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jean rochefort Auffargis

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éric tolédano

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auffargis, le village d’adoption de Jean Rochefort

amoureux des chevaux, jean rochefort en a possédé près d’une trentaine. Elégant, courtois, charmant, simple… Les habitants d’Auffargis appréciaient Jean Rochefort. L’acteur, décédé en 2017, était propriétaire du haras de Villequoy, acquis en 1992 pour s’adonner à sa passion des chevaux.

Le comédien avait adopté le village d’Auffargis, commune d’à peine 2 000 habitants aux portes du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. L’atmosphère y est paisible. Loin des plateaux de cinéma, il adorait échanger avec les gens qu’il rencontrait. « il disait toujours bonjour », souligne Marie Vincent, membre du conseil municipal. Il participait pleinement à la vie locale. Il fréquentait les commerces et il se rendait volontiers à différents événements. « il était présent à l’inauguration de l’épicerie multiservice et il est tout spécialement venu à une réception avec Yannick noah parce qu’il parrainait son association les enfants de la terre », détaille-t-elle. L’image de Jean-Rochefort, décédé en octobre 2017, est donc gravée à jamais dans la mémoire des habitants d’Auffargis. Beaucoup l’ont vu se promener à cheval. « au haras de Villequoy, il avait huit chevaux, il les montait tous, dévoile Clémence, l’une des filles du comédien. lorsqu’il était à grosrouvre, il en avait près d’une trentaine. le cheval faisait partie de son équilibre ». La jeune femme a publié un livre en septembre 2020 intitulé « Papa ». Paru aux éditions Plon, il est préfacé par Jean-Paul Belmondo. Parmi ses souvenirs d’enfance, elle confie que son père aimait « voir sa bande de copains et le contact avec les gens, à l’écart des mondanités ».

« mon père adorait la nature et les forêts »

Mais surtout, elle lui rend un vibrant hommage. « mon père était très exigeant avec nous. moi et ma sœur louise, nous devions être bien élevées. il s’est efforcé de nous inculquer le savoir-vivre et la politesse, la vie à la campagne permettait de nous protéger », raconte-t-elle. Clémence, âgée aujourd’hui de 29 ans, explique que son père « ne se voyait pas vivre en dehors de la région de rambouillet ». « il adorait la nature et les forêts, il apprenait ses textes à cheval durant ses balades », se souvient-elle. Mais il a été contraint de mettre sa passion de côté en raison d’une hernie discale. « a partir de 2000 lorsqu’il ne pouvait plus monter à cheval, dès qu’il voyait des cavaliers, il était ému », souligne Clémence. C’est sa sœur Louise, âgée de 31 ans, qui, passionnée comme son père d’équitation, a repris le haras de Villequoy. Jean Rochefort a joué dans 113 films dont cartouche avec Jean-Paul Belmondo, le grand Blond avec une chaussure noire avec Pierre Richard, l’Horloger de saint-Paul avec Philippe Noiret, tandem avec Gérard Jugnot, Un éléphant ça trompe énormément mais aussi nous irons tous au paradis avec Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux.

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