Sanitas Le Mag 1/24: Typiquement masculin, typiquement féminin

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Masculin Féminin Accouchement prématuré Un meilleur dépistage précoce

Quand le sexe fait la différence

Blessures liées au sport Causes, diagnostics, thérapies

VRAI OU FAUX

Renifler, un geste dégoûtant et mauvais pour la santé?

En hiver, il y a des bruits que l’on préfèrerait ne pas entendre, par exemple ceux qu’une personne fait en reniflant bruyamment. Un geste impoli, certes, mais inoffensif.

Certains médecins le conseillent même, car le fait de se moucher fortement peut envoyer avec pression les mucosités et agents pathogènes dans les sinus et l’oreille moyenne, provoquant ainsi une inflammation. Les scientifiques ont constaté que la pression exercée lorsque l’on se mouche avec force est dix fois plus élevée que celle d’un éternuement.

Mieux vaut se moucher en douceur, une narine à la fois. Une bonne solution pour toutes celles et ceux qui trouvent désagréable le fait de renifler.

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Illustration: Joël Roth

Nous répondons aux questions que vous vous êtes toujours posées. redaktion@sanitas.com

MAGAZINE SANITAS

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ÉDITORIAL

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Vrai ou faux

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Éditorial

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Bouillon d’infos

DOSSIER

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Typiquement masculin, typiquement féminin

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Un geste solidaire

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Il faut qu’on parle!

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Cancer: aussi une question de sexe

7 faits sur le corps féminin 14

Médecine genrée: des différences de taille

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Être actif

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Soigner une blessure due au sport

Côté privé 22 Moi, c’est Christian

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Remèdes maison

Que faire en cas de pression et de douleurs aux oreilles?

Recherche et développement

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Risque de prématurité

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Bon à savoir

Comment calcule-t-on les primes d’assurance maladie?

Sani et Elina

Chère lectrice, cher lecteur,

Andreas Schönenberger, CEO de Sanitas

Chez Sanitas, presque 1000 femmes et hommes travaillent ensemble au quotidien. En général, cette collaboration se passe très bien, malgré nos différences de genre. Car l’une des valeurs que défend Sanitas est le partenariat.

Autant au sein de notre entreprise qu’avec vous. Bien entendu, les besoins individuels jouent un rôle important. Par exemple, les hommes et les femmes n’ont pas à affronter les mêmes défis en matière de santé.

Un assureur maladie se doit d’en tenir compte.

Pour proposer des offres qui répondent à toutes les exigences, nous développons sans relâche notre gamme de produits et avons lancé la nouvelle assurance complémentaire Vital. Très flexible et offrant des prestations complètes, elle contient exactement ce dont vous avez besoin. Que vous soyez un homme ou une femme. Vous en apprendrez davantage à ce sujet sur sanitas.com. Prenez soin de vous.

27 ... se brossent les dents

IMPRESSUM: Éditeur Sanitas Management SA, Jägergasse 3, 8021 Zurich, sanitas.com/magazine | Contact redaktion@sanitas.com| Responsable du projet Claudia Sebald | Rédaction Irène Maria Schäppi (rédactrice en chef), Helwi Braunmiller, Julie Freudiger, Nicole Krättli, Katharina Rilling, David Torcasso | Traduction Service de traduction de Sanitas | Art Direction Festland AG | Lithographie Detail AG| Impression swissprinters.ch | Crédit photos Toutes les images ne portant aucune mention particulière sont la propriété de Sanitas ou sont des images sous licence de Sanitas, couverture: Raphaela Pichler, un grand merci à l’hôtel Townhouse à Zurich, p. 6/7: Stas Pylypets / stocksy, p. 12/13: Christoph Burgstedt / Adobe Stock, p. 20: skynesher / iStock | Tirage env. 550 000 exemplaires; 14e année; imprimé sur du papier écologique FSC©: SGSCHCOC-002716 | Parution 4 fois par an en français, allemand et italien | Le prochain numéro paraîtra en mai 2024.

MAGAZINE SANITAS

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BOUILLON D’INFOS

Bienvenue chez Sanitas

Nous souhaitons la bienvenue aux quelque 60 000 personnes qui font désormais partie de nos assuré-es! Nous mettons tout en œuvre pour que vous vous sentiez entre de bonnes mains.

Une promesse que nous voulons tenir aussi vis-à-vis de notre fidèle clientèle.

Nous vous souhaitons une bonne année 2024!

Ce que nos assuré-es apprécient chez nous: sanitas.com/partenaire-sante Le saviez-vous?

Un bain chaud pour bien dormir

En ce qui nous concerne

Faites-vous partie des personnes qui tombent dans les bras de Morphée au bout de 30 secondes? Ou de celles qui se tournent et se retournent dans leur lit pendant des heures? Selon le médecin Els van der Helm, une douche ou un bain chaud pris deux heures avant d’aller au lit permettrait de mieux s’endormir.

Le développement durable occupe une place de choix chez Sanitas, tant dans le secteur de la santé que pour l’environnement. C’est pourquoi nos cartes d’assurance sont désormais fabriquées à partir de PET recyclé.

Ce qui nous permet d’économiser 42% de CO2 par rapport aux cartes traditionnelles en PVC.

Carte d’assurance durable

Pour plus d’infos sur la carte d’assurance: sanitas.com/developpement-durable

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MAGAZINE SANITAS

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BOUILLON D’INFOS

Fondation Sanitas

Demenzworld

360 Le chiffre

Demenzworld est une plateforme (en allemand) qui simplifie la vie des personnes touchées par la démence et leur entourage.

Elles y trouvent de précieuses informations, tout comme des check-lists et fiches de travail, et peuvent partager leur expérience avec d’autres personnes concernées. Une offre qui nous a convaincus: la fondation Sanitas soutient demenzworld dans le cadre du parrainage de projets. demenzworld.com

Avantages clientèle

Aperçu de nos offres spéciales Découvrez Votre santé nous tient à nos offres exclusives: sanitas.com/ cœur. C’est pourquoi nous en-exclusivite collaborons avec de nombreux partenaires pour vous aider à rester en bonne santé ou à guérir rapidement. Et pour créer des offres séduisantes, grâce aux conditions spéciales accordées aux assuré-es de Sanitas. Jetez-y un œil!

articulations composent le corps humain.

100 d’entre elles sont mobiles.

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Source: Sanitas Health Forecast 2023

Votre avis nous intéresse: sanitas.com/votre-feedback

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Typiquement masculin, typiquement féminin Les femmes viennent de Vénus, les hommes de Mars. On nous a suffisamment rebattu les oreilles de clichés de ce style. Et pourtant: il y a bien une petite différence qui peut, justement, faire toute la différence en médecine et en psychologie. De nos jours, le genre est un sujet qui ne cesse de gagner en importance. Et c’est une bonne chose.

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DOSSIER

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DOSSIER

Un geste solidaire Matthias von Wartburg, père de famille, a décidé de se faire stériliser il y a trois ans.

La vasectomie est un cap qui fait encore peur à de nombreux hommes.

Texte Nicole Krättli

Photos Colin Frei

S

a vasectomie, Matthias von Wartburg, 37 ans, l’avait envisagée avec une grande sérénité. Sur le chemin de l’hôpital, ce père de trois enfants avait même posté une story sur son compte Instagram pour annoncer l’imminence de son intervention. Mais une fois dans la salle d’opération, un sentiment de nervosité l’a envahi. «C’était ma première intervention chirurgicale et elle allait être pratiquée sur une zone très sensible. Cela m’a soudain rendu très nerveux», se rappelle-t-il.

Il est loin d’être un cas isolé. Beaucoup d’hommes ont peur de franchir le cap. Pour certains, le simple fait d’aborder la question de la stérilisation est déjà trop difficile. «J’ai parlé à beaucoup d’hommes avant de me faire opérer. Certains se sont montrés ouverts et très intéressés, d’autres m’ont affirmé qu’ils n’accepteraient en aucun cas de subir une telle intervention», explique Matthias von Wartburg. Ce n’est pas étonnant. Beaucoup associent la virilité à la capacité de procréer. La peur de la perdre constitue un critère important dans la décision de subir ou non une vasectomie.

répandue: le chirurgien écarte la peau des bourses de quelques millimètres pour accéder au canal déférent. L’intervention, qui se pratique sous anesthésie locale, dure une quinzaine de minutes. Le patient peut rentrer chez lui dès qu’elle est terminée. La plaie disparaît au bout de quelques jours. Il convient toutefois de se ménager un petit peu afin d’éviter douleurs et complications.

Une petite intervention qui est lourde de conséquences: bien qu’une vasectomie soit réversible, rien ne garantit le retour de la fertilité. Matthias von Wartburg n’a donc pas pris sa décision à la légère.

Bien au contraire. Lui et sa femme en ont discuté à plusieurs reprises pendant près de deux ans.

«Ce qui m’a longtemps retenu, c’était de penser que si ma femme et mes enfants venaient à mourir dans un accident de voiture, par exemple, je serais encore

Une intervention peu risquée

Cette crainte est bel est bien présente, comme l’explique Michael Kurz, urologue, dans une interview (voir page de droite) alors que cette opération comporte très peu de risques d’un point de vue médical.

En Suisse, la vasectomie sans bistouri est largement

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Contraception: quelle méthode choisir? sanitas.com/ contraception

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DOSSIER

Monsieur Kurz, dans quels cas une vasectomie est-elle indiquée?

Lorsque l’on a définitivement décidé de ne plus avoir d’enfants. Car même si une vasectomie est en principe réversible, la fertilité n’est plus jamais aussi bonne qu’avant.

Il n’est pas rare qu’il faille alors recourir à l’insémination artificielle.

De quel type d’intervention s’agit-il?

Comme la vasectomie est une chirurgie mini invasive, les patients récupèrent rapidement. Ils ressentent les effets de l’opération pendant une à deux semaines, mais peuvent généralement travailler normalement.

L’intervention est-elle sans risque?

Les complications sont très rares.

Dans quelques cas, les patients peuvent ressentir une douleur prolongée dans et autour de la zone traitée ou dans l’épididyme. Mais cela se traite bien. Il n’y a pratiquement pas de douleurs chroniques. À quoi faut-il faire attention après l’opération?

Mieux vaut renoncer au sport, au sexe et aux bains pendant une semaine. Il est possible de se doucher dès le lendemain de l’intervention.

Une réflexion intense: il aura fallu deux ans à Matthias von Wartburg pour se décider à pratiquer une vasectomie.

Quels sont les avantages d’une vasectomie?

La ligature est très sûre et durable.

Les coûts sont nettement moins élevés pour le couple et la partenaire n’a plus besoin d’être sous contraception hormonale ou de changer régulièrement son stérilet.

Que craignent vos patients?

Ils me demandent parfois si la vasectomie augmente les risques pour la prostate, ce que la science a réfuté. L’un des principaux sujets de préoccupation est la perte de «virilité», chose qui ne se passe qu’au niveau psychologique.

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DOSSIER

Aujourd’hui, Matthias von Wartburg est sûr d’avoir pris la bonne décision – pour lui comme pour son couple.

assez jeune pour refaire ma vie.» Rien que le fait d’évoquer cet argument le fait sourire. Un beau jour, il a changé son fusil d’épaule: le scénario catastrophe de l’accident de voiture lui a semblé bien plus improbable que le risque d’une grossesse non désirée. «C’est à ce moment-là que ma femme et moi sommes tombés d’accord sur le fait que nous voulions vraiment éviter de nous retrouver dans cette situation», déclare-t-il.

Une méthode de contraception très efficace

La vasectomie fait partie des méthodes de contraception les plus efficaces. C’est ce que montre l’indice de Pearl, un outil statistique qui permet de mesurer l’efficience des méthodes de contraception. Il indique le nombre de grossesses observées pour 100 femmes utilisant ou dont le partenaire utilise une contraception donnée pendant un an. Il est de 0,1 dans le cadre d’une vasectomie. Cela signifie que seule une femme sur 1000 tombe enceinte après avoir eu des rapports sexuels avec un homme ayant subi une vasectomie. À titre de comparaison: il se situe entre 0,1 et 0,9 pour la pilule contraceptive et à environ 0,16 pour le stérilet hormonal.

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Matthias von Wartburg considère sa vasectomie comme un «geste solidaire». «Le corps de ma femme a été mis à rude épreuve pour mettre au monde nos trois enfants. La vasectomie était la moindre des choses que je pouvais faire pour nous», précise le père de famille. Cerise sur le gâteau: cette opération a même eu des effets positifs sur la sexualité du couple.

C’est justement ce que redoutent de nombreux hommes, comme le souligne Michael Kurz: «L’une des questions les plus fréquentes que me posent au préalable mes patients concerne la puissance sexuelle après une vasectomie. Or, cette intervention ne rend pas impuissant.» Matthias von Wartburg était un peu inquiet à l’idée de sa «deuxième» première fois, mais il a ressenti par la suite un grand soulagement: «Grâce à l’opération, la peur d’une grossesse non désirée avait complètement disparu.

Cela m’a beaucoup apaisé et déstressé.»

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Sanitas prend en charge les coûts d’une vasectomie comme moyen de contraception si une assurance complémentaire comme Classic ou Vital a été conclue. sanitas.com/ vasectomie

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DOSSIER

Texte David Torcasso

Illustration Joël Roth

Il faut qu’on parle!

Klaus Heer, spécialiste en thérapie de couple, a cinq conseils pour trouver les mots justes et influencer positivement la relation.

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Parler sert en premier lieu à échanger des informations sur des sujets du quotidien. Des études ont montré que les couples les plus heureux sont ceux qui partagent véritablement leur vie – et moins ceux qui passent leur temps à régler leurs problèmes relationnels.

«Parler du quotidien, c’est créer de la confiance et savoir qu’on est là l’un pour l’autre», explique le thérapeute.

Pensez à haute voix ensemble

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Réduisez la pression

«Lorsqu’ils parlent, les couples ont souvent du mal à découvrir ce qui est le plus évident», explique Klaus Heer. Il conseille donc de penser à voix haute ensemble.

Notamment lorsqu’un couple n’arrive pas à avancer sur certaines questions, comme le partage équitable des tâches ménagères. Demandez concrètement: «Dis-moi franchement à quelle solution tu penses.

Je t’écoute. Et après, on inverse les rôles. D’accord?»

Selon Klaus Heer, il y a toujours quelque chose à reprocher à l’autre dans un couple: «Personne n’est parfait. Les couples doivent apprendre à accepter les critiques et à ne pas se défendre immédiatement. Mais il ne faut pas bouder non plus. Ni régler ses comptes ni se venger. Les deux doivent admettre qu’ils sont difficiles sur certains points. Prenez votre courage à deux mains et demandez à votre partenaire de dire en quoi vous pouvez être pénible de temps à autre.»

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Parlez en marchant

N’arrêtez pas de communiquer

Dans certaines situations, les discussions sur la relation ont peu de chances d’aboutir. Le fiasco est même programmé lorsqu’on est assis sur le bord de la baignoire ou allongé dans son lit, comme le précise Klaus Heer. «Abordez les sujets difficiles à l’air libre, en vous promenant, main dans la main et pendant une durée de 30 minutes au maximum. Puis convenez d’une date pour reprendre la discussion.»

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Prenez un autre chemin

«De nombreux couples constatent qu’ils communiquent de moins en moins bien car ils accumulent les problèmes», déclare le thérapeute.

Pour certains même, la discussion est un moment qu’ils redoutent.

La recommandation de Klaus Heer: «Essayez d’aborder les problèmes d’une autre manière, en les nommant et en les identifiant différemment.»

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DOSSIER

Aussi une question de sexe Le cancer peut toucher tout le monde, mais les types les plus fréquents ne sont pas les mêmes chez les hommes que chez les femmes.

Texte Katharina Rilling

Attention lors de la miction Avec l’âge, une hypertrophie bénigne de la prostate est fréquente et provoque les mêmes symptômes qu’un cancer. Mais attention à ne pas les confondre. Les symptômes des deux maladies sont: – Problèmes de miction – Besoin fréquent d’uriner – Douleurs lors de la miction – Sang dans l’urine ou le sperme – Douleurs lors de l’éjaculation

Cancer de la prostate: le risque augmente dès 50 ans Avec 7100 nouveaux cas par an, le cancer de la prostate – une glande des organes sexuels internes, qui produit une partie du liquide séminal – est, en Suisse, le cancer le plus fréquent chez les hommes.

Les raisons

On ignore les causes de ce cancer. Comme pour nombre d’autres maladies, un style de vie sain s’avère positif. Il semblerait qu’une forte consommation de viande rouge en augmenterait le risque. Malheureusement, l’âge et les antécédents génétiques sont des facteurs majeurs que l'on ne peut pas influencer. Le cancer de la prostate touche en premier lieu les hommes de plus de 50 ans. Ceux dont le père en est ou a été atteint devraient se soumettre à des examens dès 40 ans.

Que faire?

Ne pas «faire l’autruche». Le dépistage joue un rôle essentiel car détecté à temps, ce

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cancer se traite généralement bien. Dès l’âge de 50 ans, les hommes devraient se rendre chez le médecin pour un contrôle.

Celui-ci consiste en une palpation de la prostate par le rectum et un test antigène (test PSA), suivis d’une IRM et d’une biopsie en cas de résultat suspect. Le cancer de la prostate ne progresse que lentement et, la plupart du temps, ne cause aucun trouble pendant longtemps. Chez les hommes de plus de 70 ans, plus aucun traitement n’est généralement nécessaire.

Néanmoins, ce cancer a tendance à causer des métastases, raison pour laquelle il doit faire l’objet de contrôles réguliers. Les traitements varient: les tumeurs de petite taille ne nécessitent dans la plupart des cas qu’une observation. Une opération est nécessaire si des métastases se forment ou que le cancer progresse rapidement. De nos jours, les complications postopératoires (troubles érectiles et incontinence urinaire) sont devenues plus rares.

DOSSIER

Sans traitement, les cellules cancéreuses se divisent de manière incontrôlée et se multiplient.

Quel examen préventif effectuer et quand? sanitas.com/ prevention

Cancer du sein: dépistage précoce par palpation Chaque année en Suisse, quelque 6500 femmes se voient diagnostiquer un cancer du sein pour la première fois, contre 50 hommes. Dans la plupart des cas, la tumeur naît dans le tissu glandulaire féminin, plus précisément dans les lobules lactifères ou, le plus souvent, dans les canaux lactifères.

Les raisons

On ignore pourquoi les tumeurs se forment à cet endroit-là. L’âge joue cependant un rôle important: dès 50 ans, le risque augmente fortement. Néanmoins, ce diagnostic tombe plus tôt pour un quart des femmes concernées. Il existe des facteurs sur lesquels on ne peut pas agir, comme la génétique, les hormones ou les traitements médicaux. Ainsi, des cas de cancer du sein dans la famille, un début précoce des règles ou une ménopause tardive, une absence de grossesse ou une maternité à un âge avancé, une thérapie de substitu-

tion hormonale lors de la ménopause ou une radiothérapie à la suite d’un cancer peuvent augmenter le risque de cancer du sein. Un style de vie sain permet de réduire ce risque, alors que le surpoids, l’alcool et le tabagisme l’augmenteraient.

Que faire?

Palper ses seins et se soumettre à des contrôles réguliers représentent la base de la prévention. Depuis des décennies, le nombre de décès recule. Dans la plupart des cas, diagnostiqué à temps, le cancer du sein n’est plus fatal. Des mammographies régulières constituent l’examen préventif le plus important. On le recommande à toutes les femmes dès 50 ans.

Une opération permet alors de retirer les tumeurs; les cellules cancéreuses, quant à elles, sont traitées par des rayons ou des médicaments. Pour les femmes qui le désirent, le sein touché peut être reconstruit au moyen d’implants ou de propre tissu.

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Connaître ses seins La palpation des seins ne remplace certes pas la mammographie dès 50 ans, car le cancer du sein passe souvent inaperçu pendant des années. Mais les femmes qui s’examinent régulièrement remarquent plus vite les changements: – Masses dures dans la poitrine ou sous les aisselles – Changement de la taille, de la forme ou de la couleur du sein – Éruption cutanée, inflammation ou rougeurs autour du mamelon – Écoulement depuis le mamelon en l’absence de grossesse ou d’allaitement – Perte de poids inexpliquée

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DOSSIER

7 faits sur le corps féminin Les femmes sont différentes, les hommes aussi.

Quand nous parlons du corps, cela s’applique tout particulièrement aux organes reproducteurs.

Texte Anne-Sophie Keller et Irène Schäppi

Illustration Pia Bublies

L’utérus: fait no 1 L’utérus fait à peu près la taille d’un smartphone. Sa paroi est composée de trois couches musculeuses qui lui permettent de grandir et de s’étirer pendant la grossesse, jusqu’à atteindre le nombril.

L’utérus: fait no 2 L’utérus ressemble généralement à une poire, mais il peut aussi avoir la forme d’un cœur. Cette malformation, appelée utérus bicorne, touche 1 à 3,3% des femmes.

Le clitoris

1998 Identification

2005

Difficile à croire: le clitoris n’a été complètement identifié comme organe qu’en 1998. En 2005, Helen E. O’Connell en a révélé dans une étude la position et les dimensions exactes.

Cette urologue australienne a aussi démontré le rôle central qu’il joue dans l’orgasme féminin.

Informations plus précises et importance

Sources: Manual of Obstetrics. (3rd ed.). Elsevier 2011. p. 1–16. ISBN 9788131225561, www.babycenter.de/a8472/anomalien-des-uterus-in-der-schwangerschaft, www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3706056/, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23713991/, www.msdmanuals.com/de/heim/gesundheitsprobleme-von-frauen/, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9598482/ und https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16145367/

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DOSSIER

La peau La peau des femmes est plus sèche que celle des hommes. Cela a un impact sur la formation des rides: celles de la région labiale sont plus profondes chez les femmes. À partir de la ménopause, la sécheresse cutanée des femmes correspond à celle des hommes.

La poitrine

50%

La taille et la forme de la poitrine ne sont pas directement transmises par la mère.

Il y a 50% de chance qu’elles proviennent de l’arbre généalogique du père.

50%

des gènes de la mère

des gènes du père

1 000 000 d’ovules à la naissance

400

Les ovules

ovules seront libérés

Les filles naissent avec plus d’un million d’ovules, mais seulement 400 seront libérés pendant les cycles menstruels au cours des années de fertilité.

La menstruation

de sang pendant un cycle

6–74 ml

Pendant un cycle, une femme perd entre 6 et 74 millilitres de sang. Cela correspond à un ou deux verres à liqueur lorsque les saignements sont abondants.

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DOSSIER

Cathérine Gebhard est l’une des cardiologues les plus en vue dans le monde et une pionnière de la médecine genrée. À la clinique de cardiologie de l’hôpital universitaire de Berne, elle met l’accent sur la santé cardiaque des femmes.

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DOSSIER

Médecine genrée: des différences de taille La question «homme ou femme?» influence le diagnostic et la thérapie. Elle n’est pourtant pas suffisamment prise en compte dans la pratique clinique, affirme Cathérine Gebhard.

Un entretien sur l’importance de la médecine genrée.

Texte Jessica Braun

Photos Colin Frei

Madame Gebhard, vous êtes cardiologue et spécialiste de la médecine genrée. Quel rôle joue le genre dans la médecine cardiaque?

Les femmes ont un cœur plus petit que celui des hommes et leur fréquence cardiaque est plus élevée.

Leur cœur doit donc battre plus fort pour fournir un effort équivalent. Chez les femmes comme chez les hommes, un infarctus du myocarde se manifeste par des douleurs thoraciques. Chez les femmes toutefois, des vomissements, des nausées, des douleurs abdominales ou des vertiges viennent souvent s’y ajouter.

C’est pourquoi les patientes pensent parfois qu’elles n’ont qu’une gastro-entérite.

À Zurich, la toute première chaire de médecine genrée en Suisse devrait être bientôt créée. Je dirige le nouveau centre de cardiologie féminine à l’hôpital de l’Île où nous traitons de manière ciblée les facteurs de risque spécifiques aux femmes. Je déplore l’absence de stratégie globale et j’espère que le programme national de recherche sur la médecine genrée, qui débutera en 2024, permettra d’y remédier.

Comment améliorer la situation à l’échelle nationale?

Pour que la pratique clinique évolue, nous avons besoin de beaucoup de données, notamment de la

Existe-t-il d’autres maladies pour lesquelles le sexe a une influence sur les symptômes?

Chez la femme, le diabète n’est souvent détecté que lorsqu’il a déjà fait des dégâts. Car certains tests de glycémie n’ont pas la même précision en fonction du sexe. Chez l’homme, c’est l’ostéoporose qui est diagnostiquée à un stade avancé. Considérée comme une maladie typiquement féminine, ses conséquences sont bien plus graves chez les hommes.

Pourquoi la médecine n’est-elle pas plus avancée?

Ce sont surtout les femmes qui s’intéressent à la médecine genrée. Mais les postes de direction restent majoritairement aux mains des hommes. Cela se reflète dans les directives médicales, mais aussi dans les cours destinés aux étudiant-es.

Où se situe la Suisse par rapport aux autres pays?

«Concernant certains médicaments pour le cœur, nous savons depuis longtemps que les femmes ont un taux de mortalité plus bas avec seulement 50% de la dose recommandée.»

Prof. Cathérine Gebhard

Nous rattrapons notre retard. L’université de Lausanne, par exemple, a mis très tôt l’accent sur la médecine genrée dans le cursus des étudiant-es.

MAGAZINE SANITAS

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DOSSIER

Pourquoi les médicaments ont-ils plus souvent des effets secondaires sur les femmes?

Nous pensons qu’ils sont souvent surdosés. La manière dont un médicament se répartit dans l’organisme et dont il est éliminé a des effets sur son action. Prenons l’exemple des anesthésiques: ils s’accumulent souvent dans le tissu adipeux, qui est plus présent chez les femmes que chez les hommes.

L’organisme les stocke donc mieux. Ce qui diminue la concentration et l’action des médicaments. Les femmes ont donc plus de risques de se réveiller pendant une anesthésie. Leur organisme a aussi besoin de davantage de temps pour éliminer les médicaments, ce qui entraîne davantage de nausées. Concernant certains médicaments pour le cœur, nous savons depuis longtemps que les femmes ont un taux de mortalité plus bas avec seulement 50% de la dose recommandée.

Dans quelle mesure le traitement des maladies psychiques tient-il compte du genre?

Les hommes souffrent plutôt d’autisme et de schizophrénie, les femmes de dépression et d’alzheimer. La population n’est pas suffisamment sensibilisée à ce sujet. Comme les femmes sont plus enclines à se faire aider suffisamment tôt en cas de dépression, le sexe masculin est désavantagé. Leurs symptômes, tels que l’irritabilité et l’agressivité, sont moins associés à la maladie et ils ne recourent souvent que tardivement aux offres proposées. Ce qui prouve que la médecine genrée ne doit pas se contenter de considérer les seuls aspects biologiques, mais d’inclure également une perspective culturelle et sociale.

Écouter et observer attentivement: en matière de santé cardiaque, cela peut faire une grande différence entre les hommes et les femmes.

Que conseillez-vous aux patient-es qui veulent s’assurer que le médecin tiendra suffisamment compte de leur sexe?

part des femmes. Mais jusqu’à présent, les femmes sont largement sous-représentées dans les études cliniques. Leur proportion ne dépasse pas 30% dans la recherche cardiovasculaire. Et ce sont justement sur ces études que se basent les directives définissant les traitements à prodiguer. Le manque de femmes dans les grands essais cliniques randomisés n’incite pas à adapter les concepts de traitement.

Posez-vous les questions suivantes: quels sont les antécédents familiaux? Quels sont mes facteurs de risque? Il convient également d’être sensible au dosage des médicaments: est-ce que le nouveau médicament m’aide ou est-ce que je me sens plus mal qu’avant? Et les hommes devraient aborder activement certains sujets, comme le dépistage précoce du cancer. Ils ne le font que trop rarement.

Pourquoi si peu de femmes participentelles à ces études?

L’appli Sanitas Coach est une appli médicale certifiée et dédiée à un mode de vie plus sain – focus sur la tension artérielle.

Les femmes sont plus critiques vis-à-vis des études.

Ou elles n’ont pas le temps d’y prendre part, en plus de leur travail et de leur famille.

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MAGAZINE SANITAS

sanitas.com/ tension-arterielle

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ÉDITORIAL / CONTENU

25 000 francs pour votre projet sportif Depuis 30 ans, Sanitas soutient des associations et des organisations qui encouragent les enfants et les jeunes adultes à faire du sport et bouger davantage.

Vous engagez-vous en faveur du sport pour les enfants et les jeunes ou connaissez-vous un club ou une organisation que vous aimeriez recommander pour le Sanitas Challenge Award? La date limite d’inscription est fixée au 28 février 2024.

Posez vos candidatures!

Trois catégories sont évaluées: – les idées innovantes – le travail bénévole – les projets d’inclusion Les 15 meilleurs projets sportifs remporteront des prix d’encouragement allant de 1000 à 25 000 francs.

sanitas.com/posercandidature MAGAZINE SANITAS 1 / 2021

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10 exercices simples pour un genou stable: sanitas.com/ genou

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ÊTRE ACTIF

Soigner une blessure due au sport

Quand jogging rime avec visite au cabinet médical: petit aperçu des blessures les plus fréquentes au niveau des ligaments et des tendons.

Texte Julie Freudiger

Blessures ligamentaires

Mieux vaut prévenir que guérir

Les ligaments des articulations peuvent se distendre ou se déchirer, voire se rompre complètement. C’est particulièrement fréquent pour les ligaments externes du genou et de la cheville. Cela survient le plus souvent à la suite d’une sollicitation importante ou d’un choc sur des muscles en contraction. La plupart de ces lésions guérissent d’elles-mêmes.

Chez les grands sportifs, seuls les ligaments croisés sont souvent opérés, du moins dans les disciplines qui nécessitent des genoux très stables. La décision de pratiquer une intervention dépend de l’activité et de l’âge du patient ainsi que de l’intensité des sports pratiqués.

Le risque de se blesser est plus élevé chez une personne qui fait du ski une fois par an ou participe à un tournoi de foot sans s’être préparée physiquement. Pour pouvoir faire du sport longtemps et éviter les blessures, il est essentiel de commencer lentement et d’augmenter peu à peu l’intensité des séances. Il faut pratiquer un entraînement comprenant des exercices de coordination et de renforcement musculaire ciblé. Et faire correctement les mouvements pour éviter les blessures.

La phase de repos est souvent négligée: un entraînement excessif ou un quotidien stressant entraîne un certain épuisement et un risque de blessure. L’échauffement est également un passage obligé. S’il est négligé, les muscles, les tendons et les articulations risquent d’être trop sollicités.

Élongations, contusions et déchirures musculaires

Des gestes explosifs, comme un sprint ou un saut, présentent un risque accru de claquage ou de déchirure musculaire. Un choc sur un muscle contracté provoque généralement une contusion ou une tension excessive de ce dernier. Ce qui est fréquent dans les sports d’équipe et de contact. Ce type de blessure se guérit de lui-même au bout d’un certain temps. En revanche, une rupture du talon d’Achille entraîne généralement une opération.

Fractures

Une fracture survient lorsqu’un os est soumis à une trop grande sollicitation à la suite d’une chute ou d’un choc. Des fractures dites de «fatigue» peuvent également apparaître en cas de microtraumatismes répétés. Dans ce cas, il faut un repos total.

Premiers soins

En cas d’entorse ou de lésion musculaire, il faut appliquer le protocole GREC pour les premiers soins: glace, repos, élévation, compression. Si vous pensez que la blessure est grave (fracture, lésion des ligaments ou des tendons), consultez votre médecin. Si vous pouvez continuer à solliciter normalement la zone touchée, attendez de voir.

CONSEIL D’EXPERT Stefan Fröhlich, médecin du sport à la clinique universitaire de Balgrist «Il est difficile de généraliser les types d’intervention. Plus l’opération est importante et la mobilité limitée, plus les chances d’un séjour stationnaire sont grandes. Les opérations du tendon d’Achille et des ligaments croisés du genou, tout comme les fractures complexes ou celles touchant les gros os, en font partie. Si la plaie risque de s’infecter, il faut également rester à l’hôpital. Les petites interventions pratiquées pour une entorse du pouce ou sur les petits ligaments sont effectuées en ambulatoire. On peut également rentrer chez soi directement après une opération du ménisque.»

Avec Hospital Day Comfort, vous profitez du standard privé à l’hôpital dans le cadre d’une intervention ambulatoire et de services spéciaux, avant et après l’opération. sanitas.com/ standardprive

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CÔTÉ PRIVÉ

Moi, c’est Christian Propos recueillis par Helwi Braunmiller

Photo Karin Heer

Content & Channel manager multimédia chez Sanitas, Christian planifie, produit, tourne et monte les vidéos.

En privé, il attache une importance particulière à la mise en scène – lorsqu’il breake.

Breakdance et spots vidéo sont pour moi deux choses indissociables. Ma passion pour le break est naît lorsque j’ai découvert JuBaFilms, une chaîne YouTube créée par trois garçons, dont deux sont euxmêmes breakdancers, et qui met en images ce style de danse à travers de petites vidéos. Les figures qui y sont présentées m’ont tout de suite fasciné et donné envie de m’y mettre! Aujourd’hui, je suis responsable des films de Sanitas, suis des études de réalisateur de films et pratique le breakdance. Je participe à des battles dans toute la Suisse au cours desquels danseurs individuels ou groupes s’affrontent. C’est à la fois un hobby et un mode de vie. Car me rendre régulièrement à ces rendez-vous pour partager ma passion est une expérience qui m’influence profondément. Et crée une base solide pour affronter les défis profes-

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sionnels: je danse depuis onze ans. Comme je n’ai jamais remporté de battle, j’ai appris à me féliciter des petites victoires et à ne pas baisser les bras.

S’ouvrir aux nouveautés

Cela se traduit dans le travail de la manière suivante: on ne connaît pas le succès du jour au lendemain, mais à force de patience. J’en ai fait l’expérience en créant les vidéos. Il en va de même pour la confiance en soi: dans un battle, on est au centre de l’attention et exposé au regard d’une foule d’inconnus. Avec le temps, on devient de plus en plus confiant et on n’a plus peur de présenter quelque chose de nouveau ou de différent. Cette assurance m’est indispensable pour créer mes propres films dans le cadre de mes études et de mon travail chez Sanitas.

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REMÈDES MAISON

Texte: Julie Freudiger

Que faire en cas de pression et de douleurs aux oreilles?

CONSEIL D’EXPERT Dr Markus von Grote, spécialiste en médecine interne générale chez Medgate «Pour soulager les douleurs auriculaires et lutter contre l’inflammation, les analgésiques en vente libre comme l’ibuprofène et le paracétamol constituent une bonne solution, à condition de ne pas avoir d’antécédents médicaux. Les gouttes auriculaires ne sont utiles que lorsque l’origine des troubles a été définie. Si les douleurs ne disparaissent pas d’elles-mêmes au bout de quelques jours ou si vous souffrez d’une perte de l’audition, de vertiges ou de sifflements persistants dans l’oreille, il faut consulter un médecin.»

Lorsque l’on a mal aux oreilles, on pense à une otite.

Mais une inflammation du conduit auditif externe, une mauvaise ventilation de l’oreille moyenne, le bruit, une lésion du tympan ou une maladie de la mâchoire peuvent également en être à l’origine.

La médecine naturelle peut être utile si la cause des douleurs est bénigne.

La chaleur a un effet apaisant, stimule la circulation sanguine et le métabolisme. Posez une bouillotte, un coussin chaud aux noyaux de cerise ou un cataplasme chaud sur l’oreille douloureuse. Veillez à ce qu’ils ne soient pas brûlants. Il en va de même pour les cataplasmes d’oignons, qui ont un effet anti-inflammatoire et antibactérien. En cas de pression dans les oreilles, il est conseillé de mâcher du chewing-gum. Le mouvement de la paroi du conduit auditif permet de transporter le cérumen vers l’extérieur. Et rééquilibre indirectement la ventilation de l’oreille moyenne, car la mastication stimule la salivation, ce qui oblige à déglutir Retrouvez d’autres remèdes maison sur: plus souvent. sanitas.com/ remedesmaison

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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Petit et indolore Le dispositif Pregnolia consiste en une sonde et une unité de contrôle avec écran. La rigidité du col de l’utérus est un indicateur important du risque d’accouchement prématuré. Par conséquent, la sonde est introduite dans le vagin et posée au niveau du col de l’utérus pour mesurer la rigidité cervicale.

Ensuite, un vide est créé dans la sonde. Plus le tissu est mou, plus il se déforme tôt, ce qui implique un risque accru d’accouchement prématuré.

Sabrina Badir est fondatrice et CEO de Pregnolia; elle est titulaire d’un doctorat en biomécanique de l’EPF de Zurich.

Risque de prématurité La biomécanicienne Sabrina Badir a développé un appareil qui contribue à réduire la fréquence des accouchements prématurés, sauvant la vie d’enfants.

Texte Nicole Krättli

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Photo Markus Bertschi / EPF Zurich

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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

d’un accouchement prématuré existe vraiment. La situation devrait changer dans quelques années, grâce aux études à grande échelle menées avec des femmes enceintes. «Dès que nous aurons publié ces études, nous pourrons fournir aux médecins des valeurs indicatives claires sur le moment à partir duquel ils devraient intervenir», affirme Sabrina Badir.

De la scientifique à l’entrepreneuse

C

La biomécanicienne ne s’occupe de loin pas seulement de données médicales et techniques. Dans son rôle d’entrepreneuse, elle a dû tout d’abord développer un modèle d’affaires fiable et éveiller l’intérêt de différents partenaires. Cela n’a pas été une mince affaire, car ceux qui investissent dans les start-up s’intéressent seulement depuis peu à la santé des femmes. «Lorsque nous avons fondé Pregnolia, nous étions considérés comme un opérateur de niche.

Nous étions pour ainsi dire les oiseaux rares dans l’univers des start-up», se souvient la chercheuse.

Une réalité surprenante, si l’on pense que chaque année 134 millions de femmes tombent enceintes dans le monde. En plus des risques qui menacent les nouveau-nés et leurs mères, les naissances prématurées pèsent aussi considérablement sur le système de santé. Les coûts se situent en moyenne à 50 000 francs par accouchement. Si un bébé vient au monde à la 30e semaine de grossesse, ce chiffre est multiplié par vingt. Aux États-Unis et en Europe, les coûts s’élèvent chaque année à 50 milliards de dollars pour les naissances prématurées et les traitements qui en découlent. «Non seulement les femmes et leurs enfants, mais aussi les caisses maladie et, au bout du compte, la société récoltent les fruits de nos efforts», ajoute Sabrina Badir.

haque année, environ 13 millions de nouveau-nés voient le jour, et près d’un million de ces bébés meurent en raison de complications. Un chiffre exorbitant sur lequel Sabrina Badir ne pouvait pas fermer les yeux.

La scientifique de l’EPFZ a donc mis au point un appareil qui mesure la rigidité du col de l’utérus. «En comparaison avec des méthodes de mesure par ultrasons, cet appareil donne des indications bien plus pertinentes pour détecter précocement des accouchements prématurés», explique la biomécanicienne.

La nouvelle technologie offre au corps médical un indicateur supplémentaire pour évaluer le risque d’un accouchement prématuré. Aujourd’hui cependant, il n’existe pas encore de recommandations claires indiquant à partir de quelle valeur le risque

Marché de la Femtech en plein essor

Pregnolia illustre parfaitement la dynamique qui souffle sur le marché de la Femtech ainsi que la reconnaissance croissante de la portée de la santé féminine. «Nous venons de mener à bien la troisième série de financement. Ce qui me montre que nous sommes sur le bon chemin», affirme Sabrina Badir.

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Depuis 2021, Sanitas prend en charge les coûts liés à un examen précoce effectué avec Pregnolia pour les femmes ayant une assurance complémentaire ambulatoire. sanitas.com/ sante-au-feminin

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BON À SAVOIR

Les primes reflètent les coûts des prestations

Pour calculer les primes, il faut prendre en compte plusieurs éléments. D’une part, les coûts des prestations occasionnés au cours de l’année écoulée par les consultations médicales, les séjours à l’hôpital, les prestations de laboratoire, les médicaments, etc. Le plus difficile est de prévoir, sur cette base, le coût des prestations pour l’année suivante. En effet, de nombreux facteurs sont déterminants, p. ex. de nouvelles lois, de nouveaux médicaments ou la fréquence des visites chez le médecin.

D’autre part, la compensation des risques: les assureurs qui ont beaucoup d’assuré-es en bonne santé contribuent au fonds de compensation, tandis que ceux qui ont de nombreux assuré-es malades en reçoivent des contributions. Les frais administratifs sont également pris en compte, même s’ils ne représentent qu’une petite partie de la prime. Une fois que l’on a tout additionné, on obtient un montant total que les primes encaissées doivent couvrir.

Comment les primes maladie sont-elles calculées?

Vu de l’extérieur, le montant des primes peut sembler purement arbitraire. Derrière les primes se cachent des calculs compliqués et de nombreuses données empiriques avec, en point de mire, une vision aussi réaliste que possible de l’avenir.

Le rôle de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)

Une fois que les assureurs maladie ont présenté leurs propositions de primes, l’OFSP les examine en détail: les primes doivent couvrir les coûts escomptés et être conformes aux conditions-cadres.

C’est donc le service de l’OFSP de surveillance des assurances qui prend la décision finale sur le montant des primes, avant que le Conseil fédéral ne donne son approbation définitive.

sanitas.com/lexique

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Illustration: Joël Roth

L’assurance, quel charabia!

Notre lexique vous explique les principaux termes:

Sani et Elina se brossent les dents Sani et Elina se brossent les dents au moins deux fois par jour, après le petit-déjeuner et après le souper.

Malheureusement, le sablier qu’ils utilisent n’indique plus le temps qu’ils devraient passer pour un bon nettoyage. Sani pense qu’il s’agit d’une minute. Elina prétend qu’il en faut trois. Qui a raison?

Concours Combien de temps devrait-on se brosser les dents? Envoie ta réponse à redaktion@sanitas.com Parmi toutes les réponses correctes, nous tirons au sort sept brosses à dents électriques pour enfants de la marque Trisa.

La date limite d’envoi est le 21 mars 2024.

Les gagnant-es seront informé-es par écrit. Aucune correspondance n’aura lieu à propos du concours.

Le versement en espèces et la voie juridique sont exclus.

Illustration: Michael Meister