Exercice international de sécurisation du territoire letton
International exercise to secure Latvian territory
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Préparation de colis pour les membres du 5 RALC déployés Preparing parcels for deployed 5 RALC members
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Le 3 R22eR participe à l’Ex TAUREAU HELIPORTE
3 R22eR take part in Ex TAUREAU HELIPORTE
P. 9
Le QGET lors d'un exercice de canot-camping
HQ & Sig Sqn on a canoe camping exercise
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L’équipe de plongée du 5 RGC à Thetford Mines
The 5 CER dive team in Thetford Mines
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De l’importance du maintien de la capacité SAMP au 12 RBC
On the Importance of Sustaining MUAS Capacity at 12 RBC
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Lancement de la CCMTDN/Centraide 2024
Launch of the 2024 NDWCC/United Way
Cours de conducteur VBL 6.0
LAV 6.0 Driver Training Course
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Qu’est-ce que la Journée des langues officielles le 12 septembre et pourquoi la souligner?
What is Official Languages Day on September 12, and why celebrate it?
Parade de la Fierté : Une démonstration de respect de tous Pride Parade: A unique show of respect for all
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Afghanistan : une aventure personnelle et singulière Afghanistan: a personal and singular adventure
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Afghanistan : de l’entraînement à la réalité
Afghanistan: From Training to Reality
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Jean Cauchy, un héros discret à la Maison Paul-Triquet
Jean Cauchy, a Quiet Hero at Paul Triquet House
Hommage et Mémoire : une visite à la Maison des Vétérans de Guerre Paul-Triquet
Tribute and Remembrance: a Visit to the Paul Triquet House of War Veterans
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VALCARTIER VUE PAR :
Sergent Samuel Forest : l’homme derrière l’excellence du cours de tireur de précision
VALCARTIER AS SEEN BY: Sergeant Samuel Forest: The Man Behind the Excellence Sharp Shooter Course
Message du commandant du 5 GBMC
Chers membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) et de la communauté civile et militaire de Valcartier, il me fait plaisir de partager quelques réflexions avec vous après quelques mois en votre compagnie et de vous donner un aperçu des défis auxquels nous allons faire face de 2025 à 2028. Premièrement, c’est avec un mélange d’humilité, de fierté et de respect que je me suis joint à vous le 17 mai dernier comme commandant de brigade, appuyé de l'adjudant-chef Steve Chagnon. En tant qu'héritiers d’une longue tradition d’excellence forgée au travers du courage, de la bravoure et du sacrifice de nos prédécesseurs, nous pouvons dire que nous sommes de véritables ambassadeurs des valeurs canadiennes. Que ce soit à Vimy, à la bataille de La Somme, à Passchendaele, à Dieppe, en Normandie, en Corée, dans les Balkans, et plus récemment, en Afghanistan.
Cette tradition d’excellence et de service continue. En juin dernier, les premiers éléments de la brigade ont commencé leur déploiement en Lettonie pour les douze prochains mois dans le cadre de l’opération REASSURANCE. Le mois prochain, nous enverrons des renforcements pour une durée de six semaines en appui à nos forces déjà en place en Lettonie. Nous déploierons encore plus de personnel après noël au Moyen-Orient avec l’opération IMPACT ainsi qu’en Pologne, en Allemagne et au RoyaumeUni en appui à l’effort de guerre de l’Ukraine dans le cadre de l’opération UNIFIER. Nous devrons aussi être prêts à soutenir la mission HELIOS en appui aux forces de sécurité haïtiennes au printemps prochain, en plus de jeter les bases pour souscrire le début d’une autre montée en puissance de brigade à l’automne 2025 en vue de repartir en opération en 2026 et 2027.
Tout cet entraînement et ces déploiements auront lieu en plus de nos obligations d’appui à l’entraînement d’été de la réserve, d’appui aux écoles, de la maintenance d’une unité d’intervention immédiate, et de répondre à des tâches de dernière minute pour soutenir les priorités de l’Armée. Toutes ces obligations vont taxer nos véhicules et équipements et créer une dette en personnel qu’il va falloir atténuer afin de remplir tous nos mandats assignés. La seule façon de relever ces défis sera de revenir aux fondamentaux, de former des équipes cohésives en garnison et sur le terrain avec l’appui de la Réserve, et d’aiguiser nos aptitudes individuelles au combat pour former une fondation saine qui souscrira notre entraînement col-
Col David Brassard est photographié avec l’Adjuc Steve Chagnon : les deux hommes serrent la main de membres du 5 GBMC lors du départ pour l’Opération REASSURANCE, à l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec, le 1er août 2024. Col David Brassard is pictured with CWO Steve Chagnon: the two men shake hands with members of 5 CMBG during the departure for Operation REASSURANCE, at the Jean-Lesage International Airport in Quebec City, August 1st, 2024.
lectif et qui nous permettra d’être agiles pour faire face à des tâches de dernières minutes tout en remplissant nos mandats assignés. Notre succès opérationnel n’existera pas sans l’appui exceptionnel d’organisations dédiées à nous faciliter la tâche. Les efforts du personnel médical de la Base, de la 5e Ambulance de campagne, du Centre de ressources pour les familles militaires Valcartier, du personnel PSP, et bien sûr, du Centre de transition, des brigades de réserve et du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada sont indispensables.
Je tiens aussi à souligner, en conclusion, qu’en juillet dernier, notre brigade a écrit une page d’histoire militaire canadienne. Pour la première fois depuis 1993, le Canada a pris le commandement d’une brigade en Europe et c’est l’équipe du colonel Aspirault, venant de Valcartier, qui est en train d’établir les fondements de la Brigade multinationale de l’OTAN en Lettonie et de créer les conditions propices au succès à long terme de la contribution canadienne aux efforts de dissuasion de l’OTAN en Europe.
«ALLONS-Y!»
Colonel David Brassard Commandant du 5 GBMC
Message from 5 CMBG Commander
Dear members of 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) and the civilian and military community of Valcartier, I am pleased to share some thoughts with you after a few months in your company and to give you an overview of the challenges we will face from 2025 to 2028.
First, it is with a mixture of humility, pride and respect that I joined you on May 17 as brigade commander, supported by Chief Warrant Officer Steve Chagnon. As heirs to a long tradition of excellence forged through the courage, bravery and sacrifice of our predecessors, we can say that we are true ambassadors of Canadian values. Whether at Vimy, the Battle of the Somme, Passchendaele, Dieppe, Normandy, Korea, the Balkans, and more recently, in Afghanistan. This tradition of excellence and service continues. Last June, the first elements of the brigade began their deployment to Latvia for the next twelve months as part of Operation REASSURANCE. Next month, we will send reinforcements for a six-week period to support our forces already in place in Latvia. We
will deploy even more personnel after Christmas to the Middle East with Operation IMPACT and to Poland, Germany and the United Kingdom in support of the Ukrainian war effort as part of Operation UNIFIER.
We will also need to be ready to support the HELIOS mission in support of Haitian security forces next spring, in addition to laying the groundwork to begin another brigade surge in the fall of 2025 with a view to returning to operations in 2026 and 2027.
All of this training and deployments will take place in addition to our obligations to support summer reserve training, support schools, maintain an immediate response unit, and respond to last-minute tasks to support Army priorities. These obligations will tax our vehicles and equipment and create a personnel debt that will need to be mitigated in order to fulfill our assigned mandates. The only way to meet these challenges will be to return to the fundamentals, to form cohesive teams in garrison and in the field with the support of the Reserve, and to sharpen our individual combat skills to form a sound foundation that will underwrite our
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collective training and allow us to be agile in dealing with last-minute tasks while fulfilling our assigned mandates.
Our operational success would not exist without the exceptional support of organizations dedicated to facilitating our work. The efforts of the base medical staff, 5 Field Ambulance, the Valcartier Military Family Resource Centre, PSP personnel, and of course, the Transition Centre, the Reserve Brigades and the 2nd Canadian Division Support Group are indispensable.
I would also like to point out, in closing, that last July, our brigade wrote a page of Canadian military history. For the first time since 1993, Canada has taken command of a brigade in Europe and it is Colonel Aspirault's team, from Valcartier, who is establishing the foundations of the NATO Multinational Brigade in Latvia and creating the conditions for the long-term success of Canada's contribution to NATO's deterrence efforts in Europe.
Tout au long du mois d'août, le groupement tactique multinational en Lettonie a travaillé dur pour projeter ses forces à travers le pays et s'entraîner aux côtés des différents alliés de l'OTAN. Les forces canadiennes travaillent ainsi avec des soldats venant de plusieurs pays du monde : Albanie, Tchéquie, Islande, Italie, Monténégro, Macédoine du Nord, Pologne, Slovaquie, Slovénie et Espagne.
Ensemble, ces forces se sont concentrées sur l'amélioration de leurs compétences en matière de guerre moderne. Plusieurs exercices majeurs ont eu lieu, notamment autour de la guerre de tranchées, de la guerre urbaine ou encore en ce qui concerne les opérations amphibies.
Pour se faire, le Canada a fourni d’importants moyens, comme des hélicoptères CH-146 Griffon, notamment utilisés lors de l’Exercice RAVEN AMPHIBIOUS que vous pouvez voir en photos.
La projection des forces du Groupement tactique de la présence avancée renforcée en Lettonie (GT PAR Lettonie), commandé par le Canada, à travers la Lettonie et l'Estonie a prouvé une fois de plus la capacité de cette structure internationale à s’adapter, à réagir et à opérer ensemble dans divers environnements. Enfin, comment ne pas parler des réussites en terme d’utilisation de technologies de communication à longue portée, garantissant que les équipes puissent rester connectées sur divers terrains et en tout temps.
membres
de l'unité de reconnaissance du Groupement
de l’OTAN
Lettonie ont embarqué sur des navires de la marine lettone afin de mener un entraînement d'assaut amphibie, à la base militaire d'Ādaži, le 30
Battlegroup Latvia Reconnaissance elements embarked on Latvian Navy ribs to conduct amphibious assault training at Military
Un CH-146 Griffon de la Force opérationnelle aérienne – Prestwick amène des membres de l'élément de reconnaissance du groupement tactique multinational de l’OTAN en Lettonie dans le cadre d'un entraînement d'insertion aérienne, à la base militaire Ādaži, le 28 août 2024. A CH-146 Griffon from the Air Task Force Prestwick aboard with members of NATO Multinational Battlegroup Latvia Reconnaissance element to conduct aerial insertion training at Military Base Ādaži, on 28 August 2024.
Fin d'exercice pour ces deux soldats canadiens, déployés dans le cadre de l'Exercice RAVEN AMPHIBIOUS, le 28 août dernier. End of exercise for these two Canadian soldiers, deployed as part of Exercise RAVEN AMPHIBIOUS, on August 28.
Des
slovènes
tactique multinational
en
août 2024. Slovenian members of NATO Multinational
Base Ādaži, on 30 August 2024.
Ces militaires canadiens appartenant au Groupement tactique multinational de l'OTAN Lettonie sont photographiés lors d'un entraînement d'insertion aérienne, accrochés en grappe à un CH-146 Griffon, dans le cadre de l'Exercice RAVEN AMPHIBIOUS, le 28 août dernier.
These Canadian soldiers belonging to the NATO Multinational Battlegroup Latvia are
during an air insertion training, attached in a cluster to a CH-146 Griffon, as part of Exercise RAVEN AMPHIBIOUS,
Ce soldat canadien appartient aux éléments de reconnaissance du Groupement tactique de la présence avancée renforcée en Lettonie. Il est photographié dans le cadre de l'Exercice RAVEN AMPHIBIOUS, le 28 août dernier. This Canadian soldier belongs to the reconnaissance elements of the NATO Multinational Battlegroup Latvia. He is photographed as part of Exercise RAVEN AMPHIBIOUS, on August 28.
EXERCISE RAVEN AMPHIBIOUS
Throughout August, the NATO Multinational Battle Group Latvia has been hard at work projecting its forces across the country and training alongside various NATO allies. Canadian forces are working with soldiers from Albania, the Czech Republic, Iceland, Italy, Montenegro, Northern Macedonia, Poland, Slovakia, Slovenia and Spain.
Together, these forces have focused on improving their skills in modern warfare. Several major exercises took place, including trench warfare, urban warfare and amphibious operations.
To achieve this, Canada has provided significant resources, including CH-146 Griffon helicopters, which were used during Exercise RAVEN AMPHIBIOUS, pictured here.
The projection of forces from the Canadian-led NATO Multinational Battle Group Latvia across Latvia and Estonia once again demonstrated the ability of this international structure to adapt, react and operate together in diverse environments. Last but not least, we must mention the successes in using long-range communications technologies, ensuring that teams can stay connected in different terrains and at all times.
photographed
on August 28.
Ces militaires canadiens appartiennent au soutien médical du groupement tactique multinational de l’OTAN en Lettonie. Ils sont photographiés lors du même exercice, sur la base militaire d'Ādaži, le 28 août 2024. These Canadian soldiers are part of the medical support of the Multinational Battlegroup Latvia. They are photographed during the same exercise, on the military base of Ādaži, on August 28, 2024.
Exercice international de sécurisation du territoire letton
Depuis le 3 septembre dernier et jusqu’au 8 octobre prochain, les Forces armées canadiennes mènent un exercice majeur, appelé NAMEJS 2024 et qui se déroule dans toute la Lettonie. Aux côtés des militaires canadiens, des soldats lettons, américains, estoniens, italiens ou encore espagnols sont sur le terrain. Durant cet exercice, des séquences plus locales vont avoir lieu, comme dans la ville de Jēkabpils, le 18 septembre dernier, lorsque 200 soldats de l’OTAN (notamment des FAC) ont rencontré la population pour créer des liens et leur présenter leur armement (dont une cinquantaine de véhicules de combat).
L’Exercice NAMEJS 2024 a pour objectif de renforcer la capacité d'exécuter des tâches en cas de menace sur le territoire letton. Constitué de plusieurs sous-exercices, NAMEJS 2024 se déroule notamment en collaboration avec la Division multinationale du quartier général du nord de la Division multinationale de l'OTAN.
Au total, ce sont plus de 11 000 militaires qui sont déployés dans le cadre de l’exercice, qui vise notamment à renforcer les mesures de sécurité aux frontières. Les missions sont
multiples, comme le déploiement de matériel dit de contre-mobilité, qui vise à bloquer les routes, ainsi que la mise en valeur de l'infrastructure des postes de contrôle et des unités des gardes-frontière.
L’Exercice NAMEJS existe depuis 2014 et se déroule chaque année, afin de maintenir et renforcer les capacités de combat des Forces armées lettones et des alliés dans le pays, et ce pour pouvoir réagir rapidement et efficacement aux menaces potentielles, notamment venant de l’est. Pour rappel, la Lettonie possède plus de 150 km en commun avec la Russie et depuis le début du conflit, le gouvernement letton soutient massivement l’Ukraine.
Ces soldats canadiens sont photographiés alors qu'ils patrouillent au contact des habitants. Les militaires des FAC vont ainsi être déployés, avec d'autres troupes de l'OTAN, dans plusieurs villes et notamment Jēkabpils, Rēzekne, Viļāni et Daugavpils. These Canadian soldiers are photographed while patrolling in contact with local residents. The CAF soldiers will be deployed, along with other NATO troops, to several cities including Jēkabpils, Rēzekne, Viļāni and Daugavpils.
PHOTOS : IMAGERIE DE LA BRIGADE MULTINATIONALE DE LETTONIE | MULTINATIONAL BATTLEGROUP LATVIA IMAGERY
Préparation de colis pour les
Le 22 août dernier, des membres de l’association des anciens du 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC), des conjointes de militaires et des membres de l’unité d’artillerie ont participé à une grande confection de colis individuels destinés aux 190 membres du 5 RALC actuellement déployés en Lettonie, dans le cadre de l’Op REASSURANCE. Une action qui avait déjà été organisée lors de précédents déploiements, en 2021 et en 2022. Ils sont une dizaine à s’être donné rendezvous au bâtiment du 5 RALC de la Base Valcartier. Membre de l'association, militaires et conjointes ne comptent pas leur temps pour remplir et préparer les colis
International exercise to secure Latvian territory
Since September 3 to October 8, the Canadian Armed Forces (CAF) will be conducting a major exercise, called NAMEJS 2024, throughout Latvia. Alongside the Canadian military, Latvian, American, Estonian, Italian and Spanish soldiers are on the ground. During this exercise, more local sequences will take place, such as in the town of Jekabpils, on September 18, when 200 NATO soldiers (notably from the CAF) met the population to create links and present their weaponry (including some 50 combat vehicles).
The aim of Exercise NAMEJS 2024 is to reinforce the ability to carry out tasks in the event of a threat on Latvian territory. Comprising several sub-exercises, NAMEJS 2024 is being carried out in collaboration with the Multinational Division of NATO's Northern Headquarters.
In all, more than 11,000 military personnel will be deployed as part of the exercise, which aims to reinforce border security measures. Missions include the deployment of countermobility equipment to block roads, and the upgrading of checkpoint infrastructure and border guard units.
Exercise NAMEJS has existed since 2014 and takes place every year, in order to maintain and strengthen the combat capabilities of the Latvian Armed Forces and allies in the country, and this to be able to react quickly and effectively to potential threats, particularly coming from the east. As a reminder, Latvia shares more than 150 km in common with Russia, and since the start of the conflict, the Latvian government has massively supported Ukraine.
destinés aux soldats déployés en Lettonie. Au total, ces derniers sont près de 190, envoyés sur place dans le cadre de l’Op REASSURANCE, et ce depuis le mois de juin dernier. Dans les colis (les fameux Care Packages), les soldats pourront retrouver des friandises de toutes sortes (gomme, chocolat, noix, galettes, chips, etc…) ainsi qu’une carte de la Fondation du cinquième (organisme de bienfaisance enregistré qui a pour mission de soutenir les membres et ex-membres du 5 RALC ainsi que de leur famille immédiate), signée par son président, Normand Brault et le président de l’association des anciens du 5 RALC (qui regroupe près de 120 membres), Marc Tremblay.
On August 22, members of the 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) Alumni Association, military spouses and members of the artillery unit took part in a large-scale preparation of individual parcels for the 190 members of the 5 RALC currently deployed in Latvia, as part of Op REASSURANCE. An action that had already been organized for previous deployments, in 2021 and 2022.
On this Thursday, August 22, a dozen or so members of the association gathered at Base Valcartier's 5 RALC Building. Members of the association, soldiers and spouses, don't count their time to fill and prepare parcels for soldiers deployed in Latvia. In all, some 190
parcels have been sent to Latvia as part of Op REASSURANCE since last June.
In the Care Packs, soldiers will find all kinds of treats (gum, chocolate, nuts, wafers, chips, etc.), as well as a card from the Fondation du cinquième (a registered charity whose mission is to support members and ex-members of 5 RALC and their immediate families), signed by its President, Normand Brault, and the President of the 5 RALC Alumni Association (which has nearly 120 members), Marc Tremblay.
Ce militaire canadien est photographié dans la ville lettone de Jēkabpils. This Canadian soldier is photographed in the Latvian city of Jēkabpils.
En patrouille dans la ville de Jēkabpils, lors de l'Exercice NAMJES 2024. On patrol in the town of Jēkabpils, during Exercise NAMJES 2024
Le 3 R22eR participe à l’Ex TAUREAU
Le 8 août dernier, la Compagnie C (Cie C) du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) ont pris part à l’Exercice TAUREAU HELIPORTE dans les secteurs d’entraînement Valcartier afin de maintenir les compétences de la compagnie en opérations aéromobiles.
Lt Rose Démétré Cmdt Pon 8, Cie C du 3R22eR
La Cie C du 3 R22eR est responsable de maintenir la capacité d’opérations en terrain complexe, ce qui inclut notamment les opérations aéromobiles. Afin d’entraîner cette capacité, la Cie C a conduit l’Ex TAUREAU HELIPORTE du 5 au 8 août dernier. Cet exercice visait à entraîner la méthode d’insertion héliportée par rappel, par insertion à basse altitude (low hover) ainsi que par insertion dans l’eau (helocasting).
La première partie de l’exercice comprenait l’instruction pour effectuer des insertions à basse altitude et dans l’eau, ainsi qu’un entraînement progressif sur la tour de rappel. L’approche progressive permet notamment de développer la confiance des membres et
d’atteindre les normes de manière sécuritaire. L’entraînement débutait avec la descente en rappel du mur de 15 pieds en attirail de combat complet ("FFO"), et culminait avec une descente de la maquette d’hélicoptère de la tour de rappel en attirail de combat avec un sac alpin de 65 livres.
Une fois la préparation complétée, les membres de la Cie C ont effectué une série d’insertions héliportées le 8 août dans les secteurs d’entraînements de la Base de soutien Valcartier à partir d’hélicoptères CH-146 Griffon provenant du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH). Les participants ont pu compléter quatre insertions en rappel héliportées d’un CH-146 Griffon. Les deux premières insertions se sont faites en terrain ouvert. La première était seulement équipée en FFO, et la deuxième avec un sac alpin de 50 livres. Les deux prochaines insertions, équipées du sac alpin, se sont conduites en terrain boisé. Les membres ont donc pu pratiquer ces deux types de milieu d’insertion héliporté.
Les membres ont ensuite pratiqué la technique d’insertion à basse altitude sur le toit d’une bâtisse du Camp Dubé. Ils ont ensuite descendu du toit de l’école en rappel. Pour
HELIPORTE
la dernière portion de l’exercice, les membres ont conduit une insertion à l’eau directement dans le lac Hayes.
L’Ex TAUREAU HELIPORTE a permis une mise à jour des capacités d’insertions héliportées pour les membres de la Cie C, et a offert
3 R22eR
un défi autant pour les nouveaux membres de la compagnie que pour les plus expérimentés.
Malgré la demande physique et le tempo élevé de l’exercice, une forte motivation et cohésion des membres étaient palpables tout au long. En d’autres mots, ce fut un succès.
take part in Ex TAUREAU HELIPORTE
On August 8, C Company (C Coy) of 3rd Battalion, Royal 22e Régiment (3 R22eR) took part in Exercise TAUREAU HELIPORTE in the Valcartier training sector in order to maintain the company’s competences in air mobile operations.
Lt Rose Démétré Cmdt Pon 8, C Coy of 3 R22eR
3R22eR’s C Coy is responsible for maintaining operational capabilities in complex terrain, which includes air mobile operations. In
du 3e Bataillon, Royal 22 e Régiment prennent position sur un toit après leur descente d'un Griffon. These soldiers from the 3rd Battalion, Royal 22e Régiment take position on a roof after their descent from a Griffon.
order to train this capability, C Coy conducted Ex TAUREAU HELIPORTE from August 5 to 8.
The goal of this exercise was to practise the rappel airmobile insertion method, using low hover insertions and helocasting.
The first part of the exercise included instruction to conduct low hover insertions and helocasting, as well as progressive training on the rappel tower. A progressive approach permits members to develop confidence and attain the norms in a safe manner. The training began with a rappel down the 15-foot wall in simple combat gear (Full Fighting Order or FFO) and culminated with a descent from the helicopter model on the rappel tower in combat gear with a 65-pound rucksack.
Once preparation was completed, members of C Coy carried out a series of helicopter insertions on August 8 in the training sectors of Support Base Valcartier using CH-146 Griffon helicopters from the 430 Tactical Helicopter Squadron (430 THS). Participants were able to complete four helicopters rappel insertions from a CH-146 Griffon. The first two insertions were done in an open area. The first was done equipped in only the FFO, and the second with a 50-pound rucksack. The next two insertions, equipped with the rucksack, were conducted in a wooded area. Members were therefore able to practise these two types of helicopter insertion areas.
Members then practised a low hover insertion on the roof of a building in Camp Dubé. They then rappelled off the roof of the school. For the last portion of the exercise, members conducted helocasting directly into Lake Hayes.
Ex TAUREAU HELIPORTE allowed the members of C Coy to update their insertion capabilities and offered a challenge for both the new members of the company and the more experienced ones. Despite the physical demand and high tempo of the exercise, the strong motivation and cohesion of the members were palpable throughout. In other words, it was a success.
Ces militaires
Ces militaires du 3 R22eR sautent dans le lac Hayes depuis un Griffon. These soldiers from 3 R22eR jump into lake Hayes from a Griffon. PHOTOS : SDT | PTE JESSICA DUMAIS, SECTION IMAGERIE | IMAGERY SECTION, VALCARTIER
Headquarters and Signal Squadron are photographed while in the midst of Exercise MERCURE AUSTERE.
Du 16 au 19 juillet dernier, le Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) a tenu l’EX MERCURE AUSTERE 24, un exercice aventurier dans le Parc national de la Mauricie.
Lt Patrick Lacelle
Cet exercice de canot-camping avait pour but de représenter un défi physique et mental pour les participants en plus de leur permettre de mettre en pratique leurs connaissances sur les différents équipements de communication.
Sous le commandement du lieutenant Corrie et de l’adjudant St-Amant, les participants ont parcouru plus de 40 km en canot et en portage, tout en conservant un réseau de communication à l’aide de systèmes radiophoniques, téléphones satellites et systèmes GPS. Les membres ont fait preuve d’une grande ré-
silience, notamment en raison des facteurs environnementaux auxquels ils ont fait face.
Cet exercice a également permis aux participants de développer leurs compétences individuelles en leadership, leur endurance physique et mentale ainsi que la cohésion et l’esprit d’équipe.
Malgré les prérequis nécessaires à l’exercice, soit des formations en premier soin, en natation de base et en canotage, les membres ont pu mettre à profit leurs connaissances et ont grandement apprécié leur expérience. Cet exercice aventurier aura permis aux participants de profiter des attraits de la nature tout en améliorant leur compréhension des nouvelles technologies utilisées au sein des Forces armées canadiennes.
L’exercice fut couronné de succès tant au niveau de l’organisation que de la participation et plusieurs espèrent répéter l’expérience dans les années futures.
HQ & Sig Sqn on a canoe camping exercise
From July 16 to 19, Headquarters and Signal Squadron (HQ & Sig Sqn) held EX MERCURE AUSTERE 24, an adventurous exercise in La Mauricie National Park.
Lt Patrick Lacelle
This canoe-camping exercise was designed to challenge participants physically and mentally, as well as giving them a chance to put into practice their knowledge of various communications equipment.
Under the command of Lieutenant Corrie and Warrant Officer St-Amant, participants covered more than 40 km by canoe and portage, while maintaining a communications network using radio systems, satellite phones and GPS systems. The members demonstrated great
resilience, particularly in view of the environmental factors they faced. The exercise also enabled participants to develop their individual leadership skills, physical and mental stamina, as well as cohesion and team spirit.
Despite the fact that the exercise required training in first aid, basic swimming and canoeing, the members were able to put their knowledge to good use, and thoroughly enjoyed the experience. This adventurous exercise enabled participants to take advantage of nature's attractions, while improving their understanding of the new technologies used within the Canadian Armed Forces.
The exercise was a great success, both in terms of organization and participation, and many hope to repeat the experience in future years.
Transition de carrière : plan financier et son déploiement
En prévision de votre transition de carrière, il est essentiel de mettre en place un plan financier
Un plan commence par un bilan de votre situation financière et vous permet de mieux gérer vos revenus. Il sert de boussole afin d’orienter vos décisions financières lors des prochaines étapes de votre vie.
Cette analyse de votre situation financière tient compte de votre mode de vie, de vos besoins et de vos priorités. Elle permet d’obtenir un portrait clair, de prévoir vos entrées et sorties de fonds et de vérifier si vous atteignez vos objectifs.
Lorsque la vie et vos objectifs changent, surtout après une transition de carrière, votre plan financier doit évoluer si vous en avez un, ou vous devez en mettre un en place si vous n’en avez pas encore.
Ce plan, adapté pour votre après-transition, comprend généralement plusieurs stratégies financières et fiscales qui tiendront compte de vos objectifs à court, moyen et long termes. Ce plan vous permettra de voir comment votre argent peut travailler pour vous, il réduira votre anxiété financière. Le plan offre ainsi une belle tranquillité d’esprit.
Votre plan sera donc en mesure de répondre à plusieurs de vos questions sur votre situation financière mais, surtout, à cette question que tout le monde qui fait une transition de carrière se pose : «Est-ce que ça va bien aller du côté financier après ma transition de carrière?»
En conclusion, en période d’incertitude, il est plus important que jamais de revoir ses objectifs et de s’assurer de disposer des bons outils financiers pour le futur : la mise en place d’un plan financier devient donc essentielle.
Chaque parcours de transition de carrière et chaque situation sont différents. Il est recommandé d’obtenir un accompagnement personnalisé de votre conseiller financier.
PATRICE BERGERON Directeur général
PHOTO : QGET | HQ & SIG SQN, VALCARTIER
Les membres du Quartier général et Escadron des transmissions sont photographiés alors qu’ils sont en plein Exercice MERCURE AUSTERE. Members of the
› NOUVELLES MILITAIRES
L’équipe de plongée du 5 RGC à Thetford Mines
L’équipe de plongée du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) a participé à l’Exercice PLONGEUR DETONANT du 12 au 16 août 2024 dans la région de Thetford Mines. Les sites pouvant être utilisés pour les exercices de démolition sous-marine étant très rares, le 5 RGC a eu l’occasion unique de s’entraîner dans une mine à ciel ouvert désaffectée et dépourvue de vie animale.
Capitaine Ouellette
5e Régiment du génie de combat
Les plongeurs de combat du 5 RGC doivent être efficaces dans une multitude de tâches tactiques et techniques afin de soutenir la mobilité et la contre-mobilité des éléments du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. L’Exercice PLONGEUR DETONANT avait pour but de faire pratiquer plusieurs de ces aspects dont, notamment, la fabrication et la pose de charges explosives pour la destruction d’obstacles ainsi que l’exécution d’opérations de sabotage de divers types d’infrastructures. Au cours de leur semaine à Thetford Mines, l’équipe de plongée a effectué un total de six détonations, chacune visant différents objectifs liés à leurs normes d’aptitude au combat. La première tâche de l’exercice consistait à mettre à l’eau des cibles en bois, en métal et en béton et à les détruire. Les deuxième et troisième tâches portaient sur le placement de mines sous-marines, la brèche et la destruction de champs de mines antichars. Les quatrième et cinquième tâches consistaient en la fabrication et la destruction d’éléments défensifs dans un système complexe d’obsta-
sous-marine réussie par l'équipe de
En guise de reconnaissance pour votre dévouement envers notre pays, Mazda Chatel octroi un montant de 1000$ aux militaires actifs et anciens combattants en rabais additionnel à l’achat ou la location d’un CX-70 ou CX-90. Pour toutes les autres gammes de la maque Mazda, nous octroyons 600$ de rabais.*
cles sous-marins. La dernière tâche fut une simulation d’une opération de sabotage des piliers d’un pont routier en béton visant ainsi à tester différentes charges et techniques afin d’évaluer leur efficacité.
En plus de permettre le développement des capacités du génie dans un environnement sous-marin, cet exercice a également favorisé la coopération avec des partenaires issus du ministère de la Défense. Ayant été invité par le 5 RGC, la cellule de recherche en démolition du Recherche et développement pour la dé-
fense Canada – Valcartier a pu y évaluer l’impact environnemental des explosifs en milieu subaquatique.
La découverte et l’utilisation de ce site particulier auront un impact certain sur la planification et la réalisation d’exercices de démolition au sein de l’Armée canadienne. Cet exercice hors base était une première pour tous ses participants et n’avait pas été effectué depuis plus d'une décennie par les membres du régiment.
The diving team from 5th Combat Engineer Regiment (5 CER) took part in Exercise PLONGEUR DETONANT from August 12 to 16, 2024, in the Thetford Mines region. With very few sites available for underwater demolition exercises, the 5 CER had the unique opportunity to train in a disused open-pit mine devoided of animal life.
Capitaine Ouellette
5th Combat Engineer Regiment
5 CER combat divers must be effective in a multitude of tactical and technical tasks to support the mobility and counter-mobility of 5th Canadian Mechanized Brigade Group elements. Exercise PLONGEUR DETONANT was designed to provide practice in a number of these areas, including making and laying explosive charges to destroy obstacles, and carrying out sabotage operations on various types of infrastructure.
During their week in Thetford Mines, the dive team carried out a total of six detonations, each aimed at different objectives related to their combat readiness standards. The first task was to launch and destroy wooden,
metal and concrete targets. The second and third tasks involved placing, breaching and destroying anti-tank minefields. The fourth and fifth tasks involved making and destroying defensive elements in a complex system of underwater obstacles. The final task was a simulated operation to sabotage the pillars of a concrete road bridge, testing different charges and techniques to assess their effectiveness.
In addition to developing engineering capabilities in an underwater environment, this exercise also fostered cooperation with partners from the Department of National Defence. Having been invited by the 5 CER, the demolition research cell of the Defence R&D Canada – Valcartier was able to evaluate the environmental impact of explosives in an underwater environment.
The discovery and use of this particular site will have a definite impact on the planning and execution of demolition exercises within the Canadian Army. This off-base exercise was a first for all participants, and had not been carried out in over a decade by members of the regiment.
PHOTO : 5 RGC | 5 CER
De l’importance du maintien de la capacité SAMP au 12 RBC
Face aux défis posés par l’usage des drones sur le champ de bataille, le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) prépare ses effectifs en vue de l’avenir. Depuis un an, le 12 RBC a dispensé plusieurs cours d’opérateur de système aérien miniature sans pilote (SAMSP) dans le but d’augmenter son personnel qualifié et le cours d’opérateur SAMSP qui s’est déroulé du 19 août au 4 septembre ne fait pas exception.
Le cours d’opérateur SAMSP comprend trois phases. La première vise à introduire les candidats aux aspects théoriques de l’usage des drones, notamment à la sensibilisation de ce que constitue le fait de faire évoluer un appareil dans l’espace aérien. Ils seront introduits aux effets météorologiques, la sécurité des vols ainsi qu’aux aspects techniques de la plateforme dont ils feront usage, le RAVEN
B. Ensuite, la partie pratique qui débute par des vols sur simulateurs qui permet aux candidats de se familiariser avec les commandes et aussi de se familiariser avec les procédures de pré-décollage, essentiel à la bonne navigation de l’appareil.
On the Importance of Sustaining MUAS Capacity at 12 RBC
Faced with the challenges posed by the use of drones on the battlefield, 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) is preparing its personnel for the future. For the past year, 12 RBC has provided several miniature unmanned aerial systems (MUAS) operator courses with the aim of increasing its qualified personnel and the MUAS operator course which took place from August 19 to September 4 is no exception.
The MUAS operator course consists of three phases. The first aims to introduce candidates to the theoretical aspects of the use of drones, in particular to raising awareness of what constitutes operating a device in the airspace. They will be introduced to meteorological effects, flight safety as well as the technical aspects of the platform they will use, the RAVEN B. This will be followed by the practical part which begins with flights on simulators which allows candidates to familiarize themselves with the controls and also to become familiar with the pre-takeoff procedures, essential for the proper navigation of the aircraft.
At the end comes the part which constitutes their final evaluation, carrying out a day-andnight flight in a sector. The duration of a flight is approximately 45 minutes with the key moment being takeoff and especially landing which requires a good reading of the aircraft's trajectory and precise execution of the commands which allows the aircraft to be recovered without damage.
If the candidates are primarily trained on the RAVEN B, the theoretical basis of the course will subsequently allow them to learn to operate other platforms.
The MUAS Operator Qualification, a Look Towards the Future
This effort on our part in training new operators has a triple objective. The first is to ensure depth in our MUAS detachment workforce in view of future deployments where they are in high demand.
The second is to ensure the sustainability of the experience acquired by the Regiment and its senior members. Indeed, many of our newly trained members have arrived at the Regiment in the last two years and show great interest in the use of drones on the battlefield, aware of the importance of this technology for the future course of our operations.
Finally, it is also a question of anticipating the future increase and diversification of our fleet of devices which will require having MUAS specialists at different operational levels for reconnaissance, surveillance and even delivery of light equipment or communication relay. Without forgetting the upcoming arrival in the Canadian Armed Forces arsenal of loitering munitions which will add an offensive capability to our drone fleet.
un secteur. La durée d’un vol est d’environ 45 minutes avec comme moment clé le décollage et surtout l’atterrissage qui nécessite une bonne lecture de la trajectoire de l’appareil et une exécution précise des commandes qui permet de récupérer l’appareil sans l’endommager.
Si les candidats sont avant tout formés sur le RAVEN B, les bases théoriques du cours leur permettront par la suite de pouvoir apprendre à opérer d’autres plateformes.
La qualification d’opérateur SAMSP, un regard vers l’avenir
Cet effort de notre part dans la formation de nouveaux opérateurs vise un triple objectif. Le premier est d’assurer une profondeur dans nos effectifs de détachement SAMSP en vue des déploiements à venir où ces derniers sont très sollicités.
Le second est d’assurer la pérennité de l’expérience acquise par le Régiment et ses membres seniors. En effet, beaucoup de nos membres nouvellement formés sont arrivés au Régiment dans les deux dernières années et manifestent un grand intérêt envers l’usage des drones sur le champ de bataille, conscient de l’importance de cette technologie pour le futur déroulement de nos opérations.
Enfin, il s’agit également d’anticiper l’augmentation et la diversification futures de notre flotte d’appareils qui nécessitera d’avoir des spécialistes SAMSP aux différents échelons opérationnels pour des missions de reconnaissance, de surveillance et même de livraison de matériels légers ou de relais de communication. Ceci, sans oublier l’arrivée prochaine dans l’arsenal des Forces armées canadiennes
Depuis plusieurs mois, le 12e Régiment blindé du Canada est équipé avec des drones à usage général. For several months, the 12e Régiment blindé du Canada has been equipped with general-purpose drones.
PHOTO : CPL WILLIAM LATREILLE, AFFAIRES PUBLIQUES | PUBLIC AFFAIRS, 5 GBMC | 5 CMBG
Lancement de la CCMTDN/Centraide 2024 Launch of the 2024 NDWCC / United Way
C'est le 5 septembre dernier que s'est tenue, au Mess des adjudants et sergents, la cérémonie de lancement de la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale (CCMTDN) sur la Base Valcartier. Sur le thème «Envolez-vous pour la cause», cette édition de la CCMTDN/Centraide se déroulera jusqu'au 31 décembre 2024. L'ensemble des unités hébergées et intégrées ayant pignon sur rue à Courcelette, ainsi que d'autres unités réparties ailleurs dans la région de Québec, comme la Réserve navale, seront invitées à contribuer à la cause. Certains seront appelés à solliciter leurs collègues d'unité, alors que l'ensemble des militaires et des employés civils seront invités à contribuer généreusement en faisant un don. Cette année encore, la Base Valcartier compte sur votre habilité à faire preuve d'une grande compassion envers ceux dans le besoin. Car à un moment ou à un autre de notre vie, nous avons toutes et tous besoin de l'aide d'autrui pour grandir, s'épanouir et être heureux. Allez-y! Donnez généreusement.
lors du lancement de l'édition
Cours de conducteur VBL 6.0
Le cours de formation pour chauffeurs de Véhicules blindés légers 6.0 (VBL 6.0) est conçu pour transformer les candidats en conducteurs experts, prêts à maîtriser ces véhicules sophistiqués avec une combinaison équilibrée de théorie et de pratique. Du 8 au 24 juillet dernier, quatre membres du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) se sont embarqués sur cette formation en prévision de la prochaine rotation de l’opération REASSURANCE.
Le cours a débuté par une introduction approfondie au VBL 6.0. Les candidats se sont familiarisés avec les éléments externes du véhicule, apprenant à identifier chaque composant et à comprendre son rôle. Cette phase préliminaire n'est pas seulement une découverte technique, mais une immersion qui pose les bases d’une manipulation efficace et d’une maintenance adéquate.
Une fois les bases posées, la formation approfondit les aspects techniques du VBL 6.0. Les participants ont exploré les composants internes et identifié les composantes du groupe moteur. L'accent est mis sur l’apprentissage des procédures de maintenance, essentielles pour garantir le bon fonctionnement du véhicule. Les candidats se sont familiarisés avec les vérifications régulières, la gestion des fluides et les réparations de base. L’examen écrit, accompli par les quatre membres, a permis de valider leur compréhension technique, tout en renforçant leur confiance dans la gestion des aspects mécaniques de la plateforme.
La phase suivante, axée sur la conduite pratique, a été un moment clé de la formation. Sous la supervision d’instructeurs expérimentés, les candidats ont finalement pris le volant du VBL 6.0, affrontant divers terrains et conditions. Les exercices ont inclus la conduite sur routes civiles, en terrain accidenté et de nuit. Ces expériences permettent aux futurs chauffeurs de développer des compétences robustes et une confiance accrue dans la conduite du VBL 6.0, préparant ainsi à une performance optimale dans toutes les situations opérationnelles.
En somme, le cours de formation des chauffeurs de VBL 6.0, conçu pour offrir une préparation complète et équilibrée, a été un succès pour les candidats, maintenant qualifiés. Ils ont bénéficié d'une formation qui allie rigueur technique et pratique intensive, les préparant à devenir des professionnels compétents et confiants. Cette approche assure que chaque participant est prêt à exceller dans son rôle, avec une maîtrise approfondie du VBL 6.0, prête à répondre aux exigences diverses et complexes de leurs futures missions.
Aux commandes de ce véhicule blindé léger, un élève participe au cours de chauffeur VBL 6.0 donné par le 12 RBC dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier, le 22 juillet 2024.
At the controls of this Light Armoured Vehicle, a student participates in the LAV 6.0 driver course given by the 12 RBC in the training areas of Base Valcartier, July 22, 2024.
PHOTO : CPL WILLIAM LATREILLE, AFFAIRES PUBLIQUES | PUBLIC AFFAIRS, 5 GBMC | 5 CMBG
LAV
6.0
It is on September 5, that the launch ceremony for the National Defence Workplace Charitable Campaign on Base Valcartier was held at the Warrant Officers & Sergeants Mess. On the theme "Take Flight for Good", this edition of the NDWCC/United Way will run until December 31, 2024. All lodged and integrated units located in Courcelette, as well as other units located elsewhere in the Quebec City region, such as the Naval Reserve, will be invited to contribute to the cause. Some will be asked to solicit their unit colleagues, while all military personnel and civilian employees will be invited to contribute generously by making a donation.
This year again, Base Valcartier is counting on your ability to show great compassion towards those in need. Because at some point in our lives, we all need the help of others to grow, flourish and be happy. Go ahead! Give generously.
Driver Training Course
The Light Armoured Vehicle 6.0 (LAV 6.0) driver training course is designed to transform candidates into expert drivers, ready to master these sophisticated vehicles with a balanced combination of theory and practice. From July 8 to 24, four members of the 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) embarked on this training in preparation for the next rotation of Operation REASSURANCE.
The course began with an in-depth introduction to the LAV 6.0. Candidates familiarized themselves with the vehicle's external elements, learning to identify each component and understand its role. This preliminary phase is not just a technical discovery, but an immersion that lays the foundations for efficient handling and proper maintenance.
Once the groundwork has been laid, the course moves on to the technical aspects of the LAV 6.0. Participants explore the internal components and identify the components of the drivetrain. Emphasis is placed on learning maintenance procedures, essential for keeping the vehicle running smoothly. Candidates learn about regular checks, fluid management and basic repairs. The written exam, completed by all four members, validated their technical understanding, while reinforcing their confidence in managing the mechanical aspects of the platform.
The next phase, focusing on practical driving, was a key part of the training. Under the supervision of experienced instructors, candidates finally got behind the wheel of the LAV 6.0, tackling a variety of terrains and condi-
tions. Exercises included driving on civilian roads, over rough terrain and at night. These experiences enable future drivers to develop robust skills and increased confidence in driving the LAV 6.0, preparing them for optimum performance in all operational situations. All in all, the LAV 6.0 driver training course, designed to offer a comprehensive and balanced preparation, was a success for the now qualified candidates. They benefited from training that combines technical rigour and intensive practice, preparing them to become competent and confident professionals. This approach ensures that each participant is ready to excel in their role, with a thorough mastery of the LAV 6.0, ready to meet the diverse and complex demands of their future missions.
Le colonel Mathieu Dallaire, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, s’adresse aux invités
2024 de la CCMTDN/Centraide sur la Base Valcartier. Colonel Mathieu Dallaire, Commander of the 2nd Canadian Division Support Group, addresses guests at the launch of the 2024 edition of the NDWCC/Centraide on the Base Valcartier.
Qu’est-ce que la Journée des langues officielles le 12 septembre et pourquoi la souligner?
Par l'équipe Langues officielles
Santé globale et mieux-être de la 2e Division du Canada
Le 12 septembre dernier se tenait la Journée des langues officielles du Gouvernement du Canada. Les membres de l’Équipe de la Défense ayant plus d’ancienneté se souviennent certainement que ce deuxième jeudi de septembre fut d’abord nommé la Journée de la dualité linguistique dans l’ensemble de la fonction publique, instaurée en 2009 par le greffier du Conseil privé de l’époque. Puis, en 2022, cette journée a été renommée Journée des langues officielles par la greffière actuelle; le but restant le même : célébrer la richesse linguistique du Canada et promouvoir nos langues officielles en tant que puissants outils de communication, d’expression créative et de dialogue interculturel.
Au sein de la 2e Division, souligner la Journée des langues officielles a permis non seulement au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes (FAC) de promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne et dans ses opérations en vertu de la Loi sur les langues officielles, mais cela a permis aussi de s’ouvrir à l’autre culture et d’en découvrir ses richesses.
En collaboration avec l’Éducation et la formation en seconde langue officielle, le 12 septembre 2024, au Centre d’études et de ressources «Zone de l’Armée» au local D-200, à la garnison de Saint-Jean-surRichelieu, se tenaient deux ateliers littéraires organisés pour souligner la Journée des langues officielles, en valorisant la littératie des langues secondes pour les militaires membres des FAC de la région. Pour cette occasion spéciale, un atelier sur la poésie en français (90 min) et un autre sur l’illustration des livres et bandes dessinées en anglais (90 min) ont eu lieu.
Lors de cette journée unique, les participant.es ont pu vivre deux expériences complètement différentes pour célébrer la dualité linguistique de notre pays avec deux médiums uniques : les images par les mots et les images illustrées. Le premier était plus abstrait et le deuxième plus concret et visuel. Les deux se rattachaient à la grande famille de la littérature et ouvraient une porte d’entrée intéressante vers l’autre langue, l’autre culture.
Notez que le Centre des ressources est ouvert à tous/toutes les membres militaires de la région pour des emprunts libres, du lundi au vendredi.
What is Official Languages Day on September 12, and why celebrate it?
By the Official Languages Global Health and Wellness team of 2nd Canadian Division
September 12 was the Government of Canada's Official Languages Day. Longer-serving members of the Defence Team will remember that this second Thursday in September was originally named Linguistic Duality Day across the Public Service, introduced in 2009 by the then Clerk of the Privy Council. Then, in 2022, the day was renamed Official Languages Day by the current Clerk, with the goal remaining the same: to celebrate Canada's linguistic richness and promote our official languages as powerful tools of communication, creative expression and intercultural dialogue.
Within the 2nd Division, celebrating Official Languages Day not only enabled the Department of National Defence and the Canadian Armed Forces (CAF) to promote the full recognition and use of English and French in Canadian society and operations under the Official Languages Act, but also to open up to other cultures and discover their richness.
In collaboration with Second Official Language Education and Training, two literary workshops were held on September 12, 2024, at the “Army Zone” Study and Resource Centre in room D-200, at the Saint-Jean-sur-Richelieu garrison, to mark Official Languages Day by promoting second-language literacy for military members of the region's CAF.
For this special occasion, a workshop on poetry in French (90 min) and another on illustrating books and comics in English (90 min) were held.
On this unique day, participants enjoyed two completely different experiences celebrating our country's linguistic duality in two unique mediums: images through words and illustrated images. The first was more abstract and the second more concrete and visual. Both were part of the great family of literature, and both opened up an interesting gateway to the other language, the other culture.
Please note that the Resource Centre is open to all military members in the region for free borrowing, Monday to Friday.
PARADE DE LA FIERTÉ
Une démonstration de respect de tous
Adjudante Marielle Audet
Conseillère du Changement de Culture de l’unité – La Musique du Royal 22e Régiment Le 11 août dernier, j’ai participé, au sein du contingent des Forces armées canadiennes (FAC), au défilé de la Fierté à Montréal. Nous étions une trentaine de personnes provenant de différentes unités telles que NCSM Donnacona, les Fusiliers du Mont-Royal, le 6 R22eR de 5 Bon Svc et l’escadron 438. Parmi le groupe, j’ai eu la chance de rejoindre, clarinette et cuillers de bois à la main, une dizaine de musiciens et collègues. Pour la première fois en trente ans, je retrouvais mes deux premières familles militaires, les musiques du FMR et du 438e, pour souligner une cause importante pour moi : le respect des droits de tous. Le rassemblement de milliers de personnes (les chiffres officiels parlent de 17 000 dont 7 000 participants au défilé), a apporté une énergie positive unique, et ce, même pendant la période d’attente. En effet, le contingent des FAC était situé en queue de défilé. Nous de-
vions attendre l’effet domino du départ. Musique, danse, discussion, éducation, tout cela sous un soleil radieux.
J’y ai senti une grande ouverture d’esprit. Soudain, à 14 h 15, le silence s’est abattu sur le boulevard René-Lévesque. Les 17 000 personnes respectaient ainsi la minute de silence offerte aux femmes, enfants, personnes 2ELGBTQI+, autochtones disparues ou assassinées.
Les participants au défilé ont été enthousiastes tout au long du parcours. Cela, même lorsque nous avons dû nous arrêter à cause de manifestants. Parmi nous, il y avait Col David Shane, commandant du 34 GBC. Ce dernier a pris la peine de venir remercier chaque participant du contingent des FAC pour leur implication et pour avoir pris le temps de démontrer leur soutien. Il a avoué n’avoir jamais ressenti autant d’appréciation envers les FAC que lors de cette journée.
Ce que je retiens de cet événement est un amour de l’humain, tel qu’il est.
PRIDE PARADE
A unique show of respect for all
By Warrant Officer Marielle Audet Unit Culture Change Advisor, The Royal 22e Régiment Band
On August 11th, I participated in the Fierté Montréal parade among the Canadian Armed Forces (CAF) contingent. We were about 30 people from different units like HMCS Donnacona, Fusiliers du Mont-Royal, 6 R22eR, 5 Svc Bn and 438 Squadron. Among them, a small band, my colleagues that I joined with my clarinet and wooden spoons. For the first time in 30 years, I was reunited with my first two military families, the FMR and 438 Sqn bands, to highlight a cause dear to my heart: respect for the rights of all.
The gathering of thousands of people (official accounts say 17 K, of which 7 K parade participants), brought a unique positive energy, even during the frequent pauses. In fact, the CAF contingent being situated at the end of the line, we had to wait for the domino ef-
fect of such a long queue. Music, dance, discussions, education, all of it under the bright sunshine!
There reigned a great feeling of acceptance. Suddenly, at 2:15 pm, silence fell on the entire René-Levesque Blvd. The whole crowd observed the minute of silence in commemoration of the women, children, 2ELGBTQI+ persons, Indigenous people missing or murdered.
Parade participants remained enthusiastic all along the way, even when we had to stop because of people with a different cause. We had among our contingent Col David Shane, Commander of the 34 CBG. After walking along with us, he thanked each participant to the CAF contingent for their commitment and for having taken the time to show their support. He admitted having never felt so much appreciation for the CAF then during this day.
The most important impression this event made in my heart is a love for humanity, as it is.
CREDIT : MARIELLE AUDET
L'adjudante Marielle Audet à la Parade de la Fierté. Warrant Officer Marielle Audet at Pride Parade.
Il y a 10 ans, les troupes canadiennes déployées en Afghanistan rentraient définitivement à la maison. Un nombre de 40 000 canadiens y participèrent : membres des Forces armées canadiennes, membres de la Gendarmerie royale du Canada et des services de police civils, mais également des centaines de civils et de fonctionnaires du ministère de la Défense nationale et d’Affaires mondiales Canada.
Afin de ne jamais laisser tomber dans l'oubli nos 158 militaires qui nous ont quittés, l'Adsum vous propose cette double page, avec deux témoignages poignants de ce qu'était la Guerre en Afghanistan. L'équipe de la revue du Royal 22e Régiment, La Citadelle, nous a autorisé à les reproduire. Ils ont toute notre sympathie.
Nos pensées accompagnent leur famille et toutes les personnes meurtries, aujourd'hui encore, par ce terrible conflit.
Ten years ago, Canadian troops deployed in Afghanistan came home for good. A number of 40,000 Canadians were involved: members of the Canadian Armed Forces, the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) and civilian police forces, as well as hundreds of civilians and officials from the Department of National Defence and Global Affairs Canada.
To ensure that our 158 fallen soldiers are never forgotten, ADSUM brings you this double-page spread, featuring two poignant accounts of what it was like to fight in Afghanistan. The team at the Royal 22e Régiment's magazine, La Citadelle, has kindly given us permission to reproduce them. They have our deepest sympathy.
Our thoughts are with their families, and with all those still suffering from this terrible conflict.
Lcol Marie-Josée Desroches
Les lumières avaient été éteintes, tout le monde s’était solidement attaché et l’avion-transporteur semblait faire des manœuvres beaucoup trop acrobatiques pour sa grosseur, dans la nuit, à travers les montagnes rocheuses. En silence, j’espérais que l’atterrissage tactique se déroule sans incident. Apaisée, je suis sortie de l’appareil dans le noir et le silence. Tous mes sens étaient allumés, ayant l’impression que je débarquais sur une nouvelle planète, aride, à l’odeur unique qui m’a fait réaliser à la volée : c’est réel! Je suis arrivée en Afghanistan! Mais qu’est-ce qui m’attend dans les prochains mois? Dans quoi est-ce que je me suis embarquée?!
Après trois ans comme commandante du Peloton 7 au 1 R22eR, j’étais devenue capitaine de bataille (CB) à l’été 2006 pour débuter la montée en puissance pour la Force opérationnelle 3-07 de l’Opération ATHENA. L’expérience au combat des groupements tactiques avant nous avait informé notre entraînement et nous avions modifié nos procédures pour opérer dans un environnement où la menace était omniprésente, où on devait absolument maintenir l’esprit en alerte et garder l’initiative. Dans ce théâtre, le rôle de toutes les soldates et de tous les soldats dans la collecte de renseignements était critique. Nous devions avoir une collaboration interarmes des plus efficaces et savoir que nous pouvions compter les uns sur les autres pour passer au travers. J’étais consciente que ça allait être une mission difficile, mais que je pouvais faire confiance à mon entraînement et à mes camarades. Malgré tout, en silence, je me questionnais. Je savais que j’allais peut-être devoir tuer des gens et en voir d’autres mourir. Je ne savais pas si j’étais prête à ça et encore moins comment aborder le sujet avec les autres qui du moins en surface ne semblait pas nourrir cette préoccupation.
mais quel mandat inattendu et tout qu’un défi pour nous!
C’est une fois arrivé en théâtre que les rôles de tout un chacun furent définis et que l’équipe s’est retrouvée éparpillée dans pas moins de 19 endroits différents (Forward Operating Bases (FOB), Police Substations (PSS)) à un certain moment. Pour avoir échangé avec plusieurs, cette expérience a été unique pour chacun; une histoire personnelle incomparable aux autres...
En octobre 2012, c’était à nouveau mon tour de servir en Afghanistan sur l’Opération ATTENTION! Dans mon combat beige, manœuvrant mes géantes boîtes brunes, je partais à nouveau, près de Kaboul cette fois, pour faire du mentorat auprès du S1 du Consolidated Training Center (CTC). Cette impressionnante institution servait à regrouper, former et équiper des bataillons afghans prêts à se déployer et défendre leur pays. Lors de ma première mission, on m’avait tenue loin des positions de mentorat, mais cette fois, j’allais être employée comme mes pairs ... et c’était le début d’une aventure singulière qui fera partie de l’histoire de notre Régiment.
Je me sens choyée d’avoir pu vivre ces expériences uniques qui ont forgé l’officière que je suis aujourd’hui. En 2024, je me raccroche à une génération de filles qui ont pu aller à l’école et aux liens que j’ai tissés.
Je me souviens
Afghanistan : une aventure personnelle et singulière Afghanistan: a personal and singular adventure
LCol Marie-Josée Desroches
La vie militaire étant pleine de surprises et de rebondissements, quelques jours avant de commencer nos congés prédéploiement, nous avons reçu une nouvelle inusitée : la Cie C ne se déploierait pas en tant qu’entité. Une nouvelle équipe serait formée pour agir comme ELMO (Équipe de liaison et de mentorat opérationnel), en plus d’offrir du mentorat à l’Armée nationale afghane (ANA). De cette façon, nous allions être en mesure de supporter le gouvernement afghan à bâtir une force armée et policière plus efficace et professionnelle...
The lights had been turned off, everyone had strapped in tightly, and the carrier plane seemed to be making maneuvers far too acrobatic for its size, in the dark, across the rocky mountains. Silently, I hoped that the tactical landing would go off without a hitch. Soothed, I stepped out of the aircraft into the darkness and silence. All my senses were alert, as if I had landed on a new, arid planet, with a unique smell that made me realize on the fly: this is real! I have arrived in Afghanistan! But what awaits me in the coming months? What have I gotten myself into?
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After three years as commander of Platoon 7 at 1st Battalion, Royal 22e Régiment, I became a battle captain (BC) in the summer of 2006 to begin the ramp-up to Task Force 3-07 for Operation ATHENA. The combat experience of the battlegroups before us had informed our training, and we had modified our procedures to operate in an environment where the threat was omnipresent, where we had to keep our wits about us and maintain the initiative. In this theatre, the role of every soldier in intelligence gathering was critical. We had to have the most effective inter-service collaboration, and know that we could count on each other to get us through. I knew it was going to be a difficult mission, but that I could trust my training and my comrades. Still, in silence, I wondered. I knew I might have to kill some people and watch others die. I did not know if I was ready for that, let alone how to broach the subject with the others who, at least on the surface, did not seem to harbour such concerns.
Military life being full of surprises and twists and turns, a few days before starting our pre-deployment leave, we received some unusual news: C Coy would not be deploying as an entity. A new team would be formed to act as a "POMLT" (Police Operational Mentoring and Liaison Team), in addition to mento-
ring the Afghan National Army (ANA). In this way, we would be able to support the Afghan government in building a more effective and professional army and police force... but what an unexpected and challenging mandate for us!
Once we arrived in theatre, everyone's roles were defined, and the team found itself scattered across no less than 19 different locations (Forward Operating Bases (FOB), Police Substations (PSS)) at any one time. Having spoken to several of them, I can say that this experience was unique for each of them; a personal story incomparable to the others...
In October 2012, it was my turn again to serve in Afghanistan on Operation ATTENTION! In my beige combat gear, maneuvering my giant brown boxes, I was off again, this time near Kabul, to mentor the S1 at the Consolidated Training Center (CTC). This impressive institution was used to assemble, train and equip Afghan battalions ready to deploy and defend their country. During my first mission, I had been kept away from mentoring positions, but this time, I was to be employed like my peers... and this was the start of a singular adventure that would become part of our Regiment's history.
I feel privileged to have been able to live these unique experiences, which have forged the officer I am today. In 2024, I hold on to a generation of girls who were able to go to school, and to the bonds I forged.
"Je me souviens" (I Remember)
La section 33A part pour une patrouille, en Afghanistan. Section 33A leaves for a patrol in Afghanistan.
CREDIT : R22ER
Cpl Marc-André Joly
En 2009, je suis arrivé sur la Base d’opération avancée (BOA) de Sperwan Ghar à Kandahar en Afghanistan pour l’Opération ATHENA ROTO 7. Je faisais partie de la Compagnie C (Cie C) du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 2 R22eR). J’appartenais au Peloton 33 dans la Section Alpha. À la Base, j’étais chauffeur de véhicule blindé léger 3 (VBL 3). Cependant, rendu là-bas, j’ai rapidement effectué des dizaines de patrouilles à pied, plusieurs opérations héliportées tout comme mécanisées et de la surveillance sur le fameux poste d’observation «Hill Top».
Dès mon arrivée là-bas, je savais pertinemment que la fiction laissait place à la réalité. J’étais prêt, nous étions prêts. Nous avions enchaîné plus de neuf mois d’entraînement, travaillé nos SOP (instructions permanentes d'opérations), nos drills de combat, nos drills d’évacuation, le maniement de nos armes, nos procédures de soins au combat, pour ne nommer que ceux-là. Mon quotidien est devenu la mise en action de tous ces mois de travail, ce n’était pas un jeu. Tu prends conscience de l’importance de tous les entraînements vécus quand tu as les pieds sur le terrain. De la décompression à l’aiguille pour un pneumothorax aux procédures de patrouille.
La concrétisation de mois d’entraînement à une mission de combat est un rêve devenu réalité. Quand tu prends conscience que ton chargeur contient de vraies balles et que les VBL III sont prêts pour livrer la bataille dans un environnement hostile, tu vis ici et maintenant. Quand j’y repense, on vivait très bien avec ce contexte et cette fameuse réalité-là. Je me rappelle avoir entendu un sergent prononcer à son arrivée sur la BOA «enfin de retour chez nous». Le sentiment d’accomplir quelque chose de plus grand nous submergeait. Ce moment était si attendu.
Heureusement que nos véhicules étaient généralement bien protégés contre ce type d’attaque. La cohésion établie au cours de notre entraînement et la chimie qui régnait au sein de la Section, du Peloton et même la Cie C étaient vraiment solides. Une machine très bien huilée. La Cie C était composée de jeunes recrues fraîchement sorties de leur PP1 d’infanterie (perfectionnement professionnel niveau 1), de fantassins expérimentés de différents grades et plusieurs arrivaient de Kandahar pour nous apporter leur expérience.
Notre quotidien était d’enchaîner les patrouilles de combat à un rythme infernal, ce qui nous amenait à faire deux patrouilles par jour. Nous devions alterner nos parcours et les objectifs à chaque fois. De plus, nous devions faire la préparation et l'entretien de nos armes ainsi que nos VBL III systématiquement. Pendant ce temps, nous trouvions quand même le temps d’aller au gym de la BOA et nous avons saisi chaque occasion d’avoir du plaisir entre frères d’armes : baby-foot, jeux de cartes et jeux vidéo nous permettaient de prendre du bon temps. Tout cela nous permettait carrément de relâcher la pression. Les journées étaient bien remplies et difficiles, mais nous pouvions compter sur nos confrères. Il y avait une chimie qui ne s’explique pas, mais qui se vit.
Somme toute, ma mission s’est bien déroulée, malgré les moments vécus très difficiles comme la perte de nos frères d’armes et les blessés. Jamais nous ne les oublierons. Paix à leurs âmes. Le plus pénible suite à un incident de ce genre, c’est que la guerre ne s’arrête pas pour nous laisser faire notre deuil adéquatement. La mission doit continuer, l’ennemi est toujours là, aussi vicieux et tordu est-il. Il fal-
lait garder notre concentration sur le moment présent et rester aux aguets.
VBL dans le cadre de l'Opération ATTENTION. LAV in the context of Operation ATTENTION.
Cette mission a laissé des moments mémorables. Je vais toujours me rappeler qu’au début quand j’appelais ma conjointe avec le téléphone satellite, les M777 (canons d’artillerie canadiens) effectuaient des missions de tirs et cela même le soir. Il fallait bien éclairer notre adversaire! Disons que ça mettait du piquant dans nos conversations.
Vivement la Compagnie Cobra de 2009! Je me souviens
Afghanistan : de l’entraînement à la réalité Afghanistan: From Training to Reality
Deux semaines après notre arrivée, comprenant les quatre jours à KAF (Aéroport international de Kandahar) pour l’administration, nous étions prêts pour la semaine de transition avec le 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment (3 RCR). Nous avions préparé nos VBL III, les armes, les munitions et explosifs que nous devions transporter sur nous en quantité énorme, l'équipement, les rations de combats et l’eau. Nous sommes ensuite partis en opération pour aller démanteler un «Strongpoint» (point fort) à Mushan dans le district de Panjwayi. Sur le chemin, il y avait un VBL III qui avait explosé. La réalité frappait de plein fouet. Quelques semaines plus tard, les balles sifflaient par-dessus nos têtes. J’ai moi-même explosé dans mon VBL III lors d’un retour d’opération de la Cie C.
Cpl Marc-André Joly
In 2009, I arrived at Forward Operating Base (FOB) Sperwan Ghar in Kandahar, Afghanistan, for Operation ATHENA ROTO 7. I was part of C Company (C Coy) of the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment Battle Group (2 R22eR BG). I belonged to Platoon 33 in the Alpha Section. Originally, I was a Light Armoured Vehicle 3 (LAV III) driver. However, once there, I soon found myself doing dozens of patrols on foot, several helicopters and mechanized operations, and surveillance on the famous "Hill Top" observation post.
As soon as I got there, I knew that fiction was giving way to reality. I was ready, we were ready. We had been training for over nine months, working on our SOPs (standing operating procedures), combat drills, evacuation drills, weapons handling and combat care procedures, to name but a few. My dayto-day life became the putting into action of all those months of work; it was not a game. You realize the importance of all the training you have been through when your feet are on the ground. From needle decompression for pneumothorax to patrol procedures.
The realization of months of training for a combat mission is a dream come true. When you realize that your magazine contains real bullets and that the LAV IIIs are ready to do battle in a hostile environment, you live in the here and now. When I think back, we lived very well with this context and this famous reality. I remember hearing one of the sergeants say on arrival at the FOB "home at last". The feeling of accomplishing something greater overwhelmed us. It was a moment we had all been waiting for.
Two weeks after our arrival, including the four days at KAF (Kandahar Airfield) for administration, we were ready for the transition week with the 3rd Battalion, The Royal Canadian Regiment (3 RCR). We had prepared our LAV IIIs, the weapons, ammunition and explosives we were to carry in huge quantities, equipment, combat rations and water. We then set off on an operation to dismantle a Strongpoint at Mushan in the Panjwayi District. On the way, a LAV III had exploded. Reality hit home. A few weeks later, bullets were whizzing over our heads. I myself was blown up in my LAV III on a C Coy return from operations. Fortunately, our vehicles were generally well protected against this type of attack. The cohesion established during our training and
the chemistry that prevailed within the Section, the Platoon and even C Coy was really solid. A well-oiled machine. C Coy was made up of young recruits fresh from their PP1 infantry (professional development level 1), experienced infantrymen of various ranks, and several who had arrived from Kandahar to bring us their experience.
Our daily routine was one combat patrol after another at a hellish pace, leading to two patrols a day. We had to alternate our routes and objectives each time. What is more, we had to prepare and maintain our weapons and LAV3s systematically. In the meantime, we still found time to go to the BOA gym, and took every opportunity to have fun with our brothers-in-arms: foosball, card games and video games gave us a good time. It was a great way to let off steam. The days were full and hard, but we could count on our colleagues. There was a chemistry that couldn't be explained, but could be experienced.
All in all, my mission went well, despite some very difficult moments, such as the loss of our brothers-in-arms and the wounded. We will never forget them. May they rest in peace. The most distressing thing about an incident of this kind is that the war does not stop to letting us grieve properly. The mission had to go on, the enemy was still out there, no matter how vicious and twisted he was. We had to keep our focus on the moment and stay on our toes.
This mission has left some memorable moments. I will always remember that, in the early days, when I called my wife on the satellite phone, the M777s (Canadian artillery guns) were carrying out firing missions, even at night. We had to illuminate our adversary! Let's just say it spiced up our conversations.
"Je me souviens" (I Remember)
PHOTO : SGT DAREN KRAUS
CREDIT : MARIE-JOSÉE DESROCHES
Le Cplc Keven Gelinas, du Royal 22e Régiment, assure la sécurité de la zone d’atterrissage le 9 juillet 2010 lors de l'OP ATHENA.
MCpl Keven Gelinas, Royal 22e Régiment provides security at the landing zone on July 9, 2010 during OP ATHENA.
Jean Cauchy, a Quiet Hero at Paul Triquet House
Jean Cauchy is a quiet man, who turned 100 earlier this year. This Second World War veteran, a pilot with the Royal Canadian Air Force (RCAF), took part in six bombing missions at the controls of a Halifax aircraft, as part of the famous 425 Squadron, nicknamed Les Alouettes and the first French-speaking Canadian squadron. Adsum met him for the first time.
Jean Cauchy is waiting for us on this fine summer's day. Despite his age, he has a keen eye and a ready smile. Although he has lost some of his hearing and memory, this Second World War veteran remembers almost everything. And right from the start of the chat, he returns to the mission that marked his life: his crash on January 5, 1945. He remembers everything: the noise, the cold, the falling plane, the impact with the ground.
It's Christmas Eve, December 24, 1944. Jean Cauchy, who had enlisted in 1942 and was then a Flight Sergeant with 425 Squadron "Les Alouettes" of the RCAF, was at the controls of
a Handley Page Halifax, a four-engine heavy bomber of British origin. The young pilot from Lévis, just 20 years old, is to take his plane on a raid against the Düsseldorf airfield in Germany.
Fighting at Christmas 1944
The flight departs from RAF Tholthorpe, home to Jean's unit and one of the most important bases of the British Royal Air Force during the war. The weather was cold, with clear skies: ideal conditions for bombing operations.
Six Halifax bombers set off at 2:55 pm, after a smooth flight, they dropped their bombs on the target. The planes turned around and headed for England for Christmas dinner.
But just a few minutes later, the Canadian planes were targeted by anti-aircraft artillery batteries. At 3:02 pm, Flight Sergeant Cauchy's plane was hit by German fire: the right wing was badly damaged, and one of the engines failed. But Jean is an exceptional pilot: he can bring the plane back on its three remaining engines, even at reduced speed. Nevertheless, a serious problem arose: during the
Hommage et Mémoire : une visite à la Maison des Vétérans de Guerre Paul-Triquet
Dans un monde souvent effréné, il est essentiel de se rappeler ceux qui ont sacrifié tant pour notre sécurité et notre liberté. Récemment, nous avons eu le privilège de visiter la Maison des Vétérans de Guerre Paul-Triquet, un lieu chargé d'histoire, de courage et de sacrifices.
Dès que nous avons franchi les portes de cet établissement emblématique, nous avons été enveloppés par une atmosphère de respect et de gratitude. Les murs racontent des récits silencieux de bravoure et d'abnégation, ornés de photographies sépia et de médailles étincelantes, chacune représentant un acte de bravoure ou un service rendu.
Rencontrer les vétérans en personne a été une expérience poignante. Leurs visages ridés portent les traces du temps, mais leurs yeux brillent toujours avec une détermination indomptable. Leurs histoires, racontées avec modestie et honnêteté, nous ont profondément touchés. Nous garderons ainsi, en mémoire, les histoires de Jean Cauchy, vétéran de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant la visite, nous avons été impressionnés par l'engagement de la Maison PaulTriquet à soutenir ses résidents. Des programmes variés étaient proposés, allant de l'aide médicale et psychologique à des activités sociales et culturelles. Il était clair que chaque vétéran était non seulement respecté, mais également choyé et soutenu dans leur vie quotidienne.
Mais au-delà des services pratiques, la Maison des Vétérans offre quelque chose de plus précieux : un sentiment de communauté et d'appartenance. Ces hommes et ces femmes, qui ont servi leur pays avec honneur, ont trouvé en cet endroit un foyer où ils sont compris, respectés et valorisés.
En quittant les lieux, nous avons été profondément marqués par cette expérience. C'était bien plus qu'une simple visite ; c'était un moment de réflexion, de reconnaissance et d'hu-
milité. Nous sommes redevables à ces héros souvent discrets, dont le dévouement et le sacrifice ont préservé nos libertés et nos valeurs.
En cette époque où les souvenirs semblent parfois s'estomper dans le tumulte du quotidien, il est essentiel de préserver le souvenir de ceux qui ont tant donné pour nous. Paul-Triquet est un lieu de mémoire, de gratitude et de respect, où les héros du passé continuent d'inspirer les générations futures.
Le capitaine Casado Maceo est photographié à la Maison Paul-Triquet, avec deux vétérans, dont notre ami Jean Cauchy (assis à l'avant-plan).
Captain Casado Maceo is photographed at Paul Tricquet House, with two veterans, including our friend Jean Cauchy (sit in the foreground).
CREDIT : MAISON PAUL-TRIQUET | PAUL TRIQUET HOUSE
In an often frantic world, it is essential to remember those who sacrificed so much for our security and freedom. Recently, we had the privilege of visiting Paul Triquet House of War Veterans, a place steeped in history, courage and sacrifice.
From the moment we walked through the doors of this iconic establishment, we were enveloped by an atmosphere of respect and gratitude. The walls tell silent tales of bravery and self-sacrifice, adorned with sepia photographs and gleaming medals, each representing an act of bravery or service rendered.
Meeting the veterans in person was a poignant experience. Their wrinkled faces bear the marks of time, but their eyes still shine
bombing of the Düsseldorf airfield, one of the bombs failed to release. And after the German attack, the bomb appeared to be badly attached and threatened to come loose in the cargo hold, risking the lives of the entire crew. What's to be done? Jean thinks: either the plane returns to Tholthorpe (several hours away), or it lands at a closer allied military airfield, especially in liberated Europe. A decision had to be made quickly: Jean's Halifax was on its own, unable to keep up with the other bombers in the formation. It was quickly decided to head for the nearest base, RAF Rivenhall, a base regularly used by bombers in difficulty.
Jean managed to bring his aircraft towards the English Channel despite heavy anti-aircraft artillery fire. But to do so, he had to maneuver, which didn't help the situation with the bomb stuck in the hold. The rest of the crew are tense: their survival is in Jean's hands, and they're screaming into the intercom for him to be careful. In the end, Jean Cauchy gets his plane back to Rivenhall without detonating the bomb. An exceptional achievement. But the war was not over: a few days later, Flight Sergeant Cauchy and his crew were returned to RAF Tholthorpe. Awaiting a new mission.
The Crash of January 5th
For his sixth mission, on January 5, 1945, Jean Cauchy was assigned a new Halifax, as his was too badly damaged. Superstitious like many aviators, Jean didn't like the new plane.
And just as he was heading for the target in Germany, an anti-aircraft shell burst under the bomber. No damage, but a big scare for the crew. But the real alarm came seconds later: the right wing exploded before Jean Cauchy's eyes: a Messerschmitt 262, the world's first operational jet fighter, had just hit the Halifax. The crew had no choice but to parachute out, as the fire spread throughout the aircraft's structure. While the crew jumped, Jean remained at the controls, keeping the plane upright. Jean manages to extricate himself from the bomber and jumps into the void. He struggles to trigger his parachute, but finally touches down. He tries to hide, but at first light is captured by two German soldiers and taken prisoner. He learns that two members of his crew are missing, while the others have been captured and are in good health. Jean was interrogated eight times.
Jean Cauchy and his men spent the last months of the war in Stalag Luft I, a prisonerof-war camp for allied airmen. He was there with British, American and other Canadians. The camp was finally liberated by the Soviets in early May 1945.
After the war, Jean Cauchy returned to Canada and was discharged from the armed forces. He maintains close ties with 425 Squadron, serving as Honorary Colonel from 1998 to 2001. Jean now lives at the Paul Triquet House in Quebec City. It was here on January 23 that he celebrated his 100th birthday. As a gift, the RCAF flew two CF-18s over the residence.
Veterans
with indomitable determination. Their stories, told with modesty and honesty, touched us deeply. We will always remember the stories of World War II veteran Jean Cauchy.
During our visit, we were impressed by Paul Triquet House commitment to supporting its residents. A variety of programs were on offer, from medical and psychological help to social and cultural activities. It was clear that each veteran was not only respected, but also pampered and supported in their daily lives.
But beyond practical services, the Paul Triquet House of War Veterans offers something more precious: a sense of community and belonging. These men and women, who have served their country with honour, have found in
this place a home where they are understood, respected and valued.
As we left, we were deeply marked by the experience. It was more than just a visit; it was a moment of reflection, gratitude and humility. We are indebted to these often discreet heroes, whose dedication and sacrifice preserved our freedoms and values.
At a time when memories sometimes seem to fade in the hustle and bustle of everyday life, it is essential to preserve the memory of those who gave so much for us. Paul Triquet House is a place of remembrance, gratitude and respect, where the heroes of the past continue to inspire future generations.
Jean Cauchy, un héros discret à la Maison Paul-Triquet
Jean Cauchy est un homme discret, qui vient d’avoir 100 ans, en début d’année. Cet ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pilote au sein de l'Aviation royale canadienne (ARC), a participé à six missions de bombardement aux commandes d’un avion Halifax, au sein du célèbre 425e Escadron, surnommé les Alouettes et le premier escadron canadien francophone. Pour la première fois, l’Adsum l’a rencontré.
Jean Cauchy nous attend, en cette belle journée d’été. Malgré son âge, il a l’œil vif et le sourire facile. S’il a un peu perdu de son audition et quelques brides de mémoire, l’ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale se souvient de presque tout. Et dès le début des échanges, il revient sur la mission qui a marqué sa vie : son écrasement du 5 janvier 1945. Il se souvient de tout : du bruit, du froid, de l’avion qui tombe, du choc avec la terre ferme.
Nous sommes la veille de Noël, le 24 décembre 1944. Jean Cauchy, enrôlé en 1942 et alors sergent de section au sein du 425e Escadron «les Alouettes» de l’ARC, est aux commandes d’un Handley Page Halifax, un bombardier lourd quadrimoteur d’origine britannique. Le jeune pilote originaire de Lévis, tout juste âgé de 20 ans, doit amener son avion lors d’un raid contre l’aérodrome de Düsseldorf, en Allemagne.
Combattre à Noël 1944
Le départ se fait depuis la RAF Tholthorpe, où est installée l’unité de Jean et l’une des plus importantes bases du Royal Air Force britannique pendant la guerre. Le temps est froid, avec un ciel clair : les conditions idéales pour des opérations de bombardement. Ce sont six bombardiers Halifax qui partent : à
sergent de section Cauchy est touché par un tir allemand : l’aile droite est gravement endommagée, l’un des moteurs tombant en panne. Mais Jean est un pilote exceptionnel : il peut ramener l’appareil avec les trois moteurs restants, même à vitesse réduite. Néanmoins, un grave problème se pose : durant le bombardement de l’aérodrome de Düsseldorf, l’une des bombes ne s’est pas décrochée. Et après l’attaque allemande, la bombe apparaît mal accrochée et menace de se décrocher dans la soute, risquant de tuer tout l’équipage.
Que faire? Jean réfléchit : soit l’avion retourne à Tholthorpe (à plusieurs heures de vol), soit il atterrit sur un aérodrome militaire allié plus proche, notamment en Europe libérée. Il faut rapidement prendre une décision : le Halifax de Jean se retrouve seul, n’arrivant pas à suivre les autres bombardiers de la formation. Il est rapidement décidé de se diriger vers la base la plus proche, la RAF Rivenhall, une base régulièrement utilisée par les bombardiers en difficulté.
L'écrasement du 5 janvier
Pour sa sixième mission, le 5 janvier 1945, Jean Cauchy va se voir attribué à un nouveau Halifax, le sien étant trop abîmé. Superstitieux, comme de nombreux aviateurs, Jean n’aime pas ce nouvel avion. Et alors qu’il se dirige vers la cible en Allemagne, un obus antiaérien éclate sous le bombardier. Pas de dégâts, mais une grosse frayeur pour l’équipage. Mais la véritable alerte arrive quelques secondes après : l’aile droite explose sous les yeux de Jean Cauchy : un Messerschmitt 262, le premier chasseur à réaction opérationnel au monde, vient de toucher le Halifax. L’équipage n’a pas d’autre choix que de sauter en parachute : le feu se propage à toute la structure de l’appareil. Pendant que l’équipage saute, Jean reste aux commandes, pour maintenir droit l’avion. Jean parvient à s’extraire du bombardier et saute dans le vide. Il a du mal à déclencher l’ouverture de son parachute, mais touche finalement terre. Il tente de se cacher mais aux premières lueurs du jour, il est capturé par deux soldats allemands et fait prisonnier. Il apprend alors que deux membres de son équipage sont portés manquants, tandis que les autres ont été capturés et sont en bonne santé. Jean va être interrogé à huit reprises.
14 h 55, après un vol sans encombre, les appareils larguent leurs bombes sur la cible. Les avions font alors demitour : direction l’Angleterre et le repas de Noël.
Mais à peine quelques minutes après, les avions canadiens sont visés par des batteries d’artillerie antiaérienne. À 15 h 02, l’avion du
Jean parvient à amener son appareil en direction de la Manche malgré les nombreux tirs de l’artillerie antiaérienne. Mais pour cela, il doit manoeuvrer, ce qui n’arrange pas la situation visàvis de la bombe bloquée dans la soute. Le reste de l’équipage est tendu : leur survie est dans les mains de Jean et ils lui demandent de faire attention, en hurlant dans l’interphone. Finalement, Jean Cauchy ramène son appareil à Rivenhall sans faire exploser la bombe. Une réussite exceptionnelle. Mais la guerre n’est pas terminée : quelques jours plus tard, le sergent de section Cauchy et son équipage sont ramenés à la RAF Tholthorpe. Dans l’attente d’une nouvelle mission.
Soudeur-monteur
Soudage-montage
Enseignement individualisé • 1800 heures (2 ans)
Mécanicien automobile
Mécanique automobile
Enseignement individualisé • 1800 heures (2 ans)
Électromécanicien de systèmes automatisés et Mécanicien industriel
Double DEP – 2 diplômes en 2 ans
Alternance travail-études • 2250 heures (2 ans)
Infirmier auxiliaire
Santé, assistance et soins infirmiers 1800 heures (2 ans)
Préposé aux bénéficiaires
Assistance à la personne en établissement et à domicile
870 heures (8 mois)
Avec ses hommes, Jean Cauchy va passer les derniers mois de la guerre au Stalag Luft I, un camp de prisonniers de guerre réservés aux aviateurs alliés. Il y est avec des Britanniques, des Américains et d’autres Canadiens. Finalement, le camp est libéré par les Soviétiques au début du mois de mai 1945.
Après la guerre, Jean Cauchy retourne au Canada et obtient sa libération des forces armées. Il entretient des liens étroits avec le 425e Escadron, dont il est le colonel honoraire de 1998 à 2001. Jean vit désormais à la Maison PaulTriquet, à Québec. C’est là que le 23 janvier dernier, il a fêté son 100e anniversaire. Comme cadeau, l’ARC a fait survoler deux CF18 audessus de la résidence.
l'occasion de son 100e anniversaire, Jean Cauchy a notamment reçu des cadeaux de la part du maire de Lévis, Gilles Lehouillier. On the occasion of his 100th birthday, Jean Cauchy received gifts from the Mayor of Lévis, Gilles Lehouillier.
Le Sergent Cauchy est photographié pendant la Seconde Guerre mondiale. Sergeant Cauchy is photographed during World War II.
Sergent Samuel Forest : l’homme derrière l’excellence du cours de tireur de précision
Au sein du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR), un militaire travaille dans l’ombre à la formation des militaires de cette unité prestigieuse. Le sergent Samuel Forest est déjà un ancien du 1 R22eR, lui qui est arrivé à Valcartier il y a une dizaine d’années. Après un déploiement en Ukraine en 2018-2019, il revient au sein de son bataillon avec une idée en tête : les militaires doivent grandement améliorer leur performance au tir. Pour cela, il va créer de A à Z un cours de tireur de précision, un succès aujourd’hui donné au niveau régimentaire. Et demain au niveau de toute l’Armée canadienne? Rencontre avec un militaire passionné!
Samuel Forest est originaire de l'Épiphanie. Dès l’enfance, il a toujours rêvé d’être militaire. Il faut dire qu’il est entouré d’hommes en uniformes : son oncle, un vétéran de l’Afghanistan, est mécanicien militaire au sein du 12e Régiment blindé du Canada, tandis que plusieurs amis de Samuel servent au sein des Forces armées canadiennes (FAC). D’ailleurs, l’un d’eux est réserviste au 4e Bataillon du Royal 22e Régiment (4 R22eR), dans la région de Montréal. C’est décidé, Samuel s’engage à son tour dans la Réserve : nous sommes en 2010 et il a tout juste 17 ans. Il sera élève au cégep la semaine et soldat la fin de semaine. Dans la Réserve, Samuel découvre le métier de militaire, dont il tombe amoureux. Après quatre années à sillonner le Canada et les ÉtatsUnis avec le 4 R22eR (dont un déplacement au Camp Lejeune, en Caroline du Nord, avec le Corps des Marines des ÉtatsUnis et deux dans la BaieJames, avec les Rangers canadiens), le jeune homme franchit le pas en 2014 : il passe dans la Force régulière et est envoyé à Edmonton avec le 1er Bataillon, Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Il participe d’ailleurs làbas à ses premières compétitions de tir, terminant une année comme troisième meilleurs tireurs … de toute la 3e Division du Canada.
Finalement, son souhait se réalise en 2016 : il rejoint le prestigieux 1 R22eR. La même année, il remporte le prix de meilleur tireur de toute la Base Valcartier. Mais quelque temps plus tard, il se blesse au dos lors de la compétition de la patrouille canadienne. Une blessure qui va le gêner pendant des années, mais qui n’empêche pas sa progression dans son unité. Ainsi, en 2017, il débute sa montée en puissance pour un déploiement à venir en Ukraine, tandis qu’en parallèle, il est déployé dans Op LENTUS (suite aux inondations dans la région de Québec) et Op ELEMENT (pour les demandeurs d’asile arrivant au Canada à partir des ÉtatsUnis).
Ukraine et Sharp Shooter
L'année 2018 marque son départ en Ukraine dans le cadre de l’opération UNIFIER. Il va y rester sept mois. Une mission qui va boulverser sa vie. Làbas, il va former les soldats ukrainiens au combat sans arme, au combat hivernal, aux attaques en section ou encore sur l’armement. Surtout, il forme les militaires, qui doivent partir sur la ligne de front à l’est,
Le sergent Samuel Forest, du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment.
Sergeant Samuel Forest, of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment
à des cours de tireur d’élite, pour améliorer leur compétence au tir. L’évolution des tireurs est telle que Samuel est récompensé pour le haut niveau des tireurs d’élite qu’il a formé en recevant un coin de la Joint Task ForceUkraine. C’est de là que vient son idée de créer un cours amélioré … au Canada.
Lorsqu’il rentre à Valcartier en 2019, et alors qu’il termine dans le Top 10 des meilleurs tireurs au Canada dans une nouvelle compétition militaire, il décide de monter ce nouveau cours. Aider par plusieurs camarades, s’appuyant sur des procédures et des cours déjà existants du temps de la guerre en Afghanistan, Samuel lance le cours de tireur de précision (Sharp Shooter). Et quel succès : le cours, désormais donné au niveau régimentaire (Royal 22e Régiment), est en passe d’être intégré au niveau du Groupebrigade. Et pourquoi pas au niveau des FAC dans un avenir proche?
Une consécration pour le sergent Forest, aujourd’hui commandant de section et responsable du cours de tireur de précision. Avec plus de 200 militaires déjà formés, le succès est tel qu’un fusil spécialisé, le Sharpshooter Rifle, est en cours de développement. Avec un objectif clair : maximiser la compétence des militaires au tir entre 0 à 1000 mètres.
Sergeant Samuel Forest – The Man Behind the Excellence Sharp Shooter Course
At the heart of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment (1 R22eR), a soldier works behind the scenes to train the soldiers of this prestigious unit. Sergeant Samuel Forest is already a veteran of the 1 R22eR, having arrived at Valcartier just over ten years ago. After a deployment to Ukraine in 2018-2019, he is returning to his battalion with an idea in mind: soldiers must greatly improve their shooting performance. To achieve this, he is going to create a precision Sharp Shooter course, a success today given at regimental level. And what about tomorrow for the entire Canadian Army? Meet a passionate soldier!
Samuel Forest hails from l'Épiphanie. Since childhood, he has always dreamed of being in the military. His uncle, an Afghanistan veteran, is a military mechanic with the 12e Régiment blindé du Canada, while several of Samuel's friends serve in the Canadian Armed Forces (CAF). In fact, one of them is a reservist with the 4th Battalion, Royal 22e Régiment (4 R22eR), in the Montreal area. It is decided, Samuel will join the Reserves: it is 2010 and he is just 17 years old. He will be a cegep student during the week and a soldier on weekends.
In the Reserves, Samuel discovers the military profession, and falls in love with it. After four years crisscrossing Canada and the
Adsum est
avec
de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce
ne sont pas nécessairement ceux du
des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. | The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel.
United States with the 4 R22eR (including a trip to Camp Lejeune, North Carolina, with the U. S. Marine Corps and two to BaieJames with the Canadian Rangers), the young man took the plunge in 2014: he joined the Regular Force and was sent to Edmonton with the 1st Battalion, Princess Patricia's Canadian Light Infantry. There, he took part in his first shooting competitions, finishing one year as 3rd best shooter ... in the entire 3rd Canadian Division.
Finally, his wish came true in 2016: he joined the prestigious 1 R22eR. That same year, he won the award for the best sharpshooter in the whole of Base Valcartier. Shortly afterwards, however, he injured his back during the Canadian Patrol competition. An injury that hampered him for years to come, but did not stop him from progressing in his unit. So, in 2017, he begins his rampup for an upcoming deployment to Ukraine, while at the same time is deployed in OP LENTUS (following floods in the Quebec City region) and OP ELEMENT (influx of asylum seekers crossing into Canada from the United States).
Ukraine & Sharp Shooter
The year 2018 marks his departure for Ukraine as part of Operation UNIFIER. He will be there for seven months. A mission that will turn his life upside down. There, he will train Ukrainian soldiers in unarmed combat, win
Tirage | Distribution : 3000 copies Éditeur | Editor Colonel Mathieu Dallaire, Commandant du GS 2 Div CA 2 CDSG Commander Conseiller militaire | Military Advisor Capitaine | Captain C. Breault, OAP | PAO Gestionnaire services intégrés | Corporate Services Manager Sarah Quimper : 418 844-5000, #3437 quimper.sarah2@sbmfc.com
Rédacteur | Redactor Jordan Proust : 418 844-5000, #5672 jordan.proust@forces.gc.ca
ter combat, section attacks and weaponry. Above all, he trained the soldiers who were to be sent to the front line in the east in sniper courses, to improve their shooting skills. Such is the development of the sharpshooter that Samuel is rewarded with a coin for the high standard of the snipers he has trained, from the Joint Task ForceUkraine. This was the inspiration for his idea to create an improved course ... in Canada.
When he returned to Valcartier in 2019, and finished in the Top 10 of the best shooters in Canada in a new military competition, he decided to set up this new course. With the help of several comrades, and based on procedures and courses already in existence at the time of the war in Afghanistan, Samuel launched the Sharp Shooter course. And what a success: the course, now given at regimental level (Royal 22e Régiment), is in the process of being integrated at Brigade Group level. And why not to the CAF level in the near future?
A great achievement for Sergeant Forest, now Section Commander and in charge of the Sharp Shooter course. With over 200 soldiers already trained, the course has been so successful that a specialized rifle, the Sharpshooter Rifle, is currently under development. With a clear objective: to maximize the shooting skills of our soldiers between 0 and 1,000 metres.
Plain-pied flambant neuf signé Mario Venne. Plus de 2800 pc d’espace habitable, 4x chambres donc 2 au sous-sol, 2 x salles de bains complètes, sous-sol entièrement aménagé, garage attaché et chauffé 16x30, patio couvert 16x16, magnifique terrain + 22 500 pc situé dans un des plus beau secteur de Shannon, 4 min de la Base Valcartier. Ne tardez pas, faites construire votre nouvelle maison dès maintenant.
SHANNON 20, rue Pouliot
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SAINT-GABRIEL-DE-VALCARTIER 2, rue du Sous-Bois
Superbe maison plain-pied avec grand garage détaché et grand terrain!
Ce bien de qualité offre 3 chambres spacieuses, 2 salles de bain et des pièces lumineuses. La construction est soignée, et la vue sur les montagnes est à couper le souffle. Profitez également d’un excellent rapport qualité-prix avec un taux de taxation minime. Ne laissez pas passer cette opportunité unique de vivre dans un cadre exceptionnel date de Possession 1 juillet 2025. Minimum 24hrs avis pour les visites merci
Pour les amateurs de luxe et de raffinement, découvrez cette propriété exceptionnelle offrant un espace inégalé! La cuisine, coeur de vos réceptions, enchantera vos invités. Vous profiterez de deux salles de bains élégantes, avec des finitions haut de gamme, telles qu’une douche en céramique, surface en quartz et des planchers chauffants pour un confort optimal. Lumineuse, elle dispose d’un garage intégré avec accès direct à la maison et d’un garage détaché de 25 x 26 pieds. Clé en main, cette demeure est prête à vous accueillir comme si elle était neuve. Une visite s’impose pour apprécier pleinement cette opportunité rare!
SHANNON
286, ch. de Wexford
Pour les plus exigeants. Magnifique plain-pied 2023 de luxe. Aires ouverts et très lumineux grâce à sa fenestration généreuse, cuisine moderne et conviviable pour recevoir vos invités, garde-manger walk-in, salon invitant avec son foyer au gaz, chambre des maître unique en son genre à faire rêver, doté d’une superbe salle de bain attenante, grand walk-in et boudoir à l’étage. Sous-sol entièrement aménager avec ses 2 X chambres à coucher, grande salle familiale, salle de bain avec plancher chauffant. Beaucoup de rangement, thermopompe centrale de grande qualité, immense terrain de plus de 115 000 p2. À voir absolument!
STE-CATHERINE-DE-LA-J.-CARTIER
Route de Fossambault
Rare sur le marché et disponible maintenant, terrain résidentiel de plus de 40 000 pieds carrés. L’acheteur devra faire lui-même ses vérifications sur les possibilité de bâtiments possible dans le secteur.
Comme du neuf!! Cette maison en rangée en copropriété, construite en 2022 et encore sous garantie GCR. Fini sur les 3 étages par entrepreneur, avec son look contemporain, elle offre des matériaux de qualité. Profitez de 2 salles de bain, 1 salle d’eau, 3 chambres à l’étage dont la principale avec walk-in et 1 supplémentaires au sous-sol. Terrain complètement aménagé et thermopompe haute gamme à 3 têtes. Tout est là pour un confort optimal, que de la qualité! Au prix du coutant, Ne manquez pas cette opportunité unique. Futur rôle foncier 2025 est de 365000$
possédant 4 chambres dont 3 sur la même étage et 1 au sous-sol, 2 bureau, 3 salles de bain complète et une salle d’eau. Garage double excavé, remise 16x20, piscine creusé chauffé au sel clôturé, aucun voisin à l’arrière, terrain intime et orienté sud-ouest. Quartier familial et paisible, proximité de la base militaire, un vrai coup de cœur, beaucoup d’inclusion seront inclus lors de la vente,
bilingue | Bilingual services* Participant au service de relogement BGRS des FAC Fiers de servir les