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P. 3
ÉDITORIAL – L’heure de vous dire au revoir!
EDITORIAL: It's time to say goodbye!
P. 4-5
Exercice conjoint d’évacuation sanitaire à Valcartier
Joint medical evacuation Exercise in Valcartier
P. 6
Exercice
SOLDAT PROPRE 25
Exercise SOLDAT PROPRE 25
P. 7
La Musique du R22eR commémore la Libération des Pays-Bas
The R22eR Band commemorates the Liberation of the Netherlands
P. 8-9
Major Sébastien “TTT” Allard : Dans la peau d’un pilote de chasse
Major Sébastien “TTT” Allard: In the Shoes of a Fighter Pilot
P. 10
Fin de mission : Quitter les Forces pour la vie civile
End of mission: Leaving the Forces for civilian life
P. 11
Une équipe exceptionnelle au service de la formation sur simulateur
An exceptional team dedicated to simulator training
P. 12
Premier engagement au pays via le Processus d’enrôlement accéléré First commitment to the country through the expedited enrollment process
P. 13
BRAVO ZULU des membres du 12 RBC BRAVO ZULU members of 12 RBC
P. 14
Acte exemplaire pour une militaire hors service Exemplary act for an off-duty soldier
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• Est-ce qu'on a dit : Bon patrons ?!
• Et surtout, de bons souvenirs!
Postes
P. 15
Dixième anniversaire du programme de bourses Appuyons nos troupes Tenth anniversary of the Support Our Troops scholarship program
La saison estivale au Centre Castor est commencée! The summer season at Centre Castor has begun!
P. 16-17
HISTOIRE – Opérations Zahara & Medusa : Les Canadiens dans les batailles de Panjwaii
HISTORY – Operations Zahara & Medusa: Canadians in the battles of Panjwaii
P. 18
SPORTS – Les équipes gagnantes des ligues inter-unités
SPORTS – The winning teams of inter-units leagues
P. 19
SPORTS – Le caporal Duguay enfin de retour sur pistes
SPORTS – Corporal Duguay Finally Back on Track
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• Aide cuisinier
• Aide générale
• et plus.
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L’heure de vous dire au revoir!
Jordan Proust
Rédacteur (sortant) du Journal Adsum
Adsum Newspaper Redactor (outgoing)
En déploiement avec le 12e Régiment blindé du Canada. Deployed with the 12e Régiment blindé du Canada.
Depuis près de trois ans, j’ai la chance et l’honneur d’être le rédacteur du Journal Adsum. Des années de plaisir sur le terrain, au plus près des femmes et des hommes qui sont sous l’uniforme des Forces armées canadiennes (FAC). Armé de mon crayon, de mon appareil photo et de mon téléphone, j’ai pu apercevoir le quotidien de ceux et celles qui ont fait le choix de servir cette magnifique cause qu’est la défense de ce si beau pays.
De l’insertion tactique aux côtés des tireurs d’élite du Royal 22e Régiment, en passant par les exercices opérationnels depuis un Griffon du 430e Escadron tactique d'hélicoptères, les séances de tirs avec les instructeurs SharpShooter, les déplacements en véhicule blindé léger jusqu’aux champs de tirs, les immersions dans la peau des policiers militaires ou des membres du génie militaire … Il me manquerait de place et de temps pour en faire la liste. Sachez juste que j’ai aimé chaque moment, que j’ai chéri chaque déplacement, ici à Valcartier ou en dehors.
Avant mon arrivée à l’Adsum, mes connaissances du monde militaire canadien étaient
déficientes. Depuis, j’ai appris à connaître cette communauté exceptionnelle, faite de résilience, de fierté, de compétence et d’abnégation. Je suis si fier d'avoir été à vos côtés, pour raconter votre histoire, vos envies, votre camaraderie et votre amour de l’uniforme. Jamais je n’ai été laissé de côté.
Alors pour ça et pour tout le reste, je n’ai qu’un mot à dire : merci. Du fond du cœur, merci à vous. Merci à Pierre et Sarah pour leur confiance, merci à Philippe et Lucille d’avoir été la meilleure équipe dans laquelle je n'ai jamais eu l’occasion de travailler, merci aux OAP, qui m’ont enduré jour après jour, merci à Estreya, Simon et Michel.
Et un dernier remerciement, à Simon Mailloux, pour m’avoir parlé de lui et de ses épreuves dans ce qui restera mon entrevue la plus marquante au sein des FAC.
Je vous laisse avec cette citation de la chanteuse Juliette Gréco, qui reflète bien ce que je peux ressentir en écrivant ces quelques mots : «Ce n'est pas si simple de dire «au revoir et merci!» C'est extrêmement compliqué, très douloureux parfois».
It's time to say goodbye!
For nearly three years, I have had the privilege and honour of being the editor of Adsum newspaper. These have been years of enjoyment in the field, working closely with the women and men who serve in the Canadian Armed Forces (CAF). Armed with my pen, my camera, and my phone, I have been able to glimpse the daily lives of those who have chosen to serve the magnificent cause of defending this beautiful country.
From a tactical insertion alongside the snipers of the Royal 22e Régiment, to operational exercises from a Griffon helicopter of the 430th Tactical Helicopter Squadron, shooting sessions with SharpShooter instructors, travelling in light armoured vehicle to firing ranges, immersing myself in the lives of military police officers and military engineers... I don't have enough space or time to list everything. Just know that I loved every moment and cherished every trip, both here in Valcartier and elsewhere.
Before I arrived at Adsum, my knowledge of the Canadian military was lacking. Since then, I have gotten to know this exceptio-
nal community, made up of resilience, pride, competence, and self-sacrifice. I am so proud to have been by your side, telling your stories, sharing your dreams, your camaraderie, and your love of the uniform. I have never been left out.
So for that and for everything else, I have only one thing to say: thank you. From the bottom of my heart, thank you. Thank you to Pierre and Sarah for their trust, thank you to Philippe and Lucille for being the best team I have ever had the opportunity to work with, thank you to the PAOs, who put up with me day after day, thank you to Estreya, Simon, and Michel.
And one last thank you to Simon Mailloux for telling me about himself and his struggles in what will remain my most memorable interview with the CAF.
I'll leave you with this quote from singer Juliette Gréco, which reflects how I feel as I write these words : “It's not so easy to say 'goodbye and thank you'! It's extremely complicated, very painful at times.”
Exercice conjoint d’évacuation sanitaire à Valcartier
Entre le 7 et le 11 avril dernier, la 5e Ambulance de campagne (5 Amb C) a mené l’Exercice SERPENT VOLANT, un exercice d’évacuation sanitaire dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier. L’unité a été soutenue par les Griffons du 430e Escadron tactique d'hélicoptères. Un grand succès, pour cet exercice conjoint avec les experts médicaux de Trenton, qui s’est aussi bien déroulé de jour que de nuit.
Avant de débuter les exercices avec les hélicoptères, les militaires de la 5 Amb C ont travaillé sur une partie plus théorique le premier jour, à savoir la présentation de l’Exercice dans ses moindres détails, avec un retour sur le déroulé, la place de chacun ou encore la familiarisation avec le déroulé (aussi bien en nocturne qu’en diurne).
La seconde journée a été dédiée à l’entraînement statique, avec une mission d’évacuation de jours. Les deux journées suivantes, également dédiées à l’entraînement statique, ce sont cette fois déroulées de nuit, avec une mission d’évacuation en nocturne. Finalement, la dernière journée a été consacrée au rapport post-exercice et au nettoyage du matériel utilisé.
Au total, les unités ont tenu neuf évacuations médicales : trois évacuations médicales le 8 avril de jour et six évacuations médicales de nuit (divisées entre le 9 et 10 avril). Chaque évacuation a débuté avec une demande d’évacuation. Chaque équipe, après réception de la demande d’évacuation, devait avoir décollé dans un délai inférieur à 15 minutes. Le temps de vol pour se rendre à la position où se trouvait le blessé était de 10 minutes. Durant ce temps de parcours, l’équipe médicale en vol (sur Griffon) préparait son équipement nécessaire pour intervenir, selon la situation du patient. Pour les besoins de la simulation, l’équipe était limitée à 10 minutes au sol pour la prise en charge du patient. Après prise en charge, le vol de retour vers la destination médicale finale n’excédait pas 20 minutes, durant lesquelles les membres donnaient des soins médicaux continus.
SERPENT VOLANT a été monté de manière progressive. L’Exercice a débuté par des scénarios statiques suivis par une mission de jour pour chaque équipe avant de progresser vers les missions de nuit.
Un succès opérationnel
L’Exercice SERPENT VOLANT a permis de donner une exposition aux opérations de nuit dans un contexte d’évacuation sanitaire aéro-
Le Cpl Ferland et le Cplc Landry soignent un blessé simulé assisté du Sgt Plante de la 5e Ambulance de campagne lors de l'EX SERPENT VOLANT pour recertification et entraînement conjoint avec l'Équipe médicale canadienne d'intervention d'urgence dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, Québec, le 8 avril 2025. Cpl Ferland and MCpl Landry treat a simulated casualty assisted by Sgt. Plante of 5 Field Ambulance during EX SERPENT VOLANT for recertification and joint training with the Canadian Emergency Medical Team in the training areas of Base Valcartier, Quebec, on April 8, 2025.
Capitaine Locking et caporal Hackett de l'Équipe médicale canadienne d'intervention d'urgence effectuent leur recertification conjointement avec une équipe du 430e Escadron tactique d'hélicoptères soutenue par la 5e Ambulance de campagne lors de l’Exercice SERPENT VOLANT dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, Québec, le 08 avril 2025. Captain Locking and Corporal Hackett of the Canadian Emergency Medical Team conduct their recertification jointly with a team from 430 Tactical Helicopter Squadron supported by 5 Field Ambulance during Exercise SERPENT VOLANT in the training areas of Base Valcartier, Quebec, on April 8, 2025.
portée pour les membres FAES (Forward Aeromedical Evacuation Specialist, Spécialiste en évacuation aéromédicale avancée) de la 5 Amb C, en collaboration avec des membres de l’Équipe médicale d’intervention d’urgence (EMIU) du Canada. Ces précieuses heures ont permis de développer les connaissances des participants à l’exercice tout en leur permettant d’acquérir une expertise rare.
Mais SERPENT VOLANT avait d’autres objectifs, et notamment de pouvoir partager et démontrer les nouvelles techniques / procédures qui ont été mises en place en mai 2023 du-
rant l’Exercice MAPLE RESOLVE 2023, ainsi que de partager la création des différentes procédures (et ceci dans le but de développer une doctrine).
Enfin, ce type d’exercice permet de maintenir à jour le bassin disponible de FAES, et de perpétuer l’engouement envers cette capacité autant au sein de la 5 Amb de C qu’au sein des unités supportées. D’ailleurs, l’Exercice SERPENT VOLANT a été un vrai succès, qui a permis d’atteindre les normes d’entraînement collectif en plus de maintenir les capacités et temps de vol des techniciens formés.
Joint medical evacuation Exercise in Valcartier
Between April 7 and 11, the 5th Field Ambulance (5 Fd Amb) conducted Exercise SERPENT VOLANT, a medical evacuation exercise in the training areas of Base Valcartier. The unit was supported by the Griffon of the 430th Tactical Helicopter Squadron. This joint exercise with medical experts from Trenton was a great success, running smoothly both day and night.
Before beginning the exercises with the helicopters, the soldiers of the 5 Fd Amb worked on a more theoretical aspect on the first day, namely the presentation of the exercise in detail, with a review of the sequence of events, the role of each participant, and familiarization with the sequence (both at night and during the day).
The second day was devoted to static training, with a daytime evacuation mission. The following two days were also devoted to static training, this time at night, with a nighttime evacuation mission. Finally, the last day was devoted to the post-exercise report and cleaning the equipment used.
In total, the units carried out nine medical evacuations: three medical evacuations on April 8 during the day and six medical evacuations at night (split between April 9 and 10). Each evacuation began with a request for evacuation. Each team had to take off within 15 minutes of receiving the evacuation request. The flight time to reach the location of the injured person was 10 minutes. During this time, the medical team on board the Griffon prepared the equipment needed to respond to the patient's condition. For the purposes of
Caporal-chef Carroll de l'Équipe médicale canadienne d'intervention d'urgence effectuent leur recertification conjointement avec une équipe du 430e Escadron tactique d'hélicoptères soutenue par la 5e Ambulance de campagne lors de l’Exercice SERPENT VOLANT dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, Québec, le 8 avril 2025. Master Corporal Carroll of the Canadian Emergency Medical Response Team conducts their recertification jointly with a team from 430th Tactical Helicopter Squadron supported by 5th Field Ambulance during Exercise SERPENT VOLANT in the training areas of Base Valcartier, Quebec, on April 8, 2025.
La Capt Locking et le Cpl Hackett transportent un blessé simulé assisté par Sdt Bernier et Sgt Plante de la 5e Ambulance de campagne lors de l'EX SERPENT VOLANT pour recertification et entraînement conjoint avec l'Équipe médicale canadienne d'intervention d'urgence dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, Québec, le 8 avril 2025. Capt Locking and Cpl Hackett transport a simulated casualty assisted by Pte Bernier and Sgt Plante of 5th Field Ambulance during EX SERPENT VOLANT for recertification and joint training with the Canadian Emergency Medical Team in the training areas of Base Valcartier, Quebec, on April 8, 2025.
the simulation, the team was limited to 10 minutes on the ground to take charge of the patient. After taking charge of the patient, the return flight to the final medical destination took no more than 20 minutes, during which the team members provided continuous medical care.
SERPENT VOLANT was set up gradually. The exercise began with static scenarios followed by a daytime mission for each team before progressing to night missions.
An Operational Success
The Exercise SERPENT VOLANT provided exposure at night operations in an airborne medical evacuation context for FAES (Forward Aeromedical Evacuation Specialist) members of the 5 Fd Amb, in collaboration with members of the Canadian Medical Emergency Response Team (CMERT). These valuable hours
allowed the Exercise participants to develop their knowledge while acquiring rare expertise. But SERPENT VOLANT had other objectives, including sharing and demonstrating the new techniques/procedures that were put in place in May 2023 during the Exercise MAPLE RESOLVE 2023, as well as sharing the creation of the various procedures (with a view to developing a doctrine).
Finally, this type of exercise helps to keep the available pool of FAES up to date and to maintain enthusiasm for this capability both within the 5th Air Division and within the supported units. The Exercise SERPENT VOLANT was a real success, enabling collective training standards to be met and the capabilities and flight time of the trained technicians to be maintained.
Le peloton de décontamination du 5e Bataillon des services a organisé l'Exercice SOLDAT PROPRE 25 afin d'être en mesure de valider notre mandat de haute préparation pour la prochaine année, et en préparation de notre participation à l'Exercice international PRECISE REPONSE ainsi qu'au Sommet du G7 connu sous le nom d'Opération CADENCE cet été.
Capitaine Tyler Jonhson
Commandant du Peloton de décontamination, Cie A&T, 5 Bon Svc
Le peloton de décontamination a eu le plaisir de travailler avec des membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (1er, 2e et 3e Bataillons, Royal 22e Régiment, 5e Régiment d'artillerie légère du Canada et 12e Régiment blindé du Canada), ainsi que des membres du 5e Ambulance de campagne et du 35e Bataillon des services.
L'objectif de l'Exercice était de valider notre formation et nos compétences en matière d'utilisation de la ligne de décontamination en testant nos capacités dans le cadre de divers scénarios et à différents niveaux d'intensité.
L'Exercice lui-même s'est déroulé sur une semaine, du 7 au 11 avril, mais il a été incorporé et immédiatement précédé par l'exercice
d'un mois AIVA qui, en vieil anglais, signifie «respirer» ou «vivre à nouveau». Cet exercice permet de former et de qualifier le personnel à l'utilisation de la ligne de décontamination et à son fonctionnement. L'Exercice s'est déroulé dans le bâtiment 367 de la Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier en raison des températures inférieures à 0 degré Celsius pendant cette période.
L'objectif principal de la ligne de décontamination est de décontaminer le personnel, l'équipement et les véhicules des substances chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN). Elle est conçue pour fonctionner pendant quatre heures sans réapprovisionnement. Les scénarios de l'exercice ont été mis en œuvre dans cette optique. Le critère de validation est de pouvoir décontaminer 60 personnes avec tout leur équipement et 12 véhicules dans ce laps de temps sans interruption.
Le premier jour, le 7 avril, à 8 heures, les 82 participants ainsi que les douzaines d'acteurs qui simuleraient diverses blessures et maladies associées à une exposition à un danger CBRN étaient en position et prêts pour le début de l'exercice. La priorité de la validation était l'incorporation du personnel médical dans la ligne de décontamination et la mise à l'épreuve de ses capacités et de notre intégration. Le premier scénario n'a été réalisé qu'à
50 % de sa capacité afin que tout le monde ait le temps de se familiariser avec le processus et les séquences. Le scénario mettait en scène 30 personnes et 12 véhicules qui avaient été touchés par le gaz moutarde (HD). À 12 h, toutes les victimes et tous les véhicules étaient décontaminés. À 13 h, la ligne de décontamination et le personnel étaient prêts pour le début du deuxième scénario, avec un objectif de 75 % cette fois-ci.
Les autres scénarios se sont déroulés de la même manière que le premier, mais avec différentes substances à traiter et des blessés
de plus en plus complexes. À chaque itération, la demande de personnel et de véhicules à décontaminer augmentait. De 50 % à 75 %, 100 % puis 125 % lors de la dernière itération pour voir où se situaient les lacunes et les difficultés qui surgiraient en cas de dépassement de notre capacité.
L'Exercice s'est conclu avec succès et nous avons atteint nos objectifs de performance, prêts pour une nouvelle année à faire face à toute menace dans le domaine CBRN.
The decontamination platoon of 5 Service Battalion (5 Svc Bn) held the Exercise SOLDAT PROPRE 25 in order to be able to be validated for our high readiness mandate for the next year, and in preparation for our participation in the international exercise PRECISE RESPONSE as well as the G7 Summit known as Operation CADENCE this coming summer.
The decontamination platoon had the pleasure of working with members from 5th Canadian Mechanized Brigade Group (1st, 2nd and 3rd Battalions, Royal 22e Régiment, 5e Régiment d’artillerie légère du Canada and 12e Régiment blindé du Canada), as well as members from 5th Field Ambulance and from 35th Service Battalion.
The aim of the Exercise was to validate our training and competency on the use of the decontamination line through stress testing our capacities on various scenarios and with varying levels of intensity.
The Exercise itself was only conducted over a weeklong period from the 7th of April to the 11th, however it was incorporated with and immediately preceded by the month-long exercise AIVA which in old English means “To breath” or “To live again.” Which teaches and qualifies personnel on the use of the decontamination line and how to operate it. It was done within the confines of building 367 at 2nd Canadian Division Support Base Valcartier, due to temperatures dropping below 0 degrees Celsius during this time.
The decontamination line’s primary purpose is to decontaminate personnel, equipment
and vehicles from chemical, biological, radiological and nuclear (CBRN) substances. It is designed to function for four hours of continuous operation without resupply. The scenarios throughout the exercise were implemented with this in mind. The criterion of validation is to be able to decontaminate 60 personnel along with all their equipment and 12 vehicles within this time without stopping.
On the first day April the 7th by 8 am, all 82 participants as well as the dozens of actors who would be simulating various injuries and maladies associated with an exposure to CBRN hazard were in position and ready for the start of the exercise. The priority of the validation was on the incorporation of medical personnel into the decontamination line and stress testing their capabilities and our integration. The first scenario was only conducted at 50% capacity to ensure everyone has time to become familiar with the process and sequences. The scenario featured 30 personnel and 12 vehicles which had been affected by Mustard Gas (HD). By 12 pm all casualties and vehicles were decontaminated. And by 1 pm, the decontamination line and personnel were prepared for the start of the second scenario, aiming for 75% this time.
The other scenarios passed similarly to the first, but with various substances to treat and the complexities of the wounded increasing. With each iteration the demand for personnel and vehicles to decontaminate would increase. From 50% to 75%, 100% and then 125% with the last iteration to see where the shortcomings and difficulties that would arise if exceeding our capacity.
The Exercise concluded successfully, and we achieved our performance objectives, ready for another year on any threat within the CBRN domain.
Ce militaire du bassin CBRN du 5 GBMC participe à la portion chambre à gaz de l’Exercice SOLDAT PROPRE, dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, Québec, le 4 avril 2025. This member of the 5 CMBG CBRN pool participates in the gas chamber portion of Exercise SOLDAT PROPRE, in the training areas of Base Valcartier, Quebec, on April 4, 2025.
Des membres du bassin CBRN du 5 GBMC s’entraîne lors de l’Exercice SOLDAT PROPRE sur la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier, Québec le 7 Avril 2025. Members of the 5 CMBG CBRN pool train during Exercise SOLDAT PROPRE at 2nd Canadian Division Support Base Valcartier, Quebec, on April 7, 2025.
La Musique du R22eR commémore la Libération des Pays-Bas
Depuis le 20 avril dernier, la Musique du Royal 22e Régiment (Mus R22eR) se trouve en dehors du Canada, et plus précisément aux Pays-Bas. Nos musiciens de talent ont participé à plusieurs événements commémoratifs afin de souligner les 80 ans de la Libération de ce pays. C’est l’Opération DISTINCTION, qui soutient chaque année le Programme de commémoration de l'histoire militaire canadienne, au soutien des cérémonies et événements commémoratifs sélectionnés par Anciens Combattants Canada.
La Mus R22eR a participé à plusieurs événements sur cette période. Le 2 mai, elle se trouvait au Cimetière de guerre canadien de Groesbeek, où reposent plus de 2600 soldats canadiens tués dans la libération des PaysBas. D’ailleurs, une Croix du Sacrifice est implantée sur place. Deux autres événements ont eu lieu également au Cimetière de guerre canadien de Holten : le Holten Canadian War Cemetery comprend les tombes de 1394 soldats tombés pour la libération des Pays-Bas de l'occupation allemande, dont 1 355 Canadiens. Une coutume locale veut que le soir de Noël, chaque tombe soit égayée d'une bougie du souvenir.
Enfin, le 5 mai, la Mus R22eR a participé au défilé de Wageningen, dans le centre des Pays-Bas. Cette ville possède une histoire exceptionnelle : à la fin de la guerre, c’est là-bas que fut signée la reddition du général Johannes Blaskowitz, commandant des forces allemandes aux Pays-Bas, au lieutenant-général Charles Foulkes, commandant du 1er Corps canadien, le 5 mai 1945. Depuis, chaque année, le 5 mai, Wageningen accueille une grande célébration, ponctuée par le défilé de vétérans, honorés pour leur service.
The R22eR Band commemorates the Liberation of the Netherlands
Since April 20, the R22eR Band has been outside Canada, in the Netherlands. Our talented musicians have participated in several commemorative events to mark the 80th anniversary of the liberation of this country. This is Operation DISTINCTION, which each year supports the Canadian Military History Commemoration Program by supporting ceremonies and commemorative events selected by Veterans Affairs Canada.
The R22eR Band participated in several events during this period. On May 2, it was at the Canadian War Cemetery in Groesbeek, where more than 2,600 Canadian soldiers killed in the liberation of the Netherlands are buried. A Cross of Sacrifice is also located there. Two other events also took place at the Canadian War Cemetery in Holten, which contains the graves of 1,394 soldiers who died for the liberation of the Netherlands from German occupation, including 1,355 Canadians. It is a local custom that on Christmas Eve, each grave is lit with a candle in remembrance.
Finally, on May 5, the R22eR Band participated in the parade in Wageningen, in the centre of the Netherlands. This city has an exceptional history: at the end of the war, it was here that General Johannes Blaskowitz, commander of the German forces in the Netherlands, signed the surrender to Lieutenant-General Charles Foulkes, commander of the 1st Canadian Corps, on May 5, 1945. Since then, every year on May 5, Wageningen hosts a large cele-
bration, punctuated by a parade of veterans honoured for their service.
Operation DISTINCTION
Operation DISTINCTION offers members of the Canadian Armed Forces a special privilege: the chance to honour Canada by recognizing the profound sacrifices and remarkable achievements of our fallen veterans and heroes. This particular operation honours Canadians who fought from September 1944 to April 1945, first opening the port of Antwerp to the Allies and then liberating the northern and western Netherlands from German oppression, allowing millions of people to receive food and other relief supplies.
As we celebrate the 80th anniversary of the liberation of the Netherlands, operations such as this one reminds us of the tens of thousands of Canadians who fought far from home to liberate Europe. It was their sacrifices that led to the ultimate defeat of the Nazis and the return of peace to the continent. More than 7,600 Canadians died in the liberation of this country and are buried far from their homes and loved ones. Others returned home with physical and mental wounds that they will carry with them for the rest of their lives.
Operation DISTINCTION includes a military contingent of 20 parade members, five vigil members, 33 music members, two members of the Staff of Honour, a chaplain, a bagpiper and a bugler to complement and enhance the commemorative ceremonies and events selected by Veterans Affairs Canada in the Netherlands.
Opération DISTINCTION
L’Opération DISTINCTION offre aux membres des Forces armées canadiennes un privilège particulier : la chance de rendre hommage au Canada en reconnaissant les sacrifices profonds et les réalisations remarquables de nos anciens combattants et héros tombés au combat. Dans le cadre de cette opération précise, il s’agit de rendre hommage aux Canadiens qui ont combattu de septembre 1944 à avril 1945, d'abord en ouvrant le port d'Anvers aux Alliés, puis en libérant le nord et l'ouest des Pays-Bas de l'oppression allemande, permettant ainsi d'acheminer de la nourriture et d'autres secours à des millions de personnes.
Le contingent des Forces armées canadiennes participe à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération des Pays-Bas sur l'Opération DISTINCTION, au Groesbeek Canadian War Cemetery, Groesbeek, Pays-Bas, le 2 mai 2025.
The Canadian Armed Forces contingent participates in the ceremony marking the 80th anniversary of the Liberation of the Netherlands on Operation DISTINCTION, at the Groesbeek Canadian War Cemetery, Groesbeek, Netherlands, on May 2, 2025.
PHOTOS : CPL SÉBASTIEN LAUZIER-LABARRE, CAMÉRA COMBAT FAC | CAF COMBAT CAMERA
Alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération des Pays-Bas, ce type d’opérations permet de nous souvenir des dizaines de milliers de Canadiens qui ont combattu loin de chez eux pour libérer l'Europe. Ce sont leurs sacrifices qui ont permis la défaite finale des nazis et le retour de la paix sur le continent. Plus de 7600 Canadiens sont morts dans la libération de ce pays et sont enterrés loin de leurs foyers et de leurs proches. D'autres sont rentrés au pays avec des blessures physiques et mentales qu'ils porteront toute leur vie. L'Opération DISTINCTION comprend un contingent militaire de 20 membres du défilé, cinq membres de la vigile, 33 membres de la musique, deux membres du bâton à exploits, un aumônier, un cornemuseur et un clairon, afin de compléter et d'agrémenter les cérémonies et événements commémoratifs sélectionnés par Anciens Combattants Canada aux Pays-Bas.
Le public et le contingent des Forces armées canadiennes applaudissent pendant la cérémonie du 80e anniversaire de la libération des Pays-Bas sur l'Opération DISTINCTION, au Groesbeek Canadian War Cemetery, Groesbeek, Pays-Bas, le 2 mai 2025. Des vétérans de la Seconde Guerre mondiale sont visibles. The public and the Canadian Armed Forces contingent applaud during the ceremony marking the 80th anniversary of the Liberation of the Netherlands on Operation DISTINCTION, at the Groesbeek Canadian War Cemetery, Groesbeek, Netherlands, on May 2, 2025. Second World War veterans are visible.
Major Sébastien
“TTT” Allard
Dans la peau d’un pilote de chasse
Issu d’une famille militaire, Sébastien Allard a baigné dès son enfance dans l’univers de l’aviation. Son père, pilote militaire sur les avions de patrouilles Lockheed CP-140 Aurora en NouvelleÉcosse, lui a transmis cette passion. Sébastien, chaque jour, voyait les avions décoller et atterrir. Naturellement, il a passé son brevet de pilote dans le civil … avant de devenir militaire, et comme son père, d’obtenir ses ailes de pilote au sein des Forces armées canadiennes (FAC). Pour l’Adsum, il revient sur son parcours exceptionnel.
Devenir pilote militaire est bien plus que seulement aimer voler. Ainsi, le postulat de départ est que chaque pilote doit être officier. Il est nécessaire de suivre un cursus universitaire rigoureux. Sébastien a obtenu lui un baccalauréat en génie mécanique au Collège militaire royal du Canada de Kingston (Ontario).
Après son entraînement, qui s’achève en 2006 sur la 15e Escadre Moose Jaw, en Saskatchewan, même s’il se dirigeait plutôt vers le pilotage d’avions-torpilleurs, Sébastien Allard décide de devenir pilote de chasse, après avoir pratiqué la voltige et l’acrobatie aérienne. Il poursuit sa formation à Cold Lake, en Alberta, une base stratégique où les pilotes effectuent leur spécialisation à la fin du cours de pilote de chasse.
En tant que francophone, les pilotes qui parlent français ont plus de chances d’être affectés à la 3e Escadre Bagotville. C’est d’ailleurs au Saguenay que l’officier Allard servira une grande partie de sa carrière.
Une carrière variée et exceptionnelle
Entre 2008 et 2012, comme première affectation, Sébastien Allard est basé à Bagotville, avant d’être déployé en 2010 en Afghanistan pendant sept mois (déploiement au sol). Cette expérience au contact direct du terrain est suivie d’une seconde, cette fois deux mois en
Italie en 2011, d’où il participe aux opérations de bombardement en Libye à bord du CF-18. Ces missions de combat sont pour lui une source de grande fierté : «C’était comme une équipe qui, après cinq ans d’entraînement, joue enfin un tournoi. On fait le travail pour vrai!».
Après son retour, Sébastien devient instructeur CF-18 à Cold Lake pendant deux ans et demi, aidant à former une nouvelle génération de pilotes. Puis il suit un cours de pilote d’essai en Californie, à la Base aérienne Edwards, au sein de l’United States Air Force (USAF). Ensuite, il revient comme pilote d’essai à la base de Cold Lake, pour travailler sur des projets de tests, notamment sur l’acquisition de nouveaux équipements et logiciels pour le CF-18. Entre 2018 et 2022, il effectue un échange avec l’USAF, encore sur la Base aérienne Edwards. Il pilote pour l’occasion un avion de chasse F-16 Fighting Falcon, avant de revenir à Bagotville en 2022.
Dans toute cette carrière, ce que Sébastien a préféré, c’est le plaisir de voler. Mais pas que. «Voler, c’est amusant, c’est piloter une machine performante et impressionnante. Mais on ne vole pas pour s’amuser, c’est toujours dans un but opérationnel, pour se préparer au combat et aux missions. Le métier est extrêmement exigeant. Il faut constamment prendre des décisions rapides et précises à plus de 1000 km/h, en coordination avec d’autres avions, les forces au sol, et en fonction de tactiques évolutives. C’est un métier où il y a beaucoup de choses à considérer, de décisions à prendre, avec des scénarios qui évoluent en permanence».
Le vol d’ailleurs, n’est pas ce l’idée que l’on peut s’en faire : les vols «ne se font jamais en solitaire. On vole souvent en formation jusqu’à quatre appareils. Cette unité s’intègre dans des formations plus larges, avec d’autres chasseurs, des ravitailleurs aériens, des contrôleurs aériens, et des contrôleurs interarmées de la finale de l’attaque (CIFA) au sol. C’est un environnement très dense et coordonné».
Le major Allard est photographié devant son CF-18. Il est vu sous les couleurs du 433e Escadron d’appui tactique, l’une des deux unités équipées de CF-18 de la 3e Escadre Bagotville.
Major Allard is pictured in front of his CF-18. He is seen flying the colors of 433 Tactical Fighter Squadron, one of two CF-18-equipped units at 3 Wing Bagotville.
Mais le vol n’est pas que la partie dans le ciel. Une journée de vol est minutieusement préparée : une à deux heures de préparation, un briefing d’équipe d’environ 90 minutes, la préparation de l’équipement, l’inspection de l’avion, le démarrage des moteurs 30 minutes avant le décollage, puis un vol d’environ 1 h 30 à 2 h. Après l’atterrissage, un débriefing très détaillé de plus d’une heure va permettre d’analyser chaque action, chaque simulation de bombes et missiles … avant que le pilote ne s’occupe des tâches secondaires.
Le major Allard aux commandes d’un avion F-16 de la Force aérienne des États-Unis lors de son échange de quatre ans en Californie à la Base aérienne Edwards. La photo a été prise dans le canyon Rainbow, surnommé le Star Wars Canyon, un lieu incontournable de passage des avions de chasse venant de cette base.
Major Allard at the controls of a U.S. Air Force F-16 aircraft during his four-year exchange in California at Edwards Air Force Base. The photo was taken in Rainbow Canyon, nicknamed the Star Wars Canyon, a must-see stopover fighter aircraft from this base.
Et demain?
Face à l’évolution technologique (et géopolitique), la transition vers le F-35, un chasseur de nouvelle génération est une priorité de tous les jours à Bagotville. Toutefois, compte tenu de son âge et de son expérience, Sébastien doute de piloter un jour cet appareil. Il reste cependant impliqué dans les essais en vol du CF-18 (sa modernisation, via l’améliorant des senseurs, radars et missiles, afin de maintenir la compétitivité et l’efficacité de cet appareil emblématique).
Le Major Allard travaille également à la modernisation des infrastructures pour le nouvel appareil, notamment la préparation de la 3e Escadre Bagotville pour accueillir le CF-35. Pour ceux et celles qui rêvent de devenir pilotes, Sébastien a un conseil, à savoir la nécessité d’un travail acharné et d’une grande persévérance : «Préparez-vous à travailler fort et à garder espoir. Il y aura des jours difficiles où l’envie d’abandonner sera forte, mais cela fait partie du processus d’apprentissage. Tous les efforts finissent par permettre d’être meilleur en vol, de réussir la mission sans se mettre en danger ni mettre ses coéquipiers en danger».
In the Shoes of a Fighter Pilot
Coming from a military family, Sébastien Allard grew up immersed in the world of aviation. His father, a military pilot on Lockheed CP-140 Aurora patrol aircraft in Nova Scotia, passed on his passion to him. Every day, Sébastien watched the planes take off and land. Naturally, he obtained his civilian pilot's license before joining the military and, like his father, earning his wings in the Canadian Armed Forces (CAF). He talks to Adsum about his extraordinary career.
Becoming a military pilot is about much more than just loving to fly. The starting point is that every pilot must be an officer. This requires a rigorous university education. Sébastien earned a bachelor's degree in mechanical engineering from the Royal Military College in Kingston, Ontario.
After completing his training in 2006 at 15 Wing Moose Jaw in Saskatchewan, Sébastien Allard decided to become a fighter pilot, even though he had been leaning toward flying torpedo planes, after practising aerobatics and aerial acrobatics. He continued his training at Cold Lake, Alberta, a strategic base where pilots complete their specialization at the end of their fighter pilot training.
As Francophones, pilots who speak French are more likely to be assigned to the 3 Wing Bagotville. It was in Saguenay that Officer Allard served most of his career.
A Varied and Exceptional Career
Between 2008 and 2012, Sébastien Allard was based at Bagotville for his first assignment, before being deployed to Afghanistan for seven months in 2010 (ground deployment). This handson experience was followed by a second deployment, this time for two months in Italy in 2011, where he took part in bombing operations in Libya aboard the
CF18. These combat missions are a source of great pride for him: “It was like a team that, after five years of training, finally got to play in a tournament. We were doing the real thing!”
After his return, Sébastien became a CF18 instructor at Cold Lake for two and a half years, helping to train a new generation of pilots. He then took a test pilot course in California at Edwards Air Force Base with the United States Air Force (USAF). He then returned as a test pilot to the Cold Lake base to work on testing projects, including the acquisition of new equipment and software for the CF18. Between 2018 and 2022, he participated in an exchange program with the USAF, again at Edwards Air Force Base. During this time, he flew an F16 Fighting Falcon fighter jet before returning to Bagotville in 2022.
Throughout his career, what Sébastien has enjoyed most is the pleasure of flying. But that's not all. “Flying is fun; it's piloting a highperformance, impressive machine. But we don't fly for fun; it's always for operational purposes, to prepare for combat and missions. The job is extremely demanding. You have to make quick and accurate decisions at speeds of over 1,000 km/h, coordinating with other aircraft and ground forces, and adapting to changing tactics. It's a job where there's a lot to consider and decisions to make, with scenarios that are constantly changing.”
Flying, moreover, is not what people imagine: flights are never solo. We often fly in formations of up to four aircraft. This unit is part of larger formations, with other fighter jets, air tankers, air traffic controllers, and joint attack controllers (JTAC) on the ground. It's a very dense and coordinated environment.”
But flying isn't just about being in the sky. A day's flying is meticulously prepared: one to two hours of preparation, a team briefing
lasting around 90 minutes, equipment preparation, aircraft inspection, engine startup 30 minutes before takeoff, then a flight lasting around 1.5 to 2 hours. After landing, a very detailed debriefing lasting over an hour is held to analyze every action, every bomb and missile simulation, etc., before the pilot can move on to secondary tasks.
And Tomorrow?
Faced with technological (and geopolitical) developments, the transition to the F35, a newgeneration fighter jet, is a daily priority at Bagotville. However, given his age and experience, Sébastien doubts that he will ever fly this aircraft. He remains involved in flight testing of the CF18 (its modernization, through the improvement of sensors, radars, and missiles, in order to maintain the competitiveness and efficiency of this iconic aircraft).
Major Allard is also working on upgrading infrastructure for the new aircraft, including preparing the 3 Wing Bagotville to welcome the CF35.
For those who dream of becoming a pilot, Sébastien has one piece of advice: hard work and perseverance are essential. “Be prepared to work hard and stay hopeful. There will be difficult days when you want to give up, but that is part of the learning process. All the effort you put in will ultimately make you a better pilot and enable you to complete your mission safely, without putting yourself or your teammates at risk.”
Le major Allard est photographié dans un CF-18 dans le cadre du Centre d'essais techniques aérospatial, lors de la modernisation du CF-18. Major Allard is pictured in a CF-18 at the Aerospace Engineering Test Establishment, during the CF-18 upgrade.
CREDITS P. 89 : MAJOR ALLARD
Autoportrait du Major Allard, alors qu’il se trouve aux commandes de son CF-18.
Self-portrait of Major Allard, while at the controls of his CF-18.
Quitter les Forces pour la vie civile
Sgt Samuel Forest Cmdt son, Pon 8, Cie C, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment
Avec plus de 17 ans de service à ma sortie des Forces armées canadiennes, mon parcours a toujours été guidé par une constante quête d'excellence et de perfectionnement dans l'art du tir de précision. J’ai eu l'opportunité de développer, de A à Z, un cours Sharpshooter destiné à former les soldats à des standards élevés, leur permettant d’améliorer leur efficacité opérationnelle. Ce programme, conçu avec rigueur et basé sur des expériences réelles du terrain, est aujourd’hui déjà intégré dans les différents bataillons. En parallèle, j’ai participé à la mise au point de l'arme Sharpshooter, qui entrera dans les bataillons dès le mois de novembre, pour accompagner ces unités dans leur préparation et leurs déploiements futurs.
Alors que je m’apprête à entamer ma transition vers la vie civile, ma mission demeure inchangée : transmettre mon savoir et mon expérience, et ce dans le but de perfectionner les compétences des membres des Forces armées et des professionnels de la sécurité publique. C'est dans cette optique que je vais intégrer dans quelque temps InVeris Training Solutions Canada, une entreprise spécialisée dans les simulateurs de tir aux armes légères, dont des structures sont directement installées sur la Base Valcartier.
Comme opérateur des simulateurs de tir, je continuerai à accompagner les soldats en affinant leurs compétences au sein d’un environnement technologique de dernière génération. Cette transition me permettra de rester
proche de la communauté militaire tout en leur offrant des outils d’entraînement innovants et adaptés aux réalités du combat moderne.
Mais mon projet ne s’arrête pas là. Une fois rendue définitivement à la vie civile, mon ambition à long terme est de bâtir la Sharpshooter Academy, une structure dédiée à la formation avancée en tir de précision. Dans un horizon de trois à cinq ans, cette académie
Transition médicale
: AVEZ-VOUS PENSÉ À VOS FINANCES?
La transition de carrière est un moment particulier durant une vie militaire, mais encore plus lorsqu’elle résulte d’une libération pour raison médicale. Ce processus de libération est généralement long et plus contraignant car les militaires concernés doivent parfois patienter longtemps pour que le traitement de leur demande de prestation aboutisse.
Cette situation apporte son lot de stress financier et d’anxiété, surtout si ce n’est pas volontaire. Cependant, dans cette situation, vous pourriez être admissible à une prestation d’assurance invalidité prolongée et recevoir des prestations jusqu’à l’âge de 65 ans.
Vous pourriez également être admissible à une allocation pour perte de revenus, mais qui serait modulée selon d’éventuels salaires tirés d’un travail qui viendraient en déduction de cette allocation. Cette allocation, étant imposable, produira également des feuillets annuels. Il est donc important de ne pas la confondre avec les pensions habituellement non imposables.
Enfin, les primes que vous avez versées relativement à l’assurance invalidité prolongée pourront être retranchées de votre revenu total. Pour ce faire, il sera important de conserver la lettre
de confirmation afin de vous en servir au moment de votre déclaration de revenus.
En transition médicale, vous percevez plusieurs revenus imposables. Il vous faudra alors changer vos retenues d’impôts à la source pour éviter les mauvaises surprises après votre déclaration d’impôts d’avril et devoir payer un montant d’impôts plus important que prévu. (Sur ce point particulier, voir la chronique : «Transition de carrière et finance : ajuster les retenues d’impôt à la source» que vous pouvez retrouver en ligne, au bout de ce lien.
Chaque parcours de transition est différent et peut être plus complexe que vous ne le pensez. Votre conseiller financier sera le plus à même de vous accompagner de façon adaptée, à chaque étape d’une transition pour raison médicale.
PATRICE BERGERON Directeur général
offrira des formations spécialisées aux membres de la sécurité publique, incluant les policiers, la GRC, la Sûreté du Québec, les unités tactiques et d’autres agences spécialisées. Cet objectif est de garantir que ces professionnels disposent des meilleures techniques et des méthodologies éprouvées afin d’élever leurs standards d’efficacité et de sécurité dans leurs interventions.
Quitter les Forces
Enfin, je tiens à souligner un message fondamental : l’avenir des vétérans ne s’arrête pas avec la fin de leur service actif. Trop souvent, la transition vers la vie civile est perçue comme une rupture, alors qu’elle devrait être vue comme une évolution. Les compétences acquises dans l'Armée sont des atouts précieux pour le monde civil : discipline, résolution de problèmes, leadership, gestion du stress et capacité d'adaptation. Nous, vétérans, avons encore beaucoup à offrir à notre société. Mon engagement avec Sharpshooter Academy et InVeris Training Solutions Canada est une preuve que nos compétences restent pertinentes et peuvent être mises au service d’un objectif plus large.
Mon parcours militaire a forgé mon engagement envers l'excellence, et c'est avec cette même détermination que je souhaite bâtir l'avenir de la formation en tir de précision au Canada, tout en inspirant d’autres vétérans à poursuivre leurs ambitions avec fierté et détermination.
Leaving the Forces for civilian life
Sgt Samuel Forest Cmdt son, Pon 8, C Coy, 1st Battalion, Royal 22e Régiment
With over 17 years of service in the Canadian Armed Forces, my career has always been guided by a constant quest for excellence and improvement in the art of precision shooting. I had the opportunity to develop, from A to Z, a Sharpshooter course designed to train soldiers to high standards, enabling them to improve their operational effectiveness. This rigorously designed program, based on realworld experience, has already been integrated into various battalions. At the same time, I participated in the development of the Sharpshooter weapon, which will be introduced to battalions in November to support these units in their preparation and future deployments.
As I prepare to transition to civilian life, my mission remains unchanged: to pass on my knowledge and experience with the aim of honing the skills of members of the armed forces and public safety professionals. With this in mind, I will soon be joining InVeris Training Solutions Canada, a company specializing in small arms shooting simulators, with facilities located directly on the Base Valcartier.
As a shooting simulator operator, I will continue to support soldiers in honing their skills in a stateoftheart technological environment. This transition will allow me to remain close to the military community while providing them with innovative training tools adapted to the realities of modern combat.
But my plans don't stop there. Once I have fully transitioned to civilian life, my longterm ambition is to build the Sharpshooter Academy, a facility dedicated to advanced precision shooting training. Within three to five years, this academy will offer specialized training to members of public safety agencies, including police, the RCMP, the Sûreté du Québec, tactical units, and other specialized agencies. The goal is to ensure that these professionals have the best techniques and proven methodolo
gies to raise their standards of effectiveness and safety in their operations.
Leaving the Forces
Finally, I would like to emphasize a fundamental message: the future of veterans does not end with the end of their active service. Too often, the transition to civilian life is seen as a break, when it should be seen as evolution. The skills acquired in the military are valuable assets in the civilian world: discipline, problem solving, leadership, stress management, and adaptability. We veterans still have a lot to offer our society. My involvement with Sharpshooter Academy and InVeris Training Solutions Canada is proof that our skills remain relevant and can be put to use for a broader purpose.
My military background has shaped my commitment to excellence, and it is with this same determination that I want to build the future of precision shooting training in Canada, while inspiring other veterans to pursue their ambitions with pride and determination.
Le sergent Samuel Forest en uniforme, quelques mois avant sa sortie des Forces.
Sergeant Samuel Forest in uniform, a few months before his release from the Forces.
CREDITS : SAMUEL FOREST
Le projet d’une vie pour Samuel Forest : la Sharpshooter Academy. Samuel Forest's lifelong project: the Sharpshooter Academy.
Une équipe exceptionnelle au service de la formation sur simulateur
Dans le cadre du programme de formation sur STAL (simulateur de tir d’armes légères) proposé par InVeris Training Solutions Canada, Samuel Forest est associé à trois autres vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) qui ont quitté l’uniforme les dernières années. Les quatre hommes partagent l’amour pour les FAC, ainsi que l’idée de l’engagement et du devoir, avec trois parcours de fantassins au sein du Royal 22e Régiment (R22eR).
Claude Labrecque, après 22 années dans les FAC et un dernier grade d’adjudant, est désormais le chef d’équipe du STAL, lui qui a rejoint Meggit en 2017 devenue Inveris en 2020, une firme spécialisée dans l’ingénierie militaire. Jim Nadeau, également un ancien adjudant du R22eR, avait rejoint InVeris l’année précédente, en 2020, comme opérateur de simulateur de tir aux armes légères, après 22 ans sous l’uniforme. Enfin, l’ancien AdjC/Capitaine Mike Kelly est le dernier arrivé dans l’équipe, en 2023, après 37 années de service sous l’uniforme (un record). Il occupe, lui aussi, le poste d’opérateur de simulateur de tir aux armes légères. L’équipe va travailler sur le matériel mis à disposition par la InVeris Training Solutions Canada, à savoir des systèmes d’entraînement de tir virtuels. Ces systèmes de haute qualité permettent de véritables simulations de tirs, très utiles pour l’entraînement. Dans les entraînements créés sur le simulateur de tir aux armes légères, il est possible de s’entraîner au cours Sharpshooter, au cours de moniteurs de tir, sur des scénarios TCCC (Tactical Combat Casualty Care), sur les compétitions ICEMAN et Piuze 9mm, ou encore sur du tir de drone avec fusil à pome.
L'équipe du simulateur de tirs, que vous pouvez retrouver actuellement. The shooting simulator team, which you can find now.
Fort de ce système bien développé, les quatre hommes de l’équipe du STAL ont la transmission de leur savoir à cœur, l’idée de partager leur expertise au travers des simulations d’armes légères. Leur but est d’accompagner et de guider celles et ceux amenés à prendre la relève au sein des FAC. Ce choix est bien plus qu’une occupation ou un métier : c’est une transition digne et respectueuse, un pont entre les deux mondes. Car même en quittant leur uniforme, ils ont choisi de rester là où tout a commencé, aux côtés des frères et sœurs d’armes.
An exceptional team dedicated to simulator training
As part of the STAL (Small Arms Training Simulator) training program offered by InVeris Training Solutions Canada, Samuel Forest is associated with three other Canadian Armed Forces (CAF) veterans who left the uniform in recent years. The four men share a love for the CAF, as well as a sense of commitment and duty, with three of them having served as infantrymen in the Royal 22e Régiment (R22eR).
Claude Labrecque, after 22 years in the CAF and a final rank of warrant officer, is now the STAL team leader. He joined Meggit in 2017, which became InVeris in 2020, a company specializing in military engineering. Jim Nadeau, also a former adjutant with the R22eR, joined InVeris the previous year, in 2020, as a small arms simulator operator, after 22 years in uniform. Finally, former Adj/Captain Mike Kelly is the latest addition to the team, joining in 2023 after 37 years of service in uniform (a record). He also holds the position of small arms simulator operators.
The team will work on equipment provided by InVeris Training Solutions Canada, namely virtual shooting training systems. These highquality systems enable realistic shooting simulations, which are very useful for training. The training courses created on the small arms simulator include the Sharpshooter course, the shooting instructor course, TCCC (Tactical Combat Casualty Care) scenarios, the ICEMAN and Piuze 9 mm competitions, and even drone shooting with a shotgun.
With this welldeveloped system, the four men of the STAL team are committed to passing on their knowledge and sharing their expertise through small arms simulations. Their goal is to support and guide those who will take over within the CAF. This choice is much more than an occupation or a job: it is a dignified and respectful transition, a bridge between two worlds. Even after leaving their uniforms behind, they have chosen to remain where it all began, alongside their brothers and sisters in arms.
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Tirage | Distribution : 3000 copies
Éditeur | Editor Colonel Mathieu Dallaire, Commandant du GS 2 Div CA 2 CDSG Commander
Le 9 mai 2024, la soldate Marianne Lévesque rejoint la 55e Ambulance de campagne dans l’espoir de devenir adjointe médicale. Bien qu’elle porte encore aujourd’hui son insigne de recrue sur son béret, étant dans le processus de compléter sa formation militaire, elle poursuit son chemin avec détermination. Parfois, le destin nous indique que nous sommes sur la bonne voie.
Cplc Lessard
Administrateur ressources humaines, 55e Ambulance de campagne
Deux mois après son enrôlement, le 9 juillet 2024, à la fin de sa journée de travail, la soldate Lévesque retournait chez elle lorsqu’elle aperçut un accident à l’intersection du boulevard Louis-XIV et de la rue Montpellier à Québec. Sa première réaction fut de vérifier s’il y avait des paramédicaux ou des policiers sur les lieux pour venir en aide aux victimes. N’en voyant aucun, elle se gara prudemment et se rendit sur les lieux de l'accident.
À son arrivée, elle constata que certaines personnes étaient déjà en train de contacter les services d’urgence. Elle proposa alors son aide et se dirigea vers la première victime, une dame âgée encore assise dans son véhicule. Avec le consentement de la victime, la soldate Lévesque commença son évaluation primaire et conclut que la dame n’était pas en danger immédiat.
À ce moment, un témoin s’approcha pour lui indiquer qu’une autre victime avait besoin d’assistance médicale. La Sdt Lévesque demanda alors au témoin de rester avec la première victime pour la rassurer, puis se dirigea immédiatement vers la seconde. Toujours avec le consentement de la victime, elle entreprit son évaluation. La dame se plaignit de douleurs cervicales. Par mesure de précaution, la soldate Lévesque immobilisa son cou et resta auprès d’elle pour la calmer, car elle manifestait des signes de détresse. Elle demeura avec la victime jusqu’à l’arrivée des paramédicaux. Le lendemain, le superviseur des opérations de la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec envoya un courriel soulignant le professionnalisme de la soldate Lévesque : «Je confirme la présence du soldat Marianne Lévesque, hier le mardi 9 juillet 2024 vers 14 h 45, sur les lieux d’un accident de la route, sur le boulevard Louis-XIV. Je tiens à souligner le comportement exemplaire du soldat Lévesque qui a sécurisé la scène, appelé les services d’urgence et pris en charge les victimes. Ce genre d’action fait honneur aux Forces armées canadiennes».
La soldate Marianne Lévesque rend déjà fiers ses supérieurs!
Private Marianne Lévesque is already making her superiors proud!
Exemplary act for an off-duty soldier
On May 9, 2024, Private Marianne Lévesque joined the 55th Field Ambulance in hopes of becoming a medical assistant. Although she still wears her recruit insignia on her beret as she completes her military training, she is determined to continue on her path. Sometimes, fate shows us that we are on the right track.
MCplc Lessard
Human Resources Administrator, 55th Field Ambulance
Two months after enlisting, on July 9, 2024, at the end of her workday, Private Lévesque was driving home when she saw an accident at the intersection of Boulevard Louis-XIV and Rue Montpellier in Quebec City. Her first reaction was to check if there were any paramedics or police officers on the scene to help the victims. Seeing none, she parked carefully and went to the scene of the accident.
Upon arrival, she noticed that some people were already contacting emergency services. She offered her assistance and approached the first victim, an elderly woman still sitting in her vehicle. With the victim's consent, Private Lévesque began her primary assessment
and concluded that the woman was not in immediate danger.
At that moment, a witness approached her to inform her that another victim needed medical assistance. Private Lévesque asked the witness to stay with the first victim to reassure her, then immediately went to the second victim. Again with the victim's consent, she began her assessment. The woman complained of neck pain. As a precaution, Private Lévesque immobilized her neck and stayed with her to calm her down, as she was showing signs of distress. She remained with the victim until the paramedics arrived.
The next day, the operations supervisor of the Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec sent an email highlighting Private Lévesque's professionalism:
“I confirm the presence of Private Marianne Lévesque yesterday, Tuesday, July 9, 2024, at approximately 2:45 p.m., at the scene of a traffic accident on Boulevard Louis-XIV. I would like to commend Private Lévesque forher exemplary conduct in securing the scene, calling emergency services, and caring for the victims. This type of action reflects well on the Canadian Armed Forces”.
La saison estivale est commencée!
Le 6 mai dernier, le Centre Castor a donné le coup d’envoi à sa saison de golf, marquant ainsi le retour tant attendu des amateurs de ce sport estival. Les conditions du parcours sont déjà prometteuses, permettant aux golfeurs de retrouver leurs repères dans un environnement naturel enchanteur. Du côté des sentiers de vélo de montagne, les passionnés devront patienter encore un peu : l’ouverture est prévue plus tard en mai, lorsque les conditions du terrain seront optimales pour garantir sécurité et plaisir. Ces sentiers, prisés pour leur variété de niveaux et leur tracé au cœur de la forêt, attirent chaque année de nombreux cyclistes. Le Centre Castor invite donc sportifs et familles à profiter pleinement de ces installations, dans un cadre dynamique et accessible à tous.
The summer season has begun!
On May 6, Centre Castor kicked off its golf season, marking the long-awaited return of fans of this summer sport. Course conditions are already promising, allowing golfers to find their bearings in an enchanting natural environment. As for the mountain bike trails, enthusiasts will have to wait a little longer: the opening is scheduled for later in May, when the terrain conditions will be optimal to guarantee safety and enjoyment. These trails, prized for their variety of levels and their route through the heart of the forest, attract many cyclists every year. Centre Castor therefore invites sports enthusiasts and families alike to take full advantage of these facilities, in a dynamic setting accessible to all.
Dixième anniversaire du programme de bourses Appuyons nos troupes
En 2025, le programme de bourses d’études «Appuyons nos troupes» célèbre une étape majeure : sa dixième année d’existence. Ce dispositif, piloté par les Services de bienêtre et moral des Forces canadiennes (SBMFC), vise à soutenir financièrement les familles des membres actifs des Forces armées canadiennes, pour qui l’accès aux études postsecondaires demeure suivent un défi de taille en raison des réalités uniques de la vie militaire.
Pour l’année scolaire 2025-2026, au moins 75 bourses seront attribuées, d’un montant qui varie entre 500 $ et 5 000 $. Depuis sa création, le programme a permis à des centaines de jeunes issus de familles militaires de poursuivre leurs parcours académiques. Par exemple, rien qu’en 2024, ce sont 104 bourses qui ont été remises (pour un total de 287 500 $). Le financement de ce support provient de dons individuels, d’événements caritatifs, de la vente d’articles arborant le ruban jaune, ainsi que de contributions d’organisations externes.
Comment participer
Les inscriptions pour cette édition sont ouvertes depuis le 1er mai 2025 via le site officiel «Appuyons nos troupes» et se clôtureront le 17 juillet 2025 à 15 h (heure de l’Est). Les candidats devront soumettre un dossier complet comprenant une dissertation en trois parties, une lettre de recommandation, leur relevé de notes le plus récent, une attestation d’inscription à un établissement d’enseignement, le Sommaire des dossiers du personnel militaire (SDPM), ainsi qu’une liste de leurs activités de bénévolat ou d’engagement communautaire. Un comité de sélection indépendant examinera l’ensemble des candidatures, et les résultats seront communiqués à la fin septembre 2025. Les candidats non retenus seront également informés.
Au-delà des bourses, le programme encourage les familles à explorer d’autres formes de soutien financier, comme les marges de crédit aux étudiants, en partenariat avec la Banque de Montréal. Les SBMFC rappellent aussi l’exis-
tence d’autres bourses réservées aux familles de militaires, administrées par différents organismes et établissements d’enseignement.
Enfin, un appel aux dons est lancé afin de garantir la pérennité et l’élargissement du programme. Les particuliers et entreprises souhaitant contribuer à cette cause peuvent le faire directement via le site «Appuyons nos troupes».
À l’heure où le coût des études ne cesse d’augmenter, ce programme s’impose comme un filet de sécurité indispensable pour les familles qui servent le pays, offrant aux jeunes la possibilité de bâtir leur avenir malgré les défis inhérents à la vie militaire.
Soumettre une demande Submit a request
Tenth anniversary of the Support Our Troops scholarship program
In 2025, the Support Our Troops scholarship program will celebrate a major milestone: its tenth year of existence. This program, led by the Canadian Forces Morale and Welfare Services (CFMWS), provides financial support to families of active members of the Canadian Armed Forces, for whom access to postsecondary education often remains a significant challenge due to the unique realities of military life.
For the 2025-2026 school year, at least 75 scholarships will be awarded, ranging in value from $500 to $5,000.
Since its inception, the program has enabled hundreds of young people from military families to continue their academic pursuits. For example, in 2024 alone, 104 scholarships were awarded (for a total of $287,500). Funding
for this support comes from individual donations, charitable events, the sale of items bearing the yellow ribbon, and contributions from external organizations.
How to participate
Applications for this edition are open from May 1, 2025, via the official Support Our Troops website and will close on July 17, 2025, at 3 p.m. (Eastern Time). Applicants must submit a complete application package including a three-part essay, a letter of recommendation, their most recent transcript, proof of enrollment at an educational institution, the Summary of Military Personnel Records, and a list of their volunteer or community service activities. An independent selection committee will review all applications, and results will be announced in late September 2025. Unsuccessful applicants will also be notified.
In addition to scholarships, the program encourages families to explore other forms of financial support, such as student lines of credit, in partnership with Bank of Montreal. The CFMWS also reminds families that other scholarships for military families are available through various organizations and educational institutions.
Finally, a call for donations has been launched to ensure the program's sustainability and expansion. Individuals and businesses wishing to contribute to this cause can do so directly through the “Support Our Troops” website. At a time when the cost of education continues to rise, this program is an essential safety net for families serving their country, offering young people the opportunity to build a future despite the challenges inherent in military life.
OPÉRATIONS ZAHARA & MEDUSA
Les Canadiens dans les batailles de Panjwaii
Travaillant à l'appui de la Force opérationnelle en Afghanistan, la Cpl Sue Hartley (à gauche), technicienne en approvisionnement, et la Cpl Laura Mills, conductrice de matériel mobile de soutien, toutes deux de la Garnison Petawawa, scrutent l'horizon depuis un poste d'observation, pour déceler les signes d'une attaque d'insurgés talibans, dans le district de Panjwaii, à l'ouest de Kandahar, le 13 octobre 2006. In support of Task Force Afghanistan, Cpl Sue Hartley (left), a supply Technician and Cpl Laura Mills, a Mobile Support Equipment Operator both out of Petawawa Garrison scan the horizon from an Observation Post looking for any sign of a possible attack from Taliban Insurgents in the Panjawii District west of Kandahar City, on October 13, 2006.
: SGT LOU PENNEY
Les batailles de Panjwaii vont se dérouler sur plusieurs mois, entre juillet et octobre 2006, dans la province de Kandahar, en Afghanistan. Ce sont sûrement les opérations les plus difficiles de l’engagement militaire canadien au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité. Face à des forces insurgées talibanes, qui cherchaient à maintenir leur contrôle sur cette région stratégique, les militaires canadiens ont fait montre d’un courage et d’un dévouement exceptionnels.
Le district de Panjwaii est situé à environ 35 kilomètres au sud-ouest de Kandahar. Ce district est une zone rurale fortement peuplée. C’est le berceau spirituel des talibans, qui y sont fortement installés et possèdent sur place d’importantes places fortes. Ils y recrutent leurs combattants et font passer une partie de leur logistique. Il est essentiel de stabiliser cette région pour permettre de pacifier le pays. Mais la mission est particulièrement dangereuse : les talibans connaissent parfaitement ce terrain accidenté, les réseaux de canaux d’irrigation et les denses vergers. Ils vont y mener d'innombrables embuscades avant de s’enfuir.
La mission de pacification est confiée aux Canadiens. Avant l’été 2006, les tensions sont de plus en plus fortes dans le district de Panjwaii. Le 17 mai 2006, la capitaine Nichola Goddard, du Princess Patricia's Canadian Light Infantry, est la première militaire tuée au combat de l’histoire canadienne. Le même jour, le sergent Michael Thomas Victor Denine, de la même unité, a réalisé un acte héroïque pour repousser, seul, les talibans qui attaquaient. Ce qui lui a valu la Médaille de la vaillance militaire. Très vite, ces tensions laissent la place à des combats acharnés, parmi les plus durs depuis le début du conflit.
Opération ZAHARA
La première bataille de Panjwaii s’inscrit dans une opération d’envergure de pacification dans tout le sud de l'Afghanistan. Elle débute à la mi-juillet 2006. Les Forces canadiennes, soutenues par des militaires de l’Armée nationale afghane, ainsi que quelques éléments néerlandais, britanniques et américains. Cette force entre dans la vallée pour éliminer les forces talibanes du secteur. Les combats sont terribles, mais inlassablement, les Canadiens parviennent à s’emparer des principales positions de l’ennemi. Et le 12 juillet, l’opération Zahara est considérée comme réussie (même s’il va falloir encore quelques jours de combats supplémentaires pour réduire les dernières positions talibanes et les expulser de la vallée).
Le bilan est lourd : les Forces armées canadiennes (FAC) perdent quatre militaires, tués au combat, et une trentaine de blessés. Mais la mission est réussie et les chefs de la Coalition encensent les unités canadiennes pour leur courage. Sur demande du commandement de la force internationale, la zone conquise est évacuée par les Canadiens et rendue aux autorités civiles. Mais en quelques semaines, les forces talibanes se sont réinstallées. Une deuxième bataille s’amorce.
Opération MEDUSA
Début septembre 2006, les combats reprennent. Et ils sont d’une intensité encore jamais vus depuis le début de la guerre en 2001. La région de Panjwaii est bien plus disputée que lors de l’Opération ZAHARA : les talibans refusent de quitter cette région qu’ils viennent tout juste de reprendre. Une fois encore, les Forces canadiennes mènent l'opération. Le premier jour, les unités des FAC font merveilles, et vont encercler des milliers de soldats talibans dans
une nasse. Pour réduire la menace, les Canadiens en appellent à leur artillerie, notamment les canons M777 avec leurs obus de 155 mm. Les forces aériennes participent également, tuant des centaines de Talibans.
Mais le second jour, les Forces canadiennes sont au contact et les premières pertes humaines sont comptabilisées. Des unités combattent, sous le feu des talibans. Quatre soldats vont être tués lors de deux attaques : trois lors de l'assaut d'une position talibane et un lors d'un attentat à la bombe. Plusieurs autres sont tués dans d’autres actions. Le lendemain, troisième jour de combat, les combats sont meurtriers, avec de nouvelles pertes : un soldat canadien va être tué et plus de trente autres blessés lorsqu'un A-10 Thunderbolt II, un avion d'appui américain, engage accidentellement des soldats canadiens qui avaient demandé un appui aérien pour combattre les talibans.
Au cours des semaines qui vont suivre, les combats ne faiblissent pas. Au contraire : les soldats canadiens donnent l’assaut de tranchées creusées par les talibans et doivent se battre pour chaque mètre pris à l’ennemi. Finalement, au début du mois d’octobre, les combats commencent enfin à se calmer, après des semaines à combattre au quotidien. Les talibans, défaits, se retirent de la région de Panjwaii par les montagnes. Pourtant, quelques combats sporadiques ont toujours lieu, ce qui n’empêche pas les Canadiens de s’emparer sans grande difficulté du reste de la vallée.
Les pertes canadiennes sont lourdes: une dizaine de soldats ont été tués, et une cinquantaine d'autres sont blessés, certains gravement. Les efforts pour reconstruire la province débutent rapidement, et cette fois, les Canadiens restent sur place afin d’éviter le retour des talibans. Mais en quelques semaines, des cellules de combattants talibans sont de nouveau implantées dans la région de Panjwaii, déclenchant des vagues d’attentatsuicide et d'attentats à la bombe, les engins explosifs improvisés cachés en bordure de route.
Bilan
Les deux batailles de Panjwaii vont, grâce au dévouement exceptionnel des Canadiens, obtenir l'effet escompté. Les Talibans ont été chassés de la région. Les attaques contre les Forces canadiennes et alliées ont presque cessé dans la région de Panjwaii. Surtout, les deux batailles ont démontré aux talibans la toute-puissance des forces internationales dans les combats symétriques, dans une guerre conventionnelle. Mais cette éclatante victoire canadienne va avoir un effet involontaire : les Talibans ne voudront plus s’opposer frontalement dans des combats «face à face». Après Panjwaii, les talibans ne jureront que par des actes de guérilla, de pièges et d’attentats.
Les affrontements de Panjwaii vont coûter un lourd tribut aux FAC, avec 16 soldats tués et plus d’une quarantaine blessés sérieusement. Le Royaume-Uni va perdre 14 soldats dans l’écrasement d’un hélicoptère Chinook qui a été abattu par les talibans. Un militaire américain des forces spéciales, un Navy SEAL, compte également parmi les tués. Si le bilan chez les Talibans n’est pas connu, les estimations font état d’environ 2000 combattants tués, et 400 prisonniers capturés. Une vingtaine de civils auront été tués ou blessés dans les combats.
PHOTO
Le Cpl Matt Young (à droite), le Cpl Chris Luvridge, le Sdt Chad McDiarmid et d'autres soldats de l'Escadron de reconnaissance, du 1er Bataillon du Groupement tactique du Royal Canadian Regiment, sont photographiés lors d'une patrouille à pied dans le district de Panjwaii. La photographie est prise durant l'Opération ATHENA, en 2010, alors que les Canadiens ont rétabli des relations saines avec la population civile dans la région. Cpl Matt Young (right), Cpl Chris Luvridge, Pte Chad McDiarmid and other soldiers from the Reconnaissance Squadron of the 1st Battalion, Royal Canadian Regiment Battle Group are pictured during a foot patrol in the Panjwaii District. The photograph was taken during Operation ATHENA in 2010, when the Canadians re-established healthy relations with the civilian population in the region.
CREDIT : CPL SHILO ADAMSON, FAC / FAC DNDMDN
OPERATIONS ZAHARA & MEDUSA
Canadians in the battles of Panjwaii
The Battle of Panjwaii took place over several months, between July and October 2006, in Kandahar Province, Afghanistan. It was undoubtedly the most difficult operation of the Canadian military's engagement with the International Security Assistance Force. Faced with Taliban insurgents seeking to maintain their control over this strategic region, the Canadian military demonstrated exceptional courage and dedication.
The district of Panjwaii is located about 35 kilometres southwest of Kandahar. This district is a densely populated rural area. It is the spiritual cradle of the Taliban, who are strongly established there and have important strongholds there. They recruit their fighters there and pass some of their logistics through it. It is essential to stabilize this region to enable the country to be pacified. But the mission is particularly dangerous: the Taliban know this rugged terrain, the irrigation canal networks and the dense orchards like the back of their hand. They will set up countless ambushes there before fleeing.
The pacification mission was entrusted to the Canadians. Before the summer of 2006, tensions were growing in the district of Panjwaii. On May 17, 2006, Captain Nichola Goddard, of the Princess Patricia's Canadian Light Infantry, became the first military woman killed in combat in Canadian history. On the same day, Sergeant Michael Thomas Victor Denine, from the same unit, performed a heroic act to singlehandedly repel the attacking Taliban. This earned him the Medal of Military Valour. Very quickly, these tensions gave way to fierce fighting, some of the toughest since the beginning of the conflict.
Operation Zahara
The first battle of Panjwaii was part of a largescale pacification operation throughout southern Afghanistan. It began in midJuly 2006. Canadian forces, supported by soldiers from the Afghan National Army, as well as some Dutch, British and American elements. This force entered the valley to eliminate Taliban forces in the area. The fighting is terrible, but tirelessly, the Canadians manage to seize the main enemy positions. And on July 12, Operation Zahara is considered a success (al
though it will take a few more days of fighting to reduce the last Taliban positions and expel them from the valley).
The toll was heavy: the Canadian Armed Forces lost four soldiers killed in action and around thirty wounded. But the mission was a success and the Coalition leaders praised the Canadian units for their courage. At the request of the international force command, the conquered zone was evacuated by the Canadians and handed over to the civil authorities. But within a few weeks, the Taliban forces had reestablished themselves. A second battle began.
Operation Medusa
In early September 2006, fighting resumed. And it was more intense than at any time since the war began in 2001. The Panjwaii region was much more contested than during Operation Zahara: the Taliban refused to leave this region which they had just retaken. Once again, Canadian forces led the operation. On the first day, the Canadian Armed Forces (CAF) units worked wonders, encircling thousands of Taliban soldiers in a trap. To reduce the threat, the Canadians called on their artillery,
in particular the M777 cannons with their 155 mm shells. The air force also participated, killing hundreds of Taliban.
But on the second day, the Canadian forces came into contact and the first human losses were recorded. Units fought under Taliban fire. Four soldiers were killed in two attacks: three during the assault on a Taliban position and one in a bomb attack. Several others were killed in other actions. The following day, the third day of fighting, the fighting was deadly, with further casualties: a Canadian soldier was killed and more than thirty others were wounded when an A10 Thunderbolt II, an American support aircraft, accidentally engaged Canadian soldiers who had requested air support to fight the Taliban.
In the weeks that followed, the fighting did not let up. On the contrary: the Canadian soldiers assaulted the trenches dug by the Taliban and had to fight for every meter gained from the enemy. Finally, at the beginning of October, the fighting finally began to subside, after weeks of daily combat. The defeated Taliban withdrew from the Panjwaii region through the mountains. However, sporadic fighting still took place, which did not prevent the Canadians from capturing the rest of the valley without much difficulty.
The Canadian losses were heavy: about ten soldiers were killed and about fifty others were wounded, some seriously. Efforts to rebuild the province began quickly, and this time the Canadians remained in place to prevent the return of the Taliban. But within a few weeks, cells of Taliban fighters were again established in the Panjwaii region, triggering waves of suicide bombings and roadside bombings.
Results
The two battles of Panjwaii had the desired effect, thanks to the exceptional dedication of the Canadians. The Taliban were driven out of the region. Attacks against Canadian and allied forces have almost ceased in the Panjwaii region. Above all, the two battles demonstrated to the Taliban the omnipotence of international forces in symmetrical combat, in a conventional war. But this dazzling Canadian victory was to have an unintended effect: the Taliban would no longer want to engage in headon “facetoface” combat. After Panjwaii, the Taliban swore only by acts of guerrilla warfare, traps and attacks.
The clashes in Panjwaii took a heavy toll on the Canadian Armed Forces, with 16 soldiers killed and more than 40 seriously wounded. The United Kingdom lost 14 soldiers in the crash of a Chinook helicopter shot down by the Taliban. A US special forces soldier, a Navy SEAL, was also among the dead. While the Taliban death toll is not known, it is estimated that around 2,000 fighters were killed and 400 prisoners captured. Around 20 civilians were killed or injured in the fighting.
Les équipes gagnantes | The winning teams
Que ce soit au cœur de l’aréna ou sur la surface d’un terrain de soccer, plusieurs affrontements mémorables ont marqué les tournois des ligues inter-unités de la Base Valcartier cette année.
Au soccer, les joueurs de l’équipe du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment se sont hissés jusqu’à la plus haute marche du podium en défaisant en grande finale l’équipe du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, par la marque de 2 à 0.
Sur la patinoire, dans la division B, l’équipe des Voltigeurs de Québec a obtenu le titre de championne des séries éliminatoires en remportant une victoire de 41 contre l’équipe du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment. Pour ce qui est des gagnants au hockey dans la division C, l’équipe du 5e Bataillon des services s’est vu décerner les grands honneurs après un gain convaincant de 5 à 1 en grande finale, contre l’équipe du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment.
Whether in the heart of the arena or on the soccer field, several memorable matches marked this year's inter-unit league tournaments at Base Valcartier.
In soccer, the players of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment team climbed to the top of the podium by defeating the 5e Régiment d’artillerie légère du Canada team 20 in the grand final.
On the ice, in Division B, the Voltigeurs de Québec won the playoff championship with a 41 victory over the 3rd Battalion, Royal 22e Régiment.
In Division C hockey, the 5th Service Battalion team was awarded top honours after a convincing 51 victory in the grand final against the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment.
Les inscriptions pour 2025-2026 sont ouvertes pour les élèves de la maternelle 4 ans à secondaire V
L'élève doit être éligible à l'enseignement en anglais
Registrations for 2025-2026 are welcome for students from kindergarten 4 years old to secondary V
Student must be eligible to receive English Instruction
Hockey Division B – Voltigeurs de Québec
Hockey Division C – 5 Bon Svc
5 Svc Bn
Le caporal Duguay enfin de retour sur pistes
Ce n’est qu’après plus d’un an d’attente que le coureur du 12e Régiment blindé du Canada à Trois-Rivières a remis ses pointes et pris part à la compétition qui se tenait à l’Université McGill le 25 janvier dernier. Pas encore revenu au sommet de sa forme passée, il réussit tout de même à arrêter le chronomètre à 1,20,71 sur la distance de 600 mètres.
Tout juste revenu d’un stage en altitude d’une durée de trois semaines à Flagstaff en Arizona, le caporal Vincent Duguay, nous raconte sa dernière année d’entraînement et les difficultés auxquels il a fait face.
«La dernière année a été particulièrement difficile. Je dirais même, la plus dure que j’ai jamais connu depuis mes débuts dans le sport de haut niveau. Tout a débuté avec la fin de ma saison d’été 2023. À ce moment j’avais une douleur assez importante au pied gauche. Après quelques semaines de repos, j’ai repris la course, mais la douleur persistait. Après consultation avec notre médecin au centre provincial de haute performance en Athlétisme à Québec, il a été déterminé que mon pied aurait besoin d’une opération durant les mois qui ont suivi l’opération, j’étais incapable de courir et la douleur ne diminuait même pas. J’ai donc dû subir une deuxième intervention vers le début de l’été, soit une
Corporal
injection de PRP (plasma riche en plaquettes). C’est un procédé tout à faire légal qui consiste à injecter dans l’endroit blessé du plasma enrichi de plaquettes via un processus de centrifugation. Petit à petit j’ai repris très progressivement au cours de l’été dernier jusqu’à revenir au sein du groupe d’entraînement au cours de l’automne. Quelques mois plus tard, je prends la décision de joindre petit groupe élites de coureurs pour me rendre à Flagstaff, afin de participer à un camp d’entraînement en altitude».
Les bienfaits d’un stage d’entraînement en haute sont nombreux. L’objectif principal est d’augmenter les hémoglobines et les globules rouges, qui sont reliés à la capacité du sang à transporter l’oxygène. Cela permet de meilleurs résultats en compétitions par la suite et aussi à l’entraînement.
Le caporal Duguay se dit très satisfait de son passage à Flagstaff où il a eu la chance de cohabiter et de s’entraîner avec deux Olympiens, soit un Canadien et un Belge : «D’avoir l’opportunité de m’entraîner avec des coureurs professionnels est une chance en or. Lors des séances en intensité sur piste, cela me poussait à courir plus vite. Plus d’une fois, je suis sorti de ma zone de confort, afin d’être en mesure de m’entraîner avec de tels athlètes. J’en suis extrêmement reconnaissant».
Duguay Finally
Back on Track
After more than a year of waiting, the runner from the 12e Régiment blindé du Canada in Trois-Rivières laced up his spikes and took part in the competition held at McGill University on January 25. Although not yet back to his former peak, he still managed to stop the clock at 1:20.71 in the 600-meter race.
Fresh from a threeweek altitude training camp in Flagstaff, Arizona, Corporal Vincent Duguay tells us about his last year of training and the challenges he faced.
“The last year has been particularly difficult. I would even say it was the hardest since I started competing at a high level. It all started at the end of my 2023 summer season. At the time, I had quite a lot of pain in my left foot.
After a few weeks of rest, I started running again, but the pain persisted. After consulting with our doctor at the provincial highperformance athletics centre in Quebec City, it was determined that my foot would need surgery. In the months following the operation, I was unable to run and the pain didn't even subside. So I had to undergo a second procedure in early summer, which involved a PRP (plateletrich plasma) injection. This is a completely legal procedure that involves injecting plateletenriched plasma into the injured area through a centrifugation process. Little by little, I resumed training very gradually over the summer and was able to rejoin the training group in the fall. A few months later, I decided to join a small group of elite runners and travel to Flagstaff to participate in a highaltitude training camp.
There are many benefits to highaltitude training. The main goal is to increase hemoglobin and red blood cell counts, which are related to the blood's ability to carry oxygen. This leads to better results in competitions and also in training.
Corporal Duguay says he is very satisfied with his time in Flagstaff, where he had the opportunity to live and train with two Olympians, one Canadian and one Belgian. “Having the opportunity to train with professional runners is a golden opportunity. During the intense track sessions, it pushed me to run faster. More than once, I stepped out of my comfort zone in order to be able to train with such athletes. I am extremely grateful.”
Le caporal Duguay, fier représentant du 12 RBC, est enfin de retour au meilleur de sa forme!
Corporal Duguay, proud representative of the 12 RBC, is finally back in top form!