Message du commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada
Editorial: Message from the Commander of the 5th Canadian Mechanized Brigade Group
P. 4-5
Les Faucons du 430 ETAH en mission dans le Grand Nord : Retour sur les Opérations NANOOK et TAKUNIQ
The Falcons of the 430 THS on a Mission in the Great North: A Look Back at Operations NANOOK and TAKUNIQ
P. 6
Développement des compétences de mobilité et de contre-mobilité pour le 35 RGC
Development of mobility and counter-mobility skills for the 35 CER
P. 7
Retour sur l’Exercice ROMEO GELE 25
A look back at Exercise ROMEO GELE 25
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8
Exercice INTENDANT ENDURCI pour le 5 Bon Svc
Exercise INTENDANT ENDURCI for the 5 Svc Bn
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Les fantassins du 2 R22eR perfectionnent leurs compétences lors d'un exercice de formation complet Infantry soldiers of the 2 R22eR hone their skills during a comprehensive training exercise
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10
Cours d'instructeur de combat rapproché
Close Quarter Combat Instructor Course
P. 11
Le biathlon canadien : entre traditions militaires et une relève pleine de promesses
Canadian Biathlon: Between military traditions and a promising new generation
P. 13
Reconnaissance du travail du major Déry dans le cadre du cours d'officier de liaison régional
Major Déry’s work on the Regional Liaison Officer Course Recognized
Fin d’occupation des logements pour célibataires
Single Quarters
Occupancy Ends
P. 14-15
La Maison Paul-Triquet : Un refuge de dignité pour nos vétérans Paul-Triquet House: A refuge of dignity for our veterans
P. 16
Message de la DG Ops RH aux gestionnaires d’embauche des Forces armées canadiennes et de la fonction publique
Message from DGHROps to military and public service hiring managers
P. 17
Deux membres des PSP récompensés
Two PSP Members Rewarded
P. 18
Nos Lions de Valcartier triomphe au National Valcartier Lions Triumph at the National
P. 19
Nos Lionnes se couvrent d'or Our Lionesses are covered in gold
P. 20
25 ans pour le hockey féminin dans les FAC
25 years of women's hockey in the CAF
P. 21
HISTOIRE – Corps expéditionnaire canadien en Sibérie
HISTORY – Canadian Siberian Expeditionary Force
P. 22
MATÉRIEL – Véhicule utilitaire léger M-Gator
MATERIAL – M-Gator light utility vehicle
P. 23
Valcartier vue par… Simon Gasse
Valcartier as seen by… Simon Gasse
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Message du commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé
Le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) reste très occupé. Depuis mon dernier éditorial, nous avons participé à l’Exercice LION NUMERIQUE qui nous a permis de pratiquer notre capacité à planifier et à exécuter des opérations au niveau de brigade. Toutes les unités de la Brigade ont aussi pu pratiquer leurs habiletés de guerre hivernale dans le cadre de l’Exercice RAFALE BLANCHE, que ce soit au niveau individuel ou collectif.
Le sergent-major de Brigade et moi avons rencontré toutes les unités lors d’assemblées générales de types «town hall» depuis février dernier. L’objectif de ces rencontres était de vous mettre au courant d’initiatives qui vont vous affecter, mais aussi et surtout de vous donner une plate-forme pour interagir directement avec nous deux, sans intermédiaires. J’ai noté plusieurs questions pour lesquelles je n’avais pas de réponse durant nos rencontres. Le 2 mai prochain, j’enverrai un courriel à la Brigade avec les réponses à ces questions.
Un sujet de frustration qui est ressorti de nos rencontres est la gestion des réclamations. Deux aspects ont été soulevés : le fait que certains membres de la Brigade payent de leur poche des dépenses reliées au travail sans demander de remboursement et la durée de traitement pour finaliser les réclamations. Au début avril, j’ai approuvé une nouvelle approche pour le traitement des réclamations afin de permettre un remboursement en 30 jours suivant la finalisation. L’impact de cette décision devrait se mesurer d’ici à la période des Fêtes.
Au niveau national, les Forces armées canadiennes (FAC) ont dépassé leurs quotas de recrutement, ce qui se traduira par une augmentation du nombre de cours de qualification militaire de base, suivie par une augmentation de cours de formation de métier (les cours de perfectionnement professionnel 1, ou PP1) à court terme. Nous anticipons une hausse des tâches d’instructeurs dans les prochains mois en appui aux écoles. Notre grand défi ce printemps et cet été sera d’équilibrer les tâches entre le besoin d’instruction individuelle pour notre montée en puissance qui va commencer en septembre, le besoin d’appuyer les écoles en instructeurs et l’impératif de garder des leaders ici, à Valcartier, pour gérer notre personnel. Nous travaillerons avec le Quartier général de la 2e Division du Canada ainsi que les 34e et 35e
du Canada
Groupes-brigades du Canada afin de voir comment nous pouvons appuyer l’entraînement estival de la Réserve sans mettre en danger notre capacité à nous entraîner pour l’Opération REASSURANCE.
Depuis le 1er mars dernier, jusqu’en juin 2026, le 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR), ainsi que le personnel attaché d’autres unités comme le 5e Régiment du génie de combat et le 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, sont en haute disponibilité comme force
Colonel David Brassard Commandant du 5 GBMC
5 CMBG Commander
Message from
the
d’intervention mondiale pour les FAC. Leur priorité sera de maintenir leur état de préparation au plus haut niveau pour être prêts à intervenir en cas de crise internationale en appui aux intérêts canadiens, si besoin est. En plus du 3 R22eR, le 12e Régiment blindé du Canada a aussi été nommé responsable de l’Unité d’intervention immédiate (UII) pour répondre à toute demande de la province dans une situation d’inondations ou de feux de forêt. Le 5 GBMC suit de près la fonte des neiges pour anticiper toute demande. Les demandes de l’Armée en termes de tâches ne diminueront pas donc il sera important pour tous les membres du 5 GBMC de maintenir un état de préparation individuelle élevé afin de pouvoir remplir les tâches qui nous sont imposées. De ce point de vue-là, nous avons tous un rôle à jouer pour nous assurer d’être prêts, je compte sur vous tous pour relever le défi.
Commander of the 5th Canadian Mechanized Brigade Group
The 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) is keeping very busy.
Since my last editorial, we have taken part in Exercise LION NUMERIQUE, which allowed us to practice our ability to plan and execute operations at brigade level. All units of the Brigade were also able to practice their winter warfare skills as part of the Exercise RAFALE BLANCHE, both individually and collectively.
The Brigade sergeant-major and I have met with all units at town hall-style general meetings since last February. The purpose of these meetings was to inform you of initiatives that will affect you, but also and above all to give you a platform to interact directly with both of us, without intermediaries. I noted several questions that I did not have answers to during our meetings.
On May 2, I will send an email to the Brigade with the answers to these questions.
One area of frustration that came up in our meetings is the management of claims.
Two issues were raised: the fact that some members of the Brigade pay out-of-pocket work-related expenses without seeking reimbursement and the length of time it takes to
process claims. In early April, I approved a new approach to claims processing to allow for reimbursement within 30 days of finalization. The impact of this decision should be measurable by the holiday season.
Nationally, the Canadian Armed Forces (CAF) have exceeded their recruitment quotas, which will result in an increase in the number of basic military qualification courses, followed by an increase in trade training courses (Professional Development 1, or PD1) in the short term. We anticipate an increase in instructor duties in the coming months in support of the schools. Our big challenge this spring and summer will be to balance the tasks between the need for individual instruction for our ramp-up that will begin in September, the need to support the schools with instructors, and the imperative to keep leaders here in Valcartier to manage our personnel. We will be working with 2nd Canadian Division Headquarters and 34th and 35th Canadian Brigade Groups to see how we can support summer training for the Reserve without jeopardizing our ability to train for Operation REASSURANCE.
From March 1st of this year until June 2026, the 3rd Battalion, Royal 22e Régiment
(3 R22eR), as well as attached personnel from other units such as the 5th Combat Engineer Regiment and the 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, are on high readiness as a global response force for the CAF. Their priority will be to maintain their state of readiness at the highest level to be ready to intervene in the event of an international crisis in support of Canadian interests, if necessary.
In addition to the 3 R22eR, the 12e Régiment blindé du Canada has also been appointed as the unit responsible for the Immediate Response Unit (IRU) to respond to any request from the province in the event of flooding or forest fires. The 5 CMBG is closely monitoring the snowmelt to anticipate any requests.
The Army's demands in terms of tasks will not diminish, so it will be important for all members of the 5 CMBG to maintain a high level of individual preparedness in order to be able to fulfill the tasks imposed on us. From this point of view, we all have a role to play in making sure we are ready, and I am counting on all of you to rise to the challenge.
Les Faucons du 430 ETAH en mission dans le Grand Nord
Retour sur les Opérations NANOOK et TAKUNIQ
Plus tôt cette année, près de 40 membres du 430e Escadron d’hélicoptères tactiques (430 ETAH) de Valcartier ont participé aux Opérations NANOOK et NANOOKTAKUNIQ. Ces exercices nordiques annuels jouent un rôle clé dans la défense du Nord canadien, mettant à l’épreuve les capacités opérationnelles des Forces armées canadiennes (FAC) dans des conditions extrêmes.
Capitaine Roxanne Smith-Robitaille, Pilote au 430 ETAH
Les hélicoptères CH-146 Griffon du 430e Escadron ont été essentiels au transport de matériel et de personnel sur le vaste territoire arctique. Opérant dans des températures avoisinant les -40 °C, les équipages ont survolé les Territoires du Nord-Ouest, entre Inuvik et Tuktoyaktuk, livrant divers équipements et fournitures. Parmi les cargaisons acheminées : des barils de carburant, des caisses de provisions et même des motoneiges, essentielles aux opérations sur le terrain.
Grâce à l’expertise de son équipage et à la polyvalence du Griffon, le 430 ETAH a également assuré le transport de personnel pour la préparation d’une piste d’atterrissage sur un lac. Tout au long de la mission, les militaires
ont collaboré avec plusieurs unités, notamment le 440e Escadron de transport, qui opérait le Twin Otter, et le 450e Escadron tactique d'hélicoptères, qui déployait le Chinook. De plus, le 417e Escadron de soutien au combat a mis à disposition un Griffon de recherche et de sauvetage, piloté par plusieurs membres du 430 ETAH.
Les équipages du 430 ETAH, surnommés les "Faucons", ont su répondre efficacement aux nombreuses demandes de transport, réalisant plusieurs vols quotidiens pour soutenir l’opération. Le major Larouche, commandant du détachement d’aviation tactique (DAT), s’est dit très satisfait des résultats obtenus :
«L’opération a été un franc succès. Nous avons démontré les capacités de l’aviation tactique à opérer dans l’Arctique. Nous avons prouvé notre capacité à adopter rapidement une posture opérationnelle dans le Nord, conformément aux exigences du gouvernement en matière de défense du territoire. Dans le contexte géopolitique actuel, cette présence est essentielle. Je suis extrêmement fier de mon équipe : elle a fait preuve d’une grande flexibilité et d’un état de préparation irréprochable. Travailler avec des partenaires moins familiers avec le Griffon est toujours un défi intéressant, et le 430 ETAH a su impressionner par son efficacité».
Cap vers le Yukon : OP TAKUNIQ
Après leur mission dans les Territoires du Nord-Ouest, les Faucons ont mis le cap sur Whitehorse, au Yukon, pour leur second exercice : OP TAKUNIQ. Cet entraînement visait à renforcer les capacités des Rangers canadiens en matière d’opérations air-sol, tout en permettant aux membres du 430 ETAH d’affiner leurs compétences en conditions hivernales extrêmes.
Le 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (1 GPRC) a dispensé une formation en survie arctique aux militaires du 430 ETAH, couvrant des aspects cruciaux tels que la construction d’abris, la protection contre la faune et les techniques de déplacement en froid extrême. Par ailleurs, les pilotes ont perfectionné leurs aptitudes de vol en montagne grâce à des vols d’entraînement spécifiques à la région. Comme lors d’OP NANOOK, les Griffon ont également assuré la logistique des réapprovisionnements pour le 1 GPRC.
Le capitaine Fréchette-Loubier, qui était le capitaine de bataille sur cette Opération, a souligné la valeur de cette mission : «L'opportunité de collaborer avec les Rangers canadiens a été extrêmement bénéfique pour notre détachement. Leur expertise et leur connaissance du milieu arctique nous ont permis d’accroître nos capacités opérationnelles tout en réduisant les risques. Nous espérons pouvoir renouveler cette expérience et renforcer encore davantage cette collaboration».
Une mission stratégique pour la défense du Nord
Les opérations NANOOK et NANOOKTAKUNIQ demeurent essentielles pour la souveraineté et la défense du Nord canadien. Elles permettent aux FAC de s’entraîner dans des conditions difficiles, tout en renforçant leur coopération avec les partenaires locaux. Grâce à leur professionnalisme et leur engagement, les membres du 430 ETAH ont démontré une fois de plus leur capacité à relever les défis du Grand Nord, affirmant ainsi leur rôle clé dans la posture de défense du Canada.
CH-146 (numéro 414, 430 ETAH) dans le Grand Nord sur OP-NANOOK-TAKUNIQ. CH-146 (number 414, 430 THS) in the Great North on OP-NANOOK-TAKUNIQ.
De gauche à droite : Cplc Cédric Fortin, Cplc Eddy Castillo, Cpl Maxime Paul et Cpl Félix-Antoine Bernier mettent en pratique leurs techniques de survie pour allumer un feu. From left to right: MCpl Cédric Fortin, MCpl Eddy Castillo, Cpl Maxime Paul and Cpl Félix-Antoine Bernier put their survival techniques into practice to light a fire.
Le capitaine Steve Couture envoi le signal de démarrage au caporal Jonathan Ross sur OP NANOOK-TAKUNIQ 2025, Territoire du Yukon, le 12 mars 2025. Captain Steve Couture sends the start signal to Corporal Jonathan Ross on OP NANOOK-TAKUNIQ 2025, Yukon Territory, March 12, 2025.
The Falcons of the 430 THS on a Mission in the Great North
A Look Back at Operations NANOOK and TAKUNIQ
Earlier this year, nearly 40 members of the 430th Tactical Helicopter Squadron (430 THS) from Valcartier took part in Operations NANOOK and NANOOKTAKUNIQ. These annual northern exercises play a crucial role in Canada's northern defence strategy, testing the operational capabilities of the Canadian Armed Forces (CAF) in extreme conditions.
Captain Roxanne Smith-Robitaille Pilot at the 430 THS
The CH-146 Griffon helicopters of the 430 Squadron were instrumental in transporting equipment and personnel across the vast Arctic territory. Operating in temperatures as low as -40°C, crews flew over the Northwest
Territories, between Inuvik and Tuktoyaktuk, delivering various equipment and supplies. Cargo included fuel barrels, food crates, and even snowmobiles—essential for operations in the field.
Thanks to the expertise of its crew and the versatility of the Griffon, the 430 THS also ensured the transportation of personnel for the preparation of an airstrip on a frozen lake. Throughout the mission, military personnel collaborated with several units, including the 440 Transport Squadron operating the Twin Otter and the 450 Tactical Helicopter Squadron deploying the Chinook. Additionally, the 417 Combat Support Squadron provided a search and rescue Griffon, flown by several members of the 430 THS.
The crews of the 430 THS, known as the "Falcons," efficiently responded to numerous transport requests, conducting multiple daily flights to support the operation. Major Larouche, who was the Tactical Aviation Detachment (TAD) Commander , expressed his satisfaction with the results achieved:
"The operation was a great success. We demonstrated the tactical aviation capability to operate in the Arctic. We proved our ability to quickly adopt an operational posture in the North, in line with the government's defence mandate. Given the current geopolitical context, this presence is crucial. I am extremely proud of my team—they remained highly adaptable and prepared throughout the mission. Working with partners unfamiliar with the Griffon is always an interesting challenge, and the 430 THS impressed many with our efficiency and readiness."
Heading to the Yukon: OP TAKUNIQ
After their mission in the Northwest Territories, the Falcons set course for Whitehorse, Yukon, for their second exercise: OP TAKUNIQ. This training aimed to enhance the Canadian Rangers' air-to-ground operational capabilities while allowing 430 THS members to hone their skills in extreme cold conditions.
The 1st Canadian Ranger Patrol Group (1 CRPG) provided Arctic survival training to the 430 THS, covering crucial aspects such as shelter construction, wildlife protection, and movement techniques in extreme cold. Additionally, pilots improved their mountain flying skills through specialized practice flights in the region. As in OP NANOOK, the Griffon helicopters were also responsible for resupplying the 1 CRPG.
Captain Fréchette-Loubier, Battle Captain on the Operation, highlighted the value of this mission: "The opportunity to collaborate with the Canadian Rangers was extremely beneficial for our detachment. Their expertise and knowledge of the Arctic environment allowed us to enhance our operational capabilities while reducing risks. We hope to return and continue strengthening this collaboration."
A Strategic Mission for Northern Defence
Operations NANOOK and NANOOK-TAKUNIQ remain essential for Canada's sovereignty and northern defence. They enable the CAF to train in challenging conditions while strengthening cooperation with local partners.
Through their professionalism and commitment, the members of the 430 THS have once again demonstrated their ability to tackle the challenges of the Great North, reaffirming their key role in Canada's defence posture.
Les membres du 430 ETAH assistant les Rangers du 1 GPRC durant un montage de tente au camp de base sur OP NANOOK-TAKUNIQ 2025, Territoire du Yukon, le 13 mars 2025. Members of 430 THS assist the Rangers of the 1 CRPG during tent assembly at base camp on OP NANOOK-TAKUNIQ 2025, Yukon Territory, March 13, 2025.
PHOTO : SERVICE D'IMAGERIE 8E ESCADRE | 8 WING IMAGERY SERVICE, FAC | CAF
Un membre regarde un Griffon au loin. Entre Inuvik et Tuktoyaktuk sur OP NANOOK, février 2025. A member looks at a Griffon in the distance. Between Inuvik and Tuktoyaktuk on OP NANOOK, February 2025.
Développement des compétences de mobilité et de contre-mobilité pour le 35 RGC
Du 7 au 9 mars 2025, le 10e Escadron du génie de campagne du 35e Régiment du génie de combat (35 RGC) a mené un exercice hivernal dans les secteurs d’entraînement de la Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier. Cet exercice, axé sur la mobilité et la contre-mobilité, visait à perfectionner les compétences des membres du Régiment en construction et en démolition.
Soldate Jessica Michel et Sergent Maheux 35e Régiment du génie de combat
Sur le champ de tir Trois-Rivières, les membres du 10e et du 15e Escadrons du génie de campagne ont testé leurs aptitudes dans la construction d’ouvrages défensifs, tels qu’une clôture de concertina et un mur résistant à la pénétration d'armes légères. Ils ont réalisé ces tâches tout en appliquant des techniques de démolition sécuritaire. Ces compétences sont cruciales pour assurer la mobilité des troupes tout en freinant l’avancée de l’ennemi à travers des obstacles solides et bien exécutés.
Le dernier jour de l’Exercice, des charges Bangalore ont été utilisées pour faire souffler la clôture de concertina, permettant ainsi de créer un passage sécurisé. Afin de détruire l’ouvrage défensif, des blocs explosifs de C-4 ont été placés. Ces manipulations, réalisées dans des conditions contrôlées et sécurisées, ont permis aux sapeurs de renforcer leur expertise, essentielle pour la gestion des obstacles en situation de combat.
En tant qu'unité grandissante ayant accueilli plusieurs nouvelles recrues au cours de l’année en cours, une coordination rigoureuse
entre les nouveaux membres qualifiés et les plus expérimentés a été nécessaire pour atteindre les objectifs de l’exercice. Les recrues affinent activement leurs compétences aux côtés des membres les plus qualifiés, contribuant ainsi au succès de cet exercice. C’est un beau défi que le 35 RGC a relevé avec brio, afin de maintenir et de développer ses capacités opérationnelles.
L’exercice a été coordonné avec l’École Régimentaire du 35 RGC, qui menait, aux mêmes dates, un cours sur l’opération de machines Kubota. Cela a permis de maximiser l’apprentissage concret des candidats en formation tout en offrant un soutien précieux lors de la remédiation des fragments dispersés sur le site de l’explosion.
Cet exercice a constitué une étape importante dans la préparation des troupes aux besoins opérationnels. Malgré les contraintes liées à la génération de la force et les réductions d'effectifs, cet entraînement a permis de maintenir et de perfectionner les compétences essentielles en matière de mobilité, de contre-mobilité, ainsi que de construction et de démolition. Les membres du régiment ont ainsi pu se perfectionner dans des conditions exigeantes, se montrant forts, fiers et prêts à affronter les tâches d’un sapeur de combat!
Development of mobility and counter-mobility skills for the 35 CER
From March 7 to 9, 2025, the 10th Field Engineer Squadron of the 35th Combat Engineer Regiment (35 CER) conducted a winter exercise in the training areas of 2nd Canadian Division Support Base Valcartier. This exercise, focused on mobility and counter-mobility, aimed to enhance the regiment members' skills in construction and demolition.
By
Private Jessica Michel and Sergeant Maheux 35th Combat Engineer Regiment
At the Trois-Rivières firing range, members of the 10th and 15th Field Engineer Squadron tested their abilities in building defensive structures, such as a concertina fence and a wall resistant to light weapons penetration. They completed these tasks while applying safe demolition techniques. These skills are crucial for ensuring troop mobility while hindering enemy advancement through solid and well-executed obstacles.
On the final day of the exercise, Bangalore torpedoes were used to breach the concertina fence, creating a secure passage. To destroy the defensive structure, C-4 explosive blocks were placed. These operations, carried out in controlled and safe conditions, allowed the engineers to strengthen their expertise, which
is essential in managing obstacles in combat situations.
As a growing unit that has welcomed several new recruits over the past year, rigorous coordination between new members and experienced personnel was necessary to achieve the exercise’s objectives. The recruits actively refined their skills alongside qualified members, contributing to the success of the exercise. It was a significant challenge that the 35 CER rose up to with excellence, maintaining and developing its operational capabilities.
The exercise was coordinated with the 35 CER Regimental School, which was simultaneously conducting a course on operating Kubota machinery. This coordination maximized hands-on learning opportunities for trainees while providing valuable support in clearing debris from the explosion site.
This exercise represented an important step in preparing the troops for operational requirements. Despite challenges related to force generation and personnel reductions, this training helped maintain and refine essential skills in mobility, counter-mobility, construction, and demolition. Regiment members were able to perfect their skills in demanding conditions, demonstrating they are strong, proud and ready to take on the duties of a combat engineer!
Le sergent Bergeron-Côté place une charge de C-4 sur une structure défensive lors de l’EX DEMINEUR POLAIRE 3. Sergeant Bergeron-Côté place a C-4 charge on a defensive structure during EX DEMINEUR POLAIRE 3.
Le capitaine Togola entrain de pointer le Champ de tir Trois-Rivières sur une carte de la Base Valcartier lors de l’EX DEMINEUR POLAIRE 3 du 35 RGC le 9 mars 2025. Captain Togola pointing at the Trois-Rivières firing range on a map of Base Valcartier during EX DEMINEUR POLAIRE 3 of the 35 CER on March 9, 2025.
PHOTOS : SDT | PTE
JESSICA MICHEL, FAC | CAF
Retour sur l’Exercice ROMEO GELE 25
Du 12 au 14 mars 2025, les militaires du 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) ont été déployés dans le cadre de l'Exercice ROMEO GELE 25, dans les secteurs d'entraînement de la Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier. Durant cet Exercice, la Batterie R avec ses obusiers M777 et la Batterie Q ont travaillé conjointement afin de développer le leadership et l'expérience des commandants de détachement, de valider leurs compétences en guerre hivernale et de supporter le cours de chef d’équipage de véhicule de poste d’observation.
Lt Harvey
Commandant de troupe, Batterie X 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
Tout au long de l'Exercice, l’intention était de permettre aux commandants de détachement de fonctionner de façon indépendante en conduisant des missions de tir au niveau de détachement. En fait, chaque commandant de détachement avait la responsabilité de s’occuper de leurs membres en se déplaçant vers leur position afin d’effectuer des tirs d’harcèlement. Chaque détachement a effectué environ une dizaine de tirs en une journée en tirant jusqu’à quatre obus à toutes les deux heures. Leur efficacité et rapidité étaient des capacités essentielles afin d’accomplir leur mission première. Les commandants de détachement étaient fiers de leur accomplissement en atteignant avec succès les objectifs de leur chaine de commandement.
De plus, tous les tirs d’harcèlement étaient soutenus par la Batterie V, les observateurs avancés, qui s’assurait que le tir était sécuritaire et tombait sur l’objectif visé. En somme, la Batterie Q, responsable de la surveillance et de l'acquisition d'objectifs, a été au cœur de l'Exercice en observant les différentes pratiques de camouflage de la Batterie R avec leurs drones.
A look back at Exercise
ROMEO GELE 25
From 12 to 14 March 2025, members of the 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) were deployed as part of Exercise ROMEO GELE 25, in the training areas of 2nd Canadian Division Support Base Valcartier. During this Exercise, R Battery with its M777 howitzers and Q Battery worked together to develop the leadership and experience of detachment commanders, validate their winter warfare skills and support the observation post vehicle crew chief course.
Lt Harvey Troop Commander, X Battery 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
Throughout the exercise, the intention was to allow detachment commanders to operate independently by conducting firing missions at detachment level. In fact, each detachment
Ces militaires du 5 RALC effectuent un exercice de tir lors de l'Exercice ROMEO GELE, dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, le 12 mars 2025. These soldiers from 5 RALC conduct a firing exercise during Exercise ROMEO GELE, in the training areas of Base Valcartier, March 12, 2025.
commander was responsible for looking after their members by moving to their position to carry out harassment fire. Each detachment fired around ten rounds in a day, firing up to four shells every two hours. Their efficiency and speed were essential to accomplishing their primary mission. The detachment commanders were proud of their achievement in successfully meeting the objectives of their chain of command.
In addition, all harassment fire was supported by V Battery, the forward observers, who ensured that the fire was safe and landed on the target. In short, Q Battery, responsible for surveillance and target acquisition, was at the heart of the exercise, observing R Battery's various camouflage practices with their drones.
LA PERSONNELLE
Ce militaire du 5 RALC effectue un tir sur l'obusier M777 dans les secteurs d'entraînement de la Base Valcartier, le 13 mars 2025. This soldier from the 5 RALC fires an M777 howitzer in the training areas of Base Valcartier, March 13, 2025.
Du 17 au 20 mars, les membres du 5e Bataillon des services (5 Bon SVC) ont participé à un exercice leur permettant d’atteindre le niveau 4 d’entraînement collectif dans un contexte d’opération domestique. Dans le cadre de cet Exercice, la situation fictive était la suivante : plusieurs rivières en Montérégie, dans le Centre-du-Québec et en Estrie ont subi des inondations, ce qui a mené les autorités locales à solliciter l’aide des Forces armées canadiennes. L’Exercice leur a permis de tester la capacité de l’équipement ainsi que l’habitude de travailler selon un rythme de bataille.
Jour 1 : Phase de déploiement
Durant cette première journée d’exercice, les membres du Bataillon ont effectué un mouvement routier leur permettant de se rendre à leurs emplacements respectifs, soit l’unité de réserve NCMS Radisson à Trois-Rivières pour la Compagnie (Cie) Appro et Transport, le détachement Saint-Hubert de la Garnison Montréal pour la Cie Maintenance, un site appartenant au ministère de la Défense nationale à Saint-Élie-d’Orford pour la Cie de Service et au Collège militaire royal (CMR) de Saint-Jean pour le poste de commandement (PC) du Bataillon. Lors de l’arrivée des troupes sur les sites respectifs, les troupes devaient monter les PC de compagnie afin qu’ils soient opérationnels le plus vite possible, ainsi que les tentes modulaires.
Jour 2 et 3 : Opérations Durant ces deux jours, le 5 Bon Svc a été mis à l’épreuve dans la communication entre le Centre des opérations logistiques (COL) et les trois autres Cies pour le support de deuxième ligne aux autres unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Lors de cette phase, les troupes ont effectué des points de livraison centralisés qui leur ont permis de développer leurs compétences sur des tâches primordiales à l’accomplissement de toute mission. Pour la compagnie maintenance, ils ont réalisé des tâches de maintien de la flotte sur l’équipement du 34e Bataillon des services, ce qui leur a permis de développer leurs compétences dans un contexte opérationnel. Lors de l’Exercice, la Compagnie de services a effectué du ravitaillement de première ligne aux autres compagnies, notamment en leur fournissant leurs repas quotidiens. Un autre des buts de l’exercice était de tester l’équipement sur de très longues distances et de voir l’état et la capacité du matériel pour des opérations futures, ce qui a été évalué grâce aux mouvements routiers et au ravitaillement en troisième ligne après les points de livraison.
Jour 4 : Redéploiement
Lors de la dernière journée, un autre mouvement routier a eu lieu où l’ensemble des troupes a dû se redéployer vers la Base de soutien de la 2e Division du Canada – Valcartier afin de se rassembler et de faire un bilan sur la capacité opérationnelle du bataillon. Pour compléter l’Exercice dans la bonne humeur, les cuisiniers du Bataillon ont servi à l’ensemble des membres un dîner avec, au menu, poutine, hamburgers et plein d’autres accompagnements.
EX INTENDANT ENDURCI for the 5 Svc Bn
From March 17 to 20, members of the 5th Service Battalion (5 Svc Bn) took part in an exercise enabling them to reach level 4 of collective training in a domestic operation context. The fictional situation of the Exercise was as follows: several rivers in the Montérégie and Centredu-Québec regions and the Eastern Townships had flooded, prompting the local authorities to request assistance from the Canadian Armed Forces. The Exercise allowed them to test the capacity of the equipment and their ability to work at a battle pace.
Day 1: Deployment phase
During this first day of the Exercise, the Battalion members made their way by road to
their respective locations: the HMCS Radisson Reserve unit in Trois-Rivières for the Appro and Transport Company (A&T Coy), the Saint-Hubert Detachment of the Montreal Garrison for the Maintenance Company, a site belonging to the Department of National Defence in SaintÉlie-d'Orford for the Service Company and at the Royal Military College (RMC) of Saint-Jean for the Battalion command post (CP). When the troops arrived at the respective sites, they had to set up the company CPs so that they were operational as quickly as possible, as well as the modular tents.
Days 2 and 3: Operations
During these two days, 5 Svc Bn was put to the test in the communication between the Logistics Operations Centre (LOC) and the three
other companies for second line support to the other units of the 5th Canadian Mechanized Brigade Group. During this phase, the troops carried out centralized delivery points which allowed them to develop their skills on tasks that are essential to the accomplishment of any mission. For the maintenance company, they carried out fleet maintenance tasks on the equipment of the 34th Service Battalion, which allowed them to develop their skills in an operational context. During the exercise, the service company carried out frontline supply to the other companies, in particular by providing them with their daily meals. Another aim of the exercise was to test the equipment over very long distances and to see the condition and capacity of the equipment for
future operations, which was evaluated thanks to the road movements and the thirdline supply after the delivery points.
Day 4: Redeployment
On the last day, another road movement took place where all the troops had to redeploy to the 2nd Canadian Division Support Base, Valcartier in order to gather and assess the operational capacity of the Battalion. To complete the Exercise in good spirits, the battalion's cooks served all the members a dinner with poutine, hamburgers and many other side dishes on the menu.
Des véhicules prêts en attente de leur prochaine tâche le 19 mars 2025 au NCMS Radisson. Vehicles ready and waiting for their next task on March 19, 2025 at HMCS Radisson.
PHOTO : SGT MAXIM DUCHESNE
Les fantassins du 2 R22eR perfectionnent leurs compétences lors d'un exercice de formation complet
À la fin du moi de mars, les membres du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) ont participé à un exercice de formation essentiel visant à affiner les compétences fondamentales, renforcer les protocoles de sécurité et préparer les soldats à différents scénarios opérationnels. Ce programme de formation multidimensionnel était conçu pour améliorer la compétence des soldats en premiers soins, en combat rapproché (CR), en prévention CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire) et en précision de tir.
Lt Dussault
2e Bataillon, Royal 22e Régiment
L'un des premiers volets de la formation a été consacré à des rappels vitaux sur les premiers soins. Les soldats ont révisé et pratiqué des techniques essentielles de premiers soins, s'assurant qu'ils sont bien préparés à gérer les blessures de combat et les urgences médicales. L'accent mis sur les premiers soins est essentiel, car cela impacte directement le bien-être des soldats sur le terrain et leur permet de fournir des soins immédiats en cas de besoin.
Les soldats ont également participé à un entraînement de combat rapproché avec leurs fusils d'assaut, simulant des environnements de combat réels. Cette partie de la formation est cruciale pour les fantassins, car elle améliore leur capacité à neutraliser rapidement et efficacement les menaces dans des espaces confinés. Grâce à une série de mouvements tactiques, les soldats ont travaillé sur leurs réflexes, leur précision et leur esprit d’équipe. Un autre aspect clé de la formation a été la prévention CBRN, qui s'est concentrée sur
l'utilisation de l'équipement de protection et des protocoles pour faire face aux menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires. Les soldats ont appris à identifier les dangers, à réagir rapidement et à porter des équipements de protection pour garantir leur sécurité en milieu dangereux. Étant donné les menaces potentielles en temps de guerre moderne, ces connaissances sont cruciales pour la survie des soldats sur le champ de bataille.
De plus, les fantassins ont participé à deux séances sur le champ de tir. Ces exercices se sont concentrés sur le tir de niveau 3, où les soldats ont mis à l'épreuve leur capacité à tirer précisément sur des cibles à une distance de 400 mètres et moins. La précision et la constance étaient les objectifs principaux, alors que les soldats s'efforçaient d'améliorer leurs compétences en tir sous pression. Les exercices ont mis l'accent non seulement sur la maîtrise technique du tir, mais aussi sur l'importance de la concentration mentale et de la vigilance face à la situation.
Dans le cadre de leur formation physique, les soldats ont effectué une marche avec charge aller-retour jusqu'au champ de tir. Cette marche a mis à l'épreuve leur endurance et a renforcé l'importance de la préparation physique dans les scénarios de combat. En portant des charges lourdes sur de longues distances, les soldats ont eu un rappel des exigences physiques auxquelles ils doivent répondre pour performer efficacement lors d'opérations réelles.
Dans l'ensemble, cet exercice de formation complet a permis aux fantassins du 2 R22eR de renforcer les compétences critiques nécessaires pour exceller dans divers scénarios de combat, garantissant qu'ils restent au plus haut niveau de préparation pour protéger et servir.
Infantry soldiers of the 2 R22eR hone their skills during a comprehensive training exercise
At the end of March, members of the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment (2 R22eR) participated in a critical training exercise aimed at refining fundamental skills, reinforcing safety protocols and preparing soldiers for various operational scenarios. This multidimensional training program was designed to improve the soldiers' proficiency in first aid, close quarter battle (CQB), CBRN (chemical, biological, radiological and nuclear) prevention and marksmanship.
One of the first parts of the training was devoted to vital first aid reminders. The soldiers reviewed and practiced essential first aid techniques, ensuring that they are well prepared to handle combat injuries and medical emergencies. The emphasis on first aid is essential, as it directly impacts the well-being of soldiers in the field and enables them to provide immediate care when needed.
The soldiers also took part in CQB training with their assault rifles, simulating real combat environments. This part of the training is crucial for infantrymen, as it improves their ability to neutralize threats quickly and effectively in confined spaces. Through a series of tactical movements, the soldiers worked on their reflexes, accuracy and team spirit.
Another key aspect of the training was CBRN prevention, which focused on the use of protective equipment and protocols for dealing
with chemical, biological, radiological and nuclear threats. Soldiers learned how to identify hazards, respond quickly and wear protective equipment to keep them safe in dangerous environments. Given the potential threats in modern warfare, this knowledge is crucial for the survival of soldiers on the battlefield.
In addition, the infantrymen took part in two sessions on the shooting range. These exercises focused on level 3 shooting, where soldiers tested their ability to shoot accurately at targets at a distance of 400 meters or less. Accuracy and consistency were the main objectives, as the soldiers strove to improve their shooting skills under pressure. The exercises emphasized not only the technical mastery of shooting, but also the importance of mental focus and situational awareness.
As part of their physical training, the soldiers made a march with a load to and from the shooting range. This march tested their endurance and reinforced the importance of physical preparation in combat scenarios. By carrying heavy loads over long distances, the soldiers were reminded of the physical demands they must meet to perform effectively in real-life operations.
Overall, this comprehensive training exercise allowed the infantrymen of the 2 R22eR to strengthen the critical skills necessary to excel in various combat scenarios, ensuring that they remain at the highest level of readiness to protect and serve.
Un membre du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment participe à un exercice de tir lors de l’EX CASTOR NOVICE, le 26 mars 2025. A member of the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment participates in a firing exercise during EX CASTOR NOVICE, on March 26, 2025.
Ces militaires du 2 R22eR participent à l’Exercice CASTOR NOVICE sur la Base Valcartier, le 26 mars 2025. These soldiers from the 2 R22eR participate in Exercise CASTOR NOVICE at Base Valcartier, on March 26, 2025.
PHOTOS : CPL WILLIAM LATREILLE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMC | 5 CMBG PUBLIC AFFAIRS
Cours d'instructeur de combat rapproché
Du 3 au 28 février 2025 avait lieu le cours d’instructeur de combat rapproché (ICR) enseigné par la Cellule d’entraînement et d’appui au combat (CEAC) du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada (CI 2 Div CA). Sous la supervision du sergent Gabriel Dubé et de son équipe, il s’agissait de la première itération de ce cours pour l’année 2025.
Lt Tremblay-Morin
Un total de 17 candidats de la Force Régulière et de la Réserve, provenant de l’infanterie, de l’artillerie, génie de combat ainsi qu’un signaleur ont gradué de la formation. Le but du cours étant de former des instructeurs capables d’enseigner les rudiments du combat rapproché applicables dans un contexte opérationnel. Les instructeurs seront aussi en mesure de conseiller leurs unités respectives sur l’emploi et les différents niveaux de force.
Avant de débuter le cours, tous les candidats doivent réussir les sept jours du cours de base de combat rapproché (CBCR). C’est une mise à niveau obligatoire pour tous les membres qui participent au cours d’ICR, peu importe que le cours de base ait été complété antérieurement ou non. Lorsque les sept jours du CBCR sont complétés, l’intensité du cours augmente significativement ; initiations et cliniques intensives à la boxe, muay thaï, kickboxing, grappling, jiu-jitsu, lutte, combats à l’arme blanche et au bâton. En plus de pratiquer des techniques de base et parfois avancées de chacune de ces disciplines, qui sont autant exigeantes physiquement que mentalement, les stagiaires sont évalués sur l’arbitrage et sur la manière de diriger des séances de conditionnement physique (PT) axées sur le combat.
En ajout aux séances d’entraînement de combat, de la formation théorique est aussi enseignée sur les facteurs physiologiques et psychologiques qui influencent les réactions du corps humain lors d’une situation de stress intense. Cela permet aux stagiaires d’assimiler tous les facteurs entourant une si-
tuation de combat. Les étudiants doivent maîtriser ces notions tout en effectuant deux PT par jour, des combats entre stagiaires et de multiples heures consacrées aux techniques. Ceux-ci sont également évalués à donner de l’instruction de façon structurée à de futurs stagiaires. La portion finale du cours consiste en de multiples scénarios créés par les candidats ainsi que les instructeurs du cours qui permettent de mettre en pratique les techniques apprises. Les installations, l’équipement et l’expertise fournie par la CEAC du CI 2 Div CA permettent aux stagiaires de réagir à des scénarios réalistes et représentatifs d’un contexte opérationnel.
Autant les membres possédant une bonne expérience en matière d’art martial que les néophytes ont grandement apprécié la formation. Les candidats avec plus d’expérience ont su profiter du cours pour perfectionner leur art et plus particulièrement pour s’entraîner avec l’équipement complet (FFO) ce qui comprend bien évidemment, le casque, la veste tactique et les plaques balistiques. Ce que les combattants ne font certainement pas dans leur gymnase/dojo respectif.
De la formation théorique très utile sur l’utilisation du poivre de cayenne, nous ais aussi partagé. Cela nous sera d’une grande utilité pour le dernier jour de formation ou chaque candidat doit recevoir deux doses d’oléorésine de capsicum (OC) dans les yeux. Par la suite, le candidat doit effectuer un court parcours à obstacles qui se termine par un menottage. Cette journée restera mémorable pour la douleur intense de l’OC mais plus spécialement pour le sentiment de satisfaction d’avoir complété le cours et de pouvoir porter le fameux chandail noir d’instructeur de combat sans armes.
Photographie de groupe du cours d'instructeur en combat rapproché 2401. Les quatre instructeurs sont au premier plan, tandis que les 17 candidats sont derrière. Group photo of the Close Quarter Combat Instructor Course 2401. The four instructors are in the foreground, while the 17 candidates are in the background.
Close Quarter Combat Instructor Course
From February 3 to 28, 2025, the Close Quarter Combat Instructor (CQCI) Course was held, taught by the Combat Training and Support Cell (CTSC) of the 2nd Canadian Division Training Centre (2 Cdn Div TC). Under the supervision of Sergeant Gabriel Dubé and his team, this was the first iteration of the course for the year 2025.
A total of 17 candidates, from the Regular and Reserve Forces, from infantry, artillery, combat engineering, and one Signals soldier, graduated from the training. The purpose of the course was to train instructors capable of teaching the fundamentals of close combat applicable in an operational context. The instructors would also be able to advise their respective units on the use and different levels of force.
Before starting the course, all candidates must successfully complete the seven-day Close Quarter Combat Basic (CQCB) course. This is a mandatory refresher for all participants in the CQCI Course, regardless of whether they have completed the basic course previously. Once the seven days of CQCB are completed, the intensity of the course significantly increases, with intensive introductions and clinics in boxing, Muay Thai, kickboxing, grappling, jiu-jitsu, wrestling, and knifes and stick fighting. In addition to practising in basic and sometime advanced techniques from each of these disciplines, which are physically and mentally demanding, trainees are assessed on refereeing and on how to lead combatfocused physical training (PT) sessions.
In addition to the combat training sessions, theoretical training is also provided on the
physiological and psychological factors that influence the body's reactions in situations of intense stress. This allows trainees to assimilate all the factors surrounding a combat situation. Students must master these concepts while performing two PT sessions per day, engaging in combat with fellow trainees, and spending multiple hours on techniques. They are also evaluated on how they instruct future trainees in a structured manner. The final portion of the course consists of multiple scenarios created by the candidates and instructors, allowing them to put the techniques learned into practice. The facilities, equipment, and expertise provided by the CTSC at the Training Centre enable trainees to react to realistic scenarios representative of an operational context.
Both members with significant martial arts experience and newcomers greatly apprecia-
ted the training. Candidates with more experience were able to take advantage of the Course to refine their skills, particularly in training with full gear (FFO), which includes the helmet, tactical vest, and ballistic plates. This is something fighters certainly do not experience in their respective gyms/dojos.
Very useful theoretical training on the use of cayenne pepper was also shared with us. This will be highly beneficial for the last day of training, when each candidate must receive two doses of oleoresin capsicum (OC) in their eyes. Afterward, the candidate must complete a short obstacles course, ending with handcuffing. This day will remain memorable not only for the intense pain of the OC but, more importantly, for the sense of satisfaction of having completed the course and being able to wear the famous black combat instructor shirt.
PHOTO : CPL STEVE PLANTE,
LE BIATHLON CANADIEN
Entre traditions militaires et une relève pleine de promesses
Du 7 au 13 mars, la Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier a accueilli les Championnats canadiens et nord-américains de biathlon au Centre Myriam-Bédard, un rendez-vous d’envergure qui a réuni quelque 200 athlètes d’élite du Canada et des États-Unis. À travers les épreuves de sprint, poursuite, départ de masse et relais simple mixte, le talent et la détermination des compétiteurs ont brillamment illustré l’intensité d’un sport exigeant, alliant endurance, précision et stratégie.
Capitaine Chris Breault Officier d'affaires publiques
L’équipe du Québec s’est particulièrement illustrée en décrochant 23 médailles, dont six d’or. La performance remarquable de JeanNicolas de Broeck, jeune espoir de 19 ans originaire de Gatineau, a retenu l’attention : triple médaillé d’or dans la catégorie junior, le champion des Jeux du Canada 2023 est maintenant en lice pour les Championnats du monde juniors en 2025 — et peut-être même pour les Jeux olympiques d’hiver.
La jeunesse québécoise s’affirme également dans les catégories U17, où les athlètes hom-
mes et femmes ont amassé 13 médailles. Une véritable vague montante qui insuffle un vent de renouveau au biathlon canadien.
Ce lien entre les Forces armées canadiennes et le biathlon ne date pas d’hier. Le sport a longtemps occupé une place privilégiée dans les traditions militaires. Dans les années 1990, les championnats de brigade rassemblaient les unités dans des compétitions de haut niveau. Ski de fond et tir y formaient un duo redoutable, véritable banc d’essai pour l’endurance et la précision des soldats. Sous l’œil vigilant du colonel Bouchard, les infrastructures sportives étaient alors maintenues à leur meilleur, favorisant des performances d’élite. Mais en 2004, l’augmentation du tempo opérationnel, notamment en raison de la guerre en Afghanistan, a contraint le lieutenant-général Marc Caron, alors commandant de l’Armée de terre, à suspendre les activités compétitives militaires liées au biathlon. Une décision lourde de sens, marquant la fin d’une époque.
Depuis, c’est le Centre de biathlon d’excellence du Québec qui porte le flambeau, avec la ferme intention d’assurer la pérennité de la discipline. Le lieutenant-colonel à la retraite Jean-Guy Lévesque, président du comité organisateur des Championnats 2025, se rappelle avec émotion de l’âge d’or du biathlon militaire.
«C’est impressionnant de voir la qualité des athlètes d’aujourd’hui. Leurs performances, leur discipline et leur esprit de compétition font honneur à la tradition du biathlon ici à Valcartier», a déclaré le commandant du Service des opérations, le lieutenant-colonel St-Jean, lors de la remise des médailles.
CANADIAN BIATHLON
Between military traditions and a promising
new generation
From March 7 to 13, the Canadian and North American Biathlon Championships were held at the Myriam-Bédard Centre at the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier, a major event that brought together some 200 elite athletes from Canada and the United States. Through the sprint, pursuit, mass start and mixed single relay events, the talent and determination of the competitors brilliantly illustrated the intensity of a demanding sport, combining endurance, precision and strategy.
Captain Chris Breault Public Affairs Officer
The Quebec team distinguished itself by winning 23 medals, including six gold. The remarkable performance of Jean-Nicolas de Broeck, a promising 19-year-old from Gatineau, caught the attention of the public: triple gold medallist in the junior category, the 2023 Canada Games champion is now in contention for the 2025 World Junior Championships - and perhaps even for the Winter Olympics.
Quebec youth are also making their mark in the U17 categories, where male and female athletes have amassed 13 medals. A real rising tide that is breathing new life into Canadian biathlon.
“It's impressive to see the quality of today's athletes. Their performances, their discipline and their competitive spirit do honor to the tradition of biathlon here in Valcartier,” said the Operations Service Commanding Officer, LCol St-Jean, during the medal ceremony.
Regimental Sergeant Major Chief Warrant Officer Desjardins also praised the young people's commitment: “Biathlon is a sport of character. It develops strong minds, capable of pushing their limits - assets very similar to military life.”
This link between the Canadian Armed Forces and biathlon is nothing new. The sport has long held a special place in military traditions. In the 1990s, brigade championships brought units together in high-level competitions. Cross-country skiing and shooting formed a formidable duo, a real test bench for the endurance and precision of the soldiers.
Sergent-major régimentaire, l’adjudant-chef Desjardins a lui aussi salué l’engagement des jeunes : «Le biathlon demeure un sport de caractère. Il forme des esprits forts, capables de repousser leurs limites — des atouts très similaires à la vie militaire».
Il évoque avec fierté les exploits de Jean Paquet et Steeve Cyr, issus du 3e Bataillon, qui représentaient le Canada sur la scène internationale. «Le lien entre le biathlon et le milieu militaire a été très fort pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, même si les priorités opérationnelles ont changé, on constate avec fierté que l’esprit de rigueur et de dépassement continue de vivre à travers nos jeunes athlètes», a partagé le lieutenant-colonel à la retraite Jean-Guy Lévesque.
le
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son
l’Adjuc Desjardins. Au centre, les athlètes vainqueurs de l’épreuve du relais simple mixte. Happy to join the event, from left to right, the Operations Service Commanding Officer, LCol St-Jean, accompanied by his Regimental Sergeant Major, CWO Desjardins. In the center, the winning athletes of the mixed single relay event.
Under the watchful eye of Colonel Bouchard, the sports facilities were kept in top condition, promoting elite performance. But in 2004, the increase in operational tempo, particularly due to the war in Afghanistan, forced Lieutenant General Marc Caron, then Commander of the Army, to suspend military competitive activities related to biathlon. A momentous decision, marking the end of an era.
Since then, the Centre de biathlon d'excellence du Québec has carried the torch, with the firm intention of ensuring the discipline's longevity. Retired Lieutenant-Colonel Jean-Guy
Lévesque, president of the organizing committee for the 2025 Championships, recalls with emotion the golden age of military biathlon.
He proudly recalls the exploits of Jean Paquet and Steeve Cyr, from the 3rd Battalion, who represented Canada on the international stage. “The link between biathlon and the military has been very strong for many years. Today, even if the operational priorities have changed, we can proudly see that the spirit of discipline and surpassing oneself continues to live on through our young athletes,” shared retired LCol Jean-Guy Lévesque.
Jean-Nicolas de Broeck en pleine action lors de l’épreuve de départ de masse portant le dossard numéro 34. Jean-Nicolas de Broeck in action during the mass start event wearing bib number 34. PHOTOS : SERVICE D'IMAGERIE | IMAGERY SERVICE, VALCARTIER
Heureux de s’adjoindre à l’événement,
gauche
droite,
Cmdt
opérations,
Lcol St-Jean, accompagné de
sergent-major régimentaire,
Reconnaissance du travail du major Déry dans le cadre du cours d'officier de liaison régional
Le 21 mars 2025, le major Stéphane Déry s'est vu remettre l’écu de la branche de la Coopération civilo-militaire (COCIM) et des opérations psychologiques (OPSPSY) par le directeur de la Branche de la COCIM et des OPSPSY, le lieutenant-colonel Richard Garon, pour son travail dans le cadre du cours d'officier de liaison régionale (OLR).
Capitaine Hermione Wilson Officière d'affaires publiques – 5 GBMC
L’écu de reconnaissance spéciale, le 5e du genre produit au Canada, a été remis au major Déry pour son impact positif lors des récentes opérations nationales de 2023 et pour son dévouement à développer le maintien de nos capacités dans l'environnement civil tout en promouvant la crédibilité de l'institution. Le major Déry est l'officier de liaison interagences (G9) du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Du 17 au 21 mars 2025, il a été l'officier de cours d’OLR, tenu à la Base de soutien de la 2e Division du Canada à Valcartier, où il a partagé son expertise avec les candidats du cours et a contribué à former la prochaine génération d’OLR. L'objectif du cours est de préparer les militaires à servir de facilitateur entre les centres d'opérations d'urgence militaires et les centres de coordination gouvernemental civils lors d'une opération nationale. Le rôle principal d'un OLR est d'établir des liens efficaces avec les partenaires civils pertinents et de maintenir une coordination constante avec eux en les soutenant dans la gestion des urgences afin de supporter la mis-
Major Déry’s work on the Regional Liaison Officer Course Recognized
On 21 March 2025, Major Stéphane Déry was presented with the Civil-Military Co-operation (CIMIC) and Psychological Operations (PSYOPS) Branch coin by the Director of the CIMIC and PSYOPS Branch, Lieutenant-Colonel Richard Garon, for his work on the Regional Liaison Officer (RLO) course.
Captain Hermione Wilson Public Affairs Officer – 5 CMBG
The special recognition coin, the 5th of its kind produced in Canada, was awarded to Major Déry for his positive impact during the recent 2023 domestic operations and for his dedication to developing the maintenance of our capabilities in the civilian environment while promoting the credibility of the institution.
Major Déry is the Interagency Liaison Officer (G9) for 5th Canadian Mechanized Brigade Group. From March 17 to 21, 2025, he was the course officer for the RLO course held at the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier, where he shared his expertise with course candidates and helped train the next generation of RLOs. The aim of the course is to prepare military personnel to act as facilitators between military emergency operations centres and civilian government coordination centres during a domestic operation. The main role of an RLO is to establish effective links with the relevant civilian partners and maintain constant coordination with them by supporting them in the management of emergencies in order to support the commander's mission. The aim is to maintain the confidence of the Government of Canada and the Canadian public in the Canadian Armed Forces’ ability to provide an effective force in response to national challenges when required.
sion du commandant. Le but étant de maintenir la confiance du gouvernement du Canada et de la population canadienne en la capacité des Forces armées canadiennes à offrir une force efficace en réponse aux défis nationaux en cas de besoin.
Fin d’occupation des logements pour célibataires
Les Services au personnel du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada informent que, conformément aux directives du CANFORGEN 009/25 et à la nouvelle DOA GS 2 DIV 4300-5, il sera procédé à la fin d’occupation des logements pour célibataires pour tout membre ayant plus de deux ans dans les logements pour célibataires en date d’aujourd’hui. Le membre devra avoir quitté au plus tard le 1er juillet 2025. Environ 80 membres sont touchés par cette mesure.
Single Quarters Occupancy Ends
2nd Canadian Division Support Group Personnel Services advise that, in accordance with CANFORGEN 009/25 and the new GS 2 DIV DOA 4300-5, single quarter occupancy will end for any member with more than two years of service in the single quarter as of today. The member must have vacated by July 1, 2025. Approximately 80 members are affected by this measure.
› BRAVO ZULU
Capitaine | Captain William LeFort Promotion 12 RBC
Caporal |
Remise de l'écu au major Stéphane Déry (droite) par le lieutenant-colonel Richard Garon (gauche). Major Stéphane Déry (right) receives the coin from Lieutenant Colonel Richard Garon (left). CREDIT : MAJOR DÉRY
Paul-Triquet House A refuge of dignity for our veterans
Nestled in the heart of Quebec City, Paul-Triquet House is a longterm care facility (CHSLD) like no other. Dedicated to veterans, this structure offers them a living environment where respect, kindness and gratitude are the focus of every attention. More than just a care facility, it is a real home for those who have served their country with honour.
In this warm and safe environment, veterans receive specialized support tailored to their needs and their history. Each resident has a living space designed to preserve their independence while guaranteeing high-quality care. What's more, the support is tailor-made, in a dynamic and human living environment. At Paul-Triquet, residents have a say in their daily lives: flexible meal times, a family atmosphere, pleasant relaxation areas with terraces and inner courtyards. A vegetable garden even allows veterans who are passionate about gardening to maintain a connection with nature.
Care is provided by a team of dedicated professionals: nurses, physiotherapists, occupational therapists, nutritionists, social workers and many
others. In addition, a variety of activities punctuate the residents' lives: animal therapy, music workshops, meetings with members of the military community and commemorative events. The bistro, open three times a week, is a popular gathering place, where lively discussions and memories of yesteryear mingle over a drink, just like in the Officers' Mess. Every year, outings are organized to emblematic places such as The Citadel of Quebec or the Base Valcartier,
Retenues d’impôts à la source : une stratégie efficace pour sa transition de carrière?
Tout résident canadien paie l’impôt sur le revenu. Généralement, on paie cet impôt au moyen d’une retenue à la source. Ce sont les employeurs et les administrateurs de régimes de retraite qui effectuent des versements et ont la responsabilité de retenir les sommes fixées par les autorités fiscales.
Les retenues à la source sont donc des sommes prélevées à chaque montant de rémunération que vous recevez, qu’il s’agisse d’une pension, d’une rente ou d’un salaire. Ces sommes sont calculées en divisant le paiement total de l’impôt annuel sur votre revenu imposable, selon votre fréquence de paiement.
Si vous ne percevez qu’un seul revenu imposable, votre pension par exemple, le calcul de votre retenue d’impôt ne sera pas compliqué. Si vous avez plusieurs T4, la situation se corse. La question qui tue : quel sera le taux des prélèvements en fonction du total à payer pour les différents revenus ?
En effet, chaque employeur ou gestionnaire de pension fixe la retenue sur les sommes qu’il vous verse en considérant que c’est votre seul revenu. Il y a un risque réel que les prélèvements soient insuffisants pour l’ensemble de vos revenus.
Exemple concret: vous avez un revenu d’emploi de 30 000 $ et une prestation d’un régime de retraite de 30 000 $. Pour ces revenus, on vous retiendra deux fois 3 802 $, soit 7 604 $ au total. Par contre,
sur un revenu annuel de 60 000 $, c’est 12 900 $ en impôts à payer ! En fin d’année, le fisc vous informerait d’un solde d’impôts à payer de 5 296 $... ouch !
Il est donc très important de comprendre que votre perception à la source doit correspondre au montant annuel total de votre impôt sur le revenu.
Dans votre trousse de transition de carrière, vous trouverez 2 formulaires à fournir indiquant vos instructions de retenue d’impôt pour votre pension. Les informations à compléter seront minimales : nom, prénom, NAS et signature. Mais, comme expliqué ci-dessus, vous aurez tout intérêt à faire ajuster votre retenue d’impôt si vous avez plusieurs T4, pour éviter les mauvaises surprises.
Votre conseiller financier sera votre interlocuteur de confiance pour vous aider à évaluer le taux optimal de prélèvement.
PATRICE BERGERON Directeur général
Les activités sont nombreuses et variées. Les résidents apprécient particulièrement les jeux de société à plusieurs. The activities are numerous and varied.Residents particularly enjoy group board games.
streng thening the unbreakable bond between generations of military personnel. We have even introduced the resident's dream, which allows each resident to go on an accompanied outing according to their interests.
With its 61 beds, the Paul-Triquet House welcomes veterans of different generations, whether they participated in the Second World War, the Korean War or more recent missions. The organization continues to fulfill its primary mission: to offer a dignified and respectful place to live to the heroes of yesterday and today. For those looking for a place where they will be cared for with care and consideration, the Paul-Triquet House remains an incomparable sanctuary, where each veteran can live in complete serenity.
LES 100 ANS DE GASTON PETTIGREW
100 years of Gaston Pettigrew
Le 11 avril dernier, Gaston Pettigrew, qui habite désormais à la Maison Paul-Triquet, a fêté ses 100 ans … en grand!
Ce vétéran de la Seconde Guerre mondiale, qui a entre autres combattu dans la bataille de l’Atlantique entre 1944 et 1945, a eu le droit à une action qui lui est allé droit au cœur. Le 11 mars dernier, un défi a été lancé sur les réseaux sociaux par le journaliste de l'Adsum dont l'objectif était de recevoir 100 cartes pour son 100e anniversaire. C’est finalement plus de 500 cartes qu’il a reçues!
Enrôlé en avril 1943 à Québec, à l'âge de 18 ans, Gaston s’est engagé dans la Marine royale canadienne. Rapidement, il est devenu matelot sur le NCSM Ettrick, une frégate prêtée par la Grande-Bretagne qui servait de navire-escorte à des convois qui traversaient l’Atlantique pour ravitailler l’Europe en guerre, avec la menace constante des sous-marins allemands. Démobilisé en novembre 1945, Gaston a effectué 11 traversées entre l’Amérique du Nord et le Vieux Continent. Des traversées sous haute tension, même si son navire n’a jamais été attaqué directement durant ces missions.
On April 11, Gaston Pettigrew, who now lives at the Maison Paul-Triquet, celebrated his 100th birthday in style!
This Second World War veteran, who fought in the Battle of the Atlantic between 1944 and 1945, among other things, was treated to an action that went straight to his heart. On March 11, the Adsum journalist launched a challenge on social media, with the objective of receiving 100 cards for his 100th birthday.
He ultimately received more than 500 cards!
Enlisted in April 1943 at the age of 18 in Quebec City, Gaston joined the Royal Canadian Navy. He quickly became a sailor on the HMS Ettrick, a frigate on loan from Great Britain that served as an escort ship for convoys crossing the Atlantic to supply war-torn Europe, with the constant threat of German submarines. Demobilized in November 1945, Gaston made 11 crossings between North America and the Old Continent. These were high-tension crossings, even if his ship was never directly attacked during these missions.
PHOTO : ADSUM
La Maison Paul-Triquet Un refuge de dignité pour nos vétérans
Nichée au cœur de la ville de Québec, la Maison Paul-Triquet est un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) pas comme les autres. Dédiée aux anciens combattants, cette structure va leur offrir un cadre de vie où respect, bienveillance et reconnaissance sont au centre de chaque attention. Plus qu’un simple établissement de soins, c’est un véritable foyer pour ceux qui ont servi leur pays avec honneur.
Dans cet environnement chaleureux et sécuritaire, les vétérans bénéficient d’un accompagnement spécialisé, adapté à leurs besoins et à leur histoire. Chaque résident y trouve un espace de vie conçu pour préserver son autonomie tout en garantissant des soins de grande qualité. D’ailleurs, l’accompagnement se fait sur mesure, au sein d’un milieu de vie dynamique et humain. À Paul-Triquet, les résidents ont leur mot à dire sur leur quotidien : horaires de repas flexibles, ambiance familiale, espaces de détente agréables avec terrasses et cours intérieures. Un potager permet même aux vétérans passionnés de jardinage de garder un lien avec la nature.
Les soins sont assurés par une équipe de professionnels dévoués : infirmiè-
res, physiothérapeute, ergothérapeute, nutritionniste, travailleuse sociale et bien d’autres. En complément, des activités variées rythment la vie des résidents : zoothérapie, ateliers de musique, rencontres avec des membres de la communauté militaire et événements commémoratifs. Le bistrot, ouvert trois fois par semaine, est un lieu de rassemblement apprécié, où discussions animées et souvenirs d’antan se mêlent autour d’un verre comme au Mess des officiers. Chaque année, des sorties sont organisées vers des lieux emblématiques comme la Citadelle de Québec ou la Base Valcartier, renforçant le lien indéfectible entre les générations de militaires. Nous avons même instauré le rêve du résident qui permet à chacun une sortie accompagnée selon leurs intérêts.
Avec ses 61 lits, la Maison Paul-Triquet accueille des vétérans de différentes générations, qu’ils aient participé à la Seconde Guerre mondiale, à la guerre de Corée ou à des missions plus récen tes. La structure continue de remplir sa mission première : offrir un lieu de vie digne et respectueux aux héros d’hier et d’aujourd’hui. Pour ceux qui cherchent un endroit où ils seront accompagnés avec soin et considé ration, la Maison Paul-Triquet reste un sanctuaire incomparable, où chaque ancien combattant peut vivre en toute sérénité.
Exemple d'une unité de logement : une chambre chaleureuse avec salle de bain privée. Example of a housing unit: a warm room with private bathroom.
PORTES OUVERTES
Open House
Jeudi 15 mai – 15 h à 18 h
Thursday May 15 – 3 p.m. to 6 p.m.
Ces vétérans de la Maison Paul-Triquet sont photographiés lors du Défi châteaux de neige, en février dernier. These veterans of PaulTriquet House are photographed during the Snow Castle Challenge last February.
Les portes ouvertes de la Maison Paul-Triquet auront lieu le jeudi 15 mai prochain, entre 15h et 18h. Chères familles et proches de nos valeureux vétérans, vous êtes les bienvenus à cette journée de découverte ! Paul-Triquet est un établissement d'exception dédié au bien-être de ceux qui ont servi notre pays avec courage et dévouement. Venez découvrir par vous-même nos chambres confortables et nos espaces communs accueillants, ainsi que nos programmes d'activités et de thérapies spécialisées. Notre personnel attentionné et professionnel sera présent sur place pour vous accueillir et vous renseigner. Vous pourrez également échanger avec les résidents actuels.
Nous avons hâte de vous accueillir et de vous faire découvrir ce que la Maison Paul-Triquet peut apporter à votre proche vétéran.
The open house at Paul-Triquet House will take place on Thursday, May 15, between 3 and 6 p.m. Dear families and friends of our brave veterans, you are welcome to join us on this day of discovery! Paul-Triquet is an exceptional establishment dedicated to the well-being of those who have served our country with courage and dedication. Come and see for yourself our comfortable rooms and welcoming common areas, as well as our programs of activities and specialized therapies. Our attentive and professional staff will be on hand to welcome you and provide you with information. You will also have the opportunity to talk to current residents.
We look forward to welcoming you and helping you discover what Paul-Triquet House can offer your loved one Veteran.
La salle principale, où sont notamment pris les repas. The main room, where meals are taken in particular.
Message de la DG Ops RH aux gestionnaires d’embauche des Forces armées canadiennes et de la fonction publique
Étant donné que la période des affectations approche et que de nombreuses familles de militaires devront déménager, nous vous rappelons que le répertoire d’emplois pour les conjoints et conjointes de militaires est une option efficace pour pourvoir des postes permanents ou temporaires dans votre organisation tout en offrant des possibilités d’emploi aux conjoints et conjointes de militaires. Cette initiative contribue directement à soutenir les membres des Forces armées canadiennes (FAC) et leurs familles, ce qui constitue une priorité pour le ministère de la Défense nationale (MDN) et les FAC, comme le souligne la politique de défense Notre Nord, fort et libre : Une vision renouvelée pour la défense du Canada
En quoi consiste l’Initiative d’emploi pour les conjoints de militaires?
L’Initiative d’emploi pour les conjoints de militaires vise à offrir aux époux/épouse et aux conjoints/conjointes de fait des militaires des possibilités d’emploi au sein de la fonction publique fédérale, ainsi qu’à leur fournir des outils et des ressources en matière d’emploi.
Quoi de neuf?
Le Ministère a pris les mesures suivantes :
• Élargissement des critères d’admissibilité pour inclure les conjoints survivants et les conjointes survivantes des membres des FAC dont le décès est attribuable au service.
• Établissement d’un besoin organisationnel afin de donner la priorité aux conjoints et conjointes des militaires lorsque des postes vacants sont à pourvoir.
• Établissement d’une exception préapprouvée au modèle de travail hybride commun pour les conjoints et conjointes de militaires afin de favoriser la continuité du travail et le maintien en poste des membres des FAC dans le cadre des déploiements lorsque cela est possible sur le plan opérationnel. Cela signifie que les conjoints et conjointes des militaires pourraient être en mesure de travailler à distance sans avoir à renoncer à leur emploi actuel.
Embauchez un conjoint ou une conjointe de militaire!
Les gestionnaires militaires et les gestionnaires de la fonction publique au sein du MDN et des FAC peuvent embaucher un conjoint ou une conjointe de militaire à partir du répertoire du MDN en remplissant le formulaire de demande de recommandation et en le soumettant à l’adresse suivante : Military SpouseEmployment-Emploidesconjointde militaires@forces.gc.ca.
Les gestionnaires d’embauche d’autres ministères ou organismes gouvernementaux peuvent embaucher un conjoint ou une conjointe de militaire à partir du répertoire du MDN – Passez le mot!
Formulaire de demande de recommandation
Referral Request Form
Message from DGHROps to military and public service hiring managers
With posting season approaching and many military families on the move, don’t forget that the military spouse employment inventory is an effective option to fill permanent or temporary vacancies in your organization, while providing military spouses employment opportunities. This initiative directly contributes to supporting Canadian Armed Forces (CAF) members and their families, which is a the Department of National Defence (DND)/CAF priority outlined in the Defence policy, Our North, Strong and Free: A Renewed Vision for Canada’s Defence
What is the military spouse employment initiative?
The military spouse employment initiative aims to provide military spouses and com-
mon-law partners employment opportunities within the federal public service and connect them with employment tools and resources.
What’s new?
The Department has:
• Expanded eligibility to surviving spouses of CAF members whose death is attributable to service
• Established an organizational need to prioritize military spouses when staffing vacant positions
• Established a pre-approved exception to Common hybrid work model policy for military spouses to support work continuity and CAF retention during deployments, where operationally feasible – This means
the military spouse may be able to work remotely without having to give up their current job
Hire a military spouse!
DND/CAF military and public service managers can hire a military spouse from DND’s inventory by completing a referral form and submitting it to MilitarySpouseEmploymentEmploidesconjointsdemilitaires@forces. gc.ca
Hiring managers from other public service government departments or agencies can hire a military spouse from DND’s inventory –Spread the word!
Deux membres des PSP récompensés
Il y a quelques semaines, deux membres des Programmes de soutien du personnel (PSP) ont été récompensés pour leur professionnalisme, leur attachement sans faille à la communauté et leur soutien aux Forces armées canadiennes. Jessica Turcotte et Keven Saint-Jean ont chacun reçu un jeton, une distinction méritée au vu de leurs états de services respectifs.
Notre collègue Jessica Turcotte a reçu une magnifique lettre de recommandation de la part du Major Lacombe, au nom du Comman-
Jessica Turcotte a reçu un jeton des mains du Lcol Félix St-Jean, commandant du Svc Ops et de l’Adjuc Bruno Desjardins, sergent-major régimentaire du Svc Ops. Jessica Turcotte received a coin from LCol Félix St-Jean, Commanding Officer of Ops Svc, and CWO Bruno Desjardins, Regimental Sergeant-Major of Ops Svc.
dant du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment. Il y a fait mention de son «incroyable soutien et son engagement dans l'organisation du retour au travail» pour un membre de l’unité, avec un impressionnant travail dans la réhabilitation du militaire. Jessica y est décrite comme une personne réactive, empathique et organisée.
L’officier précise également que Jessica a dépassé ses fonctions pour accompagner [le membre de l’unité] dans son développement personnel, prenant du temps en dehors de ses tâches habituelles pour l'aider à progresser. Pour son «approche professionnelle rigoureuse» et sa «bienveillance rare aidant à maintenir un excellent niveau de santé mentale», Jessica Turcotte a été récompensée d’un jeton.
Pour Keven Saint-Jean, c’est une recommandation émanant du Lieutenant-Colonel Nathan Richards, Commandant de l'Élément de soutien national de la Force opérationnelle en Lettonie, qui a déclenché la remise du jeton. En effet, Keven a été déployé récemment en Lettonie, comme Superviseur du Conditionnement Physique, des Sports et des Loisirs au sein de l'Élément de soutien national eFP Lettonie, dans le cadre de l’OP REASSURANCE.
L’officier précise que Keven «a joué un rôle essentiel dans la gestion du programme de sports et de loisirs, ayant un impact direct sur le bien-être et le moral des soldats de 14 nations de l’OTAN déployés ici en Lettonie». Parlant de «son dévouement, son enthousiasme et son leadership dans la promotion de la condition physique, du travail d’équipe et de la résilience», le Lcol Nathan Richards a insisté sur le caractère exceptionnel de Keven, «un membre essentiel de notre équipe» lors de sa présence sur place.
Two PSP Members Rewarded
A few weeks ago, two PSP members were rewarded for their professionalism, their unfailing attachment to the community and their support for the Canadian Armed Forces. Jessica Turcotte and Keven Saint-Jean each received a coin, a well-deserved distinction in view of their respective service records.
Our colleague Jessica Turcotte received a magnificent letter of recommendation from Major Lacombe, on behalf of the Commanding Officer of the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment. He mentioned her “incredible support and commitment in organizing the return to work” for a member of the unit, with impressive work in the rehabilitation of the soldier. Jessica is described as responsive, empathetic and organized.
The officer also states that Jessica went above and beyond the call of duty to support [the unit member] in his personal development, taking time away from her usual tasks to help him progress. Jessica Turcotte was awarded a coin for her “rigorous professional approach” and “rare kindness, helping to maintain an excellent level of mental health”.
For Keven Saint-Jean, it was a recommendation from Lieutenant-Colonel Nathan Richards, Task Force Latvia National Support Element Commanding Officer, that triggered the award of the coin. Keven was recently deployed to Latvia as Physical Fitness, Sports and Recreation Supervisor within the eFP Latvia National Support Element, as part of OP REASSURANCE.
The officer said that Keven “played a vital role in the management of the sports and lei-
sure program, having a direct impact on the well-being and morale of soldiers from 14 NATO nations deployed here in Latvia.” Speaking of “his dedication, enthusiasm and leadership in promoting physical fitness, teamwork and resilience,” LCol Nathan Richards emphasized the exceptional character of Keven, “an essential member of our team” during his time on site.
Keven Saint-Jean a reçu un jeton des mains du Lcol Félix St-Jean, commandant du Svc Ops et de l’Adjuc Bruno Desjardins, sergentmajor régimentaire du Svc Ops. Keven SaintJean received a coin from LCol Félix St-Jean, Commanding Officer of Ops Svc, and CWO Bruno Desjardins, Regimental Sergeant Major of Ops Svc. PHOTOS : ADSUM
Nos Lions de Valcartier triomphe au National
C'était attendu et ils ne nous ont pas déçus! Nos Lions de Valcartier ont surclassé les meilleures équipes des Forces armées canadiennes (FAC) du pays et ont remporté le Championnat national de hockey masculin. Après avoir battu en demi-finale l'équipe de l’Ouest canadien, l'équipe du Québec a affronté l'équipe de l'Ontario, les Stags de Petawawa, dans une grande finale très attendue. Le tournoi s’est tenu entre le 23 et le 28 février dernier, sur la Base des Forces canadiennes Borden. Après des débuts difficiles (dont une défaite de 4-0 contre les Stags au premier match), les Lions de Valcartier se sont hissés jusqu’à la finale. Et cette dernière a été exceptionnelle. Le gardien des Stags de Petawawa, le lieutenant Vanschubret, se dresse tel un mur que les joueurs des Lions ont du mal à traverser. L'équipe du Québec avait une avance de 4 à 3 mais l'adversaire nivelle la marque tard en 3e période. Le match se dirige en temps supplémentaire et tout est à refaire mais nos Lions ne lâchent rien. En prolongation, avec 45 secondes restantes au chrono, les Lions attaquent et marquent le but victorieux. Nos Lions de Valcartier remportent, une fois encore, le Championnat national de hockey masculin des FAC.
L'Adjum Derek Desbiens (au centre) des Lions de Valcartier remporte le prix du joueur le plus utile du tournoi aux côtés du Lcol
Darren Lemire (à gauche) et de l'Adjuc David Houthuyzen (à droite) lors du Championnat national de hockey sur glace masculin
Les Lions de Valcartier remportent la médaille d'or au Championnat national de hockey sur glace masculin des Forces armées canadiennes à l'aréna Andy Anderson à Borden, en Ontario, le 27 février 2025. Valcartier Lions win the Gold medal for the Canadian
Armed Forces National Men's Ice Hockey Championship at Andy Anderson Arena in Borden Ontario.
Valcartier Lions Triumph at the National
It was expected, and they didn't disappoint! Our Valcartier Lions outclassed the best Canadian Armed Forces (CAF)
Stags in the first game), the Valcartier Lions made it to the final. And it was an exceptional final. Petawawa Stags goalie, Lieutenant
Les inscriptions pour 2025-2026 sont ouvertes pour les élèves de la maternelle 4 ans à secondaire V
L'élève doit être éligible à l'enseignement en anglais
Registrations for 2025-2026 are welcome for students from kindergarten 4 years old to secondary V
Student must be eligible to receive English Instruction
à l'aréna Andy Anderson de Borden, en Ontario.
MWO Derek Desbiens (middle) of the Valcartier Lions earns the Tournament's Most Valuable Player award alongside LCol Darren Lemire (left) and CWO David Houthuyzen (right) during the Canadian
Armed Forces National Men's Ice Hockey Championship at Andy Anderson Arena in Borden Ontario, February 27, 2025.
Les Lions de Valcartier lors d'une offensive vers le filet adverse pendant la finale contre Petawawa. The Valcartier Lions during an offensive towards the opposing net during the final against Petawawa.
Nos Lionnes se couvrent d'or
Le 27 mars dernier, les Lionnes de Valcartier ont remporté la médaille d’or lors du Championnat national de hockey féminin à Trenton, en Ontario. Après une série de matchs intenses et passionnants, notre équipe a triomphé face à l’équipe hôte, rapportant ainsi le Saint Graal à la maison pour une deuxième année consécutive.
Andréanne Michaud
Membre de l'équipe des Lionnes de Valcartier
Member of the Valcartier Lionesses team
Toutefois, nous ne pouvons pas qualifier le début de saison d’autant remarquable. Un grand nombre de joueuses manquaient à l’appel dû aux récents déploiements outre-mer, ce qui a rendu l’entraînement quelques fois difficile. Cependant, cela n’a pas affecté la motivation, l’assiduité et la bonne humeur des joueuses présentes sur la glace. Ce qui a grandement aidé à solidifier la base de l’équipe, formant ainsi une cohésion inébranlable. Le travail acharné et l’implication de notre capitaine d’équipe, la Cplc Alexandra Roy, a fait exceller le cheminement des Lionnes du championnat régional vers celui du national. Ces victoires sont non seulement le reflet de nos efforts soutenus et de notre détermination, mais aussi un symbole de l’évolution du hockey féminin au sein des Forces armées canadiennes. Nous avons d’ailleurs eu la chance de rencontrer quelques-unes des fondatrices originelles des Lionnes de Valcartier afin de partager quelques récits et témoignages. Leur détermination et leur engagement passés font de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
L'équipe des Lionnes a été invitée à assister en uniforme à une partie de la ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). The Lionesses team was invited to attend a game of the Professional Women's Hockey League (PWHL) in uniform.
Our Lionesses are covered in gold
On March 27, the Valcartier’s Lionnesses won the gold medal at the National Women's Hockey Championship in Trenton, Ontario. After a series of intense and exciting games, our team triumphed over the host team, bringing the Holy Grail home for the second consecutive year. However, we cannot describe the start of the season as being all that remarkable. A large
number of players were missing due to recent overseas deployments, which made training difficult at times. However, this did not affect the motivation, diligence and good humour of the players on the ice. This has greatly helped to solidify the team's foundation, creating unshakeable cohesion. The hard work and dedication of our team captain, MCpl Alexandra Roy, has helped the Lionesses progress from the regional to the national championship.
These victories are not only a reflection of our sustained efforts and our determination, but also a symbol of the evolution of women's hockey within the Canadian Armed Forces. We also had the opportunity to meet some of the original founders of the Valcartier’s Lionnesses to share some stories and testimonials. Their past determination and commitment make us who we are today.
25 ans pour le hockey féminin dans les FAC
Le 25 mars dernier a été souligné un chapitre important pour les sports féminins au sein des Forces armées canadiennes (FAC), celui de la création des championnats nationaux de hockey féminin au sein des FAC il y a 25 ans. Afin de célébrer ce moment, les organisateurs des sports des FAC et les joueuses représentantes de leur région (Québec, Ontario, Atlantique, Canada Ouest) furent accueillies à Ottawa pour deux événements soulignant les accomplissements et le progrès dans ce sport.
Cplc Alexandra Roy Capitaine de l'équipe de hockey féminine des Lionnes de Valcartier
Les cérémonies ont débuté tôt en aprèsmidi avec un match des étoiles FAC vs ARC regroupant huit joueuses sélectionnées par région au sein de ces deux formations pour un affrontement sur la glace de la TD Place. Les joueuses et entraîneurs du championnat national, de hauts dirigeants militaires, les dirigeants du sport et conditionnements physique et militaire et plusieurs militaires et anciennes joueuses se sont regroupés pour assister à cette partie historique. La marque finale de ce match chaudement disputé fut de 6 à 4 en faveur de l’Aviation royale canadienne, mais ce que nous avons tous retenu à la fin de cette partie c’est l’émotion et la fierté ressenties à célébrer ensemble le succès et le développement du programme de hockey féminin au sein des FAC ainsi que le travail acharné accompli par des pionnières et acteurs clés depuis plus de deux décennies.
MERCI!
En guise de reconnaissance pour votre dévouement envers notre pays, Mazda Chatel octroi un montant de 1000$ aux militaires actifs et anciens combattants en rabais additionnel à l’achat ou la location d’un CX-70 ou CX-90. Pour toutes les autres gammes de la maque Mazda, nous octroyons 600$ de rabais.*
Cet événement aura permis aux joueuses de partout au Canada de plusieurs générations de connecter ensemble. Quelques joueuses de Valcartier ont d’ailleurs eu la chance de rencontrer et d’échanger avant le match avec une pionnière du sport féminin régional et national : Adjuc retraitée Isabelle Galbrand, ancienne capitaine des Lionnes de Valcartier ayant fondé l’équipe en 1992.
Toutes furent ensuite invitées en soirée à assister en uniforme au match de la ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) du
Ottawa Charge contre les New-York Sirens au TD Place et la présence des militaires canadiennes fut souligné lors de ce match hommage aux femmes en uniforme. Les Sirens de New-York ont remporté le match 6 à 3, avec une performance remarquable de 2 buts de la québécoise Jade Downie-Landry. Les hockeyeuses ont ressenti une énorme fierté à prendre part à ces événements puis sont reparties comblées et inspirées en direction de Trenton, pour compléter la ronde finale du championnat national des FAC 2025.
25 years of women's hockey in the CAF
On March 25, an important chapter in women's sports in the Canadian Armed Forces (CAF) was highlighted: the creation of the CAF Women's National Hockey Championships 25 years ago. To celebrate this moment, the organizers of CAF sports and the players representing their region (Quebec, Ontario, Atlantic, Canada West) were welcomed in Ottawa for two events highlighting the achievements and progress in this sport.
MCpl Alexandra Roy Captain of the Valcartier Lionesses women's hockey team
The ceremonies began in the early afternoon with an All-CAF vs. All-RCAF All-Star Game featuring eight players selected by each region from these two teams for a match on the ice at TD Place. The players and coaches of the national championship, senior military leaders, sports, physical fitness and military training managers and several military personnel and former players gathered to watch this historic game. The final score of this fiercely contested match was 6 to 4 in favour of the Royal Canadian Air Force, but what we all took
away at the end of the game was the emotion and pride felt in celebrating together the success and development of the women's hockey program within the CAF, as well as the hard work accomplished by pioneers and key players over more than two decades.
This event allowed players from across Canada and from several generations to connect. Some players from Valcartier also had the opportunity to meet and chat with a pioneer of regional and national women's sports before the game: retired CWO Isabelle Galbrand, former captain of the Valcartier’s Lionesses who founded the team in 1992.
All were then invited to attend the professional women's hockey league (PWHL) match between the Ottawa Charge and the New York Sirens at TD Place in uniform, and the presence of the Canadian military women was highlighted during this match in tribute to women in uniform. The New York Sirens won the match 6-3, with a remarkable performance of two goals by Quebecer Jade Downie-Landry. The hockey players felt an enormous sense of pride in taking part in these events and then left feeling fulfilled and inspired by Trenton, to complete the final round of the CAF National Championship 2025.
Photo de groupe des joueuses des Forces armées canadiennes et de l'Aviation royale canadienne lors du match des étoiles. Group photo of the Canadian Armed Forces and the Royal Canadian Air Force players at the All-Star Game. Joueuses d’équipe Québec | Team Quebec players
Maëlle Rioux, Alexandra Roy, Hannah Greer, Alyssa Kane, Kim O’ Rourke, Audrey-Anne Allard, Annie Leduc, Maude Nicol
Corps expéditionnaire canadien en Sibérie
Connaissez-vous l’histoire du Corps expéditionnaire canadien en Sibérie (CECS)?
C’est l’une des pages les plus méconnues de l’histoire militaire canadienne. En août 1918, le gouvernement canadien autorise la création de cette unité, qui doit intervenir dans la guerre civile en Russie, où les troupes tsaristes s’opposent aux troupes révolutionnaires bolcheviques. Ces dernières ont signé la paix avec l’ennemi allemand et les Alliés prennent position pour les forces loyalistes, les Russes blancs. C’est le début d’une aventure qui ne va durer que quelques mois, et où plus de 4000 Canadiens sont envoyés combattre en Sibérie alors même que la guerre s’achève en Europe. En 1917, le gouvernement russe sombre dans la Révolution : les forces bolcheviques (communistes) s’opposent aux forces du Tsar. Et le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litovsk est signé avec l’Empire allemand. La guerre sur le front de l'Est de la Première Guerre mondiale est terminée. Les Allemands, qui peuvent envoyer toutes leurs forces à l’ouest, récupèrent également d’importantes quantités de pétrole, de blé et de matières premières. En Europe occidentale, les Alliés, qui combattent toujours les Allemands, cherchent à réagir. Faut-il envoyer ou non une force pour rétablir le pouvoir monarchique russe, qui serait d’un grand secours dans le conflit en cours ?
Une force militaire tchèque est déjà au soutien des troupes loyalistes russes, ayant capturé une partie du chemin de fer transsibérien. Mais les Tchèques sont menacés par les Bolcheviks. Les Alliés comprennent alors rapidement que la situation pourrait leur être favorable : avec cette capacité logistique et une présence militaire amicale déjà sur place, il serait possible de faire passer du soutien militaire via Vladivostok, à l’est de la Russie. Le Président américain, Woodrow Wilson, valide la mise en place d’une force internationale, qui doit débarquer en Sibérie via Vladivostok. Des troupes américaines, britanniques et japonaises sont concernées. Mais le premier ministre canadien, Robert Borden, désire associer le Canada à cette opération. C’est lui qui valide en août 1918 la création du CECS, placé sous les ordres du général James Harold Elmsley, alors à la tête de la 8e Brigade
d'infanterie canadienne. Au total, ce sont plus de 4000 hommes qui sont rassemblés, provenant notamment de deux bataillons d'infanterie, d’un escadron de cavalerie de la Royale Gendarmerie à cheval du Nord-Ouest ainsi que d’un QG (celui de la 16e Brigade d'infanterie).
Vers l’Est
En octobre 1918, alors même que les combats touchent à leur fin en Europe (et que l’Empire allemand semble perdre définitivement la guerre), le Corps expéditionnaire est envoyé en Sibérie. L’expédition n’est pas populaire au Canada : alors que plus de 65 000 Canadiens ont été tués pendant le conflit qui s’achève, beaucoup s’interrogent sur la pertinence d’envoyer des troupes supplémentaires dans une nouvelle zone de conflit, surtout aussi éloignée et sans vrai rapport avec la guerre.
Mais le Corps expéditionnaire part bien : ces soldats sont en majorité des Canadiensde l’ouest du pays, déjà rompus à la guerre. Les premières troupes arrivent à Vladivostok, principal port stratégique de la côte pacifique russe, qui devient le centre des opérations de soutien aux Russes loyalistes contre les Bolcheviks.
Mais l’hiver sibérien qui s’annonce est particulièrement rude, et les Canadiens ne comprennent pas leur mission. Le moral est très faible, encouragé en cela par le fait que la mission est placée sous commandement britannique, et non pas canadien. Résultat, en plein décembre 1918, des soldats canadiens écrivent à leurs familles leur envie de rentrer rapidement au pays. Surtout qu’ils ne combattent pas : les Alliés, frileux de ne pas déclencher une guerre avec les nouveaux maîtres de Russie, obligent les militaires canadiens et britanniques à réaliser des tâches exclusivement logistiques, ainsi que des patrouilles de surveillance et quelques missions de sécurisation des voies ferrées stratégiques.
Finalement, la mission est arrêtée : dès le début de 1919, les Alliés se rendent compte que leurs efforts pour soutenir les forces loyalistes en Russie sont voués à l’échec. De plus, la pression publique au Canada contre la mission en Sibérie grandit. En mars, certains soldats se mutinent et en mai 1919, les derniers soldats du CECS sont rapatriés au Canada. Ils n’auront jamais combattu.
Membres du CECS à Vladivostok, en Russie, vers janvier-mai 1919. Members of the CSEF in Vladivostok, Russia, January–May 1919.
Canadian Siberian Expeditionary Force
Do you know the story of the Canadian Siberian Expeditionary Force (CSEF)?
It's one of the least known pages in Canadian military history. In August 1918, the Canadian government authorized the creation of this unit, which was to intervene in the civil war in Russia, where Tsarist troops were opposed to revolutionary Bolshevik troops.
The latter had signed a peace treaty with the German enemy, and the Allies took a stand for the loyalist forces, the White Russians. It was the start of an adventure that would last only a few months, and see over 4,000 Canadians sent to fight in Siberia just as the war was ending in Europe.
In 1917, the Russian government plunged into revolution: the Bolshevik (Communist) forces opposed the Tsar's forces. And on March 3, 1918, the Treaty of Brest-Litovsk was signed with the German Empire. The war on the Eastern Front of the First World War was over. The Germans, who could send all their forces to the West, also recovered large quantities of oil, wheat and raw materials. In Western Europe, the Allies, who were still fighting the Germans, sought to react. Should they send a force to restore Russian monarchical power, which would be of great help in the current conflict?
A Czech military force is already supporting Russian loyalist troops, having captured part of the Trans-Siberian railroad. But the Czechs were threatened by the Bolsheviks. The Allies quickly realized that the situation could be favourable to them: with this logistical capacity and a friendly military presence already in place, it would be possible to channel military support via Vladivostok, to the east of Russia. U.S. President Woodrow Wilson approved the creation of an international force to land in Siberia via Vladivostok.
American, British and Japanese troops were involved. But Canadian Prime Minister Robert Borden wanted to involve Canada in the operation. In August 1918, he approved the creation of the CSEF, under the command of Ge-
neral James Harold Elmsley, then head of the 8th Canadian Infantry Brigade. In all, more than 4,000 men were assembled, from two infantry battalions, a cavalry squadron of the Royal North-West Mounted Police and a headquarters (that of the 16th Infantry Brigade).
Heading East
In October 1918, just as the fighting was drawing to a close in Europe (and the German Empire seemed to be losing the war for good), the Expeditionary Force was sent to Siberia. The expedition was not popular in Canada: more than 65,000 Canadians had been killed in the conflict that was drawing to a close, and many questioned the wisdom of sending additional troops to a new conflict zone, especially one so remote and with no real connection to the war.
But the CESF got off to a good start: most of the soldiers were Canadians from Western Canada, already experienced in warfare. The first troops arrived in Vladivostok, the main strategic port on Russia's Pacific coast, which became the centre of operations in support of the loyalist Russians against the Bolsheviks.
But the Siberian winter ahead is particularly harsh, and the Canadians don't understand their mission. Morale is very low, encouraged by the fact that the mission is under British, not Canadian, command. As a result, in the middle of December 1918, Canadian soldiers wrote to their families expressing their desire to return home quickly. The Allies, wary of starting a war with Russia's new masters, obliged the Canadian and British soldiers to carry out exclusively logistical tasks, as well as surveillance patrols and a few missions to secure strategic railroads.
In the end, the mission was brought to a halt: by early 1919, the Allies realized that their efforts to support loyalist forces in Russia were doomed to failure. Moreover, public pressure in Canada against the Siberian mission was growing. In March, some soldiers mutinied, and in May 1919, the last soldiers of the CESF were repatriated to Canada. They never saw action.
Des troupes du Corps expéditionnaire canadien en Sibérie, en route vers le Canada à bord du vapeur Monteagle, Vladivostok, Sibérie, probablement le 21 avril 1919. Troops of the Canadian Siberian Expeditionary Force departing en route to Canada aboard S.S. Monteagle, Vladivostok, Siberia, probably 21 April 1919.
PHOTOS : BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA | LIBRARY AND ARCHIVES CANADA
Véhicule utilitaire léger M-Gator
C’est un véhicule très peu vu au Canada, que ce soit sur les bases, les stations, les garnisons ou les escadres des Forces canadiennes. Pourtant, le M-Gator est un petit véhicule indissociable des FAC dans les années 2000 et les déploiements en Afghanistan. Produit par la firme américaine John Deere, qui a développé cette version militarisée de son Gator dédié au monde civil (un utilitaire tout-terrain), le M-Gator sera utilisé aussi bien par l'Armée canadienne qu’américaine.
Le M-Gator reprend les grandes caractéristiques du Gator, à savoir celles d’un véhicule tout-terrain spécifiquement développé par John Deere pour être utilisé dans des environnements agricoles et industriels. C’est une sorte de quad ou de petit utilitaire, mais qui possède un design (et une finalité) plus robuste qu’un simple véhicule pour se déplacer. Ainsi, le Gator détient une capacité de transporter de charges lourdes importantes, de l’ordre de 500 kg.
Très polyvalent, ce véhicule s’est imposé de lui-même lorsque John Deere a débuté le développement d’un petit véhicule utilitaire à vocation militaire, qui doit posséder d’importantes capacités tout-terrain (notamment les terrains boueux ou fortement accidentés), une grande capacité de charge utile et une facilité de conduite. Avec son prix réduit (environ 30 000 $ canadiens), le M-Gator a été un véhicule facile à acquérir.
Variante militarisée
Pour être en accord avec les besoins des structures militaires sur le terrain, les ingénieurs de John Deere développent plusieurs équipements et caractéristiques essentielles. Ainsi, le M-Gator possède des points d’ancrage pour le transport de civières, un éclairage occultant, un attelage arrière, différents supports pour des armes ainsi qu’une nouvelle couleur vert militaire.
Mais les évolutions vont plus loin : la variante M-Gator A2 est modifiée pour être rééquipée avec un système de plaques de blindage léger, afin de protéger les militaires (et le véhicule) contre les éclats d'obus et les attaques de petits calibres. Ce blindage est modulaire : il peut être retiré et remis très facilement. La capacité de transport est sûrement la caractéristique la plus appréciée des militaires, avec la possibilité de transporter jusqu'à quatre soldats avec équipements ou des charges logistiques lourdes (des munitions, des fournitures ou de l’équipement divers), et ce sur des terrains difficilement accessibles par des véhicules plus lourds (comme les camions de transport ou les Humvee).
Lors du développement, les ingénieurs de John Deere estimaient également que le véhicule pourrait être utilisé dans des missions de reconnaissance ou de récupération-sauvetage. Néanmoins, l’Armée canadienne et américaine possédaient de bien meilleurs véhicules pour ce type de missions. Pourtant, grâce à la possibilité d’ajouter des ancrages pour les civières, le M-Gator va être utilisé pour l’évacuation de blessés dans des zones escarpées ou difficiles d’accès.
Les M-Gators ont été utilisés dans des opérations militaires à travers le monde, souvent dans des zones où la mobilité était une donnée cruciale. Il est possible de citer l’Afghanistan, l’Irak ou encore le Mali. Certains exemplaires ont été déployés au Canada, devant être envoyés en Afghanistan mais finalement restés sur des bases (notamment sur la Base des FAC Edmonton). Les derniers M-Gator ont été retirés du service opérationnel au début des années 2020, même si certains seraient toujours présents sur certaines bases.
Juin 2007
Le mercredi 20 juin 2007, trois militaires du Princess Patricia's Canadian Light Infantry sont tués lors de l’explosion d’une bombe placée au bord d'une route dans le sud de l'Afghanistan, dans la province de Kandahar. Très vite, l’enquête démontre que les trois militaires avaient pris place à bord d’un M-Gator. Le caporal Stephen Frederick Bouzane, le sergent Christos Karigiannis et le soldat Joel Vincent Wiebe avaient utilisé un M-Gator, en respect avec les consignes de sécurité, pour transporter des fournitures entre deux postes de contrôle situés à seulement 600 mètres l'un de l'autre dans le district instable de Panjwaii. Immédiatement après l’incident, l'Armée canadienne a suspendu l'utilisation de ce véhicule non blindé en dehors des enceintes sécurisées. Ce fut le premier incident de ce type avec un M-Gator.
Avec le retrait d'Afghanistan, au moment du rapatriement des forces, l’Armée canadienne en a rapatrié quelques un, mais la majorité a été vendue directement en Afghanistan. Il en reste très peu aujourd’hui.
M-Gator light utility vehicle
It is a vehicle that is rarely seen in Canada, whether on Canadian Forces bases, stations, garrisons or wings. And yet, the M-Gator is a small vehicle that was an integral part of the CAF in the 2000s and the Afghan deployments. Produced by the American firm John Deere, which developed this militarized version of its Gator dedicated to the civilian world (an all-terrain utility vehicle), the M-Gator will be used by both the Canadian and American Armed Forces.
The M-Gator retains the main features of the Gator, namely those of an all-terrain vehicle specifically developed by John Deere for use in agricultural and industrial environments. It's a kind of quad bike or small utility vehicle, but with a more robust design (and purpose) than a simple vehicle for getting around. The Gator can carry heavy loads of up to 500 kg.
Highly versatile, the Gator was an obvious choice when John Deere began developing a small utility vehicle for military use, with high off-road capabilities (including muddy or rough terrain), high payload capacity and ease of driving. With its low price (around C$30,000), the M-Gator was an easy vehicle to acquire.
Militarized Variant
To meet the needs of military structures in the field, John Deere engineers developed a number of essential features and equipment.
For example, the M-Gator was equipped with anchoring points for carrying stretchers, blackout lighting, a rear hitch, various weapon mounts and a new military green colour.
But the upgrades go further: the M-Gator A2 variant is modified to be re-equipped with a system of light armour plates, to protect the soldiers (and the vehicle) against shrapnel and small-calibre attacks. This armour is modular: it can be easily removed and replaced.
Transport capacity is surely the feature most appreciated by the military, with the ability to carry up to 4 soldiers with equipment or heavy logistical loads (ammunition, supplies or various equipment), over terrain that is difficult to access by heavier vehicles (such as transport trucks or Humvees).
During development, John Deere engineers also considered that the vehicle could be used for reconnaissance and rescue missions. However, the Canadian and American armies had much better vehicles for these types of missions. However, thanks to the possibility of adding anchorages for stretchers, the M-Gator will be used to evacuate casualties from steep or hard-to-reach areas.
M-Gators have been used in military operations all over the world, often in areas where mobility is crucial. Examples include Afghanistan, Iraq and Mali. Some were deployed in Canada, intended for Afghanistan, but ended up remaining on bases (notably Canadian Forces
Base Edmonton). The last M-Gators were withdrawn from operational service in the early 2020s, although some may still be present on certain bases.
June 2007
On Wednesday, June 20, 2007, three soldiers from Princess Patricia's Canadian Light Infantry were killed when a roadside bomb exploded in the southern Afghan province of Kandahar. The investigation soon revealed that the three soldiers had been travelling in an M-Gator.
Corporal Stephen Frederick Bouzane, Sergeant Christos Karigiannis and Private Joel Vincent Wiebe had used an M-Gator, in compliance with safety regulations, to transport supplies between two checkpoints located just 600 metres apart in the volatile Panjwaii District. Immediately after the incident, the Canadian army suspended the use of this unarmoured vehicle outside secure enclosures. This was the first such incident involving an M-Gator.
With the withdrawal from Afghanistan, when the forces were repatriated, the Canadian army repatriated some, but the majority were sold directly in Afghanistan. Very few remain today.
53e ANNÉE | 53st YEAR • N° 11 Avril | April 2025
Le journal Adsum est une publication non officielle publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. | The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel.
parution
Véhicule tout-terrain militaire canadien, un Combat Gator, à l'avant-poste de combat de Sperwan Ghar, province de Kandahar, Afghanistan, vers 2010. Canadian Army combat Gator ATV at Combat Outpost Sperwan Ghar, Kandahar Province, Afghanistan in 2010.
SIMON GASSE
Simon Gasse est une personnalité bien connue de la communauté. Il occupe la place de gestionnaire du Conditionnement physique et sports, mais est également militaire dans la Réserve. Il peut ainsi concilier son attrait pour le sport et son appartenance aux Forces armées canadiennes (FAC), lui l’ancien du Corps de Cadets 2913 de Charlesbourg. Pour l’Adsum, il se confie sur son parcours.
Originaire de Rimouski dans le Bas-SaintLaurent, Simon Gasse se passionne tout petit pour le sport. Dès ses quatre ans, il est à l’aise aussi bien sur des patins au hockey que sur des skis en parcours alpin. Le sport va devenir son leitmotiv, et va le définir. Simon explique ainsi que durant toute son enfance et adolescence, «le sport occupait presque 100 % de mon temps libre». Cette passion pour le sport va, en 1989, se matérialiser : alors qu’il est cadet à Valcartier, il passe son cours de moniteur d’éducation physique. L’année suivante, il revient sur le même cours, cette fois comme sergent-commandant de section. Il va côtoyer les moniteurs d'éducation physique et de loisirs. Son choix est fait : il fera carrière dans le sport.
Simon complète en 1995 son Baccalauréat en science de l’activité physique, à l’Université Laval. Avant de rejoindre un centre d’entraînement privé jusqu’en 2008, où il s’épanouit, son travail lui permettant de toucher à plusieurs facettes de la condition physique. Il travaille aussi bien avec des travailleurs forestiers qu’avec l’Océanic de Rimouski, l’équipe de la LHJMQ, comme préparateur physique attitré. Finalement, fin 2008, il rejoint Québec et les Programmes de soutien du personnel (PSP, comme moniteur de conditionnement physique. Sa carrière lancée, il voyage en 2009 aux États-Unis dans le cadre du programme Outcan, au soutien des membres des FAC.
Au fil des années, Simon va «occuper plusieurs postes dans l’organisation» : conditionnement adapté comme spécialiste de l’exercice physique, spécialiste du développement des programmes, coordonnateur du conditionnement physique et, depuis 2018, gestionnaire du conditionnement physique et des sports. Lorsqu’on l’interroge sur ce qu’il aime le plus dans son travail, ce dernier répond «le lien étroit que nous avons avec la communauté militaire de Valcartier». Comme gestion, il a ainsi «une relation privilégiée» avec les commandants sur la Base, ce qu’il lui permet «de faire valoir les besoins, les intérêts et les façons de faire que nous avons ici à Valcartier et par le fait même influencer les décisions sur les politiques et les stratégies».
Un travail intense
Au quotidien, le travail est varié et prenant, ponctué par des dizaines de courriels à répondre chaque jour : Simon assiste aux réunions de gestion et avec son équipe, accompagne et conseille les superviseurs de départements au quotidien, s’occupe de la gestion financière du département, ainsi que du volet Ressources humaines ou encore faire respecter les directives et les politiques PSP. En plus, Simon est «le lien entre le QG PSP, la chaîne de commandement local et le département», mais est également aviser «en ce qui a trait au politique sur le conditionnement physique, les évaluations et les sports militaire auprès des différentes chaînes de commandement. Enfin, il est également le gestionnaire régional des sports militaires pour la région du Québec. Pour l’épauler, Simon peut s’appuyer sur plusieurs équipes : conditionnement physique, conditionnement physique adapté et des sports. Soit 25 employés. Le conditionnement physique représente l’équipe la plus importante, avec deux coordonnateurs et 14 moniteurs.
Mais Simon est également réserviste. Enrôlé comme officier au sein du cadre des instructeurs de cadets dès 1993, il atteint, cette année, sa 32e année sous l’uniforme : «au cours de ma carrière, j’ai travaillé dans plusieurs unités et j’ai pas mal occupé tous les postes possibles pour un officier». Il a fait deux mandats comme commandant d’unité, a été impliqué dans le programme de biathlon pour la région Bas-St-Laurent Gaspésie et dans la formation des nouveaux officiers du Cadre des instructeurs de cadets. Mais ce dont il est le plus fier, c’est «d’avoir passé quinze étés avec l’équipe de compétition militaire qui représentait le Canada lors des compétitions de la Confédération Interalliée des Officiers de Réserve», étant sélectionné sept fois comme athlète avant de devenir l’entraîneur-chef durant huit ans.
Simon Gasse is a well-known personality in the community. He is the Fitness and Sports Manager, but is also a Reservist. He is thus able to reconcile his attraction to sport and his membership of the Canadian Armed Forces (CAF), as he is a former member of the 2913 Charlesbourg Cadet Corps. For Adsum, he talks about his career.
Originally from Rimouski in the Lower Saint-Lawrence region, Simon Gasse developed a passion for sport at a very young age: from the age of four, he was as comfortable on skates playing hockey as he was on skis on an alpine course. Sport was to become his leitmotif, and would define him. Simon explains that throughout his childhood and adolescence, “sport took up almost 100% of my free time”. This passion for sport would come to fruition in 1989: while he was a cadet in Valcartier, he took his physical education instructor course. The following year, he returned to the same course, this time as a section sergeant-major. He would rub shoulders with physical education and recreation instructors. His choice was made: he would pursue a career in sport.
Simon completed his Bachelor's degree in Physical Activity Science at Laval University in 1995. He then worked in a private training center until 2008, where he flourished, his work allowing him to touch on several facets of physical fitness. He worked with forestry workers as well as with the Rimouski Oceanic, the QMJHL team, as their official physical trainer. Finally, at the end of 2008, he moved to Quebec City and the Personnel Support Programs (PSP), as a fitness instructor. With his career launched, he traveled to the United States in 2009 as part of the Outcan program, supporting CAF members.
Over the years, Simon has “held several positions in the organization”: adaptive fitness as a physical exercise specialist, program development specialist, fitness coordinator and, since 2018, fitness and sports manager. When asked what he likes most about his job, he replies “the close bond we have with the military community in Valcartier”. In his management role, he has “a special relationship” with the commanders on the Base, which allows him “to promote the needs, interests and ways of doing things that we have here in Valcartier and thereby influence decisions on policies and strategies”.
Intense work
On a daily basis, the work is varied and absorbing, punctuated by dozens of emails to answer every day: Simon attends management meetings and, with his team, supports and advises department supervisors on a daily basis, takes care of the department's financial management, as well as the Human Resources aspect, and ensures that PSP directives and policies are respected. In addition,
Simon est photographié en 2010, alors qu'il est moniteur de conditionnement physique, alors qu'il encadre des participants aux activités physiques. Simon is photographed in 2010, when he was a fitness instructor, supervising participants in physical activities.
Simon is “the link between PSP HQ, the local chain of command and the department”, but is also an advisor “to the various chains of command on fitness policy, evaluations and military sports. Finally, he is also the regional manager of military sports for the Quebec region. Simon can rely on several teams to support him: physical fitness, adapted physical fitness and sports. That's 25 employees. Physical fitness is the largest team, with two coordinators and 14 instructors.
But Simon is also a Reservist. Enlisted as an officer in the cadet instructor cadre in 1993, this year he reaches his 32nd year in uniform:
“During my career, I have worked in several units and have held pretty much every position possible for an officer.” He has served two terms as unit commander and has been involved in the biathlon program for the Lower Saint-Lawrence Gaspesie region and in the training of new Cadet Instructor Cadre Officers. But what he is most proud of is “having spent 15 summers with the military competition team that represented Canada in the competitions of the Interallied Confederation of Reserve Officers”, being selected seven times as an athlete before becoming the head coach for eight years.
Simon Gasse honoré!
Le capitaine Simon Gasse de l'Unité régionale de soutien aux cadets (Est) est un instructeur émérite de l'Établissement national d'instruction du Service d'administration et d'instruction des organisations de cadets (ENI SAIOC). Depuis plus de dix ans, il commande le cours de chef par temps froid à la Base Valcartier, démontrant un leadership et une expertise remarquable. Il a assuré une synergie optimale parmi ses équipes d'instructeurs, augmentant le taux de réussite et optimisant les ressources. Grâce à sa passion et son professionnalisme, il a permis à des centaines d'officiers du SAIOC d'encadrer leurs cadets avec confiance lors des activités hivernales.
Le vendredi 10 janvier, le capitaine Simon Gasse a été récompensé d’une Mention élogieuse de commandement (niv. 3) par le major John Cater et le major Sebastien Laporte (Commandant du Secteur Québec - Unité régionale de soutien aux cadets (Est)). La Mention élogieuse des Cadets et Rangers juniors canadiens venait récompenser un dévouement sans faille de Simon Gasse. On Friday, January 10, Captain Simon Gasse was awarded a Command Commendation (Level 3) by Major John Cater and Major Sebastien Laporte (Commanding Officer of Quebec Area - Regional Cadet Support Unit (East)). The Cadet & Junior Canadian Rangers Commendation recognized Simon Gasse's unwavering dedication.
Simon Gasse Honored!
Captain Simon Gasse of the Regional Cadet Support Unit (Eastern) is a distinguished instructor at the Cadet Organization Administrative and Training Service National Training Establishment (COATS NTE). For over ten years, he has commanded the Cold Weather Leader Course at Base Valcartier, demonstrating remarkable leadership and expertise. He has ensured optimal synergy among his instructor teams, increasing success rates and optimizing resources. Thanks to his passion and professionalism, he has enabled hundreds of COATS officers to confidently supervise their cadets during winter activities.
CREDIT : SIMON GASSE
PHOTO : SERVICE D'IMAGERIE | IMAGERY SERVICE, VALCARTIER