paSSioN automoBiLe. depuiS 1898.


sPort automobile et si on Parlait rallyes ? Pages 4-9
Hommage
Willy riCHard adieu l’artiste
essai
Ford panama libertÉ compacte
assemblée des délégués de l’aCs SimoNe GiaNiNi Nouveau préSideNt
paSSioN automoBiLe. depuiS 1898.
sPort automobile et si on Parlait rallyes ? Pages 4-9
Hommage
Willy riCHard adieu l’artiste
essai
Ford panama libertÉ compacte
assemblée des délégués de l’aCs SimoNe GiaNiNi Nouveau préSideNt
L’Automobile Club de Suisse (ACS) mise sur des partenariats solides –et avec Shell, l’un des leaders mondiaux de l’énergie, il s’associe à un partenaire tourné vers l’avenir
mais ce n’est que le début. En tant que membre de l’ACS, vous bénéficiez désormais d’un double avantage – avec la Shell Card et l’application Shell Fleet.
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Le débat sur la mobilité s’intensifie. D’un côté, les appels à réduire notre empreinte carbone se multiplient. De l’autre, la réalité quotidienne : nous avons besoin de bouger, de travailler, de découvrir, de vivre. Et souvent, c’est au volant que cela se concrétise.
La voiture reste un pilier de notre liberté individuelle et surtout de notre économie. Pas un luxe, mais une nécessité pour beaucoup. Pourtant, elle est devenue la cible facile d’une certaine vision politique qui préfère taxer, restreindre, interdire. Comme si réduire les émissions passait d’abord par une guerre contre les automobilistes.
Et que penser alors de la décision du Conseil fédéral d’abolir le ferroutage des camions ? Une mesure qui risque d’engorger encore davantage des autoroutes déjà saturées…
L’avenir de la mobilité ne se jouera ni dans l’interdiction, ni dans la nostalgie. Il se construira avec intelligence, innovation et pragmatisme. L’industrie automobile n’a jamais autant investi dans des
Rallye
Et si on parlait rallyes ? 4-9
Hommage
Willy Ritchard, salut l’artiste 10-11
Exposition Retro Mecanika Que reste-t-il de nos amours ? 12-13
Essai
Ford Panama : liberté compacte 14-15
Assemblée des délégués de l’ACS
Simone Gianini élut président 16-17
Interview
Découvrez le nouveau président central 18-19 Rapport annuel 21
Emil Frey Racing
Quand la passion rencontre la performance 20
Simone Gianini, président central de l’ACS L’ACS, plus nécessaire que jamais 22
Florence L’Huillier, présidente de l’ACS Genève L’ACS, votre compagnon de voyage efficace 23
Pages des sections ACS 24-30
solutions durables. Électrique, hydrogène, hybridation, allègement des véhicules… Les pistes sont nombreuses, et passionnantes.
Et surtout : chaque automobiliste peut être acteur du changement. Choisir des véhicules plus efficients, éviter les trajets inutiles, privilégier la proximité… sans pour autant renoncer à sa liberté et son plaisir.
L’été arrive. Et avec lui, l’envie de sortir, de respirer, de vivre pleinement. Alors, ouvrons les fenêtres (ou les toits), roulons avec conscience, et restons fiers de notre passion automobile.
Et n’oubliez pas : votre club, l’ACS, veille toujours sur vous. Sur la route, dans les débats, et en cas de pépin le numéro 044 283 33 77 est à votre disposition 24/24 h, 7/7 jours.
Tony Baechler, président ACS Fribourg
discipline phare du sport automobile suisse disputée intra-muros, le rallye est un monde en soi. Composé d’organisateurs, pilotes/copilotes, mécaniciens, bénévoles, spectateurs, etc., le rallye en Suisse fonctionne essentiellement grâce à l’implication de tous ces acteurs, dont la majorité vit et fait vivre cette ferveur dans l’ombre. Par Gérard Vallat
point de départ de notre sujet, la proximité du Rallye du Chablais nous a donné l’occasion de faire un petit tour d’horizon de la situation actuelle. Au rang des intervenants, Éric Jordan, président du comité d’organisation du Rallye du Chablais, membre de la commission sportive et de l’association suisse des organisateurs de rallyes, mais aussi Jonathan Hirschi (double champion suisse 2021-2022), Pascal Perroud, champion VHC, revenu en modernes cette saison, mais aussi Stéphane Viglino, un animateur de la méconnue classe VHRS.
Quel moteur vous anime à la tête du rallye du chablais depuis 21 ans ? Première raison, mon gros salaire, tout le monde sait qu’on gagne énormément d’argent en organisant des rallyes… (rires) ! Beaucoup de gens me posent cette question : pourquoi faire tout ça pour les autres ? Nous sommes une équipe de bénévoles, dont 80 % travaillent ensemble depuis 20 ans. J’ai deux moteurs : premièrement, faire quelque chose pour ma région, le Chablais ; ensuite, je suis organisateur dans l’âme, dans ma vie professionnelle, comme dans mes loisirs. On ne me verra pas sur un Grand Prix de F1, sur un rallye ou autre, si je n’ai pas
une fonction. Je pense que mon moteur consiste à faire plaisir aux gens, aux spectateurs, et aux commerçants de la région, comme aux participants aux événements. Finalement, le rallye est presque un prétexte, ce pourrait être une course de ski, de vélo ou autre, l’essentiel reste que ce soit positif pour la région. Il n’y a rien de personnel là-dedans, mais lorsqu’on me demande quand je vais arrêter, j’ai de la peine à répondre. Ce rallye est un peu «mon bébé», et avant de tourner la page, j’aurai besoin d’avoir la garantie que le ou les successeurs sauront assurer la pérennité du Rallye du Chablais.
Quel est l’état de santé du rallye en général, et du chablais en particulier ?
Concernant le Rallye du Chablais, nous avons justement la chance d’exister depuis deux décennies, ce qui a créé un climat de confiance avec les autorités politiques, notamment avec les 15 communes que nous traversons, réparties sur les cantons de Vaud et du Valais. Pour atteindre ce niveau de confiance, il a fallu déployer beaucoup d’énergie, notamment administrative. Nos partenaires, politiques et économiques, ont bien compris l’enjeu de la manifestation. Nous sommes sortis des clichés bruit et pollution, pour comprendre l’intérêt des retombées auprès des commerçants et des offices du tourisme des deux cantons. Tout le monde a compris que le rallye ne génère pas plus de nuisances que d’autres événements, quelle que soit la discipline. Il y aura déplacement de personnes, que ce soit pour du football, du ski, un meeting aérien, etc.
une telle organisation requiert d’obtenir passablement d’autorisations… Effectivement, un mois après la fin du rallye, j’envoie mes demandes d’autorisations pour l’année suivante. Les communes doivent me répondre jusqu’au 30 septembre, et à cette date, j’ai toujours obtenu les autorisations. Cela peut paraître simple, mais pas du tout. Nous devons beaucoup communiquer sur
«LE
l’événement passé et sur le prochain. Pour cela, nous écrivons aux bordiers, aux propriétaires de terrains utilisés, à ceux dont le chemin d’accès sera temporairement fermé, etc. En parallèle, il y a évidemment énormément de logistique. De la signalisation en amont des accès et routes à une centaine de chalets, seulement dans la région de Champéry. Mais si un bordier doit accéder à un chemin, on trouve toujours une solution. C’est dans cet esprit d’information et de dialogue qu’année après année les présidents de communes font un bilan favorable.
autre sujet, qu’en est-il de la situation financière d’un tel événement ?
Ce n’est pas du tout simple, mais nous avons la grande chance de ne pas avoir de salaires à sortir. Nos besoins sont très clairs, faire vivre la manifestation est être à zéro à la fin de l’édition. Pour le cas où nous faisons un bénéfice, il est investi soit dans du matériel, soit dans la progression de l’épreuve. En cas de déficit, nous avons une petite réserve de sécurité que nous avons constituée au cours de nos 20 ans d’existence. D’ailleurs, ce fonds de réserve nous est imposé par la FIA. Ce qui est sûr, c’est que les grandes années, que j’appelle les années Dubuis, en référence à Christian Dubuis, l’ancien organisateur du Rallye du Valais, sont bien loin. Une fois encore, notre chance réside dans nos longues relations avec beaucoup de petits sponsors et mécènes fidèles. D’autre part, le rallye étant inscrit au niveau international, nous bénéficions de soutiens institutionnels des cantons de Vaud et du Valais. Rien n’est facile, rien n’est gratuit, c’est le résultat d’énormément d’heures de travail de l’ensemble des acteurs œuvrant à l’existence du rallye.
Un point qu’oublient parfois les engagés, pilotes et navigateurs.
on parle d’autorisations et d’argent, mais il y a également tout le reste ?
Oh oui, si on veut parler de l’ensemble des points nécessaires au bon fonctionnement général, la liste est longue. Un conseiller d’État m’a confié un jour : «Quand tu as organisé un rallye, tu peux organiser n’importe quoi !» On est à l’intérieur avec du catering, de la restauration, l’animation son et lumière, la gestion de la direction de course, tout ce qui est informatique. On n’oublie pas non plus le terrain, ce qui est itinérant, les secours, le chronométrage, la transmission et aussi l’impondérable météo. On touche vraiment à tous les domaines. Mais personne ne nous met le couteau sous la gorge pour que nous organisions ce rallye.
Quel constat par rapport à l’intérêt du public et des médias ?
En Suisse, le sport automobile reste exceptionnel, ce n’est pas comme le football, par
exemple, qui permet de se rendre chaque week-end dans un stade. Cette rareté, et notamment celle du rallye, fait que l’intérêt du public reste bien concret. Ensuite, au niveau médiatique, c’est à nous de travailler. Cette année, nous avons réintégré le Tour European Rallye, un promoteur qui garantit la diffusion des images TV dans toute l’Europe. Ensuite, nous produisons nous-mêmes une émission qui est diffusée sur toutes les chaînes régionales de Suisse romande. Globalement, on ne peut pas se plaindre de l’intérêt et de l’audience.
pour conclure, faisons le point avec les engagés. est-il satisfaisant ?
J’ai envie de dire que c’est un problème européen, voire mondial. Dans les années 2007 à 2010, nous avions entre 100 et 110 voitures ; maintenant, nous enregistrons une centaine d’engagés, toutes catégories confondues. Nous avons perdu une trentaine de modernes, mais le plateau est très compétitif, avec plusieurs équipages WRC2 capables de s’imposer. Suite page suivante
pointe immergée de l’iceberg rallye, les pilotes ont tous la même obsession de résultat, bien qu’ils ne soient pas tous engagés sur le même front. Pour mémoire, différentes catégories forment l’ossature du rallye. À tout seigneur tout honneur, la catégorie WRC2, déterminante pour le titre de champion suisse des rallyes. Ensuite, les classes VHC et VHRS enregistrées au classement de la Coupe suisse des rallyes. Plus modeste hélas depuis quelques saisons, la participation au Championnat suisse des rallyes junior est en baisse constante. La faute peut-être à l’absence de soutiens de marques et d’importateurs qui se sont retirés du rallye. Pour faire un état des lieux, nous avons donné la parole à quelques figures importantes des plateaux WRC2, VHC et VHRS.
Sans doute le plus éclectique des pilotes suisses en activité, le Neuchâtelois Jonathan Hirschi est aussi à l’aise en circuit que sur les spéciales de rallyes. Double champion suisse (2022-2023), c’est au volant d’une Citroën C3 qu’il sera au départ des rallyes du Chablais et du Valais cette saison, en parallèle de sorties à l’étranger.
pilote d’expérience, vous roulez en rallye depuis quelques années. comment jugez-vous l’évolution de la discipline dans notre pays ? Avec 45 rallyes à mon actif, j’ai une certaine
expérience, mais ce n’est rien en comparaison d’Olivier Burri, qui doit en compter 300. J’ai commencé le rallye par la Suisse en 2014, avec une présence sur deux ans. Puis, j’ai stoppé pour reprendre en 2022, alors pour parler de ma vision de l’évolution je remonte à mes 18 ans. Passionné par le rallye, dès que j’ai obtenu mon permis de conduire, je me suis rendu en spectateur au Rallye du Chablais. Alors, évidemment, il y a une évolution, comme pour le sport automobile en circuit. On vit des cycles, la qualité et le nombre d’engagés varient au fil des années, et actuellement, ce qui se passe en Suisse est positif. La décision de l’autorité sportive de réduire le nombre de manches à cinq est une bonne chose qui a permis de diminuer le budget. Ce que je constate également concerne le choix des équipages, qui préfèrent faire moins de rallyes, mais en louant une grosse voiture. Auparavant, les gars montaient euxmêmes une petite voiture pour prendre de l’expérience et maintenant ils louent une Rally2 pour faire un ou deux rallyes. Conclusion, cela se ressent sur le nombre d’engagés. Autre sujet, à déplorer celui-ci, c’est l’absence de filière, hormis l’existence du Championnat suisse des rallyes junior. Hélas, il n’y a pas de bourse pour les vainqueurs, ce qui n’encourage pas les jeunes. On a connu l’excellente initiative de Grégoire Hotz, qui avait organisé un challenge dont le vainqueur disposait d’un budget pour s’aligner sur une épreuve en Rally2. Malheureusement cela n’a pas eu de suite et on peut regretter que l’ASSA ne se soit pas intéressé au sujet pour attirer
l’un ou l’autre sponsor ou mécène dans la promotion des jeunes pilotes. Comme cela se fait dans d’autres pays.
cet accès «facile» à une wrc2 est-il normal ?
On ne peut pas le qualifier d’anormal, mais il faut savoir qu’un pilote peut accéder, sitôt qu’il obtient sa licence, à des voitures très efficaces, dont les performances sont équivalentes aux WRC qui roulaient en 2015.
Que représente la couverture média ?
On manque de visibilité dans la presse écrite, mais également sur les réseaux sociaux, ce qui n’empêche pas que les rallyes restent très populaires. La météo joue un rôle, mais il y a toujours des quantités de spectateurs sur les épreuves spéciales des rallyes du Chablais et du Valais. Parfois, quand je lève les yeux une fraction de seconde sur une spéciale, et que je vois le monde qu’il y a, je me rends compte à quel point le sport automobile rassemble. Je ne m’explique pas pourquoi il n’y a pas davantage d’intérêt des médias quand je vois ce monde.
deux manches en Suisse cette saison, c’est un peu court, non ?
Initialement, je ne prévoyais pas de faire le Chablais, mais comme j’ai manqué un rallye de championnat de France en début d’année et que je suis disponible, c’est avec plaisir que j’y participe.
Pour le reste, j’ai toujours la même motivation pour progresser, bien que je sois plutôt sur le déclin en termes d’âge (sourire) ! Dans cet esprit de progression, je m’alignerai à quelques manches du championnat de France (Mont-Blanc – Lyon Charbonnière –Var – Rouergue, à confirmer), qui est réputé
pour être le meilleur de ceux disputés sur asphalte. Après, avoir remporté le rallye du Valais et terminé douzième ou quatorzième d’un Lyon-Charbonnière et d’un Antibes signifierait que le niveau suisse n’est pas élevé. C’est absolument faux, mais le championnat de France est d’un tel niveau qu’on ne se rend pas compte. Le top 20 est extrême, on le comprend mieux quand Adrien Fourmaux, qui fait des podiums en championnat du monde, termine septième du rallye vosgien.
Brillant champion suisse VHC en 2023, plusieurs fois vainqueur en WRC2, Pascal Perroud passe sans transition du baquet d’une BMW M3 E30 à celui la Škoda Fabia RS. Cette saison, après une magnifique troisième place au rallye VHC de Costa Brava derrière Jari-Matti Latvala et Romain Dumas, il se concentrera sur le championnat national en moderne.
on sait que vous axerez votre exercice 2025 sur le rallye moderne, mais parlez-nous du vhc suisse et européen. Le règlement VHC est pas mal, nous roulons avec des voitures qui ont plus de 30 ans dans des environnements différents entre les championnats suisse et européen. En début d’année, j’ai participé au Rallye de Costa Brava, inscrit au championnat d’Europe. Les voitures engagées sont pour la plupart devenues des mythes du rallye, comme le sont plusieurs anciens pilotes stars qui participent régulièrement. Me battre contre Jari-Matti Latvala et Romain Dumas, deux références mondiales, explique le niveau de ce championnat. Après, on me demande souvent de comparer le VHC aux
modernes, ce que je n’aime pas faire. Il s’agit de deux approches totalement différentes: la BMW, c’est la glisse, des sensations pures, une boîte de vitesses en H à manier précisément, et, malgré ses 30 ans, elle est encore capable de faire des temps équivalents aux modernes sur certains tracés. La Škoda, c’est une voiture hyperperformante, avec des passages de vitesse en courbes de folie et des points de freinage que le cerveau peine à réaliser qu’ils sont envisageables. Après, la suspension est un point sur lequel la comparaison entre les deux voitures est absolument impossible. Autant comparer un gars qui va au squash avec un autre qui se prépare à un match de tennis. Il s’agit de deux mondes aux antipodes l’un de l’autre qui peuvent procurer des sensations identiques.
L’atmosphère et l’approche sontelles différentes entre historique et moderne?
L’ambiance est très chaleureuse et rassemble énormément de monde en VHC Europe, les gens sont très intéressés par les voitures anciennes. Aux points d’assistance, sur les spéciales, comme sur le routier, il y a du monde. Mais je dois dire aussi qu’il y a maintenant beaucoup de spectateurs sur les rallyes du championnat
suisse, notamment dans les parcs d’assistance. Je pense que les réseaux sociaux participent en grande partie à cet élan d’intérêt. Ce qui fait se déplacer les fans, c’est certainement les plateaux actuels en WRC2. Il y a moins de participants, mais une vingtaine d’équipages pour la gagne. Avant, on était plus nombreux, mais il y avait deux ou trois potentiels vainqueurs.
parlons du vhc en Suisse.
En Suisse, la concurrence n’est pas aussi étoffée qu’en championnat d’Europe, mais on n’est pas là pour enfiler des perles non plus, ça roule vite aussi avec des voitures anciennes, mais toujours rapides. Il y a généralement deux ou trois voitures pour la gagne. Un point important est à soulever concernant les exigences d’entretien des VHC : ce sont des voitures qui ont maintenant quelques dizaines d’années qui demandent beaucoup d’entretien, ce qui a un prix.
Quel est votre programme cette année?
Je laisse la BMW de côté cette saison pour me concentrer sur le moderne avec la Škoda. Avant le Chablais, nous sommes troisièmes avec mon coéquipier Loïc Dumont. L’objectif est de continuer à progresser et prendre un maximum de plaisir.
Suite page suivante
Ancien grand animateur et champion de la Coupe Citroën Saxo à l’orée des années 2000, Stéphane Viglino s’est récemment engagé en rallye, au volant d’une… Citroën Saxo de la classe VHRS.
comment êtes-vous arrivé au rallye historique ?
L’histoire n’est pas très banale. J’avais acheté cette Saxo pour apprendre à conduire à mes deux filles, qui allaient passer le permis. Elles ont deux ans d’écart et je m’étais promis de revendre cette voiture sitôt que la «mission» serait remplie. Personne ne me croit, mais c’est la vérité. Sauf qu’un jour je me suis retrouvé à parler avec Célimène Lachenal, une amie engagée en VHRS. Elle m’a encouragé à m’essayer au rallye. Après tout, pourquoi pas? Aussi sec, je me suis équipé d’un trip master manuel. Voilà comment l’histoire a débuté. Puisqu’on parle de rallye à l’ancienne, j’ai pris le parti de vraiment le faire à l’ancienne, d’où le choix d’un trip master manuel qui calcule juste les mètres parcourus. Ma Citroën Saxo VTS est strictement de série, équipée de pneus de route, sans arceau de sécurité. Je roule à vue, en reconnaissance avec Anne Dupraz, ma navigatrice, qui m’annonce les notes en permanence pour respecter les temps impartis. Pour comprendre les subtilités et les difficultés du rallye de régularité, il faut savoir que nous roulons en fonction de moyennes établies par l’organisateur. Ce qui signifie que nous roulons 25 pour cent moins vite que la première des voitures VHC, comme la BMW M3 de Pascal
Stéphane
Viglino, deuxième de sa classe en VHRS.
Perroud, mais on ne doit pas dépasser 75 km/h sur l’ensemble du rallye. Par exemple, sur la spéciale de l’Hongrin, la vitesse est limitée à 80 km/h, mais on roule à 70 km/h. Pour corser la difficulté du VHRS, il peut y avoir trois ou sept changements de rythme par spéciale.
cela semble compliqué
C’est un peu rébarbatif expliqué rapidement, mais dès qu’on se met sur le règlement, tout s’éclaircit rapidement. Pourtant, il y a encore un «mais». Comme je l’ai dit, je roule avec une voiture strictement, mais il existe trois catégories en VHRS. Il y a le classement «moyenne basse» pour les voitures de 1300 cm3, moyenne intermédiaire pour tout le monde et moyenne haute qui exige que la voiture soit équipée d’un extincteur automatique et d’un arceau. Environ 5 km/h séparent chacune de ces classes.
pourquoi ne vous êtes-vous pas engagé en vhc pour éviter ces contraintes?
Tout d’abord parce que ma navigatrice
engagé au Rallye du Chablais parce qu’il reste un immense passionné de pilotage, mais également par amitié envers l’organisateur, Sébastien Loeb aura été irrésistible au volant de son Alpine A100 GT+.
Déjà vainqueur de l’épreuve en 2013 et 2017 avec sa compagne Laurene Godey, le plus suisse des Alsaciens a remporté six des quatorze épreuves du rallye. Principal contradicteur du vainqueur, Jonathan Hirschi a malheureusement été victime
d’une sortie de route. Deuxième derrière Loeb, Mike Coppens (Skoda RS Rally2) termine à 32 secondes, devant Albert von Thurn und Taxis (Skoda RS Rally2).
et moi avons vraiment du plaisir à rouler en régularité, mais aussi en raison de la différence de coût entre VHC et VHRS. Avec le budget d’un rallye VHC, je fais trois rallyes.
L’esprit de compétition est-il bien là?
Clairement, je pense que tous les participants roulent pour le plaisir pur, aucun de nous ne rêve de devenir champion du monde, mais on se bat quand même pour gagner.
Qu’en est-il du nombre d’engagés?
Actuellement, nous sommes une poignée au départ de chaque rallye, répartis sur les trois classements. Le plateau est varié, avec des voitures anciennes des années 60-70, d’autres des années 90, mais aussi des modernes, comme l’Alpine, qui sont engagées dans la «moyenne haute». Nous sommes un bon groupe qui milite pour engager de nouveaux équipages à nous rejoindre. Le VHRS gagne à être connu. ÀBE…
cLaSSemeNtS vhc, vhrS et vmrS VHC : au volant de sa BMW M3, le Jurassien Clovis Brosy et son navigateur Gaëtan Aubry ont pris le meilleur sur le Français Michel Ducreux/Ramona Formica (BMW M3) et Jean-Marc/Patricia Bussolini (Porsche 911), également tricolore.
VHRS : 1er Dominique/Marylaure Udrilot (Toyota Celica).
VMRS : 1 er Michel Randin/François Allenbach (Toyota Yaris GR)
Tous les classements : www.rallyeduchablais.ch
la huitième édition de Rally for Smile. Par Gérard Vallat
Le but est le soutien aux associations venant en aide aux enfants atteints de mucoviscidose et à leurs familles. La manifestation ne manque pas d’animations diverses, avec notamment les démonstrations de pilotes emmenant des passages payants, au profit des associations concernées. Les enfants sont invités à prendre, gratuitement, la place de copilote. Un bel événement qui fête sa huitième édition, comme le raconte son fondateur Pierre-André Terretaz.
vous êtes «l’âme» de rally for Smile, dont l’origine est vraiment particulière.
La création de la manifestation est totalement liée à l’histoire de mon fils, qui a 15 ans aujourd’hui. Avant 2010, avoir un enfant était compliqué pour moi, et nous avons eu recours à la fécondation in vitro.
Ce protocole nécessite passablement d’examens médicaux. Au cours de ceux-ci, on a découvert que j’étais porteur sain de la mucoviscidose. Les risques de transmission étaient minimes, mais il y avait des craintes que mon enfant soit touché.
Que signifie «porteur sain» ?
Un porteur sain de la maladie ne la développera jamais. Pour l’exemple, j’ai fait la connaissance d’une famille de trois enfants. L’un d’eux est atteint par la maladie, un autre est porteur sain et le troisième n’a absolument rien. Ce qui démontre à quel point cette maladie génétique peut toucher de manière aléatoire.
cet ensemble de raisons a déclenché l’organisation de rally for Smile ? Être confronté à la mucoviscidose m’a fait réfléchir à cette maladie. Porteur
sain, je voulais apporter des sourires à des enfants ayant eu moins de chance que moi, ainsi qu’une aide financière aux familles, mais aussi sensibiliser la population et le monde politique. Je me suis demandé ce que je pouvais faire. À l’époque, j’étais pilote amateur, puis copilote de rallye, un petit monde que je connaissais. Le rapprochement était évident, voilà comment s’est créé un premier petit événement en 2015 dans les Mayens de Saxon. «Le Rallye roule contre la mucoviscidose». Ce 29 août 2015 restera à jamais gravé dans ma mémoire et celle de tous les participants. Les sourires des enfants et leurs familles rayonnaient de mille feux. Les participants avaient des étoiles plein les yeux. Tout un canton a contribué à cet événement et même plus… un élan de solidarité que je n’aurais pu imaginer s’est propagé et des aides de toutes parts ont contribué au succès de cette manifestation. Suite à cette journée de solidarité, qui fut également une belle réussite financière, avec un peu plus de 10 000 francs récoltés, nous avons décidé avec mon comité de continuer l’aventure pour d’autres causes touchant les enfants, et d’autres associations, en déplaçant la manifestation sur Sion si possible.
déplacé à Sion, en quoi consiste l’événement ?
Après le succès de la première édition, nous avons obtenu le soutien de l’armée, qui nous a mis à disposition l’emplacement de la caserne de Sion, également utilisé par le Rallye du Valais. Depuis 2015, l’événement avait pris de l’ampleur, mais le format sur une journée n’a pas changé. L’idée est toujours de rassembler des pilotes de rallye, de drift et autres qui se mettent bénévolement à disposition avec leur voiture, pour faire des baptêmes payants aux visiteurs, et gratuits pour les enfants malades. L’argent récolté est ensuite reversé aux associations.
Le nom de la manifestation a changé après la première édition.
Pour une bonne raison, qui donne tout son sens au titre «Rally for Smile», qui s’est imposé comme une évidence. Lors de la première édition, une jeune fille prénommée Kate, atteinte de spinabifida, est ressortie de son baptême en voiture avec un tel sourire que le titre de l’événement était sous mes yeux et qu’il allait imager cet objectif de donner du plaisir à ces enfants.
https://www.rallyforsmile.com/
willy richard, le «peintre de la F1», s’en est allé. Au-delà de ses œuvres,
il restera aussi comme le maître d’œuvre des trois «Grands Prix de Gollion», dont le succès phénoménal hissa brièvement son petit village vaudois sur la carte du monde du sport auto. Par Mario Luini
Son atelier, au premier étage de cette ancienne porcherie qui était devenue sa caverne d’Ali Baba, ne résonne plus des joyeuses «déconnades» émanant de son groupe d’amis, réunis régulièrement en contrebas pour partager le pain, le vin (surtout), les souvenirs, et un grand moment de confraternelle rigolade. Tour à tour architecte, photographe, dessinateur de BD, artiste peintre, mais aussi musicien, champignonneur, racleur de fromage fondu, artificier et inlassable organisateur de happenings divers – dont les inoubliables «Grands Prix de Gollion», dans les années 80 –, Willy Richard a tiré sa révérence sur une dernière farce, le 22 avril dernier.
Rattrapé par un Parkinson particulièrement contre-indiqué dans l’exécution de son œuvre depuis quelques années déjà, l’ami Willy ne doutait de rien. Ou alors il le cachait si bien que rien ne semblait jamais l’arrêter, même dans ses projets
les plus fous. Sa maladie, il feignait de l’ignorer, du haut de son infatigable énergie d’éternel optimiste, jouisseur de la vie et du moment présent. Ce qui ne l’empêchait pas de rester lucide : «Revenez vite», nous avait-il dit, au soir de nos dernières agapes, à peine trois semaines avant son ultime coup de pinceau.
de miLeS daviS
C’est par une belle soirée de 1940, le 18 août exactement, que le nouveau-né de Mme Marguerite Richard était venu troubler une première fois, par ses vocalises, la calme campagne vaudoise de Gollion. Plus tard, fan inconditionnel de Miles Davis, Willy verra sa vocation de trompettiste de jazz contrariée par un pare-brise qui traversait la route sans regarder, au petit jour, lui éclatant les lèvres. Son sens artistique s’exprimait alors dans le dessin d’architecture, jusqu’au jour où il se retrouva, un peu par hasard, en juin 1958, sur le circuit des 24 Heures du Mans. Ce fut LA révélation, l’énorme baffe qui le cloua au mur de ses certitudes. Le concert des 55 moteurs dévalant la piste, les éclats de couleurs
des carrosseries rutilantes, le parfum –subtil mélange d’essence, d’huile chaude, de gomme surchauffée, et des incontournables merguez grillées de cette grande fête populaire – prit Willy aux tripes. Un spectacle total, beau et violent, qui ne pouvait le laisser indifférent.
L’artiste avait reçu sa piqûre, et elle l’entraîna désormais (presque) partout où vrombissait un moteur de course, en une espèce de compagnonnage initiatique qui le voyait accumuler héroïquement les milliers de kilomètres de route à travers l’Europe, au volant de véhicules divers et variés mais pas souvent de première fraîcheur. La photographie puis le dessin lui permettaient ainsi de figer les images de sa passion dévorante. Pour Willy, admirateur du peintre Georges Mathieu, la photo d’automobiles de course avait des limites que seule la peinture lui permettait d’éclater suffisamment pour en traduire toute la dimension. Aux graffitis dans la marge des cahiers d’école avaient ainsi succédé les cours des Beaux-Arts,
en parallèle avec ceux d’architecture alimentaire (parce qu’il fallait bien gagner sa vie) et ceux – du soir – de l’académie (travaux pratiques compris). Obstinée, la main droite du maître en devenir suivait sa trajectoire, de plus en plus affirmée.
idée FoLLe
Aux BD «Grand Prix», dans la deuxième moitié des années 70, succédaient ainsi les premiers tableaux. Avec, en point d’orgue, une vingtaine d’années plus tard, l’immense triptyque dédié à Ayrton Senna, ou celui célébrant la mémoire de Jean Tinguely : Willy, Prince de la démesure, avait trouvé en cet autre «fou génial» un camarade de jeu du même tonneau, venu le seconder dans ce que l’on peut considérer, aussi, comme une certaine forme de chef-d’œuvre : les Grands Prix de Gollion, hissant pour trois inoubliables week-ends (1985, 1987 et 1990) le tranquille petit village vaudois au rang d’improbable centre du monde du sport auto. Tout avait pourtant démarré comme une farce, un soir de septembre 1983, lorsque le transporteur de l’équipe Renault F1, de retour de
Monza, avait fait halte chez Willy. Avec la complicité de Jean Sage, le directeur sportif, la monoplace jaune se retrouva dans la rue, en «poule-position», pour quelques allers-retours qui eurent vite fait de rameuter le reste du village. C’est la maréchaussée qui agita le drapeau à damier, mais une idée folle avait germé. Elle allait déboucher sur ces trois épisodes de communions champêtre et mécanique, attirant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs dans la campagne vaudoise.
cLiN d’œiL
Les pilotes en activité (Alboreto, Berger, de Cesaris, Hunt, Prost, Regazzoni, Tambay) y côtoyaient leurs aînés (Brabham, Fangio, Gurney, Phil Hill, Moss) aux ordres de leur président Toulo de Graffenried. Sans oublier quelques as des deux-roues (Biland, Cadalora, Cornu, Rainey, Roberts, Taveri), et tant d’autres encore, plus anonymes mais heureux de participer à la même fête que les stars.
Ultime clin d’œil, il y avait une superbe Ferrari rouge se frayant un chemin dans la foule venue accompagner l’artiste dans son dernier tour de piste, à la sortie de l’église de Gollion, en ce beau lundi ensoleillé du 28 avril dernier. Celle de l’ex-pilote Jo Vonlanthen, pour qui Willy signait, depuis plusieurs années, une galerie de tous les champions du monde de l’histoire de la F1. On peut imaginer que la scène l’aura fait sourire, du haut de l’hypothétique balcon de son nouvel atelier, définitif celui-là, à l’étage encore au-dessus.
Le climat politique actuel n’est pas vraiment… du tout favorable aux événements liés à l’automobile, électrique ou non, ce qui en dit beaucoup sur ce mal sournois qui gangrène la passion pour les quatre-roues. Par
Gérard Vallat
malgré tout, contre vents et marées, la ferveur pour l’objet roulant persiste, se développe et offre à un public toujours plus nombreux la possibilité de se rendre à divers événements liés à «l’objet du mal». Parmi ceux-ci, Retro Mecanika, qui s’est tenu à Genève Palexpo au début du mois de mai dernier.
Tenu à bout de bras par un comité d’organisation dirigé par Laurence Aubord et Dominique Durussel, Retro Mecanika est né sur les cendres de l’OTM (Oldtimer & Teilemarkt), le plus vieux salon de voitures anciennes en Suisse. Un salon qui s’est tenu à Forum Fribourg durant près de 20 ans, avant que différents problèmes contraignent la manifestation à trouver un autre site. C’est là qu’interviennent Dominique Durussel et sa compagne Laurence Aubord.
Le premier nommé, issu du domaine du jouet de collection, dans lequel il a fait son apprentissage à Genève, nous a expliqué le cheminement d’une manifestation qui se déroule désormais au bout du lac.
Si je comprends bien, vous êtes passé des miniatures à l’échelle 1/1 ?
Mais oui, j’ai tout appris au Vieux Paris, le magasin de l’inoubliable Henri Zwicky. Je crois qu’on peut dire qu’il s’agissait d’un temple de la spécialité bien connu des adeptes du modèle réduit automobile, au-delà de Genève. Avec les années, j’ai évolué vers les voitures anciennes, effectivement à l’échelle 1/1.
et comment passe-t-on du modèle réduit à l’organisation de retro mecanika ?
Simplement. Dans le cadre de ma passion initiale, je participais déjà il y a une trentaine d’années à l’OTM de Berne en tant que vendeur. Ensuite, j’ai suivi la manifestation lorsque l’événement s’est déplacé à Fribourg. Puis, malheureusement, il y a quelques années, l’OTM a été emporté dans la faillite de Forum Fribourg. Je faisais partie du comité de soutien, en parallèle d’une petite société d’événements que nous avions créée avec ma compagne Laurence Aubord.
d’où la création de retro mecanika ?
Nous avons voulu que ce rendez-vous des passionnés perdure malgré cette faillite, mais nous avons été contraints de changer de nom après que l’Office des faillites du canton de Fribourg nous avait proposé de nous vendre le nom OTM pour 20 000 francs. C’était un montant trop élevé, ce qui nous a poussés à créer Retro Mecanika.
Quand a eu lieu la première édition ?
Nous étions encore à Fribourg en 2022 et 2023, jusqu’à ce que Forum Fribourg devienne un centre de loisirs. C’est à ce
moment que nous sommes entrés en relation avec Claude Membrez, ancien directeur de Forum Fribourg, dirigeant maintenant de Palexpo, qui avait déjà le projet de migrer l’OTM à Genève. Voilà comment nous sommes désormais à Genève. Ce qui correspond à notre volonté commune de maintenir la manifestation en Suisse romande.
Êtes-vous satisfait de la situation et de l’intérêt du public ?
Globalement, oui, nous n’avons pas de commentaires critiques, les exposants sont satisfaits, le public nous suit. L’objectif reste le même qu’à l’origine de l’OTM, avec des exposants très variés, différents thèmes, des véhicules de tous genres, du vélo au camion en passant évidemment par la voiture ancienne. Nous faisons tout notre possible pour que la manifestation reste au calendrier. Cette année, la date choisie en mai n’était pas vraiment la meilleure, nous étions en concurrence avec d’autres manifestations. Néanmoins, l’affluence est restée satisfaisante. Pour 2026, nous aurons peut-être une date plus avancée de l’année.
À une époque où l’évasion devient une nécessité, le Panama Peak 10+ apporte une réponse ingénieuse aux envies de liberté : combiner mobilité, confort et discrétion dans un format compact. Par Megan Kohler
conçu en Espagne et importé en Suisse par GDL Camper, ce van aménagé s’adresse aux passionnés de nature, de roadtrips spontanés ou aux actifs en quête d’un véhicule polyvalent et fonctionnel.
Nous l’avons testé sur les routes suisses, entre cols alpins, centres urbains et trajets du quotidien. Verdict ? Le Panama Peak 10+ s’adapte à toutes les situations, transformant chaque déplacement en véritable expérience.
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Lors de l’assemblée ordinaire des délégués 2025 qui s’est tenue le 16 mai à l’hôtel Kursaal, à Berne, Simone Gianini a été élu nouveau président central de l’Automobile Club de Suisse (ACS). Le politicien tessinois du PLR succède à son collègue du Conseil national Thomas Hurter (UDC). Par Markus Rutishauser
Lors de sa dernière assemblée des délégués, le Schaffhousois a pu faire le point sur une période présidentielle très riche en événements. Il avait pris ses fonctions en septembre 2016 dans une période de turbulences pour l’ACS et, grâce à sa personnalité rassembleuse, avait réussi à unifier le club et à le ramener dans des eaux plus calmes. L’assise financière a également pu être renforcée sous la direction de ce pilote de ligne élu au Conseil national en décembre 2007. La transformation réussie de l’ACS à l’ère numérique, le repositionnement sous le leitmotiv «Passion automobile», les festivités du jubilé des 125 ans en 2023 ainsi que le changement de partenaire d’assurance ont été d’autres pierres angulaires du mandat de Thomas Hurter.
iL Faut LeS deux
La dernière année de mandat du conseiller national UDC et politicien des transports a été marquée par la votation populaire sur l’arrêté fédéral concernant le programme de développement stratégique des routes nationales, étape d’aménagement 2023 (PRODES). Malheureusement, cette votation a été perdue, explique Thomas Hurter, notamment parce que les partisans ont commis des erreurs dans leur campagne. Il estime qu’il est essentiel, pour les projets à venir, que ceux-ci s’impliquent dès le début dans le débat public et le processus de formation de l’opinion. «Il doit être clair
pour tous que les exigences futures de notre pays en matière de mobilité ne peuvent être maîtrisées que par les deux modes de transport, à savoir la route et le rail.»
Le président central sortant a salué positivement le fait que l’ACS soit aujourd’hui bien plus visible dans les médias et qu’il soit devenu un interlocuteur apprécié pour son expertise. «Ainsi, les demandes de la part de la presse ont aussi massivement augmenté.» Hurter considère comme tout aussi important le fait que l’ACS s’implique dans la politique des transports locale et cantonale par le biais de ses sections et puisse ainsi défendre les intérêts des automobilistes.
uN SucceSSeur parFaitemeNt QuaLiFié
Après trois mandats et presque neuf ans au total, le temps était venu pour le conseiller
national UDC Thomas Hurter (61 ans) de remettre la direction de l’ACS entre de nouvelles mains. C’est avec un œil qui pleure qu’il quitte son poste, souligne le Schaffhousois, car il a pu collaborer avec des équipes formidables, tant au niveau du Comité de direction qu’au niveau de l’Administration centrale à Berne, sous la direction du secrétaire général Fabien Produit. «Je tiens à remercier tout le monde du fond du cœur pour cela», a déclaré Thomas Hurter, visiblement très ému.
Avec Simone Gianini, président de l’ACS Tessin, c’est un successeur parfaitement qualifié qui suit les traces de Thomas Hurter. Les délégués ont élu à l’unanimité cet avocat et notaire de 49 ans, qui possède ses propres cabinets à Lugano et Bellinzone, comme nouveau capitaine de l’organe de direction de l’ACS. Dans son
discours d’investiture, le Tessinois, qui siège au Conseil national depuis décembre 2023 pour le PLR, a souligné que, «précisément dans le contexte de la nouvelle stratégie d’investissement dans les transports que la Confédération doit mettre en place, la défense des intérêts des automobilistes est plus importante que jamais». C’est pourquoi Simone Gianini souhaite continuer à mettre l’accent sur la visibilité de l’ACS en matière de politique des transports dans le cadre de son activité de président central. Une préoccupation de poids du juriste est également la stabilisation de l’effectif des membres. Pour cela, il faut d’une part continuer à encadrer de manière compétente les membres fidèles de l’ACS, et d’autre part gagner de nouveaux jeunes membres. «La fidélité de nos membres, qui dépasse en moyenne les 20 ans, est une source de grande satisfaction», se réjouit Simone Gianini. L’ancrage régional de l’ACS avec ses sections y joue un grand rôle. Il s’agit maintenant d’enthousiasmer davantage de jeunes automobilistes à rejoindre notre club, car l’ACS a définitivement beaucoup plus à offrir que e «simple» service de dépannage.
Nouveau memBre au comité de directioN
De nouvelles élections étaient également à l’ordre du jour au sein de l’organe central de l’ACS, le Comité de direction (CD). Toujours en raison de la limitation de la durée des mandats, le vice-président central Julien Broquet (ACS Les Rangiers) et Beat Studer (ACS Schwyz-Uri) ont dû se retirer après neuf ans. L’entrepreneur vaudois Nicolas Leuba, le conseiller cantonal zurichois et garagiste Christian Müller ainsi que l’avocat, notaire et expert fiscal
saint-gallois Thomas Stadelmann ont été réélus in globo par acclamation pour un nouveau mandat de trois ans. Pour remplacer Broquet, les délégués ont élu l’avocat Philippe Maridor (ACS Fribourg) au Comité de direction. Le siège de Beat Studer reste pour l’instant vacant. Les deux membres actuels Alex Farinelli (conseiller national PLR du Tessin) et Michael Schäufele (section ACS des deux Bâles) complètent le CD, qui compte actuellement sept membres.
Beaucoup d’éLoGeS pour thomaS hurter À la fin de l’assemblée des délégués, d’importants compagnons de route n’ont pas manqué de prendre personnellement congé du président central sortant. Le champion du monde de moto Tom Lüthi a ainsi remercié l’ACS pour son formidable partenariat, qui perdure bien au-delà de sa carrière active. «Tom a donné à notre club un visage frais et jeune», a immédiatement répondu Thomas Hurter à ces compliments. Jürg Röthlisberger, le directeur de l’Office fédéral des routes (OFROU), a lui aussi souligné son excellent travail au cours des dernières années : «Notre société traverse d’importants changements et défis. Il est donc essentiel d’y prendre part activement. J’ai toujours perçu et apprécié chez Thomas (Hurter, n.d.l.r.) cette forte volonté d’être un acteur de ces transformations.» Le directeur de l’OFROU souligne l’importance de la mobilité pour l’ensemble de la société. L’électricité, l’eau et les routes resteront toujours les trois piliers les plus importants pour le développement de la société, notamment en matière d’éducation et de santé.
de NomBreuSeS activitéS
Le secrétaire général Fabien Produit a présenté les nombreuses activités à multiples facettes de l’ACS au cours de l’année écoulée. Ainsi, la présence du club à la dernière édition de l’International Geneva Motor Show (GIMS) 2024 ou au Swiss Classic World et au Suisse Caravan Salon. Les cours offroad ou les voyages Classic, organisés avec brio par Christoph Bleile, continuent de jouir d’une grande popularité. De plus, l’ACS s’engage dans le sport automobile, tant au niveau national que régional, lors de rallyes, de slaloms automobiles ou de courses de côte. Fabien Produit a également reçu de nombreuses
Le secrétaire général Fabien Produit a présenté le nouveau film de marque de l’ACS et les comptes annuels, qui affichent un bénéfice.
réactions positives au sujet du nouveau film de marque, qui doit permettre d’accroître encore la notoriété et la visibilité de l’ACS. Le calendrier national des événements sur acs.ch est également très bien utilisé.
sur la route des Châteaux beaujolais & bourgogne
période: 19 au 22 SeptemBre 2025 durée: 4 jours, 3 nuits, 2 jours de conduite NomBre de participaNtS: 12 véhicules maximum prix: 1,595 CHF par personne dans une chambre double et 100 CHF supplémentaire pour les non-membres ACS
Des collines dorées du Beaujolais aux villages emblématiques de la Bourgogne, en passant par les paysages préservés du Parc Naturel du Morvan, ce rallye célèbre l’art de vivre à la française en alliant le plaisir de la conduite à celui de la gastronomie. Cette évènement vous réserve des expériences uniques, des étapes de charme dans des châteaux prestigieux, et des routes soigneusement sélectionnées pour offrir une conduite à la fois agréable et mémorable.
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Le 16 mai 2025, les délégués de l’ACS Suisse ont élu Simone Gianini, avocat tessinois et conseiller national PLR, nouveau président central. Il succède au conseiller national UDC schaffhousois thomas hurter, qui quitte la présidence centrale après trois mandats couronnés de succès en raison de la limitation de la durée de leur durée. Nous vous présentons notre nouveau président central dans l’interview qui suit.
Simone Gianini, qu’est-ce qui vous a incité à vous présenter à la présidence centrale de notre club ?
Simone Gianini : La mobilité individuelle me tient très à cœur et il est important pour moi que chacun puisse décider librement du moyen de transport qu’il souhaite utiliser. De plus, je vis ma passion pour l’automobile depuis de nombreuses années au sein de l’ACS. D’abord en tant que membre du comité de la section tessinoise, puis en tant que membre du Comité de direction de l’ACS Suisse et enfin en tant que président de la section tessinoise. Je suis très honoré que les délégués m’aient élu président central.
Quels sont vos objectifs pour l’acS ? où allez-vous fixer vos priorités ?
S. G. : D’une part, je souhaite garantir que l’ACS reste un partenaire sérieux et important dans le domaine de la politique des transports, afin que nous puissions continuer à défendre les intérêts de nos membres au premier plan. D’autre part, je souhaite travailler avec le Comité de direction, les collaborateurs de l’Administration centrale et les équipes de nos sections afin de stabiliser le nombre de membres en suscitant davantage l’intérêt des jeunes pour notre club et en leur transmettant notre passion pour l’automobile. Bien entendu, en continuant également à nous concentrer sur nos membres fidèles, auxquels nous voulons continuer à fournir des services de haute qualité et proposer des événements inoubliables dans le domaine du sport automobile, des voitures classiques et des voyages.
contrairement à votre prédécesseur, un politicien de l’udc, vous appartenez au pLr. Quelle orientation souhaitezvous donner au club en matière de politique des transports ?
S. G. : Nous continuerons à mener une politique des transports bourgeoise. En tant que seul club automobile pur à dimension nationale, l’ACS s’engage à garantir à l’avenir la mobilité individuelle motorisée et le libre choix du moyen de transport. pour rester dans le domaine de la politique des transports, pensez-vous que l’infrastructure routière soit encore à la hauteur des exigences actuelles, même après le rejet du prodeS en novembre dernier ?
S. G. : Non, l’infrastructure routière
ne répond plus partout aux exigences actuelles. Dans différentes régions de la Suisse, elle est encore telle qu’elle a été planifiée dans les années 70 et construite dans les années 80, avec des lacunes en matière de sécurité et des goulets d’étranglement qui entraînent des embouteillages et du trafic de contournement dans
Simone Gianini a 49 ans et vit à Bellinzone avec sa femme et ses trois enfants. Il est avocat et notaire et possède son propre cabinet à Lugano et Bellinzone. Il représente également le canton du Tessin au Conseil national pour le PLR depuis 2023. Simone Gianini a fait ses études de droit à Zurich. Il est très actif au sein de l’ACS depuis de nombreuses années et connaît très bien notre club de l’intérieur. De 2018 à 2022, il a été membre du Comité de direction de l’ACS Suisse. Depuis 2022, il est président de la section tessinoise, dont il est membre du comité depuis 2016. Il a commencé sa carrière politique en 2012 en tant que conseiller municipal et puis vice-syndic de Bellinzone, chargé de la mobilité. De 2012 à 2025, il a également été président de la commission régionale des transports. En 2023, il a été élu au Conseil national par les électeurs tessinois, où il siège également à la Commission des affaires juridiques. C’est pourquoi il a mis fin à ses mandats régionaux l’année dernière et cette année. Outre sa langue maternelle, l’italien, notre nouveau président central parle couramment l’allemand, le français et l’anglais.
les localités voisines. Après le rejet par la population des six projets d’extension d’autoroutes, mais aussi après l’explosion des coûts pour garantir l’offre ferroviaire prévue pour 2035, le défi consiste désormais à développer le réseau routier et ferroviaire national de manière moderne et efficace, en synergie. Dans cet esprit, je trouve positif que le département compétent ait demandé à l’ETH
Zurich une évaluation scientifique qui ne soit plus réalisée dans des domaines distincts, mais de manière complémentaire, tant pour le réseau routier national que pour le réseau ferroviaire et le trafic d’agglomération, qui garantissent ensemble la mobilité et la liberté de circulation dans notre pays. Je partage cette vision et je la soutiendrai également en tant que président central de l’ACS : une politique des transports qui ne soit pas exclusive (comme tentent de le faire ceux qui rejettent d’emblée la voiture), mais inclusive et intermodale, bien sûr dans le sens du libre choix du moyen de transport en fonction des besoins de chacun et chacune. Les intérêts des automobilistes doivent être au centre des préoccupations.
vous êtes actuellement également président de l’acS tessin. allez-vous conserver cette fonction en tant que président central du club ?
S. G. : Non, je passerai le relais de la
présidence de l’ACS Tessin lors de la prochaine assemblée générale. La section communiquera en temps voulu le nom de mon successeur.
où voyez-vous l’acS dans 10 ans ? comment l’acS va-t-il évoluer sous la présidence de Simone Gianini ?
S. G. : Notre club a plus de 125 ans et a toujours su s’adapter à son époque. Nous continuerons à le faire. Je vois l’ACS comme une communauté qui vit sa passion pour l’automobile au quotidien et pendant ses loisirs. À une époque où l’automobile est de plus en plus critiquée et où l’on veut la bannir des villes, l’ACS va jouer un rôle plus important que jamais en tant que représentant des intérêts des automobilistes.
Nous aimerions bien sûr mieux connaître notre nouveau président central. Que faites-vous pendant votre temps libre ?
S. G. : Mon temps libre (désormais très rare ; il rit, n.d.l.r.), je le passe avec ma famille. Mais je fais aussi régulièrement du sport. J’aime beaucoup la randonnée et le ski. Je joue également au tennis et au football, notamment au FC Conseil national, avec lequel je viens de participer à un tournoi parlementaire en Finlande. S’il me reste encore un peu de temps, je prends volontiers ma guitare en main.
ambassadeur de l’aCs
C’est en tant qu’ambassadeur de notre club que j’ai le privilège d’écrire ces quelques lignes. Je ne vais pas vous faire un long résumé de mes résultats sportifs mais plutôt vous parler de la passion qui m’anime.
Depuis tout jeune, j’ai toujours aimé la vitesse dans les différents sports que j’ai pratiqués (ski, vélo, cheval, etc.). Quelques mois après avoir obtenu mon permis de conduire, j’ai perdu la maîtrise de ma voiture en roulant trop vite. J’ai eu envie de comprendre ce qui m’était arrivé et je me suis inscrit à l’école de pilotage du volant Elf. Dès les premiers kilomètres au volant d’une voiture de course, j’ai adoré et découvert que j’avais un bon potentiel.
C’est cette passion qui me pousse et me guide depuis plus de 40 ans dans le sport automobile et qui m’a permis de réaliser un beau parcours et d’obtenir de beaux résultats tout au long de ma carrière de sportif. Je pourrais écrire un livre avec toutes les anecdotes vécues durant ces années. Aujourd’hui, avec le recul, ce que je retiens sont toutes les belles rencontres, les belles amitiés au travers d’un monde de passionnés, ces derniers ont pour seul objectif de vivre pleinement leurs rêves.
J’ai aussi beaucoup de plaisir, en tant que pilote, organisateur d’événements automobiles et président de la section neuchâteloise de l’Automobile Club de Suisse à partager mon expérience avec les jeunes. L’objectif est de leur donner un maximum d’informations et de les conseiller au mieux pour réussir leur chemin dans le milieu automobile. J’investis beaucoup de temps et d’énergie pour accueillir, conseiller, aider les jeunes – et les moins jeunes ! – dans la découverte d’un monde qui anime toute ma vie.
Je me sens plus que jamais en osmose avec l’ACS, qui met également beaucoup d’énergie pour défendre et permettre à chacun de ses membres de continuer à vivre leur passion automobile. Avec mes amitiés
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Le rapport annuel de cette année se positionne comme un trait d’union entre le passé, le présent et l’avenir de la passion automobile. Son design s’inspire des albums d’autocollants automobiles populaires des années 1970 et 1980.
Un clin d’œil à une époque où l’amour des voitures prenait racine dès l’enfance. précédente. 87 % des pannes sont survenues en Suisse et 13 % à l’étranger (Europe).
en ravivant cet engouement, l’ACS réaffirme que cette passion se nourrit dès le plus jeune âge. Ce concept, à la fois nostalgique et résolument actuel, offre une rétrospective des activités de l’ACS pour l’année écoulée, tout en insufflant une inspiration aux générations à venir.
GraNde SatiSFactioN de La cLieNtèLe acS
En 2024, l’activité de voyage en Suisse et en Europe était une fois encore à un niveau très élevé, ce qui a entraîné une légère augmentation des pannes. Avec un total de 11 925 pannes en 2024, l’ACS a enregistré une hausse de 7,3 % par rapport à l’année
2 possibilités :
Une fois de plus, 62 % d’entre elles ont pu être résolues directement sur place. Au total, il y a eu 64 cas d’assistance médicale en 2024, soit un recul de 29 % par rapport à 2023.
Avec une note de 4,57 (sur max. 5) en 2024, l’ACS obtient une satisfaction de la clientèle toujours élevée en ce qui concerne la qualité du service des prestations d’assistance. La clientèle a par ailleurs confirmé sa grande satisfaction par un nouveau taux de recommandation très fort de 8,59 (sur max. 10).
a) devenez membre de l’acS et bénéficiez de prestations dès chF 80.- par an :
• Défense de vos intérêts en tant qu’automobiliste.
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Informations : 022 343 0 343 ou sur www.acs.ch ou cliquez sur le qr-code ci-dessus.
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Chères lectrices, chers lecteurs,
Le 16 mai 2025, les délégués de l’ACS Suisse m’ont élu nouveau président central. Cette élection est un grand honneur pour moi et je m’engage à faire de mon mieux, avec enthousiasme mais aussi avec beaucoup d’humilité, pour être à la hauteur de la confiance qui m’est accordée.
Mon prédécesseur, le conseiller national Thomas Hurter, que je tiens à remercier une nouvelle fois au nom de notre club, nous a laissé un ACS en bonne santé financière et animé d’un excellent esprit d’équipe.
Néanmoins, de grands défis m’attendent, ainsi que mes collègues du Comité de direction, de l’Administration centrale et des 19 sections, afin que l’ACS puisse continuer à jouer à l’avenir le rôle qu’il occupe aujourd’hui. Nous souhaitons garantir que la passion automobile continue de vivre
en Suisse et que l’ACS – notamment dans le contexte de la nouvelle stratégie d’investissement dans les transports que la Confédération est en train de définir – soit perçu comme un partenaire crédible en matière de politique des transports, mais aussi comme un acteur de premier plan dans le domaine de la sécurité routière et comme un club attractif pour les passionnées et passionnés de sport automobile et de voitures classiques.
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J’espère donc pouvoir continuer à compter sur votre engagement et me réjouis déjà de vous rencontrer personnellement, chères et chers membres, lors d’un prochain événement du club.
Bien à vous,
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En tant que présidente de la section genevoise de votre club, je tenais à partager avec vous l’aventure de l’un de nos fidèles membres, qui nous a envoyé son témoignage (voir l’encadré).
Par Florence L’Huillier, présidente de l’ACS Genève
L’ACS est bien plus qu’un simple service de dépannage, c’est une assurance voyage mondiale qui prend soin de ses membres dans les moments difficiles.
L’été approche, et n’oubliez de vérifier vos couvertures voyage pour partir sereinement en vacances cet été.
avaNtaGeS SuppLémeNtaireS pour LeS memBreS
• Réductions sur l’essence (Migrol et Eni – 5 ct. par litre)
• badge Télépéage «Fulli Nomade+» (CHF 29.–) : Permet de circuler sans arrêt aux péages en Espagne, Italie, France et Portugal et d’accéder à des parkings réservés. Il est aussi accepté
pour les traversées en ferry vers la Sicile.
• carte acS visa
Carte ACS Visa Classic : gratuite
Carte ACS Visa Gold : gratuite la 1ère année, puis CHF 100.– par an les années suivantes.
Si vous partez en voiture, contrôlez votre véhicule (état et pression de vos pneus, vérifiez tous les niveaux : huile, eau, laveglace), la fixation de votre galerie et de votre porte-vélo si vous en avez.
Et surtout, n’oubliez pas votre carte de membre !
Bel été à tous !
Madame, Monsieur,
Je voulais partager mon expérience récente avec l’ACS. Je suis membre ACS Premium depuis de nombreuses années.
Lors d’un trek à Cuba, j’ai eu un accident et je me suis cassé la jambe. Par chance, j’avais du réseau et ma compagne a pu joindre le numéro d’urgence de l’ACS.
Heureusement, nous n’étions pas trop loin d’un accès routier, et après avoir été localisé, j’ai été transporté en ambulance à la Clinica Centrale Cira Garcia afin d’y recevoir les soins nécessaires.
Après deux jours, l’ACS a organisé mon rapatriement en Suisse. Tout s’est déroulé de manière professionnelle, et je suis extrêmement satisfait des services fournis.
Je tiens à remercier chaleureusement l’ACS pour leur soutien et leur assistance.
Maurice L
Un restaurant au cœur du village d’Aire-la-Ville, avec un cadre «bistrot», une véranda, et une terrasse charmante.
Rue du Vieux-Four 53 │1288 Aire-la-Ville
Réservations : 022 757 71 50 ou à The Fork (la Fourchette) Ouvert du mercredi au samedi, midi et soir
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n euchâtel
’est dans la magnifique salle de l’Esplanade de la Rouvraie, sur les hauts de Bevaix avec vue sur le lac et les Alpes, que nos membres ont été conviés pour la 117e assemblée générale ordinaire qui sonnait comme le 125e anniversaire de la section ACS Neuchâtel. Après avoir ouvert l’assemblée et souhaité la bienvenue, notre président Christophe Hurni a relevé avec émotions notre belle histoire de passion automobile depuis toutes ces années. Il a rappelé l’importance de se soutenir dans cette période difficile pour le secteur automobile, et en a profité pour remercier et féliciter tous les membres. Il a également décrit avec fierté les activités inédites que la section propose à ses membres cette année, notamment pour fêter ses 125 ans.
Suite à ces mots, les cinq membres du comité ont reçu décharge pour l’exercice 2024 par un traditionnel lever de main, et ont ensuite été réélus. Les jubilaires 25, 40 et 50 ans ont reçu leurs insignes d’ancienneté. Puis, les pilotes neuchâtelois soutenus par l’ACS Neuchâtel pour la saison 2025 ont été officiellement présentés.
L’assemblée s’est finalement clôturée sur une note festive avec un repas offert à la nonantaine de membres présents, ainsi qu’avec un sketch humoristique proposé par le fameux Jérome Mouttet qui a fait rire toute la salle.
venez nous rendre visite à notre stand durant la journée portes ouvertes de l’aérodrome de Neuchâtel à :
colombier
le samedi 5 juillet 2025 de 10 h à 21 h.
Nous nous réjouissons de vous accueillir et de partager un moment avec vous. Vous aurez également la possibilité de participer sur place à notre concours 125e anniversaire !
pour nos 125 ans, nous organisons pour nos membres de la section Neuchâtel un voyage totalement inédit à Maranello du 20 au 22 novembre 2025 !
proGramme du voyaGe : Jeudi 20 novembre
• Départ de Colombier.
• Prise des chambres Hotel Arthur.
• Repas au restaurant Antica Osteria Cacciatori.
vendredi 21 novembre départ pour maranello
• Visite de l’usine Ferrari (groupe 1) 25 personnes.
• Visite musée Ferrari à Maranello (groupe 2)
• Repas libre à Maranello.
• Visite de l’usine Ferrari (groupe 2) 25 personnes.
• Visite musée Ferrari à Maranello (groupe 1).
• 17h00 Visite du Musée Enzo Ferrari à Modena.
• Repas au Restaurant Montana.
afin de fêter avec vous les 125 ans de l’ACS section Neuchâtel, nous organisons un concours qui sera ouvert sur les différents évènements organisés par la section cette année !
premier prix
Un stage de pilotage monoplace Formule Renault sur le circuit club de MagnyCours le 22 septembre 2025.
deuxième prix
Un voyage à Maranello du 20 au 22 novembre 2025 avec notamment la visite inédite de l’usine Ferrari.
Le concours est ouvert uniquement sur nos différentes manifestations («PASSION CARS & COFFEE» du 22 juin, stand sur l’aérodrome le 5 juillet, sortie Lignières le 28 août) !
Samedi 22 novembre visite de la dallara academy
• Repas buffet dans les locaux de la Dallara Academy.
• Retour en Suisse.
prix
CHF 540.- par personne (en chambre double) ou CHF 600.- (en chambre individuelle).
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Retrouvez toutes les informations et conditions d’inscription, et télécharger le formulaire d’inscription sur notre site internet via ce Qr code
Le nombre de places étant limité, ne tardez pas à vous inscrire en envoyant le formulaire d’inscription complété à l’adresse acsne.marketing@acs.ch!
Suite à des premiers contacts qui ont eu lieu en automne 2024, l’Automobile Club de Suisse Valais a le plaisir de vous annoncer avoir officiellement conclu dernièrement un partenariat avec Sim Racing Valais, entreprise de conduite sur simulateur basée à Sion.
Animée également par la passion de l’automobile à l’instar de l’ACS, l’entreprise Sim Racing Valais propose une expérience sur simulateur dynamique des plus réalistes grâce à un matériel professionnel de dernière génération permettant une immersion totale.
Outre des sensations de conduite très fidèles à la réalité que vous pourrez tester sur plus de 40 circuits et 260 véhicules différents, ce simulateur vous en mettra plein la vue grâce aux trois écrans incurvés proposant une définition 5K à 120 images par seconde !
À relever que les prestations proposées par Sim Racing Valais conviennent tout aussi bien aux personnes novices qu’aux pilotes plus expérimentés !
Convaincu que le sport automobile mérite encore et toujours une attention particulière et importante, l’ACS Valais se réjouit de ce partenariat qui englobe des prestations de promotion et de visibilité réciproques et la mise en avant des deux entités dans un milieu sportif et récréatif.
Dès à présent, les membres de l’ACS Valais bénéficient de 10 % de rabais sur les prestations proposées par Sim Racing Valais.
N’attendez plus de mettre à l’épreuve vos talents de pilote !
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Amicalement,
L’ACS Valais
Votre club bouge toute l’année – ne manquez rien !
Découvrez nos rendez-vous passion et formation
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Découvrez nos rendez-vous passion et formation
�� Événements toute l’année :
• Rencontres Cafévoitures entre passionnés
évéNemeNtS toute L’aNNée :
• Sorties sur circuit pour se faire plaisir en sécurité
• Rencontres Café-voitures entre passionnés
• Conduite sur neige pour perfectionner sa maîtrise
• Sorties sur circuit pour se faire plaisir en sécurité
• Accès à des événements automobiles en Valais
• Conduite sur neige pour perfectionner sa maîtrise
• Accès à des événements automobiles en Valais
Événementsà venir :
• �� Brisolé royal dans un vieux moulin – un moment chaleureux à partager
évéNemeNtS à veNir :
• Brisolée royale dans un vieux moulin
– un moment chaleureux à partager
• �� Cour s d e théori e pou r le s conducteurs expérimentés – mettez vos connaissances à jour
• �� Café-voiture – le prochain rendez-vous approche !
• Cours de théorie pour les conducteurs expérimentés – mettez vos connaissances à jour
• Café-voiture – le prochain rendez-vous approche !
Consultez notre page dédiée aux événements : www.acs.ch/fr/sections/valais/ evenements/
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La 121e assemblée générale de l’ACS Vaud s’est tenue le 22 mai 2025, au Centre de formation routière de Savigny. L’occasion de décharger le comité de sa gestion pendant l’exercice 2024, de procéder aux élections statutaires et de donner la parole à Julien Camandona pour évoquer son épopée en rallyes historiques.
Une soixantaine de membres et invités se sont retrouvés le 22 mai dernier au Centre de formation routière de Savigny (CFR) pour assister à la 121e assemblée générale ordinaire de la section vaudoise de l’Automobile Club de Suisse.
Fabien Produit a porté les salutations du comité directeur de l’ACS, qui s’applique à défendre les automobilistes et les usagers de la route en matière de politique des transports et des infrastructures en veillant à toujours être une force de proposition de solutions d’avenir. À ce titre, il a rappelé l’importance de la collaboration entre les sections et la régularité des contacts entretenus par les sections avec l’administration centrale.
Après une minute de silence en l’honneur des 33 membres disparus et la réception des jubilaires, la partie statutaire fut lancée.
Dans son rapport annuel, le président, Xavier de Haller, a rappelé l’importance de l’engagement sportif et politique de l’ACS Vaud, dans une période pendant laquelle les finances de l’association demeurent une des préoccupations principales du comité. Cela a été l’occasion de rappeler que la mobilité est un vecteur de prospérité pour une région, et force est de constater que les infrastructures de transports individuels, publics et de marchandises sont saturées dans les communes, dans le canton de Vaud et sur l’ensemble de
l’Arc lémanique. Il est déploré, à l’aune de cette constatation, que ni les autorités, ni le corps électoral ne semblent avoir pris la mesure des besoins en mobilité de la population croissante et des défis que cette croissance implique, pour mettre en place des solutions concrètes et réalistes.
Rémy-Pierre de Blonay, secrétaire général, s’est adonné à l’exercice du rapport du comité, dont il a relevé les combats politiques, la stratégie de développement des partenariats, du marketing, de recrutement et de soutien au sport automobile de la section vaudoise. Pour ce faire, le secrétariat œuvre dans un souci permanent de garantir un service de qualité aux membres dans le respect des buts statutaires du club, tâche loin d’être aisée pour une section d’un peu moins de 4000 membres, dont les ressources diminuent.
Laurent Borgeaud, trésorier, a commenté des comptes 2024 déficitaires, présenté un budget 2025, lui aussi déficitaire, et donné lecture du rapport de l’organe de révision. Il a tenu à préciser que les charges sont contenues, mais que les recettes ne sont pas maîtrisées, puisqu’elles dépendent exclusivement des membres de la section, en diminution constante.
Sur la base de ces rapports, la décharge a été donnée au comité de son activité et de sa gestion pour l’exercice 2024.
Au chapitre des élections statutaires, l’assemblée a pris congé de Joël Krieger et de Stéphane Laub et procédé à l’élection d’Anouck Saugy et de Rémi Tognet-Bruchet.
La partie statutaire a été suivie de l’intervention de Julien Camandona qui a narré son parcours en rallyes historiques et son projet de restauration totale de sa BMW M3 e30 de 1988 avec pour objectif sa transformation en Prodrive GR. A.
JuBiLaireS 2025
L’ACS Vaud remercie de leur fidélité ses
• 5 membres qui ont atteint 70 années de sociétariat
• 13 membres qui ont atteint 60 années de sociétariat
• 30 membres qui ont atteint 50 années de sociétariat
• 42 membres qui ont atteint 40 années de sociétariat
• 45 membres qui ont atteint 25 années de sociétariat.
’assemblée générale de l’ACS Fribourg s’est tenue le jeudi 8 mai 2025 au Campus Le Vivier, à VillazSaint-Pierre, un magnifique écrin, inauguré l’année dernière, qui chapeaute une douzaine d’associations professionnelles pour les cours pratiques de leurs métiers.
La rencontre a débuté par une visite des ateliers des garagistes et des carrossiers, guidés par M. Patrick Brügger, de l’UPSA, et de M. Christian Mettraux.
À 18 h, M. Tony Baechler, président de la section, a ouvert officiellement les assises devant un parterre de plus de 60 personnes.
M. Valentin Bard, préfet du district de la Glâne, a salué l’assemblée en exprimant
sa fierté de voir l’ACS Fribourg choisir le district de la Glâne, et en particulier ce campus d’exception dédié à la formation, pour y tenir ses assises annuelles.
Dans le cadre des présentations, M. Brischoux, directeur adjoint de l’OCN, a exposé et commenté des statistiques de vente de véhicules, en mettant en lumière l’évolution des parts de marché entre les motorisations thermiques et électriques.
Tous les points de l’ordre du jour ont été traités efficacement, et la séance a été conduite avec rigueur et convivialité sous la présidence de M. Baechler. L’assemblée s’est conclue autour d’un apéritif suivi d’un repas offert comme d’habitude, servi dans le restaurant du campus, dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Jérôme Nicolet, 42 ans, domicilié à Neyruz. Ingénieur civil de formation, il est responsable de projet à l’OFROU.
Quelle est ta voiture de course ?
Après cinq ans au volant d’une Peugeot 308 Racing Cup, j’ai récemment acquis une Peugeot 308 TCR, une version plus performante et compétitive.
depuis quand pratiques-tu la course automobile ?
J’ai découvert la compétition en 2005 en tant que copilote au côté d’un ami, lors de la Ronde du Marchairuz. Ce n’est qu’en 2008 que j’ai pris le volant pour mes premiers slaloms en catégorie LOC. En 2011, j’ai débuté en championnat suisse des slaloms et de la montagne avec une Renault Clio II RS Cup. Depuis, j’ai disputé près de 70 courses dans les championnats nationaux.
à quelles courses / quel championnat participeras-tu en 2024 ?
Je commencerai la saison avec les slaloms de Bière et de Bure afin de prendre en main ma 308 TCR et d’affiner ses réglages châssis. Ensuite, je participerai à toutes les courses de côte du Championnat suisse de la montagne, à l’exception de Reitnau pour raisons professionnelles et de Hemberg, dont la date coïncide avec La Roche – La Berra, une épreuve qui me tient particulièrement à cœur. Enfin, je prévois de découvrir la course de côte
raLLye-BaLade
Samedi 6 SeptemBre 2025
La section Fribourg revient avec la 2 e édition de son rallye-balade !
Passionnés d’automobile, amateurs de belles routes et curieux en quête de découvertes : cet événement est fait pour vous.
Vous trouverez tous les détails et l’inscription sur notre site :
https://www.acs.ch/fr/sections/fribourg
d’Osnabrück, en Allemagne, une manche du championnat d’Europe FIA EHC.
ta première voiture de course ?
Il s’agissait d’une Peugeot 205 GTI, conforme à la LCR, avec laquelle j’ai disputé trois saisons de slalom LOCal.
ton meilleur résultat en course ?
Ma double victoire à Saint-Ursanne –Les Rangiers en 2023 reste mon plus grand accomplissement. Après plusieurs podiums, j’ai enfin décroché ma première victoire en classe E1 2500-3000 cm³, tout en remportant le groupe 4 de la manche suisse du championnat d’Europe. Un souvenir inoubliable !
La course que tu rêverais de faire ?
Plutôt qu’une course en particulier, mon rêve serait de participer à l’ensemble du championnat d’Europe FIA EHC. L’engouement du public et l’ambiance y
sont incroyables, sans oublier des tracés longs et rapides. J’ai pu en avoir un aperçu en 2024 lors du Trofeo Vallecamonica en Italie, une expérience marquante.
autre chose à ajouter ?
Après 17 ans de course, ma passion reste intacte, que ce soit derrière le volant ou au sein de l’Écurie Sporting de Romont, où j’ai bénéficié des précieux conseils des anciens à mes débuts. Aujourd’hui, comme d’autres pilotes de l’écurie, je prends plaisir à accompagner les jeunes lorsque l’occasion se présente. J’espère pouvoir vivre encore de nombreuses saisons, pour partager des moments uniques avec les autres pilotes et amis ainsi que pour mettre en avant une image positive de mes partenaires dont le soutien est précieux. Plus que tout, j’ai à cœur de transmettre ma passion et de promouvoir les valeurs du sport automobile.
SAMEDI 11 OCTOBRE 2025
Le Rallye des Élégantes
“La route est notre terrain, la recherche notre moteur”
Etes-vousprêtesàvousengagerpoursoutenirlaliguecontrelecancer?
Formezunéquipage100%fémininetroulezauvolantdevotrevoituredetouslesjours.
Votre participation vous emmènera à travers les routes du canton et vous serez fière de contribuer à une belle cause !
Samedi 11 octobre 2025, de 8h30 à 15h30
Les inscriptions sont ouvertes.
8h30 : Rdv des équipages au restaurant « La Chaumière »
25 équipages maximum et 100% féminins rouleront pour la bonne cause !
16 chemin de la Fondelle à Troinex, parking réservé pour les équipages.
Petit déjeuner, présentation et briefing.
9h30 : Départ pour la découverte du Canton de Genève
11h00 : Pause technique et rafraichissante
13h00 : Retour et arrivée au Restaurant de « La Chaumière »
Apéritif et repas
Présentation des partenaires et distribution des cadeaux souvenirs
15h30 : Fin de la sortie, retour libre.
Participation de CHF 350.- (par équipage), participation intégralement reversée à la Ligue genevoise contre le cancer, notre partenaire officiel !
Inscription auprès de : catherine.locca@acs.ch
Participation au repas pour personne supplémentaire : CHF 180.Vous souhaitez devenir l’un de nos 6 précieux partenaires qui vont faire de cette première édition une réussite mémorable aux yeux des participantes et à leurs proches ?
Unesortieexclusiveconçueetorganiséeparlasectiongenevoisedel’Automobile Club Suisse
témoiGNaGe du duo JoLidoN / voN KaeNeL au critérium
Impossible de passer inaperçus en avril dernier à Saignelégier : les produits
AXXIOS équipaient plusieurs concurrents lors du dernier Critérium jurassien.
«Swiss made», 100 % jurassiens et spécifiquement développés afin de répondre aux attentes de l’industrie microtechnique, horlogère, de la machine-outil et de l’automation, de la mobilité et des sports, les produits de la société AXXIOS ont la capacité d’influer sur les champs de fréquence des structures des matériaux. En réduisant les vibrations, les performances sont optimisées et les résultats au rendez-vous.
iNterview, témoiGNaGeS de L’éQuipaGe
NicoLaS JoLidoN / eric voN KaeNeL
Quelles sont les premières impressions au volant avec le système axxios ?
Une fois les modules installés, on s’est tout de suite sentis plus en confiance avec la voiture. On était, pilote et copilote, plus calmes et sereins dans le cockpit. C’est comme si on montait dans la voiture pour aller acheter 1 kg de pain… gros sentiment de sécurité !
Le pilote doit-il adapter son pilotage ? Non, pas du tout ! Si on devait s’adapter, ce serait un point négatif !
Quels avantages procure axxios pour la voiture ? et pour le pilote ?
Avec Axxios, on a augmenté nos performances ! La voiture se comporte mieux,
acS Fribourg
Case postale 37 1701 Fribourg
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tiraGe remp 14’404 exemplaires éditeur ACS | Dominique Poupaert imprimé eN SuiSSe Stämpfli SA aBoNNemeNt 1 an |
on se sent immédiatement en confiance dès la 1re spéciale et ça se ressent au niveau des chronos. Autre point important qui nous a frappés : avant d’installer Axxios sur la voiture, il fallait resserrer des vis, ici et là. Maintenant, avec Axxios, aucune vis ne se desserre. Après le dernier rallye de près de 100 km de spéciales, il n’y avait pas une seule vis de desserrée. Ça n’a jamais été le cas par le passé !
Certainement que pour des disciplines sportives qui se courent en circuit où chaque tour est le même, le ressenti doit encore être plus fort. Le pilotage sera plus précis avec une voiture plus «calme» et on améliore les chronos ! Cette technologie, que j’ai découverte dernièrement, apporte un gros plus au pilotage automobile quelle que soit la discipline et certainement également pour les loisirs et l’usage quotidien de la voiture.
Fondée en 2015 par Jacques-Alain Lehmann, la startup s’est consacrée à la
acS Genève
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R&D. Le monde du vélo, les sports de neige, le milieu automobile (auto, moto, camion) ainsi que diverses industries ont été le sujet des principaux domaines d’expérimentation et d’applications. Axxios-Technology SA est basée à Delémont, et, actuellement, quatre personnes y collaborent activement.
Pour faire la course en tête et équiper leurs véhicules, les membres et pilotes de l’ACS bénéficient de l’offre Axxios suivante :
• vente du kit (neuf modules Ax x ios) pour CHF 450.– (CHF 360.– pour les membres de l’ACS)
• Kit+installation et accompagnement un jour (adresse en Suisse installation sur la voiture par Jacques-Alain Lehmann, fondateur, ou Andreas Schranz, CTO Axxios) : CHF 2500.– (CHF 1880.–, prix spécial pour les membres de l’ACS).
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