présente
Les battantes
Du 13 avril au 12 mai 2012
Cher public,
Sans doute l’avez-vous remarqué, le temps court de plus en plus vite, la preuve : les splendides œuvres d’art sculptées dans la glace par l’Hiver, assisté de sa compagne la Bise, ont à peine fondues que nous voici déjà après Pâques, c’est-à-dire sur le chemin de l’été ! Et, du même coup, nous arrivons à la troisième et ultime pièce de la saison 2011-2012. Le
Textes
Chantal Girard (sauf mention)
Photos comédiens
Gabriel Asper
Publicité et montage
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Dominique Poupaert
Benoît Stolz
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1213 Onex
T 022 343 03 43
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thème de cette dernière comédie peut sembler un peu étonnant, voire tabou convenons-en, mais traité par Francis Joffo n’importe quel sujet peut être porté sur une scène et, qui plus est, sur une scène spécialisée dans la comédie ! Vous n’allez par tarder à vous en rendre compte ! Nous vous souhaitons une agréable soirée sous le signe de la bonne humeur !
www.theatre-esperance.ch
Les battantes
«Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer.»
Le Barbier de Séville (1775) Beaumarchais
Nous sommes tous d’accord (ou presque) pour dire que certains sujets ne prêtent pas volontiers à la rigolade. Un de ces sujets, entre autres, est celui des
femmes battues. Là, franchement, il n’y a pas de quoi rire. Et pourtant un auteur ose aborder ce problème avec la légèreté de sa plume…
Côté création : record battu !
En 1990, ma première pièce «Quelle famille» fut jouée par le Théâtre de l’Espérance mais sous le titre de «Super papy» qui était son titre original, grâce à Edwige Bromberger qui, l’ayant vue jouée au Théâtre «Fontaine» à Paris, me contacta aussitôt pour me demander l’autorisation de la faire jouer à Genève par le Théâtre de l’Espérance. J’acceptai sans hésiter, trop heureux de voir ma pièce défendue par de nouveaux acteurs !
Elle en confia la mise en scène à Jacques Séchaud, qui depuis nous a quittés, mais je suis sûr que de là où il est il surveille toujours les activités de ce théâtre auquel il a donné tant d’années de sa vie !
C’est lui qui, à l’époque, me signala que le 120e anniversaire de la société faîtière du Cercle de l’Espérance allait avoir lieu, et il regrettait que jamais un auteur parisien vivant n’ait donné à cette société, une pièce en création !
J’étais en train de terminer l’écriture de ma deuxième pièce «Coups de foudre» et je l’assurai que moi, je serais ravi de la lui confier !
Et c’est comme ça que je suis devenu le premier auteur vivant à avoir une pièce créée dans ce théâtre, et j’en suis très fier.
Cela remonte tout juste à vingt ans et depuis, Edwige, Jacques et tous les acteurs de l’Espérance m’ont assuré de leur amitié, tout au moins de leur affection en participant à la création de toutes mes autres pièces avant
qu’elles ne soient jouées à Paris, en tournée dans toute la France et dans plusieurs pays étrangers…
Et cette année, Edwige (toujours elle) en fouillant à la librairie théâtrale de Paris parmi des dizaines d’ouvrages tomba sur ma dernière pièce «Les battantes» qui venait tout juste d’être éditée sans jamais avoir été jouée ! Elle m’appela aussitôt, et nous voilà repartis pour une nouvelle aventure !
C’est vous, ce soir, qui allez décider si elle a bien fait de se jeter sur cet ouvrage, si le metteur en scène a bien fait de la monter, et si les acteurs ont bien fait d’accepter de la jouer.
Si votre avis est positif ce sera bien fait pour moi ! Bonne soirée.
Francis Joffo
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Francis Joffo
Pour la troisième pièce de la saison nous avons fait le choix de ces «Battantes» qui, malgré le sérieux du sujet, prêtent - pour une fois - volontiers à rire !
«Impossible d’écrire une comédie avec un sujet aussi grave… C’est grâce à une femme que j’y suis parvenu. Une femme qui donne des cours d’autodéfense à toutes celles qui veulent échapper à leur triste sort, et cette femme est tellement drôle quand elle enseigne que je me suis inspiré d’elle pour écrire mon personnage principal. J’étais sauvé ! On rirait beaucoup d’abord et cela ferait réfléchir ensuite… J’espère !»
Tels sont les propos de l’auteur sur sa comédie dernière-née. Nous l’avons déjà expérimenté à maintes reprises, avec lui on s’amuse de tout, de bon coeur et sans moquerie mesquine, c’est là tout son art !
«Coups de Foudre»
Si vous ne connaissez pas encore cette pièce – et pour cause - l’auteur, lui par contre, ne vous est sûrement pas inconnu. Des pièces à succès il en a écrit plus d’une et, ici ou ailleurs, vous avez probablement eu l’occasion de les apprécier à plusieurs reprises !
«Superbe clown»
Et puis, si vous fréquentez notre théâtre depuis… disons la fin du siècle dernier (!) alors vous vous souviendrez probablement de «Vacances de rêve», «Superbes clowns», «Coups de foudre», «Face à Face» ou encore «Super Papy» que nous avons eu l’avantage de monter sur notre scène entre 1990 et 1999. Nous avions même créé plusieurs de ces pièces avant que celles-ci ne prennent leur envol pour Paris !
«Vacances de rêve» 1995
Francis Joffo, comme nous l’avons vu, excelle dans l’écriture de comédies mais l’auteur a plus d’une corde à son arc. En effet il est aussi comédien, pour le théâtre avec, à ses débuts, quelques rôles pour la télévision. Il a également joué dans de
nombreuses pièces dont il assurait la mise en scène. Robert Lamoureux, qui nous a quitté récemment, avec lequel il avait une grande connivence a souvent joué sous sa directive.
Première rencontre avec Francis Joffo, dans «Coups de Foudre»
Au nord
A l’est : au carrefour de Villereuse
l’avenue (prolongement de la route) de Frontenex, doit son nom à Titus Riccius Fronto, citoyen romain, membre de l’aristocratie allobroge, qui possédait une villa en bordure du parc de la Grange. Cette villa subsista du premier au quatrième siècle de notre ère. Juste pour le plaisir : l’origine du mot «allobroge» provient de la langue celtique et veut dire «celui qui vient d’ailleurs»
A l’est
carrefour de Villereuse dont le nom proviendrait d’une propriété voisine de la Terrassière. Villereuse : probablement du latin «villare» qui veut dire villa.
Au sud
la ruelle du Midi qui, tout simplement tient son origine à son orientation au sud !
A l’ouest
la rue du Parc. Au XIXe siècle un marché aux moutons et au petit bétail était établi depuis de longues années à la Terrassière. Cela gênait considérablement la circulation dans cette artère qui se peuplait chaque jour davantage. On en sollicita donc le déplacement. Le Conseil d’Etat transféra le marché aux Glacis-de-Rive, où l’on établit le parc à moutons.
Au sud : fresque dans la ruelle du Midi
Au nord : un immeuble de l’avenue de Frontenex
Il a 150 ans !
A l’époque de l’installation de l’île Rousseau en parc public, le pont du Mont Blanc, lui, n’existait pas ! Et non, puisque la toute première version de ce pont a été réalisée en tôle en 1862. Il mesurait alors 250 mètres de long et 16 mètres de large.
En 1903 il subit une réfection totale pour s’adapter aux changements et à la modernisation telle que l’électrification du réseau des tramways.En 1965 le pont est rélargi pour atteindre près de 27
mètres de large. Sa longueur actuelle est de 252 mètres. Á l’orée du XXIe siècle, en 2001, un passage piéton flottant, unique en son genre, est construit sous la première arche du pont, côté rive droite.
Le pont du Mont-Blanc au début du XXe siècle
Le pont du Mont-Blanc de nos jours
La face cachée du Théâtre de l’Espérance
Voici, nous l’espérons pour votre plus grand plaisir, quelques clichés pris lors de répétitions ou dans les coulisses. Que se cache-t-il derrière ce grand rideau rouge?
Huber et Benjamin Smadja Alors bravo ! «Le Squat» (2009)
Georges Stähli, lors d’un changement de décor «à vue» (pendant la pièce) «Un Ménage en Or» (2006)
Une des deux loges
En haut:
En bas:
De face, notre régisseur Didier Lacroix
Marianne
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