Février 2025 February

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Ex RAFALE BLANCHE • Ex ARCHE BLANC • Immersion au sein des renseignements militaires • Portraits de Lettonie • Et plus

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Éditorial

La résilience du soldat – Le défi est lancé à Valcartier

Editorial –Soldier resilience – The challenge is on in Valcartier

P. 4

Exercice RAFALE BLANCHE

Le 12 RBC face aux rigueurs de l’hiver

Exercise RAFALE BLANCHE 12 RBC Facing the Rigours of Winter

P. 5

Exercice SPARTIATE AGUERRI II

Exercise SPARTIATE AGUERRI II

P. 6-7

L’Adsum au plus près du Renseignement militaire : Plongée exclusive dans le bunker de la Base Valcartier

Adsum as close as possible to Military Intelligence: Exclusive dive in the bunker on Base Valcartier

P. 8

Cours d’opérateur par temps froid du 5 RGC

Operator in Cold Weather Course for 5 CER

P.

9

Exercice INTENDANT VIRTUEL

Renforcement de la Préparation Logistique

Exercise INTENDANT VIRTUEL

Strengthening

Logistical Readiness

Cours de guerre hivernal du 12 RBC

12 RBC Winter Warfare Course

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P. 10

Le caporal Gaétan Lemieux honoré

Corporal Gaétan Lemieux Honoured

Visite à la Maison Paul-Triquet Visit to the Paul-Triquet House

P. 11

Robert-Falcon Ouellette, premier gardien du savoir autochtone au sein des FAC

Robert-Falcon Ouellette, first Indigenous knowledge keeper in the CAF

P. 12-13

Portraits de Lettonie Portraits of Latvia

P. 14

L'équipe des Lions de Valcartier remporte les honneurs au régional de hockey junior Valcartier Lions team wins honors at the junior hockey regional

P. 15

Mois de l'histoire des Noirs

Black History Month

P. 16

MATÉRIEL –Le casque Batlskin Caiman

MATERIAL – Batlskin Caiman helmet

P. 17

HISTOIRE –

Quand les colonies américaines envahissent le Québec

HISTORY – When the American Colonies Invaded Quebec

P. 18-19

PORTRAIT DE VALCARTIER –

Rencontre avec le sergent Louis Brunet

VALCARTIER PORTRAIT –

Interview with Sergeant Louis Brunet

La résilience du soldat – Le défi est lancé à Valcartier

Lcol Simon Mailloux

Chef d’état-major (CEM) 5 GBMC

Durant ma passation de consigne comme CEM du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) en juillet 2024 ainsi que ma nomination comme commandant entrant du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR), en décembre dernier, j’ai eu une bonne réflexion sur la culture de la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier ainsi que l’identité du 5 GBMC. Je revenais tout juste d’une mutation de trois ans au Pentagone et j’ai remarqué le contraste majeur entre l’Armée canadienne et les forces américaines.

Quelles sont cette identité et culture différente? Il y a bien sûr, notre langue de travail, le français et le fait que toutes nos unités de combat et d’entraînement résident dans un même endroit, qui est unique à la Base Valcartier. Cependant, l’expérience acquise en côtoyant les soldats de Valcartier m’amène plutôt à penser que notre culture se centre sur la résilience de nos guerriers. Plus spécifiquement, notre identité est ancrée dans notre capacité à former des équipes cohésives prêtes à gagner au combat. Nous entrons bientôt dans une nouvelle ère pour Valcartier qui sera amenée à déployer deux forces importantes entre juin 2026 et juin 2027 en soutien à l’Op REASSURANCE. Nous devrons donc faire appel à la résilience de tous pour répondre à la mission qu’on nous a donnés. Un fait reste inévitable : la résilience du soldat n’est pas bâtie sur des ordres, des missions ou sur la pression des pairs et des chefs, mais bien sur la volonté individuelle de ne pas laisser tomber. Je suis un fervent souteneur du leadership par l’exemple et je vous donne le mien : on a amputé ma jambe gauche à la suite d’une explosion en 2007 où j’ ai aussi perdu deux frères d’armes. J’ai réappris à marcher, courir, accomplir mon travail d’officier d’infanterie en toutes conditions, de jour comme de nuit. Je me suis remis sur pied pour un redéploiement sur OP ATHENA en 2009 et je continue de servir à temps plein comme officier du Royal 22e Régiment, avec une jambe en moins, depuis maintenant 18 ans. Il y a bien sûr des matins plus difficiles et je dois doser mes énergies, mais c’est un point d’honneur d’être encore en plein service et de ne pas me servir de ma condition pour éviter les entraînements ou les défis. La fierté ne réside pas dans les médailles ou les grades, mais bien dans la confiance de donner constamment le meilleur de soi-même.

Un autre exemple? Un des sous-officiers qui a été blessé gravement en même temps que moi, s’est aussi redéployé en Afghanistan et

sert encore au 3 R22eR comme sergent d’infanterie. Il remplit son travail avec persévérance et est un exemple de résilience qui répond encore présent aux déploiements et revient tout juste de Lettonie.

Nous allons devoir intégrer des soldats de partout au sein de la 2e Division et de partout au Canada, autant de la Force régulière que de la Première réserve. Nous devrons capitaliser sur notre capacité à accepter les gens dans nos équipes et à leur partager notre culture et identité. Il revient au 5 GBMC, comme formation responsable de la montée en puissance, mais aussi du travail du Groupe de soutien, du Centre d’instruction, des formations de réserve, etc… de créer une force de combat qui sera le fer de lance de l’OTAN en Baltique.

Comme lors de sa fondation, la Base Valcartier se fait lancer un défi de générer une force de combat importante. L’accomplir va demander la contribution et la résilience de tous qui peuvent nous rejoindre. C’est ça la culture de Valcartier. J’y serais avec nos troupes qui quittent en juin 2026.

Je vous lance l’appel aux armes!

Soldier resilience

The challenge is on in Valcartier

During my handover as COS of 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) in July 2024 and my appointment as incoming commanding officer of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment (1 R22eR), last December, I had a good think about the culture of the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier and the identity of 5 CMBG. I had just come back from a three-year posting to the Pentagon and noticed the major contrast between the Canadian Army and the American forces.

What is this different identity and culture?

There is, of course, our working language in French and the fact that all our combat and training units reside in the same place, which is unique to Base Valcartier. However, my experience of working alongside Valcartier soldiers leads me to believe that our culture centres on the resilience of our warriors.

More specifically, our identity is rooted in our ability to form cohesive teams ready to win in battle.

We will soon be entering a new era for Valcartier, which will be called upon to deploy two

major forces between June 2026 and June 2027 in support of Operation REASSURANCE. We will therefore have to call on everyone's resilience to respond to the mission we have been given. One fact remains inescapable: a soldier's resilience is not built on orders, missions or pressure from peers and leaders, but on the individual will not to give up. I am a fervent supporter of leadership by example, and I'll give you mine: my left leg was amputated following an explosion in 2007 when I also lost two brothers in arms. I've relearned to walk, run and do my job as an infantry officer in all conditions, day and night. I got back on my feet for a redeployment on Operation ATHENA in 2009 and I've been serving full-time as an officer in the Royal 22e Régiment, with one leg missing, for 18 years now. Of course, there are more difficult mornings, and I have to pace myself, but it is a point of honour to still be in full service and not to use my condition to avoid training or challenges. Pride lies not in medals or ranks, but in the confidence to constantly give the best of yourself.

Another example? One of the NCOs who was seriously wounded at the same time as me

Vous déménagez, renouvelez ou refinancez votre hypothèque?

Nous sommes là !

Nathalie Fournier (514) 952-3141 nfournier@multi-prets.ca

Roodly Victor (514) 919-7863 r victor@multi-prets.ca

Martin Patenaude (514) 984-0853 mpatenaude@multi-prets.ca

Nous offrons un support du début à la fin et même après!

also redeployed to Afghanistan and is still serving with the 3 R22eR as an infantry sergeant. He does his job with perseverance and is an example of resilience who still participates in deployments and has just returned from Latvia.

We are going to have to integrate soldiers from all over the 2nd Division and from all over Canada, from both the Regular Force and the Primary Reserve. We will have to capitalize on our ability to accept people into our teams and share our culture and identity with them. It is up to 5 CMBG, as the formation responsible for ramping up, but also for the work of the Support Group, the Training Centre, the Reserve formations, etc…, to create a fighting force that will spearhead NATO in the Baltic.

As it did when it was founded, Base Valcartier has been given the challenge of generating a major combat force. Achieving this will require the contribution and resilience of everyone who can join us. That's the Valcartier culture. I will be there with our troops who are leaving in June 2026.

I call you to arms!

5803 rue Sherbrooke Est, bur. 201, Montréal (Qc) H1N 1B3 www.multi-prets.com/fr/bureau/privilege/

Simon Mailloux, déployé en Ukraine à titre de commandant de la Compagnie de soutien interarmées, en 2018.
Simon Mailloux, deployed to Ukraine as commanding officer of the Joint Support Company, in 2018.
PHOTO : ARCHIVES ADSUM

EXERCICE RAFALE BLANCHE

Le 12 RBC face aux rigueurs de l’hiver

Entre le 27 et le 31 janvier 2025, le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC), accompagné des membres du 12 RBC (Milice), du Sherbrooke Hussars et des Rangers canadiens, ont participé à un exercice de guerre hivernale, l’Exercice RAFALE BLANCHE 2025, dans les secteurs d’entraînement de la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier. Cet exercice démonté visait à développer, maintenir et perfectionner les compétences des membres pour mener des opérations en milieu hivernal.

Avant le lancement de l’exercice, plusieurs dizaines de stagiaires venant du 12 RBC et quelques membres du 35e Groupe-brigade du Canada ont reçu une formation théorique sur la guerre hivernale, abordant les spécificités des opérations en terrains enneigés. Cette instruction en classe leur a permis d’acquérir les connaissances de base, telles que la gestion du matériel, la construction des défenses par temps froid, les techniques de survie en milieu froid et les déplacements tactiques par temps froid.

Le premier jour de l’exercice, certains participants ont effectué une marche en raquettes, suivie de l’installation d’un bivouac. Confrontées à de la neige et une température assez froide, les troupes ont dû démontrer leur capacité à se soutenir dans de telles conditions. Les autres participants ont été transportés en hélicoptère vers une zone isolée, où ils ont installé un poste radio avancé, testant ainsi les compétences en communication radio dans des environnements difficiles.

Par après, il s’en est suivi de plusieurs stations consacrées à l’apprentissage des techniques de survie hivernale. Les membres ont eu l'occasion de se familiariser avec la fabrication d’abris, que ce soit avec le matériel trou-

vable en forêt ou avec une simple bâche. Ils ont pu aussi, dans cette station, apprendre les nœuds essentiels et les règles générales pour la coupe de bois. Par la suite, ils ont pratiqué la pêche sur glace et étudié les règles de sécurité pour le déplacement sur les plans d’eau gelés. Enfin, une station sur le piégeage leur a permis de poser des collets et des pièges et d'apprendre à préparer le gibier sauvage. Durant cette phase, les participants ont pu échanger directement avec les Rangers canadiens autour d’un feu de joie. Ces derniers ont partagé leurs connaissances pratiques et ont offert des conseils précieux sur l’adaptation au froid intense. Ces échanges ont permis aux soldats de mieux comprendre les caractéristiques du travail des Rangers et leur façon de fonctionner.

Par la suite, l’Ex RAFALE BLANCHE a pris une tournure plus tactique avec des opérations de guerre hivernale. Les troupes ont mené des patrouilles ayant pour but de reconnaître un point précis, installer des postes d’observation et effectuer des déplacements tactiques en terrains enneigés. Le point culminant a été la démonstration d’une opération de sauvetage, où un individu marchant sur un plan d’eau gelé traverse la glace. Les Rangers ont montré les techniques de sauvetage efficaces dans de telles situations, illustrant la rapidité et la précision nécessaires pour secourir un individu tombé dans l'eau glacée.

Au terme de l’Ex RAFALE BLANCHE 2025, les participants sont non seulement mieux préparés à affronter les rigueurs de l’hiver canadien, mais aussi à opérer tactiquement dans cet environnement. L’exercice a permis de renforcer leur résilience, leur coordination et leurs compétences en guerre hivernale, des atouts indispensables pour faire face aux défis militaires contemporains.

L’adjudant Maxime Janvier du 12 RBC participe à la station d’apprentissage de construction d’abattis lors de l’Exercice RAFALE BLANCHE dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, le 28 janvier 2025. Warrant Officer Maxime Janvier of the 12 RBC participates in the abattis construction training station during the Exercise RAFALE BLANCHE in the training areas of Base Valcartier, on January 28, 2025.

EXERCISE RAFALE BLANCHE

12 RBC Facing the

Rigours of Winter

From January 27 to 31, 2025, the 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC), along with members from the 12 RBC (Milice), the Sherbrooke Hussars, and the Canadian Rangers, took part in a winter warfare exercise, Exercise RAFALE BLANCHE 2025, in the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier training areas. This dismounted exercise aimed to develop, maintain, and refine the members' skills to conduct operations in winter conditions.

Before the exercise begins, several dozen trainees from the 12 RBC and a few members from the 35th Canadian Brigade Group received theoretical training on winter warfare, covering the specifics of operations in snowy terrain. This classroom instruction provided them with essential knowledge, such as equipment management, constructing defences, cold-weather survival techniques, and tactical movements in cold conditions.

On the first day of the exercise, some participants did a snowshoe walk, followed by the establishment of a bivouac. Confronted with snow and cold temperatures, the troops had to demonstrate their ability to sustain themselves in such conditions. The other participants were transported by helicopter to a remote area where they set up an advanced radio post, testing their radio communication skills in challenging environments.

The exercise continued with several stations dedicated to learning winter survival techniques. The members had the opportunity to familiarize themselves with building shelters,

using either material found in the forest or a simple tarp. They also learned essential knots and general rules for cutting wood. Later, the members practised ice fishing and learned safety protocols for moving on frozen lakes or rivers. Lastly, there was a station on trapping, where they set up snares and traps, and learned how to prepare wild game. During this phase, members of the 12 RBC had direct exchanges with the Canadian Rangers around a campfire. The Rangers shared their practical knowledge and offered valuable advice on adapting to extreme cold. These exchanges allowed the soldiers to gain a better understanding of the Rangers' work and methods.

Ex RAFALE BLANCHE 2025 then took a more tactical turn with winter warfare operations. The troops conducted patrols aimed at doing reconnaissance on specific points, setting up observation posts, and performing tactical movements in snowy terrain. This culminated in a rescue demonstration, where an individual walking on a frozen body of water falls through the ice. The Rangers showed effective rescue techniques for such situations, illustrating the speed and precision needed to rescue someone who has fallen into freezing water.

At the end of Exercise RAFALE BLANCHE 2025, participants were not only better prepared to face the rigours of the Canadian winter, but also to operate tactically in this environment. The exercise helped strengthen their resilience, coordination, and winter warfare skills, essential assets for confronting contemporary military challenges.

Ex SPARTIATE AGUERRI II

Les 28 et 29 janvier 2025, les pelotons des Compagnies A et C du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment ont participés à des raids, qui se sont déroulés à balles réelles. Ces raids se sont déroulés dans le cadre de l’Exercice SPARTIATE AGUERRI II, afin de valider leur niveau minimum de capacité (NMC 3).

Cet exercice intense a permis de renforcer la cohésion, l’efficacité et la réactivité des soldats dans des situations de combat réalistes. Le peloton de mortier a également pris part à l’exercice pour assurer le plan de feu indirect, permettant ainsi une bonne coordination sur le terrain.

On 28 and 29 January 2025, the platoons of A and C Companies of the 3rd Battalion, Royal 22e Régiment took part in raids, which were carried out using live ammunition.

These raids took place as part of Exercise SPARTIATE AGUERRI II, in order to validate their minimum level of capability (MLOC 3).

This intense exercise helped to strengthen the cohesion, efficiency and responsiveness of the soldiers in realistic combat situations. The mortar platoon also took part in the exercise to ensure the indirect fire plan, thus allowing good coordination on the ground.

Ce militaire est prêt! On remarque qu'il possède un système de communication tactique. This soldier is ready! We can see that he has a tactical communication system.
Ce militaire tire avec sa C7 durant l'un des assauts de l'Exercice SPARTIATE AGUERRI II. This soldier fires his C7 during one of the assaults of Exercise SPARTIATE AGUERRI II.
Ces militaires tirent avec leur mortier de 81 mm, une arme à tir indirect très utile dans l'appui rapproché. These

› NOUVELLES MILITAIRES

L’Adsum au plus près du Renseignement

militaire

Plongée exclusive dans le bunker de la Base Valcartier

Pour la première fois de son histoire, la 4e Compagnie du Renseignement (4 Cie Res), une unité de la Première réserve des Forces armées canadiennes (FAC), a ouvert ses portes à un journaliste. L’équipe de cette unité, qui joue un rôle crucial dans la génération de la force pour les opérations expéditionnaires de la 2e Division du Canada (2 Div CA), a accepté de lever une partie du voile qui couvre leurs activités, élément clé du renseignement militaire canadien et pourtant largement méconnue de plusieurs.

Le commandant de la 4 Cie Res, ainsi que son sergent-major, prennent en charge notre journaliste, au début du mois de février. Cette unité divisionnaire est directement rattachée à la 2 Div CA et lui offre un soutien de renseignement tactique, ainsi qu’aux 34e et 35e Groupes-brigades et le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC). Installée sur deux emprises, à savoir sur la Garnison Montréal (Longue-Pointe) et sur la Base Valcartier (Québec), la majeure partie du contingent militaire se trouve à Montréal alors que le quart se trouve à Québec. La 4 Cie Res est une unité très demandée et toujours en croissance : une cinquantaine de recrues sont actuellement dans les rangs, tous en attente de joindre leurs confrères déployables.

Les sentinelles de l’ombre?

Nombreuses sont les perceptions liées au monde du renseignement militaire. La réalité est par contre très loin de James Bond ou Jack Bauer. Comme l’explique le sergent-major, le travail en est un d’analyse tactique, à savoir «comment un ennemi peut exploiter l’environnement à son avantage?». Les analystes utilisent les caractéristiques de la météo, de l’ennemi, et de la topographie, pour définir la compréhension de ce que l’adversaire pourrait faire, à savoir les lieux où il pourrait faire passer ses blindés ou installer son artillerie, ou anticiper l’impact des conditions météo sur ses capteurs de ciblage par exemple. Avec la complexification du champ de bataille et la multiplication des plateformes médiatiques, le volume d’information à traiter est incroyablement élevé, et le travail ne manque pas. Pour cela, les militaires de l’unité essaient de dégager des axes de travail autour du futur proche : «que peut faire l’adversaire dans les 24 h qui arrivent et pour les 48 h qui suivront?». La question qui revient le plus souvent lors d’un breffage de renseignement est «et après, que se passera-t-il?».

Ce sont ces analyses et projections qui sont attendues des militaires de la 4 Cie Res. Avec une nécessité : ne rien laisser au hasard, avec un travail sur l’ennemi au quotidien, à chaque instant.

Immersion dans le bunker

Descendre dans le bunker de la Base Valcartier, c’est comme plonger dans une autre époque. En effet, le bunker date des années 1950, alors que John Diefenbaker est premier ministre du Canada. Initialement construit pour être le siège du gouvernement provincial, entre autres, les installations hébergent aujourd’hui plusieurs entités du 5 GBMC. On y trouve un ensemble de petites pièces et de bureaux, avec quelques salles de réunions plus grandes, disponibles pour les tâches qui demandent une plus grande équipe.

Comme de nombreux militaires sur la Base Valcartier, ceux de la 4 Cie Res ne connaissent pas leur planification au quotidien. Pour la simple raison qu’aucune journée ne se ressemble. À leur arrivée au bunker chaque soirée ou week-end d’entraînement, avant toute chose se tient une revue des priorités pour

Afin d'être au plus près de la situation opérationnelle, il est plus que courant que les membres de l'unité se déplacent sur les lieux. Ils travaillent alors dans des véhicules ou des installations parfois sommaires. In order to be as close as possible to the operational situation, it is more than common for members of the unit to travel to the scene. They then work in vehicles or sometimes basic installations.

l’unité, ainsi que les problèmes possiblement rencontrés ou qui pourraient arriver. Ensuite, les officiers travaillent sur la préparation des tâches, avec la prise en compte des spécialités de chacun et chacune. Leurs priorités de travail ont toujours pour but de préparer le mieux possible leur personnel pour les opérations expéditionnaires.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en opération le travail ne s’arrête jamais. La même chose est vraie pour l’entraînement : les militaires de la 4 Cie Res travaillent en continu, afin de se préparer à identifier les différentes menaces ou forces d’opposition toujours présentes. Avant une opération, il faut travailler conjointement avec les autres unités sur sa planification et sa préparation. Pendant l’opération, il faut collecter et analyser chaque information, afin de déceler tout changement aux plans d’actions anticipés de l’ennemi. Et après l’opération, une période de retour d’expérience, pour consigner les leçons apprises, reste nécessaire afin de mieux anticiper les prochaines actions de l’adversaire.

Les cinq compagnies de renseignement de la Première réserve au sein des FAC

• La 2e Compagnie du renseignement est implantée à Toronto et dépend de la 4e Division du Canada

• La 3e Compagnie du renseignement est implantée à Halifax et dépend de la 5e Division du Canada.

• La 4e Compagnie du renseignement est implantée à Montréal et à Québec et dépend de la 2e Division du Canada.

• La 6e Compagnie du renseignement est implantée à Edmonton, Vancouver et Winnipeg et dépend de la 3e Division du Canada.

• La 7e Compagnie du renseignement est implantée à Ottawa et dépend du Régiment du renseignement de l'Armée canadienne

Et comme le rappelle le commandant de l’unité : «la scène mondiale, ce grand échiquier, nécessite d’être toujours à l’affût». Car dès qu’il y a un changement de situation à l’international, l’activité s’accélère pour les membres de la 4 Cie Res : il y a plus de briefings, plus d’exposés de situation, une attention plus grande sur certains points, ainsi qu’un volume d’informations toujours plus important. Avec un objectif clair : être préparé à tout, et ne jamais subir.

Intégrer un monde (presque) invisible

Devenir analyste dans le renseignement militaire est un rêve pour beaucoup. Mais il faut savoir que ce métier est bien éloigné de

ce qu’on peut voir dans les films ou les séries télé. La 4 Cie Res ne cherche pas le nouveau Jack Bauer, même si les militaires de l’unité doivent être à l’aise tant dans un environnement tactique qu’opérationnel. Le métier exige une nature discrète, et une très grande capacité d’adapter les connaissances propres au renseignement à la mission de l’unité appuyée. D’ailleurs, rien ne distingue les femmes et les hommes du renseignement, si ce n’est le béret.

Pour réussir dans ce monde, quelques qualités sont à avoir : être curieux et objectif, et savoir se mettre «dans la peau de l’adversaire», pour mieux le comprendre. Et certains défauts sont éliminatoires : avoir un égo important, être trop borné pour réussir à se remettre en cause dans son travail, ou encore être … trop bavard. Pour autant, intégrer le renseignement consiste avant tout à apprendre une méthode de travail, afin de trouver de l’information, évaluer sa valeur, la transformer afin d'augmenter sa pertinence et la diffuser à ceux qui en ont besoin. Ce qui fait que la vaste majorité des domaines professionnels apportent leur lot de compétences pertinentes pour un opérateur du renseignement appartenant à la Première réserve. Le cours de base (donné à l’École du renseignement militaire des Forces canadiennes à Kingston, en Ontario) est un excellent test. Particulièrement dense, très cérébral, il donne une bonne idée du métier : les stagiaires doivent assimiler énormément d’informations en très peu de temps, comme dans leur métier futur. Mais une fois le pied dans l’unité les militaires développent un esprit de corps très fort et un attachement envers leur métier. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir certaines et certains orienter leur carrière civile vers des emplois en lien avec la communauté du renseignement. Le mot de la fin est laissé au commandant de la 4 Cie Res, alors que notre journaliste l’interroge sur ce qui résumerait le mieux son unité : «apprendre chaque jour, pour mieux faire face aux défis de demain».

Être membre d'une unité des renseignements militaires implique le maintien des compétences militaires. Ici, les membres de la Compagnie sont photographiés lors d'un breffage, lors d'un exercice opérationnel. Being a member of a Military Intelligence unit involves maintaining military skills. Here, the members of the Company are photographed during a breefing, during an operational exercise.

Adsum as close as possible to

Military Intelligence Exclusive dive in the bunker at Base Valcartier

For the first time in its history, the 4th Intelligence Company (4 Int Coy), a unit of the Canadian Armed Forces (CAF), Primary Reserve, has opened its doors to a journalist. The team of this unit, which plays a crucial role in force generation for the expeditionary operations of the 2nd Canadian Division (2 Cdn Div), agreed to lift the veil on their activities, a key element of Canadian military intelligence that is nevertheless largely unknown to many.

The Commanding Officer of the 4 Int Coy and his Sergeant Major took charge of our journalist at the beginning of February. This divisional unit is directly attached to the 2 Cdn Div and provides it with tactical intelligence support, as well as to the 34th and 35th Brigade Groups and the 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG). Based on two sites, namely the Montreal (Longue-Pointe) Garrison and the Base Valcartier (Quebec City), the majority of the military contingent is in Montreal, while a quarter is in Quebec City. The 4 Int Coy is a much sought-after unit and is constantly growing: there are currently around fifty recruits in the ranks, all waiting to join their deployable colleagues.

The Sentinels in the Shadows?

There are many perceptions linked to the world of military intelligence. The reality, however, is very far from James Bond or Jack Bauer. As the Sergeant Major explains, the work is one of tactical analysis, namely “how an enemy can exploit the environment to their advantage?”. The analysts use the characteristics of the weather, the enemy and the topography to define their understanding of what the adversary might do, such as the places where he might move his armoured vehicles or set up his artillery, or anticipate the impact of the weather on his targeting sensors, for example. With the increasing complexity of the battlefield and the proliferation of media platforms, the volume of information to be processed is incredibly high, and there is no shortage of work.

To this end, the unit's military personnel try to identify areas of work for the near future: “What can the adversary do in the next

24 hours and in the next 48 hours?”. The question that comes up most often during an intelligence briefing is “And after that, what will happen?”.

It is these analyses and projections that are expected of the soldiers of the 4 Int Coy. With one necessity: leave nothing to chance, with work on the enemy on a daily basis, at every moment.

Immersion in the Bunker

Going down into the bunker at Base Valcartier is like diving into another era. The bunker dates from the 1950s, when John Diefenbaker was Prime Minister of Canada. Initially built to be the seat of the provincial government, among others, the facilities now house several entities of the 5 CMBG. There is a collection of small rooms and offices, with a few larger meeting rooms available for tasks that require a larger team.

Like many soldiers at the Base Valcartier, those in the 4 Int Coy do not know their daily schedule. For the simple reason that no two

The five Intelligence Companies of the First Reserve within the CAF

• The 2nd Intelligence Company is based in Toronto and reports to the 4th Canadian Division.

• The 3rd Intelligence Company is based in Halifax and reports to the 5th Canadian Division.

• The 4th Intelligence Company is based in Montreal and Quebec City and reports to the 2nd Canadian Division.

• The 6th Intelligence Company is based in Edmonton, Vancouver and Winnipeg and reports to the 3rd Canadian Division.

• The 7th Intelligence Company is based in Ottawa and is part of the Canadian Army Intelligence Regiment.

days are the same! Upon their arrival at the bunker every evening or training weekend, the first thing that is done is a review of the priorities for the unit, as well as any problems that may have been encountered or that could arise. Then, the officers work on preparing the tasks, taking into account the specialties of each and every one. Their work priorities are always aimed at preparing their personnel as well as possible for expeditionary operations. What must be understood is that, in operation, the work never stops. The same is true for training: the soldiers of the 4 Int Coy work

continuously to prepare themselves to identify the various threats or opposing forces that are always present. Before an operation, it is necessary to work jointly with the other units on its planning and preparation. During the operation, it is necessary to collect and analyze every piece of information in order to detect any changes in the enemy's anticipated action plans. And after the operation, a period of feedback to record the lessons learned is still necessary in order to better anticipate the adversary's next actions.

And as the unit Commanding Officer reminds us: “The world stage, this great chessboard, needs to be constantly on the lookout”. Because as soon as there is a change in the international situation, the members of the 4 Int Coy have to work even harder: there are more briefings, more situation reports, greater attention to certain points, as well as an ever-increasing volume of information. With a clear objective: to be prepared for anything, and never to be on the receiving end.

Integrating an (Almost) Invisible World

Becoming a military intelligence analyst is a dream for many. But it is important to realize that this job is far removed from what we see in films or TV series. The 4 Int Coy is not looking for the next Jack Bauer, even if the unit's soldiers must be comfortable in both a tactical and operational environment! The job requires a discrete nature and a great ability to adapt intelligence knowledge to the mission of the supported unit. Moreover, nothing distinguishes intelligence men and women, except for the beret.

To succeed in this world, you need to have a few qualities: be curious and objective, and know how to put yourself “in the shoes of the adversary”, to understand them better. And some faults are disqualifying: having a big ego, being too stubborn to be able to question yourself in your work, or even being ... too talkative! However, joining the Intelligence Service is above all about learning a working method, in order to find information, evaluate its value, transform it to increase its relevance and disseminate it to those who need it. This means that the vast majority of professional fields provide their share of relevant skills for an Intelligence Operator belonging to the First Reserve.

The basic course (given at the Canadian Forces Military Intelligence School in Kingston, Ontario) is an excellent test. Particularly dense and very cerebral, it gives a good idea of the job: the trainees have to assimilate a huge amount of information in a very short time, as in their future job. But once they have set foot in the unit, the soldiers develop a very strong esprit de corps and an attachment to their job. It is not uncommon to see some of them orienting their civilian career towards jobs related to the intelligence community.

The final word goes to the Commanding Officer of the 4 Int Coy, when our journalist asks him what would best summarize his unit: “learning every day, to better face the challenges of tomorrow”.

Réunion de groupe autour d'un plan. Les visages des participants ont été floutés, en respect avec la sécurité opérationnelle. Group meeting around a plan. The faces of the participants have been blurred, in compliance with operational security.
Les équipes de la Compagnie travaillent de concert, utilisant des connaissances propres, ainsi que des outils qui leur sont réservés. The Company's teams work together, using their own knowledge, as well as tools reserved for them.
PHOTOS : 4 CIE RES | 4 INT COY

Cours d’opérateur par temps froid du 5 RGC

Du 10 au 17 janvier 2025, 31 candidats du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) ont participé au cours d'opérateur par temps froid (OTF) afin d’être bien préparés à remplir leurs fonctions dans un environnement soumis à des températures froides. Ce cours consistait en trois jours d'instruction en garnison, suivis de trois jours d'exercice en campagne, pour finalement se terminer par un exercice de sauvetage en eau froide sur le lac Ortona.

Lt Olivier Bellemare 5e Régiment du génie de combat

Les premiers jours en garnison ont couvert les compétences de base du soldat, en commençant par la manière d’opérer dans un environnement froid. Les candidats ont appris à rester au chaud, à gérer leur hydratation et à utiliser efficacement leur équipement individuel et de section. Ils se sont également penchés sur différents types de construction, incluant les abris improvisés et les fortifications de campagne conçues pour résister aux conditions hivernales extrêmes.

Les techniques de survie ont constitué un autre aspect clé de la formation. Les soldats ont pratiqué diverses méthodes pour allumer un feu, la navigation en hiver et d’autres compétences vitales pour survivre par temps froid. De plus, ils ont été formés aux techniques d'autosauvetage en eau froide, notamment en pratiquant l'exercice de brèche de glace. Cet exercice a préparé les soldats à se sauver en cas de chute dans l’eau glacée, une compétence essentielle pour opérer dans des environnements où les eaux glacées représentent un danger majeur. Cette portion en campagne a également mis les candidats au défi d’effectuer des mouvements de section en employant des raquettes et des skis. Cette phase a mis l’accent sur le travail d’équipe, la communication efficace et le leadership tout en se déplaçant dans des conditions hivernales difficiles.

Dans le cadre du cours d'opérateur par temps froid, les candidats du 5

participé

un

participated an “Ice Breaking Drill” exercise, at Lake

UNE TROUSSE INCONTOURNABLE POUR SA TRANSITION DE CARRIÈRE

Comme je le disais dans ma dernière chronique, un parcours de transition de carrière comporte plusieurs étapes essentielles à franchir. Devant l’incontournable, chaque personne doit s’informer le plus possible sur la façon de passer ces étapes. Faire des choix après avoir bénéficié d’un accompagnement adapté à sa situation permet d’éliminer plusieurs sources de stress.

L’analyse et le traitement des documents administratifs de la trousse de transition de carrière représentent un processus un peu terne, mais qui est obligatoire et inévitable.

Cette trousse doit être commandée quelques mois avant votre date de libération. Elle renferme l’ensemble des documents à compléter pour indiquer vos instructions et vos décisions prises après l’analyse de ce qui serait le mieux pour vous.

De plus, vous y retrouverez un relevé d’estimation des prestations de retraite avec vos paramètres de calcul personnalisés tels que votre date d’enrôlement, votre date de libération, votre salaire moyen, votre service accumulé donnant droit à pension, votre service accumulé racheté ouvrant droit à pension (si applicable) et votre service ouvrant droit à pension.

Ces montants ne sont que des estimations, mais ils seront très près de la réalité. Il y a deux prestations mensuelles présentées : celle avant l’âge de 65 ans et l’autre, dès

l’âge de 65 ans, indiquée en raison de l’intégration au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes du Q uébec.

Vous retrouverez également dans la trousse les formulaires de déclaration pour retenues d’impôts à la source sur votre pension. Ces formulaires seront à compléter et transmettre aux autorités fisc ales: le formulaire TP-1015 pour Revenu Québec et le formulaire de déclaration des crédits personnels TD1 pour l’Agence du revenu du Canada.

La procédure et l’analyse pour compléter ces formulaires et ainsi désigner l’impôt à retenir seront abordées lors d’une prochaine chronique.

En résumé, compléter sa trousse de transition est une étape importante et nécessaire qui demande une bonne préparation et une bonne réflexion. Des ressources existent : à vous d’en profiter!

Le point culminant du cours a eu lieu le 17 janvier avec l’exercice d’autosauvetage. Ce scénario intense a exigé des soldats de s’entraîner à se dégager des eaux glacées après être tombées à travers la glace. L’exercice a testé leur sang-froid et leur capacité à réagir adéquatement et sous pression dans une situation potentiellement mortelle.

Tout au long du cours, les candidats ont été poussés à développer à la fois leurs compétences techniques et leur résilience mentale. La formation a renforcé l’importance de la préparation, de l’adaptabilité et du travail d’équipe lors des opérations en conditions hi-

vernales, assurant ainsi leur préparation pour les futurs missions et exercices dans des environnements similaires.

En conclusion, le cours d’opérateur par temps froid a été une expérience inestimable pour les 31 participants du 5 RGC. En apprenant les compétences de base nécessaires pour les opérations par temps froid et en complétant l’exercice en campagne, les sapeurs et soldats sont désormais mieux préparés à faire face aux défis que représente la saison hivernale.

Operator in Cold Weather Course for 5 CER

From January 10 to 17, 2025, 31 candidates from the 5th Combat Engineer Regiment (5 CER) took part in the Operator in Cold Weather (OCW) course to ensure they were well prepared to perform their duties in an environment subject to cold temperatures. The course consisted of three days of in­garrison instruction, followed by three days of field exercise, and culminating in a cold­water rescue exercise on Lake Ortona.

Lt Olivier Bellemare 5th Combat Engineer Regiment

The first few days in garrison covered the soldier's basic skills, starting with how to operate in a cold environment. Candidates learned how to stay warm, manage their hydration and use their individual and section equipment effectively. They also looked at different types of construction, including improvised shelters and field fortifications designed to withstand extreme winter conditions.

Survival techniques were another key aspect of the training. Soldiers practised various methods of starting a fire, winter navigation and other vital cold weather survival skills. In addition, they were trained in cold water self-rescue techniques, including the icebreaking exercise. This exercise prepared soldiers to rescue themselves in the event of a fall into icy water, an essential skill for operating in en-

vironments where icy waters represent a major hazard. This field portion also challenged candidates to perform section movements using snowshoes and skis. This phase focused on teamwork, effective communication and leadership while moving through difficult winter conditions.

The course culminated on January 17 with the self-rescue exercise. This intense scenario required soldiers to practice extricating themselves from icy waters after falling through the ice. The exercise tested their composure and ability to react appropriately and under pressure in a potentially life-threatening situation. Throughout the course, candidates were challenged to develop both their technical skills and their mental resilience. The training reinforced the importance of preparation, adaptability and teamwork when operating in winter conditions, ensuring they are prepared for future missions and exercises in similar environments.

In conclusion, the cold weather operator course was an invaluable experience for the 31 participants from 5 CER. By learning the basic skills required for cold weather operations and completing the field exercise, the engineers and soldiers are now better prepared to face the challenges of the winter season.

RGC ont
à
exercice d'immersion en eau froide, au lac Ortona. As part of the Operator in Cold Weather course, candidates from 5 CER
Ortona.
PHOTO : 5 RGC | 5 CER

EXERCICE INTENDANT VIRTUEL

Renforcement de la Préparation Logistique

Du 20 au 31 janvier 2025, l’Exercice INTENDANT VIRTUEL 25 (anciennement nommée Exercice INTENDANT COMMUNICATEUR) s’est déroulé à la Base Valcartier, sous la direction du 5e Bataillon des services (5 Bon Svc). Cet entraînement essentiel visait à améliorer l’efficacité et l’efficience du Centre des opérations logistiques (COL) ainsi que des postes de commandement des compagnies du 5 Bon Svc, en prévision des prochains exercices à haute intensité : LION NUMERIQUE 25, INTENDANT AGUERRI 25 et INTENDANT ENDURCI 25.

Le COL agit comme le noyau central de la Brigade pour la réception, l’analyse et la distribution des demandes critiques en matière

de logistique et de maintenance. Malgré une équipe en grande partie nouvelle, l’exercice a permis des progrès constants dans l’optimisation de notre concept de soutien et de nos instructions permanentes d'opérations. Chaque journée a favorisé une meilleure cohésion et efficacité, assurant une coordination fluide du soutien logistique en deuxième ligne à travers le 5e Groupe­brigade mécanisé du Canada (5 GBMC).

Le succès de l’Exercice INTENDANT VIRTUEL 25 a renforcé la confiance en la capacité du 5 Bon Svc à soutenir les opérations futures. Grâce à un travail d’équipe solide et des procédures logistiques améliorées, l’unité est prête à relever les défis des exercices à venir et à continuer d’assurer un soutien logistique efficace au 5 GBMC.

EXERCISE INTENDANT VIRTUEL

Strengthening Logistical Readiness

From January 20 to 31st, 2025, Exercise INTENDANT VIRTUEL 25 (previously named EX INTENDANT COMMUNICATEUR) took place at Base Valcartier, led by 5th Service Battalion (5 Svc Bn). This essential training focused on enhancing the effectiveness and efficiency of the Logistics Operations Centre (Log Ops) and the Company Command Posts of 5 Svc Bn in preparation for upcoming high­intensity exercises: LION NUMERIQUE 25, INTENDANT AGUERRI 25, and INTENDANT ENDURCI 25.

The Log Ops serves as the Brigade’s central hub for receiving, analyzing, and distributing critical logistical and maintenance requests.

Despite a largely new team, the exercise demonstrated steady progress in refining our concept of sustainment and standard operating procedures. Each day saw increased team cohesion and efficiency, ensuring the seamless coordination of second­line combat service support across 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG).

The success of Exercise INTENDANT VIRTUEL 25 has reinforced confidence in 5 Svc Bn’s ability to support future operations. With strengthened teamwork and refined logistics procedures, the unit is well prepared to meet the demands of the upcoming exercises and will continue delivering effective sustainment to 5 CMBG.

COURS DE GUERRE HIVERNAL DU 12 RBC 12 RBC WINTER WARFARE COURSE

Entre le 20 et le 29 janvier 2025, des membres du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) ont complété le cours de guerre hivernal. Ce cours visait à enseigner les bases pour adéquatement réaliser nos tâches dans des environnements froids et fastidieux.

Tout au long du cours, les participants ont acquis des compétences telles que l’établissement d’un bivouac, le montage de tentes, la construction de positions défensives, la pêche sur glace et le piégeage. Les compétences théoriques ont été appliquées lors de l'Exercice hivernal RAFALE BLANCHE du 12 RBC, qui s'est déroulé dans les secteurs de la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier, du 27 au 31 janvier 2025. Les connaissances et l'expérience acquises lors de ce cours permettront aux membres d’être bien préparés à travailler en temps froid.

du 12 RBC qui pratiquent le

Between January 20 and 29, 2025, members of the 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) completed their winter warfare course. The aim of this course was to teach the basics so that we can carry out our tasks properly in cold and demanding environments. Throughout the course, participants acquired skills such as establishing a bivouac, setting up tents, building defensive positions, ice fishing, and trapping. The theoretical skills were applied during the 12 RBC's winter Exercise, RAFALE BLANCHE, which took place in the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier from January 27 to 31, 2025. The knowledge and experience gained during this course will enable members to be well prepared to work in cold­weather conditions.

La capitaine Madeleine Root-Bartley du 5e Bataillon des services place les positions ennemis sur la carte lors de l’Exercice INTENDANT VIRTUEL 25 sur la Base Valcartier, le 28 janvier 2025. Captain Madeleine Root-Bartley of 5th Service Battalion plots enemy positions on the map during Exercise INTENDANT VIRTUEL 25 on Base Valcartier, January 28, 2025.
PHOTO : CPL WILLIAM LATREILLE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMC | PUBLIC AFFAIRS 5 CMBG, VALCARTIER
Membres
Members of the 12 RBC practicing to move in
cold weather environment with a toboggan, January 27, 2025, 2nd Canadian Division Support Base, Valcartier.

Le caporal Gaétan Lemieux honoré

Le 15 janvier dernier, le caporal

Gaétan Lemieux, du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada (CI 2 Div CA), a reçu une Mention élogieuse du commandant de l’Armée canadienne, remise par le brigadiergénéral Patrick Lemyre, commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est). Le militaire avait activement participé à des recherches afin de retrouver un homme disparu.

En mai 2024, le caporal Lemieux du CI 2 Div CA a largement contribué à mettre

sur pieds une opération de recherche d’un militaire disparu. Grâce à son leadership, il a mobilisé plus de cinquante personnes, militaires et civils qui, en raison de leurs implications sur plusieurs jours, ont facilité les efforts des recherches des autorités civiles. Durant cette épreuve difficile, il a poursuivi un soutien indéfectible à la famille. Son engagement a reflété les valeurs militaires fondamentales auprès des autorités civiles et la population, dont l’esprit de camaraderie, ce qui a fait grand honneur à l’Armée canadienne.

Corporal Gaétan Lemieux Honoured

On January 15, Corporal Gaétan Lemieux of the 2nd Canadian Division Training Centre (2 Cdn Div TC) was presented with the Canadian Army Commander's Commendation by Brigadier­General Patrick Lemyre, Commander of the 2nd Canadian Division and Joint Task Force (East). The soldier had been actively involved in the search for a missing man.

In May 2024, Corporal Lemieux of the 2 Cdn Div TC was instrumental in setting

up a search operation for a missing serviceman. Thanks to his leadership, he mobilized more than fifty people, military and civilian, who, because of their involvement over several days, facilitated the search efforts of civilian authorities. During this difficult ordeal, he continued to provide unwavering support to the family. His commitment reflected fundamental military values to civilian authorities and the public, including the spirit of comradeship, which was a great credit to the Canadian Army.

Visite à la Maison Paul-Triquet

Le 9 janvier 2025, douze membres du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) ont passé une journée mémorable à la maison Paul­Triquet, qui est un centre d’hébergement et de soins de longue durée pour personnes âgées, dédié aux anciens combattants.

Cette visite a été l'occasion pour les membres du 12 RBC de discuter avec les anciens combattants, qui ont été des hôtes hors pair. Les échanges ont été riches et variés, abordant des sujets tels que la vie quotidienne, la famille et les expériences personnelles. Bien sûr, quelques plaisanteries ont également égayé les conversations.

Les membres du 12 RBC ont aussi partagé un repas avec les résidents, offrant ainsi de la compagnie à table pour les aînés. Ce moment de convivialité a permis de renforcer les liens entre les générations et de créer des souvenirs précieux. Cette visite a été une expérience profondément enrichissante pour les membres du 12 RBC et a offert aux anciens combattants l'occasion de dialoguer avec la future génération des Forces armées canadiennes. Une journée mémorable pour tous les participants, marquée par le partage et la convivialité.

Visit to the Paul-Triquet House

On January 9, 2025, twelve members of the 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) spent a memorable day at Paul­Triquet House, which is a long­term care facility for the elderly, dedicated to veterans.

This visit provided an opportunity for the members of the 12 RBC to engage in conversations with the veterans, who have been outstanding hosts. The discussions were rich and varied, covering topics such as daily life, family, and personal experiences. Of course, a few jokes were also in the mix.

The members of the 12 RBC also shared a meal with the residents, offering companionship at the table for the seniors. This moment of conviviality helped strengthen the bonds between generations and create precious memories.

This visit was a profoundly enriching experience for the members of the 12 RBC and gave the veterans a chance to interact with the future of the Canadian Armed Forces. A memorable day for all participants marked by sharing and camaraderie.

Le Sdt C. Lupei discute avec un ancien combattant, le 9 janvier 2025, à la Maison Paul-Triquet. Pte C. Lupei talks with a veteran, January 9, 2025, at Paul-Triquet House.
Le caporal Lemieux a été récompensé par le brigadier-général Patrick Lemyre, commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est). Corporal Lemieux was recognized by Brigadier-General Patrick Lemyre, Commander of the 2nd Canadian Division and Joint Task Force (East).
PHOTO : CI 2 DIV CA | 2 CDN DIV TC

Robert-Falcon Ouellette, premier gardien du savoir autochtone au sein des FAC

Les Forces armées canadiennes (FAC) viennent de nommer leur premier gardien du savoir autochtone. C’est l'adjudant Robert­Falcon Ouellette, ancien commandant de compagnie au sein de la 5e Ambulance de campagne (5 Amb C), qui a été nommé à cette position la semaine dernière. Il a également été promu capitaine lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 31 janvier à Winnipeg.

Robert­Falcon Ouellette est un vétéran des FAC, pendant 27 ans, où il a servi à différentes positions, débutant sa carrière au sein de la Réserve navale du Canada, avant de rejoindre l’Armée canadienne, notamment comme commandant de compagnie au sein la 5 Amb C, unité hébergée sur la Base Valcartier. C’est d’ailleurs à Québec que Robert­Falcon va faire sa première expérience de la vie militaire. Il s’en ouvrira dans un discours en 2018 à la Chambre des communes, alors qu’il siège. Il se souvient notamment de sa proximité avec les «Van Doos», les militaires du Royal 22e Régiment «C’était un moment amusant et exaltant, en tant que jeune homme, de rejoindre les forces régulières pour servir à plein temps. C'était aussi extrêmement dur. C'était très dur […] Je me souviens avoir suivi une formation sur la santé mentale avec mes camarades soldats». Après les Forces, Robert­Falcon Ouellette va connaître une carrière exceptionnelle : il a obtenu un doctorat et deux maîtrises au sein de l'Université Laval, à Québec (il est alors le second Autochtone à obtenir un doctorat de cette université depuis sa création en 1663). Lorsqu’il fut élu député fédéral libéral pour

Winnipeg­Centre, il va systématiquement travailler pour faire évoluer les choses. Et d’une manière inédite, avec le consentement unanime de la Chambre, il a été autorisé à modifier les Règlements de la Chambre des communes afin d'inclure et d'interpréter pleinement les langues autochtones. Président du caucus autochtone, il a œuvré pour la réconciliation.

Une nouvelle position

Désormais, Robert­Falcon Ouellette est le premier gardien du savoir autochtone au sein des FAC. Pour ces dernières, il s’agit, par cette position, de souligner et d’inscrire dans le temps les efforts que les Forces armées canadiennes déploient pour intégrer et accueillir la spiritualité autochtone en son sein.

Sur sa nouvelle position, le nouveau gardien déclarait fin janvier : «En réfléchissant à cette transformation, je reconnais à quel point il est significatif pour les soldats autochtones de voir leur culture respectée au sein des FAC. Il est important de montrer que les Forces évoluent […] Pour moi, l'inclusion des leaders spirituels autochtones n'est pas seulement une politique, c'est la réalisation d'une vision : un Canada où la diversité spirituelle est célébrée».

En complément de son engagement au sein des FAC, Robert­Falcon Ouellette est chroniqueur pour Espaces Autochtones au sein de Radio­Canada.

A New Position

The Canadian Armed Forces (CAF) has just appointed its first Indigenous knowledge keeper. Warrant Officer Robert­Falcon Ouellette, a former company commander with 5th Field Ambulance (5 Fd Amb), was appointed to this position last week. He was also promoted to captain during a ceremony held on January 31 in Winnipeg.

Robert­Falcon Ouellette is a 27­year veteran of the CAF, where he served in various positions, beginning his career in Canada’s Naval Reserve, before joining the Canadian Army, notably as a company commander with 5 Fd

Amb, a unit at Base Valcartier. It was in Quebec City that Robert­Falcon would have his first experience of military life. He would talk about it in a speech in 2018 in the House of Commons, while he was still a member. He particularly remembers his closeness to the “Van Doos,” the soldiers of the Royal 22e Régiment.

“It was fun and exciting time, as a young man, to join the Regular Forces to serve fulltime. It was also extremely hard. It was very hard […] I remember taking a mental health training with my fellow soldiers”.

After the Forces, Robert­Falcon Ouellette would have an exceptional career: he obtained

a doctorate and two master’s degrees from Université Laval in Quebec City (he was then the second Indigenous person to obtain a doctorate from this university since its creation in 1663). When he was elected as the Liberal federal MP for Winnipeg Centre, he systematically worked to make things change. And in an unprecedented way, with the unanimous consent of the House, he was authorized to amend the Standing Orders of the House of Commons to fully include and interpret Indigenous languages. As Chair of the Indigenous Caucus, he worked for reconciliation.

Robert­Falcon Ouellette is now the first Indigenous knowledge keeper in the CAF. For the CAF, this position is intended to highlight and establish the efforts that the Canadian Armed Forces are making to integrate and welcome Indigenous spirituality into its ranks.

On his new position, the new Keeper stated at the end of January: “As I reflect on this transformation, I recognize how significant it is for Indigenous soldiers to see their culture respected within the CAF. It is important to show that the Forces are evolving […] For me, the inclusion of Indigenous spiritual leaders is not just a policy, it is the realization of a vision: a Canada where spiritual diversity is celebrated.” »

In addition to his commitment to the CAF, Robert­Falcon Ouellette is a columnist for Espaces Autochtones on Radio­Canada.

› NOUVELLES MILITAIRES

Depuis plusieurs mois déjà, des militaires de la Base Valcartier sont déployés en Lettonie, au sein de la Brigade multinationale de l’OTAN ­ Lettonie dirigée par le Canada, dans le cadre de l'Opération REASSURANCE. Cette brigade, composée d'environ 3000 militaires provenant de plusieurs pays membres de l'OTAN, représente aujourd’hui la plus grande mission outre­mer des Forces armées canadiennes (FAC). L’Adsum est allé à la rencontre de militaires du 5e Groupe­brigade mécanisé du Canada toujours présents sur place.

Le caporal Gabriel Trottier est actuellement déployé au Quartier général de l'Escadron de transmission de la Brigade multinationale de l’OTAN Lettonie, installé dans la base principale d'Ādaži. Il est l’un des plus anciens sur place, étant arrivé le 10 mai 2024 pour une période initialement prévue de six mois. Cependant, suite à un changement imprévu à Valcartier, Gabriel s'est proposé pour prolonger son séjour «de 6 mois supplémentaires», portant ainsi sa mission à près d’un an.

Au quotidien, le Cpl Trottier fait partie de la troupe de soutien de l'Escadron de transmission. Son rôle principal est celui de conducteur de matériel mobile de soutien, mais ses responsabilités sont plus que variées. Il est ainsi «responsable de la supervision et de la gestion» de tout ce qui concerne «les produits pétroliers et l'antigel», du «ravitaillement en carburant» de toutes les unités déployées sur place, de la gestion d'un camion­citerne tout en étant «superviseur d'une équipe de trois militaires». Et à tout cela, le caporal Trottier ajoute sa fonction double d'instructeur­examinateur sur plusieurs véhicules légers, comme le G­Wagon.

Ce que le Cpl Trottier apprécie le plus dans son travail en Lettonie, «ce sont les défis au quotidien», la «diversité des tâches», et le fait que chaque journée «soit différente». Il valorise également le fait de travailler avec des collègues qu'il estime et apprécie, qualifiant ses relations de travail comme étant avec «de très belles personnes».

Sa famille est restée à Montréal. Bien que les premiers mois se soient déroulés dans l'euphorie du déploiement, l'éloignement se fait de plus en plus sentir, particulièrement lors des périodes comme les fêtes de fin d'année. Le caporal Trottier confie : «C'est difficile de passer Noël sans ma famille [...] c'est difficile avec les mois qui passent, même si j'ai déjà l'habitude avec d'autres déploiements». D’ailleurs, si pendant ses premiers jours de permission, il a visité l’Écosse, il a décidé de rentrer au Canada pour se ressourcer auprès des siens.

Cette expérience loin du Canada lui a permis d'apprendre beaucoup sur lui­même. Il a développé sa résilience et ses compétences professionnelles, tout en confirmant son attachement profond aux FAC.

Corporal Gabriel Trottier is currently deployed to the Headquarter of the Signal Squadron of the NATO Multinational Brigade Latvia, based at the main base in Ādaži. He is one of the longest­serving personnel on site, having arrived on May 10, 2024, for an initially planned period of 6 months. However, following an unforeseen change in Valcartier, Gabriel offered to extend his stay “for another six months”, thus extending his mission to almost a year.

On a daily basis, Corporal Trottier is part of the Transmission Squadron support troop. His main role is that of Mobile Support Equipment Operator, but his responsibilities are wide­ranging. He is thus “in charge of the supervision and management” of everything concerning “petroleum products and antifreeze”, the “refuelling” of all units deployed on the site, the management of a tanker truck while also being the “supervisor of a team of three soldiers”. And on top of all that, Corporal Trottier also has the dual role of the instructor examiner on several light vehicles, such as the G­Wagon.

What Corporal Trottier appreciates most of his work in Latvia is “the daily challenges”, the “diversity of tasks” and the fact that every day “is different”. He also values working with colleagues whom he respects and appreciates, describing his working relationships as being with “very nice people”.

His family stayed in Montreal. Although the first few months were spent in the euphoria of the deployment, the distance is becoming increasingly felt, particularly during periods such as the end of year celebrations. Cpl Trottier confides: “It's difficult to spend Christmas without my family [...] it's difficult with the passing months, even if I'm already used to it with other deployments”. Moreover, although he visited Scotland during his first days of leave, he decided to return to Canada to recharge his batteries with his family.

This experience far from Canada allowed him to learn a lot about himself. He developed his resilience and professional skills, while confirming his deep attachment to the Canadian Armed Forces.

CAPORAL | CORPORAL GABRIEL TROTTIER

For several months now, soldiers from the Base Valcartier have been deployed in Latvia, as part of the NATO Multinational Brigade - Latvia led by Canada, as part of Operation REASSURANCE. This brigade, made up of approximately 3,000 soldiers from several NATO member countries, is currently the Canadian Armed Forces' (CAF) largest overseas mission. The Adsum went to meet the soldiers of the 5th Canadian Mechanized Brigade Group who are still present on site.

Concernant les différences entre son travail au Québec et en Lettonie, le lieutenant souligne la «diversité des terrains d'entraînement» et «l’expérience unique de travailler dans un nouveau pays ». Il note que bien que les tâches puissent sembler similaires, «elles sont en réalité différentes» dans ce contexte international. D’ailleurs, l’Escadron participe activement à divers exercices, dont certains ont déjà eu lieu (tandis que d'autres sont prévus dans les mois à venir). Ces exercices incluent «des missions de reconnaissance», ainsi que des «entraînements conjoints» avec d'autres nations alliées telles que l'Espagne, l'Italie et la Lettonie.

L'unité du lieutenant Kouamé est basée à Ceri, une base secondaire en Lettonie. Elle s’entraîne avec les autres unités de la Brigade, dont la Brigade multinationale Lettonie.

Lieutenant Caleb Kouamé belongs to the 12e Régiment blindé du Canada. Like the majority of the troop, he arrived in Latvia in December 2024, relieving the deployment of the first soldiers from Base Valcartier who were making their way in the opposite direction. Lieutenant Kouamé is deployed in Latvia until mid-June 2025. He commands “a troop of 16 soldiers within the Reconnaissance Squadron” of the NATO Multinational Brigade - Latvia, deployed in its entirety from Valcartier.

Lieutenant Kouamé volunteered for this deployment, motivated by the desire to have an enriching experience and to seize the unique opportunities offered by this mission abroad.

Le cavalier Maahleek Metellus, membre du 12e Régiment blindé du Canada, fait partie de l'Escadron de reconnaissance actuellement déployé en Lettonie dans le cadre de l'Opération REASSURANCE. Avec seulement «trois ans de service» dans l'Armée, le jeune militaire considère ce déploiement «comme une opportunité» exceptionnelle qui «s’est présentée à lui à Valcartier».

Ce déploiement en Lettonie représente pour lui «une véritable chance de développement» professionnel. Comparé à son expérience à Valcartier, il participe «à un plus grand nombre d'exercices», accumule «davantage d'expérience» pratique et «passe plus de temps sur les champs de tir». Le Cvr Metellus s'efforce de maximiser chaque moment de son séjour pour enrichir ses compétences.

Trooper Maahleek Metellus, a member of the 12e Régiment blindé du Canada, is part of the Reconnaissance Squadron currently deployed in Latvia as part of Operation REASSURANCE. With only “three years of service” in the Army, the young soldier considers this deployment “an exceptional opportunity” that “came his way in Valcartier”.

Le lieutenant Caleb Kouamé appartient au 12e Régiment blindé du Canada. Comme la majorité de la troupe, il est arrivé en Lettonie en décembre 2024, en relève du déploiement des premiers soldats de la Base Valcartier qui faisaient eux le chemin en sens inverse. Le lieutenant Kouamé est déployé en Lettonie jusqu'à mi-juin 2025. Il commande «une troupe de 16 militaires au sein de l'Escadron de reconnaissance» de la Brigade multinationale de l’OTAN - Lettonie, déployée dans son intégralité depuis Valcartier.

Le lieutenant Kouamé s'est porté volontaire pour ce déploiement, motivé par le désir de vivre une expérience enrichissante et de saisir des opportunités uniques offertes par cette mission à l'étranger. À la tête de sa troupe, le jeune officier est responsable de plusieurs fonctions et occupe différentes responsabilités. Les mêmes qu’au Québec, mais dans un pays étranger. Au quotidien, il doit planifier les activités du jour, de la semaine et à moyen terme pour les militaires sous ses ordres, mais également «préparer les exercices» et les tâches opérationnelles, ainsi que travailler sur le «développement» personnel et professionnel de ses soldats.

At the head of his troop, the young officer is in charge of several functions and has various responsibilities. The same as in Quebec, but in a foreign country. On a daily basis, he has to plan the day­to­day, weekly and medium­term activities for the soldiers under his command, but also “prepare exercises” and operational tasks, as well as work on the personal and professional “development” of his soldiers.

Regarding the differences between his work in Quebec and in Latvia, the lieutenant emphasizes the “diversity of the training grounds” and “the unique experience of working in a new country”. He notes that although the tasks may seem similar, “they are in fact different” in this international context. Moreover, the squadron is actively participating in various exercises, some of which have already taken place (while others are planned for the coming months). These exercises include “reconnaissance missions” as well as “joint training” with other allied nations such as Spain, Italy and Latvia.

Lieutenant Kouamé's unit is based at Ceri, a secondary base in Latvia. It trains with the other units of the Brigade, including the Multinational Battlegroup Latvia.

Au sein de son unité, il occupe le poste «d’observateur de surveillance» sur un VBL. Ses responsabilités s'étendent de la «maintenance du VBL et de son armement» aux aspects logistiques et opérationnels de son utilisation. Malgré l'intensité de son engagement, le militaire maintient le contact avec sa famille. Le décalage horaire de sept heures avec le Québec l'oblige à organiser ses appels principalement le soir pour joindre ses proches.

La vie quotidienne du cavalier Metellus en Lettonie est marquée par une proximité constante avec ses camarades. Il «partage une chambre avec deux autres militaires de sa troupe, et l'unité vit ensemble 24 heures sur 24, 7 jours sur 7». Cette cohabitation intense «favorise de nombreux échanges et renforce les liens au sein de l'équipe .

L'un des aspects les plus enrichissants de son expérience en Lettonie reste la collaboration avec d'autres forces armées, notamment «italiennes, espagnoles et lettones». Bien que la barrière linguistique puisse parfois poser des défis, ces interactions offrent à Metellus l'opportunité «de découvrir de nouveaux équipements, armes et véhicules». Ces échanges lui permettent également de prendre conscience des différences entre les Forces armées canadiennes et leurs homologues étrangers.

This deployment in Latvia represents for him, “a real opportunity for professional development”. Compared to his experience in Valcartier, he participates in “a greater number of exercises”, accumulates “more practical experience” and “spends more time on the firing ranges”. Trooper Metellus strives to maximize every moment of his stay to enrich his skills. Within his unit, he holds the position of “surveillance observer” on a Light Armoured Vehicle. His responsibilities extend from the “maintenance of the LAV and its armament” to the logistical and operational aspects of its use. Despite the intensity of his commitment, the soldier maintains contact with his family. The 7­hour time difference with Quebec means that he has to organize his calls mainly in the evening to reach his loved ones. Trooper Metellus' daily life in Latvia is characterized by constant proximity to his comrades. He “shares a room with two other soldiers from his troop, and the unit lives together 24 hours a day, 7 days a week.” This intense cohabitation “encourages numerous exchanges and strengthens the bonds within the team.”

One of the most rewarding aspects of his experience in Latvia is the collaboration with other armed forces, particularly “Italian, Spanish and Latvian”. Although the language barrier can sometimes pose challenges, these interactions offer Metellus the opportunity. “to discover new equipment, weapons and vehicles”. These exchanges also make him aware of the differences between the CAF and their foreign counterparts.

CAVALIER | TROOPER MAAHLEEK METELLUS

Participez à une étude sur l'inclusivité!

Les militaires, les employés civils de la Défense et les membres des Programmes de soutien au personnel (PSP) de Valcartier sont invités à participer à une étude en sciences sociales. Cette étude vise à explorer comment les Forces armées canadiennes peuvent favoriser la diversité, l’équité et l’inclusion en créant des alliés efficaces au sein de l’organisation.

DÉTAILS DE L'ÉTUDE :

Quand : Entre les 18 et 20 mars (inclusivement) 2025

Où : Bâtiment 534 (Académie),

Base Valcartier

Participation : Séance de groupe de deux heures ou entretien individuel de 90 minutes (au choix).

Pour plus d'information ou pour participer, contactez Mme Barbara Waruszynski à barbara.waruszynski@forces.gc.ca

Participate in a Study on Inclusivity!

Valcartier soldiers, Defence civilian employees, and those from the Personnel Support Programs (PSP) are invited to participate in a study on creating effective allies within the Canadian Armed Forces. This study aims to promote diversity, equity, and inclusion within the organization.

STUDY DETAILS:

When: Between March 18 and 20 (inclusively), 2025

Where: Building 534 (Académie), Base Valcartier

Participation: 2­hour focus group session or 90­minute individual interview (of your choice).

For more information or to participate, contact Mrs. Barbara Waruszynski at barbara.waruszynski@forces.gc.ca

L'équipe des Lions de Valcartier remporte les honneurs au régional de hockey junior

Ils étaient attendus et ils n'ont pas déçu! Notre équipe de hockey junior des Lions de Valcartier a survolé le championnat régional du Québec 2025, qui s'est tenu sur la Base Valcartier entre le 27 et le 31 janvier dernier. En finale, l’équipe de Valcartier ont surclassé l'adversaire, les Nationals d’Ottawa, par la marque de 6 à 3.

La finale s'est déroulée le dernier jour de la compétition, le 31 janvier. En première période, les Nationals ont marqué deux fois avant la réplique de Benjamin Pruneau. La seconde période était à sens unique : Francis Maltais, et Olivier Ouellet ont rattrapé le retard de nos Lions, avant de prendre les devants. Revenus à 3­3 en milieu de troisième, les hommes de Valcartier ont enfoncé la cage du gardien adverse : Benjamin Pruneau (pour son second du match), Nicolas Mailhot et Jérémy Girard ont scellé le match, le dernier but à quelques secondes de la fin de la partie.

Le Service des plaques porte-clés protège vos clés et aide les enfants amputés depuis 50 ans!

Commandez gratuitement des plaques porte-clés à amputesdeguerre.ca.

L'équipe des Lions après sa victoire en finale, à l'issue du tournoi régional de hockey junior masculin, qui s'est tenu à l'aréna ClémentBoulanger, sur la Base Valcartier. The Lions team after its victory in the final, at the end of the regional junior men's hockey tournament, which was held at the ClémentBoulanger arena, on Base Valcartier.

Les joueurs des Lions de Valcartier viennent célebrer devant leurs partisans après avoir inscrit un but contre les Nationals d'Ottawa! The Valcartier Lions players come to celebrate in front of their fans after scoring a goal against the Ottawa Nationals!

Prochaine étape pour les joueurs des Lions de Valcartier, champions en titre au national?

Les championnats nationaux de hockey junior des Forces armées canadiennes vont se tenir à la Base des Forces canadiennes Borden, en Ontario, du 23 au 28 février 2025. Pour ramener la coupe à la maison, une fois encore?

Valcartier Lions team wins honors at the junior hockey regional

They were expected and they did not disappoint! Our Valcartier Lions junior hockey team dominated the 2025 Quebec Regional Championship, which was held on the Base Valcartier between January 27 and 31. In the final, the Valcartier team outclassed their opponent, the Ottawa Nationals, by a score of 6 to 3.

The final took place on the last day of the competition, January 31. In the first period, the Nationals scored twice before Benjamin Pruneau's response. The second period was one­sided: Francis Maltais and Olivier Ouellet

caught up with our Lions before taking the lead. Back to 3­3 in the middle of the third, the Valcartier men broke the opposing goalie's cage: Benjamin Pruneau (for his second of the game), Nicolas Mailhot and Jérémy Girard sealed the game, the last goal a few seconds from the end of the game.

Next step for the Valcartier Lions players, reigning national champions? The Canadian Armed Forces National Junior Hockey Championships, which will be held at Canadian Forces Base Borden, Ontario, from February 23 to 28, 2025. To bring home the cup, once again?

PHOTOS : SDT | PTE KAREEN BROCHU­HARVEY, SERVICE D’IMAGERIE | IMAGERY SERVICE,

Sous-lieutenant

| Second Lieutenant Alexandre Naon

Un parcours marqué par la détermination et le service

Originaire de Côte d’Ivoire, le souslieutenant Alexandre Naon a suivi un parcours académique impressionnant. Titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’École nationale d’administration publique et d’une maîtrise en agroforesterie de l’Université Laval, il a également complété un diplôme d'études supérieures spécialisées en développement rural intégré, en plus d’un certificat en économie.

Avant son arrivée au Canada, il a travaillé comme gestionnaire d’exploitations agricoles sur des superficies allant jusqu'à 6 000 hectares de palmiers à huile. Une fois au Québec, il a œuvré dans le domaine agricole avant de se réorienter vers l’intervention sociale.

Le sous­lieutenant Naon a joint les Forces armées canadiennes (FAC) en 2021, initialement comme officier d’artillerie, avant de se réorienter vers les affaires publiques en 2022. «Je voulais relever de nouveaux défis et me surpasser, tout en servant fièrement le Canada», explique­t­il. Son parcours militaire l’a conduit à suivre plusieurs formations, dont la Qualification militaire de base à Saint­Jeansur­Richelieu et la Qualification militaire de base des officiers ­ Artillerie (QMBO­A) à Gagetown, au Nouveau­Brunswick. Il a également complété une formation linguistique d’un an pour atteindre le niveau BBB en anglais, une exigence pour son prochain cours élémentaire d’officier des affaires publiques (CEOAP).

S’intégrer au Québec –défis et résilience

Comme tout parcours d’immigration, son arrivée au Québec a été marquée par des hauts et des bas. «Il y a eu des moments de doute, notamment en 2019­2020 où j’ai envisagé de retourner en Côte d’Ivoire», confiet­il. Toutefois, son engagement dans les FAC a été une véritable bouffée d’air frais, lui apportant stabilité et épanouissement. Il est convaincu que la reconnaissance des individus pour leurs compétences et leur travail est essentielle. «Le Canada fait très bonne figure dans ce sens!», affirme­t­il. Il voit également le Mois de l’histoire des Noirs comme un bel exemple de l’engagement des FAC envers la diversité et l’inclusion.

L’un des défis qu’il a rencontrés est lié à son accent, ce qui peut parfois compliquer la communication. Il a toutefois appris à s’adapter en reformulant ses propos et en demandant des clarifications lorsque nécessaire. «N’ayez aucune crainte! Joindre les FAC, c’est s’offrir une carrière enrichissante avec des opportunités uniques, notamment à l’international». À court terme, le sous­lieutenant Naon vise la réussite de son CEOAP et souhaite se déployer en mission nationale ou internationale. Pour lui, le Mois de l’histoire des Noirs est un moment de fierté et de reconnaissance, mettant en lumière la diversité qui enrichit les FAC et le Canada.

A career marked by determination and service

Originally from Côte d'Ivoire, Second Lieutenant Alexandre Naon has followed an impressive academic path. He holds a master's degree in public administration from the École nationale d'administration publique and a master's degree in Agroforestry from Université Laval, as well as a graduate diploma in Integrated Rural Development and a certificate in Economics.

Prior to his arrival in Canada, he worked as a farm manager on areas of up to 6,000 hectares of oil palm. Once in Quebec, he worked in the agricultural field before switching to social intervention.

Second Lieutenant Naon joined the Canadian Armed Forces (CAF) in 2021, initially as an artillery officer, before reorienting towards public affairs in 2022. “I wanted to take on new challenges and excel, while proudly serving Canada,” he explains. His military journey is comprised of several training courses, including Basic Military Qualification in Saint­Jeansur­Richelieu and Basic Military Officer Qualification ­ Artillery in Gagetown, New Brunswick. He also completed a year­long language training program to achieve a BBB English proficiency level, a requirement for his upcoming Basic Public Affairs Officer Course (BPAOC).

Integrating Into Quebec –Challenges & Resilience

Like any immigration journey, his arrival in Quebec was marked by ups and downs.

“There were moments of doubt, particularly in 2019­2020 when I considered returning to Côte d'Ivoire,” he confides. However, his commitment to the CAF has been a breath of fresh air, bringing him stability and fulfillment. He is convinced that recognizing individuals for their skills and hard work is essential. “Canada is doing very well in this regard,” he says. He also sees Black History Month as a fine example of the CAF's commitment to diversity and inclusion.

One of the challenges he has encountered is related to his accent, which can sometimes complicate communication. However, he has learned to adapt by rephrasing his words and asking for clarification when necessary. “Don't worry! Joining the CAF means a rewarding career with unique opportunities, especially internationally.”

In the short term, Second Lieutenant Naon is aiming for success in his BPAOC and hopes to deploy on a national or international mission. For him, Black History Month is a moment of pride and recognition, highlighting the diversity that enriches the CAF and Canada.

HISTORY MONTH

Committed to Serving the Forces and Canada

Originally from Cameroon, Second Lieutenant Pierre Laurent Foko is currently completing an On-the-Job Training program with the 2nd Canadian Division Support Group on the Montreal Garrison. Before joining the Canadian Armed Forces (CAF), he spent 14 years teaching and later worked in the chemical industry, specializing in leaching processes (extracting a soluble compound from a pulverized material).

His expertise in chemistry, backed by a bachelor’s degree from Dschang University in Cameroon and a college diploma (DEC) in industrial process techniques from the Collège de Maisonneuve, prepared him for new challenges.

Second Lieutenant Foko joined the CAF to combine professional stability with a commitment to his host country. “I wanted to combine business with pleasure: have a stable job and thank my host country while protecting its heritage,” he explains. His arrival in Quebec was an enriching experience, marked by the discovery of a new culture. His personal journey now enables him to better understand the challenges of integration and adapt to his military environment.

Diversity & Inclusion Within the CAF

Pierre Laurent Foko appreciates the CAF's efforts to promote diversity and inclusion, notably through multicultural events and recognition months such as Black History Month. These initiatives are essential for valuing the contributions of military personnel from diverse backgrounds. Ever since I joined the Forces, I've always felt like part of my family,” he says, ”and believe me, the CAF is my family! His colleagues and superiors have welcomed his cultural diversity with respect and curiosity, which has facilitated his integration.

For the officer, Black History Month is a valuable opportunity to recognize and celebrate the contributions of Black military personnel to the CAF. He stresses the importance of highlighting these inspiring stories to encourage others to follow in their footsteps. With his unwavering commitment, he embodies the diversity and human richness that are the strength of the CAF.

Humility, respect and courtesy are fundamental values for 2Lt Foko. He applies them daily in his work and in his relations with his peers. To those considering joining the CAF, he advises not to hesitate: “The Army is a family where everyone can make the most of their talents and build a solid career.

When asked about his future, his goal is clear: to become an inspirational leader and serve with pride as a troop commander, then eventually as a squadron leader.

Sous-lieutenant | Second Lieutenant

Pierre Laurent Foko

STAGIAIRE | TRAINEE – Montréal Service

2nd Canadian Division Support Group

Un engagement au service des Forces et du Canada

Originaire du Cameroun, le sous-lieutenant Pierre Laurent Foko est actuellement en stage au Groupe de soutien de la 2e Division du Canada sur la Garnison Montréal. Avant de joindre les Forces armées canadiennes (FAC), il a enseigné pendant 14 ans, puis travaillé dans l’industrie chimique, où il opérait des procédés de lixiviation (extraction d'un composé soluble à partir d'un produit pulvérisé). Son expertise en chimie, acquise grâce à un baccalauréat de l'Université de Dschang, au Cameroun, et un diplôme d’études collégiales en techniques des procédés industriels du Collège de Maisonneuve, l’a préparé à relever de nouveaux défis.

Le sous­lieutenant Foko a joint les FAC pour combiner stabilité professionnelle et engagement envers son pays d’accueil. «Je voulais joindre l’utile à l’agréable : avoir un travail stable et remercier mon pays d’accueil tout en protégeant son patrimoine», explique­t­il. Son arrivée au Québec a été une expérience enrichissante, marquée par la découverte d’une nouvelle culture. Son parcours personnel lui permet aujourd’hui de mieux comprendre les défis de l’intégration et de s’adapter à son environnement militaire.

Diversité & inclusion au sein des FAC

Pierre Laurent Foko apprécie les efforts des FAC pour promouvoir la diversité et l’inclusion, notamment à travers des événements multiculturels et des mois de reconnaissance comme celui de l’Histoire des Noirs. Ces initiatives sont essentielles pour valoriser les contributions des militaires issus de divers horizons. Il affirme ne pas avoir rencontré de défis majeurs liés à son parcours multiculturel : «Depuis mon engagement, je me suis toujours senti comme dans ma famille et croyezmoi, les FAC, c’est ma famille!» Ses collègues et supérieurs ont accueilli sa diversité culturelle avec respect et curiosité, ce qui a facilité son intégration.

Pour l’officier, le Mois de l’histoire des Noirs est une occasion précieuse de reconnaissance et de célébration des contributions des militaires noirs aux FAC. Il souligne l’importance de valoriser ces parcours inspirants afin d’encourager d’autres personnes à suivre le même chemin. Avec son engagement indéfectible, il incarne la diversité et la richesse humaine qui font la force des Forces armées canadiennes. L’humilité, le respect et la courtoisie sont des valeurs fondamentales pour le Slt Foko. Il les applique quotidiennement dans son travail et ses relations avec ses pairs. À ceux qui envisagent de joindre les FAC, il conseille de ne pas hésiter : «L’Armée est une famille où chacun peut faire valoir ses talents et bâtir une carrière solide».

Quand on l’interroge sur son avenir, son objectif est clair : devenir un leader inspirant et servir avec fierté en tant que commandant de troupe, puis éventuellement chef d’escadron.

STAGIAIRE | TRAINEE – Valcartier

Le casque Batlskin Caiman

Certaines unités des Forces armées canadiennes (FAC) sont équipées, depuis désormais deux ans, d’un nouveau casque balistique, le Batlskin Caiman produit par la firme Galvion. Plus léger et plus confortable, avec un profil amélioré, ce casque de nouvelle génération est aujourd’hui considéré comme l’un des plus performants sur le marché. Le gouvernement canadien a déjà passé commande de 10 500 casques, ainsi que de 21 000 couvre-casques. Et devraient en commander plusieurs milliers supplémentaires dans les années à venir.

La liste des armées désormais équipées du Batlskin Caiman ne cesse de s’allonger : Norvège, Canada, Suède, Finlande ou encore États­Unis sont les plus importants clients de la firme Galvion. Ce casque de nouvelle génération, qui donne toute satisfaction aux utilisateurs (au point où plusieurs armées, dont les FAC, passent des commandes de nouveaux casques), est aujourd’hui considéré comme le meilleur dispositif de protection de la tête tout en permettant une solution de gestion des données.

Dans le cadre du programme ACID (initiative de renforcement des capacités de l’infanterie débarquée), le gouvernement canadien a fait du Batlskin Caiman sa pièce maîtresse. Il faut dire que ce casque a été le fruit d’un long travail de développement, prenant notamment en compte les retours d’expérience de différentes communautés des forces spéciales, dont des membres de la Deuxième Force opérationnelle interarmées. Surtout, le Caiman est pensé pour intégrer les nouveaux systèmes tactiques, à savoir l’électronique de combat et les casques de communication.

Visuel du casque Batlskin Caiman proposé par la firme Galvion. Le casque est vu dans sa configuration proposée aux FAC. Visual of the Batlskin Caiman helmet proposed by Galvion. The helmet is seen in its configuration proposed to the CAF.

: GALVION

Pour le confort, le casque est équipé du système de doublure APEX spécifiquement développé par Galvion, un système réglable qui permet un ajustement personnalisé pour chaque utilisateur. Enfin, l’utilisation du casque a été optimisée après de nombreuses phases d’essais : il est parfaitement adapté à tous les types de lunettes de vision nocturne, de différents masques à gaz, de protections auditives et de vêtements pour temps froid (il est ainsi équipé d’encoches pour les lunettes de vision nocturne, ainsi qu’avec un système de rails).

En 2025, le Batlskin Caiman est en compétition avec deux autres excellents casques : le Integrated Head Protection System utilisé par l'US Army et le casque balistique F3 de l’armée française. Avec un objectif avoué : remporter le maximum de contrats de la part des pays de l’OTAN, dans un monde toujours plus déchiré dans une période de guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Un gros défi à venir pour la firme Galvion, qui est installé à Montréal, mais également aux États­Unis (notamment dans le Vermont, le Massachusetts et le New Hampshire) ainsi qu’au Royaume­Uni (Bristol).

For the past two years, some Canadian Armed Forces (CAF) units have been equipped with a new ballistic helmet, the Batlskin Caiman, produced by Galvion. Lighter and more comfortable, with an improved profile, this new-generation helmet is now considered one of the best performing on the market. The Canadian government has already placed an order for 10,500 helmets, as well as 21,000 helmet covers. Several thousand more are expected over the next few years.

The list of armies now equipped with the Batlskin Caiman continues to grow: Norway, Canada, Sweden, Finland and the United States are Galvion's biggest customers. This new­generation helmet, which is proving extremely popular with users (so much so that several armies, including the CAF, are ordering new helmets), is now considered to be the best head protection and data management solution available.

As part of the Dismounted Infantry Capability Enhancement (DICE) program, the Canadian government has made the Batlskin Caiman its centrepiece. The helmet is the fruit of a long development process, taking into account feedback from various special forces communities, including members of Joint Task

Force 2. Above all, the Caiman is designed to integrate new tactical systems, such as combat electronics and communication headsets. For comfort, the helmet is equipped with the APEX liner system specifically developed by Galvion, an adjustable system that enables a personalized fit for each user. Finally, the helmet's usability has been optimized after numerous test phases: it is perfectly suited to all types of night­vision goggles, different gas masks, hearing protection and cold­weather clothing (it is thus equipped with notches for night­vision goggles, as well as with a rail system).

In 2025, the Batlskin Caiman competes with two other excellent helmets: the Integrated Head Protection System used by the US Army, and the French army's F3 ballistic helmet. The aim is to win as many contracts as possible from NATO countries, in a world increasingly torn apart by the war between Russia and Ukraine.

A major challenge ahead for Galvion, which is based in Montreal, but also in the United States (notably Vermont, Massachusetts and New Hampshire) and the United Kingdom (Bristol).

Membre du groupement tactique multinational de Lettonie, élément de reconnaissance, sur la base militaire d'Ādaži, le 28 août 2024. Member of Multinational Battlegroup
Un membre du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, pris en photo lors de l’Exercice SPARTIATE AGUERRI II à la fin janvier 2025. A member of the 3rd Battalion, Royal 22e Régiment, photographed during Exercise SPARTIATE AGUERRI II at the end of January 2025.
PHOTO : CPLC | MCPL GENEVIÈVE LAPOINTE, SERVICE D'IMAGERIE | IMAGERY SERVICE, VALCARTIER

Quand les colonies américaines envahissent le Québec

Saviez-vous qu’en pleine guerre d’indépendance américaine, en 1775, les troupes américaines ont attaqué et envahi le Québec? L’idée était de prendre possession d’une partie de la Belle Province aux Britanniques pour s’en servir comme moyen de pression et monnaie d’échange dans la recherche d’indépendance. Mais l’attaque va se solder par une défaite, confirmant la main-mise britannique sur le Québec.

En septembre 1775, le général Richard Montgomery, à la tête de forces de l’armée continentale des États-Unis, dirige plusieurs centaines d’hommes lors de la première grande offensive de la guerre d’Indépendance. Il s’empare rapidement des forts de Ticonderoga et de Crown Point (dans le nord de New York) puis des Fort Chambly et Fort Saint-Jean. Les troupes britanniques sont en pleine retraite et se réfugient vers la ville de Québec, alors que les Américains s’installent à Montréal fin novembre 1775.

When the American Colonies Invaded Quebec

Did you know that in 1775, at the height of the American War of Independence, American troops attacked and invaded Quebec? The idea was to take possession of part of La Belle Province from the British, and use it as leverage and bargaining chip in the quest for independence. But the attack ended in defeat, confirming British control over Quebec!

In September 1775, General Richard Montgomery led several hundred men of the Continental Army of the United States in the first major offensive of the Revolutionary War. He quickly captured the forts of Ticonderoga and Crown Point (in northern New York), followed by Fort Chambly and Fort Saint-Jean. The British troops retreated to Quebec City, while the Americans settled in Montreal at the end of November 1775.

At the same time, General Benedict Arnold advanced with a second force of around 700 troops, and managed to reach Quebec City at the same time as Montgomery's troops, via Maine and along the St. Lawrence River. At 4 a.m. on December 31, the Americans attacked Quebec City, defended by a garrison of 1,800 British soldiers and Canadian militiamen led by General Guy Carleton, British Governor of Canada.

In appalling conditions (cold and snow), the Americans managed to penetrate the lower town: Arnold's 600 soldiers advanced from the north, but were surrounded during a counter-attack. The general was shot in the ankle and had to retreat. At the same time, Montgomery's troops (just over 300 men) were pushed back in a fierce confrontation as they

attacked from the south: the fighting cost the general and several officers on his staff their lives! The long muskets were useless, and the British were better trained in close combat.

By ten o'clock in the morning, the battle was over: the American troops had fled or surrendered. The toll was heavy: 60 Americans killed, 426 wounded and hundreds taken prisoners. The British lost six soldiers, while 19 were wounded. A heavy defeat for the Continental Army of the United States.

The End of the War

Evacuated, General Benedict Arnold tries to revive his troops from outside Quebec, but the Americans are outclassed, fighting one against three! Faced with massive desertions (due in part to the cold and to the expiry of their engagements on January 1, 1776), the American officer had no choice: despite reinforcements arriving in March 1776, which brought the force up to over 2,000 men, and the reinforcement of several thousand British soldiers the following May, the American army, now commanded by John Thomas, gradually withdrew from Quebec towards the colony of New York, abandoning Montreal in the process on May 9, before a final defeat at Trois-Rivières in June.

If Quebec was the first great defeat for the independent Americans, it was also their first great victory! Convinced that the Americans had run out of steam, British soldiers pushed the “rebels” back to the colony of New York … where they were expected. In September and October 1777, the Americans surrounded the British, forcing them to retreat.

En parallèle, le général Benedict Arnold avance avec une seconde force d’environ 700 militaires et parvient, en passant par le Maine et en longeant le fleuve Saint-Laurent, à rejoindre Québec en même temps que les troupes de Montgomery. Le 31 décembre, à 4 h du matin, les Américains attaquent Québec, défendu par une garnison de 1 800 soldats britanniques ainsi que des miliciens canadiens, dirigés par le général Guy Carleton, Gouverneur britannique du Canada.

Dans des conditions effroyables (froid et neige), les Américains parviennent à pénétrer dans la basse-ville : les 600 soldats de Arnold avancent par le nord, mais sont encerclés lors d’une contre-attaque. Le général est blessé par balle à la cheville et doit retraiter. Simultanément, les troupes de Montgomery (un peu plus de 300 hommes) sont repoussées dans un féroce affrontement alors qu’elles attaquent par le sud : les combats coûtent la vie au général ainsi qu’à plusieurs officiers de son état-major. Les longs mousquets sont inutiles et les Britanniques sont mieux formés au combat rapproché.

Lors d'une attaque, la colonne du général Benedict Arnold est brisée par la contre-attaque de miliciens canadiens et de soldats britanniques, au niveau de Sault-au-Matelot (aujourd'hui connue sous le nom de la rue Sault-au-Matelot).

During an attack, General Benedict Arnold's column was broken by a counter-attack by Canadian militia and British soldiers at Sault-au-Matelot (now known as Sault-au-Matelot Street).

CREDIT : CHARLES WILLIAM JEFFERYS

Dès dix heures du matin, la bataille est terminée : les troupes américaines sont en fuite ou se rendent. Le bilan est lourd : 60 Américains tués, 426 blessés et des centaines faits prisonniers. Les Britanniques perdent six soldats, tandis que 19 sont blessés. La défaite est lourde pour l’armée continentale des États-Unis.

Fin de la guerre

Évacué, le général Benedict Arnold essaie de relancer ses troupes depuis l’extérieur de Québec, mais les Américains sont surclassés, se battant à un contre trois. Devant les désertions massives des soldats (notamment à cause du froid et de l'expiration de leurs engagements au 1er janvier 1776), l’officier américain n’a pas le choix : malgré des renforts arrivés en mars 1776, qui font monter les effectifs à plus de 2000 hommes, et devant le renfort de plusieurs milliers de soldats britanniques en mai suivant, l'armée américaine, désormais commandée par John Thomas, se retire graduellement du Québec en direction de la colonie de New York, abandonnant au passage Montréal le 9 mai, avant une ultime défaite devant Trois-Rivières en juin.

Si le Québec a été la première grande défaite des Américains indépendants, la Province leur a aussi offert leur première grande victoire! Persuadés que les Américains sont à bout de souffle, les soldats britanniques repoussent les «rebelles» jusque dans la colonie de New York … où ils sont attendus. En septembre puis octobre 1777, les Américains encerclent les Britanniques, les forçant à la rédition.

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› PORTRAIT DE VALCARTIER

Rencontre avec le sergent Louis Brunet

Le sergent Louis Brunet est un militaire discret, issu d’une famille ancrée dans l’histoire des Forces armées canadiennes (FAC). Lui-même, comme ses aïeux, s’est engagé sous l’uniforme. Aujourd’hui, après 25 ans de carrière, il est à la tête du Service d'imagerie Valcartier. Les photos que vous découvrez dans l’Adsum ou sur les réseaux sociaux du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada et même parfois sur celui de l'Armée canadienne, c’est son équipe. Rencontre avec un professionnel hors pair.

Louis Brunet naît en 1982 à Loretteville. Après sa jeunesse dans la ville de Québec, il décide de rejoindre la Réserve des FAC après avoir assisté à une séance de recrutement du régiment des Voltigeurs de Québec. Pour lui, ça sera la police militaire, avec un objectif : protéger et soutenir ses concitoyens, au service de la nation, tout en développant des compétences professionnelles et personnelles précieuses. Il démarre, en parallèle, des études au cégep. Mais un événement tragique va venir bouleverser ses choix : âgé de 19 ans, les attentats du 11 septembre 2001 le poussent à arrêter ses études pour se concentrer sur sa carrière militaire, débutée l’année précédente.

Louis va être, entre 2000 et 2007, policier militaire au sein du 55e et 51e Peloton de police militaire dans la Force de réserve. Le jeune homme travaille dur et occupe diverses affectations et fonctions, et notamment conseiller et inspecteur en sécurité matérielle sur la Base Valcartier, ainsi que patrouilleur sur

les relèves de la Garnison Saint-Jean (SaintJean-sur-Richelieu) et à la Garnison Montréal (Longue-Pointe).

Chaque image perdue est une partie de notre histoire qui disparaît

Un amoureux de la photo

Depuis sa jeunesse, Louis Brunet est passionné par la photographie, qu’il concilie avec son métier exigeant. Mais en 2007, après la naissance de sa première fille, il saute le pas et décide de changer de métier pour être plus présent à la maison. Il postule alors pour devenir technicien en imagerie, tout en changeant d'élément pour rejoindre la Force aérienne. Après sa formation à Borden entre septembre 2008 et avril 2009, il retourne à Saint-Jeansur-Richelieu jusqu’en 2015. Il est promu caporal-chef en décembre 2014, et rejoint Winnipeg : il est en charge de la couverture photographique pour le secteur du Manitoba et de la Saskatchewan pour la 3e Division du Canada, jusqu’en 2016. Il se rend à Ypres, en Belgique, pour le Centenaire de la participation du Princess Patricias Canadian Light Infantry durant la Première Guerre mondiale. Après un passage par la Base des Forces canadiennes Bagotville (2016/2019), il rejoint Valcartier, où il est toujours aujourd’hui, comme superviseur du Service d'imagerie Valcartier.

Le sergent Louis Brunet à la tête du Service d'imagerie Valcartier.

Sergeant Louis Brunet, head of the Valcartier Imagery Service.

Cette carrière sous l’uniforme, cela a toujours été une évidence pour Louis, lui qui regardait les troupes de Valcartier passer sur le Boulevard Masson en rythme. De plus, Louis vient d’une famille de militaires : son arrièregrand-père a servi durant la Première Guerre mondiale «dans les tranchées en Europe», son grand-père était dans l'Aviation royale canadienne (ARC) durant la Seconde Guerre mondiale tandis que son père était photo-tech (aujourd’hui, un technicien en imagerie) dans l'ARC pendant la Guerre froide.

Lorsqu’on l’interroge sur son quotidien, Louis égrène sa longue liste de tâches et occupations : gérer les techniciens sous sa responsabilité autour des tâches prévues chaque jour, identifier les enjeux éventuels, apporter un soutien matériel ou humain, ainsi que s’occuper de tout l’administratif lié à sa position. De plus, il va effectuer le contrôle de la qualité sur l'imagerie prise par les techniciens, tant sur le plan visuel qu'au niveau des informations contenues dans les photos sous forme de métadonnées et de texte, afin de décrire le plus précisément possible ce que l'on voit sur la photo. Il gère également toutes demandes faites par les «clients» du Service d'imagerie de Valcartier avec son équipe, et travaille constamment avec les Affaires publiques de la Base Valcartier ainsi qu'avec celles des différents paliers du ministère de la Défense nationale.

Dire que Louis est un passionné est peu dire. Ce qu’il aime le plus dans son travail, c’est «d’être en mesure de capturer des événements, de les remettre au client demandeur et de voir leur satisfaction et leurs réactions positives. La possibilité de prendre de la photographie dans divers contextes militaires nous permet de fournir aux FAC de l’imagerie pour qu’elle soit par la suite transmise à

la population afin de démontrer ce que nous réalisons au jour le jour». Par ce fait, les techniciens en imagerie aident, à leur manière, à la promotion et au recrutement des futurs militaires.

Et Valcartier?

Lorsqu’on l’interroge sur la Base Valcartier, Louis n’y va pas par quatre chemins : Valcartier a «une signification profonde pour moi, non seulement en raison de sa proximité avec ma ville natale, mais aussi parce qu'elle est le lieu où j'ai rencontré mon épouse. Nous sommes en couple depuis plus de 20 ans et avons eu trois enfants ensemble. Je suis vraiment heureux d'être de retour sur la Base Valcartier après toutes ces années d'absence. Cela rend cet endroit encore plus spécial pour moi. C'est la Base où j'ai fait mes débuts et où je terminerai ma carrière».

Ainsi, malgré plus de 25 ans d’ancienneté sous les drapeaux, des mutations sur plusieurs bases et de nombreux déplacements à travers le monde (France, Belgique, Allemagne, Barbade, Guadeloupe, Saint-Martin et Îles Turques-et-Caïques), être ici, c’est pour lui «comme boucler la boucle, en retrouvant un lieu qui a tant compté» pour Louis tout au long de sa vie.

Car Valcartier est également un lieu de grande importance historique et militaire, jouant un rôle crucial «dans la défense et la sécurité du Canada». Louis le reconnaît : «travailler ici me permet de contribuer directement à ces efforts à ma manière et de faire partie d'une communauté de militaires dévoués et passionnés que l’on côtoie tous les jours». Cet amoureux de l’Armée a encore une belle carrière devant lui.

Interview with Sergeant Louis Brunet

Sergeant Louis Brunet is a discreet soldier from a family steeped in the history of the Canadian Armed Forces (CAF). Like his forebears, he enlisted in uniform. Today, after a 25-year career, he is head of the Valcartier Imagery Service. The photos you see in the Adsum or on the social networks of 5th Canadian Mechanized Brigade Group, and sometimes even on that of the Canadian Army, are his team's work! Meet an outstanding professional.

Louis Brunet was born in Loretteville in 1982. After growing up in Quebec City, he decided to join the CAF Reserve after attending a recruitment session for the Voltigeurs de Québec regiment. For him, it was to be the military police, with one objective: to protect and support his fellow citizens, in the service of the nation, while developing valuable professional and personal skills. At the same time, he began studying at cegep. But a tragic event was to upset his choices: at the age of 19, the attacks of September 11, 2001, forced him to stop his studies and concentrate on his military career, which he had begun the previous year.

Between 2000 and 2007, Louis was a military policeman with the 55th and 51st Military Police Platoons, in the Reserve Force. The hard-working young man took on a variety of assignments and functions, including material security advisor and inspector on Base Valcartier, and patroller on relief duty at SaintJean Garrison (Saint-Jean-sur-Richelieu) and Montreal Garrison (Longue-Pointe).

A Photo Enthusiast

Since his youth, Louis Brunet has had a passion for photography, which he reconciles with his demanding job. But in 2007, after the birth of his first daughter, he took the plunge and decided to change jobs to be more present at home. He then applied to become an imaging technician, while changing elements to join the Air Force. After training in Borden between September 2008 and April 2009, he

returned to Saint-Jean-sur-Richelieu until 2015. He was promoted to Master Corporal in December 2014, and moved to Winnipeg, where he was in charge of photographic coverage for the Manitoba and Saskatchewan sector of the 3rd Canadian Division until 2016. He travels to Ypres, Belgium, for the Centennial of the Princess Patricias Canadian Light Infantry participation in the First World War. After a stint at Canadian Forces Base Bagotville (2016 /2019), he returned to Valcartier, where he remains today, as the supervisor of the Valcartier Imagery Service.

For Louis, a career in the uniform has always been a matter of course, as he used to watch Valcartier troops pass by on Boulevard Masson in rhythm. What's more, Louis comes from a military family: his great-grandfather served during the First World War “in the trenches in Europe”, his grandfather was in the Royal Canadian Air Force (RCAF) during the Second World War, while his father was a photo-tech (today, an imaging technician) in the RCAF during the Cold War.

When asked about his daily routine, Louis goes through a long list of tasks and duties: managing the technicians under his responsibility around the tasks scheduled for each day, identifying potential issues, providing material or human support, as well as taking care of all administrative matters related to his position. In addition, he will carry out quality control on the imagery taken by the technicians, both visually and in terms of the information contained in the photos in the form of metadata and text, to describe as precisely as possible what is seen on the photo. He and his team also manage all requests made by the Valcartier Imagery Service's “clients”, and constantly work with Base Valcartier Public Affairs, as well as with the various levels of the Department of National Defence.

To say that Louis is passionate is an understatement. What he loves most about his job is "being able to capture events, hand them over to the client and see their satisfaction

and positive reactions. The ability to take photographs in a variety of military contexts allows us to provide the CAF with imagery that can then be passed on to the public to demonstrate what we do on a day-to-day basis”. In this way, imagery technicians help, in their own way, to promote and recruit future military personnel.

Every image lost is a part of

our history that disappears

And Valcartier?

When asked about Base Valcartier, Louis is blunt: Valcartier has “a deep meaning for me, not only because of its proximity to my hometown, but also because it's where I met my

wife. We've been a couple for over 20 years and have three children together. I'm really happy to be back on the Valcartier base after all these years away. It makes this place even more special for me. This is the base where I started and where I will finish my career.

So, despite more than 25 years' service, postings to several bases and numerous trips around the world (France, Belgium, Germany, Barbados, Guadeloupe, St. Martin and Turks and Caicos Islands), being here is for him “like coming full circle, returning to a place that has meant so much” to Louis throughout his life.

For Valcartier is also a place of great historical and military importance, playing a crucial role “in the defence and security of Canada”. As Louis acknowledges, “working here allows me to contribute directly to these efforts in my own way, and to be part of a community of dedicated and passionate military personnel with whom we rub shoulders every day”. This army enthusiast still has a great career ahead of him.

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53e ANNÉE | 53st YEAR • N° 9 Février | February 2025

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. | The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel.

Photo de groupe du personnel du Service d’imagerie de Valcartier, prise en juin 2023. De gauche à droit, le Sgt Louis Brunet, la Sdt Marianne Larivière, l'Avr Annabelle Marcoux, le Cpl Jonathan Leclerc (qui ne fait plus partie de l'équipe) et la Cpl Kelly-Anne Lepage. Group photo of personnel from Valcartier Imagery Service, taken in June 2023. From left to right, Sgt Louis Brunet, Pte Marianne Larivière, Avr Annabelle Marcoux, Cpl Jonathan Leclerc (no longer part of the team) and Cpl Kelly-Anne Lepage.
PHOTO : SGT LOUIS BRUNET, SERVICE D'IMAGERIE | IMAGERY SERVICE, VALCARTIER

1538, av Jules-Verne, Québec G2G 2R5 www.facebook.com/equipe.loiselle.masse www.instagram.com/equipe.loiselle.masse/ www.tiktok.com/@equipe.loiselle.masse

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