Les samaritaines et les samaritains travaillent main dans la main avec les professionnels, Ă l'instar de Karin Fischer.
Jusque tard dans la nuit Pour la troisiĂšme fois le 6 janvier, lâHĂŽpital cantonal de Lucerne a ouvert son centre de vaccination jusque tard dans la nuit pour permettre de se faire vacciner en dehors des heures de bureau. Des samaritaines et des samaritains Ă©taient de la partie.
lons quâun maximum de gens puissent accĂ©der au vaccin sans complications ». Depuis une annĂ©e, le centre de vaccination de lâhĂŽpital est ouvert du lundi au samedi. Avec lâopĂ©ration Late Night, une fenĂȘtre supplĂ©mentaire est Ă disposition du public. Des samaritaines et des samaritains en font aussi partie.
TEXTE : Paolo DâAvino | cli PHOTOS : HĂŽpital cantonal Lucerne
IntĂ©grĂ©s dans lâĂ©quipe
Avant de sâadresser Ă lâĂ©quipe, Ingrid Oehen, lâinitiatrice et directrice du centre de vaccination de lâHĂŽpital cantonal de Lucerne jette un dernier coup dâĆil sur la salle encore vide. Ensuite, elle adresse quelques mots dâencouragement aux personnes de service ce jeudi soir pour la troisiĂšme nuit de vaccination. DĂ©butĂ©e Ă 18h, la Late Night sâachĂšvera bien aprĂšs minuit.
AccĂšs facilitĂ© La salle de gymnastique de lâancienne Ă©cole de soins infirmiers a Ă©tĂ© spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e pour recevoir les candidats et candidates au vaccin. Outre les 460 personnes inscrites, Ingrid Oehen sâattend Ă voir arriver au moins 200 personnes supplĂ©mentaires ce soir. La forte frĂ©quentation lors des deux autres nuits de vaccination semble indiquer que « nous rĂ©pondons Ă un besoin. Nous vou18ââ nous, samaritains 1/2022
Karin Fischer vient de la section de Zell. Elle se charge de tĂąches administratives et enregistre les personnes qui se prĂ©sentent. « Câest comme Ă lâaĂ©ro port », plaisante-t-elle. « Parmi les candidats au vaccin du soir, il y a beaucoup de gens qui sont rĂ©fractaires Ă une inscription via lâinternet ou qui ne trouvent pas le temps de venir pendant la journĂ©e. » Il y a aussi de nombreux collaborateurs de lâhĂŽpital. Karin Fischer explique le dĂ©roulement des opĂ©rations. Si les donnĂ©es personnelles correspondent Ă celles qui ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es au HelpPoint prĂšs du bĂątiment principal de lâhĂŽpital, elle invite les personnes Ă se rendre dans les cabines. Elles y seront peut-ĂȘtre vaccinĂ©es par Sarah Doswald (section de Cham) ou Roger Kronenberg (section de Rickenbach). « Tous deux ont reçu une formation spĂ©ciale pour piquer les gens », explique Ingrid Oehen, en prĂ©cisant que les samaritains embauchĂ©s dans lâĂ©quipe de vaccination doivent disposer du niveau IAS 2 et de la formation BLS-AEDSRC. « En cas dâurgence, les samaritains doivent pouvoir rĂ©agir de façon appropriĂ©e. »