Babylone troyenne Vol. 3

Page 290

Le christianisme troyen - (Je me dois d'introduire le sujet : Heliogabal est le dernier empereur romain qui pratique les antiques rites troyens, il infiltre l'Église Catholique, puis par la Donation il fait dériver le centre du pouvoir impérial par son suivant, Constantin et son père, vers la Grande-Bretagne. C'est la suite de l'histoire de Troie.) Héliogabale ou Élagabal (203-222) est empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus. Il naît, vers 203, à Émèse, en Syrie. À partir du IIe siècle, des monnaies d'Émèse représentent le bétyle d'Élagabal avec un aigle. Lors de cérémonies le Bétyle était promené en procession sur un char rituel attelé de quatre chevaux. Le grand-prêtre Héliogabale fut proclamé empereur en 218, et fit transférer à Rome le bétyle. Le temple : «il avait apporté le culte avec lui de Syrie, et auquel il éleva un temple dans Rome à l’endroit même où l’on voyait auparavant la chapelle de Pluton. Enfin, à son avènement au trône, il se fit appeler Antonin, et il fut le dernier empereur de ce nom. [] Mais sitôt qu’il eut fait son entrée dans Rome, sans plus s’occuper de ce qui se passait dans la province, il fit construire et consacra à Héliogabale un temple sur le mont Palatin auprès du palais impérial ; il affecta d’y faire transporter et la statue de Junon, et le feu de Vesta, et le Palladium, et les boucliers anciles, enfin tous les objets de la vénération des Romains ; afin qu’à Rome on n’adorât d’autre dieu qu’Héliogabale. (Histoire Auguste)» Ce bétyle fut installé à l'intérieur du palais impérial sur le mont Palatin, pour former une triade : le Palladium, ancienne statue de Pallas Athéna transférée depuis le temple de Vesta sur le Forum romanum, et la statue de Junon Cælestis transférée depuis son temple de Carthage, en Afrique. «Il disait en outre que les religions des Juifs et des Samaritains, ainsi que le culte du Christ, seraient transportés en ce lieu, pour que les mystères de toutes les croyances fussent réunis dans le sacerdoce d’Héliogabale. [] Il se fit aussi initier aux mystères de la Mère des dieux, ... On le vit dans le temple au milieu d’eunuques fanatiques, agiter sa tête en tous sens, se lier les parties de la génération, faire enfin tout ce que font ordinairement les galles ; puis, la statue de la déesse une fois enlevée, il la transporta dans le sanctuaire de son dieu. (Histoire Auguste)» «He brought into his own bedroom the statue of Pallas which the Romans worship hidden and unseen. Even though this statue had not been moved from the time when it was first brought from Troy, except when the temple of Vesta was destroyed by fire, Elagabalus moved it now and brought it into the palace to be married to his god. But proclaiming that his god was not pleased by a goddess of war wearing full armor, he sent for the statue of Urania which the Carthaginians and Libyans especially venerate. This statue they say Dido the Phoenician set up at the time when she cut the hide into strips and founded the ancient city of Carthage. The Libyans call this goddess Urania (Dea Caelestis), but the Phoenicians worship her as Astroarche, identifying her with the moon. Claiming that he was arranging a marriage of the sun and the moon, Elagabalus sent for the statue and all the gold in the temple and ordered the Carthaginians to provide, in addition, a huge sum of money for the goddess' dowry. When the statue arrived, he set it up with his god and ordered all men in Rome and throughout Italy to celebrate with lavish feasts and festivals, publicly and privately, in honor of the marriage of the deities. (Herodian, History Book 5)» (Cela impliquerait que Heliogabal est allé visiter les ruines de Troie en Italie, «Elagabalus moved it now». La Junon Céleste est cette statue en or évoquée dans les lamelles de Pyrgi, envoyée de Tyr chez les Étrusques vers 500 av. J-C; l'empire phénicien-punique et l'empire troyen font mariage comme le soleil et la lune. Rien n'est moins sur qu'à cette époque ne survive aucuns artefacts véritables, le Palladium, ni d'ailleurs le souvenir réel du lieu de Troie.) - Prostitution : «Il fut tellement dévoué à Semiamira sa mère, qu’il ne fit rien dans la république sans la consulter, tandis qu’elle, vivant en courtisane, s’abandonnait dans le palais à toutes sortes de désordres. [] Car qui pouvait supporter un prince qui prêtait à la luxure toutes les cavités de son corps, quand on ne le souffre pas dans les bêtes elles-mêmes ? [] Il se plaisait en outre à faire représenter chez lui la fable de Pâris. Lui-même y jouait le rôle de Vénus, et, laissant tout à coup tomber ses vêtements à ses pieds, entièrement nu, une main sur le sein, l’autre sur les parties génitales, il s’agenouillait, et élevant la partie


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Babylone troyenne Vol. 3 by rogerbbb - Issuu