MOBILITÉ
Pour le plaisir
Porsche GTS
TOUTE LA GAMME À L’ESSAI Accueillis dans la région de Rome, nous avons pu tester toutes les variantes GTS aussi bien sur route que sur le circuit de Vallelunga où piloter ces bolides est un privilège et un plaisir. C’est parti !
DES MODÈLES À GOGO D’ailleurs chez Porsche, on définit la 911 GTS comme le trait d’union entre une 911 Carrera S et une GT3, soit une sportive capable d’allier le confort et les aspects
pratiques d’une GT au long cours, à la précision et à la rigueur d’une pistarde taillée pour le circuit. Aujourd’hui, la gamme GTS s’est enrichie au point de se décliner à tous les modèles Porsche. Si sur la portion routière nous avons testé cinq modèles sous la forme des 911 Targa et Cabriolet, Macan, Boxster et Taycan, le circuit de Vallelunga nous offrait l’occasion de pousser dans leurs derniers retranchements des modèles actuels (911 Carrera GTS, Cayman GTS, Panamera GTS et Taycan GTS) mais aussi deux modèles historiques.
LAQUELLE CHOISIR ? En voilà une question difficile ! Pour y répondre, on la divisera en deux volets : le parcours routier et le circuit. Sur route, il ne fait aucun doute que notre préférence va à la 911 Cabriolet GTS pour diverses raisons. D’abord, c’est la seule qui, une fois décapotée, nous a permis de profiter plei-
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nement des vocalises du flat-6 partiellement étouffé par les normes anti-bruit actuelles. Ensuite, Porsche a eu l’excellente idée de la doter d’une boîte de vitesse manuelle disponible en option gratuite. Associée au flat-6 bi-turbo et son couple omniprésent, son levier de vitesse, aux débattements courts et aux verrouillages parfaits, se transforme en un véritable joystick. Sur circuit, notre cœur balance entre l’efficacité de la 911 et l’agilité du Cayman qui demande à être cravaché pour en tirer la quintessence. Ce dernier aura donc notre préférence. Mais si nous devions nous souvenir d’une seule de ces voitures, c’est assurément la 924 Carrera GTS qui remporterait la palme de l’émotion et de la nostalgie pour sa rareté, ce qu’elle représente et aussi le métier qu’elle demande pour être bien conduite. Longue vie à ces voitures fantastiques qui ne finiront jamais de nous faire rêver.
Antonio DA PALMA FERRAMACHO
© Porsche
En 1963, la Porsche 904 Carrera GTS, une berlinette destinée à la compétition, inaugurait l’appellation GTS désignant chez Porsche la voiture de sport allégée. Cette initiative sera renouvelée en 1981 avec la 924 Carrera GTS qui était, elle aussi, vouée aux épreuves chronométrées, notamment aux mains d’un certain Walter Röhrl. Si en 1992 la 928 ravivait la flamme GTS, il faudra attendre 2008 et 2011 pour qu’elle s’impose avec les lancements successifs du Cayenne GTS et de la 911 (type 997) GTS, une gamme venait de naître ! Cependant si les deux premières représentantes avaient été conçues pour la compétition, il faut reconnaître que les suivantes n’étaient que l’interprétation plus sportive des modèles qu’elles chapeautaient.