Aout 2025 August

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BONI MILITAIRES

SOMMAIRE |

Éditorial – Cap sur la prochaine année opérationnelle | Editorial – Looking Ahead to the Next Operational Year

Le ministre de la Défense évalue les besoins de la Base | The Minister of Defence Assesses the Base's Needs

Ex LION IMPLACABLE 25 –Le 5 GBMC lance son grand exercice de résilience pour l’été et l’automne 2025 Ex LION IMPLACABLE 25 – 5 CMBG Launches its Major Resilience Exercise for Summer and Fall 2025

Passation de sergent-major au GS 2 Div CA : Un leadership qui se transmet dans la continuité et l’engagement Sergeant Major Change of Command at the 2 CDSG: Leadership Passed on Through Continuity and Commitment

Le QGET en campagne pour tester ses capacités de commandement et de communications | HQ & Sig Sqn in the Field to Test its Command-and-Control Capabilities

Cowling Cup : Au-delà du physique Cowling Cup: Beyond the Physical

Guncamp FAUCON TIR 25-02 : Rigueur et performance en vol Guncamp FAUCON TIR 25-02: Precision and Performance in Flight

P. 10-11 / Un tournage à Valcartier pour honorer la mémoire des vétérans de l’Afghanistan | Filming in Valcartier to Honour the Memory of Afghanistan Veterans

P. 12 / OP UNIFIER : Quand l’effort physique devient aussi un devoir de mémoire | OP UNIFIER: When Physical Effort Also Becomes a Duty to Remember

L’Agence de logement des Forces canadiennes lance son Plan stratégique 2025-2030 | Canadian Forces Housing Agency Launches its 2025-2030

Une légende tire sa révérence après 58 ans de service | A Legend Retires After 58 Years of Service

Plongée au cœur du service d’identification de Valcartier | A Look Inside Valcartier’s Identification Service

L’ÉCPTMC : une condition physique mesurée par la réalité du | The CMPTA: Physical Fitness Measured by Real-World Conditions

Le CRFMV : des services adaptés aux familles militaires The VMFRC: Services Tailored to

MATÉRIEL – Le MRZR : vecteur de mobilité tactique et d’innovation MATERIAL – The MRZR: a vehicle that brings tactical mobility and innovation

HISTOIRE – Le manège militaire du Champ-de-Mars : témoin disparu | HISTORY – The Champ-de-Mars Armoury: A Vanished Witness to the Militia Era

Cap sur la prochaine année opérationnelle

L’édition du mois d’août s’ouvre sur une période charnière pour nos Forces. Si l’été rime pour plusieurs avec un certain ralentissement, sur le terrain, la capacité opérationnelle demeure à un niveau élevé grâce à une succession de cours, d’entraînements et d’exercices qui maintiennent nos troupes prêtes à répondre aux exigences de leur mission. Déjà, les unités commencent à se mobiliser et à envisager les opérations prévues pour la prochaine année. Cette planification, qui s’inscrit dans la continuité des efforts passés, est le gage d’une force toujours prête à relever les défis, qu’ils soient prévisibles ou imprévus.

Parmi les moments marquants de ce mois, la visite du ministre de la Défense nationale a permis de constater concrètement les progrès réalisés ces dernières années. Ce déplacement a aussi été l’occasion de mettre en lumière l’engagement du gouvernement à investir dans l’avenir des Forces armées canadiennes, tant en matière d’équipement que de soutien au personnel. Comme annoncé récemment,

une mise à jour du régime de rémunération et des avantages sociaux viendra moderniser et améliorer les conditions offertes à nos militaires. Cette révision, attendue par plusieurs, représente un pas important vers la reconnaissance tangible du travail et des sacrifices consentis par nos membres, ici comme à l’étranger.

Sur le plan opérationnel, l’entraînement se poursuit avec intensité. L’exercice FAUCON TIR 25-02 en est un bon exemple, illustrant le renforcement constant des aptitudes individuelles et collectives. Dans le même esprit d’excellence, nous soulignons la réussite des participants à la phase finale de la Cowling Cup, ainsi que la promotion des nouveaux officiers, dont le cheminement témoigne de la rigueur et de l’engagement nécessaires pour franchir cette étape clé de leur carrière.

L’édition revient également sur l’Exercice LION IMPLACABLE, qui met en valeur l’état de préparation de nos troupes et la solidarité qui les unit. Vous trouverez dans nos pages les informations clés pour comprendre son déroulement et ses objectifs.

Pendant que certains reprennent le rythme après un déploiement, d’autres amorcent leur retour de vacances estivales. Ce passage progressif vers la rentrée s’accompagne déjà d’une planification soutenue pour un automne qui s’annonce chargé. Les articles que nous vous proposons ce mois-ci abordent, entre autres, la question stratégique du logement et les différents services offerts aux militaires et à leurs familles.

L’édition d’août se veut donc à l’image de notre organisation : active, en évolution et profondément humaine. Elle reflète les défis relevés au quotidien, les réussites individuelles et collectives, et la détermination qui caractérise nos troupes. Elle rappelle aussi que derrière chaque exercice, chaque opération et chaque initiative, il y a des histoires humaines faites de courage et de persévérance.

Audrey Dussault, rédactrice du Journal Adsum

Looking Ahead to the Next Operational Year

The August edition opens at a pivotal time for our Forces. While summer is a time of relative slowdown for many, operational capacity remains high in the field thanks to a series of courses, training sessions, and exercises that keep our troops ready to meet the demands of their mission. Units are already beginning to mobilize and plan for operations scheduled for the coming year. This planning, which builds on past efforts, ensures that our forces are always ready to meet challenges whether predictable or unexpected.

Among the highlights of this month, the visit by the Minister of National Defence provided a concrete opportunity to see the progress made in recent years. The visit also highlighted the government's commitment to investing in the future of the Canadian Armed Forces, both in terms of equipment and personnel support. As recently announced, an update to the compensation and benefits package will modernize and improve the conditions offered to our military personnel. This long-awaited review represents an important step toward tangible recognition of the work and sacrifices made by our members, both here and abroad.

On the operational front, training continues at a high level. Exercise FAUCON TIR 25-02

Des militaires en route vers leur secteur d’intervention lors de l’Opération LENTUS 25. O oldiers on their way to their area of operations during Operation LENTUS 25.

is a good example of this, illustrating the constant strengthening of individual and collective skills. In the same spirit of excellence, we would like to highlight the success of the participants in the final phase of the Cowling Cup, as well as the promotion of new officers, whose progress demonstrates the rigour and commitment required to reach this key milestone in their careers.

This edition also looks back at Exercise LION IMPLACABLE, which highlights the readiness of our troops and the solidarity that unites them. You will find key information in our pages to understand how it unfolded and what its objectives were.

While some are getting back into the swing of things after a deployment, others are beginning their return from summer vacation. This gradual transition back to work is already accompanied by intensive planning for what promises to be a busy fall. This month's articles address, among other topics, the strategic issue of housing and the various services available to military personnel and their families.

The August edition is therefore a reflection of our organization: active, evolving, and deeply human. It reflects the daily challenges, individual and collective successes, and determination that characterize our troops. It also reminds us that behind every exercise, every operation, and every initiative, there are human stories of courage and perseverance.

PHOTO : LT ROBYNN STILL, CAMÉRA DE COMBAT | COMBAT CAMERA

Valcartier sous les projecteurs

Le ministre de la Défense évalue les besoins de la Base

Le 11 juillet 2025, à 9 h précises, le ministre de la Défense nationale, M. David McGuinty, est arrivé au 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) de la Base de soutien Valcartier. Il était accompagné du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement du Canada, M. Joël Lightbound, ainsi que du député fédéral de Beauport—Limoilou, M. Steve Lavoie. Cette visite avait pour objectif principal d’évaluer les effectifs à renforcer, d’analyser l’état des infrastructures, et d’examiner les services offerts aux familles des membres des Forces armées canadiennes (FAC), notamment en matière d’hébergement.

Capitaine Christopher Breault Officier des affaires publiques, Svc Ops

Ce sont près de 7 000 militaires et civils qui œuvrent actuellement à Valcartier, faisant de cette base l’une des plus importantes au Canada. Plusieurs centaines de familles résident également sur place, soulignant l’importance cruciale d’un soutien adapté en matière de logement, de santé et de services de toutes sortes.

À leur arrivée, les ministres ont été accueillis par plusieurs représentants clés de la 2e Division et de la Base, parmi lesquels le commandant de la 2e Division du Canada (2 Div CA), le major-général Patrick Lemyre, son adjudant-chef Patrice Chartrand, le commandant par intérim du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA), le lieutenant-colonel Félix St-Jean, son sergent-major par intérim, l’adjudant-maître Steve Martin, le commandant par intérim du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada, le lieutenantcolonel David Cameron, le commandant de l’Unité des opérations immobilières du Québec (UOI), le lieutenant-colonel David Morency. Plusieurs autres civils et militaires accompagnaient également la délégation. «Investir dans nos infrastructures et nos familles, c’est investir dans la force et la résilience de nos militaires». — Lcol Félix St-Jean

Durant cette visite, le ministre McGuinty a échangé directement avec les responsables des différentes structures organisationnelles et militaires pour mieux cerner les défis actuels et planifier les améliorations nécessaires. L’accent a particulièrement été mis sur la qualité des infrastructures, jugées indispensables pour garantir un environnement de travail optimal aux militaires. Les services offerts aux familles, incluant le soutien psychologique, social et médical, ainsi que l’état des logements, ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.

Les ministres de la Défense et des Services publics et de l’Approvisionnement, flanqué du député Steve Lavoie à gauche, discutent des multiples enjeux sur la Base, auxquels sont confrontés actuellement les militaires. The ministers of Defence and Public Services and Procurement, along withy

discuss the many challenges currently

Le ministre Joël Lightbound et le député Steve Lavoie ont également souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les autorités militaires et politiques afin de répondre efficacement aux besoins de la Base et de ses membres. Ils ont rappelé que la réussite de ces efforts dépend d’un engagement commun à long terme.

Plusieurs visites de terrain ont permis d’évaluer les installations clés, notamment les logements familiaux, le Centre de ressources pour les familles de militaires (CRFM), la cuisine militaire, l’usine d’épuration des eaux, le 2e Bataillon (2 R22eR), ainsi que Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC). Le Mgén Lemyre a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans ces secteurs, afin d’améliorer la qualité de vie des militaires et de favoriser la rétention des effectifs, particulièrement importants face au taux de rotation encore élevé.

La visite s’est conclue sur un engagement ferme de toutes les parties à poursuivre le dialogue, à mobiliser les ressources nécessaires et à améliorer continuellement les conditions de travail et de vie à Valcartier, facteurs déterminants pour la performance et le bien-être des FAC. Quelques semaines plus tard, le ministre McGuinty a annoncé une augmentation salariale significative pour les membres des FAC, soulignant la reconnaissance de leur engagement et l’importance de renforcer la compétitivité des conditions de travail.

at the Base.

Valcartier in the Spotlight The Minister of Defence Assesses the Base's Needs

On July 11, 2025, at 9 a.m. sharp, Minister of National Defence David McGuinty arrived at the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment (2 R22R) at Valcartier Support Base. He was accompanied by the Minister of Public Services and Procurement Canada, Joël Lightbound, and the Member of Parliament for Beauport—Limoilou, Steve Lavoie. The main purpose of the visit was to assess staffing needs, analyze the state of infrastructure, and review services offered to families of Canadian Armed Forces (CAF) members, particularly in terms of housing.

Captain Christopher Breault Public Affairs Officer, Ops Svc

Nearly 7,000 military personnel and civilians currently work at Valcartier, making it one of the largest bases in Canada. Several hundred families also live on site, underscoring the critical importance of adequate support in terms of housing, health care, and services of all kinds.

Upon their arrival, the ministers were welcomed by several key representatives of the 2nd Division and the Base, including the Commander of the 2nd Canadian Division (2 Cdn Div), Major General Patrick Lemyre, his Chief of Staff, Patrice Chartrand, the Acting Commander of the 2nd Canadian Division Support Group (2 CDSG), Lieutenant-Colonel Félix St-Jean, his Acting Sergeant Major, Master Warrant Officer Steve Martin, Acting Commander of 5th Canadian Mechanized Brigade Group, Lieutenant-Colonel David Cameron, and Commander of the Real Property Operation Unit

Le commandant du GS 2 Div CA par intérim, le Lcol St-Jean, accompagné par le commandant de la 2 Div CA, le Mgén Lemyre, ainsi que du commandant de l’UOI (Qc), le Lcol Morency, furent les premiers à accueillir le ministre de la Défense à Valcartier, M. David McGuinty, le 11 juillet. The acting commander of the 2 CDSG, LCol St-Jean, accompanied by the commander of the 2 Cdn Div, MGen Lemyre, and the commander of the RPOU (QC), LCol Morency, were the first to welcome the Minister of Defense to Valcartier, Mr. David McGuinty, on July 11.

(Québec) (RPOU), Lieutenant-Colonel David Morency. Several other civilians and military personnel also accompanied the delegation. “Investing in our infrastructure and our families is investing in the strength and resilience of our military.” — LCol Félix St-Jean

During his visit, Minister McGuinty spoke directly with officials from various organizational and military structures to better understand current challenges and plan necessary improvements. Particular emphasis was placed on the quality of infrastructure, which is considered essential to ensuring an optimal working environment for military personnel. Services offered to families, including psychological, social, and medical support, as well as the condition of housing, were thoroughly evaluated.

Minister Joël Lightbound and Member of Parliament Steve Lavoie also emphasized the importance of close collaboration between military and political authorities in order to effectively meet the needs of the Base and its members. They reiterated that the success of these efforts depends on a shared long-term commitment.

Several site visits allowed for an assessment of key facilities, including family housing, the Military Family Resource Centre (MFRC), the military kitchen, the water treatment plant, the 2nd Battalion (2 R22eR), and Defence Research and Development Canada (DRDC). Major-General Lemyre emphasized the need for further investment in these areas to improve the quality of life of military personnel and promote retention, which is particularly important given the continuing high turnover rate. The visit concluded with a firm commitment by all parties to continue the dialogue, mobilize the necessary resources, and continuously improve working and living conditions at Valcartier, which are key factors in the performance and well-being of the CAF. A few weeks later, Minister McGuinty announced a significant pay increase for members of the CAF, emphasizing the recognition of their commitment and the importance of strengthening the competitiveness of working conditions.

MP Steve Lavoie on the left,
facing military personnel
PHOTO : CPL STEVE GOYETTE, SECTION IMAGERIE | IMAGERY SECTION, VALCARTIER
PHOTO: SDT| PTE KAREEN HARVEY-BROCHU, SECTION IMAGERIE | IMAGERY SECTION, VALCARTIER

LION IMPLACABLE 25 : Le 5 GBMC lance son grand exercice de résilience pour l’été et l’automne 2025

Valcartier, août 2025 — Le 5e Groupebrigade mécanisé du Canada (5 GBMC), accompagné de ses huit unités et de ses unités affiliées, donne le coup d’envoi de son exercice de résilience LION IMPLACABLE 25, qui se déroulera sur la Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier, du 18 août au 24 octobre 2025.

Anne-Andrée Morin

Conseillère en communication, Quartier général du 5 GBMC

Conçu pour renforcer la cohésion, la résilience et la condition physique des membres de la Brigade, cet exercice mobilise l’ensemble du personnel autour de quatre épreuves physiques majeures :

• Circuit d’entraînement fonctionnel

• Course

• Marche avec charge

• Parcours de franchissement d’obstacles (PFO)

Les entraînements comptabilisés se tiendront du 18 août au 17 octobre et mèneront à une journée de compétition, le 23 octobre, sous forme de course à obstacles exigeante, au Centre Castor et sur le mont Brillant, avec un volet compétitif et un volet participatif. Le tous se terminera avec une cérémonie de clôture le 24 octobre.

S’inscrivant dans la phase BÂTIR du 5 GBMC pour 2025-2026, LION IMPLACABLE 25 vise à promouvoir l’esprit d’équipe, le dépassement de soi et la préparation au combat, tout en consolidant le sentiment d’appartenance au sein de la Brigade.

Les paris sont ouverts : quelle unité se démarquera cette année? La compétition s’annonce féroce, et chaque unité aura l’occasion de démontrer sa force, son endurance et son esprit de corps.

L’approche de communication mettra en lumière les efforts des membres à travers des publications sur les réseaux sociaux, des affichages sur la base et divers contenus multimédias. La communauté militaire est invitée à suivre l’évolution de l’exercice et à célébrer les moments forts de cette initiative collective.

Militaires en action lors de l’Exercice LION IMPLACABLE 2024, démontrant coordination et précision en environnement opérationnel. Military personnel in action during Exercise LION IMPLACABLE 2024, demonstrating coordination and precision in an operational environment.

strengthening cohesion and tactical effectiveness.

LION IMPLACABLE 25: 5 CMBG Launches its Major Resilience Exercise for Summer and Fall 2025

Valcartier, August 2025 - 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG), along with its eight units and affiliated units, is kicking off its resilience exercise LION IMPLACABLE 25, which will take place at the 2nd Canadian Division Support Base, Valcartier, from August 18 to October 24, 2025.

Anne-Andrée Morin Communication Advisor, 5 CMBG Headquarters

Designed to strengthen the cohesion, resilience and physical fitness of Brigade members, this exercise mobilizes all personnel around four major physical events:

• Functional training circuit

• Running

• Ruck march

• Obstacle course (PFO)

The qualifying training sessions will take place from August 18 to October 17, leading

up to a day of competition, on October 23, in the form of a demanding obstacle course at the Centre Castor and on Mount Brillant, with both competitive and participatory components. The event will culminate in a closing ceremony on October 24.

As part of 5 CMBG's BUILD phase for 20252026, LION IMPLACABLE 25 aims to promote team spirit, surpassing oneself and preparation for combat, while consolidating the sense of belonging within the brigade.

All bets are on: which unit will stand out this year? The competition promises to be fierce, and each unit will have the opportunity to demonstrate its strength, endurance and esprit de corps.

The communications approach will highlight members' efforts through publications on social networks, on-base displays and various multimedia content. The military community is invited to follow the progress of the exercise and celebrate the highlights of this collective initiative.

Des membres des Forces armées canadiennes à l’entraînement, renforçant cohésion et efficacité tactique. Members of the Canadian Armed Forces training,

Passation de sergent-major au GS 2 Div CA

Un leadership qui se transmet dans la continuité et l’engagement

Le 25 juillet 2025, sur la Base Valcartier, le Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA) a marqué un moment significatif de son histoire en procédant à la cérémonie officielle de passation du poste de sergent-major de formation. L’Adjuc Steve Tremblay, CD, a cédé la canne de commandement à l’Adjuc Michel Hudon, CD, sous la présidence d’honneur du Col Mathieu Dallaire, CD, commandant du GS 2 Div CA.

Une tradition au cœur de la vie militaire

La passation de sergent-major est une étape importante dans la vie d’une unité. Elle symbolise la transition d’un leadership vers un autre et l’assurance de la continuité dans le commandement. Dans son allocution, le Col Dallaire a rappelé que cette tradition est toujours empreinte d’émotions — joie pour les succès accomplis, appréhension face au changement, et tristesse de voir partir un pilier de l’organisation.

«Seule la qualité exceptionnelle des leaders choisis permet à une nouvelle équipe de commandement d’être cohésive et efficace dès le premier jour», a souligné le commandant, en saluant l’esprit d’équipe et la loyauté démontrés par l’Adjuc Tremblay.

Hommage à l’Adjuc Steve Tremblay

Entré dans les Forces armées canadiennes en 1993 comme conducteur MMS, l’Adjuc Tremblay a servi dans de nombreux postes clés, tant au pays qu’à l’étranger. Sa carrière l’a mené sur plusieurs opérations, dont l’Opération RÉCUPÉRATION lors de la tempête de verglas de 1998, l’Opération LENTUS pour les feux de forêt, ainsi que quatre missions internationales en Bosnie-Herzégovine, Afghanistan et Israël.

Signature officielle des parchemins scellant la passation du poste de sergent-major du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Official signing of the scrolls sealing the transfer of the position of Sergeant Major of the 2nd Canadian Division Support Group.

PHOTO : CPL ÉTIENNE LAFLAMME, AFFAIRES PUBLIQUES QG 2 DIV CA | PUBLIC AFFAIRS 2 CDN DIV HQ

Promu adjudant-chef en 2018, il a occupé notamment les fonctions de sergent-major des Services techniques de la Base de Borden et de sergent-major régimentaire du 5e Bataillon des services. En juin 2024, il a pris la relève comme sergent-major du GS 2 Div CA, poste qu’il a exercé avec rigueur et humanité.

Le Col Dallaire a souligné ses réalisations, notamment l’amélioration des standards, le soutien moral et humain en période de stress, le renforcement de la cohésion et l’optimisation des relations entre militaires et civils. À compter d’août 2025, l’Adjuc Tremblay assumera les fonctions de sergent-major de la 2e Division du Canada.

HQ & Sig Sqn in the Field to Test its Command-and-Control

Capabilities

As part of their ongoing operational readiness, Alpha and Bravo troops from Headquarters and Signals Squadron (HQ & Sig Sqn) recently completed a field exercise from May 12 to 15, that was focused on deploying dispersed command posts, setting up an automated relay station and relaying very high frequency (VHF) networks.

Lt Patrick J.K. Lacelle

Cmdt Tp A, 5 CMBG HQ & Sig Sqn

The activity, which spanned several weeks of preparation and four days of field exercises, aimed to provide intensive training for HQ & Sig Sqn members in preparation for future deployments. This type of training allows soldiers to maintain a high level of tactical and technical readiness, while practising responding quickly and effectively to realistic situations.

A Tactical Scenario for Terrain Control

The exercise focused on a demanding tactical scenario: the rapid and secure es-

tablishment of dispersed command posts (CPs), interconnected using a wide-area VHF network via an automated relay station, installed and operated in an austere environment. This type of system is essential in modern operations, where unit dispersal and fluid communications are imperative for maintaining tactical advantage.

Rigorous Planning Before Action

While the field exercise lasted four days, it was preceded by several weeks of detailed planning, including theoretical training sessions, technical rehearsals and equipment testing. Particular attention was paid to communications redundancy, signal security, movement logistics and intertroop coordination.

The Culminating Exercise: Four Days in Real-World Conditions

The core of the training took place in the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier training area. The troops were deployed in partial autonomy, with minimal logistical support and a time constraint imposed to establish command posts and ensure network connectivity.

Accueil de l’Adjuc Michel Hudon Originaire de Rimouski, l’Adjuc Hudon a amorcé sa carrière en 1996 au sein de la Première réserve, avant de rejoindre la Force régulière comme sapeur de combat au 5e Régiment du génie de combat. Il a été déployé à plusieurs reprises, notamment en République centrafricaine, en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan.

Le Col Dallaire a décrit le nouveau sergentmajor comme un leader chevronné, rigoureux et crédible, apte à relever les défis d’un contexte de modernisation de l’Armée canadienne. Il a également salué le soutien indéfectible de son épouse Lyne, rappelant l’importance capitale de la famille dans le succès d’un militaire.

Une mission qui repose sur une équipe

Le commandant a profité de la cérémonie pour remercier l’ensemble des militaires et civils du GS 2 Div CA, véritables piliers de l’organisation. «Ces cérémonies mettent deux personnes à l’honneur, mais vous êtes les véritables artisans du succès», a-t-il affirmé.

Créé à la suite des réformes structurelles des années 1990, le GS 2 Div CA est issu de la fusion des Garnisons de Montréal et SaintJean et de la Base Valcartier. Cette structure intégrée permet aujourd’hui d’assurer, à moindre coût, un service de qualité à tous les clients militaires et civils de la Division, sur un territoire qui couvre la garnison de Montréal, la garnison Saint-Jean et la Base Valcartier.

Servir avec honneur et persévérance

La cérémonie s’est conclue sur l’hymne national, marquant la fin d’un chapitre et le début d’un autre dans l’histoire du GS 2 Div CA. Par cette passation, l’unité confirme sa capacité à maintenir un leadership fort, enraciné dans les valeurs de l’Armée canadienne : honneur, persévérance et engagement envers ses membres et sa mission.

Son parcours est jalonné de responsabilités majeures, dont des postes d’instructeur à l’École d’infanterie et à l’École du génie militaire des Forces canadiennes, ainsi que d’adjudant-chef de l’Unité d’essai et d’évaluation de l’Armée canadienne. En juin 2024, il a été désigné sergent-major de la Force opérationnelle au Moyen-Orient avant de rejoindre le GS 2 Div CA en juillet 2025.

Un poste de transmission tel que celui-ci permet le transfert de donnée automatisé et donne la possibilité d’opérer en milieu austère. A communications station such as this one enables automated data transfer and allows operations to be carried out in harsh environments.

The Key Role of the Support Troop

Another essential aspect of the exercise was the logistical and technical support provided by the HQ & Sig Sqn's support troop. Often operating in the background, this unit nevertheless played a central role in the success of the operation. It was responsible for equipment delivery, fuel distribution, transportation support and food and water supplies. For the support troop, the exercise represented an important opportunity to practise their maneuvers in a realistic tactical setting.

Toward New Challenges

As threats evolve and Canadian Army operations become increasingly complex, the ability to rapidly deploy autonomous and interconnected command posts constitutes a major strategic advantage. This type of field exercise is essential to preparing soldiers to intervene effectively whether at home or on international missions. It not only test systems and procedures but also strengthens troop cohesion and mutual trust.

Sergeant Major Change of Command at the 2 CDSG

Leadership Passed on Through Continuity and Commitment

On July 25, 2025, at Base Valcartier, the 2nd Canadian Division Support Group (2 CDSG) marked a significant moment in its history with the official ceremony to transfer the position of training sergeant major. CWO Steve Tremblay, CD, handed over the command baton to CWO Michel Hudon, CD, under the honorary chairmanship of Col Mathieu Dallaire, CD, 2 CDSG Commander.

A Tradition at the Heart of Military Life

The sergeant major handover is an important milestone in the life of a unit. It symbolizes the transition from one leadership to another and ensures continuity in command. In his speech, Col Dallaire recalled that this tradition is always marked by emotions—joy for the successes achieved, apprehension about change, and sadness at seeing a pillar of the organization leave.

“Only the exceptional quality of the leaders chosen allows a new command team to be cohesive and effective from day one,” said the commander, praising the team spirit and loyalty demonstrated by CWO Tremblay.

Tribute to CWO Steve Tremblay

CWO Tremblay joined the Canadian Armed Forces in 1993 as an MMS driver and served in many key positions both at home and abroad. His career took him on several operations, including Operation RECOVERY during the 1998 ice storm, Operation LENTUS for forest fires, and four international missions in Bosnia and Herzegovina, Afghanistan, and Israel.

Promoted to Chief Warrant Officer in 2018, he served as Sergeant Major of the Technical Services at Borden Base and Regimental Sergeant Major of the 5th Service Battalion. In June 2024, he took over as Sergeant Major of 2 CDSG, a position he held with rigor and humanity.

Col Dallaire highlighted his achievements, including improving standards, providing moral and human support in times of stress, strengthening cohesion and optimizing relations between military and civilians. Effective August 2025, CWO Tremblay will assume the duties of Sergeant Major of the 2nd Canadian Division.

Welcome to CWO Michel Hudon

A native of Rimouski, CWO Hudon began his career in 1996 in the Primary Reserve before joining the Regular Force as a combat engineer with the 5th Combat Engineer Regiment. He has been deployed several times, notably to the Central African Republic, Bosnia and Herzegovina, and Afghanistan.

His career has been marked by major responsibilities, including positions as an instructor at the Infantry School and the Canadian Forces Military Engineering School, as well as Chief Warrant Officer of the Canadian Army Test and Evaluation Unit. In June 2024, he was appointed Sergeant Major of the Middle East Task Force before joining 2 CDSG in July 2025.

Col Dallaire described the new Sergeant Major as a seasoned, rigorous and credible leader, well suited to meet the challenges of the Canadian Army's modernization. He also praised the unwavering support of his wife Lyne, recalling the vital importance of family in the success of a military career.

A Mission that Relies on a Team

The commander took the opportunity during the ceremony to thank all the military and civilian personnel of 2 CDSG, who are the true pillars of the organization. “These ceremonies honor two individuals, but you are the real architects of success,” he said.

Created following the structural reforms of the 1990s, the 2 CDSG was formed from the merger of the Montreal and Saint-Jean Garrisons, and Base Valcartier. This integrated structure now makes it possible to provide quality service at a lower cost to all military and civilian clients of the division, covering the Montreal and Saint-Jean Garrisons, and Base Valcartier.

Serving With Honor and Perseverance

The ceremony concluded with the national anthem, marking the end of one chapter and the beginning of another in the history of 2 CDSG. With this transfer, the unit confirms its ability to maintain strong leadership rooted in the values of the Canadian Army: honor, perseverance, and commitment to its members and its mission.

Le QGET en campagne pour tester ses capacités de commandement et de communications

Dans le cadre de leur préparation opérationnelle continue, les troupes Alpha et Bravo du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) ont récemment complété un exercice en campagne, du 12 au 15 mai, axé sur le déploiement de postes de commandement dispersés, la mise en place d’un poste de retransmission automatisé, ainsi que sur la retransmission de réseaux de très hautes fréquences (VHF).

Lt Patrick J.K. Lacelle Cmdt Tp A, QGET 5 GBMC

L’activité, qui s’est échelonnée sur plusieurs semaines de préparation et quatre jours d’exercice en campagne, avait pour objectif l’entraînement intensif des membres du QGET en vue de déploiements futurs. Ce type d’entraînement permet aux soldats de maintenir un haut niveau de préparation tactique et technique, tout en s’exerçant à répondre rapidement et efficacement à des situations réalistes.

Un scénario tactique pour la maîtrise du terrain

L’exercice s’est articulé autour d’un scénario tactique exigeant : la mise en place rapide et sécurisée de postes de commandement (PC) dispersés, interconnectés à l’aide d’un réseau VHF étendu via un poste de retransmission automatisé, installé et opéré en milieu austère. Ce type de dispositif est essentiel dans les opérations modernes, où la dispersion des unités et la fluidité des communications sont des impératifs pour maintenir l’avantage tactique.

Une planification rigoureuse avant l’action

Si l’exercice sur le terrain s’est déroulé sur quatre jours, il a été précédé de plusieurs semaines de planification détaillée, incluant des séances d’instruction théorique, des répétitions techniques et des tests

d’équipement. Une attention particulière a été portée à la redondance des communications, à la sécurité des signaux, à la logistique des déplacements et à la coordination intertroupe.

L’exercice culminant : quatre jours en conditions réelles

Le cœur de l’entraînement a pris place dans le secteur d’entraînement de la Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier. Les troupes ont été déployées en autonomie partielle, avec un appui logistique minimal et une contrainte de temps imposée pour établir les postes de commandement et assurer la connectivité des réseaux.

Le rôle clé de la troupe soutien

Un autre aspect essentiel de l’exercice fut le soutien logistique et technique assuré par la troupe de soutien du QGET. Souvent en arrière-plan, cette unité a pourtant joué un rôle central dans la réussite de l’opération. Elle a pris en charge la livraison de l’équipement, la distribution de carburant, le soutien en transport ainsi que l’approvisionnement en vivres et en eau. Pour la troupe de soutien, l’exercice représentait une opportunité importante de mettre en pratique leurs manœuvres dans un cadre tactique réaliste.

Vers de nouveaux défis

Alors que les menaces évoluent et que les opérations de l’armée canadienne deviennent de plus en plus complexes, la capacité de déployer rapidement des postes de commandement autonomes et interconnectés constitue un avantage stratégique majeur. Ce type d’exercice en campagne est essentiel pour préparer les militaires à intervenir efficacement, que ce soit sur le territoire national ou dans le cadre de missions internationales. Il permet non seulement de tester les systèmes et les procédures, mais aussi de renforcer la cohésion des troupes et la confiance mutuelle.

Le colonel Mathieu Dallaire, commandant du GS 2 Div CA, remet la canne de commandement à l’Adjuc Michel Hudon, marquant la passation. Colonel Mathieu Dallaire, 2 CDSG Commander, hands over the command baton to CWO Michel Hudon, marking the transfer of command. PHOTO : CPL ÉTIENNE LAFLAMME, AFFAIRES PUBLIQUES

Cowling Cup : Au-delà du physique

La Cowling Cup est une course d’équipe ponctuée d’épreuves qui marque la fin de la phase 2 de l’instruction des officiers de l’Armée canadienne. Elle vise à renforcer la résilience des futurs leaders des Forces armées canadiennes. Je suis l’élèveofficier Renaud Soucy, futur officier des blindés, et voici un aperçu de l’expérience marquante que j’ai vécue lors de cette épreuve, bien plus que physique.

Élof Renaud Soucy

Stagiaire du QMBO-A 2513

D’abord, j’ai trouvé les épreuves très pertinentes pour réviser les compétences acquises durant le cours. Le parcours combinait des défis physiquement exigeants et d’autres nécessitant une gestion efficace du stress. Ces épreuves étaient entrecoupées d’une marche totalisant plus de 18 kilomètres. Dans le cadre du cours QMBO-A 2513, quatre équipes colla-

boraient pour remporter la première place au niveau du peloton. Fait notable : notre peloton était le seul accompagné d’un instructeur qui nous a suivis et encouragés tout au long du parcours. Bien qu’ils n’y soient pas obligés, leur engagement témoigne d’un leadership exemplaire — un modèle à suivre pour tout futur leader de la profession des armes.

Ma journée a commencé dans la fatigue accumulée au cours des sept jours de l’exercice précédent : EX SILENT PATH. C’est à bord de la tourelle d’un VBL que je me suis rendu sur le site de départ. Le plaisir ressenti à bord de ce véhicule a renforcé ma conviction que la carrière d’officier des blindés est faite pour moi.

Dès le départ donné, mon équipe et moi avons atteint la première station : un exercice de mémoire consistant à infiltrer une base ennemie et à retenir les détails de leur prochaine attaque. Impossible de tout mémoriser seul — la collaboration était essentielle. Cette leçon s’est répétée tout au long des épreuves sui-

vantes : repérage de cibles, premiers soins, communication radio, champ de tir, traversée de rivière et piste d’obstacles. À l’arrivée, les encouragements de nos collègues déjà sur place ont momentanément fait oublier nos pieds couverts d’ampoules, nos cuisses irritées et le soleil accablant.

La Cowling Cup a été pour moi une véritable épreuve de caractère et de résilience. Nous avons vite compris que les erreurs coûtent cher. Une leçon que je retiendrai pour toute ma carrière : mieux vaut prendre le temps de

bien faire les choses que de se précipiter et échouer — surtout lorsque des vies peuvent dépendre de nos décisions. D’ailleurs, les équipes ayant tenté de compléter les obstacles trop rapidement ont obtenu de moins bons résultats. C’est grâce à cette rigueur que notre peloton a terminé en première position. Même si cette course marque la fin de notre instruction, elle m’a rappelé que l’apprentissage ne s’arrête jamais. Chaque erreur est une occasion de grandir, et chaque défi, une chance de se dépasser.

Cowling Cup: Beyond the Physical

The Cowling Cup is a team race punctuated by challenges that marks the end of Phase 2 of Canadian Army officer training. It aims to strengthen the resilience of future leaders of the Canadian Armed Forces. I am Officer Cadet Renaud Soucy, a future armoured officer, and here is a glimpse of the memorable experience I had during this challenge, which was much more than just physical.

OCdt Renaud Soucy

QMBO-A 2513 Trainee

First, I found the challenges very relevant for reviewing the skills I had acquired during the course. The course combined physically demanding challenges with others that required effective stress management. These challenges were interspersed with a march totalling more than 18 kilometres. As part of the QMBO-A 2513 course, four teams worked together to win first place at the platoon level. Notably, our platoon was the only one accompanied by an instructor who followed and encouraged us throughout the course. Although they were not required to do so, their commitment demonstrated exemplary leadership— a model for all future leaders in the military profession.

My day began with the fatigue accumulated during the previous seven days of the EX SILENT PATH. I made my way to the starting site

from the turret of a LAV. The thrill of riding in this vehicle reinforced my belief that a career as an armoured officer is right for me.

Right from the start, my team and I reached the first station: a memory exercise that involved infiltrating an enemy base and remembering the details of their next attack. It was impossible to memorize everything on my own — teamwork was essential. This lesson was repeated throughout the following challenges: target identification, first aid, radio communication, shooting range, river crossing, and obstacle course. Upon arrival, the encouragement of our colleagues already there momentarily made us forget our blistered feet, sore thighs, and the blazing sun.

The Cowling Cup was a real test of character and resilience for me. We quickly learned that mistakes are costly. It is a lesson I will carry with me throughout my career: it is better to take the time to do things right than to rush and fail — especially when lives may depend on our decisions. In fact, the teams that tried to complete the obstacles too quickly performed worse. It was thanks to this rigour that our team finished in first place.

Although this race marks the end of our training, it reminded me that learning never stops. Every mistake is an opportunity to grow, and every challenge is a chance to surpass ourselves.

Des officiers-élèves au champ de tir mettant en pratique leurs acquis avec le pistolet modulaire C22. Officer cadets at the shooting range putting their skills into practice with the C22 modular pistol.
Un membre en pleine traversée du parcours à obstacles, ultime étape de l’exercice. A member crossing the obstacle course, the final stage of the exercise.
Démonstration de la cohésion entre les membres lors des épreuves. Demonstration of teamwork between members during the trials.
PHOTOS : AVR JIMMY GRIMARD, SECTION IMAGERIE | IMAGERY SECTION, VALCARTIER

Guncamp FAUCON TIR 25-02

Rigueur et performance en vol

Il y a peu d’expériences qui égalent l’intensité d’un entraînement de tir aérien pour les membres du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH). L’adrénaline est palpable dans le hangar : chacun connaît son rôle, l’esprit clair et concentré. Les dernières vérifications s’effectuent rapidement tandis que les membres prennent place à bord. Sous un ciel dégagé et lumineux, les conditions idéales se présentent pour le lancement de l’Exercice FAUCON TIR 25-02, deuxième camp de tir aérien de l’année, marquant une nouvelle étape dans la préparation opérationnelle de l’escadron.

Comme c’est la procédure lors de ce type d’exercice, le vol s’effectue en formation de deux hélicoptères CH-146 Griffon. Ce choix offre non seulement une sécurité accrue — chaque appareil pouvant apporter un appui à l’autre en cas de problème —, mais aussi une coordination optimale des manœuvres en vol.

Préparation rigoureuse avant le décollage

Avant de rejoindre les airs, l’ensemble du personnel impliqué se retrouve dans la salle de planification des vols. Le briefing couvre les éléments essentiels : conditions météorologiques, rôles précis de chacun, évaluation des risques, procédures d’urgence et zones sécuritaires d’atterrissage en cas de problème. Les pilotes et les équipes au sol s’assurent que tous les aspects de la mission sont compris et validés.

Dans le cas de FAUCON TIR 25-02, l’Exercice se déroule notamment dans l’espace aérien du champ de tir IMPACT LIRI. L’équipe revoit les caractéristiques du terrain et les zones de survol autorisées, particulièrement lorsque des tirs au sol sont intégrés à l’exercice. La coordination entre les appareils et la connaissance du secteur sont essentielles pour garantir la sécurité et l’efficacité de l’opération.

Formation hautement spécialisée

Pour cet exercice, un des mécaniciens de bord était en formation avancée. Le caporal Jonathan Ross s’exerçait à la mitrailleuse lourde GAU-21 de calibre .50, une arme capable d’engager des cibles jusqu’à près de 2 000 mètres avec une cadence impressionnante. Le caporal Darian Marentette-Hornick, quant à lui, a participé à l’exercice avec la mitrailleuse C6 de calibre 7,62 mm, reconnue pour sa précision et sa fiabilité.

Cette phase de formation, effectuée de jour, ne comporte pas de scénario complexe. Il s’agit de tir académique : les tireurs travail-

lent à partir de paramètres précis (heure, distance, caractéristiques de la cible) avant de procéder au tir, uniquement après l’autorisation du pilote. L’objectif est d’assimiler parfaitement les procédures de tir afin d’assurer la réussite d’opérations réelles et la sécurité de l’équipage.

Un travail d’équipe millimétré

Durant ce vol, le commandant de bord est le capitaine Jeffrey Girard, assisté du capitaine Alexandre Houle comme copilote. Les deux coordonnent les manœuvres de l’aéronef pour offrir au tireur la meilleure latitude possible dans l’exécution de son tir. Chaque angle d’inclinaison, chaque variation d’altitude ou de vitesse est calculé pour optimiser la précision tout en tenant compte des impératifs de sécurité.

L’instruction est assurée par le sergent Michael Villeneuve, placé en face du caporal Ross. En communication constante avec lui, il transmet ses observations et conseils en temps réel, tout en supervisant la progression du membre en formation. Comme le souligne le Capt Houle, la précision des tirs dépend d’une combinaison de facteurs : position de l’appareil par rapport à la cible, distance au sol, vitesse de déplacement, mais aussi coordination entre pilotes et tireurs. Le tout doit être évalué et ajusté en quelques secondes, demandant une concentration absolue et une grande réactivité.

La cohésion au service de la performance

Au 430 ETAH, la réussite d’un entraînement repose sur une cohésion sans faille. Pilotes, mécaniciens de bord, instructeurs et personnel au sol forment un tout où chacun connaît ses responsabilités et fait confiance à l’autre. Cette synergie permet à l’élève d’acquérir de nouvelles compétences dans un environnement exigeant, mais sécuritaire.

Maintenir la supériorité tactique

En perfectionnant la maîtrise des armes de bord, les membres du 430 ETAH assurent que leur unité reste prête à intervenir avec rapidité et efficacité, que ce soit dans un contexte de combat, de secours ou de mission humanitaire.

L’Ex FAUCON TIR 25-02 s’achève comme il a commencé : dans la discipline, la rigueur et l’esprit d’équipe. Les hélicoptères Griffon regagnent le hangar, et si l’adrénaline retombe, la satisfaction d’avoir accompli un entraînement de haut niveau demeure. Chaque vol, chaque tir et chaque consigne assimilée contribuent à maintenir la réputation d’excellence de l’escadron.

Moment capté en action : l’Exercice FAUCON TIR 25-02 met en lumière l’esprit de cohésion entre les membres. Moment captured in action: Exercise FAUCON TIR 25-02 highlights the spirit of cohesion among members. PHOTOS : CPL

Guncamp FAUCON TIR 25-02 Precision and Performance in Flight

Few experiences match the intensity of aerial gunnery training for members of the 430th Tactical Helicopter Squadron (430 THS). The adrenaline is palpable in the hangar: everyone knows their role, their minds clear and focused. Final checks are carried out quickly as the crew takes their places on board. Under clear, bright skies, conditions are ideal for the launch of Exercise FAUCON TIR 25-02, the second aerial firing range of the year, marking a new stage in the squadron's operational readiness.

As is standard procedure for this type of exercise, the flight is conducted in a formation of two CH-146 Griffon helicopters. This choice not only offers increased safety—each aircraft can provide support to the other in case of a problem—but also ensures optimal coordination of maneuvers in flight.

Rigorous Preparation Before Takeoff

Before taking to the skies, all personnel involved gather in the flight planning room. The briefing covers the essential elements: weather conditions, specific roles, risk assessment, emergency procedures, and safe landing zones in case of problems. Pilots and ground crews ensure that all aspects of the mission are understood and validated.

target characteristics) before firing, only after receiving authorization from the pilot. The objective is to thoroughly assimilate shooting procedures to ensure the success of real operations and the safety of the crew.

Precision Teamwork

During this flight, the captain is Jeffrey Girard, assisted by co-pilot Alexandre Houle. The two coordinate the aircraft's maneuvers to give the shooter the best possible latitude in executing his shots. Every angle of inclination, every variation in altitude or speed is calculated to optimize accuracy while taking safety requirements into account.

Instruction is provided by Sergeant Michael Villeneuve, who is positioned opposite Corporal Ross. In constant communication with him, he relays his observations and advice in real time, while supervising the progress of the trainee. As Capt. Houle points out, the accuracy of the shots depends on a combination of factors: the position of the aircraft in relation to the target, the distance to the ground, the speed of movement, but also the coordination between pilots and gunners. Everything must be assessed and adjusted in a matter of seconds, requiring absolute concentration and responsiveness.

Cohesion in the Service of Performance

Le Cpl Marentette-Hornick ajuste son équipement avec minutie avant le départ de l’Exercice. Cpl Marentette-Hornick carefully adjusts his equipment before the start of the Exercise.

In the case of FAUCON TIR 25-02, the exercise takes place in the airspace of the IMPACT LIRI firing range. The team reviews the terrain characteristics and authorized flight zones, particularly when ground firing is part of the exercise. Coordination between aircraft and knowledge of the area are essential to ensure the safety and efficiency of the operation.

Highly Specialized Training

For this exercise, one of the flight engineers was undergoing advanced training. Corporal Jonathan Ross practised with the .50-calibre GAU-21 heavy machine gun, a weapon capable of engaging targets at ranges of up to 2,000 metres with an impressive rate of fire. Corporal Darian Marentette-Hornick participated in the exercise with the 7.62 mm C6 machine guns, known for its accuracy and reliability. This training phase, conducted during the day, does not involve any complex scenarios. It is academic shooting: the gunners work according to precise parameters (time, distance,

At the 430 THS, successful training depends on flawless cohesion. Pilots, flight engineers, instructors, and ground crews form a team where everyone knows their responsibilities and trusts each other. This synergy allows trainees to acquire new skills in a demanding but safe environment.

Maintaining Tactical Superiority

By perfecting their mastery of onboard weapons, the members of the 430 THS ensure that their unit remains ready to respond quickly and effectively, whether in combat, rescue or humanitarian missions.

Ex FAUCON TIR 25-02 ends as it began: with discipline, rigour and team spirit. The Griffon helicopters return to the hangar, and while the adrenaline subsides, the satisfaction of having completed high-level training remains. Every flight, every shot and every instruction learned helps maintain the squadron's reputation for excellence.

Un tournage à Valcartier pour honorer

la mémoire des vétérans de l’Afghanistan

Le 16 juillet 2025, la Base Valcartier a accueilli l’équipe de tournage de la série documentaire «Guerre intérieure», produite par Zone3-IV inc. en collaboration avec le ministère de la Défense nationale. Cette série, qui sera diffusée à l’automne 2026 sur TV5, a donné la parole à ceux et celles qui ont vécu de près la mission canadienne en Afghanistan.

La série composée de plusieurs épisodes . Elle a cherché à explorer les répercussions humaines, psychologiques et sociales de cette opération militaire marquante à travers les témoignages de militaires actifs, de vétérans, d’anciens hauts gradés et de journalistes.

Un dernier passage en uniforme

Le premier segment tourné à Valcartier a mis en lumière l’adjudant-maître Nicolas GirouxPoulin, du 12e Régiment blindé du Canada. Il a servi en Afghanistan à deux reprises, en 2007 puis en 2009. Le tournage s’est déroulé au Quartier maître, alors qu’il est venu y déposer ses derniers effets personnels dans le cadre de son processus de libération des Forces armées canadiennes (FAC).

L’adjudant-maître a partagé ses réflexions sur ses années de service, ses expériences en mission et les défis liés à la transition vers la vie civile. Chargée d’émotion, cette séquence a permis de montrer, avec authenticité, la portée symbolique du départ à la retraite pour un militaire.

Une pionnière à bord d’un hélicoptère

Le deuxième segment de la journée a été consacré à la caporale-cheffe (ret) Joanne Hamelin, première femme ingénieure de vol en Afghanistan sur un CH-147 Chinook. Elle a servi dans les FAC de 1997 à 2016. Le tournage s’est déroulé dans le hangar du 430e Escadron

tactique d’hélicoptères (430 ETAH) où les membres ont apporté leur support à l’ensemble de l’opération.

L’équipe l’a filmée devant un hélicoptère Griffon, symbole de ses premiers pas opérationnels. C’est à Valcartier, au sein de cette unité, que sa carrière a véritablement pris son essor. Joanne Hamelin y a retracé son par-

cours, évoquant ses premières affectations, sa mission en Afghanistan et les défis relevés dans un milieu encore largement masculin. Toujours suivie par l’équipe, elle est montée à bord d’un appareil identique à celui qu’elle avait entretenu durant sa carrière, un retour symbolique dans le cockpit qui a ravivé de vifs souvenirs. C’est également dans ce lieu si cher à Joanne, qu’elle a eu son échange avec l’animatrice, Marie-Pier Beaulieu. Une mémoire filmée à Valcartier

En accueillant ce tournage, la Base Valcartier contribue à faire rayonner la mémoire militaire contemporaine. Ces témoignages filmés offrent une fenêtre privilégiée sur les réalités humaines du service militaire — de l’engagement sur le terrain au retour à la vie civile.

Les lieux choisis pour le tournage — le Quartier maître et le hangar du 430 ETAH — portent une forte valeur symbolique. L’un représente la fin d’une carrière, l’autre le début d’un parcours pionnier. Ensemble, ils incarnent la richesse et la diversité des expériences vécues par les militaires canadiens dans le cadre de la mission afghane.

La série Guerre intérieure témoigne avec franchise des défis, des blessures invisibles et de la résilience de ceux et celles qui servent. Elle offre un espace de parole respectueux et sincère, où les vétérans peuvent revisiter leur passé sans détour, avec dignité et émotion.

À travers ces images tournées à Valcartier, c’est toute une mémoire collective qui se préserve — celle d’une génération marquée par un conflit aux résonances durables. En donnant voix à ces récits, la série permet de mieux comprendre ce que représente, aujourd’hui encore, le service militaire dans un monde en constante mutation.

L' Adjum Nicolas Giroux-Poulin est filmé lors de la remise de ses effets, au Quartier maître de Valcartier. MWO Nicolas Giroux-Poulin is filmed as he hands over his effects at the Valcartier Quartermaster's Office.
L’équipe de tournage, au hangar du 430 ETAH, prépare l’entrevue avec Joanne Hamelin. The film crew at the 430 THS hangar prepares for the interview with Joanne Hamelin. PHOTOS
JIMMY GRIMARD,

Filming in Valcartier to Honour the Memory of Afghanistan Veterans

On July 16, 2025, the Base Valcartier welcomed the film crew of the documentary series “Guerre intérieure”, produced by Zone3-IV Inc. in collaboration with the Department of National Defence. The series, which will air in the fall of 2026 on TV5, gives a voice to those who experienced the Canadian mission in Afghanistan firsthand.

The series consists of several episodes. It seeks to explore the human, psychological, and social repercussions of this landmark military operation through the testimonies of active military personnel, veterans, former high-ranking officers, and journalists.

One Last Appearance in Uniform

The first segment, filmed in Valcartier, featured Master Warrant Officer Nicolas GirouxPoulin of the 12e Régiment blindé du Canada. He served in Afghanistan twice, in 2007 and 2009.

Filming took place at the Quartermaster's Office, where he came to drop off his last personal belongings as part of his discharge process from the Canadian Armed Forces (CAF). The master warrant officer shared his thoughts on his years of service, his experiences on missions, and the challenges of transitioning to civilian life. This emotional sequence authentically conveyed the symbolic significance of retirement for a member of the military.

A Pioneer Aboard a Helicopter

The second segment of the day was dedicated to Master Corporal (ret) Joanne Hamelin, the first female flight engineer in Afghanistan on a CH-147 Chinook. She served in the CAF from 1997 to 2016. Filming took place in the hangar of the 430th Tactical Helicopter Squadron (430 THC), where members provided support for the entire operation.

The crew filmed her in front of a Griffon helicopter, a symbol of her first operational steps. It was in Valcartier, within this unit, that her career really took off. Joanne Hamelin retraced her journey, recalling her first assignments, her mission in Afghanistan, and the challenges she faced is still largely male environment. Still followed by the crew, she boarded an aircraft identical to the one she had maintai-

ned during her career, a symbolic return to the cockpit that brought back vivid memories. It was also in this place so dear to Joanne that she spoke with host Marie-Pier Beaulieu.

A Memory Captured on Film in Valcartier

By hosting the filming, the Base Valcartier is helping to promote contemporary military history. These filmed testimonials offer a unique glimpse into the human realities of military service—from deployment in the field to returning to civilian life.

The locations chosen for filming—the Quartermaster's Quarter and the 430 THC hangar— have strong symbolic value. One represents the end of a career, the other the beginning of a pioneering journey. Together, they embody the richness and diversity of the experiences of Canadian military personnel during the Afghan mission.

The series Inner War candidly documents the challenges, invisible wounds, and resilience of those who serve. It provides a respectful and sincere forum where veterans can revisit their past without reservation, with dignity and emotion.

Through these images shot in Valcartier, a collective memory is preserved—that of a generation marked by a conflict with lasting repercussions. By giving voice to these stories, the series provides a better understanding of what military service still represents today in a constantly changing world.

L’Adjum Giroux-Poulin échange avec Mme Hamelin à l’occasion de leurs retrouvailles. MWO Giroux-Poulin chats with Ms. Hamelin during their reunion.

Joindre l’histoire et le sport en opération

Quand

l’effort physique devient

Maintenir sa forme physique tout en découvrant l’histoire locale : une combinaison gagnante que les militaires déployés dans le cadre de l’Opération UNIFIER ont brillamment incarnée cet été en Europe. En participant à deux événements sportifs d’envergure en Pologne et au Luxembourg, ils ont su conjuguer esprit de corps, culture militaire et cohésion alliée.

Capitaine Frédéric Thouin

Officier des affaires publiques –Opération UNIFIER

L’excellence opérationnell passe aussi par la forme physique

Ces activités, loin d’être de simples compétitions, témoignent de l’engagement des Forces armées canadiennes à demeurer prêtes, solides et unies, même en contexte déployé. Elles illustrent que l’entraînement physique n’est pas mis de côté pendant les missions, mais intégré à la routine opérationnelle, tout en favorisant les échanges internationaux et la compréhension historique.

En Pologne : courir à la mémoire de l’Armée bleue

En juin 2025, quatre membres de l’Opération UNIFIER basés en Pologne ont pris part à la International Hallers’ Run, une course commémorative soulignant les liens historiques entre le Canada et la Pologne. Cet événement honore le général Józef Haller ainsi que l’Armée bleue, une formation de volontaires nord-américains ayant combattu pour l’indépendance polonaise, parmi lesquels figuraient plus de 20 000 Canadiens entraînés à Niagara-on-the-Lake.

Par leur participation à cette course de dix kilomètres en terrain varié, les militaires canadiens ont rappelé l’importance des liens historiques et stratégiques qui unissent les nations alliées. Cette présence, remarquée et saluée par les Polonais, reflète également l’esprit de solidarité et de coopération qui anime l’Opération UNIFIER, notamment dans son soutien logistique à l’Ukraine.

«Les Polonais ont apprécié notre participation à cette course de 10 km cross country. L’Op UNIFIER compte sur sa collaboration avec l’armée polonaise pour entraîner les soldats ukrainiens et acheminer les donations du Canada en soutien à l’Ukraine. C’est aussi un rappel de l’importance de la collaboration étroite entre les alliés de l’OTAN. Adsum!»

— Maj Sébastien Roy, commandant-adjoint de la roto 19 de l’Opération UNIFIER

Au Luxembourg : marcher dans les pas de l’histoire

Pendant ce temps, deux autres membres de l’Opération UNIFIER, déployés dans l’ouest de l’Allemagne, ont représenté le Canada à la Marche internationale de Diekirch, un événement de prestige organisé chaque année au Luxembourg. Cette marche de 40 kilomètres réunit des participants civils et militaires venus des quatre coins du globe autour des valeurs communes de camaraderie, d’endurance et de mémoire.

Créée en 1968 par une amicale d’anciens artilleurs luxembourgeois, cette marche rend hommage à l’histoire militaire du pays hôte, notamment à Jean l’Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg, mort au combat lors de la bataille de Crécy en 1346. L’événement combine ainsi traditions militaires européennes et esprit de résilience collective.

«Marcher 40 kilomètres dans un cadre international, c’est plus qu’un défi physique : c’est une façon de représenter notre unité, notre pays, et de démontrer que même en mission, on reste engagés, solides et prêts.»

— Un marcheur militaire de l’Opération UNIFIER basé dans l’ouest de l’Allemagne

Plus qu’un simple entraînement

Ces participations sportives à l’étranger soulignent une fois de plus que l’excellence opérationnelle repose sur des fondements multiples : la forme physique, l’ouverture culturelle, le respect des traditions et le renforcement des alliances. En joignant l’histoire au sport, les militaires de l’Opération UNIFIER montrent qu’en mission aussi, on peut entretenir la mémoire, bâtir des ponts et renforcer l’esprit de corps — un pas à la fois.

aussi un devoir de mémoire

Combining History and Sport in Action

When

Physical Effort Also Becomes a Duty to Remember

Staying in shape while discovering local history: a winning combination that military personnel deployed as part of Operation UNIFIER brilliantly embodied this summer in Europe. By participating in two major sporting events in Poland and Luxembourg, they combined esprit de corps, military culture, and allied cohesion.

Captain Frédéric Thouin

Public Affairs Officer – Operation UNIFIER

Operational Excellence Also Requires Physical Fitness

Far from being mere competitions, these activities demonstrate the Canadian Armed Forces' commitment to remaining ready, strong, and united, even when deployed. They illustrate that physical training is not set aside during missions, but is integrated into the operational routine, while promoting international exchanges and historical understanding.

In Poland: Running in Memory of the Blue Army

In June 2025, four members of Operation UNIFIER based in Poland took part in the International Hallers' Run, a commemorative race highlighting the historic ties between Canada and Poland. This event honours General Józef Haller and the Blue Army, a formation of North American volunteers who fought for Polish independence, including more than 20,000 Canadians trained in Niagara-on-theLake.

By participating in this 10-kilometre race on varied terrain, Canadian military personnel reaffirmed the importance of the historical and strategic ties that unite the allied nations. Their presence, which was noted and applauded by the Polish people, also reflects the spirit of solidarity and cooperation that drives Operation UNIFIER, particularly in its logistical support to Ukraine.

"The Polish people appreciated our participation in this 10 km cross-country race. Operation UNIFIER relies on its collaboration with the Polish Army to train Ukrainian soldiers and deliver Canadian donations in support of Ukraine. It is also a reminder of the importance of close collaboration between NATO allies. Adsum!"

— Major Sébastien Roy, deputy commander of Roto 19 of Operation UNIFIER

In Luxembourg: Walking in the Footsteps of History

Meanwhile, two other members of Operation UNIFIER, deployed in western Germany, represented Canada at the Diekirch International March, a prestigious event held annually in Luxembourg. This 40-kilometre march brings together civilian and military participants from around the world to celebrate shared values of camaraderie, endurance, and remembrance.

Created in 1968 by a group of former Luxembourg artillerymen, the march pays tribute to the host country's military history, particularly Jean l'Aveugle, King of Bohemia and Count of Luxembourg, who died in battle at Crécy in 1346. The event combines European military traditions with a spirit of collective resilience.

“Walking 40 kilometres in an international setting is more than a physical challenge: it is a way of representing our unity, our country, and demonstrating that even on a mission, we remain committed, strong, and ready.”

— A military walker from Operation UNIFIER based in western Germany

More than Just Training

These sporting events abroad once again highlight that operational excellence is based on multiple foundations: physical fitness, cultural openness, respect for traditions, and the strengthening of alliances. By combining history with sport, Operation UNIFIER service members show that even on a mission, we can preserve memory, build bridges, and strengthen esprit de corps—one step at a time.

Des militaires de l’Opération UNIFIER participent à la International Hallers’ Run aux côtés de leurs homologues polonais, en juin 2025, en Pologne. Soldiers from Operation UNIFIER participate in the International Hallers' Run alongside their Polish counterparts in June 2025 in Poland.
Militaires canadiens et partenaires internationaux réunis lors de la Marche internationale de Diekirch, symbole de persévérance et d’unité. Canadian military personnel and international partners gathered at the International Diekirch March, a symbol of perseverance and unity.

Bâtir notre avenir : l’Agence de logement des Forces canadiennes lance son Plan stratégique 2025-2030

Dans un contexte national marqué par une crise du logement qui touche de plein fouet les militaires et leurs familles, l’Agence de logement des Forces canadiennes (ALFC) a dévoilé un ambitieux Plan stratégique pour la période 2025-2030. Intitulé Bâtir notre avenir, ce plan quinquennal vise à transformer le paysage résidentiel des bases canadiennes en misant sur des solutions durables, inclusives et novatrices afin de répondre aux besoins actuels et futurs des membres des Forces armées canadiennes (FAC).

Un virage nécessaire et attendu

Les changements démographiques au sein des FAC, les réalités du marché immobilier canadien et les nouvelles priorités de la Défense nationale imposent une révision en profondeur des approches en matière de logement militaire. L’ALFC entend y répondre de façon proactive en adaptant ses pratiques et ses infrastructures aux modes de vie contemporains des militaires, qui incluent une diversité croissante de structures familiales, une mobilité importante et des attentes élevées en matière de qualité de vie.

Le plan s’articule autour de quatre piliers majeurs : répondre aux besoins en matière de logement, améliorer l’expérience client, améliorer l’expérience des employés, et moderniser l’entreprise. À travers ces axes stratégiques, l’ALFC souhaite renforcer son rôle central dans le soutien à la disponibilité opérationnelle et au bien­être du personnel militaire.

Un investissement historique dans l’offre résidentielle

Au cœur du plan figure un investissement majeur de 1,4 milliard de dollars, annoncé dans le cadre de l’initiative Notre Nord, fort et libre et du budget fédéral de 2024. Cette enveloppe permettra la construction de 1 400 unités de logement résidentiel (ULR) et la rénovation de 2 500 autres à travers le pays.

Dans le cadre du Plan d’immobilisations du portefeuille résidentiel (PIPR), ce financement permet déjà l’accélération de la première phase de construction avec 824 ULR prévues d’ici 2029­2030. Aux 668 unités annoncées précédemment s’ajouteront 124 logements à Esquimalt et 32 à Trenton. Des conceptions novatrices, élaborées en partenariat avec Construction de Défense Canada, ont permis d’augmenter ces objectifs sans allonger les délais.

L’Agence planifie également une deuxième phase de construction pour ajouter 732 nouvelles unités supplémentaires en fonction des besoins prévisionnels. Cette réponse structurée vise à réduire la pression immobilière dans les collectivités environnantes tout en soutenant le recrutement et la rétention du personnel militaire.

Des approches innovantes pour des solutions durables

Au­delà de la construction traditionnelle, l’ALFC explore de nouvelles avenues, incluant le recours aux logements modulaires, préfabriqués et l’établissement de partenariats public­privé. L’objectif est d’accroître rapidement l’offre en s’appuyant sur des mécanismes de financement novateurs et des solutions flexibles.

Cette agilité organisationnelle est appuyée par une volonté ferme de maintenir des normes élevées en matière de conformité, de sécurité, de durabilité environnementale et d’équité sociale. L’Agence s’engage également à intégrer les principes de réconciliation avec les communautés autochtones dans la gestion et le développement de son portefeuille immobilier.

Améliorer l’expérience

client et employé

L’un des éléments phares du plan consiste à placer l’usager — le militaire et sa famille — au centre des priorités. L’ALFC souhaite cultiver une expérience résidentielle de qualité supérieure, fondée sur un service à la clientèle exemplaire, une communication proactive et des mécanismes de rétroaction solides. Un système transparent de traitement des

plaintes, l’amélioration continue des services, et l’uniformisation des standards à travers le pays figurent parmi les engagements concrets de l’Agence.

Parallèlement, le bien­être du personnel de l’ALFC n’est pas en reste. Le Plan stratégique met de l’avant des politiques favorisant un milieu de travail sain, sécuritaire, inclusif et performant. Des programmes de formation, de mentorat, de perfectionnement profession­

nel et de gestion du changement sont prévus pour renforcer la cohésion interne et assurer l’excellence du service public.

Cap sur la modernisation numérique

Enfin, l’ALFC amorce un virage numérique important. L’Agence entend automatiser et simplifier ses processus, optimiser l’utilisation des technologies existantes et intégrer l’intelligence artificielle pour améliorer la prestation de services. Cette transformation technologique vise à accroître l’efficacité opérationnelle, réduire les délais et améliorer l’accessibilité pour tous les usagers.

La prise de décision fondée sur les données constitue un autre levier de modernisation. Grâce à une meilleure capacité d’analyse et à un cadre structuré de gestion de l’information, l’ALFC pourra mieux planifier ses investissements et adapter son offre en temps réel selon l’évolution des besoins.

Conclusion : une vision claire pour un avenir plus stable

Avec Bâtir notre avenir, l’Agence de logement des Forces canadiennes démontre son engagement à offrir un environnement de vie de qualité aux militaires et à leurs familles. En misant sur l’innovation, l’inclusion, la durabilité et la modernisation, l’ALFC se positionne comme un acteur clé du soutien institutionnel aux FAC.

Building our Future: Canadian Forces Housing Agency Launches its 2025-2030 Strategic Plan

In a national context marked by a housing crisis that is hitting military personnel and their families hard, the Canadian Forces Housing Agency (CFHA) has unveiled an ambitious Strategic Plan for 2025-2030. Entitled Building Our Future, this five-year plan aims to transform the residential landscape of Canadian bases by focusing on sustainable, inclusive, and innovative solutions to meet the current and future needs of Canadian Armed Forces (CAF) members.

A Necessary and Long-Awaited Shift

Demographic changes within the CAF, the realities of the Canadian real estate market and new National Defence priorities require a comprehensive review of military housing approaches. The CFHA intends to respond proactively by adapting its practices and infrastructure to the contemporary lifestyles of military personnel, which include an increasing diversity of family structures, significant mobility and high expectations for quality of life.

The plan is built around four major pillars: meeting housing needs, improving the customer experience, improving the employee experience, and modernizing the business. Through these strategic priorities, the CFHA aims to strengthen its central role in supporting the operational readiness and well­being of military personnel.

A Historic Investment in Residential Offerings

At the heart of the plan is a major $1.4 billion investment announced as part of the Strong, Safe, and Secure North initiative and the 2024 federal budget. This funding will enable the construction of 1,400 residential housing units (RHUs) and the renovation of 2,500 others across the country.

Under the Residential Portfolio Capital Plan (RPCP), this funding is already enabling the acceleration of the first phase of construction, with 824 RUs planned by 2029­2030. In addition to the 668 units previously announced, 124 units will be added in Esquimalt and 32 in Trenton. Innovative designs, developed in partnership with Defence Construction Canada, have made it possible to increase these targets without extending the timeline.

The Agency is also planning a second phase of construction to add 732 additional units based on projected needs. This structured response aims to reduce housing pressure in surrounding communities while supporting military personnel recruitment and retention.

Innovative Approaches for Sustainable Solutions

Beyond traditional construction, the CFHA is exploring new avenues, including the use of modular, prefabricated housing and publicprivate partnerships. The goal is to rapidly increase supply through innovative financing mechanisms and flexible solutions.

This organizational agility is supported by a strong commitment to maintaining high standards of compliance, safety, environmental sustainability, and social equity. The Agency is also committed to integrating principles of reconciliation with Indigenous communities into the management and development of its real estate portfolio.

Improving the Customer and Employee Experience

One of the key elements of the plan is to place the user—military personnel and their families—at the centre of priorities. The CFHA wants to cultivate a superior residential experience based on exemplary customer service, proactive communication, and robust feedback mechanisms. A transparent com­

plaint handling system, continuous service improvement, and standardization across the country are among the Agency's concrete commitments.

At the same time, the well­being of CFHA staff is not being overlooked. The Strategic Plan promotes policies that foster a healthy, safe, inclusive, and high­performing workplace. Training, mentoring, professional development, and change management programs are planned to strengthen internal cohesion and ensure excellence in public service.

Focus on Digital Modernization

Finally, the CFHA is embarking on a major digital transformation. The Agency intends to automate and simplify its processes, optimize the use of existing technologies, and integrate artificial intelligence to improve service delivery. This technological transformation aims to increase operational efficiency, reduce delays, and improve accessibility for all users. Data­driven decision­making is another lever for modernization. With improved analytical capabilities and a structured information management framework, the CFHA will be able to better plan its investments and adapt its offerings in real time as needs evolve.

Conclusion: A Clear Vision for a More Stable Future

With Building Our Future, the Canadian Forces Housing and Logistics Agency is demonstrating its commitment to provide a quality living environment for military personnel and their families. By focusing on innovation, inclusion, sustainability, and modernization, the CFHA is positioning itself as a key player in providing institutional support to the CAF.

ROGER BARBEAU

Une légende tire sa révérence après 58 ans de service

M. Barbeau avait seulement 17 ans lorsqu’il a débuté sa carrière exceptionnelle au sein des Forces armées canadiennes (FAC), en août 1967. Aujourd’hui, il est un homme distingué par 58 années de passion et de dévouement envers notre organisation.

L’histoire de M. Barbeau est véritablement remarquable. Pour commencer, il s’est enrôlé en tant que chauffeur dans l'Aviation royale canadienne. Après huit ans, en 1975, il a décidé de changer de métier pour devenir technicien de véhicules, et il a rejoint le 5e Bataillon des services (5 Bon Svc) pour la première fois. Au cours des années suivantes, M. Barbeau a fait des allers­retours entre le 5 Bon Svc et d’autres unités, telles que la Station des Forces canadiennes (SFC) Mont Apica entre 1977 et 1980, le 73e Bataillon des services du Canada lors de l’opération DANACA en Égypte avec la Force d'urgence des Nations Unies II (FUNU II) en 1977, le 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) entre 1985 et 1987, la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) sur le plateau du Golan en Syrie en 1988, ainsi que la Base des forces canadiennes Chatham entre 1990 et 1993.

En juillet 1993, après avoir servi 25 années dans les Forces régulières, il a libéré les FAC et rejoint les Voltigeurs de Québec, un régiment d'infanterie de la Première réserve, où il a servi de 1993 à 1995. En 1994, M. Barbeau a continué à servir comme civil, en tant que mécanicien, travaillant avec le 5 Bon Svc jusqu’en juillet 2025, incluant un séjour au 5 RGC entre 2000 et 2004. Ayant consacré autant d’années à notre organisation, M. Barbeau a reçu des Prix de long service pour ses 25, 35, 45 et 50 années de service, respectivement en 1996, 2006, 2016 et 2022. Ses contributions précieu­

ses lui ont également valu une mention élogieuse du commandant du Secteur Québec de la Forces terrestre en octobre 2010, la Médaille du jubilé de diamant de la Reine en novembre 2012, ainsi que le médaillon d’excellence du Génie électrique et mécanique royal canadien #68 en février 2015.

Durant toutes ces années, M. Barbeau a profondément influencé le métier de technicien de véhicules. Par son expertise, il a innové dans les techniques d’apprentissage et transmis son savoir avec passion. Pendant son temps comme mécanicien et instructeur civil, M. Barbeau a élaboré un grand nombre d’aides à l’entraînement, rédigé plusieurs procédures facilitant l’inspection de différents types de véhicules, contribué à la création de la section Validation telle qu’elle existe aujourd’hui au 5 Bon Svc, et la mise en service du programme de formation en ligne Electude. Formateur et mentor hautement respecté, il a été une véritable référence dans son domaine. Sans aucun doute, il a marqué plusieurs générations de militaires et de civils au fil de sa carrière, et ses contributions continueront d’influencer l’organisation pour les années à venir. Son départ marque la fin d’une époque. M. Barbeau n’était pas seulement un collègue, il était un pilier, un lien entre les générations et un symbole du sentiment d’appartenance qui unit les techniciens de véhicules à travers le pays.

C’est avec un profond respect qu’il a été célébré le 19 juin 2025, lors d’un dîner de départ organisé en son honneur aux 3 Brasseurs des Galeries de la Capitale à Québec. De nombreux collègues, invités de marque et vieux amis ont eu la chance de lui souhaiter une belle retraite. Bonne retraite, Roger. Vous l’avez amplement méritée. Merci.

ROGER BARBEAU

A Legend Retires After 58 Years of Service

Mr. Barbeau was only 17 years old when he began his exceptional career with the Canadian Armed Forces (CAF) in August 1967. Today, he is a distinguished man with 58 years of passion and dedication to our organization.

Mr. Barbeau's story is truly remarkable. He began by enlisting as a driver in the Royal Canadian Air Force. After eight years, in 1975, he decided to change careers to become a vehicle technician, and he joined 5th Service Battalion (5 Svc Bn) for the first time. Over the next few years, Mr. Barbeau moved back and forth between 5 Svc Bn and other units, such as Canadian Forces Station (CFS) Mont Apica between 1977 and 1980, the 73rd Canadian Service Battalion during Operation DANACA in Egypt with the United Nations Emergency Force II (UNEF II) in 1977, the 5 Combat Engineer Regiment (5 CER) between 1985 and 1987, the United Nations Disengagement Observer Force (UNDOF) in the Golan Heights in Syria in 1988, and Canadian Forces Base Chatham between 1990 and 1993.

In July 1993, after serving 25 years in the Regular Forces, he was released from the CAF and joined the Voltigeurs de Québec, a Primary Reserve infantry regiment, where he served as 1993 to 1995. In 1994, Mr. Barbeau continued to serve as a civilian mechanic, working with 5 Svc Bn until July 2025, including a stint at 5 CER between 2000 and 2004. Having dedicated so many years to our organization, Mr. Barbeau received Long Service Awards for his 25th, 35th, 45th, and 50th years of service, in 1996, 2006, 2016, and 2022, respectively. His valuable contributions also earned him a Land Force Québec Area Commanding

Officer's Commendation in October 2010, the Queen's Diamond Jubilee Medal in November 2012, and the Royal Canadian Electrical and Mechanical Engineers Medallion of Excellence #68 in February 2015.

Throughout these years, Mr. Barbeau has profoundly influenced the vehicle technician profession. Through his expertise, he was innovative in his learning techniques and passionately passed on his knowledge. During his time as a mechanic and civilian instructor, Mr. Barbeau developed numerous training aids, wrote several procedures facilitating the inspection of various types of vehicles, contributed to the creation of the Validation Section as it exists today at 5 Svc Bn, and the implementation of the Electude online training program. A highly respected trainer and mentor, he was a true leader in his field. Without a doubt, he influenced several generations of military and civilian personnel throughout his career, and his contributions will continue to influence the organization for years to come. His departure marks the end of an era. Mr. Barbeau was not just a colleague; he was a pillar, a link between generations, and a symbol of the sense of belonging that unites vehicle technicians across the country.

It was with deep respect that he was celebrated on June 19, 2025, at a farewell dinner held in his honour at the 3 Brasseurs of the Galeries de la Capitale in Québec City. Many colleagues, distinguished guests, and old friends had the opportunity to wish him a happy retirement.

Happy retirement, Roger. You have richly deserved it. Thank you.

Transfert de connaissances entre M. Barbeau et un jeune apprenti. Knowledge transfer between Mr. Barbeau and a young apprentice.
Lors du dîner pour souligner départ, M. Barbeau reçoit cet honneur pour ses années de service exemplaire. At the farewell dinner, Mr. Barbeau receives this honor for his years of exemplary service.

Plongée au cœur du service d’identification de Valcartier

automatique en fin de liste — une règle essentielle pour maintenir le bon déroulement des opérations du service.

Malgré une charge de travail importante et un volume constant de demandes, les deux collègues réussissent à maintenir un climat positif, où la bonne humeur, la discipline et la complémentarité vont de pair. M. Welsh souligne que chacun a ses forces, et que c’est précisément cette diversité de compétences qui rend leur collaboration efficace. La confiance,

Dans l’ombre du tumulte des exercices, des formations et des opérations qui rythment la vie militaire à Valcartier, une petite équipe s’affaire, discrète, mais essentielle. Il s’agit de la Section Identification du Service des opérations, installé au bâtiment 534 de l’Académie, où sont produites les cartes d’identité officielles des militaires ainsi que celles des travailleurs civils. À la tête de cette cellule névralgique, on retrouve Richard Adams, responsable de l’identité, qui coordonne au quotidien un processus aussi rigoureux qu’indispensable.

Avec lui, Carl Welsh, également commissionnaire de la section Identité, partage le mandat de desservir non seulement la Base de Valcartier, mais aussi un large réseau d’unités réparties sur le territoire. Ensemble, ils forment un duo complémentaire, expérimenté et profondément engagé. Tous deux cumulent plusieurs années de service comme commissionnaires pour les Forces armées canadiennes (FAC), et leur complicité est manifeste. «Ah! Si tu n’existais pas, il faudrait que je t’invente», a lancé à la blague M. Adams à l’intention de son collègue de longue date, illustrant bien l’esprit de collaboration qui anime l’équipe.

Leur tâche ne se limite pas à la production des cartes sur place. Il leur arrive fréquemment de se déplacer en région, notamment pour prendre les empreintes digitales, une étape nécessaire à l’émission des cartes permanentes. En septembre prochain, ils se rendront à Kamouraska pour répondre aux besoins d’une unité éloignée. Cette mobilité témoigne de leur engagement à offrir un service accessible, peu importe la localisation de l’unité desservie.

Le service fonctionne avec une équipe restreinte, ce qui impose une organisation sans faille. Chaque membre du personnel connaît ses responsabilités, et la fluidité du travail repose sur une coordination serrée entre tous. Ici, l’efficacité n’est pas une simple vertu : c’est une nécessité. La délivrance des cartes d’identité n’est pas une formalité anodine, mais un maillon essentiel dans la chaîne administrative et sécuritaire de la Défense nationale.

Une prise de rendez-vous structurée

Les demandes de rendez­vous affluent constamment, et chaque dossier doit être traité avec rigueur. Pour cette raison, les rendezvous sont pris uniquement par courriel, ce qui permet à l’équipe de gérer les priorités

avec transparence et d’optimiser leur horaire. Comme le souligne M. Adams, il est crucial que les membres des Forces fournissent les renseignements demandés avec exactitude. Cela permet à l’équipe de gagner un temps précieux et d’éviter des retards qui peuvent compromettre des départs ou des opérations.

Au­delà de l’émission de la carte, il y a tout un travail de vérification en amont. La sécurité étant une priorité absolue au sein de la Défense nationale, plusieurs étapes de validation doivent être complétées avant qu’une carte ne soit émise. Ces vérifications, souvent invisibles aux yeux du demandeur, sont pourtant essentielles pour garantir l’intégrité du système. Cela dit, afin de ne pas retarder l’accès à certains services ou secteurs, une carte temporaire est remise le jour même du rendez­vous, le temps que le processus complet soit finalisé.

L’importance de renouveler à temps

Une recommandation essentielle est de vérifier régulièrement la date d’expiration de sa carte. Trop souvent, des militaires constatent qu’elle est échue seulement au moment de leur départ ou, pire, une fois déjà à l’étranger. Or, une carte expirée entraîne la perte de certains privilèges militaires, notamment aux aéroports, et peut compromettre un déploiement. Il est donc fortement recommandé d’inscrire une alerte dans son calendrier personnel pour entamer le renouvellement à temps. Cette simple habitude permet d’éviter bien des complications.

Le personnel du service d’identification maîtrise parfaitement les outils et les procédures propres à ce domaine très particulier. Ce savoir­faire, allié à une connaissance fine des priorités opérationnelles, en fait une véritable ressource au sein de la base. La capacité à jongler entre les demandes de renouvellement, les pertes de cartes, les premières émissions et les dossiers de militaires déployés exige une rigueur de tous les instants.

Une gestion rigoureuse des priorités

C’est pour cette raison qu’un ordre de priorité structuré est appliqué aux demandes : les militaires en instance de déploiement (avec documentation du CFTPO) sont traités en premier, suivis des pertes de carte, de premières demandes, des cartes expirées, puis des renouvellements anticipés. Il est également important de noter que toute absence à un rendez­vous sans préavis entraîne un report

In the shadow of the hustle and bustle of exercises, training, and operations that punctuate military life in Valcartier, a small team works quietly but is essential. This is the Identification Section of the Operations Department, located in Building 534 of the Academy, where official ID cards for military personnel and civilian workers are produced. At the head of this nerve centre is Richard Adams, Identity Manager, who coordinates a rigorous and indispensable process daily.

He is joined by Carl Welsh, also a commissionaire in the Identity Section, who shares the responsibility of serving not only the Base Valcartier but also a large network of units across the country. Together, they form a complementary, experienced, and deeply committed team. Both have many years of service as commissionaires for the Canadian Armed Forces (CAF), and their camaraderie is evident. “Ah! If you didn’t exist, I’d have to invent you,” Mr. Adams joked to his longtime colleague, illustrating the spirit of collaboration that drives the team.

Their work is not limited to producing cards on­site. They frequently travel to other regions, particularly to take fingerprints, a necessary step in issuing permanent cards. Next September, they will travel to Kamouraska to meet the needs of a remote unit. This mobility demonstrates their commitment to provide accessible service, regardless of the location of the unit being served.

The service operates with a small team, which requires flawless organization. Each staff member is aware of their responsibilities, and the smooth flow of work depends on close coordination among everyone. Here, efficiency is not just a virtue: it is a necessity. Issuing ID cards is not a trivial formality, but an essential link in the National Defence administrative and security chain.

A Structured Appointment System

Appointment requests come in constantly, and each file must be handled with care. For this reason, appointments are made by email only, which allows the team to manage priorities transparently and optimize their schedule. As Mr. Adams points out, members of the CAF must provide the requested information accurately. This saves the team valuable time and avoids delays that could compromise departures or operations.

l’expérience et le respect mutuel sont les piliers de leur quotidien.

Le service d’identification est donc bien plus qu’un comptoir administratif : il s’agit d’un point de convergence entre sécurité, logistique et soutien aux opérations. Il incarne aussi, à sa manière, l’un des principes fondamentaux de la vie militaire : la rigueur. En facilitant l’accès à un outil d’identification essentiel, l’équipe participe pleinement à la mission de soutien de la Base Valcartier, et plus largement, à celle des FAC.

Behind Every Card, a Dedicated Team!

rantee the integrity of the system. That said, in order not to delay access to certain services or sectors, a temporary card is issued on the day of the appointment until the entire process is finalized.

The Importance of Renewing on Time

It is essential to check the expiry date of your card regularly. All too often, military personnel only realize that their card has expired when they are about to leave or, worse still, once they are already abroad. An expired card results in the loss of certain military privileges, particularly at airports, and can compromise deployment. It is therefore strongly recommended that you set a reminder in your calendar to start the renewal process on time. This simple habit can save you a lot of hassle. The identification service staff are fully proficient in the tools and procedures specific to this very particular field. This expertise, combined with a detailed knowledge of operational priorities, makes them a valuable resource within the base. The ability to juggle renewal requests, lost cards, first­time issuance, and files for deployed military personnel requires constant rigour.

Rigorous Priority Management

For this reason, a structured order of priority is applied to requests: military personnel awaiting deployment (with documentation from the CFTPO) are processed first, followed by lost cards, initial requests, expired cards, and then early renewals. It is also important to note that any failure to attend an appointment without prior notice results in automatic postponement to the end of the list—an essential rule for maintaining the smooth running of the service.

Despite a heavy workload and a constant volume of requests, the two colleagues manage to maintain a positive atmosphere, where good humour, discipline, and complementarity go hand in hand. Mr. Welsh emphasizes that everyone has their strengths, and that it is precisely this diversity of skills that makes their collaboration so effective. Trust, experience, and mutual respect are the pillars of their daily work.

The identification service is therefore much more than an administrative counter: it is a hub for security, logistics, and operational support. It also embodies, in its own way, one of the fundamental principles of military life: rigour. By facilitating access to an essential identification tool, the team plays a key role in supporting the mission of the Base Valcartier and, more broadly, the CAF. Derrière

Beyond issuing the card, a significant amount of verification work is conducted behind the scenes. With security being a top priority within National Defence, several validation steps must be completed before a card can be issued. These checks, which are often invisible to the applicant, are essential to gua­

Les commissionnaires Richard Adams et Carl Welsh posent fièrement à quelques pas de l’Académie, où ils assurent le service d’identification. Commissioners Richard Adams and Carl Welsh pose proudly a few steps away from the Academy, where they provide identification services.
PHOTO : AUDREY DUSSAULT, ADSUM

L’ÉCPTMC : une condition physique mesurée par la réalité du terrain

Qu’il s’agisse d’extraire un camarade blessé d’un véhicule, d’installer une position défensive sous le feu ennemi ou de franchir un champ de bataille en urgence, les membres des Forces armées canadiennes (FAC) doivent constamment répondre aux exigences physiques de leur métier. Pour s’assurer que chaque militaire possède les capacités nécessaires pour exécuter les tâches fondamentales de sa profession, l’Évaluation de la condition physique au moyen de tâches militaires communes (ÉCPTMC) est désormais au cœur du processus de validation de la condition physique opérationnelle.

Développée à partir d’un vaste inventaire de 400 tâches physiques observées dans différents rôles militaires, l’ÉCPTMC a permis de cibler six tâches essentielles, représentati­

ves des efforts physiques typiquement rencontrés en situation d’urgence ou de combat. Contrairement à des épreuves purement athlétiques ou sportives, cette évaluation repose sur des scénarios réalistes et fonctionnels, inspirés directement des opérations militaires modernes.

S’échapper pour se mettre à l’abri : rapidité et agilité sous pression

La première tâche consiste à simuler une fuite rapide sous menace, en effectuant une course avec changement de direction, inspirée des déplacements réels en zone de tir. Elle évalue la vitesse, l’agilité, la coordination motrice et la capacité à réagir sous stress physique et psychologique. En théâtre opérationnel, la capacité de se mettre à l’abri rapidement peut faire la différence entre la vie et la mort.

L’épreuve comportant des sacs de sable permet de mesurer la force musculaire globale et l’endurance cardiovasculaire des membres. The sandbag test measures members' overall muscle strength and cardiovascular endurance.

Extraction de véhicules : sortir un camarade en danger

Cette tâche simule l’extraction d’un soldat blessé d’un véhicule blindé ou accidenté. L’évaluation consiste à tirer un traîneau chargé représentant un corps inerte sur une certaine distance. Elle exige une puissance musculaire importante, particulièrement au niveau des membres inférieurs et du tronc, et reflète des gestes de sauvetage d’urgence fréquemment rencontrés en situation d’embuscade ou d’accident routier.

Transport de brancards : endurance collective et coordination

L’un des gestes les plus fondamentaux en situation de combat est le transport d’un blessé à l’aide d’un brancard. Cette tâche exige un effort soutenu de quatre membres d’une équipe qui doivent transporter un poid sur une distance définie, tout en maintenant une posture stable et une coordination fluide. L’objectif est de mesurer la force musculaire globale, l’endurance cardiovasculaire et la cohésion d’équipe dans une tâche essentielle au sauvetage et à l’évacuation médicale.

Creuser : fortification rapide sous pression

Creuser simule la création de positions défensives ou de tranchées, tâche courante en contexte opérationnel. Utilisant une pelle, le militaire doit déplacer une quantité déterminée de roche dans un temps donné. Cette tâche met à l’épreuve l’endurance musculaire, la technique et la persévérance, tout en reproduisant des conditions de travail intenses, souvent réalisées sous contrainte de temps et de sécurité.

Fortification par sacs de sable : bâtir la résilience

La tâche consiste à empiler des sacs de sable à hauteur d’épaule, simulant la construction d’un point de défense ou la protection d’installations contre des explosions ou inondations. Chaque sac est manipulé avec soin pour éviter les blessures lombaires et optimiser la performance. Cette activité sollicite les muscles du tronc, des épaules et des jambes, tout en évaluant la répétition des efforts sous charge.

Portage de poids : établir une ligne défensive

Dans cette tâche, le militaire doit transporter des poids (simulent des outils) sur une certaine distance, puis les installer pour former une barrière. Il s’agit d’un travail physique combinant port de charge, précision et rapidité. Ce type de tâche est représentatif des actions réalisées lors de la sécurisation d’un périmètre ou de l’aménagement d’un camp de campagne.

Une évaluation réaliste… et disponible à Valcartier

La Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier, fait partie des rares installations des FAC à offrir pleinement le test des six tâches de l’ÉCPTMC. Grâce à l’équipement spécialisé et au personnel qualifié disponible sur place, les membres des unités ont accès à une évaluation fidèle aux standards opérationnels. Ce test constitue une solution alternative pour les militaires qui ne réussissent pas initialement le test FORCE. Il leur permet de s’engager dans une démarche de remise en forme progressive, tout en bénéficiant d’un second système d’évaluation directement lié aux exigences fonctionnelles du métier militaire. L’ÉCPTMC offre ainsi une occasion structurée de retrouver leur capacité opérationnelle, dans un cadre sécuritaire, réaliste et adapté à la réalité du terrain.

Maintenir la condition opérationnelle

L’ÉCPTMC ne vise pas à remplacer les entraînements physiques spécialisés ou les préparations individuelles propres à chaque métier. Elle agit plutôt comme un indicateur objectif et commun du niveau de préparation physique minimale pour répondre aux réalités du terrain. En ce sens, elle renforce la sécurité, la cohésion et l’efficacité de l’ensemble de la force.

Pour les FAC, investir dans une évaluation aussi ciblée et représentative, c’est s’assurer que chaque militaire puisse faire face, physiquement, aux exigences de son engagement. L’ÉCPTMC rappelle qu’avant même la tactique, la technologie ou le commandement, le corps humain demeure le premier outil du soldat.

Démonstration par l’un des moniteurs de la tâche qui simule la création de positions défensives ou de tranchées à l’aide d’une pelle. Demonstration by one of the instructors of the task simulating the creation of defensive positions or trenches using a shovel.

The CMPTA: Physical Fitness Measured by Real-World Conditions

Whether extracting an injured comrade from a vehicle, setting up a defensive position under enemy fire, or crossing a battlefield in an emergency, members of the Canadian Armed Forces (CAF) must constantly meet the physical demands of their job. To ensure that every member has the necessary capabilities to perform the fundamental tasks of their profession, the Common Military Physical Task Assessment (CMPTA) is now at the heart of the operational physical fitness validation process.

Developed from a comprehensive inventory of 400 physical tasks observed in various military roles, the CMPTA has identified six essential tasks that are representative of the physical demands typically encountered in emergency or combat situations. Unlike purely athletic or sports­based tests, this assessment is based on realistic and functional scenarios directly inspired by modern military operations.

Des poids simulants le matériel utilisé lors d’opération permettent d’évaluer les différentes techniques acquises par les participants. Weights simulating the equipment used during operations are used to assess the various techniques acquired by participants.

Escape to Safety: Speed and Agility Under Pressure

The first task involves simulating a rapid escape from danger by running and changing direction, inspired by real­life movements in a firing zone. It assesses speed, agility, motor coordination, and the ability to react under physical and psychological stress. In operational theatre, the ability to take cover quickly can mean the difference between life and death.

Vehicle Extraction: Rescuing a Comrade in Danger

This task simulates the extraction of a wounded soldier from an armoured or crashed vehicle. The assessment consists of pulling a loaded sled representing an inert body over a certain distance.

It requires significant muscular strength, particularly in the lower limbs and trunk, and reflects emergency rescue techniques frequently encountered in ambushes or road accidents.

Stretcher Carrying: Collective Endurance and Coordination

One of the most basic actions in combat is carrying a casualty on a stretcher. This task requires sustained effort from four team mem­

bers who must carry a weight over a set distance while maintaining a stable posture and fluid coordination. The objective is to measure overall muscle strength, cardiovascular endurance, and team cohesion in a task that is essential for rescue and medical evacuation.

Digging: Rapid Fortification Under Pressure

Digging simulates the creation of defensive positions or trenches, a common task in operational contexts. Using a shovel, the soldier must move a specified amount of rock within a given time. This task tests muscular endurance, technique, and perseverance, while replicating intense working conditions, often carried out under time and safety constraints.

Sandbag Fortification: Building Resilience

The task consists of stacking sandbags at shoulder height, simulating the construction of a defensive position or the protection of facilities against explosions or flooding. Each bag is handled with care to avoid back injuries and optimize performance. This activity works the core, shoulder, and leg muscles while evaluating repetitive efforts under load.

Weight Carrying: Establishing a Defensive Line

In this task, military personnel must carry weights (simulating tools) over a certain distance and then set them up to form a barrier. This is physical work that combines load carrying, precision, and speed. This type of task is representative of the actions performed when securing a perimeter or setting up a field camp.

A Realistic Assessment... Available in Valcartier

The 2nd Canadian Division Support Base, Valcartier, is one of the few CAF facilities to offer the full six­task CMPTA assessment. Thanks to the specialized equipment and qualified personnel available on site, unit members have access to an assessment that is consistent with operational standards. This test is an alternative solution for military personnel who do not initially pass the FORCE test. It allows them to engage in a gradual fitness program while benefiting from a second assessment system directly linked to the functional requirements of the military profession. The CMPTA thus offers a structured opportunity to regain operational capacity in a safe, realistic environment that is adapted to the realities of the field.

Maintaining Operational Fitness

The CMPTA is not intended to replace specialized physical training or individual preparation specific to each profession. Rather, it serves as an objective and common indicator of the minimum level of physical fitness required to meet the realities of the field. In this sense, it enhances the safety, cohesion, and effectiveness of the entire force.

For the CAF, investing in such a targeted and representative assessment ensures that every member of the military is physically capable of meeting the demands of their commitment. The CMPTA reminds us that even before tactics, technology, or command, the human body remains a soldier's most important tool.

Les membres doivent notamment réussir l’extraction simulée d’une personne. Members must successfully complete the simulated extraction of a person.

Le CRFMV : des services adaptés aux familles militaires

Dans l’univers exigeant de la vie militaire, où les réalités familiales sont souvent mises à l’épreuve par les mutations, les absences prolongées ou les transitions professionnelles, un centre œuvre avec engagement et humanité : le Centre de ressources pour les familles militaires Valcartier (CRFMV). Véritable carrefour de soutien, d’information et de services, le CRFMV accompagne les familles militaires – régulières, réservistes et vétérans –dans toutes les étapes de leur parcours.

Accessible à la fois sur place à Valcartier et dans la région de Québec, ainsi qu’à distance, le CRFMV offre des services personnalisés, confidentiels et gratuits, adaptés aux besoins variés de la communauté militaire. Son équipe de professionnels qualifiés, appuyée par des bénévoles, intervient avec une approche humaine et respectueuse du vécu unique des familles.

Une présence engagée

dans la communauté

Le CRFMV dessert un vaste territoire couvrant tout l’Est­du­Québec. Grâce à une offre hybride — en personne et en ligne — il permet aux familles éloignées d’accéder aux mêmes services que celles vivant à proximité de la Base. L’équipe du Centre est également pré­

sente lors d’événements militaires et utilise divers moyens de communication pour faire connaître ses services.

Que ce soit pour une demande ponctuelle, un besoin d’information ou un accompagnement à plus long terme, les intervenants sont là pour guider, soutenir et outiller les membres de la communauté militaire.

Accompagnement lors des mutations

Les périodes de mutation, fréquentes dans le milieu militaire, peuvent représenter une source importante de stress pour les familles. Le CRFMV offre un accompagnement indivi­

dualisé aux adultes et aux enfants touchés par un déménagement, avec des rencontres, des ateliers et des ressources adaptées à chaque situation.

Les services couvrent l’orientation vers les ressources locales et communautaires, la préparation logistique et administrative, ainsi que le soutien à l’adaptation dans un nouveau milieu. Des ateliers sont également proposés aux jeunes afin de les aider à mieux comprendre et vivre cette transition.

Soutien lors des absences

Lorsqu’un militaire est en exercice, en formation ou en déploiement, le CRFMV accompagne les proches qui restent à la maison. Les services incluent l’élaboration de plans de garde, du soutien parental, des rencontres individuelles ou en groupe, ainsi que des ateliers pour les enfants vivant l’absence d’un parent.

Des activités et programmes sont offerts pour chaque tranche d’âge, permettant de maintenir un lien avec la communauté, d’outiller les familles et de normaliser les émotions associées à l’absence.

Orientation professionnelle et aide à l’emploi

Le CRFMV soutient également les conjoints de militaires, les vétérans et les jeunes adultes dans leur cheminement professionnel. Il propose un accompagnement en orientation, en retour aux études, en recherche d’emploi ou en exploration de nouveaux projets.

Des services comme la rédaction de CV, la préparation aux entrevues, la compréhension du marché du travail ou encore la sensibilisation à l’entrepreneuriat sont disponibles sur rendez­vous, en personne ou en téléconsultation.

Apprentissage des langues secondes

Des cours de français et d’anglais sont offerts aux adultes et aux enfants dans le but de favoriser l’intégration et de répondre aux besoins linguistiques liés aux réalités des familles militaires. Ces cours sont proposés en ligne ou en format hybride, et adaptés à différents niveaux.

Soutien psychosocial confidentiel

L’équipe psychosociale du CRFMV est composée de professionnelles en relation d’aide, en travail social et en éducation spécialisée. Elle offre un espace d’écoute, d’accompagnement et de soutien aux familles confrontées à des difficultés personnelles, conjugales ou parentales.

Les interventions sont confidentielles et peuvent porter sur divers enjeux : stress, adaptation, communication, remises en question, parentalité, ou relations familiales. Des ateliers de groupe sont également proposés pour aborder ces sujets de manière collective.

Ressources pour les familles de militaires blessés ou libérés

Le Centre offre un accompagnement spécialisé aux familles vivant avec un militaire ou vétéran blessé, notamment en lien avec une blessure de stress opérationnel (BSO). Des groupes de soutien sont disponibles pour les conjoints, les enfants, les adolescents et les adultes ayant grandi dans une telle réalité. Le CRFMV intervient également lors de la libération médicale d’un militaire, en accompagnant la famille dans sa transition vers la vie civile. Les services visent à atténuer les impacts du changement et à favoriser l’adaptation des proches dans ce nouveau contexte.

Activités communautaires et bénévolat

Tout au long de l’année, le CRFMV organise des activités sociales, éducatives et communautaires pour les familles, les enfants, les adolescents et les adultes. Ces activités favorisent la création de liens, la découverte de ressources et l’engagement au sein de la communauté.

Le Centre valorise également le bénévolat, qu’il soit individuel, en famille ou entre pairs. Les bénévoles peuvent s’impliquer dans l’organisation d’activités, l’accueil des nouveaux arrivants, ou encore au sein de comités. Cette implication permet de vivre une expérience enrichissante tout en renforçant le tissu social. Le CRFMV agit comme un point d’ancrage essentiel dans la vie des familles militaires. Grâce à une approche personnalisée, une offre de services diversifiée et une grande accessibilité, il soutient les familles dans les défis quotidiens et les grandes étapes de leur parcours. Sa mission : renforcer le bien­être, la résilience et l’intégration de chaque membre de la communauté militaire.

The VMFRC: Services Tailored to Military Families

In the demanding world of military life, where family realities are often put to the test by transfers, extended absences, or career transitions, one centre stands out for its commitment and compassion: the Valcartier Military Family Resource Centre (VMFRC). A true hub of support, information, and services, the VMFRC supports military families—regular, reserve, and veterans—at every stage of their journey.

Accessible both on the site in Valcartier and in the Québec City area, as well as remotely, the VMFRC offers personalized, confidential, and free services tailored to the diverse needs of the military community. Its team of qualified professionals, supported by volunteers, takes a human approach that respects the unique experiences of each family.

A Committed Presence in the Community

The VMFRC serves a large area covering all of eastern Québec. Thanks to a hybrid offering—in person and online—it allows families who live far away to access the same services as those living near the base. The Centre's team is also present at military events and uses various means of communication to promote its services.

Whether for a one­time request, a need for information, or longer­term support, our staff is there to guide, support, and empower members of the military community.

Support During Transfers

Transfers are common in the military and can be a significant source of stress for families. The VMFRC offers individualized support to adults and children affected by a move, with meetings, workshops, and resources tailored to each situation.

Services include referral to local and community resources, logistical and administrative preparation, and support in adapting to a new environment. Workshops are also offered to young people to help them better understand and cope with this transition.

Support During Absences

When a military member is on duty, in training or deployed, the VMFRC supports the loved ones who remain at home. Services include developing childcare plans, parenting support, individual or group meetings,

and workshops for children experiencing the absence of a parent.

Activities and programs are offered for each age group, helping to maintain ties with the community, equip families, and normalize the emotions associated with absence.

Career Guidance and Employment Assistance

The VMFRC also supports military spouses, veterans, and young adults in their career development. It offers guidance in career counselling, returning to school, job searching, and exploring new projects.

Services such as resume writing, interview preparation, understanding the job market, and entrepreneurship awareness are available by appointment, in person or via teleconsultation.

Second Language Learning

French and English courses are offered to adults and children to promote integration and meet the language needs of military families. These courses are offered online or in a hybrid format and are adapted to different levels.

Confidential Psychosocial Support

The VMFRC's psychosocial team is made up of professionals in counselling, social work, and special education. It offers a space for listening, guidance, and support to families facing personal, marital, or parenting difficulties.

Interventions are confidential and can address a variety of issues, including stress, adjustment, communication, self­doubt, parenting, and family relationships. Group workshops are also available to address these issues collectively.

Resources for Families of Injured or Discharged Military Personnel

The Centre offers specialized support to families living with a wounded military member or veteran, particularly in relation to operational stress injury (OSI). Support groups are available for spouses, children, teenagers, and adults who have grown up in such circumstances.

The VMFRC also intervenes when a military member is medically discharged, supporting the family in its transition to civilian life. The services aim to mitigate the impact of change and help loved ones to adapt to their new circumstances.

Community Activities and Volunteering

Throughout the year, the VMFRC organizes social, educational, and community activities for families, children, teens, and adults. These activities promote bonding, help people discover resources, and encourage community involvement.

Le CRMFV offre un accompagnement complet : plans de garde personnalisés, soutien aux parents, rencontres en tête-à-tête ou en groupe, et ateliers ludiques pour aider les enfants à traverser l’absence d’un parent lors d'un déploiement. The VMFRC offers comprehensive support: personalized childcare plans, parental support, one-on-one or group meetings, and fun workshops to help children cope with the absence of a parent during deployment.

The Centre also promotes volunteering whether individual, family or peer­to­peer. Volunteers can get involved in organizing activities, welcoming newcomers or serving on committees. This involvement provides a rewarding experience while strengthening the social fabric.

The VMFRC acts as an essential anchor in the lives of military families. Through a personalized approach, a diverse range of services, and high accessibility, it supports families in their daily challenges and major milestones. Its mission is to strengthen the well­being, resilience, and integration of every member of the military community.

Le CRMFV propose une gamme complète de services, allant de l’accompagnement lors des mutations et du soutien pendant les absences, à l’orientation professionnelle et à l’aide à l’emploi, ainsi qu’un accompagnement spécialisé pour les familles de militaires ou de vétérans blessés.

The VMFRC offers a comprehensive range of services, from relocation assistance and support during absences to career guidance and employment assistance, as well as specialized support for families of wounded military personnel and veterans.

MATÉRIEL

Le MRZR : vecteur de mobilité tactique et d’innovation

Dans un contexte opérationnel où rapidité, agilité et modularité sont devenues des impératifs, le véhicule tactique ultraléger MRZR s’impose comme un atout de taille pour les Forces armées canadiennes (FAC). Alliant une mobilité hors route exceptionnelle à une polyvalence d’emploi, il a été conçu pour accompagner les troupes dans les environnements les plus exigeants, tant au pays qu’en déploiement outre-mer.

Une acquisition stratégique pour la mobilité légère

En 2016, Services publics et Approvisionnement Canada a octroyé à Polaris Defense un contrat pour la livraison de 36 véhicules MRZR­D à moteur turbo diesel et de 12 remorques tactiques, destinés aux bataillons d’infanterie légère stationnés à Valcartier, Petawawa et Edmonton. Cette acquisition s’inscrivait dans une approche «acheter pour essayer», visant à évaluer la pertinence de ce véhicule dans le contexte des opérations modernes.

Doté d’un moteur turbo diesel, le MRZR­D conserve les spécifications physiques du modèle original à essence, tout en offrant une autonomie accrue, une meilleure ergonomie pour les occupants, une visibilité optimisée, et une puissance auxiliaire renforcée. Il est ainsi devenu un outil de choix pour renforcer la mobilité tactique, réduire la fatigue des troupes et faciliter les manœuvres rapides dans des environnements difficiles.

Des membres du 3e Bataillon, Royal Canadian Regiment, participent à l’exercice LETHAL WEAPON visant à mettre à l’épreuve le nouveau concept d’ajout de capacités antiblindés aux véhicules MRZR afin d’accroître considérablement l’efficacité des bataillons d’infanterie légère sur le champ de bataille. Cet exercice s’est déroulé à Petawawa, en Ontario, le 31 mai 2023.

Une conception adaptée au champ de bataille moderne

Pesant environ 900 kg à vide, le MRZR­D peut transporter jusqu’à 680 kg de charge utile et tirer une remorque de 454 kg grâce à son sys­

NOS PROGRAMMES OFFERTS EN 2025

Soudage-assemblage

Enseignement individualisé • 1800 heures (2 ans)

Mécanique automobile

Enseignement individualisé • 1800 heures (2 ans)

Mécanique industrielle et électromécanique

Double DEP – 2 diplômes en 2 ans

Alternance travail-études • 2250 heures (2 ans)

Assistance à la personne en résidence privée pour personnes aînées 180 heures (à temps partiel)

Soutien aux services d’assistance en établissement de santé et de services sociaux 705 heures (7 mois)

Comptabilité

Enseignement individualisé • 1350 heures (13 mois)

Secrétariat

Enseignement individualisé • 1485 heures (14 mois)

Adjoint administratif

Enseignement individualisé • 2310 heures (2,5 ans)

Santé, assistance et soins infirmiers 1800 heures (2 ans)

cfdeportneuf@cssportneuf.gouv.qc.ca

tème de suspension indépendante. Sa vitesse de pointe dépasse les 90 km/h, avec une autonomie d’environ 225 km, selon les conditions.

Sa principale force réside dans sa transportabilité aérienne : il peut être embarqué dans un CH­47 Chinook, un V­22 Osprey ou un C­130 Hercules sans démontage important, ce qui le rend idéal pour les déploiements expéditionnaires. De plus, sa conception modulaire permet diverses configurations – deux, quatre ou six passagers – et l’ajout de systèmes d’armement, de communications ou médicaux selon les besoins de la mission.

Essais et validation opérationnelle

Les MRZR­D ont été mis à l’épreuve dans des environnements réalistes, notamment lors d’exercices interarmées et interalliés. En mai 2025, les membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) ont utilisé les MRZR dans le cadre de l’Exercice LION MISTRAL, en collaboration avec la 13e Demi­brigade de Légion étrangère (13e DBLE) française. Opérant dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, les unités ont pu opérer le véhicule en contexte de combat en zone urbaine (CZU), exploitant sa rapidité, sa maniabilité et sa capacité à franchir des terrains difficiles pour simuler des déplacements tactiques entre zones sensibles.

Un autre exemple probant est celui de l’Exercice LETHAL WEAPON, mené à Petawawa en mai 2023 par le 3e Bataillon du Royal Canadian Regiment. L’objectif était de tester un concept novateur : l’intégration de missiles antichars TOW sur les plateformes MRZR. Cette expérimentation, dans le cadre du projet Light Forces Enhancement (LFE), visait à offrir à l’infanterie légère une puissance de feu accrue sans compromettre la mobilité. Résultat : un véhicule discret, capable de reconnaissance armée et d’appui­feu direct, tout en restant facile à entretenir et à déployer.

Un rôle essentiel dans la doctrine de mobilité future

Le MRZR ne représente pas seulement un outil ponctuel ou un véhicule d’essai. Il constitue un maillon clé dans l’évolution de la doctrine de mobilité des FAC, en complément au projet Tactical Mobility Platform (TMP), qui vise à doter l’Armée canadienne d’un parc élargi de véhicules légers tactiques pour les prochaines décennies.

Par sa simplicité mécanique, sa compatibilité avec les pièces commerciales et son faible coût d’exploitation, le MRZR se distingue par sa facilité de maintien en condition opérationnelle, même dans les théâtres éloignés où le soutien logistique est limité. Sa conception éprouvée, dérivée de plus de 60 ans d’expertise en véhicules hors route chez Polaris, en fait une plateforme robuste, fiable et interopérable avec les forces alliées.

Limites et complémentarité

Si le MRZR excelle en termes de mobilité et de vitesse, il présente néanmoins certaines limites structurelles : il est peu blindé, donc vulnérable aux tirs directs et aux engins explosifs improvisés (EEI). Son utilisation demeure donc principalement axée sur les missions de reconnaissance, les liaisons rapides, le transport logistique léger ou les évacuations médicales dans des environnements sécurisés ou sous contrôle.

En ce sens, il doit être intégré à un dispositif interarmes, où il joue un rôle complémentaire aux véhicules blindés et aux éléments mécanisés, pour permettre des manœuvres coordonnées et efficaces.

Discret, rapide, modulaire et aérien, le MRZR­D s’impose comme un outil tactique de premier plan dans l’arsenal des FAC. À l’heure où les conflits modernes exigent des réponses flexibles et rapides, il permet aux unités légères de gagner en autonomie, en puissance de feu et en mobilité, tout en allégeant le fardeau logistique des missions prolongées. En associant innovation, retour d’expérience et polyvalence, le MRZR illustre la volonté des FAC de se doter de moyens adaptés aux réalités du terrain, aujourd’hui comme demain. Véritable multiplicateur de force, il renforce la capacité des troupes canadiennes à manœuvrer rapidement, à frapper avec précision et à s’adapter à des environnements toujours plus complexes.

Vidéo : Cplc Désirée Bourdon Caméra de combat
PHOTO : SDT JENNIFER FROOME, FAC

The MRZR: a Vehicle that Brings Tactical Mobility and Innovation

In an operational environment where speed, agility, and modularity are essential, the MRZR ultra-light tactical vehicle is a major asset for the Canadian Armed Forces (CAF). Combining exceptional off-road mobility with versatility, it was designed to support troops in the most demanding environments, both at home and overseas.

A Strategic Acquisition for Light Mobility

In 2016, Public Services and Procurement Canada awarded Polaris Defense a contract to deliver 36 turbo diesel-powered MRZR-D vehicles and 12 tactical trailers for light infantry battalions stationed in Valcartier, Petawawa, and Edmonton. This acquisition was part of a “buy to try” approach to assess the vehicle's suitability for modern operations.

Equipped with a turbo diesel engine, the MRZR-D retains the physical specifications of the original gasoline model, while offering increased range, improved occupant ergonomics, optimized visibility, and enhanced auxiliary power. It has thus become a tool of choice for enhancing tactical mobility, reducing troop fatigue, and facilitating rapid maneuvers in challenging environments.

A Design Adapted to the Modern Battlefield

Weighing approximately 900 kg when empty, the MRZR-D can carry up to 680 kg of payload and tow a 454 kg trailer thanks to its independent suspension system. Its top speed exceeds 90 km/h, with a range of approximately 225 km, depending on conditions.

Its main strength lies in its air transportability: it can be loaded into a CH-47 Chinook, a V-22 Osprey or a C-130 Hercules without major disassembly, making it ideal for expeditionary deployments. In addition, its modular design

allows for various configurations—two, four, or six passengers—and the addition of weapon, communications, or medical systems depending on the mission requirements.

Testing and Operational Validation

The MRZRs have been put through their paces in realistic environments, including joint and combined arms exercises. In May 2025, members of the 3rd Battalion, Royal 22nd Regiment (3 R22eR) used the MRZRs as part of Exercise LION MISTRAL, in collaboration with the French 13th Foreign Legion Demi-Brigade (13e DBLE). Operating in the training areas of Base Valcartier, the units were able to operate the vehicle in an urban combat environment (UCE), exploiting its speed, manoeuvrability, and ability to traverse difficult terrain to simulate tactical movements between sensitive areas.

Another compelling example is Exercise LETHAL WEAPON, conducted in Petawawa in May 2023 by the 3rd Battalion of the Royal Canadian Regiment. The objective was to test an innovative concept: the integration of TOW anti-tank missiles on MRZR platforms. This experiment, part of the Light Forces Enhancement (LFE) project, aimed to provide light infantry with increased firepower without compromising mobility. The result is a low-profile vehicle capable of armed reconnaissance and direct fire support, while remaining easy to maintain and deploy.

An Essential Role in Future Mobility Doctrine

The MRZR is not just a one-off tool or test vehicle. It is a key link in the evolution of CAF mobility doctrine, complementing the Tactical Mobility Platform (TMP) project, which aims to provide the Canadian Army with an expanded fleet of light tactical vehicles for the coming decades.

Members of the 3rd Battalion, Royal Canadian Regiment, participate in Exercise LETHAL WEAPON in order to prove the new concept of adding anti-armour capabilities to the MRZR to greatly increase the battlefield efficiency of light infantry battalions. The Exercise took place, in Petawawa, Ontario, 31 May 2023.

With its simple mechanics, compatibility with commercial parts, and low operating costs, the MRZR is easy to maintain in operational condition, even in remote theatres where logistical support is limited. Its proven design, derived from more than 60 years of off-road vehicle expertise at Polaris, makes it a robust, reliable and interoperable platform with allied forces.

Limitations and Complementarity

While the MRZR excels in terms of mobility and speed, it does have some structural limitations: it is lightly armoured, making it vulnerable to direct fire and improvised explosive devices (IEDs). Its use therefore remains primarily focused on reconnaissance missions, rapid liaison, light logistics transport, or medical evacuations in secure or controlled environments.

In this sense, it must be integrated into a combined arms system, where it plays a complementary role to armoured vehicles and mechanized elements, enabling coordinated and effective maneuvers.

Discreet, fast, modular, and airborne, the MRZR-D is establishing itself as a leading tactical tool in the Canadian Armed Forces' arsenal. At a time when modern conflicts require flexible and rapid responses, it allows light units to gain autonomy, firepower, and mobility, while lightening the logistical burden of extended missions.

By combining innovation, experience, and versatility, the MRZR illustrates the CAF's commitment to equipping itself with the right tools for today's and tomorrow's realities on the ground. A true force multiplier, it enhances the ability of Canadian troops to maneuver quickly, strike with precision and adapt to increasingly complex environments.

PHOTO: PTE JENNIFER FROOME, CAF

HISTOIRE

Le manège militaire du Champ-de-Mars : témoin disparu de l’ère de la milice

Au cœur de Montréal, à l’intersection des rues Craig (aujourd’hui Saint-Antoine) et Hôtel-de-Ville, s’élevait depuis 1867 un imposant manège militaire, symbole de la présence et de l’activité de la milice canadienne dans la métropole. Stratégiquement situé face au Champ-de-Mars, cet édifice se distinguait non seulement par sa vocation militaire, mais aussi par ses dimensions impressionnantes : 123 pieds sur 300 pieds, soit une salle intérieure de 37 mètres sur 90 mètres, sans aucune colonne de soutien — un exploit architectural pour l’époque et le plus grand espace couvert de la ville.

Un édifice ambitieux, mais fragile

Construit pour offrir aux miliciens un espace de pratique abrité, le manège militaire incarnait les ambitions d’une ville en pleine expansion et l’importance accordée à la préparation militaire. Pourtant, dès l’hiver 1872, à peine cinq ans après son inauguration, un drame structurel survint : le toit s’effondra sous le poids de la neige, laissant l’édifice inutilisable. Le départ des troupes britanniques cette même année marqua un tournant. Privé d’occupants permanents et de ressources pour le réhabiliter, le bâtiment resta à l’abandon pendant plus d’une décennie, ses ruines dominant tristement le paysage du Champ-de-Mars.

Renaissance sous l’armée canadienne

En 1883, l’armée canadienne entreprit la reconstruction complète du manège militaire. La façade néo-gothique d’origine fut remplacée par un style néo-roman plus massif et fonctionnel, mieux adapté aux besoins de l’époque. Cette architecture, elle-même, ne fut pas définitive : en 1938, une façade modernisée vint donner un nouveau visage à l’édifice.

Grâce à ses dimensions exceptionnelles, le manège servit aussi de galerie d’exposition et de centre de congrès. En 1913, il accueillit même le tout premier salon de l’automobile au pays, marquant l’histoire de l’événementiel au Canada. Surnommé le «Drill-shed» dans les documents officiels francophones de l’époque, le bâtiment jouissait d’une telle importance que, dès 1869, c’est devant sa façade qu’on installa le tout premier trottoir asphalté de Montréal, destiné à remplacer progressivement les trottoirs de bois.

Un siècle de service, puis la disparition

Pendant plus de 105 ans, le manège militaire du Champ-de-Mars fut un lieu incontournable de la vie militaire et civile montréalaise, accueillant des exercices de milice, des défilés, des expositions d’envergure et des rassemblements publics. Mais comme pour de nombreux bâtiments historiques du centreville, les transformations urbaines du XXe siècle scellèrent son sort.

Dans les années 1970, la construction du tunnel Ville-Marie imposa sa démolition. L’édifice céda la place à cette infrastructure routière majeure, inaugurée en 1974, effaçant physiquement un témoin clé de l’histoire militaire québécoise.

Héritage et enjeux patrimoniaux

Le manège militaire du Champ-de-Mars, bien que disparu, demeure un jalon important de l’histoire militaire de la province. Il illustre

l’évolution de la milice canadienne dans la province, l’architecture militaire urbaine et l’adaptation des infrastructures aux besoins changeants de la ville — une question toujours au cœur des enjeux patrimoniaux actuels. Aujourd’hui, son souvenir perdure dans les archives, les photographies anciennes et la mémoire des Québécois.

In the heart of Montreal, at the intersection of Craig Street (now Saint-Antoine) and Hôtel-de-Ville, stood an imposing armoury since 1867, symbolizing the presence and activity of the Canadian militia in the city. Strategically located across from the Champ-de-Mars, this building stood out not only for its military purpose, but also for its impressive dimensions: 123 feet by 300 feet, with an interior hall measuring 37 metres by 90 metres, without any supporting columns—an architectural feat for the time and the largest covered space in the city.

An Ambitious but Fragile Building

Built to provide militiamen with a sheltered training ground, the military drill hall embodied the ambitions of a rapidly expanding city and the importance attached to military preparedness. However, in the winter of 1872, barely five years after its inauguration, a structural disaster struck: the roof collapsed under the weight of snow, leaving the building unusable.

The departure of British troops that same year marked a turning point. With no permanent occupants or resources to restore it, the building was abandoned for more than a decade, its ruins sadly dominating the landscape of the Champ-de-Mars.

Renaissance

Under the Canadian Army

In 1883, the Canadian Army undertook the complete reconstruction of the armoury. The original neo-Gothic façade was replaced by a more massive and functional neo-Romanesque style, better suited to the needs of the time. This architecture was not to be permanent either: in 1938, a modernized façade gave the building a new look.

Thanks to its exceptional size, the armoury also served as an exhibition hall and convention centre. In 1913, it even hosted the country's very first auto show, marking a milestone in Canadian event history. Nicknamed the “Drill-shed” in official French documents of the time, the building was so important that, in 1869, Montreal's first asphalt sidewalk was laid in front of it, intended to gradually replace the wooden sidewalks.

A Century of Service, Then Disappearance

For more than 105 years, the Champ-deMars Armoury was an integral part of Montreal's military and civilian life, hosting militia exercises, parades, major exhibitions, and public gatherings. But like many historic buildings in the city centre, the urban transformations of the 20th century sealed its fate. In the 1970s, the construction of the VilleMarie tunnel necessitated its demolition. The building gave way to this major road infrastructure, inaugurated in 1974, physically erasing a key witness to Quebec's military history.

Heritage and Heritage Issues

Although it no longer exists, the Champ-deMars Armoury remains an important milestone in the province's military history. It illustrates the evolution of the Canadian militia in the province, urban military architecture, and the adaptation of infrastructure to the changing needs of the city—an issue that remains at the heart of current heritage concerns. Today, its memory lives on in archives, old photographs, and the memories of Quebecers.

NADINE GOSSELIN

De l'art du patin à la science du corps!

Vous connaissez sûrement Nadine Gosselin. Elle est l’une des cadres des Programmes de soutien du personnel (PSP) et gestionnaire de la Promotion de la santé. Elle gère une équipe de cinq spécialistes et une adjointe administrative (poste vacant), dédiée au bien-être de la communauté. Mais saviez-vous que Nadine a été, dans un passé pas si lointain, une championne de patinage, intégrée dans l’Équipe nationale canadienne de patinage artistique? Aujourd’hui éloignée des compétitions officielles, elle se confie dans l’Adsum

Nadine Gosselin est une enfant de Québec, née à Pont-Rouge le 4 octobre 1977. Elle va connaître une carrière fulgurante : secondaire en sports-études en patinage artistique, avant de rejoindre le cégep et l’université, toujours en format sports-études. Consécration de son talent pour le patinage, elle est appelée à rejoindre l’équipe nationale canadienne de patinage artistique pendant quatre années consécutives, entre 1999 et 2003. Tout en travaillant pour ses études universitaires. Nadine, sur la glace, est un ange aux mouvements parfaits. Si vous cherchez bien, vous retrouverez même certains de ses programmes sur YouTube.

Finalement retraitée du patinage en 2003, Nadine Gosselin achève un baccalauréat en kinésiologie à l’Université Laval. La voilà prête à se lancer dans un nouveau défi : la vie active. Elle débute comme monitrice de conditionnement physique sur la Base Valcartier en mai 2006. Puis en septembre 2009, conscient de ses grandes qualités, sa hiérarchie lui propose un poste de spécialiste de l’exercice physique. Au fur et à mesure des années, elle devient incontournable, appréciée des militaires et de la communauté. En 2016-2017, elle devient coordonnatrice au conditionnement physique par intérim, avant d’être nommée permanente en 2018. Finalement, en 2024, après un intérim de plusieurs mois à la gestion de la Promotion de la santé, elle est nommée permanente.

Côté vie de famille, c’est toujours à 100 à l’heure. Cette maman de trois garçons (de 10, 12 et 21 ans) continue dans ses temps libre le patinage artistique, qui demeure sa grande passion. Aussi, elle pratique d’autres sports, dont la course à pied, ainsi que la pêche, la chasse et les randonnées. C’est une amoureuse de la nature, du plein air et du trekking.

Travailler sur la Base Valcartier

Celle qui fut entre autre ambassadrice des jeux du Québec 2000 est une figure respectée sur la Base Valcartier. Comme gestionnaire, ses tâches sont nombreuses, et variées. Elle veille à maintenir ou créer des contacts et relations continuelles avec les chaînes de commandements, s’occupe de la planification des horaires, de l’organisation quotidienne et des liens avec les partenaires. Mais surtout, elle encadre son équipe : «j’ai la chance de travailler avec une équipe dynamique, bienveillante et proactive. Ce sont des gens engagés qui ont

NADINE GOSSELIN

Gestionnaire de la Promotion de la santé Health Promotion Manager

Sur cette photo, Nadine Gosselin, ancienne patineuse artistique, livre une performance gracieuse, vêtue de son costume de compétition, lors des Championnats canadiens de 2002. In this photo, former figure skater Nadine Gosselin delivers a graceful performance, dressed in her competition costume, at the 2002 Canadian Championships.

à cœur d’offrir un service client hors du commun. Il y a une belle complicité entre nous, et c’est ça qui fait toute la différence. Travailler avec eux, c’est vraiment une belle source de motivation au quotidien». Une vraie réussite, pour Nadine, qui a fait de l’écoute et de l’accompagnement son mantra.

D’ailleurs, lorsqu’on l’interroge sur la chose qu’elle aime le plus dans son travail, Nadine répond immédiatement voir son équipe «engagée, motivée et prête à relever des défis. On travaille tous dans le même but : offrir un service client qui se démarque, avec une approche personnalisée. J’adore aussi la diversité de mes journées : un jour, je planifie, un autre, je travaille sur un nouveau projet ou je bâtis un partenariat. Il n’y a jamais de routine, et c’est ça qui rend mon travail aussi stimulant».

Lorsqu’on l’interroge sur son futur, sur ce qu’elle aimerait faire évoluer dans son travail, Nadine parle … de son équipe! Elle aimerait «que l’équipe continue à innover et à améliorer nos façons de faire, autant pour bonifier l’expérience client que pour optimiser le bienêtre et l’efficacité de l’équipe. Il y a toujours de nouvelles idées à développer et de belles opportunités à saisir. Ce qui me motive, c’est de voir comment on peut évoluer et s’adapter pour toujours être un pas en avant».

Aussi à l’aise sur des patins que dans ses chaussures de gestionnaire, Nadine Gosselin n’a pas fini de virevolter!

Texte écrit par Jordan Proust, ancien rédacteur du journal Adsum, avant son départ en mai dernier.

NADINE GOSSELIN – From the Art of Skating to the Science of the Body!

You probably know Nadine Gosselin. She is one of the executives at Personnel Support Programs (PSP) and a Health Promotion manager. She manages a team of five specialists and an administrative assistant (vacant position) dedicated to the well-being of the community. But did you know that Nadine was, in the notso-distant past, a champion skater and a member of the Canadian National Figure Skating Team? Now retired from official competition, she opens up to Adsum.

Nadine Gosselin is a Quebec City native, born in Pont-Rouge on October 4, 1977. She went on to have a dazzling career: high school in a sports-study program in figure skating, before joining a cegep and university, again in a sports-study program. As a testament to her talent for skating, she was called up to join the Canadian national figure skating team for four consecutive years, between 1999 and 2003. All the while working towards her university studies. Nadine is an angel on the ice, with perfect movements. If you look hard enough, you can even find some of her programs on YouTube.

Finally retired from skating in 2003, Nadine Gosselin completed a bachelor's degree in kinesiology at Université Laval. She was now ready to take on a new challenge: working life. She started as a fitness instructor at the Base

Valcartier in May 2006. Then, in September 2009, recognizing her great qualities, her superiors offered her a position as a physical exercise specialist. Over the years, she became indispensable and appreciated by the military and the community. In 2016-2017, she became interim fitness coordinator before being appointed to the position permanently in 2018. Finally, in 2024, after several months as an interim manager in Health Promotion, she was appointed to the position permanently.

Her family life is always busy: this mother of three boys (aged 10, 12, and 21) continues to figure skate, which remains her great passion. She also enjoys other sports, including running, fishing, hunting, and hiking. She is a lover of nature, the outdoors, and trekking.

Working at Base Valcartier

A former ambassador for the 2000 Quebec Games, she is a respected figure at Base Valcartier. As a manager, her duties are many and varied. She is responsible for maintaining and developing ongoing contacts and relationships with the chains of command, scheduling, daily organization, and liaising with partners. Above all, she supervises her team: “I am fortunate to work with a dynamic, caring, and proactive team. They are committed people who are dedicated to providing exceptional customer service. There is a great camaraderie among us, and that's what makes

Tirage | Distribution : 3000 copies

54e ANNÉE | 54th YEAR • N° 03

Août | August 2025

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. | The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel.

Éditeur | Publisher Colonel Mathieu Dallaire, Commandant du GS 2 Div CA 2 CDSG Commander

Conseiller militaire | Military Advisor

Capitaine | Captain C. Breault, OAP | PAO

Gestionnaire Services intégrés | Corporate Services Manager

Sarah Quimper : 418 844-5000, #3437 quimper.sarah2@sbmfc.com

Rédactrice | Editor Audrey Dussault : 418 844-5000, #5672 audrey.dussault@forces.gc.ca

all the difference. Working with them is a real source of motivation every day.” It is a real success story for Nadine, who has made listening and support her mantra.

When asked what she likes most about her job, Nadine immediately replies that it is seeing her team "committed, motivated, and ready to take on challenges. We all work toward the same goal: to provide outstanding customer service with a personalized approach. I also love the variety of my days: one day I'm planning, the next I'm working on a new project or building a partnership. There is never a routine, and that is what makes my job so stimulating."

When asked about her future and what she would like to see change in her work, Nadine talks about her team! She would like "the team to continue innovating and improving the way we do things, both to enhance the customer experience and to optimize the team's well-being and efficiency. There are always new ideas to develop and great opportunities to seize. What motivates me is seeing how we can evolve and adapt to always be one step ahead."

As comfortable on skates as she is in her manager's shoes, Nadine Gosselin is not done twirling just yet!

Text written by Jordan Proust, former editor of Adsum newspaper, before his departure last May.

Coordonatrice des communications Communications Coordinator Lucille Savoie : 418 844-5000, #3891 lucille.savoie@forces.gc.ca

Coordonnateur des communications et du marketing | Communication and Marketing Coordinator Philippe Dionne-Raymond : 418 844-5000, #6656 journaladsum@outlook.com

Conseillère en publicité | Advertising Consultant

Isabelle Blouin : 418 254-2448 pubadsum@outlook.com

Prochaine parution | Next Issue : 18 septembre | September 18, 2025 Tombée articles | Deadline : 5 septembre | September 5, 2025

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