le marsupilami

Conflans dit merci au marsupilami

La ville de Conflans-Sainte-Honorine peut dire merci au petit animal imaginaire au pelage jaune et noir doté d’une queue démesurée. Grâce au Marsupilami, créé par André Franquin en 1952 dans la série

Spirou et Fantasio, les serres situées dans le parc du Prieuré ont pu retrouver leur lustre d’antan.

Ce joli coup a eu lieu à l’occasion du tournage du film d’Alain Chabat sur la piste du marsupilami, sorti en 2012. Alors que la société de production cherchait des serres datant du XIXe dans un lieu isolé pour y installer le laboratoire du botaniste, fan des fleurs préférées du petit animal, elle a trouvé son bonheur à proximité du château Gévelot, sur les hauteurs du quartier du Vieux Conflans. Restait que l’équipement, propriété de la commune depuis 1931, était en piteux état. Il était utilisé par les services techniques municipaux pour y stocker du matériel. Des négociations ont donc été entreprises entre la Ville et la société de production. Finalement un accord a été conclu. En échange de la location de l’endroit pour le tournage, la ville a proposé une rénovation des lieux. « ne vous inquiétez pas, nous allons bien restaurer les serres parce que je tourne dedans, m’a répondu alain chabat », reprend Bruno Gruel, l’ancien responsable du service culture de la ville.

Une opportunité bienvenue

Les serres ont pu renaître grâce au tournage. Les armatures métalliques ont été remises en état, l’ensemble repeint et les carreaux endommagés, voire cassés, remplacés. C’est dans cet endroit que Fred Testot, le botaniste, et son élève Géraldine Nakache, étudient les plantes. C’est aussi là que le spécialiste fantasque découvre le fameux mélange, concocté avec la fleur préférée du marsupilami, qui permet de rajeunir.

la restauration des serres a été entièrement prise en charge par la société de production du film sur la piste du marsupilami.

un buste de la vénus de milo a été découvert lors du chantier de rénovation des serres. Après le tournage d’une durée d’environ trois semaines, la ville a récupéré son bien totalement remis à neuf. Une grande satisfaction pour Conflans-Sainte-Honorine, d’autant que le chantier de restauration a donné lieu à une belle découverte. « Un buste, représentant une réplique de la Vénus de Milo, la célèbre sculpture grecque au bras coupé, a été retrouvé », retrace Bruno Gruel. La pièce authentifiée par des experts est exposée sur un socle à côté des serres qui sont maintenant devenues un lieu culturel.