LOGISTIQUE E-COMMERCE
#FOKUSSUPPLYCHAIN
La tendance e-commerce, booster du secteur logistique Le e-commerce a connu ces derniers mois un essor important, notamment du fait de la crise du COVID-19 et de la fermeture d’une partie des commerces. Une preuve, s’il en fallait, que l’avenir de la vente au particulier passera par le digital.
A
lors que l’annonce du confinement sonnait comme un glas pour l’ensemble des commerces, une partie d’entre eux, actifs dans la vente, a pu rebondir. Soit en boostant leurs ventes internet, soit en développant dans l’urgence un espace virtuel dédié. Une tendance largement suivie par les consommateurs et un important changement de paradigme dans le paysage wallon. « De nos jours, tout commerce se doit d’avoir une présence sur le Net », considère Patrick Steinfort, directeur de la « Belgian Association of Marketing », qui aide les marques à développer leur marketing, notamment en ligne. « Après, à chacun de voir s’il veut que son site génère des ventes directes ou s’il se satisfait d’une vitrine virtuelle pour le magasin physique, seul chargé de vendre les produits ensuite. » Mais basculer vers le e-commerce en ligne coûte cher. Outre l’implémentation d’un moyen de paiement sécurisé, il sera nécessaire également d’être accessible par mobile. « Car cet outil figure actuellement en tête des moyens de consultation », complète Patrick Steinfort. « Ensuite, il faut faire en sorte d’être bien référencé et facilement
trouvable. Il ne suffit franchement pas d’être sur le Web, mais encore faut-il savoir, et rencontrer, ce que recherche l’utilisateur. C’est-à-dire penser parfaitement sa logique ergonomique. » Les règles marketing régissant un site de e-commerce efficace restent finalement l’équivalent de celles d’un bon magasin
commerciale. Au coin de la rue comme sur le Net… « De fait, il existe deux leviers principaux dans l’e-commerce: le pôle achats et, justement, le pôle logistique », abonde Michael Willems, CEO et l’un des fondateurs du site hennuyer « Pharmasimple », l’une
De nos jours, tout commerce se doit d’avoir une présence sur le Net. Après, à chacun de voir s’il veut que son site génère des ventes directes ou s’il se satisfait d’une vitrine virtuelle! — PATRICK STEINFORT, DIRECTEUR DE LA « BELGIAN ASSOCIATION OF MARKETING » physique. Où l’on ne cachera pas la caisse dans un coin reculé de la surface, avec des heures d’ouverture bien pensées, un service à la clientèle optimal, et avec une stratégie de merchandising efficace, soit les bons produits au bon endroit. Tout cela, bien entendu, sans oublier le transport et la logistique, clés absolues pour la réussite de toute enseigne
des principales URL’s de vente de produits pharmaceutiques en ligne. « Aujourd’hui, les gens se sont habitués aux “standards Amazon”, c’est-à-dire à la livraison gratuite, et à recevoir leur produit le lendemain de la commande. » Et pour relever ce défi, une seule solution: une logistique irréprochable.
Plus simple à dire qu’à faire dans un secteur dont ce n’est pas le métier de base. M.Willems: « Nous comptons dans nos rangs un logisticien, qui réfléchit en permanence à améliorer les process. C’était fondamental! De même, nous avons fait entrer dans notre capital des gens possédant une vraie culture de la logistique. » Avec des objectifs simples mais fondamentaux: faire baisser le prix des envois ainsi que le taux d’erreur. Une réussite pour l’entreprise qui a enregistré, pour le premier trimestre 2020 une hausse des ventes de 89 % par rapport à la même période en 2019. Sachant que, même si une entreprise se montre la plus irréprochable possible, le 100 % de réussite n’existe pas et, surtout, que le dernier maillon de la chaîne, à savoir le transport du colis, échappe complètement à son expéditeur. Et là, comme tous les autres intervenants, les transporteurs doivent, eux aussi, s’adapter à cette nouvelle donne du commerce digital. Et élever leur niveau de jeu pour que la Wallonie donne le coup d’accélérateur encore nécessaire au développement de ses activités de vente en ligne.
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