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Barry-Callebaut
LâĂ©lectrification est en route
En ouvrant sa âChocolate Boxâ Ă Lokeren, le groupe suisse Barry-Callebaut a voulu marquer les esprits. Ce quâil qualifie de plus grand entrepĂŽt de chocolat au monde se distingue en effet par des accents environnementaux forts, mais lâorganisation des transports ne peut pas ĂȘtre en reste.
Le nouveau centre de distribution de Lokeren ne tourne pas encore à pleine capacité.
Ce qui a menĂ© Ă la construction de cet entrepĂŽt de 60.000 m2, câest une croissance industrielle qui nâavait pas Ă©tĂ© accompagnĂ©e par une logistique de mĂȘme niveau. En Belgique, BarryCallebaut dispose de deux usines Ă Wieze et Ă Halle, mais les opĂ©rations logistiques Ă©taient rĂ©parties dans la rĂ©gion dâAlost. LâentrepĂŽt principal de 25.000 emplacements-palettes Ă©tait plein depuis des annĂ©es et il y avait jusquâĂ huit entrepĂŽts satellites. Quand on exporte cette production dans plus de 140 pays, cette infrastructure nâest plus performante. MONTĂE EN PUISSANCE
Dans le nouveau Global Distribution Centre, la majorité des produits sont stockés dans 28
un entrepĂŽt entiĂšrement automatisĂ© de 41 mĂštres de haut, mais les opĂ©rations logistiques plus complexes nĂ©cessitent aussi une prĂ©paration de commandes manuelle. Trois mois aprĂšs le dĂ©but des opĂ©rations, le centre de distribution ne tourne pas encore Ă pleine capacitĂ©, mais il a Ă©tĂ© dimensionnĂ© pour faire face Ă des perspectives de croissance estimĂ©es entre 5 et 7 % par an. Willy Raemdonck se trouve Ă la tĂȘte de la Chocolate Box. Il nous en explique les principales caractĂ©ristiques et la maniĂšre dont Barry-Callebaut envisage de faire Ă©voluer lâorganisation de ses transports. Le choix de Lokeren sâest imposĂ© par une combinaison de facteurs : proximitĂ© des usines Barry-Callebaut, mais aus-
si de quelques âassembleursâ qui travaillent Ă façon pour le groupe suisse, trĂšs bonne connectivitĂ© routiĂšre et proximitĂ© avec le port dâAnvers : « Nous travaillons avec un produit frais et Lokeren nous permet de livrer entre 60 et 65 % de notre clientĂšle potentielle par la route » explique Raemdonck. Des volumes de transport importants (80 millions de tonnes par an) qui sont gĂ©rĂ©s en interne et qui sont autant que possible organisĂ©s en charges complĂštes. « LâentrepĂŽt de Lokeren livre par exemple les usines belges en ingrĂ©dients de base et se fait livrer les produits finis de ces mĂȘmes usines. De cette maniĂšre, le taux de remplissage des camions est optimal. » Les flux de transport sont donc de trois ordres : les navettes