JOURNAL | NEWSPAPER VOL. 51 / N° 07 • Janvier | January 2023 No convention : 40012192 ET AUSSI | AND ALSO Exercice BOMBARDE BORDEE • Le centenaire du vétéran Albert Morin • 24 h avec le 12 RBC • Batisse XII Exercise BOMBARDE BORDEE • The centenary of veteran Albert Morin • 24 hours with 12 RBC • Batisse XII Photo : Sdt | Pte Kelly-Ann Lepage, Section imagerie | Imaging Section, Valcartier Basé sur la fréquence des paiements mensuels. Toutes les années modèles pour lesquelles des programmes de vente au détail sont disponibles sont admissibles à cette offre. Des restrictions s’appliquent. ^^ 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond 418 337-2234 • Sans frais : 1 877 337-2234 OUVERT LE SAMEDI www.hyundaistraymond.com AU CŒUR DE SHARP SHOOTER INSIDE SHARP SHOOTER
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 2 SOMMAIRE | SUMMARY P. 3 Éditorial | Editorial P. 4-5 ▼ Exercice SHARP SHOOTER Exercise SHARP SHOOTER P. 6 ▼ Exercice BOMBARDE BORDEE Exercise BOMBARDE BORDEE P. 7 ▼ Démystifions l’Unité de transition – Québec Demystifying the Transition Unit – Québec P. 8-9 ▼ Albert Morin va fêter son 100e anniversaire ! Albert Morin celebrates his 100th birthday! P. 10-11 ▼ 24 H AVEC : Le 12e Régiment blindé du Canada 24 HOURS WITH: 12e Régiment blindé du Canada P. 12 ▼ OP
2022 Des soldats
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NEZ ROUGE
s'impliquent dans leur collectivité OP RED NOSE 2022 Soldiers get involved in their community P. 13
Le Cercle des Sgt & Adj du 5 Bon Svc au cœur de l’Institut Osside The 5 Svc Bn Sgt & WO Club at the heart of the Osside Institute Du hockey pour la fête de Sainte-Barbe Hockey for Saint Barbara's Day P. 14-15
HISTOIRE : La mascotte du Royal 22e Régiment HISTORY: The mascot of the Royal 22e Régiment P. 16
VALCARTIER VUE PAR : Major Julie Simard VALCARTIER SEEN BY: Major Julie Simard P. 17
C'EST QUOI... : Le Service de l'aumônerie royale canadienne WHAT'S THIS...: The Royal Canadian Chaplain Service P. 18 ▼ ACTUALITÉ MILITAIRE : Opération REASSURANCE Les militaires de la Base Bagotville déployés en Roumanie rentrent au pays MILITARY NEWS: Operation REASSURANCE The soldiers from the Bagotville Base deployed in Romania are returning home journaladsum Suivez-nous sur nos médias sociaux Follow us on our social media journal_adsum_newspaper SBMFC.ca/Valcartier
Ça y est, la nouvelle année est arrivée ! Toute l’équipe éditoriale de votre journal Adsum se joint à moi pour vous présenter leurs meilleurs vœux pour l’année 2023 qui débute. Bien conscients de ne pas être les premiers à vous les souhaiter, c'est néanmoins avec chaleur et sincérité que nous vous les adressons.
Nous formulons deux souhaits, que nous aimerions voir se réaliser en 2023.
Tout d’abord, nos vœux de bonheur et d’épanouissement vous accompagnent, pour faire de cette nouvelle année un grand et merveilleux millésime dans votre vie familiale et personnelle ! Enfin, sur un second point, une année de succès et de réussite dans votre vie professionnelle : audace, idées, réalisations dans votre travail, voilà ce que nous désirons partager avec vous. À coup sûr, nos énergies conjuguées, militaire et civile, nous permettront de construire de grandes et belles choses au service de notre communauté.
Tout cela pour vous dire que nos pensées les plus sincères accompagnent toutes celles et tous ceux qui ont rendu possibles nos succès ensemble : exercices, missions, formations, cours ou encore entraînements. L’année 2023 est une promesse : que vos initiatives et vos envies d’évolution se concrétisent. Et le programme est chargé : les exercices JRTC 2023, RAFALE BLANCHE, UNIFIED RESOLVE ou encore PIECES MOBILES et MAPLE RESOLVE. Mais également les temps forts des PSP, comme le Défi hivernal, le PFO et Machine d’Acier, pour ne citer que les principaux !
Audelà de ces vœux, l’objectif de cet édito est bien simple : je désire prendre le temps de vous remercier, chacune et chacun, pour la dernière année qui s’est terminée il y a quelques jours. Depuis l’été 2022, l’Adsum a bien changé, mettant en lumière le monde militaire comme jamais jusqu’alors, sans oublier les membres de notre communauté. Parler de vous, de vos camarades, de vos unités, de vos réalisations et de votre implication au sein de la défense du Canada : c’est la raison d’être de l’Adsum. Et cela fonctionne : près de 5000 copies du journal, numérique et papier, sont désormais lues chaque mois. Et pour la prochaine année, l’équipe vous réserve plusieurs nouveautés et de belles surprises : l’Adsum propose désormais un
contenu de qualité nationale. Et 2023 s’annonce riche : vous pourrez y retrouver, en plus de la couverture habituelle de l’actualité de la Base Valcartier, des articles sur les autres bases canadiennes (comme celle d’Halifax), sur des unités emblématiques (comme les Snowbirds des Forces canadiennes) ou encore sur des événements et des personnalités marquantes de l’histoire des FAC (comme le capitaine Morin, centenaire et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, que vous retrouverez dans cette édition).
Au nom de l’équipe de rédaction de l’Adsum, je tiens à vous remercier vivement : sans vous, le succès grandissant rencontré depuis l’été 2022 n’aurait pas été possible. Vous permettez de rendre l’actualité militaire et communautaire de plus en plus vivante et pertinente. Chaque mois vous êtes de plus en plus nombreux à vous joindre à cette grande aventure de l’Adsum, en lisant les éditions papier et numérique, ou à nous suivre sur nos réseaux sociaux. Grâce à vous, grâce à votre participation, nous pouvons enrichir et améliorer les contenus qui vous sont proposés.
Les derniers mois et années ont été difficiles. Mais enfin, nous voyons le bout du tunnel et pour la première fois depuis la pandémie, nous devrions connaître une année calme et pérenne ici, au pays. Mais dans un monde où la guerre fait rage dans l’est de l’Europe, où les tensions internationales sont omniprésentes, nous avons également une pensée pour tous les militaires canadiens, femmes et hommes, qui servent loin de leur pays.
J’ai d’ailleurs envie, dans cet éditorial, de vous parler du caporal Richard Joseph Gaetan Renaud. Ce jeune militaire de 26 ans du 12e Régiment blindé du Canada a été tué il y a 15 ans. Le 15 janvier 2008, il y a 15 ans, presque jour pour jour lorsque vous lirez cette édition de l’Adsum. Son véhicule blindé Coyote avait alors heurté un engin explosif improvisé placé en bordure de route, en Afghanistan. Jamais nous ne les oublierons.
Vous l’aurez compris, nous vous souhaitons une année 2023 pleine d’espoir et de succès pour chacune et chacun d’entre vous. Merci encore d’être si nombreuses et nombreux au rendezvous mensuel qu’est l’Adsum ! Les chiffres ne trompent pas : cela fait des années que le journal de la Base Valcartier n’avait pas été autant lu ! Santé, succès prospérité, amour et paix! Allonsy !
Jordan Proust et l’équipe de l’Adsum
And a wonderful year 2023!
That's it, the new year is here! The entire editorial team of your newspaper Adsum joins me in wishing you all the best for the year 2023. Although we are aware that we are not the first to wish you these wishes, it is nevertheless with warmth and sincerity that we address them to you.
We have two wishes that we would like to see come true in 2023.
First of all, our wishes for happiness and fulfillment accompany you, to make this new year a great and wonderful one in your family and personal life! And on a second point, a year of success and achievement in your professional life: audacity, ideas, achievements in your work, that's what we want to share with you. For sure, our combined military and civilian energies will allow us to build great and beautiful things in the service of our community.
All this to say that our most sincere thoughts are with all those who have made our successes possible together: exercises, missions, training, courses or even training. The year 2023 is a promise: that your initiatives and your desires for evolution will become reality. And the program is full: JRTC 2023, RAFALE BLANCHE, UNIFIED RESOLVE, PIECES MOBILES and MAPLE RESOLVE. But also the highlights of the PSP, such as the Winter Challenge, the PFO and STEEL MACHINE, to name only the main ones!
Beyond these wishes, the objective of this editorial is quite simple: I wish to take the time to thank you, each and everyone, for the last year that ended a few days ago. Since the summer of 2022, the Adsum has changed a lot, putting the spotlight on the military world as never before, without forgetting the members of our community. Talking about you, your comrades, your units, your accomplishments and your involvement in the defence of Canada: that's what the Adsum is all about. And it works: nearly 5000 copies of the newspaper, digital and paper, are now read each month.
And for the coming year, the team has several new features and nice surprises in store for you: the Adsum now offers national quality content. And 2023 promises to be rich: in addition to the usual coverage of Base Valcartier news, you will find articles on other Canadian bases (such as Halifax), on emblematic units (such as the Canadian Forces Snowbirds) or on events and personalities that have marked the history of the CAF (such as Captain Morin,
On behalf of the Adsum editorial team, I would like to thank you very much: without you, the growing success we have experienced since the summer of 2022 would not have been possible. You help make military and community news more and more lively and relevant. Each month, more and more of you join this great adventure of the Adsum, by reading the paper and digital editions, or by following us on our social networks. Thanks to you, thanks to your participation, we can enrich and improve the contents that are proposed to you.
The last months and years have been difficult. But finally, we are seeing the end of the tunnel and for the first time since the pandemic, we should have a calm and sustainable year here at home. But in a world where war is raging in Eastern Europe, where international tensions are omnipresent, our thoughts are also with all the Canadian military men and women who are serving far from their country.
In this editorial, I would like to tell you about Corporal Richard Joseph Gaetan Renaud. This 26yearold soldier from the 12e Régiment blindé du Canada was killed 15 years ago. January 15, 2008, 15 years ago, almost to the day when you read this edition of the Adsum. His Coyote armoured vehicle was hit by a roadside improvised explosive device in Afghanistan. We will never forget them.
As you can see, we wish you a year 2023 full of hope and success for each and every one of you. Thank you again for coming to the monthly Adsum meeting! The numbers speak for themselves: it's been years since the Valcartier Base newspaper has been read so much! Health, success, prosperity, love and peace! Let's go !
ADSUM • JANVIER | JANUARY 2023 3 RÉVÉLEZ VOTRE SOURIRE! Centre CANEX 418.844.2056 • www.laserdentaire.ca COURTIER IMMOBILIER AGRГГ FRANCHISГ INDГPENDANT ET AUTONOME DE ROYAL LEPAGE POUR VENDRE OU ACHETER en toute confiance Contactez-moi! Jean-Pierre Gamache 418 953-9732 jeanpierregamache@royallepage.ca ÉDITORIAL | EDITORIAL
Et une très belle année 2023 !
a centenarian and veteran of the Second World War, who you will find in this edition).
Jordan Proust and the Adsum team
SHARP SHOOTER
Apprendre le tir de précision longue portée
Entre le 28 novembre et le 9 décembre dernier, la Base Valcartier a accueilli un exercice unique en son genre : Sharp Shooter. Le but ? Acquérir et familiariser les militaires canadiens aux capacités d’engagement de l’ennemi avec une grande efficacité jusqu’à 600 mètres de distance. Une méthode qui a déjà fait ses preuves : les premiers élèves de Sharp Shooter sont des soldats ukrainiens, aujourd’hui engagés dans la défense de leur pays.
Organisé par des sousofficiers du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, cet exercice d’aguerrissement n’est pas «officiel» au niveau des Forces armées canadiennes (FAC), mais se déroule au sein du bataillon. Ce sont ainsi 12 militaires du 1er Bataillon, accompagnés par le staff d’encadrement, qui ont suivi le programme de Sharp Shooter, qui s’est déroulé sur deux semaines.
Le 7 décembre, après une première semaine de travail, le rendezvous est donné au CT Cambrai, avec plusieurs exercices qui ont occupé toute la journée : rundown allant de 600 m au 100 m, tir de barricade longue distance (derrière des points renforcés type barricade), tir instantané rapproché (à 25 ou 50 mètres), cibles multiples en déplacement ainsi que le tir final à 100 mètres. Pour la réalisation de ces exercices, les militaires ont exclusivement utilisé leurs armes de dotation, les C7.
Le 9 décembre, les militaires se sont retrouvés au CT Parcours Nord pour l’examen final de Sharp Shooter, avec une épreuve d’observation, de jugement de distance et de tir sur des plaques de métal, sur des distances de 100 à 600 m.
UN COURS CRÉÉ DE A À Z
À l’origine de ce cours, on retrouve un homme : Samuel Forest. Ce sergent, Adj Ops au sein du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, se rend en Ukraine en 20182019, afin d’entraîner des militaires ukrainiens dans le cadre d’une mission d’instruction (opération UNIFIER). L’un des modules de formation consiste en un cours de tireur de précision. Mais la documentation manque et le Canadien se base sur son expérience et celle de ses camarades.
De retour au Québec, le sergent Forest s’interroge sur la possibilité de proposer un cours de tireur de précision aux soldats de la Base Valcartier, et dans toutes les Forces armées canadiennes. Il se lance dans la recherche
de procédures et de cours déjà existants : il parvient à rassembler les documents provenant de vieilles formations de tireur de précision, notamment données ar le Royal 22e Régiment, le Royal Canadian Regiment ainsi que le Princess Patricia's Canadian Light Infantry lors de la guerre en Afghanistan.
Ce conflit est d’ailleurs central dans la création de ce cours : en complément des quelques procédures connues, le sergent Forest, avec l’aide du caporalchef DesbiensLabrecque et du caporalchef Massé, deux instructeurs compétents et reconnus, travaille également sur les retours d’expérience des militaires déployés en Afghanistan. Depuis cette date, ces hommes travaillent jour et nuit, et même sur leur temps personnel, pour que ce cours soit reconnu au sein des FAC. Une documentation, bilingue, a été produite sur conseil de la cellule du simulateur de tir aux armes légères (Base Gagetown) : 11 présentations Power
Point, un examen écrit, les exercices de tir ou encore 14 plans de leçons, tous au standard de l’École d’infanterie du Centre d’instruction au combat.
Si le cours se compose de trois volets (observation, jugement de la distance, tirs), d’autres points peuvent être appréhendés : le sergent Forest parle par exemple de « quelques lacunes dans la charte d’estimation de distance avec le C79 », manquements comblés par Sharp Shooter.
BUTS ET OBJECTIFS
Les militaires à la base de ce cours ont lancé la procédure d’acceptation à l’École d’infanterie l’année dernière, après avoir reçu le feu vert du commandement du Bataillon, qui a toujours suivi d’un œil la création de Sharp Shooter, en fournissant des moyens humains, des plages horaires dédiées et en proposant des allocations en munitions. Pendant ce tempslà, à la Base Valcartier, c’est la seconde édition de ce cours qui vient de s’achever en décembre dernier : même si le cours n’est pas officiellement reconnu au niveau des FAC, les dossiers de tous les stagiaires ayant réussi le cours sont conservés, afin de leur donner la qualification une fois que le code de cours sera créé !
À la question de savoir pourquoi ce cours n’a jamais été donné jusqu’alors, le sergent Forest estime que c’est parce qu’il se trouve entre deux formations : celle de base du militaire et le cours Sniper. Pourtant, Sharp Shooter peut fournir une capacité d’engagement de l’ennemi avec efficacité, au sein d’un peloton, jusqu’à 600 mètres (500 mètres la nuit). Avec pour objectif de former au minimum 4 soldats par peloton.
De nombreuses unités se sont dites intéressées par Sharp Shooter, qui vient en réponse à un besoin opérationnel : le 5 RALC, les 2e et 3e Bataillon du Royal 22e Régiment ou encore plusieurs unités de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton et l’unité de protection rapprochée.
Au vu de la situation en Ukraine, où les engagements moyenne distance sont nombreux,
QU’EST-CE QUE LE RUNDOWN ?
Comme son nom l’indique, le rundown est un parcours que le militaire doit réaliser en courant. Le départ se fait au plus loin de la cible, dans le cas de Sharp Shooter, à 600 mètres. Puis, tous les 100 mètres, le militaire s’arrête, prends ses marques et déclenche un tir.
En fonction des indications de l’encadrement présent, il doit tirer en position allongée au sol, un genou à terre, debout … ou même assis.
À la fin du tir (ou de la rafale de plusieurs tirs, en fonction des demandes de l’encadrement), le militaire court vers la ligne suivante.
WHAT IS THE RUNDOWN?
As its name indicates, the rundown is a course that the soldier must complete by running. The start is at the furthest point from the target, in the case of Sharp Shooter, at 600 meters. Then, every 100 meters, the soldier stops, takes his marks and fires.
According to the indications of the staff present, he must shoot lying on the ground, one knee on the ground, standing ... or even sitting.
At the end of the shot (or of the burst of several shots, according to the direction of the staff), the soldier runs towards the next line.
la compétence de tir de nuit à longue distance devient essentielle. Et les premiers résultats de Sharp Shooter sont très impressionnants : si l’encadrement rapporte une amélioration au tir à 100, 200, 300 ou 400 mètres allant jusqu’à 60 %, ce taux passe … à 100 % à 500 et 600 mètres !
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 4
Ces militaires appartiennent au 1er Bataillon, Royal 22e Régiment. Ils viennent de participer au cours de tireur de précision. These soldiers belong to the 1st Battalion, Royal 22e Régiment. They have just taken part in the Sniper course.
Photo : Cpl Simon Morin / Cpl Jonathan Leclerc, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
Le caporal Marc-Antoine Renaud du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment observe ses tirs lors de l'examen du cours Sharp shooter au champ de tir Cambraï, le 7 décembre 2022. Corporal Marc-Antoine Renaud of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment observes his shots during the Sharp shooter course exam at Cambraï shooting range, December 7, 2022.
Photo : Cpl Simon Morin, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
SHARP SHOOTER Learning long range marksmanship
Between November 28 and December 9, Base Valcartier hosted a unique exercise: Sharp Shooter. The purpose? Acquire and familiarize Canadian soldiers with the ability to engage the enemy with great efficiency up to 600 meters away. A method that has already proven itself: the first Sharp Shooter students are Ukrainian soldiers, now engaged in the defence of their country.
Organized by non-commissioned officers of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment, this training exercise is not "official" at the Canadian Armed Forces (CAF) level, but takes place within the battalion. Twelve soldiers from the 1st Battalion, accompanied by the coaching staff, took part in the Sharp Shooter program, which lasted two weeks.
On December 7, after a first week of work, the appointment is given to the shooting range Cambrai, with several exercises that occupied the whole day: rundown going from 600m to 100m, long distance barricade shooting (behind reinforced points type barricade), instantaneous close range shooting (at 25 or 50 meters), multiple targets on the move as well as the final shot at 100 meters. For the realization
of these exercises, the soldiers used exclusively their weapons of endowment, the C7.
On December 9, the soldiers met at the CT Parcours Nord for the final Sharp Shooter exam, with a test of observation, distance judgment and shooting on metal plates, at distances of 100 to 600 meters.
A COURSE CREATED FROM SCRATCH
The course was created by one man: Samuel Forest. This sergeant, WO Ops with the 1st Battalion, Royal 22e Régiment, is going to Ukraine in 2018-2019 to train Ukrainian soldiers as part of a training mission (Operation UNIFIER). One of the training modules is a sniper course. But the documentation is lacking and the Canadian relies on his experience and that of his comrades.
Back in Quebec, Sergeant Forest wonders about the possibility of offering a sniper course to the soldiers of the Base Valcartier, and in all the CAF. He began researching existing procedures and courses and was able to gather documents from old sniper training courses, including those given by the Royal 22e Régiment, the Royal Canadian Regiment and the Princess Patricia's Canadian Light Infantry during the war in Afghanistan.
This conflict is central to the creation of this course: in addition to the few known procedures, Sergeant Forest, with the help of Master Corporal Desbiens-Labrecque and Master Corporal Massé, two competent and recognized instructors, also works on the feedback from the soldiers deployed in Afghanistan. Since then, these men have been working day and night, even on their own time, to have this course recognized within the CAF. Bilingual documentation was produced on the advice of the small arms simulator cell (Base Gagetown): 11 power point presentations, a written exam, shooting exercises and 14 lesson plans, all of which are in the standard format of the Infantry School of the Combat Training Centre.
While the course consists of three components (observation, range judgement, and shooting), there are other points that can be addressed: for example, Sergeant Forest speaks of "a few gaps in the range estimation chart with the C79," which Sharp Shooter addresses.
GOALS AND OBJECTIVES
The soldiers behind the course started the acceptance process at the Infantry School last year, after receiving the green light from Battalion Command, which has always kept an eye on the creation of Sharp Shooter, providing human resources, dedicated time slots and offering ammunition allowances. Meanwhile,
at the Base Valcartier, the second edition of this course has just been completed last December: even if the course is not officially recognized at the CAF level, the files of all the trainees who have successfully completed the course are kept, in order to give them the qualification once the course code is created!
When asked why this course has never been taught before, Sgt. Forest believes it is because it falls between two courses: the Basic Military and the Sniper course. Yet Sharp Shooter can provide an effective enemy engagement capability, within a platoon, up to 600 meters (500 meters at night). With the goal of training at least 4 soldiers per platoon.
Many units have expressed interest in the Sharp Shooter, which meets an operational need: 5 RALC, the 2nd and 3rd Battalions of the Royal 22e Régiment, as well as several units of the 3rd Canadian Division Support Base Edmonton and the Close Protection Unit.
In view of the situation in Ukraine, where medium range engagements are numerous, the skill of night shooting at long range becomes essential. And the first results of Sharp Shooter are very impressive: if the management reports an improvement in shooting at 100, 200, 300 or 400 meters up to 60%, this rate increases ... to 100% at 500 and 600 meters!
ADSUM • JANVIER | JANUARY 2023 5
Le caporal William Binette, du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, participe au cours Sharp shooter, au champs de tir Cambrai de la Base Valcartier, le 7 décembre 2022.
Corporal William Binette, of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment, takes part in the Sharp shooter course, at Base Valcartier's Cambrai shooting range, on December 7, 2022.
Photo : Cpl Sébastien Lauzier-Labarre, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
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Des membres du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment sont photographiés lors d'un déplacement en courant, dans le cadre du cours Sharp shooter, le 7 décembre 2022. Members of the 1st Battalion, Royal 22e Régiment are photographed during a running movement, as part of the Sharp shooter course, on December 7, 2022. Photo : Cpl Sébastien Lauzier-Labarre, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
Entraînement intense pour les artilleurs du 5 RALC
Du 6 au 8 décembre 2022, les puissants obusiers de 155mm M777 des batteries X et R du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC) ont retenti lors de l’exercice BOMBARDE BORDÉE, qui s'est tenu en cette première semaine froide et pluvieuse (très pluvieuse!) du mois de décembre. Cet exercice était particulièrement important cette année, étant le premier exercice de niveau régimentaire depuis le début du conflit en Ukraine. Les forces ukrainiennes utilisent ainsi les mêmes obusiers, dans des conditions météorologiques semblables, contre un ennemi réel et bien équipé.
CAPITAINE SAMUEL GOSSELIN 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
Au-delà de cette puissance de feu, certaines capacités beaucoup plus discrètes, mais néanmoins toutes aussi importantes ont été employées et testées avec des similitudes frappantes avec des celles utilisées en Ukraine.
Premièrement, le détachement des systèmes de capteurs acoustiques de repérages d’armes de la batterie Q a été déployé afin de peaufiner les talents de contre-batterie et contre-mortier du régiment. En effet ces systèmes technologiques complexes sont capables de repérer des systèmes d’artillerie enne-
mis, permettant au poste de commandement régimentaire et au centre de coordination de l’appui-feu d’engager ceux-ci. Ce type de système est d’autant plus critique qu’ils sont employés en Ukraine avec des effets parfois dévastateurs.
Deuxièmement, l’exercice a permis de confirmer un cours d’opérateur de système aérien miniature sans pilote (communément appelés drones) supporté par la batterie Q. Ceux-ci ont été utilisés dans le même contexte que dans le conflit qui se déroule en Ukraine, soit de repérer l’ennemi et les engager avec de l’artillerie en utilisant des appareils téléguidés discrets et difficilement détectables.
Finalement, la méthode traditionnelle d’utiliser un observateur avancé à bord d’un véhicule blindé (batterie V) a également été exercé lors de scénario d’attaque d’équipes de combat sur des cibles fictives retranchées dans des positions défensives complexes. Ce type d’entraînement est critique afin de préparer les membres du 5 RALC à exercer leur savoir-faire lors d’opérations de haute intensité.
Malgré les conditions météorologiques difficiles, l’exercice a été couronné de succès, permettant d’atteindre tous les objectifs de l’état-major régimentaire et de confirmer la disponibilité opérationnelle de l’unité. Le régiment a donc bien mérité sa pause hivernale.
Lors de BOMBARDE BORDÉE, les M777 ont tiré à plusieurs reprises. L'un des militaires du 5 RALC, le caporal Durand Medic, en a d'ailleurs profité pour tirer le premier coup d'artillerie de sa carrière. During BOMBARDE BORDÉE, the M777s fired several times. One of the soldiers of 5 RALC, Corporal Durand Medic, took the opportunity to fire the first artillery shot of his career.
Intense training for 5 RALC gunners
From December 6 to 8, 2022, the powerful 155mm M777 howitzers of the X and R batteries of the 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) sounded off during Exercise BOMBARDE BORDÉE, which was held during the first cold and rainy (very rainy!) week of December. The exercise was particularly important this year, as it was the first regimentallevel exercise since the conflict in Ukraine began. The Ukrainian forces are using the same howitzers, in similar weather conditions, against a real, well-equipped enemy.
CAPTAIN SAMUEL GOSSELIN 5e Régiment d'artillerie légère du Canada
Beyond this firepower, some much more discreet but equally important capabilities were employed and tested with striking similarities to those used in Ukraine.
First, the Q Battery's acoustic weapon tracking sensor systems detachment was deployed to hone the regiment's counter-battery and counter-mortar skills. These complex technological systems are able to detect enemy artillery systems, allowing the regimental command post and fire support coordination centre to engage them. This type of system is all the more critical as they are used in Ukraine with sometimes devastating effects.
Second, the exercise confirmed a course of miniature unmanned aerial systems (commonly known as drones) supported by the Q Battery. These were used in the same context as in the ongoing conflict in Ukraine, i.e., to spot the enemy and engage them with artillery using unobtrusive, hard-to-detect unmanned aircraft.
Les exercices se tiennent sous la neige et sous la surveillance de militaires. L'homme tient un fusil d'assaut C7 équipé d'un dispositif de tir à blanc (reconnaissable à sa couleur jaune clair). The exercises are held in the snow and under military supervision. The man is holding a C7 assault rifle equipped with a blank firing attachement (recognizable by its light yellow color).
Finally, the traditional method of using a forward observer in an armoured vehicle (V Battery) has also been practised in a scenario of attacking combat teams on dummy targets entrenched in complex defensive positions. This type of training is critical to prepare the members of 5 RALC to exercise their skills in high-intensity operations.
Despite the difficult weather conditions, the exercise was a success, achieving all of the Regimental Staff's objectives and confirming the unit's operational readiness. The regiment has now earned its winter break.
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 6
Toilettage Grooming Lave pitou Do it yourself bath Taille de griffes Nail clipping 418.844.4027 www.animauxjo.com animauxjo@hotmail.com Place Shannon 438, boul. Jacques-Cartier, Shannon, Local 102/101, G3S 1N5 30 ANS D’EXPÉRIENCE ➔ VENTE EN LIGNE www.sylvainchamberland.com Dr Sylvain Chamberland • Spécialiste en orthodontie Ces membres appartiennent à la Batterie X du 5 RALC. Ils sont photographiés alors qu'ils veillent au bon fonctionnement de leur M777. These members belong to Battery X of 5 RALC. They are pictured as they keep their M777 running smoothly. Photos : Bdr Dominik Chabot
EXERCICE | EXERCISE BOMBARDE BORDÉE
Démystifions l’Unité de transition – Québec
L’Unité de transition des Forces armées canadiennes – région Québec (UT FAC QC) est relativement récente et parfois méconnue des militaires. En plus du quartier général, situé à Valcartier, l’UT FAC QC comporte quatre Centres de transition (CT) : le CT Montréal/St-Jean, le CT Valcartier et le CT Bagotville. Une équipe diversifiée de militaires de la Force régulière, de réserve et d’employés civils de la Défense nationale s’emploie, avec de précieux partenaires, à remplir la mission de fournir aux membres des FAC et à leurs familles des services de soutien aux blessés et de transitions personnalisées, professionnels et normalisés.
Demystifying the Transition Unit – Québec
The Canadian Armed Forces Transition Unit – Québec Region (CAF TU QC) is relatively new and sometimes unknown to the military. In addition to the headquarters, located in Valcartier, CAF TU QC has four Transition Centers (TC): TC Montréal/ St-Jean, TC Valcartier and TC Bagotville. A diverse team of Regular Force, Reserve Force and civilian National Defence personnel work with valued partners to fulfill the mission of providing casualty support services and personalized, professional and standardized transitions to CAF members and their families.
MAJOR PHILIPPE MASSE Deputy Commander CAF TU QC
Developed from the Integrated Personnel Support Units (IPSU), the Transition Group has organized itself to offer several services and programs to military members and their families. Using partners like Veterans Affairs Canada (VAC) and other Department of National Defence (DND) organizations like Support Group Personnel Services, your local TC is the place to access services related to the transition.
Each TC directly provides or coordinates services and programs for injured members. The best known is surely the Return to Duty Program (RTD), the objective of which, according to the diagnosis of the health services, is to put the conditions in place to gradually return to full-time service with your unit. Unlike the RTD, some injured soldiers can be transferred to a TC for better coordination with the medical chain and to facilitate a return to duty or a transition to civilian life.
TC Valcartier also offers a personalized transition service. This new process will become a reality throughout the province during the implementation in the other TCs in Quebec during the year 2023. This capacity allows members who are thinking of releasing from the CAF, for non-medical reasons, to meet with an advisor to fully understand the services offered, the programs available to them and to help navigate between the different transition partners.
The Transition Unit also oversees the services offered by Soldier On program, which supports the recovery of ill or injured soldiers through sports, creative and leisure activities. Finally, the Operational Stress Injury; Social Support program (OSISS) is also an integral part of the team and provides peer support for members, veterans and families who have suffered an Operational Stress Injury.
MAJOR PHILIPPE MASSE
Commandant-adjoint UT FAC QC
Développé à partir des Unités Intégrés de Soutien au Personnel (UISP), le Groupe de transition s’est organisé pour offrir plusieurs services et programmes aux militaires et à leur famille. À l’aide des partenaires comme Ancien Combattant Canada (ACC) et d’autres organisations du ministère de la Défense nationale (MDN) comme les Services au personnel du groupe de soutien, votre CT local est l’endroit pour accéder aux services reliés à la transition.
Chaque CT offre directement ou coordonne les services et programmes pour les militaires blessés. Le plus connu est sûrement le Programme de retour au service (PRAS), dont l’objectif est, selon le diagnostic des services de santé, de mettre les conditions en place pour retourner progressivement au service à temps plein avec son unité. Contrairement au PRAS, certains militaires blessés peuvent être mutés dans un CT pour une meilleure coordination avec la chaîne médicale et faciliter un retour au service ou une transition à la vie civile.
Le CT Valcartier offre également le service de transition personnalisé. Ce nouveau processus deviendra une réalité dans toute la province lors de l’implantation dans les autres CT du Québec au cours de l’année 2023. Cette capacité permet aux militaires qui songent à libérer des FAC, pour raison non médicale, de rencontrer un conseiller pour bien comprendre les services offerts, les programmes disponibles pour eux et aider à naviguer entre les différents partenaires de transition.
L’Unité de transition chapeaute également les services offerts par le programme Sans Limites, qui supporte le rétablissement des militaires malades ou blessés dans le cadre d’activités sportives, créatives et de loisirs. Finalement, le programme de Soutien social ; blessures de stress opérationnel (SSBSO) fait aussi partie intégrale de l’équipe et offre un soutien aux pairs pour les militaires, vétérans et familles qui ont subi une blessure de stress opérationnel.
ADSUM • JANVIER | JANUARY 2023 7
Le Conseil Exécutif de l’UT FAC QC devant le mess des officiers de Valcartier le 17 novembre 2022. Au centre de la photo, Lcol Nathalie Boisvert, Commandante de l’UT Québec. The CAF TU QC Executive Council in front of the Valcartier Officers' Mess on November 17, 2022. In the centre, LCol Nathalie Boisvert, Commanding Officer CAF TU QC.
Albert Morin va fêter son 100e anniversaire !
L’un des derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale va fêter son centenaire
Près de 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il ne reste que quelques vétérans de ce conflit au Québec. Parmi eux, Albert Morin, qui habite dans la Capitale-Nationale. Lui qui est entré dans l’armée canadienne dès 1942 a finalement combattu dans l’Atlantique. Et à la fin de la guerre, il a décidé de rester dans la Marine Royale canadienne. Il va, dans les prochaines semaines, fêter son 100e anniversaire, entouré des siens. Retour sur son histoire incroyable !
Albert Morin est né en mars 1923. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, après l’attaque de la Pologne par l’Allemagne nazie en septembre 1939, il n’a encore que 16 ans. Il lui faut patienter : il rentre finalement dans l’armée canadienne en 1942. Comme des dizaines de milliers d’autres jeunes canadiens, il va rejoindre l’infanterie : il est envoyé, comme simple soldat, à la base de Valcartier. Albert se souvient, 80ans après, de son quotidien : « on s'entraînait tous les jours. Et on faisait du sport. Beaucoup de sport ».
Cet entraînement intensif va durer près de 2 ans. Mais les combats sont éloignés et il est décidé d’envoyer Albert dans la Garde Côtière : en 1944, il est promu assistant-tireur de l’équipage d’un brise-glace, le N.B. McLean. À bord de ce navire, Albert va réaliser de nombreuses patrouilles en mer, sur la côte Atlantique. La mission est essentielle : protéger les côtes canadiennes et notamment le Québec d’une incursion ennemie ! Les sous-marins allemands sont une menace constante.
Albert se souvient de ce climat tendu lié à la possible présence des navires ennemis. Il se rappelle que certains se sont rendus presque
Cette photographie d'Albert Morin se trouve dans l'entrée de l'appartement du vétéran. Dessus, il porte ses épaulettes d'officier de 4e grade. This photograph of Albert Morin is in the entrance to the veteran's apartment. On it, he wears his 4th grade officer epaulettes.
Photo : Morin collection familiale | family collection
Albert Morin, 99 ans, était présent aux cérémonies du Jour du Souvenir du 11 novembre 2022, entourés d'autres vétérans des Forces armées canadiennes. Albert Morin, 99, was present at the Remembrance Day ceremonies on November 11, 2022, surrounded by other veterans of the Canadian Armed Forces.
« jusqu’à l’île d’Orléans », et donc jusqu’à Québec ! Plusieurs sous-marins sont aperçus au large de l’île du Bic. Le vétéran se souvient que la menace est prise très au sérieux : « des canons étaient installés de chaque côté de l’embouchure du Saint-Laurent, contre eux [les Allemands] ».
C’est pour Albert, comme pour ses camarades, « des moments de peur. Comme tout le monde, j’avais peur […] c’était la guerre ! ». Albert sait que le risque est très important, et qu’en cas de combat avec un sous-marin, les chances de survie pour l’équipage du brise-glace sont réduites. Albert a déjà perdu des camarades : « certains de mes copains ont été à la guerre, se battre en Europe. J’ai perdu des amis ».
Le soulagement arrive début mai 1945, lorsque l’Allemagne nazie rend les armes : « un soulagement, que la guerre soit enfin terminée ». Il en sort vivant, mais blessé : alors qu’il se trouve à son poste, il a le tympan percé après qu’un tir « ait été déclenché trop près » de son oreille.
UNE CARRIÈRE SOUS L’UNIFORME
Le N.B. MCLEAN
Le McLean est un brise-glace construit en 1930 par la société Halifax Shipyards, dans les chantiers à Halifax, pour le compte du ministère des Transports canadien. Long de près de 80 mètres, il est propulsé par 2 moteurs à vapeur de 6 cylindres qui développent une puissance totale de 6,500 chevaux. Deux hélices sont installées et permettent d’atteindre une vitesse de 13 nœuds (environ 25 km/h).
Comme brise-glace, le McLean va parcourir les côtés du Canada, notamment dans le nord du pays. Plusieurs photographies datant de la Seconde Guerre mondiale le montrent notamment dans la mer du Labrador, au large de la ville de Goose Bay.
Il est finalement retiré du service opérationnel en 1979.
The N.B. MCLEAN
The McLean was an icebreaker built in 1930 by the Halifax Shipyards for the Canadian Department of Transport. Nearly 80 metres long, she is powered by two 6-cylinder steam engines that develop a total power of 6,500 horsepower.
Two propellers are installed and allow to reach a speed of 13 knots (about 25 km/h).
As an icebreaker, the McLean was to travel the coast of Canada, particularly in the north of the country. Several photographs dating from the Second World War show her in the Labrador Sea, off the town of Goose Bay.
She was finally taken out of operational service in 1979.
Après la fin de la guerre, Albert ne quitte pas son uniforme. Au contraire, il va faire carrière dans la Marine royale canadienne ! De matelot, il va gravir les échelons jusqu’à finir officier, comme capitaine ! Il va ainsi faire toute sa carrière sur les brise-glaces ! Une plaque commémorative trône d’ailleurs dans son appartement de la maison de retraite dans laquelle il habite désormais depuis quelques années, en souvenir de ses engagements au service de son pays : "Remise à Albert Morin, en reconnaissance de 25 années de service dans la Fonction publique du Canada ».
Ébranlé alors qu’il se plonge dans ses souvenirs militaires, Albert Morin repense à cette période avec émotion : « avec la Marine, j’ai fait le tour du monde. J’ai vu tellement de pays, tellement d’endroits ». Et dans toutes ces places visitées, certaines ont une tonalité particulière : « j’ai pu visiter certains lieux des combats [de la Seconde Guerre mondiale]. J’ai vu là où sont morts les soldats canadiens » se confie en pleurs l’ancien combattant.
Mais les déplacements à travers le globe sont aussi le moyen de toujours découvrir de belles choses, dans tous les pays. Quelque
: Jordan Proust, Adsum
chose de nouveau, quelque chose de beau. Et repousser les souvenirs de cette période si difficile que fut la Seconde Guerre mondiale. Albert prend finalement sa retraite « il y a déjà plus de 40 ans ! », après 30 années supplémentaires de service, au milieu des années 1970. « J’en avais assez, même si je n’ai pas participé à d’autres guerres », se confie dans un souffle Albert. Autour de lui, alors qu’il se livre à notre journaliste, le silence s’est fait : résidents de la maison de retraite, visiteurs et employés, toutes et tous écoutent le récit du vieil homme.
« J’Y PENSE CHAQUE JOUR »
Aujourd’hui, en 2023, Albert reste avec ses souvenirs. Ceux de la guerre, ceux de son service, et ceux plus récents. Et même s’il est timide, il désire par-dessus tout que les Québécois n’oublient pas les vétérans. Alors, chaque année, comme depuis « 50 ans que je vais à la Croix du Sacrifice », il participe au Jour du Souvenir. Et jusqu’en novembre 2019, alors qu’il avait 96 ans, il défilait … à pied, au milieu des vétérans d’autres guerres bien plus récentes.
S’il refuse catégoriquement le terme de « héros », il reconnaît apprécier l’intérêt des Québécois et des Canadiens pour leur armée et les vétérans. Et même si Albert n’a plus de nouvelles d’anciens camarades ou de vétérans de la Seconde Guerre mondiale : « il n’y en a plus beaucoup, des anciens de la guerre ». Lui qui va fêter son 100e anniversaire le 4 mars 2023 se sent seul. Pourtant, il n’oublie pas ses camarades disparus, même dans sa vie de tous les jours. Son symbole ? C’est son béret : « il représente mon uniforme au complet. C’est un honneur de le mettre ».
« Parler de tout cela [la guerre], ça me fait remonter des souvenirs. Ça me rappelle de vieux souvenirs. Car tout ça, j’y pense toujours, j’y pense chaque jour. Le souvenir de ceux qui n’ont pas pu survivre, de ceux qui sont morts pendant la guerre ». Pour lui, le devoir de mémoire, se souvenir, « c’est très important. Il faut qu’on se souvienne d’eux, qu’on n'oublie pas » Avant de se quitter, le vétéran a un dernier conseil. Et il est pour les jeunes générations : « rentrez dans l’armée, formez-vous ». À bon entendeur !
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 8
Photo
Albert Morin celebrates his 100th birthday!
One of the last veterans of the Second World War becomes a centenarian
Nearly 80 years after the end of the Second World War, only a few veterans of this conflict remain in Quebec. Among them, Albert Morin, who lives in the National Capital. He joined the Canadian army in 1942 and eventually fought in the Atlantic. And at the end of the war, he decided to stay in the Royal Canadian Navy. In the next few weeks, he will celebrate his 100th birthday, surrounded by his family. Here is a look back at his incredible story!
Albert Morin was born in March 1923. When the Second World War broke out in Europe, after the attack on Poland by Nazi Germany in September 1939, he was still only 16 years old. He had to wait: he finally joined the Canadian army in 1942. Like tens of thousands of other young Canadians, he joined the infantry: he was sent, as a private, to the Valcartier base. Albert remembers, 80 years later, his daily life: "We trained every day. And we played sports. A lot of sports".
This intensive training lasted almost 2 years. But the fighting was far away and it was decided to send Albert to the Coast Guard: in 1944, he was promoted to assistant gunner in the crew of an icebreaker, the N.B. McLean. Aboard this ship, Albert will carry out numerous patrols at sea, on the Atlantic coast. The mission was essential: to protect the Canadian sides and Quebec in particular from an enemy incursion! German submarines were a constant threat.
Albert remembers the tense atmosphere due to the possible presence of enemy ships. He remembers that some of them went almost "as far as Orleans Island", and therefore as far as Quebec City! Several submarines were seen off the island of Bic. The veteran remembers that the threat was taken very seriously: "Guns were set up on both sides of the mouth of the SaintLaurent, against them [the Germans]".
For Albert, as for his comrades, these were "moments of fear. Like everyone else, I was afraid [...] it was war!". Albert knows that the risk is very high, and that in case of a fight with a submarine, the chances of survival for the crew of the icebreaker are reduced. Albert has already lost comrades: "Some of my buddies have been to war, fighting in Europe. I lost friends".
La bataille du Saint-Laurent
Pour beaucoup de Québécois et de Canadiens, le souvenir de cette bataille a disparu. Pourtant, il s’agit d’une campagne navale déclenchée par l’Allemagne nazie qui est vitale : dans le cadre de la bataille de l’Atlantique, il s’agit de perturber les convois de ravitaillement et de logistique entre l’Amérique du Nord et le RoyaumeUni. Ainsi, entre 1942 et 1944, des sousmarins allemands, les fameux Uboats, s’aventurent dans le golfe du SaintLaurent, remontant le fleuve en direction de la ville de Québec. Les sousmarins ennemis vont couler 23 navires alliés, coûtant la vie à des centaines de marins.
La mission d’Albert Morin, comme celles d’autres équipages, est dès lors vitale : protéger coûte que coûte la navigation intérieure canadienne, mais également le départ des navires alliés vers l’Europe. La GrandeBretagne et les troupes engagées en Europe ont un besoin logistique, matériel et humain constant et très important.
Relief came at the beginning of May 1945, when Nazi Germany surrendered: "a relief that the war was finally over. He came out alive, but wounded: while at his post, he had his eardrum pierced after a shot "was fired too close" to his ear.
A CAREER IN UNIFORM
After the end of the war, Albert did not leave his uniform. On the contrary, he made a career in the Royal Canadian Navy! From seaman, he will climb the ladder until he beco
The Battle of the St. Lawrence
For many Quebecers and Canadians, the memory of this battle has disappeared. However, it was a naval campaign launched by Nazi Germany that was vital: as part of the Battle of the Atlantic, the aim was to disrupt the supply and logistics convoys between North America and the United Kingdom. Thus, between 1942 and 1944, German submarines, the famous Uboats, ventured into the Gulf of SaintLaurent, sailing up the river towards Quebec City. The enemy submarines sank 23 Allied ships, costing the lives of hundreds of sailors.
Albert Morin's mission, like those of other crews, was vital: to protect Canadian inland shipping at all costs, but also to ensure the departure of allied ships to Europe. Great Britain and the troops engaged in Europe had a constant and very important logistical, material and human need.
mes an officer, as a captain! He spent his entire career on icebreakers! A commemorative plaque hangs in his apartment in the retirement home where he has been living for the past few years, as a reminder of his service to his country: "Presented to Albert Morin, in recognition of 25 years of service in the Public Service of Canada".
Shaken as he delves into his military memories, Albert Morin looks back on this period with emotion: "With the Navy, I went around the world. I saw so many countries, so many places". And in all these places visited, some have a particular tone: "I was able to visit some of the battle sites [of the Second World War]. I got to see where Canadian soldiers died," says the veteran in tears.
But travelling the globe is also a way to always discover something beautiful, in every country. Something new, something beautiful. And to push away the memories of that difficult period that was the Second World War.
Albert finally retired "already more than 40 years ago!" after another 30 years of service in the mid1970s. "I had had enough, even though I didn't participate in any other wars," Albert confides in a breath. Around him, as he confides in our reporter, there is silence: residents of the retirement home, visitors and employees, all listen to the old man's story.
"I THINK ABOUT IT EVERY DAY"
Today, in 2023, Albert remains with his memories. Those of the war, those of his service, and those more recent. And even though he is shy, he wants more than anything that Quebecers not forget the veterans. So every year,
as he has for "50 years since I've been going to the Cross of Sacrifice," he participates in Remembrance Day. And until November 2019, when he was 96 years old, he marched ... on foot, among veterans of other wars much more recent.
If he categorically refuses the term "hero", he recognizes that he appreciates the interest of Quebecers and Canadians for their army and veterans. And even if Albert has no more news of former comrades or veterans of the Second World War: "there are not many of them left, veterans of the war". He will celebrate his 100th birthday on March 4, 2023, and he feels lonely. Yet he does not forget his departed comrades, even in his everyday life. His symbol? It is his beret: "It represents my entire uniform. It's an honor to wear it".
"Talking about it [the war] brings back memories. It brings back old memories. Because of all of this, I still think about it, I think about it every day. The memory of those who could not survive, of those who died during the war". For him, the duty to remember, to remember, "Is very important. We must remember them, we must not forget".
Before leaving, the veteran has a last advice. And it is for the younger generations: "Join the army, get trained". Let's hear it!
ADSUM • JANVIER | JANUARY 2023 9
Le soldat Albert Morin est photographié durant ses classes, vraisemblablement entre 1942 et 1944. Private Albert Morin is photographed during his classes, probably between 1942 and 1944.
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Photo : Morin collection familiale | family collection
AVEC LE 12 RBC
Le 12e Régiment
est l’un des plus anciens régiments
Forces armées canadiennes. Composé à la fois d’une unité de la Force régulière et d’une unité de la Première réserve installée à Trois-Rivières, le 12 RBC utilise en 2022 quatre types de blindés : Coyotes, Bison, VBL 6.0 et VBTP. L’unité, qui compte 412 militaires dans ses rangs, a été déployée à de nombreuses reprises dans son histoire, la plus récente avec ses véhicules blindés étant l’Afghanistan, en 2011.
L’unité a ouvert ses portes à l’ADSUM à l’occasion du cours de Chef subalterne Armée, qui s’est tenu le 7 décembre dernier. Dans ce cours, l’objectif pour les élèves est de réagir à une reconnaissance ennemie blindée, qui est accompagnée d’infanterie motorisée, avec un point d’appui ennemi. Les équipages du
12 RBC doivent collecter de l’information, savoir bouger sans être repérés avant de faire un rapport exhaustif de la situation.
Ce cours, qui a eu lieu dans les secteurs d'entraînement de la Base Valcartier, vient en prolongement de celui pour être chef d’équipage blindé. C’est pour les futurs chefs un cours incontournable, très spécifique au métier, particulièrement attendu par la dizaine d’élèves qui sont présents et qui forment 4 équipages (5 blindés ont été nécessaires dans le cadre de ce cours à la suite du retrait d’un élève).
DEPUIS 1871
Le 12 RBC est divisé en quatre escadrons : les escadrons blindés A, B, D et l’escadron de commandement et services. Chaque escadron est subdivisé en troupes de quatre véhicules blindés chacun. De plus, un Poste de commandement régimentaire est également constitué. À noter que l'escadron C est commun avec le
Et pour l’avenir ?
Comme l’unité ne semble pas avoir de missions de prévues à l’international à court terme selon la caporale, elle en profite pour « prendre de l’expérience avant de se présenter à mon cours de chef, pour évoluer en grade et continuer dans ma progression » au sein des FAC. Sans rien s’interdire ? Elle semble disposée, par exemple, « à une position OUTCAN », c’estàdire hors du Canada. Même si le déploiement opérationnel reste le principal objectif ! D’ici là, la caporale se donne pour défis de faire une différence au sein du 12 RBC, de continuer de prendre les opportunités, l’expérience, et apprendre.
Enrolled in February 2014 in Montreal after meeting a friend of a friend, himself a military member, the year before: that is how Corporal Duquette got involved, after having the click to go under the uniform! She was an accountant at the time and left everything behind to reshape her life! Today, she is an HR administrator in the unit.
How did she get to the 12 RBC?
Enrôlée en février 2014 à Montréal après avoir rencontré l’ami d’un ami, lui-même militaire, l’année précédente : voilà comment la caporale Duquette s’est engagée, après avoir eu le déclic de passer sous l’uniforme ! Elle qui était alors comptable a tout quitté, quitte à remanier sa vie ! Elle est aujourd’hui administratrice RH dans l’unité.
Comment arrive-t-on au 12 RBC ? Après son engagement, la caporale Duquette devient « d’abord commis postal » après « mon QMB à SaintJean et mon cours de métier à Trenton ». Ensuite, elle rejoint en 2015 « le 5e Bataillon des services ». Mais l’arrivée de deux enfants (en 2015 et 2018) et un rapide retour dans son unité l’amènent à évoluer : elle « arrive au 12 RBC en 2019 » avant, « en août 2022, de changer de métier ! ». Elle devient dès lors « administratrice RH après mon cours à Borden, en septembre et novembre 2022 ».
Quel quotidien au 12 RBC ?
« Toutes les journées sont différentes », même si c’est toujours « au soutien des militaires de l’unité ». C’est d’ailleurs ce qu’elle aime : être « très occupée, utile, avec un contact direct. Des actions au quotidien qui font la différence » ! Elle qui aime son métier débute ses journées comme tout militaire : « entraînement physique chaque matin : jusqu’à 9 h 30. Puis accueille des militaires toute la journée », avec « beaucoup de travail jusqu'à la fermeture du bureau à 16 h ».
After enrolling, Corporal Duquette became "first a postal clerk" after "my QMB in SaintJean and my trade course in Trenton". Then, in 2015, she joined "the 5th Service Battalion". But the arrival of two children (in 2015 and 2018) and a quick return to her unit led her to evolve: she "arrived at the 12 RBC in 2019" before, "in August 2022, changing trades! She then became "HR Administrator after my course at Borden, in September and November 2022".
What is daily life like at 12 RBC?
"Every day is different," she says, although it's always "in support of the soldiers in the unit.
That's what she likes about it: being "very busy, useful, with direct contact. Daily actions that make a difference"! She loves her job and starts her day like any other soldier: "physical training every morning: until 9:30. Then, she welcomes the soldiers all day long", with "a lot of work until the office closes at 4 p.m".
What about the future?
As the unit does not seem to have any international missions planned in the short term, according to the corporal, she takes the opportunity to "gain experience before taking my chief's course, to move up in rank and continue my progression" within the CAF.
Without prohibiting herself from doing anything? She seems willing, for example, "to take an OUTCAN position", that is to say outside of Canada. Even if operational deployment remains the main objective! In the meantime, the corporal is taking on the challenge of making a difference within the 12 RBC, continuing to take opportunities, experience, and learn.
régiment blindé Royal Canadian Dragoons et est donc basé à la Base Gagetown.
Mis sur pieds le 24 mars 1871 sous la dénomination de Bataillon d’infanterie provisoire de TroisRivières avec le regroupement de quatre compagnies d’infanterie indépendantes de la milice du Québec, les hommes du 12e Régiment blindé du Canada vont combattre en France lors de la Première Guerre mondiale au sein du 178e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien. Durant l’entredeuxguerres, en 1936, il est transformé comme régiment de chars, et ce même s’il ne possède pas le moindre véhicule motorisé (des voitures civiles sont utilisées pour simuler des véhicules blindés). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Bataillon de chars de l’armée (Régiment de TroisRivières) reçoit ses premiers chars d’assaut en 1941 et combat à partir de
UNE UNITÉ, QUATRE TYPES DE BLINDÉS
Le 12 RBC possède un arsenal impressionnant de plusieurs dizaines de blindés de différents types. Au final, quatre familles de véhicules cohabitent. La plus connue est le Coyote, un blindé léger de reconnaissance bien armé (canon M242 Bushmaster) et bien protégé. Le Véhicule Blindé Léger 6.0 est un véhicule de combat d’infanterie très mobile, également armée du M242, capable de se déplacer avec efficacité jusqu’à 100 kilomètres à l’heure sur route. Le Véhicule Blindé Tactique de Patrouille est un véhicule capable de réaliser plusieurs types de missions (reconnaissance, surveillance, sécurisation ou encore commandement et contrôle), en plus d’être un transport blindé particulièrement bien protégé avec son blindage composite et sa caisse en forme de V surélevée dit antimines. Enfin, le Bison, à l’origine un blindé à huit roues de transport d’infanterie, tient aujourd’hui le rôle de véhicule qui s’adapte aux variantes de soutien des VBL.
1943 en Sicile, en Italie puis dans le nord de l’Europe avec des chars M4 Sherman.
Devenu en 1968 le 12e Régiment blindé du Canada, l’unité passe dans la Force régulière comme unique unité blindée francophone des FAC. Depuis cette date, le 12 RBC a participé à des opérations nationales (crise d’octobre 1970, Jeux olympiques 1976, crise d’Oka en 1990), à des missions de maintien de la paix (Chypre 1973 & 1977 à 1991 ; Balkans 1992 à 1996) et aux opérations en Afghanistan (cinq escadrons de reconnaissance et un escadron de chars entre 2004 et 2011).
Seul régiment blindé à posséder une Force régulière et une Force de réserve, le 12 RBC a été déployé il y a quelques mois en Lettonie, dans le cadre du groupement tactique de l’OTAN.
ONE UNIT, FOUR TYPES OF ARMOURED VEHICLES
The 12 RBC has an impressive arsenal of several dozen different types of armoured vehicles. In the end, four families of vehicles coexist. The best known is the Coyote, a well armed (M242 Bushmaster gun) and wellprotected light armoured reconnaissance vehicle. The Light Armoured Vehicle 6.0 is a highly mobile infantry fighting vehicle, also armed with the M242, capable of moving efficiently up to 100 kilometres per hour on the road. The Tactical Armoured Patrol Vehicle is a vehicle capable of carrying out several types of missions (reconnaissance, surveillance, security or command and control), in addition to being a particularly well protected armoured transport with its composite armour and its raised Vshaped mineresistant body. Finally, the Bison, originally an eightwheeled infantry transport, is now a vehicle that can be adapted to support LAV variants.
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 10
blindé du Canada (12 RBC)
des
24 H
Un véhicule blindé tactique de patrouille (VBTP) du 12e Régiment blindé du Canada avance vers une position ennemie lors de l’exercice RAFALE BLANCHE, dans les secteurs d’entraînement de la Base Valcartier (Québec), le 16 février 2022. A Tactical Armoured Patrol Vehicle (TAPV) belonging to 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) advances toward an enemy position during Exercise RAFALE BLANCHE, in the training areas of Base Valcartier, Quebec, on 16 February 2022. Photo : Cpl MarcAndré Leclerc, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
Caporale | Corporal Sophie Duquette
Escadron CS | CS Squadron – 38 ans | 38 years
The unit, which has 412 soldiers in its ranks, has been deployed many times in its history, the most recent with its armoured vehicles being Afghanistan in 2011.
The unit opened its doors to the Adsum for the Army Junior Leadership Course, which was held on Dec. 7. In this course, the objective for students is to respond to an armoured enemy reconnaissance, which is accompanied by motorized infantry, with an enemy strongpoint. The crews of the 12 RBC must gather information, know how to move without being spotted before making a comprehensive report of the situation.
This course, which took place in the training areas of the Base Valcartier from, is an extension of the Armoured Crew Chief course. It is an essential course for the future leaders, very specific to the trade, and particularly awaited
HOURS WITH 12 RBC
by the ten or so students who are present and who form 4 crews (5 armoured vehicles were required for this course following the withdrawal of a student).
SINCE 1871
The 12 RBC is divided into four squadrons: the armored squadrons A, B, D and the command and service squadron. Each squadron is subdivided into troops of four armoured vehicles each. In addition, a Regimental Command Post is also formed. Note that C Squadron is shared with the Royal Canadian Dragoons Armoured Regiment and is therefore based at Base Gagetown.
Established on March 24, 1871 as the TroisRivières Provisional Infantry Battalion with the regrouping of four independent infantry companies of the Quebec militia, the men of the 12 RBC fought in France during the First World War as part of the 178th Battalion of the Canadian Expeditionary Force. During the interwar period, in 1936, it was transformed into a tank regiment, even though it did not possess any motorized vehicles (civilian cars were used to simulate armoured vehicles). During the Second World War, the 12th Army Tank Battalion (The Three Rivers Regiment (Tank)),
Desmeules
possède plusieurs types de blindés (Coyotes, Bison, VBL 6.0 et VBTP), même si le caporal Desmeules est majoritairement déployé « sur VBL 6.0 ».
Son envie future ? Comme beaucoup, c’est « un déploiement à l’international, pour vivre l’expérience » qui revient immédiatement. Mais autrement, dans sa vie de tous les jours de militaire, le caporal Desmeules désire « juste apprendre.
J’aime apprendre, peu importe ce qu’on me présente ». Dans tous les cas, son futur, il le voit forcément « dans le corps des blindés ».
Originally from Quebec, Corporal Maxime Desmeules joins the CAF on June 4, 2019.
As an armoured crew member, he is fulfilling a "childhood dream" in uniform, something he has always done since he was a little boy: while he hesitated between becoming an infantryman or joining the armoured corps, his heart's choice was the right one!
What do you like most about your job?
CAC, CASF, received its first tanks in 1941 and fought from 1943 in Sicily, Italy and Northern Europe with M4 Sherman tanks.
In 1968, the unit became the 12e Régiment blindé du Canada and was integrated into the Regular Force as the only Frenchspeaking armoured unit in the CAF. Since then, the 12 RBC has participated in domestic operations (October crisis 1970, 1976 Olympic Games, 1990
Oka crisis), peacekeeping missions (Cyprus 1973 & 1977 to 1991; Balkans 1992 to 1996) and operations in Afghanistan (five reconnaissance squadrons and one tank squadron between 2004 and 2011).
The only armoured regiment to have both a regular and a Reserve Force, 12 RBC was deployed a few months ago in Latvia as part of the NATO Battle Group.
Originaire du Québec, le
Maxime Desmeules rejoint les FAC le 4 juin 2019. Membre d’équipage blindé, il réalise sous l’uniforme un « rêve d’enfant », ce qu’il a toujours faire depuis qu’il est tout petit : alors qu’il hésitait entre devenir fantassin ou rejoindre l’arme blindée, son choix de coeur fut le bon !
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
« Les relations dans l’unité : on est une belle gang, où il y a une très bonne ambiance ». À cela, le caporal Desmeules ajoute le fait de pouvoir « utiliser l’armement aux champs de tir » et de pouvoir « monter en grade, mais pas trop vite », afin d’avoir « toute l’application et les compétences » avant d’encadre d’autres militaires.
Est-ce qu’un équipage possède « son » blindé ?
« Non, on a pas notre blindé. Mais on va souvent sur le même ! ». Le « on » veut dire son équipage, qui compte un chauffeur, un tireur, un chef d’équipe et un opérateur. C’est d’ailleurs ce poste qu’occupe le caporal : « un poste multirôle », lui qui est « également formé comme tireur ». À noter que le 12 RBC
"The relationships in the unit: we are a nice gang, where there is a very good atmosphere. To that, Corporal Desmeules adds the fact of being able to "use the weaponry at the firing ranges" and to be able to "move up in rank, but not too fast", in order to have "all the applications and skills" before supervising other soldiers.
Does a crew have "their" armoured vehicle?
"No, we don't have our own armoured vehicle. But we often have on the same one!
The "we" means his crew, which includes a driver, a gunner, a team leader and an operator. This is the position that the corporal occupies: "a multirole position", he is "also trained as a gunner". It should be noted that the 12 RBC has several types of armoured vehicles (Coyotes, Bison, LAV 6 and TAPV), even if Corporal Desmeules is mainly deployed "on LAV 6".
His future desire?
Like many, it is "an international deployment, to live the experience" that immediately comes to mind. But otherwise, in his everyday life as a soldier, Corporal Desmeules wants to "just learn. I like to learn, no matter what is presented to me. In any case, he sees his future "in the armoured corps.
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AUX MILITAIRES ET VÉTÉRANS
The 12e Régiment blindé du Canada is one of the oldest regiments in the Canadian Armed Forces (CAF). Comprised of both a Regular Force unit and a Primary Reserve unit based in Trois-Rivières, the 12 RBC operates four types of armoured vehicles in 2022: Coyotes, Bison, LAV 6 and TAPV.
Lors du cours de chef subalterne – Armée – (CCSA), les candidats ont pu approfondir leurs connaissances sur la procédure de bataille propre aux blindés et ont effectué leurs premiers mouvements en tant que chef d’équipage de blindé. During the DP2 Army Junior Leadership Course (AJLC), candidates were able to learn more about the battle procedures for the armoured crew and made their first moves as crew commanders.
Photo : Cpl Simon Morin, Section Imagerie | Imaging Section, Valcartier
caporal
Caporal | Corporal Maxime
Escadron A | A Squadron – 26 ans | 26 years
Le journal Adsum est une publication non officielle publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/Personnel des FNP.
The Adsum is an unofficial publication published with the permission of the Commander of the 2nd Canadian Division Support Group. The opinions and views expressed in this newspaper are not necessarily those of DND, the CAF and CFPSA/NPF personnel.
TIRAGE | DISTRIBUTION : 3000 copies
ÉDITEUR | EDITOR
Colonel Serge Ménard, Commandant du GS 2 Div CA | 2 CDSG Commander
CONSEILLER MILITAIRE | MILITARY ADVISOR
Capitaine | Captain Philip Rochon, OAP | PAO
GESTIONNAIRE SERVICES INTÉGRÉS |
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Sarah Quimper
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ISSN 0705-0992
Journal Adsum, Base Valcartier, Bât. 500, bureau 206 / Bldg 500, suite 206 C.P. 1000,
OP NEZ ROUGE 2022 | OP RED NOSE 2022
Des soldats s'impliquent dans leur collectivité Soldiers get involved in their community
Lorsque vient le temps d’aider leurs concitoyens, les militaires répondent « présent! ». Parlez-en aux sinistrés qui ont été victimes des inondations de 2011 en Montérégie. Ou glissez-en un mot aux personnes âgées ou aux travailleurs de la santé de l’île de Montréal qui ont reçu un coup de pouce des troupes durant la pandémie. Ils vous répondront sans doute que la présence de gens en uniforme durant ces moments éprouvants a fait une énorme différence, dans leur travail et dans leur vie.
ADJUDANT-MAÎTRE ÉRIC NÉRON
Sergentmajor de la Base Valcartier et coordonnateur Nez rouge (Valcartier)
C’est donc avec optimisme que j’anticipais la réponse à l’appel à tous que j’ai lancé à l’automne pour obtenir des bénévoles pour l’édition 2022 de l’Opération Nez rouge. Je n’ai pas été déçu. Loin de là! Les unités du 5 GBMC, qui composent la majorité du personnel militaire de la Base, ont répondu en masse, et ce, malgré un horaire d’entraînement des plus chargés.
Même après six années à coordonner la participation de Valcartier à l’OP Nez rouge, je suis toujours agréablement surpris de la réponse obtenue. Pas moins de 75 équipes formées de trois bénévoles chacune ont ainsi rendu les routes de la grande région de Québec, RiveNord et RiveSud, plus sécuritaires entre le 25 novembre et le 31 décembre 2022. Ce sont 29 équipes de plus que l’an dernier. Un nouveau record a donc été établi!
Une autre chose qui m’a agréablement surpris est la présence de nombreux jeunes soldats parmi les volontaires. Après avoir reçu une brève formation sur les tâches et responsabilités d’un bénévole, ces jeunes ont rapidement appliqué leur aisance à travailler en équipe.
C’est ainsi qu’une dynamique des plus positives s’est créée, rendant les raccompagnements agréables et parfois mémorables pour les personnes ainsi reconduites. J’ai donc la nette impression que le personnel de Nez rouge apprécie tout particulièrement notre contribution à leurs opérations d’une année à l’autre.
When the time comes to help their fellow citizens, soldiers respond, “Present!" Talk to disaster victims who were affected by the 2011 floods in the Montérégie region. Or speak with elderly people or health care workers on the island of Montreal who received a lending hand from the troops during the pandemic. They will no doubt tell you that the presence of people in uniform during these trying times made a huge difference in their work and in their lives.
MASTER WARRANT OFFICER ÉRIC NÉRON
It’s therefore with optimism that I anticipated the answer to the call to all that I launched in the fall to obtain volunteers for the 2022 edition of Operation Red Nose. I was not deceived. Far from it! 5 CMBG units, which make up most of the military personnel on the Base, greatly responded, despite a hectic training schedule.
sommes
le
Base Valcartier pour mettre
main à la pâte et nous permettre d’effectuer encore plus de raccompagnements, à chacune des soirées auxquelles ils et elles participent. L’enthousiasme et la collaboration de l’adjudantmaître Néron contribuent par ailleurs à rendre ce partenariat d’autant plus agréable dans le vif de la campagne.
Julie Martineau, responsable des groupes corporatifs à l’Opération Nez rouge de Québec
We are lucky to be able to count on the military personnel from Base Valcartier to help out and allow us to carry out even more rides, during each of the evenings in which they participate. The enthusiasm and collaboration of Master Warrant Officer Néron also contribute to making this partnership all the more enjoyable in the thick of the campaign.
Julie Martineau, Head of Corporate Groups at Quebec City’s Operation Red Nose
Even after six years of coordinating Valcartier's participation in OP Red Nose, I’m still pleasantly surprised by the response I received. No less than 75 teams, made up of three volunteers each, thus made the roads of the greater Quebec City region, North Shore and South Shore, safer between November 25 and December 31, 2022. These are 29 teams more than last year. A new record has been set!
Another thing that pleasantly surprised me was the presence of many young soldiers among the volunteers. After receiving a brief training on the tasks and responsibilities of a volunteer, these young people quickly applied their ease in working in a team.
This is how a most positive dynamic was created, making the rides pleasant and sometimes memorable for the people thus returned. I therefore have the distinct impression that the staff at OP Red Nose particularly appreciate our contribution to their operations from one year to the next.
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 12
ANNÉE
•
07
51e
| 51st YEAR
N°
Janvier | January 2023
succ. Forces / PO Box. 1000, Stn. Forces Courcelette (QC) G0A 4Z0 Tél. : | Tel.
418-844-5000, #3891 Courriel : | Email: +adsum@forces.gc.ca Site Web : | Web Site:
Facebook : facebook.com/JournalAdsum Instagram : journal_adsum_newspaper Prochaine parution | Next Issue 16 février | February 16, 2023 Tombée articles | Deadline 31 janvier | January 31, 2023
:
www.journaladsum.com
Ces militaires de Valcartier ont contribué à réaliser de nombreux raccompagnements sécuritaires dans le cadre de l’Opération Nez rouge au cours de la soirée du 8 décembre 2022 dans la grande région de Québec. These soldiers from Valcartier contributed to carrying out numerous safe rides as part of Operation Red Nose during the evening of December 8, 2022, in the greater Quebec City region. Photo : Courtoisie | Courtesy
Base Valcartier Sergeant Major and Red Nose Coordinator (Valcartier)
Nous
chanceux de pouvoir compter sur
personnel militaire de la
la
Le Cercle des Sgt & Adj du 5 Bon Svc au cœur de l’Institut Osside
Le 9 novembre dernier, le Sergent Major Régimentaire du 5e Bataillon des services (5 Bon Svc), l’Adjuc Steve Tremblay accompagné de l’Adj David Boudreault (5 Bon Svc/cie Maint) ainsi que de la Sgt Jessica Cloutier (5 Bon Svc/cie Appro, membre de l’exécutif du Cercle) se sont rendus à l’Institut Osside situé sur le campus de St-Jean-sur-Richelieu afin de remettre une canne régimentaire à l’Adjuc Belisle, Sergent Major Régimentaire (SMR) de l’Institut Osside, au nom du Cercle des Sgt et Adj du 5 Bon Svc.
SGT JESSICA CLOUTIER Trésorière/secrétaire du Cercle des s/off sup du 5 Bon Svc
L’Institut Osside fut initialement créé en 2003 sous le nom de Centre de perfectionnement professionnel des militaires du rang. La
mission de l’Institut est de fournir, aux militaires du rang supérieur des Forces armées canadiennes, les compétences et les connaissances nécessaires pour incarner un leadership axé sur la promotion des normes les plus élevées de la profession des armes.
Ayant côtoyé l’Institut Osside à plusieurs reprises dans sa carrière, l’Adjuc Tremblay a voulu laisser un lègue à cette institution afin de souligner toute son importance au nom de tous les sousofficiers supérieurs. Le Cercle du 5 Bon Svc était tout désigné pour effectuer ce don puisque son mandat est de promouvoir la cohésion, le bienêtre et le développement professionnel des sousofficiers supérieurs. De plus, les fonds recueillis par les cotisations des membres permettent de développer l’esprit d’équipe, de faire bénéficier ses membres d’un pouvoir décisionnel, de les aider à organiser et financer des fonctions suggérées et approuvées par ces derniers.
Étant le regroupement le plus nombreux des sousofficiers supérieurs du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada, le Cercle et le SMR du 5 Bon Svc ont mis en commun les fonds nécessaires afin d’offrir une nouvelle canne régimentaire à l’Institut. La canne d’origine avait été fabriquée en 2003 et est actuellement conservée dans les vitrines de l’Institut Osside avec plusieurs autres artéfacts et souvenirs.
Celleci a été fabriquée par les techniciens en matériaux du 5 Bon Svc en collaboration avec l’équipe de menuiserie du 3 R22R. Il va sans dire que la nouvelle canne régimentaire ne passera pas inaperçue. Les détails et la qualité du travail d’exécution seront remarqués pour encore bien des années, sans compter la fierté de l’Adjuc Belisle lorsque la canne lui fût remise.
The 5 Svc Bn Sgt & WO Club at the heart of the Osside Institute
Du hockey pour la fête de Sainte-Barbe Hockey for Saint Barbara's Day
Le 5 décembre dernier, les militaires du 5e Régiment d'artillerie légère du Canada ont affronté ceux du 5e Régiment du génie de combat lors de deux parties de hockey, pour célébrer la fête de SainteBarbe. Dans une ambiance de feu, ce sont les artilleurs qui ont finalement remporté les deux confrontations.
Même si l’affrontement était placé sous le signe de la camaraderie et du respect dans le cadre de la Sainte Barbe, patronne de l’Artillerie, du Génie et des Pompiers, les deux équipes ne se sont pas fait de cadeaux ! Comme chaque année, les deux unités se sont affrontées lors de deux matchs sur la glace de l’aréna ClémentBoulanger de la Base Valcartier.
Le Colonel MarieChristine Harvey, commandante du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada, a fait la première mise en jeu : si ce match s’est rendu jusqu’aux tirs de barrage (victoire 7 à 6 des artilleurs), la deuxième partie s’est terminée dans la controverse, avec un but refusé pour le 5e RALC (qui l’emporte malgré tout 3 à 2). Audelà du résultat, félicitation aux 2 équipes pour leur participation à cet événement qui resserrent les liens interunités.
On December 5, the soldiers of the 5e Régiment d'artillerie légère du Canada faced those of the 5 Combat Engineer Regiment during two hockey games, to celebrate the feast of Saint Barbara. In an atmosphere of fire, it was the gunners who finally won the two confrontations.
Even if the confrontation was placed under the sign of camaraderie and respect within the framework of Saint Barbara, patroness of the artillery, engineering and firefighters, the two teams did not make gifts! Like every year, the two units faced each other in two games on the ice of the ClémentBoulanger arena at Base Valcartier.
Colonel MarieChristine Harvey, commander of the 5 Canadian Mechanized Brigade Group, made the first faceoff: if this game went to the shootout (7 to 6 victory for the gunners), the second game ended in controversy, with a goal disallowed for the 5 RALC (who won despite everything 3 to 2). Beyond the result, congratulations to the 2 teams for their participation in this event which strengthens the interunit links.
On November 9, the Regimental Sergeant Major of the 5 Service Battalion (5 Svc Bn), CWO Steve Tremblay accompanied by WO David Boudreault (5 Svc Bn/cie Maint) and Sgt Jessica Cloutier (5 Svc Bn/ cie Appro, Jessica Cloutier (5 Svc Bnc/ Consultant, member of the Club Executive) went to the Osside Institute located on the St-Jean-sur-Richelieu campus to present a regimental drill cane to CWO Belisle, Regimental Sergeant Major (RSM) of the Osside Institute, on behalf of the 5 Svc Bn Circle of Sgt and WO.
The Osside Institute was originally established in 2003 as the NonCommissioned Member Professional Development Centre. The mission of the Institute is to provide senior noncommissioned members of the Canadian Armed Forces with the skills and knowledge necessary to provide leadership in promoting the highest standards of the profession of arms. Having been involved with the Osside Institute on several occasions in his career, CWO Tremblay wanted to leave a bequest to this
institution to recognize its importance on behalf of all senior NCMs. The 5 Svc Bn Circle was the obvious choice to make this donation since its mandate is to promote the cohesion, wellbeing and professional development of senior NCOs. In addition, the funds raised through membership fees help build team spirit, empower members to make decisions, and help organize and fund functions suggested and approved by members.
As the largest grouping of senior NCMs in the 5 Canadian Mechanized Brigade Group, the Club and the RSM of 5 Svc Bn pooled funds to provide a new regimental drill cane for the Institute. The original cane was made in 2003 and is currently housed in the Osside Institute's display cases along with several other artifacts and memorabilia. This one was made by the materials technicians of 5 Svc Bn in collaboration with the carpentry team of 3 R22R. It goes without saying that the new regimental cane will not go unnoticed. The detail and craftsmanship will be noticed for years to come, not to mention the pride CWO Belisle felt when he received the drill cane.
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Entreposage de véhicules pour militaires déployés 418 951-7157 boisnaturel@yahoo.ca www.entreposagevalcartier.com
ADSUM • JANVIER | JANUARY 2023 13
De gauche à droite : Maj Stephane Daigle (cmdt institut Osside), Adj David Boudreault, Sgt Jessica Cloutier, Adjuc Claude Belisle (Instructeur chef institut Osside) et Adjuc Steve Tremblay. From left to right: Maj Stephane Daigle (Osside Institute Commandant), WO David Boudreault, Sgt Jessica Cloutier, CWO Claude Belisle (Chief Instructor Osside Institute) and CWO Steve Tremblay. Photo : Jessica Cloutier
Photo Dominik Chabot, 5 RALC
HISTOIRE | HISTORY
La mascotte du Royal 22e Régiment
Batisse est la mascotte régimentaire du Royal 22e Régiment. Ce bouc est omniprésent dans la vie publique du régiment : défilés, fêtes ou encore Relève de la garde, Batisse est indissociable de son Régiment, et ce depuis 1956. Le nouveau Batisse, le 12e du nom, intronisé le 22 novembre dernier, sera visible tout l’été à la Citadelle, où il représentera le sens des traditions, l’esprit de corps et la bravoure, qualités intrinsèquement liées au Royal 22e Régiment.
Depuis 1956 et l’intronisation du bouc Batisse I, le rôle de mascotte régimentaire du Royal 22e Régiment se transmet de père en fils. Depuis quelques semaines, c’est Batisse XII qui a repris le flambeau. Son successeur désormais à la retraite, le nouveau Batisse occupe ses fonctions, très codifiées et ancrées profondément dans l’histoire du régiment.
La mascotte du seul régiment d'infanterie régulière entièrement francophone est un symbole de courage, d’esprit de corps et de famille. Le bouc cachemire est ainsi exhibé tout au long de la saison estivale lors de la cérémonie quotidienne de la Relève de la garde à la Citadelle de Québec. Batisse est également présenté lors des rassemblements, des fêtes et des défilés régimentaires. À cette occasion, l’animal est parfaitement préparé : son poil blanc est brossé, il est recouvert d’une cape aux couleurs du Régiment, sa tête est ornée d’un écusson de couleur argent et ses cornes sont peintes en or !
Pour s’occuper de lui, chaque Batisse peut compter sur une équipe qui lui est dédiée, avec un chevrier major à sa tête et qui a la responsabilité d’entretenir l’animal et de veiller à la préparation du bouc avant chacune des sorties publiques. Dans le cas de Batisse XII, c’est le caporal JeanMarc Parisé, qui remplit cette fonction, secondé par le caporal Sylvain Gauthier.
BATISSE XII
Le 22 novembre 2022, en présence de la Gouverneure générale Mary Simon, l’intronisation du nouveau bouc régimentaire a eu
lieu, pour la première fois depuis 2011. Batisse XII est un magnifique bouc âgé de 2 ans, qui provient directement de l’élevage installé à Saint Apollinaire et qui compte 13 bêtes, dont 5 boucs. Batisse XII est né au printemps. Le choix, réalisé par l’équipe du maîtrechevrier Parisé, s’est porté sur lui plutôt que sur ses deux frères, grâce à son excellence dans trois domaines : il possède un bon tempérament ainsi qu’une belle couleur blanche et des poils longs. Pour le maîtrechevrier Parisé, même « s’il n’existe pas de bouc parfait, celuici l’est presque ! ». Néanmoins, l’un des frères de Batisse XII pourra jouer la doublure en cas de souci de plannification, de santé, etc.
Batisse XII débute une carrière qui devrait durer environ 8 ans avant de passer le flambeau à sa descendance et un retour à la ferme à Saint Apollinaire pour une retraite bien méritée. Mais si l’animal a été officiellement présenté, il n’est pas encore parfaitement formé : selon les deux caporaux responsables du bouc,
Comment devient-on maître-chevrier ?
Le maîtrechevrier, accompagné d’un militaire qui le seconde et qui se forme dans l’attente de venir maîtrechevrier, est en charge de l’élevage du cheptel du Royal 22e Régiment. Il a donc pour responsabilité la reproduction de la lignée de Batisse ainsi que le dressage de la mascotte. Les maîtreschevriers sont choisis parmi les membres actifs du Royal 22e Régiment. Ce sont en règle générale des militaires ayant un attrait particulier pour les animaux ou qui ont grandi dans une ferme. Leur tâche principale est de dresser Batisse (ainsi que ses successeurs et les doublures) afin de les préparer à leur nouvelle mission : être docile avec les humains, pouvoir marcher au pas, saluer les militaires et surtout être calme lors des événements publics! Le bouc reste un animal avec un fort caractère. Le maîtrechevrier doit donc former et mener Batisse dans des situations différentes, avec douceur, mais fermeté. Des centaines d’heures de préparation et d’entraînements sont nécessaires pour parvenir à des chorégraphies en duo parfaitement exécutées.
En règle générale, les chevriers viennent par deux : un maîtrechevrier, qui a appris
son métier de l’ancien maîtrechevrier, accompagné d’un chevrier en formation, qui doit à son tour devenir maîtrechevrier dans le futur. En 2023, les deux chevriers ont des parcours bien différents : le maîtrechevrier est le caporal JeanMarc Parisé. Ce dernier est entré en 1991 dans les Forces et a rejoint le Royal 22e Régiment : d’abord au sein du 1er Bataillon jusqu’en 2008, puis comme chauffeur du commandant de brigade jusqu’en 2010. C’est cette annéelà qu’on lui propose de devenir chevrier, proposition qu’il accepte, étant un grand passionné d’animaux et possédant luimême des bêtes de ferme.
Il est secondé par le caporal Sylvain Gauthier, le chevrier « en formation » : entré plus récemment dans les Forces, en 2010, il rejoint lui le 3e Bataillon du Royal 22e Régiment. Et en 2021, suite à une proposition de l’unité, il rejoint l’équipe de Batisse XI. Il ne se jette pas dans l’inconnu : il possède un bagage scolaire en production porcine et grandes cultures. Il devrait prendre la suite de maîtrechevrier au départ de son collègue, d’ici quelques années!
il faut « environ 2 ans de travail » pour faire un bon Batisse !
D’ici là, le bouc devra composer avec un environnement bien différent de ce qu’il a connu jusqu’alors à la ferme : les bruits, les odeurs et les personnes rencontrées changent, tout comme les contraintes de la vie militaire ! Cela fait beaucoup de choses à assimiler pour un animal qui reste sauvage, ce que rappelle le maîtrechevrier Parisé « un bouc cachemire, ce n’est pas un chien ou une chèvre de compagnie. C’est un animal sauvage » ! La relation entre l’animal et les deux chevriers devient donc essentielle. Ils sont tout autant le conducteur que le soigneur et même le compagnon de vie de Batisse XII !
UN SYMBOLE INDÉMODABLE
Le bouc représente l’esprit de corps, le courage, la puissance, la force ou encore la résistance face à l’ennemi. Ainsi, la légende veut qu’un bouc ne recule jamais sur le champ de bataille. Dans un monde où les menaces n’ont pas disparu, ce sont des qualités qui parlent, partagées par tous les militaires du Royal 22e Régiment !
Ainsi, dans les années 1990, en Bosnie, dans le cadre des Forces de protection des Nations Unies (BosnieHerzégovine), des soldats canadiens du Royal 22e Régiment étaient instal
La tradition du bouc régimentaire
En 1844, le Shah de Perse fait cadeau d’un bouc et d’une chèvre à la reine Victoria. Cet animal, originaire du Tibet, devient très vite la mascotte du Royal Welch Fusiliers, le régiment de la Reine. Un cheptel, de race cachemire, est même créé au Jardin zoologique de Londres.
Dans le respect de la tradition, Sa Majesté la Reine Elizabeth II, lorsqu’elle accédé au trône en 1952, marraine le Royal 22e Régiment. Et puisque le Royal 22e Régiment est affilié au Royal Welch Fusiliers cher au cœur de l’ancienne Reine Victoria, Elizabeth II décide de lui associer la même mascotte ! Le 1er octobre 1955, Batisse est offert par Sa Majesté la Reine Elizabeth II lors d’une somptueuse cérémonie de prise d’armes sur les Plaines d’Abraham, où plus de 1100 militaires sont présents en uniforme.
Depuis Batisse I, le rôle de mascotte se transmet de père en fils. Dans le cas où Batisse n’aurait pas de descendances, son remplaçant serait offert par The Royal Welsh, depuis leur propre cheptel !
lés dans des campements qui donnaient sur des champs et des étables où se trouvaient des boucs blancs. Et souvent, ils parlaient entre eux de Batisse, leur bouc, celui qu’ils avaient l’habitude de voir au Québec, chez eux. Et Batisse devenait le lien avec la maison, le symbole de leur base et du retour prochain au pays.
Il faut dire que Batisse est un symbole mondialement connu. Sa Majesté la reine Elizabeth II, semblait avoir une affection particulière pour le bouc régimentaire : à chacun de ses déplacements au Canada, elle demandait au Royal 22e Régiment de venir à sa rencontre, accompagné de son célèbre bouc ! De plus, une fois l’année, le Commandant du Royal 22e Régiment, devait donner des nouvelles du régiment à la Reine. Et il est arrivé que dans ses bagages, l’officier amène Batisse ! Malheureusement, la Reine, décédée en septembre dernier, n’aura pas eu l’occasion de rencontrer Batisse XII.
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 14
Batisse reste un bouc qui a besoin de soins et de nourriture spécifiques, qui lui sont apportés dans la ferme de l'unité, à Saint Apollinaire. Batisse remains a goat who needs specific care and food, which are brought to him in the farm of the unit, in Saint Apollinaire.
Photo : Cpl Jean-Marc Parisé & Cpl Sylvain Gauthier
La Gouverneure générale Mary Simon est photographiée lors de la présentation de Batisse XII, le 22 novembre dernier, à la Citadelle. Governor General Mary Simon is photographed during the presentation of Batisse XII, on November 22, at the Citadelle.
Photo : Jordan Proust, Adsum
HISTOIRE | HISTORY
The mascot of the Royal 22e Régiment
Batisse is the regimental mascot of the Royal 22e Régiment. This goat is omnipresent in the public life of the regiment: parades, celebrations or the Changing of the Guard, Batisse is inseparable from his unit, and has been since 1956. The new Batisse, the 12th of his name, inducted on November 22, will be on display all summer at La Citadelle, where he will represent the sense of tradition, esprit de corps and bravery, qualities intrinsically linked to the Royal 22e Régiment.
Since 1956 and the induction of Batisse I, the role of regimental mascot of the Royal 22e Régiment has been passed down from father to son. For a few weeks now, Batisse XII has taken up the torch. With his successor now retired, the new Batisse has taken up his duties, which are highly codified and deeply rooted in the regiment's history.
The mascot of the only Frenchspeaking regular infantry regiment is a symbol of courage, esprit de corps and family. The cashmere goat is displayed throughout the summer season during the daily Changing of the Guard ceremony at the Citadelle of Québec. Batisse is also presented at rallies, parties and regimental parades. For these occasions, the animal is perfectly prepared: his white hair is brushed, he is covered with a cape in the Regiment's colours, his head is decorated with a silver crest and his horns are painted gold!
To take care of him, each Batisse can count on a team dedicated to him, with a Goat Major at its head, who is responsible for maintaining the animal and ensuring the preparation of the goat before each public outing. In the case of Batisse XII, it is Corporal JeanMarc Parisé, who fulfills this function, assisted by Corporal Sylvain Gauthier.
BATISSE XII
On November 22, 2022, in the presence of Governor General Mary Simon, the induction of the new Regimental Goat took place, for the first time since 2011. Batisse XII is a magnificent 2yearold billy goat, which comes directly from the breeding farm installed in Saint Apollinaire and which counts 13 animals, including 5 billy goats. Batisse XII was born in the spring. The choice, made by the team of
the Goat Major Parisé, was made on him rather than on his two brothers, thanks to his excellence in three fields: he has a good temperament as well as a beautiful white colour and long hair. For Goat Major Parisé, even if "there is no such thing as a perfect goat, this one is almost perfect". Nevertheless, one of the brothers of Batisse XII will be able to play the understudy in the event of concern of planning, health, etc.
Batisse XII begins a career that should last about 8 years before passing the torch to his descendants and a return to the farm in Saint Apollinaire for a welldeserved retirement. But if the animal has been officially presented, he is not yet perfectly trained: according to the two corporals in charge of the billy goat, it takes "about 2 years of work" to make a good Batisse!
Until then, the billy goat will have to deal with a very different environment from what he has known so far on the farm: the noises, the smells and the people he meets change, just like the constraints of military life! That's a lot to assimilate for an animal that remains wild, as Goat Major Parisé reminds us: "A cashmere goat is not a pet dog or a pet goat. It is a wild animal"! The relationship between the animal and the two goatherds becomes essential. They are as much the driver as the caretaker and even the life companion of Batisse XII!
A TIMELESS SYMBOL
The billy goat represents the esprit de corps, courage, power, strength and resistance to the enemy. Thus, the legend wants a billy goat will never move back on the battlefield. In a world where threats have not disappeared, these are qualities that speak for themselves, shared by all members of the Royal 22e Régiment!
For example, in the 1990s, in Bosnia, as part of the United Nations Protection Forces (BosniaHerzegovina), Canadian soldiers from the Royal 22e Régiment were camped out overlooking fields and stables where white goats were kept. And often, they talked among themselves about Batisse, their goat, the one they used to see in Quebec, at home. And Batisse became the link with home, the symbol of their base and of the upcoming return to the country.
How does one become a Goat Major ?
The Goat Major, accompanied by a military member who assists him and who is training to become a master herdsman, is in charge of breeding the Royal 22e Régiment's livestock. He is responsible for the reproduction of the Batisse line as well as the training of the mascot.
Goat Major are chosen among the active members of the Royal 22e Régiment. They are generally military personnel who have a particular attraction for animals or who have grown up on a farm. Their main task is to train Batisse (as well as his successors and understudies) in order to prepare them for their new mission: to be docile with humans, to be able to walk at a walk, to salute the military and especially to be calm during public events! The billy goat remains an animal with a strong character. The master handler must therefore train and lead Batisse in different situations, with gentleness but firmness. Hundreds of hours of preparation and training are necessary to achieve perfectly executed duet choreography.
As a rule, the goatherds come in pairs: a Goat Major, who has learned his trade
from the former master goatherd, accompanied by a goatherdintraining, who in turn is to become a Goat Major in the future. In 2023, the two Goat Major have very different backgrounds: the master goatherd is corporal JeanMarc Parisé. He joined the Forces in 1991 and joined the Royal 22e Régiment: first with the 1st Battalion until 2008, then as the Brigade Commander's driver until 2010. That year, he was offered the opportunity to become a goatherd, which he accepted, being a great animal lover and owning farm animals himself.
He is assisted by corporal Sylvain Gauthier, Goat Major "in training": he joined the Forces more recently, in 2010, he joined the 3rd Battalion of the Royal 22e Régiment. And in 2021, following a proposal from the unit, he joined the Batisse XI team. He does not throw himself into the unknown: he has a background in pork production and field crops. He should take over the position of the headman when his colleague leaves in a few years!
It must be said that Batisse is a worldrenowned symbol. Her Majesty Queen Elizabeth II, seemed to have a special affection for the regimental goat: whenever she travelled to Canada, she asked the Royal 22e Régiment to come and meet her, accompanied by its famous goat! In addition, once a year, the Commander of the Royal 22e Régiment had to give news of the regiment to the Queen. And it happened that in his luggage, the officer brought Batisse! Unfortunately, the Queen, who died last September, did not have the opportunity to meet Batisse XII.
The Tradition of the Regimental Goat
In 1844, the Shah of Persia gave a goat and a billy goat to Queen Victoria. This animal, originally from Tibet, quickly became the mascot of the Royal Welch Fusiliers, the Queen's regiment. A herd of cashmere goats was even created at the London Zoological Gardens.
In keeping with tradition, Her Majesty Queen Elizabeth II, when she came to the throne in 1952, sponsored the Royal 22e Régiment. And since the Royal 22e Régiment was affiliated with the Royal Welch Fusiliers, dear to the heart of the former Queen Victoria, Elizabeth II decided to associate the same mascot with it! On October 1, 1955, Batisse was presented by Her Majesty Queen Elizabeth II during a sumptuous arming ceremony on the Plains of Abraham, where more than 1,100 soldiers were present in uniform. Since Batisse I, the role of the mascot has been passed down from Father to son. In the event that Batisse had no descendants, his replacement would be offered by The Royal Welsh, from their own stock!
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Le caporal Jean-Marc Parisé, photographié en tenue régimentaire, est accompagné de Batisse XI, père du nouveau Batisse ! Corporal Jean-Marc Parisé, photographed in full regimental dress, is accompanied by Batisse XI, father of the new Batisse! Photo : Cpl Jean-Marc Parisé & Cpl Sylvain Gauthier
Des destinées incroyables, les Forces armées canadiennes (FAC) n’en manquent pas. Et celle du Major Julie Simard ne fait pas exception : elle est aumônière au sein des FAC ! Engagée à partir de 2015 après une première carrière dans le monde civil, déployée à l’étranger avec les militaires canadiens (notamment au Mali), elle est depuis 2021 aumônier principal, et donc à la tête du Service d’aumônerie et du Centre spirituel de la Base Valcartier.
Julie Simard obtient son DEC en Commercialisation de la mode avant d’occuper un travail dans cette thématique pendant une quinzaine d’années. Avant de se rendre compte qu’il lui manquait quelque chose, un aboutissement personnel. Le déclic lui vient lorsqu’elle assiste à un dîner régimentaire, en présence d’un aumônier militaire (le mari de Julie Simard est également officier, au sein du Royal 22e Régiment). Pour la jeune femme, c’est décidé : elle prend rendezvous à l’Université Laval et s’inscrit à un Baccalauréat en théologie. Elle quitte son emploi dans le monde civil, que pourtant elle adore, et réussit ses examens. Elle décide de revêtir l’uniforme, afin de répondre à l’appel à servir.
Les exigences d’entrée des FAC sont exigeantes ? Ça tombe bien, la future major est en parfaite forme physique, en plus de son bagage universitaire. Elle va réussir les tests et s’engage comme aumônier militaire. Elle peut dès lors concilier les deux engagements : envers Dieu et envers les militaires canadiens. Si dans un premier temps, elle est déployée sur la base militaire de Gagetown, elle est finalement mutée à la Base Valcartier en 2017.
Son quotidien ici est très diversifié, imprévisible, presque impossible à mettre à l’agenda. Bien sûr, elle s’entraîne, comme tout militaire. Mais elle est également présente pour la tenue de rendezvous individuels, de discussions, de réunions ou d’interventions. Humble, Julie Simard « aide les gens au quotidien ». L’officier met en avant son envie de partager « des bouts de vie » avec la communauté, d’être présente pour chacune et chacun.
Julie Simard aime répéter que chaque personne qu’elle rencontre est un moment important, un rendezvous « de coeur à coeur ». Et le fait qu’elle soit une femme amène quelque chose de différent, une vision encore peu répandue dans les FAC (environ 16% des au
How to become a military chaplain?
If you wish to join the Canadian Armed Forces Chaplaincy, which has approximately 350 chaplains (220 in the Regular Force and 125 in the Reserve Force), you must meet certain conditions.
• Be ordained or commissioned by a faith group duly registered in Canada.
• Possess a diploma of higher professional studies in denominational tradition (bachelor's or master's degree in theology).
• Be members in good standing of a national governance authority in matters of denominational traditions.
• Have at least two years of fulltime, supervised leadership experience in faith tradition.
• Have a recommendation from a representative of the Interfaith Committee for Canadian Military Chaplaincy.
If you meet these conditions, you can then join the CAF as an officer. But you will need to complete the basic military officer qualification training as well as the required onthejob training program.
VALCARTIER SEEN BY
Major Julie Simard
môniers sont des femmes). Elle possède une doublecasquette, qui lui donne une sensibilité particulière : comme femme et comme épouse de militaire. Car même si les aumôniers ne sont pas armés (car ne sont pas des combattants), elle revêt chaque matin l’uniforme, le sien possédant un signe bien distinctif : la croix sur la bande patronymique.
S’ADAPTER À LA SOCIÉTÉ
Pendant la pandémie, l’aumônerie a dû, comme tout un chacun, s’adapter à la situation. Mais pour celles et ceux qui chérissent le Ministère de présence, cet éloignement forcé a pu être particulièrement difficile dans le cadre du télétravail. Néanmoins, des solutions ont été trouvées et aujourd’hui encore, des activités se donnent en distanciel (comme certains cours de catéchisme).
Depuis plusieurs années, la Chapelle a laissé sa place à un Centre spirituel, voir plurispirituels, ouvert à toutes et tous : si la majorité des pratiquants sont d’obédience catholique, il est possible de venir sur place pour partager ses croyances religieuses ou spirituelles.
La Major rappelle ainsi que le « travail du religieux n’est pas ce qui nous prends le plus de temps. C’est peutêtre 5% de notre temps » Contrairement à ce que les personnes peuvent penser, c’est le côté spirituel, « d’accompagnement des personnes, qui ont besoin d’aide, qui sont en difficulté », qui est le plus important dans la vie des aumôniers militaires. Même si les grands moments de la vie religieuse sont toujours bien présents, comme les offices du dimanche, les mariages ou encore les baptêmes.
Comment devenir aumônier militaire ?
Si vous désirez rejoindre l'Aumônerie des Forces armées canadiennes, qui compte environ 350 aumôniers (220 dans la Force régulière et 125 au sein de la Force de réserve), vous devrez respecter certaines conditions.
• Être ordonné ou mandaté par un groupe confessionnel dûment enregistré au Canada.
• Posséder un diplôme d’études professionnelles supérieures en tradition confessionnelle (de type baccalauréat ou maîtrise en théologie)
• Être membres en règle d’une autorité nationale de gouvernance en matière de traditions confessionnelles.
• Posséder au moins deux ans d’expérience de leadership supervisée, à temps plein, en matière de tradition confessionnelle.
• Avoir une recommandation d’un représentant du Comité interconfessionnel pour l’aumônerie militaire canadienne.
Si vous respectez ces conditions, vous pourrez alors rejoindre les FAC en qualité d’officier. Mais vous devrez suivre la formation de qualification militaire de base des officiers ainsi que le programme exigé de formation en cours d’emploi.
Dans le futur, le Service d’aumônerie désire développer cette vision spirituelle d’accompagnements des militaires et de leurs familles. En plus d’un programme de propositions d’art spirituel, d’un mémorial de recueillement aux militaires disparus en opérations et d’une table dédiée au soldat inconnu, une bibliothèque spirituelle est en cours de constitution, où l’on retrouvera des ouvrages religieux, mais également des ouvrages sur le développement personnel ou sur l’accompagnement des personnes.
Au niveau national, l’effort est mis sur l’ouverture à toutes les spiritualités. Ainsi, en mai 2022, la toute première aumônière humaniste des FAC a été nommée, la capitaine MarieClaire Khadij.
Incredible destinies, the Canadian Armed Forces (CAF) are not lacking. And that of Major Julie Simard is no exception: she is a chaplain within the CAF! She enrolled in 2015 after a first career in the civilian world, deployed abroad with the Canadian military (notably in Mali), she has been senior chaplain since 2021, and therefore at the head of the Chaplaincy Service and the Spiritual Centre from Base Valcartier.
Julie Simard obtained a diploma in Fashion Marketing before working in this field for fifteen years. Before realizing that she was missing something, a personal achievement. The trigger came to her when she attended a mess dinner, in the presence of a military chaplain (Julie Simard's husband is also an officer in the Royal 22e Régiment). For the young woman, it's decided: she makes an appointment at Laval University and registers for a Bachelor's degree in theology. She leaves her job in the civilian world, which she adores, and passes her exams. She decides to put on the uniform, in order to respond to the call to serve.
Are the CAF entry requirements demanding? That's good, the future major is in perfect physical shape, in addition to her university background. She will pass the tests and enlist as a military chaplain. She can therefore reconcile the two commitments: to God and to the Canadian military. Initially she was de
ployed to the Gagetown military base, she was finally transferred to Base Valcartier in 2017.
Her daily life here is very diverse, unpredictable, almost impossible to put on the agenda. Of course, she trains, like any soldier. But it is also present for individual appointments, discussions, meetings or interventions. Humble, Julie Simard "helps people on a daily basis". The officer highlights his desire to share "bits of life" with the community, to be present for each and everyone.
Julie Simard likes to repeat that each person she meets is an important moment, a "heart to heart" meeting. And the fact that she is a woman brings something different, a vision still not very widespread in the CAF (about 16% of chaplains are women). She has a duel role, which gives her a particular sensitivity: as a woman and as a military wife. Because even if the chaplains are not armed (because they are noncombatants), she puts on the uniform every morning, hers having a very distinctive sign: the cross on the name tag.
ADAPT TO SOCIETY
During the pandemic, the chaplaincy had, like everyone else, to adapt to the situation. But for those who cherish the Ministry of presence, this forced distance may have been particularly difficult in the context of teleworking. Nevertheless, solutions have been found and
even today, activities are given remotely (such as certain catechism classes).
For several years, the Chapel has given way to a spiritual Centre, multiconfessional, open to all: if the majority of practitioners are of Catholic faith, it is possible to come on site to share their religious beliefs or spiritual.
The Major thus recalls that "the work of the religious is not what takes us the most time. It's maybe 5% of our time." Contrary to what people may think, it is the spiritual side, "accompanying people, who need help, who are in difficulty", that is most important in the life of military chaplains. Even if the great moments of religious life are always very present, such as Sunday services, weddings or even baptisms.
In the future, the Chaplaincy Service wishes to develop this spiritual vision of accompanying soldiers and their families. In addition to a program of spiritual art proposals, a memorial to soldiers who died in operations and a table dedicated to the unknown soldier, a spiritual library is being set up, where one will find works religious, but also works on personal development or on supporting people.
At the national level, the effort is put on openness to all spiritualities. Thus, in May 2022, the very first humanist chaplain of the CAF was appointed, Captain MarieClaire Khadij.
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 16
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VALCARTIER VUE PAR
La Major Julie Simard est photographiée lors d'un entraînement de fat bike. Major Julie Simard is pictured during fat bike training. Crédit | Credit : Julie Simard
Le Service de l'aumônerie royale canadienne
Le Service de l'aumônerie royale canadienne est une structure qui a la charge du bienêtre moral et spirituel des membres des Forces armées canadiennes (FAC), ainsi que celui de leurs familles. Il s’agit ainsi de contribuer à l'efficacité opérationnelle des FAC aussi bien au pays qu’à l’étranger, au travers d’aumôniers militaires : en 2022, ils seraient près de 350, femmes et hommes de différentes confessions.
Les missions de l’aumônerie, et des aumôniers qui la composent, sont multiples : promouvoir le bienêtre religieux, spirituel et moral des militaires et de leur famille, offrir un ministère de présence dans les unités et structures militaires partout où se trouvent les Forces armées canadiennes (aussi bien au Canada qu’à l’étranger), officier lors d'événements spéciaux (comme la cérémonie du jour du Souvenir), servir de conseiller au commandant de l’unité de rattachement (au sujet du bienêtre moral et spirituel des militaires qui composent l’unité), entretenir des liens avec d’autres groupes religieux (principalement du monde civil) ou encore offrir un accompagnement spécifique suite à des incidents graves.
Le Service de l’aumônerie royale canadienne est dirigé par un aumônier général, qui a un grade d’officier général. Il a pour mission de soutenir les besoins religieux et spirituels des membres des FAC et de leurs familles en conseillant notamment le Chef d'étatmajor de la Défense. Il est également responsable des aumôniers militaires, qui travaillent dans les trois branches des FAC (la Marine royale canadienne, l'Armée canadienne et l'Aviation royale canadienne).
Les aumôniers des FAC, s’ils sont des militaires qui portent le même uniforme que tout autre soldat, ont quelques particularités liées à leur tâche spécifique : s’ils ont un accès privilégié aux militaires, peu importe les grades, ils n'ont aucune autorité de commandement et n'ont pas le droit de porter des armes. Leur
entraînement fait ainsi l’impasse sur tout ce qui a trait au maniement d’un armement (armement personnel ou armement installé sur un matérielvéhicule, dans le cadre d’un aumônier par exemple rattaché à un régiment blindé).
CENTRE SPIRITUEL DE VALCARTIER
Sur la Base Valcartier, le centre spirituel se situe dans le bâtiment 76, sur la rue des Braves. C’est ici que se réunissent les différentes communautés spirituelles : la chapelle militaire de Valcartier regroupe la communauté catholique SainteJeanne d'Arc et la communauté protestante SaintAlban, qui sont les spiritualités chrétiennes les plus importantes en termes du nombre de fidèles. Mais les spiritualités autochtones y sont également représentées, notamment au travers d’une hutte à sudation, d’un cercle de la parole ainsi que d’un jardin traditionnel.
Pour les autres religions, il existe des temps dédiés pour la spiritualité musulmane ou pour des méditation pleine conscience. La salle de prière est ainsi disponible sur demande et toutes les spiritualités / religions sont les bienvenues au service d'aumônerie de la Base de soutien Valcartier
UNE HISTOIRE RICHE
L’aumônerie militaire canadienne a vu le jour en 1867, étant fortement influencée par son équivalence au sein de l’armée britannique : l’aumônerie est alors constituée de membres du clergé local, là où étaient stationnés les régiments, en grande majorité des anglicans. Néanmoins, d’autres courants de la chrétienté (catholiques romains et presbytériens protestants) sont également reconnus par l’institution militaire.
Pendant la Première Guerre mondiale, l’aumônerie militaire trouve son essor, comptant
des centaines d’aumôniers dans ses rangs, qui accompagnent les troupes canadiennes durant ce conflit. Les aumôniers servent dans les hôpitaux, les centres de secours et dans les bataillons. Un ratio est même officiellement établi : un aumônier pour mille soldats. En août 1915, une structure de coordination, le Canadian Chaplain Service, est créée avec un principe : le ministère de présence, c’est à dire être toujours sur place avec les soldats (avant la bataille, avec les blessés, durant les mouvements de troupes et même dans les tranchées). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pluralisme religieux devient plus important, avec la nomination du premier rabbinaumônier.
C’est depuis cette époque que le Service de l'aumônerie royale canadienne a profondément changé, en parallèle de la société civile : le Canada est devenu pluriel et l'aumônier n'est plus le prêtre ou le pasteur local qui accompagne les hommes de sa congrégation. Désormais, l’homme de foi a la responsabilité de tous les militaires et d’une pratique libre de toutes les religions et croyances.
Aujourd’hui, les aumôniers militaires répondent aux besoins de toutes et tous, qu’importe leur groupe confessionnel ou d’appartenance, qu’ils soient fidèles pratiquants ou novices, croyants ou simplement curieux sur le plan spirituel et religieux.
MISSIONS ET DÉPLOIEMENTS
Le Service de l’Aumônerie de la Base Valcartier a mis en place un mémorial dédié aux soldats canadiens tués au combat en Afghanistan. Dans le futur, ce mémorial devrait regrouper l'ensemble des militaires canadiens décédés en opérations. The Valcartier Base Chaplain Service has set up a memorial dedicated to Canadian soldiers killed in action in Afghanistan. In the future, this memorial should bring together all the Canadian soldiers who died in operations. Photos :
The Royal Canadian Chaplain Service
The Royal Canadian Chaplain Service is a structure that is responsible for the moral and spiritual wellbeing of members of the Canadian Armed Forces (CAF), as well as their families. The aim is to contribute to the operational effectiveness of the CAF both at home and abroad, through military chaplains: in 2022, there will be close to 350 men and women of different denominations.
The mission of the chaplaincy, and of the chaplains who compose it, are multiple: to promote the religious, spiritual and moral wellbeing of military personnel and their families, to provide a ministry of presence in military units and structures wherever the CAF are located (both in Canada and abroad), to officiate at special events (such as the Remembrance Day ceremony), to serve as an advisor to the commanding officer of the parent unit (regarding the moral and spiritual wellbeing of the military personnel in the unit), to maintain links with other religious groups (mainly from the civilian world), or to provide specific accompaniment following serious incidents.
The Royal Canadian Chaplaincy Service is headed by a Chaplain General, who holds the rank of General Officer. His mission is to support the religious and spiritual needs of members of the CAF and their families by providing advice to the Chief of the Defence Staff. He is also responsible for military chaplains, who work in all three branches of the CF (the Royal Canadian Navy, the Canadian Army and the Royal Canadian Air Force).
Chaplains in the CAF, while they are military personnel who wear the same uniform as any other soldier, have some particularities related to their specific task: while they have privileged access to military personnel, regardless of rank, they have no command authority and are not allowed to carry weapons. Their training does not include anything related to the handling of weapons (personal weapons or weapons installed on a vehicle, for example, in the case of a chaplain attached to an armoured regiment).
VALCARTIER SPIRITUAL CENTRE
On Base Valcartier, the spiritual centre is located in building 76, on Des Braves Street. This is where the various spiritual communities meet: the Valcartier Military Chapel houses the SainteJeanne d'Arc Catholic community and the SaintAlban Protestant community, which are the most important Christian spirituality in terms of the number of faithful. However, Aboriginal spirituality are also represented, notably through a sweat lodge, a talking circle and a traditional garden.
For other religions, there are dedicated times for Muslim spirituality or for mindfulness meditation. The prayer room is available upon request and all spirituality/religions are welcome at the Valcartier Support Base Chaplaincy.
A RICH HISTORY
The Canadian Military Chaplaincy was created in 1867, strongly influenced by its equivalent in the British Army: the chaplaincy was
then made up of members of the local clergy, where the regiments were stationed, the vast majority of whom were Anglican. However, other branches of Christianity (Roman Catholics and Protestant Presbyterians) were also recognized by the military establishment.
During the First World War, the military chaplaincy flourished, with hundreds of chaplains accompanying Canadian troops during the war. Chaplains served in hospitals, rescue centres and in battalions. A ratio was even officially established: one chaplain for every thousand soldiers. In August 1915, a coordinating structure, the Canadian Chaplain Service, was created with one principle: the ministry of presence, that is to say, always being on the spot with the soldiers (before the battle, with the wounded, during troop movements and even in the trenches). During the Second World War, religious pluralism became more important, with the appointment of the first rabbi chaplain.
Since that time, the Royal Canadian Chaplaincy Service has changed profoundly, in parallel with civil society: Canada has become plural and the chaplain is no longer the local priest or minister who accompanies the men of his congregation. From now on, the man of faith is responsible for all military personnel and for the free practice of all religions and beliefs.
Today, military chaplains respond to the needs of all, regardless of their denominational group or affiliation, whether they are practising or novice, believers or simply spiritually and religiously curious.
Comme tout militaire canadien, les aumôniers peuvent être déployés à l’étranger, lors d’exercices ou lors de missions dans le cadre d'opérations. Le Major Julie Simard a par exemple eu l'opportunité d’être déployée au Mali en 2019, et notamment à Bamako, la capitale. Elle a ainsi participé, comme victime simulée, à une évacuation héliportée lors d’un vol nocturne.
La présence d’aumôniers à l’étranger est parfaitement compréhensible. Loin de leurs foyers, les militaires peuvent être confrontés à des difficultés : isolés, seuls, éloignés de leurs familles, ils n’ont pas de contrôle sur ce qu'il peut se passer chez eux. Certains peuvent également s'interroger sur la mission en cours, voir même sur leur carrière militaire. Les aumôniers sont là pour soutenir les militaires, les accompagner dans leurs réflexions.
MISSIONS AND DEPLOYMENTS
Like all Canadian military personnel, chaplains may be deployed abroad, on exercises or on missions as part of operations. Major Julie Simard, for example, had the opportunity to be deployed to Mali in 2019, and in particular to Bamako, the capital. She participated, as a simulated victim, in a helicopter evacuation during a night flight. The presence of chaplains abroad is perfectly understandable. Far from home, military personnel can face difficulties: isolated, alone, far from their families, they have no control over what may be happening at home. Some may also question their current mission, or even their military career. The chaplains are there to support the soldiers, to accompany them in their reflections.
Vous pouvez joindre le Centre spirituel de la Base Valcartier au 418 844-5000 #5473, directement par l’aumônier de votre unité ou à aumonerievalcartier@forces.gc.ca
You can reach the Base Valcartier Spirituality Centre at 418-844-5000 #5473, directly through your unit chaplain or at aumonerievalcartier@forces.gc.ca
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C'EST QUOI… | WHAT'S THIS
Jordan Proust, Adsum
Opération REASSURANCE – Les militaires de la Base Bagotville déployés en Roumanie rentrent au pays
Quelques jours avant Noël, les militaires de la BFC Bagotville déployés en Roumanie sont rentrés au pays. Dans le cadre de la contribution du Canada à la sécurité de l’OTAN et de l’Europe, la Force opérationnelle aérienneRoumanie (FOAR) vient tout juste de mettre fin à son tour opérationnel de la police aérienne renforcée, après quatre mois sur les côtes de la mer Noire.
CAPITAINE CHRISTOPHER BREAULT Officier des affaires publiques de la Base de Bagotville
Soutenus et appuyés par les quelque 180 membres de la Force opérationnelle, les pilotes du détachement des CF18 ont effectué près de 500 sorties au cours de ce déploiement. Ces membres sont issus de bases militaires provenant de partout au pays, principalement de l’Aviation royale canadienne, mais aussi de la Marine royale canadienne ainsi que de l’Armée de terre. « Nous étions sur le pied d’alerte pour réagir à des sorties « réaction rapide » dirigées par le Centre d’opérations aériennes combinées de Torrejón en Espagne, et contrôlées par le Centre de contrôle et de rapport (CRC) de Bucarest. Nous avions des officiers de liaison intégrés au CRC Crystal, travaillant quotidiennement avec leurs homologues roumains pour interagir spécifiquement aux besoins d’interopérabilités », a précisé le lieutenantcolonel Latwaitis.
Au cours de ce déploiement d’envergure, les CF18 canadiens ont soutenu de nombreuses sorties opérationnelles, notamment des entraînements de vol et des exercices démontrant l’interopérabilité de l’OTAN. Parmi une dizaine d’exercices, Thracian Viper en Bulgarie, la Coopération olympique en Grèce et l’exercice Neptune Strike en collaboration avec un groupe aéronaval américain font partie du lot des exercices qui ont laissé leur marque d’excellence dans le ciel roumain.
Évidemment, les chasseurs canadiens ne passent pas inaperçus audessus de Constanța, cette ville longeant la mer Noire. « Depuis 2014, avec le début de la police aérienne renforcée, le Canada a soutenu cette mission d’envergure et a mis en valeur un lien transatlantique solidifié au sein de cette Alliance, soulignant ainsi son engagement envers la sécurité collective », a conclu le lieutenantcolonel Latwaitis. Dans le cadre d’Op REASSURANCE, c’est la septième fois que les Forces armées canadiennes déploient une Force aérienne opérationnelle en Roumanie. La première fois étant en 2014 à Campia Turzii, puis à Mihail Kogalni
ceanu Air Base depuis 2017. Dans les faits, ce qui marque le passage des Canadiens en territoire roumain, c’est la relation de confiance qui a été développée tout au long de ces années avec la Nation hôte, assure le commandant adjoint, le major Pierre Maltais. « Nos militaires canadiens peuvent être fiers d’eux, le travail accompli tout au long de ces années a été marqué par l’établissement d’un sentiment de confiance mutuelle avec nos alliés roumains. Ce qui est encore plus marquant, c’est l’appréciation de notre présence par la population civile; partout où nous allons, nous avons vraiment l’impression d’avoir un impact positif »,
atil remarqué. L’environnement de travail sur la Base aérienne de Mihail Kogalniceanu fait la différence pour les militaires canadiens, entre autres, la qualité des infrastructures, la qualité de la nourriture et l’accueil incroyable de la communauté roumaine.
En honneur à la police aérienne renforcée de l’OTAN, les Italiens endossent à leur tour la responsabilité de cette mission entérinée par l’OTAN. Depuis le 1er décembre, l’Armée de l’air italienne fait voler des Eurofighters depuis la base aérienne de Mihail Kogalniceanu pour responsabiliser leur contribution à la mission.
Operation REASSURANCE – The soldiers from the Bagotville Base deployed in Romania are returning home
A few days before Christmas, members of CFB Bagotville deployed in Romania returned home. As part of Canada's contribution to the security of NATO and Europe, Air Task ForceRomania (ATFR) has just ended its operational tour of enhanced air policing, after four months on the shores of the Black Sea.
CAPTAIN CHRISTOPHER BREAULT Bagotville Base Public Affairs Officer
Supported and supported by the approximately 180 members of the Task Force, the pilots of the CF18 detachment flew nearly 500 sorties during this deployment. These members come from military bases across the country, mainly from the Royal Canadian Air Force, but also from the Royal Canadian Navy and the Army. “We were on high alert to react to “rapid reaction” sorties led by the Combined Air Operations Center in Torrejón, Spain, and controlled by the Control and Reporting Centre (CRC) in Bucharest. We had liaison officers embedded in CRC Crystal, working daily with their Romanian counterparts to interact specifically for interoperability needs,” said Lt. Col. Latwaitis.
During this major deployment, Canadian CF18s supported numerous operational sorties, including flight training and exercises demonstrating NATO interoperability. Among a dozen exercises, Thracian Viper in Bulgaria,
Olympic Cooperation in Greece and the Neptune Strike exercise in collaboration with an American carrier battle group are among the lot of exercises that have left their mark of excellence in the Romanian sky.
Of course, Canadian fighters do not go unnoticed over Constanța, this city along the Black Sea. “Since 2014, with the start of Enhanced Air Policing, Canada has supported this major mission and showcased a solid transatlantic bond within this Alliance, underscoring its commit
ment to collective security,” concluded the LieutenantColonel Latwaitis.
As part of Op REASSURANCE, this is the seventh time that the Canadian Armed Forces has deployed a Task Air Force to Romania. The first time being in 2014 at Campia Turzii, then at Mihail Kogalniceanu Air Base since 2017. In fact, what marks the passage of Canadians to Romanian territory is the relationship of trust that has been developed throughout these years with the Host Nation, assures the Deputy Commander, Major Pierre Maltais. “Our Canadian soldiers can be proud of themselves, the work accomplished throughout these years has been marked by the establishment of a feeling of mutual trust with our Romanian allies. What is even more striking is the appreciation of our presence by the civilian population; everywhere we go, we really feel like we are having a positive impact,” he remarked. The working environment at the Mihail Kogalniceanu Air Base makes the difference for the Canadian military, among other things, the quality of the infrastructure, the quality of the food and the incredible welcome of the Romanian community.
In honour of NATO's reinforced air police, the Italians in turn take responsibility for this mission endorsed by NATO. Since December 1, the Italian Air Force has been flying Eurofighters from Mihail Kogalniceanu Air Base to empower
JANVIER | JANUARY 2023 • ADSUM 18
MILITAIRE | MILITARY NEWS
their contribution to the mission.
ACTUALITÉ
Alors que leur mission tirait à sa fin, les Canadiens ont laissé leur place aux forces italiennes, lors d’une cérémonie qui s’est tenue à la base aérienne de Mihail Kogalniceanu (Roumanie). As their mission drew to a close, the Canadians gave way to Italian forces, in a ceremony held at Mihail Kogalniceanu Air Base (Romania). Photos : Cpl Chaput, Imagerie | Imagery
Au cours de ce déploiement d’envergure, les CF-18 canadiens ont soutenu de nombreuses sorties opérationnelles en compagnie de plusieurs nations alliées autour de la mer Noire. During this major deployment, Canadian CF18s supported numerous operational sorties with several allied nations around the Black Sea.
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