Catalogue jeunesse janvier -avril 2026

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ROUERGUE JEUNESSE

nouveautés

janvier-avril 2026

Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié près de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.

Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.

Va pas trop vite

ALEX COUSSEAU ET CHARLES

DUTERTRE

Dès 4 ans

14 x 19,6 - 32 pages - 13 €

ISBN : 978-2-8126-2800-9

En librairie le 1er avril

Un album comptine aussi réconfortant qu’un bisou de grand-mère…

Le petit héros attachant de ce livre fait tout avec hâte et précipitation ! Il se lève avant le soleil, met ses habits dans le mauvais ordre, mange d’une bouchée son petit déjeuner, arrose trop copieusement le jardin et cueille brusquement des fraises avant de se mettre en route. Tout le monde lui dit « Va pas trop vite » par-ci, « Va pas trop vite » par-là… Alors que lui, il veut juste se rendre chez sa grand-mère le plus vite possible, pour manger ses délicieuses crêpes et se faire couvrir de bisous !

« Va pas trop vite », résonne comme une petite alerte pour prévenir le jeune lecteur du temps nécessaire à l’évolution, à l’attention et à la croissance. La meilleure façon de grandir, c’est petit à petit, murmure la grand-mère.

www.lerouergue.com facebook.com/rouerguejeunesse instagram.com/rouergue_jeunesse

Ensemble et au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums dont L’oiseau blanc, primé à la foire de Bologne en 2018 ainsi que des romans jeunesse dont le dernier paru en février 2025, Bonaventure, Hitchcock et compagnie. relations presse Manon Huber 06 08 03 17 15 manon.huber@lerouergue.com relations libraires Ange Paquet 06 84 77 47 22 ange.paquet@lerouergue.com

Née en 1976 à Bordeaux, Sophie Grenaud habite à La Rochelle. Sophie a eu très peur de la page blanche, pendant très longtemps, mais ça, c’est fini. Les mots ont gagné ! Ils se bousculent, trépignent dans sa tête et n’en font qu’à leur tête. Ils sortent sous forme de poèmes ou d’histoires pour les petits, tout petits et pour les grands aussi. Au Rouergue, elle a déjà publié Diego aime Julie en 2023.

Qui aime Martin ?

SOPHIE GRENAUD

Dès 9 ans

14 x 19 - 112 pages - 9,90 €

ISBN : 978-2-8126-2788-0

En librairie le 4 février 2026

Martin parle mal français, Martin est nul en foot, Martin n’aime pas les trucs de garçon, Martin s’habille bizarrement et pourtant… quelqu’un aime Martin !

Ben a fait une découverte incroyable ! Un petit mot plié en quatre sur lequel est écrit « Je t’aime Martichou ». Impossible. Il n’en croit pas ses yeux et se pose une question de taille : « Qui aime Martin ? » Parce que, soyons francs, personne ne peut aimer Martin, il est trop différent des autres garçons. Ben est donc persuadé que quelqu’un se moque de Martin et lui a écrit ce mot pour l’embêter. Vu qu’il est référent harcèlement dans sa classe, il va tout faire pour mettre un terme à toute cette méchanceté (faire croire à quelqu’un qu’il est aimé alors que ce n’est pas le cas est tout simplement insupportable !). Mais peut-être que Ben va faire une autre découverte, plus importante encore que de trouver l’auteur du mot, peut-être qu’il va découvrir quelque chose d’important sur lui et ses autres camarades…

Qui aime Martin ?

C’est petit et plié en quatre. Ça dépasse du cartable grand ouvert de Martin. Un papier blanc, un peu froissé, avec les coins écrasés. Je vois par transparence qu’un truc est écrit à l’intérieur. Je l’aperçois si je me lève un peu de ma chaise en me penchant par-dessus mon bureau.

C’est un message secret, j’en suis sûr.

Ça sent l’embrouille. Des insultes ? Des menaces ? Martin a eu tellement d’ennuis depuis le début de l’année que tout est possible. À la cantine il se fait piquer son pain tous les jours. Quand il faut se mettre en rang par deux il finit toujours seul. Son bonnet a disparu trois fois, son écharpe pareil. Il a eu droit aux pires surnoms. Et quand le maître tourne le dos, on lui lance des bouts de gomme.

Impossible de savoir ce que Martin en pense, il sourit tout le temps. Soit il est idiot, soit il espère se faire des amis en restant gentil.

Si ce message est une lettre d’insultes, je dois agir. Vu que moi, Ben, en plus d’être Délégué de classe, je suis Référent Prévention Harcèlement, c’est ma mission d’intercepter ce mot.

Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit en Bretagne, dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié près de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums dont le dernier en mars 2025, Courir le vaste monde

Ma maison à l’envers

ALEX COUSSEAU

ET CLÉMENCE PALDACCI

Dès 8 ans

14 x 19 - 96 pages - 10 €

ISBN : 978-2-8126-2813-9

En librairie le 1er avril 2026

Drôle et joyeusement décalé, Alex Cousseau et Clémence Paldacci soufflent un vent de fraîcheur sur les romans préados.

Aliocha a un chien. Il s’appelle Stoup. Et il ne parle qu’à lui. Stoup est un chien savant qui a un cousin australien qui a peur des crabes et aussi c’est un ours avec un sac de sport qui lui a trouvé son nom pendant qu’il gambadait dans les bois. Stoup a beaucoup d’imagination. Pour Aliocha, il est comme son frère. Mais, ce n’est pas ça le plus intéressant. Le plus intéressant, c’est qu’un jour, Aliocha et son « comme frère » Stoup (qui est en fait un chien qui parle) ont vécu une aventure incroyable. Leur maison a été arraché lors d’une tempête et ils ont dû survivre tous les deux, tout seuls en plein milieu de l’océan. Sans croquettes. Et ils se sont à peine disputés. Incroyable, on vous dit.

Ma maison à l’envers

Mon chien parle. Il s’appelle Stoup.

- Je suis pas ton chien, dit-il.

Stoup ne parle qu’à moi. Devant les autres, il aboie.

- J’aboie si je veux. Tu préfères que je miaule ?

Stoup est un peu comme mon frère. Il dort dans ma chambre. Il joue avec mes jouets. On se dispute parfois, comme deux frères.

- Je suis pas ton frère, dit-il.

En vrai, je n’ai pas de frère. Ma soeur n’est pas encore née, c’est prévu pour dans quelques jours. Très bientôt.

En attendant, Stoup et moi, on est tous les deux des fils uniques. On habite dans une petite maison tout près d’un grand océan. C’est une maison avec un jardin autour. C’est un océan avec un jardin au fond. On y va tous les jours. Quand les vagues se retirent, on appelle ça la marée basse. On découvre plein de vie sur le sable et entre les rochers. Il y a des algues de toutes les couleurs. Et aussi des anémones qui ressemblent à des fleurs. Et aussi tout un tas de bestioles qui se cachent dans les trous et sous les cailloux. Par exemple, les crabes. Toutes sortes de crabes. Les jaunes, les noirs, les verts. Les étrilles et les araignées de mer.

Stoup préfère se méfier des crabes.

- C’est dangereux, dit-il. J’ai un cousin qui s’est fait pincer la truffe. Après ça, on aurait dit qu’il aboyait avec une pince à linge sur le nez.

En vérité, c’est Stoup lui-même qui s’est fait pincer la truffe par un crabe. Je le sais parce que j’étais là quand c’est arrivé, et je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler. Mais plutôt que d’avouer ce mauvais souvenir, mon chien préfère s’inventer un cousin.

Né en 1974 à Toulon, Fabien Arca fait des études d’arts du spectacle puis travaille comme comédien. Il se tourne très rapidement vers l’écriture et la mise en scène avec sa propre compagnie de théâtre. Par ailleurs, il écrit des pièces pour la jeunesse et des fictions radiophoniques pour France Inter. Il a publié son premier roman au Rouergue, K/C, en 2020 dans la collection doado, suivi de Ernest est à l’ouest, dans la collection dacodac, en 2024.

TKT

FABIEN ARCA

Dès 13 ans

14 x 20,5 - 64 pages - 11 €

ISBN : 978-2-8126-2787-3

En librairie le 28 janvier

Un texte fort sur les relations entre adolescents, qui parle du désir, de la naissance des sentiments et de comment la masculinité toxique vient perturber tout cela.

Alors qu’il attend sa copie de brevet blanc, Tristan stresse, sa note va peser lourd dans son orientation. Trop mauvaise = filière professionnelle. Pas trop mauvaise = filière générale. Et alors qu’il attend, Tristan pense à Ava. Qu’est-ce qui a bien pu se passer entre eux ? Pourtant, c’était bien au début. Alors pourquoi elle ne veut plus lui parler ? Au fond de lui, Tristan sait. Et c’est en attendant cette note, celle qui fera prendre ou pas un virage à sa vie d’ado, que les souvenirs remontent petit à petit. Ava est dans tous. C’est normal, Ava occupait toutes ses pensées. Ava occupe toujours ses pensées…

TKT

Machinalement je vide mon sac, tandis qu’à son bureau, madame Lallier termine l’appel. Cours de français. D’après Gus, c’est aujourd’hui qu’elle doit nous rendre les copies du brevet blanc. J’avais oublié. Il nous l’a rappelé, juste avant d’entrer au collège. Avec Océane, on poireautait devant les grilles. Matin brumeux. J’étais encore perdu dans mes pensées, préoccupé par toute cette histoire avec Ava quand Gus a dit : « Sérieux, vous stressez pas ? Bordel, moi je stresse grave ! » Je l’ai regardé, l’air étonné. J’ai pas répondu. La sonnerie a retenti. Automatiquement, la grille s’est ouverte accueillant le troupeau de collégiens. « Faut y aller ! » J’ai suivi le mouvement. Comme chaque matin. Passé la porte, salué les surveillants, traversé la cour. J’espérais croiser Ava, quelque part, là, dans les couloirs bruyants. Le collège est un labyrinthe. Partout les mêmes portes, les mêmes couleurs au mur, le même faux plafond, les mêmes baies vitrées. Arrivé devant la salle de cours, je me suis rangé le long du mur. Normal. Madame Lallier a ouvert la porte avec son trousseau de clé. Elle est restée devant l’embrasure, un peu comme un vigile à l’entrée d’un supermarché. « C’est certain, elle a les copies ! » Gus a insisté. « Putain, je stresse bordel de merde ! » Les uns derrière les autres, à la queue-leu-leu, encore une fois, certains trainaient des pieds, d’autres discutaient entre eux. J’ai posé mon sac sur ma table, enlevé mon manteau puis je me suis assis. Ma chaise était froide. Madame Lallier a allumé les néons de la salle. La lumière a ravivé les couleurs glauques des murs. Heureusement je suis juste à côté de la fenêtre. Je peux profiter du paysage. Vue imprenable sur le parc, le stade et la forêt. Souvent mon regard s’y perd. Et sinon, juste dans l’axe, l’horloge murale au-dessus du tableau. 8h22. L’impression que cette journée va être longue. Lourde. Pénible.

Myren Duval, après des études en sciences humaines, quitte la France pour l’Égypte qui lui inspirera son premier roman Emmène-moi place Tahrir. Elle y reste quelques années avant de partir pour le Népal où elle partage son temps entre l’enseignement à l’École française de Katmandou et l’écriture.

Pablo dans les bois

MYREN DUVAL

Dès 13 ans

13,2 x 21 - 128 pages - 13,5 €

ISBN : 978-2-8126-2812-2

En librairie le 4 mars

Sur un sujet encore trop peu traité en littérature jeunesse : la bipolarité, Myren Duval livre un court roman puissant et lumineux.

Depuis la rentrée, Pablo est perdu. Ses parents se sont séparés. Sa mère est partie. Son père a des comportements étranges. Personne ne lui explique quoi que ce soit. Il a eu sept avertissements.

Et son amie Ada... son amie Ada… il aimerait que ce soit plus qu’une amie. Mais impossible de se confier à elle. Depuis quand la vie de Pablo est devenue aussi compliquée ? Aussi dense ? Comme un bois dans lequel on se perdrait. Et si dans ce bois, il n’était pas seul ? Si son père avait toutes les réponses ? Oui, et si tout était lié à son père, à ses changements d’humeur et ses comportements étranges. À cette maladie dont toute sa famille tait le nom : bipolarité.

Myren Duval, avec des dialogues bourrés d’humour et une délicatesse rare, nous parle de santé mentale, d’un garçon que l’on voudrait rassurer et surtout d’amour. Celui que l’on porte à sa famille et celui de Pablo pour la seule et unique Ada.

Pablo dans les bois

Il est 3h20, j’ai cours demain, c’est allumé dans leur chambre, je vais avoir du mal à me faire discret. Je tourne délicatement la clé dans la serrure, cette manie qu’ils ont de fermer à double tour, comme si ça avait jamais découragé un seul voleur dans l’histoire du cambriolage, Oh non ! On ne va pas y arriver, ils ont donné DEUX tours de clés !, je monte les escaliers sur la pointe des pieds, ça divise mon poids de moitié, j’évite l’avant-dernière marche, personne ne sait pourquoi, et je passe devant leur porte  ; des voix, tendues, je fais quelques pas en arrière, manœuvre audacieuse si l’on considère mon taux d’alcoolémie, je m’appuie contre le mur, j’entends ma mère affirmer qu’elle sait ce qu’elle dit et mon père affirmer le contraire, elle crie Je sais reconnaître les peaux d’hommes ! et lui Lesquelles !? Lesquelles !!!? Vas-y, je t’écoute !! Elle hurle qu’elle s’en va, que puisque c’est comme ça elle s’en va, j’hésite entre courir jusqu’à ma chambre ou me cacher dans la salle d’eau, trop tard, elle est là, face à moi, les yeux gonflés :

— Oh Pablo ! Mon grand, j’espère que tu comprends. Elle essuie ses larmes, me serre dans ses bras et répète :

— J’espère que tu comprends.

— Je comprends quoi ?

Elle me regarde, m’embrasse, me dit de prendre soin de moi et descend l’escalier avant de le remonter en courant :

— Tu peux venir avec moi Pablo tu sais.

— Venir où ?

Elle me serre de nouveau dans ses bras, s’en va. J’entends la porte s’ouvrir et se refermer, puis j’entends le moteur de sa voiture, puis je n’entends plus rien.

Élise Fontenaille vit à Marseille. Longtemps journaliste, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture. Elle publie principalement ses romans jeunesse au Rouergue dont Missak et Mélinée lauréat du Prix Tu l’as lu de la Foire du livre de Brive 2024, du Prix Saint-Exupéry 2024 et du Prix Fetkann Maryse Condé 2024. En adulte, elle publie ses romans chez Grasset, Stock et Calmann-Lévy.

Banksy, Marseille et moi

ÉLISE FONTENAILLE

Dès 12 ans

14 x 20,5 - 128 pages - 13,2 €

ISBN : 978-2-8126-2814-6

En librairie le 4 mars

La suite du roman culte d’Élise Fontenaille Banksy et moi, et une déclaration d’amour à Marseille.

Darwin est un dingue de Banksy. Alors quand il apprend que le célèbre artiste a créé une nouvelle œuvre à Marseille, il décide de tout lâcher pour aller la voir. Mais ce qu’il va trouver là-bas dépasse sa passion, la ville monde, complexe, riche et un peu dingue va le faire tomber sous son charme. Le jeune homme n’a plus le choix, il va devoir s’y installer. Pris sous les ailes d’un couple de restaurateurs, qui incarnent à eux seuls l’un des plus grands drames de notre époque, Darwin va découvrir la cuisine palestinienne, le désespoir des exilés et l’amour auprès d’une fille qui navigue entre deux cultures.

Banksy, Marseille et moi

À Paris j’allais mal - ma vie n’avait plus de goût.

Depuis qu’Eva était partie, je tournais en rond.

J’étais perdu, je ne voyais plus d’issue.

Alors un matin, dès que j’ai su que Banksy venait de faire un graff à Marseille, je n’ai pas hésité : j’ai pris le premier covoit’ venu. Par chance c’est tombé sur Fiona, blogueuse et voyageuse… Deux heures plus tard, j’étais parti.

Devant sa voiture - un coupé bleu flashy - je me suis senti revivre. Tout ce bleu…

En me voyant arriver, Fiona a souri :

— C’est toi Darwin ?

Rien que de prononcer mon nom, ça l’amusait.

— Darwin… Original comme prénom.

Je me sentais bien avec elle.

Une ancienne, mais jeune d’esprit.

Blonde, belle, en jean et blouson doré…

Ses rides, elle s’en foutait - même, elle en était fière !

— Tant de soleil et de rires - tant de nuits à faire la fête jusqu’au matin – je ne regrette rien.

Fiona, on voyait qu’elle avait voyagé…

La main de Fatma sous le retro, l’œil magique à son cou : Bourlingueuse - comme elle se présente sur son blog.

Je me sentais bien avec elle. Pendant le trajet, je lui ai dit des choses que je n’avais jamais dites à personne.

— Mon père, je ne le connais pas, ma mère ne m’en a jamais parlé. Je ne lui jamais posé de question.

— Tu devrais ! Si j’étais toi, je n’hésiterais pas. Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient, sinon on va droit dans le mur.

Jean-François Chabas est né en 1967 à Neuilly-sur-Seine. Il a exercé différents métiers avant de se consacrer à l’écriture. Il est l’auteur d’une centaine de livres qui lui ont permis de rapidement rencontrer le succès et qui lui ont valu de nombreux prix. Considéré comme l’un des auteurs majeurs de la littérature jeunesse contemporaine, il est traduit en quinze langues. Une dizaine de ses livres sont sur la liste de l’Éducation Nationale. Au Rouergue, il est l’auteur de deux romans dans la collection épik et d’un roman en doado noir publié en 2024, Sorry business.

Peau de pierre

JEAN-FRANÇOIS CHABAS

Dès 13 ans

14 x 20,5 - 336 pages - 17,8 €

ISBN : 978-2-8126-2786-6

En librairie le 4 février

Une romance « américaine » dans laquelle la figure du Don Juan est accommodée sauce épik !

Il se prénomme Callum et appartient au clan Macdonald of Tain. Il est né en 1851 en Écosse dans une famille riche et sa beauté est tout simplement renversante. Pour lui, les cœurs et les corps sont autant de pays à conquérir sans s’inquiéter des conséquences. Jusqu’au jour où la conquête de trop le force à fuir son vieux pays pour un nouveau monde : l’Amérique. C’est le début de sa descente aux enfers. Une fois là-bas, et en moins de 24 heures, il se retrouvera nu et laissé pour mort. Quand il reprend connaissance, seule une femme est à ses côtés, mais pas n’importe laquelle : Ojistah, une géante à la peau de pierre. Une sauvage aux yeux de tous les Occidentaux, une créature quasi divine aux yeux des natifs. Entre eux, une étrange relation se tisse, faite de magie, de mythes, d’histoires, de révélations et de sentiments puissants qui changeront à jamais Callum du clan Macdonald of Tain.

Peau de pierre

Je me prénomme Callum et j’appartiens au clan Macdonald of Tain.

J’ai vu le jour le 13 avril 1851, à Inverness, la plus belle et la plus grande ville des Highlands, au nord de l’Écosse, mais depuis j’ai beaucoup voyagé. Cela fait de longues années que je n’ai revu mon pays. Sans doute n’y retournerai-je jamais car, si l’envie me prenait de remettre le pied sur ces terres, j’y serais tué. Les Macdonald of Tain sont très puissants ; ceux à qui j’ai causé du tort le sont tout autant cependant, et le pardon ne coule pas dans nos veines, à nous autres des Highlands.

En vieillissant, j’ai perdu l’idée de la grande importance que je croyais avoir lorsque j’étais jeune homme. J’ai compris que, comme tous les humains, je traverse la vie à la façon d’une poussière météorique. Je ne suis guère intéressant. Aussi n’estce pas de moi que je veux parler, mais de ce que j’ai rencontré au cours des années qui ont suivi mon départ d’Inverness. Cela en revanche est tout à fait extraordinaire et, avant de continuer mon récit, je demande aux lecteurs de croire en ma bonne foi. Les événements dont j’ai été témoin semblent si invraisemblables qu’ils contrarient tout ce qui nous a été appris.

Mathilde de Lagausie vit à Bordeaux, après des études d’ingénieure elle travaille dans le numérique avant de devenir rédactrice web en freelance. Walter Cobb est son premier roman, remarqué et parrainé par Marine Carteron (Les Autodafeurs, Dix, Pallas) et Christelle Dabos (La Passe-miroir, Ici et seulement ici, Nous), il est publié dans la collection épik aux éditions du Rouergue.

Walter Cobb

Nos chemins d’or et de poussière

MATHILDE DE LAGAUSIE

Dès 13 ans

14 x 20,5 - 416 pages - 17,5 €

ISBN : 978-2-8126-2811-5

En librairie le 1er avril

Un premier roman parrainé et accompagné par deux des autrices les plus reconnues de la littérature jeunesse : Marine Carteron et Christelle Dabos.

La première fois que Sam Carson a vu Walter Cobb, il a pensé : cheval. Un immense cheval. De ceux qui tirent trois ou quatre fois leur poids sans rechigner et dont les yeux sont grands et doux. Dur à la tâche, taiseux et immensément bon. Mais prendre la route avec Walt, c’est se bagarrer avec toute la dureté de l’Amérique du début du xxe siècle. C’est aider sans rien attendre en retour. C’est sauver Mercy, une jeune fille noire, des mains de gens cruels qui ne cesseront de la traquer. C’est fuir. C’est avoir faim. Avoir froid. Car le travail d’ouvriers agricoles ne fait aucun cadeau. C’est assister à des miracles. À la mort brutale. À des choses que l’on n’explique pas et que l’on comprend encore moins. Prendre la route avec Walt vous change à tout jamais.

« Une histoire où j’ai eu faim parfois, froid souvent, mais où je ne me suis jamais sentie seule. Parce qu’il y a Samuel et son grand coeur en dépit de tout ce qu’il croit. Mercy et sa force qui vous chamboulent de l’intérieur. Le grand, le doux, le troublant Walter Cobb. Parce qu’on peut avoir un monde entier contre soi, tout se surmonte avec ces trois-là… et avec une petite touche de magie. »

Christelle Dabos

autrice de La Passe-miroir

« Lire Walter Cobb c’est plonger dans un univers à la croisée de La Ligne verte, de Django Unchained et Des souris et des hommes. J’ai eu tellement de mal à le lâcher que j’ai séché un cours pour le finir... »

Marine Carteron

autrice de Dix et Pallas

Walter Cobb

Nos chemins d’or et de poussière

Quand j’avais onze ou douze ans, je suis resté quelques mois dans une ferme. C’était ma première année sur la route. Les gens qui vivaient là m’avaient embauché pour des petits travaux. Cutler, ils s’appelaient. Ils disaient que l’âge les avait rattrapés et qu’ils étaient bien contents que le ciel m’ait envoyé pour les aider. La vérité c’est qu’ils m’avaient pris en pitié et qu’ils m’ont gardé avec eux le gros de l’hiver. Heureusement d’ailleurs, parce que cette année-là, il a flotté pendant des mois. Une pluie froide qui tombait tout droit comme si quelqu’un, là-haut, vous déversait des seaux entiers sans s’arrêter. Quand je suis arrivé chez eux, j’étais trempé jusqu’aux os, gelé. Je dormais dans des granges pourries et j’avais pas mangé chaud depuis des semaines. Ils m’ont assis devant la cheminée, ils m’ont servi de la soupe, mais j’ai quand même mis plusieurs jours à arrêter de frissonner. Ils m’ont donné une chambre, dans la maison, avec un vrai lit et des couvertures de laine. Ils étaient si gentils que j’avais du mal à croire à ma chance. La dame m’a même offert un beau mouchoir avec mon nom brodé en lettres rouges : Samuel Carson. C’est jusqu’à ma colère qui a fondu comme un bout de glace. Au printemps, j’ai surpris une conversation entre Mr et Mrs Cutler. Ils se demandaient combien de temps ils arriveraient à me nourrir. J’ai compris qu’ils se privaient déjà pour moi. Du coup la nuit suivante, je suis parti en douce et j’ai repris la route. Avec mon sac, mon mouchoir, ma colère.

J’ai jamais su ce qu’ils sont devenus. Ils sont sans doute morts, à présent.

ÉDITEUR

Olivier Pillé (romans jeunesse)

Les Éditions du Rouergue / Actes Sud

47, rue du Docteur Fanton

BP 90038 13633 Arles Cedex olivier.pille@lerouergue.com

Relations libraires : Ange Paquet / 06 84 77 47 22 ange.paquet@lerouergue.com

Relations presse : Manon Huber / 06 08 03 17 15 manon.huber@lerouergue.com

www.lerouergue.com facebook.com/rouerguejeunesse instagram.com/rouergue_jeunesse

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