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Le vase minoen crétois (1450 av. J-C), un patriarche troyen?
by rogerbbb
Le vase minoen crétois (1450 av. J-C), un patriarche troyen? - Le vase minoen-troyen 'Chieftain cup' : (L'iconographie contient moult chimères d'ascendance minoenne. L'homme est monté sur un socle à 8 cercle évoquant peut-être les Pléiades. Je suppose ici un rite de passation de pouvoir en vue de fonder une nouvelle colonie par un patriarche de la lignée troyenne. [Ref. VOL. 1 : lagobolon et lituus] Les figures sont difficiles à voir, ce qui pose toujours le problème d'une formation naturelle / usure; pour bien voir, il faut «habituer l'oeil»; l'hypothèse de leurs présences reste un effacement, ou des gravures légères dû à une utilisation rituelle après sa création; une identification accréditera de la présence de figures déterminées. Le vase est aussi à la limite entre le mycénien et minoen.) L'objet est un vase conique ou calice minoen daté vers 1450 av. J-C. et venant d'Agia Triada en Crète. Concernant la lignée troyenne nous avons Dardanos qui engendre Érichthonios qui engendre Trois qui engendre Ilos, fondateur de Troie. Mais contemporain à Dardanos se trouve Teucros ou Teucer par qui les troyens se réclame de la Crète. - Chieftain cup, le bâton de pouvoir : tout d'abord ce n'est pas un simple bâton car au-dessus de la fissure se distingue le visage d'un homme «regardant en face», et une sorte de petit lézard. En haut à droite du bâton est peutêtre un oiseau en vol ou quelque animal en saut. L'homme qui donne le bâton prononce des mots de pouvoir, on y voit une figure gravée en blanc qui souffle, il semble porter une robe et avoir une ceinture avec une épée. Au centre du bâton se produit un échange d'esprit familier, un visage de requin vers la droite et un visage de chien vers la gauche. - La figure qui sort de la bouche semble être un nautonier. Cette figure bombée est couramment dépeint sur les cratères hélladiques figurant des chariots mycéniens (1400 av. J-C). Le personnage porte parfois un manche placé latéralement vers la taille, bien que cela puisse ressembler à une épée, il apparaît comme un aviron.
- Chieftain cup, sous le bras : sous le bras une forme de sirène au centre (rond); dessous un prêtre pointant vers la gauche (encadré orange); à sa gauche sont deux poteaux fétiches (orange). L'ensemble est surmonté d'un griffon ou bateau oiseau (en vert pâle). Sur le bras est un bouclier mycénien en forme-de-huit, et sur le poignet un couple mère-enfant. À droite sous l'aisselle est une masque étonné cornu. À droite sous l'aisselle est une visage étonné cornu (en vert pâle). (Ce sont des figures anciennes que j'ai abordé dans les précédents chapitres et peuvent se rapporter à l'époque du vase. La texture du vase laisse un fond partiellement lumineux qui évoque une sorte d'énergie transcendante et qui recouvre aussi le bâton. En fait ce n'est pas un hasard de trouver ces figures du bouclier en figure-de-8 et celle kourotrophe mises ensemble, et possiblement l'oiseau au sens nourricier, c'est l'expression d'un mentorat exprimé chez les seigneurs du vase. La sirène et le prêtre peuvent représenter des oracles concernant le nouveau territoire.)
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- Exemple mycéniens. Par comparaison, les peintures de Mycènes offrent de voir ces bijoux aux poignets et aux coudes. On y trouve un rituel avec une femme tenant un bâton et une figurine flottante. La figure est décrite comme un adorant ou une âme (Immerwahr 1990).


- La gemme au poignet. Sous ses deux figures de la même fresque de Mycènes est placé un autre tableau qui montre une officiante tenant des herbes et une gemme à son poignet. Des gemmes mycéniennes portées au poignet ont aussi été retrouvé dans une tombe à Vapheio (Vermeule 1972) et à Athènes. Dans cette dernière la gemme de l'aigle accompagne une pointe de lance de la tombe D de l'Agora, ainsi qu'une poterie à motifs de spirale. [1]. (Décidément la figurine, le bâton de commandement, et la gemme au poignet semble faire partie d'un même rituel, ou encore la gemme et le rhyton. Leur présence en Grèce mycénienne peut démontrer que le vase s'adresse autant à un prince mycénien parti vers la Grèce qu'un prince crétois-phrygien vers la Troie Italiene. On verra que le fond du Chieftain Cup cache des spirales concentriques déjà présentes dans l'art mycénien et reprises jusqu'à l'époque orientalisante vers 700 av. JC.) - Le double-bouclier miniature d'Italie. «The earliest double shields were discovered in burials belonging to the first phase of the Latial Culture (end of Italian Final Bronze Age, 11th-10th century BC). Many examples were found in the early Latial cremation graves, at Rome-Santa Palomba, and near Rome. They were always miniature shields, made from thin bronze sheet, sometimes with a schematized decoration»



1 Mycenaean Tomb beneath the Middle Stoa. Emily Vermeule and John Travlos. Hesperia: The Journal of the American
School of Classical Studies at Athens,Vol. 35, No. 1 (Jan. - Mar., 1966), pp. 55-78 http://www.jstor.org/stable/147313
- Chieftain cup, haut du corps : la ceinture est un bijou qui serpente, on voit la grosse tête pendante sur le kilt (carré vert); au centre du kilt est un omphalos avec un oeil. Le bas du kilt est protégé par une tête d'un genre canin peu visible (carré rouge). La mèche de cheveux (carré orange) est un visage de vieillard ou de lutin; sur le dos de la chevelure (en jaune), une figure engrossée tournée vers la droite, bouche ouverte, comme appelant les dieux vers le haut de la colonne; (En résumé, les parties génitales sont extériorisées et activées à cette union mystique avec le second personnage, le rite de la passation du pouvoir temporel. Le don de la chevelure est un rite reconnu chez les anciens, comme don à un dieu après la victoire, comme rite de passage liminal ou de voyage accompagné par les daemons [2], et autres fonctions.) Derrière le jeune guerrier se cache une sorte d'Atys au bonnet. La scène, légèrement ambigue, suppose que la ceinture du guerrier se lie au niveau de son phallus castré, pallus que l'Atys tient comme une offrande, comme s'il tenait un couteau. (Se faisant on retrace le culte de la castration d'Atys à la datation du vase. Les origines du culte avec la Cybèle l'amène vers la Phrygie et le lie au mythe d'Électre la Pléiade et de Dardanos. Le sang coule de l'Atys émasculé et nourrit la ceinture serpentine du chef, c'est l'énergie vitale transcendante qui lui permet peut-être d'activer le bâton de pouvoir et commandement. Atys qui, selon l'Énéide, est un des trois héros honorés lors des Lusus Troia au retour en Italie lorsqu'il veut fonder une Nouvelle Troie.)

2 CHARU(N) ET « LES AUTRES » : LE CAS DES STÈLES ÉTRUSQUES DEBOLOGNE, Federica Sacchetti. https://www.cairn.info/revue-archeologique-2011-2-page-263.htm
- Derrière la tête de l'homme, un espèce de diablotin lui susurre à l'oreille. D'autres visages sont dans les cheveux. Le front, probablement ceint d'une couronne dont on voit les anneaux grossiers, tient possiblement un masque à visage barbu.



- Exemples. Pour suivre l'iconographie plutôt mycénienne, ces long cheveux, les boucles qui peuvent paraître comme un diadème, et l'offrande de lys se trouve chez les femmes en procession du Kadmeion de Thèbes et les Dames de Mycènes; un parallèle est le Prince of Lilies de Knossos. Le genre masculin ou féminin du Prince of Lilies est discuté, puisque le rouge est associé à l'homme, son teint blanc supposerait un lien entre jeune homme et senior. (Dans une optique semblable à l'Atys, les femmes «cueillent» et offrent des fleurs de lys.) La ceinture "aux serpents", la couronne aux cercles, et les seins ronds à découverts se retrouvent chez les déesses aux serpents minoennes de Knossos. Evans y voit un noeud sacré.

- Chieftain cup, bas du corps : Là devant les jambes se dessinent une "sirène" dont le corps émane du bâton, ou disons une adoratrice et sa robe; ses seins pourraient aussi former une tête de cheval de mer. Derrière les genoux du guerrier au bâton, autrement le kilt d'Atys, se voit des gravures. Le premier personnage est double, debout tenant son phallus, et celui-ci est aussi un visage regardant vers la bête sous lui alors que le bras et son bandeau; ce personnage tient sur un triangle placé au centre du front d'un visage de taureau. - Exemple. La chevelure bombée de la "sirène" à la poitrine découverte se retrouve sur une figure en bronze du palais de Malia.





- Chieftain cup, jeune homme de gauche : La coiffe de l'homme de gauche est serpentine et présente la sous-figure d'un chef casqué (en bleu) où l'oreille est le visage. Le jeune homme reçoit certains pouvoirs, des créatures de l'ombre vont vers lui depuis le haut du bâton; de la continuité du bras du chef de droite, suit un second bras vers la gauche du vase, tenant les cercles liminaux qui s'arrête au talon. (C'est ici l'offrande des territoires.) La première main de l'homme de gauche est serpentine d'où sort une langue rougeâtre aussi grosse. Devant la main de l'homme de droite est une chimère : de la tête dragonesque dont on voit la dentition, ou de taureau, sort soit un prêtre ou un rejeton avec un mufle, son phallus rejoint la langue du premier, les "langues" se rencontrent. Au-devant du mufle est peut-être un petit oiseau pointé vers le bas. (On semble montrer par le daemon que le chef offre au second de devenir "le fils du taureau". Une forme de salutation poing à poing. L'oisillon est peut-être la promesse d'une progéniture. L'énergie de l'éclair si on puis voir ainsi cette couleur ombré rappellerait le Zeus Crétois des troyens.)

- Le bas du kilt est aussi une tête de serpent pendante (en bleu), ainsi qu'une tête de cheval. Une statue-pénate est possiblement entre les deux hommes, possiblement à tête léontocéphale; au travers, le contour d'une créature monstrueuse difficilement identifiable, tête oblongue et ventre rond; l'objet sur sa gauche peut être la pointe d'une lance ou une pelle. (La figure porte probablement un pectoral rituel dont on voit le centre rond. Ces pectoraux sont répandus en Italie sous le nom de dischi-corazza. Les boucliers de l'Âge du Bronze en U ou en V sont aussi éloquents. L'encoche en V de ces boucliers semble présente sur le personnage mais inversée, en partant du bas de la robe et dépassant le centre vers le haut.) Derrière à gauche, une figure d'un genre Atys est entourée du bras, comme tenue en esclave. (C'est le même procédé pour les deux hommes, comme soutenu par un bon génie – la figure sur la tête – et par une divinité. La divinité possède la forme des cruches longues dont on retrouve les exemples sur les fresques du palais de Knossos. Ceci implique une substance à boire probablement pour le voyage.)




- Chieftain cup, revers : (Du revers on retrouverait selon l'hypothèse du transfert de territoire de Teucros à Dardanos, ses territoires anthropomorphiques.) Sur le haut de la frise les personnages suivant, à gauche, probablement une déesse aux seins nu qui tient un bâton, la partie rayée a la forme d'un canope avec au-devant une tête de taureau. À droite de la première tête, un autre canope ou homme-bouclier qui tend à présenter le double père-fils. À droite, un ensemble de figurines pouvant être le masque du second "territoire humain" : un fétiche noir au masque blanc à gauche, deux femmes une sur l'autre, une statuette à tête animale assise du type en pierre. L'homme ombragé a aussi un visage mais intérieur et plus féminin (en bleu). - Dans le corps à gauche, une figure de lion dans un espèce de porte; à sa droite, une tête de dragon gueule ouverte (orange) ou bien ce n'est qu'un corps. À l'intérieur du second territoire, un grand front de loup faisant le pectoral; une figure canine supplémentaire est visible sur le front (en bleu) et à gauche derrière la tête, un personnage levant le bras.




- Chieftain Cup, revers au centre des corps : Nous avons avec le pectoral canin une sorte d'ouroboros où la queue est dragonesque; l'ensemble peut rappeler le dragon de mer sur les sceaux minoens; un visage couronné (orange) se voit à l'intérieur de la queue dragonesque qui sort sa langue. Lorsque regardé vers la gauche, ce visage est celui d'un homme-poisson. La queue forme un symbole mystique triangulaire dont les arrêtes dépassent les angles, s'apprêtant à se faire manger par la langue et contenant peut-être un esclave miniature sur la droite. Éventuellement le pectoral canin, ou tête du dragon, est aussi une forme triangulaire qui se pose par un système équilibré sur un second triangle ombragé, c'est-à-dire sur la queue. Le petit triangle du bas est traversé d'un trait, et l'esclave; en réalité ces "territoires" ont des traits inférieures cassés, fissurés. (Autrement dit la Bête dans son complexe se nourrit de l'homme, et s'édifie aussi par lui. Il est question d'une porte du Dragon et de la formation d'une pierre d'angle, le bétyle. Ceci est un cercle fermé alentour d'un grand triangle, un "omphalos", c'est-à-dire le territoire à naître. Le symbole triangle+spirale ainsi que les cercles concentriques reviennent très souvent sur les vases minoens de cette époque et pourrait imager autant le fond aquatique que les Eaux Primordiales. Le canope est un mélange avec l'iconographie égyptienne que je montrerai sous peu, cependant l'anthropomorphisme est sous-entendu.)

- Un centre est visible près de la "porte du lion" puis un cercle intérieur et extérieur; et le cercle se conjoint au triangle. (Le grand triangle central coupe la circularité, ombragé comme la nuit, avec à gauche la partie lunaire qui domine le soleil-lion; même principe que sur la fresque de Cenchrées, une cassure lunaire. On retrouve en quelque sorte le symbole originel du poisson christique, c'est-à-dire antéchristique; la chimère au coeur de l'univers, amalgame chaotique organisé se tenant les uns sur les autres, par les autres et dans les autres au travers du sacrifice du "plus petit". Romains 11,36 «C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses».) Il y a probablement des figures gravées sur les cercles du socle et sa base crénelée. - Sur une possible continuité des artefacts en Italie : Dionysius of Halicarnassus, Roman Antiquities Book I : «Timaeus, the historian, makes the statement that the holy objects preserved in the sanctuary at Lavinium are iron and bronze caducei or "heralds' wands," and a Trojan earthenware vessel; this, he says, he himself learned from the inhabitants. [] They show you in Rome a temple built not far from the Forum in the short street that leads to the Carinae; it is a small shrine, and is darkened by the height of the adjacent buildings. The place is called in the native speech Velia. In this temple there are images of the Trojan gods which it is lawful for all to see, with an inscription showing them to be the Penates. They are two seated youths holding spears, and are pieces of ancient workmanship. We have seen many other statues also of these gods in ancient temples and in all of them are represented two youths in military garb.» - Récit d'intronisation royale avec le lituus : Tite-Live, Livre I : «Rappellant que Romulus n'était devenu roi qu'avec l'approbation divine pour fonder notre ville, Numa exigea, lui aussi, de prendre l'avis des dieux sur son élection. Il se fit conduire à la citadelle par l'augure, qui se vit officiellement confier à vie cette charge honorifique, et s'assit face au midi sur une pierre. À la gauche de Numa, l'augure s'était voilé la tête et tenait dans la main droite un bâton recourbé, sans noeuds, qu'on appella lituus. Du regard il embrassa Rome et l'arrière-pays. Il pria, délimita des secteurs d'est en ouest, puis situa le midi à droite et le nord à gauche. Devant lui, tout en portant son regard le plus loin possible, il détermina mentalement un point de repère. Saisissant alors le lituus de la main gauche, il posa la droite sur la tête de Numa et pria : "Jupiter, notre père, si les dieux veulent bien que Numa Pompilius dont je tiens la tête règne sur Rome, donne-nous, je t'en prie, des signes précis dans les limites que j'ai tracées." Il énonça alors entièrement les auspices qu'il voulait se faire envoyer. Il les reçut. Intronisé, Numa descendit de l'observatoire augural.»

- Comparaison d'iconographie minoenne/troyenne : Sur un anneau en or de Pylos, ANM 7985 (CMSI, no. 292). «on the Pylos ring, and what Ellen observed was missing from Piet de Jong’s published drawing, is the larger male’s obviously engorged and ejaculating penis [=CMSI, no. 292]. A more recent rendering done for the Corpus der minoischen und mykenischen Siegel (CMS) includes the ejaculate blobs» (Cela permet de comprendre une distinction entre le minoen solaire avec le phallus, et l'iconographie d'Atys émasculé plus troyenne.) «Hogarth originally identified the central figure on the sealings HMs 52 and HMs 53 as a female wearing a “Babylonian petticoat,” who extends her left hand toward a pillar or a tree, and thus associated the scene with the Minoan “tree cult”» [3] (Autre interprétation intéressante, celle d'une descendance babylonienne chez les crétois minoens.) On semble aussi retrouver une imitation du Chieftain Cup où les fissures et détails de font sont effacés. [4]


3 Image du revers du Chieftain Cup : Studies in Aegean Art and Culture, A New York Aegean Bronze Age Colloquium in
Memory of Ellen N. Davis, edited by Robert B. Koehl, Published by INSTAP Academic Press Philadelphia,
Pennsylvania, 2016 4 Minos of Crete, John Forsdyke, Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, Vol. 15, No. 1/2 (1952), pp. 13-19, The
Warburg Institute, http://www.jstor.org/stable/750110
- Teucros ou Teucer est le premier roi mythique de Troade. Fils du dieu fleuve Scamandre et de la nymphe Idéa selon le pseudo-Apollodore. Pour cette raison, les Troyens sont souvent appelés «Teucriens». Dans l’Énéide, au Chant III, Teucros est originaire de Crète et ancêtre d'Anchise (père d'Énée). Il accueille à sa cour Dardanos, qui a fui Samothrace à la suite de la mort de son frère Iasion (mythe d'Atys). Il lui donne en épouse sa fille Batia et une partie de son royaume; chez Eustathe de Thessalonique, il lui donne une autre fille nommée Myrina. (Ainsi ce que j'ai nommé divinité accompagnant les deux hommes, soit à droite Atys, à gauche la figure esclave pourrait être une des filles reçues par Dardanos de Teucer.) Dionysius of Halicarnassus, Roman Antiquities, Livre I «And Dardanus built a city named after himself in the region now called the Troad; the land was given to him by Teucer, the king, after whom the country was anciently called Teucris. Many authors, and particularly Phanodemus, who wrote about the ancient lore of Attica, say that Teucer had come into Asia from Attica, where he had been chief of the deme called Xypetê, and of this tale they offer many proofs. They add that, having possessed himself of a large and fertile country with but a small native population, he was glad to see Dardanus and the Greeks who came with him, both because he hoped for their assistance in his wars against the barbarians and because he desired that the land should not remain unoccupied. But the subject requires that I relate also how Aeneas was descended: this, too, I shall do briefly. Dardanus, after the death of Chrysê, the daughter of Pallas, by whom he had his first sons, married Bateia, the daughter of Teucer, and by her had Erichthonius, who is said to have been the most fortunate of all men, since he inherited both the kingdom of his father and that of his maternal grandfather.» Cassandre dit dans le Lycophron : «sous la conduite du crétois Scamandre et de son fils Teucer, ils ont envoyé dans le pays des Bébryces une armée d'invasion, à laquelle des rats viendront livrer bataille. Et c'est de cette race d'envahisseurs que sont issus mes ancêtres par l'hymen de Dardanus avec Arisba, noble fille Crétoise.» - Teucros (Teucer) dans l'Énéide : Vénus rétorque à Jupiter «quel crime mon Énée a-t-il commis envers toi, qu’ont pu faire les Troyens pour qu’après avoir subi tant de funérailles, leur désir de l’Italie leur ferme l’univers ? C’est d’eux pourtant qu’au cours des siècles devaient naître les Romains ; c’est du sang ranimé de Teucer que devaient sortir ces maîtres qui tiendraient en pleine souveraineté toutes les terres et l’océan : tu l’avais promis.» (Corroborant l'imagerie du vase, bien que par sang on entende souvent progéniture, on peut aussi entendre la puissance du sang donnant souveraineté, celui d'Atys qui est associé à l'homme de droite qui donnerait des terres. Que ce soit Teucer ou un autre descendant qui serait représenté, le principe des terres, du sang, des filles et de la progéniture reste le même.) Puis le père d'Énée dira «Si je me rappelle exactement ce que j’ai entendu, le premier de nos ancêtres, Teucer, en était parti (de Crète) lorsqu’il aborda au cap Rhétée et choisit la Troade pour y fonder son royaume. Ilion ni la citadelle Pergame n’étaient encore debout ; on habitait le fond des vallées.» Zeus dit encore à Mercure (Hermès) à propos d'Énée : «l’homme qui gouvernerait l’Italie frémissant et guerrière et grosse d’une moisson d’empires, l’homme qui propagerait la race issue du noble sang de Teucer et qui mettrait sous ses lois l’univers tout entier.» (Une insistance est porté au sang de Teucros, d'où vient Cybèle et Atys chez les Troyens, donc se rapportant aussi au sang d'Atys.) Énée arrive aux murs Cyclopéens «Le prêtre de Thrace en longue robe fait harmonieusement résonner les sept notes du chant et tour à tour frappe sa lyre de ses doigts et de son plectre d’ivoire. Là sont les descendants de l’antique Teucer, noble postérité, héros magnanimes nés en des temps meilleurs : Ilus, Assaracus et le fondateur de Troie, Dardanus. Énée admire près d’eux des armes et des chars fantômes. Leurs javelots sont fichés à terre ; ... Là, un groupe de héros qui souffrirent des blessures en combattant pour leur patrie ; les prêtres qui, toute leur vie, observèrent saintement les rites ;» (Ces javelots fichés en terre, n'est-ce pas le même signe souverain que sur le vase? Et le cheval sur le kilt du jeune homme de gauche, comme intégré à son statut. Là encore on peut associer les rites d'émasculation d'Atys chez leurs prêtres, les Galles, puisque l'on mentionne dans un même temps «souffrir les blessures».) - Peuple de la Mer : Concernant les Teucriens, plusieurs associent le nom Tjeker apparaissant sur l'Inscription de Ramsès III à Medinet Habou comme appartenant aux Peuple de la Mer, à Teucer. Or si on
revient à notre Histoire de Ounamon. «After visiting Smendes (Nesbanebded in Egyptian) at Tanis, Wenamun stopped at the port of Dor ruled by the Tjeker prince Beder, where he was robbed.» Le nom du prince de Byblos au Liban est aussi Tjeker-baal. (Dor serait donc dirigé par un Teucrien, c'est-à-dire d'accointance troyenne, ce qui explique les liens iconographiques de la fresque de Cenchrées sur l'amalgame des déesses, et enfin lie Troie à toute cette guerre méditerranéenne.)

- Iconographie égyptienne du Chieftain Cup : Dans l'Égypte antique, les vases canopes, au nombre de quatre, étaient destinés à recevoir les viscères embaumés du défunt. C'est à partir de la XVIIIe dynastie (-1550/-1292) qu'apparurent les bouchons représentant les quatre fils d'Horus. Ce sont quatre génies divins, gardiens des organes vitaux momifiés du défunt et chacun est associé à une déesse protectrice. Le génie Douamoutef à tête de chacal est associé à l'estomac et la déesse Neith ; Neith est a un statut particulier en Égypte car elle est une déesse primordiale associée à Khnoum, dieu créateur, ou bien créatrice elle engendre le soleil. Elle se voit encore associée à une entité plurielle primordiale nommée hemesut. (En Image : un troisième vase est visible, un visage et une forme spectrale y descend. Les «territoires anthropomorphiques» imagés ici sont comme les vases canopes égyptiens surmontés d'une tête. Le premier vase a sa démarcation placée au talon de l'homme de gauche tout comme Neith se rend au pied d'Osiris. Ce qu'on peut encore voir sur l’embout du bâton, c'est une figure qui ressemble à une statue théophore ou naophore associée à la bénédiction divine et présente dès la fin de la XVIIIe dynastie, donc contemporain des vases canopes [Statue naophore de Youyou, grand-prêtre d'Osiris en Abydos - XIXe dynastie Louvres-p1010948]; ceci encore à mettre en relation au mur à droite de l'homme, comme la formule répétée «Ptah au sud de son mur, Neith au nord du Mur», et qui est naturellement l'enceinte murale définissant la base arrière, la Crète; puis encore à l'uraeus sur le front de l'homme de droite.) Neith de Libye : Neith est une déesse-mère universelle qui semble avoir voyagé. Selon le Critias de Platon, Neith était une déesse poliade de Saïs habitée par les libyens qui est associée à Athéna. Martin Bernal nous dit que le nom Athéna depuis le linéaire B Atana serait venu du terme Ht-Nt vers 2000 av. J-C où Nt est «House of Neith». L'abeille adorée chez les minoens viendrait d'Égypte du fait que le temple de Neith était connu comme «la maison de l'abeille», rapporté par Solon; l'association de l'abeille à Neith reste peu étoffé puisque d'autres déesses ont pris ce rôle [5]. On retrace l'origine de Neith en Libye dont le nom 'temehu' s'associe à la Basse-Égypte. «L'origine de l'uraeus remonterait à un ancien roi libyen du Delta, comme le montrent les bas-reliefs découverts dans le temple-pyramide de Sahourê (-2450) à Abousir, où figurent quatre chefs libyens.» Le roi Sahourê lance des expéditions militaires contre les libyens qu'il immortalise dans des scènes de son temple funéraire. [6]

5 Exception d'une statuette de Délos venant du culte de Neith à Saïs. Jean Leclant and Hermann Meulenaere, “Une statuette égyptienne a Délos,” Kêmi 14 (1957), cité dans https://oneclimbs.com/2013/03/25/symbolism-of-the-bee-thedeseret-connection-by-hugh-w-nibley/ 6 Les relations des Libyco-Berbères avec l'ancienne Egypte: le rôle des Tehenu dans l'histoire de l'Egypte, par A.H.S. El-
Mosallamy, Libya antiqua, Documents de travail et compte rendu des débats du colloque organisé par l'Unesco à Paris
- Le rituel d'Unas (2350–2325 BC) décrit la tendance égyptienne du vase : the Cannibal Hymn, which is introduced as a ritual meant to ensure the king‘s transition from mortal to immortal state, or god—and again as a ruler in the celestial province where divinity now rules sway, begins with a cataclysmic event in which the Cosmos is overwhelmed by the appearance of the King. Cataclysm, marked by thunder, earth-and sky-quake, is a standard motif that greets the appearance of god and defines the king‘s progression to heaven as a cataclysmic return to the pre-created state. The motif of the opening of the Gates of Heaven (Spells 313-317) found on the west wall of the entrance passage in the Pyramid of Unas, begin with the opening of the doors of heaven for the king to enter, and include an address to the bull for slaughter. [7] Cannibal Hymn is the best-known of the Pyramid Texts, later re-edited to become Spell 573 of the Coffin Texts : «Unas’s nobility is in heaven, his power is in the horizon Like Atum his father, his begetter. While he fathered him, he is stronger than him. The spirits of Unas are around him, his female spirits (hemesut) are under his feet; His gods are above him, his serpents are on his topknot, Unas’s lead serpent is on his brow – the one that sees into the soul, the scorching uraeus; Unas’s neck is in its correct position. For Unas is the bull of heaven, who rages in his heart and lives on the being of every god, Who feeds on their organs when they come with their bodies full of magic from the Isle of Fire. Unas is equipped: he has gathered his spirits. Unas is risen as a great one, a possessor of acolytes. He sits with his back to Geb... For Unas eats people, lives on the gods, A possessor of tribute who issues commands.» [8] (Suit une description cannibale qui insiste sur le «ventre» et tout cela image les chimères dans ces «territoires anthropomorphiques» sur le vase minoen. [Image : un bouclier en forme de 8 sur un glyphe de Neith de la stèle de Merneith, 1re dynastie[.) «The hemesut, associated with Neith, are similar to the ka but envisioned as standing underneath one, under the deceased king’s feet, as Neith is asked to come under one’s feet. The hemesut seem therefore to embody the primordial land which arose in the midst of the waters of the abyss due to Neith’s activity, a pre-cosmic territoriality.» Des inscriptions de la pyramide d'Ounas suggèrent une origine libyenne de ce roi. Les titres et épithètes donnés à Ounas indiquent qu'il avait des liens avec le Fayyüm, Ihnasia et Saïs, tous lieux qui demeurèrent des territoires tehenu jusqu'à -1200 au moins. À partir de la XVIIIe dynastie, les rois égyptiens soumet les libyens. Ramsès II dut lancer contre les Libyens une expédition punitive d'une telle ampleur que l'on a pu dire qu'il avait «causé la ruine des Tehenu» La stèle de Tanis mentionne que Ramsès II «a conquis les pays de l'Ouest [...] et reçu leur tribut [...]. Les Chardanes (alliés libyens) au coeur rebelle [...] les navires de guerre sont en mer...» Ramsès II capture, dépouille et fait des prisonniers. Au temps de Ramsès III (-1186 à -1154), les Peuples de la mer, qui avaient fait leur apparition sur les côtes du Delta égyptien où ils effectuaient des razzias, se rallièrent aux projets libyens d'invasion du Delta. [9] (Enfin comment Neith a-t-


(16-18 janvier 1984) 7 Azanism: A Critical Analysis of the Mytho-Reality Complexity of the Azanian Nation, Universitaet Hamburg, Raul
Guevara Diaz, October 2009 8 WRITINGS FROM ANCIENT EGYPT, Translated and with an Introduction by Toby Wilkinson 9 Les relations des Libyco-Berbères avec l'ancienne Egypte: le rôle des Tehenu dans l'histoire de l'Egypte, par A.H.S. El-
Mosallamy, Libya antiqua, Documents de travail et compte rendu des débats du colloque organisé par l'Unesco à Paris
elle glissé vers la Crète? Certains experts attribuent une influence égyptienne sur l'art minoen depuis le IIe millénaire, des échanges de vases se voient chez chacun d'eux, le débat est seulement peu clarifié; du moins on sait que la Crète est sur la route entre l'Égypte et la Grèce, et laquelle Libye est en face de la Crète. Diodore de Sicile 1,61 «It is even said by some that Daedalus crossed over to Egypt and, in wonder at the skill shown in the building, built for Minos, King of Crete, a labyrinth like that in Egypt, in which, so the tale goes, the creature called the Minotaur was kept» Ainsi que Pliny, NH 36, 3. Neith est encore mentionnée dans le Book of the Faiyum (images ci-haut) sur le labyrinthe égyptien et l’hydraulique ancien; mère de Sobek le crocodile qu'elle absorbe sous sa forme d'hippopotame. Le livre présente une forme antique de la déesse où on voit même 4 vases canopes : «The god who is standing in front of Neith is completely unknown from other contexts, he is "the first of his embodiments (Akhemu)."» De Neith nous avons donc les mêmes symboles que sur le vase minoen : une forme du bouclier en 8, l'uraeus, le vase canope, la symbolique du chaos primordial et du territoire; le bâton de pouvoir est aussi utilisé par les Pharaons et les dieux sous le nom de «sceptre Ouas» qui à l'origine sert à capturer les serpents, ce qui renvoie à une fonction semblable au lagobolon; d'ailleurs certains exégètes du Chieftain Cup voient la crosse Héqa ou le flagellum sur l'homme de gauche où la seconde épée dans sa main gauche continue dans la couette de cheveux.)
(16-18 janvier 1984)

- Magic “wands” appeared only for a short time in the late Middle Kingdom (2033-1786BC), Apotropaic wands were mostly made of hippo ivory and decorated with images of crocodiles and other fearsome predators. They were inscribed with a formula promising protection from evil spirits. Crocodiles also feature on rectangular and cylindrical rods made in ebony or glazed steatite. Three-dimensional figures of turtles, lions, crocodiles and other magical animals were sometimes attached to the top side of these rods. Here an ivory rod, 12 cm long. The primary purposes of funerary magic was to help the deceased deal with the demons she or he would encounter there. When the place of judgment was reached, the heart of the deceased was weighed against the feather of Maat, which symbolised truth and justice. A monster known as Ammut, features in the “Book of the Dead”, part hippopotamus, part crocodile (head), part lioness, squatted by the scales ready to devour the souls of the deceased who failed the test. (Ici la version égyptienne de l'iconographie du lituus, du dragon et lion sur le vase.) Sobek-Kronos : in some papyri from Tebtunis dating to the second century AD (P.Tebt. II 294-295). The person awarded the prophetic priesthood of Soknebtunis (a local manifestation of Sobek) was a certain Pakebkis son of Marsisouchos. The same person is mentioned in a marginal note as the owner of a hieratic manuscript of the Book of the Faiyum. In documents from Tebtunis, Soknebtunis (Sobek) is given a Greek alias, namely, Kronos. [10] - Pallas-Athéna ou Neith à la fondation de Troie : Dardanos engendre Erictonions qui engendre Tros qui engendre Ilos. Selon Apollodore, Ilos gagne la Phrygie et selon l'oracle suit une vache jusqu'au lieu de fondation de sa contrée, la «Colline de la Fatalité»; il implora un nouveau signe pour confirmer l'emplacement de la cité et reçut le Palladion. Hésiode nous dit que Pallas vient de la rivière Triton en Libye. Hérodote raconte le voyages des Argonautes au Lac Triton. (Aussi on voit l'amalgame qui se produit autant avec Athéna qu'avec Pallas Tritonis et la déesse Neith de Libye; non seulement Neith est associé au Chieftain Cup de Dardanos, puis au labyrinthe, mais c'est encore une forme dérivée, la statue de PallasAthéna, qui est à la fondation de Troie par Ilos.) «In the Chrysippus fragment, we are told that 'Zeus gave birth to her through the top of his head by the banks of the river Triton' (line 12). The Theogony preserves this detail when it refers to Athena only by her epithet 'Tritogeneia', that is: 'born by the Triton river'. Herodotus relates how the Egyptian king Amasis 'built a new gateway to the temple of Athena at Sais (2.177) clearly a reference to the well-known temple of Neith in that city.»

10 "CROCODILE, GOD OF THE NILE", by SOFIA AZIZ, NILEMAGAZINE.CO.UK, APRIL / MAY 2017
- Des canopes à la Troie historique d'Hisarlik. «By late Troia II—III (2250-2100 BC) intimations of banqueting feature in several metal forms deposited in the treasures. This is most obvious in Treasure A (Priam's Treasure) with large bronze serving platters, normally referred to as 'frying pans' or 'skillets', and a variety of bronze, silver and gold drinking and serving vessels, often in whimsical shapes like the silver anthropomorphic flasks and the well-known gold sauceboat.» [11] (Comme j'ai expliqué, le site historique serait l'antique Pergame phrygienne. On peut discerner sur l'esquisse l'ombre d'un homme passant une sorte d'épée large à un autre personnage à sa gauche. Ce rite canopique pourrait être phrygien, Teucros vient de Crète mais s'est établit en Phrygie (Troade) et a légué une partie de son royaume à Dardanos qui fonda la lignée troyenne. Énéide «le premier de nos ancêtres, Teucer, en était parti (de Crète) lorsqu’il aborda au cap Rhétée et choisit la Troade pour y fonder son royaume. Ilion ni la citadelle Pergame n’étaient encore debout ; on habitait le fond des vallées.») - Bétyle de la Neith romaine : Procope de Césaré, Les Guerres Livre V «even up to my time (VIth century AD) they shew a copy of it (the Palladium) chiselled on a certain stone in the temple of Fortune, where it lies before the bronze statue of Athena, which is set up under the open sky in the eastern part of the temple. And this copy on the stone represents a female figure in the pose of a warrior and extending her spear as if for combat; but in spite of this she has a chiton reaching to the feet. But the face does not resemble the Greek statues of Athena, but is altogether like the work of the ancient Aegyptians» - Sur des objets de Crète ancienne en Italie : Evans (1935) «It may be observed, however, in this connexion, that a dagger blade from Grave 86 at Zafer Papoura, Fig. 840,* is of leaf-shaped outline, and from its fine fabric should be naturally referred to L.M. II, though the Chamber Tomb in which it occurred had been plundered, and much ruined, and direct evidence of date was not forthcoming. This leaf-shaped form is also known among Sicilian Bronze Age daggers. [] The actual discovery of Late Minoan pottery in Sicily due to Professor Orsi's researches, from 1891 onwards, has itself been long know» Plusieurs dagues, vases et poteries minoennes crétoises ont été trouvé en Italie. «It is clear that some kind of relations existed between Crete and Italy in the Late Bronze Age III period. Italian metal objects and pottery in Crete and Minoan pottery in Italy document an exchange. Two important areas - Scoglio del Tonno and Sardinia evidently received Minoan goods, as did other sites such as San Cosimo d'Oria, Broglio di Trebisacce and Milena, which have been discussed elsewhere. Contact was most intensive in the thirteenth and twelfth centuries. [] and some bronze cups, inspired by Cretan models, were buried in a hoard at Coste del Marano in Latium.» [12] «The Villanova hut urns from central-western Italy (Bartoloni et al. 1987) have been considered the trigger for the origin of the North European practice (origins of house urns). [...] Franz Bömer (1951: 95-98). In particular Bömer examines the Italian hut urns and interprets the recurrent human figurines attached, carved on the surface or simply deposed with the Villanovan urns, as the Penates gods (among other things, protectors of the crop) and in consequence of that the urns as granaries.» (Lorsque les troyens reviennent en Italie après la Guerre de Troie, ils se mélangent aux étrusques et on voit apparaître des urnes qui ont des accointances avec l'idée de canope.) - Lien entre l'Italie et la Crète (XIIe siècle av. J-C) : «The first Italian metals on Crete appear in the thirteenth century, as attested by the Peschiera daggers and some fibulae (cf. Zapher Papoura and Mallia)»

11 Christoph Bachhuber (2009). The treasure deposits of Troy: rethinking crisis and agency on the Early Bronze Age citadel. Anatolian Studies, 59, pp 1-18 http://journals.cambridge.org/abstract_S0066154600000855 12 Crete and Italy in the Late Bronze Age III Period, Birgitta Pålsson Hallager, American Journal of Archaeology,Vol. 89,
No. 2 (Apr., 1985), http://www.jstor.org/stable/504331
«bronzes - which belong to the "Peschiera" horizon / Italian" Bronzo Recente" (13th ca.), are distributed exclusively in the western and central regions of Crete and as far east as the Psychro cave, which is located on the western edge of the Lasithi plateau (Hogarth 1899-1900; Boardman 1961; Watrous 1996)» «Karphi bronzes, such as pins, arched fibulae and a trunnion axe (Excavations in the Plain of Lasithi 1937-1938) may mostly be dated to 11th-10th centuries» (Selon Hérodote, trois générations avant la Guerre de Troie, la Crète fait un siège à Kamikos en Sicile; ville ou Dédale se serait enfuit.)