Babylone troyenne Vol. 3

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Époque contemporaine de Napoléon - Pourquoi Sain-Marin? : tiré du livre "Napoléon et la République de San Marino", par François de Barghon Fort-Rion, fin 19e siècle : «Il faut conserver la république de San-Mairino comme échantillon!» dit Napoléon. «La médiocrité, ce bonheur qui n'excite jamais l'envie, cette loi évangélique, était la première base du gouvernement fondé par Marinus; elle devait donc soutenir à jamais la république Titanique : aussi cet état, ou plutôt cette famille patriarcale, est encore de nos jours la seule, où la corruption du luxe n'ait pas altéré la simplicité des temps antiques. On se jette avec avidité sur les débris de l'antique Rome, pour y trouver des émotions; on évoque le souvenir des jours passés, en présence de ses ruines géantes; on célèbre la gloire enfuie, puis on s'écrie avec le poète : O ltalia! Italia. [] Plus tard... où l'on parlait sérieusement de joindre le territoire de San-Marino, à celui d'un autre état d'Italie, le vertueux et chevaleresque le roi Charles X dit à M. de Villèle "tous les États doivent s'entraider mutuellement, les forts sont pour soutenir les faibles; s'il en était ainsi, je me déclarerais protecteur de Saint-Marin, j'arborerais le pavillon français sur ses tours, et malheur à qui s'approcherait!" L'admiration de Napoléon pour la république de San-Marino datait de la mémorable campagne d'Italie, alors qu'en tête des armées françaises, il allait, poussé par la main du Dieu juste (?), châtier, les souverains pusillanimes dont la faiblesse avait abandonné Louis XVI à la merci d'un Sénat injuste et régicide. [] Entouré de son brillant état-major, le vainqueur de Marengo se tourna vers le Titan et s'inclina devant ce sanctuaire de la paix et de la sage liberté. Il étendit son glaive pour protéger, lui le conquérant terrible, les institutions primitives de ce peuple modeste» Suit dans les lettres présentées, l'offre de la protection ses frontières par le général de l'État-Major français, l'exemption d'impôt par Bonaparte et des dons de blé. «la vraie liberté conservée au sommet du Titan, reçut les hommages de la France». (Cet État qui n'a jamais connu la guerre, ou «qui veut la paix prépare la guerre», à l'origine de Rome, État Titanide, prisé des empereurs français, protégé et acclamé, n'aurait rien à cacher?) - Abraham Lincoln et Saint-Marin : After Bonaparte’s occupation of the Papal Legations (1796), the royal librarian Thomas James Mathias wrote, “And lo! by Buonaparte’s iron pen, / The tale of Rome may be Troy’s tale again” (Mathias 285 [4:43–44]). Blake’s in a letter to William Hayley, written on May 28, 1804: «as the French now adore Buonaparte and the English our poor George; so the Americans will consider Washington as their god. This is only a Grecian, or rather Trojan, worship, and perhaps will be revised in an age or two. (E749–50)» By 1861 the realm of the Papal States had shrunk to the area immediately surrounding Rome. May 1861, the United States faced a civil war. His call for 75,000 troops to suppress the rebellion in the Deep South states had prompted another wave of Southern states to secede. San Marino, which has the same land mass as Washington D.C. saw the peninsula in which it is ensconced unified under Giuseppe Garibaldi as the Kingdom of Italy. (Effectivement Washington D.C. est une enclave hors des états fédérés. La Guerre de Sécession 1861-1865 lui donne sa légitimité de capitale fédérale. San Marino devient son semblable.) San Marino sent a letter to US : «As we think not extention of territories but conformity of opinions to procure friendly relations, so we are sure you will be glad to shake hands with a people who in its smallness and poverty can exhibit to you an antiquity from fourteen centuries of its free government. Now we must inform you that to give to the United States of America a mark of high consideration and sincere fraternity the Sovereign Counsel on our motion decreed in its sitting of 25th October … that the citizenship of the Republic of San Marino was conferred for ever to the President pro tempore of the United States of America and we are very happy to send you the diploma of it. We are acquainted from newspapers with political griefs, wich you are now suffering therefore we pray to God to grant you a peaceful solution of your questions.» [211] (Tout simplement San Marino était tout juste près de tomber aux mains du Pape, si je comprend, et les États-Unis de même dans la ruine; ce pacte lie directement le monde troyen et 211

www.opinionator.blogs.nytimes.com/2011/03/28/from-san-marino-with-love/


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