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Le christianisme troyen

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Secrets romains

Secrets romains

Le christianisme troyen - (Je me dois d'introduire le sujet : Heliogabal est le dernier empereur romain qui pratique les antiques rites troyens, il infiltre l'Église Catholique, puis par la Donation il fait dériver le centre du pouvoir impérial par son suivant, Constantin et son père, vers la Grande-Bretagne. C'est la suite de l'histoire de Troie.) Héliogabale ou Élagabal (203-222) est empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus. Il naît, vers 203, à Émèse, en Syrie. À partir du IIe siècle, des monnaies d'Émèse représentent le bétyle d'Élagabal avec un aigle. Lors de cérémonies le Bétyle était promené en procession sur un char rituel attelé de quatre chevaux. Le grand-prêtre Héliogabale fut proclamé empereur en 218, et fit transférer à Rome le bétyle. Le temple : «il avait apporté le culte avec lui de Syrie, et auquel il éleva un temple dans Rome à l’endroit même où l’on voyait auparavant la chapelle de Pluton. Enfin, à son avènement au trône, il se fit appeler Antonin, et il fut le dernier empereur de ce nom. [] Mais sitôt qu’il eut fait son entrée dans Rome, sans plus s’occuper de ce qui se passait dans la province, il fit construire et consacra à Héliogabale un temple sur le mont Palatin auprès du palais impérial ; il affecta d’y faire transporter et la statue de Junon, et le feu de Vesta, et le Palladium, et les boucliers anciles, enfin tous les objets de la vénération des Romains ; afin qu’à Rome on n’adorât d’autre dieu qu’Héliogabale. (Histoire Auguste)» Ce bétyle fut installé à l'intérieur du palais impérial sur le mont Palatin, pour former une triade : le Palladium, ancienne statue de Pallas Athéna transférée depuis le temple de Vesta sur le Forum romanum, et la statue de Junon Cælestis transférée depuis son temple de Carthage, en Afrique. «Il disait en outre que les religions des Juifs et des Samaritains, ainsi que le culte du Christ, seraient transportés en ce lieu, pour que les mystères de toutes les croyances fussent réunis dans le sacerdoce d’Héliogabale. [] Il se fit aussi initier aux mystères de la Mère des dieux, ... On le vit dans le temple au milieu d’eunuques fanatiques, agiter sa tête en tous sens, se lier les parties de la génération, faire enfin tout ce que font ordinairement les galles ; puis, la statue de la déesse une fois enlevée, il la transporta dans le sanctuaire de son dieu. (Histoire Auguste)» «He brought into his own bedroom the statue of Pallas which the Romans worship hidden and unseen. Even though this statue had not been moved from the time when it was first brought from Troy, except when the temple of Vesta was destroyed by fire, Elagabalus moved it now and brought it into the palace to be married to his god. But proclaiming that his god was not pleased by a goddess of war wearing full armor, he sent for the statue of Urania which the Carthaginians and Libyans especially venerate. This statue they say Dido the Phoenician set up at the time when she cut the hide into strips and founded the ancient city of Carthage. The Libyans call this goddess Urania (Dea Caelestis), but the Phoenicians worship her as Astroarche, identifying her with the moon. Claiming that he was arranging a marriage of the sun and the moon, Elagabalus sent for the statue and all the gold in the temple and ordered the Carthaginians to provide, in addition, a huge sum of money for the goddess' dowry. When the statue arrived, he set it up with his god and ordered all men in Rome and throughout Italy to celebrate with lavish feasts and festivals, publicly and privately, in honor of the marriage of the deities. (Herodian, History Book 5)» (Cela impliquerait que Heliogabal est allé visiter les ruines de Troie en Italie, «Elagabalus moved it now». La Junon Céleste est cette statue en or évoquée dans les lamelles de Pyrgi, envoyée de Tyr chez les Étrusques vers 500 av. J-C; l'empire phénicien-punique et l'empire troyen font mariage comme le soleil et la lune. Rien n'est moins sur qu'à cette époque ne survive aucuns artefacts véritables, le Palladium, ni d'ailleurs le souvenir réel du lieu de Troie.) - Prostitution : «Il fut tellement dévoué à Semiamira sa mère, qu’il ne fit rien dans la république sans la consulter, tandis qu’elle, vivant en courtisane, s’abandonnait dans le palais à toutes sortes de désordres. [] Car qui pouvait supporter un prince qui prêtait à la luxure toutes les cavités de son corps, quand on ne le souffre pas dans les bêtes elles-mêmes ? [] Il se plaisait en outre à faire représenter chez lui la fable de Pâris. Lui-même y jouait le rôle de Vénus, et, laissant tout à coup tomber ses vêtements à ses pieds, entièrement nu, une main sur le sein, l’autre sur les parties génitales, il s’agenouillait, et élevant la partie

postérieure, il la présentait au compagnon de sa débauche. Il arrangeait aussi son visage, comme on peint celui de Vénus, et avait soin que tout son corps fût parfaitement poli. (Vie d'Héliogabale)» (On se retrouve donc avec les antiques orgies troyennes, qui rituellement mélange les religions afin «d'introduire» le christianisme comme la nouvelle bannière romaine.) Héliogabale enlève la grande Vestale Aquilia Severa pour l'épouser, en désir de syncrétisme symbolique, «pour que naissent des enfants divins», dit-il au Sénat. Suit ses mariages homosexuels, notamment avec deux colosses grecs prénommés Hiéroclès et Zotikos. «Il commit un inceste avec une vestale... mais, s’efforçant d’établir dans le monde entier le culte unique de son dieu Héliogabale... ayant voulu enlever le simulacre de la déesse (Vesta), il prit pour la véritable une statue qui, malgré son apparence, n’était qu’une fausse idole substituée par la grande vestale ; mais, n’y trouvant rien d’extraordinaire, il la brisa en éclats... Il enleva néanmoins une statue, qu’il croyait être le Palladium, et l’ayant fait dorer, il la plaça dans le temple de son dieu. [] Il voulut faire enlever du temple de Diane à Laodicée les pierres qu’on appelle Divines, qu’Oreste (fils du roi Agamemnon) y avait placées, celle même de la déesse qu’il avait mise dans son sanctuaire. Oreste, toutefois, ne s’était pas contenté d’y apporter une seule statue de Diane, ni d’en avoir mis en un seul endroit.» (Oreste est encore un personnage de la guerre de Troie, il se lie à Hermione la fille d'Hélène de Sparte.) «Il sacrifia aussi des victimes humaines, et faisait recueillir à cet effet par toute l’Italie des enfants nobles et beaux ayant leurs pères et leurs mères afin, sans doute, que la douleur fût plus grande pour chacun des deux parents... ils consultaient les entrailles des enfants, et écorchaient les victimes suivant le rite de leur nation.» (Son but était-il d'égaler une bassesse digne de produire une lignée d'antéchrists?) - Le jeune empereur, âgé d'à peine 18 ans, finit par être assassiné en 222 avec sa mère Julia Soaemias. Alexandre Sévère fit rapporter le bétyle à Émèse, et re-consacra l'Elagabalium de Rome à Jupiter Vengeur. À l'époque de l'assassinat, une émeute populaire antichrétienne est rapportée à Rome, au cours de laquelle l'évêque de Rome Calixte aurait perdu la vie. Selon la tradition : écharpé par la foule, il aurait été défenestré, jeté dans un puits puis lapidé. «Sardanapalus, together with his mother and grandmother, chanted to Elagabalus, or the secret sacrifices that he offered to him, slaying boys and using charms, in fact actually shutting up alive in the god's temple a lion, a monkey, and a snake, and throwing in among them human genitals, and practising other unholy rites, while he invariably wore innumerable amulets. [] But, to pass over these matters, he went to the extreme absurdity of courting a wife for Elagabalus... he chose the Carthaginian Urania, summoned her thence, and established her in the palace; and he collected wedding gifts for her from all his subjects, as he had done in the case of his own wives (Cassius Dio — Epitome of Book 80)» (Selon Cassius Dio, Sardanapalus est un suivant d'Elagabal, sorte de prêtre débauché dont le nom emprunte l'autre dénomination d'Assurbanipal, roi d'Assyrie qui régna sur Babylone en 631 av. J-C. Cela insinue que Rome s'est placé au-dessus de Babylone et nous renvoi au concept de Babylone Troyenne.) «Porphyry (On Abstinence From Animal Food) and Stobaeus record that the Gnostic Christian Bardaisan encountered a delegation of Hindu Yoginis - Gymnosophists - and Jains - Samanaeans - traveling from India to the court of Elagabalus.» (L'empereur s'habille en prêtre phénicien, il tente d'accomplir les rites des mages chaldéens, autrement dit les rites les plus antiques.)

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- Monnaies : (Apparemment Elagabal aimait l'argent comme fruit de sa prostitution, c'est pourquoi on voit des images liées au sacré romain-troyen. On voit les figure classiques associées à Troie, la fornication, les chimères, le lagobolon, des figures placées sous les temples tel que le lupanar de la fresque de Cenchrées. Les figures se retrouvent encore sur les toits, comme dans le rituel de la Cybèle troyenne, ce culte liant la lune et la nuit; ainsi le soleil est un sol-niger et d'ailleurs il est facile de confondre une étoile et un soleil. En résumé, ces monnaies représentent le dernier témoignage de la Troie antique puisque l'empereur aurait eu accès aux ruines, aux artefacts et aux rites les plus antiques afin d'y intégrer le nouveau christianisme. Sur le lien intime avec les archives de Troie, Cassius Dio qui vivait au temps d'Élagabal et écrivit sur sa vie énonce «I ascertained from trustworthy men, and the information about the fleet I personally learned by accurate investigation in Pergamum, close at hand») - (Anti-chrétien) Sur la multiplication des morts : «The caps of the Dioskuri each surmounted by a cross-shaped star, bunch of grapes between the date BN-C.» [147] (Ce que je vois ce sont deux croix chrétiennes, sur la grappe de raisin est dessiné un homme qui cours, aussi cela est-il un charme d'abondance en vue de la multiplication des morts chrétiennes; il y a un glyphe tout en haut, un ourouboros peut-être.)

147 Botrys, Righetti VIII, 820. Elagabalus «AYT K MAY ANTωNEINOC», AE24 of Botrys, Phoenicia. AD 218-222. Dated local year 252, 10.46 g. Righetti Collection sale, Part 8, 820 otherwise unpublished. Sawaya ; Bayreut ; Mionnet -;Rouvier -. https://www.wildwinds.com

- (Anti-chrétien) Complexe du bois de la croix : [148] La pièce est complexe et peu visible, à gauche en foncé on y voit un arbre, peut-être un laurier type, d'où descend un serpent; à droite du bétyle est un dragon; en plus pâle est une sorte de mille-patte qui entoure la pièce et vient joindre une sorte de chevreuil. En seconde instance, on y discerne 3 ou 4 personnages (en orange) qui portent une poutre; au-dessus du bétyle, et portant la poutre si on puis dire, est un enfant «sacré» qui lève la main (en jaune). (L'interprétation est hypothétique. Le christ, pierre angulaire, se fait aider à porter sa croix près d'un arbor-infelix, le bois maudit et le serpent.) - Arbor Infelix : une hypothèse communément admise est que le rite de crucifixion de la Rome Antique a été développé sur la coutume du arbor infelix dédié aux divinités des enfers (Dii Inferi). Selon Macrobe, Saturnales 3,20, citant un fragment de Tarquitius «The trees which are under the protection of the infernal gods, gods who ward off danger, are called infelices... These must be used to burn evil monsters and prodigies.» (Rappelant ce que Jésus dit en Matthieu 10.25 «S'ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison!») La barre horizontale porte le nom de patibulum. Sénèque Épist. 101 «Can any man be found willing to be fastened to the accursed tree (infelix lignum), long sickly (debilis), already deformed, swelling with ugly tumours on chest and shoulders, and draw the breath of life amid long-drawn-out agony?» ou encore «Can anyone be found who would prefer to be driven to that infelix lignum, already disabled, already distorted, the breast and shoulder deformed into an ugly hump, he would have many reasons to die even beside the crux, than to draw the breath of life among such numbers of out-drawn torment» (L'arbre déformé, le mauvais bois, représente le supplice subit par l'homme sur la croix. Jésus qui représente la Loi divine, laquelle engendre la loi des hommes, est condamné par décret démocratique et légal à la croix; cette Nouvelle-Troie, Rome, juge en faveur des Israélites, leurs anciens alliés des Peuple de la Mer, depuis l'accusation qu'il avait blasphémé en s'appropriant le titre de Fils de Dieu.) D'après la légende rapportée par Tite-Live, pendant la guerre entre Rome et Albe-la-Longue, durant le règne de Tullus Hostilius (troisième roi de Rome entre 673 et 641 avant Jésus-Christ). Livy 1.26.6-7. «The horrible pronouncement of the law was : "The duumvirs shall judge [cases of] treason... [The lictor] shall hang [him] on a infelix arbor with a rope [infelici arbori reste suspendito] and scourge [him] either inside or outside the pomoerium. [] ... tied under a furca [sub furca vinctum], in the midst of scourging and torture [] Go, lictor, bind the hands, which a little [time] ago were armed and made an empire for the Roman people. Go, cover the head of the liberator of this city. Suspend him on an arbor infelix [arbore infelici suspende]. Scourge him either inside the pomoerium, by means among javelins and spoils of the enemies, or outside the pomoerium, by means among the graves of the Curatii. For to what place can you lead this youth, where his own decoration will not liberate [him] from such a shameful punishment» The furca is a carried device, a rod or stick, possibly fork-shaped. This tool could be either a two-armed yoke or a pole, onto which the condemned was tied with a rope - or perhaps suspended from if it was standing and of sufficient height. The question is whether furca and arbor infelix

148 Emesa, BMC 21. Elagabalus, AE of Emisa, Syria : prize urn between two palms (eagle on left?). Mionnet S8, 166. https://www.wildwinds.com/coins/

refer to the same punishment. If so, the furca appears to be a pole onto which victims were suspended. (Le rite de crucifixion est conjoint à celui de l’empalement ou la décapitation comme supplice et mise à mort, ceux-ci étant visibles sur les monnaies d'Elabagal; on présente aussi Marsyas sans son supplice. Ce sont ces écrits de Tite-Live en 29 av. J-C qui préfigure la mise à mort troyenne du Christ. Ce peu de compréhension du texte révèle exactement l'image de la pièce de monnaie avec l'arbre maudit et le poteau horizontal. Rapportée comme étant en usage vers 650 av. J-C, au 1er siècle la pratique de crucifixion était déjà ancienne mais pas oubliée.) Tac. Ann. 15.44.3. «Nero (68) who was familiar with crucifixion, and many other awful forms of torture, did not know the details of arbor infelix. Thus at the time when nailings are most attested to the strongest link that some have to the practice of tying, arbor infelix, was long since, it would seem, out of practice.» Suetonius writes in his book on Claudius (41) : “When he was at Tibur and wished to see an execution in the ancient fashion, no executioner could be found after the criminals were bound to the stake (deligatis ad palum).” As to what this ancient fashion was, Suetonius states : «Nero... had been pronounced a public enemy by the senate, and that they were seeking him to punish him in the ancient fashion and he asked what manner of punishment that was. When he learned that the criminal was stripped, fastened by the neck in a fork and then beaten to death with rods he committed suicide.» (Le terme infelix se rapporte à la félicité qui est une condition du divin. Aussi lit-on en Matthieu27.46 «Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» Jésus ressens la perte du dieu à proprement parlé, le dieu manifesté, dit Ishvara ou Isha «Seigneur». Il aborde les enfers «sans attributs», et puis il est élevé à sa divinité et atteint le Sat-Chit-Ananda qui est vérité-conscience-félicité.)

- (Anti-Chrétien) Supplice : [149] Probable supplice chrétien, sur la partie gauche on voit la figure du poisson dont le nez monte vers le coin supérieur gauche, au service de l'empereur et soufflant à son oreille, peut-être la «délation». Sur l'envers est un homme qui subit un écartèlement; au bas deux romains le pointe comme une accusation et la monnaie veut peut-être en faire la promotion. - (Anti-Chrétien) La tête christique : [150] La déesse peut représenter la reine tel qu'Elagabal en faisait le rituel; elle tient à sa gauche une tête de chevreau; sur sa robe est un arbre déraciné tel que l'on présente le croyant, un homme dont on arrache la tête; la thématique de l'arbre, ceci serait accrédité par la branche sur laquelle elle s'appuie. Sur le bras à gauche se dessine une tête, un chien; sur l'épaule à droite semble être un hibou nocturne; le bas de la robe semble représenter un temple miniature avec la grande voile à gauche, des soldats miniatures servant de poteau, et un masque et puis une croix (en jaune); la forme même du tronc de la déesse est comme un tronc.

149 Markianopolis Varbanov 1380. Elagabalus, AE17 of Markianopolis; tall basket of fruit. Varbanov 1380; AMNG 931. https://www.wildwinds.com 150 Nicaea Rec Gen 458. Elagabalus AE23 of Nicaea, Bithynia. 218-222 AD. 4.42 gr, 22.55mm. Demeter seated left, holding corn-ears and long torch. Rec Gen 458; SNG Cop-;Mionnet-; https://www.wildwinds.com

- (Anti-chrétien) Sacrifice d'enfant : [151] L'homme tient un poignard et s'apprête à sacrifier une enfant qu'il tient dans ses bras, et en bas qui tient une croix et détourne la tête; le lieu du ventre est un animal à trompe (en jaune). En fond, la montagne de Dieu. - (Anti-chrétien) Le Christ veut sauver ses enfants : [152] On semble signifier le christ-roi qui veut sauver ses enfants, de la cage signifiée par le X, et de la Bête. On semble lui avoir apposé une grande queue. Marc 3.22 «Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent: Il est possédé de Béelzébul; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.» Dans sa main à gauche il tient un symbole, peut-être une arche d'alliance. - Poisson-Christ : L'ichthus «poisson» est un symbole chrétien utilisé du Ier siècle au IVe siècle. [153] À gauche (en orange) est un suppliant devant une prétendue Astarte dont la couronne est à triple-branche ce qui insinue une divinité chthonienne; à gauche est un personnage sur une pique, à droite est un arbre formant une croix; à droite en bas semble être un prêtre.

151 Nysa-Scythopolis Sofaer 50. Elagabalus, AE 21 of Nysa-Scythopolis, Samaria, Syria, AD 218-222. 7.20 g. Dionysos, naked, chlamys flying out behind, walking right, holding thyrsos in raised right hand, left hand on the head of a small figure, panther at foot in left field. Spijkerman 43-44 var (bust type); Sofaer 50; Barkay 75; Rosenberger 43. https://www.wildwinds.com 152 Nysa-Scythopolis Sofaer 51. Elagabalus, AE 22 of Nysa-Scythopolis, Samaria, Syria, AD 218-222. 10.02 g. Nysa seated right, cradling the infant Dionysus. Sofaer 51; Barkay 74; Spijkerman 48. https://www.wildwinds.com 153 Tyre BMC 388v Phoenicia, Tyre. Elagabalus. 218-222 AD. AE 25mm. Astarte standing left, holding transverse sceptre, resting hand on trophy to left, being crowned by Nike on column to right, small Marsyas at foot left, murex shell at foot right. https://www.wildwinds.com

- Ploutos? [154] (Une statue d'un genre «aux fauves» semblant avoir un visage de chien tel que le Ploutos de la fresque de Cenchrées, une figure associé à Cybèle et sa version de la dame aux fauves. La description de l'épi de blé peut remplacer les fruits évoquant tout de même la récolte. D'autres pièces de monnaies montrent simplement une grappe de fruits.) - Flora [155] : «Il aima un certain Hiéroclès avec tant de passion, que, chose honteuse à rapporter, il lui baisait les parties naturelles, disant qu’il célébrait ainsi les mystères de Flore. (Histoire Auguste, Vie d'Héliogabale)» Ce qui est décrit comme Héra semble cacher une figure de Flora. Le personnage principale tient une enfant, le visage de la tête est décalé sur la gauche, ahurit. Au bas est une grande fleur ouverte comme une gueule (rouge), sur la fleur est une créature qui mange un pétal. Le bâton est un visage fétiche en demi-lune. (Comme j'ai démontré, Flora était une divinité troyenne liée aux «jardins de Babylone».)

154 Nicopolis-Emmaus BMC 5. Elagabalus, AE of Nicopolis-Emmaus, Palestine. Zeus standing front on a base, kalathos on head, holding whip in raised right hand and corn-ears in left, recumbent bull to left and right. BMC 5; Meshorer City-

Coins 56; Sofaer 7. https://www.wildwinds.com 155 MarkianopolisVarbanov 1651var. Elagabalus and Julia Maesa, AE27 of Markianopolis. Magistrate Seleukos. Hera standing left, holding patera and sceptre. E in left field. Varbanov 1651 var. https://www.wildwinds.com

- Cheval : en retraçant le parcours de l'empereur Elagabal, on y associe une monnaie inédite qui se trouve dans le médaillier de Londres. Il s’agit d’un bronze de Prusias de l’Hypios au nom et à l’effigie de Julia Paula, au revers duquel figure le quadrige allant au pas à droite, dans lequel est un bétyle conique précédé d’un aigle éployé, entouré de parasols (fig. 21). En 219, Julia Maesa, la sœur ainée de l’impératrice Julia Domna arrangea le mariage de Julia Paula avec son petit-fils, l’empereur Héliogabale. [156] (Un bel exemple des rituels royaux associés aux chevaux tel que la stèle daunienne étrusque présentait le Cheval de Troie couplée à des fornications et la divinité à l'intérieur du cheval. Simplement, à gauche un corps et une tête casqué. De son gros maillet, il enfile le quadrige. Derrière sur des piques sont peut-être des têtes, casques ou autres objets, possiblement mis en parallèle aux 12 pieds de chevaux.) Fig. 20 : Julia Paula, postérieure au plus tôt de quelques mois au passage du cortège impérial puisque le mariage avec Héliogabale n’eut pas lieu avant septembre 219, montre au revers le quadrige dans lequel est un bétyle conique précédé d’un aigle éployé. Fig. 22 : une monnaie conservée à Londres et frappée pour Éphèse commémorant la quatrième néocorie attribuée à Éphèse par Antoninus; un bétyle conique orné d’une guirlande et brille une étoile, le tout entouré de quatre parasols.

156 Tiré de "Antoninus à reculons. Sur les pas d’Élagabal" de Laurent Bricault, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal01817284

- Description : La fig. 6 nous montre que le quadrige accouche de l'animal à trompe dont on sait représenter le patriarche Teucros; le nom Elagabal est parfois interprété comme le «dieu-montagne», et on se référera à une fable de Lafontaine s'inspirant d'Ésope le Phrygien, «Une Montagne en mal d'enfant poussait des cris effroyables. Tout le monde s'attendait à un grand événement. Elle accoucha d'une souris». - Sur l'Apollon sminthien. «Chryse (Mysie en Anatolie), Killa and Tenedos, and more than one place called Sminthium, maintain the surname and invoke the protection of that god during later times. [] The Sminthian Apollo appears inscribed on the coin of Alexandreia Troas ; and the temple of the god was memorable even down to the time of the emperor Julian (Ammian. Marcellin. xxii. 8).» Eustathius (XIIth century) depends on Strabo: «For the history says that in Chryse there is a sanctuary of Smintheus, and under the foot of the wooden image lies a mus, the work of Scopas of Paros, the symbol on that keeps alive the etymological meaning of the name; that is to say, in which the etymology of Smintheus lies» - Exemple d'animal à trompe : [157] (Très bel exemple d'animal à trompe, les exégètes voit toujours l'éléphant quand ils voient une trompe, or les pattes sont articulées. Par comparaison la musaraigne a un museau allongé, de longues pattes articulées pour les sauts, et c'est peut-être pourquoi les pattes articulées sont placées au devant, pour signifier l'inversion du symbole de l'éléphant.)

157 Nikopolis Moushmov 1444. Elagabalus AE18 of Nikopolis ad Istrum; elephant standing right. https://www.wildwinds.com

- Cavalier de l'Apocalypse : [158] (On aura compris que Elagabal cache ses dieux chthoniens à travers les dieux conventionnels, ce n'est donc pas un Éros ni un Hadès qu'il faut voir mais un ange de l'Apocalypse et les 4 Cavaliers. Apocalypse 6.8 «Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.»)

158 Sebaste Samaria Mionnet V, 166. Elagabalus AE24 of Sebaste, Samaria. 10.62 g. AD 218-222. Hades in galloping quadriga right, carrying off the struggling Persephone, Eros flying right above. Mionnet V,166 ("Caracalla"); Meshorer 120; Rosenberger 27. https://www.wildwinds.com

- Chevaux - Version aux têtes de morts : les piques semblent tenir des têtes de mort; le bétyle a la forme d'un casque ou une tête de géant; le cheval ne subit pas l'intronisation rituelle fornicatrice mais semble aussi précédé d'une tête casquée. L'empereur se déguisait peut-être à la manière des mages selon Hérodien : «His dress showed the influence of the sacred robe of the Phoenicians and the luxurious garb of the Medes. [] the most important magistrates, who wore long-sleeved robes with a broad purple stripe in the center, robes which hung to their feet in the Phoenician style». Et selon Cassius Dio «Now Avitus, otherwise known as the False Antoninus, or the Assyrian» Une pièce de monnaie montrant l'accoutrement rappelle l'iconographie de Crespi [Image : RICIV, 86 ; X.Calicó, The Roman Aurei, 2997]

- Culte solaire troyen? Prologue au Lithica. (Le prologue est la suite du Lithica orphique présenté au VOLUME 1.) Le Lithica orphique est daté diversement selon les auteurs; il a été mentionné par Tzetzes au XIIe siècle dans son Commentaire sur Lycophron. On le rapproche des Argonautiques daté vers le Ve siècle av. J-C. L'absence du nom d'Orphée dans certains textes laissent penser qu'il représente un mage inconnu. Sur le Peri Lithon : «Il y est dit qu’Orphée vint au-devant de Théodamas, fils de Priam, roi de Troie, pour assister à un sacrifice offert au soleil ; pendant la route, le prince et le sage s’entretinrent du prix d’un certain nombre de pierres précieuses, de leurs vertus médicinales, de leurs usages dans les mystères. [Les Petits poèmes grecs, Desrez, 1838]» Une version est publiée en 1781 sous le titre "Peri Lithon; De lapidibus, poem Orpheo" dont l'origine est attribuée à un érudit allemand, Johann Matthias Gesner. Une autre traduction de 1764 est nommée "ORPHEOS APANTA: Orphei Argonautica, Hymni, Libellus de Lapidibus et Fragmenta" du même auteur. Traduction Google approximative depuis le latin. «ORPHEUS OF STONES, THE ARGUMENT OF DEMETRIUS MOSCH. Orpheus went to meet Priam's son Theodamus, with some family members, to a meal-offering to the sun in the mountains which he was passing through each year. Saying that he, while he was still a boy, had at one time reduced the greatest peril of a certain dragon, and had not been slain by him; he took refuge not far from at the altar of the sun. By his help, when his father understood that he was freed, he made at that altar each year for his son, a maker of the sun. He himself succeeds his father Orphelis in doing this; altar which he is now about to open, and ascends into a mountain. ... And so Nicander Colophonius afterwards composed the movements of Theriaca. He says that the ancient Heroes were valued for her virtue and wisdom, and that they were valued equal to the Gods, of whom he even calls Virtue the Mother. In the ongoing dialogue, however, are described the conversations that occurred between him and Theodamus...» (À ce point de l'histoire, il semble que le fruit de l'autel, la vertu des pierres qui s'y trouvent, attirent les dieux Hermès, Athéna, Hercule et Saturne. Une liste de bénédictions de type invincibilité semble suivre, ce qui est concurrent du Sol Invectus lié à Heliogabal; à ce point que le possesseur peut crouler dans le désir humain en étant sans attache, ce qui explique la débauche rituelle. Tout ce savoir est remis à un fils de Priam, Théodamas, qui peut ou non être le même que Laodamas.) «A son of Maia (Hermès?) arrives to bring a gift of a dejecter to evil men, bringing it so that we might have an assured aid against hardships. .... I'll guarantee that he's a lion to be feared by wild beasts of the mountains, and like a demon to the people, and that he's brought up so much by kings from Jupiter, how easy to make him adorable to other men, that he's bound to be boundless, even when they will always struggle to embrace the empty ones with desire, And the soft golden girl Alliduum will entice him to the bed; and when he has poured out his prayers, his vows will be conveyed to the ears of the immortal, and he will flee from the turbulent sea, and he will walk across the continent without stumbling upon his feet; love the Lord. If he will trust to know, he will know of whatever men [what] you have been kept secret in their minds, they contrive... [] He knows how to extinguish the poison of snakes and reptiles. I will give to him and the man the moment the falling moon and to cure the unhealthy elephant disease. And drive away the dead soul when it becomes black going forth from the Erebus, he will draw nigh to any man. Other gifts of the wise Mercury 'home' they lie in a cave divine... the demigod and the blessed one who will arrive there.» .... «When there is a desire in the voice of a singer from the heart, immediately they despise the venerable science, Virtue, or hearing from afar, they flee at a rapid pace... Nor are riches better than them at home, Nor does any one of them know that he regards the immortal gods. But they, both from the cities and the men, drove out the wisdom, mercury contemptuously, He perished, however, who was formerly engaged with demi-gods. But labor, difficult (for that matter) and exolute, I immediately commended to all men, but men will give him the surname Magi. [] It requires a laborious man... For there is no end to the words and deeds without toil Jupiter desires to give the high-sons: but he also To the sunset panting through the bright sky The horses bring the sun shining in the chariot.» (On fait état d'un labeur spirituel à défaut de trouver la mort et pour ce fait Jupiter respecte ses paroles et amène au Magi le chariot du soleil. La traduction est mauvaise à ce point mais on reconnaît le chariot du soleil

d'Heliogabal. Le culte du soleil par les Thraces seraient rapporté par Sophocles dans son Tereus: “О, Helios – name, dear to the Thracian horsemen! О, glorious flame”.) Seconde partie - Argumentum : «More of a conversation of a wise man I was delighted, how gold, the ruler of all men; into the city, when he returned from the field to the prudent Theodaman. And he, taking hold of his hand, spoke with these words: In the city, (unless a severe necessity demands), it will be easy, my friend, to arrive tomorrow. As he was going to the banquet, God himself moved him to meet him, and so he would follow thee promptly. The divine sacrifices will be performed, since good men celebrate it. The joy of the immortal Gods, when they lead the dances will not lead you down a long road. You see... when I was young, I was sometimes alone to ascend faster than the perfect pair of partridges, who had fled away from me; I'd stretched it out before I could lay hold of it with my hand, and he fled. [] Neither do the partridges who are swift on foot follow me Nor did he think that I was carried with boyish feet. For fear desires to imitate the swift eagle And the wind blowing. For before his feet there was destruction. (Il semble qu'Orphée raconte comment en allant un jour à l'autel, ses chevaux lui échappa de la main, mais qu'il possédait la promptitude comme le dieu; la peur n'aurait pas ce pouvoir. Des ennemis se présentent mais sa rapidité lui permet d'anticiper. Le thème devient ensuite une sorte d'invincibilité par une sorte de témérité tandis que les autres sont pris dans le piège du serpent.) «But the mountain's monster was kindled by a heavy madness, and after the fight he saw me meditating, and he coiled into a narrow, bending spine into many lengthy spirals; the voice of my crying far exceeded. But I smote the hard head of the beast of a mountain, and in it I broke the brand, the weak ramin: for it was not fatal for me to be crafted by a bloody wild animal. And the dragon fell upon them. But I am fleeing through the plain At a rapid pace; as to how far from Jupiter The eagle, the hare lurks in the thick bushes Such a like...» «[] Let's go, it's not right to refuse a banquet Thus I spoke... But the divine man spoke to me. Phoebus, be merciful to all who trouble you and Always rescue the evil', and send (away?) the tears of the homeless, Riches into a great house, the trick of your humanity. But I will not allow you to feel free in return for a reward. And since you're going up to do it, So that God may hear you praying, I will deliver it to you.» (Cette richesse du soleil est décrite comme une témérité, l'assurance de réussir qui est à même de tout donner et où la contre-partie est une sorte d'arrogance ténébreuse s'accrochant à tout apât du gain.) Autres notes sur le prologue : Une traduction anglaise de l'Appendix du Lithica orphique est publiée dans le livre "The natural history, ancient and modern, of precious stones and gems, and of the precious metals" de C. W. King (1865) : cependant il y a une version coupée de 400 pages et une complète de 440 pages avec cet Appendix. [159] (On peut comprendre que les dieux permettent l'union au dais nuptial doré, dans l'Olympe mythique, cependant la lecture n'est pas plus simple à comprendre et je ne tenterai aucune explication.)

159 La version complète de CW King, Natural History of precious stones, est disponible sur hathitrust.org : https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uiug.30112067912367&view=1up&format=plaintext&seq=411&skin=2021

- Autre version des têtes de mort : [160] Couronnes solaires de têtes de mort.

160 Tarsos SNG Lev 1078. Elagabalus AE 30mm of Tarsos in Cilicia. Demiourgos crown on altar to left, Kilikarch crown decorated with five imperial heads and Γ-B left and right, AMK below. Tarsus SNG Lev Supp 274. Elagabalus AE 23mm of Tarsus, Cilicia. Ciliarch crown with five busts, KOINON monogram and EAΓB around, AMK in center.

SNGFr 1557. Tarsos SNG vA 6023. Elagabalus, AE28 of Tarsos, Cilicia, Tarsus. 218-222 AD. 12.64g; around and beneath Demiourgos crown on altar to left, Kilikarch crown decorated with seven imperial heads and G-B. SNG von

Aulock 6023; Ziegler Kilikien 723; Mionnet VII 468; BMC 207; SNG Pfalz 1375. https://www.wildwinds.com

- L'empereur encule un bébé : [161] Selon Cassius Dio : «I will not describe the barbaric chants which Sardanapalus, together with his mother and grandmother, chanted to Elagabalus, or the secret sacrifices that he offered to him, slaying boys and using charms, in fact actually shutting up alive in the god's temple a lion, a monkey, and a snake, and throwing in among them human genitals, and practising other unholy rites, while he invariably wore innumerable amulets.» Histoire Auguste, Vie d'Héliogabale «Il sacrifia aussi des victimes humaines, et faisait recueillir à cet effet par toute l’Italie des enfants nobles et beaux ayant leurs pères et leurs mères afin, sans doute, que la douleur fût plus grande pour chacun des deux parents.» Description : L'empereur porte souvent ce laurier qui n'est pas sans rappeler un couteau sacrificiel ou une pointe de lance; le visage de l'empereur apparaît décrépit ce qui ne semble pas dû qu'à l'usure de la pièce mais mis en apposition au bébé. Le bébé apparaît clairement la jambe en l'air, jambes écartées, apposé au niveau du phallus royal. Sur le ventre de l'empereur-dieu se dessine une sorte de daemon, lieu du thoumos; la figurine à gauche rappelle un pic sacrificiel. On peut encore discerner un crâne casqué romain (en jaune), ressemblant à une pieuvre qui irait de pair avec la cuve de droite; le visage de l'empereur rappelle le nez mésoaméricain.

161 Markianopolis Varbanov 1590. Elagabalus AE27 of Markianopolis. Magistrate Julius Antonius Seleucus; river-god reclining right, resting left hand on galley, holding branch, behind him an urn from which waters flow. Varbanov 1590. https://www.wildwinds.com

- Daemon du Tyran : [162] Un prêtre ou noble à la cape et au chapeau en cloche surmonté d'un uraeus, harponne un serpent dont il doit tiré le daemon apparaissant au recto sur la tête de l'empereur. L'empereur tourne le dos au visage de l'abattement et un daemon au visage tyrannique ou malin lui souffle à l'oreille; sur la droite la forme d'une clé dont l'embout est un masque regardant vert le haut. (Nous avons sur une pièce le rituel assyrien d'invocation de dialogue au serpent, tel qu'il a été imputé à Hélénos dans le Lithica VOLUME 1; dans ce rite, le pratiquant apprend à parler aux bêtes. En affirmant qu'Heliogabal reproduit les rites magiques avec les objets fétiches et les pierres, ainsi que les rites troyens, on accrédite par le fait même ces Lithica. La mascarade est un moyen d'arriver à tyranniser, son image ne fait que cacher son daemon. L'iconographie est décrite comme étant Apollon à l'arc, mais c'est un déguisement pour une figure solaire chthonienne.)

162 Hierapolis Weber 7117. Elagabalus, AE36 of Hierapolis, Phrygia. AD 218-222. «Apollo standing right, leaning slightly backwards, holding bow and about to shoot an arrow at a large serpent rearing before him»; Armstrong 93. https://www.wildwinds.com

- Adoration de kétos : (Note : j'ai présenté la pièce de monnaie sur le rite sacrificiel des kétos au VOLUME 1.) Pièce décrite ainsi : «Tyche standing left, holding rudder and cornucopiae.» [163] Description : On voit ici un homme dont le casque ressemble à un poisson, ayant une queue écaillée, n'étant pas sans évoquer la statue de Pallas Tritonienne devant la citadelle sur la fresque de Cenchrées. Au revers, des suppliants : le premier (en jaune) assis sur ses genoux fait une offrande à une statuette, ou pénates; le second (en rouge) prie au sol avec le dos recourbé. On retrouve aussi la sirène sur une autre pièce : «Tyche sitting left on rock, holding stalks of grain, river-god Orontes swimming at her feet, ram running left above, Δ-ES-C in two lines across fields, crescent above the S». [164] - Pouvoir temporel : sur quelques pièces de monnaies se trouvent des entrelacs de serpent, rappelant les figures de Chnoubis sans nul doute. Une d'elle semble porter une date 212 (CCXII) pris dans la diagonale, ou 221 (CCXXI) avec deux X en diagonale, ou 222 (CCXXII). [165] (Ces chiffres correspondent au règne d'Elagabal. Il est possible d'y voir une charade par exemple la diagonale peut produire 216 en prenant un «I» pour un «V», date à laquelle il est devenu grand-prêtre.)

163 Gordus-Julia, Mionnet Supp. 144. Elagabalus. AE23 of Gordus-Julia, Lydia. 198-217 AD. 5.84g. SNG Fitzwilliam 4858; Waddington 4981; Paris 402; Mionnet Supp VII, 144; Sestini, Fontana III, 1; GRPC Lydia 94. https://www.wildwinds.com/coins/ 164 Antioch Butcher 474c. Elagabalus AE31 of Antioch, Syria AD 218-222. 17.42 g. 165 Markianopolis Moushmov 679. Elagabalus and Julia Maesa AE26, Pentassarion of Markianpolis, Moesia Inferior.

- Une seconde pièce offre un mot-caché : [166] (Ce serpent Chnoubis aux rayons solaires est semblable à la qualification du nom de l'empereur Heliogabal. On peut encore lire CCXXI soit 221, mais les lettres forment aussi le mot grec pour sphinx, dont un parallèle peut être fait aux énigmes et au langage énigmatique. Il n'est pas impossible qu'on eussent représenté le «noeud gordien» venant de Phrygie. À droite est un officiant au nez en trompe tourné vers la gauche, il tient dans ses mains deux vases ou ses seins et le corps est lui-même un vase : on indique par là le vase et son contenu, donc l'inscription et un sens caché.) - Chnoubis : [167]

166 Nikopolis Moushmov 1409v. Elagabalus AE 27 of Nikopolis ad Istrum. Legate Novius Rufus; coiled serpent, lowering head right to flaming altar. AMNG I 1998v. Varbanov 4069 var. Autre pièce avec une image presque identique :

Nikopolis Varbanov 4069 var. Elagabalus AE 27 of Nikopolis ad Istrum. AMNG I 1998v. https://www.wildwinds.com 167 Nikopolis AMNG 1996. Elagabalus AE26, Nikopolis ad Istrum. Radiate, draped bust right, CT-ΡON in fields, fourfold coiled serpent with radiate headright. Varbanov 4063 var; AMNG 1996. Nikopolis HJ 8-26-22-12. Elagabalus, AE 27 of Nikopolis ad Istrum, 12.49g; IC-TΡΩ-N around, below and in fields, nimbate, coiled serpent with headright.

Hristova-Jekov 8.26.22.12; slight var of AMNG 1996 and Chaudoir (Sestini) 8. https://www.wildwinds.com

- Cercueil anthropomorphique : [168] Je ne vois pas la Kore décrit par le catalogue mais un cercueil anthropomorphique lié aux Peuple de la Mer, ou une urne étrusque; à gauche pourrait être un trident. Une seconde image est semblable.

168 Sardes Paris 1284. Elagabalus, AE27 of Sardes, Lydia. AD 218-222. Magistrate Sulp. Hermophilos. 11.73 gr; cult image of Kore seated front between a corn-ear on the left and a poppy on the right; bucranium and wreath in upper fields. Paris 1284; GRPC Lydia 563. Sardes SNG Munich 529. Elagabalus, AE of Sardes, Lydia. 218 - 222 AD. 12.46 g; cult statueof Kore facing between stalk of grain and poppy. SNG München 529; GRPC Lydia 555. https://www.wildwinds.com

- Architecture : [169] (Les portes présentées sont assez conformes à celles des fresques de Cenchrées, les façades de briques des tours et temples, l'égide au fronton, ainsi que les multiples temples à colonnades sur différentes pièces de monnaies.)

169 Nikopolis Moushmov 1391. Elagabalus III AE26 of Nikopolis ad Istrum. Magistrate Novius Rufus; city gate with two towers. Nikopolis Varbanov 3015. Elagabalus AE24 of Nikopolis ad Istrum; city gate with two wide towers and a arched door. Nikopolis Varbanov 3217. Elagabalus AE26 of Nikopolis. Legate Novius Rufus. Laureate head right/

Perspective view of shrine with two columns in front, four columns on the side, forest in background, figure of Serapis (?) within, holding sceptre. https://www.wildwinds.com. Elagabalus, Abila, year 282 = 218/221, Hexastyle temple with arched gable; within, large altar with flames rising from it. Above pediment of temple, Nike to r. holding wreath.

Four stepslead to the temple, which is flanked by two large towers with arched gates, and windows in theupper story and merlons on top; above pediment: BΠC. Æ,6, 22.83 g, 31 mm; CNG, Triton XVII, January 7, 2014, Lot 763.

Achimlicht Enberger at https://www.researchgate.net/publication/325674368_Orientation_Matters_The_Obverse_Portrait_of_Elagabalus_on_S ome_Civic_Coins_of_Abila_and_Other_Syrian_Coins

- Constantin (306 après J-C) : Constantin siège parmi les évêques, comme s’il était l’un d’entre eux, intervient dans les affaires de l’Église, légiférant et jugeant pour elle, convoquant et présidant les conciles, dictant les formules de foi. Dès le IVe siècle, des évêques comme Hilaire de Poitiers et Ambroise de Milan s’élèvent contre la volonté impériale de diriger l’Église. «On s’étonnera peut-être, vénérable Constantin, que ce monstre (Elagabal), dont j’ai rapporté la vie, ait tenu rang parmi les empereurs, et que, pendant près de trois ans qu’il occupa le trône, il ne se soit trouvé personne qui lui arrachât les rênes de l’empire romain, tandis que Néron, Vitellius, Caligula et autres tyrans de cette espèce ont toujours fini par trouver des vengeurs de la liberté. [] Mais il faut, comme le dit aussi ordinairement Votre Piété, "que ceux que la force du destin amène à la nécessité de conduire les autres, soient dignes du commandement". [] Mais je crains que, tout en me tenant dans les bornes de la vérité dans ce que j’écrirai de lui à Votre Clémence, je ne passe pour un flatteur aux yeux des malveillants.» (Vie d'Héliogabale)» (Constantin hérite du premier, Heliogabal, et est considéré presque comme un pape.) - Constantinople et le Palladium : «From its very inauguration the New Rome was ostensibly and officially Christian... In the centre of the oval Forum, which he laid out on the Second Hill just outside the wall of the old Byzantium, he erected a high column with porphyry drums, on the top of which he placed a statue of Apollo, the work of an old Greek master, but the head of the god was replaced by his own. It was crowned with a halo of seven rays, and looked towards the rising sun... [] Constantine "affixing nails from those of Christ's crucifixion as rays on its head" (Patria of Constantinople 2,45) [] An image of it appears on the Tabula Peutingeriana (a 12th-century copy of a road map originally of the 5th century), showing a nude, holding a spear in the left hand and a globe in the right, but without headgear. Within the pedestal beneath Constantine is said to have placed the Palladium of Rome and several Christian relics. [] In the sixth century, Malalas says that the original Apollo statue came from Troy in Phrygia; also from Phrygia in Chronicon Paschale 328. [] The "Patria of Constantinople" claim that Constantine provided his city with drains and sewers that were as deep as the porticoed streets above were tall, and that one of the main arteries passed directly beneath his forum. [] The Chronicle of Marcellinus Comes (early sixth century) states that in 407 a cistern was dug “next to the porphyry column of Constantine in his forum under the street-crossing of the open space.” [] there were in the column itself, or rather under its base, the twelve baskets which contained the fragments left after the miracle of the multiplication of the loaves, the axe used by Noah in making the Ark, the crosses of the two thieves, and the jar which had contained the ointment offered by the Magdalen. [] Facing a colossal bronze Athena standing outside the Senate House... Choniates witness a statue group of the Judgment of Paris: he mentions Paris, Hera, Aphrodite, and the golden apple [] On the Artopoleía (les «boulangeries»)... Galenos (year 474) ascertained the writings on the Gorgons were hieroglyphic and astronomical, recording all the future fates of the emperors with their names, this having been done by Constantine the Great. (Patria of Constantinople 2,45)» Les Chronique de Malalas 4.15 rapporte aussi que la statue du Constantin solaire du début du IVe siècle était appelée Anthelios, “Opposite the Sun, In Place of the Sun”. - La Donation par Constantin : La donation de Constantin est un acte par lequel l'empereur Constantin Ier était censé donner au pape Sylvestre l’imperium sur l'Occident. La donatio est une énumération de territoires et de privilèges que Constantin donne au Pape : les insignes impériaux, et les insignes sénatoriaux à l'entourage du pape ; Rome, l'Italie et de manière générale l'Occident. Dans une lettre adressée à Innocent III (XIIe siècle), Balsamon explique que le transfert de l'Empire de Rome à Constantinople signe la déchéance de la première. La Donation est traduite en grec par le théologien Jean Kinnamos : Constantin a donné l’imperium au Pape, lequel l'a donné à Charlemagne. En 1440, l'humaniste Lorenzo Valla a tenté de réfuter sa véracité. [Wikipedia] The Cronaca di Partenope is a history of Naples composed in the middle of the XIVth century by Bartolomeo Caracciolo-Carafa. At the very end of its narration of the Donation of Constantine in chapter 40 (41B), the Cronaca adds that at the time of the Donation “a voice from heaven was heard which said, ‘today poison has entered the Church of God.’” Two XIVth-century authors who

quote the poison legend, Ranulf Higden and Johnof Paris, both cite the Gesta S. Silvestrias their source for it. A text of the later fifth or early sixth century that was itself extremely popular. John of Paris, De regia potestate et papali, ed. and with a German translation by Fritz Bleinstein : “But that which displeased God is taken from this argument, that, as we read in the Life of the Blessed Pope Sylvester, during that donation the voice of the angels was heard saying, 'Today there is poison in the church'.» Ranulf Higden, Polychronicon, ed.cit. ,vol. 5, 30 (=Polychronicon lib. IV): “Accordingly, even an ancient enemy, having made this public bounty to the churches through Constantine, pronounced it publicly in the air as follows: 'Today there is poison in the Church of God.'» , the source is given: “in legenda S. Silvestri.” [170] Ch 39. The Cumaean Sibyl, who was among the first of Naples’ people (Naples having been settled by the Cumaeans), prophesied the deeds of Christ. (Malheureusement cette dernière prophétie est traduite en langue corse.) Ch.39 selon une bien mauvaise traduction Google : «By numbering a leader, all the men generated from [earth] until the punished Lion cries out []: the good evening destroyed by a little man, freezes the pride of the Trojans appointed by Aeneas, & destroys the glory of the Greece (Grande Grèce = Italie). A very polite Lion will defeat Asia, and from then on the very strong Lions will fight in [del] campo de Thessalia. And I gave one with great pride, and the other deheartened evening. A tho hoarse little noise all parts of the world will place under a attribute. The Celestial Lamb venerates in nela yl top etate if humiliara God, the man return with the symbol of God & [] the Lamb evening nourished the citadel of god. A very old woman will hope someone who is born will know these things. She maraudes through the world of a star. He will demonstrates the way to the East (levant). This has thirty-four (in length?) & six days. ... If he congregates one number of twelve shepherds, he will win each one de monio, he will not save or force a knife, but with the soul of a pischatore, he will submit the city facta from the Trojans that is Rome. And all of them in humility & poverty, riches in hope, will subdue pride, & reign from as long as four animals wail with wings in witness of this lamb, & will sound with a trumpet to which a beast contradicts. The abhomination of the spirit of the dragon, & the (length?) of the (talking) beast will be six hundred and sixty six for the purpose of living the abhomination and the chief. Lord Lion if he converted into a lamb, & the gal (gallus, priest, shepherd?) who stayed with the beasts and sheep, if he combined (converted) these small animals at this time, the glory of Romans would departed in a place which is called Byzantium, & will legislate & cetera» [171] (Puisque la Chronica di Partenope évoquait Constantin, la prophétie du chapitre précédant est pertinente à rapporter. Bien que partiel et ici mal traduit, le texte a une importance certaine pour lier le Christ à Troie, depuis une prophétie de la Sibylle, le seul qui fait mention de la "Babylone troyenne". Le chiffre de «34 et 6 jours» semble s'appliquer à Jésus, peut-être l'âge de sa mort? La seule mention de son âge dans les évangiles vient de Luc 3.23 «Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son ministère» Cette mention fait corrélation au chiffre (34+6 = 40), selon Nombres 14,34 «Israël fut donc condamné à errer quarante ans dans le désert». La fin du texte m'est obscure. On retrouve encore, que le culte chimérique qui combine les animaux pourrait avoir un mode d'action équivalent dans celui de la "conversion", entendre "une réunion avec l'Esprit".) - Conversion chimérique. (En comparaison au culte chimérique troyen, il existe une notion de «shapeshift» associé au Seigneur. La crucifixion serait peut-être une fixation de sa forme humaine puisque soumise à la mort, définitive.) L’ÉVANGILE SELON PHILIPPE «Jésus les a tous pris grâce à un subterfuge, car il n’est pas apparu tel qu’il était, mais c’est tel qu’on [serait] capable de le voir qu’il s’est montré. C’est à tous qu’il est apparu. Il est apparu aux grands sous l’aspect d’un grand, il est apparu aux petits sous l’aspect d’un petit..."» Dans un codex apocryphe, Jésus soupe avec Ponce Pilate le mardi

170 The Cronaca di Partenope, An Introduction to and Critical Edition of the First Vernacular History of Naples (c. 1350),

By Samantha Kelly, 2011. The Medieval Mediterranean Peoples, Economies and Cultures, 400–1500, VOLUME 89 171 Autre manuscrit : Chroniche de la Inclyta Cita de Napole emendatissime: con li Bagni de Puzolo. Giovanni

VILLANO, 1526, Google Books. Autre manuscrit : Cronaca di Partenope. Add: Trattato delli bagni. p. 38 https://archive.org/details/ita-bnc-in2-00001670-001

précédant la Pâques. On apprend que le baiser de Judas était un signe choisi du fait de l'apparence sujette à changement du Christ. [172] Pseudo-Cyril §73: «How shall we arrest him, for he does not have a single shape but his appearance changes. Sometimes he is ruddy, sometimes he is white, sometimes he is red, sometimes he is wheat-coloured, sometimes he is pallid like ascetics, sometimes he is a youth, sometimes an old man, sometimes his hair is straight and black, sometimes it is curled, sometimes he is tall, sometimes he is short. In one word, we have never seen him in one and the same appearance.» Judas’ answer in §75: «Since you said to me: ‘We have never seen him in a single shape,’ this is the sign which I shall give to those who will follow me: He whom I shall kiss on his mouth and embrace and to whom I shall say: ‘Hail rabbi!,’ he is your man. Arrest him!» Ces mentions doivent venir de différents témoins de Jésus, soit qu'il le voit en vrai ou en vision, comme cité dans les Actes de Pierre et ceux de Jean; aussi rapporté par Origène (Contra Celsum, II, 64). Dans le même texte, on apprend encore la malédiction de Judas et l'arbor-infelix de sa pendaison, «93. But you will throttle yourself with a snare and you will hang yourself on a tree, namely a tamarisk». Autre témoignage sur le shapeshift. Quand Marco Polo se trouva de passage à Saveh, ville située entre Hamadan et Rages (Teheran), les habitants qui étaient des adorateurs du feu lui contèrent que les Trois Rois Mages partirent de cette ville pour adorer l'Enfant-Jesus et que dans cette ville se trouvait leur tombeau. Il a été dit a Marco Polo que le plus jeune des Rois Mages, qui entra le premier pour se prosterner devant l'Enfant, trouva celui-ci de son âge; le second, qui était d'âge moyen, le vit de son propre âge; enfin, le troisieme, un vieillard, le vit vieillard.

172 https://www.livescience.com/27840-shape-shifting-jesus-ancient-text.html

- La lampe perpétuelle de Constantius Chlorus père : Constantius Chlorus (250AD – 306AD), father of Constantine the Great. Constantius occupied Londinium (London), saving the city from an attack by Frankish mercenaries. When the Diocletianic Persecution was announced in 303, Constantius ordered the demolition of churches. In 305 Constantius launched a military expedition against the Picts. After retiring to Eboracum (York) for the winter, Constantius died on 25 July 306. Constantius recommended his son to the army as his successor; Constantine was declared emperor by the legions at York. Geoffrey of Monmouth related that Constantius was sent to Britain by the Senate to make them pay tribute to Rome. Constantius and Helena had a son, Constantine, who succeeded to the throne of Britain. (Les différentes versions sont intéressantes ici, les Britanniques disent que sa femme Hélène vient d'Angleterre, enfin c'est tout le lègue de l'empire romain vers le royaume britannique qui s'y joue.) Pièces de monnaie : In 2016, Exhibition: Constantius: York’s Forgotten Emperor, the hoard contains several coins dating to 307AD which commemorate Constantius’ success as conqueror of Britain. One example shows the emperor lifting a kneeling Britannia to her feet. Another celebrates the victory of the army at London, with the emperor on horseback marching into the town which is marked ‘LON’. The medallion has the legend REDDITOR LVCIS AETERNA, meaning ‘Restorer of eternal light’. [173] (La légende réfère peut-être à la gloire militaire et la soumission à l'empire. Dans le cas du médaillon Arras, on insiste sur la sécurité maritime, ce contrôle des mers qui mènera vers l'Amérique; l'image rappelle le Cheval de Troie. LON a une consonance avec Ilion, en grec ancien Ἴλιον, Londres est une partie du même mot et «reflétera» la lumière de sa patrie originelle; sur la légende du médaillon le mot reddo a le sens de refaire ou refléter, et en ce sens Londres s'engage à devenir une Future Troie. D'autres pièces montrent un Constantius avec une offrande à la main; par exemple sur la pièce de Lyons, il tient un serpent dont le corps et la corne d'abondance est son extension et où pend un masque, devant un autel avec la flamme [174].) «Eumenius' panegyric of 298 claims that Britannia after Constantius' victory has now "raised itself up to the vision of Roman light"» [175] “Now it (i.e. the city of the Aedui) considers that this old appellation of “brother of Rome” has had to be restored to it (sibi redditum), since it has in you a founder” (Latin Panegyric IV (8).21.2). - Le symbole de la lampe de Constantius : The History of the Britons of Nennius claims the inscribed tomb of "Constantius the Emperor" was still present in the 9th century in the Roman fort of Segontium (North Wales). At the dissolution of the Monastries in Britain, by order of Henry VIII., a tomb, in Yorkshire, purporting to be that of Constantius Chlorus, father of the Great Constantine, was opened and ransacked, and a lamp burning was found in it: he died 300 A.D. (from Camden "Brittania"). La lampe est mentionnée dans les archives de York dans une lettre du maire Will Todd, au nom du roi Edward VI pour Henry VII (1486+) : «heretofore an imperial city, the place of the life and death of the emperor Constantius Chlorus,

173 https://www.yorkshiremuseum.org.uk/exhibition/constantius-yorks-forgotten-emperor/ 174 Constantius I, as Caesar, 301-303 AD. CONSTANTIVS NOB C, Genius holding patera and cornucopiae, sacrificing over flaming altar to left, B to right. Mintmark PLC, www.wildwinds.com 175 The Religion of Constantius I, Mark D.Smith, ALBERTSON COLLEGE, July, 1998

in whose grave a burning lamp was found many centuries of years after. [] as for the lamp found in the grave of Chlorus, your majesty maintains a lamp of justice in this city, which burns more clearly than that of Chlorus» Et encore sur sa découverte dont il croit une simple lampe : «the lamp, which he was credibly informed, when at York, was found burning in a vaulted tomb, within a little chapel, soon after the reformation, was anymore than an ignis fatuus [] the vault was found underground, in a place where constant fame had ever reported the ashes of Constantius to be laid: but to add a little more confidence to this story from Camden, we must say that tradition still informs us, that the sepulchre he speaks of was found in the parish church of St. Helen on the Wall, which once stood in Aldwark. This church was demolished at the union of those in the city; and it is not impossible that Constantine the Great, when converted to christianity, might order a church or chapel to be erected over his father's ashes, which was dedicated, perhaps after his time, to his mother;» On y retrouve encore la création d'un symbole temporel et la naissance de Constantin en Bretagne : «We are told, however, that the British soldiers in Roman pay saluted their countryman, Constantine, emperor at York, and presented him with a tula, or golden ball, as a symbol of his sovereignty over the island of Britain. He was much taken with this emblem, and upon his conversion to christianity placed a cross upon it, and had it carried before him in all processions whatsoever. Since this emperor's time it is become the usual sign of majesty, and usurped, says an author, by all other christian princes, and reckoned amongst their regalia» [176] (Ainsi la Bretagne entretenait la flamme troyenne de Constantius, et son regalia. La lampe perpétuelle de la tombe représenterait «une nouvelle vision, un nouveau patriarche» qui veille maintenant sur ses intérêts en Angleterre.)

176 EBORACUM: OR, THE HISTORY and ANTIQUITIES OF THE CITY of YORK, Vol. 1, 1788

- La Basilique de Saint-Pierre et les pyramides : After the defeat of Maxentius in the plains of Torre di Quinto, Constantine "raised a basilica over the tomb of the blessed Peter, which he enclosed in a bronze case. The altar above was decorated with spiral columns carved with vines which he had brought over from Greece." [Liber Pontificalis, Silvester, xvi. p. 176.] Pietro Mallio (1148) says that they came from the Temple of Apollo in Troy. [177] On the image of the bronze doors to St. Peter’s basilica, there are three monuments at the bottom: the Pyramid of Cestius (Meta Remi), the other pyramid as the Meta Romuli, and the Tomb of Hadrian. (Selon la tradition, StPierre est crucifié tête en bas «entre les deux bornes (pyramides)». Sur le bronze un alignement le place hors de Rome. La légende et les pyramides sont attestées très tardivement dans les écritures, et leur existence est questionnée. Essayons d'aborder ce problème.) - According to popular tradition, Remus was killed in the place where St. Paul was later beheaded; «Early extant maps of Rome show two other pyramids (as the Cestius Meta Remi) : one on the southern side of Piazza del Popolo, known as the Meta Marcelli, and another on the ager Vaticanus (Meta Romuli), more precisely between the Vatican and Hadrian’s Mausoleum. The Meta Marcelli is the less well known pyramid of the two and it existed until the fifteenth century: Sixtus IV (1484) demolished the tomb when he built Santa Maria del Popolo; fifty years later, Paul III (1549) removed the remaining rubble. [] The Meta Romuli was partially demolished in 1499-1500 under the orders of Pope Alexander VI to make way for the new Alessandrin road. The Meta Romuli was then completely destroyed a decade later, under the pontificate of Leo X» Entre 1660-1663, Alexandre VII fit pratiquer l'entrée actuelle de la pyramide de Cestius pour arriver à la chambre sépulcrale ornée de beaux stucs et peintures murales, mais complètement vide. (On a donc des piliers troyens ou phrygiens pour supporter la Basilique, puis une figuration des pyramides de Rémus et Romulus, fondateur de Rome.)

177 Pagan and Christian Rome by Rodolfo Lanciani, 1892

- The first mention of the Meta pyramid can be found in a comment to Horace by the Pseudo-Acron (5th century AD) who mentions that the ashes of Scipio Africanus were taken from a pyramid in the Vatican; due to that, the Meta Romuli was also named "Sepulcher of the Scipions" (Helenius Acron, Schol. ad Hor. Epod. IX.25). The Acts of Peter (IIIrd century) has it that Simon Peter was crucified “inter duas metas”, et "apud palatium neronianum iuxta obeliscum" (?). (Quoique ce passage est cité avec les Actes, je ne trouve pas cette version du manuscrit, et metas peut exprimer des bornes ou obélisques; l'expression véritable concernant les pyramides serait venue des textes de martyrologes qui tentaient de situer le lieu de sa crucifixion, devenue ensuite proverbiale.) In his Devarietate fortunae, Poggio Bracciolini (1459) notes the Cestius Pyramid «We also turn our attention to the Pyramid next to the Porta Ostiensis, inserted into the city walls: ... I wonder even more why the most learned man Francesco Petrarca should write in one of his letters that this is the tomb of Remus. I believe that he was following the general opinion and did not consider it important to examine the inscription hidden by brambles, which his successors, who are not as erudite as he, have nevertheless read more accurately.» «The Meta Romuli resembles more a hexagonal tower on the painting of Giotto di Bondone (1267-1337)» [Image ci-joint] (La carte démontre des alignements assez révélateurs : les deux Meta provoquent une forme pyramidale avec le Tibre, et la Basilique construite par Constantin s'aligne sur la branche du Tibre menant à la pierre d'angle ou pyramidion; c'est-à-dire qu'elle représente le martyr et la persécution de l'Église.) «The pyramid in its dismantled state was called by the less learned pilgrims St.Peter's corn-heap, which was said to have turned into a hill of stone when Nero took possession of it (Higden, Polychronicon. ed. Babington, i.230. Written in 1387)» (La basilique Saint-Pierre est élevée sous la volonté de Constantin, à l'emplacement du cirque de Néron.)

- La pyramide du tableau de Raphael, Vision de la Croix (1520), peint par ses élèves après sa mort : la Vision de la Croix est un passage célèbre de Constantin 1er qui entrevoit le Labarum : une pique avec un monogramme P; celui-ci se retrouverait sur des médailles avec la même légende EN TOYTΩI NIKA, “in this conquer”. Le Baptême de Constantin est sur la face Ouest du Palais du Vatican, un plus petit tableau The Building of St. Peter's est dessous. La «Donation de Constantin» est au Nord. (Le tableau propose aussi un alignement étonnant où la pique d'un romain blond, habillé à l'antique avec une nébride, couvre la partie du ciel entre le soleil de la croix et son rayon; l'or romain fait office de soleil romain. Le tableau présente des symboles puissants dont le nain à l'avant-plan, symbole infernal des Cabires; le rayon illumine l'obélisque sur la droite dont la symbolique est d'ordre d'une puissance céleste rendu vers le dictateur et vers le peuple au bas. On retrouve le symbole du dragon à l'Orient couplé à l'aigle placé en Occident, ce que j'ai abordé dans la section sur TiteLive et les insignes de la statue de l'Auguste Prima Porta; l'impérialisme mondiale semble solidifiée à cette époque. Le mot latin Troia est occulté par la pique traversant la banderole en diagonale qui cacherait la lettre A, et par un mélange où l'Oméga peut former un R latin. Le mot complet se lirait TROIA-TY, semblant être «les troyens vers la victoire» où la croix «bifurque» pour la leur laisser. Finalement, époque du vieil anglais, on y retrouve aussi un jeu de mot avec T(h)Y TOY et TROY, comme si le Christ était le jeu des romains, cela dans la perspective des anciens jeux romains et des cirques. Sur une photo du Vatican Museum qui pourrait être l'original [178], un démon sort de la gorge de Constantin, c'est une image subliminale que l'on retrouve souvent dans la numismatique des empereurs romains.) Les historiens se questionnent aussi sur l'inscription originelle vue par Constantin, Eusèbe laisse penser que c'est en grec avec seulement deux mots TOYTΩI NIKA, Nicéphore et Zonaras pensent au latin.

178 Raphael as a Historian: Poetry and Historical Accuracy in the Sala di Costantino, Philipp P. Fehl, Artibus et Historiae,

Vol. 14, No. 28 (1993), http://www.jstor.org/stable/1483508

- De Constantin à Hitler : «De même après la destruction de l’Ilion gréco-romain sous Constance II la colline (Hisarlik) a cessé d’être habitée ; on ne trouve à la surface aucun reste byzantin ni moderne. Voilà donc quinze cents ans que la colline d’Ilion est une solitude.» [179] Constance II (Flavius Julius Constantius en latin), 317-361, est un empereur romain chrétien né sous le règne de son père, Constantin 1er. Apprenant sa mort, les trois frères se répartissent le monde romain le 9 septembre 337. En 340, Constantin II est tué par Constant qui se place à la tête de l'Occident romain. Constance l'affronte et le vainc en 353. (Étonnant? Après les rites d'intronisation par Élagabal de la chrétienté parmi les dieux troyens - je n'entrerai pas dans le débat de la souveraineté du Christ mais considérons le détournement de l'Église - on veut faire oublier ces origines aux chrétiens. Apocalypse 13.7 «Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.» L'empire romain est maintenant déchiré et répartit, Byzance devient la nouvelle Rome.) - Alfred Rosenberg, théoriciens du nazisme. Il est partisan du national-socialisme et fréquente l'ordre de Thulé, l'ordre occulte d'Hitler. Dans son livre "Le Mythe du vingtième siècle" publié en 1930 : «Les dieux nordiques étaient des figures lumineuses, portant lance et couronne rayonnante, croix simple et croix gammée, les symboles du soleil, de la vie ascendante fertile. II est certain que l'on trouve ces symboles en Grèce, à Rome, à Troie, en Inde, apportés depuis bien plus de 3000 ans avant l'ère chrétienne, par les vagues de peuples nordiques. II est démontrable que bien avant le troisième millénaire précédant l'ère des poissons, les vagues de peuples nordiques apportèrent ces signes dans ces contrées. Munitius Felix s'emporte contre la croix païenne jusqu'à ce que finalement le gibet romain (en forme de T) sur lequel Jésus fut crucifié, fut assimilé à cette croix qui, de la sorte, fut christianisée et que le soleil païen, la croix solaire, apparaisse sur les têtes des martyrs et apôtres en signe de sainteté... Et les fêtes de l'église chrétienne furent célébrées aux mêmes dates que celles du peuple primitif : la fête de la déesse de la fécondité Ostara devient celle de la résurrection, celle du solstice d'hiver, désormais la naissance de Jésus. Ainsi les principales manifestations de l'église catholique en Europe du nord sont influencées par la race nordique. Le grotesque de la situation réside dans le fait que, cédant à la nécessité, elle se croit merveilleuse et tire précisément vanité de la richesse de «sa» vie spirituelle. Très sérieusement, le dogme ecclésiastique de la foi forcée déclare que chaque particularité nationale trouve place dans le système christiano-romain, que toute piété, qu'elle qu'elle soit, est sous sa protection ; «que nulle part la liberté personnelle de conscience religieuse n'est mieux garantie» que dans l'église catholique (Adam). C'est naturellement une falsification de faits parlant clairement d'eux-mêmes... Mais l'idée d'une église régnant sur tout l'univers est semblable a celle d'une monarchie mondiale ayant exercé une influence hypnotisante sur de fortes personnalités d'Alexandre à Napoléon. Et comme cette dernière idée a autrefois assujetti des millions de prêtres sous son joug, la première voudrait faire de même sans pourtant réussir intégralement.» (Rosenberg accrédite à peu près la thèse de l'usurpation d'une église terrestre et de sa religion prônée en tant que doctrine prévalant dans le monde; il sort du carcan qui opérait de façon cachée depuis 1500 ans et présente l'église comme une étrangère pour elle-même mais ceci est faux, l'église contrait bel et bien les dieux païens mais servait de façon occulte Rome et ses dieux; les nazis tentent par leur «race nordique» de se placer comme ayant préséance sur Troie et d'en hériter le pouvoir; avec Hitler débutera la nouvelle ère des dieux troyens, autrement que la Rome "catholique", qui est la mondialisation moderne et la "science" prenant peu à peu le relais d'une église en déclin.)

179 Troie d’après les dernières fouilles faites en Troade, Emile Burnouf, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 1, 1874 (p. 43-76). https://fr.wikisource.org/wiki/Troie_d%E2%80%99apr%C3%A8s_les_derni %C3%A8res_fouilles_faites_en_Troade

- Hypothèse géopolitique des millénaires. Tout commence avec un premier Déluge en 10000 av. J-C. Qui disperse les hommes sur la face du monde. Au centre, la péninsule italienne fait office de Tour de Babel, construite vers 4000 av. J-C et détruite durant ce millénaire et amenant la nouvelle dispersion. En 2000 av. J-C, les grandes civilisations mésopotamiennes font leurs entrée, le carré est limité. En 1000 av. J-C c'est l'expansion méditerranéenne et la Guerre de Troie. Cela mène à l'établissement du règne de Rome s'étendant vers l'Europe et l'Afrique en l'an 0. Puis le pouvoir est passé vers Byzance et c'est l'expansion européenne, ainsi que le commerce avec l'Asie vers l'an 1000. Puis jusqu'à l'an 2000, c'est la conquête complète du monde connu. À cet époque où nous sommes, nous entrons dans une nouvelle ère où les antipodes se conjoignent, l'Orient et l'Occident.

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