AU CŒUR DU SUJET
« Le secrétariat a pu rétablir la situation en s’appuyant sur ses propres forces » Sven Leisi, responsable des affaires opérationnelles ad interim et dès le 1er septembre 2021 à la tête des services internes au secrétariat de l’Alliance suisse des samaritains, fournit un aperçu de la situation financière de l’ASS et envisage l’avenir avec confiance. INTERVIEW : Matthias Zobrist|cli
Le secrétariat a pu rétablir la situation en s’appuyant sur ses propres forces. Le Comité central et la nouvelle direction groupée autour de Peter Lack a pu, avec des mesures appropriées, stopper la tendance négative et ramener la stabilité. Il a été procédé à des adaptations structurelles qui ont permis d’importants gains de productivité, le contrôle des coûts a été renforcé et les budgets ont été établis à partir d’hypothèses réalistes.
La tourmente est donc derrière nous ?
L’ASS a traversé d’importantes difficultés financières. Désormais, la situation s’est détendue et il n’a pas été nécessaire de recourir au financement intermédiaire que les associations cantonales avaient mis à disposition. Comment est-on parvenu à ce rétablissement ? Sven Leisi : Les très grandes difficultés remontent à il y a plus de deux ans. À cette époque, le secrétariat à Olten était en pleine incertitude quant à son avenir. Les associations et les sections aussi en ont subi les conséquences. Il est d’autant plus réjouissant que nous n’avons pas eu besoin de puiser dans le financement intermédiaire mis à disposition par les associations pour traverser cette mauvaise passe. 16 nous, samaritains 3/2021
Oui et non. Oui, parce que les facteurs qui ont provoqué la crise ont été identifiés et éliminés, ou modifiés. Non, car le processus de transformation n’est pas encore bouclé et que sur ce point, l’ensemble de l’organisation peut apporter une contribution. En outre, depuis le début 2020, nous subissons les conséquences de la pandémie qui a déjà eu des répercussions importantes sur notre organisation et qui en aura peut-être encore.
Dans quel sens ? Nous n’avons pas pu donner autant de cours que d’habitude et le chiffre d’affaires du service des ventes s’est effondré. Par conséquent, la pandémie et le semi-confinement ont mordu sur nos revenus. Heureusement, les mesures prises auparavant faisaient déjà leur effet. Le rigoureux contrôle des coûts et d’autres sources de revenu ont permis de compenser en grande partie le chiffre d’affaires manquant. Grâce à sa diversité, l’ASS a pu se frayer un chemin au travers de la crise. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, le service des