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siècLe!

Quelle était belle la fête, en ce dimanche 5 septembre 2010, lorsque Miguel Angel Jimenez s’est avancé sur le green du 18, pour boucler son 72ème trou et mettre fin à plus de vingt années d’attente! A 21 en dessous du par, il ne pouvait plus être rejoint par son principal adversaire, Edoardo Molinari, le même qui une semaine auparavant avait profité de ses errements au putting pour s’imposer à Gleneagles en Ecosse. Deux putts plus tard, il se montrait bien modeste pour célébrer une victoire pourtant tellement attendue. Mais il ne boudait pas son plaisir quand quelques amis venaient l’arroser au champagne, avant de le pousser dans l’obstacle d’eau. Ses magnifiques chaussures bicolores ont certainement moins apprécié le plongeon… L’émotion était palpable sur ce green, alors que des milliers de personnes manifestaient sympathique tohu-bohu était la récompense de multiples efforts pour amener et pour maintenir l’Omega European Masters au sommet des tournois les plus appréciés du circuit. «CransMontana a toujours été l’une de mes compétitions préférées, non seulement pour le parcours Severiano Ballesteros, mais aussi pour le panorama, pour l’accueil, pour l’ambiance dans la station, pour les amis que j’y retrouve et pour la qualité de l’organisation. C’est pour cela que j’y suis revenu 22 années de suite! Pour tous ces bonheurs que l’Open suisse me procure», déclarait le vainqueur du millésime 2010.

UNE MétéO COMPLAiSANtE

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Une semaine avant le début du tournoi, Yves Mittaz était satisfait de la mise en place, mais relevait un élément incontrôlable: «la météo! En

Très suivi par le public pendant son «duel» face à Molinari, Norman n‘a eu aucune chance de véritablement se distinguer.

greg norMan, sTar iMpliquée

La participation du Grand Requin blanc cette année n’était pas due qu’à une brusque envie de revenir sur le Haut Plateau valaisan, un endroit qu’il prétend beaucoup apprécier. C’était aussi l’occasion d’annoncer son nouveau partenariat avec Omega. Greg Norman est peut-être un golfeur moins motivé qu’il y a vingt ans, il n’en reste pas moins un formidable compétiteur et un acteur dans différents domaines du golf. Architecte de golf, fabricant de vêtements, producteur de gazon, ses différentes activités connaissent le succès et son charisme est planétaire. il est donc un ambassadeur de choix pour la firme biennoise.

bruyamment tout autour. Emotion contenue chez le pro de Malaga, expansive chez le directeur du tournoi, Yves Mittaz, joyeuse chez le président d’Omega, Stephen Urquhart, discrète chez Greg Norman, qui aidait Miguel Angel à enfiler la veste rouge du vainqueur. Ce définitive, c’est elle qui décide du succès de l’opération. Nous maîtrisons tous les aspects techniques, mais le ciel a le dernier mot». Si le dimanche de l’Open est radieux depuis plus de 20 ans, il y a eu des éditions largement perturbées en semaine par la pluie, la neige ou le brouillard.

Lors de la conférence de presse, Norman a souligné la manière similaire qu’Omega et lui-même avaient de mener leurs affaires. Un argument déterminant pour ce businessman, qui a présenté sa candidature pour dessiner, avec la Mexicaine Lorena Ochoa, le parcours qui accueillera l’épreuve de golf des Jeux Olympiques en 2016 au Brésil. Mais oui, vous savez bien, ce «petit événement sportif» qu’Omega apprécie tant!

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