La satyre érotique égyptienne d'Hélène et des jardins de Troie - Astyanassa, en grec ancien «maîtresse de la ville», est la servante «therapaina» d'Hélène, celle qui s'occupe des soins du corps. La Souda, encyclopédie grecque de la fin du IXe siècle : «Astyanassa : the maid of Helen, the wife of Menelaus. She was the first to discover the ways of lying in bed (katakliseis) for intercourse, and wrote 'On the Postures (skhêmatôn) for Intercourse,' which Philaenis and Elephantine later imitated, who carried further similar licentious acts.» Lobel (1972:51-54) published fragments of a papyrus, dated to the early second century A.D., containing the beginning of a work ascribed to Philaenis. «Frg.I [col.i]: Philaenis of Samos, daughter of Okymenes, wrote these things for those who plan to lead their life with knowledge and not off-handedly... having worked at it myself...[col.ii] Concerning seductions: So then, the seducer must go unadorned and uncombed so that he does not [appear] to the woman to be on the job... Frg. 3:...with the thought...we...saying the [] woman is like a goddess... the ugly one is charming, the older one is like a young girl.» (Selon Philaenis s'inspirant d'Astyanassa, l'érotisme est ici une condition mentale; la visualisation et l'adoration de la déesse est lié la sexualité sacrée.) Photios Ier de Constantinople, au Xe siècle, reprend à son sujet Ptolémée Chennos (IIe siècle). Ptolemy Hephaestion, New History Book 4 (summary from Photius, Myriobiblon 190) (trans. Pearse): "The author [Hephaestion] speaks of the embroidered belt [the cestus] which Hera received from Aphrodite and gave to Helene [either for the contest of the suitors or her introduction to Paris]: it was stolen by Helene's servant, Astyanassa and recovered from her by Aphrodite." Iliad : «[Aphrodite Philomeides (the laughing)] spoke, and from her breasts unbound the elaborate, pattern-pierced zone (himas), and on it are figured all beguilement (philotes), and loveliness is figured upon it, and passion of sex (himeros) is there, and the whispered endearment that steals the heart away even from the thoughtful. She put this in Hera's hands, and called her by name and spoke to her : ‘Take this zone, and hide it away in the fold of your bosom. It is elaborate, all things are figured therein. And I think whatever is your heart's desire shall not go unaccomplished.’» - Sur Musée d'Athènes. Rapporté par Maximilien Samson Frédéric Schoell dans son livre Histoire de la littérature grecque profane, Volume 3, Livre IV, Chapitre XXVI, des fragments qui rapporteraient que Astyanassa aurait «prostitué sa Muse» pour chanter des amours impudiques. Il rapporte qu'elle est fille de Musée d'Athènes, dont on dit ailleurs qu'il est disciple d'Orphée (membre des Argonautes précédant la Guerre de Troie), lui-même fils d'Œagre père du satyre phrygien Marsyas. D’après Philochore, Musée d'Athènes est un fils d'Eumolpos qui est contemporain d'Héraclès. (De toutes les façons on lie Musée d'Athènes à une période avant la Guerre de Troie, donc sa fille prétendue Astyanassa est correctement placé dans le temps.) Musée d'Athènes sur la boisson : République de Platon 363c-d «Musée et son fils, de la part des dieux, accordent aux justes des récompenses plus grandes encore. Les conduisant chez Hadès, ils les introduisent au banquet des saints, où, couronnés de fleurs, ils leur font passer le temps à s'enivrer, comme si la plus belle récompense de la vertu était une ivresse éternelle. D'autres prolongent les récompenses accordées par les dieux ; ils disent, en effet, que l'homme pieux et fidèle à ses Serments revit dans les enfants de ses enfants et dans sa postérité. C'est ainsi et en des termes semblables qu'ils font l'éloge de la justice. Pour les impies et les injustes, ils les plongent dans la boue chez Hadès, et les condamnent à porter de l'eau dans un crible ; pendant leur vie ils les vouent à l'infamie...» 364e-365a «Et ils produisent une foule de livres de Musée et d'Orphée, descendants, disent-ils, de (la lune) Séléné et des Muses. Ils règlent leurs sacrifices d'après ces livres, et persuadent non seulement aux particuliers, mais encore aux cités qu'on peut être absous et purifié de ses crimes, de son vivant ou après sa mort, par des sacrifices et des fêtes (childish pleasures) qu'ils appellent mystères. Ces pratiques nous délivrent des maux de l'autre monde, mais si nous les négligeons de terribles supplices nous attendent.» (Ce fils de Musée qui enseigne les plaisirs de l'âme est donc frère d'Astyanassa. On verra que le papyrus de Turin est satyrique et peut valoir, dans la philosophie citée, comme offrande et dénonciation afin de racheter sa participation à