Merlin Ouboter Le cofondateur de la Microlino nous explique les dessous de cette voiture révolutionnaire. MOBILITÉ 2023 OCT ‘23 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA En lire plus sur focus swiss D’APRÈS LE SCÉNARIO D’ETTORE SCOLA MISE EN SCÈNE DE LILO BAUR 03.10–22.10 2023 UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE RUE ANCIENNE 37 A 1227 CAROUGE THEATREDECAROUGE.CH +41 22 343 43 43
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La transition vers la mobilité électrique est en marche à l’échelle mondiale, et la Suisse n’est pas en reste. Cet été, près de 30% des nouvelles immatriculations concernaient des véhicules électriques. D’ici 2035, ce n’est pas moins de 3 millions de ces véhicules qui circuleront sur nos routes. Malgré cette avancée technologique et l’engouement de la population envers celle-ci, une question cruciale demeure : la Suisse est-elle prête pour cette révolution énergétique ?
Hélas, le cadre politique pour la mobilité électrique se détériore. Contrairement à de nombreux pays voisins, la Suisse offre de piètres conditions : l’absence de subventions pour l’achat de véhicules électriques, de médiocres réglementations pour le développement des infrastructures de recharge et la délégation de la responsabilité des autorités entre elles, conséquences d’années d’inaction dans la création de conditions favorables au marché. Cette vacuité nuit à l’économie de la branche, alors
même que celle-ci a connu une florissante émergence au cours de la dernière décennie.
Les autorités ne comptent pas améliorer cette situation, bien au contraire. L’annonce de la suppression de l’exonération de taxe d’importation des véhicules électriques en 2024 signifie la fin de l’exception pour les véhicules à faibles émissions. Le Conseil fédéral a quant à lui rejeté une motion en août dernier visant à garantir le droit à la prise en Suisse. Ce droit profiterait directement aux trois quarts de la population habitant dans des bâtiments multi-résidentiels ou simplement locataires, qui pourraient ainsi avoir la possibilité d’exiger l’accès à la recharge au domicile. Mais le coup le plus dur vient de la commission concernée
du Conseil des Etats (CEATE-E) qui a annoncé début septembre son intention de supprimer le programme de subvention pour l’infrastructure de recharge lors de la révision de la loi CO2. Cette politique est incompréhensible et envoie un signal négatif à la population donnant ainsi l’impression que les autorités suisses ne sont pas véritablement en faveur de la mobilité électrique.
Ce manque de soutien politique clair en Suisse entrave la prospérité économique de la branche, péjorant ainsi les investissements et l’innovation dans ce domaine. En prévision des élections fédérales de cet automne, il est essentiel que l’enthousiasme de la population envers la mobilité électrique soit repris et défendu par un grand nombre de politiques. La Suisse doit sans plus attendre prendre le virage de l’électrique.
Texte Geoffrey Orlando, responsable du nouveau bureau romand de Swiss eMobility.
CONTENU. FOCUS MOBILITÉ .
Orlando 04 Sécurité aérienne 08 Mobilité en train 10 Interview Merlin Ouboter 12 Urbanisme et mobilité 16 La voiture électrique Bonne lecture ! Ozan Yalcin Chef de projet
Geoffrey 04 08 12 16 CHEF DE PROJET OZAN YALCIN COUNTRY MANAGER PASCAL BUCK HEAD OF CONTENT ROMANDIE LÉA STOCKY LAYOUT SMA JOURNALISTES LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS & SMA IMAGE DE COUVERTURE MÀD CANAL DE DISTRIBUTION BILAN IMPRESSION STÄMPFLI PUBLICATIONS SA SMART MEDIA AGENCY SA GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS SWISS
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Mobilité électrique : La Suisse arrêtera-t-elle de se mettre des bâtons dans les roues ? Sur les chemins de l’évasion Demandez votre carte carburant
Un abonnement smart qui séduit
Emil Frey est-il en train de révolutionner le marché de l’automobile avec une offre innovante et particulièrement attractive pour les entreprises et les particuliers ? Focus sur une nouvelle façon de rouler, avec Monsieur Patrick Von Bachellé, responsable « Abo /new business » de la succursale Emil Frey de Glattbrugg.
All inclusive
« Assurances, services, taxes, vignette, changements de pneumatiques », tout est compris dans cette offre, nous explique Monsieur Von Bachellé, et d’ajouter : « avec un volume mensuel de 2000km ». Seules l’essence ou l’électricité sont à la charge du consommateur. Par ailleurs, tout se passe en ligne ; en un simple clic, le véhicule est réservé puis livré à domicile.
Sur tout type de marque et de modèle
Emil Frey va bientôt fêter ces 100 années d’existence. Elles ont fait de cette entreprise
familiale le concessionnaire privilégié d’une clientèle exigeante. Vingt-huit marques de véhicules figurent dans son catalogue, avec une déclinaison de modèles allant de la petite voiture au SUV en passant par les utilitaires. Ainsi, l’Abo-move offre un choix pléthorique de solutions où tout besoin peut être comblé. Par exemple, un abonnement de trois mois pour tester un véhicule avant achat, ou encore, un abonnement de 3, 6, 12 mois ou plus pour une voiture de service à l’attention d’un collaborateur que l’on vient d’engager en CDD.
Le meilleur rapport qualité/ prix de Suisse
L’approche est en effet séduisante ; les tarifs le sont tout autant. Il suffit de prendre sa calculette pour s’en convaincre, en incluant l’intégralité des critères tels que le choix, l’aspect pratique, la facilité, la souplesse, la qualité de service, la fiabilité des véhicules, la formule all inclusive ainsi que la couverture des succursales
dans l’ensemble du pays. « Particuliers et entreprises y trouveront assurément leur compte », conclut notre sympathique interlocuteur.
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Texte Emmanuel Viaccoz
Patrick Von Bachellé Abo / new business
Emil Frey Glattbrugg
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Améliorer la sécurité dans les aéroports grâce à l’intelligence artificielle
Spécialiste de l’aérospatiale et de l’aéronautique et grand passionné, Merih Alphan Karadeniz est le fondateur d’ArgosAI Technology, une entreprise créée en 2015 qui s’est donnée pour mission de révolutionner la sécurité aérienne grâce à l’intelligence artificielle.
je me suis demandé si la technologie pouvait résoudre ce problème. Trouver la réponse à cette question a été un voyage de huit ans.
ArgosAI développe des systèmes automatisés de pointe basés sur l’IA et spécialisés dans la détection en temps réel des débris de corps étrangers (FOD). Ces systèmes sont conçus pour améliorer la sécurité et l’efficacité des aéroports en identifiant rapidement tout débris ou objet étranger sur les pistes, les voies de circulation et les aires de trafic. Dans cette interview, Merih Alphan Karadeniz nous explique en quoi ces systèmes sont une réelle innovation et révolutionnent le secteur de l’aviation.
Merih Alphan Karadeniz, comment le projet ArgosAI a-t-il vu le jour et quelles technologies utilise-t-il ? Tout a commencé lorsque le premier avion que nous avions conçu dans mon ancienne entreprise a effectué son premier vol. J’ai vu de nombreux techniciens effectuer une recherche de FOD sur la piste, manuellement, à travers les 3 km de piste. Le fait de réaliser l’ampleur des risques qu’un FOD peut engendrer lors de notre premier vol a doublé mon stress. C’est à ce moment-là que
Le projet ArgosAI est ainsi né de la volonté d’améliorer la sécurité dans les aéroports. En exploitant les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle, d’apprentissage automatique, de vision par ordinateur et de technologie des capteurs, nous visons à fournir aux aéroports des systèmes de détection de FOD et de retournement de pointe qui renforcent la sécurité opérationnelle, réduisent les temps d’arrêt et, en fin de compte, contribuent à des opérations d’aviation plus sûres et plus efficaces.
Quels sont ses avantages ?
Les systèmes de détection de FOD basés sur l’IA fonctionnent en temps réel et surveillent en permanence les surfaces aéroportuaires. Ils peuvent identifier et classer les débris dès leur apparition, ce qui permet d’agir immédiatement.
En évitant d’endommager les moteurs, les pneus et d’autres composants critiques des avions, les compagnies aériennes peuvent économiser des sommes importantes sur les dépenses de maintenance et de réparation. L’automatisation fournie par les systèmes basés sur l’IA permet quant à elle une surveillance continue des pistes et des aires de trafic,
réduisant le besoin d’inspections manuelles, ce qui permet d’utiliser davantage les pistes et les aires de trafic et de réduire le risque de retard des vols. Ensuite, les systèmes d’IA peuvent fonctionner dans diverses conditions météorologiques, y compris par faible visibilité et dans l’obscurité. Cette adaptabilité garantit une détection cohérente des FOD, quels que soient les facteurs environnementaux. Les systèmes d’IA peuvent enfin collecter et analyser de grandes quantités de données au fil du temps. Ces données peuvent être utilisées pour identifier des schémas et des tendances liés à l’apparition de FOD, aidant ainsi les aéroports et les autorités aéronautiques à prendre des décisions éclairées pour prévenir les incidents de FOD à l’avenir.
On estime que les dommages causés par les corps étrangers aux moteurs, aux pneus et à d’autres composants des avions coûtent plus de 4 milliards de dollars par an. Les systèmes d’IA permettent ainsi aux compagnies aériennes d’économiser d’importants coûts de maintenance et de réparation. La réduction des incidents liés aux FOD entraîne aussi une diminution de la pollution et des dommages environnementaux.
Du point de vue de la conformité réglementaire, ces systèmes aident les aéroports à respecter les exigences réglementaires, garantissant ainsi la conformité avec les
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Merih Alphan Karadeniz fondateur ArgosAI Technology
normes des autorités aéronautiques.
Un autre des grands avantages des systèmes de détection des FOD basés sur l’IA est qu’ils peuvent être facilement adaptés à des aéroports de tailles et de volumes de trafic différents. Cette évolutivité permet aux grands aéroports internationaux comme aux petits aéroports régionaux de bénéficier de cette technologie. IIs peuvent s’intégrer à d’autres systèmes aéroportuaires afin de fournir une vue d’ensemble des opérations aéroportuaires.
Avec qui travaillez-vous ?
Nous travaillons avec les plus grands aéroports du monde, tels que celui d’Istanbul. En plus d’assurer la sécurité de leur piste, notre système basé sur l’IA aide les personnes travaillant dans les aéroports à réduire leur charge de travail
et leur stress dans leurs tâches quotidiennes. Nous travaillons également avec l’aéroport de Londres Gatwick pour l’aider à augmenter le niveau d’automatisation de ses portes d’embarquement et avec l’aéroport d’Alanya-Gazipaşa, qui est l’un des principaux aéroports permettant d’accéder aux meilleurs sites touristiques de Turquie, à proximité d’Antalya. C’est le premier aéroport où un système de détection des corps étrangers basé sur l’IA a été testé.
Comment voyez-vous
l’évolution de ce système ?
Avec la croissance de l’aviation, la demande de systèmes avancés de détection des corps étrangers augmentera, ce qui favorisera l’expansion du marché. Les algorithmes d’IA devenant plus précis et plus efficaces, les systèmes de détection de FOD basés sur
l’IA peuvent aujourd’hui offrir les systèmes les plus performants, ce qui les rend plus attrayants pour les aéroports et les autorités aéronautiques. Par ailleurs, les autorités aéronautiques du monde entier se familiarisent de plus en plus avec ces technologies. Après les effets de la pandémie, les aéroports sont toujours soumis à des pressions en matière d’efficacité opérationnelle et de réduction des coûts. Je pense que les objectifs de rentabilité, d’optimisation des opérations et de satisfaction des clients seront déterminants pour l’adoption de ces systèmes à l’avenir.
Interview
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Léa Stocky
L’expert des solutions de recharge pour les voitures électriques
Acteur majeur de la transition écologique, l’entreprise souhaite désormais étendre son activité à l’international à travers le déploiement de son propre réseau de franchises.
Des bornes de recharge sur mesure Fondée en 2021, l’entreprise AMP IT conçoit et développe des solutions de recharge de véhicules à la fois simples et entièrement sur mesure, en fonction des besoins de chaque client. Les bornes sont toutes munies d’un système de monitoring intelligent pour suivre l’évolution de la consommation énergétique en temps réel.
La société déploie aujourd’hui ses solutions auprès des particuliers, des entreprises, mais également des propriétaires de résidence à travers toute la Suisse.
« Pour un particulier qui souhaiterait bénéficier d’une borne de recharge sur sa place de parking au sein de sa résidence, il suffit de faire la demande sur notre site internet », explique Ilya Tyuvildin, le co-fondateur de la société. L’entreprise prend ensuite contact avec les responsables de la copropriété pour le déploiement du système. Le particulier n’a aucuns frais
d’installation à payer, uniquement un abonnement mensuel une fois la borne installée.
« Pour les propriétaires fonciers, ce type d’investissement dans la transition écologique est d’ailleurs extrêmement intéressant et pérenne ! ».
La création d’un réseau de franchises à l’international Face à l’accroissement des ventes de véhicules électriques, l’entreprise AMP IT souhaite désormais étendre son activité en Europe et à l’international à travers son propre réseau de franchises. Une première antenne vient d’ailleurs de voir le jour en Pologne.
« Ce système de franchises est ouvert au plus grand nombre, que ce soient des fournisseurs de courant locaux ou régionaux cherchant des solutions pour répondre à la très forte demande, des entreprises spécialisées dans le développement et le management d’actifs immobiliers, ou encore des sociétés pétrolières qui souhaitent diversifier leur modèle économique », précise llya Tyuvildin.
Chaque nouveau franchisé pourra bénéficier d’un accompagnement sur mesure pour le
lancement et le développement de son activité, en ayant notamment accès au logiciel de l’entreprise pour gérer l’ensemble des tâches de manière simple et efficace. Ils pourront également profiter d’une expertise « opérationnelle » et de nombreux éléments marketing pour développer rapidement leur business.
AMP IT appelle aux investissements pour étendre son empreinte en Suisse et développer son activité à l’étranger. Il s’agit d’une levée de fond qui se clôturera en décembre 2023. AMP IT recherche 3 millions de francs de capital et n’a pas de profil d’investisseur spécifique.
Les fonds seront utilisés pour continuer à développer et financer le logiciel pour la gestion des bornes de recharges et améliorer l’intégration de l’intelligence artificielle, afin de toujours plus s’intégrer sur le marché suisse.
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Située à Genève, AMP IT propose à ses clients des solutions de recharge sur mesure pour les voitures électriques.
BRANDREPORT • AMP IT Image iStockphoto/Halfpoint
nous positionnons comme un acteur du tournant énergétique »
Être un acteur majeur du secteur du transport de l’énergie signifie également être un acteur majeur de la transition énergétique, et René Wuthrich SA (rwsa) l’a bien compris. Dans cette interview, Laurent Wüthrich, qui dirige la société familiale depuis 10 ans, nous explique les défis majeurs du secteur du transport d’énergie.
Les mots d’ordre de notre entreprise sont la sécurité car nous transportons des produits dangereux, la qualité de service pour répondre aux exigences de nos clients et le respect de nos collaborateurs. Ils se transfèrent de père en fils et c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles notre entreprise continue de prospérer. Avec comme ligne directrice notre slogan : notre métier est notre passion, nous essayons toujours d’engager des passionnés depuis la création de l’entreprise.
Suffisamment d’efforts sont-ils fait dans votre secteur pour réussir la transition énergétique ?
Cela dépend, mais je dirais oui pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nos clients mélangent du bio carburant et du bio éthanol, réduisant ainsi d’environ 7 % la part fossile dans les produits vendus en station-service.
Nous transportons également de plus en plus de SAF pour l’aviation (Sustainable Aviation Fuel) qui est produit à base d’huile de friteuse et de graisse animale ce qui permet de remplacer le kérosène dans les avions.
Ensuite, nos clients nous poussent à transformer notre parc véhicule et à utiliser des carburants plus propres, ainsi qu’à mettre en place une politique environnementale stricte avec un plan détaillé des futures actions.
d’énergie. Aujourd’hui, nous nous positionnons comme un acteur du tournant énergétique et voulons contribuer à notre échelle à ce changement. Dans le futur, notre entreprise s’adaptera aux consommateurs pour transporter les produits nécessaires à la mobilité de demain.
Comment voyez-vous le parc automobile dans 10 à 15 ans ?
Nous croyons de plus en plus en un mix énergétique entre l’électrique et le E fuel, l’hydrogène ou peut-être même autre chose. Tout évolue très vite, ce qui est juste aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain. Les crises passées nous le montrent bien.
Qu’en est-il de vos objectifs pour 2030 et 2040 ?
Nous appliquons une politique environnementale très stricte avec de nombreuses mesures ambitieuses pour la réduction de notre empreinte carbone.
Ainsi, d’ici à 2030, René Wuthrich SA souhaite diminuer de moitié ses émissions de CO2 et d’ici à 2040, notre entreprise sera 100 % neutre en carbone grâce à l’hydrogène, aux carburants de synthèse et aux nouvelles technologies qui vont arriver. Pour accompagner cela, un monitoring des émissions de CO2 de chaque camion, de chaque client et de chaque trajet y compris la marchandise transportée sera mis en place dès 2024. Nous serons les premiers en Suisse à avoir un système autant précis et performant de monitoring de notre empreinte carbone.
Laurent Wüthrich, quels sont les services que propose rwsa ?
René Wuthrich SA est le plus grand transporteur de carburant et de combustible pour les compagnies pétrolières sur le territoire suisse et opère dans les trois régions linguistiques. Forte de 75 ans d’expérience, notre entreprise diversifie ses activités depuis plusieurs années : nous transportons également des gaz de l’air comme du CO2 utilisé par exemple pour les boissons gazeuses ou du transport de ciment en camion-citerne.
Nous sommes 115 collaborateurs et avons plus de 80 camions répartis sur 11 sites de stationnement dans toute la Suisse.
Comment vos valeurs guident-elles votre activité ?
Nous sommes une entreprise familiale. Même si l’entreprise s’est agrandie, nos valeurs sont restées les mêmes.
Enfin, nous avons livré les premiers clients avec du carburants HVO (Hydrogenated Vegtable Oil) qui remplace le diesel ou peut s’y mélanger afin de réduire la part d’énergie fossile.
Nous pensons que nous ne faisons pas partie du problème mais bien de la solution pour décarboner l’industrie actuelle, car nous devons tous faire des efforts pour le climat.
La digitalisation est-elle importante dans votre profession ?
Nous la plaçons au cœur de notre entreprise car elle nous démarque de la concurrence et augmente la qualité et l’efficacité. Nous avons créé notre propre application il y a trois ans et chaque année des modules supplémentaires s’y ajoutent. Cela nous a également permis de dématérialiser l’entièreté de nos processus pour arriver à supprimer l’usage du papier.
Comment comptez-vous transformer votre entreprise ?
Nous ne sommes pas qu’une société de transport de pétrole mais bel et bien une société de transport
Avez-vous de nouveaux projets pour le futur afin de répondre à ces objectifs ?
Nous transportons depuis peu du GTL (Gaz to Liquids) : nous sommes le seul distributeur de ce carburant synthétique en Suisse romande élaboré par Shell. Il émet environ 40% de particules fines type NOX en moins et qui réduit de 10 % les émissions de CO2 et les 90 % restantes sont compensés avec des certificats dans des projets spécifiques pour avoir un carburant neutre en carbone. Ce carburant est d’ailleurs considéré comme un produit biodégradable en cas de fuite dans la nature par exemple. Son prix est très compétitif puisqu’il coûte 25-30 centimes de plus que le diesel fossile. Nous travaillons également sur des projets avec les E-fuels qui vont arriver mais plus tard. Si leur prix est plus élevé, ils sont plus durables car ils utilisent des énergies renouvelables et captent le CO2 dans l’atmosphère.
Interview Léa Stocky
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RWSA • BRANDREPORT #FOCUSMOBILITÉ
« Nous
Laurent Wüthrich CEO rwsa
Le home office s’est développé après la pandémie de la Covid-19 et il est aujourd’hui aisé de travailler depuis chez soi, dans un espace de coworking ou encore dans un train. Ce dernier est un avantage pour les voyageurs business qui ont pour habitude de se déplacer de centre-ville en centre-ville.
François Torche, responsable commercial BtoB chez TGV Lyria, le confirme. Dans cette interview, il explique comment la compagnie accueille les voyageurs en quête d’un lieu de travail mobile, leur permettant ainsi de gagner du temps lors de déplacements professionnels.
François Torche, comment le «train office» s’est-il développé ?
Le train a « le vent en poupe ». Les voyageurs et les entreprises ont désormais le souhait de privilégier davantage un mode de transport plus respectueux de l’environnement tout en réduisant leur empreinte carbone. La tendance est également au bleisure, la parfaite combinaison entre déplacement professionnel et activités touristiques qui rend le voyageur d’affaires encore plus désireux de mobilité et de flexibilité.
La fréquence des déplacements internationaux en a-t-elle été impactée ?
La fréquence des déplacements internationaux est à la hausse. Les trains TGV Lyria ont transporté au premier semestre un record
historique de voyageurs. Les trains TGV Lyria ont, en effet, enregistré une hausse de 17% du nombre de voyageurs par rapport à la même période en 2022 et une hausse de 9% par rapport à 2019, l’année de référence.
En quoi le train est-il un lieu bien adapté pour effectuer son travail à distance ?
Le train est le moyen de transport le plus rapide pour assurer le déplacement des voyageurs de centre-ville à centre-ville et réduit le temps dévolu aux formalités d’embarquement au strict minimum. En 2020, l’étude INFRAS a permis de démontrer que les déplacements en train pour les voyageurs professionnels permettaient de travailler durant 83% du temps de trajet avec un ordinateur pouvant être chargé et relié à internet, contre 35% pour un voyage en avion.
Travailler tout en étant en déplacement est donc aujourd’hui possible. En quoi cela change-t-il la politique suisse des entreprises pour les déplacements dans les pays voisins ?
Force est de constater que les politiques de voyages changent : les entreprises recommandent
fortement le train pour des trajets courts au détriment de l’avion. Se déplacer tout en continuant de travailler est possible, c’est un argument de productivité pour l’entreprise.
Les entreprises sont-elles intéressées par les offres de trains et d’abonnements qui facilitent les déplacements des employés ?
Chez TGV Lyria, nous proposons des offres flexibles à la clientèle professionnelle : l’Offre Entreprises et le contrat Grands Comptes. Un contrat Grands Comptes permet ainsi aux entreprises qui possèdent un budget annuel de voyages professionnels en train de souscrire un contrat sur mesure en BUSINESS 1ÈRE. L’Offre Entreprises s’applique sur le tarif STANDARD et permet de bénéficier de 15% de réduction sur ce dernier. Depuis 2020, nous avons signé une trentaine de nouveaux contrats en Suisse : soit plus que doublé le nombre de contrats existant avant la Covid-19.
Texte SMA
Qu’il est facile de se lever tôt pour rejoindre un bureau accueillant!
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« Le train est le moyen de transport le plus rapide pour assurer le déplacement des voyageurs de centre-ville à centre-ville »
SUISSE PARIS Votre bureau mobile dès 6
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Permettre à 5 millions de voyageurs de relier les villes de Genève, Lausanne, Bâle et Zurich à Paris, Dijon et Marseille (en été pour cette dernière) en seulement quelques heures, tel est le pari réussi de TGV Lyria, filiale partagée entre la SNCF et les CFF. Avec 17 allers-retours quotidiens, les trains rouge et gris garantissent une expérience de voyage rapide, confortable et responsable.
Dans un monde du travail interconnecté et flexible, permettre aux voyageurs d’affaires de voyager entre les grandes villes d’Europe est une nécessité. Le train se révèle comme la solution idéale pour cela car il offre aux voyageurs la possibilité de travailler tout en profitant d’un grand confort, sans oublier le panorama sur les paysages dont bénéficient les voyageurs. De plus, le train apparaît comme le transport durable de référence. Avec TGV Lyria, prendre le train entre la Suisse et la France génère jusqu’à 30 fois moins de CO2 que l’avion, un voyageur n’émettant que 5 kg de carbone par trajet. Grâce à une flotte renouvelée à fin 2019 de 15 trains à deux étages offrant une capacité de 18 000 sièges quotidiens, TGV Lyria se veut comme la solution pour les voyages franco-suisses.
Bien plus qu’un simple voyage Voyager en train offre aujourd’hui de nombreux avantages que TGV Lyria combine pour garantir une expérience de voyage transformée. Le train permet en effet de connecter les centres des villes, et TGV Lyria l’a bien compris. Il est ainsi possible de relier Paris depuis Genève, Lausanne, Bâle ou encore Zurich en seulement trois à quatre heures. De cette façon, le voyageur entrant dans le train en gare de Cornavin peut profiter d’un café avec vue sur la tour Eiffel après seulement un peu plus de trois heures de trajet.
Au-delà de la rapidité, la fréquence des trains, avec un départ toutes les deux heures en journée depuis Genève par exemple, permet de prévoir ses trajets avec sérénité. Une fois bien installé, le voyageur d’affaires peut profiter du portail Wi-Fi gratuit et de prises électriques et ainsi travailler en toute efficacité pendant 80% de son temps de trajet total de porte à porte.
Prendre le train, c’est aussi choisir le moyen de transport le plus durable. Selon l’étude du bureau INFRAS à Zurich datant de 2020, les trajets à Paris depuis Genève, Lausanne, Bâle et Zurich ont un bilan carbone inférieur aux mêmes trajets en avion, bus, voiture et voiture électrique. L’empreinte carbone d’un passager d’un train Genève-Paris est même 30 fois moins importante qu’en avion.
Dans cette même logique de durabilité, les circuits courts sont privilégiés pour l’offre de restauration, de même que la saisonnalité et une politique zéro plastique pour les produits à usage unique.
Le confort de la clientèle d’affaires au premier plan Qui pense encore aujourd’hui que les trajets en train sont du temps perdu ? Au sein des TGV Lyria, tout est fait pour donner aux voyageurs d’affaires le confort d’un bureau tout en garantissant de nombreux services qui rendent le voyage unique. Ainsi, trois classes de voyage sont proposées en fonction des besoins des voyageurs.
La plus complète et haut-de-gamme est l’offre « BUSINESS 1ÈRE », accessible à tous et pas seulement réservée aux grandes entreprises. Le voyageur, qui peut monter dans un autre train de la journée avec la même destination s’il n’a pas réussi à prendre le train initial, profite d’un accueil personnalisé à bord avec une boisson de bienvenue. Une fois bien installé dans une voiture spéciale et dédiée, il peut travailler au calme. Un repas lui est servi directement à la place et est inclus dans le prix du billet. Parce que la qualité se vérifie tout au long de l’expérience, les menus proposés sont inspirés de la gastronomie franco-suisse et élaborés en collaboration avec Michel Roth, chef étoilé français et genevois d’adoption, soulignant ainsi l’expérience internationale jusqu’au bout. À Paris Gare de Lyon, le billet donne droit à l’accès au Salon Grand Voyageur.
Deux classes « Standard » complètent cette offre de voyage. La « STANDARD 1ÈRE » a pour avantage de proposer des tarifs optimisés, offrant le confort d’un fauteuil de 1ère classe. La « STANDARD » comprend pour sa part des tarifs compétitifs, idéal pour les sociétés dont les employés voyagent majoritairement en seconde classe. Pour les gourmands, le festin commence en voiture-bar avec une offre de restauration «Le Deli» pour les petits en-cas originaux et gourmands. Chaque année, les chefs repensent les cartes à l’aube du printemps et à l’approche de l’automne pour satisfaire les palais à toutes les saisons.
Des offres spécialement conçues pour les professionnels
Pour pousser plus loin la qualité des services, TGV Lyria propose aux entreprises des offres qui leur permettent de bénéficier de coûts compétitifs pour leurs trajets professionnels, tout en les combinant toujours avec confort et sérénité. Un contrat Grand Compte permet ainsi aux entreprises avec un certain budget annuel alloué aux déplacements à Paris de souscrire à un contrat sur-mesure en « BUSINESS 1ÈRE ». À la clé, des remises exclusives et personnalisées et un accompagnement par un conseiller expert et dédié. Le contrat garantit également une flexibilité totale avec des billets à des prix fixes, échangeables ou remboursables sans frais. Le petit plus, un bilan annuel de l’empreinte carbone de l’entreprise est réalisé et peut ainsi lui permettre de mieux connaître ses émissions.
Enfin, l’Offre Entreprises s’applique sur le tarif « STANDARD » (seconde classe) et permet de bénéficier de 15% de réduction sur ce dernier. De la même manière que le contrat Grand Compte, cette offre garantit confort et échange et annulation sans frais.
Plus d’informations sur www.tgv-lyria. com, rubrique « Lyria Business » ou directement auprès de François Torche, Responsable commercial BtoB : francois.torche@lyria.com 079 196 91 03
Texte Léa Stocky
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Le train, champion des déplacements professionnels entre la Suisse et la France
Une micro voiture pleine d’avantages
Tout commence avec un constat: les voitures deviennent de plus en plus imposantes au fil des ans, mais l’utilisation de ces moyens ne change pas. En effet, une voiture est en moyenne occupée par une voire deux personnes pour une distance quotidienne de 30 km à une vitesse d’environ 40 km/h. L’idée est alors de créer des véhicules adaptés aux besoins quotidiens des habitants, tout en réduisant l’empreinte carbone et l’espace occupé par la voiture dans les villes.
Les Microlinos, issues de Micro Mobility, voient leur succès augmenter d’année en année. Après le lancement des Micro Scooter, ces trottinettes qui ont connu un succès immédiat dans le monde entier, l’entreprise présentait en 2015 sa vision du futur pour la mobilité urbaine. Retour sur ces véhicules révolutionnaires avec Merlin Ouboter, cofondateur de la Microlino.
Merlin Ouboter, comment le projet Microlino a-t-il vu le jour ?
Tout a commencé avec deux voitures de démonstration fabriquées en Chine que nous avons exposées au salon de l’automobile de Genève en 2016. Jusqu’ici, le projet était en quelque sorte un gag pour attirer l’attention des médias sur notre entreprise de trottinettes. En parallèle, nous avons mis en ligne une liste de réservation et nous avons promis la construction du véhicule si nous recevions 500 commandes. Après seulement trois jours au salon, nous avions déjà reçu plus de 500 réservations pour la Microlino. Ce fut le point de non-retour où nous avons réalisé qu’il y avait un véritable intérêt pour la Microlino et que nous devions agir.
Pourquoi une telle conception ?
Lors de nos premières tentatives de conception, nous avons en quelque sorte rétréci une voiture standard. Nous nous sommes toutefois rendu compte que même nous nous ne conduirons pas un tel véhicule, la ressemblance à un jouet étant trop frappante. Au cours de nos recherches, nous nous sommes rendu compte qu’il existait, dans les années 1950, toute une série de véhicules appelés «bubble cars». C’était une sorte de mélange entre une moto et une voiture. Nous nous sommes inspirés de ces véhicules et avons conçu la Microlino comme une nouvelle interprétation de ce concept des années 50.
Avez-vous rencontré des obstacles dans le développement de votre projet ?
Une entreprise de trottinettes qui décide soudainement de construire une voiture, cela pourrait faire le titre d’un film hollywoodien. Comme pour la trame d’un tel film, nous avons connu des hauts et des bas au cours du développement de la Microlino. D’un partenaire qui a copié la Microlino et l’a commercialisée sous un autre nom (il a ensuite fait faillite) à la prise de conscience que nous devions construire notre propre production à Turin pour maintenir nos normes de qualité, nous avons dû faire face à de nombreux
obstacles. Heureusement, nous avons toujours pu compter sur le soutien de notre communauté qui nous a aidés à traverser ces périodes difficiles.
faible poids de 550 kg. En outre, l’empreinte CO2 de la production est inférieure d’environ 50 % à celle d’une voiture électrique normale.
À quel type d’utilisation la Microlino est-elle destinée ?
La Microlino est un véhicule quotidien qui répond aux besoins de mobilité de tous les jours dans les villes et offre un volume de coffre décent d’environ 230 litres. De nombreux clients nous disent que la Microlino remplace leur deuxième ou troisième voiture. De plus, avec un prix de base de 16’490 CHF, elle offre une entrée abordable dans la mobilité électrique.
Comment garantissez-vous la sécurité du véhicule ?
La Microlino est le premier véhicule de sa catégorie à être doté d’une structure unibody rigide et donc construit comme une voiture standard. Ainsi, même sans airbags, elle offre une protection supérieure à celle d’une moto ou d’un vélo.
De manière plus générale, comment se porte le marché des voitures électriques ? Quels sont les principaux défis auxquels il est confronté ?
Quelles sont les principales différences entre la voiture Microlino et une voiture standard ?
Techniquement, la Microlino est un véhicule électrique léger. D’un point de vue réglementaire, c’est un mélange entre une moto et une voiture. Elle a quatre roues et il faut un permis de conduire de type B pour l’utiliser, mais elle a une plaque d’immatriculation de moto. En tant que véhicule électrique léger, la Microlino peut atteindre une vitesse maximale de 90 km/h et a une autonomie de 230 km. Elle peut être rechargée sur une prise domestique standard en seulement quatre heures.
La mobilité est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis. Quels sont les avantages technologiques et environnementaux d’une telle voiture ?
Grâce à leur taille compacte et à leur porte avant, il est possible de garer trois Microlinos sur une place de parking normale, ce qui facilite la recherche d’une place de parking dans les zones denses. D’un point de vue environnemental, la Microlino ne consomme qu’un tiers de l’énergie d’une voiture électrique standard pour 100 km, ce qui est principalement dû à son
Nous constatons une augmentation de la demande de véhicules électriques et le taux d’adoption croît rapidement. Rien qu’en Suisse, nous avons livré jusqu’à 500 Microlinos depuis le début de la production qui a débuté à la fin de l’année dernière. Le principal défi auquel nous sommes confrontés en Europe est que notre catégorie ne bénéficie pas encore de certificats d’émission de CO2, comme c’est le cas pour d’autres véhicules électriques.
Quels sont les développements futurs potentiels ? Avez-vous d’autres projets ?
Actuellement, nous améliorons le véhicule et développons de nouvelles fonctionnalités pour la Microlino, telles que la climatisation et les fonctions de connectivité. Au début de l’année prochaine, nous introduirons également une plus grande batterie avec une autonomie de 230 km. De plus, nous avons déjà annoncé une édition estivale de la Microlino appelée Spiaggina, qui dispose d’une capote et n’a pas de vitres latérales pour créer une sensation de cabriolet. Nous prévoyons de livrer les premières Spiagginas à l’été 2024.
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 10 FOCUS.SWISS INTERVIEW • MERLIN OUBOTER
Interview Mévane Mas Image màd
Le vrai luxe plutôt que l’illusion de la grandeur
Michel Wichman, dans une de vos déclarations vous soutenez que « les étoiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ?
Les étoiles sont au firmament et non pas à un panneau à l’entrée d’un hôtel car, de nos jours, le nombre d’étoiles est de moins en moins lié à la qualité de l’hôtellerie. Notre équipe se préoccupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les évaluations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos étoiles pour nous. L’hôtel pourrait même se voir attribuer huit étoiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalité authentique et sincère ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est précisément par ces caractéristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous démarquer et démontrer la qualité de notre établissement. C’est pour cette raison que nous avons rejeté les quatre étoiles que l’Hôtellerie Suisse envisageait de nous attribuer.
N’est-ce pas un inconvénient, surtout concernant la perception de l’extérieur ?
Non, pas du tout. Même si parfois nous pensons ne pas être à la hauteur, nous dépassons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habitués enthousiastes et fidèles. Nous proposons une forme d’hospitalité contemporaine et durable, qui laisse les étoiles à leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-être des hôtes au cœur de notre activité.
Cependant, il reste vrai que les étoiles aident certains invités à choisir leur destination. Et pourtant, vous vous êtes « contenté » d’ouvrir un hôtel trois étoiles. Pourquoi ?
À mon avis, parallèlement au monde du grand tourisme hôtelier super riche et classique, Gstaad doit se développer davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hôtel trois étoiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’être hôte du Spitzhorn, j’ai travaillé pendant huit ans comme directeur au Grand Hôtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue). Lorsque je travaillais au Grand Hôtel Bellevue, mon équipe et moi, nous concentrions
toujours sur le bien-être de nos hôtes. Toutefois, alors que cela devrait être une évidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxième place dans de nombreux hôtels de luxe.
Dans ces cas, la chasse aux étoiles associée aux efforts et sacrifices visant à attirer un grand nombre de célébrités a conduit à une situation qui ne permettait pas à un invité « lambda » de se sentir à l’aise dans l’établissement.
Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?
Dès le début, ma femme et moi avons pu aider à façonner l’âme de l’hôtel Spitzhorn. En tant que locataires, nous avons repris un établissement de l’assurance La Bâloise qui correspond parfaitement à notre idée d’un hôtel moderne. Pas de posture guindée, pas d’illusion de grandeur. Nous privilégions une atmosphère détendue et une cordialité authentique. En 2014, le « Times » a même écrit qu’il s’agit d’un moyen de « réinventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».
Qu’est-ce qui différencie le Spitzhorn d’autres hôtels de la même catégorie ou d’une catégorie supérieure ? Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ».
C’est le principe directeur de notre hôtel trois étoiles supérieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hôtel à un autre car chaque établissement possède son propre charme et sa propre identité. Finalement, ce qui compte c’est l’âme de l’hôtel, tout est une question de niveaux, notre hôtel est d’un degré plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pétillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avère plus accueillante, les prairies alpines plus colorées et les visages de notre équipe sont plus rayonnants. Ce qui fait la différence c’est aussi notre facture qui, malgré le confort offert, rayonne d’une modestie particulière. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-être. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est à leur disposition. Nous offrons donc le vrai luxe plutôt qu’une illusion de grandeur.
Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?
Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrédients frais, souvent locaux, et forment un menu simple mais très savoureux. Nous proposons par exemple des soupes spéciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spécialités saisonnières.
Vous décrivez votre établissement comme un hôtel trois étoiles qui comporte une infrastructure quatre étoiles. Qu’est-ce qui confère à cette dernière sa grande qualité ?
Notre hôtel est en effet un trois étoiles supérieur avec une infrastructure quatre étoiles dans un environnement cinq étoiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hôtel Spitzhorn en décembre 2013, « la légèreté de l’être » a également trouvé son expression architecturale. En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ». Quant à nos intérieurs, il a été difficile de laisser transparaître l’esthétique très particulière du monde extérieur. Nos décorateurs d’intérieur ont créé une œuvre d’art étonnante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établissement offrent les meilleures vues sur la région. L’hôtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonnière de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-être, un fitness, une piscine, un sauna/ bain à vapeur, des soins Kneipp et des massages.
www.spitzhorn.ch
SPITZHORN • BRANDREPORT UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #FOCUSMOBILITÉ 11
À l’Hôtel Spitzhorn de Gstaad, les étoiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients. Michel Wichman, locataire et hôte du Spitzhorn, nous présente l’établissement ainsi que ses valeurs comme une hospitalité authentique qui dépasse souvent les attentes des clients.
Massifier les mobilités alternatives afin d’alléger le trafic routier
La mobilité est un enjeu de taille pour les villes suisses. Entre pollution et saturation routière, les milieux urbains se doivent d’améliorer le bien-être et la santé afférents à la mobilité. Les alternatives vertes telles que le vélo ou les transports partagés doivent notamment être valorisées au cœur des villes.
Guillaume Drevon, géographe spécialisé dans les questions de rythmes de vie associés à la mobilité et chercheur à l’EPFL au sein du laboratoire de sociologie urbaine, explique comment faire face aux défis de la mobilité urbaine.
Guillaume Drevon, quels sont les plus grands défis actuels en termes de mobilité ?
L’enjeu majeur est le rôle de la voiture dans la mobilité de demain. Pour atteindre l’objectif zéro carbone à l’horizon 2050, il est impératif de réduire de 40 % à 50 % l’usage de la voiture individuelle d’ici 2030.
Aussi, la « bonne » mobilité est encore perçue comme étant efficace, lointaine et rapide. Il est essentiel de bouleverser ces perceptions en valorisant le lent, le local et le court distance qui offrent aussi beaucoup d’avantages: diminution
vie ne sont pas adaptés, ce qui nous oblige à nous déplacer fréquemment pour nos activités. L’objectif est de rendre nos quartiers plus attrayants pour retenir les habitants localement.
Comment faire face au trafic sur les routes urbaines ?
Il s’agit premièrement d’encourager le report modal. Une grande partie des déplacements courte distance sont réalisés avec des voitures individuelles. Ces distances pourraient par exemple être parcourues en vélo, reportant ainsi une partie du flux routier sur les voies vertes.
Il est aussi essentiel de promouvoir le partage de véhicules. Une voiture reste majoritairement en stationnement et ne sert donc pas. Finalement, piétonniser et rendre la voiture périphérique à la ville est primordial. De très bons exemples à ce niveau-là sont les villes de Bâle et de Berne.
en Suisse romande avec des projets de mobilité tels que le Léman Express et la voie CEVA, qui contribuent à réduire la dépendance à la voiture. En complément de la voie ferroviaire, il est nécessaire de massifier les mobilités douces telles que le vélo. Ces autoroutes à vélo que l’on voit en Hollande et aujourd’hui à Genève entre Annemasse et les EauxVives absorbent un flux impressionnant.
Existe-il des projets novateurs en termes de mobilité douce ?
Une combinaison entre une flexibilisation du travail, un renforcement du transport public et un accès plus important au vélo permettrait de répondre en grande partie aux défis actuels de la mobilité urbaine. Cependant, pour atteindre les objectifs politiques, la solution ne se trouve pas uniquement dans la technologie mais aussi dans les modes de
V ENDREDI 10 NOV EMBRE 2023 – 20H00
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SONT DES CHANTEURS
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 12 FOCUS.SWISS URBANISME ET MOBILITÉ
SPEC TACLE MUSICAL ESPACE V ÉL ODROME PL A N - L ES - OUAT ES ww w s a i s o nc u t u r e ll e pl o c h
MOREL
FRANÇOIS
Image iStockphoto/deepblue4you
Faire voyager les marchandises de manière efficace autour du globe, tel est l’objectif de la société PESA. Lara Muehlethaler, directrice de PESA à Chavornay et membre du comité SPEDLOGSWISS Romandie, nous parle transports internationaux, sujet qu’elle pratique au quotidien
Lara Muehlethaler Directrice de PESA
Lara Muehlethaler, quels sont les services proposés par PESA ?
Notre société est un peu l’agent de voyage des marchandises. Cela implique tout ce qui touche de près ou de loin aux importations et aux exportations. Qu’il s’agisse des déclarants en douane qui s’occupent de toutes les formalités pour annoncer les marchandises qui passent la frontière à l’Office Fédéral des Douanes et des Frontières (OFDF) ou de nos transitaires pour répondre aux besoins de faire circuler les marchandises à l’international par divers biais, nos 85 employés sont répartis à proximité des frontières du pays. En somme, nous nous efforçons de trouver une solution créative et rigoureuse pour faire voyager la marchandise d’un point A à un point B, tout en proposant un service personnalisé.
Quelles sont les différentes options de transport ?
On peut distinguer divers facteurs qui déterminent le choix du flux de transport le plus adéquat : le lieu d’expédition et d’arrivée, le délai
imparti, le budget et la géopolitique actuelle. En effet, une pandémie ou une guerre et tout se chamboule. Notre société bénéficie d’un réseau de partenaires à l’international pour organiser la prise en charge des marchandises. L’option la plus rapide mais coûteuse est la voie aérienne, à laquelle beaucoup lui préfèrent le transport maritime. Il existe aussi une possibilité de plus en plus tendance avec le rail, à la fois plus rapide que le bateau et plus abordable que l’avion. Le camion est généralement réservé aux derniers kilomètres.
N’est-ce pas un peu polluant (en termes d’émissions de CO2) ?
Après la covid-19, tous les systèmes de production dépendant de l’Asie devaient être repensés pour une consommation locale et pourtant, la machine a repris son rythme de croisière, l’inflation poussant à un achat là où il est le moins cher : cela ne se conjugue pas avec la notion d’écologie. Actuellement, le moindre mal réside dans le transport combiné afin de parcourir le maximum de distance par rail ou bateau pour réduire le trajet en camion jusqu’à destination. En Suisse, nous travaillons de plus en plus avec le rail pour désengorger les axes routiers. Les transitaires collaborent aussi avec l’OFDF afin de mettre en place des solutions digitales pour réduire les temps d’attente aux frontières, ainsi qu’à l’ouverture de lieux agréés ou d’Entrepôt Douanier Ouvert1 directement
chez les clients pour la réception de marchandises sans que cela nécessite un arrêt à la douane.
Quels changements attendent le transport international ?
À mon sens, une optimisation des hubs et de meilleures infrastructures sur les zones transfrontalières seraient une amélioration conséquente pour notre pays. Je pense aussi que les habitudes de consommation finiront par changer : peut-être que l’ère du «tout, tout de suite» doit prendre fin pour quelque chose de plus lent, à contre-courant de la frénésie actuelle.
Interview Maévane Mas
1Entrepôt Douanier Ouvert, permet de stocker ses marchandises provenant de l’étranger et de ne payer les droits de douane et la TVA que lors de la mise à la consommation de celle-ci sur le territoire suisse.
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 13 PESA • BRANDREPORT #FOCUSMOBILITÉ
Image iStockphoto/Bim
Des envois partout dans le monde grâce au transport international
Louer son infrastructure de recharge au lieu de l’acheter
La mobilité électrique progresse sans cesse et gagne en importance auprès des entreprises, des propriétaires et des gérants.es immobiliers. Nicolas Müller, responsable Mobilité électrique et Vincent Perrin, responsable Produit mobilité électrique chez Groupe E, nous parlent des points à prendre en compte lors de la planification et de l’installation de bornes de recharge.
la solution la plus adaptée ? Nos recommandations portent sur l’écoute, l’analyse et le conseil. Il nous tient à coeur d’apporter une solution axée sur les besoins du/de la client.e. Cette façon de faire nous permet de procéder à l’aménagement progressif par place de parc, que ce soit pour un locataire, un propriétaire ou une entreprise. Le financement de l’infrastructure et la facturation de l’électricité par usager.ère sont également des points importants à aborder dès les premières discussions Finalement, la meilleure option est de proposer une solution sur mesure, permettant d’éviter les problèmes cités plus tôt et de gagner la confiance de nos clients.es.
louer. Groupe E offre à ses clients.es la possibilité de louer l’infrastructure de base et/ou les bornes de recharge sur le long terme.
Quelles sont les prestations incluses dans le modèle de location clé en main ?
La facturation est-elle comprise ?
Les Suissesses et les Suisses qui passent à la mobilité électrique sont toujours plus nombreux.ses. De ce fait, la demande en bornes de recharge sur les places de stationnement privées augmente continuellement. Que recommandezvous aux propriéta ires immobiliers et aux gérants.es pour éviter une prolifération incontrôlée des stations de recharge ?
Nous leur recommandons d’avoir une approche globale pour l’ensemble des places de stationnement dès le début du projet. Autrement, ils/elles risquent de rapidement rencontrer des problèmes. En effet, la pose de bornes supplémentaires implique la transformation des installations existantes et donc des coûts y relatifs. Parallèlement, les frustrations peuvent entraîner des problèmes de voisinage.
Quels sont vos conseils pour trouver
Vous proposez plusieurs possibilités pour les utilisateur.rices et les propriétaires. Acheter ou louer son équipement de recharge. Quand et pourquoi est-il judicieux de louer ? Certains.es propriétaires et gérants.es immobiliers ne sont pas encore convaincus.es que la mobilité électrique s’imposera et ne souhaitent donc pas investir. Ils/elles s’inquiètent du fait que la technologie des infrastructures de recharge puisse encore évoluer.
Pour les entreprises, la question est de savoir si le capital social sera investi dans l’infrastructure de recharge ou s’il ne serait pas préférable de contracter un leasing pour les bornes, comme c’est souvent le cas pour les véhicules.
Dans ces situations, il est préférable de
Le modèle de location HOME+ de Groupe E comprend le montage, l’exploitation et la maintenance de l’ensemble de l’infrastructure de recharge pendant toute la durée de la location. La solution inclut non seulement la facturation par usager.ère, mais également une hotline en cas de dysfonctionnement ou de questions. Elle comprend aussi la télésurveillance de l’infrastructure de recharge et le contrôle des autorisations d’accès aux bornes de recharge via des cartes RFID ou par smartphone.
Groupe E propose également des interfaces pour les exploitants.es de flottes, leur permettant de traiter les données de facturation des recharges à domicile, sur le lieu de travail ou sur le réseau de recharge public avec une carte d’accès unique par utilisateur. rice. Ils/elles peuvent ainsi gérer eux/elles-mêmes les données des utilisateurs.rices enregistrés.es.
À quoi faut-il faire attention concernant la puissance de charge ?
La puissance de charge détermine la vitesse à laquelle la voiture électrique sera chargée. Une planification réfléchie permet d’économiser beaucoup d’argent. La personne qui recharge son véhicule la nuit à son domicile ou sur son lieu
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 14 #FOCUSMOBILITÉ BRANDREPORT • GROUPE E SA
Responsable de la mobilité électrique Vincent
Responsable produit mobilité électrique
Nicolas Müller
Perrin
Groupe E
de travail, lorsqu’il est stationné pendant neuf heures, n’a pas besoin d’une puissance de charge élevée. Il est donc possible pour une entreprise de mettre à disposition plus de bornes de recharge, si celles-ci ont une puissance de charge plus faible.
Par exemple, 30 bornes de recharge peuvent se partager une alimentation électrique de 3x63 A (44 kW) - à condition bien sûr d’opter pour une gestion de la charge - bien qu’en temps normal, la puissance de charge usuelle est de 3x16A (11kW).
Les bornes de recharge nécessitent une puissance élevée pendant plusieurs heures lorsqu’elles sont utilisées. Quand une gestion de la charge estelle nécessaire et judicieuse ?
Dans les nouvelles prescriptions des distributeurs d’énergie, une gestion de la charge devient nécessaire dès que plusieurs bornes de recharge de 11kW sont installées sur la même introduction afin de garantir l’approvisionnement et la sécurité de l’infrastructure électrique du bâtiment. Si ceci n’est pas réalisé, le raccordement principal risque d’être surchargé et les grands.es consommateurs. rices devront faire face à des pics, qui pourraient se répercuter à terme sur leurs factures d’électricité.
Est-il possible de combiner son installation avec des sources provenant d’énergies renouvelables, telles que les installations photovoltaïques ? Si c’est le cas, à quoi faut-il faire attention lors de la planification et de l’installation ?
Bien entendu ! Lors de l’analyse et du conseil, nous abordons le thème de l’installation photovoltaïque et le prenons en compte en fonction des souhaits du/ de la client.e. Les énergies renouvelables influent fortement sur la gestion de la charge et offrent une flexibilité supplémentaire aux bornes de recharge.
Les installations de recharge au sein des entreprises font également
l’objet d’une demande croissante. Offrez-vous aussi des solutions clé en main pour ce type de clients.es ?
Tout à fait. Depuis quelques années, Groupe E offre des solutions pour la recharge en entreprise et possède donc une grande expérience en la matière. Grâce à notre produit WORK+, en plus de la palette de solutions que nous proposons pour la mobilité électrique, nous pouvons également répondre à la problématique de la facturation et du remboursement du courant fourni.
Prenons un exemple : dans le cadre d’une campagne publicitaire, le concessionnaire X vend un véhicule électrique avec trois ans d’électricité offerte sur le lieu de travail. Cela signifie que le/la propriétaire du véhicule peut recharger gratuitement avec sa carte sur le lieu de travail, mais doit payer lorsqu’il/ elle recharge sur le réseau public. L’électricité gratuite doit être comptabilisée afin que le concessionnaire puisse la rembourser à l’employeur.se. Les collaborateurs.rices possédant un véhicule électrique d’une autre marque peuvent également recharger à cette borne. Cependant, cette recharge devrait être facturée selon le prix interne de l’entreprise. En collaboration avec son prestataire de service MOVE, Groupe E s’assure que les exigences qui découlent de tels contrats soient automatisées et garantit le remboursement en conformité à la taxe sur la valeur ajoutée.
Il est également possible de souscrire à cette solution clé en main sous forme de location au lieu d’achat. Le cas échéant, elle est combinable avec nos offres de fourniture d’électricité ou notre solution My Sun Contracting pour produire et consommer une énergie entièrement renouvelable, sans investissement.
Quelques cantons offrent des programmes de subventions. Est-ce que les propriétaires et locataires profitent de ces subventions en cas de location via Groupe E ?
C’est sûr ! Groupe E intègre les subventions
cantonales et communales pour autant que le/la client.e puisse en bénéficier directement dans l’offre de location et d’achat de l’infrastructure de recharge et se charge aussi de la coordination afin de réduire au maximum les dépenses pour les gérant.e-s et les propriétaires d’immeubles. Nous montrons aux client.es les avantages supplémentaires qu’ils/ elles ont à commander la station de recharge dès le début du projet et à en profiter doublement.
Quels sont les avantages exclusifs et attractifs de Groupe E par rapport à ses concurrents sur le marché ?
Nous nous distinguons par l’étendue de notre expérience sur l’ensemble du secteur énergétique. La taille de notre entreprise, notre capacité financière et notre volonté d’investir sur le long terme sont des vecteurs de fiabilité. Il a fallu de la patience et beaucoup de capitaux pour construire des barrages et produire de l’électricité. Il en va de même pour la mobilité électrique, même si le rythme est probablement plus rapide.
Groupe E est une entreprise suisse de référence du secteur énergétique et un partenaire de confiance pour ses clients.es. Son parc de production (en propre et en participation) comprend des centrales hydroélectriques et thermiques et produit localement près de la moitié de l’électricité consommée par ses clients.es. Avec les sociétés du groupe, l’entreprise propose une gamme complète de produits et de services dans des domaines aussi variés que les installations électriques, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la mobilité électrique, l’ingénierie, l’électroménager et les solutions de contracting. Groupe E et ses sociétés emploient plus de 2500 collaborateurs. rices et forment plus de 270 apprentis.es.
www.groupe-e.ch/mobilite
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 15 GROUPE E SA • BRANDREPORT #FOCUSMOBILITÉ
Quel avenir pour la voiture électrique ?
Retour sur l’avenir des véhicules à batterie et leurs avantages et inconvénients avec Nicolas Müller, responsable de la mobilité électrique et Vincent Perrin, responsable produit mobilité électrique chez Groupe E.
Dans un contexte de mobilité suisse, quel rôle joue la mobilité électrique ?
NM: Ces cinq dernières années, l’électromobilité individuelle s’est fortement développée. Aujourd’hui, presque 30% des nouvelles immatriculations sont entièrement électriques ou hybrides, et cela continue de grimper. Le principal moteur de cette augmentation est l’évolution des objectifs internationaux qui visent une réduction des émissions de CO2. En conséquence, l’industrie automobile a dû s’adapter pour ne pas subir de lourdes pénalités, les voitures thermiques dépassant largement les limites d’émissions de CO2 fixées par l’UE.
Quels sont les avantages et les désavantages d’une voiture électrique ?
VP: L’avantage majeur est l’efficacité énergétique du véhicule. Une voiture électrique utilisera 75-80% de l’énergie apportée au véhicule, ce qui implique moins de perte que pour d’autres motorisations. Le rapport est inversé avec les voitures thermiques qui n’utilisent qu’environ 25% de l’énergie, le reste
étant en partie dissipé sous forme de chaleur.
NM: Sur la durée de vie totale du véhicule, il y a moins d’émissions de CO2. De plus, les coûts totaux sont plus faibles par kilomètre qu’avec une voiture thermique. Certains désavantages sont le coût d’achat qui est plus élevé qu’une voiture thermique, le poids des véhicules électriques qui est également plus élevé car la batterie pèse lourd et enfin, les recharges qui prennent plus de temps qu’une voiture thermique pour un plein d’essence, soit une vingtaine de minutes pour passer d’une charge de 20% à 80%.
Les longs trajets sont-ils envisageables en termes d’autonomie de la voiture ?
VP: Les grands axes autoroutiers ont été équipés de bornes de recharges à grandes puissances. Grâce à cela, certains véhicules déjà présents sur le marché peuvent être chargés pour une centaine de kilomètres en seulement quelques minutes. La recharge publique en Suisse est déjà très efficace et bien assurée pour les longs trajets. On compte actuellement environ 12’000 bornes sur l’ensemble du pays.
Recharger sa voiture avec 100% d’énergies renouvelables, est-ce possible ?
VP: Tout à fait. Le propriétaire d’une maison
individuelle qui dispose de panneaux solaires, par exemple, peut effectuer ses recharges entièrement avec cette énergie. Les distributeurs d’énergie proposent aussi des raccordements avec une grande partie d’énergies renouvelables. Nous sommes sur la bonne voie à ce niveau-là.
Comment voyez-vous l’avenir des véhicules électriques ?
La voiture électrique a de plus en plus la cote auprès de la clientèle privée. Véritable pilier d’une mobilité en plein changement, ce type de véhicule s’avère être une solution efficace pour réduire les émissions de CO2 émis par le flux routier. BÂTIMENT
ENSEMBLE, CONSTRUISONS
NM : Le nombre de voitures électriques entre 2030 et 2035 devrait atteindre 50% de l’ensemble du parc automobile suisse. Je pense aussi que les voitures électriques seront disponibles au même prix que les voitures thermiques et que tous types de véhicules seront disponibles en variante 100% électrique.
VP : Il est certain que la mobilité électrique sera le standard de demain, sans que cela soit pour autant l’unique solution à long terme. Le nombre de voitures de tourisme en circulation sur nos routes va devoir diminuer. Il faudra également harmoniser et rendre toujours plus attractive l’offre de nos transports publics.
Interview Maévane Mas
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 16 FOCUS.SWISS LA VOITURE ÉLECTRIQUE
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GÉNIE CIVIL
ENTREPRISE GÉNÉRALE
DEMAIN GENÈVE VAUD VALAIS induni.ch Image iStockphoto/Just_Super
Mobilité électrique et vélo
On pourrait être surpris d’apprendre que Yamaha a développé le premier vélo à assistance électrique de série au monde il y a 30 ans. En effet, Yamaha fabrique des vélos à assistance électrique pour le marché japonais depuis trente ans et fournit les unités motrices qui équipent un grand nombre de vélos à assistance électrique vendus en Europe. Et le nouveau vélo urbain CrossCore inaugure un futur électrique enthousiasmant pour la marque.
Yamaha est une marque de motos et de scooters majeure dans le monde. Depuis 1955, la marque est à l’origine de technologies innovantes et de concepts révolutionnaires dans l’univers des deux-roues. De plus, le CrossCore RC est un modèle clé de la stratégie « Switch ON » de Yamaha, fer de lance de la transition de l’entreprise vers le monde de la mobilité électrique.
Fort de près de 70 ans d’expérience dans la production de motos et de scooters haut de gamme, ainsi que d’une vaste expérience dans la conception de vélos à assistance électrique et d’unités d’entraînement, le CrossCore délivrera les mêmes niveaux élevés de technologie, de performances et de fiabilité que tous les autres produits Yamaha.
Le CrossCore RC est un vélo à assistance électrique polyvalent, adaptable et accessible, prêt à affronter toutes les situations au quotidien. Il a été spécialement conçu pour répondre à tous les besoins : trajets urbains, balades, travail de la condition physique, etc. Avec zéro émission et de faibles coûts d’entretien, c’est le choix idéal pour bien des raisons.
Au coeur de ce superbe vélo à assistance électrique se trouve l’unité d’entraînement
PW-ST haut de gamme de Yamaha, l’un des moteurs les plus silencieux et les plus réactifs de sa catégorie. En plus de d’être souple et silencieux, ce moteur est couplé à des capteurs qui analysent la façon de pédaler et ajustent l’assistance électrique pour un pédalage le
plus naturel et le plus agréable possible.
Pour une position droite et détendue, le cadre résistant et léger est équipé d’un guidon plat. La fourche offre un débattement de 63 mm pour absorber les bosses. Grâce à l’interface Display A, il est facile de changer de mode d’assistance et de contrôler l’état de la batterie. Et si l’on souhaite personnaliser son CrossCore, il existe une large gamme d’accessoires de randonnée.
Outre le CrossCore, il y a aussi le MORO 07, un eMTB pour les trails exigeants, le Wabash RT gravel bike et les tout nouveaux modèles BOOSTER, disponibles en versions 25 et 45 km/h et parfaits pour le quotidien en ville.
Chic, puissant et mobile, un scooter intemporel
Au cours de ses 20 années de règne en tant que scooter sportif le plus performant d’Europe, le TMAX a constamment évolué et s’est amélioré pour répondre aux besoins changeants de plusieurs milliers de clients qui ont choisi de piloter cette machine emblématique.
La version actuelle du TMAX est doté d’un nouveau design dynamique inspiré des motos Supersport, d’un nouveau carénage plus compact ainsi que de roues et de suspensions modernisées qui offrent des performances de conduite plus sportives.
C’est également le scooter sportif de Yamaha le plus sophistiqué qui présente les caractéristiques les plus haut de gamme. Il est équipé d’un écran TFT couleur connecté de 7 pouces et dispose de la navigation Garmin à carte complète. Plus sportifs, plus étroits et plus intelligents, les TMAX et TMAX Tech MAX de 8ème génération sont équipés pour offrir une excellente expérience de conduite.
À la redécouverte de l’incontournable TMAX
Le monde des deux roues a changé radicalement
avec le lancement du premier TMAX en 2001. Jamais personne n’avait vu un tel modèle auparavant. C’était une machine unique en son genre, facile à conduire et offrant des performances exceptionnelles, ainsi que de solides capacités de vitesse sur les longs trajets et une commodité incomparable au quotidien. Pour bon nombre de personnes, il était impossible de créer un véhicule hybride capable de réunir pour la première fois le monde des scooters et celui des motos.
Depuis la création de l’entreprise, les concepteurs novateurs de Yamaha se sont forgé une réputation en créant certains des concepts les plus audacieux et les plus novateurs au monde qui ont permis de développer de tout nouveaux segments sur le marché.
Ainsi, lorsque le monde a assisté au lancement du TMAX original - et à l’émergence d’une toute nouvelle catégorie il y a 20 ans de cela - rares sont ceux qui ont été surpris de découvrir que le tout premier scooter sportif avait été créé par Yamaha Motor Company.
Des performances plus sportives, un look plus dynamique et des technologies connectées
La version actuelle du TMAX reste fidèle au concept original qui a fait de cette machine révolutionnaire l’un des modèles les plus vendus de Yamaha. La combinaison très particulière d’un moteur bicylindre puissant monté rigidement sur un châssis léger et d’un carénage avantageux est à l’origine du succès durable du TMAX.
Depuis son lancement en 2001, ce modèle Yamaha révolutionnaire a été le scooter sportif le plus vendu chaque année pendant deux décennies et le nouveau modèle aux spécifications plus élevées est parfaitement équipé pour renforcer la position du TMAX en tête du classement des ventes. Attirant un public fidèle et connaisseur à travers toute l’Europe, le TMAX continue d’offrir une expérience de conduite passionnante ainsi que la qualité exceptionnelle de Yamaha associée au plus haut niveau de confort et de commodité à ses nouveaux et anciens clients.
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 17 #FOCUSMOBILITÉ
YAMAHA • BRANDREPORT
Mobilité suisse: défis et législation
La mobilité est en plein bouleversement. Comment la Suisse fait-elle face à une demande grandissante et aux défis climatiques ? Retour sur la question avec l’Office fédéral des transports (OFT).
Quels sont les différents défis en matière de mobilité en Suisse ?
L’évolution démographique, économique et des habitudes met les routes et le rail sous forte pression. L’entretien de l’infrastructure de transport et la résorption des goulets d’étranglement impliquent de gros investissements. En outre, la mobilité doit être durable et tenir compte des objectifs climatiques et d’aménagement du territoire. Il faut la développer de manière ciblée et combiner intelligemment les divers modes de transport. Autres défis : la numérisation et l’électromobilité croissantes.
Comment la mobilité douce est-elle promue en Suisse ?
La mobilité douce est importante car elle contribue à décharger les transports publics et le réseau routier. La Confédération, mais surtout les cantons et les communes, sont en charge des infrastructures pour vélos, piétons et randonneurs. Certains sont très actifs car ils voient les avantages pour le tourisme et une meilleure cohabitation avec les voitures. Depuis 2023, une loi fédérale sur les voies cyclables facilite la création d’un réseau sûr et de qualité.
Qu’en est-il des transports en commun, et notamment du train, que beaucoup de Suisses utilisent chaque jour ?
La qualité et la densité de l’offre sont la clé du succès. La Confédération dépense chaque année des milliards de francs pour le rail. Cela en vaut la peine car le train est fiable, peu polluant et peut transporter beaucoup de personnes à la fois. On peut ensuite prendre un bus, les réseaux de lignes des cantons et des villes étant eux aussi bien développés.
Comment l’Office fédéral des transports (OFT) garantit-il leur sécurité ?
Les entreprises de transports publics sont responsables de la sécurité. Elles doivent donc prendre en tout temps les mesures nécessaires pour un voyage sûr. En tant qu’autorité de surveillance, l’OFT vérifie, notamment par des contrôles sur place ou lors de l’octroi d’autorisations, que les entreprises assument effectivement leurs responsabilités.
Qu’en est-il des véhicules à énergie fossile ?
Il n’y a pas de mesure contraignante ou punitive.
La Confédération et les cantons préfèrent miser sur des actions encourageant la transition, par exemple en densifiant le réseau de bornes de recharge pour les voitures électriques et en soutenant financièrement l’achat de bus de transport public électriques.
Comment voyez-vous l’évolution des transports en commun en Suisse et de la mobilité douce ? Quels sont les objectifs de la Confédération à moyen et à long terme ?
Les transports publics doivent être renforcés en particulier dans les agglomérations et là où les besoins de mobilité peuvent être regroupés. La Confédération veut donc mettre la priorité sur les courtes et moyennes distances. Pour les longues distances, le train doit être amélioré là où il n’est pas encore compétitif par rapport à la route et à l’avion. Enfin, les transports publics doivent être plus faciles à utiliser (accès aux quais, achat de billets, meilleure coordination internationale).
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Le défi du transport écologique
Jeune bernois expatrié, Julien Kämpf, PDG de Kämpf Logistik SA, se lance un nouveau défi dans le monde du transport, à l’échelle internationale. Améliorer l’acheminement des colis et marchandises aux particuliers et aux petites entreprises pour arriver à une logistique plus responsable vis-à-vis de l’environnement.
à cette demande voit émerger la création d’un portail pour favoriser les échanges économiques.
applications mobiles telles que Quick Zoll, l’application officielle de dédouanement.
Julien Kämpf PDG Kämpf Logistik SA
La plateforme de transport en ligne Eco-Roading.ch ouvre la voie à cette idée. Ce site suisse est une plateforme de mise en relation entre personnes voulant faire transporter toutes sortes de biens. Et avec pour mission d’optimiser le transport de façon écologique et économique en utilisant les véhicules qui rentrent à vide.
Gérant de cette plateforme depuis 3 ans, Julien Kämpf a pris conscience d’une forte demande pour l’acheminement de marchandises dans le secteur privé à l’échelle internationale. Les habitudes de consommation n’ont plus de frontières depuis ces dernières années, les e-clients se déplaçant de moins en moins pour consommer. La volonté d’offrir une solution adaptée
BRANDREPORT •
L’idée naissante se concrétise sous la forme d’une agence dédiée à la réception de colis et marchandises basée à Pontarlier en France. Cette structure ouvrira ses portes le 2 janvier 2024 aux particuliers ainsi qu’aux professionnels et offrira un service de réception et de stockage dédié. Les clients auront la possibilité de faire réexpédier la marchandise via le réseau de transporteurs transfrontalier, ou de venir retirer leur colis en agence. En travaillant en circuit court avec les acteurs locaux suisses et français du marché, la logistique des transports de petites et moyennes marchandises s’en voit optimisée.
Face à des infrastructures qui atteignent leurs limites, la digitalisation des services offre aujourd’hui de plus grandes possibilités afin de faciliter l’échange d’informations, comme la facturation digitale et les
Cette nouvelle dynamique de plus en plus présente nous permet d’offrir des solutions alternatives plus responsables sans freiner l’économie. Kämpf Logistik met un point d’honneur à utiliser la technologie comme outil principal de son activité.
« Les défis auxquels nous devons faire face aujourd’hui peuvent être surmontés grâce à la synergie de notre passé industriel, de notre prise de conscience présente et de notre futur technologique. »
Des solutions d’infrastructures de charge intelligentes pour les immeubles de rapport
Recharger son véhicule intelligemment : NeoVac propose des infrastructures de charge évolutives avec une gestion dynamique intégrée de la charge et un décompte individuel pour les immeubles et les sites dans le secteur semi-public. Avec E-Mobility de NeoVac, tout le monde est gagnant : les propriétaires d’appartements ou les locataires ont facilement accès à l’électromobilité et, de leur côté, les propriétaires d’immeubles et les gérances n’ont pas à effectuer de démarches administratives.
La popularisation des véhicules électriques confronte les gérances et les propriétaires à de nouveaux défis. Les locataires et propriétaires d’appartements optent de plus en plus pour des véhicules à motorisation électrique et recherchent des possibilités de recharge pour ceux-ci. Avec NeoVac, les propriétaires d’immeubles et les gérances construisent des solutions orientées vers l’avenir dans le garage souterrain ou sur le parking. Celles-ci préservent le réseau et garantissent une recharge sûre.
« E-Mobility Go ! » : le modèle de location pour les utilisateurs et les locataires Avec « E-Mobility Go ! », NeoVac propose, entre autres, un modèle de location pour les immeubles de rapport. Les utilisateurs et les locataires peuvent choisir entre l’achat
d’une borne de recharge à CHF 1830 et une location mensuelle à CHF 39. Dans les deux cas, des frais de mise en service de CHF 530 seront facturés. Les coûts de l’électricité pour l’infrastructure de charge seront directement facturés à NeoVac et les frais de l’énergie utilisée prélevés sur la carte de crédit des locataires et des utilisateurs.
NeoVac permet aux propriétaires d’immeubles et aux gérances de bénéficier de façon illimitée des nombreux avantages de l’électromobilité et coordonne pour ce faire non seulement le raccordement et la première installation de l’aménagement de base, mais aussi l’installation des différentes stations de charge, le décompte, la maintenance, ainsi que les prestations techniques et d’assistance. Les propriétaires d’immeubles et les gérances
sont ainsi débarrassés de la charge administrative et ont l’assurance que tout fonctionne parfaitement. De plus, ils ne doivent plus investir à l’avenir dans l’infrastructure.
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