Juin 2023 June

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JOURNAL | NEWSPAPER VOL. 52 / N° 01 • Juin | June 2023 No convention : 40012192 ET AUSSI | AND ALSO Déclenchement de l’OP LENTUS 23-03 • MAPLE RESOLVE 23 • 24 h au 5e Régiment d'artillerie légère du Canada Launch of OP LENTUS 23-03 • MAPLE RESOLVE 23 • 24 hours with 5 e Régiment d'artillerie légère du Canada Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie Imaging Section, Valcartier HONNEUR COURAGE DÉVOUEMENT HONOR COURAGE DEDICATION Le meilleur allié pour rejoindre tes amis et encourager ton équipe. 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond 418 337-2234 • Sans frais : 1 877 337-2234 OUVERT LE SAMEDI www.hyundaistraymond.com

Forfaits pour toute la famille – Rabais exclusifs aux militaires Réclamatation Croix-Bleue

SOMMAIRE SUMMARY

P. 3 Éditorial | Editorial

P. 4-6 OP LENTUS 23-03

P. 7 ▼

Grande ouverture des sentiers du vélo Enduro au Centre Castor Grand Opening of Enduro Trails at Centre Castor

P. 8 ▼

Exercice MAPLE RESOLVE 2023 MAPLE RESOLVE 2023 Exercise

P. 9 ▼

Le service d'imagerie Valcartier en action!

The Valcartier Imaging Department in action!

P. 10-11 ▼

Organigramme PSP : Notre équipe, notre organisation PSP organizational chart: Our team, our organization

P. 12-13 ▼

24 h avec le 5e Régiment d'artillerie légère du canada

24 hours with 5e Régiment d'artillerie légère du canada

P. 14 ▼

MATÉRIEL | MATERIAL

Arme antichar légère M72 M72 Light Anti-Tank Weapon

P. 15 ▼

HISTOIRE | HISTORY

Les militaires canadiens et le jour J The Canadian military and D-Day

P. 16 ▼

Michel Litalien, historien militaire Michel Litalien, military historian

P. 17 ▼

Le Centre Juno Beach : Comprendre la guerre, pour se souvenir Juno Beach Centre: Understanding war, to remember

P. 18 ▼

SITUÉE DANS LE CANEX À SHANNO N

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La Marine royale canadienne innove dans son recrutement Royal Canadian Navy breaks new ground in recruiting

P. 19 ▼

Remise d’un don de 3000 $ de la part du Fonds Général Vanier

Presentation of a donation of $3,000 from the General Vanier Fund

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JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 2
Dr Pascal Cyr & Dr Jean-Guy Roy, optométristes Lentilles ophtalmiques Nikon

Incendies catastrophiques au Canada : l'armée en

Depuis plusieurs semaines, de gigantesques feux de forêt dévorent le Canada. Les incendies sont présents dans presque toutes les provinces du pays : en Alberta, en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse ou encore au Québec. Les flammes et le smog sont omniprésents. Montréal, Québec et même New York sont touchées par ces fumées grises, qui envahissent les villes et les villages.

Au moment où nous écrivons ces lignes, des centaines d'incendies sont toujours actifs à travers le pays, donc certains hors de contrôle. Les services météorologiques ont émis plusieurs alertes pour la qualité de l'air dans plusieurs villes. Il est recommandé de fermer hermétiquement les fenêtres et les portes et de limiter ses sorties à l'extérieur.

En quelques jours, 3,7 millions d’hectares ont brûlé. C'est autant que la superficie d'un pays comme la Belgique ! Et le Québec se retrouve en première ligne,

où plus de 150 de feux sont toujours actifs, dont une majorité semble échapper à tout contrôle. Notre Province est désormais l'épicentre de ce printemps catastrophique : Sept-Îles, Côte Nord, Abitibi-Témiscamingue, etc. C'est du jamais vu dans l'histoire moderne du Québec.

Et même si les feux sont accidentels, ils sont presque toujours d'origine humaine. D'où l'obligation de respecter les consignes gouvernementales sur la prévention des incendies.

AIDE MONDIALE

Depuis le déclenchement de ces gigantesques feux, l'aide arrive de partout : une centaine de pompiers français sont arrivés sur place, tout comme des pompiers venant des États-Unis, du Mexique, d’Afrique du Sud ou même du Portugal. Mais devant cette situation difficile, le gouvernement fédéral appelle désormais au soutien l’armée canadienne.

renfort

Plus de 250 militaires ont déjà été envoyés en renfort ou sont sur le point de l'être, notamment sur la Côte-Nord. D'autres renforts doivent être envoyés en fonction de la situation sur place. S'ils ne combattent pas directement le feu, les militaires auront pour tâche d'aider au transport d’équipements d’urgence, de denrées alimentaires et de carburant. La Base Valcartier est directement touchée par cette demande fédérale et envoie des militaires, qui sont

spécifiquement formés à cette nouvelle opération, LENTUS 23-03.

Nos pensées vont vers les personnes touchées par cette catastrophe, ainsi que vers nos militaires déployés dans ces conditions terribles.

L'équipe de l'Adsum.

For several weeks, gigantic forest fires have been devouring Canada. The fires are present in almost all provinces of the country: in Alberta, British Columbia, Nova Scotia and Quebec. Flames and smog are everywhere. Montreal, Quebec and even New York are affected by these gray fumes, which invade cities and villages.

As of this writing, hundreds of fires are still active across the country, some out of control. Meteorological services have issued several alerts for air quality in several cities. It is recommended to close windows and doors hermetically and to limit its exits outside. In a few days, 3.7 million hectares burned. That's as much as the area of a country like Belgium! And Quebec finds itself on the front line, where more than 150 fires are still active, the majority of which seem to be spiralling out of control. Our Province is now the epicentre of this catastrophic spring: Sept-Îles, Côte Nord, Abitibi-Témiscamingue, etc. This is unheard of in the modern history of Quebec.

And even if the fires are accidental, they are almost always man-made. Hence the obligation to comply with government instructions on fire prevention.

OFFRE SPÉCIALE «HONORER LES HÉROS»

GLOBAL HELP

Since the outbreak of these gigantic fires, help has come from everywhere: a hundred French firefighters have arrived on site, as well as firefighters from the United States, Mexico, South Africa or even Portugal. But faced with this difficult situation, the federal government is now calling on the Canadian army for support. More than 250 soldiers have already been sent as reinforcements or are about to be, particularly on the North Shore. Other reinforcements must be sent according to the situation on the spot. If not directly fighting the fire, the military will be tasked with helping to transport emergency equipment, food and fuel. Base Valcartier is directly affected by this federal request and is sending soldiers who are specifically trained for this new operation, LENTUS 23-03. Our thoughts go out to those affected by this disaster, as well as to our soldiers deployed in these terrible conditions. The Adsum team.

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| EDITORIAL
ÉDITORIAL
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OP LENTUS 23-03

Le Canada est confronté à une intense saison de feux de forêts, et ce depuis plusieurs semaines. Le gouvernement fédéral estime que plus de 2200 incendies ont été rapportés sur cette période, et qui ont consumé près de 3,3 millions d’hectares ! Près de 150 000 personnes ont dû évacuer leurs logements depuis le début de cette saison de feu, dans les premiers jours de mai dernier. Et après l’Alberta et la Nouvelle-Écosse, c'est désormais le Québec qui est au centre de ces tornades de feu.

La Société de protection des forêts contre le feu (Sopfeu) dénombrait, début juin, près de 160 foyers actifs au Québec, donc une écrasante majorité qu'elle jugeait hors de contrôle. Le gouvernement fédéral s'est donc résolu à faire appel aux Forces armées canadiennes (FAC). La situation au Québec, notamment sur la Côte-Nord, le long du fleuve Saint-Laurent et en Abitibi-Témiscamingue, est suivie avec grande attention.

Une unité d’intervention immédiate, composée de soldats du 5e Groupe brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) de la Base Valcartier, a été déployée pour participer à la lutte contre les incendies, après avoir reçu de la province les outils et l’équipement nécessaires et avoir suivi la formation en lutte contre les incendies requise pour assurer des opérations sûres et sécuritaires. Dès le 3 juin, une équipe de reconnaissance avait été déployée dans la région de Sept-Îles.

À l’heure actuelle, plus de 400 membres des FAC sont déployés pour soutenir les efforts de la province de lutte contre les incendies, ainsi que pour soutenir nos membres. Les militaires sont notamment déployés dans les régions de Rouyn-Noranda, Mistissini, Sept-Îles, Schefferville et Havre-St-Pierre. Mais également à divers autres endroits à travers la province, comme membres de quartier général ou personnel

de soutien logistique, pour fournir de la nourriture, du carburant et de l'équipement à nos membres déployés. À noter que la Réserve navale appuie également ces efforts, le NCSM Jolliet faisant office de base d’opérations avancée à Sept-Îles.

De plus, une autre compagnie de soldats du 5 GBMC a suivi une formation de lutte contre les incendies de type III. Plusieurs des photographies de cet article ont été prises les 4 et 5 juin dernier. Ces militaires de la Force opérationnelle interarmées (Est) ont reçu une formation supervisée par la Société de protection des forêts contre le feu dans le cadre de cette opération, appelée LENTUS 23-03.

UNE AIDE ESSENTIELLE

Les FAC fournissent du soutien aérien pour des tâches de mobilité et de logistique, du soutien en planification et en coordination, mais également du personnel et des ressources pour aider à assumer des rôles de lutte contre les incendies de type III, c'est-à-dire le retournement des lieux d’incendie, le nettoiement et l'extinction des points chauds.

L'objectif principal des forces armées canadiennes est de venir au soutien des autorités provinciales et locales, afin d’assurer la sécurité de la population canadienne. La taille, la structure et les capacités des FAC sont adap-

tées aux besoins précis de chaque réponse d’urgence.

À mesure que la situation évolue, le nombre de membres et leur emplacement seront ajustés en consultation avec les organismes provinciaux et fédéraux, afin de s’assurer que notre soutien complémente et améliore les ressources provinciales et locales

Ces ressources ont été demandées début juin pour une période initiale de trois semaines avec une prolongation possible d’une semaine. La situation sera évaluée conjointement pour déterminer le soutien requis à l’avenir.

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 4
Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier Photo : Cpl Jonathan Leclerc, Affaires publiques du 5 GBMC 5 CMBG Public Affairs Photo : Cpl Jonathan Leclerc, Affaires publiques du 5 GBMC | 5 CMBG Public Affairs

Canada has been facing an intense wildfire season for several weeks. The federal government estimates that more than 2,200 fires were reported over this period, which consumed nearly 3.3 million hectares! Nearly 150,000 people have had to evacuate their homes since the start of this fire season, in the first days of last May. And after Alberta and Nova Scotia, it is now Quebec that is at the centre of these fire tornadoes.

The Société de protection des forêts contre le feu (Sopfeu) counted, at the beginning of June, nearly 160 active fireplaces in Quebec, therefore an overwhelming majority that it considered out of control. The federal government therefore decided to call on the armed forces. The situation in Quebec, particularly on the North Shore, along the St. Lawrence River and in Abitibi-Témiscamingue, is being closely monitored.

An immediate response unit, made up of soldiers from the 5 Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) from Base Valcartier, was deployed to help fight the fires, after receiving

the necessary tools and equipment from the province and following firefighting training required to ensure safe and secure operations. As of June 3, a reconnaissance team had been deployed in the Sept-Îles region.

Currently, more than 400 CAF members are deployed to support the province's firefighting efforts, as well as to support our members. The soldiers are notably deployed in the regions of Rouyn-Noranda, Mistissini, Sept-Îles, Schefferville and Havre-St-Pierre. But also at various other locations across the province, such as headquarters members or logistics support personnel, to provide food, fuel and

equipment to our deployed members. Note that the Naval Reserve also supports these efforts, with HMCS Jolliet serving as a forward operating base in Sept-Îles.

Additionally, another company of 5 CMBG soldiers underwent Type III firefighting training. Several of the photographs in this article were taken on June 4 and 5. These soldiers from Joint Task Force (East) received training supervised by the Forest Fire Protection Society as part of this operation, called LENTUS 23-03.

AN ESSENTIAL AID

The CAF provides aerial air support for mobility and logistics tasks, planning and coordination support, but also personnel and resources to help fulfill Type III firefighting roles, i.e., say turning over fire places, cleaning up and extinguishing hot spots.

The main objective of the CAF is to support provincial and local authorities in order to ensure the safety of the Canadian population. The size, structure and capabilities of the Canadian Armed Forces are tailored to the specific needs of each emergency response.

As the situation evolves, the number of members and their location will be adjusted in consultation with provincial and federal agencies, to ensure that our support complements and enhances provincial and local resources.

These resources were requested in early June for an initial period of three weeks with a possible extension of one week. The situation will be jointly assessed to determine the support required in the future.

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Photo : Cpl Jonathan Leclerc, Affaires publiques du 5 GBMC | 5 CMBG Public Affairs Photo : Cpl Jonathan Leclerc, Affaires publiques du 5 GBMC | 5 CMBG Public Affairs Photo Cpl Jonathan Leclerc, Affaires publiques du 5 GBMC 5 CMBG Public Affairs Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier

Des militaires du 5 GBMC sont photographiés alors qu'ils chargent de la nourriture et des fournitures à bord d’un avion CC-130J Hercules des Forces armées canadiennes afin de les transporter en Minganie dans le cadre de l’opération LENTUS, à Sept-Îles, au Québec, le 5

Un militaire de la Force opérationnelle interarmées (Est) remplit d’essence un Système de véhicules de soutien moyen (SVSM) à un point de ravitaillement lors de l’opération LENTUS 23-03, à Pessamit, Qc, le 5 juin 2023. A member of Joint Task Force (East) refuels a Medium Support Vehicle System (MSVS) at a refueling point during Operation LENTUS 23-03, in Pessamit, QC on June 5, 2023.

Des militaires de la Force opérationnelle interarmées (Est) déployés sur la Côte-Nord dans le cadre de l’opération LENTUS 23-03, s’apprêtent à se déplacer en hélicoptère CH-146 Griffon vers une zone forestière incendiée, à l’aéroport de Sept-Îles, Qc, le 7 juin 2023. Soldiers from Joint Task Force (East) deployed on the Côte-Nord as part of Operation LENTUS 23-03, prepare to move by CH-146 Griffon helicopter to a burned forest area, at the airport of Sept-Îles, Qc, on June 7, 2023.

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 6 www.sylvainchamberland.com Dr Sylvain Chamberland • Spécialiste en orthodontie OP
23-03
LENTUS
Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier juin 2023. Members of 5 CMBG are pictured as they load food and supplies onto a Canadian Armed Forces CC-130J Hercules aircraft to transport them to Minganie as part of Operation LENTUS in Sept-Îles, in Quebec, on June 5, 2023. Photo : Ens 1 | SLt Émile Bélanger, FOI (Est) | JTF (East), Affaires publiques | Public Affairs Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier

Grande ouverture des sentiers du vélo Enduro au Centre Castor

Depuis quelques jours, le Centre Castor de la Base Valcartier a ouvert ses sentiers dédiés au vélo de montagne de type Enduro. Inaugurés par le commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, le colonel Serge Ménard, accompagné de l'équipe du Centre Castor, de représentants de Sentiers Boréals, de la MRC de La Jacques-Cartier et des clubs de vélo de la région, les sentiers vont permettre aux militaires et aux membres de la communauté de monter et dévaler les pistes, en toute sécurité!

Ce projet de vélo Enduro a débuté suite à une demande qui provenait du 430e Escadron tactique d'hélicoptères, et notamment du major Mathieu Bertrand et du capitaine Mathieu Dion. Il a été décidé de présenter les ébauches du projet devant le Comité des BNP, qui regroupent l’ensemble des unités de la base. Le projet a rencontré un grand succès : il a été voté à l’unanimité par le comité!

Plusieurs militaires ont participé pendant toute la période des travaux comme testeurs : les capitaines Mélanie Sicard, Dominique Lapointe et Mathieu Dion, ainsi que le caporalchef Anthony Caron. Dans le cadre des travaux, une aide a également été apportée par les pompiers, et ce afin d’élaborer un plan de sécurité. La participation de cette unité s'est révélée être précieuse dans les futures interventions au Centre Castor. Une formation en véhicule tout-terrain et extraction a même été réalisée avec eux. Mais le projet a également été rendu possible grâce à l'aide et aux soutiens d'autres partenaires, dont l’Unité des opérations immobilières (Québec), les Champs de tir et secteurs d'entraînement, le Service de Conservation des ressources, les Programmes de soutien du personnel, la Comptabilité des fonds non public ainsi que Forêt Canada.

PISTES BALISÉES

Durant la période estivale, les pistes balisées pourront être utilisées par les adeptes du vélo de montagne. Le Centre Castor propose un large réseau de sentiers cross-country et 10,3 km de descente Enduro! Le nouveau réseau compte 17 sentiers conçus pour débuter le sport et développer ses habiletés. Le réseau est rapide et offre un bel équilibre entre le ''flow'' et la technique. Les obstacles sont prévisibles, bien calculés et aucune zone de danger n'est exposée. Il offre plusieurs défis, avec de nombreux sauts et virages, mais plaira assurément autant à la famille qu'aux utilisateurs plus expérimentés. Ce qui différencie particulièrement ce réseau est son aspect compact qui permet d'avoir un accès rapide à tous les sentiers (à découvrir bientôt, notre sentier Enduro signature nommé HULK).

Le vélo de montagne en sentier est divisé en trois familles : cross-country, descente et Enduro. Cette dernière est une discipline hybride entre les deux premières. L'Enduro s'articule en deux séquences : la montée, qui s’effectue en pédalant sur des sentiers adaptés qui permettent au cycliste d'atteindre son point de départ; et la descente incluant les sensations de vitesse et de technicité.

À noter que le Centre Castor offre également des cliniques de vélo de montagne, offertes selon différentes formules et niveaux (débutant à intermédiaire). L’équipe du conditionnement physique et des sports PSP sera responsable de la formation des militaires pour l’obtention de leur accréditation pour le prêt des équipements spécialisés. Vous pouvez communiquer avec Mélanie Bilodeau, coordonnatrice du golf et des activités plein air, au 418 844-3272, poste 226 pour réserver vos places.

du

et des opérations du Centre Castor, accompagnent le colonel Serge Ménard, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, lors de la coupe du ruban officialisant l'ouverture des sentiers de vélo de montagne Enduro, au Centre Castor, le 9 juin 2023. Mr. Pascal Robichaud, Mountain Superintendent, and Mr. Denis Jullien, General Manager Golf and Operations, accompany Colonel Serge Ménard, Commanding officer of the 2nd Canadian Division Support Group, during the cutting of the

Grand Opening of Enduro Trails at Centre Castor

A few days ago, Base Valcartier's Centre Castor opened its trails dedicated to Enduro mountain biking. Inaugurated by the Commanding officer of the 2nd Canadian Division Support Group, Colonel Serge Ménard, accompanied by the Centre Castor team, representatives of Sentiers Boréals, the MRC de La Jacques-Cartier and local cycling clubs, the trails will enable military personnel and members of the community to ride up and down the trails, in complete safety!

The bike enduro project began with a request from 430th Tactical Helicopter Squadron, in particular from Major Mathieu Bertrand and Captain Mathieu Dion. It was decided to present drafts of the project to the NPP Committee, which brings together all the base's units. The project was a great success: the committee voted unanimously in favour!

A number of military personnel were involved throughout the project as testers: Captains Mélanie Sicard, Dominique Lapointe and Mathieu Dion, and Master Corporal Anthony Caron. As part of the project, the firefighters also provided assistance in drawing up a safety plan. The participation of this unit proved invaluable in future interventions at Centre Castor.

A training course in all-terrain vehicles and extraction was even carried out with them. But the project was also made possible thanks to the help and support of other partners, including the Real Estate Operations Unit (Quebec), Range and Training Areas, Resource Conservation Branch, Personnel Support Programs, Non-Public Fund Accounting and Forestry Canada.

MARKED TRAILS

During the summer months, mountain bikers will be able to use the marked trails. Centre Castor offers a wide network of cross-country trails and 10.3 km of downhill Enduro! The new network includes 17 trails designed for beginners to develop their skills. The network is fast and offers a good balance between flow and technique. Obstacles are predictable and well calculated, with no exposed danger zones. It offers many challenges, with numerous jumps and turns, but is sure to appeal to families as well as more experienced users. What particularly sets this network apart is its compact design, which allows quick access to all trails (coming soon, our signature Enduro trail named HULK).

Mountain Trail biking is divided into three families: cross-country, downhill and Enduro. Enduro is a hybrid discipline between the first two. Enduro is divided into two sequences: the ascent, which is achieved by pedaling on adapted trails that allow the cyclist to reach his or her starting point; and the descent, which includes the sensations of speed and technicality.

The Centre Castor also offers mountain bike clinics, with different formulas and levels (beginner to intermediate). The PSP Fitness and Sports team will be responsible for training military personnel to obtain their accreditation for the loan of specialized equipment. You can contact Mélanie Bilodeau, golf and outdoor activities coordinator, at 418-844-3272 ext. 226 to reserve your places.

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M. Pascal Robichaud, surintendant de la montagne, et M. Denis Jullien, gestionnaire général golf ribbon formalizing the opening of the Enduro mountain bike trails, at the Centre Castor, June 9, 2023 Photos : Avr Annabelle Marcoux, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier Le colonel Serge Ménard, commandant du GS 2 Div CA, le lieutenant-colonel François Laroche, commandant du Svc Ops, l'adjudant-maître Gaétan St-Laurent, ainsi que Zoé Asselin et Françis Pagé, employés du Centre Castor, essaient les nouvelles pistes de vélo de montagne, lors de la journée d'inauguration. Colonel Serge Ménard, Commanding officer of the 2 CDSG, Lieutenant-Colonel François Laroche, Commander of the Ops Svc, Master Warrant Officer Gaétan St-Laurent, as well as Zoé Asselin and Françis Pagé, employees of the Centre Castor, try out the new mountain bike trails, during the inauguration day.

Les Forces armées canadiennes (FAC) viennent de conclure son plus important exercice d'entraînement annuel, MAPLE RESOLVE 2023. Entre les 8 et 22 mai dernier, sur les secteurs d'entraînement du Détachement Wainwright Base de Soutien de la 3e Division du Canada Edmonton, les militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) ont participé à plusieurs exercices et scénarios, et ce dans diverses capacités, notamment dans des opérations de combat.

Au total, ce sont près de 2200 membres de l'Armée canadienne qui ont été déployés, dont la majorité provient des soldats du 5 GBMC. De plus, des membres de l'Aviation royale canadienne étaient sur place, avec des hélicoptères CH-146 Griffon et des hélicoptères CH-147F Chinook. À noter que 300 soldats américains (dont des Marines), 150 britanniques et 2 soldats australiens étaient également déployés.

MAPLE RESOLVE 2023 s'est déroulé dans un environnement d'entraînement à l'action décisive (un environnement immersif), durant lequel les FAC, accompagnées d'alliés de l'OTAN, ont simulé des affrontements contre un ennemi commun. À noter qu'en préambule de MAPLE RESOLVE, l'exercice REFLEXE RAPIDE, un exercice de tir réel, a servi d'entraînement préparatoire.

Du 6 au 8 mai 2023, les membres du 5 GBMC et d'autres participants se sont préparés pour le début de MAPLE RESOLVE 2023. L'objectif est alors de mettre les troupes en position au camp principal et de s'assurer que toutes les unités et tous les équipements étaient prêts à partir. On aperçoit le colonel MarieChristine Harvey sur la gauche. From May 6-8, 2023, members of 5 CMBG and other participants prepared for the start of MAPLE RESOLVE 2023. The objective then is to get the troops into position at the main camp and ensure that all units and all equipment were ready to go. We see Colonel Marie-Christine Harvey on the left.

Les détachements du 5 RALC effectuent une manœuvre suspendue pour hélicoptère avec des CH-147F Chinooks de l'ARC pour déplacer les obusiers M777 en position. Cette capacité permet aux obusiers M777 d'être déplacés rapidement et efficacement dans la zone d'opération. 5 RALC detachments conduct a helicopter underslung operation with the RCAF CH-147F Chinooks to move M777 Howitzers into position. This capability allows the M777 to be moved quickly and efficiently across the area of operation.

MAPLE RESOLVE 2023

The Canadian Armed Forces (CAF) has just concluded its most important annual training exercise, MAPLE RESOLVE 2023. Between May 8 and 22, on the training areas of Detachment Wainwright 3rd Canadian Division Support Base Edmonton, soldiers of the 5 Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) participated in several exercises and scenarios in various capacities, particularly in combat operations. In total, nearly 2,200 members of the Canadian Army were deployed, the majority of whom came from the soldiers of 5 CMBG. In addition, members of the Royal Canadian Air Force were on site, with CH-146 Griffon helicopters and CH-147F Chinook helicopters. Note that 300 American soldiers (including Marines), 150 British and 2 Australian soldiers were also deployed.

MAPLE RESOLVE 2023 took place in a decisive action training environment (an immersive environment), during which CAF, along with NATO allies, simulated confrontations against a common enemy. It should be noted that prior to MAPLE RESOLVE, Exercise REFLEXE RAPIDE, a live-fire exercise, served as preparatory training.

Des soldats de l’armée canadienne ont mené une offensive sur les positions de la force adverse en milieu urbain sur l'Ex MAPLE RESOLVE, du 17 au 19 mai 2023. Cette bataille simulée permet d'entraîner nos soldats au combat rapproché. Canadian soldiers conducted an offensive on the opposing force positions in an urban setting on Ex MAPLE RESOLVE, on May 17-19 2023. This simulated battle helps to train our soldiers to fight in close quarter combat.

Des manœuvres défensives ont eu lieu sur Ex MAPLE RESOLVE alors que le 5 GBMC et d'autres participants ont adopté des positions à travers le secteur d'entraînement. Defensive drills took place on Ex MAPLE RESOLVE as 5 CMBG and other participants adopted positions across the training area.

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 8
Photo : Cplc | MCpl Rod Doucet Photo: Cpl. Daniel Childs, USMC
EXERCICE | EXERCISE
Photo : Cpl Daniel Chiasson Photo: Cpl Michael Turner

Le Service d'imagerie

Les femmes et les hommes du service d'imagerie Valcartier connaissent un printemps très chargé! Même si la majorité des militaires du 5e Groupe­brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) étaient à l’Ouest pendant l'exercise MAPLE RESOLVE, la Base Valcartier ne s’arrête pas pour autant. Cours BMO, exercices du 3e Bataillon et du Royal 22e Régiment, photos aériennes avec le 430e Escadron tactique d’hélicoptères ou encore cérémonies de la Réserve navale, les activités ne manquent pas ! Accent sur un département encore mal connu, mais devenue essentiel.

Installé dans le bâtiment 200, le service d'imagerie Valcartier est constitué de six militaires. Sous les ordres du sergent Louis Brunet, deux sont des militaires, appelés techniciens en imagerie: la soldate Kelly­Ann Lepage et le caporal Marc­André Leclerc. Ils sont accompagnés par deux OJT (On­the­job training), des militaires en cours de formation dans cette spécialisation ainsi qu’un photographe de la cellule d’Affaires publiques du 5 GBMC.

L’équipe possède des profils différents : le caporal Leclerc a d’abord étudié la photographie dans le civil et a été journaliste­photo dans un média local. Avant de finalement s’engager : après une période au 12 RBC, il est transféré comme photographe au QG du 5 GBMC puis au service d'imagerie Valcartier. Pour la soldate Lepage, c’est différent : elle s’est spécialisée dans la photographie après ses classes, avant de devenir OJT à Saint­Jean et de rejoindre la section imagerie de la Base Valcartier par la suite.

Les militaires de la section imagerie ont un programme chargé. En mai, ils ont enchaîné plusieurs exercices, entraînements et événements. Lors du cours BMO du 3e Bataillon, ce sont trois membres de l’unité qui ont été en­

voyés. Trois angles sont décidés, en fonction de la place des militaires qui descendent en rappel du flanc de la montagne. Pendant que deux photographient les militaires, la troisième prend des photos des soldats déjà descendus, alternants plans rapprochés et plans plus larges. Et ce afin de couvrir le maximum du spectre de l’exercice !

LA JOURNÉE-TYPE … N’EXISTE PAS

Il n’existe pas de journée type à l’imagerie de la Base Valcartier. En fonction des prises photo à réaliser, des déplacements à effectuer, du travail de fond à faire ou des tests et entretien du matériel à mener, difficile de savoir à l’avance quelle va être la journée à venir. Certaines choses sont néanmoins connues et reviennent par cycle : les grands exercices militaires à l’automne et au printemps, les changements de commandants d’unités, les événements annuels, etc.

Dans la vie de tous les jours, les techniciens en imagerie accompagnent les militaires dans leurs exercices et leurs entraînements, sur la base, au pays et même à l’étranger. Dans certains cas, il n’est pas rare de voir les techniciens en imagerie descendre en rappel ou monter dans les blindés avec les militaires.

Même si l’équipe ne se déplace pas dans les unités chaque jour, il y a toujours du travail important, notamment dans le traitement des photographies prises. Le ratio, c’est 1:1 selon le caporal Leclerc : «pour chaque journée de travail de shoot, il faut compter une journée de traitement des photos pour la sélection, la préparation, la distribution et l’archivage».

L’une des questions qui revient le plus souvent est justement celle du ratio, entre le nombre de photos prises et le nombre de photos conservées. Aléatoire selon les deux techniciens en imagerie. Et ce même si le caporal reconnait que pour une photo d’un tir d'un char

Leopard 2, il a pris plusieurs centaines de photographies, en mode rafale, avant de capturer LA photo qu’il désire. La soldate Lepage se souvient d'avoir pris près de 800 photos lors d'un exercice en 2022… pour n’en garder qu’une dizaine ! L’excellence à tout prix.

Les chiffres donnent le vertige : les deux techniciens en imagerie ont joué le jeu pour savoir le nombre total de photos prises depuis 2 ans. Ainsi, depuis juin 2021, le caporal Leclerc

a pris près de 85 000 photos! Soit une moyenne de … 120 photos par jour ! Du côté de la soldate Lepage, qui photographie moins, mais de manière différente, le total approche les 30 000 photos ! Des chiffres fous, que l’on comprend facilement. Comme le célèbre photographe français le disait, «Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur».

The Valcartier Imaging Department in action!

The men and women of the Valcartier Imaging Department are having a busy spring! Although the majority of soldiers from 5 Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG) are in the west, Base Valcartier is not standing still. BMO courses, 3rd Battalion and Royal 22e Régiment exercises, aerial photos with 430th Tactical Helicopter Squadron and Naval Reserve ceremonies ­ there's no shortage of activities! Focus on a department that is still little­known, but has become essential.

Located in Building 200, the Valcartier Imaging Department consists of six military personnel. Under the command of Sergeant Louis Brunet, two are military personnel, known as imaging technicians: soldier Kelly­Ann Lepage and corporal Marc­André Leclerc. They are accompanied by two OJTs (On­the­job Training), soldiers undergoing training in this specialization, and a photographer from 5 GBMC's Public Affairs cell.

The team has different profiles: Corporal Leclerc first studied photography as a civilian, and then worked as a photojournalist for a local media outlet. After a period with 12 RBC, he was transferred to 5 CMBG HQ as a photographer, then to the Valcartier Imaging Department. Soldier Lepage's story is different: she specialized in photography after graduating, before becoming an OJT in Saint­Jean and then joining the Base Valcartier Imaging section.

The soldiers in the imaging section have a busy schedule. In May, they took part in a series of exercises, training sessions and events.

During the 3rd Battalion's BMO course, three members of the unit were dispatched. Three

angles were decided on, depending on the position of the soldiers rappelling down the mountainside. While two photographed the soldiers, the third took photos of those who had already descended, alternating between close­ups and wider shots. All this to cover the full spectrum of the exercise!

NO SUCH THING AS A TYPICAL DAY

There's no such thing as a typical day at Base Valcartier Imaging. Depending on the photos to be taken, the trips to be made, the background work to be done or the tests and equipment maintenance to be carried out, it's difficult to know in advance what the day ahead will be like. Some things are known, however, and recur in cycles: major military exercises in the autumn and spring, changes of unit commanders, annual events, etc. In everyday life, the day­to­day routine is always the same.

In everyday life, imaging technicians accompany military personnel on exercises and training, on base, at home and even abroad. In some cases, it's not uncommon for Imaging Technicians to abseil or ride in armoured vehicles with military personnel.

Even if the team isn't out in the units every day, there's still plenty of work to be done, especially in processing the photographs taken. The ratio is 1:1, according to Corporal Leclerc: "For every day of shooting, there's a day of photo processing for selection, preparation, distribution and archiving.

One of the most frequently asked questions is precisely that of the ratio between the number of photos taken and the number of photos kept. Random, according to the two imaging technicians. Even though the corporal admits that for a photo of a Leopard 2 tank firing, he took several hundred photographs, in burst mode, before capturing THE shot he wanted. As for Kelly­Ann, she remembers taking almost 800 photos in 2022 during an exercise ... only to keep ten or so! Excellence at all costs.

The figures are staggering: the two imaging technicians played the game to find out the total number of photos taken over the last 2 years. Since June 2021, Corporal Leclerc has taken almost 85,000 photos! That's an average of 120 photos a day! As for soldier Lepage, who takes fewer photos, but in a different way, the total approaches 30,000! Crazy numbers, which are easy to understand. As the famous French photographer once said, "To photograph is to put the head, the eye and the heart in the same line of sight".

ADSUM • JUIN | JUNE 2023 9
Valcartier en action!
ENTREPOSAGE VALCARTIER Entreposage de véhicules pour militaires déployés 418 951-7157 boisnaturel@yahoo.ca www.entreposagevalcartier.com
Les membres de l'équipe du Service d'imagerie Valcartier posent avec un partie de leur matériel. Members of the Valcartier Imaging Service team pose with some of their equipment. Photos : Section Imagerie Imaging Section, Valcartier Le caporal Leclerc, absent au moment de la photo de groupe, est actuellement déployé sur OP LENTUS. Corporal Leclerc, absent at the time of the group photo, is currently deployed on OP LENTUS.

Services Généraux Corporate Svcs VP SG | VP CS

Chef d’état-major de la défense Chief of the Defence Staff

Chef de la direction SBMFC CFMWS Chief Executive Officer

Chef des opérations Chief Operating Officer CO | COO

Finances Finance CSF | CFO

Ressources humaines du PFNP, FC SNPF, CF Human Resources CRH | CHRO

Gestion et technologie de l’information Info MGT / Info TECH CSI | CIO

Svc aux familles des militaires Military Family Services DSFM | DMFS

Financière SISIP SISIP Financial VP SUP SISIP | SR VP SISIP

CANEX CANEX VP SUP CANEX | SR VP CANEX

Programmes de soutien du personnel

Personnal Support Group VP SUP PSP | SR VP PSP

VP des opérations des PSP VP PSP Operations

Directeurs associés Associate Directors

PSP

Gestionnaire supérieur adjoint PSP (Admin/Fin/Com) PSP Deputy Manager (Admin/Fin/Com) Pierre Detraz

Gestionnaire Services intégrés Corporate Services Manager Sarah Quimper

Coordonnateur à l’approvisionnement Supply Coordinator Pierre Labrecque

Coordonnatrice Soutien général General Support Coordinator Estrëya Lareau-Bolduc

Gestionnaire général du golf et des opérations du Centre Castor General Manager Golf and Operations Denis Jullien

Gestionnaire général adjoint du golf et des opérations du Centre Castor Assistant General Manager Golf and Operations

Sébastien Lepagne

Gestionnaire Conditionnement physique et sports Physical Fitness and Sports Manager

Simon Gasse

Gestionnaire du reconditionnement

Reconditionning Véronique

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 10

NOTRE ÉQUIPE, NOTRE ORGANISATION OUR TEAM, OUR ORGANIZATION

Lambert Gestionnaire supérieur adjoint PSP (Opérations)

Deputy Manager (Operations)

Promotion de la santé (I)

ADSUM • JUIN | JUNE 2023 11 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada 5 th Canadian Mechanized Brigade Group 5 GBMC | 5 CMBG • QG 5 GBMC | 5 CMBG HQ • 5 RALC | 5 RALC • 12 RBC | 12 RBC • 5 RGC | 5 CER • QGET | Hq & Sig Sqn • 1 R22eR | 1 R22 eR • 2 R22eR | 2 R22eR • 3 R22eR | 3 R22eR • 5 Bon Svc | 5 Svc Bn Centre d’instruction de la 2e Division du Canada 2 Canadian Division Training Centre CI 2 Div CA | 2 Cdn Div TC • CEES | STEC • CFL | LTC 4e Compagnie du renseignement 4 Intelligence Company 4 Cie Rens | 4 Int Coy • 42 Pon | 42 Pl 430e Escadron tactique d’hélicoptères 430 Tactical Helicopter Squadron 430 ETAH | 430 Tac Hel Sqn 1re unité dentaire 1 Dental Unit 1 U Dent | 1 Dent U Unité des opérations immobilières Real Property Operation Unit UOI (Québec) | RPOU (Québec) Groupe de soutien de la 2e Division du Canada 2 Canadian Division Support Group GS 2 Div CA | 5 CDSG • Service des opérations Operations Service Svc Ops | Ops Svc - Coord Base | Base Coord - CTSE | RTA - Svc Incendies | Fire Dpt - AP | PA - PSP | PSP Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier 2nd Canadian Division Support Base Valcartier 2 Div CA | 2 Cdn Div
4e Groupe des Services de santé 4 Health Services Group 4 Gp Svc S | 4 H Svc G • 5 Amb C | 5 Fd Amb 5e Régiment de police militaire 5 Military Police Regiment 5 Regt PM | 5 MP Regt • PPM Val | Val MPP • 5 Pon PM | 5 MP Pl • 55 Cie PM | 55 MP Coy • Svc TI | IT Svc • Svc Pers | Pers Svc • Svc Cons Ress | Res Cons • Svc Tech | Tech Svc • Svc Corp | Corp Svc • Mus R22eR | R22eR Band PSP VALCARTIER
Nadine
François
Facility
Philippe Carpentier général Coordinator reconditionnement Reconditionning Manager Véronique Côté
Recreation
Patrick
Community
Martin
Gestionnaire
Senior PSP
Michel
Simon
Gestionnaire
Health Promotion Manager (I)
Gosselin Gérant des Mess et des Services alimentaires Messes and Food Services Manager
Konitzer Coordonnateur aux installations
Coordinator
Gestionnaire des programmes de loisirs
Program Manager
Gallant Gestionnaire Service des loisirs communautaires
Recreation Department Manager
Juneau
supérieur PSP
Manager
PSP
Toupin

24 H AVEC LE 5e RÉGIMENT D'ARTILLERIE LÉGÈRE DU CANADA

Le 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) est l’unité responsable de l’appui feu du 5e Groupe­brigade mécanisé du Canada. Régulièrement, ses canons tonnent dans les secteurs d’entraînements de la base : deux des cinq batteries du 5 RALC sont équipées de M777, des canons de 155 mm, tandis que les autres sont dédiées à la surveillance et d’acquisition d’objectifs, à l’observation et au commandement­support. Au total, ce sont près de 460 militaires qui sont engagés dans ce régiment.

Lorsqu’on entre dans le bâtiment du 5 RALC, on tombe directement sur une petite esplanade, tout autant le lieu de parade le mardi matin que le lieu de l’entraînement physique ou celui de la distribution des médailles et récompenses. Tout autour, on retrouve les différentes batteries : chacune possède son QM, ses structures de transport, son propre amo et bien sûr son commandement. Près de 60 militaires composent chacune des cinq batteries : l’artillerie (batteries X & R), la surveillance et d’acquisition d’objectif (batterie Q), l’observation (batterie V) et le commandement et support (batterie CS). Chaque nouvel entrant au 5 RALC est nécessairement envoyé dans l’une des 5 batteries. Par la suite, le militaire pourra évoluer au sein cette batterie ou dans l’une des autres, en fonction des qualifications, de l’expérience et des opportunités. Lorsque l’on s’enfonce dans le cœur du bâtiment, nous tombons sur la «Chapelle» : c’est le lieu névralgique de l’unité, là où sont stockés les M777 et leurs cages (chaque M777 possède sa cage dédiée, dont seul le commandant de la pièce possède la clé : on y retrouve les pièces mobiles de l’arme, mais aussi les accessoires ou encore le kit de nettoyage), mais également les blindés (dont des véhicules blindés tactiques de patrouille) et le matériel divers. Un hangar dédié aux installations de réparation des canons est installé sur l’arrière du bâtiment principal.

HÉRITAGE

Après la Seconde Guerre mondiale, les Forces armées canadiennes débutent une grande réduction de son personnel. L’artillerie est notamment visée: en pleine Guerre froide, afin de pallier le manque de francophones dans l’artillerie, le 5 RALC est mis sur pied en 1968. D’abord équipé de canons C1 et L5 de 105 mm, le régiment devient mécanisé en 1986 avec l’arrivée de nouveaux matériels venant des États­Unis: canons 155 mm M109 A3 et blindés M113 (sous différentes variantes). Par la suite, des canons de fabrication française LG1 Mark II équipent le régiment, jusqu’à l’arrivée des obusiers M777, que le 5 RALC utilisera en Afghanistan et qui sont toujours en place en 2023.

Le régiment a été déployé à de nombreuses reprises, principalement dans des missions de maintien de la paix : à cinq reprises à Chypre dans le cadre de la présence de Casques Bleus, en Bosnie en 1995, en Haïti, en 1996­97, mais également au Canada (notamment lors de la crise d'octobre de 1970, au soutien de la sécurisation pour les Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal, lors de la crise d'Oka de 1990 ou encore après la tempête de verglas en janvier 1998).

Mais l’Afghanistan va marquer les premières missions de combat de l’unité depuis sa création. Plusieurs contingents ont été envoyés au combat, notamment la Troupe B de la Batterie X, qui a fourni un appui­feu à l’aide d’obus explosifs lors de combat à Kandahar, le 22 août 2007. Le 5 RALC a envoyé d’autres unités les années suivantes, en 2009 et 2010. Depuis, les militaires du régiment ont été déployés notamment en Lettonie, dans le cadre de l’opération REASSURANCE.

En 2018, Danielle Hamel quitte son baccalauréat spécialisé en littérature anglaise pour rejoindre les Forces armées canadiennes (FAC). Originaire d’Ottawa, l’officière Hamel connaît bien le monde militaire : ses deux parents y ont fait carrière!

Pourquoi vous êtes-vous engagée?

À cette question, la réponse est presque automatique : «j’ai toujours su que je voulais travailler pour le gouvernement», et ce afin d’aider les canadiens. L’armée apparaît ainsi comme une opportunité pour elle. Il faut dire qu’au travers de sa famille, elle connait bien la vie militaire : plus jeune, elle a suivi ses parents sur les Bases des FAC de Shilo ou encore de Gagetown. Néanmoins, l’arrivée à Valcartier est «une découverte».

Que fait une officier commandante de troupes au quotidien ?

Son quotidien débute chaque matin par de l’entraînement physique, notamment lors de séances avec l’encadrement PSP, elle qui est l’officier de sport régimentaire. Mais elle a aussi une importante «partie administrative», en plus de son travail d’officière en charge sur la batterie de la surveillance et d’acquisition d’objectifs qui consistent les drones, les systèmes acoustiques, et les radars. Ainsi, elle participe régulièrement aux exercices, dont le dernier en date PIÈCES MOBILES.

Et demain ?

La Lieutenant Hamel sait qu’elle a «beaucoup d’opportunités devant elle ». Mais une chose

est sûre: elle «veut rester ici, à Valcartier». Car dans son travail, elle s’est construite un environnement, un groupe avec des personnes avec lesquelles elle aime travailler : «on est là les uns pour les autres». Mais elle pense également, «pourquoi pas», à retourner sur les bancs de l’école, à l’École du Régiment royal de l’Artillerie canadienne, comme instructeur. Avec pour objectif : maintenir le haut niveau des forces!

In 2018, Danielle Hamel left her Honours degree in English literature to join the Canadian Armed Forces (CAF). Originally from Ottawa, Officer Hamel knows the military world well: both of her parents had careers in it!

Why did you join?

The answer to this question is almost automatic: "I always knew I wanted to work for the government", in order to help Canadians. The military was an opportunity for her. It must be said that through her family, she knows the military life well: as a young girl, she followed her parents to the CAF Bases in Shilo and Gagetown. Nevertheless, arriving at Valcartier was "a discovery.

What does a troop commanding officer do on a daily basis?

Her daily routine begins every morning with physical training, especially during sessions with the PSP team, as she is the regimental sports officer. But she also has an important "administration part", in addition to her work as officer in charge of the surveillance and target acquisition battery, which consists of drones, acoustic systems and radars. Thus, she regularly participates in exercises, including the most recent PIÈCES MOBILES. What about tomorrow?

Lieutenant Hamel knows that she has "many opportunities ahead of her. But one thing is certain: she "wants to stay here, in Valcartier. Because in her work, she has built an environment, a group of people with whom she enjoys working: "We are here for each other". But she is also thinking, "why not", about going back to school, at the Royal Regiment of Canadian Artillery School, as an instructor. With the objective: to maintain the high level of the forces!

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 12
Lieutenant | Lieutenant Danielle Hamel Batterie Q | Q Battery • 24 ans | 24 years old Des membres du 5 RALC effectuent une mission de tir avec un obusier M777, lors de l’exercice PIÈCES MOBILES, dans les secteurs d’entraînement de la Base de soutien de la 2e Division du Canada, à Valcartier (Qc), le 6 avril 2022. Members of the 5 RALC conduct a fire mission with an M777 Howitzer during exercise PIÈCES MOBILES in the training areas of 2nd Canadian Division Support Base Valcartier (QC), on 6 April 2022. Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier Les artilleurs de la batterie X du 5 RALC à la base de patrouille Wilson repositionnent l’arme no 2, un obusier M­777 de 155 mm, après avoir reçu une mission de tir pour appuyer les forces de la coalition qui ont repéré une position tenue par les talibans. Gunners from X Battery, 5 RALC at Patrol Base Wilson, conduct a fire mission with the M-777 155mm howitzer, to support Coalition forces who have located a Taliban position. Photo : Cpl Robert Bottrill

24 HOURS WITH 5e RÉGIMENT D'ARTILLERIE LÉGÈRE DU CANADA

The 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) is the unit in charge of fire support for the 5 Canadian Mechanized Brigade Group. Two of the five batteries of the 5 RALC are equipped with M777, 155 mm guns, while the others are dedicated to surveillance and target acquisition, observation and command-support. In total, nearly 460 soldiers are engaged in this regiment.

When you enter the building of the 5 RALC, you come across a small esplanade, which is the place of the parade on Tuesday morning as well as the place of the physical training or the distribution of medals and awards. All around, we find the different batteries: each one has its QM, its transport structures, its own amo and, of course, its command. Nearly 60 soldiers make up each of the five batteries: artillery (X & R batteries), surveillance and target acquisition (Q battery), observation (V battery) and command and support (CS battery). Each new recruit to the 5 RALC is necessarily sent to one of the 5 batteries. Thereafter, the soldier can evolve within this battery or in one of the others, depending on qualifications, experience and opportunities.

When we enter the heart of the building, we come across the "Chapel": this is the nerve centre of the unit, where the M777s and their cages are stored (each M777 has its own dedicated cage, to which only the commander of the room has the key: there are the moving parts of the weapon, but also the accessories or the cleaning kit), but also the armoured vehicles (including tactical armoured patrol vehicles) and various equipment. A hangar

dedicated to the repair facilities of the guns is installed at the back of the main building.

LEGACY

After the Second World War, the Canadian Forces began a major reduction in personnel. The artillery was particularly targeted: in the midst of the Cold War, in order to compensate for the lack of Francophones in the artillery, the 5e Régiment d'artillerie légère du Canada was created in 1968. Initially equipped with C1 and L5 105 mm guns, the regiment became mechanized in 1986 with the arrival of new equipment from the United States: 155 mm M109 A3 guns and M113 armoured vehicles (in various variants). Thereafter, French-made

LG1 Mark II guns equipped the regiment, until the arrival of M777 howitzers, which the 5 RALC used in Afghanistan and which are still in place in 2023.

The regiment was deployed on numerous occasions, mainly in peacekeeping missions: five times in Cyprus as part of the Blue Helmets presence, in Bosnia in 1995, in Haiti in 1996-97, but also in Canada (notably during the October 1970 crisis, in support of security for the 1976 Summer Olympics in Montreal, during the 1990 Oka crisis or after the ice storm in January 1998).

But Afghanistan will mark the first combat missions of the unit since its creation. Several contingents were sent into combat, including B Troop of X Battery, which provided fire support with explosive shells during combat in Kandahar on 22 August 2007. The 5 RALC sent additional units the following years, in 2009 and 2010. Since then, the regiment's soldiers have been deployed, notably in Latvia, as part of Operation REASSURANCE.

Adjudant | Warrant Officer Michael Tremblay-Lavoie

Sergent-major des troupes, Batterie R | Troop Sergeant Major, R Battery 36 ans | 36 years old

mais également de tâches administratives de sa batterie et de «extérieur, de la brigade», ainsi que de la discipline des troupes. Tout cela en plus de l’entraînement physique. Celui qui s’est engagé pour protéger son pays et partir en missions est aujourd’hui «pas mal rendu» à ce qu’il voulait faire : «il me reste 6 ans», avec vraisemblablement un déploiement dans le courant 2024. Et un objectif final : devenir QM de batterie.

Lorsqu’il s’engage dans les FAC en 2004, Michael Tremblay-Lavoie connaît déjà cette communauté particulière. Son père est un ancien pompier militaire, ce qui participe à l’envie du jeune homme, originaire de la région du Saguenay, de rejoindre l’armée. Aujourd’hui, il est marié et père de deux enfants.

Quel est votre parcours?

Après son entrée dans les FAC, Michael Tremblay-Lavoie passe quatre ans à Petawawa. Dès 2007, il est déployé en Afghanistan. En 2008, il est muté à Valcartier à la batterie R du 5 RALC ; unité avec laquelle il repart en Afghanistan en 2009. Ensuite vont suivre plusieurs années de cours et missions domestiques jusqu’en 2019, au moment où il va être muté à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, et ce pendant 3 ans. Là-bas, il est commandant de section, de peloton et commandant des opérations division, avant de revenir à Valcartier, en 2022.

Le plus important pour vous ?

Après presque 20 ans dans les FAC, l’Adjudant a engrangé une impressionnante expérience. Et c’est selon lui l’une des choses essentielles dans son travail aujourd’hui : «le travail d’équipe, et montrer aux jeunes […] leur apprendre les bases de l’artillerie».

Car la formation passe avant toute chose par les compétences : c’est le plus «important dans notre métier».

Quel est votre quotidien ?

Chaque journée est particulièrement chargée pour l’Adj Michael Tremblay-Lavoie. Il est en charge de gérer les troupes des deux M777,

Tirage | Distribution : 3000 copies

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. | The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel. Prochaine

Éditeur | Editor Colonel Serge Ménard, Commandant du GS 2 Div CA 2 CDSG Commander Conseiller militaire | Military Advisor Capitaine | Captain F. Thouin, OAP PAO Gestionnaire services intégrés | Corporate Services Manager Sarah Quimper : 418 844-5000, #3437 quimper.sarah2@sbmfc.com

Rédacteur | Redactor Jordan Proust : 418 844-5000, #5672 jordan.proust@forces.gc.ca

When he joined the CAF in 2004, Michael Tremblay-Lavoie was already familiar with this particular community. His father is a former military firefighter, which contributed to the desire of the young man, originally from the Saguenay region, to join the army. Today, he is married and has two children.

What is your background?

After joining the CAF, Michael Tremblay-Lavoie spent four years in Petawawa. In 2007, he is deployed in Afghanistan. In 2008, he was transferred to Valcartier, to R Battery of 5 RALC; unit with which he returned to Afghanistan in 2009. Several years of domestic courses and missions will follow until 2019, when he will be transferred to the Canadian Forces Leadership and Recruit School for 3 years. There, he will be a section commander, platoon commander and divisional operations commander before returning to Valcartier in 2022.

What's most important to you?

After almost 20 years in the CAF, the Warrant Officer has gained impressive experience. And that's one of the most important things about his job today: "teamwork, and teaching young people... teaching them the basics of artillery. Because training is above all about skills: it is the most "important thing in our job".

What is your daily routine?

Each day is particularly busy for Warrant Officer Michael Tremblay-Lavoie. He is in charge of managing the troops of the two M777s, but also of administrative tasks of his battery and "outside, of the brigade", as well as the discipline of the troop. All this in addition to the physical training. The one who signed up to protect his country and go on missions is now "quite close" to what he wanted to do: "I have 6 years left", with a likely deployment in 2024. And a final goal: to become a battery QM.

Conseillère en publicité | Advertising Consultant Isabelle Blouin : 418 254-2448 pubadsum@outlook.com

Coordonatrice des communications Communications Coordinator Lucille Savoie : 418 844-5000, #3891 lucille.savoie@forces.gc.ca

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ISSN 0705­0992

Journal Adsum, Base Valcartier, Bât. 500, bureau 206 / Bldg 500, suite 206

C.P. 1000, succ. Forces / PO Box. 1000, Stn. Forces

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ADSUM • JUIN | JUNE 2023 13
Des membres du 5 RALC accrochent un obusier M777 sous un hélicoptère CH-147F Chinook afin de le transporter par élingage, dans les secteurs d'entraînement de la Base Valcartier (Québec), le 28 septembre 2021. Members of the 5 RALC secure an M777 Howitzer to the underside of a CH-147F Chinook helicopter in order to transport it as a sling load in the training areas at CFB Valcartier, Quebec, on 28 September 2021. Photo : Cpl Marc-André Leclerc, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
52e ANNÉE | 51st YEAR • N° 01 Juin | June 2023
Next Issue : 13 juillet | July 13, 2023 Tombée articles | Deadline : 30 juin | June 30, 2023
parution |

ARME ANTICHAR LÉGÈRE M72

Le M72 est une arme antichar à courte portée utilisée par de nombreuses armées, y compris les Forces armées canadiennes depuis la fin des années 1960. L’arme, à charge creuse, est dite jetable : une fois la munition tirée, elle n’est ni plus ni moins qu’un lanceur inoffensif. Le M72, qui possède une ogive de 66 mm, peut engager des véhicules blindés jusqu'à 450 mm de blindage, ainsi que des points d’appui.

L'arme antichar légère M72 a remplacé au début des années 1960 le célèbre bazooka, vu pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais à la différence de son prédécesseur, assez encombrant, le M72 est pensé et conçu pour être facilement portable, léger (notamment pour des déplacements plus rapides) et à tir direct sur cible. L'arme ne pèse que 3,45 kg, pour une longueur qui n’excède pas les 80 cm.

La roquette est constituée d’un moteur spécifique, capable de transporter divers types d'ogives vers la cible à haute vitesse (environ 200 mètres / seconde), grâce à sa propulsion à propergol solide (qui reprend le même principe que la propulsion de la navette spatiale). Les militaires formés peuvent engager des cibles jusqu'à 300 mètres.

Conçue au début des années 1960, cette arme vise à être utilisée contre les chars légers, en vogue à cette époque (comme le ASU-85 soviétique). Depuis, le M72 va connaître de

nombreuses sous-variantes améliorées, tant au niveau du moteur que de la munition en elle-même. La variante finale, appelée M72E10, comprend un lanceur à haute vitesse et une ogive HEAT (à charge creuse) de haute qualité. Elle peut toucher une cible jusqu’à 350 mètres, même si la portée optimale est d’environ 220 mètres.

Polyvalent et ne nécessitant pas une formation poussée, le M72 va être utilisé sans distinction contre toute forme de cibles, comme des bâtiments, des véhicules légers et même contre des troupes. Malgré son arrivée il y a près de 60 ans, le M72 est toujours présent dans de nombreuses forces, la faute à plusieurs programmes d’armement censés le remplacer qui ont été abandonnés ou qui n’ont pas tenu leurs promesses.

Si l’armée américaine utilise aujourd’hui le AT4/M136 d’origine suédoise, le M72 n’a pas disparu : il a même été utilisé au combat il y a quelques années encore en Afghanistan et en Irak. L’US Navy, l’armée canadienne et l’armée américaine en possèdent toujours des milliers d’unités.

Fiable et peu chère à l’achat (chaque exemplaire coûterait environ 2500 dollars canadiens), le M72 a connu une carrière internationale importante. Le Canada, évidemment, mais également l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, la Corée du Sud, la Norvège, l'Espagne, la Thaïlande ou encore Taïwan, pour ne citer que les principaux utilisateurs!

Le caporal James Peter Williams tire avec une arme blindée à courte portée (AABCP) M72 durant un exercice tenu au centre d’instruction de Nowa Dęba, en Pologne, le 8 décembre 2015, dans le cadre de l’opération REASSURANCE. Corporal James Peter Williams fires a M72 Short-Range Anti-Armour Weapon (SRAAW) during an exercise at Nowa Dęba Training Center in Nowa Dęba, Poland on December 8, 2015 during Operation REASSURANCE.

:

Nathan Moulton, Service d’imagerie de la Force opérationnelle terrestre | Land Task Force Imagery, OP REASSURANCE

M72 LIGHT ANTI-TANK WEAPON

The M72 is a short-range anti-tank weapon used by many armies, including the Canadian Armed Forces, since the late 1960s. The weapon, with a hollow charge, is said to be disposable: once the ammunition is fired, it is no more or less than a harmless launcher. The M72, which has a 66 mm warhead, can engage armoured vehicles with up to 450 mm of armour, as well as support points.

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The M72 LAW (for Light Anti-Tank Weapon) replaced the famous bazooka seen during World War II in the early 1960s. But unlike its rather bulky predecessor, the M72 is designed to be easily portable, lightweight (especially for faster movement) and direct fire on target. It weighs only 3.45 kg, for a length that does not exceed 80 cm.

The rocket is made up of a specific engine, capable of transporting various types of warheads to the target at high speed (about 200 metres/second), thanks to its solid propellant propulsion (which is based on the same principle as the propulsion of the space shuttle). Trained soldiers can engage targets up to 300 metres away.

Designed in the early 1960s, this weapon was intended for use against light tanks, which were in vogue at that time (such as the Soviet

ASU-85). Since then, the M72 has undergone many improved sub-variants, both in terms of the engine and the ammunition itself. The final variant, called the M72E10, includes a high-speed launcher and a high-quality HEAT (shaped charge) warhead. It can hit a target up to 350 metres, although the optimal range is about 220 metres.

Versatile and not requiring extensive training, the M72 will be used indiscriminately against all forms of targets, such as buildings, light vehicles and even troops. Despite its arrival nearly 60 years ago, the M72 is still present in many forces, due to several weapons programs that were supposed to replace it that were abandoned or did not keep their promises.

Although the US Army now uses the Swedish AT4/M136, the M72 has not disappeared: it was even used in combat a few years ago in Afghanistan and Iraq. The US Navy, the Canadian Army and the American Army still own thousands of units.

Reliable and inexpensive to purchase (each one costs about 2500 Canadian dollars), the M72 has had an important international career. Canada, of course, but also Australia, New Zealand, the Philippines, South Korea, Norway, Spain, Thailand and Taiwan, to name but a few of the main users!

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 14 MATÉRIEL | MATERIAL
Le caporal Brandon Bourdon, 4e Peloton Cie B 1 RCR, tire un lance-roquettes M72 vers des insurgés qui ont déclenché une offensive depuis une hutte de séchage de raisin. Corporal Brandon Bourdon, 1RCR B COY 4 Platoon, fires an M72 rocket launcher at insurgents that set up an offensive in a grape hut on October 28, 2010.
opérationnelle –
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Journal de Montréal (Montréal) Parution xx juin Journal de Québec (Québec) Parution xx juin * Nom du document 5021_EHES_JUIN_Hyundai_A_Fr ÉPREUVESTUDIOD.A.CLIENT Client HYUNDAI Campagne E40AH 1 Format trim (pces) 10,25 x 12,57 po. Publication :* Bleed — Ville/région * SERV. CLIENT RELECTURE Parution * Offres de location sur approbation du crédit des Services financiers Hyundai pour ELANTRA Preferred auto IVT 2023 TUCSON Preferred 2,5 à trac. int. 2023 / KONA Preferred 2023 trac. int. à un taux annuel de 7,49 % 8,49 % / 7,49 %. Obligation totale de 17 298 $ 25 126 $ 19 258 $. 208 / 208 / 208 versements hebdomadaires de 75 $ / 110 $ 85 $ pendant 48 48 48 mois sur contrat de location à montant fixe. Acompte initial de 1 695 $ 2 295 $ 1 495 $ et paiement de la première mensualité requis. L’offre ne peut être transférée ni cédée. Aucun échange de véhicule requis. Limite de 16 000 km par année; 12 ¢ par kilomètre excédentaire. Les offres de location comprennent les frais de livraison et de destination de 1 775 $ 925 $ / 925 $ et des frais de 115 $ (taxe de 15 $ sur les pneus et taxe de 100 sur le climatiseur) et les frais du concessionnaire de 599 $. Frais d’enregistrement, d’assurance, d’immatriculation, RDPRM et toutes les taxes applicables en sus. Prix au comptant de 25 288 $ 35 788 $ 29 588 $ offert sur ces modèles neufs en stock ELANTRA Preferred auto IVT 2023 TUCSON Preferred 2,5 L à trac. int. 2023 KONA Preferred 2023 à trac. int. Les frais de 115 $ (taxe de 15 $ sur les pneus et taxe de 100 $ sur le climatiseur sur les modèles dotés d’un climatiseur), les frais de livraison et de destination de 775 $ / 925 $ 1 925 $ et les frais du concessionnaire de 599 $ sont inclus. Frais d’enregistrement, d’assurance, d’immatriculation, RDPRM (maximum 76 $) et toutes les taxes applicables en sus. Offre valide pour une durée limitée et sous réserve de changement ou d’annulation sans préavis. Couleur du véhicule sous réserve de sa disponibilité. Les frais de livraison et de destination comprennent les frais de transport et de préparation et un réservoir plein de carburant. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Les stocks sont limités, le concessionnaire pourrait devoir commander le véhicule. L’offre ne peut être transférée ni cédée. Aucun échange de véhicule requis. Visitez www.hyundaicanada.com ou un concessionnaire pour tous les détails. La garantie globale limitée de Hyundai couvre la plupart des pièces du véhicule contre les défauts de fabrication, sous réserve du respect des conditions normales d’utilisation et d’entretien. Les noms, logos, noms de produits, noms des caractéristiques, images et slogans Hyundai sont des marques de commerce appartenant à (ou utilisées sous licence par) Hyundai Auto Canada Corp. Toutes les autres marques et appellations commerciales sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. NHL, l’emblème NHL, LNH, l’emblème LNH, la marque sous forme de mots « Stanley Cup », et le dessin de la Coupe Stanley sont des marques de commerce déposées, et la marque sous forme de mots « Coupe Stanley », ainsi que le logo de la Coupe Stanley sont des marques de commerce de la Ligue Nationale de Hockey. © LNH 2023. Tous droits réservés. *La disponibilité des véhicules varie selon le modèle. 100 000 km 100 000 km Garantie groupe motopropulseur 100 000 km Garantie globale limitée Kilométrage illimité Assistance routière On fabrique du WAH hyundaicanada.com Balayez le code QR pour en savoir plus sur l’ELANTRA 2023 et commandez la vôtre aujourd’hui. Balayez le code QR pour en savoir plus sur le TUCSON 2023 et commandez le vôtre aujourd’hui. Balayez le code QR pour en savoir plus sur le KONA 2023 et commandez le vôtre aujourd’hui. Louez la Preferred auto IVT pour 75 $ 25 288 $ 48 pour ELANTRA 2023 mois (208 semaines) avec acompte de 695 $ par semaine Prix au comptant Caractéristiques clés • Assistance à l’évitement de collision transversale arrière • Alerte de sortie sécuritaire et assistance à l’évitement de collision dans les angles morts • Volant chauffant gainé de cuir Louez le Preferred 2,5 L à trac. int. pour : 110 $ 35 788 $ 48 pour TUCSON 2023 mois (208 semaines) avec acompte de 2 295 $ par semaine Prix au comptant Caractéristiques clés • Alerte de sortie sécuritaire • Assistance à l’évitement de collision dans les angles morts • Capacité de remorquage jusqu’à 3 500 lb Louez le Preferred à trac. int. pour 85 $ 29 588 $ 48 pour KONA 2023 mois (208 semaines) avec acompte de 495 $◊ par semaine Prix au comptant Caractéristiques clés • Assistance à l’évitement de collision dans les angles morts • Volant chauffant gainé de cuir • Clé à capteur de proximité Le meilleur allié pour rejoindre tes amis et encourager ton équipe. Des véhicules arrivent chaque jour.
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Photo : Sgt Daren Kraus, technicien en imagerie, Force
Kandahar
Task Force Kandahar
Photo Cpl

Les militaires canadiens et le jour J

Le 6 juin 1944, alors que le débarquement a lieu sur les côtes normandes, en France, un secteur est réservé aux forces canadiennes. C’est la plage de Juno Beach : les militaires canadiens doivent sécuriser la route entre Caen et Bayeux, les deux principales villes de Normandie, ainsi que les hauteurs à l'ouest de Caen, dont l'aérodrome de Carpiquet. Les forces canadiennes, qui évoluent entre deux secteurs dédiés aux Britanniques (Gold et Sword) doivent également faire le lien entre les troupes alliées dans ce secteur. La mission est à haut risque. Et les forces canadiennes vont la réaliser avec un courage incroyable.

Comme sur l'ensemble des plages du jour J, les opérations débutent par un bombardement des avions du RAF Bomber Command, qui ciblent une série de points forts allemands dans toute la zone de débarquement. Il est alors 3 h 35 ce matin du 6 juin 1944. Après le bombardement, aux environs de 5 h 55, les navires de la flotte alliée ouvrent le feu sur les ouvrages défensifs du Mur de l'Atlantique. Et à 6 h 15, les navires de débarquement lancent les péniches avec les soldats canadiens.

Le débarquement débute plusieurs dizaines de minutes après les opérations dans le secteur américain (Omaha Beach et Utah Beach) : à 7 h 25, les péniches de soutien tirent avec leurs canons et des roquettes contre les blockhaus allemands. Le débarquement se fait en deux phases : sur le secteur Mike, les troupes débarquent à 7 h 35, tandis que sur le secteur Nan, c'est à 7 h 45. Sur les deux secteurs, les soldats de la 3rd Canadian Division sont confrontés aux Allemands de la 716e division d'infanterie.

Sur le secteur Mike, à l'ouest sur Juno Beach, les troupes canadiennes débarquent sans soutien blindé : les Duplex Drive tanks (des chars Sherman amphibies) ont été retardés, car lancés plus près de la terre en raison de la mer agitée. Certaines troupes débarquent directement en dessous d'un blockhaus ou d'un point d'appui allemand et subissent de lourdes pertes. Néanmoins, dans l'ensemble, les troupes canadiennes débarquent sans réelle opposition, notamment grâce au soutien de l'artillerie navale, très performante à Juno Beach.

The Canadian military and D-Day

On June 6, 1944, while the Landings took place on the Normandy coast, in France, an area was reserved for Canadian forces. This is Juno Beach: the Canadian must secure the road between Caen and Bayeux, the two main cities of Normandy, as well as the heights west of Caen, including the Carpiquet airfield. The Canadian forces, which evolve between two sectors dedicated to the British (Gold and Sword) must also make the link between the allied troops in this sector. The mission is at high risk. And the Canadian forces will carry it out with incredible courage.

As on all the D-DAY beaches, operations began with a bombardment from RAF Bomber Command planes, which targeted a series of German strongpoints throughout the landing zone. It is then 3:35 a.m. this morning of June 6, 1944. After the bombardment, around 5:55 a.m., the ships of the Allied fleet opened fire on the defensive works of the Atlantic Wall. And at 6:15 a.m., the landing ships launched the barges with the Canadian soldiers.

The landing began several tens of minutes after the operations in the American sector (Omaha Beach and Utah Beach): at 7.25 a.m., the support barges fired their guns and rockets against the German blockhouses. The landing is done in two phases: on the Mike sector, the troops land at 7:35 a.m., while on the Nan sector, it is at 7:45 a.m.. On the two sectors, the soldiers of the 3rd Canadian Division are confronted with the Germans of the 716 Infanterie-Division.

On the Mike sector, to the west on Juno Beach, the Canadian troops land without armoured support: the Duplex Drive tanks (amphibious Sherman tanks) have been delayed because they have been launched closer to land due to the rough seas. Some troops land directly below a German blockhouse or strongpoint and suffer heavy casualties. Nevertheless, on the whole, the Canadian troops landed without any real opposition, in particular thanks to the support of the naval artillery, which was very efficient at Juno Beach.

On the Nan sector, to the east on Juno Beach, a number of landing craft suffered extensive damage as they struck obstacles on their approach to shore. The Canadian infantry landed this time after the support tanks, transported by the barges. The Canadian troops suffer heavy losses while crossing the beach: once they reach the first line of German defence, the soldiers are engaged by German artillery.

At 8:43 a.m., the British No. 48 (Royal Marine) Commando landed at the far east of Juno Beach: but landing in front of a strong point, many commandos were killed. After the survivors have gathered, the decision is made to reach nearby Sword Beach. The Canadians continue alone.

At 10:00 a.m. Canadian troops on Mike advanced rapidly, reaching almost 3 km inland. But on Nan, the progression is more complicated: the soldiers have not yet liberated the seaside villages. But on the beach, the landing of new units and equipment takes a long time: the beach is narrow and a traffic jam formed very quickly, delaying the sending of new troops to the front.

Sur le secteur Nan, à l'est sur Juno Beach, un certain nombre de péniches de débarquement subissent d'importants dommages en heurtant des obstacles à l'approche du rivage. L'infanterie canadienne débarque cette fois après les chars d'appui, transportés par les péniches. Les troupes canadiennes subissent de lourdes pertes en traversant la plage : une fois arrivés à la première ligne de défense allemande, les soldats sont engagés par l'artillerie allemande.

À 8 h 43, le No. 48 (Royal Marine) Commando britannique débarque à l'extrême est de Juno Beach : mais débarquant devant un point fort, de nombreux commandos sont tués. Après que les survivants se soient rassemblés, la décision est prise de rejoindre la plage de Sword Beach, toute proche. Les Canadiens continuent seuls.

À 10 h, les troupes canadiennes sur le secteur Mike avancent rapidement, atteignant près de 3 km à l'intérieur des terres. Mais sur Nan, la progression est plus compliquée : les soldats n'ont pas encore libéré les villages de bord de mer. Mais sur la plage, le débarquement de nouvelles unités et de matériel prend beaucoup de temps : la plage est étroite et un embouteillage se forme très vite, retardant l'envoi de nouvelles troupes vers le front.

La brigade de réserve n'arrive finalement sur place qu'à partir de 18 h le soir même, étant engagée immédiatement contre des chars allemands, qui viennent de tourner les positions entre Sword et Juno Beach. La situation est critique : l’attaque allemande pourrait casser le front allié et forcé au rembarquement des troupes, comme lors du raid de Dieppe, le 19 août 1942. Cette contre-attaque ennemie empêche une progression plus importante des forces canadiennes : les objectifs ne pourront être tenus, même si à 20 h, les Canadiens atteignent Phase Line Elm, un objectif initial se trouvant à 10 km à l'intérieur des terres.

Mais les positions canadiennes sont menacées et l'avancée est stoppée, des troupes étant dirigées vers les flancs, pour contrer l'attaque des blindés allemands. Les victimes sont importantes, même si acceptables pour l'armée canadienne : 1240 blessés et morts pour la journée. Peu de données précises sont encore aujourd'hui connues sur le bilan effectif, aussi bien allié qu’allemand. Le reste des opérations post-débarquement débute : c’est la Bataille de Normandie!

The reserve brigade finally arrives on the spot only from 6 p.m. the same evening, being immediately engaged against German tanks, which have just turned the positions between Sword and Juno Beach. The situation is critical: the German attack could break the Allied front and force the re-embarkation of the troops, as during the Dieppe raid on August 19, 1942. This enemy counter-attack prevents a greater advance of the Canadian forces: the objectives could be held, even if at 8 p.m., the Canadians reached Phase Line Elm, an initial objective being 10 km inland.

But the Canadian positions are threatened and the advance is stopped, troops being directed towards the flanks, to counter the attack of the German armour. The victims are important, even if acceptable for the Canadian army: 1240 wounded and dead for the day. Few precise data are still known today on the effective assessment, both Allied and German. The rest of the post-landing operations begin: it's the Battle of Normandy!

ADSUM • JUIN | JUNE 2023 15 HISTOIRE | HISTORY
Le HMC LCI(L)-299 est photographié alors qu'il débarque des hommes du Stormont Dundas Glengarrian Highlanders de la 9e brigade, 3e division d'infanterie. La photo est prise sur le secteur Nan White de Juno Beach en Normandie, le 6 juin 1944. HMC LCI(L)-299 is pictured disembarking men from the Stormont Dundas Glengarrian Highlanders of the 9th Brigade, 3rd Infantry Division. The photo is taken on the Nan White sector of Juno Beach in Normandy, June 6, 1944. Troupes du Régiment de la Chaudière, 8e brigade, poussant à l'intérieur des terres depuis Juno Beach vers Bény-sur-Mer le 6 juin 1944. Troops of the Régiment de la Chaudière, 8th Brigade, pushing inland from Juno Beach toward Bény-sur-Mer, June 6, 1944. Photos : Bibliothèque et Archives Canada | Library and Archives Canada

Michel Litalien, historien militaire

Le Docteur Michel Litalien est une sommité de l’histoire militaire québécoise. Il lui a d’ailleurs dédié sa carrière : après des études universitaires, il est aujourd’hui à la tête des Musées des Forces canadiennes et collections historiques. Également ancien militaire dans la Réserve, son parcours est indissociable de la Base Valcartier, où il a habité dans sa jeunesse. Entretien avec un homme qui porte la base implantée à Shannon dans son cœur.

Canadien, Michel Litalien est pourtant né en Allemagne en 1964. Il est enfant de militaire, son père étant engagé dans la Force régulière. C’est ainsi qu’il va habiter sur la Base Valcartier dans sa jeunesse, entre ses 4 et 12 ans, jusqu’en 1976. Il va y découvrir le monde militaire.

En 1982, alors âgé de 17 ans, il rejoint à son tour les Forces armées canadiennes. Il se rend notamment à Valcartier lors de missions ou d’entraînements, de cours d’été ou lors de fins de semaine. C’est à cette période, alors qu’il n’est encore qu’un jeune réserviste, qu’il s’interroge «sur la vie militaire» d’avant, celle des hommes et des femmes qui l’ont précédé à Valcartier. Il s’interroge ainsi sur «notre histoire». Le déclic est fait et sa vocation toute trouvée : cet historien amateur va vouer sa vie à l’étude de la vie militaire québécoise d’antan.

En parallèle de sa carrière militaire de réserviste (il est spécialisé dans la logistique et sert au sein de bataillons des services et d’unités de soutien logistique), il se tourne vers des études spécialisées : il obtient un baccalauréat en histoire à l’Université de Montréal, puis une maîtrise à l’Université d’Ottawa. Plus tard,

par défi et par accomplissement personnel, il validera un doctorat en histoire militaire à l’Université de Montpellier, en France. Le titre de sa thèse? Pour qui combattre? : les volontaires canadiens-français entre l’affirmation et l’indifférence, 1914-1919.

VALCARTIER PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Pour l’Adsum, en pleines commémorations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, le Dr Litalien revient sur la place de Valcartier durant cette période !

En 1939, Valcartier est une base presque abandonnée. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, c’est devenu une structure militaire temporaire: «les unités de la Milice viennent s’y entraîner l’été», alors qu’au milieu des années 1930, «des chômeurs y sont mis à l’emploi et construisent quelques

bâtiments». Le vrai centre névralgique militaire est la Citadelle, QG du Royal 22e Régiment. Mais tout change avec la déclaration de guerre de septembre 1939 : Valcartier va reprendre son importance essentielle pour l’effort de guerre canadien.

Dès 1940, le camp est transformé, avec l’arrivée de milliers de jeunes canadiens : «l’appel a été lancé aux jeunes hommes célibataires, pour un entraînement de 30 jours». Rapidement, cette période «est portée à 4 mois», puis pour une durée indéterminée, avant l’arrivée de la conscription en 1942. Cette année-là, «Valcartier devient un centre spécialisé dans l’infanterie», et forme à l’utilisation de différents types d’armement, «comme les grenades ou le mortier ».

Michel Litalien qualifie Valcartier «d’usine à soldats» à cette époque, où viennent apprendre le métier de militaire des milliers d’appelés. Au total, ce sont «au minimum 5000 militaires» qui se trouvent en même temps à Valcartier pendant cette période : «conscrits, encadrements et régiments en transit». Mais à la différence des engagés volontaires, les appelés vont intégrer «des régiments dédiés à la défense nationale», à savoir «la protection du territoire canadien», à la surveillance «des côtes atlantique et pacifique». Certains vont vouloir partir vers la guerre, notamment en Europe, et vont s’engager volontairement, notamment sur la forte demande de l’armée canadienne, qui manque cruellement de soldats.

Ce n’est que fin 1945, après la victoire totale contre l’Allemagne puis le Japon, que les opérations à Valcartier vont connaître un fort ralentissement. En 1946, même si le camp reste opérationnel, il va petit à petit retomber dans l’oubli, la conscription étant terminée. Il faudra attendre 1950 et la guerre en Corée pour que le camp ressorte de sa léthargie!

Et en 1952, Valcartier devient finalement une base permanente, avec l’attachement d’unités régulières, la construction de nouveaux bâtiments et logements, etc.!

Michel Litalien, military historian

Dr. Michel Litalien is a leading authority on Quebec’s military history. He has dedicated his career to it: after university studies, he is now the head of the Canadian Forces Museums and Historical Collections. Also a former member of the Reserves, his career is inextricably linked to the Valcartier Base, where he lived in his youth. Here is an interview with a man who holds the base in Shannon close to his heart.

Canadian, Michel Litalien was born in Germany in 1964. He was a child of a military man, his father having joined the Regular Force. This is how he came to live on the Base Valcartier in his youth, between the ages of 4 and 12, until 1976. He discovered the military world.

In 1982, at the age of 17, he joined the Canadian Armed Forces. He went to Valcartier for missions, training, summer courses and weekends. It was during this period, when he was still a young reservist, that he wondered about "military life" before that of the men and women who preceded him at Valcartier. He wonders about "our history". The trigger was made

UN AUTEUR PROLIFIQUE

Michel Litalien est un auteur prolifique : il a rédigé pas moins de 17 ouvrages et de nombreux articles reliés à l’histoire militaire du Québec et du Canada français. Son plus important livre reste Écrire sa guerre: Témoignages de soldats canadiens-français, 1914-1919, qui porte sur la Première Guerre mondiale. Mais le Docteur Litalien, qui possède une affection particulière pour la Base Valcartier, lui a ainsi dédié Semper Fidelis - Valcartier d'hier à aujourd'hui (1914-2014), un ouvrage pour le centenaire de la naissance de la base.

A PROLIFIC AUTHOR

Michel Litalien is a prolific author: he has written no less than 17 books and numerous articles related to the military history of Quebec and French Canada. His most important book is Écrire sa guerre: Témoignages de soldats canadiens-français, 1914-1919, which deals with the First World War.

and his vocation was found: this amateur historian will dedicate his life to the study of the Quebec military life of yesteryear.

In parallel to his military career as a reservist (he specializes in logistics and serves in service battalions and logistical support units), he turns to specialized studies: he obtains a bachelor's degree in history at the University of Montreal, then a master's degree at the University of Ottawa. Later, for personal challenge and accomplishment, he completed a doctorate in military history at the University of Montpellier, France. The title of his thesis? For Whom to Fight? French-Canadian volunteers between affirmation and indifference, 1914-1919.

VALCARTIER DURING

THE SECOND WORLD WAR

For the Adsum, in the midst of the commemorations of the Allied landing in Normandy on June 6, 1944, Dr. Litalien looks back at the place of Valcartier during this period!

In 1939, Valcartier was an almost abandoned base. Since the end of the First World War, it had become a temporary military structure:

"Militia units came to train there in the summer," while in the mid-1930s, "unemployed workers were put to work there and built a few buildings. The real military nerve centre was the Citadelle, HQ of the Royal 22e Régiment. But everything changed with the declaration of war in September 1939: Valcartier would regain its essential importance for the Canadian war effort.

In 1940, the camp was transformed with the arrival of thousands of young Canadians: "the call was made to single young men for a 30-day training period. This period was quickly extended to four months, then indefinitely, before the arrival of conscription in 1942. That year, "Valcartier became a centre specializing in infantry" and trained in the use of different types of weaponry, "such as grenades and mortars.

Michel Litalien describes Valcartier as a "soldier factory" at that time, where thousands of conscripts came to learn the military profession. In total, "at least 5,000 soldiers" were at Valcartier at the same time: "conscripts, staff and regiments in transit". But unlike the voluntary recruits, the conscripts were to join

But Dr. Litalien, who has a special affection for the Base Valcartier, dedicated Semper Fidelis - Valcartier d'hier à aujourd'hui (1914-2014), a book for the centenary of the birth of the base.

"regiments dedicated to national defence", that is, "the protection of Canadian territory", and the surveillance of "the Atlantic and Pacific coasts". Some of them wanted to go to war, especially in Europe, and volunteered, especially at the request of the Canadian army, which was cruelly short of soldiers.

It was not until the end of 1945, after the total victory over Germany and Japan, that operations at Valcartier slowed down considerably. In 1946, even though the camp remained operational, it gradually fell back into oblivion, as conscription was over. It wasn't until 1950 and the war in Korea that the camp came out of its lethargy! And in 1952, Valcartier finally became a permanent base, with the attachment of regular units, the construction of new buildings and housing, etc.!

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Le Centre Juno Beach

Comprendre la guerre, pour se souvenir

Seul musée canadien implanté sur les plages du Débarquement, le Centre Juno Beach prend place sur la plage du même nom, qui a vu les forces de la 3e Division d'infanterie canadienne débarquer le 6 juin 1944 sur cette bande de terre de 8 km de long, coincée entre les villages de Saint-Aubin-sur-Mer à l’est et Courseullessur-Mer à l’ouest. C’est d’ailleurs sur ce village qu’est installé le Centre Juno, qui accueille jusqu’à 100 000 visiteurs chaque année.

Durant les années 1990, un groupe d'anciens combattants canadiens de la Seconde Guerre mondiale, soutenus par leurs familles et des bénévoles, décident de lancer une campagne de financement pour construire un musée sur Juno Beach, là où les Canadiens ont débarqué le 6 juin 1944. Car chose impensable : il n’existe pas à l’époque de musées ou de monuments sur les actions canadiennes lors du Jour J, à la différence des Américains et des Britanniques.

Sous la direction du lieutenant Garth Webb, ancien combattant du Jour J, la collecte de fonds rencontre le succès. Et le 6 juin 2003, pour le 59e anniversaire du Jour J, le Centre Juno Beach ouvre enfin ses portes, avec le soutien du gouvernement du Canada.

Dès le début, le rôle du Centre est multiple : d’abord lieu de mémoire pour les 45 000 Canadiens tués pendant le conflit (dont 381 pour le seul Jour J), puis lieu présentant l'effort de guerre civile et militaire de la nation canadienne durant la Seconde Guerre mondiale, et enfin espace de découverte sur le Canada d’aujourd’hui.

Le visiteur peut ainsi découvrir des photos, des films, des archives sonores, des témoignages, des objets d’époque ou encore des bornes interactives complètent votre visite. Vous évoluerez dans l’histoire des Canadiens qui ont porté l’uniforme et qui ont combattu, mais également l’histoire des civils, au pays, qui se sont mobilisés pour l’effort de guerre. Les visites sont faites par de jeunes Canadiens, qui viennent pour une année au Centre Juno, au travers du Programme de guides du CJB, qui leur permet de vivre et travailler en France.

Chaque année, des thématiques, expositions et événements sont organisés autour de ces trois missions: commémorations la semaine du 6 juin, expositions temporaires sur l’histoire militaire et civile, ou encore programmes d’enseignement dédiés au développement durable. Le Centre Juno Beach dépasse l’histoire pour présenter une société canadienne d’aujourd’hui, rendue possible grâce aux sacrifices des anciens de 1939-1945.

Chemin qui part du Centre Juno Beach vers les plages de Juno où ont débarqué les troupes canadiennes le 6 juin 1944. Path from the Juno Beach Centre to the Juno beaches where Canadian troops landed on June 6, 1944.

Juno Beach Centre Understanding war, to remember

The only Canadian museum located on the D-Day landing beaches, the Juno Beach Center takes place on the beach of the same name, which saw the forces of the 3rd Canadian Infantry Division land on June 6, 1944, on this 8 km strip of land, wedged between the villages of Saint-Aubin-sur-Mer to the east and Courseulles-sur-Mer to the west. It is also in this village that the Juno Center is located, which welcomes up to 100,000 visitors each year.

During the 1990s, a group of Canadian veterans of World War II, supported by their families and volunteers, decided to launch a fundraising campaign to build a museum on Juno Beach, where the Canadians landed on June 6 1944. Because something unthinkable: at the time, there were no museums or monuments on Canadian actions on D-Day, unlike the Americans and the British.

L’exposition temporaire du moment The temporary exhibition of the moment

Depuis le 12 mars 2022 et jusqu’à la fin de cette année, le Centre Juno Beach propose l’exposition «De Dieppe à Juno : 80e Anniversaire du Raid de Dieppe».

Jour le plus meurtrier de la Seconde Guerre mondiale pour le Canada, le 19 août 1942 est souvent méconnu, entouré de mystères et même de légendes. C’est dans le but d’expliquer et d’enseigner aux visiteurs que cette exposition a été mise sur pieds, la remettant en contexte, notamment avec le Jour J du 6 juin 1944 et la libération de la ville de Dieppe en septembre 1944, deux ans après ce raid désastreux qui a coûté la vie à près de 1000 Canadiens.

Ce Raid de Dieppe reste aujourd’hui encore l’un des événements les plus marquants de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, notamment pour les Canadiens. Cette exposition temporaire, qui rencontre un vrai succès, explique l’histoire de l’opération militaire, mais également comment le mythe liant l’horreur de Dieppe au succès des Canadiens le Jour J a évolué au fil du temps.

From March 12, 2022, until the end of this year, the Juno Beach Center offers the exhibition, "From Dieppe to Juno: 80th Anniversary of the Raid de Dieppe". The deadliest day of the Second World War for Canada, August 19, 1942, is often overlooked, shrouded in mystery and even legend. It is with the aim of explaining and teaching visitors that this exhibition was set up, putting it into context, in particular with D-Day on June 6, 1944, and the liberation of the city of Dieppe in September 1944, two years after that disastrous raid that claimed the lives of nearly 1,000 Canadians.

This Dieppe Raid remains today one of the most significant events in the history of the Second World War, especially for Canadians. This temporary exhibition, which is a real success, explains the history of the military operation, but also how the myth linking the horror of Dieppe to the success of the Canadians on D-Day has evolved over time.

Under the leadership of D-Day veteran Lt. Garth Webb, the fundraiser is successful. And on June 6, 2003, for the 59th anniversary of D-DAY, the Juno Beach Centre finally opened its doors, with the support of the Government of Canada.

From the start, the Centre's role was multiple: first, a place of remembrance for the 45,000 Canadians killed during the conflict (including 381 for D-Day alone), then a place presenting the nation's civil and military war effort. Canadian during the World War II, and finally a space of discovery on today’s Canada. The visitor can thus discover photos, films, sound archives, testimonials, period objects or even interactive terminals to complete your visit. You will evolve in the history of the Canadians who wore the uniform and who fought, but also the history of the civilians, in the country, who mobilized for the war effort. The visits are made by young Canadians, who come for a year to the Juno Center, through the CJB Guides Program, which allows them to live and work in France.

Each year, themes, exhibitions and events are organized around these three missions: commemorations during the week of June 6, temporary exhibitions on military and civilian history, and teaching programs dedicated to sustainable development. The Juno Beach Centre goes beyond history to present a Canadian society of today, made possible by the sacrifices of the alumni of 1939-1945.

ADSUM • JUIN | JUNE 2023 17 C'EST QUOI… | WHAT'S THIS
Vue aérienne du Centre Juno Beach. Aerial view of the Juno Beach Centre. Le Centre Juno Beach compte de nombreux objets ayant appartenu notamment à des militaires canadiens durant la guerre. The Juno Beach Centre has many objects that belonged to Canadian soldiers during the war.

La Marine royale canadienne innove dans son recrutement

Lancé en mars dernier, le Programme Expérience de la Marine de la Marine royale canadienne (MRC) vise à recruter plusieurs centaines de volontaires dans les cinq années à venir. L’institution militaire est confrontée, comme d’autres structures publiques et privées, à un manque de ressources humaines et à une compétition féroce dans le secteur maritime. Le capitaine de vaisseau Jean Stéphane Ouellet, de passage à Québec, nous explique ce programme ambitieux.

Comme les autres composantes des Forces armées canadiennes (FAC), la MRC se retrouve confrontée à un manque de main-d’œuvre, estimé à près de 1700 postes vacants. Pour y remédier, la MRC a lancé, fin mars, au Programme Expérience de la Marine (PEM). Un programme pilote, ambitieux et qui offre des conditions encore jamais vues jusqu’alors dans les FAC : pendant 12 mois, les volontaires vont pouvoir expérimenter la Marine et ses métiers! Si, dans le cadre d’un recrutement classique, l’engagé devait choisir un métier au tout début de son cursus militaire, c’est ici le contraire : le PEM propose une plongée dans le cœur de la MRC sur 12 mois, permettant aux volontaires de se faire leur propre idée sur leur futur sous l’uniforme, avant de se décider pour un métier ou une spécialisation.

Et les avantages sont nombreux : payés pendant toute la durée du programme, les volontaires reçoivent le même service médical et dentaire que tous les membres de la Marine royale canadienne. De plus, les loyers et les rations sont pris en charge à 100% ! Chaque engagé décide de son affectation (côte Atlantique ou Pacifique). Enfin, afin de convaincre les plus hésitants, sachez que le contrat peut être cassé à tout moment !

DE CIVIL À MARIN

Le Capitaine de vaisseau Ouellet, porte-parole du programme PEM, précise le déroulé pour les candidats intéressés par le programme. Pour le rejoindre, «rien de plus simple, vous appliquez en ligne». Puis, dans un premier temps, chaque personne retenue va suivre la formation de base de 8 semaines dans les FAC qui se déroule à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec). Puis, après le choix d'une côte, le candidat devra suivre l'entrainement naval de base, les rudiments du métier de matelot (combattre un incendie, manier des amarres, etc.), soit à Halifax, en Nouvelle-Écosse, ou à

Esquimalt, en Colombie-Britannique. Après cette période, les nouveaux marins passeront deux semaines en mer pour consolider leur apprentissage.

Enfin, dernière étape du PEM, lors des sept derniers mois de la formation, les engagés vont expérimenter les différents métiers et les spécialisations de la Marine, afin de découvrir le maximum de choses. Le Capitaine de vaisseau Ouellet précise ainsi que chacun des engagés ira « plusieurs séjours en mer ». Et à la fin du programme, chacun et chacune se retrouvera devant un choix : « soit rester dans la Marine, soit rejoindre la Réserve Navale, soit rejoindre d'autres forces des FAC, soit retourner dans le civil avec un bagage supplémentaire » !

144 RECRUTEMENTS PAR AN

C’est la cible de recrutement désirée par la Marine Royale pour 2023 : 72 nouvelles recrues pour chaque côte, soit 144 nouveaux marins ! Si tous les profils sont les bienvenus (de 17 à 58 ans, pour les citoyens canadiens et les résidents permanents), ce sont en priorité les jeunes qui sont visés. Notamment ceux qui hésitent encore à rejoindre la Marine, ceux qui s'interrogent sur ce qu'ils pourraient faire sous l’uniforme, ceux qui recherche quoi faire pendant une année sabbatique ou encore ceux intéressés pour rejoindre la Marine pour une courte période.

Car c’est là une donnée essentielle que la Marine a bien intégrée : alors que la moyenne des contrats dans cette structure va de 3 à 7 ans, les jeunes générations ne désirent plus s'engager aussi longtemps. Avec leur vision à plus court terme, la proposition d’un contrat de 12 mois, non contraignant, apparait séduisante !

Le Capitaine de vaisseau Ouellet insiste : le mot d’ordre, c’est « laisser le choix aux gens », avec une promesse. Celle de découvrir le monde, « de voyager, de partir à l'aventure, et de se faire des amis pour la vie ». Expliquant également que c’est selon lui le « bon moment pour joindre la Marine », qui va bientôt recevoir ou qui a déjà été équipée avec de nouveaux navires et d’excellente qualité, ainsi que les possibilités de naviguer sur les mers et les océans du monde entier. Actuellement, la Marine canadienne déploie des navires en Europe, dans l'Indo-pacifique, dans l’Atlantique, dans le Pacifique ainsi qu’en Afrique.

Royal Canadian Navy breaks new ground in recruiting

Launched last March, the Royal Canadian Navy's (RCN) Naval Experience Program (NEP) aims to recruit several hundred volunteers over the next five years. The military institution, like other public and private structures, is facing a lack of human resources and fierce competition in the maritime sector. Captain (Navy) Jean Stéphane Ouellet, while in Quebec City, explains this ambitious program.

Like other components of the Canadian Armed Forces (CAF), the RCN is facing a manpower shortage, estimated at nearly 1,700 vacant positions. To address this, the RCN launched the Navy Experience Program (NEP) in late March. This ambitious pilot program offers conditions never before seen in the CAF: for 12 months, volunteers will be able to experience the Navy and its trades! While in a traditional recruitment process, volunteers have to choose a profession at the very beginning of their military career, the opposite is true: the NEP offers a 12-month immersion in the heart of the RCN, allowing volunteers to form

their own ideas about their future in uniform, before deciding on a profession or specialization.

And the benefits are many: paid for the duration of the program, volunteers receive the same medical and dental services as all members of the RCN. In addition, rent and rations are covered at 100%! Each volunteer decides on his or her assignment (Atlantic or Pacific coast). Finally, in order to convince the most hesitant, know that the contract can be broken at any time!

FROM CIVILIAN TO SAILOR

Captain Ouellet, spokesperson for the NEP program, explains the process for candidates interested in the program. To join, "nothing could be easier, you apply online. Then, as a first step, each selected candidate will follow the 8-week basic training in the CAF, which takes place in Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec. Then, after choosing a coast, the candidate will have to follow basic naval training, the rudiments of the seaman's trade (fighting a fire, handling mooring lines, etc.), either in

Halifax, Nova Scotia, or in Esquimalt, British Columbia. After this period, the new sailors will spend two weeks at sea to consolidate their learning.

Finally, during the last seven months of the EMP, the recruits will experience the different trades and specializations of the Navy, in order to discover as many things as possible. Captain (Navy) Ouellet specifies that each of the recruits will go "several times to sea. And at the end of the program, each one will be faced with a choice: "either stay in the Navy, join the Naval Reserve, join other CAF forces, or return to civilian life with an additional background"!

144 RECRUITMENTS PER YEAR

This is the recruitment target desired by the Royal Navy for 2023: 72 new recruits for each coast, that is 144 new sailors! If all profiles are welcome (from 17 to 58 years old, for Canadian citizens and permanent residents), it is primarily young people who are targeted. In particular, those who are still hesitating to join the Navy, those who are wondering what

they could do under the uniform, those who are looking for what to do during a sabbatical year or those interested in joining the Navy for a short period.

This is a key fact that the Navy has taken on board: while the average contract in the Navy is three to seven years, the younger generation no longer wants to commit for that long. With their shorter-term vision, the proposal of a 12-month contract, which is not binding, seems attractive!

Captain Ouellet insists that the watchword is "to leave the choice to the people", with a promise. That of discovering the world, "to travel, to go on adventures, and to make friends for life". He also explained that this is "a good time to join the Navy", which is about to receive or has already been equipped with new and excellent ships, as well as the opportunity to sail the seas and oceans of the world. Currently, the Canadian Navy deploys ships to Europe, the Indo-Pacific, the Atlantic, the Pacific and Africa.

JUIN | JUNE 2023 • ADSUM 18
Visuel proposé par la Marine royale canadienne. Visual proposed by the Royal Canadian Navy. Traduction: The Navy Experience | One Year. Fully paid. Adventure awaits | Learn more about the Navy Experience Program

Remise d’un don de 3000 $ de la part du Fonds Général Vanier

Ce 18 mai dernier, au soutien du Fonds de charité de la Base Valcartier, le Fonds Général Vanier a fait don d'un chèque de 3000 dollars. Lors d'une cérémonie qui s'est tenue au Centre Spirituel de Valcartier, deux représentants du Fonds Général Vanier, l'adjudant-chef Maurice Dessureault (ret), secrétaire, et le capitaine Jean-Marc Godin (ret), administrateur, ont remis cette somme à la Fondation Général Vanier du Royal 22e Régiment (du nom de Georges Vanier, vétéran des deux guerres mondiales et 19e gouverneur général du Canada).

La Fondation Général Vanier soutient depuis plusieurs années le Fonds de charité de la Base Valcartier, ce qui permet de supporter les familles des membres de l’Équipe de la Défense de Valcartier aux prises avec des difficultés financières temporaires. Sans l’aide de partenaire tel que la Fondation Général Vanier, la portée de ce soutien ne saurait répondre à la demande.

Presentation of a donation of $3,000 from the General Vanier Fund

This past May 18, in support of the Base Valcartier Charity Fund, the General Vanier Fund donated a check for $3,000. During a ceremony held at the Valcartier Spiritual Centre, two representatives of the General Vanier Fund, Chief Warrant Officer Maurice Dessureault (ret), secretary, and Captain Jean-Marc Godin (ret), administrators, donated this sum to the Fondation Général Vanier of the Royal 22e Régiment (named after Georges Vanier, veteran of the two world wars and 19th Governor General of Canada).

The Fondation Général Vanier has supported the Base Valcartier Charity Fund for several years, which helps support the families of members of the Valcartier Defense Team struggling with temporary financial difficulties. Without the help of partners such as the Fondation Général Vanier, the scope of this support would not be able to meet the demand.

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De gauche à droite : adjudant-chef Maurice Dessureault (ret) (secrétaire FGV), major Sébastien Morrissette (président CA Fonds de charité de la base et aumônier principal du 5 GBMC), Josette-Andrée Simard (secrétaire-trésorière CA Fonds de charité de la base et coordonnatrice administrative Aumônerie Valcartier et capitaine Jean-Marc Godin (ret) (administrateur FGV). From left to right: Chief Warrant Officer Maurice Dessureault (ret) (Secretary FGV), Major Sébastien Morrissette (President CA Base Charitable Fund and Principal chaplain 5 CMBG), Josette-Andrée Simard (Secretary-Treasurer CA Base Charitable Fund and Administrative Coordinator Valcartier Chaplaincy) and Captain Jean-Marc Godin (ret) (Administrator FGV).

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