Les déploiements s'enchaînent pour la Lettonie One deployment after another for Latvia
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Changement de commandement au 12 RBC
Change of command at 12 RBC
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Changement de commandement au GS 2 Div CA
Change of command at 2 CDSG
La Compagnie B du 2 R22eR affine ses compétences en opération urbaines à la maison de Jade
B Company of 2 R22eR sharpens its urban operations skills at Maison de Jade
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Succès grandissant pour le cours de tireur de précision
Growing Success for Sharp Shooter Course
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Mission
"Neutralisation sur place" "Blow In Place" Mission
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Formation SOPFEU pour le 34 GBC
SOPFEU Training for the 34 CBG
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Succès monstre pour le Spectacle Aérien
International de Bagotville
Bagotville's International Air Show a Huge Success
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La soldate Lévesque chez les SkyHawks
Private Lévesque with the SkyHawks
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Normand Forget, de l'infanterie aux commissionnaires
Normand Forget, from infantry to commissionaire
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Rénovation pour les logements familiaux de Valcartier
Renovation for Military Housing in Valcartier
De nouvelles places de garderie à Shannon New Childcare Spaces in Shannon
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Inauguration d’un pont au Centre Castor
Bridge inauguration at Centre Castor
L'équipe des Mess et des Services alimentaires PSP se démarque dans la dernière année
The PSP Mess and Food Services teams stand out in the past year
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MATÉRIEL : Aardvark JSFU
MATERIAL: Aardvark JSFU
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HISTOIRE : Les Canadiens pendant la Bataille de Normandie
HISTORY: Canadians during the Battle of Normandy
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VALCARTIER VUE PAR : Patrick Gallant : de l’uniforme aux PSP
VALCARTIER AS SEEN BY: Patrick Gallant: from Uniform to PSP
NOTRE FORCE, NOTRE ENGAGEMENT
En poste depuis plus de dix ans au sein des Services bien-être et morale des Forces canadiennes plus particulièrement au sein des Programmes de soutien du personnel et depuis quelque mois en tant que gestionnaire par intérim du Centre Castor, je suis extrêmement fier de l'engagement et du dévouement de mon équipe.
Sébastien Lepagne
Gestionnaire général (i) du golf et des opérations
Chaque jour, nous travaillons ensemble pour offrir des installations et des activités de qualité à la communauté militaire, et je tiens à remercier chaleureusement nos bénévoles pour leur soutien inestimable. Tous contribuent grandement à notre succès par leur implication.
Le Centre Castor est en constante évolution pour mieux servir nos membres. Cet été, nous avons entrepris plusieurs projets
d'envergure pour améliorer nos installations de vélo de montagne. Parmi ces projets, je suis ravi de vous annoncer l'ouverture de notre nouvelle piste, la "Chamber of Secrets". Cette piste promet d’offrir une expérience unique et excitante pour tous les amateurs EXPERTS de vélo de montagne. La première difficulté est de réussir à trouver son accès mystère au cœur de notre réseau. Nous travaillons également sur la réfection de la montée, en y ajoutant une option plus facile pour accueillir les cyclistes de tous niveaux. De plus, notre piste signature, "Hulk", sera prolongée pour offrir encore plus de défis et de plaisir aux passionnés de vélo de montagne. Ces améliorations sont le résultat de nombreux efforts et de la collaboration entre notre équipe et nos bénévoles, qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour transformer ces idées en réalité. Je tiens également à souligner l'apport important et l'aide reçue de différentes unités pour la réalisation de certains projets. Notamment, la construction du pont du
OUR STRENGTH, OUR COMMITMENT
Having worked for more than ten years within the Canadian Forces Morale and Welfare Services, particularly within the Personnel Support Programs, and for several months as interim manager of the Centre Castor, I am extremely proud of the commitment and dedication of my team.
Sébastien Lepagne
General Manager (i) Golf and Operations
Every day we work together to provide quality facilities and activities to the military community, and I would like to sincerely thank our volunteers for their invaluable support. Everyone contributes greatly to our success through their involvement.
The Centre Castor is constantly evolving to better serve our members. This summer, we undertook several major projects to improve our mountain biking facilities. Among these projects, I am delighted to announce the opening of our new track, the “Chamber of Secrets”. This trail promises to offer a unique and exciting experience for all EXPERT mountain bike enthusiasts. The first difficulty is to
succeed in finding your mystery access to the heart of our network.
We are also working on repairing the climb, adding an easier option to accommodate cyclists of all levels. Additionally, our signature trail, “Hulk,” will be extended to provide even more challenges and fun for mountain bike enthusiasts. These improvements are the result of a lot of effort and collaboration between our team and our volunteers, who worked hard to turn these ideas into reality. I would also like to highlight the significant contribution and help received from different units for the completion of certain projects. Notably, the construction of the hole #1 bridge was carried out in collaboration with the 35th Combat Engineer Regiment, and the repair of the bridge in the trails was accomplished with the support of the 5th Combat Engineer Regiment. We are happy to be able to count on this type of collaboration to support us and enable us to carry out such projects.
This year also marks an important milestone for our centre: the 60th anniversary of our golf course. It is with great enthusiasm that we celebrate this milestone. Our golf course has always been a place for the military
trou #1 a été réalisée en collaboration avec le 35e Régiment du génie de combat, et la réfection du pont dans les sentiers a été accomplie avec le soutien du 5e Régiment du génie de combat. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur ce type de collaboration pour nous soutenir et nous permettre de réaliser de tels projets.
Cette année marque également une étape importante pour notre centre : le 60e anniversaire de notre terrain de golf. C’est avec beaucoup d'enthousiasme que nous célébrons cet événement marquant. Notre parcours de golf a toujours été un lieu de rassemblement et de détente pour la communauté militaire, et nous sommes déterminés à continuer cette tradition pour de nombreuses années à venir. Nous prévoyons plusieurs événements spéciaux tout au long de la saison pour commémorer cet anniversaire, et nous espérons que vous vous joindrez à nous pour célébrer cette occasion spéciale.
Notre mission au Centre Castor va au-delà de la simple gestion des installations sportives
et de loisirs. Nous travaillons d'arrache-pied pour soutenir la communauté militaire en offrant des espaces où les membres et leurs familles peuvent se détendre, se divertir et se ressourcer. Que ce soit à travers nos pistes de vélo de montagne, notre terrain de golf, ou nos autres installations et programmes, notre objectif est de renforcer le sentiment de communauté et de bien-être parmi nos membres.
Je suis fier de diriger une équipe aussi dévouée et passionnée, et je suis reconnaissant pour le soutien constant de nos bénévoles, de nos unités collaboratrices et de la communauté militaire dans son ensemble. Ensemble, nous avons accompli beaucoup, et je suis convaincu que nous continuerons à avancer et à améliorer nos services et installations.
Merci à tous pour votre engagement et votre soutien continu. Nous avons hâte de partager avec vous toutes les excitantes nouveautés et événements à venir au Centre Castor.
community to gather and relax, and we are committed to continuing this tradition for many years to come. We are planning several special events throughout the season to commemorate this anniversary, and we hope you will join us in celebrating this special occasion.
Our mission at the Centre Castor goes beyond the simple management of sports and leisure facilities. We work hard to support the military community by providing spaces where members and their families can relax, entertain and recharge. Whether through our mountain bike trails, our golf course, or our other facilities and programs,
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our goal is to strengthen the sense of community and well-being among our members.
I am proud to lead such a dedicated and passionate team, and I am grateful for the continued support of our volunteers, our collaborating units and the military community as a whole. Together we have accomplished a lot, and I am confident that we will continue to move forward and improve our services and facilities.
Thank you all for your commitment and continued support. We look forward to sharing with you all the exciting new developments and upcoming events at the Centre Castor.
Les déploiements s'enchaînent pour la Lettonie
Un groupe composé d’environ 175 militaires a quitté l’Aéroport international Jean-Lesage le 15 juin dernier, à destination de la Lettonie, pour prendre part à l’opération REASSURANCE. Ce départ a eu lieu en présence de l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Lettonie au Canada, Monsieur Kaspars Ozoliņš. Ce dernier a tenu à être présent à l’aéroport pour saluer les troupes pour ce départ.
Le vol du 15 juin fait est le sixième d'une série de vols militaires prévus d'ici le début du mois d’août. Au total, environ 1200 soldats provenant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), incluant les réservistes du 34e et du 35e Groupe-brigade du Canada intégrés au 5 GBMC depuis janvier dernier, quitteront Valcartier pour se rendre en Lettonie. Les soldats qui prennent part à cette opération feront partie de la Brigade multinationale de l’OTAN Lettonie (MNB-L). Cette brigade sera composée d’éléments d'artillerie, de blindés, d'infanterie mécanisée, d'appui au combat, d'appui au service de combat et de composantes de guerre électronique. Tous s'entraîneront ensemble afin de répondre à une attaque et à présenter un front unifié face à des adversaires.
One deployment after another for Latvia
A group of some 175 military personnel left Jean-Lesage International Airport on June 15, bound for Latvia, to take part in Operation REASSURANCE. The departure took place in the presence of the Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of the Republic of Latvia to Canada, Mr. Kaspars Ozoliņš. The latter made a point of being present at the airport to greet the troops for this departure.
The June 15 flight is the sixth in a series of military flights scheduled between now and the beginning of August. In all, some 1,200 sol-
diers from 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG), including reservists from 34 and 35th Canadian Brigade Groups integrated into 5 CMBG since last January, will leave Valcartier for Latvia.
The soldiers taking part in this operation will be part of the Multinational NATO Brigade Latvia (MNB-L). This brigade will comprise elements of artillery, armour, mechanized infantry, combat support, combat service support and electronic warfare components. All will train together to respond to an attack and present a unified front against adversaries.
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Lettonie au Canada,
salue les membres du 5 GBMC avant leur départ. Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of the Republic of Latvia to Canada, Kaspars Ozolins, greets greets the members of 5 CMBG before their departure.
Des membres du 5 GBMC quittent pour l’opération REASSURANCE, à l’aeroport de Québec, le 15 juin 2024. Members of 5 CMBG depart for Operation REASSURANCE at the Quebec City airport, June 15, 2024.
Un membre du 5 GBMC est accompagnée de sa famille avant de quitter pour la Lettonie. A member of 5 CMBG is accompanied by his family before leaving for Latvia.
Le 14 juin dernier s’est tenue la passation de commandement entre les 28e et 29e commandants du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC). La cérémonie, empreinte de solennité, s'est déroulée sur le terrain de parade de la Base de soutien de la 2e Division du Canada – Valcartier, (BS 2 Div CA – Valcartier).
Lt J.S. Boswell
Chef de troupe 41, 12 RBC
Elle s’est tenue en présence de nombreux invités distingués, parmi lesquels figuraient plusieurs officiers généraux, notamment le major-général Boivin, le lieutenant-général à la retraite Lanthier, le major-général à la retraite Turenne. Était aussi bien sûr présent le Colonel du 12 RBC, le colonel à la retraite Maillet. Sous la présidence du colonel Brassard, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), la cérémonie a vue le Régiment effectué une parade montée, chose qui ne s’était pas vu depuis 17 ans au sein de la Brigade.
La passation de commandement a marqué le départ du colonel Lussier-Nivischiuk, qui quitte ses fonctions après un parcours remarquable au sein de l’unité. Accédant à ce poste en juillet 2021, au sortir de la pandémie de COVID-19, le Colonel Lussier-Nivischiuk a mené le Régiment au travers d’une période de préparation opérationnelle exigeante, qui culmina avec l’emploi du Régiment comme force d’opposition lors de MAPLE RESOLVE 23; ce dont plusieurs au sein de la Brigade se souviendront sûrement. Le colonel mena aussi de front plusieurs projets institutionnels notables, tels les essais de numérisation du champ de bataille en partenariat avec Amazon Web Services, ou la mise à l’essai du VBL 6 RECO. Il quitte Valcartier afin de rejoindre Ottawa, où de nouveaux défis l’attendent comme Directeur des opérations courantes de l’état-major interarmées stratégique au Quartier général de la Défense nationale.
Le commandant entrant, le lieutenantcolonel Cameron, a pris le relais lors de cette passation de commandement, marquant ainsi le début d'un nouveau chapitre pour le 12 RBC. Nommé comme 29e Commandant désigné du 12 RBC, le lieutenant-colonel Cameron s’est enrôlé en 2001 et a été déployé en 2008 au sein de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan en tant que chef de troupe. Il avait été employé comme commandant de l’escadron A au 12 RBC et avait déployé avec le groupement tactique multinational de présence avancée renforcée en Lettonie en tant que chef d’état-major du groupement tactique. En 2021, il a été également déployé au sein de la Force opérationnelle interarmées combinée – Opération Inherent Resolve.
Passation entre le colonel Lussier-Nivischiuk , commandant sortant, et le lieutenant-colonel
Change of command
at 12 RBC
On June 14, the 28th and 29th commanding officers of the 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) passed the baton. The solemn ceremony took place on the parade ground of the 2nd Canadian Division Support Base - Valcartier (2 CDSB - Valcartier).
Lt J.S. Boswell
41st Troop Leader, 12 RBC
It was attended by many distinguished guests, including several general officers, notably Major-General Boivin, retired Lieutenant-General Lanthier and retired Major-General Turenne. Also present, of course, was the Colonel of the 12 RBC, retired Colonel Maillet. Presided over by Colonel Brassard, Commander of 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG), the ceremony saw the Regiment perform a mounted parade, something the Brigade had not done for 17 years.
The change of command marked the departure of Colonel Lussier-Nivischiuk, who is stepping down after a remarkable career with the unit. Taking up his post in July 2021, just after the end of the COVID-19 pandemic, Colonel Lussier-Nivischiuk led the Regiment through a demanding period of operational readiness, culminating in the Regiment's employment as an opposition force during MAPLE RESOLVE 23, which many in the Brigade will surely remember. The colonel also spearheaded several noteworthy institutional projects, such as the battlefield digitization trials in partnership with Amazon Web Services, and the testing of the LAV 6 RECO. He leaves Valcartier for Ottawa, where new challenges await him as Director, Current Operations, Strategic Joint Staff, National Defence Headquarters.
The incoming Commanding Officer, Lieutenant-Colonel Cameron, took over during the change of command, marking the beginning of a new chapter for the 12 RBC. Appointed as 12 RBC's 29th Commanding Officer Designate, Lieutenant-Colonel Cameron enlisted in 2001 and deployed in 2008 with Joint Task Force Afghanistan as a troop leader. He was employed as Squadron Commander of A Squadron at 12 RBC and deployed with the Multinational Enhanced Forward Presence Battle Group in Latvia as Battle Group Chief of Staff. In 2021, he was also deployed with the Combined Joint Task Force - Operation Inherent Resolve.
Le Lieutenant-colonel Cameron prend la tête du 12 RBC. Lieutenant-Colonel Cameron takes command of 12 RBC.
Cameron, nouveau commandant du 12 RBC. Handover between Colonel Lussier-Nivischiuk, outgoing Commanding Officer, and LieutenantColonel Cameron, new Commanding Officer of the 12 RBC.
PHOTOS : CPL O. CANTIN-LAFLEUR, 12 RBC
Changement de commandement au GS 2 Div CA
Le 27 juin dernier, sur la Garnison Montréal (Longue-Pointe), une importante cérémonie de passation de commandement s’est tenue, celle du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA), avec le départ du Colonel Serge Ménard et l’arrivée du Colonel Mathieu Dallaire. Le brigadier-général Dave Abboud, commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), était également présent.
Dans notre numéro d’avril dernier, le colonel Ménard avait pris le temps de revenir sur sa très riche carrière. Et de parler de l’après, une fois qu’il aurait quitté Valcartier. C’est désormais chose faite, depuis quelques jours. Le
colonel Ménard, a laissé son commandement au colonel Dallaire. Dans le même temps, la passation de sergent-major du GS 2 Div CA a eu lieu entre l’adjudant-chef Éric Normand et l’adjudant-chef Steve Tremblay.
Cette magnifique cérémonie, présidée par le brigadier-général Abboud, a vu l’arrivée du colonel Dallaire, brillant officier notamment passé par le Collège militaire royal du Canada. Les tâches qui arrivent sont nombreuses et variées, notamment dans cette période de déploiements massifs vers l’est de l’Europe et les opérations en Lettonie. Le colonel Ménard, arrivé en juillet 2022 à ce poste, est envoyé dans une nouvelle position passionnante : il est désormais Attaché de défense du Canada en Ukraine.
La Compagnie B du 2 R22eR affine ses compétences en opération urbaines à la maison de Jade
Durant trois jours d’entraînement, du 5 au 7 juin 2024, la Compagnie B du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) s’est exercée dans les installations de la cellule d’entraînement et d’appui au combat du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada afin de perfectionner leurs techniques de combat en milieu urbain.
Cplc/MCpl Archambault
Chef d’Équipage de section 1, membre responsable de la formation des opérations urbains
Au cœur de cet entraînement, les militaires ont pu pratiquer les manœuvres nécessaires pour se déplacer en milieu urbain, atteindre leurs objectifs et peaufiner leurs «drills» pour prendre un bâtiment de force.
Les membres de la Compagnie B ont été suivis par leurs instructeurs spécialisés en milieu urbain pour les préparer à des opérations complexes dans ce type d’environnement. Conscients que le combat peut se produire dans tous types de milieu, et que les zones urbaines représentent des environnements particulièrement dangereux, la Com-
pagnie B met un accent particulier sur ce type d’entraînement.
Les soldats ont revu comment se déplacer dans un environnement urbain hostile, comment approcher un bâtiment de manière tactique et le rôle de chacun dans une formation de pénétration («stack»). Ils ont aussi approfondi les compétences du «breacher» et son importance. L’entraînement se focalisait non seulement sur les compétences individuelles, mais surtout sur l’importance du travail d’équipe. En opérations urbaines, la coopération est cruciale et peut faire la différence entre le succès et l’échec.
Cette immersion en milieu urbain a permis à la Compagnie B de développer une compréhension approfondie des défis uniques posés par les opérations en zone urbaine. Ils ont appris à naviguer dans des espaces confinés, à gérer les menaces potentielles et à réagir à toutes éventualités, tout en maintenant un contrôle total de la zone.
Grâce à cet entraînement, les membres du 2 R22eR se sont mis à jour sur les techniques d’opérations en milieu urbain et sont ressortis mieux préparés et plus confiants dans leurs capacités à relever ce type de défi.
B Company of 2 R22eR sharpens its urban operations skills at Maison de Jade
During three days of training from June 5 to 7, 2024, B Company of the 2nd Battalion, Royal 22e Régiment (2 R22eR) exercised at the Combat Support and Training Cell facilities of the 2nd Canadian Division Training Centre to perfect their urban combat techniques.
MCpl Archambault
1 Section Crew Commander, member in charge of the urban operations training.
At the heart of this training, the soldiers were able to practise the maneuvers required to move in an urban environment, achieve their objectives and refine their "drills" to take a building by force.
The members of B Company were monitored by their specialized urban instructors to prepare them for complex operations in this type of environment. Aware that combat can take place in any type of environment, and that urban areas represent particularly dangerous environments, Company
B places particular emphasis on this type of training.
Soldiers reviewed how to move in a hostile urban environment, how to approach a building tactically, and the role of each soldier in a "stack" formation. They also learned more about breacher skills and their importance. Training focused not only on individual skills, but above all on the importance of teamwork. In urban operations, cooperation is crucial and can make the difference between success and failure.
This urban immersion enabled Company B to develop an in-depth understanding of the unique challenges posed by urban operations. They learned how to navigate confined spaces, manage potential threats and react to all eventualities, while maintaining total control of the area.
Thanks to this training, members of the 2 R22eR were brought up to date on urban operations techniques and emerged better prepared and more confident in their ability to meet this type of challenge.
Change of command at 2 CDSG
On June 27, an important change-ofcommand ceremony took place at Montreal Garrison (Longue-Pointe): that of the 2nd Canadian Division Support Group (2 CDSG), with the departure of Colonel Serge Ménard and the arrival of Colonel Mathieu Dallaire. Brigadier-General Dave Abboud, Commander of 2nd Canadian Division and Joint Task Force (East), was also present.
In our April issue, Colonel Ménard took the time to reflect on his rich career. And to talk about the future, once he had left Valcartier. This has now been the case for several days. Colonel Ménard, handed over command to
Colonel Dallaire. At the same time, the handover of Sergeant Major of the 2 CDSG took place between Chief Warrant Officer Éric Normand and Chief Warrant Officer Steve Tremblay. This magnificent ceremony presided over by Brigadier-General Dave Abboud, saw the arrival of Colonel Dallaire, a brilliant officer who has also graduated from the Royal Military College of Canada. The tasks ahead are many and varied, particularly at a time of massive deployments to Eastern Europe and operations in Latvia. Colonel Ménard, who took up this post in July 2022, has been sent to an exciting new position: he is now Canada's Defence Attaché in Ukraine.
Le brigadier-général Dave Abboud (centre) entouré du colonel Mathieu Dallaire (droite), le commandant entrant et du colonel Serge Ménard (gauche) commandant sortant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, durant la signature des parchemins. Brigadier-General Dave Abboud (center) with Colonel Mathieu Dallaire (right), incoming Commanding Officer, and Colonel Serge Ménard (left), outgoing Commanding Officer of the 2nd Canadian Division Support Group, during the signing of the scrolls.
Le brigadier-général Dave Abboud (droite) présente le drapeau du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada au commandant entrant, colonel Mathieu Dallaire (gauche) dans le cadre de la cérémonie de passation de commandement. Brigadier-General Dave Abboud (right) presents the 2nd Canadian Division Support Group flag to the incoming Commander, Colonel Mathieu Dallaire (left) during the Change of Command Ceremony.
Succès grandissant pour le cours de tireur de précision
Pour une sixième session, le cours de tireur de précision (Sharp Shooter) s’est déroulé entre le 27 mai et le 7 juin dernier sur la Base Valcartier. Des sous-officiers du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) ont une nouvelle fois supervisé 18 candidats, tous volontaires.
Cette nouvelle session fut un pas en avant essentiel : pour la première fois depuis le tout début des formations, le cours de tireur de précision a été élargi et a ainsi été donné aux membres du 2e et 3e Bataillons, Royal 22e Régiment (2 R22eR, 3 R22eR).
Les candidats ont dû passer par le cours de moniteur de tir, qui est un prérequis au cours de tireur de précision. Le cours a eu lieu entre les 20 et 24 mai dernier. Ainsi, les candidats ont été instruits sur la manière de bien utiliser le système STAL, afin d’être en mesure de bien maîtriser tous les principes de tir (ainsi que les positions de tir). Ce cours est un incontournable, afin de bien préparer les candidats pour le cours de tireur de précision : il s’agit d’une étape bien plus poussée dans la progression de cette formation de tireur de précision. Finalement, le 27 mai dernier, le cours de tireur de précision a été lancé et les membres des trois Bataillons du R22eR ont débuté leur entraînement avec des leçons théoriques complexes. Au cours de la première semaine, ils se pratiquent ainsi sur l’observation et le jugement de distances, afin de bien les préparer à leur rôle de tireur de précision dans une section. Pendant leur formation de tir sur le champ de tir Batoche, ils perfectionnent
leur enseignement reçu sur l’ajustement de leur téléscope C79, lorsqu’il y a par exemple du vent ou du mirage. Sans relâche, ils sont testés par les superviseurs sur leur engagement de 600 à 100 m, avec du tir de barricade à longue distance, du tir sur cibles multiples en mouvement et du tir appuyé sur sac de patrouille.
Au cours de la deuxième semaine, les candidats ont été évalués continuellement sur l’observation, les jugements de distances et leur adresse au tir. Ils doivent ainsi démontrer une bonne capacité d’adaptation aux changements soudains, notamment les facteurs environnementaux tels que le vent, qui influence grandement la balistique de la balle. Les candidats se perfectionnent sur les optiques et équipements pour le tir de nuit, tel que le TWS-Light, NVG et PEQ.
Malgré la norme très exigeante du cours et le stress de performance engendré par le désir de réussir, la majorité des candidats ont une grande appréciation de l’instruction donnée. À la fin de chacune des formations, les instructeurs acceptent la critique et les commentaires des candidats, afin de toujours évoluer. La rétroaction est généralement très positive, mais elle est nécessaire afin d’améliorer la formation. Ainsi, cette pratique démontre de l’intérêt des instructeurs à perfectionner la formation et a créé un engouement autour de l’adresse au tir.
Pour les prochains cours, les intentions sont d’ouvrir le cours au niveau du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, afin de permettre à tous les métiers de combat de se perfectionner au niveau du tir de précision.
Growing Success for Sharp Shooter Course
For its sixth session, the Sharp Shooter course took place between May 27 and June 7 at Base Valcartier. Non-commissioned officers from the 1st Battalion, Royal 22e Régiment (1 R22eR) once again supervised 18 candidates, all of them volunteers.
This new session was an essential step forward: for the first time since the very beginning of training, the SharpShooter course was extended to members of 2nd and 3rd Battalions, Royal 22e Régiment (2 R22eR, 3 R22eR).
Candidates had to pass the Shooting Instructor course, which is a prerequisite for the Sharp Shooter course. The course took place between May 20 and 24. Candidates were instructed in the proper use of the STAL system, so as to be able to master all the principles of shooting (as well as shooting positions). This course is a must, to prepare candidates for the Sharp Shooter course: it's a much more advanced stage in the progression of this Sharp Shooter training.
Finally, on May 27, the Sharpshooter course was launched, and members of the 3 Battalions began their training with complex theoretical lessons. During the first week, they practised observing and judging distances, to prepare them for their role as precision shooters in a section. During their shooting training on the firing range Batoche, they perfect the instruction they have received on how to ad-
just their C79 scope in windy or mirage conditions, for example. They are relentlessly tested by supervisors on their engagement from 600 to 100 m, with long-range barricade shooting, multiple targets shooting on the move and supported patrol bag shooting.
During the second two weeks, candidates will be continually assessed on observation, distance judgments and marksmanship. They must also demonstrate a good ability to adapt to sudden changes, particularly environmental factors such as wind, which have a major influence on bullet ballistics. Students perfect their night shooting optics and equipment, such as TWS-Light, NVG and PEQ.
Despite the demanding standard of the course and the performance stress generated by the desire to succeed, the majority of candidates greatly appreciate the instruction given. At the end of each course, instructors welcome criticism and comments from candidates, so that they can continue to improve. Feedback is generally very positive, but it is necessary in order to improve training. This practice demonstrates the instructors' interest in perfecting the training and creating a
around marksmanship.
For future courses, the intention is to open the course up to the 5th Canadian Mechanized Brigade Group level, to enable all combat trades to perfect their marksmanship skills.
buzz
Un candidat du cours de tireur d'élite donné par le 1 R22eR, tire avec une C7 dans les secteurs d'entraînement de la Base de Valcartier, le 5 juin 2024. A candidate of the sniper course given by the 1 R22eR, fires a C7 weapon in the training areas of Base Valcartier, June 5, 2024.
Les candidats, réunis autour de l'équipe de formation. Candidates gather around the training team.
Calme et patience, deux conditions à la bonne réussite du tir. Calm and patience, two conditions for successful shooting.
PHOTO : CPL WILLIAM LATREILLE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMC | PUBLIC AFFAIRS 5 CMBG, VALCARTIER
MISSION "NEUTRALISATION SUR PLACE"
Depuis plusieurs semaines, la section des munitions de la Base Valcartier procède, conjointement avec la compagnie MINE EOD, à des "Blow In Place" afin de faire exploser de la munition trouvée dans les secteurs. Un travail long et fastidieux.
Une proportion relativement grande de munitions utilisées lors des exercices de tir réel ne détone pas comme prévu et va produire des munitions non détoné, appelées UXO, qui restent actives dans les secteurs d’entraînement. Si le pourcentage des munitions quin'ont pas fonctionné à Valcartier n'existe pas, des chiffres nationaux existent : entre 3 et 10 % de toutes les munitions mises à feu, chiffre qui monte à près de 50 % dans le cadre de certaines munitions antichars.
C'est dans cet objectif qu'un grand plan "Blow In Place" a été déclenché à Valcartier : le but de relever et détruire les UXO est de préparer le terrain pour un futur élargissement du champ de tir parcours Nord (R15). Pour se faire, les Forces armées canadiennes ont utilisé les services de la compagnie MINE EOD, qui a été embauchée par Construction de défense Canada. La compagnie civile doit relever et marquer les UXO.
Dans un second temps, les UXO sont neutralisés par explosif par la section des munitions de la Base. Ces quatre militaires spécialisés sont accompagnés de trois pompiers forestiers des Champs de tir et secteurs d’entraînement, afin de prévenir tout risque d'incendie.
Début juillet, pas moins de 68 UXO ont été traités (dont des 106 anti-recul, de la munition antichar et de la munition 76 mm, tiré par les véhicules blindés polyvalents Cougars du 12 RBC). Un travail essentiel.
"BLOW IN PLACE" MISSION
For several weeks now, Base Valcartier's ammunition section has been carrying out "Blow In Place" (BIP) operations in conjunction with the MINE EOD company, in order to detonate ammunition found in the areas. A long and tedious job.
A relatively large proportion of the ammunition used in live firing exercises fail to detonate as intended, producing undetonated ammunition, known as UXO, which remains active in the training areas. While the percentage of munitions that fail to function at Valcartier does not exist, national figures do exist: between 3% and 10% of all munitions fired, rising to almost 50% in the case of certain antitank munitions.
With this in mind, a major "Blow In Place" plan has been launched at Valcartier: the aim of raising and destroying UXO is to prepare the ground for a future expansion of the North Range (R15). To achieve this, the Canadian Armed Forces has enlisted the services of the MINE EOD company, contracted by Defense Construction Canada. The civilian company is responsible for surveying and marking the UXO. In a second phase, the UXO are neutralized by explosives by the Base's ammunition section. These four specialized soldiers are accompanied by 3 forest firefighters from the Ranges and Training Areas, to prevent any risk of fire. In early July, no fewer than 68 UXO were processed (including 106 anti-recoil, anti-tank and 76 mm ammunition, fired by the 12 RBC Cougars multipurpose armoured vehicles). Essential work.
De gauche à droite : caporal Falardeau-Vigneault, caporal Sanchez et caporal Chesnichesky des Services techniques se préparent à sécuriser un fil avec du ruban adhésif pour le transport lors de la neutralisation d'obus de 106 mm. From left to right: Corporal Falardeau-Vigneault, Corporal Sanchez and Corporal Chesnichesky of Technical Services prepare to secure a wire with tape for transport during the neutralization of 106 mm shells.
PHOTOS : SDT JESSICA DUMAIS, SECTION D'IMAGERIE
Formation SOPFEU pour le 34 GBC
En 2023, le Canada a été confronté à une intense saison de feux de forêt : plus de 2200 incendies déclarés, 3,3 millions d’hectares brûlés et près de 150 000 personnes évacuées. Les feux ont touché l’Alberta, la Nouvelle-Écosse et le Québec (notamment sur la Côte-Nord, le long du fleuve Saint-Laurent et en AbitibiTémiscamingue).
Une situation dramatique, qui a conduit le gouvernement fédéral à demander l’intervention des Forces armées canadiennes (FAC). Pour préparer la nouvelle saison des feux qui approche, la Base Valcartier et la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) mettent sur pieds des formations pour les militaires.
L’année dernière, plus de 400 membres des FAC ont été déployés pour soutenir les efforts de lutte contre les incendies. Il est nécessaire, devant les risques élevés de récidive en 2024 (en juin/juillet 2024, des foyers de feu étaient actifs), de préparer de nouveaux membres des FAC. C’est tout l’objectif de la formation S100 M, pour pompier forestier, qui s’est déroulée le 20 juin dernier. Près d’une centaine de militaires du 34e Groupebrigade du Canada (34 GBC), de la réserve, étaient présents : ils sont 92 à avoir assisté à ce cours ayant pour objectif de former des militaires dans le cadre d’un support aux troupes de la SOPFEU.
La formation s’est tenue à Farnham, en Estrie, autour d’une équipe de cinq pompiers du Service des incendies de la Base Valcartier, accompagnés de deux membres des Champs de tir et secteurs d’entraînement Valcartier. Grâce à cette formation, une centaine de militaires du 34 GBC sont désormais en haute disponibilité pour les opérations nationales.
La S100 M a atteint ses objectifs de formation, mais également de mise en place d’automatismes entre les différentes structures. Si aucune confirmation n’a été donnée pour un possible déploiement en opération pour ces militaires réservistes, la saison des feux pourrait leur donner l’occasion d’être utilisés par la SOPFEU.
Dans le cadre de ces opérations (OP LENTUS), les FAC fournissent du soutien varié, qui va des opérations aériennes à la logistique, du soutien en planification et en coordination, mais également avec l’envoi de personnel et de ressources nécessaires à assumer des rôles de lutte contre les incendies de type III, c'estàdire le retournement des lieux d’incendie, le nettoiement et l'extinction des points chauds.
SOPFEU Training for the 34 CBG
In 2023, Canada experienced an intense forest fire season, with more than 2,200 fires reported, 3.3 million hectares burned and nearly 150,000 people evacuated. The fires-affected Alberta, Nova Scotia and Quebec (notably on the North Shore, along the St. Lawrence River and in Abitibi-Témiscamingue).
This dramatic situation prompted the federal government to call in the Canadian Armed Forces (CAF). To prepare for the approaching fire season, Base Valcartier and the Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) are organizing training courses for military personnel.
Last year, over 400 members of the CAF were deployed to support firefighting efforts. In view of the high risk of recurrence in 2024 (in June/July 2024, some fires were active), it is necessary to prepare new members of the CAF. This was the aim of the S100 M training course for forest firefighters, which took place on June 20. Nearly one hundred members of the 34th Canadian Brigade Group (34 CBG), Reserve, were present: 92 of them attended the course, whose objective was to train military personnel in support of SOPFEU troops. The training took place in Farnham, in the Eastern Townships, with a team of five firefighters from Base Valcartier's Fire Department, accompanied by two members of Ranges and Training Areas Valcartier. Thanks to this training, some one hundred soldiers from 34 CBG
are now on high availability for domestic operations.
The S100 M has achieved its objectives, not only in terms of training, but also in terms of automation between the various structures. While there has been no confirmation that these reservists will be deployed on operations, the fire season could provide an opportunity for them to be used by the SOPFEU.
As part of these operations (OP LENTUS), the CAF provides a wide range of support, from air operations to logistics, planning and coordination support, as well as sending personnel and resources to take on Type III firefighting roles, i.e. turning over fire sites, cleaning up and extinguishing hot spots.
Les membres du 34 GBC reçoivent une formation S-100m, le cours de pompier forestier, par le personnel du Service des incendies de la Base Valcartier, au Centre d’entraînement de Farnham, à Farnham, Québec, le 20 juin 2024. Members of the 34 CBG receive S-100m forest firefighter training from Base Valcartier Fire Department personnel at the Farnham Training Centre in Farnham, Quebec, on June 20, 2024.
Le caporal Tommy Tremblay, pompier au Service des incendies de la Base Valcartier, donne un atelier sur la pompe portative. Corporal Tommy Tremblay, firefighter with the Base Valcartier Fire Department, gives a workshop on the portable pump.
Succès monstre pour le Spectacle Aérien International de Bagotville
Le Spectacle Aérien International de Bagotville (SAIB) a une fois de plus ébloui les spectateurs, attirant une foule record de plus de 150 000 personnes lors de son édition 2024. Sous le thème évocateur "Nouvelle ère", cet événement emblématique a offert une expérience inoubliable pour toute la famille, tout en célébrant des moments historiques et en anticipant les changements à venir.
Capt Yanick Hamel Officier des affaires publiques, 3e Escadre-Bagotville
Cette année, le thème "Nouvelle ère" était particulièrement significatif, reflétant les transformations à venir à la Base de Bagotville avec l'arrivée imminente des nouveaux chasseurs F35. Ces avions de cinquième génération marquent une avancée technologique majeure et s'accompagnent d'importants investissements dans de nouvelles infrastructures. L'annonce de l'achat des F35 a généré une anticipation palpable parmi les passionnés d'aviation, et le SAIB a été l'occasion parfaite de célébrer ce tournant historique.
De plus, l'édition 2024 du SAIB a coïncidé avec le 100e anniversaire de l'Aviation royale canadienne, un jalon remarquable célébré avec éclat. Parmi les temps forts, le CF18, fidèle à sa tradition de peinture originale à chaque saison de démonstration, arborait des
couleurs thématiques spécialement conçues pour commémorer cet événement historique.
Cependant, cette édition du SAIB revêtait également une importance particulière en raison de son incertitude quant à l'avenir. Avec les changements imminents dus à l'intégration des F35 et aux modifications des protocoles de sécurité, il est impossible de garantir la tenue de futurs spectacles aériens à la Base de Bagotville. Après des décennies de succès et de réputation grandissante en Amérique du Nord, cette édition pourrait bien être la dernière dans sa forme actuelle.
Pendant près de deux ans, l'équipe du SAIB a travaillé sans relâche pour planifier et mettre en œuvre l'édition 2024. Plus de 1 100 militaires de la Base des Forces canadiennes Bagotville ont contribué à la réussite de cet événement majeur, conscients de l'importance de marquer cette possible dernière édition d'une empreinte mémorable dans l'histoire du spectacle aérien.
En accord avec son engagement envers la durabilité environnementale, le SAIB a une fois de plus démontré son leadership en matière de responsabilité écologique. Toutes les émissions de gaz à effet de serre générées par l'événement ont été compensées à 100 %, soulignant ainsi l'engagement du SAIB à minimiser son impact sur l'environnement et à promouvoir des pratiques écoresponsables dans l'industrie des spectacles aériens.
Indemnité de départ des Forces canadiennes : faire un plan financier
Lors de votre transition de carrière, vous pourriez être admissible à une indemnité de départ qui sera calculée en fonction de vos années de services au sein des Forces.
L’accumulation des années de service admissibles pour calculer une indemnité de départ versée à la retraite (ou en cas de démission) a cessé en 2011 et 2012, selon les cas. Seules les années de service antérieures à ces dates sont donc prises en considération*. Un militaire peut recevoir une indemnité de départ reposant sur les années de service admissible, jusqu’à concurrence de 30 ans.
Si un militaire choisit de recevoir son indemnité de départ à sa libération, c’est le taux de son dernier solde mensuel qui servira à la calculer. Elle sera alors considérée comme une allocation de retraite en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu et sera soumise aux règles de l’impôt. L’impôt sera retenu directement à la source, de la partie versée directement au prestataire.
Le paiement versé pour l’indemnité de départ est considéré comme un revenu d’emploi et il est assujetti à l’impôt sur le revenu. Il sera indiqué en tant que revenu sur le feuillet T4 (Relevé 1 au Québec).
Pour les montants versés directement à un REER, l’impôt n’est pas retenu à la source,
En somme, le Spectacle Aérien International de Bagotville 2024 restera gravé dans les mémoires comme une célébration inoubliable de l'aviation, de l'histoire militaire et de l'engagement envers un avenir plus durable. Alors
gathered for this incredible weekend.
conformément à la Loi de l’impôt sur le revenu. Le processus d’exonération fiscale s’applique donc aux militaires qui comptent verser leur paiement dans un REER, en respectant la limite des contributions annuelles.
Les instructions concernant le traitement de votre indemnité devront être complétées et transmises par des formulaires au moment de votre libération. Afin d’éviter des coûts ou des frais inutiles, vous devriez établir un plan avant de recevoir l’indemnité.
Chaque parcours de transition de carrière est différent, votre conseiller financier peut vous accompagner en tenant compte de votre situation particulière.
* Attention, l’accumulation des années de service admissible se poursuit pour les militaires qui sont libérés pour raison médicale.
PATRICE BERGERON Directeur général
que le rideau se baisse sur cette édition exceptionnelle, l'espoir demeure que de nouveaux horizons s'ouvrent pour l'aviation et que le SAIB puisse continuer à inspirer et à émerveiller les générations futures.
Bagotville's International Air Show a Huge Success
The Spectacle Aérien International de Bagotville (SAIB) once again dazzled spectators, drawing a record crowd of nearly 150,000 for its 2024 edition. Under the evocative theme "New Era", this iconic event offered an unforgettable experience for the whole family, while celebrating historic moments and anticipating future changes.
Capt Yanick Hamel Public Affairs Officer, 3rd Wing-Bagotville
This year, the "New Era" theme was particularly significant, reflecting the transformations to come at Base Bagotville with the imminent arrival of the new F35 fighter jets. These fifthgeneration aircraft marks a major technological advance, and are accompanied by major investments in new infrastructure. The announcement of the F35 purchase generated palpable anticipation among aviation enthusiasts, and SAIB was the perfect opportunity to celebrate this historic milestone.
What is more, SAIB 2024 coincided with the 100th anniversary of the Royal Canadian Air Force, a remarkable milestone celebrated in style. Among the highlights, the CF18, true to its tradition of original paint schemes for every demonstration season, sported thematic colours specially designed to commemorate this historic event.
However, this edition of SAIB was also particularly significant because of its uncertain future. With the impending changes due to the integration of the F35 and modifications to safety protocols, it is impossible to guarantee future air shows at Base Bagotville. After decades of success and a growing reputation in North America, this edition could well be the last in its current form.
For almost two years, the SAIB team has worked tirelessly to plan and implement the 2024 edition. Over 1,100 military personnel from Canadian Forces Base Bagotville contributed to the success of this major event, conscious of the importance of marking this possible last edition with a memorable imprint in the history of the air show.
In keeping with its commitment to environmental sustainability, SAIB once again demonstrated its leadership in ecological responsibility. All greenhouse gas emissions generated by the event were 100% offset, underlining SAIB's commitment to minimizing its impact on the environment and promoting ecoresponsible practices in the airshow industry.
In short, the Bagotville International Air Show 2024 will be remembered as an unforgettable celebration of aviation, military history and commitment to a more sustainable future. As the curtain comes down on this exceptional edition, the hope remains that new horizons will open up for aviation, and that SAIB will continue to inspire and amaze future generations.
Une foule immense s'est massée pour cette fin de semaine incroyable. A huge crowd
La soldate Lévesque chez les SkyHawks
Comme souvent dans le passé, un membre d’une unité de la Base Valcartier est présent au sein des SkyHawks, l'unique équipe de démonstration de parachutisme militaire du Canada. Et ce membre, c’est Anne-Marie Lévesque, une personnalité incroyable et une militaire sans peur. Elle qui parcourt le monde avec cette équipe hors du commun reste un pur produit du 5e Bataillon des services (5 Bon Svc).
AnneMarie Lévesque décide de rejoindre les Forces armées canadiennes (FAC) le 5 août 2021. Elle va revêtir l’uniforme en quête d’aventure et du don de soi, dans un objectif de partage : aider son prochain, tout en soutenant les mandats militaires qui pourront lui être présentés. Elle rejoint le 5 Bon Svc et depuis cette date, elle a travaillé comme acheteuse (au sein du CQ de la Compagnie de Service) tout en participant aux entraînements annuels de son unité : tel qu’INTENDANT AGUERRI et INTENDANT TACTIQUE, mais également en complétant sa Guerre hivernale. Finalement, la jeune femme va se joindre à l’équipe du quartiermaître pour la fermeture du camp suivant MAPLE RESOLVE 23.
Sa vie prend une tournure très particulière en 2024. Entre le 18 mars et le 30 avril de cette année, la soldate Lévesque, alors technicienne en gestion de matériel, participe à l'entraîne
ment de parachutisme pour les SkyHawks Canada. Et à l’issue, elle est sélectionnée pour représenter les FAC en tant que membre des SkyHawks, et ce pour la saison 2024. C’est le début d’une saison très riche, ponctuée par des sauts dans des endroits exceptionnels. L’un des plus beaux a eu lieu il y a quelques semaines : AnneMarie Lévesque a eu le privilège de sauter d’un Hercules CC130J, le 6 juin dernier, lors de la commémoration du 80e anniversaire du jour J, audessus de Juno Beach, en France. Mais ce programme très complet de spectacles à travers le pays ainsi que des événements internationaux a été mis entre parenthèses il y a quelques jours : la soldate Lévesque s’est malheureusement blessée à la cheville lors de son entraînement personnel. Elle a notamment annulé sa participation au Spectacle Aérien International de Bagotville les 22 et 23 juin dernier.
AnneMarie Lévesque est toujours une membre des SkyHawks, même si elle est rentrée à son unité, à Valcartier, le 8 juillet dernier. Ses deux enfants, Louka (15 ans) et Félix (11 ans) ont été particulièrement très heureux de la retrouver. La saison des SkyHawks se terminera elle le 4 octobre 2024. Peutêtre que nous reverrons la soldate Lévesque dans les airs d’ici là.
Et la soldate Lévesque a complété son 1000e saut le 17 avril 2024, un plateau exceptionnel!
Private Lévesque with the SkyHawks
As has often been the case in the past, a member of a Base Valcartier unit is present with the SkyHawks, Canada's only military parachute demonstration team. And that member is Anne-Marie Lévesque, an incredible personality and a fearless soldier. As she travels the world with this extraordinary team, she remains a pure product of the 5th Service Battalion (5 Svc Bn).
AnneMarie Lévesque decided to join the Canadian Armed Forces (CAF) on August 5, 2021.She put on the uniform in search of adventure and selfsacrifice, with a shared goal: to help her fellow man, while supporting the military mandates that may be presented to her. She joined the 5 Svc Bn, and since then has worked as a buyer (within the Service Company's CQ), while taking part in her unit's annual training as an INTENDANT AGUERRI and INTENDANT TACTIQUE, and completing her Winter War Course. Finally, the young woman joins the quartermaster team for the closing of the next MAPLE RESOLVE 23 camp.
Her life takes a very special turn in 2024. Between March 18, 2024 and April 30 of that year, Private Lévesque, then a Materiel Mana
gement Technician, took part in parachute training for SkyHawks Canada. As a result, she was selected to represent the CAF as a member of the SkyHawks for the 2024 season.
It was the start of a very busy season, punctuated by jumps in some exceptional locations. AnneMarie Lévesque had the privilege of jumping from a CC130J Hercules on June 6, during the commemoration of the 80th anniversary of DDay, over Juno Beach, France. But this very full schedule of shows across the country and international events was put on hold a few days ago: Soldier Lévesque unfortunately injured her ankle during personal training. As a result, she had to cancel her participation in the Bagotville International Air Show on June 22 and 23.
Although AnneMarie Lévesque is still a member of the SkyHawks, she returned to her unit in Valcartier on July 8. Her two children, Louka (15) and Félix (11), were particularly happy to see her again. The SkyHawks' season will end on October 4, 2024. Maybe we will see Private Lévesque in the air again before then. Private Lévesque completed her 1000th jump on April 17, 2024. A truly exceptional achievement!
Sdt Lévesque (au centre) accompagnée de son équipe de saut effectuent une figure verticale en plaçant leurs pieds sur les cordages du parachute, à Perris en Californie.
Pte Lévesque (center) accompanied by her jump team performs a vertical figure by placing their feet on the parachute ropes, in Perris, California.
La soldate Lévesque, membre du 5 Bon Svc, a été sélectionnée pour faire partie de l'équipe des SkyHawks pour l'année 2024. Private Lévesque, a member of 5 Svc Bn, was selected to be part of the SkyHawks team for the year 2024.
PHOTO : CPL ANTOINE BROCHU
PHOTO : KRISTIAN CAULDER
Normand Forget, de l'infanterie aux commissionnaires
Normand Forget, né le 6 juillet 1956 à Mont-Laurier, partage son histoire inspirante d'engagement et de service envers son pays.
David Pyram
Conseiller gestion des talents - Mission sociale, Commissionnaires du Québec
À l'âge de 19 ans, le 21 mai 1976, M. Forget décide de s'engager dans les Forces armées canadiennes (FAC) à Ottawa. Il se souvient des défis de cette époque où le travail était rare dans son domaine. «Je voulais travailler, donc je me suis lancé dans cette belle aventure que m'offraient les FAC», déclaretil.
Bien qu'il envisageait une carrière militaire comme parachutiste, son parcours l'a vu commencer comme fantassin. Cependant, après une opération médicale, il a changé de voie pour devenir steward pendant 4 ans, puis opérateur de soutien à Valcartier, de 1976 à 1980. Ses affectations l'ont également conduit en Allemagne, de 1980 à 1983, où il a vécu une expérience gratifiante auprès du personnel militaire allemand.
Transition et nouveau départ «J'ai trouvé cela éprouvant de quitter les Forces après 20 ans de service. La discipline et
l'esprit de corps étaient difficiles à abandonner», admet M. Forget. Pour lui, le service militaire représentait bien plus qu'un simple emploi. «Après vingt ans, je quittais plus qu'une carrière, je quittais une famille», ajoutetil. Après sa libération des FAC, Monsieur Forget entamait une nouvelle phase de sa vie civile : il avait le bonheur de rejoindre sa fille, et aussi sa petitefille, ce qui lui offrait non seulement une nouvelle motivation, mais aussi une nouvelle vision de la vie. Seulement un mois après son service militaire, il rejoignait les Commissionnaires pour une formation d'agent, démarrant ainsi une nouvelle carrière. Il débuta sur appel et après une pause de deux ans, due à une blessure, M. Forget entamait en 2002 un nouveau défi professionnel au Centre de recherches Valcartier. Aujourd’hui, il met à profit son expérience militaire, en tant qu'agent des Commissionnaires au service de sa communauté. Son parcours illustre l'engagement et la détermination des anciens militaires à servir leur communauté même après avoir quitté l'uniforme.
M. Forget tire fierté de son passé militaire, tout en continuant à embrasser les défis et les joies de la vie après le service. Son récit rappelle l'importance de l'engagement et du dévouement envers la communauté.
une reconnaissance pour ses 27 ans de services au sein des
Normand Forget, from infantry to commissionaire
Normand Forget, born July 6, 1956 in Mont-Laurier, shares his inspiring story of commitment and service to his country.
David Pyram
Talent management advisor - Social mission, Commissionnaires du Québec
At the age of 19, on May 21, 1976, Mr. Forget decided to enlist in the Canadian Armed Forces (CAF) in Ottawa. He remembers the challenges of those days, when work was scarce in his field. "I wanted to work, so I embarked on the great adventure offered by the CAF," he says.
Although he envisaged a military career as a paratrooper, his career path began as an infantryman. However, after a medical operation, he changed direction to become a steward for 4 years, then a support operator at
Valcartier, from 1976 to 1980. His assignments also took him to Germany, from 1980 to 1983, where he had a rewarding experience with the German military personnel.
Transition and a fresh start
"I found it hard to leave the Forces after 20 years of service. Discipline and esprit de corps were hard to give up," admits Forget. For him, military service was more than just a job. "After twenty years, I was leaving more than a career, I was leaving a family," he adds.
After his discharge from the CAF, Mr. Forget embarked on a new phase of his civilian life: he was happy to be reunited with his daughter, and also with his granddaughter, giving him not only a new motivation, but also a new outlook on life. Only a month after his milita
ry service, he joined the Commissionaires for agent training, thus starting a new career. He began on call, and after a twoyear break due to injury, Mr. Forget embarked on a new professional challenge at the Valcartier Research Centre in 2002. Today, he puts his military experience to good use as a Commissionaires agent in the service of his community. His career path illustrates the commitment and determination of former military personnel to serve their communities even after leaving uniform.
Mr. Forget takes pride in his military past, while continuing to embrace the challenges and joys of life after service. His story is a reminder of the importance of commitment and dedication to the community.
Normand Forget reçoit
Commissionnaires du Québec de la part du lieutenant-gouverneur général de l’époque, l’honorable Joseph Michel Doyon. Normand Forget receives recognition for his 27 years of service within the Commissionnaires du Québec from the Lieutenant Governor General at the time, the Honorable Joseph Michel Doyon.
Normand Forget est photographié en Yougoslavie en décembre 1992. Normand Forget is photographed in Yugoslavia in December 1992.
Rénovation pour les logements familiaux de Valcartier
Renovation for Military Housing in Valcartier
You must probably have seen them when leaving the Base through the rear gatehouse: companies have now been working for several months on the renovation of certain residential housing units of the Canadian Armed Forces. This program is carried out under the responsibility of the Canadian Forces Housing Agency (CFHA).
Some homes are even destroyed to be rebuilt, as part of a complete recapitalization of
units. The project consists of renovating the entire 10 units, both outside and inside. The homes targeted and which were demolished were done so for a good reason: traces of aging and wear were found that were too significant to be able to preserve the framework of the residential housing unit. The project, however, retains all the foundations, which will also be repaired and refurbished.
At the same time, the program also takes place on rue Gagnon, near the AlexanderWolff School. The CFHA has launched the expansion of two units in order to increase the supply of units for families.
There are currently around Base Valcartier nearly 700 residential housing units (RHU), including 102 apartments, 157 semidetached, 98 single family and 333 row units. By doing this, the CFHA wishes to offer quality housing units for military families that meet current construction standards.
DE NOUVELLES PLACES DE GARDERIE À SHANNON
Le centre de la petite enfance (CPE), La sentinelle des petits, développe présentement deux nouvelles installations à Shannon. Ainsi, pas moins de 160 places supplémentaires s'ajouteront au permis du CPE. Ce sera 240 enfants au total que le CPE pourra accueillir au quotidien. L’ouverture est prévue en 2025.
Afin d’assurer le financement d'un ascenseur pour les nouvelles installations, un élément essentiel à l’inclusion des enfants ayant un handicap, le CPE a organisé une activité de financement très suivie. Sous le nom de La sentinelle en course, les participants ont pu participer, le 25 mai dernier, à une course à pied dans les rues de Shannon avant de venir participer au rassemblement communautaire. Les enfants et les adultes ont pu participer à plusieurs activités, comme des jeux gonflables, un
atelier de maquillages, des jeux de ballons ou encore une zone d’alimentation .
Le CPE La sentinelle des petits est installé dans le bâtiment 93, au croisement du boulevard JacquesCartier et de la rue Jeanned'Arc.
The childcare centre (CPE), La sentinelle des petits, is currently developing two new facilities in Shannon. As a result, no fewer than 160 additional spaces will be added to “La sentinelle des petits” permit. The CPE will be able to welcome a total of 240 children every day. The opening is scheduled for 2025.
To secure funding for an elevator for the new facilities, an essential element in the inclusion of children with disabilities, the CPE organized a wellattended fundraising event.
Under the name "La sentinelle en course", participants took part in a run through the streets of Shannon on May 25, before coming to the community gathering. Children and adults alike took part in a number of activities, including inflatable games, face painting, balloon games and a food court.
The CPE La sentinelle des petits is located in building 93, at the intersection of boulevard JacquesCartier and rue Jeanned'Arc.
Vous avez sûrement dû les apercevoir en sortant de la Base par la guérite de la rue Rochon : des entreprises travaillent désormais depuis plusieurs mois à la rénovation de certaines unités de logement résidentiel des Forces armées canadiennes. Ce programme se déroule sous la responsabilité de l'Agence de logement des Forces canadiennes (ALFC).
Certaines habitations sont même détruites pour être reconstruites, dans le cadre d'une recapitalisation complète d’unités. Le projet consiste à rénover l’entièreté de dix unités, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Les habitations visées et qui ont été démolies l'ont été pour une bonne raison : il a été retrouvé des traces de vieillissement et d’usure trop importants pour pouvoir conserver l’ossature de l'unité de logement résidentiel. Le projet conserve toutefois toutes les fondations, qui seront également réparées et remises à neuf.
Dans le même temps, le programme se déroule également au niveau de la rue Gagnon, à proximité de l'École AlexanderWolff. L'ALFC a ainsi lancé l’agrandissement de deux unités afin d’augmenter l’offre en unités pour les familles.
Il y a actuellement autour de la Base Valcartier près de 700 Unités de logement résidentiel (ULR), dont 102 appartements, 157 jumelés, 98 unifamiliale et 333 unités en rangés. En procédant de la sorte, l'ALFC désire offrir des unités de logement de qualité pour les familles militaires et qui répondent aux normes de la construction en vigueur.
PHOTO : ALFC | CFHA
Inauguration d’un pont au Centre Castor
Le samedi 8 juin dernier, au Centre Castor, a eu lieu l’inauguration du pont construit par le 35e Régiment du génie de combat (35 RGC). Cette nouvelle structure sert de passage pour accéder au trou #1 du parcours de golf.
Au fil du temps, les berges du ruisseau se sont érodées et la structure de l’ancien pont devenait instable. C'est lors d'une évaluation des travaux à effectuer que l'équipe du Centre Castor a découvert des anomalies sur le pont existant.
Avec le soutien du Service de Conservation des ressources (Cons Ress) de la Base Valcar
tier, pour s'assurer de respecter les normes en termes d'environnement, une technique de prolongement des poutres a été utilisée et la réfection complète du tablier a été produite afin de ne pas toucher à la ligne des hautes eaux.
Ce projet découle d'une magnifique collaboration entre l’ingéniosité militaire du 35 RGC avec le support du 6e Régiment d'artillerie de campagne, des Voltigeurs de Québec et de la Réserve Navale, la Cons Ress et Antoni Fiset, surintendant du terrain de golf. Audelà de la plaque qui est installée en leur honneur, le Centre Castor tient à les remercier sincèrement.
Une plaque a été installée en bordure du pont pour remercier le 35 RGC et toutes les personnes qui ont collaboré au projet. A plaque was installed on the edge of the bridge to thank the 35 CER and all those who collaborated on the project.
Sur la photo, en avant-plan : l’Adj Ferrandez, le Cplc Fleurant, la Cplc Addy, l’Adjuc Zekanovic (coupure du ruban), représentant du commandant du 35 RGC et le Sgt Fiset. Ils sont accompagnés de Michel Lambert, gestionnaire supérieur PSP, Sébastien Lepage, gestionnaire général (intérim) du Centre Castor, et d’invités. In the picture, in the foreground: WO Ferrandez, MCpl Fleurant, MCpl Addy, CWO Zekanovic (ribbon-cutting), representative of the 35 CER Commanding Officer, and Sergeant Fiset. They are accompanied by Michel Lambert, Senior PSP Manager, Sébastien Lepage, General Manager (Acting) of Centre Castor, and invited guests.
Bridge inauguration at Centre Castor
The bridge built by the 35th Combat Engineer Regiment (35 CER) was inaugurated at the Centre Castor on Saturday, June 8. This new structure serves as a passageway to access hole #1 of the golf course.
Over time, the creek banks eroded, and the structure of the old bridge became unstable. It was during an assessment of the work to be carried out that the Centre Castor team discovered anomalies on the existing bridge.
With the support of Base Valcartier's Resource Conservation Branch (Res Cons), to ensure
L'équipe des Mess et des Services alimentaires PSP se démarque dans la dernière année
compliance with environmental standards, a beam extension technique was used and the deck was completely rebuilt so as not to touch the highwater line.
This project is the result of a magnificent collaboration between the military ingenuity of the 35 CER, with the support of the 6th Field Artillery Regiment, the Voltigeurs de Québec and the Naval Reserve, Res Cons and Antoni Fiset, superintendent of the golf course. In addition to the plaque installed in their honour, Centre Castor would like to express its sincere thanks.
Le 20 juin dernier, l'équipe des Mess et des Services alimentaires PSP ont reçu le Trophée du gestionnaire supérieur PSP de l’année. Ce prix a été remis par l'équipe de gestion des Programmes de soutien du personnel (PSP), Simon Toupin et Pierre Detraz, gestionnaires supérieurs adjoints PSP.
L'équipe s'est distinguée cette année par sa remarquable résilience, son esprit de cohésion inébranlable et sa volonté de servir les membres de la communauté militaire, quelles que soient les circonstances. Les défis et obstacles rencontrés n'ont fait que renforcer la détermination du groupe à atteindre ses objectifs. Sa capacité à surmonter les épreuves et à maintenir un niveau exceptionnel de service témoigne de son engagement envers la mission.
Sur la photo, de gauche à droite : Simon Toupin, gestionnaire supérieur adjoint PSP, Gaby Lamontagne, chef banquet, Gérard Masson, gérant du mess des Officiers, Louis Vachon, chef banquet, Manon Tremblay, gérante du mess des soldats et caporaux, François Konitzer, gérant des mess et des Services alimentaires PSP, Jany Chauvat, gérant adjoint restauration, MarieKristine Godbout, gérante du mess des adjudants et sergents, Cindy Régis, gérante du mess des caporauxchefs et Pierre Detraz, gestionnaire supérieur adjoint PSP.
The PSP Mess and Food Services teams stand out in the past year
The team distinguished itself this year by its remarkable resilience, its unwavering spirit of cohesion and its willingness to serve members of the military community, whatever the circumstances. The challenges and obstacles encountered only strengthened the group's determination to achieve its goals. Their abi
lity to overcome adversity and maintain an exceptional level of service is a testament to their commitment to the mission.
Tremblay, Soldiers' and Corporals'
On June 20, the PSP Mess and Food Services teams received the PSP Senior Manager of the Year Award. The award was presented by the Personnel Support Programs (PSP) management team, Simon Toupin and Pierre Detraz, PSP Assistant Senior Managers.
Pictured left to right: Simon Toupin, PSP Assistant Senior Manager, Gaby Lamontagne, Banquet Chef, Gérard Masson, Officers' Mess Manager, Louis Vachon, Banquet Chef, Manon
Mess Manager, François Konitzer, PSP Mess and Food Services Manager, Jany Chauvat, Assistant Restaurant Manager, MarieKristine Godbout, Warrant Officers' and Sergeants' Mess Manager, Cindy Régis, Master Corporals' Mess Manager and Pierre Detraz, PSP Assistant Senior Manager.
Le Aardvark est un curieux engin militaire, spécifiquement développé pour des missions de déminage. Son objectif? À l’aide de son fléau rotatif, constitué de 72 chaînes, il doit faire détonner et détruire toutes les mines qu’il rencontre. Développé en GrandeBretagne, il équipe aujourd’hui plusieurs armées. Le Canada, qui en possédait plusieurs exemplaires, l’a notamment déployé en zone de guerre en Bosnie. C’est la firme spécialisée britannique Aardvark Clear Mine Ltd qui a développé le véhicule qui reprend son nom : le Aardvark. Cet engin blindé vient répondre à un besoin essentiel : éliminer les mines antichars et celles qui visent l’infanterie, qui sont très nombreuses sur les théâtres d’opérations depuis la Seconde Guerre mondiale. Au quotidien, le Aardvark peut traiter toutes les mines d’un poids égal ou inférieur à 10 kg (soit une grande majorité des mines). Ainsi, les mines antichars HDP françaises pèsent environ 7 kg, tandis que les POM3 russes, qui visent le personnel à pied (mine bondissante) pèsent environ 1,5 kg.
Les mines sont un vrai fléau : faciles à produire en grande quantité, fiables, et peu chères (une mine antipersonnel se négocie aux alentours de 40 dollars sur certains théâtres d’opérations). Surtout, elles se déclenchent sans distinction, qu’il s’agisse de militaires, de civils, d’adultes ou d’enfants. Le Canada, comme d’autres nations, fait du nettoyage des champs de mines une priorité lors des opérations de maintien de la paix.
Le système de l’Aardvark est simpliste : son fléau rotatif est constitué de 72 chaînes, avec des marteaux aux extrémités. Chaque
The Aardvark is a curious military machine, specifically developed for mine clearance missions. Its objective? Using its 72 chain rotating flail, it detonates and destroys all mines it encounters. Developed in Great Britain, it now equips several armies. Canada, which owned several examples, deployed it in the Bosnian war zone.
Aardvark Clear Mine Ltd, a specialist British company, developed the vehicle that takes its name: the Aardvark. This armoured vehicle meets an essential need: the elimination of antitank and infantry mines, which have been widespread in theatres of operation since the Second World War. On a daytoday basis, the Aardvark can handle all mines weighing 10 kg or less (i.e. the vast majority of mines). For example, French HDP antitank mines weigh around 7 kg, while Russian POM3s, which target personnel on foot (bouncing mines), weigh around 1.5 kg.
Mines are a real scourge: easy to produce in large quantities, reliable and inexpensive (an antipersonnel mine is traded for around $40 in some theatres of operation). Above all, they can be detonated indiscriminately, whether by soldiers, civilians, adults or children. Canada, like other nations, makes minefield clearance a priority during peacekeeping operations.
The Aardvark's system is simplistic: its rotating flail is made up of 72 chains, with hammers at the ends. Each chain can be fitted with
chaîne peut être équipée d'un marteau différent pour répondre à des exigences diverses (par exemple un type de mines spécifique). En tournant, les chaînes s’enfoncent dans le sol. Dès lors, deux résultats sont possibles : la mine terrestre va être soit détruite par le marteau, soit le passage du marteau va déclencher la mine, qui explose. Dans les deux cas, lorsque le fléau passe, le passage devient sécuritaire. Ce système tourne à une vitesse de 300 tours par minute, ce qui fait que chaque endroit sur le sol va être fouetté au moins deux fois. Et le système de fléau est bien pensé : si le marteau ou la chaîne sont abimés, les pièces se remplacent facilement et à un coup minime.
Pour protéger l’équipage, l’Aardvark reçoit un blindage en acier traité et des vitres pareballes de 56 mm (particulièrement utiles contre les fragments de mines, notamment les
mines bondissantes). Le châssis a été développé pour atténuer le reste des fragments : avec sa coque à double paroi en forme de V, les fragments d’explosions sont déviés audelà de la trajectoire vers la cabine. Car l'Aardvark accueille, dans une cabine blindée qui se situe sur l’arrière du véhicule, jusqu’à quatre membres d’équipage (dont l’opérateur du fléau et le pilote). Le moteur est un bloc diesel turbocompressé New Holland qui développe 160 chevaux (sur les derniers exemplaires produits, les véhicules précédents ayant un moteur de 120 chevaux).
Néanmoins, l’Aardvark est un engin militaire et possède son propre armement, à savoir une mitrailleuse de 7,62 mm montée sur le toit. Ce véhicule n’opère jamais seul, mais toujours sous la surveillance d’un autre véhicule (comme un VBL). Très mobile (car basé sur une configuration semichenillée), l’Aardvark est capable de fonctionner dans toutes les conditions de terrain (y compris sur des pentes abruptes ou des zones sableuses). Une variante spéciale pour le déminage d’aé
roport ou d’aérodrome a été développée : les chenilles sont remplacées par des roues et les fléaux sont d’un genre différent (afin de ne pas abîmer les pistes).
L'Aardvark est toujours présent au service opérationnel dans plusieurs pays, ou l’a été il y a encore quelques années. Au total, 24 pays ont acheté ce véhicule. Produit en GrandeBretagne, il est naturellement utilisé par l'armée britannique mais également par la France, l’Italie, le Pakistan, l'Arabie saoudite, la Corée du Sud, la Suède ou encore les ÉtatsUnis et l’Indonésie. Il a été déployé par le Canada, notamment en Bosnie et en Éthiopie/Érythrée, où il a été utilisé pour dégager des sites pour la mise en place de camps. Le déploiement le plus récent était en Irak et en Afghanistan, où plusieurs Aardvarks ont été envoyés (notamment par les forces américaines et jordaniennes, sous mandat des Nations Unies). Preuve de sa construction solide, aucun véhicule Aardvark n’a été détruit en près de 20 ans, et aucun opérateur n’a même été blessé.
a different hammer to meet different requirements (e.g. a specific type of mine). As they rotate, the chains sink into the ground. There are two possible outcomes: the landmine is either destroyed by the hammer, or the hammer's passage triggers the mine, which explodes. In both cases, when the flail passes, the passage becomes safe! This system rotates at a speed of 300 revolutions per minute, so every spot on the floor will be whipped at least twice. And the flail system is well thoughtout: if the hammer or chain is damaged, the parts can be replaced easily and at minimal cost.
To protect the crew, the Aardvark is fitted with treated steel armour and 56 mm bulletproof glass (particularly useful against mine fragments, especially bouncing mines). The chassis has been developed to attenuate the rest of the fragments: with its doublewalled, Vshaped shell, blast fragments are deflected
beyond the trajectory towards the cabin. This is because the Aardvark accommodates up to four crew members (including the flail operator and pilot) in an armoured cabin at the rear of the vehicle. The engine is a New Holland turbocharged diesel block developing 160 hp (on the latest examples produced, previous vehicles had a 120 hp engine).
Nonetheless, the Aardvark is a military vehicle and has its own armament, namely a roofmounted 7.62 mm machine gun. This vehicle never operates alone, but always under the supervision of another vehicle (such as a LAV). Highly mobile (based on a semitracked configuration), the Aardvark is capable of operating in allterrain conditions (including steep slopes and sandy areas). A special variant for airport or airfield mine clearance has been developed: the tracks are replaced by wheels,
and the flails are of a different type (so as not to damage runways).
The Aardvark is still in operational service in several countries, or was until a few years ago. In all, 24 countries have purchased this vehicle. Manufactured in Great Britain, it is naturally used by the British Army. It is also used by France, Italy, Pakistan, Saudi Arabia, South Korea, Sweden, the United States and Indonesia. It has been deployed by Canada, notably in Bosnia and Ethiopia/Eritrea, where it was used to clear sites for setting up camps. The most recent deployment was to Iraq and Afghanistan, where several Aardvarks were sent (notably by US and Jordanian forces, under UN mandate). Proof of its solid construction is that not a single Aardvark vehicle has been destroyed in almost 20 years, and not a single operator has even been injured.
CREDIT : GROUPE AARDVARK GROUP
Les Canadiens pendant la Bataille de Normandie
La bataille de Normandie va se dérouler entre les opérations du Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie jusqu’à la fin des opérations d’encerclement des forces militaires allemandes à Falaise, le 21 août qui suit. Cette bataille est l’un des événements les plus importants de la Seconde Guerre mondiale. Les nations alliées y ont presque toutes été déployées : les Américains, les Britanniques, les Français, les Polonais, les Belges ou encore les Canadiens vont y combattre. Aujourd’hui encore, près de 80 ans après la fin de cette guerre, cette bataille reste l’une des plus connues de toute l’Histoire!
Le 6 juin 1944, lors du jour J, ce sont près de 150 000 militaires alliés qui débarquent ou sautent en Normandie. Parmi ces forces, on dénombre 14 000 Canadiens. Ils débarquent à Juno Beach, l’une des cinq plages. Au large, les Alliés peuvent compter sur d’importantes forces navales, dont plus d’une centaine de navires de la Marine royale canadienne. Enfin, dans les airs, l’Aviation royale canadienne déploie 15 escadrons de combat (avions de chasse et chasseurs bombardiers). Au soir du 6 juin, sur les 10 000 tués et blessés au combat, on dénombre 1 074 canadiens.
Mais le succès des premières heures va se transformer en difficultés croissantes pour les forces alliées. Les premiers efforts des Alliés pour libérer la Normandie sont contrecarrés par l’ennemi allemand. Avant le jour J, les deux principaux chefs alliés (le général américain
Dwight D. Eisenhower, Supreme Commander of the Allied Expeditionary Force, et le général britannique Bernard Montgomery, chef des forces terrestres alliées) avaient même imaginé une victoire aisée en Normandie, de l’ordre de quelques semaines. Mais la réalité va être toute autre : très bien formées, bien regroupées et bien pourvues, les unités allemandes résistent avec acharnement. Il va falloir des jours entiers pour s’extraire des plages et des zones de bocage (champs, haies et talus).
La Bataille de Normandie est divisée en deux fronts principaux : les Américains ont débarqué à l’extrémité ouest du front et cherchent à conquérir le Cotentin, la ville de Cherbourg et la Bretagne. Les Canadiens et les Britanniques ont eux débarqué à l’est et doivent prendre absolument la capitale normande, Caen (qui devait être prise le 6 juin au soir). Pendant plusieurs semaines, les forces n’évoluent que peu. Les Canadiens notamment, qui doivent prendre Caen, sont opposés aux meilleures troupes allemandes (dont la 12. SSPanzerdi
vision «Hitlerjugend», une unité fanatisée des jeunesses hitlériennes). Chaque mètre gagné coûte de nombreuses vies. C’est dans cette Bataille que 156 soldats canadiens faits prisonniers sont assassinés (les premiers à l’Abbaye d’Ardenne, les autres au Château d’Audrieu). Combattre, encore et toujours!
Après un mois de terribles combats, les chefs alliés veulent remporter une victoire : le 4 juillet, les troupes canadiennes, épuisées, lancent une puissante attaque sur l’aéroport de Carpiquet, en banlieue de Caen. Les pertes sont énormes. Mais le sacrifice n’est pas vain. Les Canadiens repoussent les Allemands, prennent l’aéroport puis la ville de Caen.
Dans les unités, les nouveaux soldats viennent remplacer les blessés et les morts. Et la guerre ne s’arrête jamais : après Caen, les Alliés demandent la sécurisation de plusieurs points fortifiés allemands qui surplombent la grande capitale normande. La 1re armée canadienne du général Harry Crerar est mise sur pieds et les Canadiens (notamment soutenus par les Britanniques et les Polonais) repartent
encore à l’attaque. Les noms des batailles deviennent célèbres : Vaucelles, les crêtes de Bourguébus et de Verrières, etc. À chaque fois, les Canadiens l’emportent.
Début août 1944, les Alliés lancent un mouvement d’encerclement des restes de l’armée allemande en Normandie : les Britanniques et les Canadiens se dirigent vers Falaise plein sud depuis la région de Caen tandis que les Américains lancent un mouvement de flanc via le sud et l’est. Les Allemands sont encerclés dans la Poche de Falaise dès le 20 août. C’est la fin de la Bataille de Normandie : près de 150 000 soldats allemands sont capturés à Falaise et l’armée hitlérienne est en déroute. Il faudra pourtant continuer le combat : les Canadiens combattront encore de longs mois aux PaysBas, en Belgique et en Allemagne. Lors de la Bataille de Normandie, si les Allemands perdent 200 000 hommes, les Alliés dénombrent 209 000 victimes, dont 18 700 soldats canadiens (plus de 5 000 sont tués) au combat.
Des fantassins de la 8e Brigade d'infanterie canadienne avancent dans la zone industrielle de Caen, en France, le 18 juillet 1944. Infantrymen of the 8th Canadian Infantry Brigade advancing into the industrial area of Caen, France, 18 July 1944.
Personnel du Régiment de la Chaudière, en Normandie, le 8 juin 1944. Personnel of le Régiment de la Chaudière. Normandy, June 8 1944.
Le caporal W.J. Curtis, du Corps de santé royal canadien, soigne la jambe brûlée d'un garçon français, sous le regard de son jeune frère. Entre Colomby-sur-Thaon et Villons-les-Buissons, Normandie, 19 juin 1944. Corporal W.J. Curtis, Royal Canadian Army Medical Corps, fixes the burned leg of a French boy, while his young brother looks on. Between
Colomby-sur-Thaon and Villons-les-Buissons, Normandy, 19 June 1944.
Canadians during the Battle of Normandy
The Battle of Normandy took place between the DDay landings in Normandy on June 6, 1944, and the end of the encirclement of German military forces at Falaise on August 21. This battle was one of the most important events of the Second World War. Almost all the Allied nations were deployed: Americans, British, French, Poles, Belgians and even Canadians fought there. Even today, nearly 80 years after the end of the war, this battle remains one of the most famous in history.
On D-Day, June 6, 1944, some 150,000 Allied troops landed or jumped in Normandy. Among them were 14,000 Canadians. They landed at Juno Beach, one of the five beaches. Off the coast, the Allies could count on large naval forces, including more than a hundred Royal Canadian Navy ships. Finally, in the air, the Royal Canadian Air Force deployed 15 fighter squadrons (fighters and fighter bombers). By the evening of June 6, of the 10,000 killed and wounded in action, 1,074 were Canadians.
But the success of the first few hours turned into increasing difficulties for the Allied forces. The Allies' initial efforts to liberate Normandy were thwarted by the German enemy. Before D-DAY, the two main allied leaders (American General Dwight D. Eisenhower, Supreme Commander of the Allied Expeditionary Force, and British General Bernard Montgomery, head of the Allied land forces) had even imagined an easy victory in Normandy, on the order of a few weeks. But the reality was to be quite
different: well trained, well grouped and well equipped, the German units resisted relentlessly. It would take days to extricate themselves from the beaches and bocage areas (fields, hedges and embankments).
The Battle of Normandy was divided into two main fronts: the Americans had landed at the western end of the front and were seeking to conquer Cotentin, the town of Cherbourg and Brittany. The Canadians and British had landed in the east, and were determined to take the Normandy capital, Caen (which was to have been taken on the evening of June 6!). For several weeks, there was little change in the forces. The Canadians in particular, who had to take Caen, were pitted against the best German troops (including the 12. SS-Panzerdivision Hitlerjugend", a fanatical Hitler Youth unit). Every meter gained cost many lives. It was during this battle that 156 Canadian soldiers taken prisoner were murdered (the first at Abbaye d'Ardenne, the others at Château d'Audrieu).
Fighting, Again and Again!
On July 4, exhausted Canadian troops launched a powerful attack on the airport at Carpiquet, on the outskirts of Caen. Casualties were enormous. But the sacrifice was not in vain. The Canadians drove back the Germans, took the airport and then the city of Caen.
In the units, new soldiers replace the wounded and the dead. And the war never ends: after Caen, the allies calls for the securing of several German fortified points overlooking
the great capital of Normandy. General Harry Crerar's 1st Canadian Army was set up, and the Canadians (supported by the British and Poles in particular) went on the attack again. The names of the battles became famous: Vaucelles, the ridges of Bourguébus and Verrières, and so on. Each time, the Canadians prevailed.
At the beginning of August 1944, the Allies launched an encircling movement against the remnants of the German army in Normandy: the British and Canadians headed south towards Falaise from the Caen region, while the Americans launched a flanking movement via the south and east. By August 20, the Germans were surrounded in the Falaise Pocket! This marked the end of the Battle of Normandy: almost 150,000 German soldiers were captured at Falaise, and Hitler's army was routed! But the fight goes on: the Canadians will fight for many more months in the Netherlands, Belgium and Germany.
During the Battle of Normandy, while the Germans lost 200,000 men, the Allies suffered 209,000 casualties, including 18,700 Canadian soldiers (over 5,000 killed).
Tirage | Distribution : 3000 copies
Éditeur | Editor Colonel Mathieu Dallaire, Commandant du GS 2 Div CA 2 CDSG Commander
Personnel du Royal Hamilton Light Infantry prenant un repas rapide en route vers Caen, France, le 18 juillet 1944. Personnel of The Royal Hamilton Light Infantry having a quick meal en route to Caen, France, 18 July 1944.
Des soldats canadiens du régiment Queen’s Own Rifles posent à l’entrée de la ville de Caen, été 1944. Canadian soldiers from the Queen’s Own Rifles regiment pose at the entrance to the city of Caen, Summer, 1944.
Patrick Gallant : de l’uniforme aux PSP
Figure militaire bien connue sur la Base Valcartier après 24 années de service, Patrick Gallant est aujourd’hui le gestionnaire des programmes de loisir au sein des Programmes de soutien du personnel (PSP). Cet amoureux de Québec s’épanouit dans cette position, alors qu’il mêle les leçons apprises au cours de sa carrière sous l’uniforme et les défis de son nouveau quotidien.
Patrick Gallant s’engage dès ses 18 ans dans les Forces armées canadiennes (FAC), en 1996, et se retrouve technicien de véhicule. Très vite, Patrick se retrouve plongé dans un tourbillon d'activités, multipliant les cours, les déploiements et les exercices. L'Afghanistan a été l'une de ses expériences marquantes, où il a fait face à une situation complexe, avec courage et détermination. Des maîtres-mots qui, aujourd’hui encore, rythment son quotidien.
Avec les années, son expertise et son engagement inébranlable vont valoir à Patrick Gallant le grade d'adjudant-maître. La majeure partie de son service va se dérouler à la Base Valcartier, où il a été affecté à diverses unités, notamment le 5e Bataillon des services, la 5e Ambulance de campagne, le 5e Régiment du génie de combat et le 5e Régiment d'artillerie légère du Canada.
L’impact du jeune militaire ne se limite pas à ses fonctions militaires. Patrick est également connu sur la Base pour son rôle dynamique en tant qu'officier des sports au sein de ces différentes unités. Pour lui, l'activité sportive est bien plus qu'un simple passe-temps. C’est un moyen de se dépasser, de renforcer l'esprit d'équipe et de cultiver un sentiment de camaraderie profonde.
Cependant, la vie militaire ne vient pas sans ses défis. Pour Patrick, certaines épreuves sont plus complexes à surmonter dans sa carrière. Alors, en 2020, lorsqu'une nouvelle mutation se profile à l'horizon, il prend une décision difficile, mais nécessaire : mettre un terme à sa carrière militaire.
C'est alors qu'une opportunité inattendue se présente à lui. À l'été 2020, il a postulé pour le poste de gérant de l'aréna, un rôle qui semblait combler le vide laissé par son départ de l'armée. Ce poste offrait la possibilité de retrouver l'esprit d'équipe et la passion pour le dépassement de soi qu'il chérissait tant, tout en laissant derrière lui le stress constant des mutations. La transition entre les deux mondes, civil et militaire, n’est pas aisée. Mais Patrick va faire preuve d'une détermination sans faille. Il sert avec professionnalisme jusqu'au dernier jour de sa carrière militaire, avant de basculer sur une nouvelle vie, où Patrick désire continuer à s'épanouir, à se développer et à contribuer à sa communauté de manière significative.
Un nouvel univers
S’il reconnaît un certain pincement au cœur au moment de quitter l'institution qui a façonné une grande partie de sa vie adulte, il n'a aucun regret aujourd'hui quant au choix qu'il a dû faire. Et une fois installé dans sa nouvelle position, Patrick s'est rapidement investi pleinement. Durant ses 18 mois à la tête de l'aréna, il a apporté son énergie et son expertise. Mais l’homme aspire à davantage d'adrénaline et de défis. C'est ainsi qu'en avril 2022, il a saisi l'opportunité de devenir gestionnaire des programmes de loisir. Les premiers mois ont été une période d'adaptation, avec le soutien précieux de son supérieur, Martin Juneau. Patrick doit notamment gérer près d'une centaine de personnes, aux profils variés et avec des contrats divers, ce qui constitue alors un défi de taille. Et très vite, il propose des changements. Désormais, l'accent est mis sur la promotion des offres de loisirs auprès des militaires. Trop souvent, les PSP sont perçus uniquement comme les moniteurs physiques,
alors qu'ils offrent bien plus. En sensibilisant les militaires à l'ensemble des possibilités offertes par les PSP, Patrick cherche à renforcer le lien entre les services de loisirs et la communauté militaire. Et au Centre des sports Valcartier, cette évolution notable est bien visible. Patrick Gallant a réussi à dynamiser les activités sportives proposées, en parvenant à établir un équilibre harmonieux entre les militaires et le public civil. L’un des symboles reste les plateaux sportifs : avant, ils étaient souvent vides. Mais grâce aux efforts du nouveau gestionnaire, trois de ces plateaux sont maintenant mis à disposition de ligues civiles. Résultat, ils sont souvent pleins. De plus, l'introduction du pickleball a attiré pas moins de 170 joueurs, enrichissant ainsi la vie spor-
tive de la communauté. Les partenariats avec d'autres clubs, tels que le Volleyball Citadelle, ont également contribué à cette dynamique. L'organisation de tournois conjoints a permis d'attirer un public toujours plus nombreux. En 2024, les résultats sont là : le nombre d'abonnements au Centre des sports n'a jamais été aussi élevé. Ce succès est le fruit d'un travail acharné, notamment dans le domaine du marketing et de la communication. Mais pour Patrick, le défi ne s'arrête pas là. Son prochain objectif est de conclure une entente avec Anciens Combattants Canada. Ce projet vise à offrir aux vétérans un programme de conditionnement physique adapté, assurant ainsi une continuité dans leur prise en charge après leur départ des FAC.
Parallèlement, Patrick s'attelle à améliorer le service client, à diversifier les sources de financement et à développer de nouveaux services. Mais malgré ces défis, il conserve un regard optimiste sur l'avenir.
Pour lui, cette position n'est pas seulement un tremplin vers d'autres opportunités, mais une véritable vocation. Son objectif est de continuer à faire vivre le Centre des sports en répondant aux besoins variés de ses membres, qu'ils soient militaires, membres des PSP ou issus de la communauté civile. Et pour ce faire, il compte bien exploiter toutes les activités disponibles, même celles jusque-là oubliées, tel que l'escrime.
Face à ce succès bien mérité, Patrick Gallant ne baisse pas les bras et veux continuer à innover et à offrir des expériences sportives uniques à tous ceux qui franchissent ses portes.
Patrick Gallant: from Uniform to PSP
A wellknown military figure on Base Valcartier after 24 years of service, Patrick Gallant is now Recreation Program Manager with the Personnel Support Programs (PSP). This Quebec City enthusiast thrives in this position, as he blends the lessons learned during his career in uniform with the challenges of his new daily life.
Patrick Gallant joined, in 1996, the Canadian Armed Forces (CAF) at the age of 18 as a vehicle technician. Before long, Patrick found himself immersed in a whirlwind of activities, multiplying courses, deployments, and exercises. Afghanistan was one of his most memorable experiences, where he confronted a complex situation with courage and determination. Key words that continue to punctuate his daily life.
Over the years, Patrick Gallant's expertise and unwavering commitment earned him the rank of Master Warrant Officer. Most of his service was spent at Base Valcartier, where he was assigned to various units, including 5th Service Battalion, 5th Field Ambulance, 5th Combat Engineer Regiment and 5e Régiment d'artillerie légère du Canada.
The young soldier's impact is not limited to his military duties. Patrick is also known on base for his dynamic role as Sports Officer for these various units. For him, sport is much more than just a hobby. It is a way of surpassing oneself, strengthening team spirit and cultivating a deep sense of camaraderie. However, military life is not without its challenges. For Patrick, some of the trials and tribulations of his career are more difficult to overcome. So, in 2020, when a new transfer was on the horizon, he made a difficult but necessary decision: to put an end to his military career.
Then an unexpected opportunity presents itself. In the summer of 2020, he applied for the position of arena manager, a role that see-
med to fill the void left by his departure from the army. The position offered the chance to rediscover the team spirit and passion for pushing himself that he so cherished, while leaving behind the constant stress of transfers. The transition between the civilian and military worlds is not an easy one. But Patrick shows unfailing determination. He serves with professionalism right up to the last day of his military career, before moving on to a new life, where Patrick wants to continue to grow, develop and contribute to his community in a meaningful way.
A New World
While he admits to feeling a certain twinge of regret at leaving the institution that has shaped a large part of his adult life, he has no regrets today about the choice he had to make. And once settled into his new position, Patrick quickly became fully involved. During his 18 months at the helm of the arena, he brought his energy and expertise to bear. But the man yearned for more adrenalin and challenges. So, in April 2022, he seized the opportunity to become Leisure Programs Manager. The first few months were a period of adjustment, with invaluable support from his superior, Martin Juneau.
Patrick had to manage almost a hundred people, with a wide range of profiles and contracts, which presented a major challenge. And he was quick to propose changes. From now on, the emphasis will be on promoting leisure activities to military personnel. Too often, PSPs are seen only as physical instructors, when they offer so much more. By raising awareness of the full range of possibilities offered by PSP, Patrick aims to strengthen the link between recreation services and the military community. And at the Valcartier Sports Centre, this notable evolution is clearly visible.
Patrick Gallant has succeeded in revitalizing the sports activities offered, striking a harmo-
nious balance between the military and the civilian public. One of the symbols of this is the sports fields: before, they were often empty. But thanks to the efforts of the new manager, three of these courts are now available to civilian leagues. As a result, they are often full. What is more, the introduction of pickleball has attracted no fewer than 170 players, enriching the community's sporting life. Partnerships with other clubs, such as Volleyball Citadelle, have also contributed to this dynamic. The organization of joint tournaments has attracted an ever-growing audience.
In 2024, the results are in: the number of subscriptions to the Sports Centre has never been so high. This success is the fruit of a lot of hard work, particularly in the areas of marketing and communications. But for Patrick, the challenge doesn't stop there. His next goal is to sign an agreement with Veterans Affairs Canada. The aim of this project is to offer veterans an adapted fitness program, ensuring continuity in their care once they have left the CAF.
At the same time, Patrick is working to improve customer service, diversify funding sources and develop new services. But despite these challenges, he remains optimistic about the future.
For him, this position is not just a springboard to other opportunities, but a true vocation. His aim is to keep the Sports Centre alive by meeting the varied needs of its members, be they military, PSP or civilian. And to do this, he intends to exploit all available activities, even those previously forgotten, such as fencing.
In the face with this well-deserved success, Patrick Gallant is not giving up and wants to continue to innovate and offer unique sporting experiences to all those who pass through its doors.
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STE-CATHERINE-DE-LA-J.-CARTIER
Route de Fossambault
Rare sur le marché et disponible maintenant, terrain résidentiel de plus de 40 000 pieds carrés. L’acheteur devra faire lui-même ses vérifications sur les possibilité de bâtiments possible dans le secteur.
Superbe cottage signé De Vallières construction Il possède 4 chambres, dont 2 à l’étage et 2 au sous-sol, 1 bureau, 2 salles de bain et une salle d’eau. Matériaux de haute gamme, aire ouverte, plafond de 9 pieds au rez-dechaussée. Terrain de plus de 50 000 pi2, aucun voisin à l’arrière, vue sur les couchers de soleil. Secteur paisible à seulement 10 minutes de la base militaire. Transfert militaire, prise de possession discutable.
Participant au service de relogement BGRS des FAC Fiers de servir les membres de la communauté militaire SIA