TRUCK & BUSINESS 279 (décembre 2021)

Page 12

DECISION MAKER

Group De Wolf

Rome ne s’est pas refait en un jour Ce qui Ă©tait une sociĂ©tĂ© de transport trĂšs traditionnelle est en train de se transformer sous l’impulsion de cinq nouveaux actionnaires. En moins de deux ans, Group De Wolf s’est dotĂ© d’une nouvelle structure, d’une nouvelle identitĂ© et a rachetĂ© un ancien Transporteur de l’AnnĂ©e.

En deux ans, Group De Wolf s’est donnĂ© une nouvelle identitĂ© et a dĂ©veloppĂ© sa palette de services.

La nouvelle a Ă©tĂ© officialisĂ©e quelques jours avant le salon Transport & Logistics d’Anvers auquel, justement, Group De Wolf participait : le transporteur de Turnhout reprenait Bellekens, la sociĂ©tĂ© de Heist-op-den-Berg qui avait Ă©tĂ© Transporteur de l’AnnĂ©e en 1998. L’occasion de faire le point avec Didier Potters (CEO) et Luc De Koninck (CCO) sur deux annĂ©es bien agitĂ©es. MBO EN JANVIER 2020

Truck & Business : Les grandes manƓuvres avaient dĂ©jĂ  commencĂ© avant votre arrivĂ©e Ă  la tĂȘte de Group De Wolf
 Didier Potters : En effet. En 2019, Group De Wolf avait arrĂȘtĂ© ses activitĂ©s de transport de patients vers les hĂŽpitaux (une activitĂ© rachetĂ©e en 2016, NDLR). En janvier 2020, cinq associĂ©s se sont regroupĂ©s pour rache12

ter les parts aux actionnaires de l’époque : moi-mĂȘme, mon pĂšre Pascal, Jef et Fons De Wolf et Luc De Koninck. Nous voulions insuffler une nouvelle Ă©nergie dans la sociĂ©tĂ©, en faire une nouvelle version de nous-mĂȘmes. T&B : Quels ont Ă©tĂ© vos premiers axes d’action ? D. Potters : A l’époque, la part du transport de charges complĂštes Ă©tait trop importante. Nous avons d’abord cherchĂ© Ă  rééquilibrer la part du transport de lots partiels et du transport express, ce dernier Ă©tant d’ailleurs Ă  l’origine de Group De Wolf. Dans le mĂȘme temps, nous avons commencĂ© Ă  exploiter une partie de l’ancien entrepĂŽt d’Aldi Ă  Rijkevorsel et nous avons mis en service un tout nouveau systĂšme de gestion des transports. Cette annĂ©e, nous y avons ajoutĂ© un nouveau logo et nous avons donc repris Bellekens.

T&B : Bellekens, c’était un gros morceau
 D. Potters : Oui, puisque cela doublait d’un seul coup notre capacitĂ© de transport. Cela nous a permis de crĂ©er de belles synergies entre le transport international et le transport dans le Benelux. Nous Ă©tions de toutes façons Ă  la recherche d’économies d’échelle. Aujourd’hui, nous avons refait passer tous les vĂ©hicules ex-Bellekens sur plaques belges et nous avons remis tous les chauffeurs sous contrat belge. Cela reprĂ©sente une cinquantaine de vĂ©hicules et, en ce qui concerne le transport international, nous ne faisons plus appel Ă  aucun sous-traitant. Pour la partie Benelux, qui est exploitĂ©e par Red Line Services, nous avons aujourd’hui 35 vĂ©hicules en propre et environ 25 vĂ©hicules de sous-traitants.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
TRUCK & BUSINESS 279 (décembre 2021) by TRANSPORTMEDIA - Issuu