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Bibliographie à disposition au centre de documentation de l’UNAF

Les documents précédés d’un astérisque sont disponibles au Centre de documentation de l’UNAF : unafdoc@unaf.fr

BIBLIOGRAPHIE

StatiStiqueS, enquêteS

* Comptes du logement : premiers résultats 2011 et compte 2010

Commissariat général au développement durable Références - Janvier 2012, 194 p. Cette édition des comptes du logement présente les résultats détaillés de 1984 à 2010 ainsi qu’une première évaluation des dépenses courantes, des logements achevés et de l’activité immobilière en 2011. Un dossier « Les logements locatifs aidés de 1995 à 2009 et leurs occupants » enrichit ce panorama. Numéro en ligne sur le site du Ministère : www.developpement-durable.gouv.fr/Comptes -du-logement-premiers,26747.html

NB : L’enquête « famille et logements » associée au recensement

En 2011, une enquête sur la famille et les logements a été associée, dans certaines zones, à la collecte du recensement. www.insee.fr

GénéralitéS, SocioloGie de l ’ habitat et du loGement

* Familles et logement : avis adopté par consensus / HAUT CONSEIL DE LA FAMILLE

La Documentation française : 2012.- 313 p. (G 30 HAU) - LOGEMENT - HABITAT « Sur la base d’un diagnostic portant sur les conditions et la situation du logement en France, le Haut conseil présente une série de propositions. Cellesci visent principalement à favoriser le développement de l’offre de logements, dynamiser la gestion du parc social, faciliter l’accès au logement à un prix raisonnable dans le parc privé, restaurer l’efficacité des aides personnelle au logement et des aides à l’accession, prévenir les expulsions et plus globalement améliorer les conditions de logement des familles et en particulier de celles qui connaissent le plus de difficultés. » Document en ligne sur le site de la Documentation française www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/ 124000221-familles-et-logement

* Classes moyennes et le logement (Les) / FONDATION POUR L’INNOVATION POLITIQUE, DAMON, Julien, 2011 , 40 p. « Dans cette note, Julien Damon montre que la politique du logement repose sur des mécanismes sociaux et fiscaux qui défavorisent les classes moyennes alors qu’historiquement cette politique leur était largement destinée. Le résultat est une scission du monde des classes moyennes. En termes d’aspiration comme de logement, une fraction supérieure tend à se rapprocher des conditions qui sont celles des ménages les plus aisés ; en revanche, la fraction inférieure partage au contraire peu à peu les difficultés sociales et territoriales des catégories populaires. » Document en ligne sur le site Fondapol www.fondapol.org/etude/les-classes-moyennes-etle-logement-julien-damon/

* Des « pionniers » prisonniers : immobilité résidentielle et déclassement social des pavillonnaires en ville nouvelle

Cet article se propose de revenir, dans une perspective dynamique, sur les significations sociales de l’habitat pavillonnaire de ville nouvelle pour les classes moyennes qui s’y sont installées. Différents ressorts pourraient permettre d’expliquer le déclassement vécu (approche subjective) et mesuré par les données statistiques (approche objective). Ils concernent aussi bien les évolutions socio démographiques des quartiers d’habitat pavillonnaire que les trajectoires inter- et intragénérationnelles d’une partie des cadres du privé touchés par l’instabilité professionnelle dès les années 1980. En outre, la question de l’entretien des ensembles pavillonnaires cristallise les tensions avec la Mairie socialiste à mesure de leur vieillissement ; elle révèle des enjeux politiques liés à la représentation des classes moyennes pavillonnaires sur la scène municipale et à leur perte de pouvoir résidentiel.

* Logement, facteur de sécurisation pour des classes moyennes fragilisées ? (Le)

À l’issue d’une vaste enquête sur la population active en France, cet article montre les décalages existant entre l’appartenance aux classes moyennes sur la base du statut socioprofessionnel et les conditions matérielles de vie et de logement. En cause : la faible progression des revenus, l’augmentation des dépenses contraintes (au premier rang desquelles figure le logement) et surtout, le déclassement professionnel d’une partie des ménages des classes moyennes. Les fortes disparités internes à ce groupe accroissent la différenciation des trajectoires résidentielles. Trois types se dégagent nettement : les trajectoires ascendantes qui nourrissent une logique d’aspirations croissantes ; les trajectoires descendantes de ménages confrontés à une « logique de subsistance », au même titre que les fractions les plus modestes des couches populaires ; et, dans l’entredeux, les trajectoires obéissant à une logique de sécurisation par le logement, tant sur le plan patrimonial, que social et statutaire. Espaces et société ; n° 148-149, 2012 « L’Espace des classes moyennes » Sommaire en ligne : www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/148-149/sommaire.html

* Crise du logement entretient le sentiment de déclassement (La) / BIGOT, Régis ; HOIBIAN, Sandra, Consommation et modes de vie, n° 226, 2010. 4 p.

« En une quinzaine d’années seulement, les prix des logements ont été multipliés par 2,5 dans notre pays, soit une hausse bien plus vive que celle des revenus (multipliés par 1,6 depuis 1995). Les loyers ayant eux aussi augmenté plus vite que le coût de la vie, le poids de l’ensemble des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accentué. L’étude du CREDOC montre que la hausse des dépenses de logement, de plus en plus mal vécue par nos concitoyens, contribue à entretenir le sentiment de déclassement social : voir s’éloigner la perspective de devenir un jour propriétaire, habiter un logement trop étroit ou en mauvais état, ou avoir l’impression d’y consacrer une part trop importante de son budget, conduisent bien souvent à se sentir appartenir au bas de l’échelle sociale. Le malaise se nourrit aussi du décalage entre la vive hausse des prix et la plus lente amélioration de la qualité des logements. La part des Français qui vivent dans un logement comportant au moins un « défaut majeur de qualité » un toit percé, de l’humidité dans le logement, une installation de plomberie ou électrique défectueuse, voire une absence de sanitaires est encore très élevée : cela concerne 32 % de nos concitoyens, un chiffre supérieur à la moyenne européenne (26%). » Numéro en ligne sur le site du CREDOC www.credoc.fr/pdf/4p/226.pdf

* Famille dans tous ses espaces (La) / Espaces et société ; n° 120-121, 2005

La question des rapports entre familles et espaces ne constitue pas une nouveauté. Mais l’étude de ces rapports revêt aujourd’hui un nouvel intérêt, à un moment où les formes et les structures familiales, mais aussi les espaces de vie des individus et des ménages, se diversifient fortement. Quels sont les espaces contemporains de la famille et des relations familiales ? Quels rôles jouent les espaces familiaux dans la construction des identités familiales, des liens familiaux, ou bien encore dans les trajectoires sociales des individus ? Ces questions sont traitées dans ce numéro à partir de contributions portant sur différents types de familles (recomposées, élargies, de milieux aisés ou défavorisés…) et différents types d’espaces (le logement, la résidence secondaire, la ville, les villages de vacances...), observés en France et à l’étranger.

* Famille et ses territoires (La) / BONVALET, Catherine ; Informations sociales ; n° 104, 2002, pp. 80-89

Que signifie rester proche de sa famille ? Parle-t-on de proximité géographique ou d’intensité des rapports ? Et les deux sont-ils liés ? En fait, l’espace est un critère pertinent pour comprendre les relations familiales et amicales et le tissage des liens. Dans la pérennité et le choix des relations, le rôle de la femme est réaffirmé.

* Familles et villes / CAISSE NATIONALE DES ALLOCATIONS FAMILIALES - Informations sociales, n° 130-2006, pp. 1-131.

« La famille et la ville entretiennent des relations complexes : choix (ou nonchoix) de s’en éloigner pour accéder à un logement plus vaste ; et constante attraction de la ville et de ses services. Un écartèlement qui place la mobilité et l’accessibilité des transports urbains au cœur du problème. Pour certaines familles, les plus pauvres, la ville reste hors d’atteinte. Les enjeux liés à l’équilibre de peuplement sur un territoire de vie sont désormais identifiés. » Numéro en ligne sur le site CAIRN : www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-2.htm

* Logement : aspects économiques et sociaux / INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES, Economie et statistique (n° 381-382), 2005. 206 p.

Elaborés notamment à partir des enquêtes « Logement » de l’INSEE, les différents articles de ce dossier visent à donner une analyse du fonctionnement du marché du logement et des comportements résidentiels des ménages. Sont ainsi étudiés le rôle des aides au logement, l’accession à la propriété, le prêt à taux zéro, la mobilité résidentielle, la décohabitation des jeunes adultes... En ligne sur le site de l’INSEE : http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?code sage=ECO381&nivgeo=0

* Logement et vie familiale : un parcours résidentiel en mutations / BONVALET, Catherine ; Informations sociales ; n° 123, mai 2005, pp. 56-65

«La multiplication des étapes familiales, vie solitaire, en couple, séquence seul avec ou sans enfant et recomposition d’une famille... transforme le parcours classique du logement, de la location à la propriété, qui reste le souhait d’une grande majorité. Face à l’avenir incertain, à la précarité des statuts et à la mobilité des familles, l’offre de logements manque de souplesse et d’ouverture.» Article en ligne sur le site CAIRN : www.cairn.info/revue-informations-sociales-2005-3-page-56.htm

* Logement, habitat, cadre de vie / Informations sociales, n° 123, mai 2005 , pp. 5-139

Rassemblant les contributions de nombreux spécialistes, ce numéro dresse à la fois un état des lieux des conditions de logement aujourd’hui et rappelle l’histoire de la politique du logement et du logement social. Les aides au logement et le taux d’effort des familles, la sociologie du logement et de l’habitat, l’évolution du logement familial suivant les transformations de la famille, la mixité sociale et la composition sociologique des habitants des HLM, sont autant de sujets abordés. L’exemple de la participation des habitants aux Pays-Bas ainsi qu’un aperçu de la politique du logement social en Europe, complètent ce dossier. Numéro en ligne sur le site CAIRN : www.cairn.info/revue-informations-sociales-2005-3.htm

* Pour sortir de la crise du logement / La Découverte : 2011, 281 p.

Les spécialistes qui ont contribué à ce numéro s’attachent, dans une première partie, à montrer les différents aspects de la crise du logement (prix, territoires, privation de logement et droit au logement). Les politiques du logement sont analysées dans un second chapitre : politique de soutien à la demande avec ses effets pervers, et politique de soutien à l’offre. La dernière partie explore une troisième voie, celle de l’action en faveur d’une meilleure allocation des logements, en particulier dans le logement social. Sommaire en ligne sur le site CAIRN www.cairn.info/revue-regards-croises-sur-l-economie-2011-1.htm

* Propriétaires, locataires : une nouvelle ligne de fracture sociale / BABES, Mélanie ; BIGOT, Régis ; HOIBIAN, Sandra, Consommation et modes de vie, n° 248, 2012. 4 p. «Entre 1996 et 2011, les prix des logements anciens ont été multipliés par 2,5 et les loyers par 1,6, tandis que le revenu était multiplié par 1,5. Au-delà des vacances, des loisirs et de la culture, les dépenses de logement empiètent sur des postes comme le transport, l’équipement du foyer ou même l’alimentation et la santé. Les familles avec enfants, notamment les familles nombreuses et monoparentales, sont particulièrement touchées : leur « surface de vie » stagne ou diminue alors que celle des ménages sans enfant augmente. L’augmentation de la valeur des logements

a aussi eu pour conséquence de creuser le fossé entre les propriétaires, qui jouissent d’un patrimoine s’appréciant de jour en jour, et les locataires, qui se sentent de plus en plus vulnérables et déclassés socialement. De fait, le rêve de nombre de nos concitoyens de devenir un jour propriétaire cède aujourd’hui la place au souhait de bénéficier de conditions de logement confortables à un coût raisonnable.» Document en ligne sur le site du CREDOC http://www.credoc.fr/publications/abstract.php?ref=CMV247

loGement de catéGorieS SpécifiqueS et cohabitation entre GénérationS

* Conditions d’habitat des enfants (Les) : poids des structures familiales et de la taille des fratries - PIRUS, Claudine, 2011 ; 18 p.

« Le logement dans lequel réside un enfant constitue une des composantes importantes pour son développement. Les mutations familiales conduisent les familles à changer et adapter leurs lieux de vie. Les difficultés financières qui touchent plus souvent les familles monoparentales se répercutent sur les conditions de logement des enfants de ces familles : ils ont moins souvent la possibilité d’avoir leur propre chambre et 20 % vivent dans des logements surpeuplés, soit deux fois plus que la moyenne. Les conditions d’habitat des enfants des familles recomposées sont meilleures, mais demeurent un peu moins favorables que celles des enfants qui vivent avec leurs deux parents. La taille de la famille joue aussi sur l’espace disponible et les enfants des familles très nombreuses sont les plus exposés à des situations de logement difficiles : 30 % vivent dans un logement surpeuplé. »

Document en ligne sur le site de l’INSEE

Familles monoparentales et leurs conditions de vie (Les) - ALGAVA, Elisabeth ; LE MINEZ, Sylvie ; BRESSE, Sophie Etudes et résultats, n° 389, 2005, 12 p. Le nombre des familles monoparentales s’est fortement accru en France en une décennie. Pour les auteurs de cette étude, il s’agit de dresser un état des lieux des niveaux de vie des familles monoparentales et de leurs conditions de vie. Le chef de famille des familles monoparentales est plus fréquemment une femme active. La présence d’un enfant en bas âge accroît les difficultés de ces familles en matière de conciliation des temps professionnels et familiaux. Les familles monoparentales tirent la plus forte partie de leurs ressources de leur activité professionnelle. Un tiers d’entre elles perçoivent une pension alimentaire. Le niveau de vie des familles monoparentales est largement amélioré par les transferts sociaux. Néanmoins, ces familles bénéficient d’un niveau de vie plus faible que celui des couples. Les conditions de logement des familles monoparentales restent également inférieures à celles des couples avec enfants. Numéro en ligne sur le site du Ministère : www.sante.gouv.fr/les-familles-monoparentales-et-leurs-conditions-de-vie.html

Logement des familles nombreuses (Le) : Etude exploratoire

des conditions de logement et du souhait de mobilité - NICOLAS, Muriel, Recherches et Prévisions (n° 94), 2008. pp. 96-105 « En partant de l’hypothèse que les familles nombreuses sont dans des logements plus contraints que les autres familles, on peut supposer que leur souhait de mobilité est également plus important. Dans ce contexte, et à partir des données de l’enquête Logement de l’INSEE, qui a permis aux familles de donner leur opinion sur leur habitat, cet article explore les conditions de logement des familles nombreuses et leur souhait de mobilité, comparativement à l’ensemble des familles avec enfants. Dès lors, quels sont les facteurs influant sur ce souhait ? Le souhait de changer de logement apparaissant comme une variable dépendante des conditions de logement actuelles, du statut d’emploi et des revenus, un modèle tentant d’expliquer la probabilité de vouloir changer de logement est ici mis en oeuvre afin d’en mettre en évidence les principaux facteurs déterminants. » Article en ligne sur le site de la CNAF www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/VueLien/RECHERCHESPREVISIO NS94ART8?opendocument

Logement des familles nombreuses : synthèse des connaissances

statistiques (Le) - KESTEMAN , Nadia, 9 p. - Politiques sociales et familiales, 2009

Article en ligne sur le site de la CNAF : www2.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125684f 005898f3/f0d7dc4f9d494e58c12576400039625c/$FILE/PSF972-NKesteman.pdf

dépenSeS de loGement et aideS au loGement

* Coût du logement (Le) - Informations sociales, n° 155, 2009. 135 p. Ce numéro cherche à cerner les principaux aspects du coût du logement et débute par un historique de l’évolution du marché du logement et de la formation des coûts. Il aborde plus spécifiquement les conséquences sur le budget des ménages en s’appuyant sur des données françaises et européennes. La dernière partie vise à interroger le rôle des politiques publiques pour aider les ménages à faire face à ces coûts, et souligne l’insuffisance des ces aides. Il met ainsi en évidence les disparités entre les différents types de ménages qui pénalisent les plus précaires. (A noter : un article sur la précarité énergétique). Numéro en ligne sur le site CAIRN www.cairn.info/revue-informations-sociales-2009-5.htm

* Crise du logement social (La) : Eléments d’analyse / BESSON, Louis ; MOUILLART, Michel ; Etudes (n° 6), 2007. pp. 609-619 La dépense logement est devenue le premier poste de dépenses du budget des ménages et l’offre de logements sociaux et très sociaux est cruellement insuffisante pour satisfaire les ménages à revenus modestes, voire moyens. Selon les auteurs, la crise de l’offre sociale trouve ses origines dans la baisse des ressources publiques affectées au logement, à laquelle s’ajoutent des blocages de construction de logements sociaux dans certaines communes. Ils avancent un certain nombre de propositions d’amélioration du système.

* Dépense en logement ralentit en lien avec le repli

de l’activité immobilière (La) / COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE, MORER, Nathalie, Le Point sur n° 44, mars 2010 « Après avoir accéléré en 2008 en dépit d’une hausse des loyers moindre qu’en 2007, les dépenses courantes consacrées au logement (loyers, consommations d’énergie et charges) ralentissent nettement en 2009, à la faveur des effets de la baisse des prix des produits pétroliers. Les dépenses courantes de logement continuent cependant à peser de plus en plus lourd dans le budget des ménages, mais la hausse est limitée par la forte croissance des aides personnelles. » Numéro en ligne sur le site du Ministère du Développement durable www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article &id_article=14995

* Dommages collatéraux de la crise du logement sur les conditions

de vie de la population (Les) / CENTRE DE RECHERCHE POUR L’ETUDE ET L’OBSERVATION DES CONDITIONS DE VIE, BABES, Mélanie ; BIGOT, Régis ; HOIBIAN, Sandra, 2011, 99 p. « L’impact du logement sur les conditions de vie et les aspirations des Français est très net. Sur les 46 variables d’opinions et de comportements que

les auteurs ont testées, le statut d’occupation du logement se révèle pertinent dans 85 % des cas et le sentiment que le logement représente une lourde charge financière joue dans 65 % des cas. Parallèlement, le niveau de revenu joue dans 80 % des cas. » Document en ligne sur le site du CREDOC (pdf-1,35 Mo) www.credoc.fr/pdf/Rech/C281.pdf

* Dépenses de logement en 2005 et 2006 (Les) : des rythmes de croissance

jamais atteints - CHRISTEL, Virginie ; EVEN, Karl, SESP en bref ; n° 19, Juillet 20072007, 4 p. « Les dépenses consacrées au logement ont augmenté ces dernières années à un rythme inégalé depuis au moins vingt ans. Les dépenses courantes de logement se sont fortement accrues, sous le double effet de la hausse des prix des loyers et de la brusque élévation des prix des énergies combustibles. Comme parallèlement, les revenus et les aides personnelles ont progressé nettement moins vite, leur poids dans le budget des ménages s’est accru fortement au cours des deux dernières années. » Numéro en ligne sur le site du Ministère du Développement durable www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications /p/121/752/depenses-logement-2005-2006-rythmes-croissance-jamais.html

* Dépenses en logement (Les) : 22,6 % du PIB - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE, 2011, 4 p. Le Point sur (n° 71), 2011. 4 p. « Après avoir progressé en 2009 à un rythme historiquement bas, les dépenses courantes de logement (loyers, consommations d’énergie et charges) accélèrent nettement en 2010. Elles enregistrent les effets de la hausse des prix des produits pétroliers et d’une météo plus rude, alors que les loyers poursuivent leur ralentissement. En conséquence, leur poids dans le budget des ménages s’alourdit malgré la croissance des aides personnelles. En 2009, les ménages consacrent 21,7 % de leur revenu disponible brut à des dépenses courantes de logement. » Numéro en ligne sur le site du ministère du développement durable www.developpement-durable.gouv.fr/Hausse-de-la-depense-enlogement.html

* Déterminants du taux d’effort des bénéficiaires d’aides au logement

(Les) - NICOLAS, Muriel ; THIBAULT, Florence ; MAHIEU, Ronan, Recherches et Prévisions (n° 79), 2005. pp. 37-54

Malgré les aides au logement, la charge du logement dans le budget des ménages demeure importante. Ainsi, «parmi les résidents de France métropolitaine disposant d’une prestation logement, le taux d’effort net médian est de 17,3 % chez les locataires et de 25 % chez les accédants à la propriété.»

Dans cet article, les auteurs ont notamment étudié les effets de l’unification du barême des prestations logement et la façon dont la modification du barême des aides peut faire varier les taux d’effort nets. Article en ligne sur le site de la CNAF www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/VueLien/RECHERCHESPREVISIONS 79ART3?opendocument

* Impact de l’unification des aides au logement sur le profil de

consommation des bénéficiaires (L’) - MAHIEU, Ronan ; Recherches et Prévisions (n° 84), 2006. pp. 67-81

L’unification des aides au logement a-t-elle modifié les comportements de mobilité résidentielle de ses bénéficiaires et influencé leur profil de consommation de logement ? Et de quelle façon ? C’est ce qu’a voulu étudier l’auteur de cet article à l’aide d’un modèle économétrique appliqué aux locataires, qui permet de mesurer l’évolution de leur loyer et leurs décisions de consommation. Article en ligne sur le site de la revue http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125 684f005898f3/0afd791b96b19dc1c125718f0036364a/$FILE/ L’Impact%20de%20l’unification%20des%20aides%20au%20logement%20sur%20le%20profil%20de%20consommation%20des%20 b%C3%A9n%C3%A9ficiaires.pdf

* Inégalités face au coût du logement se sont creusées entre 1996 et

2006 (Les) - BRIANT, Pierrette, INSEE : 2010, 15 p.

« En 2006, les ménages consacrent une part plus importante de leurs ressources aux dépenses de logement (loyers, remboursements d’emprunt, charges) que 10 ans auparavant. La hausse a été plus forte pour les ménages à faibles ressources (les 30 % des ménages les plus modestes) que pour ceux plus aisés. C’est le cas pour tous les statuts d’occupation (propriétaire, accédant à la propriété, locataire du parc privé ou du parc social), mais plus particulièrement pour les locataires du parc privé. Pour les locataires du privé, la hausse plus rapide des loyers des ménages à faibles ressources s’explique en partie par la légère augmentation de la surface de leurs logements. Au m2, leurs loyers ont augmenté à un rythme proche de celui des autres locataires (33% pour les ménages à faibles ressources, 31 % pour les autres). L’amélioration de la qualité des logements n’explique qu’une petite partie de cette progression des loyers au m2. L’essentiel est expliqué par la hausse générale des prix des loyers. » Dossier en ligne sur le site de l’INSEE (extrait de «France, Portrait social») www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=FPORSOC10H

* Logement n’est pas une marchandise comme une autre (Le) - HORDE, Christophe, UFAL Info (n° 44), 2011. pp. 5-9

«Représentant entre 25 % et 40 % du budget d’une famille, aujourd’hui le logement est le souci de millions de familles qui sont mal logées ou qui rencontrent des difficultés à trouver un logement par rapport à leur revenu.»

* Part du logement dans le budget des ménages en 2010 (La) : Alour-

dissement pour les locataires du parc privé - ARNAULT, Séverine ; CRUSSON, Laure ; 012 , 4 p. INSEE Première, n° 1395, 2012. 4 p.

« En 2010, en incluant loyers, charges, taxes, remboursements d’emprunts, dépenses d’eau et d’énergie, un ménage sur deux consacre plus de 18,5 % de ses revenus à son habitation principale. Le coût du logement pèse plus lourdement pour les ménages à faibles ressources, les locataires du parc privé et les accédants à la propriété. Un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus pour se loger. Depuis quinze ans, le taux d’effort global augmente peu, mais la hausse est plus sensible pour les ménages modestes et les locataires du parc privé. Malgré l’envolée des prix immobiliers, le taux d’effort des accédants s’accroît faiblement, notamment parce que les emprunts se font sur des durées plus longues et le profil des accédants évolue. L’accès à la propriété devient en effet plus difficile pour les ménages modestes. » Numéro en ligne sur le site de l’INSEE www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=3617®_id=0

* Politiques du logement en France (Les) - ROLLAND, Bénédicte ; OCDE, 2011 - OECD Economics Department Working Papers, No. 870, Éditions OCDE.

Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la France 2011. Il dresse un état des lieux des différents dispositifs qui constituent la politique du logement française : droit au logement opposable, aides personnelles au logement et aides fiscales, prêts immobiliers spécifiques, etc. L’auteur en souligne les points positifs et les inconvénients. Document en ligne sur le site de l’OCDE : www.oecd-ilibrary.org/economics/les-politiques-dulogement-en-france_5kgc42svvr5f-fr

* Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés ? : L’incidence des aides au logement en France (1973-2002) FACK, Gabrielle, Economie et statistique (n° 381-382), 2005. pp. 17-40

« Le développement des aides au logement s’est accompagné d’une augmentation du coût du logement pour les ménages locataires les plus défavorisés. L’objet de cette étude est d’évaluer leur impact sur l’augmentation des loyers des ménages à bas revenus. D’après les estimations entre 50% et 80% des allocations logement perçues par ces ménages auraient été absorbées par les augmentations de leurs loyers ». Article en ligne sur le site de l’INSEE : www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es381-382b.pdf

* Prix des logements anciens et loyers entre 2000 et 2010

/ GALLOT, Philippe ; LEPREVOST, Elodie ; ROUGERIE, Catherine ; INSEE Première (n° 1350), 2011.

« Entre 2000 et 2010, les prix des logements anciens ont plus que doublé alors que les loyers ont augmenté de 29 %, à un rythme proche de celui du revenu disponible des ménages. Les prix à la consommation, quant à eux, ont connu des progressions moindres. La hausse des loyers a ralenti à partir de 2006, date d’introduction du nouvel indice de référence des loyers. Ces évolutions, mesurées à qualité constante, s’accompagnent plus largement d’un poids croissant, dans leur revenu, des débours que les ménages consacrent à leur logement (loyers ou mensualités de remboursement des emprunts, charges collectives et dépenses individuelles d’énergie et d’eau). Ce poids a particulièrement augmenté pour les locataires du secteur libre et les ménages à faibles ressources. Les écarts entre province et Île-de-France ont tendance à se réduire. » Numéro en ligne sur le site de l’INSEE www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=3313®_id=0

* Un toit pour tous / Familles laïques (n° 97), 2011. pp. 1-15

Le CNAFAL consacre ce numéro au logement, problème numéro un des familles : les dépenses de logement et le taux d’effort des ménages, les difficultés des personnes handicapées, l’accompagnement social lié au logement, l’hébergement d’urgence, les gens du voyage, l’insalubrité, la part des dettes liées au logement dans le surendettement...

précarité énerGétique

* Consommation d’énergie : autant de dépenses en carburants qu’en

énergie domestique - BESSON, Danielle ; INSEE Première, n° 1176, 2008. 4 p.

Les ménages français ont consacré 7,3 % de leur budget aux dépenses d’énergie, qui se partagent quasiment pour moitié entre énergie à usage domestique et carburants. Le gaz est la ressource la plus répandue parmi les dépenses de chauffage. Quant aux carburants, leurs achats diminuent en volume sous l’effet des hausses de prix, mais le gazole poursuit son essor. En ligne sur le site de l’Insee www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1176®_id=0

* Dépenses d’énergie des ménages depuis 20 ans (Les) : Une part

en moyenne stable dans le budget, des inégalités accrues / MERCERON, Sébastien ; THEULIERE, Maël, INSEE Première, n° 1315, 2010. 4 p.

« Les dépenses d’énergie liées au logement et au transport constituent 8,4 % de la consommation des ménages français, soit autant que les loisirs ou les vêtements. Depuis 20 ans, cette part budgétaire, appelée «effort énergétique», est restée relativement stable, après un pic en 1985. Cette stabilité est le résultat d’évolutions structurelles contradictoires : globalement, l’amélioration des performances énergétiques des logements et des véhicules, conjuguée au développement de modes de chauffage moins coûteux, semble avoir compensé l’étalement urbain et l’augmentation de la surface moyenne des logements. Les inégalités d’effort énergétique se sont accrues depuis 25 ans entre ménages modestes et ménages riches, entre ville et campagne, entre types d’habitat et entre ménages âgés et ménages jeunes.» En ligne sur le site de l’Insee www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1315®_id=0

* Précarité énergétique (La) : avoir froid ou dépenser trop pour

se chauffer / DEVALIERE, Isolde ; BRIANT, Pierrette ; ARNAULT, Séverine, 2011, INSEE Première, n° 1351, 2011, 4 p. « La loi reconnaît la précarité énergétique comme une difficulté à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. Dans tous les cas, le ménage doit alors faire des arbitrages : se chauffer au risque d’impayés ou ne plus se chauffer et subir les conséquences du froid sur sa santé, son logement, sa vie sociale. Ainsi, 3,8 millions de ménages de France métropolitaine ont un taux d’effort énergétique supérieur à 10 % de leur revenu tandis que 3,5 millions déclarent souffrir du froid dans leur logement. Les ménages modestes sont surtout exposés au froid car ils cumulent des contraintes financières et un habitat peu performant. 621 000 ménages souffrent des deux formes de précarité. » Numéro en ligne sur le site de l’INSEE www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=3312®_id=0

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