
ASSOCIATION DES INTÉRÊTS
D'AÏRE - LE LIGNON
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Chemin de la Source Saint-Jean 19 | 1219 Aïre Tél. 022 796 72 72
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LES
Un
pour améliorer ou animer votre quartier ! pour améliorer ou animer votre quartier !
LES CONTRATS DE QUARTIER PERMETTENT À LA POPULATION DE RÉALISER DES PROJETS PROCHES DE CHEZ ELLE AVEC LE SOUTIEN DE LA VILLE
VOUS ÊTES
VOUS ÊTES
Un e habitant ou habitante du quartier
Un e habitant ou habitante du quartier
Aïre-le Lignon
Aïre-le Lignon
Un e professionnel le qui travaille dans le quartier
Un e profess onne le qui travaille dans le quartier
Un groupe de personnes iées au quartier
Un groupe de personnes liées au quartier
Place du Lignon 32 - 1219
Aïre-Le Lignon pour améliorer ou animer votre quartier ! pour améliorer ou animer votre quartier !
Place du Lignon, 32 - 1219
VOUS SOUHAITEZ
VOUS SOUHAITEZ
Améliorer votre qualité de vie et celle de vos vo sins et vo sines
Améliorer votre qualité de v e et celle de vos voisins et voisines
Proposer
LES CONTRATS DE QUARTIER PERMETTENT À LA POPULATION DE RÉALISER DES PROJETS PROCHES DE CHEZ ELLE AVEC LE SOUTIEN DE LA VILLE
Créer une occasion de se rencontrer Animer votre quartier
Créer une occasion de se rencontrer
Animer votre quartier
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VOUS POUVEZ
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Proposer votre idée ou projet au contrat de quartier du Lignon
Proposer votre dée ou projet au contrat de quart er du Lignon
Être accompagné e par un e membre du groupe projet qui vous donnera les clés pour un projet réussi
Être accompagné e par un e membre du groupe pro et qui vous donnera les clés pour un projet réussi
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Obtenir le soutien logistique et financ er de la ville de Vernier POUR PLUS D INFORMATIONS
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Tirage
5’000 exemplaires | 6 numéros par an
Rédaction
Merci de faire parvenir vos textes dans les délais donnés ci-dessous à : comite@aiali.ch ou à info@actualpub.ch ou par courrier à AA Actual Pub SA, Av. du Bois-de-la-Chapelle 105-1213 Onex
Réalisation, coordination et rédaction
AA Actual Pub SA | www.actualpub.ch
Photo couverture
Jean-Jacques Finger
Publicité
AA Actual Pub SA
info@actualpub.ch | T 022 342 80 00 Dominique Poupaert | T 022 343 03 43
Éditeur
Association des Intérêts d’Aïre – Le Lignon (AIALI)
Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Reproduction autorisée, avec mention de la source.
Comité de rédaction
Alain Gaumann (AG), Annie Marie Girard (AMG), Agnès Hug (AH), Yves Magnin (YM), Daniel Rochat (DR)
Abonnement de soutien
CCP 12-15388-4 (prix libre)
IBAN CH09 0900 0000 1201 5388 4
Comité 2025-2026
Président M. Alain Gaumann
Vice-président M. Daniel Rochat
Secrétaire Mme Béatrice Besse
Trésorière Mme Michèle Finger
Membres du comité 2025-2026
MM. Yves Magnin, Roland Rey-Mermier, Christophe Dulex, Gilles Sempiana comite@aiali.ch
Cotisation annuelle
CHF 40.- minimum
CHF 70.- pour les personnes morales
CCP 12-15388-4
IBAN CH09 0900 0000 1201 5388 4
Prochaine parution
Vendredi 17 octobre 2025
Dernier délai de remise des textes : Lundi 6 octobre 2025
Retrouvez-nous sur internet www.aiali.ch
Chers lecteurs,
Voici venu le temps de la rentrée scolaire et votre journal fait de même! Nous espérons que vous avez apprécié ces belles semaines estivales qui viennent de s’écouler.
Comme chaque année, notre association se remet en mouvement. Nous vous informerons de nos projets et de nos futures actions dans les prochains numéros. Vous trouverez dans ce journal des nouvelles concernant les initiatives qui ont été menées durant l’été dans notre boucle du Rhône. Nous nous faisons l’écho de notre vie associative qui est précieuse à nos yeux.
En effet, derrière chaque événement local, il y a des habitants qui ont choisi de s’impliquer pour maintenir le tissus social de proximité et entretenir le lieu qu’ils souhaitent pour leurs enfants.
Nous avons besoin de vos talents, votre énergie et un peu de votre temps afin d’alimenter cette belle dynamique qui nous anime. Chaque geste compte. Alors, que vous soyez là depuis longtemps ou tout juste arrivés, nous vous invitons à rejoindre l’AIALI (Association des Intérêts d’Aïre-le Lignon) !
La rentrée est le moment propice pour pousser la porte d’une réunion, donner un coup de main à un projet ou simplement venir faire connaissance lors de nos prochains rendez-vous. Mais notre journal est aussi un lieu d’expression. Nous vous encourageons à nous faire parvenir vos articles si vous désirez traiter d’un sujet qui concerne notre région.
Beaucoup d'idées sont là et méritent d’être partagées. À nous, à vous, de les faire vivre!
Agnès Hug (support ChatGPT)
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La dernière semaine est déjà là et pas le temps de regarder en arrière car chaque jour est un jour de travail bien rempli, et chaque fin de soirée une récompense faite de joie d’avoir rendu les gens heureux.
Cette année l’équipe des bénévoles représente pas moins de dix nationalités différentes, un mélange qui ressemble aux usagers de la manifestation qui viennent animer la place de leur présence. Quand on parle de cité à l’extérieur du Lignon, les gens n’imaginent pas que nous sommes si nombreux, si multiculturels et si riches de nos différences. Chaque soir, la magie est là, les enfants vont et viennent autour des tables, le grill devient lieu de rencontres et d’échanges entre les adultes, les tables sont occupées par des familles, des groupes d’amis, des gens solitaires qui trouvent toujours un coin de table à partager et des visiteurs extérieurs étonnés de se retrouver dans une ambiance de
fête au village. Et bien sûr toujours avec des prix associatifs et sans obligation de consommer des articles de la buvette afin que sortir de chez soi ne soit pas une activité exceptionnelle parce que coûteuse.
Nous en sommes à notre deuxième année de Lignon Beach en tant qu’association. Nous avons investi nos bénéfices de la première année pour le bien-être de
tous, avec un frigo qui résiste à la chaleur tropicale à l’intérieure de la buvette, une machine à glaçons qui nous permet d’offrir gracieusement des gobelets de glaçons à qui en veut, un magnifique babyfoot qui n’a malheureusement pas pu être mis en place cette année à cause d’un problème de barres non conformes pour des jeunes enfants, un château gonflable pour l’inauguration, des soirées musicales
Une fois le beach terminé à la fin août, les habitués de la place et les amateurs de pétanque déplorent qu'il ne se passe plus rien alors que la saison est encore clémente et que les gens ont encore envie de profiter d'être dehors pour partager un moment convivial et intergénérationnel.
Par le passé, des tournois de pétanque étaient organisés sur la place et les anciens du Lignon ont eu envie de relancer
cette coutume qui leur manque. Le club des aînés a donc décidé d'organiser un tournoi de pétanque autour de l'étoile avec un espace restauration et buvette sur la place sous les arbres le samedi 13 septembre entre 9h et 18h. Le tournoi se fera sur inscription d'équipes en doublette.
L'espace restauration sera ouvert à tous avec possibilité de manger du poulet rôti et de consommer des boissons.
Au-delà de l'aspect festif, ce projet met en avant et fait connaître le club des aînés, démontrant que les aînés du Lignon sont des citoyens toujours actifs et investis dans la vie de la cité.
Avec le soutien du contrat de quartier d'Aïre le Lignon, ils se feront un plaisir de vous accueillir, comme joueurs ou comme spectateurs pour une journée placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur.
variées pour ambiancer les week-end, et bien sûr notre incontournable soirée paella pour les gourmands.
Le bilan se fera dans une semaine, mais déjà nous pouvons dire MERCI à tous ces gens merveilleux qui sont venus vivre des moments d’amitié et de partage sur la place du Lignon, sous les étoiles exactement.
Rendez-vous l'an prochain...
À la recherche d'un gérant pour votre bien ?
Il n’est pas banal d’avoir des voisins qui non seulement participent au championnat de Suisse et au championnat d’Europe mais fabriquent eux-mêmes leurs engins qui doivent être homologués.
C’est Cédric Pasquier, enseignant en mécanique et fabriquant de caisses à savon par passion.
Membre de la fédération suisse des Caisses à Savon - Speed-Down (FISD), Cédric part avec sa femme et ses deux fils
Timéo et Aidan du 24 au 27 juillet au championnat d’Europe 1925 A Pontenova Galice en Espagne. Environ 250 pilotes de 8 pays.
Timéo et Aidan seront pilotes chacun dans leur catégorie. Pour courir, ils doivent posséder un permis adéquat.
Leur palmarès dans la discipline est remarquable :
COUPE SUISSE 2024
Timéo, 1er en catégorie 14-17 ans Aïdan, 2e en catégorie 10-13 ans
Mais Cédric ne s’arrête pas là. Il court aussi en catégorie Side-Car (construit par lui-même.) Catégorie C8 -voir photo ci-contre).
Cédric avait envisagé de faire une démonstration de caisses à savon à Aïre, mais le chemin des Sellières n’est pas assez raide !
Si vous êtes intéressés à ce sport, vous pouvez consulter les sites FSSD ET FISD.
Daniel Rochat
Portée par les TSHM de Vernier, la deuxième édition des Olympiades se déroulera le 27 septembre 2025 sur la Place du Lignon.
Venez participer à une journée de rencontres, de jeux, de sport et de culture, ouverte à toutes et tous. De 0 à 107 ans, il y en aura pour tous les goûts : parcours d’épreuves sportives gratuites, chaque participant pourra récolter des tampons pour sa participation et obtenir une impression exclusive sur un t-shirt apporté ; animations variées; espace musical et culturel; village des associations et petite restauration au menu.
Soutenues par un large réseau partenaires FASe, par la Ville de Vernier et de
nombreuses associations du quartier, ces Olympiades visent à renforcer la cohésion sociale en valorisant des acteurs et actrices du coin, et en encourageant la participation de jeunes dans la vie de leur quartier.
Serez-vous prêts à relever les défis concoctés pour l’occasion ? Vous pourrez aussi tout simplement profiter des animations proposées durant la journée en sirotant un jus tout en vous délectant d’une programmation musicale enjouée.
INFORMATIONS (À partir de fin août)
https://tshmvernier.com/ projets-specifiques/
Dans le journal l’ECHO No 2 d’avril 2025, un membre de notre comité a écrit un article concernant le centre pour réfugiés non-accompagnés (RMNA) qui a suscité de nombreuses réactions d’habitants de la presqu’île d’Aïre et du Lignon, notamment sous forme d’un manifeste signé par 56 habitants.
Ce manifeste a été publié dans le No. 3, en juin dernier, ainsi qu’une réponse de l’auteur de l’article. Malheureusement nous n’avons reçu qu’une partie de ce document avec 5 signatures alors que 56 personnes l’avaient signé.
Faute de place nous ne pouvons pas publier l’ensemble des signataires du
manifeste mais le comité est sensible aux réactions des habitants concernant les articles qui sont publiés dans notre journal même si ces derniers ne reflètent pas la position du comité.
Alain
Gaumann – Président
La recette de Roland
Pour 4 personnes
4 petites courgettes
2 tomates Pedretti
Un bouquet de persil
1c/c de cumin
Un citron
Une boite de pois chiches
Huile d'olive , sel , poivre.
Couper les courgettes en deux, inciser les en croisillons.
Débiter les tomates en cubes puis déposer ceux ci sur un papier absorbant
Hacher le persil, piler le cumin, presser le citron, mixer les pois mais garder le liquide.
Dans un saladier verser la pâte de pois détendre avec le liquide et le jus de citron, ajouter le cumin, 50 % de persil, l'huile, le sel et poivre.
Dans une poêle striée ou sous le gril à 200 degrés déposer les courgettes épongées et huilées, dans les deux cas vérifier la cuisson avec un couteau, saler, poivrer.
Sur l'assiette déposer les courgettes, les recouvrir de cubes de tomate mélangées avec le solde de persil haché, déposer une cuiller à soupe de pois chiches
Vous êtes nombreux à avoir remarqué son absence du cadre de notre voisinage : elle avait disparu sans laisser traces, cette dame maigre et plutôt élancée, vêtue de son imperméable gris et son chapeau beige sur ses cheveux tout blancs et frisés. Vous l’avez vue quand elle venait se servir des «20-minutes» pour les amener à quelques voisins moins mobiles qu’elle. Elle a frappé votre attention dans les TPG, munie de gants même en été, assise près du chauffeur. Peut-être vous l’avez entendue causer avec lui pour comprendre : elle était une passionnée des transports publics ! Elle les connaissait jusqu’au moindre détail les différents types de bus, de trams, de trains. Et elle ne manquait pas d’adresser un mot gentil aux chauffeurs et conducteurs dans son français teinté d’un accent néerlandais.
Native d’Eindhoven aux Pays -Bas, d’un père radio-télégraphiste qui avait trouvé un engagement dans les magasins aux milles engins de l’entreprise Philips. La mère avait une fratrie de dix, dont Cornelia savait énumérer les noms avec plaisir et aisance encore à plus de nonante ans. Elle a connu l’occupation allemande, les années de la guerre – mais elle préférait ne pas en parler. Elle aurait aimé devenir ingénieur- mais il lui fallait rapidement intégrer le monde du travail, gagner sa vie et elle intégrait une formation comme secrétaire - ce qui était à l’époque une voie beaucoup plus « classique » pour les filles.
Sa carrière professionnelle, nous n’en sommes pas au courant. Deux périodes heureuses ont cependant marqué sa vie : D’une part, son emploi auprès de l’ambassade des Pays-Bas en Argentine, sa vie à Buenos Aires pendant deux ans, entrecoupé de voyages dans tous les pays de l’Amérique latine, sauf le Venezuela trop industrialisé déjà à ses yeux. Jusqu’à la fin de ses jours, elle parlait l’espagnol avec plaisir. D’autre part, son engagement auprès de la SIP à Genève dont elle gardait un souvenir vif. Ses collègues ont saisi son sens d’humour et lui ont offert une grande mascotte de Michelin qui
L- encore à l’EMS des Charmilles - trônait malicieusement sur sa commode. Pendant longtemps, elle était volontaire de l’Association des tramways historiques de Genève (AGMT) et elle et se souvenait avec plaisir d’avoir fabriqué les rideaux pour une des plus anciennes motrices sur sa propre machine à coudre à domicile, au 3, av. du Lignon.
Par contre, sa vie privée, sa vie de retraitée, elle la passait discrètement, sans s’intégrer dans un cercle d’amis. Elle évitait la compagnie pour des raisons imparties pas sa santé. Mais elle ne se sentait pas seule : grande lectrice, elle déclarait que « les livres sont mes amis ».
Après une chute et un séjour à l’hôpital des Trois-Chêne, sa santé déclinante, elle a dû être placée dans une institution. Elle s’est rapidement adaptée avec plaisir et émerveillement, pleine de reconnaissance pour tous ses gentils soins obtenus sans les avoir sollicités. Au début, on la rencontrait dans le salon en lisant attentivement le journal dans un coin tranquille. Mais ayant vécu en solitaire toute sa vie, elle se retirait de plus en plus dans sa chambre. Elle se sentait décliner et l’observa avec étonnement :«C’est fou que ça va vite tout à coup !» Et le 31 mai, elle s’est doucement éteinte dans sa nonante-quatrième année. Ces cendres reposent au cimetière de St. Georges, au Jardin des disparus.
Malgré sa discrétion, Cornelia Groenewegen a laissé son empreinte à l’EMS Les Charmilles. L’infirmière responsable résume : «L’équipe gardera d’elle le souvenir de son humour pétillant, qui illuminait notre service au quotidien. D’une femme à la fois avant-gardiste et discrète, passionnée de mécanique et d’une grande culture, elle savait éveiller la curiosité de ceux qui l’entouraient, notamment à travers ses innombrables livres que nous aimions découvrir. Pour ma part, j’avais la chance d’être sa voisine de palier. Son départ nous a profondément touchés. Elle n’aimait pas particulièrement la foule, préférant observer les choses à distance, en toute discrétion. Lorsque les enfants de l’école venaient rendre visite aux résidants des Charmilles, je la prévenais à l’avance – elle me remerciait alors, avec humour, de «l’épargner du vacarme» ! Toute l’équipe garde un très beau souvenir de sa présence au sein des Charmilles».
Elle s’est effacée ainsi de notre voisinage, ne laissant aucune trace, sauf cet arbre devant «la petite Tour» qu’elle avait fidèlement arrosé aussi longtemps qu’elle en était capable. Vous le saluerez en souvenir d’elle : «Adé, Corry! Voisine discrète, adieu !»
Heidi Gembicki-Achtnich
'AIALI remercie ses membres de leur fidélité, certains depuis de très nombreuses années, et du paiement de leur cotisation. BIENVENUE aux nouveaux membres. Sans votre soutien cette association n'existerait tout simplement pas. Pensez-y, les membres de son comité vieillissent et leur remplacement deviendra nécessaire dans un proche avenir.
Ayant failli se retrouver au milieu d’une bagarre générale, Monsieur J souhaite savoir ce qu’il est en droit de faire s’il devait s’y trouver à nouveau confronter.
Se retrouver au milieu d’une bagarre générale peut survenir en quelques secondes, une altercation dégénère, des coups pleuvent, la confusion s’installe.
Après 20 ans d’expérience comme juge suppléant au Tribunal pénal, le premier conseil avisé me semble d’appeler la police et s’éloigner au plus vite, afin de préserver sa sécurité et son intégrité physique.
Lorsqu’une bagarre générale se produit entrainant des lésions corporelles et qu’il en devient quasi impossible de distinguer qui a fait quoi, le code pénal dispose d’une norme assez redoutable, la rixe.
La rixe est une altercation physique réciproque entre au moins trois personnes qui y participent activement (art. 133 CP). Elle protège non seulement un intérêt public, mais aussi l’intégrité corporelle de ses participants.
LE COMPORTEMENT PUNISSABLE CONSISTE À SIMPLEMENT PARTICIPER À LA BAGARRE.
La notion de participation s’interprète dans un sens large. Est participant celui qui frappe un autre protagoniste, soit toute personne qui prend une part active à la bagarre en se livrant elle-même à un acte de violence, peu importe si ce n’est pas lui qui inflige des lésions corporelles. La loi prévoit un seul fait justificatif spécial. N’est pas punissable l’adversaire qui n’accepte pas le combat et se borne ainsi à repousser une attaque, à défendre autrui ou à séparer les combattants.
La jurisprudence retient que n’est pas punissable celui qui participe effectivement à la rixe par son engagement
physique mais qui se borne uniquement à repousser une attaque, à défendre autrui ou à séparer les combattants, avec pour but exclusif de se protéger, protéger un tiers ou séparer les protagonistes.
Il ne doit dès lors ni provoquer ni alimenter le combat, d’une quelconque manière. En ce sens, il n’augmente pas les risques propres à la rixe, voire cherche à les éliminer.
Vous l’aurez bien compris, la frontière entre rixe punissable ou non est assez tenue.
La déterminer est souvent un véritable défi pour les parties comme pour le Juge pénal.
Par définition, la reconstitution d’une rixe est aléatoire et c’est bien en raison de cette difficulté que cette norme a été adoptée.
En d’autres termes, il est souvent délicat de démontrer avoir uniquement agi pour défendre sa personne, voire d’autres individus ou pour séparer les adversaires. Outre préserver sa sécurité et son intégrité physique, s’éloigner d’une bagarre générale, c’est ne pas prendre le risque d’une condamnation pénale, respectivement voir son portemonnaie mis à contribution.
En effet, la rixe protège non seulement l’intérêt public, mais aussi l’intérêt privé du lésé. Partant, elle consacre une responsabilité civile de tous les belligérants pour le dommage causé (frais médicaux, perte de gain, tort moral, etc).
Ils sont tenus solidairement de le réparer. Inutile de rappeler les montants très importants qui peuvent être en jeu, alors que nos assurance RC ne couvrent pas les dommages causés intentionnellement, par exemple au cours d’une bagarre.
• Un ou une correspondant(e) dans le quartier de Gordon-Bennett pour insérer des articles relatifs à cet endroit ainsi que des photographies
• Un ou une correspondant(e) dans le quartier du Lignon pour insérer des articles et des photographies.
Nerea Viana Alzola est doctorante en sociologie urbaine et habitante de la cité genevoise du Lignon. En mai, elle a animé une balade à travers le quartier, issue de ses recherches académiques, dans le cadre du festival participatif Explore demain. Retour sur cet espace pluriel, «vécu, habité, interprété au quotidien», et sur les récits qui s’y attachent.
Il était presque dix heures trente, et tandis que je m’avançais depuis mon appartement vers la place du Lignon, le vent s’engouffrait dans les passages, me frôlait comme une mémoire éveillée. Ici, dans ce quartier, le vent devient personnage. Il change de visage selon les saisons: bise glaciale en hiver, courant vif à l’automne, brise douce au printemps. C’est le souffle du Lignon, brut et tendre, qui soulève souvenirs, voix et fragments de vies. Le 17 mai, je suis venue en écouter le murmure, lors d’une balade urbaine à laquelle j’ai eu le plaisir de contribuer en tant qu’habitante du quartier. Une exploration à l’écoute du lieu, inscrite dans le cadre d’Explore demain, un festival citoyen organisé par le Département cantonal du territoire (DT) depuis 2019, qui invite à rêver, échanger et imaginer ensemble un futur commun.
Dans cet esprit, une phrase m’est revenue en tête au fil de la marche. Le poète Paul Valéry écrivait dans Le Cimetière marin:
«Le vent se lève… il faut tenter de vivre.»
Un vers simple, mais dense de possibles. On peut l’interpréter comme une invitation à ne pas céder lorsque les repères vacillent, à chercher un sens même quand tout semble incertain. En pensant au Lignon, ces mots prennent une résonance particulière. Comme beaucoup de grands ensembles, il a connu ses tempêtes, des moments où le vent se lève. Mais ici, les habitant·es ont aussi su tenter de vivre, redonner souffle au quotidien, recréer du lien malgré les fractures.
Cette relation entre fragilité et vitalité était justement au cœur de la balade: retracer les trajectoires de celles et ceux qui ont traversé ce lieu, en explorer les expériences, les attachements, mais aussi les ambivalences. Car le Lignon n’est pas seulement une architecture emblématique. C’est un espace vécu, habité, interprété au quotidien. Un lieu où se mêlent souvenirs d’arrivées, gestes d’appropriation, tensions et solidarités silencieuses. Marcher ici, c’est prêter attention à ces histoires souvent invisibles, à la manière dont les corps investissent les recoins du quotidien, dont les usages transforment les intentions initiales du bâti, dont les murs eux-mêmes gardent la trace des passages. Habiter les lieux: entre souvenirs, ruptures et visages familiers du quotidien.
Le silence du samedi matin n’est interrompu que par nos pas, quelques vélos, et les préparatifs d’un événement en cours d’installation. A première vue, l’endroit semble calme, presque figé. Mais il suffit de lever les yeux vers une façade, ou de s’arrêter devant une photo d’archives partagée sur le groupe Facebook du quartier «T’es du Lignon si…» pour que le passé refasse surface. Autrefois, chaque jeudi matin, la place s’animait. Les tentes blanches, les cagettes de fruits, l’appel
du poissonnier Monsieur Rivolta, la fromagère qui offrait un morceau de gruyère aux enfants, et le bibliobus qu’on attendait comme une fête. Autour du marché, le quartier prenait forme et visage. Dans les souvenirs échangés en ligne, certain·es écrivaient: «C’était plus sympa, un vrai marché avec nos voisins.» Il y avait des visages, des voix, des gestes simples mais essentiels. Ce marché structurait une vie de proximité, une manière d’être ensemble, même sans toujours se connaître. En marchant sur cette même place, on perçoit, derrière les pavés silencieux, l’écho de ces jeudis matin.
Mais la mémoire du Lignon ne se limite pas aux scènes chaleureuses du quotidien. En avançant vers le cœur du quartier, une autre histoire affleure, plus brutale, encore vive dans les souvenirs. C’était celle de l’incendie de l’église, survenu il y a une dizaine d’années. Ce matin-là, des flammes avaient réveillé plusieurs habitant·es. L’émotion avait été immédiate. Ce lieu, repère affectif et spirituel, avait
accueilli des communions, des mariages, des adieux. Il faisait partie du paysage, presque comme un centre symbolique. Très vite, une question s’était posée dans les échanges du quartier online: allait-on la reconstruire? Et comment? Certains souhaitaient une reconstruction à l’identique, d’autres proposaient un orgue, voire des panneaux solaires. Mais au fond, ce n’était pas seulement une affaire d’architecture. Ce débat posait la question du sens que l’on donne aux lieux, de ce que l’on souhaite transmettre, faire durer ou transformer.
COIN-COIN FIGURE DISCRÈTE
Et puis, au détour d’une rue, un autre souvenir ressurgit grâce à la promenade: celui d’un visage devenu familier pour beaucoup. Coin-Coin faisait partie de ces figures discrètes mais profondément ancrées dans la mémoire collective. Il ne vivait pas au Lignon, mais il le traversait presque chaque jour, avec son sac, parfois un bonnet vert, saluant d’un geste ou d’un petit «coin-coin». Il ne parlait
pas beaucoup, mais il était là. Présent. Pour certain·es enfants, il représentait une forme de repère. Pour d’autres, il faisait partie du décor – comme un banc, un arbre, quelque chose de rassurant. Quand il avait disparu, la question avait circulé: mais où était passé Coin-Coin?
Deux articles dans la presse locale avaient fini par donner des nouvelles: on l’avait retrouvé dans une maison de retraite, un peu fatigué, mais toujours fidèle à son image. Et dans les commentaires du groupe Facebook, une phrase revenait souvent: «Coin-Coin faisait partie du quartier.» Sa simple manière d’être là, sans y vivre officiellement, incarnait une forme d’attachement au lieu – sans adresse, mais avec constance.
A travers ces récits – du marché disparu à l’église incendiée, des souvenirs partagés aux présences familières – la promenade raconte autre chose que l’histoire d’un quartier.
Suite dans le numéro d'octobre
10 SÉANCES PAR ANNÉE - JETONS DE PRÉSENCE - PARRAINAGE DE PROJETS - AUTRES ÉVÉNEMENTS PONCTUELS
LA MISSION
Permettre aux habitant es du quartier Aïre-Le Lignon de réaliser des projets pour animer et/ou améliorer le quartier avec le sout en de la Ville de Vern er
LE RÔLE DU GROUPE PROJET
Parrainer les porteurs euses de projet dès la conceptua isation et jusqu au bi an du projet
S assurer que les projets respectent les valeurs du quartier et de la ville de Vernier
PROFILS RECHERCHÉS
Habitants & habitantes curieux euses
Personnes intéressées à s investir pour améliorer la vie du quartier
Personnes motivées à s impliquer pour le quartier PRÉ-REQUIS
Aucune expérience préalable n’est requise ! Il faut avoir envie de soutenir les idées citoyennes, de participer à l analyse des projets et de col aborer avec une équipe de personnes motivées
Place du Lignon, 32 - 1219
Aïre-Le Lignon
aire-le-lignon@cqvernier ch 079 383 76 59
Samedi 20 septembre, de 14h à 21h, Porteous invite les habitant(e)s du Lignon et d’Aïre à une grande journée festive et culturelle. Et pour bien commencer, quoi de mieux qu’une immersion dans la nature qui entoure ce lieu ?
Dès le début d’après-midi, une balade ornithologique et une rencontre avec la flore et la faune des bords du Rhône seront proposées. Guidé(e)s par des passionné(e)s, vous pourrez observer les oiseaux qui nichent autour du fleuve, découvrir des plantes parfois discrètes mais précieuses, et en apprendre plus sur les écosystèmes qui font la richesse de ce paysage. Un moment pour ouvrir grand les yeux… et les oreilles.
La journée se poursuivra au cœur de Porteous avec le vernissage de l’artiste Lisa Harder, dont le travail sensible et visuel viendra dialoguer avec l’énergie du lieu. Puis place à la musique avec deux concerts. Détresse sur la D13, duo de transe modulaire, fera monter la pulsation avec une batterie réduite à l’essentiel et une valise électronique débordante de câbles, pour un mur de son dansant et chaleureux. Profil Linkedin prendra ensuite le relais avec une performance inclassable, entre extraits de podcasts, messages vocaux, reprises détournées et chansons originales, le tout pimenté par la présence d’un(e) invité(e) surprise.
Après la musique, tout le monde est invité à se retrouver autour du grand banquet médiéval. Au menu : plats généreux, ambiance conviviale et longues tablées propices aux rencontres entre voisin(e)s, curieux(ses) et ami(e)s de passage.
La fin d’après-midi sera consacrée au cinéma, avec la projection de quatre courts-métrages qui explorent la vie, la nature et les histoires autour de Porteous et du Lignon :
• Habitants (15 min, 2024), documentaire de Florian Geisseler et Charline Lefrançois. Depuis les fenêtres du Lignon, les résident(e)s observent la forêt et ses oiseaux. Le film interroge notre besoin de proximité avec la nature et la relation parfois ambivalente que nous entretenons avec les animaux sauvages.
• Porteous (14 min, 2024), réalisé par Anna Simonetti et Balthus Kiss. En septembre 2023, bénévoles et membres du collectif s’activent pour reconstruire la salle Chic & Schlag, futur cœur culturel du site. Une plongée dans l’énergie collective et la joie de bâtir ensemble.
• Rhône (13 min, 2017), de Gwendal Le Goff. Entre poésie et mémoire, le réalisateur raconte l’histoire du fleuve : sa légende, ses blessures et la vie qui persiste malgré tout. Un documentaire qui mêle
témoignages, images fortes et douceur contemplative.
• Vincent rend visite (12 min, 2020), fiction de Benjamin Bucher. Un jeune militaire passe le week-end avec son père,qui mène un mode de vie alternatif. Un face-à-face tendre et parfois maladroit entre deux univers que tout semble opposer.
Entre balade en pleine nature, art visuel, concerts, banquet et cinéma, cette journée est une occasion unique de (re)découvrir Porteous, son environnement et ses projets, tout en partageant un moment chaleureux au bord du Rhône.
POUR PLUS D’INFORMATIONS porteous.ge contact@porteous.info
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.
Porteous sera également ouvert les 6, 14, 27 et 28 septembre avec une programmation créative et variée
Présent depuis mars 1968 — il est le plus ancien commerce — Lignon Coiffure est forcément une des figures emblématiques du centre commercial.
Tous les services de la coiffure vous sont proposés aussi bien pour les femmes, les hommes et les enfants : coupes, colorations, mèches et balayage, formes, extensions, coiffures pour toutes occasions et lissages à la kératine sont au menu. En plus, Lignon Coiffure offre dès CHF 10.toute une gamme de soins pour le bienêtre de vos cheveux.
La passion a toujours été le moteur de Patrik Lance quand il parle de son métier. «Notre métier a toujours été rythmé par des évolutions constantes et rapides et ce aussi bien du point de vue de la mode que du progrès des techniques et des produits. Sans une formation continue et assidue, il est difficile de rester à la page dans le monde de la coiffure. Il faut bien comprendre qu’avant tout il s’agit là d’un métier de passion qui, comme bien d'autres évolue à pas de géant !
Maintenir un service de qualité a toujours été une constante depuis la création. Tous
les sièges des bac de lavage sont avec un système de massage à coussin d'air.
Aujourd’hui renforcé par cette expérience, Lignon Coiffure est toujours tourné vers l’avenir fort d'une équipe dynamique. Prochainement, vous pourrez découvrir diverses actions et nouveautés dans votre salon. Enfin, je tiens particulièrement à remercier ma clientèle pour sa fidélité.»
Centre commercial du Lignon 022 970 15 15
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Le sudoku contient neuf lignes et neuf colonnes, soit 81 cases au total. Vous devez remplir les cases vides avec des chiffres de 1 à 9 en veillant toujours à ce qu'un même chiffre ne figure qu'une seule fois par colonne, une seule fois par ligne, et une seule fois par carré de neuf cases.
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1 monture + 2 verres anti-reflets progressifs* = 599.-
Offre vision de loin ou de près
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2ème paire dès 1.- CHF de plus*
Offre lentilles
3 boîtes achetées = 1 boîte offerte*
*voir conditions en magasin, offres non cumulables avec d’autres offres.
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• Militer pour un projet de centre de réfugiés RMNA plus raisonnable;
• Le suivi du projet Hiaq Immobilier (Labo Plan);
• Le suivi du projet de la Résidence des Campanules;
• et prochainement l'important projet d'agrandissement de la STEP d'Aïre.
• Le suivi du projet de la passerelle Aïre-Onex;
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