Géographie 6e année - Livre-cahier - COMPLET by VAN IN

Géo gra phie

Livre-cahier

VANIN

Livre-cahier

Géo gra phie ÉditionsVANIN

Mathilde De Keukeleire

Barbara Denil

Marie Guns

Justine Jaupart

Caroline Materne

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Du côté élève

• Des vidéos téléchargeables en un clic ;

• Le matériel complémentaire aux séquences.

Du côté enseignant

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Composition de Géographie 6 - Livre-cahier

Auteures : Mat hilde De Keukeleire, Barbara Denil, Marie Guns, Justine Jaupart, Caroline Materne

Couverture : Nor production

Mise en page : Martine d'Andrimont – ARTifice concept

Illustrations : BDK - Shutterstock - K’ Naye (Karine Nayé-Roy)

Certaines images ont été générées par un système d’intelligence artificielle (IA) et ont été approuvées par l’examen du contenu par Shutterstock.

Les photocopieuses sont d’un usage très répandu et beaucoup y recourent de façon constante et machinale.

Mais la production de livres ne se réalise pas aussi facilement qu’une simple photocopie. Elle demande bien plus d’énergie, de temps et d’argent.

La rémunération des auteurs, et de toutes les personnes impliquées dans le processus de création et de distribution des livres, provient exclusivement de la vente de ces ouvrages.

En Belgique, la loi sur le droit d’auteur protège l’activité de ces différentes personnes.

Lorsqu’il copie des livres, en entier ou en partie, en dehors des exceptions définies par la loi, l’usager prive ces différentes personnes d’une part de la rémunération qui leur est due.

C’est pourquoi les auteurs et les éditeurs demandent qu’aucun texte protégé ne soit copié sans une autorisation écrite préalable, en dehors des exceptions définies par la loi.

ÉditionsVANIN

L’éditeur s’est efforcé d’identifier tous les détenteurs de droits. Si, malgré cela, quelqu’un estime entrer en ligne de compte en tant qu’ayant droit, il est invité à s’adresser à l’éditeur.

1re édition, 2025

ISBN 978-2-8041-9874-9

D/2025/0078/118

Art. 602885/01

En dehors des exceptions définies par la loi, cet ouvrage ne peut être reproduit, enregistré dans un fichier informatisé ou rendu public, même partiellement, par quelque moyen que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Mode d’emploi

Géographie 6 est composé de 9 séquences d’apprentissage, qui te permettront de couvrir l’ensemble de la matière qui doit être vue durant l’année. Ces 9 séquences sont structurées en quatre parties.

1. Une double page de présentation des objectifs de la séquence et de découverte de la problématique, à travers des statistiques, des photos ou des documents étonnants ou intrigants.

SÉQUENCE 4

Bruxelles : une aire urbaine

2. Une partie Observer, où une série d’activités te seront proposées pour analyser différents phénomènes géographiques, mais aussi divers aménagements et ressources en Belgique et en Europe, et t’interroger par exemple sur leur nature, leur raison d’être ou leur localisation.

3. Une par tie Comprendre, où seront abordés les notions théoriques et les modèles spatiaux qui permettent d’expliquer les phénomènes et aménagements identifiés dans la partie « Observer ». Cette par tie reprend également les objectifs d’analyse du programme de l’année.

4. Une par tie Synthétiser, enfin, où tu seras amené à remobiliser les apprentissages de la séquence dans une tâche finale originale.

Comprendre

1. Lesoutilsdel’aménagementduterritoire GrâceàcequetuapprisdanslaficheSavoir« L’aménagementdu àterritoire »,replaceàlapagesuivantelesdifférentesmisesensituation labonneéchellespatialeetindiqueleoulesoutil(s)nécessaire(s). FicheSavoirXX,«L’aménagementduterritoireenBelgique»,p.XX.

Le savais-tu ?

Au fil de ces 9 séquences, tu rencontreras plusieurs types de renvois et rubriques.

ÉditionsVANIN

Des codes QR pour accéder à des vidéos qui te permettront de mieux comprendre les notions et les procédures abordées dans la méthode.

Des codes QR pour accéder à des Systèmes d’Information Géographique (SIG), des images satellites et des cartes en ligne. Les SIG sont de véritables cartes digitales interactives, avec lesquelles tu pourras travailler.

Des rubriques « Le savais-tu ? » qui te donnent un complément d’information intéressant ou étonnant.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Des renvois vers les fiches savoir (pages bleues), où les notions théoriques sont expliquées à l’aide de nombreux schémas et illustrations.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240.

Des renvois vers les fiches savoir-faire (pages vertes), où les procédures et les tâches à maîtriser sont décrites étape par étape, de façon visuelle.

u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

Des renvois vers les cartes-clés (pages orange), qui reprennent sur une carte d’Europe ou de Belgique certains des principaux éléments et concepts vus au fil de l’année. Les deux premières cartes-clés sont des cartes vierges : à toi de les compléter peu à peu, au fil de l’année, et de mémoriser ensuite les informations qui y sont reprises !

Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne

Accessibilité 178

Affectation du sol 209

Agglomération 61

Aire d’accessibilité 178

Aire urbaine 218

Aménagement du territoire 202

Artificialisation des sols 9

Atout 211

Banlieue 214

Bassin d’emploi 218

BRICS 225

Carte 231

Carte thématique 229

Centre-ville 214

À la fin du livre-cahier, tu trouveras encore quelques ressources intéressantes.

Un index des mots-clés

L’index reprend les mots-clés et notions importantes abordés dans le livre-cahier, classés par ordre alphabétique.

Chaque terme est accompagné d’un renvoi vers les pages où la notion est abordée. Cela te permettra de retrouver facilement la définition ou l’explication correspondante.

Des annexes avec des captures d’écran, photos et textes Si aucun accès à internet n’est disponible dans le local où tu travailles, le matériel proposé dans les annexes (pages rouges) te permettra malgré tout de réaliser la plupart des activités prévues dans les séquences.

ÉditionsVANIN

Choix de la représentation cartographique 236

Choix du langage cartographique 236

Collectivité publique 202

Commune (acteur de l’aménagement) 202

Concentration 240

Conflit d’usage 203

Continuité 240

Contrainte 211

Coordonnées géographiques 244

Croquis 232

Déchets ménagers 166

Délocalisation 110

Déplacement triangulaire 219

Développement 222

Développement durable 210

Distance 220

Distance géométrique euclidienne 220

Distance perçue 221

Distance-coût 220

Distance-temps 220

Distribution spatiale 240

Division internationale du travail (DIT) 226

Donnée qualitative 234

Donnée quantitative 234

Tous les compléments sont accessibles en un clic via ton smartphone ou ta tablette !

1. Télécharge l’application Sésame des Éditions Van In.

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Échelle (carte)

Échelle continentale

Échelle locale 243

Échelle mondiale

Échelle régionale

Économie (pilier)

Écoquartier 186

Efficacité (objectif)

Emboîtement spatial

Entreprise (acteur

Environnement (pilier)

Équité (objectif)

Équité sociale (pilier)

Espace monofonctionnel

Espace périurbain

Espérance de vie

Étalement urbain

Facteur explicatif

Faubourgs 214

Figuré de surface

Figuré linéaire

Figuré ponctuel

Firme transnationale

Fonction du territoire

Fonction récréative

Friche 9

Groupe (acteur

Hub logistique

Indice de développement

Indice de Gini

Intercommunale

Isochrone 221

Isodapane 221

Langage cartographique

Latitude 244

Légende (carte)

Logistique 138 Longitude 244

L’aménagement du territoire en Belgique SÉQUENCE

Objectifs

ÉditionsVANIN

Comprendre ce qu’est l’aménagement du territoire et qui sont les acteurs de l’aménagement du territoire en Belgique

Différencier l’occupation, la fonction et l’affectation du sol

Comprendre ce qu’est un conflit d’usage

Fiche 1 – L’aménagement du territoire en Belgique

Savoirs

Savoir-faire

Mots-clés

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 3 – Le développement durable

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Friche, aménagement du territoire, artificialisation des sols, plan d’affectation, schéma d’aménagement, conflit d’usage, occupation, fonction et affectation du sol

CARTE-CLÉ Carte-clé 2 – Les divisions administratives de la Belgique

ÉditionsVANIN

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ce document ? Écris-en au moins deux.

1. L’aménagement du territoire

À l’aide des cartes représentant les différents espaces d’un complexe aquatique, planifie l’aménagement d’un tel complexe.

1. Avec ton groupe, utilise les cartes pour concevoir le plan d’un complexe aquatique en les plaçant sur une feuille A3 qui permet de délimiter l’espace du complexe. Il est important de pouvoir justifier chaque choix en considérant les interactions entre les différentes infrastructures.

2. Chaque groupe prend son plan en photo et le présente à la classe.

3. Qu’as -tu trouvé difficile lors de la réalisation de cet exercice ?

4. As-tu dû faire des compromis ?

5. Est-ce que tout le monde est arrivé à la même organisation du complexe aquatique ?

6. Sur la base de l’exercice que tu viens de réaliser, propose une définition de l’aménagement du territoire.

Observer ÉditionsVANIN

7. Quel est le principal objectif de l’aménagement du territoire ? u Fiche Savoir 1, « L’aménagement du territoire en Belgique », p. 202.

Ouvre la StoryMaps et observe les différentes friches.

Parcours également le document 1.

Document 1 – Les friches

Le paysage économique belge a fortement évolué au cours des cinquante dernières années. Par le passé, de nombreux sites ont été urbanisés afin d’accueillir des activités qui, aujourd’hui, se sont arrêtées (marbrerie, fonderie, mine, etc.) ou ont été délocalisées (construction d’engins de chantier, automobile, etc.). Les terrains et bâtiments laissés à l’abandon forment aujourd’hui des friches. Même si ce terme « friche » est régulièrement utilisé, les friches ne sont pas qualifiées dans les outils wallons d’aménagement du territoire. Le terme, initialement utilisé pour parler d’une réalité agricole (pratique de mise en repos de la terre, appelée aussi jachère), est aujourd’hui utilisé pour caractériser des réalités diverses : cellule commerciale vide, logement inoccupé, usine ou hôpital abandonné, etc. Une friche peut donc être définie comme un espace précédemment aménagé qui n’est plus utilisé actuellement (et depuis un certain temps).

Laissés à l’abandon, ces espaces fournissent des opportunités d’aménagement, que ce soit pour garder une activité comparable ou pas (anciennes usines réhabilitées en ensembles résidentiels ou en bureaux ; terrils transformés en espaces de loisirs, etc.).

URBANISME LINÉAIRE

En effet, leur réaménagement permet de faire face aux enjeux de réduction de l’étalement urbain et d’artificialisation des sols1 : le recyclage de friche pour accueillir de nouvelles activités sur des terrains déjà artificialisés permet de préserver les espaces naturels et agricoles et limiter la création de nouvelles infrastructures (voiries, réseaux, etc.) en périphérie. Les friches constituent également des mines urbaines où des matériaux peuvent être réutilisés. De fait, les sols d’anciens sites industriels peuvent contenir des résidus qu’il est possible d’exploiter (cuivre, plomb, etc.) et les bâtiments présents peuvent être réutilisés ou déconstruits et recyclés.

Espaces agricoles ou naturels Usages urbains Friches urbaines Espaces vacants

URBANISME CIRCULAIRE

ÉditionsVANIN

Espaces agricoles ou naturels Usages urbains Friches urbaines Espaces vacants

Intensi er les usages

Transformer l’existant Recycler les espaces

1 Surfaces retirées de leur état naturel (prairie naturelle, zone humide, etc.), forestier ou agricole, qu’elles soient bâties ou non et qu’elles soient revêtues (exemple : parking) ou non (exemple : jardin de maison pavillonnaire). Les surfaces artificialisées incluent donc également les espaces artificialisés non bâtis (espaces verts urbains, équipements sportifs et de loisirs, etc.).

URBANISME

Espaces agricoles ou naturels

Les friches sont des espaces qui ont souvent été pollués par les activités antérieures.

Leur réhabilitation entraîne la dépollution de ces sites et permet de limiter les risques pour la santé publique et d’améliorer la qualité de l’environnement. Les friches étant souvent localisées à proximité de zones densément peuplées, leur réhabilitation (plutôt que l’exploitation de terres en périphérie) induira moins de déplacements pour les habitants.

Le réaménagement de friches permet également de revaloriser le patrimoine présent, développer de nouveaux usages (espaces récréatifs, agriculture urbaine, etc.), revaloriser l’image de la zone en question en la rendant plus attractive, etc. Mais cette reconversion n’est pas toujours simple et de nombreux freins sont présents :

- Freins financiers notamment liés à l’assainissement : la dépollution des friches engendre des coûts importants tout comme la démolition des infrastructures présentes.

- Freins liés à la présence d’infrastructures ou de patrimoine à préserver, ce qui va limiter la flexibilité lors de la création du projet.

- Freins liés à l’acceptation du projet, entre autres par les riverains de la friche.

- Etc .

D’après Cauchie, A., Friches wallonnes : frichtement riches !, Canopea, 2024, www.canopea.be Reconversion des sites et des friches urbaines polluées – Comment procéder ? Les bonnes questions à se poser, ADEME, mars 2023, https://librairie.ademe.fr

1. Qu’est-ce qu’une friche ?

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2. En t’aidant du SIG, du document 1 et de la fiche Savoir « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », complète le tableau.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

3. À la suite des observations réalisées dans le tableau, que peux-tu dire sur les fonctions passées des friches observées ?

4. Le nombre de friches a fortement augmenté en Belgique au cours de ces dernières décennies. Pourquoi ? Formule une hypothèse.

5. À la suite des observations réalisées dans le tableau, que peux-tu dire sur les fonctions actuelles des friches ?

6. Quels sont les effets positifs de la réhabilitation des friches évoqués dans le document 1 ?

7. Complète le schéma avec les trois piliers du développement durable et replace les effets positifs de l’aménagement des friches au bon endroit.

u Fiche Savoir 3, « Le développement durable », p. 210.

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8. Quels sont les obstacles évoqués dans le document 1 auxquels les aménageurs doivent faire face ?

Le savais-tu ?

L’exploration urbaine, souvent appelée Urbex, vise à explorer des lieux abandonnés par l’être humain ou inaccessibles au public. Les urbexeurs visitent des lieux cachés ou difficiles d’accès comme des hôpitaux ou châteaux abandonnés, des entrepôts désaffectés, etc. Après leurs visites, certains partagent des photos ou vidéos de leurs visites sur les réseaux sociaux.

ÉditionsVANIN

2. Les acteurs de l’aménagement du territoire

Afin d’en savoir plus sur les acteurs de l’aménagement du territoire en Belgique, lis le document 2.

Document 2 – La cyclostrade F421 se jette dans un champ wallon

ÉditionsVANIN

Une cyclostrade, aussi appelée autoroute cyclable, est avant tout une liaison cyclable de haute qualité reliant une ville et sa périphérie. Elles sont souvent construites le long des chemins de fer, voies navigables et autoroutes.

La cyclostrade F421, illustrée sur la carte, suit l’ancienne voie ferrée d’Avelgem via Ronse/Renaix vers Grammont.

Cyclostrade F421 accessible

Cyclostrade F421 inaccessible

Autres cyclostrades

Frontière entre la Région wallonne et la Région amande

En 2022, la Région flamande a inauguré une portion de l’autoroute cyclable F421 entre Renaix et… un champ de Russeignies, dans la commune de Mont de l’Enclus. Actuellement, les cyclistes doivent donc emprunter une déviation via un chemin de terre peu praticable.

C’est seulement plus de deux ans après la mise en fonction de la voie cyclable en Région flamande que des travaux ont été programmés par la Région wallonne afin de réaliser la liaison avec les cyclostrades voisines (vers Audenarde et Gand).

Avelgem

Grammont (Geraardsbergen)

Ellezelles

Deux-Acren

Renaix (Ronse)

Gand

Everbeek Russeignies

Flobecq (Vloesberg)

Nederbrakel

Bruxelles

1. Sur la base de la carte du document 2, quelle est la différence entre la partie réalisée de la cyclostrade F421 et la partie non réalisée ?

2. Dès lors, qui semble avoir la charge de l’aménagement du territoire en Belgique ?

u Carte-clé 2, « Les divisions administratives de la Belgique », p. 254.

Parcours les documents 3 à 5 pour t’intéresser aux acteurs de l’aménagement du territoire en Région wallonne. Réponds ensuite aux questions.

Document 3 – Rachat des anciennes friches liégeoises d’ArcelorMittal

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Document 4 – Pourquoi la reconversion d’anciennes friches n’est pas toujours une bonne nouvelle ?

Document 5 – L’avenir de Durobor (Soignies) se précise

De renommée mondiale, la dernière gobeleterie de Belgique, Durobor à Soignies, a fermé ses portes en 2019, laissant un vaste site d’une dizaine d’hectares à réaménager.

La Wallonie, via Wallonie Entreprendre, a mandaté les bureaux d’études ALPHAVILLE/XMU de construire un « master plan » en collaboration avec les citoyens. Un tel plan est un document qui a pour objectif de projeter un idéal afin de fixer un cadre dans lequel un projet de reconversion doit être mené.

En parallèle, d’autres actions sont menées. En particulier, Wallonie Entreprendre, la ville de Soignies, l’intercommunale¹ IDEA et la SPAQUE² ont déposé une demande d’obtention de fonds européens via la programmation FEDER 20212027. Ce Fonds européen de développement régional (FEDER) vise à renforcer la cohésion économique, sociale et territoriale de l’Union européenne en corrigeant les déséquilibres entre ses régions. La demande qui concerne la mesure « Dépollution de friches » a abouti et le projet va recevoir un cofinancement d’environ 16 millions d’euros qui sera utilisé pour assainir le site.

¹ Une intercommunale est une association d’au moins deux communes qui décident de gérer ensemble une matière d’intérêt communal.

² La SPAQUE (Société publique d’aide à la qualité de l’environnement) est spécialisée dans la réhabilitation de friches industrielles polluées et de décharges pour le compte de la Wallonie, et offre également des services en matière de gestion des sols pollués.

Van In

• En t’aidant des documents 3 à 5, complète le tableau afin de mettre en évidence les différents acteurs de l’aménagement du territoire.

Acteurs

Acteurs publics Acteurs privés Échelle spatiale

ÉditionsVANIN

u Fiche Savoir 1, « L’aménagement du territoire en Belgique », p. 202.

Comprendre

1. Les outils de l’aménagement du territoire

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Grâce à ce que tu as appris dans la fiche Savoir « L’aménagement du territoire », replace à la page suivante les différentes mises en situation à la bonne échelle spatiale et indique le ou les outil(s) nécessaire(s).

u Fiche Savoir 1, « L’aménagement du territoire en Belgique », p. 202.

Dans ta commune, le parc d’activité économique a du mal à se remplir et le hall sportif est fortement sollicité alors que dans les communes voisines, des entreprises ne trouvent pas de place pour s’installer et les infrastructures sportives sont sous-utilisées. Une vision élargie semble nécessaire pour aborder ces problématiques.

Les aéroports belges sont saturés. Afin de les désengorger et de ne pas mettre en péril le transport passager et de fret wallon, il va falloir établir la localisation d’un nouvel aéroport.

Un nouveau quartier va être mis en place sur une ancienne friche industrielle. De nouveaux bâtiments vont être construits pour pouvoir accueillir des logements mais aussi des commerces. Il va falloir être vigilant pour veiller à assurer une continuité urbanistique avec les constructions avoisinantes.

Ta commune constate le développement de projets immobiliers sans cohérence générale, avec des bâtiments hétéroclites et banals. Elle souhaite que les nouvelles constructions soient concentrées dans les noyaux d’habitats existants et que les bâtiments soient d’une plus grande qualité urbanistique et mieux intégrés dans le paysage local.

Échelle spatiale

Numéro de la mise en situation

Régionale

Pluricommunale

Communale

Outils nécessaires

Schémas d’aménagement (Quoi ?)

Plans d’affectation du sol (Où ?)

Règles d’urbanisme (Comment ?)

Locale

Le plan d’affectation du sol en Région wallonne est le plan de secteur. Pour en savoir plus sur cet outil, parcours le document 6 et réponds ensuite aux questions.

Document 6 – Le plan de secteur

Le but du plan de secteur est de définir les affectations du sol avec pour objectif d’assurer le développement des activités humaines de manière harmonieuse et de ne pas gaspiller le sol. Il a une valeur réglementaire. Il est possible de le réviser mais il faut demander une dérogation qui entraînera une enquête publique.

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Concrètement, le plan de secteur est une carte au 1/10 000 qui définit, à l’aide de couleurs et symboles, quelles activités le sol peut accepter. Le territoire wallon est divisé en deux grands types de zones :

• Les zones destinées à l’urbanisation : zones d’habitat, de loisirs, d’activité économique, de service public et équipement communautaire, etc.

• Les zones non destinées à l’urbanisation : zones agricoles, forestières, espaces verts, etc.

Il répertorie également des zones dont la fonction n’est pas encore définie : les zones d’aménagement communal concerté (ZACC). Ces zones ne sont pas classées et la commune peut décider de les rendre constructibles si elle le souhaite.

SÉQUENCE 1 Comprendre

Source des données : Service public de Wallonie – http://geoportail.wallonie.be

1. Qu’est-ce que l’affectation du sol ?

Van In

2. Pour chaque carte, indique s’il s’agit d’une carte de l’occupation du sol, des fonctions du territoire ou de l’affectation du sol.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Source des données : Service public de Wallonie – http://geoportail.wallonie.be

Production primaire

Production agricole commerciale

Prairies

Terres arables et cultures permanentes

Infrastructures agricoles

Production primaire non définie

Sylviculture

Production secondaire

Industrie de matières premières

Production d’énergie

Secteur tertiaire

Usage résidentiel

Usage résidentiel permanent à haute densité d’habitat

Usage résidentiel permanent à densité moyenne d’habitat

Usage résidentiel permanent à faible densité d’habitat

Usage résidentiel permanent à très faible densité d’habitat

Usage résidentiel permanent à densité d’habitat non définie

Us. rés. avec d’autres usages compatibles à haute densité d’habitat

Us. rés. avec d’autres usages compatibles à densité moyenne d’habitat

Us. rés. avec d’autres usages compatibles à faible densité d’habitat

Us. rés. avec d’autres usages compatibles à très faible densité d’habitat

Us. rés. avec d’autres usages compatibles à densité d’habitat non définie

Réseau de transport, logistique et réseau d’utilité publique

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Services commerciaux

Serv. d’admin. publique, de défense et de sécurité sociale

Services d’enseignement

Services de santé et d’action sociale

Services religieux

Services culturels

Infrastructures sportives

Autres services culturels, de loisirs et récréatifs

SÉQUENCE 1 Comprendre

Transport routier

Transport ferroviaire

Autres usages

Zone abandonnée

Source des données : Service public de Wallonie – http://geoportail.wallonie.be

Habitat

Services publics et équipements communautaires

Activité économique mixte

Activité économique industrielle

Agricole

Forestière Espaces verts Parc

Eau

Non affectée (« zone blanche »)

Eaux de surface

Sols nus

Revêtement artificiel au sol

Réseau ferroviaire

Feuillus (≤ 3m) 1 2 3

Constructions artificielles hors sol

Source des données : Service public de Wallonie – http://geoportail.wallonie.be

l’année

herbacé toute l’année

(> 3m)

SÉQUENCE 1 comprendre

Couvert herbacé en rotation dans

Couvert

Feuillus

3. Il est possible de constater des différences entre l’exploitation actuelle de la parcelle (situation de fait) et la destination de la parcelle (situation de droit) indiquée par le plan de secteur.

Observe les trois zones mises en évidence sur chacune des cartes. Pour chacune d’elles, décris les différences observées.

Zone 1 :

Zone 2 :

Zone 3 :

2. Le jeu des acteurs

Comme au théâtre où les acteurs se donnent la réplique, les acteurs de l’aménagement du territoire ne sont pas seuls, ils interagissent les uns avec les autres.

1. Repense à l’exercice d’aménagement du complexe aquatique réalisé au début de cette séquence : s’il fallait choisir un seul parc parmi tous les parcs proposés, cela serait-il facile ?

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2. En te basant sur la définition de « conflit d’usage », imagine pour les situations données ci- dessous des exemples de conflits d’usage entre les acteurs d’aménagement du territoire.

u Fiche Savoir 1, « L’aménagement du territoire en Belgique », p. 202.

Une friche urbaine où de la biodiversité s’est développée

Une ancienne carrière où se trouve un lac

Un camping abandonné au milieu d’un espace boisé

Le savais-tu ?

Les édifices religieux étant fort nombreux en Belgique et la pratique du culte catholique ayant fortement chuté ces dernières décennies, de nombreuses églises sont désacralisées : en 2022, il y en avait vingt-deux dont trois ont été attribuées à d’autres cultes chrétiens. Ces bâtiments sont donc amenés à changer de fonction, et les réaffectations peuvent être surprenantes.

L’église Saint-Antoine de Padoue (Bruxelles) a, par exemple, été en partie désacralisée et une salle d’escalade a été ouverte. Une autre église à Anderlecht, l’église Saint-Vincent-de-Paul, a été transformée en école. D’autres églises belges ont été transformées en complexe d’appartements (Uccle) ou en hôtel (Malines par exemple).

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La reconversion de ces bâtiments suscite souvent des controverses aussi bien au sein des communautés locales que des différents acteurs concernés.

SÉQUENCE 1 Comprendre

synthétiser

• Réalise une carte mentale reprenant toutes les notions vues dans la séquence à propos de l’aménagement du territoire en Belgique.

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u Fiche Savoir 1, « L’aménagement du territoire en Belgique », p. 202.

SÉQUENCE 1 synthétiser

Les parcs d’attractions en Europe SÉQUENCE

Observer la fonction récréative

Objectifs

Savoirs

Savoir-faire

ÉditionsVANIN

Décrire la répartition spatiale des parcs d’attractions à l’échelle européenne

Comprendre les facteurs de localisation des parcs d’attractions à l’échelle européenne

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 4 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 2 – Lire une car te thématique

Fiche 3 – Construire une représentation cartographique

Fiche 4 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Fiche 5 – Décrire une répar tition spatiale

Fiche 6 – Situer un lieu

Mots-clés

CARTEs-CLÉs

Fonction récréative, facteurs de localisation, atouts, contraintes, potentialités, vulnérabilités

Carte-clé 3 – Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne

Carte-clé 4 – Les 15 principales aires urbaines européennes en 2024

Carte-clé 5 – Les climats

Carte-clé 6 – Les composantes orohydrographiques et océans à l’échelle européenne

Puy du Fou : enfin un parc d’attractions soucieux de son impact environnemental ?

Les parcs d’attractions les plus visités d’Europe Nombre de visiteurs en 2023, en millions

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Disneyland Paris

Europa Park

Walt Disney Studios

De Efteling

Tivoli Gardens

PortAventura World Gardaland

Parc Astérix

Puy du Fou

Legoland Windsor

Pendant plusieurs mois, des négociations ont eu lieu entre la marque Puy du Fou et la Wallonie pour accueillir le troisième parc de l’entreprise. Mais le débat semble clos, le parc ayant finalement décidé de s’implanter au Royaume-Uni.

D’après Le parc du Puy du Fou en Belgique rebrousse chemin, Soirmag, 10 juillet 2024, https://soirmag.lesoir.be/

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

Observer

1. La fonction récréative

Ouvre Google Earth Online et observe les diverses occupations du sol que peut rassembler la fonction récréative. Parcours également le document 1.

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Document 1 – La fonction récréative

La fonction récréative désigne l’ensemble des activités de loisirs, de détente et de divertissement que les gens pratiquent pendant leur temps libre. Il est possible de distinguer les loisirs et le tourisme du point de vue de la temporalité : les loisirs prennent place dans le temps quotidien (par exemple à l’échelle d’une journée ou d’une soirée, sans nuitée hors du domicile) alors que le tourisme s’inscrit hors de l’espace quotidien.

La fonction récréative joue des rôles cruciaux dans notre société.

Tout d’abord, les activités récréatives contribuent à améliorer la santé physique et mentale : par exemple, pratiquer du sport aide à maintenir une bonne condition physique et à réduire le stress. De plus, les espaces récréatifs sont des lieux de rencontre où les gens peuvent se retrouver, échanger et tisser des liens sociaux. Les parcs urbains, par exemple, offrent des espaces où les familles et les amis peuvent se réunir pour des pique-niques, des jeux ou simplement pour se détendre. Ensuite, le rôle économique des installations de loisirs n’est pas négligeable : Disneyland Paris est, par exemple, l’un des parcs à thème les plus visités en Europe et contribue de manière significative à l’économie de la région Île-de-France. Enfin, les parcs naturels contribuent à la protection de la biodiversité et permettent de sensibiliser les visiteurs à la préservation de la nature.

La fonction récréative ne doit pas être confondue avec la fonction culturelle qui se concentre sur l’éducation et la diffusion de la culture et du patrimoine.

1. Qu’est-ce que la fonction récréative ?

2. Pourquoi la fonction récréative est-elle importante pour la société ?

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3. Selon ce que tu as observé, quelles occupations du sol correspondent à la fonction récréative ?

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

4. Quelle est la différence entre la fonction récréative et culturelle ? Donne également un exemple pour la fonction culturelle.

2. La répartition spatiale des parcs d’attractions à l’échelle européenne

Lis le document 2 pour en savoir plus sur les parcs d’attractions. Observe la répartition spatiale des parcs d’attractions à l’échelle européenne, puis réponds aux questions.

Document 2 – Les parcs d’attractions

Un parc d’attractions est un lieu de loisir destiné à divertir et amuser. Ces parcs proposent diverses activités telles que des montagnes russes, des manèges, des spectacles, des piscines, etc. Certains parcs sont organisés autour d’un thème central. Ce concept de parc à thème a été popularisé par Walt Disney avec l’ouverture de Disneyland en Californie en 1955, puis développé dans de nombreux autres parcs comme Efteling (Pays-Bas), Europa-Park (Allemagne), etc. Par opposition aux fêtes foraines et aux cirques, les parcs d’attractions sont des installations sédentaires. Néanmoins, leurs activités sont généralement saisonnières, dépendantes des conditions climatiques, des périodes de vacances et d’autres facteurs qui influencent l’affluence.

Document 3

Répartition des parcs d’attractions à l’échelle européenne (2024)

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1. Observe la carte du document 3 puis complète le tableau ci-dessous.

u Fiche Savoir-faire 2, « Lire une carte thématique », p. 229. u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

Donnée représentée

Unité

Type de données

Type de figuré utilisé

Interprétation de la légende

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Source (date)

2. Apprécie la pertinence de la représentation cartographique.

u Fiche Savoir-faire 4, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 236.

a. La représentation cartographique est-elle bien choisie ? Justifie.

b. Les données sont- elles bien représentées ? Justifie ton choix.

c. La projection cartographique te semble-t-elle bien choisie ? Justifie ton choix.

3. En utilisant les grands repères spatiaux et un vocabulaire adéquat, décris la répartition spatiale des parcs d’attractions à l’échelle européenne. Aide-toi de la fiche Savoir-faire si nécessaire.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240. u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

4. Selon toi, quels éléments pourraient expliquer la répartition des parcs d’attractions à l’échelle européenne ? Émets des hypothèses.

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Ouvre le système d’information géographique (SIG) qui permet de localiser les parcs d’attractions à l’échelle européenne.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228. u Carte-clé 4, « Les 15 principales aires urbaines européennes en 2024 », p. 257.

• Cherche et explique les facteurs de localisation des parcs d’attractions à l’échelle européenne.

Facteurs de localisation Explication

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Focalise-toi sur un facteur de localisation des parcs d’attractions à l’échelle européenne : le climat.

1. Quel impact le climat peut-il avoir sur la fréquentation des parcs d’attractions ?

1 000 km

l’Équateur

2. Sur la représentation cartographique ci-dessous, nomme les climats européens représentés. Aide-toi de la carte-clé si nécessaire.

u Carte-clé 5, « Les climats », p. 258.

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Climat polaire, désertique froid ou montagnard

Climat océanique

1 000 km

l’Équateur

Climat continental

Climat méditerranéen

Climat désertique chaud

3. Dans le tableau ci-dessous, fais le lien entre les climats et leurs spécificités.

Climat

Spécificités du climat

Zone climatique :

Précipitations :

Zone climatique :

Précipitations :

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Zone climatique :

Précipitations :

Zone climatique :

Précipitations :

Le savais-tu ?

Depuis des siècles, les parcs d’attractions amusent les foules. En effet, les premiers parcs d’attractions trouvent leurs racines dans les foires médiévales dont la Foire du Trône à Paris (957).

Créé à Klampenborg (Danemark) en 1583, le Dyrehavsbakken (ou simplement Bakken) est le plus ancien parc d’attractions européen encore en activité.

Le Prater situé à Vienne en Autriche et le Tivoli situé à Copenhague au Danemark datent respectivement des 18e et 19e siècles et comptent également parmi les plus anciens parcs d’Europe.

Le concept de parc d’attractions fixe s’est développé avec le début des expositions universelles dont le but était de célébrer la réussite industrielle des nations du monde. C’est en 1893 que la première grande roue fait son apparition à l’exposition universelle de Chicago.

En 1992, Walt Disney marque une nouvelle ère en ouvrant Disneyland Paris, parc thématique immersif où les décors ont autant d’importance que les attractions.

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Aujourd’hui, les parcs d’attractions modernes européens, comme Europa-Park en Allemagne et PortAventura en Espagne, combinent des attractions à sensations fortes avec des expériences thématiques immersives.

Comprendre

1. Les atouts et contraintes du Puy du Fou

Focalise ton attention sur le Puy du Fou. Pour en savoir plus sur celui-ci, observe attentivement les documents 4 et 5 et réponds aux questions.

Document 4 – Le Puy du Fou, un voyage à travers l’Histoire

Le Puy du Fou est un parc d’attractions situé dans la commune des Epesses (France), au cœur d’une forêt centenaire. Fondé en 1978 par Philippe de Villiers, le parc est le quatrième parc le plus populaire de France et a attiré 2,5 millions de visiteurs en 2023.

Il propose des spectacles grandioses qui retracent différentes périodes de l’Histoire, de l’ère romaine au 20e siècle en utilisant des animaux dressés (rapaces, chevaux, etc.) mais aussi des effets spéciaux et pyrotechniques. Parmi les spectacles les plus célèbres, il y a le spectacle de gladiateurs qui a lieu dans une arène romaine.

Le parc propose également des villages thématiques (Bourg 1900, cité médiévale, etc.) qui permettent aux visiteurs de plonger dans différentes époques historiques. Ces villages permettent aussi au public de mieux comprendre les différentes époques et de vivre une expérience unique grâce à des reconstitutions et des animations.

Il est possible de se restaurer dans un des restaurants animés ou non, et de loger dans un des hôtels thématiques du parc.

Document 5 – Localisation du Puy du Fou et des accès en transports en commun les plus proches

Puy du Fou

Villes importantes Vendée

Puy du Fou

Villes importantes

Réseau routier Vendée

1. Où se situe le Puy du Fou ? Utilise les documents 4 et 5 pour le situer. Aidetoi de la fiche Savoir-faire au besoin.

u Fiche Savoir-faire 6, « Situer un lieu », p. 243.

u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

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2. Quel est le thème de ce parc et quelles sont les activités proposées aux visiteurs ?

Ouvre le système d’information géographique (SIG) Google Earth, localise le Puy du Fou et réponds aux questions en manipulant le SIG.

1. Localise le parc du Puy du Fou sur le SIG. u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228.

2. Quelle est la superficie du parc (en considérant les parkings, hôtels, etc.) ?

3. Quelles sont les occupations du sol observées autour du parc ?

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4. Depuis 2006, le parc a beaucoup évolué. Observe son évolution à partir des images satellites et complète le tableau ci- dessous. Pour caractériser les nouveaux espaces, aide-toi du plan interactif du parc.

5. Localise l’autoroute A87. Compare la situation observée sur Google Earth et celle illustrée sur la carte du document 5. Que constates-tu ? N’hésite pas à donner des mesures de distance dans ta réponse.

6. En t’aidant du SIG et du document 5, calcule la distance entre le Puy du Fou, la gare de TGV, de train et l’aéroport les plus proches.

Distance calculée

Aéroport le plus proche

Gare TGV la plus proche

Gare de train la plus proche

7. Sur la base de tes réponses aux questions 5 et 6, explicite les impacts que ces distances peuvent avoir sur la mobilité des visiteurs et sur leurs origines géographiques.

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À partir des observations réalisées, complète le tableau en reprenant les atouts et les contraintes du territoire où est localisé le Puy du Fou. N’hésite pas à t’aider de la fiche Savoir « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) » pour revoir les concepts.

u Fiche Savoir 4, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 211.

ATOUTS

CONTRAINTES

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2. Les potentialités et vulnérabilités du Puy du Fou

Pour en savoir plus sur les retombées positives et négatives du Puy du Fou, parcours les documents 6 à 9.

Document 6 – Le Puy du Fou, un voyage à travers l’Histoire

Le Puy du Fou, comme d’autres parcs de loisirs, a besoin de beaucoup d’énergie pour fonctionner (électricité, eau, déchets générés, etc.). Pour réduire la facture énergétique mais aussi avoir une image plus « verte », le Puy du Fou a mis en place différentes actions.

Le Puy du Fou privilégie les filières courtes : 96 % des fournisseurs alimentaires sont français (et 70 % se trouvent à moins de cent kilomètres du Puy du Fou). Ils cultivent également des fruits et des légumes directement dans le parc.

Au niveau des déchets, 75 % des emballages sont compostables. Ils ont également remplacé les verres en plastique par des gobelets consignés. Depuis 2018, le parc a lancé un programme innovant où des corbeaux sont entraînés à ramasser les déchets.

Pour réduire sa consommation d’énergie, le parc s’est doté d’équipements de récupération des eaux pluviales mais aussi de trains solaires électriques pour transporter les visiteurs.

En outre, au sein du parc, un conservatoire des animaux pérennise certaines espèces animales en danger.

Depuis 2012, le Puy du Fou est certifié Green Globe, une certification internationale dédiée au secteur du tourisme et des voyages qui couvre trois domaines : environnemental, économique et social.

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Mais des voix grondent et dénoncent l’impact environnemental des feux d’artifice utilisés par le parc : les feux d’artifice engendreraient des dégâts pour la faune et la flore, des nuisances sonores pour les riverains, et pollueraient aussi les sols et les eaux à proximité du parc.

Document 7 – Impact économique du Puy du Fou pour la Vendée

La dernière étude du cabinet Protourisme donne des indications sur l’impact économique du Puy du Fou au niveau du département : le Puy du Fou génère quelque 277 millions d’euros de retombées économiques chaque année en Vendée. Autre signe de l’influence du parc sur l’économie locale : la hausse continue de la dépense quotidienne par visiteur dans la région, allant de pair avec des séjours de plus en plus longs. Ainsi, les visiteurs profitent des infrastructures hôtelières et des commerces qui se sont développés autour du parc.

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Le Puy du Fou est également le premier employeur vendéen dans le secteur du tourisme. Sur le terrain de l’emploi, le Puy du Fou permet la création de 4700 emplois directs et indirects dans le département.

Document 8 – Le Puy du Fou aura sa propre gare TER à l’horizon 2030

Le ministère des Transports a acté la réouverture de la ligne de transport express régional (TER) de 32 km reliant Cholet (Maine-et-Loire) aux Herbiers (Vendée) qui avait été fermée en 1992. Le projet prévoit la création d’une gare à l’entrée du Puy du Fou. Pour l’heure, les visiteurs qui veulent s’y rendre en train doivent s’arrêter en gare TGV d’Angers puis effectuer un trajet d’une heure et vingt minutes en navette, avec des véhicules affrétés par le parc.

Cette gare permettra de « conforter le développement touristique autour du Puy du Fou et de ses 2,5 millions de visiteurs, sans qui le projet n’aurait pas vu le jour », se félicite dans un communiqué le maire des Herbiers, Christophe Hogard. « Le Futuroscope avait son TGV, maintenant on pourra dire que Le Puy du Fou a son TER ! », a déclaré le 16 novembre Christelle Morançais, présidente de région des Pays de la Loire. Elle évoque une fréquentation de « 500 000 voyageurs par an » pour la ligne de train, dont 350 000 visiteurs à destination du parc de loisirs vendéen, et indique que cette opportunité va également servir aux habitants du territoire pour leurs trajets quotidiens.

D’après De Jaeger, J.-M., Le Puy du Fou aura sa propre gare TER à l’horizon 2030, Le Figaro, 23 novembre 2023, www.lefigaro.fr Akrich, L., En 2030, le train arrivera jusqu’aux portes du Puy du Fou, Le Journal du Pays Yonnais, 23 novembre 2023, https://actu.fr/

Document 9 – Tensions entre le parc et les agriculteurs

• À partir des documents 6 à 9, complète le tableau en reprenant les potentialités et les vulnérabilités créées par la mise en place du Puy du Fou dans la commune des Epesses. N’hésite pas à t’aider de la fiche Savoir

« Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) » pour revoir les concepts.

u Fiche Savoir 4, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 211.

POTENTIALITÉS

VULNÉRABILITÉS

synthétiser

• Si tu devais trouver l’emplacement pour un nouveau parc d’attractions, quels seraient les éléments du territoire auxquels tu ferais attention ? Liste-les.

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SÉQUENCE 2 synthétiser

L’évolution spatiale de Birmingham SÉQUENCE

Objectifs Découvrir les modèles spatiaux appliqués à une ville

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Observer l’évolution spatiale d’un milieu urbain

Savoirs

Savoir-faire

Mots-clés

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 5 – Les modèles spatiaux

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 7 – Localiser un lieu

Fiche 8 – Réaliser un transect urbain

Étalement urbain, modèles spatiaux de la ville, agglomération, renouvellement urbain

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Paris, l’exemple type du modèle

face aux défis du 21e siècle

monocentrique

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. L’organisation spatiale de Birmingham

Après avoir localisé et situé Birmingham, tu vas découvrir, à l’aide du globe virtuel, l’organisation spatiale de Birmingham afin d’observer les caractéristiques de différents quartiers.

1. Birmingham est localisé à 52°28’N 01°53’O. Localise la ville sur la carte ci- dessous. Complète avec les éléments essentiels de la carte.

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u Fiche Savoir-faire 7, « Localiser un lieu », p. 244.

2. Ouvre le globe virtuel et déplace-toi de quartier en quartier afin d’observer l’occupation du sol. Pour ce faire, n’hésite pas à changer le fond de carte ou à utiliser la fonction Street View. Quelques épingles pointent des éléments importants à observer. Pour chaque quartier, complète le tableau suivant en t’aidant des questions ci-dessous :

– Comment les rues et routes sont- elles organisées ? Se rassemblent-elles ? Forment-elles un ring ? Sont-elles proches les unes des autres ? Sont-elles rectilignes, courbées, sinueuses ? Des impasses sont-elles présentes ?

– Vois -tu des espaces verts (parc, forêt, golf, etc.) ?

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– Quel type de bâtiments sont présents ? Les maisons ressemblent-elles plutôt à des rangées de maisons ouvrières, des maisons trois façades avec jardins ou des villas ? Y a-t-il des usines ou des entrepôts ? Les grands bâtiments sont-ils regroupés en parc industriel ?

– Quelles sont les principales fonctions de chaque quartier ?

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228. u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Distance depuis la cathédrale (entre l’épingle et le centre du quartier)

Comment peux-tu caractériser les rues et routes ?

Vois-tu des espaces verts ?

Comment peux-tu caractériser les bâtiments ?

Quelles sont les principales fonctions ?

Birmingham City Centre

Sparkbrook

Distance depuis la cathédrale (entre l’épingle et le centre du quartier)

Comment peux-tu caractériser les rues et routes ?

Vois-tu des espaces verts ?

Comment peux-tu caractériser les bâtiments ?

Quelles sont les principales fonctions ?

3. Dessine un transect urbain reprenant les quatre quartiers observés. Par facilité, les distances ne doivent pas être respectées, tu peux simplement diviser ton axe horizontal en quatre parties égales. L’orientation du transect suit la route A45, soit nord-ouest – sud-est. Représente les éléments observés caractérisant chacun des quartiers.

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u Fiche Savoir-faire 8, « Réaliser un transect urbain », p. 246.

Gilbertstone

Sheldon

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2. La localisation des fonctions au cours du temps

La fonction industrielle a-t-elle de tout temps été située au même endroit dans Birmingham ? Consulte les documents 1 et 2 ainsi que le globe virtuel et réponds aux questions.

Document 1 – Wolseley Tool and Motor Car Company

Au début du 20e siècle, Birmingham est un centre névralgique de l’industrie britannique. Connue pour son dynamisme manufacturier, la ville est un véritable moteur de la révolution industrielle, spécialisée dans la métallurgie, l’automobile, la construction mécanique et l’armement. Des usines modernes se multiplient dans le paysage urbain, alimentant la production en masse de biens allant des locomotives aux automobiles naissantes. C’est dans ce contexte de forte industrialisation que s’épanouit la Wolseley Tool and Motor Car Company, l’un des fleurons de l’industrie automobile britannique.

Fondée à la fin du 19e siècle,Wolseley devient rapidement le plus grand constructeur automobile du Royaume-Uni. Son usine d’Adderley Park connaît une expansion fulgurante, notamment grâce à son engagement dans l’effort de guerre. Pendant la Première Guerre mondiale, la production de voitures est mise en suspens au profit de la fabrication de véhicules blindés, de munitions et de pièces pour l’aviation. Cette diversification permet à l’entreprise d’accroître ses capacités industrielles et d’acquérir une expertise précieuse dans le domaine militaire et mécanique.

En 1918, Wolseley signe un contrat avec une entreprise japonaise, lui accordant des droits exclusifs pour la production et la commercialisation de ses modèles en Extrême-Orient. Des ingénieurs britanniques sont envoyés au Japon pour assister à la mise en place des premières lignes de fabrication, et dès décembre 1922, les premiers modèles Wolseley assemblés localement sortent des usines japonaises. Cette initiative marque l’un des premiers grands partenariats internationaux de l’industrie automobile.

Malgré son succès, la société est rachetée en 1926 par William Morris, qui entreprend une restructuration en transférant la majeure partie de la production vers son usine de Ward End, à Washwood Heath. Ce site devient notamment le berceau des moteurs de la première Morris Minor. En 1935,Wolseley est définitivement intégrée au sein de Morris Motors Limited, scellant ainsi son destin au sein de l’un des plus grands groupes automobiles britanniques de l’époque.

Usine de Ward End, à Washwood Heath

Morris Motors Limited a cessé ses activités à l’usine de Ward End en 1972. Par la suite, l’usine de Ward End a continué à fonctionner sous différentes entités, notamment Freight-Rover, Leyland-DAF Vans et LDV Limited, jusqu’à sa fermeture définitive en 2009.

D’après Which were Birmingham’s biggest factories 100 years ago?, Grapevine Birmingham, 28 février 2020, www.grapevinebirmingham.com

1. Quels types d’industries étaient fortement présentes à Birmingham à la fin du 19e siècle ?

2. Quelle est la fonction de la « Wolseley Tool and Motor Car Company » ?

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

3. En utilisant la photographie aérienne de 1945 du globe virtuel, localise le site d’Adderley Park. Quelles observations peux-tu faire concernant la localisation de l’usine d’Adderley Park ?

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228.

4. Quel type d’habitations observes-tu à proximité de l’usine ?

Document 2 – Création d’un nouveau parc industriel en périphérie de Birmingham

Peddimore est un parc industriel en cours de construction à la périphérie de Birmingham. Il est destiné à accueillir des industries et des entreprises de logistique.

Situé à proximité de l’A38 et du réseau autoroutier national, le site a été conçu pour faciliter le transport des marchandises et l’accès des travailleurs. Son développement prévoit la création de plusieurs milliers de nouveaux emplois dans l’industrie et la logistique. Pour accompagner cette expansion, des aménagements routiers, dont un nouveau carrefour sur l’A38 et des améliorations du réseau existant, sont en cours afin d’absorber le trafic supplémentaire.

La première entreprise a s’y être installée en 2023 est Amazon, qui a ouvert un centre de distribution de 600 millions d’euros couvrant une superficie équivalente à 28 terrains de football et équipé de plus de 17 kilomètres de tapis roulants ainsi que de systèmes automatisés pour optimiser le traitement des commandes. L’entreprise y emploie 1400 personnes. D’autres entreprises devraient s’installer à Peddimore dans les années à venir.

D’après About Peddimore, IM Properties Peddimore, https://impeddimore.co.uk

look at Amazon’s new £500 million fulfilment centre in Sutton Coldfield – in pictures, Birmingham Live, 16 octobre 2023, www.birminghammail.co.uk

5. Dans le globe virtuel, retrouve Peddimore. Quelles observations peux-tu faire concernant la localisation de ce nouveau parc industriel ?

6. Quelle était la fonction présente avant la construction de ce parc industriel ? Aide-toi des images d’archives du globe virtuel.

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7. Selon toi, pourquoi les entreprises se localisent-elles en bordure de la ville à l’heure actuelle ?

Horner, N., First

Tu vas maintenant te concentrer sur la fonction résidentielle dans deux parties différentes de la ville. Commence par retrouver le quartier de Solihull dans le globe virtuel. Utilise les images d’archives pour remonter dans le temps. Ensuite, lis le document 3 et réponds aux questions.

1. À quelle distance du centre-ville se trouve Solihull ? Utilise la cathédrale comme point de repère pour effectuer ta mesure.

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2. Quelles sont les occupations du sol et les fonctions de Solihull en 1945 et 2025 ? Complète le tableau.

1945

2025

Occupations du sol

Fonction principale

3. Comment la ville de Birmingham a-t-elle évolué entre 1945 et 2025 en termes d’urbanisation ?

Document 3 – Le quartier « City Centre Canal Corridor »

Au 18e siècle, Birmingham devient un centre manufacturier clé. Dès 1770, le canal de Birmingham facilite le transport des marchandises, réduisant les coûts. Son expansion au 19e siècle renforce la croissance économique de la ville. Cependant, avec l’avènement du chemin de fer et des transports routiers au 20e siècle, l’utilisation des canaux diminue, entraînant leur déclin et l’abandon progressif des quais environnants.

Ces dernières décennies, Birmingham a entrepris une revitalisation ambitieuse de ses canaux et des quartiers environnants. Le « City Centre Canal Corridor » est devenu un secteur prisé, combinant patrimoine historique et modernité.

De nombreux complexes résidentiels ont vu le jour le long des canaux, proposant des appartements modernes avec de superbes vues sur l’eau. Certains offrent même des équipements haut de gamme, comme une piscine, une terrasse sur le toit ou une salle de sport, attirant une population aisée en quête de confort et de modernité tout en étant proche du centre-ville. Ces résidences arborent souvent une architecture contemporaine, intégrant des matériaux tels que le verre et l’acier, tout en respectant l’esthétique industrielle du passé.

En parallèle, de nombreux services et infrastructures ont été développés pour accompagner cette transformation. Des bâtiments culturels ou récréatifs, tels que des galeries d’art, des salles de spectacle, un aquarium Sea Life Centre, une aire de jeux Legoland Discovery, ont vu le jour, renforçant l’attractivité du secteur. Les anciens entrepôts ont été réhabilités en restaurants branchés, cafés et bars offrant des terrasses animées au bord de l’eau, et contribuant à faire de ces quais un lieu de vie dynamique et convivial.

Ainsi, le « City Centre Canal Corridor » symbolise la renaissance de Birmingham, transformant d’anciennes zones industrielles en espaces de vie dynamiques et attractifs, tout en préservant l’héritage historique des canaux. © Van In

4. Quels types d’habitations sont présentes dans le quartier « City Centre Canal Corridor » ?

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5. Quel type de population est attirée par ce type de quartier ?

© Google Street View – Liberty place, Birmingham

Comprendre ÉditionsVANIN

1. Les modèles spatiaux de la ville

Il existe différents modèles spatiaux pour expliquer l’organisation d’une ville. Découvre ces modèles avec la fiche Savoir puis teste ta compréhension avec la question suivante.

• À quel modèle spatial peux-tu attribuer ces organisations de ville ? Aide-toi de la fiche Savoir « Les modèles spatiaux » pour répondre.

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

Description

Toutes les routes convergent vers l’unique centre de la ville qui regroupe les principales administrations ainsi que la plupart des commerces et lieux de travail. La densité urbaine diminue progressivement avec l’éloignement du cœur de la ville.

Un équilibre entre logements, commerces, industries et espaces verts caractérise cette ville. Les habitants y trouvent à la fois un lieu de vie, de travail et de loisir, sans nécessité de se déplacer vers une autre localité.

S’éloigner du centre-ville historique de cette ville, c’est voir l’urbanisation diminuer pour laisser place aux banlieues résidentielles et aux zones agricoles.

Plusieurs pôles d’activités bien distincts structurent la ville, chacun possédant des commerces, bureaux et services propres. Les déplacements s’effectuent directement entre ces pôles sans devoir passer par le centre de la ville.

La ville est structurée par un maillage de routes, de voies ferrées et de fleuves qui interconnectent les différents pôles.

Les usines et entrepôts dominent la ville, tandis que les logements et services restent limités. La majorité des travailleurs résident ailleurs.

Modèle

Tu as vu qu’il existe différents modèles spatiaux pour expliquer l’organisation d’une ville. Évalue maintenant l’appartenance de Birmingham à ces modèles spatiaux.

1. Sur la base de ton transect urbain qui représente l’organisation spatiale actuelle de Birmingham, le modèle auréolaire peut-il s’appliquer à cette ville ? Si oui, complète la légende du schéma cartographique pour justifier ta réponse.

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Routes principales

2. En t’aidant du tableau en page 59 et en te focalisant sur les fonctions, quel autre modèle urbain peut s’appliquer à la ville de Birmingham ? Explique.

3. Sur la base des documents 4 à 7, quels sont les autres modèles urbains qui peuvent s’appliquer à Birmingham ? Justifie tes réponses.

Document 4 – L’agglomération de Birmingham

L’agglomération de Birmingham, située dans le West Midlands County, reprend les communes formant un espace urbain continu, sans rupture significative du bâti. Elle comprend non seulement Birmingham, mais aussi les villes de Solihull, West Bromwich, Dudley, Walsall et Wolverhampton. Elle est la deuxième plus grande agglomération du Royaume-Uni, après celle de Londres. Elle comprend environ 2,6 millions d’habitants.

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L’agglomération de Birmingham est caractérisée par une forte activité économique avec des secteurs clés comme l’industrie automobile (Jaguar Land Rover), la finance, la logistique et les technologies. Birmingham est aussi un pôle d’éducation avec des universités réputées (University of Birmingham, Aston University). © Van In

Document 5 – Zones résidentielles et de travail dans le West Midlands County

Wolverhampton Walsall

West Bromwich Birmingham

Solihull Dudley

Document 6 – Réseau de transport du West Midlands County

Lignes de transport

Lignes longue distance vers Birmingham Connexions Connexions

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Document 7 – Réseau des routes du West Midlands County

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Le savais-tu ?

Birmingham n’est pas strictement incluse dans le Black Country, mais elle est souvent associée à cette région en raison de sa proximité et d’une histoire industrielle commune. Le Black Country désigne une zone située à l’ouest de Birmingham, englobant des villes comme Dudley, Wolverhampton, Walsall et Sandwell. Ce nom viendrait de plusieurs facteurs :

– La pollution industrielle : dès le 19e siècle, cette région était un centre majeur de la métallurgie, de la sidérurgie et de l’exploitation minière. Les usines, fonderies et mines de charbon rejetaient de grandes quantités de suie et de fumée, assombrissant le ciel et noircissant les bâtiments.

– Les gisements de charbon : le sol de cette région contenait de vastes réserves de charbon très proches de la surface. Certains disent que le nom « Black Country » viendrait du fait que « la terre elle-même était noire » en raison de l’extraction du charbon.

Même si Birmingham partage une histoire industrielle similaire avec le Black Country, elle était plus diversifiée dans ses industries (joaillerie, armement, automobile) et n’avait pas autant de mines de charbon, ce qui explique pourquoi elle n’est pas officiellement incluse dans cette région.

2. L’évolution de la ville

Tu vas maintenant comprendre pourquoi l’espace occupé par une ville n’est pas figé dans le temps. Consulte le document 8 et réponds aux questions.

Document 8 – L’étalement urbain

L’étalement urbain désigne l’augmentation de la superficie urbanisée, souvent caractérisée par des logements individuels, des zones commerciales (des centres commerciaux), des parcs industriels et des infrastructures routières, au détriment des terres agricoles et des milieux naturels.

Les causes principales de cet étalement sont multiples : le prix plus abordable des terrains en périphérie, un accès à la propriété facilité par des crédits avantageux, ou encore la sous-tarification des déplacements routiers. Ainsi, de nombreuses familles s’installent loin des centres-villes, parfois par choix, mais souvent par nécessité économique.

L’étalement urbain pose plusieurs problèmes :

• Économiques : l’urbanisation diffuse entraîne une augmentation considérable des coûts pour les collectivités, qui doivent financer de nouvelles infrastructures telles que les routes, les réseaux d’eau et d’électricité, ainsi que les services publics (écoles, hôpitaux, transports en commun). De plus, en grignotant les terres agricoles, l’étalement urbain fragilise le secteur agricole. Il réduit la possibilité de circuits courts et nuit à la production alimentaire et énergétique locale.

• Sociaux : l’éloignement des centres-villes engendre une dépendance accrue à la voiture, ce qui augmente les dépenses des ménages en carburant et en entretien des véhicules. Les personnes ne disposant pas de moyens de transport individuels, notamment les jeunes, les personnes âgées et les ménages modestes, peuvent se retrouver isolées. En outre, les longs trajets domicile-travail réduisent le temps disponible pour la vie familiale et sociale, générant du stress et une détérioration de la qualité de vie.

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• Environnementaux : la progression des constructions sur des espaces naturels conduit à la destruction de la biodiversité et à la fragmentation des habitats. L’utilisation intensive de la voiture, nécessaire dans ces zones peu denses, accentue les émissions de CO2 et la pollution de l’air. Par ailleurs, l’imperméabilisation des sols empêche l’infiltration naturelle de l’eau, augmentant ainsi les risques d’inondations et de ruissellement, ce qui fragilise les écosystèmes locaux.

Face à ces enjeux, certaines politiques publiques cherchent à limiter l’étalement urbain. Dans l’Union européenne, plusieurs mesures ont été mises en place, comme :

• la protection des espaces agricoles et naturels, grâce à des réglementations limitant la construction sur ces terrains ;

SÉQUENCE 3

• la densification des centres-villes, qui favorise le logement collectif et l’optimisation des infrastructures existantes ;

• la réhabilitation des friches industrielles, afin de transformer d’anciens sites abandonnés en nouveaux espaces de vie et d’activité ;

• le développement des transports en commun, pour réduire la dépendance à la voiture et encourager des modes de déplacement plus durables.

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En Wallonie, le plan de secteur a permis de préserver les terres agricoles, forestières et naturelles en ne les affectant pas à l’urbanisation. La stratégie globale de limitation de l’étalement est prise par le schéma de développement du territoire (SDT) entré en vigueur le 1er août 2024. Le SDT propose des mesures concrètes qui permettent d’optimiser le territoire en maîtrisant l’artificialisation des sols et en luttant contre l’étalement urbain.

© Van In

1. Qu’est-ce que l’étalement urbain ?

2. Pourquoi les villes subissent-elles (ou ont-elles subi) de l’étalement urbain ?

3. Quel quartier résidentiel de Birmingham, abordé dans la partie « Observer », illustre bien le principe d’étalement urbain ?

4. D’autres fonctions se sont-elles développées aux pourtours de la ville de Birmingham ? Donne un exemple observé précédemment dans la séquence.

5. Quel concept, vu en cinquième année, l’étalement urbain ne respecte-t-il pas ?

6. Pourquoi les pays européens cherchent-ils actuellement à limiter l’étalement urbain ?

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Une des solutions pour réduire l’étalement urbain est le renouvellement urbain. Découvre comment ce changement va impacter les villes. Consulte le document 9 puis réponds aux questions.

Document 9 – Renouvellement urbain

Le renouvellement urbain désigne une façon de transformer et améliorer les quartiers dégradés ou en déclin pour les rendre plus attractifs et agréables à vivre. Contrairement à la rénovation urbaine qui détruisait tout pour reconstruire, le renouvellement cherche plutôt à moderniser sans tout raser, en utilisant une approche plus réfléchie.

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L’objectif principal du renouvellement urbain est de redonner de la valeur aux quartiers abandonnés pour qu’ils redeviennent intéressants pour les habitants et les investisseurs. Il repose sur plusieurs principes :

• Empêcher le déclin des quartiers en améliorant les bâtiments et en attirant de nouvelles activités ;

• Créer un modèle économique durable, où l’argent investi par l’État est complété par des investisseurs privés ;

• Changer l’usage de certains lieux, comme transformer d’anciennes usines en bureaux, logements ou centres commerciaux.

Le renouvellement urbain privilégie l’implication conjointe des acteurs publics et privés. En travaillant en partenariat avec le secteur privé, l’État peut se limiter à la construction d’équipements publics pour augmenter l’attractivité du site (infrastructures de transport, écoles, parcs) ou la mise à disposition des terrains pour les promoteurs immobiliers. Mais le renouvellement urbain peut être compliqué et coûteux car les propriétaires de terrains ne veulent pas toujours vendre, et les négociations peuvent prendre du temps. De plus, les coûts des démolitions et des dépollutions peuvent être élevés.

Parfois, pour donner une nouvelle image au quartier, il est nécessaire de détruire certains bâtiments. Mais contrairement aux années 1960 où les destructions sans réfléchir étaient courantes, aujourd’hui, seules les démolitions utiles sont réalisées pour favoriser la modernisation du quartier. Très souvent, des traces du passé sont conservées (une ancienne cheminée, une grue, etc.).

En mélangeant plusieurs fonctions (résidentielle, commerciale, récréative, culturelle), le renouvellement urbain crée des espaces dynamiques et attractifs pour les habitants et les entreprises. Le renouvellement urbain, en transformant les quartiers abandonnés en lieux attractifs, permet de concilier patrimoine et modernité.

1. Quel quartier, abordé dans la partie « Observer », illustre le principe de renouvellement urbain ?

2. Quel est l’objectif du renouvellement urbain ?

3. Pourquoi ces nouveaux quartiers complètement renouvelés sont-ils attractifs pour les jeunes travailleurs ?

4. Quel effet le renouvellement urbain a-t-il sur la population dans ce type de quartier ?

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synthétiser

1. Complète la légende du croquis cartographique ci- dessous avec les concepts vus dans cette séquence.

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Modèle

Les modèles spatiaux urbains

Fonction

Concept

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser l'élément suivant sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 253.

SÉQUENCE 3 SYNTHÉTISER

Birmingham (West Midlands)

SÉQUENCE

Bruxelles : une aire urbaine

Objectifs

Observer les caractéristiques de l’aire urbaine à travers l’exemple de Bruxelles

Comprendre les raisons des flux de personnes vers Bruxelles

Savoirs

Savoir-faire

Mots-clés

CARTEs-CLÉs

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 6 – L’aire urbaine et ses caractéristiques

Fiche 3 – Construire une représentation cartographique

Fiche 4 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Fiche 5 – Décrire une répartition spatiale

Navetteur, migration pendulaire, réseaux de communication, zone d’influence , bassin d’emploi, aire urbaine, pôle urbain

Carte-clé 2 – Les divisions administratives de la Belgique

Carte-clé 7 – Les principales aires urbaines belges

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. L’organisation spatiale de Bruxelles

Prends connaissance des documents 1 à 3 et réponds ensuite aux questions.

Document 1 – Bruxelles cumule plusieurs rôles essentiels

Bruxelles a la particularité unique d’être à la fois une ville, une capitale et une région. En tant que ville, elle possède un patrimoine historique et culturel riche et varié et une population cosmopolite. Elle est également la capitale de la Belgique et de l’Union européenne, accueillant de nombreuses institutions européennes telles que la Commission européenne. Enfin, Bruxelles forme l’une des trois régions du pays, la Région de Bruxelles-Capitale, qui regroupe dix-neuf communes. © Van In

Les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale Koekelberg Ganshoren

BerchemSainteAgathe

Molenbeek-Saint-Jean

Anderlecht

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Bruxelles-Ville

Saint-Josseten-Noode

WoluweSaint-Lambert

Woluwe-Saint-Pierre

WatermaelBoitsfort Saint-Gilles

Ixelles Ixelles

Bxl-

Auderghem

Document 2

Occupations du sol de Bruxelles et sa périphérie en 2024

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Bois de la Cambre

4. En t’aidant de la fiche Savoir-faire « Décrire une répartition spatiale », décris en quelques phrases la répartition de la population bruxelloise.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240.

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5. Reprends les principales caractéristiques géographiques de Bruxelles. N’hésite pas à t’aider des documents 1 à 3.

Le savais-tu ?

En 2022, Bruxelles s’est classée quatorzième parmi les villes les plus embouteillées au monde, selon une étude réalisée par la société de navigation TomTom, qui a analysé 389 villes réparties dans 56 pays. Cette étude repose sur une approche simple : combien de temps faut-il pour parcourir 10 kilomètres en voiture dans le centre-ville ? D’après les données recueillies, il fallait en moyenne 25 minutes et 30 secondes pour franchir cette distance dans la capitale belge en 2022.

À l’échelle internationale, Londres se trouve être la ville la plus embouteillée, avec un temps moyen de 36 minutes pour parcourir 10 kilomètres. Toujours selon TomTom, les automobilistes bruxellois ont passé en moyenne 91 heures par an dans les embouteillages, ce qui représente environ quatre jours complets. Par ailleurs, ces embouteillages ont entraîné le rejet de 202 kg de CO2 supplémentaires par automobiliste, avec un coût en carburant estimé à 161 euros par an pour chaque conducteur.

Bien que ces chiffres soient des moyennes et doivent être utilisés avec précaution, ils illustrent clairement à quel point la circulation en ville peut devenir une véritable source de frustration.

D’après Ducol, J., Bruxelles est la 14ème ville la plus embouteillée dans le monde, Bruxelles secrète, 18 avril 2023, https://bruxellessecrete.com/

2. Les flux de personnes

Scanne le code QR et regarde le témoignage d’une personne qui effectue quotidiennement le trajet Liège-Bruxelles.

Document 4 – Vis ma vie de navetteur

1. Qu’est-ce qu’un(e) navetteur(-se) ?

2. Cite, dans l’ordre, les transports en commun qu’emprunte la navetteuse.

3. Quelles raisons la navetteuse évoque-t-elle pour justifier son choix des transports en commun pour se rendre à son travail ?

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4. Combien de temps la navetteuse met-elle pour effectuer le trajet LiègeBruxelles ?

5. Comment s’appelle le phénomène de déplacement quotidien des personnes entre leur domicile et leur lieu de travail ? Repense à un concept vu en cinquième.

6. En t’aidant de la fiche Savoir « L’aire urbaine et ses caractéristiques », nomme précisément ce phénomène.

u Fiche Savoir 6, « L’aire urbaine et ses caractéristiques », p. 218.

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Pour en savoir plus sur les moyens de transport utilisés par les navetteurs, consulte le document 5.

Document 5 – Répartition des modes de transport utilisés (en nombre de déplacements) en fonction de la région de départ et d’arrivée en 2017

Marche

Vélo

Métro/Tram/Bus

Train

Autre

Voiture passager

Voiture conducteur

1. Quels sont les deux modes de transport privilégiés par les Flamands et les Wallons pour les déplacements domicile-travail vers la Région de Bruxelles-Capitale ?

De Bruxelles De Bruxelles

De Flandre De Wallonie Vers Bruxelles

Wallonie

2. Quels sont les trois modes de transport privilégiés par les Bruxellois pour leurs déplacements domicile-travail au sein de la Région de BruxellesCapitale ?

3. Selon la région de départ, les navetteurs utilisent-ils des modes de transport similaires ou différents pour se rendre à Bruxelles ? Détaille ta réponse.

Prends connaissance des documents 6 à 8 afin d’observer les réseaux de transport de Bruxelles.

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Document 6 – Réseaux de transport de Bruxelles et sa périphérie © IGN – autorisation A4025 – www.ign.be

Document 7 – Extrait du plan du réseau ferroviaire

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Document 8 – Plan des réseaux de transports en commun bruxellois

© SNCB

© STIB

1. Quels sont les types de voies de communication qui permettent d’accéder à B ruxelles ?

2. Quel est le nom de l’axe autoroutier périphérique qui encercle Bruxelles ?

3. Quels sont les principaux moyens de transport public disponibles à Bruxelles ?

4. Les différentes lignes de train, métro, tram sont-elles interconnectées à B ruxelles ? À l’aide du document 8, illustre ta réponse en choisissant un exemple concret.

5. À ton avis, pourquoi ces réseaux de communication sont-ils interconnectés à B ruxelles ?

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6. Sur la base des documents 6 à 8 et de tes précédentes observations, qu’est-ce qui explique que la voiture et le train restent les transports les plus utilisés par les Flamands et les Wallons pour leurs déplacements domicile-travail vers Bruxelles ?

Comprendre

1. L’aire urbaine de Bruxelles

Analyse la répartition spatiale de la population belge travaillant à Bruxelles et réponds ensuite aux questions.

Document 9 –

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Population active occupée selon la commune de résidence (2021)

Part de la population active travaillant à Bruxelles (2021)

Source : Statbel, recensement 2021

La population active désigne l’ensemble des personnes en âge de travailler (plus de 15 ans), incluant celles qui occupent un emploi ainsi que celles qui recherchent activement un emploi.

1. Quelles informations la carte du document 9 illustre-t-elle ?

2. Quelles données sont illustrées sur la carte du document 9 ? Comment sontelles représentées ? Remplis le tableau pour répondre à ces questions.

u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

u Fiche Savoir-faire 4, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 236.

Nom des données

Type de données

Type de figurés

Mode de variation des figurés

Les données sont-elles bien représentées sur la carte ? Justifie.

3. Donne un titre au document 9. Aide-toi du tableau que tu viens de compléter.

4. Décris la répartition spatiale des zones où la part des travailleurs se rendant à Bruxelles est supérieure à 13,8 %. Aide-toi de la carte-clé « Les divisions administratives de la Belgique » et de la fiche Savoir-faire « Décrire une répartition spatiale », si nécessaire.

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u Carte-clé 2, « Les divisions administratives de la Belgique », p. 254.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240.

5. Comment se nomme cette zone ? Cherche dans l’atlas une carte de la Belgique présentant la même répartition spatiale que celle décrite précédemment.

Page n° :

Lettre de la carte :

Nom de la zone :

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6. La carte du document 9 met en évidence le bassin d’emploi bruxellois. Cette zone d’influence correspond-elle aux limites géographiques de Bruxelles (carte du document 1) ? Justifie.

Lis le document 10 pour comprendre les raisons qui poussent les travailleurs à se rendre à Bruxelles.

Document 10 – Le marché du travail dans la Région de Bruxelles-Capitale

En 2021, la Région de Bruxelles-Capitale comptabilisait 795 647 emplois sur son territoire (une augmentation de + 5,5 % par rapport à 2020). La capitale est ainsi le principal bassin d’emploi du pays, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une zone géographique où une proportion importante de la population vit et travaille. Bruxelles exerce une forte attraction sur les personnes à la recherche d’un emploi, notamment au sein de son aire urbaine qui englobe non seulement la ville elle-même mais aussi les communes périphériques. Une grande partie de ces emplois ne sont pas occupés par des Bruxellois. En effet, en 2021, seulement 49,4 % étaient occupés par des Bruxellois, et 50,6 % par des « navetteurs » (32,6 % en provenance de Flandre et 18,1 % en provenance de Wallonie). À l’inverse, 16,2 % des Bruxellois travaillent en dehors de Bruxelles (69 % en Flandre et 31,1 % en Wallonie).

4 comprendre

De plus, l’économie bruxelloise est fortement dominée par le secteur des services (91 % du total des emplois). La structure de l’emploi par secteur d’activité montre que la Région de Bruxelles-Capitale enregistre 14,7 % des emplois dans l’administration publique (postes dans des domaines tels que les ministères, la police, la justice, les services sociaux, etc.), suivis par les soins de santé et l’action sociale (11 %), l’enseignement (9 %), le commerce (7,7 %) et les activités de services administratifs et de soutien (7,5 %). Ces cinq secteurs représentent ensemble 49,9 % des emplois rémunérés à Bruxelles. En outre, la présence des institutions internationales, et plus précisément de l’Union européenne, attire un grand nombre d’entreprises qui offrent des services d’appui aux institutions. Bruxelles est donc un pôle urbain majeur où se concentrent les principales activités économiques, culturelles et sociales non seulement dans les quartiers centraux, mais aussi dans les communes environnantes (faubourgs et banlieues). Ces communes profitent de la dynamique économique et administrative générée par la capitale belge, ce qui renforce l’influence de Bruxelles sur une zone géographique plus large.

L’emploi à Bruxelles est caractérisé par de solides exigences en termes de qualifications. En 2021, 65,2 % des emplois à Bruxelles étaient en effet occupés par des travailleurs hautement qualifiés (niveau d’études universitaire ou supérieur non universitaire), contre environ 47 % à l’échelle nationale.

Paradoxalement, la Région de Bruxelles-Capitale est confrontée à un taux de chômage élevé. Au premier trimestre 2023, le chômage s’élevait à 11,4 % à Bruxelles, contre 3,1 % en Flandre et 8,8 % en Wallonie, dépassant ainsi largement la moyenne nationale de 5,7 %.

D’après les Informations sur le marché du travail : Belgique, EURES (EURopean Employment Services), https://eures.europa.eu/ Taux de chômage stable depuis un an à 5,7%, Statbel, 14 juin 2023, https://statbel.fgov.be/

1. Pour quelle raison les navetteurs partent-ils de la Flandre et de la Wallonie pour se rendre à Bruxelles ?

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2. Par qui l’emploi est-il principalement occupé à Bruxelles ?

© Shutterstock/Aliaksandr Antanovich / Architectes : Lucien De Vestel, Jean Gilson, A&J Polak ; Rénovation : Berlaymont 2000

3. Quel est le secteur qui domine l’économie bruxelloise ?

4. Cite les quatre activités principales du secteur tertiaire représentant plus d’un tiers des emplois bruxellois. Associe chaque activité à sa fonction du territoire. Au besoin, consulte la fiche Savoir « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol ».

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Activités du secteur tertiaire

5. Comment se nomme la zone où se concentrent les principales activités économiques, culturelles et sociales de B ruxelles ? Comment est-elle divisée ?

6. Quel facteur contribue à faire de Bruxelles un pôle urbain majeur en Belgique et en Europe ?

7. En te basant sur la fiche Savoir « L’aire urbaine et ses caractéristiques », identifie les deux parties principales qui composent l’aire urbaine.

u Fiche Savoir 6, « L’aire urbaine et ses caractéristiques », p. 218.

8. À l’aide de la carte-clé « Les principales aires urbaines belges », cite les principales aires urbaines en Belgique.

u Carte-clé 7, « Les principales aires urbaines belges », p. 260.

9. Une aire urbaine peut-elle couvrir deux pays ? Justifie à l’aide de la carte-clé 7. u Carte-clé 7, « Les principales aires urbaines belges », p. 260.

Le savais-tu ?

Bruxelles est souvent surnommée la « capitale de l’Europe » en raison de la présence de nombreuses institutions européennes et internationales. Bruxelles est le siège de plusieurs organes clés de l’Union européenne, tels que le Conseil européen, la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen qui, bien que son siège officiel soit à Strasbourg en France, y tient de nombreuses sessions. Ces organes jouent un rôle central dans l’élaboration et l’adoption des politiques européennes.

En plus des institutions de l’Union européenne, Bruxelles est également le siège de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), une alliance militaire transatlantique regroupant des pays d’Europe et d’Amérique du Nord. L’OTAN permet à ces nations de coopérer dans les domaines de la défense et de la sécurité et de mener des opérations communes de gestion de crise, renforçant ainsi le lien entre ces deux continents.

ORGANIGRAMME de l’UE

CONSEIL EUROPÉEN [27 chefs d’État ou de gouvernement]

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tranche les questions non résolues au Conseil de l’UE

CONSEIL DE L’UE [27 ministres]

définit les grandes orientations et donne des impulsions

modifient, adoptent ou rejettent les propositions législatives

COMMISSION EUROPÉENNE [27 commissaires]

• veille à l’application des textes législatifs, met en œuvre les politiques et les budgets de l’UE

• propose des lois européennes (directives, règlements, décisions)

PARLEMENT EUROPÉEN [720 parlementaires]

2. Des facteurs expliquant les migrations pendulaires

Tu as observé que de nombreux travailleurs font la navette pour aller travailler dans une autre région que celle de leur résidence. Consulte les documents 11 à 14 afin d’en comprendre les raisons.

Document 11 – Prix médian de l’immobilier – 1 er trimestre de 2024

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Maisons de 2 ou 3 façades

Région de Bruxelles-Capitale Belgique

000 €

Maisons de 4 façades ou plus 1 100 000 €

Appartements

000 €

500 €

000 €

125 €

Source des données : Prix de l’immobilier – 1er semestre de 2024, Statbel, 25 septembre 2024, https://statbel.fgov.be/

Document 12 – L’environnement de la commune de Beersel (périphérie sud de Bruxelles) contribue à la qualité de vie

© Google Earth

Document 13 – La généralisation de la voiture

Nombre de voitures particulières en Belgique

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Statbel

Document 14 – Faire la navette vers Bruxelles en vaut la chandelle sur le plan financier

Les cinq arrondissements offrant les salaires moyens les plus élevés Salaire moyen brut par mois (2020) Pourcentage au-dessus de la moyenne nationale

Source des données : Le salaire brut moyen en Belgique s’élève à 3.832 euros par mois, Statbel, 27 septembre 2022, https://statbel.fgov.be/

L’arrondissement de Bruxelles-Capitale correspond à l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale. Les autres arrondissements comprennent la ville principale (Louvain, Nivelles, etc.) ainsi que plusieurs communes environnantes.

1. Relève les principales raisons qui poussent les travailleurs à effectuer des migrations pendulaires vers Bruxelles.

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2. Dans cette séquence, tu as vu deux autres facteurs influençant les migrations pendulaires vers Bruxelles. Lesquels ?

3. Cite deux impacts principaux des migrations pendulaires sur le réseau de transport de Bruxelles. Au besoin, aide-toi de la fiche Savoir « L’aire urbaine et ses caractéristiques ».

u Fiche Savoir 6, « L’aire urbaine et ses caractéristiques », p. 218.

synthétiser

1. Sur la base des informations découvertes dans cette séquence, réalise un schéma cartographique de l’aire urbaine de Bruxelles. Replace sur celui-ci les éléments essentiels. Tu peux t’aider de la fiche Savoir-faire « Construire une représentation cartographique ».

u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

Éléments à replacer : Banlieue | Centre-ville | Faubourgs | Migrations pendulaires

Pôle urbain | Principaux axes de communication

Zone d’influence

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 252.

– Les principales aires urbaines belges :

ÉditionsVANIN

– Les principales aires urbaines périphériques des pays limitrophes de la Belgique :

SÉQUENCE 4 synthétiser

Charleroi

Maastricht

SÉQUENCE 5

Les disparités industrielles au sein de l’Union européenne

Objectifs

Savoirs

ÉditionsVANIN

Analyser les disparités économiques au sein de l’Union européenne

Analyser la variation de la fonction industrielle

Fiche 5 – Les modèles spatiaux

Fiche 8 – Le développement

Fiche 9 – La division internationale du travail (DIT)

Fiche 3 – Construire une représentation cartographique

Savoir-faire

Fiche 4 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Fiche 9 – Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives

Mots-clés Modèle centre-périphérie, disparités, délocalisation

CARTEs-CLÉs

Carte-clé 3 – Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne

Carte-clé 4 – Les 15 principales aires urbaines européennes en 2024

PROJET FINANCÉ PAR L’UNION EUROPÉENNE

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PROJET DE TERRITOIRE WALLONIE PICARDE 2040, PROJET FEDER

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

Projet FEDER – Maison Zéro Déchet

IPALLE

1. Les différences économiques au sein de l’Union européenne

À l’aide des documents 1 et 2, réponds aux questions suivantes afin de bien comprendre ce qu’est l’Union européenne.

Document 1

Mieux comprendre l’Union européenne

Document 2

Densité de population en Europe en 2016

entre 1 et 10 habitants par km2

entre 10 et 50 habitants par km2

entre 50 et 100 habitants par km2 entre 100 et 200 habitants par km2 plus de 200 habitants par km2

1. Quels étaient les objectifs de la création de ce qui est aujourd’hui appelé l’Union européenne ?

2. Quels sont les pays les plus densément peuplés de l’Union européenne selon le document 2 ?

Madrid Paris

Saint-Pétersbourg

Athènes

Londres

Moscou

Barcelone

Lisbonne

3. À quelle date les pays suivants ont-ils adhéré à l’Union européenne ?

Réfère-toi au document 1.

Pays de l’Union européenneAnnées d’adhésion

Allemagne

4. Quel pays a fait partie de l’Union européenne jusqu’en 2020 ?

5. Quel est le nom de la région qui abrite les pays dits « candidats », voisins du dernier pays entré dans l’Union ? Pour répondre à cette question, tu peux t’aider de la carte-clé 3.

u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

6. Quelle est la différence entre l’Union européenne et l’Europe ?

u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

ÉditionsVANIN

Prends connaissance des documents 3 à 7 afin de mieux comprendre les disparités au sein de l’Union européenne.

Document 3 – Indice de Gini par pays de l’Union européenne en 2022

L’indice de Gini évalue dans quelle mesure la distribution des revenus entre les individus ou les ménages au sein d’un pays s’écarte d’une distribution parfaitement égale. Un indice de Gini de 0 représente une égalité parfaite, tandis qu’un indice de 1 implique une inégalité extrême, où toute la richesse du pays serait détenue par une seule personne.

Une formule simplifiée de l’indice de Gini pour des données regroupées est la suivante :

Où

xi et xj représentent les revenus ou valeurs de chaque individu. n représente le nombre total d’individus. x� représente la moyenne des revenus.

Interprétation :

1. La formule calcule les différences absolues entre tous les revenus (|xi−xj|).

2. Elle divise cette somme par le double du nombre d’individus au carré (2n2) et par la moyenne des revenus (x� ).

D’après Indice de Gini : inégalités de revenus dans les pays membres de l’Union européenne en 2022, Statista, 2022, fr.statista.com Sen, A., Foster, J., On Economic Inequality (Expanded edition with annexe), Oxford University Press, 1996

Source des données : Statista

Document 4

Évolution des inégalités au sein de l’Union européenne entre 2011 et 2021

Source des données : Europe : où les inégalités ont-elles augmenté ? - Touteleurope.eu

Document 5

RNB/habitant sur le continent européen en 2023 ($, PPA internationaux courants)

Euros/heure

9,3 - 14,25

14,26 - 17,13

17,14 - 22,35

22,36 - 39,33

39,34 - 43,93

43,94 - 53,9

pas de données

Document 6

Coût de la main-d’œuvre en 2023 dans l’UE

400 km N

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Source des données : Statistics | Eurostat (europa.eu)

Les nœuds de transports

Carrefour principal

Port important

Aéroport majeur

Les axes et les réseaux de transports

Axe majeur

Autre axe important

Northern Range

Document 7

Les réseaux de transports dans l’Union européenne et ses pays limitrophes

Saint-Pétersbourg Moscou

Brême

Anvers Londres

OCÉAN ATLANTIQUE

400 km N

Algésiras

Bordeaux

Barcelone Le

Athènes (Le Pirée)

Mer

1. En cartographie, comment s’appelle le type de données représentées par l’indice de Gini ?

2. Pour cartographier l’indice de Gini, quel type de figurés (et donc quel mode de variation) utiliserais -tu, et pourquoi ?

3. À l’aide du tableau du document 3, réalise une carte thématique sur l’indice de Gini pour l’Union européenne en 2022. Pour cela, réfère-toi à la fiche Savoir-faire 9 et réfléchis au type de données dont il s’agit afin de bien les représenter.

u Fiche Savoir-faire 9, « Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives », p. 247.

ÉditionsVANIN

400 km N

Indice de Gini

4. À l’aide de la carte que tu viens de réaliser, cite les pays possédant une forte inégalité des revenus.

5. Comment la richesse de la Belgique est-elle distribuée par rapport aux autres pays de l’Union européenne ?

6. Selon le document 4, dans quels pays se marque la plus forte augmentation des inégalités en dix ans ?

7. À l’aide du document 4, précise où l’indice de Gini a le plus chuté entre 2011 et 2021.

8. Quelles données sont illustrées sur la carte du document 4 ?

u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230. u Fiche Savoir-faire 4, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 236.

9. Comment est distribuée la variable représentée dans le document 5 ?

10. Comment s’appelle la région de l’ensemble des pays ayant le RNB/hab. le plus élevé ?

u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

11. Rappelle-toi ce que tu as vu en cinquième et détermine la différence entre le RNB/hab. et l’indice de Gini.

12. Si tu devais séparer en deux l’Union européenne sur la base du document 6, quels seraient les deux ensembles formés et pourquoi ?

u Fiche Savoir 8, « Le développement », p. 222.

13. Quels pays sont traversés par les axes majeurs de communication selon le document 7 ?

14. Quels sont les pays les plus éloignés de ces axes ?

15. Quelles mers bordent les ports importants dans le document 7 ?

16. Quels sont les ports qui font partie de la Northern Range selon le document 7 ?

2. La fonction industrielle

Observe les documents 8 à 10 pour analyser le poids de l’industrie dans l’économie de l’Union européenne.

Document 8 – Volumes des exports réalisés au sein de l’Union européenne en 1995 et 2021 (en %)

Volume des exportations par catégorie au sein de l'UE (%, 1995)

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Volume des exportations par catégorie au sein de l'UE (%, 2021)

Minerais

Métaux

Produits

Véhicules

Machinerie

Électronique

Autres

Source des données : The Atlas of Economic Complexity

Autres

Textiles

Pierres

Minerais

Métaux

Autres

Source : The Atlas Economic Complexity

Document 9 – L’Union européenne, puissance industrielle

L’Union européenne est aujourd’hui la troisième puissance industrielle du monde, derrière la Chine et les États-Unis.

Le continent peut s’appuyer sur de nombreuses entreprises d’envergure, notamment dans les secteurs de l’automobile, des transports, de la défense, de la chimie/pharmacie et de l’agroalimentaire en France, ou de l’automobile, de la chimie et de la construction mécanique en Allemagne. Volkswagen, Daimler, Stellantis, BMW, Siemens ou encore Bosch sont des références mondiales. L’Italie est quant à elle marquée par une prédominance du textile, de l’agroalimentaire et de l’automobile, tandis qu’en Pologne, l’extraction minière, la sidérurgie et la chimie font partie des branches les plus importantes.

Toutefois, en comparaison avec le secteur des services qui est en hausse, le poids de l’industrie au sein de l’Union européenne se réduit peu à peu et atteint 20 % de son RNB. Cette constatation est faite même dans un pays comme l’Allemagne où ce secteur demeure important, comme dans la plupart des États occidentaux. Une tendance comparable est observée aux États-Unis, en Chine (30 % de son RNB) et en Russie (32 % de son RNB).

L’industrie est par ailleurs le premier employeur dans plusieurs pays de l’Est, même si à l’échelle européenne, elle génère moins de 22 % des emplois aujourd’hui, contre plus de 27 % il y a vingt ans.

D’après Lequeux,V., Politique industrielle : que fait l'Union européenne ?, Touteleurope.eu, 31 janvier 2022, www.touteleurope.eu

Document 10 – Pourcentage de la population active travaillant dans le secteur industriel de l’Union européenne en 2023

ÉditionsVANIN

1. Quelle est la tendance générale qui se dégage pour le secteur industriel dans l’Union européenne selon le document 8 ?

ÉditionsVANIN

2. Quels sont les trois secteurs privilégiés de production depuis dix ans d’après le document 8 ?

3. Quel semble être l’avenir du secteur industriel au sein des grandes puissances mondiales selon le document 9 ?

4. Quel secteur est en train de prendre de l’ampleur au sein de l’Union européenne ?

5. Quelle région européenne donne le plus d’importance au secteur industriel ?

6. Quels sont les pays européens qui semblent être les moteurs du secteur industriel ?

7. Penses-tu que le découpage spatial choisi dans le document 10 est pertinent ? u Fiche Savoir-faire 4, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 236.

Les documents 11 et 12 analysent le secteur industriel, et plus spécifiquement celui de l’automobile. Au travers de ta lecture, essaye de mieux comprendre les caractéristiques de ce secteur.

Document 11 – Les pays avec le plus d’usines en lien avec l’automobile en Europe (2021)

RangPaysUsines

1Allemagne41

2Russie34

3 Royaume-Uni 30 France

5Italie22

6Turquie17

7Espagne16

8Pologne16

9Pays-Bas10

10 Tchéquie 8 Suède

Union européenne185 Europe290

ÉditionsVANIN

Document 12 – La Pologne et l’Allemagne : des acteurs-clés dans l’industrie automobile

POLOGNE

1. Main-d’œuvre qualifiée et compétitive

La Pologne dispose d’une main-d’œuvre bien formée et relativement moins coûteuse par rapport à des pays d’Europe de l’Ouest. Cela attire de nombreuses entreprises à la recherche d’une production efficace.

2. Infrastructures développées

Le pays a investi dans des infrastructures modernes, y compris des routes, des ports et des réseaux logistiques, facilitant ainsi le transport des pièces et des véhicules.

3. Localisation par rapport aux marchés européens

Située à proximité du cœur de l’Europe, la Pologne est stratégiquement placée pour accéder aux marchés européens, ce qui est un atout majeur pour les entreprises automobiles. La Pologne reste néanmoins aussi aux portes de la zone centrale de développement de l’Union européenne.

4. Incitations gouvernementales

Le gouvernement polonais propose des incitations fiscales et des subventions pour attirer les investissements étrangers (IDE), en particulier dans les zones économiques spéciales (territoire – à l’échelle d’un port, d’une ville – bénéficiant d’une politique dérogatoire en matière d’économie et plus particulièrement de fiscalité).

Italie

Suède

Royaume-Uni

Tchéquie

Pologne Allemagne

Turquie

Bas

Russie

Largus

5. Écosystème industriel solide

La Pologne a développé un écosystème d’entreprises fournisseurs de pièces détachées et de services, créant une chaîne d’approvisionnement robuste pour l’industrie automobile.

6. Investissements étrangers

De nombreux grands fabricants automobiles, comme Volkswagen, Fiat et Toyota, ont ouvert des usines en Pologne, renforçant ainsi la réputation du pays en tant que centre de production automobile.

7. Focus sur l’innovation

ÉditionsVANIN

Les entreprises polonaises investissent également dans l’innovation, notamment dans les technologies vertes et la mobilité électrique, s’adaptant aux tendances actuelles de l’industrie.

ALLEMAGNE

1. Tradition et héritage

L’Allemagne a une longue histoire en lien avec le secteur automobile, avec des marques emblématiques comme Volkswagen, BMW, Mercedes-Benz et Audi. Cette tradition contribue à une culture automobile forte.

2. Localisation au cœur de l’Union européenne

L’Allemagne possède un atout considérable représenté par sa localisation au centre du couloir rhénan et de l’axe majeur de développement de l’Europe.

3. Innovation et ingénierie

Le pays est réputé pour son excellence en ingénierie et en recherche et développement. Les entreprises investissent massivement dans l’innovation, que ce soit en matière de performance, de sécurité ou de technologies vertes.

4. Main-d’œuvre qualifiée

L’Allemagne dispose d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, formée dans des systèmes d’apprentissage qui allient théorie et pratique, ce qui est essentiel pour un secteur aussi technique.

5. Infrastructures solides

Le pays possède des infrastructures logistiques et de transport bien développées, facilitant la distribution des produits et l’approvisionnement en pièces.

6. Écosystème industriel

L’Allemagne a un écosystème robuste de fournisseurs et d’entreprises spécialisées, créant une chaîne d’approvisionnement efficace et intégrée.

7. Politique de soutien

Le gouvernement allemand soutient l’industrie par des politiques favorables, notamment des incitations fiscales pour l’innovation et la recherche.

8. Normes de qualité élevées

Les constructeurs automobiles allemands sont connus pour leurs normes de qualité rigoureuses, ce qui renforce la confiance des consommateurs et leur position sur le marché.

9. Transition vers la mobilité durable

L’Allemagne investit dans des technologies de mobilité électrique et des solutions durables, anticipant les besoins futurs du marché automobile. © Van In

• Reprends les similitudes et différences concernant le secteur industriel automobile polonais et allemand en remplissant le tableau suivant.

u Fiche Savoir 9, « La division internationale du travail (DIT) », p. 226.

Similitudes POLOGNE & ALLEMAGNE

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Différences

Comprendre

1. LA DÉLOCALISATION ET LA SPÉCIALISATION

ROYAUME-UNI

Après le déclin des industries de la production d’acier et des textiles qu’il dominait au 19e siècle, le Royaume-Uni a su attirer des investissements internationaux au travers de nouvelles industries de technologies de pointe.

RHIN MOYEN

Cette région industrielle béné cie de la localisation la plus centrale au cœur de l’Europe et se spécialise dans les marchandises de grande valeur, comme les voitures de luxe fabriquées par une main-d’œuvre quali ée.

RHIN-RUHR

ÉditionsVANIN

400 km N

Tu as vu qu’il y avait des différences au sein du secteur industriel entre les pays de l’Union européenne. Cherche les facteurs explicatifs au travers de la lecture des documents 13 et 14 et en reprenant les informations des documents 1, 6 et 7.

Document 13

Les régions spécialisées au sein des pays faisant ou ayant fait partie de l’Union européenne

Spécialisée dans la production de fer et d’acier, historiquement en raison de la proximité de gisements de houille, la région peut aussi compter sur la proximité de Rotterdam, le plus grand port d’Europe, à l’embouchure où le Rhin se jette dans la mer du Nord.

Glasgow

Birmingham

Newcastle

Manchester

Madrid Londres

Paris

Région spécialisée

Essen

Liverpool Stuttgart

Lyon Rotterdam

Turin

Barcelone

NORD-EST DE L’ESPAGNE

Dortmund

Mannheim

Après avoir connu la plus forte croissance d’Europe à la n du 20e siècle, la région de Barcelone est le cœur de l’industrie textile espagnole et abrite également les plus grandes usines de production du secteur automobile.

Milan Francfort

BASSIN DU PÔ

Pôle de l’industrie textile, qui béné cie de coûts de main-d’œuvre légèrement moins élevés et de l’apport des centrales hydroélectriques installées dans les Alpes toutes proches.

SILÉSIE

Région industrielle avec la croissance la plus rapide au 21e siècle depuis la n de l’ère communiste, elle béné cie d’une main-d’œuvre quali ée mais bon marché.

SÉQUENCE 5 comprendre

Document 14 – La délocalisation au sein de l’Union européenne

La délocalisation consiste pour les entreprises à déplacer leurs activités vers des pays à faible coût de production, impactant l’économie et l’emploi en Europe. Cela est souvent motivé par des coûts de main-d’œuvre plus faibles, comme dans les délocalisations vers l’Europe de l’Est ou l’Asie (Chine, Inde ou Vietnam), ainsi que des charges fiscales et réglementations moins contraignantes. Ce phénomène a renforcé les économies des pays de l’Est, mais a entraîné des pertes d’emplois et des réactions politiques et syndicales en Europe occidentale, ainsi qu’une transformation vers une économie davantage axée sur la haute technologie et les services. La délocalisation a provoqué des pertes d’emplois touchant particulièrement les travailleurs peu qualifiés et aggravant parfois les inégalités sociales et régionales.

Depuis l’élargissement de l’Union européenne à partir de 2004, de nombreuses entreprises ont délocalisé leur production au sein même de l’Union, vers des États membres où la production peut se faire à moindre coût. Cela a permis de maintenir une certaine intégration économique au sein de l’UE tout en réduisant les coûts, notamment dans l’industrie automobile, les produits électroniques et la sous-traitance.

Les délocalisations intra-européennes ont également renforcé les économies des pays d’Europe centrale et orientale, leur permettant de bénéficier des investissements étrangers et de développer leur base industrielle.

Avec la pandémie de Covid-19, les faiblesses des chaînes d’approvisionnement mondiales ont suscité un intérêt pour la « relocalisation » des industries stratégiques, l’UE visant ainsi une production plus locale et résiliente dans des secteurs comme le médical ou l’énergie verte. En réponse aux défis écologiques et numériques, l’UE investit dans des industries durables (batteries, hydrogène, semi-conducteurs) et novatrices (intelligence artificielle ou robotique), ce qui pourrait encourager une redéfinition partielle de l’industrie en Europe pour plus de sécurité et d’indépendance.

© Van In

1. Quels éléments hydrographiques semblent jouer un rôle crucial dans la détermination des régions spécialisées dans le secteur industriel dans l’Union européenne ? Aide-toi de la carte-clé 3 pour répondre à cette question. u Carte-clé 3, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 256.

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2. Si tu fais un lien avec le document 7, quel élément lié à l’hydrographie semble jouer un rôle essentiel pour la région industrialisée en Allemagne par rapport au reste de l’Union européenne, voire de l’Europe ?

3. Par quel élément visible sur le document 7 sont reliées les villes depuis Londres jusqu’à Milan, et par quels éléments stratégiques cet élément passe-t-il ?

4. Quels sont les types de ressources produites par les pays européens de la région rhénane et le Royaume-Uni, et les ressources produites par les pays d’Europe orientale ?

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5. Mets en évidence les différences du coût de la main- d’œuvre de l’Union européenne (document 6) en faisant un lien avec le document 1.

6. À l’aide des documents 6 et 14, détermine les avantages des pays d’Europe de l’Est et d’Asie au sein du processus de délocalisation par rapport aux pays d’Europe de l’Ouest.

7. Quels sont les implications de la délocalisation au sein de l’Union européenne occidentale ?

8. Quelles sont les conséquences du processus de délocalisation pour les pays de l’Union européenne de l’Est ?

9. Qu’a provoqué la relocalisation engendrée par la pandémie de Covid ?

Le savais-tu ?

Un exemple de localisation positive en Belgique est le choix d’entreprises étrangères d’implanter leurs activités en Belgique, apportant des emplois et de nouvelles opportunités économiques. Un cas notable est l’installation de Google à Mons, où l’entreprise a ouvert plusieurs centres de données (datacenters).

Ces infrastructures, établies à partir de 2007, résultent de la localisation de certaines activités de gestion de données en Europe. La Belgique a été choisie pour ses avantages stratégiques : une localisation centrale en Europe, une infrastructure énergétique fiable, et des politiques favorables à l’investissement.

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Cette évolution a permis la création de centaines d’emplois directs et indirects dans une région en transition industrielle, tout en positionnant la Belgique comme un hub technologique en Europe. Ce type de localisation montre qu’elle peut être bénéfique lorsqu’elle génère de nouvelles activités dans des secteurs porteurs.

2. La structure spatiale de l’Union européenne

Au travers de la fiche Savoir 5, tu as pu découvrir les modèles spatiaux utilisés pour structurer les villes. À présent, réponds aux questions suivantes afin de comprendre à quel point ces modèles correspondent à la structure de l’Union européenne.

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Document 13

La modélisation de l’Europe

Source : Atlas « L’Homme et la Terre », © De Boeck, 2022

1. Tu as vu au début de cette séquence qu’il y avait des disparités au sein de l’Union européenne. À quel modèle spatial cela te fait-il penser ?

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

2. Sur la base du document 15, quel nom précis a été donné au centre dynamique de l’Union européenne ?

3. Quelles sont les grandes aires urbaines pouvant délimiter cette zone économiquement forte, dite de la banane bleue ?

u Carte-clé 4, « Les 15 principales aires urbaines européennes en 2024 », p. 257.

4. Quelle grande aire urbaine française est exclue de la banane bleue ?

5. Où sont situées les zones avec une main-d’œuvre qualifiée par rapport aux axes majeurs de communication selon le modèle spatial choisi ?

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

6. Où placerais-tu la Pologne et l’Allemagne, selon le modèle spatial choisi ?

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Le savais-tu ?

Le FEDER, Fonds Européen de Développement Régional, est un instrument financier de l’Union européenne dont l’objectif principal est de réduire les disparités régionales en finançant des projets dans des domaines tels que l’infrastructure, l’innovation, l’environnement et la compétitivité des entreprises. Le FEDER est particulièrement actif dans les régions moins développées, contribuant ainsi à la cohésion économique et sociale au sein de l’UE.

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En Wallonie, les fonds FEDER ont permis le renforcement du pôle de compétitivité « Aerospace Valley ». Ce dernier est un pôle de compétitivité basé en France et dédié à l’innovation et au développement durable dans le secteur aéronautique. Il entretient des partenariats belges, notamment en Wallonie. Le projet GALILEO, le système de positionnement par satellite européen, est un exemple où la Belgique et la France travaillent ensemble via Aerospace Valley. Le Centre Spatial de Liège (CSL) en Belgique participe notamment au développement des capteurs et instruments utilisés dans les satellites. Les deux pays ont également signé un accord de réflexion sur la mobilité de demain via Skywin, entreprise localisée à Louvain-la-Neuve.

Le projet contribue non seulement à la compétitivité de l’industrie aérospatiale belge, mais aussi à la création d’emplois et à l’essor économique de la région. Des financements du FEDER ont été utilisés pour des infrastructures, des équipements de recherche et des initiatives de collaboration internationale.

synthétiser

1. Réalise un schéma cartographique illustrant le concept de centre-périphérie au travers du secteur industriel et plus spécifiquement du secteur automobile au sein de l’Union européenne. N’hésite pas à t’inspirer des cartes illustrant les disparités au sein de l’Union européenne présentes dans cette séquence, ainsi que des éléments de localisation générale (aires urbaines, axes, etc.).

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

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2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 253.

– 15 aires urbaines européennes :

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SÉQUENCE 5 SYNTHÉTISER

Barcelone

SÉQUENCE

La mobilité et les salles de concert en Belgique

Observer la répartition spatiale des salles de concert

Objectifs

Comprendre les facteurs de localisation des salles de concert

Comprendre la notion de distance

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Savoirs

ÉditionsVANIN

Fiche 5 – Les modèles spatiaux

Fiche 7 – La notion de distance

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 3 – Construire une représentation cartographique

Savoir-faire

Fiche 5 – Décrire une répartition spatiale

Fiche 9 – Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives

Mots-clés Centre-ville, périphérie, distance-temps, distance-coût, facteur de localisation, accessibilité

CARTEs-CLÉs

Carte-clé 2 – Les divisions administratives de la Belgique

Carte-clé 7 – Les principales aires urbaines belges

Stade Roi Baudouin, Bruxelles 60 000

Cirque Royal, Bruxelles 2000

Kursaal, Ostende 2000

Aula Magna, Louvain-la-Neuve

au Stade Roi Baudouin ce soir : la police prévoit des embarras de circulation

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. La localisation des salles de concert en Belgique

Pour avoir plus d’informations sur la localisation des salles de concert en Belgique et afin de réaliser une carte thématique, consulte le document 1.

Document 1 – Localisation et capacité des salles de concert en Belgique en 2024

Observer ÉditionsVANIN

Salle de concert

Trix Anvers 1100

Stadsschouwburg Anvers 2000

Koningin ElisabethzaalAnvers 2000

Lotto Arena Anvers 8050

AFAS Dome Antwerpen (Sportpaleis) Anvers 23 001

ACEG Wellington Arena Ostende 900

Kursaal Ostende 2000

Capitole Gent Gand 1500

Trixxo Theater Hasselt 1750

Europahal Tielt 2000

1. Quelle est la fonction du territoire mise en valeur dans le document 1 ? Rappelle-toi ce que tu as vu dans la séquence 1.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

2. Sur la base du document 1, remplis le tableau suivant afin de construire la carte en discrétisant (en la représentant) en fonction de la capacité maximale. u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

Données

Capacité maximale

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Type de donnéesType de figurés

Mode de variation des figurés

3. Quelle est la valeur la plus élevée reprise dans les données ?

4. Quelle sera la valeur de la taille du rayon ?

u Fiche Savoir-faire 9, « Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives », p. 247.

5. Comme cette valeur est trop élevée, il faudra la réduire pour obtenir une représentation claire et aérée de la carte. Le facteur de réduction choisi est de 150. Exerce-toi pour quelques salles de concert avant de les représenter sur la carte.

Salles de concert Taille du rayon (cm) Taille du rayon sur la carte (cm)

Stade Roi Baudouin (valeur max.)

Théâtre Royal de Namur (valeur min.)

AFAS Dome Antwerpen (Sportpaleis)

Forest National

Forum de Liège

6. Quel est le titre choisi pour la carte ?

7. Réalise la carte avec les salles de concert du document 1 à la page suivante.

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8. Décris la répartition spatiale des salles de concert belges en fonction de la capacité maximale d’accueil en te basant sur la carte que tu as réalisée.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240.

u Carte-clé 2, « Les divisions administratives de la Belgique », p. 254.

9. En regardant cette répartition spatiale, à quel modèle vu dans une séquence précédente cela te fait-il penser ?

10. Quels sont les facteurs qui pourraient expliquer cette distribution spatiale ? Formule des hypothèses.

Le savais-tu ?

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Officiellement, le plus grand lieu du monde en termes de capacité d’accueil pour un concert est le stade Rungrado, aussi appelé Stade du PremierMai à Pyongyang, en Corée du Nord. Ce stade extérieur peut accueillir 150 000 personnes et ne sert pas que pour des concerts. Il a été ouvert en 1989 et construit à des fins politiques pour devenir un symbole national de puissance.

Ce sont les Philippines qui détiennent le record de la plus grande salle intérieure avec leur Philippine Arena qui est équipée pour accueillir 55 000 personnes. Depuis son ouverture, en 2014, l’arène a accueilli autant d’événements musicaux que sportifs et religieux.

D’après Kulka, B., Salle de concert : Quelles sont les 10 plus grandes de France ?, Linkaband, 20 février 2024, https://linkaband.com/

2. L’accessibilité aux salles de concert

Ouvre la StoryMaps, observe quelques salles de concert afin de t’informer sur l’accessibilité de celles-ci et réponds aux questions suivantes.

1. À partir de la carte introductive de la StoryMaps et de la fiche Savoir « Les modèles spatiaux », remplis le tableau suivant.

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

Distance au centre-ville (vol d’oiseau)

Nom de la partie du modèle auréolaire de la ville où est localisée la salle

ING Arena de Bruxelles

Forest National à Bruxelles

WEX de Marche-en-Famenne

Théâtre Royal de Mons

AFAS Dome d’Anvers

Capitole de Gand

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2. Compare l’accessibilité en voiture des différentes salles de concert et complète le tableau suivant.

Nom de(s) l’autoroute(s) la (les) plus proche(s)

ING Arena de Bruxelles

Forest National à Bruxelles

WEX de Marche-en-Famenne

Théâtre Royal de Mons

Distance à la sortie d’autoroute la plus proche (vol d’oiseau)

Où est-il possible de stationner ? (Ex. parking lié à la salle, en rue, etc.)

Nombre de places de parking Prix du parking

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AFAS Dome d’Anvers

Capitole de Gand

3. En termes d’accessibilité en voiture ou de facilités de parkings disponibles, quelle(s) salle(s) semble(nt) être la (les) plus intéressante(s) ?

4. Compare l’accessibilité en train des différentes salles de concert et remplis le tableau suivant.

Nom de la gare la plus proche

ING Arena de Bruxelles

Forest National à Bruxelles

WEX de Marche-enFamenne

Théâtre Royal de Mons

AFAS Dome d’Anvers

Capitole de Gand

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Distance à la gare la plus proche (à vol d’oiseau)

Heure de départ de la salle

Gare de départ Heure du train Heure d’arrivée

Nombre de transports en commun utilisés

5. En termes d’accessibilité en train, classe les salles de concert de la plus accessible à la moins accessible en fonction de la distance à la gare la plus proche.

6. Compare l’accessibilité en bus/tram/métro des différentes salles de concert et remplis le tableau suivant.

Existe-t-il un arrêt de bus, tram ou métro à proximité ?

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Nombre de lignes desservant le lieu

ING Arena de Bruxelles

Forest National à Bruxelles

WEX de Marche-en-Famenne

Théâtre Royal de Mons

AFAS Dome d’Anvers

Capitole de Gand

7. En termes d’accessibilité en bus/tram/métro, classe les salles de concert de la plus accessible à la moins accessible pour quelqu’un qui réside à proximité de chaque salle.

8. Quelles sont les salles proposant des alternatives de mobilité douce (vélo, trottinette) ?

9. Suite à ton analyse, quel(s) est (sont) le(s) moyen(s) de transport à favoriser pour se rendre dans chacune des salles ? Coche la ou les réponse(s) qui te paraît(-aissent) pertinente(s) ?

VoitureTrain

Bus/ métro

Mobilité douce

ING Arena de Bruxelles

Forest National à Bruxelles

WEX de Marche-en-Famenne

Théâtre Royal de Mons

AFAS Dome d’Anvers

Capitole de Gand

10. Selon les modèles spatiaux des villes et en te basant uniquement sur l’accessibilité, quelle localisation choisirais-tu pour une future salle de concert ? Pourquoi ? Émets des hypothèses.

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

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Comprendre

1. Les facteurs de localisation des salles de concert

Ouvre le système d’information géographique (SIG) qui comporte plusieurs couches d’information et lis le document 2 afin de rechercher quelques facteurs expliquant la répartition spatiale des salles de concert.

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u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228.

1. Dans le SIG, passe en revue les différentes couches et décris les facteurs te permettant d’expliquer la localisation des salles de concert. N’hésite pas à zoomer/dézoomer sur la carte mais aussi à cocher/décocher les couches pour bien les comparer.

Facteurs explicatifs Liens de localisation des salles de concert

Document 2 – Aménagements en centre-ville et en périphérie

Les centres-villes, avec leur charme historique et leurs infrastructures déjà établies, attirent beaucoup de gens et d’entreprises. C’est la loi de l’offre et de la demande : plus un espace est prisé, plus il est saturé. De plus, les restrictions urbanistiques et la préservation du patrimoine rendent parfois difficile l’ajout de nouvelles constructions. Cela pousse néanmoins aussi à repenser les espaces existants pour les rendre plus efficaces et agréables à vivre. Dans les centres-villes, les aménagements tendent à être plus limités par des contraintes d’espace et de réglementation. La préservation du patrimoine est une priorité, les bâtiments doivent donc souvent s’intégrer à l’architecture existante, et les espaces verts sont rares mais précieux. Les constructions verticales sont alors privilégiées pour maximiser l’espace disponible.

En périphérie par contre, les terrains disponibles sont souvent plus grands et les réglementations moins strictes, permettant des projets plus étendus. Des complexes résidentiels avec des espaces verts, des centres commerciaux et des parcs industriels sont donc souvent localisés à ces endroits. Ceci est possible, en Wallonie, grâce aux plans de secteurs qui organisent l’affectation du sol. Ceux-ci stipulent ce qui peut être construit sur le territoire et cela peut donc parfois être une contrainte à l’aménagement du territoire de certaines zones ou alors un atout notamment sur d’anciennes friches industrielles à réhabiliter. Par ailleurs, la distance à l’habitat peut être un élément important à prendre en considération, surtout pour le développement de certaines activités engendrant beaucoup de nuisances sonores liées par exemple à une fréquentation importante du lieu. Notons encore que la mobilité est souvent un défi de moindre envergure en dehors des villes, puisqu’il y a plus de place pour les infrastructures routières et de transport.

2. Selon le document 2, quels facteurs pourraient également expliquer la répartition spatiale de ces types d’aménagements ? Explicite.

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2. L’accessibilité pour comprendre le choix d’un mode de transport

Dans cette séquence, tu as eu l’occasion de voir que les responsables des salles de concert mettent fortement en avant l’accès aux salles. Certaines offrent plus de possibilités au niveau de la mobilité que d’autres.

1. Voici quelques situations fictives de personnes se rendant à Forest National. Pour chacune d’entre elles, choisis le mode de transport qui serait probablement utilisé pour se rendre au concert. Justifie.

Une famille namuroise aisée.

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Un groupe d’adolescents bruxellois de 17 ans prônant l’indépendance.

Un couple habitant à 2 km et ayant une conscience écologique importante.

Une famille originaire de Nivelles avec deux enfants de 6 et 8 ans venant pour un concert en début d’après-midi et n’ayant pas de voiture.

2. Et toi, combien de kilomètres serais -tu prêt(e) à faire et quel moyen de transport aurais-tu envie de prendre en fonction de ces situations ? Justifie.

Un concert d’une star internationale qui vient rarement en Europe.

Moins de 5 km – 5 à 20 km – 20 à 50 km – Plus de 50 km

Le concert de ton groupe préféré que tu vas voir avec tes amis presque chaque année.

Moins de 5 km – 5 à 20 km – 20 à 50 km – Plus de 50 km

Le papa d’un copain qui chante dans un petit bar.

Moins de 5 km – 5 à 20 km – 20 à 50 km – Plus de 50 km

Tu accompagnes une amie voir un concert d’un groupe que tu ne connais pas.

Moins de 5 km – 5 à 20 km – 20 à 50 km – Plus de 50 km

3. De manière générale, quels sont les éléments qui influencent le plus dans les déplacements, notamment par rapport au choix du mode de transport ? Formule des hypothèses.

4. À partir de la fiche Savoir « La notion de distance », reprends les distances qui importent le plus dans le choix d’un lieu pour aller voir un concert. Justifie.

u Fiche Savoir 7, « La notion de distance », p. 220.

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5. Qu’est-ce qui explique que la distance euclidienne n’a pas d’influence sur mon choix ?

synthétiser

À travers la séquence, tu as vu que plusieurs localisations étaient possibles pour les salles de concert. Tu as aussi découvert que l’accessibilité est assez variable en fonction de cette localisation. Plusieurs liens existent entre accessibilité, localisation, capacité de la salle, présence de parkings, etc.

1. Reprends les exemples de l’ING Arena de Bruxelles et du Théâtre Royal de Mons pour comprendre ces liens.

Localisation

Espace disponible

Capacité maximale

Accessibilité

Parking

Facteur de localisation dominant

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ING Arena de BruxellesThéâtre Royal de Mons

2. Nomme le type de distance qu’illustrent ces exemples.

Je me rends en vacances dans le sud de la France en avion.

Le trajet en voiture m’a paru plus court au retour par rapport à l’aller.

J’ai comparé plusieurs types de transports et avec mon budget, je vais choisir le train.

Je me promène à pied et il se met à pleuvoir. Je vais couper à travers les champs pour raccourcir mon trajet.

3. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 252.

– Les autoroutes belges :

SÉQUENCE 6 synthétiser

SÉQUENCE

La plateforme multimodale Liège Trilogiport ÉditionsVANIN

Objectifs

Savoirs

Savoir-faire

Observer un aménagement dans la province de Liège qui facilite le transport des marchandises

Comprendre les effets de cet aménagement sur le territoire

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 4 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 7 – La notion de distance

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 3 – Construire une représentation cartographique

Mots-clés Plateforme multimodale, transport multimodal, transport intermodal, hub logistique, zone de chalandise

CARTEs-CLÉs

Carte-clé 2 – Les divisions administratives de la Belgique

Carte-clé 7 – Les principales aires urbaines belges

Le Trilogiport de Liège accueille son premier train de marchandises en provenance de Chine

Liège Trilogiport

Une multimodaleplateforme de 120 ha

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Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Le transport de marchandises

Prends connaissance du document 1 pour découvrir ce qu’est le secteur de la logistique et comprendre son rôle dans l’économie belge. Réponds ensuite aux questions.

Document 1 – La Belgique, un acteur incontournable de la logistique en Europe

La logistique désigne l’ensemble des activités liées à la gestion des flux de marchandises : transport, stockage, distribution, ainsi que l’organisation et la planification de ces opérations. Elle joue un rôle essentiel en assurant une coordination efficace entre les entreprises et les marchés, permettant l’acheminement optimal des biens et services.

Ce secteur occupe une place centrale dans l’économie belge. En 2015, selon la Banque Nationale de Belgique, la logistique représentait 8 % des emplois, soulignant ainsi son rôle stratégique pour le pays.

Grâce à sa position géographique stratégique, située au cœur de la « Banane bleue » – un espace densément peuplé s’étendant de Londres à Milan – la Belgique peut atteindre 60 % du pouvoir d’achat européen dans un rayon de 500 km. Cela signifie que la Belgique est proche de la majorité des consommateurs européens ayant un fort potentiel économique, ce qui renforce son rôle central dans le commerce européen. Cette localisation privilégiée lui permet de desservir rapidement des marchés majeurs tels que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

La Belgique dispose d’infrastructures de transport performantes. Son réseau autoroutier, ferroviaire et fluvial figure parmi les plus développés en Europe et est fortement interconnecté avec ceux des pays voisins. Les ports belges, notamment le port d’Anvers (deuxième port maritime d’Europe) et le port de Liège (troisième port fluvial européen), jouent un rôle crucial dans l’acheminement des marchandises.

De plus, les aéroports de Liège et Brussels Airport comptent parmi les principaux centres européens pour le transport de fret, c’est-à-dire le transport de marchandises en grandes quantités par différents modes (aérien, maritime, ferroviaire ou routier). Ce fret concerne notamment des produits frais et des marchandises urgentes, comme des équipements électroniques avancés (composants informatiques) et des produits pharmaceutiques nécessitant un transport rapide et un contrôle strict de la température.

Enfin, la Belgique se distingue par une main-d’œuvre qualifiée et productive et un environnement propice à l’innovation, grâce à ses universités de renom et ses nombreux centres de recherche qui favorisent le développement de solutions logistiques modernes et efficaces.

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Ainsi, grâce à sa localisation centrale, ses infrastructures performantes et ses compétences logistiques, la Belgique s’affirme comme une plaque tournante incontournable pour la logistique en Europe, facilitant les échanges internationaux et stimulant son économie.

D’après Une vision pour la logistique en Belgique, Fédération des entreprises de Belgique (FEB), 22 juin 2017, www.vbo-feb.be

1. Qu’est-ce que la logistique ?

2. Quelle est l’importance de la logistique dans l’économie belge ?

3. Quels sont les principaux avantages qui permettent à la Belgique de se démarquer dans le domaine de la logistique ?

4. Quels types de marchandises transitent principalement par les infrastructures logistiques belges ?

Après avoir vu l’importance de la logistique, consulte le document 2 pour découvrir un élément central de ce secteur : les plateformes multimodales.

Document 2 – Une plateforme multimodale

Une plateforme multimodale désigne, en géographie, un lieu offrant des infrastructures permettant le passage des marchandises entre différents modes de transport : routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien.

Ces plateformes sont conçues pour permettre une interconnexion fluide entre les différents moyens de transport et sont équipées de diverses installations logistiques comme des entrepôts, des zones de chargement/déchargement, des systèmes de suivi, etc.

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Les plateformes multimodales sont souvent situées près des grandes zones industrielles, des ports ou des intersections majeures de réseaux de transport.

La Belgique dispose de plusieurs plateformes multimodales importantes telles que le port d’Anvers, l’aéroport de Liège et l’Euroterminal de Mouscron, qui jouent un rôle clé dans le transport et la logistique.

D’après Les nouveaux défis des plateformes multimodales, Blogistics, https://blogistics.fr/

1. Qu’est-ce qu’une plateforme multimodale ?

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2. Quelle est la première fonction du territoire d’une plateforme multimodale ? Consulte la fiche Savoir « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol » si nécessaire.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

3. Quel est le rôle d’une plateforme multimodale ?

4. Donne deux exemples d’occupations du sol typiques d’une plateforme multimodale. Aide-toi au besoin de la fiche Savoir.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Tu viens de découvrir la plateforme multimodale, le lieu où la marchandise est transbordée. Sur ces plateformes, deux manières d’acheminer la marchandise sont possibles. Lis le document 3 afin de savoir ce qui différencie le transport multimodal de l’intermodal.

Document 3 – Le transport multimodal et le transport intermodal

Le transport multimodal et le transport intermodal consistent tous deux à utiliser deux ou plusieurs modes de transport successifs pour réaliser l’acheminement d’une marchandise d’un point d’origine à une destination finale.

Le transport multimodal est opéré par un transporteur unique, c’est-à-dire que l’ensemble de la chaîne logistique est pris en charge par la même entreprise de transport, laquelle dispose de sa propre flotte de camions et de ses propres bateaux, péniches et/ou wagons. Il existe un seul et unique contrat entre le client et l’entreprise de transport. Par exemple, un conteneur est transporté par camion du lieu de production jusqu’à un port, puis par navire jusqu’à un autre port, et enfin par train jusqu’à sa destination finale, le tout sous un seul contrat de transport.

Transport multimodal

Origine Terminal Destination

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Le transport intermodal est opéré par plusieurs transporteurs ayant chacun un contrat spécifique avec le client. Ce dernier peut être le propriétaire de la marchandise ou un transitaire international mandaté dont le métier est justement d’organiser le voyage de marchandises à l’international via plusieurs modes de transport. Par exemple, un conteneur est transporté par camion jusqu’à un terminal ferroviaire sous un contrat, puis transporté par train jusqu’à un port sous un autre contrat, et enfin acheminé par navire jusqu’à sa destination sous un troisième contrat.

Transport intermodal

Origine

Dans les deux cas, le choix entre transport multimodal et transport intermodal est souvent justifié par le coût (l’option la moins chère des deux). Selon la région géographique concernée, il arrive également que le transport intermodal soit la seule solution.

D’après Quelle est la différence entre un transport multimodal, intermodal et combiné ?, Mkgmix, https://mkgmix.com/

1. Quel est le point commun entre le transport multimodal et le transport intermodal ?

2. Quelle est la principale différence entre le transport multimodal et le transport intermodal en termes de gestion des contrats et des transporteurs ?

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3. Lequel des deux transports (multimodal ou intermodal) simplifie le processus d’acheminement des marchandises ?

2. La plateforme multimodale Liège Trilogiport

À présent, intéresse-toi à une plateforme multimodale belge : Liège Trilogiport. Parcours les documents 4 à 6 pour en savoir plus sur sa situation géographique et ses connexions aux réseaux de transport.

Document 4

Situation géographique de Trilogiport à l’échelle européenne

Londres

Hambourg

Amsterdam

Rotterdam

Zeebruges

Dunkerque

Le Havre

Réseau autoroutier

Réseau ferroviaire

Distance de Liège en km

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PAYS-BAS

Anvers Venlo

Bruxelles Liège

Rouen

Paris

Duisbourg

Cologne

50100150200250300350400450

Francfort

Metz

Strasbourg

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1. Quels réseaux de transport sont mis en évidence sur la carte du document 4 ?

2. Quels sont les pays limitrophes qui ont une connexion autoroutière et ferroviaire avec Liège Trilogiport ?

3. Quel type de distance est illustré par la carte du document 4 ? Aide-toi de la fiche Savoir « La notion de distance » si nécessaire.

u Fiche Savoir 7, « La notion de distance », p. 220.

4. À partir de la carte du document 5 et des cartes- clés 2 et 7, situe la ville de Liège en remplissant le tableau suivant.

u Carte-clé 2, « Les divisions administratives de la Belgique », p. 254.

u Carte-clé 7, « Les principales aires urbaines belges », p. 260.

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Pays (orientation)

Région

Communauté

Province

Fleuve

Autoroutes

5. Quel réseau de transport est mis en évidence sur la carte du document 5 ?

6. Quel type de distance est illustré par la carte du document 5 ? Au besoin, consulte la fiche Savoir « La notion de distance ».

u Fiche Savoir 7, « La notion de distance », p. 220.

7. À partir des informations des documents 5 et 6 : pourquoi le trajet en bateau entre Trilogiport et Dunkerque est-il deux fois plus long qu’entre Trilogiport et Rotterdam, malgré une différence de distance routière de seulement 45 km ?

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8. Sur la base des documents 4 à 6, que peux-tu observer concernant la localisation de Liège Trilogiport par rapport aux grandes villes européennes et aux réseaux de transport ? Illustre ta réponse avec des exemples de villes situées dans un rayon de 100 à 200 km autour de Liège.

Ouvre le Géoportail de Wallonie, le site d’information géographique de Wallonie, afin de situer localement la plateforme multimodale Liège Trilogiport.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228.

1. Dans le Géoportail, clique sur le bouton situé à droite pour sélectionner « Choix du fond de plan ». Parcours les fonds de cartes et les vues aériennes afin de visualiser la localisation de Trilogiport ainsi que les voies de communication entourant le site. N’hésite pas à zoomer et à dézoomer sur les cartes.

2. Dans le Géoportail, sélectionne « Ajouter d’autres services/données » dans l’onglet situé en bas à gauche, puis choisis « Données de base – Limites administratives ». Indique la localité où se situe Trilogiport ainsi que son orientation par rapport à la ville de Liège.

3. Pour visualiser les installations logistiques et les voies de communication connectées à la plateforme multimodale Trilogiport, tu vas construire une représentation cartographique. En te basant sur la fiche Savoir-faire « Construire une représentation cartographique », commence par lister les éléments à inclure dans ton croquis. Réfléchis ensuite à la manière de les représenter avant de te lancer dans la réalisation.

u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

4. À l’aide du Géoportail de Wallonie, localise sur le fond de carte ci-dessous les installations logistiques et les réseaux de transport connectés à Trilogiport. Veille à inclure tous les éléments essentiels nécessaires à la réalisation d’un croquis cartographique.

5. Analyse le croquis cartographique que tu as réalisé. Que constates-tu par rapport aux réseaux de transport ?

6. La localisation de Trilogiport est un atout majeur, mais elle comporte également des contraintes. À quel aléa naturel la plateforme multimodale est-elle exposée ? Aide-toi de ton croquis si nécessaire.

Tu viens d’observer les installations logistiques de la plateforme. Parcours le document 7 afin de découvrir leurs utilités.

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Document 7 – Les installations logistiques et les activités de Trilogiport

Trilogiport est une plateforme multimodale installée sur un site de plus de 100 hectares (dont des espaces sont encore disponibles) et dédiée aux activités logistiques et industrielles. Le site est divisé en plusieurs zones spécifiques, répondant à différents besoins.

Terminal à containers (15 ha)

Terrains logistiques (40 ha)

Terrains portuaires (14,7 ha)

Zone de services tertiaires (1,8 ha)

Le terminal à conteneurs trimodal (eau-rail-route) dispose de 700 mètres de quai le long du canal Albert, permettant le chargement et le déchargement des bateaux à l’aide d’engins de manutention adaptés. Cette infrastructure joue un rôle crucial dans la gestion des flux de marchandises. Grâce à sa connectivité trimodale et à sa localisation stratégique,Trilogiport est une plateforme clé pour l’approvisionnement de l’intérieur du pays. La forte densité de population en Belgique et la demande élevée en biens et services nécessitent un réseau logistique performant, capable de répondre efficacement aux besoins du marché intérieur.

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Après leur arrivée au terminal trimodal, les conteneurs peuvent être acheminés par camions, wagons ou péniches pour être redistribués à travers l’Europe, ou stockés dans les entrepôts logistiques pour traitement. Ces entrepôts de dernière génération accueillent des centres de distribution européens qui ajoutent de la valeur aux marchandises (reconditionnement, emballage, assemblage, etc.).

Les entreprises implantées bénéficient d’une liaison directe avec le terminal à conteneurs, facilitant leur logistique.

En plus des terrains logistiques, Trilogiport propose des terrains portuaires pour le transport fluvial et une zone tertiaire regroupant des bureaux et des services comme les douanes. Le site, orienté vers une logistique durable, exclut les industries polluantes et lourdes, telles que la sidérurgie ou la cimenterie.

Enfin, Trilogiport traite une large gamme de marchandises, allant des produits standards (vêtements, meubles, électroniques) aux produits spécialisés (produits chimiques, pharmaceutiques), nécessitant des conditions spécifiques de stockage et de transport. Cette diversité et ces infrastructures modernes positionnent Trilogiport comme un acteur stratégique pour le commerce régional et international.

D’après le Dossier d’information sur la plateforme multimodale Liège Trilogiport, Port de Liège, 8 décembre 2020, www.portdeliege.be

1. Quels sont les types d’activités réalisées à Trilogiport ?

2. Quels équipements Trilogiport possède-t-il pour le transport par voie navigable ?

3. Pourquoi Trilogiport joue-t-il un rôle clé dans l’approvisionnement de l’intérieur du pays ?

4. Quels types d’entreprises, en dehors de celles liées au transport, Trilogiport attire-t-il ?

5. Quels sont les avantages de la diversité des marchandises pour Trilogiport ?

Ouvre le Géoportail de Wallonie et observe l’évolution spatiale de Trilogiport.

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u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228.

1. Voyage dans le temps, de 1971 à nos jours, en sélectionnant le fond de plan « Vue aérienne dans le temps » grâce au bouton situé à droite. À partir de quelle année le site de Trilogiport est-il aménagé ? Quels aménagements observes -tu à ce moment-là ?

2. Complète le tableau suivant afin d’observer le site avant/après l’installation de la plateforme multimodale. Au besoin, consulte la fiche Savoir « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol ».

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Avant l’implantation de Trilogiport Après l’implantation de Trilogiport

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Occupation(s) du sol

Fonction(s) principale(s) du territoire

3. Quelle est la principale occupation du sol le long du site et de la Meuse, avant et après l’installation de Trilogiport ?

4. Sur la base du tableau que tu viens de compléter et des observations réalisées sur le Géoportail, comment a évolué spatialement le territoire ?

5. Dans le catalogue du Géoportail, recherche et sélectionne la couche « Banque de Données de l’État des Sols (BDES) » afin d’accéder à l’inventaire des terrains pollués et potentiellement pollués en Wallonie. Qu’observes-tu concernant l’état du site avant les travaux de construction de la plateforme de Trilogiport ?

6. Quel impact cette pollution des sols a-t-elle eu sur le projet de construction de Trilogiport ?

Le savais-tu ?

MSC Irina

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Les porte-conteneurs, navires conçus spécifiquement pour le transport de conteneurs intermodaux, jouent un rôle essentiel dans le commerce maritime mondial.

Pour transporter davantage de conteneurs à moindre coût par unité, ces bateaux ont des tailles de plus en plus impressionnantes.

En 2024, le plus grand porte-conteneurs au monde est le MSC (Mediterranean Shipping Company) Irina, capable de transporter jusqu’à peu près 24 000 conteneurs standards (vingt pieds). Ce géant des mers a été conçu avec des technologies modernes afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2.

Cependant, l’augmentation de la taille des porte-conteneurs soulève des défis logistiques pour les ports et les infrastructures, nécessitant des adaptations pour accueillir ces gigantesques navires.

Il est possible de suivre le trafic maritime mondial en temps réel des porte-conteneurs et autres navires en consultant VesselFinder.

Pavillon : Liberia

Armateur : MSC (Mediterranean Shipping Company)

Construction : 2023

400 mètres de long

61 mètres de large

Capacité : 24 000 EVP (équivalent vingt-pieds)

26 conteneurs empilés

Comprendre

1. Des facteurs de localisation des plateformes multimodales

Tu as observé que Trilogiport est idéalement localisé. Qu’en est-il des autres plateformes multimodales wallonnes ? Pour le savoir, observe la carte du document 8.

Document 8 – Les infrastructures wallonnes en 2021

Pecq Cominesen projet

Plateformes multimodales (2021)

Route – rail

Route – eau

Route – rail – eau

Route – rail – air

Réseaux de transport

Autoroutes et rings

Réseau uvial

Ghlin (Deschieter Logistique)

Pecq Cominesen projet

Bierset (LLI)

Bierset (Carex)en projet

Auvelais

Charleroi

Hermalle (Trilogiport)

Liège (Monsin)

Angleur (Renory)

Ghlin (Deschieter Logistique)

La Louvière (Garocentre)

Réseaux de transport

Auvelais

Charleroi

Réseau ferroviaire

Lignes

Réseau routier

Autoroutes

Réseau uvial

Catégories

Catégorie

Hors service.

20 km N

Réseau ferroviaire

Lignes classiques

Lignes à grande vitesse

20 km N

Athus (TCA)

1. Quel facteur primordial influence la distribution spatiale des plateformes multimodales sur un territoire ? Explicite.

2. Combien de types de voies de communication combinent la plupart des plateformes multimodales wallonnes en 2021 ? De quelles voies s’agit-il ?

Catégorie

La Louvière (Garocentre)

Vaulx

Bierset (Carex)en projet Vaulx

Bierset (LLI)

Lis le document 9, puis ouvre le Géoportail de Wallonie et concentre-toi sur la proximité entre l’aéroport de Liège, sa gare et Trilogiport.

Document 9 – Le développement de Trilogiport

Le Port autonome de Liège est un acteur majeur dans le développement de Trilogiport. En tant que plus grand port intérieur de Belgique, il joue un rôle essentiel dans la gestion et le développement des infrastructures portuaires de la région. Le Port autonome de Liège a initié et coordonné le projet de Trilogiport afin de renforcer la position de Liège en tant que hub logistique stratégique pour le stockage, le traitement et la distribution des marchandises en Europe.

Trilogiport a démarré ses activités en 2016. Sa zone de chalandise, c’est-à-dire la zone d’où provient la majorité de la clientèle, est très étendue : elle concentre, dans un rayon de 250 km, 56 millions d’habitants et, dans un rayon de 500 km, plus de 60 % du pouvoir d’achat européen.

D’après La plate-forme multimodale Liège Trilogiport, Port de Liège, www.portdeliege.be

1. Sur la base des observations précédentes et du document 9, pourquoi cette plateforme multimodale se nomme-t-elle « Trilogiport » ?

Tri :

Logi :

Port :

2. Pourquoi la plateforme Trilogiport est- elle située à un endroit stratégique par rapport au marché européen ?

3. Tu as observé la connexion trimodale de la plateforme. Sur le Géoportail de Wallonie, utilise les outils de mesure afin de calculer la distance euclidienne entre Trilogiport et :

- l’aéroport de Liège : - la gare (TGV) de Liège-Guillemins :

4. Que peux-tu conclure concernant la proximité de ces deux réseaux de transport ?

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Le savais-tu ?

Le port de Rotterdam est la plus grande plateforme multimodale d’Europe et l’une des plateformes les plus respectueuses de l’environnement.

Les initiatives environnementales de ce port sont nombreuses et variées : utilisation des énergies renouvelables (énergie éolienne, solaire) ; promotion du transport fluvial et ferroviaire, modes de transport moins polluants ; utilisation de biocarburants (comme le bioéthanol) et de carburants alternatifs (tels que le gaz naturel liquéfié) pour les navires et les véhicules ; gestion durable des déchets (recyclage et réutilisation des matériaux) ; création d’habitats pour la faune et la flore locales, etc.

© Shutterstock/I am from Mykolayiv

2. Des impacts économiques et environnementaux de Liège Trilogiport

Prends connaissance du document 10 en focalisant ton attention sur les impacts économiques de Trilogiport.

Document 10 – Des impacts économiques de Trilogiport

Liège Trilogiport participe activement au redéploiement économique de la Wallonie en créant des emplois principalement dans les secteurs de la logistique et du transport. La plateforme multimodale dispose également d’infrastructures modernes et bien équipées permettant aux entreprises, entre autres, de gérer efficacement leurs stocks et de répondre rapidement aux demandes du marché. De plus, la connectivité trimodale de la plateforme attire des entreprises et des grands centres de distribution européens et internationaux présentant une activité à haute valeur ajoutée. En combinant plusieurs modes de transport, les entreprises sélectionnent, pour chaque étape du trajet, le mode le plus économique et le plus adapté, ce qui peut générer d’importantes économies.

Afin d’acheminer des marchandises sur des distances variées, il est nécessaire de combiner plusieurs modes de transport pour les amener jusqu’à proximité du consommateur.

Par exemple, quel est le parcours des vêtements, de leur production à leur arrivée chez le consommateur ?

Ces conteneurs arrivent à Liège Trilogiport et sont transférés vers un centre de distribution européen (pour

Zeebruges, Dunkerque)

© Port autonome

Liège – Vincent Albert

Afin d’optimiser les transports en provenance de Chine et d’autres pays émergents, les produits seront transportés non-finis vers nos régions. Ces produits doivent donc de plus en plus faire l’objet de transformation (emballage, assemblage, ajout de notice, etc.) dans les entrepôts situés dans nos ports. Ce type d’activités génère dès lors de la valeur ajoutée aux marchandises. Tempo Log Belgium, par exemple, réalise au départ de Trilogiport toute la logistique d’Alpargatas, productrice des tongs Havaianas pour desservir le Benelux, l’Allemagne, l’Autriche et le Royaume-Uni.

D’après le dossier pédagogique du Port de Liège, www.portdeliege.be

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1. Quelle est la potentialité des activités de Trilogiport pour la Région wallonne ? Au besoin, consulte la fiche Savoir « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités ».

u Fiche Savoir 4, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 211.

2. À l’aide des documents 9 et 10, quels sont les avantages pour les entreprises de choisir Trilogiport pour leurs opérations logistiques ?

3. Les impacts économiques de Trilogiport sont-ils plutôt positifs ou négatifs pour la Wallonie ?

Parcours les documents 11 et 12 pour comprendre les impacts environnementaux des activités liées aux transports de marchandises.

Document 11 – Des impacts environnementaux des transports

Les transports ont des impacts environnementaux significatifs, notamment sur la qualité de l’air et les nuisances sonores. Les véhicules émettent des polluants contribuant à la pollution de l’air. Par ailleurs, le bruit généré par la circulation routière, ferroviaire et aérienne affecte la qualité de vie des populations exposées.

L’impact environnemental des activités de transport et de logistique est un sujet de préoccupation majeur dans le monde. Les plateformes multimodales, telles que Liège Trilogiport, encouragent l’utilisation de modes de transport plus respectueux de l’environnement, comme le transport fluvial ou ferroviaire, en facilitant leur intégration dans la chaîne logistique. Cela contribue à la réduction des émissions de CO2 et à la promotion d’une logistique plus verte.

Les atouts de la voie d’eau

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Afin d’atténuer les nuisances sonores des riverains vivant à proximité,Trilogiport a mis en place des barrières acoustiques, aménagé des zones tampons végétalisées, et limité les horaires d’opération des activités bruyantes.

Document 12 – Une zone réservée au développement d’espaces verts et aquatiques

Afin de respecter le village d’Hermalle-sous-Argenteau et répondre au mieux aux attentes des habitants proches de la plateforme Liège Trilogiport, une zone est consacrée aux espaces verts et aquatiques.

Tout autour de la plateforme se trouve une zone d’intégration environnementale d’une superficie de 25 hectares, soit l’équivalent d’un quart de la surface totale du site. Cette zone est dédiée à des aménagements environnementaux et urbanistiques tels que des vergers, jardins communautaires, piste cyclo-pédestre, plans d’eau avec pontons pour pêcheurs, zone arborée, etc.

D’après Liège Trilogiport, un projet harmonieux, Port de Liège, www.portdeliege.be

1. Cite trois impacts néfastes des transports pour l’environnement.

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2. Quelles sont les mesures mises en œuvre par Trilogiport pour réduire son impact environnemental ?

3. Dans le village d’Hermalle-sous -Argenteau, quels types d’espaces ont été créés pour améliorer la qualité de vie des riverains et préserver la biodiversité locale ?

Port autonome de Liège / Visible

Scanne le code QR et regarde la vidéo présentant deux projets de développement de la plateforme Trilogiport : l’extension du terminal à conteneurs, finalisée en 2023, et le rehaussement de trois ponts sur le canal Albert, dont les travaux devraient être finalisés en 2026.

Document 13 – Liège Trilogiport : Extension du terminal à conteneurs et rehaussement des ponts

1. Indique dans ce tableau les raisons d’effectuer ces travaux d’expansion de la plateforme multimodale.

Raisons d’effectuer ces travaux

Extension du terminal à conteneurs

Rehaussement de trois ponts

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2. Pourquoi l’augmentation de l’attractivité du transport fluvial est- elle plus économique et plus écologique ?

7 Comprendre

synthétiser

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1. Sur la base des informations découvertes dans cette séquence, réalise une analyse ACPV de l’aménagement de la plateforme multimodale Trilogiport de Liège. N’hésite pas à t’aider de la fiche Savoir « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités ».

u Fiche Savoir 4, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 211.

ATOUTS

CONTRAINTES

POTENTIALITÉS

VULNÉRABILITÉS

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 252.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223. Mer du Nord Meuse

Les recyparcs en Wallonie SÉQUENCE

Objectifs

Savoirs

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Observer la répartition spatiale des recyparcs en Wallonie

Découvrir par le jeu le syndrome NIMBY

Comprendre les facteurs de localisation des nouveaux recyparcs wallons

Fiche 1 – L’aménagement du territoire en Belgique

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 4 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Savoir-faire

Mots-clés

Fiche 4 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Fiche 5 – Décrire une répartition spatiale

Recyparc, déchets ménagers, intercommunale, syndrome NIMBY, aire d’accessibilité

CARTE-CLÉ Carte-clé 2 – Les divisions administratives de la Belgique

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Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Les déchets ménagers en Wallonie

Pour mieux comprendre les types de déchets ménagers et leur gestion en Wallonie, consulte les documents suivants et réponds ensuite aux questions.

Document 1 – Les déchets ménagers

Les di érents types de déchets ménagers et leur quantité, collectés en Région wallonne en 2020

Déchets

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Source des données : IWEPS

Les déchets ménagers sont composés d’ordures ménagères et des fractions grossières.

Les ordures ménagères sont collectées en porte-à-porte (sac payant ou conteneur à puce). Il existe deux types d’ordures ménagères :

- Les ordures ménagères collectées sélectivement, qui sont les déchets triés comme les sacs ou conteneurs PMC, papiers et cartons, déchets organiques de cuisine ou verre. Ces déchets sont recyclés. Ils sont envoyés dans des centres de valorisation des matières, de valorisation organique (compostage ou biométhanisation) ou de valorisation énergétique.

- Les ordures ménagères brutes (OMB), qui sont les déchets résiduels non triés. Ces déchets seront incinérés avec récupération d’énergie.

Déchets

La fraction grossière reprend les déchets repris dans les recyparcs. Il s’agit de déchets qui seront recyclés, enfouis ou incinérés en fonction de la nature et des filières qui existent. La fraction grossière peut être séparée en trois types :

- Les déchets ver ts, avec tous les déchets de jardin

- Les déchets encombrants (électroménagers, métaux, meubles, etc.)

- Les déchets inertes (briquaillons, vaisselles, etc.)

En 2020, 520 kg de déchets ménagers ont été collectés par habitant en Wallonie. Le tri des déchets est devenu une pratique courante dans nos vies. Et même si la quantité de déchets produite est assez similaire depuis plusieurs années, les Belges trient beaucoup plus et la quantité de déchets résiduels diminue.

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Document 2 – Les recyparcs

Un recyparc, anciennement appelé parc à conteneurs, est un site aménagé, clôturé et surveillé, composé de différents conteneurs pouvant accueillir divers déchets. Il a pour objectif de recevoir les déchets non collectés en porte-à-porte afin de les recycler, les valoriser ou les éliminer dans le respect des normes environnementales. Si les conteneurs sont surélevés, des escaliers ou des passerelles sont disponibles pour accéder au conteneur. Dans les recyparcs récents, les utilisateurs peuvent transférer leurs déchets de leur coffre de voiture directement dans un conteneur situé en contrebas d’un quai accessible aux véhicules. En Wallonie, il existe plus de 215 recyparcs qui sont gérés par sept intercommunales. Pour rappel, une intercommunale est une association d’au moins deux communes qui décident de gérer ensemble une matière d’intérêt communal.

1. Que sont les déchets ménagers ?

Van In

2. Comment sont collectées les ordures ménagères ?

3. Quelle est la quantité d’ordures ménagères brutes collectées par habitant et par an en Wallonie en 2020 ?

4. Comment sont collectées les fractions grossières ?

5. À quoi ressemble un recyparc vu du ciel ? Autrement dit, quelles sont les occupations du sol d’un recyparc ?

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

6. Quelle est la fonction du territoire d’un recyparc ?

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

Le savais-tu ?

Les emballages recyclables sont faciles à identifier grâce à leur logo de « la boucle de Möbius ». Mais il ne faut pas la confondre avec le logo du « point vert ».

Cette boucle est le logo universel des matériaux recyclables depuis 1970. Un emballage ou un objet qui porte ce logo peut être recyclé et doit donc être mis dans la poubelle adéquate.

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Le point vert imprimé sur un emballage ménager signifie que le producteur de cet emballage verse une cotisation à une association qui finance la collecte, le tri et le recyclage de certains emballages. En Belgique, il s’agit de l’association FOST PLUS.

Le point vert n’est pas un symbole écologique : il ne signifie pas que l’emballage est constitué de matériaux écologiques, ni qu’il sera automatiquement recyclé ou collecté.

D’après Le tri des déchets ménagers, Les cahiers du développement durable, http://les.cahiers-developpement-durable.be/

Tu as vu que la quantité d’ordures ménagères brutes collectées en Wallonie était de 141,96 kilos par habitant et par an en 2020. Prends connaissance des deux cartes suivantes et réponds aux questions.

Document 3 – Quantités d’ordures ménagères brutes (sacs de déchets résiduels) collectées par province en Wallonie en 2022

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Quantité OMB en kg/hab.

Source : WalStat (2022)

Document 4 – Quantités d’ordures ménagères brutes (sacs de déchets résiduels) collectées par commune wallonne en 2022

Quantité OMB en kg/hab.

Source : WalStat (2022)

1. Apprécie la qualité des deux cartes reprises aux documents 3 et 4.

u Fiche Savoir-faire 4, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 236.

2. Parmi les deux cartes proposées, identifie la plus pertinente pour observer si tous les Wallons produisent la même quantité d’ordures ménagères brutes (OMB). Justifie ton choix en te focalisant sur le découpage spatial.

u Fiche Savoir-faire 4, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 236.

3. Tous les Wallons produisent-ils la même quantité d’OMB ? Réponds en rédigeant une description spatiale de la carte du document 4.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240.

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2. Les différents acteurs : jeu de rôle

Le recyparc de Fontaine-l’Évêque est trop petit et devrait subir soit des travaux d’agrandissement, soit une relocalisation. Dans ce second cas, deux nouveaux sites sont évoqués. Sur la base des documents suivants et du personnage que tu incarneras dans le jeu de rôle, prépare des arguments en faveur ou en défaveur de l’agrandissement ou de la relocalisation du recyparc.

Voici les personnages qui animeront le débat :

• Le bourgmestre de la ville

• Le service urbanisme de la ville

• L’intercommunale Tibi qui assure la gestion du recyparc de Fontaine-l’Évêque

• Un agriculteur qui possède le champ d’un site évoqué

• Une habitante de la rue du Pétria (où est situé l’actuel recyparc)

• Une habitante de la rue Belle Fontaine (à l’arrière d’un site proposé)

• Un habitant de la rue des Combattants (rue d’un site proposé)

• Un habitant de la rue de Mons (en face d’un site proposé)

• Une membre d’une association de défense de la nature

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1. Consulte les documents 5 à 8 en te mettant dans la peau de ton personnage. u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228.

Document 5 – Localisation du recyparc de Fontaine-l’Évêque et des sites proposés

Document 6 – Évolution de la population à Fontaine-l’Évêque

Commune de Fontaine-l'Évêque

Province de Hainaut Région wallonne © WalStat

Document

– Intercommunale Tibi

L’intercommunale Tibi, qui gère les déchets dans la région de Charleroi, souhaiterait adapter ses recyparcs aux réalités d’aujourd’hui et envisage d’agrandir ou de délocaliser ses recyparcs pour plusieurs raisons :

1 – Lutter contre les dépôts sauvages en proposant aux citoyens des solutions pratiques et accessibles pour se débarrasser de leurs déchets.

2 – Améliorer le tri en modernisant les infrastructures pour accueillir une plus grande variété de déchets.

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3 – Optimiser les services publics offerts aux citoyens en rendant les recyparcs plus accessibles et sécurisés. Un endroit plus spacieux permet aux citoyens de se garer et de manœuvrer plus facilement sur les quais.

8 – Le terril du Pétria

Le terril du Pétria est situé à l’ouest de Fontaine-l’Évêque, dans la périphérie de Charleroi. Il a été constitué entre 1890 et 1958, date de l’arrêt du charbonnage. Culminant à environ 220 mètres d’altitude, ce terril couvrant une surface de près de 16 hectares comprend actuellement une zone centrale plus ou moins ouverte mais subissant une colonisation par les bouleaux, et une couronne marginale plus densément boisée. Plusieurs plans d’eau sont présents. Le site présente un intérêt paysager et abrite une faune riche incluant pas moins de six espèces d’amphibiens, une diversité de papillons élevée et plusieurs orthoptères remarquables tels que le grillon d’Italie (Oecanthus pellucens) et le criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens).

D’après La biodiversité en Wallonie, Terril du Pétria n° 1, SPW Agriculture, Ressources Naturelles et Environnement, https://biodiversite.wallonie.be

Document

2. Relève les différents éléments des documents 5 à 8 qui pourraient être utiles pour ton personnage lors du jeu de rôle. N’hésite pas à compléter avec tes connaissances.

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3. Chaque élève (ou groupe d’élèves) se met dans la peau de son personnage et défend les intérêts de celui-ci lors du jeu de rôle. Le bourgmestre dirige le débat et s’assure d’entendre les avis de tous les intervenants.

4. À l’issue du débat, quel a été le choix fait par la classe ?

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5. À la suite du jeu de rôle, écris tes impressions quant à la discussion que tu as eue avec les autres acteurs.

1. Le syndrome NIMBY

Après le jeu de rôle, réponds aux questions pour comprendre les interactions des acteurs contre le projet de relocalisation.

1. Dans le jeu de rôle, quels étaient les acteurs contre le projet de relocalisation ?

2. Les acteurs en question étaient-ils contre l’idée de créer un recyparc ? Justifie.

3. Quel est le principal problème pour les acteurs en question concernant ce nouvel aménagement ?

4. Comment s’appelle ce syndrome ? u Fiche Savoir 1, « L’aménagement du territoire en Belgique », p. 202.

Comprendre ÉditionsVANIN

5. Peux-tu donner d’autres exemples d’aménagements qui rencontreraient le même genre de réactions ?

Le savais-tu ?

Les pays industrialisés sont confrontés à des réglementations environnementales strictes et des coûts élevés : se débarrasser d’un produit toxique coûte 2,5 dollars la tonne en Afrique contre 250 dollars en Europe. Les pays en développement, souvent peu régulés et aux coûts faibles, deviennent ainsi des décharges pour les industries des pays développés. En Inde et en Afrique, le recyclage des déchets électroniques se fait dans des conditions déplorables, mettant en danger les ouvriers et contaminant les sols. En Chine, à Guiyu, la situation est semblable. Des milliers de personnes, y compris des enfants, récupèrent des matériaux précieux sans protection et ce qui ne peut être récupéré finit dans des décharges à ciel ouvert. Les objets fabriqués dans ces pays y reviennent à l’état de déchets. En somme, la mondialisation des déchets est un parfait exemple du syndrome NIMBY à l’échelle mondiale.

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2. La localisation des recyparcs en Wallonie

Tu as vu que les recyparcs sont essentiels en Wallonie afin de pouvoir collecter et trier efficacement les déchets ménagers. Où sont-ils situés ?

Avant de consulter le SIG et de répondre aux questions, lis le document 9.

Document 9 – Mesurer l’accessibilité d’un recyparc

Une des approches pour calculer l’accessibilité des recyparcs passe par la définition de leur aire de recrutement ou d’influence qui dépend du « rayonnement » du recyparc. Il s’agit de la zone géographique desservie par le recyparc. Celle-ci peut être basée sur l’observation des habitudes des usagers réguliers et donc des distances parcourues selon le mode de transport pour atteindre le recyparc depuis le domicile. Vu la difficulté d’obtenir de telles données, il est nécessaire d’utiliser des aires de recrutement théoriques pour chaque recyparc.

Généralement, les aires de recrutement théoriques se basent sur une estimation du temps maximal qu’accepte de parcourir l’usager pour atteindre le recyparc. Ce temps peut être variable en fonction du moyen de transport ou de l’heure de départ par exemple.

Dans le SIG, l’aire d’accessibilité du recyparc est la zone autour de ce point à partir de laquelle l’usager peut atteindre le recyparc en moins de 10 minutes en voiture en heures creuses.

D’après Charlier, J., Juprelle, J., Mesures de l’accessibilité géographique du territoire wallon selon différents moyens de transport : première application aux gares ferroviaires, IWEPS, 11 février 2020, https://www.iweps.be

Aire d’accessibilité au recyparc de Manhay en voiture en 10 minutes en 2025

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Aire d’accessibilité au recyparc en voiture (10 min) Recyparc de Manhay

1. Consulte la localisation des recyparcs wallons dans le SIG et décris la répartition spatiale des recyparcs wallons.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 228. u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 240.

u Carte-clé 2, « Les divisions administratives de la Belgique », p. 254.

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2. Compare cette fonction industrielle de tri des déchets à l’échelle de la Wallonie avec la population. Utilise le SIG pour comparer les cartes.

3. Comment s’appelle la ligne qui entoure la zone d’accessibilité des recyparcs ? Aide-toi au besoin de la fiche Savoir « La notion de distance ».

u Fiche Savoir 7, « La notion de distance », p. 220.

4. La fonction industrielle de tri des déchets doit-elle être accessible pour tous ? Explique.

5. L’accès aux recyparcs est-il le même partout en Wallonie ? Donne un exemple.

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Lors du jeu de rôle, l’intercommunale souhaitait agrandir ou relocaliser le recyparc. Ces dernières années, de nombreux recyparcs ont effectivement changé de localisation. Parcours le SIG pour comprendre pourquoi et identifier les facteurs de localisation des nouveaux recyparcs.

1. Compare la localisation des anciens et des nouveaux recyparcs wallons des villes d’Arlon et de Nivelles dans le SIG. Pour chacun d’eux :

• Mesure la superficie du recyparc.

• Identifie l’affectation du sol sur le plan de secteur.

• Calcule la distance à l’habitation la plus proche.

• Identifie la/les fonction(s) du territoire environnant.

• Commente l’accessibilité du recyparc.

Superficie du recyparc

Affectation du sol

Distance à l’habitation la plus proche

Fonction(s) du territoire environnant

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Accessibilité

Nivelles Ancien recyparc Nouveau recyparc

Superficie du recyparc

Affectation du sol

Distance à l’habitation la plus proche

Fonction(s) du territoire environnant

Accessibilité

2. Sur la base de tes observations, quelles sont les caractéristiques des nouveaux recyparcs ?

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SÉQUENCE 8 Comprendre

synthétiser

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1. Tu as vu dans cette séquence que les recyparcs sont des aménagements construits dans le but de collecter les déchets non collectés en porte-à-porte. Liste les atouts qu’un territoire devrait posséder pour l’aménagement d’un recyparc.

u Fiche Savoir 4, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 211.

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser l’élément suivant sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 252.

SÉQUENCE 8 synthétiser

Sillon Sambre-Meuse

Les écoquartie rs en Wallonie SÉQUENCE

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Objectifs Observer un aménagement de quartier durable

Comprendre le choix d’un territoire pour l’installation d’un quar tier durable

Fiche 2 – L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol

Fiche 3 – Le développement durable

Savoirs

Fiche 4 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 5 – Les modèles spatiaux

Mots-clés Écoquartier, développement durable

Friche Josaphat : le projet de construction de l’écoquartier a été dévoilé

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1. Les caractéristiques d’un écoquartier

Consulte le document 1 et réponds aux questions afin d’en apprendre plus sur les écoquartiers et les raisons de leur construction.

Document 1 – Écoquartier : définition et caractéristiques

Un écoquartier est un quartier conçu pour respecter les principes du développement durable et réduire son empreinte écologique. L’empreinte écologique est un indicateur qui évalue la surface terrestre et maritime nécessaire à une population donnée pour répondre à ses besoins et pour absorber ses déchets. Des synonymes du mot écoquartier existent, comme quartier durable ou ville verte. Il peut s’agir d’une création d’un nouvel espace urbanisé ou bien, le plus souvent, d’une reconversion d’une friche. Un écoquartier est l’une des conditions pour une transition vers des villes plus durables. Les premiers écoquartiers sont apparus vers les années 1990-2000 dans le nord de l’Europe comme à Copenhague (Hedebygade), Stockholm (Hammarby sjöstad), Fribourg-en-Brisgau (Quartier Vauban), ou encore Londres (BedZED) et aujourd’hui, ce type de quartier se développe dans le monde entier.

La plupart des écoquartiers réunissent les critères suivants, au moins en partie :

• La recherche de mixité sociale, que ce soit par le mélange d’habitat en propriété et d’habitat locatif, la présence de logements sociaux, de mixité générationnelle, et de mixité fonctionnelle, ce qui veut dire que le quartier doit associer des logements, des lieux de loisirs, des commerces et des bureaux.

• L’autonomie énergétique, fondée en partie sur la sobriété énergétique (bonnes performances, par exemple en matière d’isolation, bâtiments autonomes), en partie sur des solutions techniques (photovoltaïque, batteries, réseaux « intelligents »). Les énergies renouvelables sont alors principalement utilisées.

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• La place importante des questions environnementales dans la gestion quotidienne du quartier avec un espace accordé au jardinage urbain, à la gestion des déchets par le tri sélectif, la récupération et le compostage, et la gestion de l’écoulement des eaux de pluie notamment récupérées pour arroser les espaces verts ou alimenter l’eau des toilettes.

• La volonté d’une meilleure gestion des déplacements en limitant ou interdisant l’usage de la voiture et en incitant l’utilisation de la mobilité douce (transports en commun, vélo, marche à pied, trottinette, etc.). Des pistes cyclables sont créées, des parkings à vélo sécurisés sont présents, des voies piétonnes et des arrêts de bus sont aussi mis en place pour favoriser ces déplacements doux.

• Dans un écoquartier, les habitants sont généralement très impliqués dès la conception du quartier et des processus de concertation citoyenne sont développés pour une vie en harmonie. Parfois, des structures de promotion du développement durable sont mises en place au sein du quartier comme des conférences, des animations pour enfants, etc.

Les écoquartiers se situent presque toujours dans des aires urbaines étant donné qu’il est quasiment impossible qu’ils soient autosuffisants (notamment pour les emplois). La proximité d’autres quartiers permet de bénéficier des infrastructures des transports en commun déjà performantes.

1. Qu’est-ce qu’un écoquartier ?

2. Quels sont les critères définissant un écoquartier selon ce document ?

3. Sur quels types d’espaces sont construits les écoquartiers ?

4. Quelles sont les fonctions présentes dans un écoquartier ?

Consulte la fiche Savoir « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol » si nécessaire.

u Fiche Savoir 2, « L’occupation du sol, les fonctions du territoire et l’affectation du sol », p. 207.

5. À quel modèle spatial les écoquartiers font-ils référence ? Aide-toi de la fiche Savoir sur les modèles spatiaux pour répondre à la question.

u Fiche Savoir 5, « Les modèles spatiaux », p. 213.

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Document 2 – Prise de conscience environnementale

Depuis quelques décennies, des scientifiques notamment ceux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) tirent la sonnette d’alarme face à la pression des êtres humains sur leur environnement. En effet, le changement climatique se fait ressentir un peu partout dans le monde, obligeant certaines populations plus touchées par les aléas à s’adapter et même à migrer.

La responsabilité de ce changement est due aux émissions de CO 2 liées à nos modes de vie, comme le montre le graphique suivant.

Loin d’être fatalistes, les scientifiques s’accordent sur le fait que des solutions peuvent être mises en place afin d’atténuer le changement climatique. Par exemple, pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait consommer localement et de saison, réduire ses déchets, consommer moins de chauffage pour les ménages. Mais aussi, à l’échelle mondiale, réduire la déforestation, diminuer la consommation de charbon, augmenter l’utilisation des ressources renouvelables, etc.

© Van In

6. Quels sont les quatre secteurs responsables des émissions de CO2 ? Classe-les par ordre décroissant.

7. Quel semble être un des facteurs de la création des écoquartiers d’après le document 2 ?

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2. Définition d’un écoquartier en Wallonie

Observe le document 3 et accorde une attention particulière aux critères mis en place par la Wallonie pour évaluer la pertinence des projets d’écoquartier.

Document 3 – Les critères de localisation et de mise en place d’un écoquartier wallon

Marchienne-au-Pont

1500 mètres

© SPW

Pour choisir au mieux un territoire afin de mettre en place un écoquartier mais aussi pour rendre le quartier durable, plusieurs critères doivent être respectés. Dès lors, un quartier s’inscrit dans la démarche de développement d’un « quar tier durable » s’il respecte au minimum 20 des 25 critères proposés par la Wallonie. Quelques critères sont présentés dans ce document.

Tout d’abord, un regard sur la mobilité est important notamment afin de diminuer la dépendance à la voiture et favoriser plutôt les modes de transport dits doux. Ainsi, la proximité entre le site où sera construit un nouveau quartier et une gare, en particulier, est un atout important. La présence d’une gare locale (non IC/IR, c’est-à-dire avec des lignes de trains reliant de plus petites communes) dans un périmètre de 1000 mètres, à vol d’oiseau, autour des limites du site est un atout pour le développement d’un quartier durable. Ce périmètre correspond à un temps de parcours de quinze minutes à pied ou de cinq minutes à vélo. Le périmètre est étendu à 1500 mètres pour les gares IC/IR (gare reliant des grandes villes) de façon à prendre en compte leur plus grand rayonnement, c’est-à-dire le fait de pouvoir atteindre plus de lieux en train, et la possibilité d’y accéder grâce à d’autres transports en commun.

Gare de Charleroi Écoquartier

Châtelet

58 / Sclessin – Liège

Ligne 48 :

118 passages/jour/sens

Ligne 48 : 118 passages/jour/sens

Ligne 28 : 15 passages/jour/sens

Ligne 48 : 118 passages/jour/sens

Écoquartier

Ligne 58 : 72 passages/jour/sens

Ensuite, une bonne desserte du quartier en bus, tram et/ou métro est également un atout pour l’implantation d’un écoquartier. Une distance de 700 mètres entre l’écoquartier et l’arrêt, qui correspond à un trajet d’environ dix minutes à pied, est considérée comme un seuil maximum à respecter.

Un autre critère touche aux fonctions notamment au niveau de la présence des commerces de proximité, des services et des équipements de proximité comme l’hôtel de ville, le poste de police, un point poste, une banque, une pharmacie, une maison médicale, etc. (service aux personnes), mais aussi une librairie, une bibliothèque, une plaine de jeux, etc. (fonction de loisirs) et des écoles à proximité du site choisi pour l’écoquartier. Il faut donc identifier ces fonctions dans un périmètre de 700 mètres autour des limites du site. Il est à noter que si des manques sont identifiés dans le périmètre défini, le nouveau quartier devra tenter d’y répondre, car cette proximité permet évidemment de favoriser l’usage des modes de transport doux.

Il est évident que pour qu’un écoquartier fonctionne de la manière la plus optimale possible, il faut qu’il soit suffisamment dense au niveau des logements proposés. Un seuil minimum de trente logements par hectare permet de concrétiser les objectifs de durabilité que veut atteindre ce type de quartier.

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Commerces d’achats courants en libre-service (min. 400 m²)

Artère commerçante

Écoquartier

500 m N

Afin d’obtenir une mixité sociale, il faut que l’écoquartier possède une diversité dans les types de logements proposés : différentes tailles permettent d’accueillir diverses catégories de ménages (de la personne isolée à la famille nombreuse). Pour le mesurer, le nombre de chambres du logement est un critère pertinent. De plus, la mixité sociale passe également par l’accessibilité aux logements à des ménages de statuts et conditions sociales différents. Les ménages précarisés et aux revenus « moyens » ne peuvent être exclus des logements des quartiers durables. Enfin, des accès aux personnes à mobilité réduite doivent aussi être observés dans le quartier.

ÉditionsVANIN

Par ailleurs, les espaces verts doivent être un élément important du quartier, que ce soit en termes de quantité, d’accessibilité, de qualité, etc. En effet, les espaces verts sont créateurs de bénéfices pour notre société au travers de l’apport d’espaces de détente et de défoulement, de la biodiversité, de l’ouverture visuelle et de la qualité paysagère. Si la superficie d’espaces verts dans un périmètre de 700 mètres autour des limites du site est inférieure à 2000 mètres carrés, alors l’écoquartier devra en développer au minimum 30 % de la superficie du site.

Les habitations d’un écoquartier devront minimiser les besoins en chauffage. Ceci est possible lors de la construction notamment par la mitoyenneté, par l’isolation des bâtiments ou par l’utilisation de systèmes de chauffage collectif. De plus, pour avoir un bon bilan énergétique et minimiser l’impact environnemental de l’écoquartier, le recours à des énergies renouvelables est de mise. Les performances énergétiques des bâtiments (PEB) devront donc être très élevées (PEB A pour quelques bâtiments).

En outre, la mise en place d’équipements collectifs accessibles aux habitants du nouveau quartier durable permet de développer une véritable vie sociale en favorisant les échanges entre habitants. Ces équipements peuvent prendre des formes très variées selon les besoins des habitants du quartier : local collectif pour l’outillage, potager collectif, salle communautaire, aire de jeux, etc. La présence d’au moins deux équipements collectifs dans le quartier est souhaitable.

Enfin, un autre critère important est la gestion des déchets où des infrastructures de regroupement, de tri et de collecte des déchets sont mises en place, avec une attention particulière portée à la collecte des déchets de cuisine et/ou de jardin (compostage) et à leur réutilisation dans le quartier.

D’après Teller, J., et al., Référentiel quartiers durables, SPW-DGO4, février 2014, https://lampspw.wallonie.be

Espaces verts Écoquartier

1. Après cette lecture, reprends dans le tableau suivant les critères nécessaires pour définir un écoquartier en Wallonie.

Critères

Mobilité –Desserte en train

Mobilité –Desserte en bus, tram et métro

Mixité fonctionnelle

Densité des logements

Mixité des logements et mixité sociale

Espaces verts

Besoin de chauffage et énergies renouvelables

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Équipements collectifs

Gestion des déchets

2. Ces différents critères possèdent des caractéristiques communes. Regroupeles en deux catégories différentes.

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3. Quels outils géographiques permettent de juger du critère de localisation ?

Le savais-tu ?

Il arrive parfois que certains promoteurs ou responsables politiques surfent sur la vague des écoquartiers pour créer de nouveaux quartiers sous cette appellation sans que cela soit réellement le cas. Un terme peut alors être utilisé : le greenwashing. En français, il pourrait signifier « écoblanchiment ou verdissage ». Ce terme est apparu dans les années 80 aux États-Unis et est la contraction des mots « whitewashing » (dans le sens de blanchiment de la réalité) et « green » (vert). Le greenwashing est utilisé généralement pour traduire l’utilisation d’arguments mensongers faisant état de bonnes pratiques écologiques dans des opérations de marketing et de communication. Dans le cas des écoquartiers, certains ne sont pas perçus comme des écoquartiers à part entière. Par exemple, Songdo à Incheon en Corée du Sud construit sur une vasière abritant plusieurs espèces d’oiseaux menacés, BedZED à Londres où le système de chauffage n’est plus écologique en raison de multiples pannes obligeant de se connecter au système de la ville, ou encore Confluence à Lyon qui affiche des problèmes de stationnement et de sécurité.

1. Le développement durable

Tu as pu voir dans la définition que les écoquartiers sont conçus pour respecter le développement durable. Évalue maintenant si et comment la Wallonie tente d’intégrer le développement durable dans ses projets d’aménagement.

1. Grâce au document 3, coche le pilier du développement durable dont il est question pour chaque critère d’un écoquartier wallon.

u Fiche Savoir 3, « Le développement durable », p. 210.

EnvironnementalÉconomiqueSocial

Comprendre ÉditionsVANIN

Mobilité – Desserte en train

Mobilité – Desserte en bus, tram et métro

Mixité fonctionnelle

Densité des logements

Mixité des logements et mixité sociale

Espaces verts

Besoin de chauffage et énergies renouvelables

Équipements collectifs

Gestion des déchets

2. La Wallonie tente-t-elle d’assurer le développement durable à travers son référentiel pour la construction des écoquartiers ? Argumente.

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2. Le choix d’un site pour un écoquartier

Tu as observé quelques critères d’un écoquartier en Wallonie.

Tu vas maintenant analyser le cas de l’écoquartier Héris à Soignies, situé sur une friche d’une ancienne société granitière.

1. Ouvre la StoryMaps pour en apprendre plus sur l’écoquartier.

2. Reprends les critères wallons d’un écoquartier vus au document 3.

3. Mets en avant l’appartenance de l’écoquartier Héris aux critères de localisation wallons dans le premier tableau. Pour ce faire, utilise Google Earth afin de mesurer les distances ou superficies des différentes fonctions évoquées dans les critères.

4. Reprends également les critères de construction dans le deuxième tableau grâce aux informations présentes dans la StoryMaps.

Critères de localisation

Mobilité –Desserte en train

Mobilité –Desserte en bus, tram et métro

Héris, Soignies

Validation du critère

Mixité fonctionnelle

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Espaces verts

Critères de construction

Densité des logements

Mixité sociale

Héris, Soignies

Validation du critère

Besoin de chauffage et énergies renouvelables

Équipements collectifs

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Gestion des déchets

5. Le quartier Héris peut-il être considéré comme un quartier durable ? Existe-t-il des critères à améliorer ? Si oui, lesquels ?

À ton tour de trouver un site qui répondrait aux critères d’un écoquartier en Wallonie. Il peut être à proximité de ton école, de ton quartier ou ailleurs en Wallonie. Suis les consignes reprenant tous les éléments à présenter dans ton travail. N’oublie pas de consulter les différents géoportails utilisés cette année.

1. Localise le lieu en établissant une description spatiale.

2. Renseigne l’occupation du sol actuelle et passée du site choisi. Déduis alors la ou les fonction(s) présente(s).

3. Informe-toi sur l’affectation du sol.

4. Afin de confirmer les critères d’un écoquartier wallon, mesure des distances, des surfaces, utilise les outils et notions vus cette année.

5. Le site choisi doit répondre aux critères wallons et il faut les indiquer dans ton travail.

6. Juge de la durabilité de l’écoquartier en reprenant les différents piliers.

synthétiser

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• Sur la base des informations découvertes dans la séquence, liste les atouts et les contraintes du territoire pour l’installation de l’écoquartier Héris. N’hésite pas à t’aider de la fiche Savoir « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités ».

u Fiche Savoir 4, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 211.

ATOUTS

CONTRAINTES

SÉQUENCE 9 synthétiser

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fiches savoir

savoir 1

1. DÉFINITION ET OBJEC TIF

L’aménagement du territoire est l’art d’organiser l’espace dans lequel nous vivons, l’action volontaire et réfléchie d’une collectivité sur son territoire. Cette action a lieu à différentes échelles : cela va de la conception d’un bâtiment sur une parcelle de terrain jusqu’à l’élaboration d’un plan de répartition des activités (résidentielles, commerciales, industrielles, agricoles, etc.) sur l’ensemble d’un territoire.

L’aménagement du territoire a pour objectif de mieux distribuer les activités des populations sur le territoire (objectif d’équité) et/ou d’améliorer la performance de certains territoires (objectif d’efficacité) tout en faisant face à certaines contraintes naturelles (hydrographie, relief, etc.) ou humaines (financement, etc.). Il est donc nécessaire de planifier et coordonner l’organisation du bâti ainsi que la répartition des équipements et activités dans un espace géographique donné.

L’aménagement du territoire s’inscrit dans une perspective de développement durable et vise une utilisation rationnelle du sol.

2. LES ACTEURS DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

QUI SONT-ILS ?

Les acteurs de l’aménagement du territoire sont multiples et divers et agissent à différentes échelles (supr anationale, nationale, infranationale ou locale).

L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE EN BELGIQUE ÉditionsVANIN

Les collectivités publiques jouent un rôle primordial puisqu’elles ont la compétence d’aménagement sur leur territoire. En Belgique, la première loi nationale d’aménagement du territoire date de 1962. Toutefois, depuis 1980, avec la régionalisation du pays, l’aménagement du territoire relève de la compétence des régions (il n’y a donc plus de compétence d’aménagement au niveau national) et des communes

Bien qu’il n’existe pas de politique européenne d’aménagement à proprement parler, l’Union européenne joue un rôle important dans l’aménagement du territoire via l’octroi de subventions pour réduire les inégalités entre les territoires (notamment grâce aux Fonds européen de développement régional (FEDER)).

Les entreprises et les ménages participent également à l’aménagement du territoire via leurs choix de déplacements, d’investissements, etc. Par exemple, les entreprises peuvent aider à renforcer l’attractivité des territoires.

Les citoyens peuvent également influencer l’aménagement du territoire via leur implication dans divers groupes : des associations (de protection du patrimoine, de protection de l’environnement, etc.), des conseils de quartier, etc. Ils sont parfois consultés avant la réalisation de projets d’aménagement dans le cadre d’enquêtes publiques.

Collectivités publiques

LE JEU DES ACTEURS

Dans tout projet d’aménagement, les acteurs sont en interaction les uns avec les autres. Ils sont aussi parfois en conflit en raison d’intérêts différents.

Le conflit d’usage est un conflit pour l’usage/l’utilisation/la fonction d’un espace. Des acteurs s’opposent au sujet des fonctions d’un même espace (exemples : agriculture ou urbanisation, industrie ou préservation de la nature, etc.) ou d’une ressource (exemple : lors d’une sécheresse, l’eau sera convoitée par les agriculteurs, le secteur touristique, les résidents, etc.).

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Le syndrome NIMBY (acronyme de ‘Not In My BackYard’ qui signifie « pas dans mon arrière-cour » ou « pas près de chez moi ») désigne l’attitude des ménages qui s’opposent à un nouvel aménagement d’intérêt général près de leur lieu de résidence car ils considèrent qu’ils en subiront des nuisances. Dans cette situation, les intérêts individuels priment sur l’intérêt collectif. Les riverains ne sont pas forcément opposés au principe ou à la nature du projet d’aménagement, mais ils sont opposés à l’emplacement de ce projet qui porte atteinte à leur cadre de vie et à leur patrimoine.

Pour tout projet d’aménagement, les acteurs doivent poser des choix et trouver des compromis entre les intérêts divergents pour arriver à un consensus. Ces choix ont un impact important sur le territoire (choix d’urbanisme, implantation de services, etc.) et le paysage.

Union européenne

Communes

Régions

Entreprises

Ménages

Groupes

3. LE CADRE LÉGAL

La Belgique étant un État fédéral, chaque région a son propre cadre légal pour réglementer l’aménagement (notamment les outils et procédures) et l’utilisation du sol dans chacune des régions.

Région wallonne Code du Développement Territorial (CoDT)

Région de Bruxelles-Capitale Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire (CoBAT)

Région flamande Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening (VCRO)

4. LES OUTILS D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRe

Dans le jargon de l’aménagement du territoire, les « outils » sont des textes et des plans qui fixent les règles ou donnent des balises sur la manière dont le développement d’un territoire est envisagé. En Belgique, les outils d’aménagement du territoire sont multiples : – Il existe une logique d’emboîtement spatial : les régions structurent la planification mais elles délèguent de nombreuses tâches aux entités locales. Des outils d’aménagement sont disponibles à toutes les échelles : régionale, pluricommunale, communale ou locale.

Précise et modi e

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Outil régionalOutil communalOutil local

Dé nit le cadre général

savoir 1

–Les outils n’ont pas tous la même valeur :

• Les outils à valeur indicative sont des textes et des cartes de synthèse qui décrivent l’orientation à prendre et les choix à opérer.

• Les outils à valeur réglementaire sont des textes et des car tes qui établissent ce qui (ne) peut (pas) être légalement fait et où. Ces outils précisent donc les règles à suivre et les sanctions en cas d’infraction.

–Il existe trois grandes catégor ies d’outils :

• Les schémas d’aménagement

• Les plans d’affectation du sol

• Les règles d’urbanisme

Où ?

Plan d’affectation du sol

Quoi ?

Schéma d’aménagement

Comment ?

Règle d’urbanisme

Quoi ?

Un schéma d’aménagement est un document stratégique de planification qui exprime les intentions politiques sur le territoire à moyen ou long terme, c’est-à-dire les objectifs généraux d’aménagement. Il sert de cadre de référence pour guider les décisions en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire, en tenant compte des besoins sociaux, économiques, environnementaux et culturels.

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Région wallonne

Schéma de développement du territoire (SDT) (2017)

Région de Bruxelles-Capitale Plan régional de développement durable (PRDD) (2018)

Région flamande

Beleidsplan Ruimte Vlaanderen (BRV) (2018)

savoir 1

Où ?

Un plan d’affectation du sol est un document de planification territoriale qui précise quelles activités ou constructions peuvent être réalisées dans chaque zone géographique. Son objectif principal est d’organiser et de réguler le développement du territoire pour assurer un usage rationnel et durable des ressources foncières.

Région wallonne Plan de Secteur

Région de Bruxelles-Capitale Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) combiné parfois à des Plans Particuliers d’Affectation du Sol (PPAS) élaborés par les communes

Région flamande Provinciale Ruimtelijke Structuurplannen

Ces plans ont une valeur réglementaire et doivent donc être respectés.

Comment ?

Les règles d ’urbanisme, de façon complémentaire aux plans, décrivent la morphologie, la texture, l’organisation, etc., à la fois du développement territorial et de l’urbanisme.

Région wallonne Guide régional d’urbanisme (GRU)

Région de Bruxelles-CapitaleRèglement régional d’urbanisme (RRU)

Région flamande Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening (VCRO)

Ces outils peuvent regrouper à la fois des normes (valeur réglementaire) et des indications (valeur indicative) urbanistiques. C’est le cas du GRU en Région wallonne .

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savoir 2

1. L’OCCUPATION DU SOL

L’OCCUPATION DU SOL, LES FONCTIONS DU TERRITOIRE ET L’AFFECTATION DU SOL

L’occupation du sol désigne ce qui occupe l’espace, ce qui est observable à la surface du sol : une forêt, une zone cultivée, un bâtiment, etc. C’est la situation de fait.

2. LES FONCTIONS DU TERRITOIRE

Les fonctions du territoire ou son utilisation du sol précisent l’usage d’un espace.

Fonctions du territoire

Occupation du sol

Fonction résidentielleMaison, appartement, hôtel, etc.

Fonction de transport Route, gare, aéroport, etc.

Secteur primaire

Fonction agricole

Secteur secondaire

Fonction industrielle

Secteur tertiaire

Terre cultivée, ferme, prairie, etc.

Usines, building industriel, infrastructure industrielle , recyparc, etc.

Fonction commercialeCentre commercial, commerce, restaurant, etc

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Fonction éducativeÉcole, université, etc.

Fonction de santé ou socialeHôpital, cabinet médical, etc.

Fonction religieuse

Fonction culturelle

Église , mosquée , synagogue, etc.

Musée, exposition, salle de spectacle, etc.

Fonction récréativeComplexe sportif, terrain de sport, parc , etc.

Fonction administrativeMaison communale, palais de justice, parlement, bureaux, etc.

Arbres

Terrain de football

Maisons

Terres cultivées

Résidentielle

La classification proposée n’est pas figée. Un cinéma peut par exemple avoir une fonction culturelle mais aussi une fonction récréative.

Pour déterminer la fonction d’une rue ou d’un quartier, il faut identifier la fonction dominante. Si les commerces sont majoritaires dans la rue, alors la fonction de la rue est commerciale. Inversement, si un seul magasin est présent parmi des maisons et des immeubles à appartements dans une rue, cette dernière est résidentielle.

Un espace monofonctionnel est un espace ne comprenant qu’une seule fonction : un parc industriel (fonction industrielle), un lotissement (fonction résidentielle), un parc commercial (fonction commerciale), etc.

Il y a mixité des fonctions lorsqu’un espace est mixte et comprend plusieurs fonctions : une rue qui mélange logements et commerces, par exemple.

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3. L’AFFECTATION DU SOL

L’affectation du sol désigne la ou les utilisations du sol autorisées, conformément à une décision politique. C’est la situation de droit. L’affectation est la destination d’une portion du territoire et est inscrite dans les plans d’affectation. Certaines zones sont destinées à l’urbanisation alors que d’autres non.

Occupation du sol

Affectation du sol

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Il est possible d’observer des différences entre l’affectation du sol et son occupation : certaines zones peuvent être destinées à construire des logements (affectation résidentielle) mais être actuellement occupées par des terres cultivées (occupation du sol).

Les trois notions abordées peuvent être combinées pour parler d’une même localisation : un terrain de football est majoritairement occupé par de la végétation, avec une fonction récréative et une affectation comme zone de loisir.

Zone d’habitat

Zone forestière

Zone de loisir

Zone de transport

Arbres

Terrain de football

Maisons

Terres cultivées

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE savoir 3

Le concept de développement durable (Sustainable Development) a été introduit en 1987 par le rapport dit Brundtland qui en donne la définition suivante : « Mode d’or ganisation de la société qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Il fut adopté lors du « Sommet de la Terre » de Rio en juin 1992, une conférence mondiale des Nations Unies qui avait pour objectif de produire un agenda et un plan d’action pour la communauté internationale sur les questions d’environnement et de développement.

Le développement durable a pour objectif d’aboutir à un état d’équilibre entre trois piliers :

• Environnement : ce pilier met l’accent sur la préservation de l’environnement et des ressources à long terme.

• Équité sociale : ce pilier met l’accent sur l’accès équitable, c’est-à-dire qui ne lèse personne, aux ressources et aux services de base (éducation, soins de santé, logement, etc.) pour tous les membres de la société.

• Économie : ce pilier met l’accent sur la nécessité de promouvoir une croissance économique équilibrée et durable en visant la diminution de l’extrême pauvreté et la rémunération décente de tous.

Autrement dit, le développement durable est un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable

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LES ATOUTS ET CONTRAINTES, POTENTIALITÉS ET VULNÉRABILITÉS

Les atouts et contraintes sont l’ensemble des points positifs ou négatifs d’un territoire vis-àvis d’une activité humaine ou d’un aménagement. Les atouts et les contraintes sont des éléments observables qui peuvent être naturels (conditions climatiques favorables, dénivelé important, etc.) ou humains (présence d’un axe routier, absence d’habitations, faible prix du terrain, etc.).

Les potentialités et vulnérabilités sont l’ensemble des effets positifs ou négatifs d’une activité humaine ou d’un aménagement vis-à-vis d’un territoire. Les effets observables peuvent avoir un impact sur l’environnement ou sur les êtres humains vivant sur ce territoire.

1. Dans le cas d’une activité humaine

Un atout est un avantage propre au territoire qui facilite les activités humaines dans ce territoire.

Une contrainte est un élément du territoire qui gêne ou limite les activités humaines dans ce territoire.

Une potentialité est un effet positif pour le territoire créé par l’activité humaine implantée dans ce territoire.

Une vulnérabilité est un effet négatif pour le territoire créé par l’activité humaine implantée dans ce territoire.

Exemple : L’agriculture à Almería (sud de l’Espagne)

manque d’eau en été Activité

La création d’emplois

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La salinisation des sols due à l’agriculture d’irrigation

2. Dans le cas d’un aménagement

Un atout est un avantage propre au territoire qui facilite l’installation d’un aménagement dans ce territoire.

Une contrainte est un élément du territoire qui complique l’installation d’un aménagement dans ce territoire.

Une potentialité est un effet positif pour le territoire créé par la construction d’un aménagement dans ce territoire.

Une vulnérabilité est un effet négatif pour le territoire créé par la construction d’un aménagement dans ce territoire.

Exemple : La construction d’un barrage dans les Andes

Aménagement

pentes escarpées d’une vallée La présence d’un village au fond de la vallée

La création d’électricité

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Inondation des villages situés à l’emplacement du lac de retenue du barrage

savoir

Les modèles spatiaux 5

Un modèle spatial est une version simplifiée généralisée d’une forme d’organisation de l’espace. Le modèle spatial se présente souvent sous forme d’un schéma visuel qui permet de comprendre le réel et de l’expliquer.

1. DES MODÈLES SPATIAUX URBAINS

Plusieurs modèles spatiaux existent pour expliquer l’organisation d’une ville. Ces modèles ne sont pas exclusifs : une même ville peut correspondre à un modèle à un moment donné, puis évoluer vers un autre au fil du temps. Par ailleurs, différents modèles peuvent aussi coexister dans une même ville, selon les quartiers.

LE MODÈLE A URÉOLAIRE

Le modèle auréolaire (ou modèle en cercles concentriques) représente la ville comme une structure en anneaux (ou auréoles) qui s’organisent autour d’un centre historique et centre des affaires. Ce modèle a été proposé en 1925 par le sociologue américain Ernest W. Burgess lors de l’observation de la ville de Chicago aux États-Unis.

Le modèle suggère que la ville s’est agrandie en auréoles successives. Malgré les particularités locales (voies de communications importantes, contexte naturel, etc.), chaque auréole correspond à un paysage urbain relativement homogène.

Centre-ville (centre historique et centre des affaires)

Faubourgs

Banlieue

Espace périurbain

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savoir 5

Le centre-ville comprend le centre historique et le centre des affaires. Le centre historique s’organise autour d’une place centrale ou d’un monument religieux. Historiquement, sa localisation s’explique souvent par un site particulier : point de franchissement d’un fleuve ou site défensif. Le quartier des affaires constitue la zone la plus accessible de la ville car la plupart des routes et des voies ferrées s’y rejoignent. Il comprend de nombreux commerces spécialisés, des centres commerciaux sur plusieurs étages, des administrations, des banques et des bureaux dans de hautes tours pour optimiser le prix élevé du foncier (c’est-à-dire des terrains où il est possible de construire).

Les faubourgs sont localisés près du centre-ville. Ils comprennent des quartiers ouvriers dominés par des maisons mitoyennes, construites pour loger les ouvriers à proximité des usines bâties au 19e siècle et au début du 20e siècle. À cette époque, les transports n’étaient pas encore très développés, ce qui imposait une proximité entre le lieu de travail et le lieu d’habitation. Après la désindustrialisation, de nombreux entrepôts et usines ne sont plus utilisés et ont connu ou vont connaître un processus de réhabilitation.

La banlieue comprend de nombreux quartiers pavillonnaires composés de maisons individuelles ou trois façades avec jardin, organisés en impasses et larges avenues. Ces espaces attirent les familles, en raison du coût plus modéré des terrains par rapport au centre-ville et de la présence d’équipements comme des écoles, parcs, lieux de culte et commerces.

L’espace périurbain est à la périphérie de la ville. Il mélange ville et campagne. Il accueille de nouveaux lotissements, des zones commerciales ou de loisirs (golf, centres équestres) ainsi que des parcs industriels récents. Ces acteurs recherchent un terrain bon marché avec un accès routier facile et une superficie suffisante pour permettre une extension.

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LE MODÈLE RÉTICULAIRE

Le modèle réticulaire (ou modèle en réseau) envisage la ville comme un système d’interconnexions où les nœuds représentent des pôles d’activités (centres-villes, quartiers résidentiels, quartiers industriels, etc.) et les liens sont les axes de circulation (les routes, les transports publics, etc.).

Pôle ou centre

Routes principales

LE MODÈLE MONOCENTRIQUE

Le modèle monocentrique envisage la ville comme étant structurée autour d’un centre qui concentre les principales fonctions économiques, administratives et culturelles. Les habitants dépendent du centre pour l’emploi et les services.

Pôle ou centre

La taille correspond à la concentration des personnes, des entreprises et/ou des emplois.

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Flux

Circulation de biens, de per sonnes et/ou de services

savoir 5

LE MODÈLE POLYCENTRIQUE

Le modèle polycentrique envisage une ville organisée autour de plusieurs centres fonctionnels et décisionnels. Ces centres peuvent être des quartiers d’affaires, des pôles commerciaux ou des zones résidentielles, chacun ayant une certaine autonomie et attirant des flux spécifiques. Dans un tel modèle, les fonctions urbaines sont réparties de manière plus équilibrée et réduisent la dépendance à un centre unique.

Pôle ou centre

La taille correspond à la concentration des personnes, des entreprises et/ou des emplois.

Flux

Circulation de biens, de per sonnes et/ou de services

LE MODÈLE MONOFONCTIONNEL

Le modèle monofonctionnel envisage la ville comme étant conçue pour une fonction unique : résidentielle, commerciale, industrielle, etc. Cette séparation stricte des fonctions nécessite des déplacements fréquents entre les espaces.

LE MODÈLE POLYFONCTIONNEL

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Le modèle polyfonctionnel envisage la ville comme un espace urbain intégrant plusieurs fonctions : résidentielle, commerciale, récréative, industrielle, etc. Cette mixité fonctionnelle réduit les déplacements et favorise des quartiers vivants.

2. UN MODÈLE SPATIAL À L’ÉCHELLE NATIONALE, RÉGIONALE OU MONDIALE

Le modèle centre-périphérie est un modèle spatial pour comprendre les relations d’inégalités entre un centre dominant et une périphérie dominée. Ce modèle spatial peut être employé à différentes échelles : nationale, régionale ou mondiale.

Le centre (ou plusieurs centres) concentre(nt) le pouvoir, les richesses, les fonctions de commandement, les innovations, etc., tandis que la périphérie reste plus ou moins dépendante de ce centre, avec un développement souvent plus lent, des fonctions subalternes (comme des activités agricoles ou extractives, des fonctions industrielles qui demandent des emplois peu qualifiés, des call centres délocalisés, etc.) et une moindre autonomie. Le centre possède une forte accessibilité qui est moindre dans la périphérie.

Le centre et la périphérie sont en interaction constante via des flux de capitaux, de personnes, de matières premières (de la périphérie vers le centre), de produits finis (du centre vers la périphérie) ou encore d’informations. Toutefois, ces relations sont dissymétriques car le centre dicte les règles du jeu et la périphérie fournit souvent les ressources ou la main-d’œuvre, mais reste dominée et dépendante de décisions prises ailleurs.

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L’AIRE URBAINE ET SES CARACTÉRISTIQUES

1. DÉFINITION DE L’AIRE URB AINE

Une aire urbaine est un espace géographique qui se compose d’un pôle urbain, centre d’activité majeur, et de sa zone d’influence regroupant les communes environnantes. L’aire urbaine est caractérisée par une forte concentration de population : la densité est élevée dans le centreville et diminue progressivement vers la périphérie. L’aire urbaine se définit principalement par les déplacements quotidiens des travailleurs et étudiants résidant en périphérie et se rendant dans le centre. Ces déplacements sont facilités par des réseaux de transport structurants, reliant les zones résidentielles aux pôles d’activité.

u Carte-clé 7, « Les principales aires urbaines belges », p. 260.

Une aire urbaine est un espace géographique composé de deux éléments : –Un pôle urbain : il s’agit de la ville principale, comme Bruxelles par exemple. Ce pôle urbain englobe à la fois le centre-ville, les faubourgs et la banlieue. C’est là que se concentrent la majorité des emplois, des services publics (écoles, hôpitaux, administrations) et des infrastructures économiques et culturelles (centres d’affaires, centres commerciaux, musées, etc.).

– Une zone d’influence, située autour de ce pôle. Elle comprend les communes et villages qui dépendent économiquement du pôle urbain, c’est-à-dire qu’une partie significative de la population de cet espace se rend au sein du pôle urbain pour des raisons professionnelles ou pour accéder à d’autres services.

Structure d’une aire urbaine

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Pôle urbain

Zone d’influence

Aire urbaine

Le bassin d’emploi désigne un espace géographique où se concentrent la plupart des emplois occupés par les habitants de cette zone. C’est donc l’aire (représentée par une surface sur une carte) d’attraction d’un pôle (représenté par un point sur une carte).

2. DÉPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL

La migration pendulaire désigne le phénomène de déplacement quotidien des personnes entre leur domicile, généralement situé en périphérie, et leur lieu de travail ou d’étude, souvent localisé dans le centre-ville. Ces trajets sont qualifiés de pendulaires en raison de leur régularité et de leur répétition, semblables à un mouvement de pendule, entre deux points fixes : le domicile et le travail.

Les déplacements triangulaires se différencient des déplacements pendulaires par l’ajout d’une étape intermédiaire, un tiers-lieu, au cours du trajet. Ce tiers-lieu peut être un commerce, comme une boulangerie, un lieu de loisir tel qu’une salle de sport, ou encore un lieu où sont déposés les enfants, comme une crèche. Un tiers-lieu est considéré comme tel lorsque la fréquence des visites est suffisamment régulière pour allonger de manière significative le temps passé sur la route.

Migrations pendulaires

Déplacements triangulaires

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Un navetteur désigne une personne qui effectue quotidiennement les trajets entre son domicile et son lieu de travail ou d’étude, en dehors de sa commune de résidence. En Belgique, ce terme fait particulièrement référence aux personnes qui utilisent au moins un transport en commun.

Grâce au développement des moyens de transport, la migration pendulaire a pris de l’ampleur au cours de la révolution industrielle, période durant laquelle les lieux de travail ont été pour la première fois largement séparés des lieux de résidence.

Une distanciation croissante est observée entre les zones d’emploi et les zones résidentielles, obligeant les travailleurs à parcourir de plus longues distances, souvent aux mêmes heures. Cela provoque une concentration des déplacements aux heures de pointe, posant des défis pour la gestion des réseaux de transport et entraînant des embouteillages. Ces trajets quotidiens allongent les temps de transport, aggravent le manque de stationnement et ont un impact environnemental important en augmentant les émissions de gaz à effet de serre.

DomicileDomicile

Travail

Tiers-lieu

DomicileDomicile

Travail

1. DÉFINITION

7 LA NOTION DE DISTANCE

La distance est l’intervalle à franchir pour se rendre d’un lieu à un autre. Elle a la signification d’une séparation et son parcours nécessite un effort, une dépense d’énergie.

D’après le glossaire de Géoconfluences, décembre 2024, http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire

2. LES DIFFÉRENTS TYPES DE DISTANCES

Différentes distances entre Bruxelles et Durbuy

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Il existe plusieurs types de distances :

• La distance géométrique euclidienne est la distance en ligne droite ou à vol d’oiseau. Elle a généralement pour unité métrique le kilomètre. Elle n’est pas souvent utilisée car elle n’est pas toujours la plus adaptée pour se rendre d’un point à un autre.

• La distance-temps est la distance mesurée par unité de temps, généralement en minutes : « Nous sommes à dix minutes de l’école. » Cette distance est la plus utilisée dans les déplacements. Elle varie d’un jour à l’autre, en fonction du trafic routier.

• La distance-coût représente le coût nécessaire pour effectuer un trajet et dépend du moyen de transport utilisé. Elle peut comprendre le coût d’un ticket de transport, d’un péage, d’une taxe de transport, etc.

Bruxelles

Louvain Wavre

Tirlemont

SaintTrond Hasselt

Seraing

Huy

Hannut

Marche-en-

Namur Dinant

Charleroi

• La distance perçue est une distance mentale. C’est une représentation psychologique qui peut être soit individuelle soit collective. Elle peut donc varier d’un individu à un autre, selon que le lieu est connu ou non, que la distance est franchie seul ou en groupe, que des informations sur cette distance sont disponibles, etc.

Comme les courbes de niveau qui relient les points situés à une même altitude, il est possible de relier les points situés à une même distance-temps par des isochrones et les points situés à une même distance-coût par des isodapanes

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Temps d’accès des employés (isochrones)

L’espace géographique n’étant pas isotrope (le même partout), les « distances-coûts » et « distances-temps » ne sont en général pas égales à la distance géométrique euclidienne.

Les outils pour mesurer les distances sont les cartes, grâce à l’échelle, les applications GPS et les systèmes d’information géographique (SIG) pouvant fournir une multitude d’informations (kilométrage, coût, CO2 émis, prix des péages, etc.).

1. DÉFINITION

LE DÉVELOPPEMENT

Selon le Programme des Nations Unies pour le développement, le développement consiste à « mener une vie longue et saine, être informé, avoir accès aux ressources nécessaires à un niveau de vie décent et pouvoir participer à la vie de la communauté ». En d’autres termes, le développement mesure le degré d’avancement économique, social, culturel ou technologique d’un pays. À mesure qu’un pays se développe, cela signifie généralement que le niveau de vie et la qualité de vie de la population s’améliorent.

Certains pays sont plus développés que d’autres, mais au sein d’un même pays, chaque personne peut avoir une qualité de vie différente.

2. CLASSIFICATION

Le concept de développement étant complexe et multidimensionnel, sa mesure quantitative à travers des indicateurs est tout aussi complexe. Pour mesurer le développement et classer les pays, il faut utiliser des indicateurs qui sont disponibles pour l’ensemble des pays du monde.

Différentes classifications sont couramment utilisées :

LE REVENU NATIONAL BRUT PAR HABITANT

La manière traditionnelle, et sans doute la plus simple, de comparer les pays consiste à mesurer leur richesse économique.

La richesse économique d’un pays se mesure par son revenu national brut par habitant (RNB/hab.). Le RNB/hab. est la valeur totale des biens et services produits par un pays (sur son territoire ou à l’étranger) au cours d’une année, divisée par le nombre total de personnes vivant dans ce pays. Pour faciliter les comparaisons entre les pays, le RNB est indiqué en dollars américains.

La Banque mondiale classe chaque année les pays en quatre groupes (seuil pour 2023) :

Pays à revenus élevés

8 ÉditionsVANIN

Pays à revenus intermédiaires supérieurs

Pays à revenus intermédiaires inférieurs

Pays à revenus faibles

RNB/hab. ≥ 13 846 $

RNB/hab. entre 4 466 $ – 13 845 $

RNB/hab. entre 1 136 $ – 4 465 $

RNB/hab. ≤ 1 135 $

Source des données : Banque mondiale, https://datahelpdesk.worldbank.org

Classification du Groupe de la Banque mondiale par niveau de revenu (2022)

Classi cation du Groupe de la Banque mondiale par niveau de revenu (2022)

L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN

Il est désormais largement admis que le terme « développement » englobe plus que la simple richesse économique.

L’indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite créé par les Nations Unies en 1990 et qui a pour objectif de mesurer le niveau de développement des pays sans en rester simplement à leur poids économique mesuré par le RNB/hab.

L’IDH se mesure à partir de trois variables :

• L’espérance de vie à la naissance donne une idée de l’état sanitaire de la population d’un pays (santé).

• Le niveau d’instruction (mesuré par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) donne des informations sur l’accès à l’éducation au sein du pays.

• Le RNB/hab. donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays.

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savoir 8

L’IDH est calculé chaque année et se présente comme un nombre compris entre 0 et 1 : plus l’IDH se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. Il permet donc un classement annuel des pays en quatre groupes :

Pays ayant un développement humain très élevé0,800 < IDH < 1

Pays ayant un développement humain élevé 0,700 < IDH < 0,799

Pays ayant un développement humain moyen0,550 < IDH < 0,699

Pays ayant un développement humain faible 0 < IDH < 0,549

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L’IDH dans le monde en 2021

AUTRE CLASSIFICATION

Autrefois, le monde était divisé entre les pays riches et les pays pauvres, mais cette classification est trop simpliste et péjorative.

La classification des pays est complexe et en constante évolution. Actuellement, dans la littérature, les termes suivants sont utilisés :

• Les pays plus développés économiquement, comme la Belgique, incluent les pays les plus riches et les plus industrialisés. Ils sont parfois appelés les « pays à haut revenu ».

• Les pays émergents sont des pays qui ont connu ou connaissent une croissance industrielle, sociale et économique rapide. Il existe de nombreuses catégories de pays émergents :

– Nouveaux pays industrialisés (NPI) : Quatre pays qui étaient émergents en 1960 (Singapour, Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong).

– BRICS : Quatre pays dont les économies ont connu une croissance rapide au début du 21e siècle (Brésil, Russie, Inde et Chine), rejoints par l’Afrique du Sud en 2011, par l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis en 2024 et par l’Indonésie en 2025.

– MINT : Mexique, Indonésie, Nigeria et Turquie.

• Les pays moins développés économiquement, comme la Namibie, incluent les pays les plus pauvres et les moins industrialisés ayant un niveau de vie faible. Ils sont parfois appelés les « pays à faible revenu ».

• Les pays les moins avancés (PMA), comme une grande partie de l’Afrique subsaharienne, forment un ensemble de pays où les niveaux de vie sont très bas.

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LA DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL (DIT)

Pour être fabriqué, un bien nécessite un ensemble d’opérations de production : depuis son concept initial (conception) jusqu’à la distribution sur le marché.

EXTRACTION

Recherche autour du produit et conception

CONCEPTION

Extraction des matières premières (mines, récolte, etc.)

Assemblage/ Fabrication en usine du produit

FABRICATION/ ASSEMBLAGE

Vente du produit manufacturé au consommateur DISTRIBUTION

ÉTAPES DE LA PRODUCTION ET DE LA DISTRIBUTION D’UN BIEN

Historiquement, toutes ces étapes étaient effectuées dans un même pays. Avec la mondialisation et la croissance des firmes transnationales (FTN), la production des biens s’est étendue à l’échelle mondiale.

La division internationale du travail (DIT, parfois appelée division internationale du processus de production (DIPP)) désigne le fait que les pays se sont spécialisés dans certaines étapes de la production d’un bien.

La DIT est donc la répartition de la production entre différents pays en fonction de leurs avantages comparatifs. La théorie des avantages comparatifs soutient qu’un pays devrait se spécialiser dans la production de biens et services pour lesquels il détient le meilleur avantage par rapport aux autres pays : disponibilité de la ressource, climat propice à une culture spécifique, coût de la main-d’œuvre attractif, etc. Cette spécialisation va permettre d’optimiser leur efficacité et leur productivité.

Cette organisation entraîne une interdépendance économique entre les pays : ils ne fabriquent pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production. La DIT s’accompagne donc du développement des échanges internationaux ainsi que de la concurrence.

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La DIT traditionnelle attribuait aux pays développés la fabrication des biens manufacturés et les services, et aux pays moins développés économiquement la fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières). Cependant, la DIT n’est pas figée dans le temps et elle évolue au fur et à mesure du développement des techniques mais aussi des pays. Ainsi certains pays moins développés économiquement se sont mis à fabriquer des produits manufacturés courants (textiles, par exemple).

Avec l’émergence économique de l’Asie de l’Est et du Sud, un nouveau concept est apparu : la « nouvelle division internationale du travail ». Dans ce concept, les pays développés fabriquent surtout les produits technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications alors que les pays en développement ou émergents se sont spécialisés dans l’industrie légère, l’assemblage, voire dans des produits à plus forte valeur ajoutée.

1 UTILISER UN SYSTÈME D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE (SIG)

2 LIRE UNE CARTE THÉMATIQUE

3 CONSTRUIRE UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

4 APPRÉCIER LA QUALITÉ ET LA PERTINENCE D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

5 DÉCRIRE UNE RÉPARTITION SPATIALE

6 SITUER UN LIEU

7 LOCALISER UN LIEU

8 RÉALISER UN TRANSECT URBAIN

9 RÉALISER UNE CARTE THÉMATIQUE AVEC DES DONNÉES QUANTITATIVES

savoir faire 1 UTILISER UN SYSTÈME D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

(SIG)

Un système d’information géographique (SIG) est un outil numérique utilisé pour créer, analyser et localiser différents types de données. Le SIG permet de faire le lien entre une localisation et des données descriptives. Dans un SIG, un ensemble d’informations géographiques enregistrées sous forme de couches distinctes se superposent. Par exemple, un SIG peut contenir des informations sur le réseau hydrographique, la localisation des stations d’épuration, etc.

Étant donné que de nombreux enjeux auxquels nous sommes confrontés (environnementaux, sanitaires, etc.) ont un lien étroit avec la géographie, les SIG sont de puissants outils d’analyse spatiale. Ils sont souvent utilisés pour créer des cartes, effectuer des analyses spatiales et résoudre des problèmes complexes.

Voici quelques tutoriels pour apprendre à utiliser différents SIG.

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Tutoriel pour l’application ArcGIS

Tutoriel pour Google Earth

Tutoriel pour le Géoportail de Wallonie

savoir faire 2

LIRE UNE CARTE THÉMATIQUE

Une carte thématique est une carte montrant la distribution/répartition d’une variable ou de plusieurs variables sur un thème précis. Une carte thématique inclut aussi des informations de référence comme le nom de lieux, les frontières ou les routes, mais l’objectif de ces informations est uniquement de faciliter la lecture.

Densité de population en Belgique en 2020

D Densité de population

Source

Pour lire une carte thématique, pose-toi les questions suivantes :

• Consulte le titre de la carte.

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–Quel thème cette carte va-t-elle aborder ? (Quoi ?)

–Quel terr itoire est représenté ? (Où ?)

–De quelle période s'agit-il ? (Quand ?)

• Consulte la légende

–Combien y a-t-il de variables représentées ?

/ époque

–Quels types de variables sont représentées ? Sont-elles qualitatives ou quantitatives ?

–Quelles sont les unités de ces variables ?

– Comment lire le figuré utilisé pour ces variables ? Pour les variables quantitatives, que signifie un figuré plus grand ? Que signifie une couleur plus foncée ? Etc

• Consulte la source et la date des données.

–De quand date cette carte ?

Statbel (2020)

CONSTRUIRE UNE REPRÉSENTATION

Une représentation cartographique peut être une carte, un croquis ou un schéma cartographique

1. Les éléments essentiels d’une représentation cartographique

Pour pouvoir être lue et analysée correctement, une représentation cartographique doit reprendre cinq éléments fondamentaux qu’il est possible de résumer sous l’acronyme TOLES.

• T – Titre 1

Le titre doit être bref et précis. Il doit indiquer :

• le thème mis en évidence (transpor t, environnement, etc.) – Quoi ?

• la zone spatiale représentée (Wallonie, Asie du Sud-Est, vallée du Nil) – Où ?

• la période représentée – Quand ?

Il est inutile de mettre « Car te de … ».

• O – Orientation 2

Rose des vents ou nord

• L – Légende 3

N.B. : L’orientation est un des éléments qui est parfois manquant car, par convention, quand il n’y a rien d’écrit, le nord se trouve vers le haut de la carte.

La légende constitue l’élément le plus important car elle permet de comprendre la carte. Lors de la réalisation d’une carte, elle doit être construite avant puisqu’elle en est la base. Elle doit être ordonnée pour répondre à la problématique, et précise (unités).

• E – Échelle 4

L’échelle est le rapport mathématique entre une longueur sur la carte (souvent 1 cm) et la longueur réelle sur le terr ain. Elle peut être graphique, numérique ou verbale.

Échelle graphiqueÉchelle numérique

Échelle verbale

0 50 100 m 1:25 000 1/25 000 1 cm représente 10 km

• S – Source et date des données 5

Il est primordial d’indiquer la source, la date et les données d’une carte, surtout quand il s’agit de données numériques, car cela influence fortement l’analyse !

2. LES REPRÉSENTATIONS CARTOGRAPHIQUES

Le croquis et le schéma consistent à traduire en dessin une situation complexe. Le croquis utilise un fond de carte alors que pour le schéma, il faut d’abord simplifier les contours du fond de carte.

LA CARTE

La carte est une représentation d’un espace géographique généralement réalisée par un géographe à l’aide d’un logiciel de cartographie (SIG). La carte doit reprendre les cinq éléments TOLES.

La disponibilité en eau douce, en mètre cube par habitant et par an, dans le monde en 2018

Source des données : Our World In Data

savoir faire 3

LE CROQUIS

Le croquis car tographique utilise un fond de carte pour mettre en évidence un phénomène, une situation, une tendance, etc. Pour être exact, le croquis doit également reprendre les cinq éléments TOLES.

La ZCIT dans le monde

LE SCHÉMA CARTOGRAPHIQUE

Équateur Alizés

Zones de fortes précipitations

Réaliser un schéma cartographique revient à dessiner une région du monde en simplifiant les contours des régions, pays et continents. À la différence des deux autres représentations cartographiques, le schéma cartographique doit reprendre quatre des cinq éléments TOLES : compte tenu de la simplification du fond de carte, il n’y a pas d’échelle.

ZCIT dans le monde

Équateur Alizés Zones de fortes précipitations

Tornades avec dommages dévastateurs 4

Tornades avec dommages considérables

Tornades avec dommages sévères

3. Utiliser et comprendre le langage cartographique

Toutes les informations représentées sur une carte, un croquis ou un schéma vont être représentées par des figurés, qui composent ce qui est appelé le langage cartographique

LES TYPES DE FIGURÉS – LE MODE D’IMPLANTATION

En fonction de ce qui va être cartographié, il faut choisir le bon type de figurés.

Je veux… J’utilise des… Exemples

représenter un lieu précis dans l’espace (une ville, un port, une gare)

représenter une limite ou une information dynamique (frontière, axe de transport, flux migratoires, déplacement)

figurés ponctuels

figurés linéaires

représenter une zone, une surface ou un espace (un pays, un espace touristique, un climat, une densité de population)

figurés de surface

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Des formes géométriques

Des lignes ou des flèches

Attention : ils sont toujours indiqués sous forme de rectangle dans la légende

Prairie

N.B. : Un figuré de surface peut devenir un figuré ponctuel en fonction de l’échelle de la carte. Exemple : Un terrain de foot à une grande échelle est représenté par un figuré de surface mais il ser a représenté par un point à une petite échelle.

Mode de variation des figurés

savoir faire 3

MODE DE VARIATION DES FIGURÉS

Une fois le bon type de figurés choisi, il va falloir déterminer comment le représenter. La façon dont le figuré va varier va dépendre du type de données à représenter.

Il existe deux catégories de données :

• les données quantitatives qui donnent une information de quantité, de nombre (exemple : le nombre d’habitants, le taux de mortalité, etc.) ;

• les données qualitatives, qui donnent des informations, des précisions (exemple : la cause de décès lors de la migration, l’occupation du sol (prairie, forêt), etc.).

En fonction du type de données, le langage cartographique utilisé sera différent.

Peut-on compter/chiffres les données ?

NON

DONNÉES QUALITATIVES

Les catégories de la donnée peuvent-elles être ordonnées ?

NON

Données nominales

Exemples :

• Gare

• Hôtel

• École

Forme

Teinte de la couleur

OUI

Données ordinales

Exemples :

• Route secondaire

• Route nationale

• Autoroute

Taille

Saturation de la couleur

OUI

DONNÉES QUANTITATIVES

La donnée est-elle issue d'un rapport entre deux valeurs ?

NON

Données absolues

Exemples :

• Nombre d'élèves dans une école

• Nombre d'habitants

Taille proportionnelle à la valeur représentée

OUI

Données relatives

Exemples :

• Nombre d'élèves par professeur

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• Nombre d'habitants par km²

Saturation de la couleur

• La forme

–Symbolique a P

• La taille

–Figuré ponctuel

–Conventionnelle i

–Géométrique

–Figuré linéaire

• La teinte de la couleur

–Figuré ponctuel   

–Figuré linéaire

–Figuré de surface

• La saturation de la couleur

La saturation varie mais la teinte reste la même.

Exemple : du bleu foncé au bleu clair pour la qualité des eaux de baignades.

N.B. : Les couleurs ne sont pas neutres et doivent être cohérentes avec ce qui est représenté. Par exemple, bleu pour l’eau, vert pour les forêts. Aussi, les couleurs chaudes renvoient à des phénomènes positifs et les couleurs froides à des phénomènes négatifs. Lorsque deux figurés de surface doivent être représentés sur un même territoire il faut alors avoir recours à une couleur à laquelle des hachures peuvent être superposées.

LA NOMENCLATURE

La nomenclature doit être lisible et horizontale sauf pour les cours d’eau et les chaînes de montagnes ou autres grandes régions.

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L’écriture (majuscules/minuscules), la couleur, la taille doivent varier en fonction de l’importance de l’élément noté.

Exemple : Bleu pour une mer ou un cours d’eau, majuscules pour une capitale, etc. Si nécessaire, les villes principales et les pays limitrophes peuvent être ajoutés.

APPRÉCIER

ET LA PERTINENCE D’UNE

REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

Il est important de pouvoir apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique afin de pouvoir interpréter de façon judicieuse et appropriée l’information illustrée.

1. APPRÉCIER LA QUALITÉ D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

Avant d’analyser en détail l’information illustrée sur une représentation cartographique, il est utile de se demander si celle-ci est de qualité.

Pour cela, il faut d’abord vérifier la présence des cinq éléments essentiels de la représentation cartographique : Titre – Orientation – Légende – Échelle – Source des données (TOLES).

La source et la date des données vont permettre d’évaluer la fiabilité des données : S’agit-il d’une source de confiance ? Les données sont-elles récentes ?

2. APPRÉCIER LA PER TINENCE D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

En plus de vérifier la qualité de la représentation cartographique, il est important d’évaluer sa pertinence.

En fonction de l’objet étudié, il faut évaluer la pertinence :

• du choix de la représentation cartographique : les données car tographiées sont-elles illustrées par la bonne représentation cartographique (carte thématique, croquis cartogr aphique, schéma cartographique, plan) ?

• du choix du langage cartographique : les figurés (point, ligne, surface) sont-ils bien choisis en fonction des données présentées ? Les données sont-elles bien illustrées sur la représentation cartographique ?

Type de données

Données qualitatives nominales

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Données qualitatives ordinales

Données quantitatives absolues

Données quantitatives relatives

Données représentées par…

Des symboles de forme ou de teinte de couleurs différentes

Des symboles de taille ou une saturation de couleurs différentes

Des symboles de taille proportionnelle à la valeur représentée

Des symboles ayant une saturation de couleur

• de la projection cartographique : elle permet via des transformations mathématiques de représenter la surface de la Terre sur la surface plane d’une carte. Étant donné que ce passage entraîne des distorsions, différentes projections ont été inventées : certaines respectent les angles et les formes (projection conforme), d’autres les surfaces (projection équivalente) ou encore les distances le long des méridiens (projection équidistante). Lors de la réalisation ou de l’analyse d’une carte, il est important d’avoir à l’esprit que la projection utilisée peut influencer la lecture de la carte mais également le centrage, c’est-à-dire le choix de l’espace qui figure au centre de la carte. Par exemple, une projection centrée sur le pôle Nord permettra de bien visualiser les échanges entre les différents continents.

PROJECTION C ONFORME

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Eric Gaba via Wikimedia Commons

savoir faire 4

PROJECTION ÉQUIVALENTE

PROJECTION ÉQUIDISTANTE

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• des unités de surface : l’analyse d’une carte va être influencée par le découpage spatial utilisé. En effet, pour être analysées, les données peuvent être agrégées par secteurs statistiques, communes, arrondissements, provinces ou toute autre unité spatiale. Les résultats de l’agrégation des données sont dépendants du choix du géographe pour l’un ou l’autre découpage : une car te calculant la densité de population donne un résultat différent si elle est calculée par province, arrondissement ou secteurs statistiques.

6 472,6 - 13 524,2

28 746,3 - 37 121,7

37 516,7 - 37 629,6

50 916,1 - 54 836,7

65 164,9 - 749 180,6

Densité de population par arrondissement (2022)

Densité de population par province (2022) 40

4 715,2 - 11 699,8

14 179,8 - 21 492,3

25 795,6 - 37 121,7

37 516,7 - 56 578,7

58 549,0 - 749 180,6

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Densité de population par secteur statistique (2022)

0 - 4 869,8

4 873,1 - 37 516,0

37 516,7 - 109 336,9

109 340,9 - 218 264,8

218 423,2 - 4 486 377,7

40 km N

La répartition spatiale (ou distribution spatiale) indique comment un objet couvre un espace. L’étude de la répartition spatiale permet de mettre en évidence des formes particulières, des concentrations, des dispersions, etc.

Décrire une répartition spatiale implique quatre étapes essentielles :

1. Lire la carte thématique

Il est important de comprendre le titre, de consulter la légende et de juger de la pertinence de la carte avant de commencer.

u Fiche Savoir-faire 2, « Lire une carte thématique », p. 229.

2. Annoter la carte pour repérer les éléments à décrire

Il est important d’annoter sur la carte les éléments à décrire.

Si la variable est représentée par un figuré linéaire ou ponctuel, surligne tous les figurés représentant cette variable. Entoure les figurés ponctuels qui seraient regroupés à certains endroits afin de faire ressortir des zones de concentrations

Si la variable est représentée par des figurés de surface, relève les continuités, c’est-à-dire les espaces où la variable est identique sur un espace relativement important. Généralement, l’observation de ces continuités se fait pour les valeurs extrêmes (à savoir les plus grandes et les plus petites).

Cette étape peut parfois se faire dans la tête sans annoter les éléments directement sur la carte mais en les répertoriant mentalement.

Figurés ponctuels

savoir faire 5 DÉCRIRE UNE RÉPARTITION SPATIALE ÉditionsVANIN

Figurés de surface

3. Utiliser un vocabulaire adéquat et des repères spatiaux pertinents

Décris la localisation des éléments que tu as mis en évidence à l’étape précédente.

• Avec un vocabulaire adéquat :

• Un vocabulaire de spatialisation : au nord de, au sud de, etc.

• Un vocabulaire adapté à l’objet analysé : dans la plaine alluviale, à proximité de telle autoroute, etc.

• Un vocabulaire adapté à la variable décrite : les volcans, le nombre de personnes, la densité de population, le taux de chômage, etc.

• Avec des repères spatiaux pertinents :

Un repère spatial est pertinent dès lors qu’il permet de mettre en évidence la manière dont l’objet se répartit dans l’espace. À l’échelle mondiale, il est important de se situer par rapport aux lignes de référence : équateur, tropiques, cercles polaires et méridien de Greenwich, et d’utiliser les noms de régions géographiques (Moyen-Orient, etc.). À l’échelle continentale, les pays, reliefs ou villes peuvent être utilisés.

Exemple

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- 50 hab./km² moins de 1 hab./km²

La population est densement peuplée au nord de l’Inde alors que la densité de population est très faible au centre de l’Asie.

4. Rechercher des facteurs explicatifs

Pour aller plus loin, la description de la distribution spatiale peut être complétée par des facteurs explicatifs. Pour rechercher de tels facteurs, il est nécessaire de consulter d’autres cartes ou de changer d’échelle. Si les continuités de la distribution spatiale à décrire coïncident avec un élément d’une autre carte, il s’agit peut-être d’un facteur explicatif. Tu peux alors améliorer ta description en ajoutant cette information.

Exemple

La population est fortement concentrée dans les plaines alluviales du Gange, de l’Indus et du Brahmapoutre. La population s’étend au nord jusqu’à l’Himalaya où la densité de population est très faible.

Parfois, une rupture est clairement visible entre deux continuités. Il peut s’agir d’une frontière, d’un fleuve, d’un changement d’occupation du sol, etc. Cette rupture peut très souvent être utilisée comme un facteur explicatif.

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Frontière entre le Mexique et les États-Unis, Mexicali , Google Earth, 2020

savoir faire 6

SITUER UN LIEU

Situer un lieu, c’est déterminer la position d’un lieu par rapport à celle d’autres lieux ou espaces. En d’autres termes, il s’agit de décrire la situation géographique d’un lieu ou encore d’écrire une localisation relative.

Pour situer un lieu, le géographe préfère utiliser la distance (en km) ou la direction (rose des vents) par rapport à des repères.

Pour situer un lieu, plusieurs échelles peuvent être utilisées. Une description multi-scalaire utilisera plusieurs échelles en partant de l’échelle globale vers l’échelle locale comme un zoom sur le lieu.

En fonction de l’échelle choisie, utilise les repères suivants :

1. Échelle mondiale : Identifie l’hémisphère du lieu à situer.

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2. Échelle continentale : Précise dans quel continent se trouve le lieu. Il est possible d’être plus précis en utilisant l’orientation dans le continent.

3. Échelle régionale : Précise le pays du lieu et les pays/océans qui l’entourent. Il est possible de préciser le nom de la région, de la province, de la région agrogéographique, etc.

4. Échelle locale : Situe le lieu par rapport à une caractéristique physique (relief, hydrographie, etc.) ou économique (voie de communication, etc.), ou encore par rapport à une ville importante, telle que la capitale.

Exemple 1 : Situation de la Belgique

La Belgique se situe dans l’hémisphère nord en Europe de l’Ouest. La Belgique est située le long de la mer du Nord et est bordée au nord par les Pays-Bas, à l’est par l’Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg, et au sud par la France.

Exemple 2 : Situation de Louvain-la-Neuve à l’échelle de la Belgique

Louvain-la-Neuve se situe en Wallonie dans le Brabant wallon, à 30 km au sud-est de la capitale Bruxelles.

savoir faire 7

Localiser un lieu, c’est déterminer la position d’un lieu sur la surface de la Terre à l’aide d’un système de référence, très souvent les coordonnées géographiques.

Les coordonnées géographiques sont utilisées pour localiser avec précision un endroit à la surface de la Terre grâce à sa latitude et sa longitude. L’altitude est une troisième dimension parfois utilisée.

La latitude est la distance angulaire entre un point sur Terre et le parallèle de référence, à savoir l’équateur. Elle se mesure en degrés (°), minutes (’) et secondes (’’) nord ou sud.

LOCALISER

UN LIEU

PÔLE NORD (90° N)

AMÉRIQUEDUNORD

PARALLÈLE30°

LA NOUVELLE-ORLÉANS (30° N, 90° O)

MÉRIDIENDEGREENW I CH (0° LONG I T UD E ) Axe de la Terre Centre de la Terre

ÉQUATEUR (0° Latitude)

AMÉRIQUE DU SUD

ATLANTIQUE

ASIE

EUROPE AFRIQUE

La longitude est la distance angulaire entre un point sur Terre et le méridien de référence, à savoir le méridien de Greenwich. Elle se mesure en degrés (°), minutes (’) et secondes (’’) ouest ou est.

Un degré compte 60 minutes. Une minute compte 60 secondes. Par convention, la latitude est toujours donnée avant la longitude.

Lire les coordonnées géographiques d’une ville sur une carte

Pour lire les coordonnées géographiques de la ville de Brasilia reprise ci-après.

1. TROUVE LA LATITUDE.

a. Identifie les parallèles. Ce sont les lignes imaginaires de même latitude qui sont parallèles à l’équateur.

Exemple : En rouge sur la carte

b. Lis la latitude des parallèles entour ant la ville.

Exemple : La ville se trouve entre 10° et 20°.

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c. Identifie dans quel hémisphère tu te trouves.

Exemple : Si la valeur augmente vers le nord, la ville est localisée dans l’hémisphère nord. Si la valeur augmente vers le sud, la ville est localisée dans l’hémisphère sud.

d. En imaginant une graduation entre les deux par allèles entourant la ville, estime la latitude.

Exemple : La ville se situe au milieu des deux parallèles, elle est donc à 15° sud.

2. TROUVE LA LONGITUDE.

a. Identifie les méridiens. Ce sont les lignes imaginaires de même longitude. Le méridien de référence est le méridien de Greenwich.

Exemple : En vert sur la carte

b. Lis la longitude des méridiens entour ant la ville.

Exemple : Brasilia se trouve entre 40° et 50°.

c. Identifie dans quel hémisphère tu te trouves.

Exemple : Si la valeur augmente vers l’ouest, la ville est localisée dans l’hémisphère ouest. Si la valeur augmente vers l’est, la ville est localisée dans l’hémisphère est.

d. En imaginant une graduation entre les deux mér idiens entourant la ville, estime la longitude. Exemple : Étant située à 8/10 entre les deux méridiens, la ville est située à 48° ouest.

3. RASSEMBLE LES DEUX MESURES POUR OBTENIR UNE APPROXIMATION DES COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES DE LA VILLE.

Exemple : Les coordonnées géographiques de Brasilia sont 15°S 48°O.

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savoir faire 8 réaliser un transect urbain

Un transect urbain est une coupe transversale d’une zone urbaine sur laquelle est placée l’occupation du sol. L’objectif d’un transect urbain est avant tout de mettre en évidence l’évolution du paysage urbain et d’y observer les continuités et les ruptures entre les différents espaces. L’altitude n’est donc généralement pas prise en compte. Il est toutefois possible de réaliser un transect urbain sur un profil topographique afin de tenir compte des changements d’altitude dans la ville.

L’occupation du sol peut être déduite à partir d’une carte topographique, d’une image satellite ou d’une visite de terrain. Tous les éléments ne doivent pas être représentés : un transect urbain est une généralisation de l’occupation du sol observée à cet endroit.

La légende et le titre sont des outils indispensables à la compréhension du transect. Il faut également l’orienter en indiquant les points cardinaux.

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Transect urbain de la ville A en 2025

O E

Occupation du sol de la ville A en 2025

savoir faire 9

RÉALISER UNE CARTE THÉMATHIQUE AVEC DES DONNÉES QUANTITATIVES

Pour réaliser une carte thématique avec des données quantitatives, la première étape est de bien identifier le type de données car le choix du langage cartographique, et donc la démarche de construction, seront différents.

u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

1. DONNÉES QUANTITATIVES ABSOLUES

Si les données sont des données quantitatives absolues, le symbole aura une taille proportionnelle à la valeur représentée. Le figuré le plus souvent utilisé est le cercle. Il est donc important que la taille des cercles soit proportionnelle aux valeurs représentées.

Exemple : La population en Belgique en 2023 (Statbel)

La taille des cercles devra être proportionnelle à la quantité de personnes.

Pour tes calculs, commence par la valeur la plus élevée reprise dans les données.

La province d’Anvers compte le plus grand nombre d’habitants, à savoir 1 910 952 habitants. L’aire du cercle pour Anvers doit donc être égale à 1 910 952.

Puisque la formule de l’aire du cercle est �R² (avec R pour le rayon du cercle) et que l’aire du cercle doit correspondre à la valeur représentée, il faut calculer la racine carrée du rayon pour maintenir une bonne proportion entre les cercles représentés sur la carte.

�R² = 1 910 952 puisque � est une constante dans les formules de tous les cercles, je peux ne pas en tenir compte car la proportionnalité sera maintenue pour tous.

Donc R= 1 910 952 =1382 cm.

Si la taille du rayon obtenue est trop grande pour une représentation claire et aérée de la carte, il est possible de le réduire mais dans ce cas, tous les rayons calculés devront être réduits dans la même proportion.

Un cercle de 1382 cm est beaucoup trop grand sur ma carte. Je préfère le diviser par 1200 par exemple. Je vais devoir donc diviser par 1200 toutes mes valeurs afin de garder la même proportion. C’est un peu comme si je rétrécissais de 1200 fois tous les cercles.

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savoir faire 9

Province d’Anvers 1 910 9521382

Province du Brabant flamand 1 187 4831090

Province de Flandre occidentale 1 220 0261105

Province de Flandre orientale 1 561 3161250

Province du Limbourg 895 030946

Province du Brabant wallon 412 934643

8951165

5181056

La population en Belgique en 2023

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2. DONNÉES QUANTITATIVES RELATIVES

Si les données sont des données quantitatives relatives, le symbole aura une saturation de couleur changeant avec la valeur représentée.

Avec des données quantitatives relatives, la première étape est de discrétiser les données, c’està-dire découper les données en classes. Il existe plusieurs manières de discrétiser : utiliser la distribution statistique des données, choisir des seuils de manière aléatoire, séparer les données en nombre égale par classe, etc. Choisir le nombre de classes ainsi que la manière de découper les données n’est pas une capacité attendue en secondaire.Tu peux donc discrétiser tes données comme tu le souhaites.Veille toutefois à bien respecter la saturation, à savoir garder une même teinte de couleur (rouge, jaune, vert, etc.), en utilisant une saturation faible pour les petites valeurs (jaune clair par exemple) et une saturation élevée pour les grandes valeurs (jaune foncé).

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Nombre d’observations

Équi-distance

classes 12 3 Manuel

classes plusieurs possibilités

classes 1 23 Jenks

Équi-fréquence (quantiles)

Valeur de l’indicateur

Distribution statistique des données à discrétiser

savoir faire 9

La densité de population en Belgique en 2023

Flandre occidentale Flandre orientale

0 - 300 habitants / km2

301 - 1000 habitants / km2

1001 - 7642 habitants / km2

Source des données : Statbel

Lieu de résidenceHabitants /

Région de Bruxelles-Capitale

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Province

Quel que soit le type de données, il est important que les éléments essentiels d’une carte (TOLES) soient bien présents sur la carte thématique. u Fiche Savoir-faire 3, « Construire une représentation cartographique », p. 230.

Anvers

BruxellesCapitale

Brabant amand

Namur

Luxembourg

Liège

Hainaut

Limbourg

Brabant wallon

ÉLÉMENTS DÉCOUVERTS AU TRAVERS DES SÉQUENCES – BELGIQUE

1B ÉLÉMENTS DÉCOUVERTS AU TRAVERS DES SÉQUENCES – EUROPE

2 LES DIVISIONS ADMINISTRATIVES DE LA BELGIQUE

3 LES GRANDS REPÈRES GÉOGRAPHIQUES ET RÉGIONS À L’ÉCHELLE EUROPÉENNE

LES 15 PRINCIPALES AIRES URBAINES EUROPÉENNES EN 2024

5 LES CLIMATS

6 LES COMPOSANTES OROHYDROGRAPHIQUES ET OCÉANS À L’ÉCHELLE EUROPÉENNE

7 LES PRINCIPALES AIRES URBAINES BELGES

ÉLÉMENTS DÉCOUVERTS AU TRAVERS DES séquences –Belgique

ÉLÉMENTS DÉCOUVERTS AU TRAVERS DES séquences –Europe

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Les divisions administratives de la Belgique

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Mer du Nord

Bruges

FLANDRE OCCIDENTALE

Gand

FLANDRE ORIENTALE

Bruxelles

PAYS-BAS

Anvers

ANVERS

Louvain

BRABANT FLAMAND

Wavre

Mons BRABANT WALLON HAINAUT

Namur

NAMUR

ALLEMAGNE

LIMBOURG

Hasselt

Liège

LUXEMBOURG

LIÈGE

FRANCE

Chef-lieu de province

Région amande

Région wallonne

Région de Bruxelles-Capitale

Arlon

LUXEMBOURG

20 km N

Les divisions administratives de la Belgique

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Bruxelles

Communauté amande Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles) Communauté germanophone

Eupen

LUXEMBOURG FRANCE

PAYS-BAS ALLEMAGNE

Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne

ÉditionsVANIN

Les 15 principales aires urbaines européennes en 2024

ÉditionsVANIN

Les climats

Climat polaire, désertique froid ou montagnard

Climat océanique

Climat continental Climat méditerranéen

Climat désertique chaud

ÉditionsVANIN

Les composantes orohydrographiques et océans à l’échelle européenne

A l p e s O u r a l senialp d e ’l O u e s t e t d u N o r d nihR

Mer du Nord Manche

enôhR Danub e

Pyrénées

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M e r M é d i t e r r a n é e

urbaines belges

Les principales aires

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Pôle urbain Aire urbaine

Autoroute Aires urbaines Centre-ville et faubourgs Banlieue

Limite de commune

Pôle urbain Pôle frontalier

Charleroi

Bruges

Namur

Lille

Maastricht

annexes ÉditionsVANIN

Annexes

EXEMPLES DE FRICHES BELGES [PAGE 9]

TOUR ET TAXIS

Tour & Taxis est une grande friche bruxelloise. Elle est située sur le canal de Bruxelles, au nordouest du centre-ville.

En 1895, le site Tour & Taxis est choisi par l’État belge et la Ville de Bruxelles pour implanter une nouvelle station commerciale le long du canal de Bruxelles.Traitant le commerce international par route, rail et eau, la Gare Maritime a été l’une des premières gares de fret en Europe construite avec une connexion directe entre bateau, train, camion ou charrette à cheval.

Le site très fréquenté de Tour & Taxis a favorisé le développement industriel et économique de Bruxelles. De remarquables bâtiments industriels voient le jour, suivis des bâtiments résidentiels et des cités ouvrières. Tour & Taxis est alors une ruche d’activités sociales et économiques. Près de 3000 personnes travaillent sur le site où passent quelque 1400 wagons par jour dans la gare, qui est une des plus importantes du pays, tandis que la capacité d’entreposage a atteint 240 000 m2 lorsqu’un centre de fret pour le trafic ferroviaire et routier s’y installe en 1958.

Pourtant, avec la levée progressive des barrières douanières européennes, la raison d’être du dépôt des douanes disparaît peu à peu. En parallèle, le développement du transport routier dans les années 60 et 70 met à mal l’activité maritime et ferroviaire. La dernière institution qui occupait le site le quitte en 1987, ce qui le laisse totalement désaffecté.

Le Project T&T SA, présenté par les investisseurs Ackermans & van Haaren et Robelco, en discussion depuis 2001, permet d’aboutir à un accord de principe en juillet 2007. L’accord porte sur la transformation du site en une zone mixte de 30 hectares, un nouveau quartier avec logements, bureaux et espaces verts, tout en préservant le patrimoine architectural du site.

TRANSFO

« Transfo » est le nouveau nom de l’ancienne centrale électrique de Zwevegem. C’est un très grand site protégé avec une réelle valeur patrimoniale : peu de sites d’une telle qualité ont été conservés en Flandre.

Le site Transfo a été créé en 1913. Il avait alors été choisi en raison de son emplacement, avec une connexion avec la ligne de chemin de fer vers Renaix (et donc avec le bassin houiller wallon) et le canal Bossuit-Courtrai à proximité.

Au départ, la centrale électrique fonctionnait au charbon. Par la suite, le gaz et le mazout ont été ajoutés dans le but de produire de l’électricité, initialement pour la région de Zwevegem, et plus tard pour un réseau beaucoup plus vaste.

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La centrale électrique disposait d’une énorme quantité de chaleur résiduelle. C’est aussi la raison pour laquelle elle a cessé ses activités : elle produisait énormément de chaleur, sans pouvoir l’évacuer. Le canal n’avait pas assez d’eau pour assurer le refroidissement.

Aujourd’hui, le site a connu une spectaculaire reconversion. Un des réservoirs de pétrole est devenu un bassin de plongée, utilisé pour des entraînements de pompiers ou pour de la plongée sportive. La reconversion de Transfo a aussi favorisé le développement de sports d’aventure : outre la plongée, il est maintenant aussi possible d’y faire de l’escalade, des parcours en hauteur, des parcours aquatiques et du tir au laser. La salle des turbines, avec son architecture originale et ses finitions soignées, est de son côté devenue une salle de réception !

Compte tenu de la taille du site Transfo et de ses bâtiments, cette reconversion a été très complexe, a fortiori dans une commune relativement petite. Le site était en outre peu connu des habitants, car il s’agissait d’un domaine fermé, interdit au public. La décision du conseil communal de réaffecter le domaine Transfo a aussi été motivée par la volonté de permettre aux habitants de Zwevegem de se réapproprier le site.

LA CITÉ MIROIR

Construits à partir de 1938 et ouverts au public en 1942, les bains de la Sauvenière répondent à l’époque à une véritable nécessité, puisque les salles de bain étaient encore rares.

De style « paquebot », architecture moderniste de l’entredeuxguerres, le bâtiment se distingue par ses belles proportions. Les bains de la Sauvenière, considérés comme une des plus importantes réalisations du genre, ont été admirés au point de susciter des imitations. À l’époque, ce bâtiment accueillait un complexe sportif et une piscine couverte.

En 2000, la piscine ferme ses portes pour non-conformité aux normes de sécurité.

Elle est transformée en site culturel nommé « La Cité Miroir » qui ouvre en 2014. Des espaces de restauration, une médiathèque, des salles de réception, des espaces d’exposition et une salle de concert de 280 places, une bibliothèque, des bureaux et des espaces techniques s’inscrivent aussi dans la visite du bâtiment.

DOK NOORD

D’après Noiret, M., Les anciens bains et thermes, un choix réfléchi, WAW Wallonie Magazine, https://www.wawmagazine.be/

À partir de 1861, le constructeur de machines Carels déploie ses activités sur le site de Dok Noord (Gand), notamment la construction de machines et de locomotives à vapeur. En 1961, l’entreprise est reprise par l’usine d’électromécanique ACEC.

Après une série de rachats, le site de production ferme définitivement ses portes en 2005. Derrière l’imposante façade se cachent aujourd’hui un ensemble de logements, commerces, salles de sports et de loisirs dans des bâtiments rénovés ou neufs, au milieu des rails et des quais.

SPARKOH!

Le SparkOH! est construit sur le site du Crachet, à l’emplacement d’une ancienne mine de charbon du Borinage.

Le charbon est exploité de manière artisanale du 13e au 17e siècle. En 1857, la « SA des charbonnages de Crachet-Picquery » est créée.

ÉditionsVANIN

La mine de charbon du Crachet est exploitée pendant plus d’un siècle, mais en raison de la concurrence internationale, elle ferme définitivement le 28 décembre 1960.

En 1997, le site est choisi pour accueillir le premier équipement de diffusion et de promotion de la culture scientifique, technique et industrielle de Belgique. La réhabilitation de la friche est confiée à l’architecte français Jean Nouvel.

Le SparkOH!, inauguré en 2000 sous son ancien nom PASS, est un musée original qui invite à découvrir les sciences et les technologies tout en s’amusant. Avec plus de 12 000 m² d’activités intérieures et 6000 m² d’activités extérieures, de nombreuses expériences physiques, sensorielles et surprenantes sont à vivre !

LA FONCTION RÉCRÉATIVE [PAGE 30]

La fonction récréative en Europe

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Parc Güell

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Tivoli Gardens

O’Gliss Park

Nausicaa – Centre national de la mer

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Zoo de Berlin

La Cala

Zinkensdamms Ice Arena Parc national des Calanques Source : Google Earth, https://earth.google.com

RÉPARTITION SPATIALE DES PARCS D’ATTRACTIONS [PAGE 35]

Dépenses réelles par habitant, en 2023, en standards de pouvoir d’achat (SPA)

Part du total des nuits à l’étranger passées par les Européens dans un autre pays de l’UE (%)

ÉditionsVANIN

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Aéroport

Aéroports

Revenu national brut par habitant (2019) ($ américain)

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Climats

Densité de population

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Réseau hydrographique

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Puy du Fou – 2006 Source : Google Earth, https://earth.google.com

Puy du Fou – 2015

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Puy du Fou – 2018

Puy du Fou – 2021

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Source : www.puydufou.com

Sparkbrook

Gilbertstone

Peddimore – 2025

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Solihull – 1945

Solihull – 2025

Source : Google Earth, https://earth.google.com

L’ACCESSIBILITÉ AUX SALLES DE CONCERT [PAGE 126]

1. ING Arena à Bruxelles

L’ING Arena, anciennement « Palais 12 », fait partie d’un ensemble de salles d’exposition situé sur le plateau du Heysel en face de l’Atomium, au nord-ouest de Bruxelles, sur le territoire de la commune de Laeken. La salle se situe entre deux axes autoroutiers : l’A12 reliant Bruxelles à Anvers et l’E19/E40 reliant Amsterdam à Paris en passant par Bruxelles.

Le site bénéficie d’une très grande offre de parkings disponibles depuis le ring de Bruxelles, avec environ 12 000 places à un prix de 12 €. Des stations de recharge pour les voitures électriques sont également disponibles à proximité, en dehors des parkings officiels.

Il est possible de se rendre à l’ING Arena en transports en commun, par exemple grâce au bus n°83, au métro n°6 ou au tram n°7. Au total, onze lignes de transports permettent d’y accéder. Le site dispose par ailleurs de places de parking pour les vélos afin de favoriser la mobilité douce.

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D’après https://ing.arena.brussels/

Annexes

2. Forest National à Bruxelles

Forest National se situe sur la commune de Forest, au sud-ouest de Bruxelles. Ouverte en 1970, la salle appartient aujourd’hui à la société Antwerps Sportpaleis et est la troisième plus grande salle de concert de Bruxelles en termes de capacité.

Il est possible de se rendre en voiture vers la salle, mais celle-ci ne dispose pas de parking. Il faut donc soit se garer en rue, où le tarif est de 5 € par heure de 18h à minuit, soit choisir un parking comme le parking Audi au prix de 10 €, ou encore le parking Globe prioritaire pour les VIP, au prix de 15 €. Il est également possible de stationner dans le parking de Stalle (P+R, Park & Ride), ou dans un parking de transit en périphérie de la ville, pour ensuite prendre le tram jusqu’à la salle. Des riverains proposent aussi des places de parking chez eux, à prix variables.

Étant donné que la commune de Forest se situe dans une zone de basses émissions, c’est-àdire interdite aux véhicules les plus polluants, il est important de vérifier si son véhicule peut entrer dans cette zone.

Par ailleurs, l’organisateur de la salle propose des solutions de covoiturage en ligne. La mobilité douce est aussi prônée par la mise en place d’un parking pour les vélos juste à côté de la salle. La salle dispose de deux stations de vélos partagés « Villo! » à proximité, et les visiteurs ont aussi la possibilité de venir en trottinette partagée.

La salle est également accessible en transports en commun, via sept lignes de bus et de tram.

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D’après https://www.forest-national.be/mobilite

3. Le WEX à Marche-en-Famenne

Le WEX bénéficie d’une situation centrale en Wallonie, au carrefour de grands axes routiers et proche des régions frontalières du Grand-Duché du Luxembourg. En effet, depuis Bruxelles et Namur, il est possible de le rejoindre via la E411 et la N4. Depuis Liège, la N63 est à privilégier, et depuis le sud du pays, la N4 est le meilleur moyen d’accéder à la salle. La salle dispose d’un parking de 3000 places dont le prix est inclus dans le billet de l’événement.

En transports en commun, les gares de Marloie et Marche permettent de rejoindre la région. Il est possible d’utiliser la liaison en bus TEC depuis la gare de Marloie mais aussi la ligne de bus express E20 Liège-Marche.

D’après https://www.wex.be/fr/acces/

4. Le Théâtre Royal à Mons

Le Théâtre Royal de Mons se situe dans le centre-ville de Mons qui est en partie piétonnier. La salle ne bénéficie pas de places de parking mais il est possible d’utiliser les parkings de la ville, par exemple celui de la Grand-Place ou le parking de la Halle, tous deux à 60 centimes de l’heure en soirée, ou les parkings de la place de Bootle ou du boulevard Gendebien, qui proposent peu de places mais sont gratuits.

L’accès en transports en commun est possible via deux lignes de bus.

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D’après https://theatreroyalmons.be/infos-pratiques/

5. L’AFAS Dome d’Anvers

« AFAS Dome » est la nouvelle appellation du Sportpaleis d’Anvers. Plusieurs parkings se trouvent à proximité de la salle, notamment les P+R (Park & Ride) de Merksem, Luchtbal, Linkeroever ou Olympiade, au prix maximum de 1 € par jour. Il y a également le parking Spoor Oost au prix de 6 €, Carrette pour 8 €, Antwerp Ring Center pour 2 € et Vaart pour 10 €. Il est déconseillé de se garer en rue car il s’agit de zones bleues avec un temps de stationnement limité à deux heures. Même si l’AFAS Dome ne fait pas partie du centre-ville d’Anvers, il est important de noter que ce centre-ville se trouve dans une zone de basses émissions, c’est-à-dire interdite aux véhicules les plus polluants. Cela peut poser des problèmes pour y accéder et pour stationner. Il est donc important de vérifier si son véhicule est autorisé à entrer à Anvers. Par ailleurs, l’organisateur de la salle propose des solutions de covoiturage en ligne. Des options de mobilité douce sont proposées grâce aux trois parkings à vélos gratuits situés tout autour de la salle. De plus, il est possible dans la ville d’Anvers de louer des vélos ou trottinettes partagés. Par ailleurs, le ticket de l’évènement offre un billet de transport en commun gratuit dans toute la province d’Anvers. Plusieurs lignes de bus (19 et 23), tram (12) et métro (2, 3, 5 et 6) desservent le Sportpaleis.

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D’après https://www.sportpaleis.be/fr/mobilite

6. Le Capitole à Gand

Plusieurs parkings payants se trouvent à proximité de la salle : Interparking Zuid avec 1043 places, treize bornes de recharge électrique au prix de 2 € de l’heure, Interparking Kouter avec 425 places au prix de 2,4 € de l’heure, ou Interparking Center Parking avec 532 places au prix de 2,4 € de l’heure. Il est important de noter que le centre-ville de Gand est une zone de basses émissions, c’est-à-dire interdite aux véhicules les plus polluants. De plus, la circulation est régie par un plan divisant la ville en six secteurs pouvant rendre les déplacements plus complexes.

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Il est possible de se rendre à vélo jusqu’à la salle étant donné qu’il existe des parkings à vélos dont le plus proche est à 200 mètres. La ville de Gand propose aussi des vélos et trottinettes partagés, développant ainsi la mobilité douce. En outre, plus de douze lignes de bus et de trams s’arrêtent à proximité de la salle, mais il faut être attentif aux horaires. En effet, les trams et les bus de Gand circulent jusqu’à 1h30 du matin en semaine et jusqu’à 2h15 du matin le vendredi et le samedi. Le dimanche, les derniers bus et trams roulent jusqu’à 23h30.

D’après https://www.capitole-gent.be/fr/mobilite

Annexes

LES FACTEURS DE LOCALISATION DES SALLES DE CONCERT [PAGE 131]

Densité de population

Densité de population 2011 – par commune (hab./km²)

> 600 - 23949 > 4301 - 600

> 159 - 301 24 - 159

Surface bâtie

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Part de la superficie des parcelles bâties en 2023 en Belgique

> 26 - 66 > 19,2 - 26

> 13,5 - 19,2 > 8 - 13,5 1,8 - 8

Parcs d’activité

Réseau ferroviaire

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PLATEFORME MULTIMODALE LIÈGE TRILOGIPORT

[PAGE 148]

Limites administratives

Installations logistiques

Source : Service public de Wallonie, http://geoportail.wallonie.be

LOCALISATION DES RECYPARCS [PAGES 172-179-181]

Les recyparcs en Wallonie

Densité de population

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Aires d'accessibilité aux recyparcs en voiture (10 min)

10.0 minutes

Aires d’accessibilité

Recyparc d’Arlon

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Recyparc de Nivelles

Annexes

ÉCOQUARTIER HÉRIES À SOIGNIES [PAGE 195]

Carte d’identité du quartier

• 52 maisons « Zero Energy House »

• 6 immeubles d’appartements avec 135 unités au total

• 1 maison de repos de 120 lits

Enjeux

• Transformer la friche industrielle Héris (ancienne société granitière) et requalifier le quartier

• Densifier autour du quartier de la gare de Soignies

• Améliorer l’accès vers la gare

Localisation

• En première couronne, au sud de la gare de Soignies

• Proximité du parc Pater (centre de jeunes, espaces de sport dont un club de tennis, une Maison de la Laïcité, etc.) et d’un autre quartier en construction.

Foncier

• Acquisition du site par la commune, préalablement aux démarches visant son urbanisation

• 1/4 propriété privées, 3/4 foncier public

Situation de droit

• Zone d’activité économique industrielle

• Recours à un périmètre de remembrement urbain (PRU) qui permet de déroger à l’affectation au plan de secteur sans la modifier

Il faut ajouter à cela le tri des déchets comme dans toutes les communes wallonnes, géré pour Soignies par l’intercommunale Hygea. Un recyparc se trouve à 3,4 km de l’écoquartier, soit à environ 8 minutes en voiture.

Participation citoyenne

Sentiment : bonne acceptation générale du projet, car il reconvertit une friche et est localisé dans un quartier dense.

Outils d’information / participation :

• Enquêtes publiques liées au PRU (périmètre de remembrement urbain) et aux permis d’urbanisme

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• Projet présenté dans la presse

Énergie

Les performances énergétiques des bâtiments évoluent en fonction des techniques et des normes. Elles varient également selon le type de bâtiment :

• Les logements sociaux sont ceux qui présentent les moins bonnes performances énergétiques étant donné qu’ils devaient être réalisés avec un budget limité.

• Les logements moyens présentent de bonnes performances énergétiques.

• Les logements haut de gamme sont dits « zéro énergie ». Une maison « zéro énergie » produit autant d’énergie qu’elle en utilise elle-même. Elle a une classe d’énergie A++.

Développer les transports collectifs

• Le projet devrait à terme participer à l’amélioration de l’accessibilité vers la gare de Soignies en réalisant un tronçon de Ravel et en améliorant le maillage piéton du quartier.

• Le projet s’intègre au maillage des rues du quartier. Il sera également à terme connecté au parc Pater ainsi qu’à la gare de Soignies.

Faire un quartier accessible

• L’aménagement des espaces publics de plain-pied (espace partagé) dans l’ensemble du site est favorable aux déplacements des personnes à mobilité réduite. Le site est en zone 30 et les circulations sont pensées afin de limiter le trafic de transit et ralentir la circulation automobile.

• Un parking à vélo est prévu par appartement. Il s’agit soit d’un espace dans les parkings en sous-sol, soit en surface dans des abris.

• Les parkings privés sont prévus en sous-sol (appartements) et garages individuels (maisons) ainsi que des parkings publics extérieurs supplémentaires, en voirie.

Biodiversité

• Une équipe de paysagistes a travaillé sur le projet et a choisi les essences de plantes.

• Tous les logements sont équipés de systèmes de récupération des eaux de pluie, qui est utilisée pour le nettoyage, l’arrosage et l’entretien. Dans les bâtiments « zéro énergie », l’eau est également récupérée pour les toilettes.

Promouvoir la mixité sociale et intergénérationnelle

• Différentes typologies de logements : des maisons et des appartements (dont certains logements adaptables de plain-pied)

• Différentes gammes de logements : haut de gamme, logements « moyens » et logements sociaux acquisitifs

• Une maison de repos

Développer la mixité fonctionnelle et l’animation

• Connexion du site avec le parc Pater qui compte de nombreuses activités

• Présence d’une maison de repos

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index

Accessibilité 178

Affectation du sol 209

Agglomération 61

Aire d’accessibilité 178

Aire urbaine 218

Aménagement du territoire 202

Artificialisation des sols 9

Atout 211

Banlieue 214

Bassin d’emploi 218

BRICS 225

Carte 231

Carte thématique 229

Centre-ville 214

Choix de la représentation car tographique 236

Choix du langage cartographique 236

Collectivité publique 202

Commune (acteur de l’aménagement) 202

Concentration 240

Conflit d’usage 203

Continuité 240

Contrainte 211

Coordonnées géographiques 244

Croquis 232

Déchets ménagers 166

Délocalisation 110

Déplacement triangulaire 219

Développement 222

Développement durable 210

Distance 220

Distance géométrique euclidienne 220

Distance perçue 221

Distance-coût 220

Distance-temps 220

Distribution spatiale 240

Division internationale du travail (DIT) 226

Donnée qualitative 234

Donnée quantitative 234

Échelle (carte) 230

Échelle continentale 243

Échelle locale 243

Échelle mondiale 243

Échelle régionale 243

Économie (pilier) 210

Écoquartier 186

Efficacité (objectif) 202

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Emboîtement spatial 204

Entreprise (acteur de l’aménagement) 202

Environnement (pilier) 210

Équité (objectif) 202

Équité sociale (pilier) 210

Espace monofonctionnel 208

Espace périurbain 214

Espérance de vie à la naissance 223

Étalement urbain 64

Facteur explicatif 242

Faubourgs 214

Figuré de surface 233, 240

Figuré linéaire 233, 240

Figuré ponctuel 233, 240

Firme transnationale (FTN) 226

Fonction du territoire 207

Fonction récréative 30

Friche 9

Groupe (acteur de l’aménagement) 202

Hub logistique 156

Indice de développement humain (IDH) 223

Indice de Gini 97

Intercommunale 167

Isochrone 221

Isodapane 221

Langage cartographique 233

Latitude 244

Légende (carte) 230

Logistique 138

Longitude 244

Ménage (acteur de l’aménagement) 202

Méridien de Greenwich 244

Migration pendulaire 219

MINT 225

Mixité des fonctions 208

Modèle auréolaire 213

Modèle centre-périphérie 217

Modèle monocentrique 215

Modèle monofonctionnel 216

Modèle polycentrique 216

Modèle polyfonctionnel 216

Modèle réticulaire 215

Modèle spatial (ville) 213

Navetteur 219

NIMBY (syndrome) 203

Niveau d’instruction 223

Nomenclature 235

Nouveau pays industrialisé (NPI) 225

Nouvelle division internationale du travail 226

Occupation du sol 207

Orientation (carte) 230

Outil à valeur indicative 205

Outil à valeur réglementaire 205

Pays émergent 225

Pays moins avancé (PMA) 225

Pays moins développé économiquement 225

Pays plus développé économiquement 225

Périphérie 217

Plan d’affectation du sol 206, 209

Plan de secteur 20

Plateforme multimodale 140

Pôle urbain 84, 218

Potentialité 211

Projection car tographique 237

Recyparc 167

Région (acteur de l’aménagement) 202

Règle d’urbanisme 206

Renouvellement urbain 67

Titre (car te) 230

Transect urbain 246

Transpor t intermodal 142

Transpor t multimodal 142

Union européenne (acteur de l’aménagement) 202

Unité de surface 238

ÉditionsVANIN

Répartition spatiale 240

Repère spatial 241

Revenu national brut par habitant (RNB/hab.) 222

Rupture 242

Schéma cartographique 232

Schéma d’aménagement 205

Source (car te) 230

Système d’information géographique (SIG) 228

Valeur extrême 240

Vulnérabilité 211

Zone d’influence 218

Zone de chalandise 156