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coluche
Coluche, maître d’école à Plaisir
Il y a tout juste 40 ans, les comédiens Coluche, Roland Giraud ou encore Josiane Balasko étaient à Plaisir. Ils avaient tous les trois un point commun : ils étaient enseignants pour le film Le Maître d’école tourné dans un établissement scolaire de la ville.
françoise, ancienne employée territoriale, a joué le rôle de parents d’élèves dans le film le Maître d’école.
Le tournage a marqué les esprits. à l’image de Françoise qui était aux premières loges. Employée municipale, elle a joué le rôle de figurant en tant que parent d’élèves. Son beau-fils âgé de 6 ans était scolarisé dans la classe de Coluche. « J’ai vécu un moment magique », confie-t-elle. « le tournage a eu lieu pendant l’été, ça faisait bizarre de voir mon beau-fils partir à l’école avec son cartable alors que c’était les vacances scolaires », se remémore Françoise. Claude Berri, le réalisateur, avait choisi l’école Alain-Fournier comme décor. « elle était toute neuve et très colorée. Pour composer les élèves de trois classes, un casting avait été lancé au préalable par le biais de la mairie ».
« Coluche faisait des cocottes en papier »
Alors que le tournage s’est déroulé en 1981, Françoise a gardé de nombreux souvenirs. « coluche faisait des cocottes en papier pendant les pauses, il était très gentil. il avait parfois le trac avant de jouer certaines scènes ». Une séquence l’a particulièrement marquée : « Je me souviens de la bagarre de purée et de petits suisses dans la cantine, il y en avait partout, raconte-t-elle. Je vois encore coluche courir dans les couloirs faisant des allers et retours entre les classes ». Françoise se rappelle également d’un problème de « poux » dans les cheveux. « toute l’équipe technique a été touchée » sourit-elle. L’ex-figurante révèle également que le réalisateur Claude Berri « faisait respirer du poivre » à l’acteur Jacques Debary pour qu’il éternue. « Pour l’histoire du film, le comédien qui jouait le rôle du directeur de l’école était malade, il souffrait d’un gros rhume ».
soirs et recoudre des boutons », raconte-t-elle. « si on ne mettait pas assez de bazar, l’équipe de production nous montrait comment faire », insiste Thierry, l’un des élèves, aujourd’hui pompier professionnel à Conflans. Après la fameuse bataille dans la cantine, il se souvient que « la salle avait été nettoyée au jet mais aussi avec la lance de secours ». Au total, une soixantaine d’enfants ont participé à cette expérience « exceptionnelle ». Séverine, élève de Coluche, évoque « des sou « j’ai vécu venirs et une expérience inoubliables ». « c’était un moment un jeu », témoigne-t-elle. magique. » « Pour moi c’était une attraction, je venais voir le tournage tous les jours, l’équipe de production nous demandait de ne pas faire de bruit durant les prises de vue », rapporte Claire. Est-ce finalement un hasard si Claire et Séverine sont toutes les deux devenues enseignantes ?
60 enfants dans le rôle de figurants
Les anecdotes défilent encore dans la mémoire de Françoise. « claude Berri demandait aux enfants de se donner à fond et comme ils devaient revenir le lendemain avec les mêmes vêtements, il fallait les laver tous les

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