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Patagonie : l'aventure Phénicienne dans le Nouveau-Monde
by rogerbbb
Patagonie : l'aventure Phénicienne dans le Nouveau-Monde - Avant de commencer la section Patagonie... Prenons garde, la théorie du Nouveau-Monde colonisé par les Phéniciens remonte au moins au XVIIIe siècle entre autre avec la publication de Paul Félix Cabrera, ce qui, de facto, laisse place à des contrefaçons à propos de plusieurs artefacts prétendus phéniciens trouvés au XIXe siècle. Le problème de la «mixité des peuples» : une spirale labyrinthique a été trouvé à Cueva Grande à Santa Cruz en Argentine [83] mais l'iconographie, bien que anthropomorphique, n'est pas particulièrement troyenne : pas de gens en armes, de cheval, la présence de la tortue, de tête allongée ou de petit visage comme les Chimu n'est pas probant... L'inscription phénicienne de Gavea sur un pic de montagne est beaucoup trop monumental et vise probablement à attirer l'attention sur une «fraude phénicienne» causant plus de confusion. Les travaux de Ludwig Schwennhagen utilisent des scripts supposément dérivés du phéniciens pour décoder les multiples inscriptions trouvées en Amérique ce qui laisse beaucoup de place à interprétation; Barry Fell (America B.C.) reprend de même des dérivés avec la présence de «Celtiberian» et d'Ogham de l'âge du bronze, le travail est élaboré et pose surtout le problème de la «mixité des peuples». Parmi d'autres ayant étudié les inscriptions phéniciennes en Amérique, William W. Strong à Susquehanna en Pennsylvanie, Silva Ramos au Brésil dans son livre "Inscripcões e tradiçoes da America prehistorica". Mélange des cultures. (À ce moment il est très difficile de remonter vers une source particulière, Troie, Israël ou le Cadix phénicien; ainsi peut-on dire que les érudits ont réussit l'occultation par la diffusion et la mixité. Des faux vrais. Et pourtant c'est ce même problème qui est la solution. Le secret de la religion troyenne et par la suite romaine est celui du mélange des cultures. C'est d'abord les leurs origines crétoises et phrygiennes, puis ces contacts avec les Peuples de la Mer et avec Carthage l'africaine. Ceux-ci, ce sont leurs mélanges propres. C'est ainsi que leurs dieux ne sont pas ou peu originels, il y a parfois usurpation et subversion des dieux étrangers, des ennemis, et d'autres fois incorporation. Les Romains poursuivront dans l'intégration des dieux étrangers, des vaincus. Et il n'existe pas de mélange mais domination.) - Un premier voyage phénicien près de l'Atlantique au temps de Moïse : "Their explorations (Phoenicians), it seems, extended in every direction, their sails whitening the Indian Ocean, as well as the Norwegian fiords. A large portion of the African territory is asserted to have been peopled by the races expelled by Joshua and the children of Israel. At the time when Procopius wrote, columns stood in Mauritania Tingitana, which bore the inscription, in Phoenician characters, ‘We are those who fled before the brigand Joshua, the son of Nun or Nave'." [Isis Unveiled by H.P. Blavatsky [1877], Vol I, 545, CHAPTER XIV.] Josué fils de Noun est un personnage biblique du Livre de l'Exode et du Livre de Josué. Josué est le successeur de Moïse dans la conduite du peuple hébreu vers la Terre promise. Il mène la conquête du pays de Canaan puis installe les tribus d'Israël. L'ancienne ville de Jéricho est la première conquête des Israélites sous la direction de Josué.
83 Maze Santa Cruz. Carden, Natalia (2088) Territories among hunter-gatherers & the ritual dimension of landscapes: the central Patagonian plateau, Argentina. Before Farming 2008/1,versión online, artículo 1: pp. 1-19. ISSN 1476-4261. fig. 11.
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- Paraíba Inscription : «On September 13, 1872, the Instituto Historico – Geographico do Brasil (IHGB) at Rio de Janeiro received a letter posted in Rio de Janeiro addressed to the Vicecount of Sapucahy, President of the Institute. It was signed by a man named Joaquim Alves da Costa. He said that at his place at “Pouso-Alto on the shores of the Parahyba”, one of his slaves had found a stone with some strange inscriptions which were transcribed by the son of Alves da Costa. The director of the Rio de Janeiro National Museum, Ladislao Souza Mello Neto quickly disclosed this information to the local newspapers adding a translation of the text... the inscription remained ignored, having been classified as a forgery until the 1960s. Neto was never able to locate or even to identify Senor da Costa. No one has ever seen the original Paraiba inscription, or even its find spot. Konstantin Schlottmann published a facsimile of Neto’s copy in 1874, and he argued for its authenticity. Dr. Cyrus Herzl Gordon (1908-2001) translation is the following: "We are Sidonian Canaanites from the city of the Mercantile King. We were cast upon this distant shore, a land of mountains. We sacrificed a youth to the celestial gods and goddesses in the nineteenth year of our mighty King Hiram and embarked from Ezion-geber into the Red Sea. We voyaged with ten ships and were at sea together for two years around Africa [Ham]. Then we were separated by the hand of Baal and were no longer with our companions. So we have come here, twelve men and three women, into New Shore. Am I, the Admiral, a man who would flee? Nay! May the celestial gods and goddesses favour us well!"» [84] Gordon tells us that the script is Sidonian, of the sixth century B.C. Matres lectionis used in the script appear in Hebrew much earlier than in Phoenician, as early as the ninth century B.C. Gordon tells us that the singular "mt" is used for “man” in the Paraiba inscription and this form was known in a Ugaritic text with Canaanite. - D'après la Bible, Hiram Ier était un roi phénicien de Tyr du Xe siècle av. J.-C., qui travailla sur l'agrandissement des deux ports de Tyr. Son travail pour sa cité attira l'attention des rois hébreux David et Salomon avec qui il entretint des liens amicaux et commerciaux. On peut lire dans la Bible, 1 Rois 9,26-28 «Le roi Salomon construisit des navires à Etsjon-Guéber (Ezion-Geber), près d'Éloth, sur les bords de la mer Rouge, dans le pays d'Édom. Et Hiram envoya sur ces navires, auprès des serviteurs de Salomon, ses propres serviteurs, des matelots connaissant la mer. Ils allèrent à Ophir, et ils y prirent de l'or, quatre cents vingt talents, qu'ils apportèrent au roi Salomon» 1 Rois 10,11-12 «Les navires de Hiram, qui apportèrent de l'or d'Ophir, amenèrent aussi d'Ophir une grande quantité de bois de sandal (santal) et des pierres précieuses. Le roi fit avec le bois de sandal des balustrades pour la maison de l'Éternel et pour la maison du roi, et des harpes et des luths pour les chantres. Il ne vint plus de ce bois de sandal, et on n'en a plus vu jusqu'à ce jour.» (Il y a donc eu des expéditions au temps d'Hiram comme dit la stèle de Paraíba. Ophir est présumé se trouver soit sur les côtes de la Somalie à l'est de l'Afrique, soit vers le Zimbabwe plus au sud, cela accréditerait le texte phénicien des matelots longeant l'Afrique. Le bois de santal se trouve en Inde mais il aussi utilisé au Mozambique et dans l'Archipel de Comores au sud-est de l'Afrique.) L'archéologue Robert Marx écrit dans son livre "In quest of the great white gods" (1992) «The one day that I had been able to spend in the "hidden" archive in Seville, the Archivo Colombino, which held records about Colombus and his descendants's perpetual suits against the governement, I found documents that speculated that King Solomon had discovered Brazil. [] In the National Library in Madrid I found a Genovese chart dated 1367 that shows the coast of Brazil, labaled "Bracir". A notation on this chart states this land was discovered by King Solomon - most likely using Phoenician mariners for the undertaking. [] Under the guidance of Dr. Armando Costesao, I located a wealth of documents in Portugese archives and libraries... Another Jesuit reported that in 1641 gold prospectors had located some strange buildings in the area that is now the state of Minas Gerais (Brasil). They brought back to Salvador several strange ceramic
84 Frank Moore Cross, Jr. (1979). Phoenicians in Brazil?, Biblical Archaeology Review, Jan/Feb 1979, pp. 36-43. Ladislau
Netto, (1885). Lettre a Monsieur Ernest Renan a propos de l’inscription Phenicienne apocryphe soumise en 1872 a l’Institut historique, geographique etethnograpicque du Bresil. Rio de Janeiro, Lombarts et Comp. Online at the:
Biblioteca Digital do Museu Nacional, UFRJ.
pots and three bronze figurines with undecipherable inscriptions on them. These objets were sent to the Jesuit headquaters in Rome and three years later, after careful study, were declared to be Phoenician»
- Tiré de "America BC - Ancient Settlers in the New World, de Barry Fell, 1984". On peut y discerner un homme au visage triangulaire inversé, assis en position ithyphallique, de ce phallus un entrelacs forme des lettres et ce qui semble des visages de créatures. (Comme je l'ai déjà noté sur l'apparition des premiers alphabets, ceux-ci sont souvent couplés à l'anthropomorphisme.) La seconde image présente une sorte de bateau avec la même tête triangulaire inversée et une queue en bouche de serpent; et au bas une chimère, une sorte de visage grossier avec deux yeux globuleux.

- La seconde expédition phénicienne vers le Nouveau-Monde (620 av. J-C) : Hannon est un navigateur et explorateur carthaginois qui a exploré une partie des côtes africaines entre -630 et -530. Son périple a été transcrit sur une stèle déposée dans le temple de Ba'al-Hammon à Carthage. L'original punique n'a pas été retrouvé, mais il existe une version grecque intitulée "Récit du voyage du roi des Carthaginois Hannon autour des contrées qui sont au-delà des Colonnes d'Hercule", gravée sur des plaques suspendues dans le temple de Kronos. De Gadès (Cadix en Espagne) vers les rivages de l'actuel Cameroun, ils colonisent la côte Ouest de l'Afrique. «IV. Journeying eastward for half a day we reached a lake not far from the sea, covered with a great growth of tall reeds, where elephants and many other wild animals fed. V. A day’s sea journey beyond this lake we founded cities on the coast called Karikon Teichos, Gytte, Akra, Melitta, and Arambys. (Harden, p. 174.)» - La découverte des Açores par les Phéniciens. Mirabilibus auscultationibus, attribué au Pseudo-Aristote et qui remonterait au IIIe siècle avant J.-C. : «In the sea outside the Pillars of Hercules [beyond Gibraltar, that is, in the Atlantic Ocean] they say that an island was discovered by the Carthaginians, desolate, having wood of every kind, and navigable rivers, and admirable for its fruits besides, but distant several days' voyage from them. But when the Carthaginians often came to this island because of its fertility, and some even dwelt there [a Colony], the magistrates of the Carthaginians gave notice that they would punish with death those who should sail to it, and destroyed all the inhabitants. lest they should spread the report about it, or a large number might gather together to the island in their time, get possession of the authority, and destroy the prosperity of the Carthaginians». Géographie de Strabon «And so are the voyages of the Phoenicians, who, a short time after the Trojan War, explored the regions beyond the Pillars of Heracles and founded cities [there]» Diodore de Sicile (56 av. J-C) : «The Phoenicians... amassed great wealth and essayed to voyage beyond the Pillars of Heracles into the sea which men call the ocean. [] Consequently the Tyrrhenians, at the time when they were masters of the sea, purposed to dispatch a colony to it, but the Carthaginians prevented their doing so, partly out of concern lest many inhabitants of Carthage should remove there because of the excellence of the island, and partly in order to have ready in it a place in which to seek refuge against an incalculable turn of fortune, in case some total disaster should overtake Carthage. For it was their thought that, since they were masters of the sea, they would thus be able to move, households and all, to an island which was unknown to their Conquerors»

- Le voyage d'Himilcon sur l'Océan Atlantique : German historian and archaeologist, Adolf Schulten, proposed that Avienus (Ora Maritima) had versified a sixth century BC Greek sailing manual, the Massiliote Periplus... because its place-names are archaic.... because at this time Carthage closed the Strait of Gibraltar to foreign shipping. Pline, Histoire Naturelle Livre II «Hannon, pendant que la puissance de Carthage florissait, navigua depuis Cadix jusqu'aux limites de l'Arabie, et mit par écrit l'histoire de sa navigation. Dans le même temps, Himilcon fut envoyé pour explorer les parties extérieures de l'Europe.» Ora Maritima d'Avienus (IVe siècle après J-C.) : «Près d'elle on rencontre l'île des Albions (Grande-Bretagne). C'était la coutume des Tartessiens de faire du commerce sur les limites des Oestrymnides : de même les colons de Carthage et la multitude répandue autour des colonnes d'Hercule visitaient ces mers. Le carthaginois Himilcon, qui rapporte avoir fait lui-même l'expérience de cette navigation, affirme qu'on peut à peine les parcourir en quatre mois. [] Des îles OEstrymnides... il y a longtemps que des Celtes ont dépeuplé ce pays par de fréquents combats. [] Le même Euctémon, Athénien, nie que ce soient des rochers, et que leurs sommets se dressent de chaque côté du détroit ; il rapporte qu'entre la terre de Libye et la côte d'Europe se trouvent deux îles ; qu'elles portent le nom de colonnes d'Hercule ; De ces colonnes en allant vers l'occident on trouve un abîme sans fin, la mer s'étend au loin, les flots se prolongent, ainsi le rapporte Himilcon Nul n'a conduit ses vaisseaux vers cette mer... Tel est l'Océan qui mugit autour de la vaste étendue du monde ; c'est la plus grande des mers, c'est l'abîme qui embrasse les rivages, c'est le réservoir de la mer Intérieure, c'est le père de notre Méditerranée. [] Une foule de monstres nagent dans toute l'étendue de la mer ; le grand effroi qu'ils inspirent remplit ces parages. Le carthaginois Himilcon a rapporté qu'il les vit autrefois sur l'Océan, et qu'il les connut par expérience. Ces détails, transmis à travers les siècles par les annales puniques les plus anciennes, nous te les transmettons à notre tour.» (Précisant le voyage des phéniciens de Carthage vers l'Océan.) - Herodote dans son livre IV mentionne aussi un voyage phénicien sous l'égide du Pharaon Nékao II (600 av. J-C) qui contourne l'Afrique et revient par les Colonnes d'Hercule et la Mer Méditerranée; c'est à cet endroit que les courants océaniques peuvent mener en Amérique. «Nécos... fit partir des Phéniciens sur des vaisseaux, avec ordre d'entrer, à leur retour, par les colonnes d'Hercule, dans la mer Septentrionale, et de revenir de cette manière en Égypte. Les Phéniciens, s'étant donc embarqués sur la mer Érythrée, naviguèrent dans la mer Australe. Quand l'automne était venu, ils abordaient à l'endroit de la Libye où ils se trouvaient, et semaient du blé. Ils attendaient ensuite le temps de la moisson, et, après la récolte, ils se remettaient en mer. Ayant ainsi voyagé pendant deux ans, la troisième année ils doublèrent les colonnes d'Hercule, et revinrent en Égypte. Ils racontèrent, à leur arrivée, que, en faisant voile autour de la Libye, ils avaient eu le soleil à leur droite.»

- Une carte du monde sur une
monnaie phénicienne 350 av. J-
C : Une interprétation de la numismatique par Mark McMenamin. «In 1996 I argued that Carthaginian gold stater sminted in 350BC contained tiny maps of the Mediterranean world [and] included cartographic representations of India and the Americas. I was first drawn to this problem by curious markings in the reverse exergue, underneath a bold image of the Carthaginian horse, on gold staters of Group IlI a of Jenkins and Lewis. A close look at stater Jenkins-Lewis 6 (J-L6) had revealed the Punic word qrthdsht, meaning "New City" or "Carthage." The letters in these inscriptions could be modified... Punic letters have been distorted to create the map pattern.» [85]


85 What's in a Name? Decipherment of Carthaginian Exergue Inscription by Mark A. McMenamin. The Celator, Journal of
Ancient and Medieval Art & Artifacts, Vol. 13 No. 12, December 1999
- Shipwreck in Guanabara Bay by Robert F. Marx : "UNDERWATER EXPLORING IS BANNED IN BRAZIL", New-York Times, June 25, 1985 : «A DISPUTE between the Brazilian Navy and an American marine archeologist has led Brazil to bar the diver from entering the country and to place a ban on all underwater exploration. The dispute involves Robert Marx, a Florida author and treasure hunter, who asserts that the Brazilian Navy dumped a thick layer of silt on the remains of a Roman vessel that he discovered inside Rio de Janeiro's bay. [] Brazilian officials showed a catalogue of an auction held in Amsterdam in 1983 in which, they said, gold coins, instruments and artifacts removed from shipwrecks in Brazil were offered for sale on behalf of Mr. Marx and his associates. The officials said many of these objects had not been reported on the divers' inventory, contrary to an agreement with Mr. Marx. [] Mr. Marx, who has long sought to prove that other sailors reached the Americas well before Columbus, obtained permission to explore the site in late 1982. Diving at a depth of about 90 feet, he found the parts of perhaps 200 broken amphoras and several complete ones, he said in an earlier telephone interview.» (Étonnant rapport, bien qu'on veuille dire que le rafiot était romain, on a commencé par cité les Phéniciens dans le Daily Times, puis que ce soit de la faute de l'un ou de l'autre, on étouffe l'histoire. En fait le même article cité dans le New-York Times le 10 octobre 1982 ne mentionne que les Romains. Comme il est dit, le fait fait que les artefacts soient trouvées dans un navire échoué démontre une antériorité qui évite la falsification.)


- Des amphores puniques de Carthage : Plusieurs références de l'Amérique pré-colombienne se trouve dans le livre "In quest of the great white gods" (1992) de Robert F. Marx. Selon Robert F. Marx, des tests Carbone-14 et thermoluminescent ont démontré que les mollusques sur les vases dataient de 2000 ans. Il fait ensuite référence au Dr. Elizabeth Will de l'Université du Massachusetts qui identifie les amphores entre le IIe siècle av. JC et le IIIe siècle, venant du port de Zilis (Kouass) sur les côtes marocaines près de Tangier. Tangier est une ville qui aurait été sous contrôle de Carthage. (Tout ceci est sujet à caution, soit de la part des experts, soit par Robert Marx qui travaille pour la NAVY, l'iconographie punique carthaginoise datant au moins du Ve siècle av. J-C. laisse planer un doute certain. Je donne l'exemple du glyphe sur la anse de Hala Sultan Tekke dans un chapitre suivant, daté au tournant de l'Âge du Bronze. L'empire de Carthage s'étendant jusqu'aux Phéniciens d'Espagne.) Sur les dites amphores on y découvre des gravures effacées par le temps et les intempéries de la mer; un homme à gauche regarde amusé un autre qui porte un chapeau légèrement conique et sent une fleur : les amphores servaient effectivement aux parfums et ses produits semblables. La figure en haut de l'amphore avec son nez et sa bouche ouverte rappelle un style Carthaginois dit «masque grimaçant», ainsi que l'oeil en demi-lune inversé du personnage du bas [Masque carthaginois du VIIe-VIe siècle av. J.-C., musée du Louvre] (Ce masque a peut-être une fonction rituelle à faire «garder le sourire» car après-tout le contenu des amphores sont d'agréments.) Sur la seconde amphore on pourrait voir un personnage qui regarde vers l'homme au casque ou à la chevelure ronde et au chapeau conique (en rouge), le personnage semble tenir un petit masque dans chaque main. Le visage à la barbe et aux cheveux bouclés, avec la petite bouche ronde, est typiquement punique, des figurines en billes de verre se répandent au Ve siècle av. JC.

- Un sourire punique : «Kleitarchos says that, out of reverence for Kronos, the Phoenicians, and especially the Carthaginians, whenever they seek to obtain some great favor, vow one of their children, burning it as a sacrifice to the deity, if they are especially eager to gain success. There stands in their midst a bronze statue of Kronos, its hands extended over a bronze brazier, the flames of which engulf the child. When the flames fall upon the body, the limbs contract and the open mouth seems almost to be laughing, until the contracted (body) slips quietly into the brazier. Thus it is that the ‘grin’ is known as ‘sardonic laughter,’ since they die laughing. (Scholia to Plato’s Republic, I 337a. Translation from Mosca 1975.)» Encore rapporté dans le Lexicon de Photius (Mosca, 1975). Justin Martyr and Porphyry mention libations of blood; Silius and others emphasize the bloody nature of the rite. (Je ne vois pas le lien exact à l'amphore sinon que le contenu comme un vin peut exprimer le sang sacrificiel, le glyphe l'identifie comme une amphore de parfum qui peut donc servir au service mortuaire ou transporter de l'encens, mais l'analogie au sourire punique est digne de mention.) - Les jarres du sacrifice (enchytrismos) : une des pratiques remontant jusqu'à l'époque mycénienne et répandue dans le monde méditérannéen, l'île punique d'Ibiza, Roumanie (Histria et Orgamè), Grèce (Érétrie VIIIe siècle av. J-C), Italie (Île d'Ischia 750 BC, et à Ficana en Ostie), Himera en Sicile (Archaic graves), Sardaigne (Monte Sirai), Crète (Knossos, 800 av. J.-C.), Naxos dans les Cyclades, Rhodes (Ialysos, Early Geometric) [86], est celle de l'inhumation d'enfants dans des jarres (hydrie, pithoï...) ou des amphores. Astypalaia est une île près de Rhodes sur la côte de l'Anatolie; au site de Cylindra a été découverte la plus grande nécropole d'enfants au monde, environ 2700 squelettes de nourrissons et de petits enfants de moins de deux ans inhumés dans des jarres ou des amphores, sur une période entre 750 av. J-C. et le IVe siècle. (Sur la photo du cimetière d'Astypalaia, on discerne le même genre d'amphore oblongue pointue avec anses que celle de l'épave.) À l'époque romaine, les amphores oblongues pointues de type «African I and II; Tripoli I and II» qui servaient aussi au transport d'autres produits comme l'huile, le garum, étaient utilisées pour l'inhumation [87]. (Il y a des nécropoles avec ces amphores enchytrismos, et des tophets qui désignent à la fois l'espace sacré sacrificiel et la fosse des enfants et animaux sacrifiés. Il est avancé que les enchytrismos pourraient contenir des premier-nés de familles nobles. Alors voilà, qu'avait-il vraiment dans ses urnes au Bréseil, pourquoi les emmener en Amérique, était-ce une offrande de visiteur?)

86 The Significance of Children in Ancient Greece: An Archaeological Analysis, by Melina Edic, The Ohio State
University, April 2021 87 http://virtualarchaeology.sardegnacultura.it/index.php/en/archaeological-sites/eta-fenicio-punica/necropoli-ispirixeddu/detailed-sheets/2316-tomba-a-enchytrismos
- À comparer aussi avec une découverte de l'époque punique à la Fontaine aux milles amphores de Carthage.

- La roue trouvée avec les amphores semble porter aussi des images, un homme en haut se tient droit, peut-être une figurine de Baal (adoré aussi chez les Carthaginois), mains devant lui tenant un serpent se déroulant vers la gauche; et un grand visage blanc en bas à gauche ne semble pas du tout romain et finit peut-être en queue de poisson ou en spirale comme la «stèle du Baal au foudre» où lui-même porte une statuette.




- Lady of Elche : Bernardo Graiver includes an image in his book under the caption: "American version of the Lady of Elche (Comodoro Rivadavia Archaeological Museum)", which according to some online sources, is now lost. Graiver puts forward the theory that the Patagonian coast "was visited by the Phoenicians, who were searching for tin to make bronze with copper", and he says that the statue was discovered by Dr. Antonio Garcés, who founded the Comodoro Rivadavia Museum. The original "Lady of Elche" which inspired Graiver in naming the Patagonian sculpture, is a beautiful stone bust, dated to the fifth century BC. It was found in Spain (known as "La Dama de Elche") in 1897, close to Valencia. It blends the art of several Iberian cultures with other Mediterranean ones such as the Greeks, the Phoenicians and the Tartesian. [88] (Les figurines puniques que l'on dit porter un pectoral fusiforme sont courantes à Carthage dès le VIIe siècle av. J-C. Voir Reppal 3 du Centre d'Études de la civilisation Phénicienne - Punique et des Antiquités Libyques, 1986. Avant l'Arthémis d'Éphèse on retrouvait la Déméter d'Akragas de Sicile daté de 500 av. J-C, elle possède les mêmes colliers en bulbe et boucle d'oreilles en grappe que la Dame de Elche d'Espagne; en fait ce genre iconographique avec petit bulbe et grand collier n'est pas très loin non plus des stèles dauniennes. La photo de Graiver ne montre pas l'accoutrement mais le bandeau crénelé, le visage souriant, les yeux plissés et les joues ressemblent aux Déméter.) La Dame de Elche espagnole porte un chapeau conique lorsqu'elle est vue de côté et les pigments de couleur datent du Ve siècle av. J-C. On lui compare la Lady of Guardamar avec les mêmes oreillettes en roues, découverte en 1987 en Espagne sur un site phénicien, et la Lady of Baza. (Les exégètes ne font de cas des deux roues sur les côtés qui ressemblent fortement à ces roues hydrauliques verticales romaines qui tirent l'eau d'une rivière vers sa ville. Exemple [Roue hydraulique verticale sur la mosaïque romaine d'Apenna, Syrie, IVe siècle.] Par rapport à l'oreille, la forme voulant peut-être rappeler des tambourins de Cybèle; on donne d'ailleurs le nom tympanum à la roue. Ceci recule la date avouée de la première utilisation de roue hydraulique (IIIe siècle av. J-C), lesquels roues s'étaient répandues à la fois dans le monde romain et européen; à mon sens la technologie était en premier lieu à la fois un mystère lié aux dieux et un avantage bien gardé.)

88 Graiver, Bernardo (1980), Argentina Bíblica y biblónica: histora de la humanidad en la Argentina. Editorial Albatros. fig. 86, pp. 123
- Lady of Elche - Un rapport aux eaux souterraines : Kircher décrit les passages des eaux souterraines dans son oeuvre Mundus subterraneus (1665), qui utilise étrangement pour page couverture la statue multimamia [Frontispiece of the 1678 Dutch edition]. Le livre que tient la femme expose les 4 faces de l'obélisque de Pamphili et une caverne se tient en arrière-plan, lieu type pour entreposer des trésors. «a radiant figure who could be Apollo, but whose rays may be the panspermian energy Kircher believed emanated from the Sun itself. To the left of the female scribe, a winged puti holds up a portrait of Kircher as if to suggest that the scribe is mediating or channeling Kircher’s energy»


- L'or carthaginois de la Cave de Burrows (Illinois) : Une autre source de trésors trouvée en sol américain vient de la Cave de Burrows en Illinois. L'Illinois est placé tout au bout du couloir du St-Laurent qui débouche sur les Grands Lacs, c'est la fin de la route maritime de l'Atlantique nord-américain. L'américain Russel Burrows investigue le système de tunnels en 1982 et commence à vendre les pièces pesées à l'oz d'or en 1985 : un plastron, un bracelet, un collier... Outre des pièces d'or avec le signe de Tanit, plusieurs artefacts dépeignent des crucifixions, voire la résurrection du Christ, accompagné de script phénicien, une langue qui s'éteint au Ve siècle après J-C. De même, la figuration de soldats laisse supposer un trésor datant de l'antiquité voire des Croisades mais n'est pas particulièrement romaine. - Une date faussée mais un trésor véridique : parmi les artefacts de la Cave de Burrows supposément trouvée en 1982, on retrouve ces plaques en script libyque avec l'éléphant [En photo : Pierre bleuté. Geheimakte Archäologie, Luc Burgin, 1998]. Une plaque identique a été publié par Charles Berlitz en 1972 comme appartenant à la collection Crespi [En photo : Pierre grise. Erich von Daniken, In Search of Ancient Gods, 1973]. Elle est tout-à-fait différente du reste de la collection, et la réponse a ceci que le père Crespi était un marchant et un recycleur d'art. La Cave de Burrows devait donc être connue en 1972, le chemin inverse où les artefacts de Crespi se seraient retrouvés en Illinois n'est pas cohérent. De fait, les auteurs discréditent l'iconographie de la Cave de Burrows comme d'une fabrication moderne fondée sur des publications des années 80-90. Entre autre fabrications supposées, on cite pour sources le Mystic Symbol IHC en cunéiforme publié par Henriette Mertz en 1986, la théorie de la crucifixion dans les poignets par Edwards en 1986. La stèle de l'éléphant de Crespi. «A latex mold of this piece was taken by Dr. Clyde Keeler (who does not subscribe to the author's ideas about Atlantis) and translated in Barry Fells book "American B.C." from pure Libyan. It read, "The elephant that supports the earth upon the waters and causes it to quake." (Lost Outpost of Atlantis de Richard Wingate, 1980)» «the elephant stela photographed by J. Manson Valentine and published by Charles Berlitz (1972). It bore Libyan script of the finest style, which translates as, “The elephant that supports the earth and therefore is the cause of the earthquake.” (Wingate 2011)» (Effectivement les lettres ressemblent au Libyque de l'Âge du Bronze, ancêtre du berbère Tifinagh. Des inscriptions punico-libyques et libyco-latines démontrent un lien entre la Libye, Carthage et Rome.) - «Among Judeo-Christian symbols represented on tablets are Jewish menorahs, Stars of David, the crucifixion and the triad of crosses at Calvary Mountain, portraits of Jesus Christ, and the so-called ‘Mystic Symbol’, supposedly cuneiform code for the Greek initials of Christ, IHC (White, 1999). Joseph F. (2003:188–91) asserts that the JudeoChristians of the Burrows Cave colony emigrated during the first century CE when Christianity was still part of Judaism. The obsolescence of cuneiform after roughly 75 CE also supports this date (Adkins, 2003: 87). » (En tout cas, on pourra dire que Colombus a raté son coup en voulant accomplir la prophétie du Christ de rejoindre les coins les plus reculés du monde. En photo : la résurrection du Christ, la main bénévolente avec un trou au poignet, l'eidolon.) «THE HASMONEAN TRIANGLE-BASED menorah that Zena Halpern of Syosset, N.Y., recognized on a Burrows Stone was used in Judaea only 40-4 B.C.»



- Les navires phéniciens. (En photo : la pierre brune est de la Cave de Burrows, ainsi que la pièce orange. Les deux navires "israéliens" et la photographie noire et blanche servent de comparaison.) Un des éléments représentatif est un navire sur une pièce qui ressemble la pièce dite israélienne du VIIIe siècle av. J-C répondant au nom d'Oniyahu avec un navire phénicien. Cette dernière est publiée en 1981 [89]. La forme de la nef est passablement identique, on dénombre 9 fenêtres sur la pièce d'Oniyahu et 8 sur celle de Burrows. Au bas on peut lire du grec, Λιι. Le soleil de même ressemble au Phi ϕ et Xi Ξ. La forme ΛιΞ se dit líks, linkse «arqué, courbé», le sens de «courbé» donnant celui de «creux». Ce mot se transformera en grec pour devenir lekánê λεκάνη «(Géographie) Bassin, large vallée». (La présence du signe de Tanit sur le pont laisser penser à une tentative d'établir une colonie.) Le soleil a aussi les lettres phéniciennes Qōp-Sāmekh formant la graphie «ϘE» pouvant exprimer la mère-patrie Carthage, QRT.HDŠT. (Au final on lirait «Carthage la Grande», sous-entendu la colonie. Y aurait-il eu une Colonie des Grands Lacs? Était-ce un endroit pour les gens bannis ou exilés? Plusieurs villes sont fondées par des exilés. Ceci expliquerait le multiculturalisme des têtes gravées de profil, des différents navires.) - On décrit le signe ΛΙΙ ainsi : «HELIOS under the rubric All (retrograde He-le-) recurs repeatedly on Burrows Stones, including the aforementioned Baetis, often with associated sunburst and/or Ptolemaic lion, captioning a young, middle-aged, or old man, in Macedonian, Roman, or native dress and once with Libyan 3-feather headdresspatently the king who occupied the inner & outer sarcophagi that Burrows found on a great block in the main crypt. Juba II wrote 50 books, 1/3 Greek, 2/3 Latin. Pliny said he sent forth the voyage that discovered all 9 Fortunate Isles (Canaries) when Romans knew only 2. [ALEXANDER & BURROWS CAVE, by Cyclone Covey, 2004]»





89 A Hebrew Seal Depicting a Sailing Ship, Nahman Avigad, Bulletin of the American Schools of Oriental Research, No. 246. (Spring, 1982), pp. 59-62. http://links.jstor.org/sici?sici=0003-097X %28198221%290%3A246%3C59%3AAHSDAS%3E2.0.CO%3B2-2; On Titles and Symbols on Hebrew Seals. Eretz-
Israel 15, Aharoni volume, 1981
- La carte des Grands-Lacs. Toujours est-il qu'une colonie d'exilés aurait pu existé à un moment précis ou sur plusieurs siècles. On comprendra le choix de l'Illinois par sa situation à la fin du chemin maritime du St-Laurent et des Grands Lacs, et la possibilité d'une rencontre au moment où Himilcon voyage la côte ouest de l'Europe.




- Les exilés. Didon fonde Carthage lors de son exil. Krénidès (Daton) en Macédoine est fondée en -360 sous la direction de l'homme politique athénien en exil Callistratos. D'après Callimaque de Cyrène, les exilés colchidiens s'établissent à travers l'Illyrie et construisent la ville de Pola près du temple d'Harmonie [Strabon]. Les Grecs ont nommé cette ville la «Cité des exilés». Sénèque, Lettres à Lucilius LXXXVI, compare l'exil à la grandeur d'âme : «Comment n'admirerais-je pas cette magnanimité qui embrasse un exil volontaire pour soulager Rome d'un nom qui l'offusque? Les choses en étaient venues au point que la liberté allait faire outrage à Scipion, ou Scipion à la liberté. Sacrilège des deux parts : donc il céda la place aux lois et prit Liternum pour retraite, laissant à son pays la honte de son exil, comme avait fait Annibal.» Silius Italicus, Punica : «2.686. Whereas he, who gained glory by an unjust victory — hear it, ye nations, and break not treaties of peace nor set power above loyalty! — banished from his native land he shall wander, an exile, over the whole earth; and terrified Carthage shall see him in full retreat. 16.272. [Scipio said:] Since the favour of heaven has granted us to expel the Libyans from this World's End, and they either lie dead on these plains or, banished from the West, tread as exiles the sands of their native country....» Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, nièce de Titus et Domitien, épouse de son cousin Flavius Clemens. Selon Dion Cassius elle fut accusée d'athéisme et réléguée à l'île Pandataria. St. Jerome, Chronicon : «A97. Brutius writes that there were made very many Christian martyrs under Domitian, among whom were Flavia Domitilla, granddaughter of the sister of Flavius Clemens the consul; she was exiled to the island of Pontia (Ponza), because she bore witness that she was a Christian.» (Ainsi le glyphe ΛΙΙ sous différents portraits pourraient être la marque des exilés, du nom de la colonie. Différentes marquent peuvent définir l'exilé comme le ménorah un Juif, le ΛΙΙ un Carthaginois, le IHC un convertit, les XXX un soldat banni, etc... Parfois, un petit bateau accompagne.) - Sur le glyphe de la créature impudique cornue, "plus grande que nature", la nuit l'accompagne ainsi que le signe de Tanit, on pourrait indiquer que le diable se dirige Carthage avec ses deux seaux de fausses promesses. - L'hypothèse de Juba. Selon Stabon (VI), Juba règne sur toute la Maurusie et sur une bonne partie de la Libye, grâce à sen attachement constant pour l'alliance romaine. Il est crédité par Pline de récits de navigation de la Maurétanie vers Cadix et d'autres îles et colonies. Les deux frères de Juba II, Ptolémée Philadelphe et Alexandre Hélios, disparaissent des anales en 30 av. J-C. «PTOLEMY I occurs on at least one Burrows Stone, right-profiled in magnificent Macedonian battle helmet and labeled PTILE A GIPTI ("Ptolemy I of Egypt"). Hubbard & Schaffranke must be credited with detecting this and also right-profiled King Juba in Numidian turban-type peaked helmet,
labeled JUBA. (Schaffranke, P. 1997. Why Alexander’s Tomb is in Illinois)» (Cependant, pour être cohérent avec l'iconographie des premiers chrétiens, c'est minimalement sous son petit-fils Ptolémée de Maurétanie, le dernier des Ptolémée, régnant de 23 à 40 ap. J.-C., que la navigation aurait dû se produire.) - L'auteur Joseph Frank propose cette conclusion : [The Lost Treasure of King Juba, Joseph F., 2003] «41 A.D. Early in the year, Caligula is assassinated. Claudius becomes emperor. Aedemon’s forces are gradually pushed southward, toward the border with West Africa. There, rather than surrender, the Mauretanians and their allies, led by the elderly Alexander Helios, the last of Cleopatra’s children, hurriedly build a makeshift fleet. Into its hulls they load Juba II’s treasure and library, and then set out to take their chances on the ocean, rather than face certain death at the hands of the Romans. Although some ships are lost at sea and others, dispersed by storms, come ashore in Central and South America, the majority of survivors avoid landing in the dangerous territories of Cuba, Florida, and Mexico. Instead, they sail up the Mississippi River, fighting native tribes much of the way, until the Ohio River is reached. Steering northeast, the refugee fleet enters the Embarras River, sailing into what is now southern Illinois, home of the friendly Yuchi Indians. Here, the Mauretaniansexcavate a tomb for their revered dead, together with a depository forexcavate a tomb for their revered dead, together with a depository forJuba II’s treasure and library. 42 to circa 80 A.D. Although Alexander Helios becomes the “sun king” of the refugees’new land, he dies soon after their arrival and his realm disintegrates through warfare and assimilation with various native peoples, exacerbated perhaps by diseases against which the foreigners possess no natural immunity.» (Les faits concernant Juba restes assez indéterminés. Le glyphe ΛΙΙ n'est pas précisé comme étant Juba et le sarcophage trouvé est non-identifié; compte-tenu des différents bateaux d'époques très anciennes imagés sur les pierres, des voyages Phéniciens précédant l'époque romaine, et de l'épandage des témoignages archéologiques phéniciens sur le territoire du Mississippi, j'opterais pour l'hypothèse d'une colonie d'exilés et des voyages se produisant entre 500 av. J-C et 100 après J-C. Une pratique qui s'est peut-être terminée à cette époque, avec Juba.) - Le sarcophage. «This room was much larger, about 20 by 25 feet, at the center of which lay a large stone sarcophagus. Inside was a gold coffin of superb workmanship. As in the other chambers, enormous piles of black stones emblazoned with lengthy, peculiar inscriptions, strange symbols, and the images of both human beings and animals filled the crypt. The people portrayed were an impossible mix [] Burrows offered that the statues he discovered in the first chamber were “arranged in a semi-circle” and appeared “on the order of Egyptian figures, the left foot forward and the left arm forward,” with an estimated height of eight or more feet and an estimated weight, because they were made of an apparently dense and heavy black material, of four to six tons each. [] And he went on to describe the copper, gold, jewels, ax, and shield discovered within this tomb, as well as the scrolls with strange writing, which, he assured the archaeologists, he did not touch [] "In the area of the heart of the woman was embedded, through the rib, a golden blade large enough to have penetrated the heart. It appeared to me that . . . the blade . . . had become “locked” in place by bone" [] "Further back and in a lower level of the cave is another burial crypt, which is much larger and different in that there is a sarcophagus in the center which has a stone lid closing it. Inside is to be found a fine golden coffin much like those seen in Egyptian burials. Inside the coffin is . . . what appears to be [a] mummy. " [] Along with the sarcophagus there were statues of a figure resembling the Egyptian god Amen-Ra.» [The Lost Treasure of King Juba, Joseph F., 2003]

- Le lien logique avec les Canaries. Le script libyco-berbère qui suppose invraisemblablement «l'autre boût du monde» pourrait en fait venir des Îles Canaries; ces îles étaient un point de convergence pour les navigations dans l'Atlantique. «The Zanata Stone (Zenata), is a small stele with engravings presumably of Guanche origin. It was found in 1992 near a mountain known as Montaña de las Flores (Mountain of the Flowers) in the municipality of El Tanque, located in the northwestern part of Tenerife, Canary Islands.» [Wikipedia] «The stone displays the image of a tuna fish with a superimposed inscription that reads ZNT in Berber (Muñoz, 1994). According to the philologist Rafael Muñoz (1994), the word Zenata and its variants Zenaga, Azanegh or Genete, is an anthroponym which means «people of the letter +». (+) is represented in Libyco-Berber inscriptions. In addition, according to Muñoz, the word Zanata and its variants are related to the period of Roman rule, and it appears with this meaning in Roman Hispania and in the Canaries. Berbers cohabited with the Romans in the North of Africa, and explains why the colonization of Tenerife by the Zenaga or Azanegh must have taken place during the time when the Romans ruled over North Africa (Muñoz, 1994).» The roman rule in Africa is 146 BC - 439 AD. «From an archaeological point of view, the rock engravings documented in Tenerife (Risco Blanco, Aripe I and Aripe II) can be dated to within a chronological period close to the start of the Christian era and are therefore related to the aforementioned Zenaga or Azanegh populations and the Horsemen Cycle of the South-Western Sahara. In Central Sahara during the Camel period, and therefore in the period within which the rock art site of Risco Blanco can be placed, a high percentage (60%) of the horsemen and human figures on foot were symbolically engraved in an ultra-schematic way by means of a cross. In some sites these cruciforms or anthropomorphs appear associated with Libyco-Berber inscriptions (Muzzolini, 1983: 443)» [90] (Selon l'auteur les Canaries auraient d'abord été occupé par la classe ouvrière, ce qui peut expliquer la différence de rusticité avec les artefacts d'Illinois. À remarquer le signe des 3 barres sur l'amphore) Sur le signe du soleil : «In one of the cliffiest areas of the cliffy island, is located the complex group of Masca (Northwest Tenerife). There are two circular figures with internal rays that resemble heliomorphs. The representation of the sun is frequent in the Punic graphical schemes, on different materials, and has been associated with the divinity Baal Hammon which is often associated with the main goddess Tanit. The representation of the sun alongside Tanit, is relatively frequent in contrast to the isolated heliomorph or rosette motif. Niemeyer (1995: 493, 494) found a similar figure on the floor of a room of Carthage that appears alongside the figure of Tanit, as is usually the case of this figure described by the German author as a rosette.» [91] (Ce signe solaire est semblable à la plaque de Crespi, ainsi que l'association sur les monnaies d'Illinois. Les gravures de soldats à Tenerife sont un même modus que les plaques d'Illinois.) La momie la plus ancienne retrouvée dans les Canaries daterait du IIIe siècle et est associé aux berbères Guanches. «Regrettably, the discovery of mummies stimulated a ‘gold rush’ in the 19th century and many tumuli were dismantled in the search for mummies which were carried off to institutes around Europe.» Pliny the Elder (AD 79) recounts the voyage of Juba II to the Canaries in the first decades of the 1st century, which was connected with the establishment of dye production in Western Morocco. (Note : je reste indécis


90 The rock art site of Risco Blanco (Tenerife, Canary Islands) and the Saharan Horsemen Cycle, A. José FARRUJIA DE
LAROSA, Sergio GARCÍAMARÍN. SAHARA 18/2007 91 Sea-land relationships in the rock art of the prehispanic Canary Islands, Rodrigo De Balbín Behrmann. In "Rock
Carvings of the European and African Atlantic Façade". BAR International Series 2043, 2009.
sur la réalité du phénomène des caves de Burrows faute de site archéologique.)