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serge gainsbourg
Le Mesnil-le-Roi se souvient de Serge Gainsbourg
Le parcours de Serge Gainsbourg est retracé dans un film réalisé par Joann Sfar, sorti au cinéma en 2010. Alors que le 30è anniversaire de la mort du chanteur a été célébré en mars 2021, c’est dans les Yvelines qu’il s’est marié pour la première fois.
Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, a épousé Elisabeth Levitsky, une peintre française d’origine russe le samedi 3 novembre 1951 à la mairie du Mesnil-le-Roi. Il est alors âgé de 23 ans et le couple s’est rencontré à l’Académie de Montmartre où tous les deux étudient l’art. Fils d’immigrant russe-juif, Lucien Ginsburg a des attaches au Mesnil-le-Roi. Durant sa jeunesse, il séjourne à la Villa Champfleur, un établissement d’accueil pour les enfants juifs dont les familles ont été décimées et qui attendent d’être adoptés. Certains d’entre eux sont des rescapés des camps de concentration. à la Villa Champfleur, ils vont à l’école et après la classe, ils profitent d’animations culturelles. Lucien, qui a besoin d’un job alimentaire, figure parmi les moniteurs. Des personnes qui l’ont connu évoquent une personne « bohême », qui se cherche. Ceux qui se lient d’amitié avec lui l’aident alors à trouver sa voie.
une partie du parcours de serge gainsbourg est racontée dans le film de joann sfar sorti en 2010. c’est eric elmosnino qui interprète le rôle du chanteur. Au piano devant les enfants d’un centre d’accueil
Car au début des années 1950, même s’il écrit des textes, il veut être peintre. Ses revenus sont faibles. Il fait alors un petit boulot pour gagner de l’argent. Son amie Elisabeth qu’il épousera un peu plus tard, s’installe avec lui au centre. Elle part chaque matin pour Paris. Au fil du temps, Lucien prend de plus en plus de plaisir à donner ses cours de musique. Il compose même dans sa chambre en se mettant au piano. Ses premières compositions sont testées durant les veillées où les enfants du centre du Mesnil-le-Roi deviennent son premier public. L’année 1954 est un tournant. Il décide de se lancer dans la chanson. Il se produit dans les cabarets parisiens et ses proches de Champfleur le perdent de vue. Ils découvriront qu’il est devenu chanteur en entendant le poinçonneur des lila, enregistré en 1958.

Le cheval, seconde passion de Guillaume canet

Passionné de cinéma et d’équitation, Guillaume Canet a souvent partagé son emploi du temps entre les tournages et les concours hippiques.
C’est donc en toute logique que le comédien figure dans la distribution du film Jappeloup, réalisé par Christian Duguay en 2013. Ce long métrage relate l’histoire du cheval champion de saut d’obstacles, qui, monté par Pierre Durand, décroche la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Séoul en 1998. Quatre ans plus tôt à Los Angeles, le cavalier avait chuté. Jappeloup avait refusé de sauter un obstacle.
« le rôle était tracé pour guillaume »,
Philippe Canet, le père de Guillaume, éleveur de chevaux, était aux côtés de son fils lorsque le scénario lui a été proposé. « le rôle était tracé pour guillaume. tous les producteurs voulaient qu’il fasse ce film. mais le premier scénario ne lui plaisait pas. il l’a alors entièrement réécrit ». Et bien que bon cavalier, il a rencontré Pierre Durand au préalable et s’est entouré d’un coach. « il s’est remis au cheval pour le film », se remémore-t-il. Lors du tournage de Jappeloup, Guillaume Canet a 40 ans, mais enfant il n’était pas attiré par cette discipline. « alors que ses deux sœurs faisaient du cheval, lorsqu’il avait une dizaine d’années, guillaume ne voulait pas entendre parler d’équitation, précise son père. le déclic est venu un peu plus tard quand il a participé à un stage en vacances dans un centre équestre, ça lui a plu ». Il a même été totalement séduit au point de décider de se lancer dans les concours hippiques. L’ado rêve de devenir un grand cavalier. « son objectif est d’intégrer l’équipe de france d’équitation », indique Philippe Canet, qui, à l’époque, s’installe à Gambais, non loin de Rambouillet. Mais le jeune Guillaume est stoppé net dans son élan. Lors d’un concours à la Baule en Loire-Atlantique, le cheval et son cavalier chutent à l’entrée d’un obstacle. Il s’oriente alors vers sa seconde passion, celle du théâtre, et fait ses premiers pas dans le domaine du cinéma. Après le tournage de Jappeloup, il s’aligne à nouveau dans des concours hippiques. Il participe à pas moins de 623 épreuves entre 2012 et 2017. « a cette époque-là j’ai acheté le haras de Bonneville à Boisset pour m’occuper des chevaux de guillaume », explique son père. En mai 2017, Guillaume Canet est nommé ambassadeur du jumping international du château de Versailles. Mais il lui faut faire un choix entre l’équitation et le cinéma. « il a un tempérament de gagnant et pour remporter des concours hippiques, il faut beaucoup s’entraîner. comme il ne pouvait pas, il a donc décidé de se consacrer pleinement au cinéma », comprend Philippe Canet avant de reconnaître que son fils avait déjà des aptitudes pour la comédie dès le plus jeune âge. « il avait ça dans le sang quand il était gamin, à 8 ans pendant les vacances, il montait sur scène avec les animateurs », sourit-il. En 2021,Guillaume Canet s’est lancé dans le tournage d’un nouveau volet des aventures d’astérix et obélix. La sortie dans les salles obscures est prévue à l’automne 2022.