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Époque contemporaine de Napoléon

Époque contemporaine de Napoléon - Pourquoi Sain-Marin? : tiré du livre "Napoléon et la République de San Marino", par François de Barghon Fort-Rion, fin 19e siècle : «Il faut conserver la république de San-Mairino comme échantillon!» dit Napoléon. «La médiocrité, ce bonheur qui n'excite jamais l'envie, cette loi évangélique, était la première base du gouvernement fondé par Marinus; elle devait donc soutenir à jamais la république Titanique : aussi cet état, ou plutôt cette famille patriarcale, est encore de nos jours la seule, où la corruption du luxe n'ait pas altéré la simplicité des temps antiques. On se jette avec avidité sur les débris de l'antique Rome, pour y trouver des émotions; on évoque le souvenir des jours passés, en présence de ses ruines géantes; on célèbre la gloire enfuie, puis on s'écrie avec le poète : O ltalia! Italia. [] Plus tard... où l'on parlait sérieusement de joindre le territoire de San-Marino, à celui d'un autre état d'Italie, le vertueux et chevaleresque le roi Charles X dit à M. de Villèle "tous les États doivent s'entraider mutuellement, les forts sont pour soutenir les faibles; s'il en était ainsi, je me déclarerais protecteur de Saint-Marin, j'arborerais le pavillon français sur ses tours, et malheur à qui s'approcherait!" L'admiration de Napoléon pour la république de San-Marino datait de la mémorable campagne d'Italie, alors qu'en tête des armées françaises, il allait, poussé par la main du Dieu juste (?), châtier, les souverains pusillanimes dont la faiblesse avait abandonné Louis XVI à la merci d'un Sénat injuste et régicide. [] Entouré de son brillant état-major, le vainqueur de Marengo se tourna vers le Titan et s'inclina devant ce sanctuaire de la paix et de la sage liberté. Il étendit son glaive pour protéger, lui le conquérant terrible, les institutions primitives de ce peuple modeste» Suit dans les lettres présentées, l'offre de la protection ses frontières par le général de l'État-Major français, l'exemption d'impôt par Bonaparte et des dons de blé. «la vraie liberté conservée au sommet du Titan, reçut les hommages de la France». (Cet État qui n'a jamais connu la guerre, ou «qui veut la paix prépare la guerre», à l'origine de Rome, État Titanide, prisé des empereurs français, protégé et acclamé, n'aurait rien à cacher?) - Abraham Lincoln et Saint-Marin : After Bonaparte’s occupation of the Papal Legations (1796), the royal librarian Thomas James Mathias wrote, “And lo! by Buonaparte’s iron pen, / The tale of Rome may be Troy’s tale again” (Mathias 285 [4:43–44]). Blake’s in a letter to William Hayley, written on May 28, 1804: «as the French now adore Buonaparte and the English our poor George; so the Americans will consider Washington as their god. This is only a Grecian, or rather Trojan, worship, and perhaps will be revised in an age or two. (E749–50)» By 1861 the realm of the Papal States had shrunk to the area immediately surrounding Rome. May 1861, the United States faced a civil war. His call for 75,000 troops to suppress the rebellion in the Deep South states had prompted another wave of Southern states to secede. San Marino, which has the same land mass as Washington D.C. saw the peninsula in which it is ensconced unified under Giuseppe Garibaldi as the Kingdom of Italy. (Effectivement Washington D.C. est une enclave hors des états fédérés. La Guerre de Sécession 1861-1865 lui donne sa légitimité de capitale fédérale. San Marino devient son semblable.) San Marino sent a letter to US : «As we think not extention of territories but conformity of opinions to procure friendly relations, so we are sure you will be glad to shake hands with a people who in its smallness and poverty can exhibit to you an antiquity from fourteen centuries of its free government. Now we must inform you that to give to the United States of America a mark of high consideration and sincere fraternity the Sovereign Counsel on our motion decreed in its sitting of 25th October … that the citizenship of the Republic of San Marino was conferred for ever to the President pro tempore of the United States of America and we are very happy to send you the diploma of it. We are acquainted from newspapers with political griefs, wich you are now suffering therefore we pray to God to grant you a peaceful solution of your questions.» [211] (Tout simplement San Marino était tout juste près de tomber aux mains du Pape, si je comprend, et les États-Unis de même dans la ruine; ce pacte lie directement le monde troyen et

211 www.opinionator.blogs.nytimes.com/2011/03/28/from-san-marino-with-love/

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américain. Le terme «for ever... pro tempore» signale l'AION, essence du pouvoir temporel, le "Dieu".) The government of San Marino made United States President Abraham Lincoln an honorary citizen. On May 7, 1861, President Lincoln addressed a letter to the Regent Captains of the Republic of San Marino: «Great and Good Friends, I have received and read with great sensibility the letter which as Regent Captains of the Republic of San Marino you addressed to me on the 29th of March last. I thank the Council of San Marino for the honor of citizenship they have conferred upon me. Although your dominion is small, your State is nevertheless one of the most honored, in all history. It has by its experience demonstrated the truth, so full of encouragement to the friends of Humanity, that Government founded on Republican principles is capable of being so administered as to be secure and enduring [] Wishing that your interesting State may endure and flourish forever...» (Il paraît certain que le symbole républicain est concurrent de ses liens avec Saint-Marin, l'éléphant-souris symbole du patriarche troyen Teucer. On évoque un quelque chose comme l'inexpugnabilité dû au Palladium.)

- Lincoln et le symbole du parti Républicain américain : L'éléphant fait sa première apparition en tant que symbole républicain durant l'élection de 1860, dans un journal soutenant la campagne du républicain Abraham Lincoln, The Rail Splitter. L'image de l'animal apparaît en 1864 dans un autre journal défendant la campagne de Lincoln, «Father Abraham». L’assassinat d'Abraham Lincoln a eu lieu le 14 avril 1865 à Washington, tué par balle alors qu'il assiste à la représentation de la pièce de Tom Taylor, Our American Cousin. En 1874, dans «La panique du troisième mandat», un dessin de Thomas Nast caractérisait le parti démocrate par un âne déguisé en lion, faisant peur à tous les animaux sauf à l'éléphant portant l'inscription «le vote républicain». [212] «Le 7 novembre 1874, Harper's publiait une caricature destinée à faire comprendre au public le danger et l'inanité de l'accusation de dictature portée contre Grant par les démocrates. Le dessin montrait, dans une forêt, différents animaux... terrifiés par un âne (démocrate) revêtu d'une peau de lion portant le mot "Césarisme". Le dessin était accompagné de la légende suivante: "Un âne qui se faisait passer pour un lion circule dans la forêt et s'amuse à effrayer tous les animaux stupides qu'il rencontre sur sa route." George Stimpson : "L'éléphant, portant l'étiquette 'Voix républicaines', a peur lui aussi et se précipite vers une fosse piégée recouverte de planches branlantes marquées inflation, répudiation, réforme, etc." Quinze jours plus tard, un autre dessin de Nast paraissait dans la même revue, après les élections marquées par la défaite des républicains. Nast illustrait cet échec en montrant le même éléphant tombé dans le piège tendu par les démocrates.» (Ainsi l'éléphant-souris est directement lié à sa lignée romaine, les troyens-républicains ont eu peur de celui qui portait le nom de l'empereur César; les élections sont donc représentées comme un surenchère. Les lapins à droite sont le symbole archaïque des brebis chrétiennes. L'oiseau a une face de hibou, symbole d'Athéna, et la girafe est l'image d'un centaure : tout ceci a été expliqué dans les chapitres précédant.)

212 https://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/02/23/01040-20160223ARTFIG00094-elections-americaines-l-aneet-l-elephant-symboles-des-democrates-et-des-republicains.php

- Des livres perdus de Tite-Live : L’œuvre de Tite-Live, intitulée Histoire de Rome depuis sa fondation, était à l’origine un recueil de 142 livres (sur 150 prévus), seuls 35 livres sont parvenus jusqu’à nous. Dans sa préface, il est dit «Quant aux récits relatifs à la fondation de Rome ou antérieurs à sa fondation, je ne cherche ni à les donner pour vrais ni à les démentir : leur agrément doit plus à l’imagination des poètes qu’au sérieux de l’information» (On comprend là que Tite-Live a écrit sur l'antique Troie puisqu'il présente aussi Énée, et ces récits sont indisponibles.) Sénèque nous apprend que Tite-Live a écrit des traités de philosophie ainsi que des dialogues tenant autant de l'histoire que de la philosophie. Ces écrits ne nous sont pas parvenus. Abate (Giuseppe) Vella announced that he had discovered seventeen hitherto “lost” books by the Roman historian Livy (Titus Livius). «Abbot Vella is the owner of the manuscript of the sixtieth book of Titus Livius, which was lost and which he received from Pinto, the Grand Master of the Maltese Order. Chevalier Favray had found this manuscript and several others as well in part of the roof construction of the Aya Sophia in Constantinople. He took these to Malta and gave them as a present to the Grand Master, who presented the Titus Livius manuscript to Vella. (Hager 1799)» Abate Vella published that Arabic documents he had translated showed that the people of Sicily and some parts of Europe were in fact Arabian and not Sicilian at all. He titled his document ‘Storia della Sicilia Islamica” (The History of Islamic Sicily). Because of these “facts” it seemed the whole history of Europe had to be re-written. Joseph Hager travelled to Palermo in 1794 to 'throw a glance on the newly found books of Livy'; Vella was discredited in 1795. On 29 August 1796 Vella was condemned to 15 years imprisonment and made to resign as abate of San Pancrazio. His belongings were sequestrated. [213]; Hager presented an expert report to the Neapolitan court (1799). Vella was released in 1799, and died discredited in Palermo in 1814 and went down in history as one of Europe’s most notorious falsifiers. (Contexte temporel : Les accords de non-agression entre SaintMarin et Napoléon sont étrangement conclus en 1796. Dans ce même temps les lois françaises forçant la presse écrite à être au service du gouvernement s'élargissent. Thomas Jefferson, fondateur du Parti républicain-démocrate en 1792, négocie avec Napoléon la vente illégale de la Louisiane en 1803, doublant la superficie du pays et permettant à Napoléon de se renforcer en Europe. Ceci après que la France ait cédé le Québec en 1763; il ne restera donc rien à la France, ni le Québec, ni la Louisianne, ni les conquêtes de Napoléon.) - Dans les lettres de Thomas Jefferson : Jefferson qui est le troisième président des États-Unis, de 1801 à 1809; ambassadeur en France de 1785 à 1789. Letter of Jefferson "THE CRUMBS OF SCIENCE" To the Rev. James Madison, Paris, July 19, 1788. «Having seen announced in a gazette, that some person had found in a library of Sicily, an Arabic translation of Livy, which was thought to be complete, I got the charge des affaires of Naples here, to write to Naples to inquire into the fact. He obtained in answer, that an Arabic translation was found, and that it would restore to us seventeen of the books lost, to wit, from the sixtieth to the seventy-seventh (Roman period), inclusive: that it was in possession of an Abbe Vella, who, as soon as he shall have finished a work he has on hand, will give us an Italian, and perhaps a Latin translation of this Livy. There are persons, however, who doubt the truth of this discovery, founding their doubts on some personal cricumstances relating to the person who says he has this translation. I find, nevertheless, that the charge des affaires believes in the discovery, which makes me hope it may be true.» THE CLASSICAL PRESS To Wells and Lilly, Monticello, April 1, 1818 «I am glad to find you are thinking of printing Livy... of Livy there is not, nor ever has been an edition meriting the name of an editio optima... since consigning my library to Congress I have supplied myself from Europe with most of the classics, and of the best editions, in which I have been much aided by mr. Ticknor, your most learned and valuable countryman.» (Affaire d'État visiblement. «Read the bible then, as you would read Livy or Tacitus» écrit-il en août 1787.) Monticello, January 12, 1819 «I read no newspaper now but Ritchie's, and in that chiefly the advertisements, for they contain the only truths to be relied on in a newspaper. I feel a much greater interest

213 The Abate Vella and his Forgeries, Some notes on the background of his works, Thomas FRELLER, Ph.D. Department of German, The University of Malta

in knowing what has passed two or three thousand years ago, than in what is now passing. I read nothing, therefore, but of the heroes of Troy, of the wars of Lacedaemon and Athens, of Pompey and Caesar, and of Augustus too, Bonaparte and parricide scoundrel of that day. [] such characters as compose the executive administration, are watching for us all, I slumber without fear, and review in my dreams the visions of antiquity.» (N'est-ce pas que cela donne un peu de crédit au récit de type «épopée» d'Astyanax du gouverneur de la Géorgie Joseph M. Brown.) - La trace de Vella : Vella and his confidant, the Maltese monk Giuseppe Camilleri, discussed in 1794 what to do and manuscripts were carried to a secret place, some pages of an original codex were rewritten. Vella made Camilleri swear to keep their secret. In 1905 a certain Varvaro claimed the partial authenticity of the manuscripts of the Council, saying that Vella “had based them upon authentic documents of great value which were in his possession” (Gottheil, p. 312). Gottheil informs that two of the three volumes of Vella’s codices were kept in the Archivio di Stato in Palermo, where probably still are. “It is this last volume, evidently a copy of the original corpus delicti, which has at length been sold, and has found its way [to America]...” (Contexte temporel : Enfin les mentions de manuscrits de Tite-Live sont nombreuses depuis le XVIe siècle, de version complète ou de traduction arabe, telle la piste des livres de Liibeck. L'affaire du manuscrit de l'église de St-Peter à Legnica en Silésie au XIXe siècle a aussi été discrédité dans la presse; ainsi que celle de Martino Fusco en 1924 qui, comme Vella, avait remis en cause les autorités historiques par d'autres publications [Journal L'impartial, 10 septembre 1924]. Selon The Daily Mail, un paléographe au nom de Nicola Barone avait authentifié les textes, et la crédibilité du scholiaste avait été affirmé [214].) La piste irlandaise des oeuvres de Tite-Live : «Paul Jove a cru que Tite-Live entier avoit été transporté dans une petite isle d'Ireland, où on le conservoit avec soin, depuis le sac de Rome par Alaric. [Les Bibliothéques Françoises Volume 5 1773 p. 543]» «According to John Jamieson, Ancient Culdees of Iona (1890, p. 303): Boethius [lib. vii. p. 114] [says that] Fergus the II, assisting Alaric the Goth, in the sacking of Rome, brought away, as share of the plunder, a chest of books, which he presented to the monastery of Iona. Aeneas Sylvius (afterwards Pope Pius II) intended, when he was in Scotland, to have visited the library, in search of the lost books of Livy, but was prevented by the death of the king, James I. A small parcel of them were, in 1525, brought to Aberdeen, and great pains were taken to unfold them, but, through age and the tenderness of the parchment, little could be read ; but, from what the learned were able to make out, the work appeared by the style to have rather been a fragment of Sallust than of Livy.» - Possible prophétie de Tite-Live dans le Codex Fori Mussolini : a record of Fascism’s first decade in power was written in Latin by the classicist Aurelio Giuseppe Amatucci (1867-1960). It was buried as a foundation deposit under a monumental monolith of Carrara marble, north of the historic centre of Rome, the Foro Mussolini sports complex inaugurated in 1932, now the Foro Italico. The Codex was buried with a series of gold medals, minted especially for the occasion. The style of the Codex’s Latin is resonating strongly with Livy. The parallel between the opening of the Codex and that of book 21 of Livy’s Ab Urbe Condita is clearly drawn out in the commentary. Roman conqueror saw in the destruction of Rome’s Punic nemesis a reflection of the Eternal City’s own future. Amatucci also used Livy 1.8.1, the phrase relates to the origin of the Romans as a legally organized body politic under Romulus. Then «incerto Marte» as in Livy 1.33.4. The use of ‘it is the attribute of a Roman to act and to suffer bravely’ is from Livy 2.12.9. (Effectivement Hannibal Barca, un très grand tacticien militaire carthaginois, renverse de nombreuses cités et légions romaines à lui seul en ralliant des peuples "barbares" et accomplit la prophétie sur une vengeance annoncée. Il n'est pas impossible que le Codex ait été travaillé à partir des livres perdus de Livy, tentant de tirer parti d'un savoir que peu possèdent; les mentions MAN et LEADER sont en majuscules, le nom Mussolini a vraisemblablement été ajouté par surcroît. Le texte du Codex prophétise l'arrivée d'un homme, peut-être l'Antechrist.) «At this time by some divine command and will, a MAN appeared. He was gifted

214 Pegasus No.26, June 1983, UNIVERSITY OF EXETER CLASSICAL SOCIETY MAGAZINE

with a singular sharpness of mind and a most steadfast spirit and ready to undertake or to undergo anything bravely. In his divine mind, he formed the plan not only to restore the fallen and overthrown fortunes [of Italy] to their former state, but even to restore to the Italians that Italy (Troy) which the ancient Romans (Trojans) had turned into a light for the entire world, and he set about making his deeds equal to his plans.» (Contexte temporel : Enfin si Mussolini aura fait usage d'une telle prophétie cachée au public, les Américains et les Anglais aussi en auraient conscience, c'est eux qui ont pris de court l'Italie : la victoire en Afrique du Nord étant proche, la suite logique était la conquête de la Sicile afin de libérer les routes maritimes en Méditerranée. Entre-temps, Mussolini avait été incarcéré par le roi Victor-Emmanuel III le 24 juillet 1943; fin août 1943, lors de la conférence de Québec, les Américains donnèrent leur accord à un débarquement en Italie.) «He acquired for the state the friendship of the highest priest of Rome with a just treaty, that he provided the country with the best- prepared army and a most excellently equipped naval and an air fleet, and that he carried a law that those who practised a profession and likewise artisans and craftsmen should all join in corporations or societies... [] this MAN, who thinks of all things and foresees them, felt that boys, girls and young men and women had to be educated in the new light and practically in the lap of the fatherland (Troy?) itself. [] their minds are formed by teachers, priests and officers after that perfect image of the fatherland that the LEADER outlines and sketches every day before the eyes of the Italians not in words but by his very deeds; [] choirs of these groups, who sing about the fatherland that the LEADER has saved, excite the spirit of each good man to magnificent deeds, and teach those who are jealous and hostile towards Italian glory that Italy is not a thing of the past, but of the future.» (On croirait voir le Make America Great Again de Trump.) Recherche d'une pierre du passé : «It is not an easy task to describe the genuine dedication, the unremitting attempts, the solicitous attention with which the mountains of Carrara were tested and searched far and wide, to find marble from which a monolithic obelisk might be dedicated to the LEADER. Finally a shining mass (of almost 400 tons) was found, which exceeded in height sixty feet, in width almost ten feet, and glittered in the sunlight.» [215] Continuité : Selon la légende, la reine de Saba serait retournée enceinte dans son royaume et son fils, Ménélik Ier, premier empereur d’Éthiopie, serait le fils de Salomon. Haïlé Sélassié Ier, qui se prévaut de cette dynastie salomonide, n'a jamais reconnu l'occupation italienne de son pays, entre 1935 et 1941. L'un des obélisques d'Aksoum a été emmené en 1937 en Italie, après l'occupation de l'Éthiopie par les armées de Mussolini. Il a été érigé non loin du Circus Maximus, à Rome, devant le bâtiment qui abritait le ministère des Colonies, ministère de l'Afrique italienne jusqu'en 1945.

215 The Codex Fori Mussolini: A Latin Text of Italian Fascism, Lamers and Reitz-Joosse, 2016

- Statue de la Liberté : (La Statue se comprend mieux après avoir abordé Heliogabale. Tout comme ce dernier a détourné la chrétienté, on cherche ici à détourner le sens de la Liberté, qui est l'«Indépendance américaine» donc les valeurs de patriotisme et de souveraineté, vers la Babylone. C'est la montée en puissance de l'impérialisme américain, cet impérialisme venant de Napoléon entre autre chose. Les images subliminales apparaissent souvent sous un angle particulier et une lumière particulière, elles suggèrent et ne sont pas destinées à être aperçues facilement; ici un mage au bâton ou semblablement, une pique avec une tête perchée tout comme l'iconographie des monnaies d'Heliogabale [Ref. VOL. 3 : christianisme troyen].) La Statue est inaugurée le 28 octobre 1886, trois ans après la mort de Laboulaye qui est un des instigateurs. Bartholdi qui supervise la construction de la Statue de la Liberté engagea un nouvel ingénieur, Gustave Eiffel (associé à la tour Eiffel), pour décider de la structure interne de la statue. L'homme politique Édouard de Laboulaye, devenu le leader d'un groupe de républicains américanistes après la mort d'Alexis de Tocqueville, organise le 21 avril 1865 un dîner clandestin à Glatigny dont la raison officielle est de célébrer la victoire de l'Union dans la guerre de Sécession (bataille d'Appomattox Court House en avril 1865). Après le dîner, alors que ces républicains s'étaient affligés de l'assassinat le 15 avril 1865 d'Abraham Lincoln, ils auraient eu l'idée de ce présent. Laboulaye était engagé dans la campagne présidentielle de Lincoln. A Liberty figure adorned most American coins of the time, and representations of Liberty appeared in popular and civic art, including Thomas Crawford's Statue of Freedom (1863) atop the dome of the United States Capitol Building. It was originally to be crowned with a pileus, the cap given to emancipated slaves in ancient Rome. - Bartholdi, impressionné par les colosses de Memnon qu'il a découverts lors de son voyage en Égypte en 1855, il avait pour plan une statue colossale à un port du Canal de Suez. La Statue de la Liberté est par suite inspirée du Colosse de Rhodes, une statue d'Hélios. Pline l'Ancien : “Few men can clasp the thumb in their arms, and its fingers are larger than most statues. Where the limbs are broken asunder, vast caverns are seen yawning in the interior. Within it, too, are to be seen large masses of rock, by the weight of which the artist steadied it…” D'après la Chronique de Michel le Syrien, le colosse de Rhodes fut définitivement détruit vers 654 par une expédition arabe qui emporta les vingt tonnes qui restaient du colosse (treize tonnes de bronze et sept tonnes de fer), pour les vendre à un marchand juif d'Émèse. C'est également en statue d'Apollon Hélios, coiffée d'une couronne rayonnante, que fut transformée la statue colossale de bronze, de plus de trente mètres, de l'empereur Néron, lorsqu'elle fut déplacée devant le Colisée par Hadrien. (C'est d'Émèse que Heliogabale vient et devient empereur romain, s'équivalent avec la divinité solaire. [A depiction of the Colossus of Rhodes, standing astride the entrance to the port, by 18th c. artist Georg Balthasar Probst])

- Bartholdi aurait voulu reproduire le visage d'une jeune fille juchée sur une barricade et tenant une torche, au lendemain du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Il se serait inspiré d'un modèle qui posait pour lui, une certaine Céline, prostituée du quartier Pigalle ou de la mère maquerelle dirigeant le grand bordel de la rue de Chazelles, près des ateliers où les feuilles de cuivre de la statue furent assemblées. (Bien que subtile, ce n'est pas qu'une manche mais des replis formant un yoni bien ouvert, comme une Grande Prostituée.) - La statue est située sur l'île de Liberty Island, dans le port de New York. À l'origine, l'île était connue sous le nom de Bedloe's Island, et servait de base militaire. Elle abritait le Fort Wood, bastion d'artillerie construit en granit et dont les fondations en forme d'étoile à onze branches servirent de base pour la construction du socle de la statue. La première pierre du piédestal, renfermant une copie de la Déclaration d'indépendance des ÉtatsUnis, fut posée le 5 août 1884. Le piédestal a une base dorique avec des boucliers sculptés dans la pierre. Lorsque la dernière pierre de l'édifice fut posée, les Maçons prirent plusieurs pièces d'argent dans leur poche, et les jetèrent dans le mortier. Bartholdi est franc-maçon depuis 1875 à la loge Alsace-Lorraine à Paris. La pose de la première pierre du piédestal le 5 août 1884 est d'ailleurs une cérémonie maçonnique : c'est le grand maître de la Grande Loge de l’État de New-York William A. Brodie qui la pose. - KKK : Aucun Noir n'était invité à l'inauguration de ce monument censé aussi inspirer la fin de l'esclavage, pas plus que Joseph Pulitzer, juif et étranger, ou les femmes, d'où la manifestation de suffragettes. Outre Desmons, plusieurs francs-maçons faisaient partie de la délégation française. Le Ku Klux Klan est une organisation suprématiste blanche des États-Unis fondée le 24 décembre 1865. Nathan Bedford Forrest, un ancien général de cavalerie de l'armée confédérée, est choisi comme chef et organisateur en 1867. Forrest fixe comme «but sacré» le «maintien de la suprématie de la race blanche dans cette république», avec à sa tête le premier «Grand Sorcier du Ku Klux Klan». Ce rôle revient en 1867 à Forrest lui-même qui veut faire du KKK une force influente sur la scène politique. (Ceci est bien en évidence par les images subliminales de la statue; le KKK performe aussi des rituels à la torche dont l'un porte le nom de Wizard; ils adorent et portent allégeance la «république», et à Trump. Le sigle KKK est présent sur les gemmes greco-romain de la même époque que les monnaies d'Héliogabale. D'ailleurs le chiffre 11 est présent par les pattes des chevaux d'Héliogabale, et sur les rayons de sa couronne, ceux-ci peuvent-ils représenter les 11 apôtres donc la trahison de Juda? Le visage carré de la statue et le manque de poitrine laisse penser à un travesti comme les prêtres gallo-romains castrés.) The Cleveland Gazette, an African American newspaper : «"Liberty enlightening the world," indeed! The expression makes us sick. This government is a howling farce. It can not or rather does not protect its citizens within its own borders. Shove the Bartholdi statue, torch and all, into the ocean until the "liberty" of this country is such as to make it possible for an inoffensive and industrious colored man to earn a respectable living for himself and family, without being ku-kluxed, perhaps murdered, his daughter and wife

outraged, and his property destroyed. The idea of the "liberty" of this country "enlightening the world," or even Patagonia, is ridiculous in the extreme.» (Petit éditorial non signé plein d'éloquence, les Américains avaient-ils accréditer la thèse de la Patagonie phénicienne?) - Emma Lazarus's vision described the statue as "Mother of Exiles". In 1903, the sonnet was engraved on a plaque that was affixed to the base of the statue. The title of the poem and the first two lines reference the Greek Colossus of Rhodes. The sonnet, "The New Colossus" (1883) : «Not like the brazen giant of Greek fame, With conquering limbs astride from land to land; Here at our sea-washed, sunset gates shall stand A mighty woman with a torch, whose flame Is the imprisoned lightning, and her name Mother of Exiles. From her beacon-hand Glows world-wide welcome; her mild eyes command The air-bridged harbor that twin cities frame. 'Keep ancient lands, your storied pomp!' cries she With silent lips. 'Give me your tired, your poor, Your huddled masses yearning to breathe free, The wretched refuse of your teeming shore. Send these, the homeless, tempesttost to me, I lift my lamp beside the golden door'.» (Si on lit à l'envers, cette «liberté» se nourrit des peines des individus, de leur pauvreté, de leur souffle de vie. Emma Lazarus étant une juive citant l'exile des juifs à Babylone dans ses textes, dans cet épisode Babylone est l'instrument de justice et non pas la ville inique. Sur cette ancienne image, les plis forment facilement des chaînes.) - Le rôle d'amulette : «Sur un autre jaspe rouge de la collection Skoluda (fig. 9a,b), [Héraclès] lutte contre un lion, debout sur le serpent ourobore contenant l’utérus symbolisé par une ventouse et entouré des trois lettres K. La scène combine différents niveaux de lecture, associant à l’animal maîtrisé aussi bien le contrôle d’un danger (avortement, saignements...) que des douleurs.» Aeschylus’ Eumenides suggests in a singleverse iambic incantations Athena, after threatening the Furies obliquely with the thunderbolts of Zeus, commands them to do her bidding (830–832): «and do not discharge upon this land the words of an idle tongue so as to cause all things that bear fruit no more to prosper. Lull to repose the bitter force of your black wave of anger. (Transl. H. Lloyd-Jones)» Commentators rightly assert that the triple alliteration of kappas (K) in the final verse is designed to sooth the angry Furies. Aeschylus may be mimicking a popular incantation—in this case an alliterating iambic verse used to stop or sooth anger. [216] (Quoi qu'il en soit des variantes, l'utérus ressemble à un dome ou un édifice avec pilliers et l'ouroboros à ce qui entoure le centre-ville; enfin la présence du chapeau du Ku Klux Klan ainsi que la couronne aux sept rayons sont tous deux associés à la même image, charme magique ancien.)

216 Stopping Evil, Pain, Anger, and Blood: The Ancient Greek Tradition of Protective Iambic Incantations, by Christopher

A. Faraone. Greek, Roman, and Byzantine Studies 49 (2009) 227–255

- «The octopus uterus is also often found on these types of (tri-kappas) amulets and it was suggested that this particular form of the uterus may be associated closely with the sharp and shooting pains of birth.» (On aperçoit cette position «distale» qu'utilise la Statue en levant le bras très haut avec la torche. Cela suppose-t-il une dilatation ou un agrandissement face aux commerces mondialiste de la mer. Apo 18.23 «la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre.» Sur la statue, un deamon à son ventre.) [217] - Exemple de culte à la douleur : Périple du Pseudo-Scylax (VIe-IVe siècle av. J-C) «En sortant de cette dernière ville, vous découvrez le promontoire de Solœnte, qui s’avance beaucoup dans la mer. Cette, région-là est la plus célèbre de la Libye. C’est-là que viennent les différents peuples qui habitent, pour y exercer leur piété envers les Dieux. Au haut du promontoire est un grand autel consacré à la douleur et à Neptune. Sur cet autel, que l’on dit construit avec beaucoup d’art, sont des images de lions, de dauphins... La navigation, depuis les colonnes d’Hercule jusqu’au promontoire Hermès, est de deux jours depuis ce dernier lieu jusqu’au promontoire de Solœnte, de trois jours;» - Rhodes et le génie militaire : Rhodes est connu pour ces chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean-deJérusalem et leur combat mené contre l’Empire ottoman en Méditerranée orientale. (Ce ne semble pas un hasard si Rhodes est lié à une guerre entre l'Occident et les Turcs/Arabes, tout comme l'attentat du 11 septembre survient tout près de cette Statue de la Liberté. Il faut considérer les mouvement millénaristes car lorsque Bush a instigué la guerre en Afghanistan et en Irak, il refusait dès lors de reproduire les incessantes guerres des Croisades d'autrefois. Un moindre mal? Il est probable que ces Arabes fussent seulement préparés au «retour du même» et que Bush ait porté le premier assaut.) Suite à la prise de Rhodes par Suleyman le Magnifique en 1522, les habitants contraints à quitter (l'Ordre) retournèrent en Occident. Martin van Heemskerck dans son tableau de 1570 place le Colosse enjambant le port de Rhodes, devant une vue urbaine imaginaire. André Thevet opte pour une vue de Rhodes plus fidèle avec le Colosse dans sa Cosmographie universelle de 1575. L’exemple d’un modèle de Rhodes (1521) est réalisé par l’architecte Basilio della Scuola dans le but d’aider à la défense de la ville juste avant le siège de 1522, c'est l’usage militaire de représentations chorographiques et leurs rapports avec l’espionnage. Le sultan aurait fait appel à des renégats grecs afin d’observer les fortifications de la ville, et se faisait conseiller par un certain maître Georges, qui était lui-même passé par Rhodes quelques vingt ans auparavant afin d’y dessiner un plan de la

217 Squatting, possibly pregnant woman with a club in her right hand and unbound hair flanked by two Kappas; the broken part contained an ithyphallic donkey attempting to penetrate the squatting woman. Barb and Michel identify the Donkey as the Incubus incarnation of Seth. On Barb's 38e, appears to be a uterine vase with key and ligaments sits next to the tail of the assaulting donkey. Gift of Rev. Greville J. Chester, 1867

ville (Vaivre et Vissière 2014: 65-66). (L'auteur [218] nous explique que les représentations fidèles de Rhodes serviront en fait comme de «l'information de terrain; intelligence gathering» en vue d'une attaque. Il va sans dire que le «fantasticum» créé par l'imagerie imaginaire, ou la Statue de la Liberté comme fantasme, occulte le réalisme; c'est-à-dire que le NY moderne tenait plus du glamour et du night-life qu'une réelle vertu d'indépendance.)

218 L’IMAGE DE RHODES À LA RENAISSANCE, Les enjeux d’une représentation, Par Anna Perreault, Université de

Montréal

- Statue de la Liberté – pli de robe à l'épaule : Au lieu d'un triangle pyramidal comme sur les billets américains, nous y trouvons une sorte de montagne constituée d'un triangle à angle droit et qui possède un oeil de la connaissance possiblement fermé. Le film Hackers (1995) traite de liberté d'expression à NewYork; on y découvre ce symbole presque identique où l'arc représente un oiseau de la liberté, sous-titré «SL[a]VE». Ce n'est pas sans rappeler le faisan de l'Ordre de la Toison d'Or dont faisait parti Napoléon, un oiseau du sacrifice, celui de la liberté.

- Tout cela est bien beau jusqu'à ce que, un soir de pleine lune, tu discerne sur la paroi d'un bloc appartement un carré plus pâle que le reste de l'édifice beige; ces parois mal brossées comme en petites pierres sableuses. Un glyphe est inscrit, un personnage porte le genou droit à terre (devant son bloc appartement), sa jambe semble enchaînée à cet endroit sur le coin, sa face grossière qui rit rappelle un «gros cave», ses cheveux sont longs on dirait un pouilleux; un trou est au-dessus de sa tête (il restera dans son trou), une main seule est dessinée devant le personnage tel un serpent qui sort du sol, tendue devant comme voulant payer son loyer.... enfin à quoi servirait à des gens impuissants d'avoir des ressources, il vaudrait mieux les donner aux puissants de ce monde. Tout cela est transcrit en expressions vulgaires du langage québécois en vue de soumettre le locataire. On voit aussi une sorte de génie grossier au bas, dans un cercle, regardant vers l'extérieur : «attend-toi à te faire mettre dehors».

«Ô déesse, s’il me fallait remonter à la première origine de nos malheurs et si tu avais le loisir d’en entendre le récit année par année, Vesper, avant que j’eusse fini, fermerait les yeux du jour dans le sombre Olympe.»

Signé : le Goéland et le Huart s'en vont en Guerre

Avertissement : on ne change pas le narratif de l'Histoire avec aveuglement. Il n'est pas pour fin d'abuser, par un enchaînement de doutes raisonnables, les gens, quant à l'assurance des réalités qu'ils ont.

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