Babylone troyenne Vol. 2

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La Troie historique de Hisarlik en Turquie (Asie-Mineure) - “Next April I intend to lay bare the entire hill of Hissarlik, for I consider it certain that I will find there Pergamos, the citadel of Troy.” Heinrich Schliemann, August 22, 1868, Letter to his brother Hans and his sister Doris. Selon l'Énéide : «Ainsi finit Priam ; ce fut ainsi que, sous la volonté des destins, il sortit de la vie, les yeux remplis des flammes de Troie et des ruines de Pergame, lui dont naguère ses peuples et ses terres innombrables faisaient le superbe dominateur de l’Asie (Asie-Mineure).» On lit encore en l'Énéide, lorsque Énée se dirige vers la Thrace et vers sa Phrygie originelle, que Troie est la seconde ville du nom : «Ô Dieu de Thymbra, donne-moi une demeure assurée ; donne-nous, après tant de fatigues, des murs, une postérité, une ville durable ; protège le second Pergame troyen, les restes du massacre des Grecs et du farouche Achille.» (La thèse est la suivante, Troie étant appelé Pergame, le site dit de la Troie historique serait l'antique Pergame phrygienne; à ne pas confondre avec la ville de Pergame fondée au VIIIe siècle av. J-C en Anatolie. Pergame et la Troie de Hisarlik sont côte à côte puisque ce serait les mêmes villes, une régnant au IIe millénaire, l'autre refondée après la Guerre de Troie. Tant qu'au nom Luwian attribué à la Troie historique, Wilusa, qui contient la racine Ilus, cela s'explique par un dieu primordial cité dans les fragments de Sanchioniaton, Ilus aussi dit Cronus. La Troie italienne des épopées et la Troie historique phrygienne (niveau VII-VIII) se chevauche mais très peu.) Les différentes campagnes de fouilles ont mis au jour les restes superposés de neuf villes, étiquetées de la plus ancienne (Troie I, entre 3000 et 2500 av. J.-C.) à la plus récente, d’époque romaine. Aucune ne correspond vraiment à la cité de Priam. Trois cents habitants tout au plus auraient pu vivre dans la Troie VIIa, alors qu'Homère en décrit cinquante mille. En revanche, Troie VI, datée entre 1800 et 1300 av. J.-C., laisse imaginer une grande ville avec des fortifications. Il fût établi qu’elle n’avait pas été détruite par un siège, mais par un tremblement de terre, vers 1275 av. J.-C. Korfmann découvre qu'au VIIIe siècle av. J.-C., des colons grecs de l'île de Lemnos ont construit une sorte de "lieu de pèlerinage" ou de "station touristique" sur le site de Troie VII, abandonné depuis la fin du IIe millénaire av. J.-C., soit entre l'an 1250 et l'an 1000 av. J.-C. (Les dates ne correspondent pas : tour à tour on désigne Dardanos ou Ilos comme fondateur ce qui laisse quelques générations depuis la fin de Troie à sa fondation, soit peut-être 300 ans, alors que Hisarlik est de 1500 ans plus âgé.) - Un royaume qui domine sur l'Asie-Mineure : archaeologists have announced the rediscovery of a 3200 years old 29-meter-long (95 ft) Luwian hieroglyphic inscription. When in 1878, villagers in Beyköy discovered the artifact, according to Mellaart's notes, the inscription was copied by a French archaeologist named Georges Perrot. According to Fred Woudhuizen, the inscription narrates the story of a prince named Muksus from Troy (Pergame) and his military exploits, while it also mentions the enigmatic “Sea People” confederation. Prince Muksus, a Trojan (Phrygian) prince, led a naval expedition for Mira that conquered Ashkelon, now in modern-day Israel, and built a fortress there. The text also tells of King Kupanta-kuruntas' rise to the throne of Mira, western Turkey. After a Trojan (Phrygian) king named Walmus was overthrown, Kupanta-kuruntas' father King Mashuittas seized control of Troy (Pergame). Mashuittas quickly reinstated Walmus to the throne of the Bronze Age city in exchange for his loyalty to Mira. Once his father died, Kupanta-kuruntas became king of Mira, though he was never the official king of Troy (Pergame). The ancient leader describes himself as a guardian of Troy (Pergame), asking future rulers to guard Wilusa (Pergame) like the great king of Mira did. [21] (Considérant l'hypothèse que la Troie historique est la Pergame antique qui a été détruite et reconstruite quelques siècles après, le texte se lit plus fluidement.) According to James Mellaart, the earliest Indo-Europeans in northwest Anatolia were the horse-riders who came to this region from the north and founded Demircihöyük (Eskisehir Province) in Phrygia c. 3000 BC. 21

https://www.ancient-origins.net/news-history-archaeology/3200-year-old-stone-inscription-narrates-tales-sea-peopleand-trojan-prince-021655


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