3 minute read

Hébergement : Service d’accueil maternel - UDAF 27

HÉBERGEMENT LE SErvICE D’ACCUEIL MATErnEL DE L’UDAF 27

UDAF de l’Eure 32, rue Jacquard 27000 EVREUX Tél. : 02 32 29 67 00 www.udaf27.fr

Contact : Valérie LEFEBVRE Animatrice Action Familiale L’UDAF de l’Eure s’est dotée, depuis plusieurs années déjà, d’un Service HABITAT comprenant deux structures d’hébergement : un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) et un Service d’Accueil Maternel (SAM).

Ces deux structures d’hébergement fondent leur action sur des valeurs d’aide aux familles en difficultés par les moyens de l’hébergement et de l’accompagnement socio-éducatif chargé d’actionner tous les leviers nécessaires à l’évolution des situations.

Plus largement : solidarité, respect des libertés individuelles, tolérance, citoyenneté et de la laïcité, maintien de l’équité et professionnalisme sont les valeurs portées par l’UDAF.

Le SAM de l’UDAF 27 a été créé en 2005 sous l’impulsion du Conseil général afin de pallier une insuffisance de structures d’hébergement dans l’Eure en faveur des jeunes mères isolées, dans un souci de Protection de l’Enfance.

Il est situé dans une maison de ville sur la commune d’Evreux. Six logements indépendants allant du T1 au T3 permettent d’accueillir jusqu’à 6 femmes et 12 enfants. Ces meublés sont équipés et disposent d’un réseau téléphonique interne.

Le cadre légal du SAM

Les missions du Service d’Accueil Maternel découlent du cadre fixé par l’article L222-5 du CASF qui précise que l’accueil concerne « les femmes enceintes et les mères isolées avec leurs enfants de moins de 3 ans qui ont besoin d’un soutien matériel et psychologique, notamment parce qu’elles sont sans domicile ». Ces dispositions ne font pas obstacle à ce que les établissements ou services qui accueillent ces femmes organisent des dispositifs visant à préserver ou à restaurer des relations avec le père de l’enfant, lorsque celles-ci sont conformes à l’intérêt de celui-ci.

Elles s’inscrivent également dans le cadre fixé par la circulaire du 23 janvier 1981 qui précise les missions des centres maternels : • Rompre l’isolement des femmes enceintes et des jeunes mères en leur donnant la possibilité de s’exprimer, de s’informer et de nouer une relation. • Permettre aux mères de formuler le projet qu’elles souhaitent pour leur enfant (conduire ou non la grossesse à terme, maternité, etc.) • Apporter aux mères une aide matérielle. • Apporter aux mères une aide éducative et psychologique, mais aussi les encourager dans une insertion sociale et professionnelle.

Les familles accueillies

Le Service d’Accueil Maternel (SAM) est donc conçu pour répondre aux besoins des jeunes mères et de leurs enfants de moins de trois ans en situation de rupture sociale et / ou pour éviter la séparation mère-enfant en les protégeant d’un contexte social difficile, voire dangereux. Le service s’inscrit dans une mission de Protection de l’Enfance et axe son action sur un soutien à la parentalité.

Au préalable de l’accueil d’une famille, l’UDAF est saisie d’une demande d’admission circonstanciée, proposée par un travailleur social et transmise par la Cellule Signalement du Conseil Général qui établit simultanément l’accord de prise en charge. Le Responsable du Service, le travailleur social et la psychologue reçoivent alors, en entretien individuel, chaque requérante et entreprennent une évaluation de la situation avec notamment une projection sur leurs capacités d’évolution, tant dans leur rôle parental que dans leur prise d’autonomie. Une commission interne à l’UDAF, siégeant à rythme régulier, statue ensuite sur l’admission.

Ces femmes sont accueillies pour des séjours de 3 mois renouvelables en fonction du bilan trimestriel. Ces bilans permettent, avec la jeune femme hébergée, d’établir, d’ajuster ou de redéfinir les objectifs du contrat de séjour établis dès l’admission en corrélation avec l’évolution de la situation et la mobilisation de la jeune femme. Un rapport de renouvellement est transmis auprès de l’Inspecteur Enfance et Famille tous les 6 mois de façon à assurer la prise en charge. Le séjour ne pourra perdurer au-delà des trois ans de l’enfant. ■

This article is from: