Mai 2023 May

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JOURNAL | NEWSPAPER VOL. 51 / N° 11 ‱ Mai | May 2023 No convention : 40012192 Photo : Cpl Djalma Vuong-De Ramos ET AUSSI | AND ALSO Le cours BMO ‱ REFLEXE RAPIDE ‱ 24h avec le 5 e RĂ©giment de police militaire ‱ Le Lt Felix Blanchette BMO course ‱ REFLEXE RAPIDE ‱ 24H with the 5 Military Police Regiment ‱ Lt Felix Blanchette LE VRAI COURAGE NE SE LAISSE JAMAIS ABATTRE TRUE COURAGE NEVER FAILS 484, CĂŽte Joyeuse, Saint-Raymond 418 337-2234 ‱ Sans frais : 1 877 337-2234 OUVERT LE SAMEDI www.hyundaistraymond.com

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ÉDITORIAL : Le Centre Castor

n’a pas fini d’étonner

EDITORIAL: The Centre Castor Never Ceases to Amaze

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Cours BMO pour des membres du 3e Bataillon BMO course for members of the 3rd Battalion

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REFLEXE RAPIDE

REFLEXE RAPIDE

Un militaire se distingue lors de l’Exercice UNIFIED RESOLVE 2023

Military member distinguishes himself at Exercise UNIFIED RESOLVE 2023

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24 h avec le 5e Régiment de police militaire

24 hours with 5th Military Police Regiment

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Exercice “The Payne Train” Exercise The Payne Train

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La ration de combat The Combat Ration

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À la dĂ©couverte de la culture autochtone

Raising Awareness of Indigenous Culture

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La RĂ©serve navale fĂȘte la fin de la Bataille de l’Atlantique

Naval Reserve Celebrates the End of the Battle of the Atlantic Des sénateurs français en visite à la Citadelle

French senators visiting the Citadel

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Valcartier vue par : Le Lieutenant Félix Blanchette, de Saint-Jean à Valcartier!

Valcartier seen by: Lieutenant Félix Blanchette, from Saint-Jean to Valcartier!

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C'est quoi... : Le CollĂšge militaire royal de Saint-Jean

What's this...: Royal Military College Saint-Jean

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HISTOIRE : La naissance de la Base Valcartier HISTORY: The birth of Base Valcartier

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Des chiffres qui ne mentent pas : célébrons les bénévoles! Numbers don't lie: let's celebrate volunteers!

Emploi et vétérans

Employment & Veterans

L'Ă©quipe des Services intĂ©grĂ©s remporte le TrophĂ©e du gestionnaire supĂ©rieur PSP de l’annĂ©e

The Integrated Services team wins the PSP Senior Manager award of the year

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MAI | MAY 2023 ‱ ADSUM 2 SOMMAIRE |
SUMMARY
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Le Centre Castor n’a pas fini d’étonner

Avec la construction des nouvelles installations (chalet principal et magasin plein air), l’arrivĂ©e rĂ©cente du Village de yourtes Valcartier qui connaĂźt un trĂšs grand succĂšs, l’amĂ©lioration des sentiers, une billetterie complĂštement numĂ©rique, une entente avec la FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise de l’escalade et de la montagne qui permet depuis peu de faire de la descente de style «back-country» sur le Mont Brillant, le Centre Castor se dĂ©veloppe et amĂ©liore ses activitĂ©s et brigue fiĂšrement le titre de centre rĂ©crĂ©otouristique de la MRC de La Jacques-Cartier. Il est aussi unique dans l’ensemble des bases des Forces armĂ©es canadiennes.

SÉBASTIEN LEPAGNE

Gestionnaire général adjoint du Centre Castor / Deputy General Manager of Centre Castor

Et voilĂ  que le projet tant attendu de notre nouveau rĂ©seau de 17 sentiers de type Enduro, conçu pour dĂ©buter le sport et dĂ©velopper ses habiletĂ©s, ouvrira dĂšs cet Ă©tĂ©. Le rĂ©seau est rapide et offre un bel Ă©quilibre entre le ‘‘flow’’ et le cĂŽtĂ© technique. Les obstacles sont prĂ©visibles, bien calculĂ©s et aucune zone de danger n’est exposĂ©e. Il offre ses dĂ©fis avec ces nombreux sauts et virages. Ce qui le diffĂ©rencie reste son aspect compact, qui permet d’avoir un accĂšs rapide et en boucle Ă  tous les sentiers.

Destination QuĂ©bec CitĂ©, guide officiel de la ville de QuĂ©bec et de ses environs, mentionne mĂȘme qu’il «s’agit d’un bel ajout au plus grand rĂ©seau de sentiers de vĂ©lo de montagne dans l’Est du Canada». Une Ă©cole de vĂ©lo de montagne a Ă©tĂ© créée en partenariat avec l’école LVL UP MTB et permettra aux militaires ainsi qu’à la clientĂšle civile intĂ©ressĂ©e par ce sport de s’y initier avec confiance et plaisir.

Le Centre Castor rĂ©investit chaque annĂ©e une partie de ses revenus dans l’amĂ©lioration et le dĂ©veloppement de ses activitĂ©s. Il offre Ă©galement une tarification dynamique, favorisant toujours les membres des forces canadiennes et de la communautĂ© militaire.

Le Centre Castor offre une maturitĂ© dans certaines activitĂ©s avec son golf et son rĂ©seau de pistes de ski de fond de trĂšs grande qualitĂ©. Il est Ă©galement dynamique avec une Ă©quipe motivĂ©e et un personnel dĂ©vouĂ© qui y travaille au quotidien. Chacun apporte son petit quelque chose d’unique. Le professionnalisme de l’équipe se traduit par l’excellence du service Ă  la clientĂšle, par la grande qualitĂ© des activitĂ©s et par l’entretien gĂ©nĂ©ral des sites d’activitĂ©s.

The Centre Castor Never Ceases to Amaze

With the construction of new facilities (main chalet and outdoor store), the recent arrival of the Valcartier yurt village, which has been very successful, the improvement of trails, a completely digital ticket office, an agreement with the FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise de l’escalade et de la montagne, which has recently made it possible to do backcountry style descents on Mont Brillant, the Centre Castor is developing and improving its activities and is proudly seeking the title of recreational tourism centre of the RMC La Jacques-Cartier. It is also unique across all Canadian Armed Forces bases.

And now the long­awaited project of our new network of 17 Enduro­type trails, designed for beginners in the sport and developing their skills, will open this summer. The network is fast and offers a good balance between the “flow” and the technical side. The obstacles are predictable, well calculated and no danger zone is exposed. It offers its challenges with these many jumps and turns. What differentiates it, is its compact appearance, which allows quick access to all trails and loops.

Destination Québec Cité, the official guide to Québec City and its surroundings, even mentions that it "is a nice addition to the largest network of mountain bike trails in Eastern Canada". A mountain bike school has been created in partnership with the LVL UP MTB school and will allow soldiers and civilians interested in this sport to learn about it with confidence and pleasure.

The Centre Castor reinvests part of its income each year in the improvement and development of its activities. It also offers dynamic pricing, always favouring members of the Canadian Forces and the military community.

The Centre Castor offers maturity in certain activities with its golf course and its network of very high quality cross­country ski trails. It is also dynamic with a motivated team and dedicated staff who work there on a daily basis. Everyone brings their little something unique. The professionalism of the team is reflected in the excellence of customer service, the high quality of activities and the general maintenance of the activity sites.

The Centre Castor has also been the subject of several national mentions and accreditations, such as VAOLO (Village Monde), AUDUBON (Audubon Society) and has also been

Le Centre Castor a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs mentions et accrĂ©ditations nationales, telles que VAOLO (Village Monde), AUDUBON (Audubon Society) et a Ă©tĂ© Ă©galement rĂ©cipiendaire lors de Galas comme celui des Étoiles de la MRC Jacques­Cartier pour le dĂ©veloppement durable ou encore, grand vainqueur du Choix du consommateur en 2019.

Ce qui fait la force du Centre Castor est l’implication de la communautĂ© militaire : ses membres apportent idĂ©es et visions des services ou activitĂ©s qu’ils dĂ©sirent y voir se dĂ©velopper. Il arrive mĂȘme qu’ils apportent un soutien dans certains projets qui n’auraient pas pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©s autrement. Mention spĂ©ciale 35e RĂ©giment du gĂ©nie de combat, au 5e RĂ©giment du gĂ©nie de combat et au 430e Escadron tactique d'hĂ©licoptĂšres.

De par les nombreux efforts déployés, la communication constante et le dévouement de son personnel, le Centre récréotouristique Castor est devenu une référence pour ses pairs. Il est de plus en plus connu, avec sa communauté numérique importante (prÚs de 10 000 abonnés sur Facebook) et supportée dans ses différentes actions marketing.

L’équipe ne compte s’arrĂȘter en si bon chemin : de nombreux autres projets mijotent pour l’avenir, tel que l’ajout de sentiers de Fatbike dĂšs la saison prochaine. Le Centre Castor n’a pas fini de vous Ă©tonner.

a recipient at Galas such as that of the Stars of the MRC Jacques­Cartier for sustainable development or even, big winner of the Consumer Choice in 2019.

What makes the strength of the Centre Castor is the involvement of the military community: its members bring ideas and visions of the services or activities they want to see developed there. It even happens that they provide support in certain projects that could not have been carried out otherwise. Special Mention 35 Combat Engineer Regiment, 5 Combat Engineer Regiment and 430 Tactical Helicopter Squadron.

Through the many efforts made, the constant communication and the dedication of its staff, the Centre récréotouristique Castor has become a reference for its peers. It is increasingly well known, with its large digital community (nearly 10,000 followers on Facebook) and supported in its various marketing actions.

The team does not intend to stop there: many other projects are simmering for the future, such as the addition of Fatbike trails next season. The Centre Castor has not finished surprising you.

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Cours BMO pour des membres du 3e Bataillon

Pendant prĂšs d’un mois, entre le 4 avril et le 4 mai, une quarantaine de militaires de la Compagnie C du 3e Bataillon, Royal 22e RĂ©giment ont participĂ© au cours BMO, dans les secteurs d’entraĂźnement de la Base Valcartier. Au programme: ascension et rappel au Mont Greccio, course dans la forĂȘt et progression sur la structure du pont Bouchard.

Dans la matinĂ©e du 3 mai, les candidats au cours BMO de la Compagnie C du 3e Bataillon sont en action. Ils sont au total 42, dont plusieurs membres du personnel d’encadrement. C’est la derniĂšre journĂ©e d’exercices, qui vient couronner prĂšs d’un mois d’efforts ininterrompus, ce cours Ă©tant donnĂ© en temps plein. Durant cette pĂ©riode, candidats­militaires et encadrement y ont Ă©tĂ© dĂ©diĂ©s exclusivement.

Lorsque l’Adsum se trouve sur place, ils sont une douzaine d’élĂšves Ă  descendre en rappel le long d’une falaise du Mont Greccio. Deux par deux, les militaires touchent terre, parfois chargĂ©s de matĂ©riel et d’équipement en plus de leur propre paquetage. D’autres Ă©quipements sont descendus seuls, pour la pratique: un jerrycan et une gĂ©nĂ©ratrice sont ainsi descendus sur plusieurs dizaines de mĂštres avant que des militaires ne prennent la suite.

Une fois Ă  terre, ces soldats prennent une position dĂ©fensive, dans l’attente de leurs frĂšres d’armes, qui descendent Ă  leur tour le long de la corde. Dans les fougĂšres et la forĂȘt quĂ©bĂ©coise, les hommes se fondent dans les teintes de vert, eux qui ont peint leurs visages de couleurs sombres.

LA MONTAGNE COMME DEMEURE

Le BMO, c’est pour Basic Mountain Operations, un cours opĂ©rationnel de base en montagne. Les militaires en formation sont confrontĂ©s aux obstacles naturels, comme les parois rocheuses ou les riviĂšres. Ils doivent apprendre Ă  se mouvoir et Ă©voluer dans cet environnement

CAPORAL GABRIEL BEAUCHAMP

Gabriel Beauchamp est technicien mĂ©dical au sein de la 5e Ambulance de campagne, actuellement dĂ©tachĂ© au 3e Bataillon du Royal 22e RĂ©giment. L’Adsum s’est entretenu avec lui alors qu’il achevait sa derniĂšre descente en rappel du BMO.

Qu’est-ce qui a Ă©tĂ© le plus dur dans le BMO?

«La premiÚre semaine, avec beaucoup de matiÚre à apprendre, à assimiler». Un début de cours chargé!

Qu’est-ce que tu as trouvĂ© le plus intĂ©ressant?

Tout ce qui touche Ă  son mĂ©tier : extraire «un blessĂ©. Apprendre et travailler tout ce qui touche Ă  la technique de l’extraction : s’accrocher Ă  la civiĂšre tout en s’occupant du patient». Mais aussi «apprendre Ă  bien travailler avec ça pour le rĂ©percuter sur le terrain». Car c’est lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt du cours : ajouter de la compĂ©tence et permettre de faire Ă©voluer sa position auprĂšs du Bataillon : si avant, il Ă©tait «en attente d’une urgence mĂ©dicale lors des exercices», il va dĂ©sormais pouvoir ĂȘtre pro­actif, «ĂȘtre avec le personnel, au plus prĂšs». Je te vois chargĂ©. Tu peux dĂ©tailler ce que tu portes?

Durant l’exercice, en plus de son Ă©quipement de mission, comme tous les militaires, le caporal doit emporter son «équipement mĂ©dical, ainsi que la civiĂšre et le collier cervical». Une dizaine de kilos en tout lors de ce cours, mais un poids qui augmentera sensiblement en prĂ©paration pour une mission ou un dĂ©ploiement.

spĂ©cifique. Il faut dire qu’en mai, les conditions sont optimales : les tempĂ©ratures sont dans le positif et la neige a quasiment disparu, permettant les exercices d’escalade et de rappel dans un environnement parfaitement sĂ©curitaire.

Dans le dĂ©tail, le cours BMO se scinde en trois Ă©preuves physiques: une descente en rappel, une course Ă  travers les bois sur plusieurs kilomĂštres, avant une traversĂ©e sur l’extĂ©rieur de la structure d’un pont.

Et mĂȘme si avant le dĂ©but du cours, un prĂ©cours prĂ©paratoire obligatoire est donnĂ©, le BMO reste trĂšs exigeant. Il connait quelques Ă©checs (environ 10 % d’élĂšves sont retirĂ©s Ă  chaque Ă©dition). Cette annĂ©e, ils sont cinq candidats Ă  avoir stoppĂ©: trois pour des raisons acadĂ©miques, deux pour des raisons mĂ©dicales aprĂšs des blessures.

Il faut dire que le staff, qui encadre l’exercice, est prĂ©sent en force, avec un instructeur qualifiĂ© CTO/CTL pour chaque groupe de 6 candidats. Et que le BMO est trĂšs dense : pas moins d’une dizaine d’examens durant le mois de cours, ainsi que de nombreux entraĂźnements physiques et de prĂ©parations.

FRANCHIR LE PONT

Un peu plus loin, aprĂšs une course dans la forĂȘt, les militaires tombent sur le pont Bouchard (du nom du capitaine LĂ©o Bouchard, commandant de la Compagnie A du Royal 22e RĂ©giment, mort lors de combats en Sicile en 1943). Mais la place est occupĂ©e : une quarantaine d’élĂšves du Centre d'instruction de la 2e Division du Canada (CI 2 Div CA), prĂ©sents dans le cadre de leurs cours de chefs, sont dĂ©jĂ  sur place!

ÉquipĂ©s de mousquetons, de cordes et de harnais, ils sont attachĂ©s Ă  la structure du pont. EncadrĂ©s par les instructeurs du BMO (les deux exercices se dĂ©roulent en parallĂšle) et portant leur Ă©quipement, ils doivent progresser Ă  l’extĂ©rieur du pont, attachĂ©s Ă  la structure, directement au­dessus de l’eau. La moindre erreur et la chute sont possibles. Certains portent mĂȘme du matĂ©riel supplĂ©mentaire, comme ce soldat qui a un lance­roquette dans le dos. Et tout cela sous les yeux de l’encadrement du CI 2 Div CA!

Les Ă©lĂšves vĂ©rifient systĂ©matiquement leur ancrage, Ă  chaque avancĂ©e. Ils ont reçu pour consigne de toujours avoir un point d’appui, lors du passage de corde en corde, qui a lieu environ aux 5 mĂštres.

Le caporal Philippe Lyonnais, instructeur responsable de la sĂ©curitĂ© opĂ©rationnelle et technique de l’exercice, rappelle que chaque candidat a dĂ» se soumettre avant de dĂ©buter l’exercice Ă  une inspection complĂšte de l’équipement. De plus, les instructeurs vĂ©rifient pendant le dĂ©roulĂ© que tout se passe bien : pour preuve, le caporal prĂ©cise que personne n’est encore tombĂ© Ă  l’eau ! Il faut dire que la sĂ©curitĂ© est primordiale : les Ă©lĂšves du CI 2 Div CA ont reçu des consignes dĂšs la veille. Ils se sont Ă©galement entraĂźnĂ©s Ă  la manipulation de leurs Ă©quipements spĂ©cifiques.

Sur le pont, les jeunes militaires s’encouragent pendant l’exercice, parlent entre eux : des «on lĂąche pas» ou «mais c’est le fun» fusent. Une bonne ambiance, et une rĂ©ussite : toutes et tous ont rĂ©ussi cette Ă©preuve, alors que les Ă©lĂšves du BMO s’apprĂȘtaient Ă  traverser Ă  leur tour.

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Un membre du 3 R22eR, descend en rappel une paroi rocheuse du Mont Greccio lors de l’exercice final du cours d’opĂ©rations Ă©lĂ©mentaires en montagne Ă  la Base Valcartier, le 3 mai 2023. A member of the 3 R22eR rappels down a rock face on Mount Greccio during the final exercise of the Basic Mountain Operations Course at Base Valcartier, May 3, 2023. Photo : Cpl Marc-AndrĂ© Leclerc, Section Imagerie Imaging Section, Valcartier Un militaire du 5 GBMC est photographiĂ© durant son cours de chef, sur la Base Valcartier, le 3 mai 2023. A soldier from the 5 CMBG is photographed during his leadership course, on Base Valcartier, May 3, 2023. Photo : Sdt | Pte Marianne LariviĂšre, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier

BMO course for members of the 3rd Battalion

For nearly a month, between April 4 and May 4, some 40 soldiers from C Company of the 3rd Battalion, Royal 22e Régiment took part in the BMO course in the training sectors of the Valcartier base. On the program: climbing and rappelling on Mount Greccio, running in the forest and progression on the Bouchard Bridge structure.

On the morning of May 3, the candidates for the BMO course from C Company of the 3rd Battalion were in action. There were 42 of them, including several members of the coaching staff. This is the last day of exercises, which comes at the end of almost a month of uninterrupted efforts, this course being given in full time. During this period, both candidates and staff were dedicated exclusively to this course.

When the Adsum was on site, a dozen students were rappelling down a cliff on Mount Greccio. Two by two, the soldiers touch down,

sometimes loaded with gear and equipment in addition to their own packs. Other equipment was lowered alone, for practice: a jerrycan and a generator were lowered several dozen meters before the soldiers took over.

Once on the ground, these soldiers take a defensive position, waiting for their brothers in arms, who in turn descend along the rope. In the ferns and the Quebec forest, the men blend into the shades of green, they who have painted their faces in dark colours.

THE MOUNTAIN AS HOME

BMO stands for Basic Mountain Operations. The soldiers in training are confronted with natural obstacles, such as rock faces or rivers. They have to learn how to move and evolve in this specific environment. It must be said that

CORPORAL GABRIEL BEAUCHAMP

Gabriel Beauchamp is a medical technician with the 5 Field Ambulance, currently seconded to the 3rd Battalion, Royal 22e Regiment. Adsum spoke with him as he completed his final BMO rappel.

What Was the Hardest Thing About the BMO?

"The first week, with a lot of material to learn, to assimilate. A busy start to the course!

What Did You Find Most Interesting?

Everything related to his job: extracting "a wounded person”. Learning and working on everything related to the extraction technique: holding on to the stretcher while taking care of the patient. But also "to learn how to work well with that to pass it on to the field".

Because that's the whole point of the course: to add skill and allow his position with the Battalion to evolve: if before he was "waiting for a medical emergency during exercises," he will now be able to be proactive, "to be with the personnel, as close as possible.

I see you loaded. Can you elaborate on what you're wearing?

During the exercise, in addition to his mission equipment, like all soldiers, the corporal must carry his "medical equipment, as well as the stretcher and the cervical collar". A total of about ten kilos during this course, but a weight that will increase significantly in preparation for a mission or deployment.

in May, the conditions are optimal: the temperatures are in the positive and the snow has almost disappeared, allowing climbing and rappelling exercises in a perfectly safe environment.

In detail, the BMO course is divided into three physical events: an abseil, a run through the woods for several kilometers, before a traverse on the outside of a bridge structure.

And even though a compulsory preparatory course is given before the course starts, the BMO remains very demanding. It knows some failures (about 10% of students are withdrawn at each edition). This year, five candidates have stopped: three for academic reasons, two for medical reasons after injuries.

It must be said that the staff, which supervises the exercise, is present in force, with a qualified CTO/CTL instructor for each group of 6 candidates. And that the BMO is very dense: no less than a dozen exams during the month, as well as numerous physical training sessions and preparations.

CROSSING THE BRIDGE

A little further on, after a run-in the forest, the soldiers came upon the Bouchard Bridge (named after Captain Léo Bouchard, commander of A Company of the Royal 22e Régiment, who died in battle in Sicily in 1943). But the place is busy: about forty students from the 2nd Canadian Division Training Centre (2 Cdn Div TC), present for their leadership courses, are already there!

Equipped with carabiners, ropes and harnesses, they are attached to the bridge structure. Supervised by the BMO instructors (both exercises take place in parallel) and wearing their equipment, they must progress outside the bridge, attached to the structure, directly above the water. The slightest mistake and a fall are possible. Some even carry extra equipment, like this soldier with a rocket launcher on his back. And all this under the eyes of the 2 Cdn Div TC supervisors!

The students systematically check their anchorage, at each advance. They have been instructed to always have a point of support when moving from rope to rope, which takes place approximately every 5 metres.

Corporal Philippe Lyonnais, instructor in charge of operational and technical safety for the exercise, reminds us that each candidate had to undergo a complete inspection of the equipment before starting the exercise. Moreover, the instructors check during the exercise that everything is going well: as a proof, the corporal specifies that no one has fallen in the water yet! It must be said that safety is paramount: the 2 Cdn Div TC students received instructions the day before. They also trained in the handling of their specific equipment.

On the bridge, the young soldiers encourage each other during the exercise, talking among themselves: "We don't give up" or "but it's fun" are heard. A good atmosphere and a success: everyone passed this test, while the BMO students were getting ready to cross in their turn!

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Des membres du 5 GBMC, longent le cĂŽtĂ© d’un pont lors de l’exercice final de leur cours de chef, sur la Base Valcartier, le 3 mai 2023. Members of the 5 CMBG walk along the side of a bridge during the final exercise of their leader's course, on Base Valcartier, May 3, 2023. Photo : Cpl Marc-AndrĂ© Leclerc, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier Un militaire du 5 GBMC, longe la structure d’un pont lors de l’exercice final de leur cours de chef, sur la Base Valcartier, le 3 mai 2023. A member of the 5 CMBG, walks along a bridge structure during the final exercise of his leader's course, on Base Valcartier, May 3, 2023. Photo : Cpl Marc-AndrĂ© Leclerc, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier

REFLEXE RAPIDE

Ces militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada sont photographiés lors d'un exercice de tir réel, lors de REFLEXE RAPIDE These soldiers from the 5 Canadian Mechanized Brigade Group are photographed during a live fire exercise during REFLEXE RAPIDE

Depuis plusieurs semaines, les militaires du 5e Groupe-brigade mĂ©canisĂ© du Canada (5 GBMC) ont rejoint l'Alberta et le DĂ©tachement Wainwright Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton, dans le cadre de l'exercice MAPLE RESOLVE 23. Mais en avril, avant son dĂ©clenchement, un exercice prĂ©alable s'est tenu : REFLEXE RAPIDE, un exercice de tir rĂ©el servant de prĂ©paration Ă  MAPLE RESOLVE. L'Adsum vous propose les premiĂšres photos, qui arrivent tout droit de l'Alberta! OpĂ©rations de reconnaissances de zones, d'escortes de convois, de reconnaissances d’itinĂ©raires, de tĂąches de sĂ©curitĂ© et de protection : les missions ont Ă©tĂ© nombreuses dans ce cadre d’entraĂźnement Ă  tir rĂ©el.

For several weeks, soldiers from the 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) have joined Alberta and the 3rd Canadian Division Support Base Detachment Wainwright, as part of Exercise MAPLE RESOLVE 23. But in April, before it started, an exercise held: REFLEXE RAPIDE, a live-fire exercise serving as preparation for MAPLE RESOLVE. The Adsum offers you the first pictures, which come straight from Alberta! Area reconnaissance operations, convoy escorts, route reconnaissance, security and protection tasks: the missions were numerous in this real-fire training context.

Position

Ces militaires du 5 GBMC sont photographiés dans un champ de tir réel de niveau 5 durant REFLEXE RAPIDE, dans les secteurs d'entraßnement du Détachement Wainwright, le 19 avril 2023. These members of the 5 CMBG are photographed in a level 5 live fire range during REFLEXE RAPIDE, in the training areas of Detachment Wainwright, on April 19, 2023.

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d'attente et de surveillance pour ces militaires chargĂ©s de la protection de l'unitĂ© mĂ©dicale, durant REFLEXE RAPIDE. Waiting and surveillance position for these soldiers in charge of the protection of the medical unit, during REFLEXE RAPIDE. Photo : Cpl Djalma Vuong-De Ramos Photo : Cpl Daniel Chiasson Photo : Facebook – 2 Bataillon Royal 22 RĂ©giment | 2nd Battalion Royal 22 RĂ©giment

L’Exercice UNIFIED RESOLVE 2023 (EX UR 23), se dĂ©roulant simultanĂ©ment sur les Bases Valcartier et Kingston, ainsi que sur la Garnison Petawawa, rĂ©unissait plus de 1 000 militaires des Forces armĂ©es canadiennes cet hiver. L’objectif de l’EX UR 23 Ă©tait de valider l’état de prĂ©paration du 5e Groupe-brigade mĂ©canisĂ© du Canada (5 GBMC) en vue d’opĂ©rations nationales et internationales.

CAPT JEAN-CHRISTOPHE MACHON Svc TI, GS 2 Div CA | IT Svc, 2 CDSG

Puisqu’il s’agit de l’Exercice le plus important assistĂ© par ordinateur de l’ArmĂ©e canadienne, l’implication des membres du Service des technologies de l’information (Svc TI) Ă©tait essentielle Ă  la rĂ©ussite de la mission, notamment en soutenant le Quartier gĂ©nĂ©ral et Escadron des transmissions (QGET). D’ailleurs, parmi les membres du Svc TI, le soldat (sdt) Carl Lozis s’est dĂ©marquĂ© du lot durant l’Exercice.

Le soldat Lozis s’est enrĂŽlĂ© dans la Force rĂ©guliĂšre comme technicien en systĂšmes d’information en mars 2020. AprĂšs avoir terminĂ© sa qualification professionnelle Ă  l’École de l’électronique et des communications Ă  la

Base des Forces canadiennes Kingston, il a Ă©tĂ© mutĂ© au Svc TI avec le dĂ©sir d’acquĂ©rir de nouvelles connaissances en dĂ©cembre 2022 dans la section soutien informatique Ă  Valcartier. En prĂ©paration Ă  l’Exercice, l’équipe du Svc TI a procĂ©dĂ© Ă  la vĂ©rification d’équipements Ă©lectroniques, tels que des ordinateurs, des commutateurs, des Ă©crans et des imprimantes. D’ailleurs, le soldat Lozis a participĂ©

Ă  l’installation de ceux-ci. Par la suite, l’équipe du soldat Lozis avait la tĂąche de soutenir les usagers en cas de problĂšme informatique ou technique au Centre d'opĂ©rations des rĂ©seaux (COR). Il faisait la crĂ©ation et la gestion des comptes d’usagers, tout en Ă©tant en mesure de rĂ©gler efficacement les problĂšmes techniques rencontrĂ©s par les utilisateurs afin d’assurer le succĂšs de la mission de l’EX UR 23.

En fait, le soldat Lozis a Ă©tĂ© remarquĂ© pour son dynamisme, son professionnalisme, sa tĂ©nacitĂ© et son dĂ©vouement par l’équipe de la 6e Brigade d’appui au combat du Canada (6 BACC). D’ailleurs, il a reçu le jeton du Cmdt de la 6 BACC, le colonel Pruneau. Brazo Zulu au soldat Lozis pour le travail accompli!

Military member distinguishes himself at Exercise UNIFIED RESOLVE 2023

Exercise UNIFIED RESOLVE 2023 (EX UR 23), taking place simultaneously on Bases Valcartier and Kingston, as well as on Garrison Petawawa, brought together more than 1,000 Canadian Armed Forces soldiers this winter. The aim of EX UR 23 was to validate the readiness of 5 Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) for domestic and international operations.

As the largest computer-assisted exercise in the Canadian Army, the involvement of the members of the Information Technology Service (IT Svc) was essential to the success of the mission, particularly in supporting the Headquarters and Signals Squadron (HQ & Sig Sqn). In fact, among the personnel of IT Svc, Private (Pte) Carl Lozis stood out during the exercise.

Pte Lozis joined the Regular Force as an Information Systems Technician in March 2020. After completing his trade qualification at the Canadian Forces School of Communications and Electronic at Canadian Forces Base Kings-

MAGALIE PINEL

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ton, he was posted to the IT Svc in December 2022, with the desire to learn more within the computer support section at Valcartier.

In preparation for the Exercise, the IT Svc team checked electronic equipment such as computers, switches, monitors and printers. Pte Lozis participated in the installation of the equipment. Subsequently, Lozis' team had the task of supporting users in case of computer or technical problems at the Network Operations Centre. He created and managed user accounts while being able to efficiently resolve technical problems encountered by users to ensure the success of EX UR 23’s mission.

In fact, Pte Lozis was recognized for his dynamism, professionalism, tenacity, and dedication by the 6 Canadian Combat Support Brigade (6 CCSB) Kingston team. In fact, he received the 6 CCSB Commander’s coin from the hands of Col Juneau. Bravo Zulu to Pte Carl Lozis for a job well done!

MAGALIE PINEL a passĂ© la majeure partie de sa carriĂšre professionnelle dans les Forces armĂ©es canadiennes. Cet esprit de camaraderie, basĂ© sur le travail d’équipe et la collaboration, fait d’elle une alliĂ©e sur laquelle on peut compter pour vendre ou acheter. DotĂ©e d’un sens de l’organisation optimal, son travail est clairement dĂ©fini et organisĂ©, ce qui permet d’anticiper et de prĂ©voir les situations, quelles qu’elles soient. Avec une rigueur professionnelle, elle tient ses engagements et justifie l’état de la situation.

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Un militaire se distingue lors de l’Exercice UNIFIED RESOLVE 2023
Ces militaires sont photographiés derriÚre un blindé léger, lors de REFLEXE RAPIDE. These soldiers are photographed behind a light armoured vehicle, during REFLEXE RAPIDE. Photo : Cpl Daniel Chiasson Simulation de blessé au combat lors de REFLEXE RAPIDE, le 19 avril 2023. Simulation of wounded in action during REFLEXE RAPIDE, April 19, 2023. Photo : Cpl Djalma Vuong-De Ramos Soldat | Private Carl Lozis Photo : Avr Annabelle Marcoux

24 H AVEC LE 5e RÉGIMENT DE POLICE MILITAIRE

PrĂ©sents aussi bien au pays qu'Ă  l’étranger, les policiers militaires ont pour mission de contribuer Ă  l'efficacitĂ© et l'Ă©tat de prĂ©paration des Forces armĂ©es canadiennes et du ministĂšre de la DĂ©fense nationale en fournissant des services professionnels de police, de sĂ©curitĂ© et de soutien opĂ©rationnel au sein de la Force rĂ©guliĂšre et de la RĂ©serve. Ils sont Ă©galement responsables des enquĂȘtes et des rapports sur les infractions militaires et criminelles. Sur la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier, le 5e Peloton de police militaire, composĂ©e d’une trentaine de policiers militaires, rĂ©pondant au 5e RĂ©giment de police militaire, basĂ© Ă  Longue-Pointe. L’Adsum a passĂ© une journĂ©e avec ces militaires spĂ©cialisĂ©s. Rendez-vous est donnĂ© Ă  9 h devant le bĂątiment 276 du Poste de police militaire, rue Jean-Brillant. Et la journĂ©e dĂ©bute sur les chapeaux de roues : Ă  peine installĂ© dans son vĂ©hicule de patrouille, le caporal Jonathan Viger est appelĂ© sur une urgence mĂ©dicale. ImmĂ©diatement, un vĂ©ritable ballet se met en place : les pompiers sont dĂ©jĂ  prĂ©sents sur place pour prodiguer les premiers soins. La mission du caporal, en liaison avec son chef de relĂšve, est de se diriger rapidement Ă  l’entrĂ©e princi-

SOUS L’UNIFORME

La nature de leur travail pouvant ĂȘtre sensible, plusieurs policiers militaires ont prĂ©fĂ©rĂ© garder l’anonymat. NĂ©anmoins, l’Adsum a rencontrĂ© des personnalitĂ©s incroyables.

À l’image d’un sergent du peloton de champ, vĂ©tĂ©ran d’Afghanistan, oĂč il s’est rendu en 2009. AprĂšs 11 mois d’entrainement Ă  la Base Valcartier, il a passĂ© prĂšs de 6 mois Ă  Kandahar, Ă  former les policiers afghans aux patrouilles, Ă  l’approche de villages, au tir, aux premiers soins ou encore Ă  la fouille de vĂ©hicules. Tout cela sous la menace d’attaques talibanes. Un dĂ©ploiement qui marque le sous-officier, encore aujourd’hui : hypervigilance, nouvelle vision de vie, etc.

L’Adsum a pu rencontrer l’un des membres de la section d’enquĂȘte de Valcartier, en charge de la section des enquĂȘtes criminelles sur la Base Valcartier, QC. La section fonctionne indĂ©pendamment, mais conjointement avec le soutien de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec (SQ) et surtout face Ă  un manque d’effectif, une bonne collaboration et communication est nĂ©cessaire en raison de la proximitĂ© de nos aires de juridictions. Les enquĂȘtes impliquant des militaires peuvent ĂȘtre soumises aux mĂȘmes juridictions que le monde civil. Celui qui est enquĂȘteur depuis plusieurs annĂ©es prĂ©cise que mĂȘme si de nombreuses choses reviennent dans les dossiers, les enquĂȘtes Ă©voluent constamment, Ă  l’image de la sociĂ©tĂ©. Chaque dossier est diffĂ©rent du prĂ©cĂ©dent.

Ce mĂ©tier vient avec une charge Ă©motionnelle importante, alors il faut apprendre Ă  conjuguer avec le travail et la famille. Le travail, au fil du temps, amĂšne Ă  avoir un plus grand souci du dĂ©tail et garder un scepticisme Ă  l’enquĂȘte. Une grande partie du travail de l’enquĂȘteur, c’est ainsi fermer toutes les portes, mĂȘme aussi banales soientelles, afin d’atteindre la vĂ©racitĂ© des faits. La section doit Ă©galement ĂȘtre emphatique en effectuant sur une base hebdomadaire des suivis avec des plaignants(es) selon le Droit des victimes.

pale de la Base, pour escorter une ambulance civile jusqu’au bĂątiment oĂč se trouve la personne blessĂ©e.

Une fois l’ambulance arrivĂ©e Ă  bon port, le policier reste sur place, prenant les informations et jaugeant la situation. En cas d’urgence mĂ©dicale, la prĂ©sence d’un reprĂ©sentant des forces de l’ordre est une obligation pour voir s’il ne s’agit pas d’un incident grave ou un risque Ă  la sĂ©curitĂ© publique. Plus de peur que de mal, la personne s’est blessĂ©e au genou et a finalement Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e vers l’HĂŽpital Saint-François d'Assise de QuĂ©bec. L’incident aura mobilisĂ© le policier militaire moins de 30 minutes. La patrouille repart alors. La radio s’anime presque immĂ©diatement. Le dĂ©but d’une longue journĂ©e.

Dans le vĂ©hicule de patrouille, le patrouilleur peut compter sur une camĂ©ra, tournĂ©e vers la route, et sur son ordinateur de bord, notamment utilisĂ© pour la collecte et la transmission d’informations, comme les plaques routiĂšres. Comme agent de la paix, le policier militaire est responsable de faire respecter le code de sĂ©curitĂ© routiĂšre. Il peut ainsi vous demander votre identitĂ© Ă  tout moment et sous n’importe quel prĂ©texte lorsque vous vous trouvez sur la Base Valcartier afin d’identifier le conducteur d’un vĂ©hicule routier.

Pour le caporal-chef Michael BellavanceTremblay, chef de relĂšve et patrouilleur, l’aspect psychologique des policiers militaires est essentiel: chaque policier doit dĂ©buter sa journĂ©e avec un bon esprit, afin de rĂ©pondre Ă  la complexitĂ© des tĂąches et missions (lĂ©gislation, pouvoirs, relations humaines). Et ne jamais oublier que chaque intervention est unique. Il prend l’exemple d’interventions auprĂšs de victimes de violence ou de militaires ayant un syndrome post-traumatique. Avec un mot d’ordre: s’adapter Ă  la personne en face du policier. Et pouvoir, au besoin, devenir tour Ă  tour psychologue, intervenant social, conseiller juridique et mĂȘme parfois mĂ©decin.

POSTE DE POLICE MILITAIRE VALCARTIER (PPM VAL)

Le capitaine Lagrenade est le commandant du Poste de police militaire de la Base Valcartier. Il est aussi, de facto, le chef de SĂ»retĂ© de la Base. Il conseille les commandants d’unitĂ©s sur les dossiers policiers et agit comme aviseur pour le commandement de la Base lors d’évĂ©nement d’envergure afin d’assurer une sĂ©curitĂ© pour tous. Comme d’autres chefs d’unitĂ©, il doit jongler entre son effectif disponible, les exigences de capacitĂ© opĂ©ration-

nelle et les compétences/qualifications des militaires qui composent son unité. Ce qui engendre une complexité certaine dans la gestion des ressources humaines.

L’effectif de Policiers militaires au bĂątiment 276 est d’une cinquantaine. Au PPM Val, cela reprĂ©sente plus de 31 policiers militaires (PM) affectĂ©s Ă  cette unitĂ©, dont 20 patrouilleurs et 3 enquĂȘteurs, auquel il convient d’ajouter 3 employĂ©s de la fonction publique. Le reste des forces sont des membres du 5e Peloton de police militaire (5 PPM). Le 5 PPM est l’unitĂ© supportant la 5 GBMC. Les PM ont accĂšs Ă  5 vĂ©hicules de patrouille identifiĂ©s, une vingtaine de vĂ©hicules militaires de type G-Wagon, TAPV, Milcot et une flotte de vĂ©hicules banalisĂ©s (qui sert notamment aux enquĂȘteurs.)

Ainsi, lorsque le journaliste de l’Adsum est prĂ©sent dans l’unitĂ©, ce sont bien 3 policiers qui sont en patrouille dans leurs vĂ©hicules, ainsi qu’un policier communautaire Ă©galement dans son vĂ©hicule. Deux autres policiers sont prĂ©sents au poste, ainsi que plusieurs civils.

La patrouille se fait seul, et si le nombre de patrouilleurs le permet, Ă  deux individus. La charge de travail est importante : Ă©tant en premiĂšre ligne, le policier militaire est toujours sur la brĂšche. Et il n’est pas rare que les militaires fassent plus que leur quart de travail soit plus de 12 heures certains jours. Il faut dire que les policiers militaires Ă  Valcartier ne s’ennuient jamais : rien qu'en 2022, ce sont plus de 38 000 cartes d’appels au Canada (qui ont donnĂ© lieu Ă  un dĂ©placement ou Ă  une demande d’information) qui ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©es.

5e PELOTON DE POLICE MILITAIRE

Mais la police militaire, ce n’est pas que les patrouilleurs. Ainsi, le peloton de champ, ce sont les militaires en tenue verte, qui sont notamment responsables des prisonniers de guerre en cours d’opĂ©rations. Cependant, leur fonction n’y Ă©tant pas limitĂ©e, ceux-ci s’entraĂźnent pour effectuer toute une gamme de tĂąches tactiques afin d’appuyer la 5 GBMC. Celles-ci incluent le support Ă  la mobilitĂ© telles que des points de contrĂŽle de la circulation et de vĂ©hicules, de reconnaissance de route et d’escorte de convoi.

Au STAL, simulateur de tir en salle pour armes lĂ©gĂšres, les scĂ©narios s’enchaĂźnent, sous le regard du sergent Gauvin et du caporal-chef Labrie-Sabourin, en charge de l’encadrement de l’exercice. Ces instructeurs spĂ©cialisĂ©s dĂ©coupent chaque plan de la simulation, prodiguant conseils et reprises. Fallait-il ou non utiliser son arme de poing? Fallait-il utiliser une

POLICIER COMMUNAUTAIRE

Jonathan Viger est caporal. Patrouilleur, il est Ă©galement responsable des relations avec la communautĂ©. Chaque semaine, il se rend auprĂšs des organismes et structures qui rĂ©gissent la vie communautaire. En collaboration avec la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ayant juridiction primaire, Cpl Viger passe frĂ©quemment faire le tour des Ă©coles pour «prendre le pouls», pour Ă©changer aussi bien avec les membres de la direction, les professeurs, les Ă©lĂšves et les parents. Par ces «partenariats» auprĂšs de personnes-ressources, il permet un bon Ă©change d’information, ce qu’il appelle la «sĂ©curitĂ© de tous les jours». Il donne notamment l’exemple d’un banc de neige qui empĂȘchait la traversĂ©e en parfaite sĂ©curitĂ© au passage piĂ©ton Ă  proximitĂ© d’une Ă©cole. La situation a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e suite Ă  l’intervention du policier. Cette vĂ©ritable police de proximitĂ© est Ă©galement visible dans les Ă©vĂ©nements organisĂ©s par le caporal, notamment des matchs de sport ou de la sensibilisation. Le militaire travaille Ă©galement avec les travailleurs sociaux, comme ceux du Centre de ressources pour les familles militaires Valcartier. Il n’hĂ©site pas Ă  y passer rĂ©guliĂšrement pour s’entretenir avec les intervenantes : au travers de quelques questions anodines, il se fait un portrait de la situation. MultitĂąche, Jonathan n’hĂ©site pas Ă  mettre ses compĂ©tences au service des autres. Il cite l’exemple des bancs d’auto pour enfants, qu’il rĂšgle avec grand plaisir dans les voitures des gens qui demandent, ou encore une aide administrative et des conseils sur la lĂ©gislation. Des petits gestes qui comptent pour les membres de la communautĂ©.

En fonction depuis mai 2022, il est le seul policier communautaire Ă  Valcartier supportĂ© par l’ensemble de ses collĂšgues lors d’évĂ©nements plus importants.

arme létale ou un taser? Au total, 9 scénarios principaux sont disponibles.

C’est lĂ  l’une des particularitĂ©s de la Police militaire : des soldats en uniforme noirs que la communautĂ© cĂŽtoie chaque jour, et des soldats en uniforme de combat prĂ©parĂ©s aux zones de guerre. La Police militaire, ce sont des unitĂ©s de protection rapprochĂ©e, un Service national des enquĂȘtes des Forces canadiennes, une cellule d'entraĂźnement ou encore des officiers de sĂ©curitĂ© des aĂ©ronefs. On les retrouve au Canada, dans les bases Ă  l’étranger, mais Ă©galement dans chaque ambassade canadienne sur la planĂšte. Et bien sĂ»r, sur la Base Valcartier!

MAI | MAY 2023 ‱ ADSUM 8
Ces membres de la Police militaire (force réguliÚre et de réserve) sont photographiés lors d'un exercice de contrÎle routier, sur la Base Valcartier, le 8 octobre 2019. These members of the Military Police (regular and reserve force) are photographed during a traffic control exercise, on Base Valcartier, on October 8, 2019. Photo : Cpl GeneviÚve Beaulieu, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier

24 HOURS WITH 5TH MILITARY POLICE REGIMENT

Operating both domestically and internationally, the mission of the Military Police is to contribute to the effectiveness and readiness of the Canadian Armed Forces and the Department of National Defence by providing professional policing, security and operational support services to the Regular and Reserve Forces. They are also responsible for the investigation and reporting of military and criminal offences. On the 2nd Canadian Division Support Base Valcartier, the Military Police Station, composed of approximately 30 military police members, answers to the 5th Military Police Regiment, based in Longue-Pointe. The Adsum spent a day with these specialized soldiers.

The meeting was held at 9:00 a.m. in front of building 276 of the Military Police Station on Jean Brillant Street. And the day started off with a bang: as soon as Corporal Jonathan Viger got into his patrol vehicle, he was called to a medical emergency. Immediately, a veritable ballet began: the firefighters were already on site to provide first aid. The corporal's mission, in liaison with his relief supervisor, is to move quickly to the main entrance of the base, to escort a civilian ambulance to the building where the injured person is located.

Once the ambulance arrives, the officer remains on the site, taking information and as-

UNDER THE UNIFORM

Because the nature of their work can be sensitive, many military police have chosen to remain anonymous. Nevertheless, Adsum has met some incredible personalities.

Like a Field Platoon Sergeant, a veteran of Afghanistan, where he went in 2009.

After 11 months of training at Base Valcartier, he spent nearly six months in Kandahar, training Afghan police officers in patrols, approaching villages, shooting, first aid and vehicle searches. All this under the threat of Taliban attacks. A deployment that still leaves its mark on the NCO: hypervigilance, a new vision of life, etc.

The Adsum was able to meet with one of the members of the Valcartier investigation section, in charge of the criminal investigation section on the Base Valcartier, QC. The section operates independently, but jointly with the support of the Sûreté du Québec (SQ) and especially in the face of a lack of manpower, good collaboration and communication is necessary due to the proximity of our areas of jurisdiction. Investigations involving military personnel may be subject to the same jurisdictions as the civilian world. The investigator who has been an investigator for several years points out that even though many things come up in the files, investigations are constantly evolving, just like society. Each case is different from the last.

This job comes with a high emotional load, so you have to learn to combine work and family. The work, over time, leads to a greater attention to detail and a skepticism about the investigation. A large part of the investigator's job is to close all doors, no matter how trivial, in order to get to the truth of the facts. The section must also be emphatic in following up with complainants on a weekly basis according to Victims' Rights.

sessing the situation. In the case of a medical emergency, the presence of a law enforcement representative is mandatory to see if there is a serious incident or a risk to public safety. More fear than harm, the person injured his knee and was eventually evacuated to Saint-François d'Assise Hospital in Quebec City. The incident mobilized the Military Police member for less than 30 minutes. The patrol then left. The radio comes to life almost immediately. The beginning of a long day.

In his vehicle, the patrolman can count on a camera, turned towards the road, and on his on-board computer, which is used to collect and transmit information, such as road plates. As a peace officer, the Military Police member is in charge of enforcing the highway safety code. He can ask for your identity at any time and under any pretext when you are on the Base Valcartier in order to identify the driver of a road vehicle.

For Master Corporal Michael BellavanceTremblay, relief leader and patrollers, the psychological aspect of military police is essential: each police officer must start his day with a good spirit, in order to respond to the complexity of the tasks and missions (legislation, powers, human relations). And never forget that each intervention is unique. He uses the example of interventions with victims of violence or soldiers with post-traumatic stress disorder. With a watchword: adapt to the person in front of the police officer. And if necessary, he can become a psychologist, social worker, legal advisor and even a doctor.

VALCARTIER MILITARY POLICE STATION (VAL MPP)

Captain Lagrenade is the Commanding Officer of the Base Valcartier Military Police Station. He is also, de facto, the Chief of Security of the base. He advises unit commanding officers on police matters and acts as an advisor to Base Command during major events to ensure safety for all. Like other unit commanders, he must juggle his available manpower, operational capacity requirements and the skills/qualifications of the members who make up his unit. This creates a certain complexity in the management of human resources.

The number of military police officers in Building 276 is approximately 50. At the PPM Val, this represents more than 31 military police officers (MP) assigned to this unit, including 20 patrolmen and 3 investigators, to which should be added 3 civil servants. The rest of the forces are members of the 5th Military Police Platoon (5 PPM). The 5 MPP is the supporting unit for the 5 CMBG. The MPs have access to 5 identified patrol vehicles, about 20 military vehicles of the G-Wagon, TAPV, Milcot type and a fleet of unmarked vehicles (which are used by investigators, among others).

Thus, when the ADSUM reporter is present in the unit, 3 police officers are on patrol in their vehicles, as well as a community police officer also in his vehicle. Two other police officers are present at the station, as well as several civilians.

The patrol is done alone, and if the number of patrollers allows it, with two individuals. The workload is heavy: being on the front line, the

COMMUNITY POLICING

Jonathan Viger is a corporal. As a patrol officer, he is also in charge of community relations. Every week, he visits the organizations and structures that govern community life. In collaboration with the Sûreté du Québec, which has primary jurisdiction, Cpl Viger frequently visits schools to "take the pulse" of the community, to talk with the school administration, teachers, students and parents.

Through these "partnerships" with resource people, he allows for a good exchange of information, which he calls "everyday safety". He gives the example of a snow bank that was preventing safe crossing at a crosswalk near a school. The situation was resolved following the intervention of the police officer. This true community policing can also be seen in the events organized by the corporal, such as sports games or awareness.

The member also works with social workers, such as those at the Valcartier Military Family Resource Centre. He doesn't hesitate to drop by regularly to speak with the workers: through a few harmless questions, he gets a picture of the situation. A multi-tasker, Jonathan does not hesitate to put his skills at the service of others. He cites the example of car benches for children, which he is happy to adjust in the cars of people who ask, or administrative assistance and advice on legislation. Small gestures that count for the members of the community.

On duty since May 2022, he is the only community police officer in Valcartier supported by all his colleagues during larger events.

Military Police member is always on the go. And it is not uncommon for military members to work more than their shift, more than 12 hours on some days. It must be said that the Military Police members in Valcartier are never bored: in 2022 alone, there were more than 38,000 call cards in Canada (which resulted in a trip or a request for information).

5TH MILITARY POLICE PLATOON

But the military police is not only the patrolmen. The field platoon is made up of soldiers in green uniforms, who are in charge of prisoners of war during operations. However, their function is not limited to this, they train to perform a wide range of tactical tasks in support of 5 CMBG. These include mobility support such as traffic and vehicle control points, route reconnaissance and convoy escort.

At the STAL, a small arm indoor shooting simulator, the scenarios follow one another, under the watchful eye of Sergeant Gauvin and Master Corporal Labrie-Sabourin, in charge of the exercise. These specialized instructors cut out each shot of the simulation, giving advice and rehearsals. Should you use your handgun or not? Should you use a lethal weapon or a taser? In total, 9 main scenarios are available.

This is one of the special features of the Military Police: soldiers in black uniforms that the community sees every day, and soldiers in combat uniforms prepared for war zones. The Military Police is close protection units, a Canadian Forces National Investigation Service, a training unit and aircraft security officer. They can be found in Canada, on bases abroad, but also in every Canadian embassy on the planet. And of course, on the Base Valcartier!

ADSUM ‱ MAI | MAY 2023 9
Un membre du 5e Régiment de police militaire discute avec un membre de l'escouade anti-émeute du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), durant le Sommet 2018 du G7, le 8 juin 2018. A member of the 5th Military Police Regiment chats with a member of the Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) Riot Squad, during the 2018 G7 Summit, June 8, 2018. Photo : Archives Adsum Un policier procÚde à une arrestation d'un chauffard ivre lors d'une simulation. A police officer makes an arrest of a drunk driver during a simulation Photo : Archives Adsum

Exercice | Exercise

THE PAYNE TRAIN

La Police militaire de la Base Valcartier a tenu, le 14 avril dernier, le premier volet de leur entraßnement commémoratif "The Payne Train". Si le second volet a eu lieu à la date officielle, le 21 avril 2023, les policiers ont préféré avancer d'une semaine leur entraßnement, certains étant déployés au Détachement Wainwright Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton à la date officielle. Cet exercice, qui se tient chaque année, rend hommage au caporal Payne et au caporal Dinning, deux policiers militaires tués en 2006 en Afghanistan.

Le vendredi 14 avril, sur les coups de 10 h, ils sont une trentaine de militaires a participer à cet entraßnement commémoratif, encadrés par les entraßneurs et entraßneuses du

PSP. Toutes et tous se sont donnĂ©s au Centre des sports : ils vont rĂ©aliser l’exercice avec une semaine d’avance, le dĂ©ploiement en Alberta Ă©tant alors imminent. Cette annĂ©e, ce sont deux exercices Payne Train qui ont eu lieu : le premier par les militaires le 14 avril et le second par les PSP le 21 avril.

Pour participer au Payne Train, les militaires et les entraßneurs PSP ont dû suivre un déroulé précis, particuliÚrement physique : 400 m de course, 5 rondes de Cindy (5 tractions, 10 pushups, 15 squats), 400 m de course, 4 rondes de Cindy, 400 m de course, 3 rondes de Cindy, 400 m de course, 2 rondes de Cindy, 400 m de course et finalement une ultime ronde de Cindy. Un exercice exigeant, qui va durer prÚs de 40 minutes. Toutes et tous vont finir, sous les encouragements des participants et des spectateurs!

HONNEURS AUX HÉROS | HONORS TO HEROES

Le caporal Randy Payne rejoint les Forces armĂ©es canadiennes en mai 2003. Policier militaire, il est affectĂ© Ă  la 1re UnitĂ© de police militaire de la BFC Wainwright. Volontaire, il est dĂ©ployĂ© Ă  Kandahar en fĂ©vrier 2006 au sein de l’équipe de protection rapprochĂ©e du brigadier-gĂ©nĂ©ral David Fraser, en Afghanistan. Le 22 avril 2006, le caporal Randy Payne est tuĂ© par une bombe artisanale au bord de la route Ă  Gumbad, en Afghanistan, lors du passage de son G-Wagon. En mĂȘme temps que trois autres soldats, dont le caporal Matthew Dinning. Ce dernier, qui s'Ă©tait Ă©galement engagĂ© en mai 2003, Ă©tait affectĂ© Ă  la Base de soutien de la 4e Division du Canada Petawawa. Il avait rejoint l'Afghanistan en janvier 2006, comme membre de l'Ă©quipe de protection.

On April 14, the Base Valcartier Military Police held the first part of their commemorative training "The Payne Train." If the second part took place on the official date, April 21, 2023, the police preferred to advance their training by a week, some being deployed to Wainwright Detachment 3rd Canadian Division Support Base Edmonton on the official date. This exercise, held annually, honours Corporal Payne and Corporal Dinning, two military police officers killed in 2006 in Afghanistan.

On Friday, April 14, around 10 a.m., around thirty soldiers took part in this commemorative training, supervised by PSP coaches. All of them met at the Sports Centre: they will

Corporal Randy Payne joined the Canadian Armed Forces in May 2003. A military policeman, he is posted to 1 Military Police Unit at CFB Wainwright. As a volunteer, he was deployed to Kandahar in February 2006, as part of Brigadier-General David Fraser's close protection team in Afghanistan. On April 22, 2006, Corporal Randy Payne was killed by a roadside bomb in Gumbad, Afghanistan, as his G-Wagon passed. Along with three other soldiers, including Corporal Matthew Dinning. The latter, who had also enlisted in May 2003, was posted to 4th Canadian Division Support Base Petawawa. He had joined Afghanistan in January 2006 as a member of the protection team.

carry out the exercise a week in advance, the deployment in Alberta being then imminent. This year, two Payne Train exercises took place: the first by the military on April 14 and the second by the PSP on April 21.

To participate in the Payne Train, the soldiers and the PSP coaches had to follow a precise, particularly physical procedure: 400 m of running, 5 rounds of Cindy (5 pull-ups, 10 pushups, 15 squats), 400 m of running, 4 rounds of Cindy, 400 m race, 3 rounds of Cindy, 400 m race, 2 rounds of Cindy, 400 m race and finally a final round of Cindy. A demanding exercise, which will last nearly 40 minutes. All of them will finish, under the encouragement of the participants and the spectators!

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ANGELE
Des membres de la Police militaire en plein effort lors de l'exercice The Payne Train. Military Police members in action during The Payne Train exercise. Photos : Jordan Proust, Adsum RANDY PAYNE MATTHEW DINNING

Tous les militaires des Forces armĂ©es canadiennes (FAC) connaissent la ration de combat, Ă©galement appelĂ©e «repas individuel» ou Individual Meal Pack, introduite en 1981 dans les FAC! En opĂ©ration ou en exercices, toutes et tous en ont dĂ©jĂ  mangĂ© : cannellonis au poulet, poutine, pĂątĂ© chinois ou encore pizzas, porc effilochĂ© ou raviolis de bƓuf. Il existe actuellement plus d’une vingtaine de types de menus diffĂ©rents, qui rĂ©pondent tous aux besoins nutritionnels quotidiens du militaire canadien.

Dans chaque ration, on retrouve systĂ©matiquement les mĂȘmes types d’aliments : une entrĂ©e, un plat principal, un dessert, plusieurs boissons, un paquet de biscuits ou une barre de chocolat, ainsi qu’une confiserie. En fonction des rations, il est possible d’avoir d’autres choses, comme une purĂ©e de pommes de terre instantanĂ©e ou du riz.

Chaque ration contient un repas au choix (dĂ©jeuner, dĂźner, souper) pour une personne : le plat principal, qui est prĂ©cuit, peut ĂȘtre mangĂ© froid ou rĂ©chauffĂ© (Ă  l’aide d’une poche, un chauffe-ration sans flamme capable de rĂ©chauffer le plat en cinq minutes, une rĂ©action chimique avec l’ajout d’un peu d’eau gĂ©nĂ©rant suffisamment de chaleur). Cette technique est plus facile que les anciennes maniĂšres de faire : autocuiseur, rĂ©chaud Coleman, casserole ou encore sur l’échappement et le radiateur d’un vĂ©hicule blindĂ©!

Ainsi, trois rations journaliĂšres vont fournir prĂšs de 3 600 calories, ce qui permet de subvenir aux besoins d’un militaire soumis Ă  une activitĂ© physique intense. Reconnaissable Ă  son emballage marron, la ration est compacte et lĂ©gĂšre. Ce sont prĂšs de 1,5 million de rations individuelles qui sont produites chaque annĂ©e depuis 1981 et son arrivĂ©e, en remplacement des rations en conserve (Individual Ration Pack, Canadian Army Mess Tin Ration, Compo rations).

Prenons par exemple la ration menu 18 (voir photo). Elle contient un plat principal, le pĂątĂ© chinois. Ainsi qu’un dessert (carrĂ© aux dattes), des tortillas, une boisson Ă  la vanille de type milkshake, deux boissons pour sportifs, un sachet de ketchup, un sachet de confiture de fraises, un sachet de beurre d’arachides, un sachet de cafĂ© NescafĂ©, une barre chocolatĂ©e Kit-Kat, un sachet de 4 Tic-tac, une serviette comprimĂ©e, une boĂźte d’allumettes, un sac pour boisson, une serviette en papier et une cuillĂšre-fourchette!

LA RATION DE COMBAT THE COMBAT RATION

Every member of the Canadian Armed Forces (CAF) is familiar with the combat ration, also known as the Individual Meal Pack, introduced in 1981 in the CAF!

Whether on operations or on exercise, everyone has eaten it: chicken cannelloni, Poutine, shepherd's pie, pizza, pulled pork or beef ravioli. There are currently more than twenty different types of menus, all of which meet the daily nutritional needs of the Canadian soldier.

Each ration includes the same types of food: an appetizer, a main course, a dessert, several beverages, a package of cookies or a chocolate bar, and a candy bar. Depending on the ration, it is possible to have other things, like instant mashed potatoes or rice.

Each ration contains a meal of choice (lunch, dinner, supper) for one person: the main dish,

which is pre-cooked, can be eaten cold or reheated (with the help of a pouch, a flameless heater capable of reheating the dish in five minutes, a chemical reaction with the addition of a little water generating enough heat). This technique is easier than the old ways of doing things: pressure cooker, Coleman stove, saucepan or even on the exhaust and radiator of an armored car!

This way, three daily rations will provide nearly 3,600 calories, which is enough to meet the needs of a soldier undergoing intense physical activity. Recognizable by its brown packaging, the ration is compact and light. Nearly 1.5 million individual rations have been produced each year since 1981, replacing canned rations (Individual Ration Pack, Canadian Army Mess Tin Ration, Compo rations).

Let's take the Menu 18 rations as an example (see picture). It contains a main course, shepherd's pie. As well as a dessert (date square), tortillas, a vanilla milkshake, two sports drinks, a bag of ketchup, a bag of strawberry jam, a bag of peanut butter, a bag of Nescafé coffee, a Kit-Kat chocolate bar, a bag of 4 Tic-tacs, a compressed napkin, a box of matches, a beverage bag, a paper towel and a fork-spoon!

UN LONG DÉVELOPPEMENT

Les rations de combat Ă©voluent par diffĂ©rents cycles de recherche et dĂ©veloppement : tous les trois ans, de nouveaux repas sont ajoutĂ©s, tandis que d’autres sont supprimĂ©s. Ces changements ont lieu notamment en fonction des retours d’expĂ©rience des militaires. Ainsi, de nouveaux repas sont testĂ©s tous les deux ans par 180 militaires choisis pour l’occasion (trois groupes de 60, toutes et tous provenant de chacune des trois branches des FAC).

L’une des obligations pour la production de la ration canadienne est sa durĂ©e de conservation : elle doit au minimum ĂȘtre mangeable sur une durĂ©e de 3 annĂ©es (sous rĂ©serve que la

ration ne soit pas abĂźmĂ©e ou mouillĂ©e), mĂȘme si certains aliments Ă  l’intĂ©rieur de la ration ont une durĂ©e de conservation supĂ©rieure.

Néanmoins, les FAC utilisent également d'autres types de rations (repas frais, préparés dans des cuisines de campagne) ainsi que des rations légÚres (utilisées notamment lors de patrouilles, comme collation) ou des paniersrepas (comme dans les avions militaires).

Les rations ont toujours eu un intĂ©rĂȘt certain en opĂ©ration : considĂ©rĂ©es comme les meilleures sur la planĂšte (avec les rations françaises et les rations sud-corĂ©ennes), elles s’échangeaient rĂ©guliĂšrement contre des rations Ă©trangĂšres, voire mĂȘme de l’équipement!

LES DIFFÉRENTS MENUS

Vous pensiez avoir goĂ»tĂ© toutes les rations qui existaient ? En ĂȘtes-vous sĂ»rs ? En 2016 par exemple, il existait ainsi pas moins de 21 menus diffĂ©rents (mĂȘme si dans les faits, cela ne va fournir qu'une semaine de variĂ©tĂ© de menus pour un militaire canadien qui en mange Ă  chaque repas) !

Aujourd’hui, il existe des repas casher (pour les personnes de religion juive), des repas halal (pour les personnes de religion musulmane) ainsi que des repas vĂ©gĂ©tariens. Voici une liste non exhaustive, des changements ont lieu rĂ©guliĂšrement, des choix pouvant ĂȘtre remplacĂ©s : Cannellonis au poulet ; Poutine au Poulet ; Chili ; Lasagne ; PĂątĂ© chinois ; Poutine ; Poulet indien ; Saumon ; Spaghetti et boulettes de viande ; RagoĂ»t de bƓuf et lĂ©gumes ; Viande fumĂ©e ; LaniĂšres de dinde sauce Ă  l’orange ; Pizzas PĂątes ; RagoĂ»t d'agneau et de lĂ©gumes ; Poulet chipotle du sud-ouest ; Porc effilochĂ© ; Jambalaya poulet et saucisse ; Macaronis au bƓuf ; RagoĂ»t de poulet et de lĂ©gumes ; PĂątes au pesto de poulet ou encore Raviolis de bƓuf.

A LONG DEVELOPMENT

Combat rations evolve through various cycles of research and development: every three years, new meals are added, while others are removed. These changes are made based on feedback from the military. For example, new meals are tested every two years by 180 military personnel chosen for the occasion (three groups of 60, all from each of the three branches of the CAF).

One of the requirements for the production of the Canadian ration is its shelf life: it must be edible for at least three years (provided that the ration is not damaged or wet), although some of the foods in the ration have a longer shelf life.

Nevertheless, the CAF also uses other types of rations (fresh meals, prepared in field kitchens) as well as light rations (used especially during patrols, as a snack) or meal baskets (as in military aircraft).

Rations have always had a certain interest in operations: considered as the best on the planet (with French and South Korean rations), they were regularly exchanged for foreign rations, or even equipment!

THE DIFFERENT MENUS

You thought you had tasted all the rations that existed? Are you sure? In 2016, for example, there were no less than 21 different menus (even if in reality, this will only provide a week's worth of menu variety for a Canadian soldier who eats them at every meal)! Today, there are kosher meals (for people of Jewish religion), halal meals (for people of Muslim religion) as well as vegetarian meals. Here is a nonexhaustive list, changes are regularly made, choices can be replaced:

Chicken Cannelloni; Chicken Poutine; Chili; Lasagna; Shepherd's Pie; Poutine; Indian Chicken; Salmon; Spaghetti and Meatballs; Beef and Vegetable Stew; Smoked Meat; Turkey Strips with Orange Sauce; Pasta Pizzas; Lamb and Vegetable Stew; Southwest Chipotle Chicken; Pulled Pork; Chicken and Sausage Jambalaya; Beef Macaroni; Chicken and Vegetable Stew; Chicken Pesto Pasta or Beef Ravioli.

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À la dĂ©couverte de la culture autochtone

Kwe ! Bonjour! La semaine de sensibilisation aux cultures autochtones se dĂ©roulera du 23 au 26 mai. En quoi consiste cette semaine? Elle vise principalement Ă  faire connaĂźtre l’histoire des peuples autochtones du Canada et Ă  encourager la participation Ă  des activitĂ©s qui soulignent la diversitĂ©, les traditions ainsi que les valeurs des PremiĂšres Nations, des Inuits et des MĂ©tis.

Encore une fois cette annĂ©e, les diffĂ©rents membres impliquĂ©s au sein du comitĂ© D+, du groupe consultatif des autochtones de la DĂ©fense (GCAD), ainsi que l'ambassadeur du sous-comitĂ© de peuples autochtones, le lieutenant-colonel Nicolas HilarĂ©guy, commandant du 2 GPRC vous invitent aux diffĂ©rentes activitĂ©s offertes le 25 mai Ă  la Base Valcartier. La thĂ©matique ayant Ă©tĂ© choisie par le GCAD pour l’occasion est «Ensemble sur le chemin de la rĂ©conciliation». Vous aurez la chance d’écouter des tĂ©moignages, de faire une visite du terrain sacrĂ©, de goĂ»ter Ă  un repas inspirĂ© des saveurs culinaires autoch-

tones et d’assister à des ateliers sur la culture autochtone.

En matinĂ©e, les participants sont attendus au Centre spirituel Valcartier, oĂč suivra une cĂ©rĂ©monie d’accueil, ainsi que des tĂ©moignages des invitĂ©s. Il y aura aussi une visite du terrain sacrĂ© qui suivra. Par la suite, le dĂźner aura lieu Ă  la cuisine de la troupe de Valcartier (bĂątiment 505).

En aprĂšs-midi, deux invitĂ©es animeront les ateliers. La premiĂšre, Diane Andicha-Picard, est descendante des Chefs huron-wendat Okouandoron et Taourenche. Femme d’affaire, artiste, animatrice et confĂ©renciĂšre, son atelier portera sur la fabrication de colliers et de bĂątons de parole. La deuxiĂšme confĂ©renciĂšre, Isabelle Aroussen Gros-Louis, est ambassadrice de sa nation Wendat et danseuse de pow-wow, elle fera un atelier sur la culture des PremiĂšres Nations, la transmission des savoirs ancestraux et la confection d’une pochette de tabac. Les ateliers se dĂ©rouleront en français. Les activitĂ©s s’adressent aux militaires, employĂ©s civils et employĂ©s des fonds non publics. Ces derniers doivent s’inscrire aux activitĂ©s Ă  l’aide du formulaire suivant : https://forms.office.com/r/hC41Kdp29x.

Raising Awareness of Indigenous Culture

Kwe! Hello! Indigenous Awareness Week will take place from May 23 to 26. What is this week all about? Its main purpose is to raise awareness of the history of Indigenous peoples in Canada and to encourage participation in activities that highlight the diversity, traditions and values of First Nations, Inuit and Métis.

Once again this year, the members involved in the D+ Committee and the Aboriginal Advisory Group as well as the ambassador of the Indigenous Peoples' Sub-Committee, Lieutenant-Colonel Nicolas Hilareguy, Commanding officer of 2 CRPG invite you to various activities offered on May 25 at the Base Valcartier. The theme chosen by the Aboriginal Advisory Group for the occasion is “Reconciliation is a path walked together”. You will have the chance to listen to testimonies, take a tour of sacred ground, taste a meal inspired by Indigenous culinary flavours and attend workshops on Indigenous culture.

In the morning, participants are expected at the Valcartier Spiritual Centre, where a welcoming ceremony will follow, as well as testimonials from the guests. There will also be a visit to the sacred ground which will follow. Thereafter, dinner will be held at the Valcartier Troop's kitchen (building 505).

In the afternoon, two guests will lead the workshops. The first, Diane Andicha-Picard, is a descendant of Huron-Wendat Chiefs Okouandoron and Taourenche. Businesswoman, artist, animator and speaker, her workshop will focus on making necklaces and talking sticks. The second speaker, Isabelle Aroussen Gros-Louis, is an ambassador for her Wendat nation and a pow-wow dancer, she will give a workshop on First Nations culture, the transmission of ancestral knowledge and the making of a tobacco pouch. The workshops will be held in French.

The activities are aimed at military personnel, civilian employees and employees of non-public funds. They must register for activities using the following form: https://forms.office.com/r/hC41Kdp29x.

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Célébration de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones en 2017 avec des militaires de la Base des Forces canadiennes Esquimalt. Celebrating Indigenous Awareness Week 2017 with members of Canadian Forces Base Esquimalt. Photo : Lisa DeWit

La RĂ©serve navale fĂȘte la fin de la Bataille de l’Atlantique

Naval Reserve Celebrates the End of the Battle of the Atlantic

Le 7 mai dernier, la RĂ©serve navale a cĂ©lĂ©brĂ© le 78e anniversaire de la fin de la Bataille de l’Atlantique, la plus longue bataille de la Seconde Guerre mondiale. Cette annĂ©e marque Ă©galement le Centenaire de la RĂ©serve navale : son chef, le Commodore Pat Montgomery, Ă©tait prĂ©sent pour la cĂ©rĂ©monie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, prĂšs de 95 000 Canadiens, dont 77 000 rĂ©servistes volontaires, ont combattu durant la Bataille de l’Atlantique, la plus longue campagne de la Seconde Guerre mondiale, dĂ©butĂ©e dĂšs le 3 septembre 1939. Ce sont prĂšs de 4600 Canadiens qui vont y ĂȘtre tuĂ©s. Cette cĂ©rĂ©monie s’est tenue en leur honneur.

Pour l’occasion, quatre unitĂ©s Ă©taient prĂ©sentes, dont le NCSM Montcalm et le Corps de Cadets de la Marine royale canadienne 317 Pointe-LĂ©vis. Dans le public, prĂšs de 200 personnes Ă©taient prĂ©sentes, militaires et civiles, pour cette cĂ©rĂ©monie qui s'est dĂ©roulĂ©e sous un magnifique soleil. Deux vĂ©tĂ©rans de la Seconde Guerre mondiale, tous deux engagĂ©s dans la Marine Royale Canadienne, Ă©taient Ă©galement sur place : Albert Morin, qui servait sur un brise-glace sur les cĂŽtes canadiennes, et Gaston Pettigrew, qui a participĂ© aux convois entre le Canada et l'Europe.

AprĂšs la revue des troupes par le Commodore Pat Montgomery, la cloche NCSM Montcalm a Ă©tĂ© sonnĂ©e lors de la lecture de chacun des noms des navires perdus pendant la guerre, en mĂ©moire des Ă©quipages disparus en mer. Certains navires ont d’ailleurs Ă©tĂ© coulĂ©s directement dans le Saint-Laurent, dont le NCSM Charlottetown (coulĂ© prĂšs de Cap-Chat). Le dĂ©pĂŽt de 6 gerbes a clĂŽturĂ© cette cĂ©rĂ©monie.

Pour le Commodore Pat Montgomery, commandant de la RĂ©serve navale, ĂȘtre ici lors de cette cĂ©rĂ©monie «était trĂšs important». Pour sa premiĂšre visite au NCSM Montcalm, l'officier supĂ©rieur a Ă©tĂ© ravi de voir du public qui s'est dĂ©placĂ© pour la cĂ©rĂ©monie, notamment des

vétérans, «une maniÚre pour nous de nous reconnecter à l'histoire, de pouvoir les remercier et d'entendre leurs histoires», notamment les plus jeunes. Car la Réserve navale attire aussi de trÚs jeunes recrues : plus d'une dizaine de Cadets étaient présents : «c'est trÚs spécial d'avoir des jeunes». Le Commodore rappelle ainsi que le but de la Réserve est «de les accueillir dans la grande famille navale», et leur faire découvrir l'envers du décor !

Le directeur du MusĂ©e naval, Vincent O’Neill, s’est dit lui «trĂšs fier d'avoir accueilli une foule considĂ©rable : ça fait du bien d'inviter des gens, de s'ouvrir au public», aprĂšs une pandĂ©mie qui a eu une forte incidence sur l’ouverture du musĂ©e. Cette cĂ©rĂ©monie marque Ă©galement le dĂ©but d'une annĂ©e trĂšs riche, qui verra notamment la crĂ©ation d'une gigantesque fresque murale de prĂšs de 200 mĂštres, apposĂ©e sur le MusĂ©e naval.

On May 7, the Naval Reserve celebrated the 78th anniversary of the end of the Battle of the Atlantic, the longest battle of World War II. This year also marks the Naval Reserve's Centennial: its leader, Commodore Pat Montgomery, was on hand for the ceremony.

During the Second World War, nearly 95,000 Canadians, including 77,000 volunteer reservists, fought in the Battle of the Atlantic, the longest campaign of the Second World War, beginning on September 3, 1939. Nearly 4,600 Canadians were killed. This ceremony was held in their honour.

For the occasion, four units were present, including HMCS Montcalm and the Royal Canadian Sea Cadet Corps 317 Pointe-Lévis. In the audience, close to 200 people were present, both military and civilian, for this ceremony

which took place under a beautiful sun. Two Second World War veterans, both of whom served in the Royal Canadian Navy, were also on hand: Albert Morin, who served on an icebreaker on the Canadian coast, and Gaston Pettigrew, who participated in the convoys between Canada and Europe.

After the review of the troops by Commodore Pat Montgomery, the HMCS Montcalm bell was rung as the names of the ships lost during the war were read out in memory of the crews lost at sea. Some ships were sunk directly in the St. Lawrence, including HMCS Charlottetown (sunk near Cap-Chat). The ceremony ended with the laying of 6 wreaths.

For Commodore Pat Montgomery, Commander of the Naval Reserve, being here for this ceremony "was very important. In his first visit to HMCS Montcalm, the senior officer was pleased to see a large crowd turn out for the ceremony, including veterans, "a way for us to reconnect with history, to be able to thank them and hear their stories," especially the younger ones. The Naval Reserve also attracts very young recruits: more than a dozen Cadets were present: "It's very special to have young people. The Commodore reminds us that the goal of the Reserve is to "welcome them into the great naval family" and to help them discover what goes on behind the scenes!

The director of the Naval Museum, Vincent O'Neill, said he was "very proud to have welcomed a large crowd: it feels good to invite people, to open up to the public", after a pandemic that had a strong impact on the opening of the museum. This ceremony also marks the beginning of a very rich year, which will see the creation of a gigantic mural of nearly 200 meters, affixed to the Naval Museum.

Des sénateurs français en visite à la Citadelle | French senators visiting the Citadel

Une dĂ©lĂ©gation française a visitĂ©, le 26 avril dernier, la Citadelle de QuĂ©bec et le MusĂ©e Royal 22e RĂ©giment. Cinq sĂ©nateurs et un conseille sĂ©natorial ont dĂ©couvert ce lieu emblĂ©matique Ă  l'occasion d'un arrĂȘt Ă  QuĂ©bec, dans le cadre de leur sĂ©jour dans la Belle-Province.

C'est le PrĂ©sident du Groupe d’amitiĂ© France-QuĂ©bec du SĂ©nat français, le sĂ©nateur Remy Pointereau, qui a mis sur pied ce dĂ©placement d'une dĂ©lĂ©gation au QuĂ©bec, qui a fait des arrĂȘts Ă  QuĂ©bec, MontrĂ©al et Trois-RiviĂšres. Justement, aprĂšs quelques heures passĂ©es Ă  l'AssemblĂ©e nationale, les membres de la dĂ©lĂ©gation ont visitĂ© la Citadelle, joyau du patrimoine quĂ©bĂ©cois dont l'architecture a Ă©tĂ© fortement empruntĂ©e... Ă  l'ingĂ©nieur français

Vauban !

Les parlementaires français ont visité l'une des poudriÚres reconvertie en chapelle, la salle des drapeaux régimentaires ou encore le Mémorial de la Citadelle. Avant de poser de nombreuses question à François, leur guide d'un jour.

A French delegation visited, on April 26, the Citadel of Quebec and the Royal 22e Regiment Museum. Five senators and a senatorial adviser discovered this emblematic place during a stop in Quebec City, as part of their stay in the Belle-Province.

It was the President of the France-Quebec Friendship Group of the French Senate, Senator Remy Pointereau, who set up this trip of a delegation to Quebec, which made stops in Quebec City, Montreal and Trois-RiviĂšres. Precisely, after a few hours spent at the National Assembly, the members of the delegation visited the Citadel, a jewel of Quebec heritage whose architecture was heavily borrowed... from the French engineer Vauban!

The French parliamentarians visited one of the Powder Magazines converted into a chapel, the hall of regimental flags and the Citadel Memorial. Before asking many questions to François, their guide for the day.

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Le Commodore Pat Montgomery s'adresse aux militaires présents lors de la cérémonie, notamment ceux de la Réserve Navale, qui ont organisé ce temps fort. Commodore Pat Montgomery addresses the soldiers present at the ceremony, in particular those of the Naval Reserve, who organized this highlight. Photo : Reserve Navale Ce groupe de sénateurs français est photographié lors de leur visite de la Citadelle. This group of French senators are pictured during their visit to the Citadel. Photo : Jordan Proust, Adsum
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Le Lieutenant Félix Blanchette, de Saint-Jean à Valcartier!

Le Lieutenant FĂ©lix Blanchette est un jeune officier parachutiste, commandant du peloton 3, Compagnie A, du 3e Bataillon, Royal 22e RĂ©giment depuis quelques mois. ÂgĂ© de 23 ans, diplĂŽmĂ© du CollĂšge militaire royal du Canada Ă  Kingston et de celui de Saint-Jean, ce natif de Gatineau revient pour l’Adsum sur son parcours universitaire et son dĂ©but de carriĂšre Ă  Valcartier.

FĂ©lix Blanchette, qui vient d’une famille de militaires, a toujours rĂȘvĂ© d’intĂ©grer le Royal 22e RĂ©giment. Avant d’ĂȘtre officier dans cette unitĂ© de renom, il a Ă©tĂ© Ă©lĂšve au CollĂšge militaire royal de Saint-Jean entre aoĂ»t 2017 et mai 2019, dans un parcours CĂ©gep en sciences humaines.

Lorsqu’on lui demande de dĂ©crire l’école et son ambiance, le jeune homme rĂ©pond immĂ©diatement «c’est un peu comme une microsociĂ©tĂ©, un peu Ă  la Poudlard» [rĂ©fĂ©rence Ă  l’école de magie dans l’univers Harry Potter]. Comme dans l’école fictive, «il y a aussi 4 Ă©quipes, mais qui sont des escadrons!». Lui appartient Ă  l’Escadron Jolliet, qui vient d’ĂȘtre créé lors de sa premiĂšre annĂ©e sur place.

« Les Ă©lĂšves travaillent autour de 4 volets durant leur scolaritĂ©. Le volet acadĂ©mique : les cours et leurs notations, dans de nombreuses matiĂšres », y compris en mathĂ©matiques, philosophie, langues, littĂ©rature, etc. Le volet physique porte lui sur la forme physique des Ă©lĂšves : «chaque session, Ă  l’automne et Ă  l’hiver, les Ă©lĂšves passent un test sur 500 points, qui va dĂ©finir leur classement. Être dans le club des 400 [400 points] est un honneur». Mission rĂ©ussie pour notre futur officier, particuliĂšrement bien notĂ© dans ce volet. Le troisiĂšme volet porte sur l’obligation linguistique : les Ă©lĂšves doivent apprendre parfaitement les deux langues officielles du Canada. Enfin, pour le volet militaire, les Ă©lĂšves doivent faire preuve «de leadership», participer et rĂ©ussir les exercices militaires («deux par annĂ©e, Leadership ConquĂ©rant Ă  l’automne et Blizzard Nordique Ă  l’hiver»).

Des moments physiques et d’intense concentration. Mais Ă©galement des instants magnifiques, dont le jeune homme va se souvenir toute sa vie, comme «la victoire de la 1re course Ă  obstacle de l’escadron Jolliet, lors de ma premiĂšre annĂ©e». Ainsi que son voyage «en GĂ©orgie», pays sur la cĂŽte est de la mer Noire, dans le Caucase, dans le cadre d’une semaine d’échanges sur les acadĂ©mies militaires dans le monde. Mais aussi «le 1er tournoi de ballons-balais, avec des anciens de SaintJean», ou encore la «graduation», vĂȘtu de son uniforme Ă©carlate.

En fait, le plus dur Ă  Saint-Jean, outre un Ă©loignement certain avec ses proches, «c’est de le quitter»! ArrivĂ©s «jeunes et flamboyants», les jeunes se fabriquent beaucoup de souvenirs, de moments Ă  eux, dans un esprit de corps. Difficile de quitter tout cela, ce cadre si spĂ©cifique qui leur a appris les fondamentaux afin de servir sous l’uniforme et d’ĂȘtre un leader.

VALCARTIER

AprÚs le CollÚge militaire royal de SaintJean, Félix Blanchette passe trois années à Kingston, pour un Bac en administration des

affaires, avant de rejoindre la Base Valcartier en octobre 2022, sur sa position actuelle.

Lui qui a «toujours voulu ĂȘtre un 22» se retrouve devant un choix difficile : quel bataillon et quelle compagnie intĂ©grer ? La rĂ©ponse va venir presque naturellement : aprĂšs avoir participĂ© Ă  un cours para Ă  Trenton durant sa scolaritĂ© Ă  Kingston, FĂ©lix avait Ă©tĂ© bien notĂ© par l’encadrement, qui l’avait encouragĂ© Ă  revenir dans la Compagnie A du 3e Bataillon. Le jeune officier dĂ©cide de suivre les conseils et se fait offrir d’intĂ©grer la compagnie parachutiste!

À son arrivĂ©e, une pĂ©riode d’adaptation va ĂȘtre nĂ©cessaire, la vie militaire Ă©tant malgrĂ©

tout bien diffĂ©rente de celles dans les deux Ă©coles. Si le CollĂšge militaire royal de SaintJean reste trĂšs gĂ©nĂ©raliste, et ce entre les diffĂ©rentes armes et corps, FĂ©lix reconnaĂźt que l’école lui a donnĂ© une confiance en soi, une confiance dans son travail, qu’il met Ă  profit aujourd’hui encore.

Comme jeune officier, il avait quelques apprĂ©hensions Ă  son arrivĂ©e dans son unitĂ©, de devoir travailler avec des militaires de carriĂšre plus ĂągĂ©s, avec beaucoup plus d’expĂ©rience, et qui ont parfois le double de son Ăąge. Mais le jeune homme veut montrer qu’il est digne de confiance, qu’il travaille avec eux, qu’ils sont

«un tout». Ainsi, ce qu’il apprĂ©cie par-dessus tout, c’est que ses soldats soient heureux de venir travailler. Et «qu’ils me fassent confiance». Il se dit chanceux d’ĂȘtre trĂšs bien entourĂ©, notamment par les sous-officiers, qui effectuent un travail incroyable.

À la tĂȘte d’une unitĂ© d’une trentaine de militaires, il travaille avec ses membres Ă  un possible dĂ©ploiement Ă  l’international dans un futur proche. Et dans le futur? Difficile Ă  dire, mĂȘme si une possible sĂ©lection pour le FOI2 (DeuxiĂšme Force opĂ©rationnelle interarmĂ©es) reste dans un coin de sa tĂȘte.

Lieutenant Félix Blanchette, from Saint-Jean to Valcartier!

Lieutenant Félix Blanchette is a young parachutist officer who has been commanding 3 Platoon, A Company, 3rd Battalion, Royal 22e Régiment for the past few months. The 23-year-old Gatineau native, a graduate of the Royal Military College of Canada in Kingston and the Royal Military College Saint-Jean, tells the Adsum about his university career and the beginning of his career in Valcartier.

Félix Blanchette, who comes from a military family, has always dreamed of joining the Royal 22e Régiment. Before becoming an officer in this renowned unit, he was a student at the Royal Military College Saint-Jean between August 2017 and May 2019, in a CEGEP course in humanities.

When asked to describe the school and its atmosphere, the young man immediately replied, "It's a bit like a micro-society, a bit like Hogwarts" [a reference to the school of magic in the Harry Potter universe]. As in the fictional school, "there are also 4 teams, but they are squads! He belongs to the Jolliet Squadron, which was just created in his first year there.

"The students work around 4 components during their schooling. The academic part: the courses and their grades, in many subjects", including mathematics, philosophy, languages, literature, etc. The physical component focuses on the students' physical fitness: "Each fall and winter semester, the students take a 500-point test, which will determine their ranking. Being in the 400 club [400 points] is an honour. Mission accomplished for our future officer, who scored particularly well on this component. The third component is the language requirement: students must learn Canada's two official languages perfectly. Finally, for the military component, the students must show "leadership", participate and succeed in military exercises ("two per year, Leadership Conqueror in the fall and Northern Blizzard in the winter").

Physical moments and intense concentration. But there were also magnificent moments that the young man would remember for the rest of his life, such as "winning the first obstacle course of the Jolliet squadron, during my first year". As well as his trip "to Georgia", a country on the eastern coast of the Black Sea, in the Caucasus, as part of a week-long exchange on military academies around the world. But also "the first broom ball tournament, with St. John's alumni," or "graduation," dressed in his scarlet uniform.

In fact, the hardest thing about Saint-Jean, besides the fact that he was far away from his loved ones, "was to leave him"! Arriving "young and flamboyant", the young people make a lot of memories, moments that are their own, in an esprit de corps. It's hard to leave all that, this specific setting that taught them the fundamentals of serving in uniform and being a leader.

VALCARTIER

After attending the Royal Military College Saint-Jean, Félix Blanchette spent three years in Kingston, earning a Bachelor's degree in business administration, before arriving at Base Valcartier in October 2022, in his current position.

He who "always wanted to be a Vandoos" was faced with a difficult choice: which battalion and which company to join? The answer came almost naturally: after having participated in a Para course in Trenton during his schooling in Kingston, Félix had been well noted by the management, which had encouraged him to return to A Company of the 3rd Battalion. The young officer decided to follow the advice and was offered to join the parachute company.

Upon his arrival, a period of adaptation was necessary, as military life was very different from that of the two schools. Although the Royal Military College Saint-Jean was very generalized, between the different arms and corps, Félix recognizes that the school gave him self-confidence and confidence in his work, which he still uses today.

As a young officer, he was a bit apprehensive when he arrived in his unit, having to work with older, more experienced career soldiers who are sometimes twice his age. But the young man wants to show that he is trustworthy, that he works with them, that they are "one and the same. So what he likes most is that his soldiers are happy to come to work. And "that they trust me. He says he is lucky to be surrounded by so many people, especially the NCOs, who do an incredible job.

As head of a unit of about 30 soldiers, he is working with his men on a possible international deployment in the near future. And in the future? It's hard to say, although a possible selection for the JTF (Joint Task Force Two) remains in the back of his mind.

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Photo prise lors de la course à obstacle, en septembre 2017, lors du programme d'orientation des premiÚres années (POPA). Photo taken during the obstacle course, in September 2017, during the First Year Orientation Program (FYOP). Photo : CollÚge militaire royal de Saint-Jean | Royal Military College Saint-Jean Promotion pour le Lieutenant Blanchette, en mai 2023. Promotion for Lieutenant Blanchette, in May 2023 Photo : Facebook 3R22R

Le CollĂšge militaire royal de Saint-Jean

Le CollĂšge militaire royal de Saint-Jean est une universitĂ© militaire implantĂ©e dans la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, au sud-est de MontrĂ©al, au QuĂ©bec. FondĂ©e en 1952 comme collĂšge militaire bilingue, qui doit permettre Ă  un plus grand nombre de francophones d'intĂ©grer les rangs des officiers dans l'ArmĂ©e canadienne, ce n’est qu’en 2021 que la structure devient une universitĂ©. TrĂšs rĂ©putĂ©e, l’école forme des Ă©lĂšves-officiers et aspirants de marine des Forces armĂ©es canadiennes (FAC). L’universitĂ© est notamment mondialement connue pour son excellence acadĂ©mique.

Au début des années 1950, les deux collÚges militaires canadiens sont exclusivement des établissements anglophones (le CollÚge militaire royal du Canada de Kingston et le CollÚge militaire Royal Roads de Victoria). Les FAC désirent ouvrir un établissement qui permettra d'améliorer la représentation des Franco-canadiens dans le corps des officiers. Les trois établissements fonctionnent ensemble jusqu'en 1995, lorsque le ministÚre de la Défense nationale fusionne les trois structures. Le CollÚge militaire royal de Saint-Jean est fermé : les programmes et les élÚves sont transférés au CollÚge militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario.

Il faut attendre 2007 avant que le Gouvernement dĂ©cide de rouvrir l’établissement de Saint-Jean. Et le 24 mai 2008, la gouverneure gĂ©nĂ©rale MichaĂ«lle Jean est prĂ©sente Ă  la rĂ©ouverture officielle du CollĂšge militaire royal de Saint-Jean. Le collĂšge devient une universitĂ© du gouvernement du QuĂ©bec le 5 mai 2021, pouvant dĂ©livrer des diplĂŽmes de statut d’universitĂ©.

Au quotidien, les quelques 200 Ă©lĂšvesofficiers ont accĂšs Ă  une offre de programmes de haute qualitĂ©. Et notamment depuis 2019 et l’arrivĂ©e d’un programme universitaire en Études internationales, accordĂ© par le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge. Il s’agit de prĂ©parer les Ă©lĂšves-officiers (dont les aspirants de marine) aux questions internationales et aux milieux affichant une grande diversitĂ© culturelle.

UN LIEU HISTORIQUE

Si l’école a rĂ©ouvert ses portes il y a une quinzaine d’annĂ©es maintenant, certains bĂątiments du CollĂšge restent des lieux Ă  haute valeur historique. La Corporation du Fort SaintJean, un organisme Ă  but non lucratif, est depuis responsable du site du Fort Saint-Jean: si la structure reste un lieu militaire, c’est Ă©galement un site accessible au grand public, ce qui fait du CollĂšge militaire royal de Saint-Jean un lieu unique au Canada, oĂč les cours militaires cĂŽtoient des installations civiles (et notamment un complexe multisports avec piscine et patinoire, des terrains de football et un musĂ©e commĂ©morant l'histoire du site)!

Parmi les bĂątiments qui font du CollĂšge un lieu unique au monde, le vieux mess, construit en 1839, attire tous les regards. Autrefois utilisĂ© comme caserne pour soldats, il devient le mess pour les officiers Ă  partir de 1955, puis en 2008. La redoute nord, construite en 1775, mais Ă©galement l’ancienne guĂ©rite (qui est sortie de terre dans les annĂ©es 1850) sont deux autres bĂątiments historiques incontournables.

Plusieurs monuments sont Ă©galement prĂ©sents sur le site : le monument du CollĂšge militaire royal (dĂ©voilĂ© en 1977 Ă  l’occasion du 25e anniversaire du CollĂšge), l’Obelisk, le monument du Royal 22e RĂ©giment ainsi que le monument des Sergents-majors.

LE MUSÉE DU FORT SAINT-JEAN

Le MusĂ©e du Fort Saint-Jean s’inscrit dans une histoire trĂšs riche, liĂ©e au site mĂȘme oĂč il est implantĂ©. Autrefois, il s’agissait d’une emprise militaire, qui a connu la vie de garnison Ă  l’époque française. Depuis, les vestiges français cĂŽtoient l’histoire britannique et canadienne. De nombreux artefacts et uniformes ont Ă©tĂ© conservĂ©s de ces pĂ©riodes. InaugurĂ© le 15 mai 2016, le musĂ©e prend place dans le bĂątiment appelĂ© La Forge du Fort Saint-Jean, lieu oĂč le forgeron et le marĂ©chal-ferrant Ă©taient responsable du ferrage des chevaux. Entre ces murs, ce sont prĂšs de 350 ans d’histoire militaire sur le site du CollĂšge militaire royal de Saint-Jean qui sont revisitĂ©s : guerres amĂ©rindiennes, troupes françaises et britanniques, rĂ©volutionnaires amĂ©ricains et unitĂ©s canadiennes se cĂŽtoient dans les diffĂ©rentes piĂšces.

On retrouve des uniformes, de l’équipement, mais Ă©galement des miniatures et des maquettes, des boulets de canon d’époque ou encore les rĂ©sultats de fouilles archĂ©ologiques, agrĂ©mentĂ©s de panneaux explicatifs.

Mais saviez-vous que vous pouviez retrouver d’anciennes piĂšces et matĂ©riels militaires Ă  l’intĂ©rieur de l’enceinte du CollĂšge militaire royal ? Et notamment un obusier anglais en bronze datant d’entre 1841 et 1846, un canon de campagne allemande de 77 mm, datant de 1916 et capturĂ© Ă  l’ennemi pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Mais aussi deux chars : un Sherman fabriquĂ© aux États-Unis et utilisĂ© par le Canada pendant la Seconde Guerre mondiale et un Centurion de 1950, successeur du Sherman dans les Forces armĂ©es canadiennes. Enfin, un avion de chasse Ă  rĂ©action Avro CF-100 Canuck, unique avion de ce type Ă  avoir Ă©tĂ© entiĂšrement conçu et construit au Canada, est Ă©galement visible dans l’enceinte!

THE FORT SAINT-JEAN MUSEUM

The Fort Saint-Jean Museum is part of a very rich history, linked to the very site where it is located. Formerly, it was a military area, which experienced garrison life during the French era. Since then, French vestiges have rubbed shoulders with British and Canadian history. Many artifacts and uniforms have been preserved from these periods.

Royal Military College Saint-Jean

The Royal Military College Saint-Jean is a military university located in the city of Saint-Jean-sur-Richelieu, southeast of Montreal, Quebec. Founded in 1952 as a bilingual military college, which should allow a greater number of Francophones to join the ranks of officers in the Canadian army, it was not until 2021 that the structure became a university. Very well known, the school trains officer cadets and naval cadets of the Canadian Armed Forces (CAF). The university is known worldwide for its academic excellence.

In the early 1950s, the two Canadian military colleges were exclusively English-language establishments (the Royal Military College of Canada in Kingston and the Royal Roads Military College in Victoria). The CAF want to open an establishment that will improve the representation of Franco-Canadians in the officer corps. The three establishments operated together until 1995, when the Ministry of National Defence merged the three structures. The Royal Military College Saint-Jean is closed:

programs and students are transferred to the Royal Military College of Canada in Kingston, Ontario. It was not until 2007 that the government decided to reopen the Saint-Jean establishment. And on May 24, 2008, Governor General Michaëlle Jean attended the official reopening of the Royal Military College SaintJean. The college becomes a university of the Government of Quebec on May 5, 2021, being able to issue diplomas of university status.

On a daily basis, the 200 officer cadets have access to a range of high-quality programs. And especially since 2019 and the arrival of a university program in International Studies granted by the Minister of Education Jean-François Roberge. The aim is to prepare officer cadets (including naval cadets) for international issues and environments with great cultural diversity.

A HISTORICAL PLACE

If the school reopened its doors about fifteen years ago, some buildings of the College remain places of high historical value. The Fort Saint-Jean Corporation, a non-profit organization, has since been in charge of the Fort

Saint-Jean site: if the structure remains a military site, it is also a site accessible to the general public, which makes Royal Military College Saint-Jean a unique place in Canada, where military courses rub shoulders with civilian facilities (including a multi-sports complex with swimming pool and ice rink, football fields and a museum commemorating the history of the site)!

Among the buildings that make the College unique in the world, the old mess, built in 1839, attracts all eyes. Formerly used as barracks for soldiers, it became the mess for officers from 1955, then in 2008. The northern redoubt, built in 1775, but also the old gatehouse (which emerged from the ground in the 1850s) are two other must-see historical buildings. Several monuments are also present on the site: the monument of the Royal Military College (unveiled in 1977 on the occasion of the 25th anniversary of the College), the Obelisk, the monument of the Royal 22e Régiment as well as the monument of the Sergeants-majors.

Inaugurated on May 15, 2016, the museum takes place in the building called La Forge du Fort Saint-Jean, where the blacksmith and the farrier were in charge of shoeing the horses. Within these walls, nearly 350 years of military history on the site of the Royal Military College Saint-Jean is revisited: Amerindian wars, French and British troops, American revolutionaries and Canadian units rub shoulders in the different rooms.

There are uniforms, equipment, but also miniatures and models, period cannonballs or the results of archaeological excavations, embellished with explanatory panels.

But did you know that you can find old military parts and equipment inside the grounds of the Royal Military College? And in particular an English bronze howitzer dating from between 1841 and 1846, a German 77 mm field gun, dating from 1916 and captured from the enemy during the First World War. But also two tanks: a Sherman made in the United States and used by Canada during the Second World War and a Centurion from 1950, a successor to the Sherman in the Canadian Armed Forces.

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Finally, an Avro CF-100 Canuck fighter jet, the only aircraft of its type to have been entirely designed and built in Canada, is also visible in the enclosure! Photo prise lors du dĂ©filĂ© militaire Ă  l'occasion du 350e anniversaire de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui coĂŻncidait Ă©galement avec le 60ᔉ anniversaire du CollĂšge. Photo taken during the military parade on the occasion of the 350th anniversary of the City of Saint-Jean-sur-Richelieu, which also coincided with the 60th anniversary of the College. Photo : CollĂšge militaire royal de Saint-Jean | Royal Military College Saint-Jean

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LA NAISSANCE DE LA BASE VALCARTIER

À l’origine d'un domaine privĂ©, c’est en 1800 que le terrain oĂč sera installĂ©e la base militaire devient propriĂ©tĂ© de la Couronne. Et ce n’est qu’à l’orĂ©e de la PremiĂšre Guerre mondiale que le Canada met sur pieds cette Base Valcartier, au QuĂ©bec. C’est ici que le premier contingent canadien va s’entraĂźner et se prĂ©parer Ă  la guerre, en 1914, avant son dĂ©part pour l’Europe, soit prĂšs de 35 000 hommes qui vont passer par Valcartier avant de rejoindre la Force expĂ©ditionnaire du Canada.

Les terrains qui forment aujourd’hui la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier sont pour la premiĂšre fois dĂ©limitĂ©s en 1647 : Robert Giffard, premier seigneur colonisateur de la Nouvelle-France, y installe la Seigneurie de Saint-Gabriel. Mais le Français offre la Seigneurie aux JĂ©suites. Finalement, en 1800, la Couronne dĂ©cide de se porter acquĂ©reur des terres. Et en 1816, 53 concessions sont achetĂ©es par des colons venant de Grande-Bretagne. À l’époque, le bois (sa coupe et sa vente) est la principale ressource dans la rĂ©gion. Mais au dĂ©but du 20e siĂšcle, tout change dans un contexte de fortes tensions en Europe.

En 1912, Sir Sam Hughes, ministre canadien de la Milice et de la DĂ©fense, dĂ©sire mettre sur pied un camp d'entraĂźnement militaire de grande capacitĂ© au QuĂ©bec. Les installations doivent accueillir prĂšs de 5000 miliciens chaque Ă©tĂ© pour l’entraĂźnement, le camp Ă©tant fermĂ© l’hiver. AprĂšs plusieurs dĂ©placements officiels, la dĂ©cision est prise en juin 1913 de se porter acheteur de prĂšs de 2 000 hectares, Ă  une vingtaine de kilomĂštres au nord-ouest de QuĂ©bec : ce sont les terrains de l’ancienne Seigneurie oĂč se sont installĂ©s les colons britanniques au dĂ©but du 19e siĂšcle !

Le 4 aoĂ»t 1914, lorsque la Grande-Bretagne dĂ©clare la guerre Ă  l’Allemagne, le Canada, colonie britannique, entre automatiquement en

guerre : la PremiĂšre Guerre mondiale Ă©clate. Il est dĂ©cidĂ© de lancer un appel aux armes, en demandant aux commandants de rĂ©giments d’enrĂŽler des nouvelles recrues pour le Corps expĂ©ditionnaire canadien. Les hommes rĂ©unis devront alors ĂȘtre envoyĂ©s Ă  la base de Valcartier pour recevoir un entraĂźnement militaire. Mais rien n’est encore prĂȘt pour accueillir jusqu’à 30 000 militaires : l’herbe est haute, les broussailles envahissent tout et il reste mĂȘme quelques bĂątiments abandonnĂ©s.

En urgence, le gouvernement exproprie 125 agriculteurs afin d’agrandir la base, oĂč on implante des routes, un champ de tir de 15 000 cibles (alors le plus important au monde), des bĂątiments, des douches ou encore des lignes tĂ©lĂ©phoniques. On installe mĂȘme l’eau courante. Mais ce n’est pas suffisant : il faut faire intervenir des bĂ»cherons et des agriculteurs pour nettoyer la campagne quĂ©bĂ©coise ! MalgrĂ© tout, la majoritĂ© des nouvelles recrues sont logĂ©es 
 dans des tentes blanches, perdues au milieu de centaines d’autres !

Finalement, le 24 aoĂ»t 1914, les premiĂšres troupes arrivent, aprĂšs 16 journĂ©es de travaux ! Et les ennuis commencent : les officiers supĂ©rieurs ne parlent qu’anglais, tandis que de nombreux QuĂ©bĂ©cois ne parlent que le français. Il n’y a pas le choix : tout l’entraĂźnement va devoir se faire en anglais, mĂȘme si les officiers subalternes et les commandants d’unitĂ©s sont des Canadiens français s’adressant Ă  des QuĂ©bĂ©cois ne parlant que la langue de MoliĂšre ! TrĂšs vite, la ville de QuĂ©bec, son camp militaire (dĂ©nomination officielle Ă  partir du 8 septembre 1914) et son port deviennent la base de dĂ©part de l’effort de guerre canadien vers l’Europe. C’est de cette ville que les premiers soldats canadiens partent combattre : le 2 octobre 1914, prĂšs de 31 000 soldats et prĂšs de 8000 chevaux prennent place dans les navires militaires, direction la guerre. C’est alors la plus grande force militaire Ă  avoir jamais quittĂ© le Canada.

De l'avis gĂ©nĂ©ral, la guerre ne va pas durer et sera terminĂ©e avant NoĂ«l : les hommes seront de retour dans quelques semaines ! C’est le dĂ©but du conflit le plus meurtrier de l’histoire canadienne. Et Valcartier y joua un rĂŽle essentiel.

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THE BIRTH OF BASE VALCARTIER

Originally a private domain, it was in 1800 that the land on which the military base would be established became the property of the Crown. It was not until the First World War that Canada established the Base Valcartier in Quebec. It was here that the first Canadian contingent trained and prepared for war in 1914, before leaving for Europe. Nearly 35,000 men passed through Valcartier before joining the Canadian Expeditionary Force.

The land that today forms Canadian Forces Base Valcartier was first delimited in 1647: Robert Giffard, the first colonizing seigneur of New France, established the Seigneurie de Saint-Gabriel. But the Frenchman offered the Seigneury to the Jesuits. Finally, in 1800, the Crown decided to purchase the land. And in 1816, 53 concessions were purchased by settlers from Great Britain. At the time, wood (its cutting and sale) was the main resource in the region. But at the beginning of the 20th century, everything changed in a context of strong tensions in Europe.

In 1912, Sir Sam Hughes, the Canadian Minister of Militia and Defence, wanted to set up a large-scale military training camp in Quebec. The facilities were to accommodate close to 5,000 militiamen each summer for training purposes, the camp being closed in the winter. After several official visits, the decision was made in June 1913 to purchase nearly 2,000 hectares of land, some 20 kilometres northwest of Quebec City. This was the land of

the former Seigneurie, where the British settlers had settled in the early 19th century.

On August 4, 1914, when Great Britain declared war on Germany, Canada, a British colony, automatically entered the war: the First World War broke out. It was decided to issue a call to arms, asking regimental commanders to enlist new recruits for the Canadian Expeditionary Force. The men gathered would then be sent to the Base Valcartier base to receive military training. But nothing was yet ready to accommodate up to 30,000 soldiers: the grass was high, the brush was invading everything and there were even a few abandoned buildings left.

In an emergency, the government expropriated 125 farmers in order to enlarge the base, where roads, a 15,000-target shooting range (then the largest in the world), buildings, showers and telephone lines were installed. Running water was even installed. But this was not enough: lumberjacks and farmers had to be brought in to clean up the Quebec countryside! In spite of everything, the majority of the new recruits were housed in white tents, lost in the middle of hundreds of others!

Finally, on August 24, 1914, the first troops arrived, after 16 days of work! And the trouble begins: the senior officers speak only English, while many Quebecers speak only French. There was no choice: all the training had to be done in English, even though the junior officers and unit commanding officers were FrenchCanadians addressing Quebecers who spoke only French!

Very quickly, Québec City, its military camp (official name as of September 8, 1914) and its port became the base of departure for the Canadian war effort towards Europe. It was from this city that the first Canadian soldiers left to fight: on October 2, 1914, close to 31,000 soldiers and nearly 8,000 horses took their places in the military ships, heading for war. It was the largest military force ever to leave Canada.

The general opinion was that the war would not last long and would be over before Christmas: the men would be back in a few weeks! This was the beginning of the deadliest conflict in Canadian history. And Valcartier played an essential role in it.

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AUX
MILITAIRES ET VÉTÉRANS
L'ArmĂ©e canadienne revenant d’un exercice militaire au Camp Valcartier, 1914. The Canadian Army returning from a military exercise at Camp Valcartier, 1914. Photo : BibliothĂšque et Archives Canada | Library and Archives Canada, C‑036116

Des chiffres qui ne mentent pas : célébrons les bénévoles!

STÉPHANIE LAMONTAGNE

Bénévole CRFMV | Volunteer VMFRC

Depuis le 17 avril dernier se dĂ©roule la semaine de l’action bĂ©nĂ©vole. Parfois discrets, les membres bĂ©nĂ©voles sont omniprĂ©sents dans le paysage militaire et leurs familles. Qui sontils? Combien sont-ils? Que font-ils? Voici les bĂ©nĂ©voles du Centre de ressources pour les familles militaires Valcartier!

‱ Au CRFMV, il y a un total de 11 comitĂ©s.

‱ En 2022, un total de 2 714 heures de bĂ©nĂ©volat a Ă©tĂ© donnĂ© au CRFMV.

‱ L’an passĂ©, prĂšs de 30 activitĂ©s ont Ă©tĂ© organisĂ©es par les bĂ©nĂ©voles.

‱ Le Centre compte un total de 114 bĂ©nĂ©voles actifs au sein de la communautĂ© de Valcartier.

‱ Un nombre impressionnant de bĂ©nĂ©voles, sans oublier de souligner la prĂ©sence supplĂ©mentaire de 91 adolescents.

‱ Les comitĂ©s sont composĂ©s majoritairement de conjoint(e)s de militaires, militaires, vĂ©tĂ©rans et de membres de la famille de militaires/vĂ©tĂ©rans.

C’est avec une immense gratitude que nous souhaitons remercier tous les bĂ©nĂ©voles des annĂ©es passĂ©es et futures; c’est grĂące Ă  vous tous et toutes que notre communautĂ© est aussi bien reprĂ©sentĂ©e. Vous nous donnez accĂšs Ă  des activitĂ©s rassembleuses et enrichissantes. Souhaitons que les annĂ©es Ă  venir soient aussi florissantes. BĂ©nĂ©volons Ă  l’unissons!

Numbers don't lie: let's celebrate volunteers!

April 17 is National Volunteer Week. Sometimes discreet, volunteer members are omnipresent in the military landscape and their families. Who are they? How many are there? What do they do? Meet the volunteers of the Valcartier Military Family Resource Centre!

‱ At the MFRC, there are a total of 11 committees.

‱ In 2022, a total of 2,714 volunteer hours were donated to the MFRC.

‱ Last year, nearly 30 activities were organized by volunteers.

‱ The Centre has a total of 114 active volunteers in the Valcartier community.

‱ An impressive number of volunteers, not to mention the additional presence of 91 teenagers.

‱ The majority of the committees are made up of military spouses, military personnel, veterans and family members of military personnel/veterans.

It is with great gratitude that we wish to thank all the volunteers of the past and future years; it is thanks to all of you that our community is so well represented. You provide us with access to unifying and enriching activities. Let's hope that the years to come will be as successful. Let's volunteer in unison!

Emploi et vétérans | Employment & Veterans

Le mercredi 19 avril, lors de la tenue du café du gestionnaire supérieur PSP au mess des Officiers, Michel Lambert, gestionnaire supérieur PSP de la Base Valcartier, a tenu à récompenser certaines personnalités. Marie-Michelle Morissette, coordonnatrice au conditionnement physique et sports, ainsi que Sophie Turcotte, spécialiste à la Promotion de la santé, ont été félicitées pour leur réussite au test force au niveau platine.

Et l’équipe des Services IntĂ©grĂ©s, notamment en charge de la communication, du marketing et du journal Adsum, a remportĂ© pour la premiĂšre fois le trophĂ©e de reconnaissance du gestionnaire supĂ©rieur PSP. Une belle rĂ©compense pour cette Ă©quipe constituĂ©e il y a quelques mois Ă  peine, sous la responsabilitĂ© de Sarah Quimper, gestionnaire services intĂ©grĂ©s. Son Ă©quipe est constituĂ©e de Lucille Savoie, coordonnatrice des communications, Philippe Dionne-Raymond, graphiste et Jordan Proust, rĂ©dacteur du journal.

On Wednesday, April 19, during the PSP Senior Manager's Café held at the Officers' Mess, Michel Lambert, Senior PSP Manager at the Base Valcartier, made a point of rewarding certain personalities. Marie Michelle Morissette, Fitness and Sports Coordinator, and Sophie Turcotte, Health Promotion Specialist, were congratulated for their success in the platinum level Force test.

And the Integrated Services team, in charge of communication, marketing and Adsum newspaper, won the PSP Senior Manager recognition trophy for the first time. This is a great reward for this team that was created only a few months ago, under the responsibility of Sarah Quimper, Integrated Services Manager. Her team consists of Lucille Savoie, Communications Coordinator, Philippe Dionne Raymond, Graphic Designer and Jordan Proust, Editor of the newspaper.

Le 30 mars dernier, le Service de soutien Ă  l’emploi/Ă©ducation du CRFM Valcartier a tenu une sĂ©ance d’informations concernant les mythes entourant les vĂ©tĂ©rans et le marchĂ© du travail civil. La rencontre fut fort pertinente pour les vĂ©tĂ©rans prĂ©sents puisque plusieurs sujets ont Ă©tĂ© abordĂ©s, dont le marchĂ© du travail dans la rĂ©gion, le taux de chĂŽmage, les perspectives d’emploi pour les vĂ©tĂ©rans, l’aspect financier d’un retour sur le marchĂ© du travail civil dont les stratĂ©gies budgĂ©taires et fiscales.

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On March 30th, the Valcartier MFRC Employ ment/Education Services held an information session on the myths surrounding veterans and the civilian job market. The meeting was very relevant to the veterans in attendance as several topics were discussed including the job market in the region, the unemployment rate, job prospects for veterans, the financial aspect of returning to the civilian job market including budget and financial strategies.

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Sur la photo : Maude Arsenault du Programme pour Familles de Vétérans (PFV) du CRFM Valcartier, Johanne Rivard de Services Québec et Patrice Bergeron de Desjardins, Caisse des militaires.

In the photo: Maude Arsenault of the Valcartier MFRC's Veteran Family Program (VFP), Johanne Rivard of Services Québec and Patrice Bergeron of Desjardins, Caisse des militaires.

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. | The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel.

Prochaine parution |

Tirage | Distribution : 3000 copies Éditeur | Editor Colonel Serge MĂ©nard, Commandant du GS 2 Div CA 2 CDSG Commander Conseiller militaire | Military Advisor Capitaine | Captain F. Thouin, OAP PAO Gestionnaire services intĂ©grĂ©s | Corporate Services Manager Sarah Quimper : 418 844-5000, #3437 quimper.sarah2@sbmfc.com

Rédacteur | Redactor Jordan Proust : 418 844-5000, #5672 jordan.proust@forces.gc.ca

ConseillÚre en publicité | Advertising Consultant Isabelle Blouin : 418 254-2448 pubadsum@outlook.com

Coordonatrice des communications Communications Coordinator Lucille Savoie : 418 844-5000, #3891 lucille.savoie@forces.gc.ca

Graphiste | Graphic Designer Philippe Dionne-Raymond : 418 844-5000, #6656 ‱ journaladsum@outlook.com

ISSN 0705­0992

Journal Adsum, Base Valcartier, BĂąt. 500, bureau 206 / Bldg 500, suite 206 C.P. 1000, succ. Forces / PO Box. 1000, Stn. Forces Courcelette (QC) G0A 4Z0

Tél. : | Tel.: 418­844­5000, #3891

Courriel : | E­mail: +adsum@forces.gc.ca

Site Web : | Web Site: www.journaladsum.com Facebook : facebook.com/JournalAdsum

Instagram : journal_adsum_newspaper

MAI | MAY 2023 ‱ ADSUM 18 51e
‱ N° 11 Mai | May 2023
ANNÉE | 51st YEAR
Next Issue : 15 juin | June 15, 2023 Tombée articles | Deadline : 31 mai | Mai 31,
2023
L'Ă©quipe des Services intĂ©grĂ©s remporte le TrophĂ©e du gestionnaire supĂ©rieur PSP de l’annĂ©e
The Integrated Services team wins the PSP Senior Manager award of the year
Photo : CRFM Valcartier | Valcartier MFRC

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Mai 2023 May by PSP Valcartier - Issuu