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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

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Eolien et insularité

édition du

4 mai 2022

ans son rapport rendu public jeudi 28 avril au soir, la Commission particulière du débat public témoigne de la forte défiance à l’égard du projet éolien marin Nouvelle-Aquitaine, « alimentée par les atermoiements de l’Etat ». A ses yeux, « l’insularité est une clé de compréhension de la conflictualité », qui devrait être prise en considération. Précisant qu’ « aucun consentement de la population n’est envisageable dans la zone pressentie... », elle formule quinze attentes et recommandations « dans l’hypothèse où l’Etat poursuivra le projet. ». Celui-ci a trois mois pour décider. Nathalie Vauchez

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actualité V i e

c u lt u r e l l e

e t

a s s o c i a t i v e

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S a i n t - C l é m e n t - d e s - B a l e i n e s

Le Printemps des Baleines : la grande fête du 21 mai Pour cette première édition, la grande fête qui aura lieu de 17h à 22h autour du jardin du petit clos entend rassembler tous les Villageois pour une soirée animée sous le signe de la convivialité. © Tom Sauvage

Par et pour les Villageois ! Voilà le mot d’ordre du Printemps des Baleines. Une belle initiative qui vise à réunir les habitants de la commune autour d’un évènement convivial, simple et festif. Ce Printemps des Baleines est né d’une volonté de proposer un autre type de fête de village : hors saison et riche en participants de tous horizons. La fête se veut la plus ouverte et diverse possible afin de permettre à tous les habitants de la commune (et aux Villageois de cœur) de se retrouver avant que l’été ne commence.

Sous l’impulsion des forces vives qui font vivre la commune Cette idée d’une grande fête a germé durant les soirées d’hiver sur l’île. Car c’est ici sur l’île de Ré que la notion de communauté prend toute son importance. Proposée lors d’une réunion municipale à laquelle ont participé plus d’une dizaine de représentants d’associations et d’amoureux de Saint-Clément-des-Baleines, elle a été adoptée avec enthousiasme tant son ambition de créer du lien résonnait avec l’ensemble des participants. Soutenue par la mairie, cette fête doit sa préparation, son financement et son animation au Comité des Fêtes et aux diverses associations et acteurs de la commune engagés dans ce projet fédérateur.

-V isite de l’écluse avec Moufette : départ à 14h et 15h30 en navette - C horale adulte avec IAVNANA -Q uizz patrimoine avec Christophe Penot et Herve Roques -C horale enfants avec École de St Clément et Laura Silhol - L ecture de textes enfants École de St clément et Marion Silhol - A ccordéon par Alain Mastiot -C hant de marin, accordéon et Live painting avec Daniel Marot Le Jardin du Clos, le lieu parfait pour le Printemps des Baleines.

Riche en animations, riche en rencontres

Créer un rendez-vous qui s’implante dans la durée

La fête du 21 mai sera l’occasion pour les participants de se retrouver autour d’un grand repas partagé, offrant à chacune et à chacun l’occasion d’amener son pique-nique. Le thème : « La pomme de terre dans tous ses états ». Une buvette avec boissons à prix coûtant sera également prévue.

Cette édition 2022 est certes une première. Mais l’ensemble des organisateurs a d’ores et déjà l’intention de pérenniser l’évènement. La buvette permettra ainsi de collecter des fonds qui permettront de financer les futures éditions.

Mais l’ambition du Printemps des Baleines sera aussi et surtout d’assurer le plus de diversité possible avec des animations autour de la découverte, de la culture, de l’artisanat ou du sport. Des activités riches et variées afin de plaire au plus grand nombre et ainsi favoriser les rencontres (cf. programme détaillé dans l’encadré).

Toute personne ou association voulant participer à l’organisation ou l’animation du Printemps des Baleines est cordialement invitée à joindre les organisateurs, en envoyant un email à labeloyat@gmail.com

-A telier découverte bain sonore avec Anne-Sophie Thomas Gaultier - S cénettes de théâtre et improvisations avec Ré-acteurs - L e quizz musical de la java avec La java et Label Oyat -D émonstration basketball avec Basket 17 - E xpo photo avec Yohann Labbaye et Tom Sauvage - S olo trompette avec Philippe Loizeau - J eux d’adresse en bois avec La Java - D anse du feu avec Vinye - B ar à vins avec le 20 de la Place

L

de Sainte-Marie de Ré

Avec la présence de 10 associations :

Amicale Bouliste Maritaise • Baladins Chardons Bleus (volley, tennis de table, spikeball) • Foot • Parents d’élèves Sainte-Marie Basket • Sainte-Marie Tennis • Viet Vo Dao

dimanche

15 MAI

> 10h - 17h

Complexe sportif

Structure gonflable Buvette et restauration toute la journée

Inscription et informations en mairie : @saintemariedere · Mairie

de R ¬e

Sainte Marie

info@saintemariedere.fr // 05 46 30 21 24

’Association Les Amis de l’Île de Ré vient de voir renouveler pour cinq ans son « agrément au titre de la protection de l’environnement dans le cadre départemental de Charente-Maritime* », par la Préfecture, jusqu’au 2 mars 2027 inclus. Pour cela elle a dû fournir moult documents témoignant de son travail actif au bénéfice de la protection environnementale de l’île de Ré. Ainsi ses représentants pourront-ils participer à la Commission départementale des sites et seront consultés sur les différents documents à dimension environnementale - comme cela a été et sera à nouveau le cas pour le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), par exemple - tant par la CdC de l’île de Ré que par le Département ou encore les services de l’Etat. Après analyse approfondie des sujets, les AIR prennent des positions fortes, comme ils l’ont fait par exemple à l’égard du projet éolien, en matière de mobilité et seront amenés à le faire en matière d’énergie solaire. Nathalie Vauchez

* Vous êtes seul ou votre équipe est incompléte ? Faites-vous connaitre, nous constituerons ou compléterons votre équipe.

Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

- A telier argile avec Marie Schuch

AIR : agrément préfectoral renouvelé

1ères Olympiades

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-C lub Villageois Chorale et percussions

Tom Sauvage

Venez participer en famille ou entre amis, par équipes de 4 personnes*, aux...

Des défis sportifs et ludiques à la portée de tous

- L ecture extrait livre St Clément 1936 avec Mr Verneret

- L a dictée de Marinette

Car au-delà d’être une grande fête, le Printemps veut devenir le rendez-vous de l’année pour Saint-Clément-desBaleines et tous ses Villageois.

Vous aimez bouger Vous aimez vous amuser

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Un programme qui fait la part belle à la diversité (en cours de finalisation)

*Nature Environnement 17 et par extension Ré Nature Environnement ont aussi cet agrément, la LPO est agréée nationalement. Aucune autre association rétaise n’est agréée.

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’ alri t a cztaup a t sé H a n d i s p o r t

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e

é d i t i o n

Ré Tour 2022 : des défis sportifs et culturels L’événement est devenu depuis l’année dernière l’une des étapes de l’ “EDF ADN Tour Handisport”, premier circuit de raids multisports proposé aux personnes en situation de handicap en France, placé pour sa deuxième édition sous le signe de l’évasion et des sports nature.

L’évènement est l’une des étapes de L’EDF ADN Tour handisport La recherche d’autonomie toutterrain, le partage d’expériences handi-valides à tout âge et les défis de toutes natures sont inscrits dans les gènes du mouvement handisport depuis toujours. C’est pourquoi la Fédération Française handisport associée à l’énergie de son partenaire historique EDF et au savoir-faire de ses comités départementaux lance la deuxième édition de l’EDF ADN Tour handisport. Ce dernier a un concept qui repose sur trois principes forts : l’accès pour tous à toutes les pratiques; le défi personnel ou collectif pour le plaisir ou la compétition ;

et la nature, théâtre exceptionnel pour une pratique respectueuse et épanouissante autour des valeurs de la FFH que sont la singularité, l’autonomie et l’accomplissement.

© D.Echelard

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our sa huitième édition, le “Ré Tour” aura lieu les 14 et 15 mai prochain à la Couarde-sur-Mer et proposera différentes activités sportives entre littoral et marais salants…

Dix grands raids déjà existants ou inédits inscrits dans des espaces naturels variés : mer, La septième édition du Ré Tour a eu lieu en septembre campagne, montagne 2021 et a été encadrée par 46 bénévoles. s’associent en 2022 pour tandem, handbike, vélo pousseur, offrir aux participants, en situation de ou tricycle. Les escales feront l’objet handicap et valides, une expérience de défis sportifs et culturels tels que solidaire, conviviale, riche d’émotions l’escalade, la voile, la pétanque,le sportives et génératrice de fierté. Le cyclisme, la carabine laser ou encore Ré Tour est l’un d’entre eux… un rallye d’orientation. Par équipe de trois, qu’ils soient débutants Une huitième édition attendue ou confirmés, différents parcours Les participants, trois par équipe ont été conçus et imaginés afin avec au minimum une personne en d’accueillir tous les participants qui situation de handicap, partiront à la le souhaitent. “Par ces défis à la fois découverte de l’île de Ré, en vélo, en sportifs et conviviaux, nous avons la

volonté de montrer que les sports de nature, quels qu’ils soient, sont accessibles à tous. Une expérience autour de trois objectifs forts : la découverte, l’évasion et le plaisir. Les équipes sont encadrées par des spécialistes maîtrisant l’accueil du public en situation de handicap et dans le respect des règles de sécurité spécifiques à chaque discipline”, explique Anne-Marie Blériot, présidente du comité départemental handisport de la Charente-Maritime. Les inscriptions sont closes depuis fin avril mais il est possible de se rendre au village étape installé avenue du Peu Ragot à la Couarde-sur-Mer. Différents services seront proposés tels que de la restauration et un village d’animation. Pour les inscrits, les repas du samedi midi et soir et du dimanche midi sont compris dans le forfait, ainsi qu’une aide à la constitution d’équipe et un pôle réparation. Stessy Bourreau

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Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

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actualité E q u i p e m e n t

Une Alpine nouvelle génération pour la gendarmerie © Valérie Lambert

Jeudi 28 avril, Nicolas Basselier, préfet de Charente-Maritime et le Colonel Rémi de GouvionSaint-Cyr, commandant le groupement de gendarmerie de la Charente-Maritime, ont présenté officiellement leur tout nouvel atout contre la délinquance routière.

Le préfet Nicolas Basselier et le Colonel De Gouvion-Saint-Cyr avec deux gendarmes de l’équipe rapide d’intervention devant la nouvelle recrue mécanique.

L

’Alpine A110, fleuron du constructeur Renault, flambante neuve et sérigraphiée aux couleurs de la Gendarmerie nationale, trônait en vedette ce jeudi 28 avril au pied du drapeau tricolore de la caserne Duverdier à Lagord, où elle était présentée officiellement pour sa première sortie depuis sa mutation à Saintes une semaine auparavant. Au total, 26 Alpine A110 avaient été commandées par le Ministère de l’Intérieur pour doter 24 Unités des Équipes Rapides d’Intervention de la Gendarmerie, deux autres sont

destinées à la formation. Un modèle qui ne laisse pas indifférent, les passionnés de voitures. Délinquance routière Mais au-delà du statut de bolide, « sa fonction unique est d’être un outil performant pour l’équipe rapide d’intervention à Saintes, pour pouvoir lutter contre les délinquants routiers » expliquait le colonel de Gouvion-Saint-Cyr. « Saintes est un nœud routier pour le département et aussi un point important

de passage de l’autoroute A10, ce véhicule permettra d’intercepter ceux qui prennent trop de risques pour eux et pour les autres. » Avec ses 252 chevaux et une vitesse de pointe à 250 km/h, cette Alpine peut passer de 0 à 100 km/heure en 4,5 secondes au lieu de 6 pour la précédente. La gendarmerie compte sur son efficacité pour traquer les mauvais conducteurs en excès de vitesse, des missions de police judiciaire (trafic de stupéfiants…) et le transport urgent d’objets scellés dans le cas d’enquêtes judiciaires.

Après des tests de sélection et une semaine de formation pilotage sur circuit, trois gendarmes-pilotes de l’équipe rapide d’intervention de Saintes sont les « heureux » pilotes dédiés de cette Alpine. Un véhicule qui contribue à la modernisation et au rajeunissement de la flotte automobile engagée depuis deux ans par le Ministère de l’Intérieur et qui s’élargira d’ici 2024 avec des modèles hybrides.

L’occasion pour le préfet et le commandant de gendarmerie de rappeler à tous les conducteurs quels qu’ils soient à plus de responsabilité sur la route. « Excès de vitesse, alcoolémie, stupéfiants, et autres distracteurs que sont les téléphones portables et les oreillettes (les deux sont interdits) provoquent de trop nombreux accidents dramatiques. » Nicolas Basselier déplore les douze morts et des dizaines de blessés sur les routes de Charente-Maritime depuis le début de l’année. Valérie Lambert

M a n i f e s t a t i o n

Le Bois-Plage accélère sur la prévention routière Alors que l’arrivée de la saison rime avec densité de circulation, le Bois-Plage initie une journée dédiée à la sécurité routière.

A l’orée de la haute saison, le timing est donc parfait pour cette Journée de sécurité routière organisée par le chargé de mission boitais David Guibert en collaboration étroite avec la police municipale.

De nombreux partenaires Pour cette journée spéciale, David Guibert et la police municipale sont parvenus à une mobilisation générale des principaux acteurs impliqués. Le samedi 14 mai prochain seront ainsi rassemblés au Bois-Plage la Brigade motorisée de la Gendarmerie de Charente-Maritime, les auto-écoles de Saint-Martin et de La Rochelle, les sapeurs-pompiers de CharenteMaritime, l’Association Rétaise de

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Secourisme et de Sauvetage Aquatique (ARSSA), l’Etablissement français du Sang, ASPSR (Association Saintaise de Prévention et de Sécurité Routière), l’association rochelaise Vive le Vélo et pour finir l’assureur AXA. Tous présents pour informer et sensibiliser tous les publics. Cyclistes, automobilistes, jeunes et anciens Le sujet concerne tout le monde et pourtant nous sommes tous pareils : assis dans notre voiture ou juché sur notre vélo, nous estimons généralement être parfaitement opérationnels. Et pourtant... sans le vouloir, nous avons pris de mauvaises habitudes, sans oublier tous ces panneaux qui n’existaient pas du temps (lointain) où nous avons décroché le permis de conduire. Et puis il y a les Autres, et les Autres c’est l’enfer, c’est bien connu. Bref, les raisons de comportements à risques sont légion et bien réelles, même si elles sont inconscientes. Besoin d’une

Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

petite mise à niveau nous ?! Eh bien oui, sûrement.

© Mairie du Bois-Plage

Q

ui dit voitures à foison, cyclistes à profusion, trottinettes et autres véhicules de formats divers, dit augmentation des risques d’accident allant de la tôle froissée à la simple chute jusqu’à parfois, et c’est bien malheureux, des conséquences bien plus graves.

Voilà pourquoi, quel que soit notre âge, un détour par la place Lazzate s’imposera le 14 mai. Nous y trouverons un parcours et un atelier vélo, une voiture tonneau (de quoi réaliser ce que ça fait sans aucun doute), et tous les intervenants précités, disponibles pour répondre à nos questions. David Guibert le soutient et il l’a souhaitée comme ça, cette journée de sécurité routière s’adresse à tous les publics, de l’enfance et du premier vélo à l’âge où les réflexes ne sont plus ce qu’ils étaient. Une initiative salutaire non punitive et un temps fort pour la commune du BoisPlage, résolument attentive à la vie de tous les jours à travers son pôle Vie Citoyenne. Pauline Leriche Rouard

Journée de Sécurité Routière Samedi 14 mai de 9h à 17h Parking place Lazzate au Bois-Plage

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’ouverture d’une boutique à l’année est toujours une bonne nouvelle. Au cœur du village, Jane (et sa maison) a ouvert ses valises en compagnie de son époux. Ces deux décorateurs, bretons d’origine, ont vécu et travaillé à Montpellier « Nous avons vendu nos boutiques avant la Covid », explique Jane, « mon mari prenait sa retraite et moi je voulais reprendre mon métier de décoratrice ». Les voilà sur l’Ile de Ré, où ils ont depuis longtemps une résidence secondaire, devenue principale. Jane voulait une boutique au Bois-Plage « et nulle part ailleurs », précise-t-elle. La Maison de Jane est une caverne d’Ali

Baba où trouver mille et un coups de cœur pour nos intérieurs. Côté marques « beaucoup de celles avec lesquelles je travaillais dans le sud m’ont suivie », explique Jane. Citons (parmi d’autres) Rock the Kasbah, Maisons de Vacances, Madame Stoltz, Best Before et en exclusivité pour l’Ile de Ré, NKUKU. Ajoutons-y une sélection de vêtements « très personnelle », ajoute Jane. Comme le reste de la boutique d’ailleurs, Jane revendiquant l’avoir faite « avec un côté plaisir ». Un esprit Bohème chic qui plaît, la boutique ayant reçu un bel accueil dès son ouverture en février. Une jolie boutique de déco, voilà de quoi réjouir les boitais !

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actualité P r o j e t

é o l i e n

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N o u v e l l e - A q u i t a i n e

Eolien marin : un projet ayant « hérité du cumul des erreurs passées », selon le rapport de la CNDP Dans son rapport rendu public jeudi 28 avril au soir, la Commission particulière du débat public témoigne de la forte défiance à l’égard de ce projet, « alimentée par les atermoiements de l’Etat ». A ses yeux, « l’insularité est une clé de compréhension de la conflictualité », qui devrait être prise en considération par la maîtrise d’ouvrage. Elle formule quinze attentes et recommandations « dans l’hypothèse où celleci poursuivra le projet. » L’Etat a maintenant trois mois pour décider.

« Le choix de la zone préférentielle est vécu comme un casus belli » Elle poursuit : « Une difficulté fut le contenu de la saisine portant sur un projet qui pouvait aller de 500 MW à 2 GW, donc potentiellement et caricaturalement de 35 éoliennes sur 60 km2 à 140 éoliennes sur 240 km2, alors que la zone d’étude proposée par l’Etat n’était que de 300 km2. » Parmi les « enseignements clés de la commission », elle retient que « le débat public a fortement questionné l’opportunité du projet dans la zone envisagée... quant au choix de la zone mais également quant à sa capacité à atteindre les objectifs « zéro carbone » en 2050. » Ces objectifs même sont qualifiés d’irréalistes par certains. La Présidente relève des termes forts du rapport de la CPDP : « Il ne restait rien de l’héritage prétendument consensuel » ; « Les publics ont lu la saisine comme un imbroglio » ; « Le choix de la zone préférentielle est vécu comme un casus belli » ;« La commission a acquis la conviction que l’espoir d’un « consentement sous conditions » rassemblant les publics ne peut s’imaginer sans le glissement plus loin en mer du projet actuel. »

Le projet de l’Etat Il s’agit d’un projet de construction d’un parc éolien posé au large des îles d’Oléron et de Ré de 500 mégawatts à 1 GW, soit environ 70 éoliennes de 260 mètres sur une superficie de 120 km 2, et son raccordement. Le projet, porté par les ministères en charge de la Transition écologique et de la Mer ainsi que par Réseau de Transport d’Électricité (RTE), pourrait intégrer un deuxième parc portant la puissance totale à 2 GW. La 1 ère zone d’étude soumise au débat de 300 km 2, a été élargie à 743 km 2 sur proposition du ministère en charge de la Transition écologique en novembre 2021.

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Nouveau débat après les études d’impact et réversibilité de la zone envisagée

© Nathalie Vauchez

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ans son bilan synthétique de trois pages, Chantal Jouanno, Présidente de la Commission Nationale du Débat Public rappelle d’emblée : « Si les responsables du projet faisaient valoir le consensus suite à la concertation par l’Etat en 2015 autour du projet de parc et de la zone identifiée, l’instruction du dossier et plus encore le débat public ont prouvé qu’il n’en était rien. »

Ainsi la CNDP a-t-elle fait expertiser à ses frais le scénario d’un parc posé à plus grande profondeur permettant d’éloigner le parc des côtes (lire encadré p.7). Chantal Jouanno souligne aussi que si les arguments évoqués pendant ce débat public sont identiques à ceux observés dans les autres débats (il s’agissait de la 16è saisine de la CNDP sur un parc éolien en mer), ils le sont « de manière exacerbée ». « L’argument de la sobriété énergétique émerge avec force dans les débats publics récents »... Comme en Méditerranée, « la transparence des intentions de l’Etat est questionnée : « quel est le coup d’après ? » » La présidente met en exergue « la faiblesse des études environnementales disponibles... d’autant plus critiquée que cette zone est identifiée depuis 2015. Le choix de la zone proposée est donc le nœud critique du projet. » Ainsi elle appelle à une planification spatiale à 20 ou 30 ans des projets envisagés, suffisamment précise pour offrir de la visibilité aux acteurs locaux sur les différents usages de la mer. Et à ce que le public puisse débattre à nouveau de l’opportunité des projets au regard des conclusions des études d’impact qui doivent pouvoir conduire à la réversibilité de la zone envisagée. »

« L’opportunité du projet ne prend vraiment sens qu’à l’échelle locale » Dans son rapport aux maîtres d’ouvrage, le président de la Commission particulière du débat public, Francis Beaucire, évoque longuement tous ces points. Il met le doigt sur les controverses concernant la compatibilité d’un équipement industriel éolien avec la préservation de l’écosystème assurée par les zones Natura 2000 et l’existence d’un Parc Naturel Marin. Eviter celui-ci étant une question de droit et de principe. L’absence d’étude d’impact est centrale au refus de débattre de nombre de publics, d’autant qu’aucune réversibilité du choix de la zone proposée par l’Etat a posteriori n’est offerte. Les pêcheurs ont joué un rôle clé, ils se sont opposés dès l’origine du projet et fermement durant tout le débat public. Ils sont très dubitatifs sur la possibilité qui serait donnée par l’Etat de pêcher dans les parcs éoliens marins, du fait de l’appauvrissement prévisible de la ressource halieutique mais aussi pour de raisons de sécurité.

Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

Lors de la 1ère réunion de la CNDP sur l’île de Ré, le 5 octobre 2021 à Sainte-Marie, la très grande majorité des 250 participants ont témoigné de leurs vives inquiétudes quant au projet de parc industriel éolien marin

L’insularité, clé de compréhension de la conflictualité Les membres de la CPDP ont bien perçu que l’insularité est une clé de compréhension de la conflictualité autour de ce projet. « La Commission a bien saisi la place qu’occupe l’Océan au cœur des représentations culturelles des îliens ; la colère qui s’est exprimée sans filtre auprès des représentants de la maîtrise d’ouvrage au cours des réunions locales a opposé des représentations culturelles fortement ancrées et une intime connaissance des territoires et des milieux à une approche fondée sur la nécessité, la science et la technique, dont les fondements rationnels sont sujets à controverse pour une part des publics. A l’évidence, l’insularité à Oléron comme à Ré est une clé de compréhension de la réception hostile du projet et devrait être prise en considération par la maîtrise d’ouvrage... » Avant de faire ses quinze recommandations, la Commission dit avoir « acquis la conviction que l’espoir d’un « consentement sous conditions » rassemblant les publics ne

peut s’imaginer sans le glissement plus loin en mer du projet actuel. Il n’en demeure pas moins que de multiples questions soulevées par les contributeurs au débat public sont encore aujourd’hui sans réponses. » 15 attentes et recommandations à l’Etat La commission recommande que la zone d’étude qui sera soumise aux candidats soit suffisamment grande, et étendue plus au large. Ceci pour ne pas compromettre la prise en considération des évolutions technologiques, notamment le posé grande profondeur ou le flottant, mais aussi afin de ménager des marges de manœuvre à la conception de parcs et de leurs raccordements. Elle demande à l’Etat de se prononcer sur l’intangibilité géographique des zones d’exclusion (les zones écologiquement les plus sensibles) ou sur leur aptitude à pouvoir être adaptées à des projets éoliens. La commission alerte les maîtres d’ouvrage sur le fait que l’implantation précise du parc (Lire la suite page 7)

Mobilisation des publics La très forte mobilisation des habitants, élus, associations, collectifs et acteurs professionnels, qui se traduit dans les chiffres, donne d’autant plus de poids au rapport de la CPDP : - 1 5 900 personnes ont assisté aux réunions publiques, ateliers, débats, Festival Energies & Océan. - 3 822 commentaires sur les vidéos des youtubeurs - 6 0 cahiers d’acteurs et avis des collectivités locales - 5 24 questions et avis sur la plateforme numérique du débat - 1 050 commentaires sur la plateforme… Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


’ alri t a cztaup a t sé Elle interroge, aussi : « Comment l’État envisage-t-il la mise en cohérence entre le projet et la future planification énergétique et son éventuel impact sur le déjà vieux projet d’Oléron pouvant remettre en cause sa puissance, sa localisation, son raccordement ? » L’État doit éclairer les publics sur le nombre de parcs ou la puissance maximale que la zone d’étude sera susceptible d’accueillir et sur ce qui est envisagé pour le déploiement de nouveaux projets dans les eaux territoriales de la façade Atlantique. La pratique de la pêche et sa pérennisation devrait être une obligation du cahier des charges avec des engagements fermes de l’Etat.

Si, dans le contexte géographique de Charente-Maritime, le gain de vent procuré par l’éloignement de la côte ne semble pas suffisant pour compenser un surcoût par rapport à l’objectif de l’actuelle PPE, ce surcoût pourrait être admis, comme le prix à payer pour éviter une zone fortement controversée à tout point de vue et, comme telle, devant être épargnée.

Dans l’hypothèse où le parc éolien serait localisé au-delà de la limite de la mer territoriale, c’est-à-dire au-delà de 12 milles nautiques (22 km), se pose la question de la fiscalité qui sera appliquée en zone économique exclusive. Notamment, à quels usages sera destiné le produit de la taxe, à quel destinataire et selon quelles procédures ? Une présentation comparative des dispositions qui s’appliquent à la mer territoriale et celles qui s’appliqueront en ZEE est rendue nécessaire, en raison du rôle que l’éolien flottant est probablement amené à jouer dans le futur.

éolien devra être concertée avec les publics au regard des études environnementales acquises et des nouvelles possibilités techniques offertes.

La situation est « absurde », dans la mesure où les études d’impact spécifiques seront lancées après la décision de réaliser l’ouvrage. Pour lever les suspicions, la commission demande

à l’État de prendre position sur les garanties pour que les autorisations environnementales puissent le cas échéant aboutir au réexamen de sa localisation. Enfin elle recommande l’instauration d’un « comité de gouvernance de projet » articulé avec les instances existantes et que la France se dote d’un « observatoire national » sur ces questions, comme annoncé par le Premier ministre. Réactions de la LPO et de NEMO La LPO, par la voix de son vice-président Dominique Chevillon, a réagi dès le lendemain de la publication du rapport, saluant l’impartialité de la CPDP et de son président et rappelant que si « elle est favorable à la transition énergétique, elle considère que celle-ci ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité car le maintien des écosystèmes dans un

bon état de conservation reste un levier fondamental de la lutte contre le changement climatique. » Interrogé également par Ré et RMO à la Hune, le collectif NEMO a dit sa satisfaction quant au rapport et sa détermination à continuer, si nécessaire, le combat : « La CPDP, sans prendre position, conteste le choix du secteur, posant une pierre dans le jardin de l’Etat. On ne voit pas bien comment, avec un tel front uni et la reprise des arguments l’Etat ne pourrait pas revoir sa copie. On est extrêmement déterminés pour la suite, car nous sommes renforcés par ce rapport, et l’Etat prendrait des risques forts à maintenir sa position. Tous les membres du collectif ont la conscience tranquille, nous avons fait avancer nos arguments, qui ont été largement repris. » Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Les industriels plaident pour le retour au parc « historique » Après cinq mois de débat public, faisant fi des argumentations développées sous toutes les formes par tous les publics pour démontrer à l’État maître d’ouvrage l’inopportunité de la zone géographique mise en débat, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et la Fédération des énergies éoliennes (FEE), entre autres, proposent dans leurs propres cahiers d’acteur de revenir au projet de 2015 : le premier parc dans la zone d’étude initiale (300 km 2) avec un raccordement en courant alternatif « répondant à une nécessité de mise en service à plus brève échéance, et un second projet principalement ou en totalité au sein de la nouvelle zone d’étude (743 km 2) » pouvant atteindre deux gigawatts. La commission s’étonne que les syndicats professionnels, en fin de débat, justifient cette position en « s’appuyant sur le soutien réitéré au projet historique des élus locaux et des collectivités territoriales » (Cahier d’acteur FEE).

Découvrir. Explorer. Respirer.

DEPT17 Avril 2022 | Maquette, illustration Échappées Nature ® Une création du Département de la Charente-Maritime.

Expertise du scénario d’un parc posé à plus grande profondeur Pour interroger la plausibilité d’un premier parc hors zone préférentielle, en eau plus profonde, la commission n’a pas sollicité la maîtrise d’ouvrage mais des experts autonomes, conviés dans le cadre d’une « expertise complémentaire » financée par la CNDP. Les experts consultés par la commission tiennent à rappeler qu’en matière d’éolien en mer, on parle d’une technologie qui n’aura cessé d’évoluer durant les six à huit années qui séparent le projet de sa réalisation. Il apparaît dès aujourd’hui que l’on ne peut repousser l’idée de réaliser un parc posé par des profondeurs de 60, 65 voire 70 mètres, ni pour les fondations des éoliennes ni pour la station de raccordement en mer, tout en restant dans des prix de production de l’électricité comparables à l’objectif issu de la PPE de 2019 (60 € le MWh fixé dans le PPE de 2019).

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Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

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actualité I n f r a s t r u c t u r e s

Un chantier de 5 M€ pour sécuriser l’accès au port de Saint-Martin © SCE Aménagement & Environnement

Mardi 26 avril, Christophe Sueur, conseiller départemental délégué aux infrastructures et activités portuaires est venu à Saint-Martin de Ré présenter le chantier de remplacement de l’épi de protection du port, éventré lors de la tempête de décembre 201 9 , par deux nouveaux ouvrages.

Point de vue depuis le môle existant.

Une compétence départementale (Loi NOTRe) Depuis le 1er janvier 2020, date de la reprise de la gestion du port par le Département, l’état de dégradation de certains ouvrages et équipements portuaires a nécessité différents travaux : reprise des maçonneries des quais et changement de pontons. Un

Phasage des travaux en 2022 - R empiétement de la jetée Est : début mai à début juin -D ragage déroctage chenal et zone brise clapot : début juin à mi-juillet Interruption de mi-juillet à mi-août -D ragage déroctage et lit de pose du nouveau brise lame : mi-août à début septembre - R éalisations de pieux de guidage brise clapot : mi-septembre - R emorquage et mise en place du brise lame : fin septembre

« Ecoute et Concertation » Conseillère départementale et présidente du Conseil portuaire, Véronique Richez-Lerouge a évoqué l’environnement du chantier qui se déroulera dans le cadre d’un site remarquable classé au patrimoine mondial de l’Unesco, qu’il s’agit de préserver. Elle a aussi insisté sur la concertation ayant eu lieu en amont avec les parties prenantes, notamment les usagers. « Nous avons eu beaucoup de réunions, il s’agissait de rassurer, écouter, communiquer. Ainsi la largeur du chenal a-t-elle été agrandie par rapport au projet initial, à 27 mètres, soit + 7 mètres, afin de permettre le trafic saisonnier. Pendant sept mois, il s’agira d’un chantier d’équilibriste, le port doit pouvoir continuer son activité. »

Sur les 56 ports de CharenteMaritime, Christophe Sueur a évoqué les vingt-trois sites portuaires gérés en direct par le Département, tandis que certains ports restent « concédés à des Communes » ou « gérés par les communes » et seize entités sont gérées par des syndicats mixtes. Sur l’île de Ré, les ports de Loix, La Flotte et Saint-Martin sont désormais départementaux, ceux d’Ars et Rivedoux étant toujours communaux. « Dans la reprise des ports par le Département il y a des travaux assez importants à mener. Une première période de travaux jusqu’en 2022 représente 16 M€, dans les six années à venir le budget d’investissement est estimé à 30 M€. Tout le littoral de Charente-Maritime va en profiter,

De fait, le projet a fait l’objet d’une demande d’autorisation environnementale intégrant une demande spéciale d’autorisation en site classé. L’arrêté préfectoral autorisant les travaux sur site a été récemment notifié au Département.

7 mois de travaux, deux ouvrages Ainsi deux ouvrages viendront remplacer l’actuel brise-lames (ou épi de protection) : un brise-clapot dans le prolongement de la jetée Est pour protéger du clapot Nord-Est, et un brise-lames fixe localisé à proximité de la jetée Ouest, afin de protéger le port de la houle Nord-Ouest. Leurs orientations différentes de l’épi actuel doivent permettre une meilleure protection contre le clapot Nord-Est, tout en maintenant une protection nécessaire contre la houle NordOuest, l’avant-port étant très agité, notamment en période hivernale par vents Est-Nord-Est. Le brise-lames en béton armé sera coulé dans la grande forme de radoub du port de La Pallice et acheminé par la mer par deux remorqueurs placés de chaque côté. Ses 1900 tonnes, 72 mètres de longueur, 10 mètres de largeur et 8 mètres de hauteur en font un « ouvrage poids », dont la stabilité au regard des sollicitations extérieures est assurée par son poids. Il est destiné à résister 50 ans aux assauts de la mer. Son installation devra se faire par tirant d’eau adapté, dépendant du coefficient de marée, de la météo, des horaires de marée : « Il s’agit d’un gros sujet » ont expliqué les techniciens, « Nous ne disposerons que de peu de temps, un à deux jours, fin septembre/début octobre. » (Lire la suite page 9)

© SCE Aménagement & Environnement

-D émolition ancien brise lame, remplissage et fermeture du nouveau : octobre et novembre.

il s’agit de présenter une façade Atlantique digne de ce nom, avec des prestations adaptées, afin d’avoir une belle approche par la mer. Cette nouvelle dynamique départementale s’inscrira dans un Schéma de développement et de modernisation de la plaisance, en cours d’élaboration, dont l’objectif est la mise en réseau des ports, l’harmonisation et la mutualisation de l’offre de services et d’accueil des plaisanciers. », a expliqué Christophe Sueur.

diagnostic des portes d’écluse et des équipements de la station carburant est en cours, le renouvellement des équipements de levage et de manutention est prévu en 2022. On le sait aussi, il devient urgent de réaliser un dragage du bassin à flot, les analyses de la qualité des sédiments ont donné un résultat « moyen ». Nous écrivions en juin 2020 : « Le dragage du port de Saint-Martin constitue une urgence et représente un budget de plusieurs millions d’€ ». Ce sujet n’était toutefois pas à l’ordre du jour de cette conférence de presse, tout comme le projet de protection contre les submersions dans le cadre du PAPI (Plan d’actions de prévention contre les inondations), « un projet totalement distinct », a expliqué le Département.

Point de vue depuis le Nord à pleine mer.

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Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

© SCE Aménagement & Environnement

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l était accompagné des deux conseillers départementaux de l’île, Véronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin, ainsi que par Mathieu Barbier, directeur adjoint de la Mer et du littoral, Eric Blanchard chargé du fonctionnement portuaire de l’île de Ré, Eliane Le Fao du Bureau du port et Léonard Larue responsable du chantier pour le groupe Vinci.

Mathieu Barbier et Léonard Larue ont évoqué l’état préoccupant de l’actuel épi de protection, datant d’il y a une trentaine d’années (1989 – NDLR), qui s’est ouvert durant la tempête de décembre 2019 et ne fait que se dégrader, se vidant de son sable. Ainsi les ouvrages prévus doivent être conçus pour durer plusieurs dizaines d’années. Ils ont pour objectifs de « sécuriser de manière pérenne les conditions d’accès au port, mais également d’optimiser la protection et limiter l’agitation dans l’avant-port. »

Point de vue depuis le Nord à basse mer.

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’ alri t a cztaup a t sé © Nathalie Vauchez

de 56 mètres, qui sera installé dans le prolongement de la jetée Est. La plateforme élévatrice « île d’Oléron » sera mise à disposition du chantier. L’ancien épi de protection sera démoli en fin de chantier en octobre/ novembre 2022. Les deux bases de vie du chantier se situeront à Saint-Martin, à proximité de la jetée Ouest, et à La Pallice. Un chantier sans grande nuisance, avec « des temps de gêne limités » d’après les responsables, la phase la plus bruyante concernant la réalisation des pieux de guidage sur une semaine. L’actuel épi de protection, qui date de 1989, a été éventré par la tempête de décembre 2019, et s’est vidé de son sable.

Deux pontons flottants de 27 mètres, chacun guidé par deux pieux, composeront le brise-clapot

Côté environnemental, une sonde permettra de surveiller le niveau de turbidité des eaux et une « compensation écologique » en matière de zones humides est prévue avec le nettoyage de l’estran, face à la plage de la Cible. Nathalie Vauchez

Enquête publique Celle-ci n’a recueilli que peu de commentaires. Outre ceux du maire (lire ci-contre) et de quelques élus municipaux, le Cercle nautique martinais s’est inquiété sur la largeur du chenal (argument pris en compte – NDLR) et sur l’esthétique du briseclapot en rupture avec les fortifications Vauban, regrettant qu’aucune variante n’ait été étudiée, notamment une prolongation de la digue Ouest.

Patrice Déchelette « mis devant le fait accompli » Absent du point presse, interrogé par nos soins, le Maire de SaintMartin, Patrice Déchelette estime avoir été « mis devant le fait accompli » malgré ses remarques faites lors de l’Enquête publique.

L

’épi de protection actuel avait été conçu dans le respect du plan relief du port de Saint-Martin datant de 1703 (voir photo). Les Ducs-d’Albe prévus sont en matériaux très modernes, le comité scientifique du réseau Vauban a aussi donné son avis. Et pourquoi faire un brise-clapot flottant ? Le même ouvrage fixe, comme le brise-lames, ne serait pas plus coûteux, rendrait le même service et serait mieux intégré au caractère du Site Vauban. Je suis aussi inquiet sur la maintenance de cet ouvrage mobile. La largeur du chenal sera insuffisante et jusqu’ici il y avait deux entrées possibles, les petits bateaux de plaisance rentraient dans l’avant-port par la gauche,

l’existence d’une seule entrée va ralentir fortement le trafic en plein été. » Je pense qu’il aurait été utile de faire une réflexion globale intégrant la protection du port et la protection contre les submersions, pour un travail intelligent. On affecte 5 M € à la protection contre les clapots, et il ne reste que 900 K € dans le PAPI pour la protection contre les submersions. Les pêcheurs estiment que ce système de pontons flottants ne sera pas adapté, l’eau passant dessous. Nous avons été informés mais il ne nous a pas été demandé notre avis... » explique-t-il, se disant ainsi « pas favorable à la solution retenue, nous aurions dû avoir une variante. » DR

Le Commissaire-Enquêteur relève plusieurs remarques « fréquentes » au cours de l’Enquête publique : « la fragilité du brise-clapot » et sa « pérennité », « l’esthétique du brise-clapot avec les piliers Duc-d’Albe particulièrement visibles », « la largeur du chenal insuffisante avec le trafic estival », « l’absence de projet alternatif et de concertation, avec un sentiment exprimé par des usagers du port : celui d’un projet imposé ». « Une seule variante a fait l’objet d’une approche comparative... cela semble exclure les propositions soit de rétablir une digue à son emplacement actuel, soit d’établir une porte » comme celle du port de La Flotte.

« Bien que l’enquête porte sur une demande d’autorisation environnementale, il n’y a eu aucune observation du public sur un sujet lié à la protection de la Nature » relève le commissaire-enquêteur, poursuivant : « Je note toutefois que la qualité de la sauvegarde de l’environnement naturel n’est assurée que par la compétence et l’engagement attentif des entreprises sélectionnées pour le chantier. Une attention particulière et pointilleuse devra être portée sur la compétence des intervenants. Le suivi du chantier sera déterminant dans toutes les phases du chantier. Comment la Maîtrise d’ouvrage s’en assurera ? »

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Au total, on note une faible participation du public à cette enquête avec seulement quinze observations.

Plan relief de 1703 du port de Saint-Martin.

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actualité P r a t i q u e s

n a u t i q u e s

Une signalétique harmonisée pour plus de sécurité sur les plages Le Département édite un livret pour les collectivités qui vise à rendre plus lisible les consignes de sécurité sur les plages. De nouveaux drapeaux seront mis en place cet été. © Charentes Tourisme

partenaires institutionnels, les instances maritimes mais également les comités départementaux sportifs apportent des solutions aux collectivités sur la réglementation, l’organisation des secours, les plans de balisage et l’information du public.

n préambule de la présentation du livret, ce mercredi 20 avril à La Palmyre, le vice-président du Département, Stéphane Villain a rappelé une évidence : les pratiques nautiques se sont considérablement développées ces dernières années. La Charente-Maritime avec ses 470 km de côtes, ses 105 plages - dont 60 sont surveillées - est plus que concernée par ce phénomène. « Il y a des conflits d’usage entre les surfeurs, les adeptes du paddle, ceux de planche à voile ou de jetski et les baigneurs », explique Stéphane Villain, lui-même maire de la ville littorale, Châtelaillon-Plage, et président du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 17). « Il faut que tout le monde soit en sécurité. »

des drapeaux de plage et de nouveaux codes couleur comme le veut un décret national datant de janvier 2022 (voir encadré) et un travail engagé depuis plusieurs années. Un état des lieux a été réalisé avec les cinq intercommunalités en 2018 et a révélé des faiblesses de l’organisation des espaces de baignade. L’outil intitulé « livret de sécurisation des sites et des pratiques nautiques » a donc été élaboré avec de multiples

En effet, la bande littorale des 300 mètres est sous la responsabilité des maires des stations balnéaires et c’est une particularité qui pèse sur les édiles de ces communes concernées. La mort d’une fillette à Mescherssur-Gironde pendant l’été 2021 est encore dans toutes les mémoires. « Il faut une lecture facile des mises en garde, aussi bien pour les touristes que les locaux », témoigne Marie Bascle, la maire des Mathes. « Déjà, l’année dernière, 60 panneaux de mises en garde sur les baïnes ont été installés à La Tremblade, cinq à la Palmyre et 14 sur l’île d’Oléron. » © Nathalie Daury-Pain

E

La cohabitation des pratiques nautiques étant de plus en plus importante, le Département veut plus de sécurité.

« Pour ce travail, l’expertise de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique a été précieuse », reconnaît Stéphane Villain. Sur ce point, Vincent Barraud, le président de la CARA ne peut qu’être d’accord. « Il faut déjà que nos visiteurs puissent rentrer chez eux après leurs vacances en bonne santé. Ensuite, il faut que les maires des communes littorales soient soutenus dans ce travail de sécurisation. »

300 débuts de noyades en 2021

Un état des lieux depuis 2018 La sécurisation s’appuie sur deux axes : tout d’abord l’harmonisation

N e t t o ya g e

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Stéphane Villain (au centre) a présenté le livret en présence de Jean-Luc Staub (comité départemental de voile), Pascal Couzinier du SDIS, Marie Bascle, maire des Mathes et Vincent Barraud, président de la CARA.

Chaque plage a été examinée avec ses particularités de zones de baignade

surveillées, chenaux de navigation, zones tampons entre deux activités ou encore les accès interdits. Ce plan pour une meilleure sécurité et une cohabitation plus harmonieuse des usagers est en cours de déploiement, il sera complètement finalisé à l’horizon 2024. Les chiffres de l’activité 2021 que le lieutenant-colonel du SDIS 17 Pascal Couzinier a rappelés sont éloquents. « Il y a eu 4 000 interventions, bien sûr, dans ce nombre il y a beaucoup de soins mais aussi des accidents. » Pendant l’été 2021, 300 débuts de noyades ont été comptabilisés. 300 nageurs sauveteurs sont répartis dans 55 postes de secours dans le département. Nathalie Daury-Pain

Une nouvelle signalétique Comme le veut le nouveau décret de janvier 2022, applicable depuis mars, il n’y a plus de flammes sur les plages, mais des drapeaux rectangulaires. Peu de changement pour l’autorisation des baignades. C’est toujours vert pour sans danger, jaune pour un danger limité et rouge pour baignade interdite. En revanche, les zones de baignades surveillées qui étaient délimitées par des flammes bleues jusqu’à présent le seront désormais par des drapeaux bicolores : rouges vers le haut, jaunes vers le bas. C’est une harmonisation importante car ce sont les codes couleur adoptés à l’étranger et ceux des nageurs sauveteurs. Pour délimiter les zones d’activités nautiques (surf, paddle, voile…), ce sont des drapeaux à damier noir et blanc qui seront utilisés.

l o i x

La plage du Grouin vient de se refaire une beauté Le nettoyage des lieux s’est fait sous un soleil printanier, vendredi 29 avril, dans la matinée.

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Avant de convier les bénévoles à prendre le verre de l’amitié, Régis Baudonnière, président de l’AUPPG s’est déclaré particulièrement satisfait des résultats de cette opération. Près de 300 kilos, dont beaucoup de ferrailles, ont été récupérés. Pierre Boulanger, président de l’APSL, convalescent, n’avait pu se rendre sur les lieux, mais il a fait savoir qu’il était particulièrement sensible à cette action de protection de l’environnement. Un prochain rendez-vous est prévu pour l’automne. Jacques Buisson

Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

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lus de cinquante volontaires, dont de nombreux enfants, avaient répondu à l’invitation lancée par l’AUPPG (Association des Usagers et Plaisanciers de la Pointe du Grouin) et l’APSL (Association pour la Protection des Sites de Loix) pour rendre plus propre cet endroit typique du village. Cette initiative a été lancée il y a cinq ans par l’AUPPG qui, depuis deux ans, reçoit le soutien de l’APSL. Les deux associations sont en lien avec la mairie qui a fourni, pour la circonstance, nombre de sacs en plastique. Les employés communaux sont venus les récupérer après la collecte.

Le groupe de bénévoles autour de la collecte.

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’ alri t a cztaup a t sé C u lt u r e

Inauguration en famille à la Librairie Quillet

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© Nathalie Vauchez

e samedi 30 avril en fin d’après-midi plus de deux cents personnes sont venues découvrir autour d’un verre le nouvel univers de la Librairie Quillet, accueillies par Lionel et Olivier Quillet, ce dernier étant très investi depuis deux ans dans cette Entreprise du Patrimoine Vivant, ainsi que par les collaborateurs de la Librairie. La librairie s’est agrandie, avec de nouvelles salles pour les innombrables livres, un espace BD encore élargi, une galerie d’affiches, de gravures et d’estampes.

Un magnifique lieu de vie et de culture, à redécouvrir tant il a encore changé, ouvert toute l’année. Nathalie Vauchez

La galerie d’affiches, de gravures et d’estampes. © Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

Le café littéraire, un lieu idéal pour échanger autour et au milieu des livres, avec vue sur l’Atelier de restauration.

© Nathalie Vauchez

Autre belle nouveauté : un café littéraire pour profiter de pauses

Pour cet évènement, la librairie expose les gravures originales d’Alex Varenne, dessinateur, peintre et artiste emblématique de la BD érotique... D’autres expositions suivront tout au long de l’année.

© Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

De Lionel à Olivier, la relève Quillet est assurée pour cette Entreprise du Patrimoine Vivant.

gourmandes, au milieu des livres et avec vue sur l’atelier de restauration des ouvrages anciens. Y seront aussi régulièrement organisées des conférences, lectures d’ouvrages, etc.

L’exposition des gravures originales d’Alex Varenne, dessinateur, peintre et artiste emblématique de la BD érotique, est à découvrir tout le mois de mai.

Des BD à profusion, pour tous les âges, et un nombre incalculable de livres, voilà de quoi flâner des heures dans cet endroit unique et hors du temps.

Les élus et amis sont venus féliciter le Chef d’Entreprise, qui n’a de cesse d’innover, depuis plus de 35 ans, autour de sa passion du livre.

Lire aussi notre article paru dans Ré à la Hune N° 240 : https://www.realahune.fr/ au-bout-dune-presquile-une.../

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@ rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Nathalie Daur y-Pain, Mathieu Delagarde, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Florence Sabourin, Tom Sauvage, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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©Aline Nédélec

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actualité C o n s e i l

m u n i c i pa l

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a v r i l

Le Bois-Plage : environnement et associations à l’honneur L’ordre du jour du Conseil municipal boitais du 28 avril n’était pas très chargé et pourtant il aura fallu près de trois heures pour le mener à terme. DR

jardin pédagogique évoquée lors de notre entretien avec le chargé de mission David Guibert (lire notre article dans cette édition). Celui-ci travaillera « en partenariat avec les centres de loisirs, l’école et les habitants », à tisser du lien social autour du jardinage. L’existence de ce jardin est rendue possible grâce à la générosité d’une Loidaise, propriétaire d’un terrain « situé au lieu-dit Les Deux Moulins » et disposée à le mettre à disposition de la commune à titre gracieux.

Conseil municipal dense le 28 avril, pimenté de seulement quelques escarmouches entre opposition et majorité.

Générosité non exempte de contrôle La municipalité boitaise consacre une belle enveloppe aux associations (90 000 €) et elle a reçu l’équivalent d’un montant de plus de 100 000 € de demandes. En préalable au Conseil, les subventions ont fait l’objet d’une réunion de la Commission : étude des projets, structures boitaises (ou pas)… il s’agit d’être équitable. Certaines associations n’ont fait aucune demande particulière. Les concernant, il s’agira donc de juger de l’attribution ou non d’un montant et lequel. Parmi les noms qui défilent, des associations bien connues sur le village ou le territoire. De la SNSM

n o u v e a u

au Ré Beach Club en passant par l’Ile aux Livres, l’Amicale des Cols bleus, les Diabolix Brothers et Ile de Ré Photo Club ou encore l’association Raises & Venelles, l’assemblée écoute les propositions d’attribution d’Amandine Bouhier. Impossible de les citer toutes. Montants égal à la demande ou inférieur, c’est selon la réalité des projets et la pertinence qu’ils sont tranchés. Au total, la municipalité du BoisPlage alloue environ 75 000 € de subventions aux différentes associations, somme conséquente à laquelle il faut ajouter des aides matérielles, la commune « restant ouverte à des aides exceptionnelles », souligne le Maire Gérard Juin. Toujours plus pour l’environnement Sujets importants au Bois-Plage, l’environnement, le lien à la nature et la préservation de la biodiversité font l’objet de la signature de deux conventions. La première « d’occupation et d’usages » concerne la création d’un

c o m m e r c e

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Citons enfin une initiative du chargé de mission Développement durable, Quentin Hejda, rapidement présentée par M. le Maire au chapitre des questions diverses : Le Bois-Plage souhaite accueillir des abris pour les abeilles sauvages, spécimens à la vie solitaire et essentiels à la pollinisation, ayant par ailleurs pour caractéristique de ne pas piquer. Renfort de la surveillance des baignades Incontournable à la préparation de la saison touristique, la convention entre la commune et le SDIS 17 est renouvelée avec une augmentation des effectifs. Jusqu’alors, la surveillance était assurée par quatre et trois personnes, respectivement positionnées sur les plages du Gros Jonc et des Gollandières. Situation jugée insuffisante par la municipalité qui propose un renfort d’une personne par site, portant ainsi les effectifs à cinq et quatre. Il s’ensuit

Transfert et mise à disposition Le premier point concerne le Bureau d’Accueil touristique du Bois-Plage, ayant déménagé le 28 mars dernier pour la salle des Tadornes, à quelques mètres et dans le même bâtiment que ses précédents locaux et dont il convient d’officialiser par procèsverbal, la mise à disposition à la CdC. Convention signée également sur la mise à disposition des locaux à l’Ecole de Musique de l’Ile de Ré. « Une convention qui n’existait pas et c’était anormal », rappelle Gérard Juin qui évoque la possibilité d’y créer des animations avec les jeunes autour de la musique pendant l’été, et sachant que le devenir de l’Ecole de musique doit être redéfini en fonction du déploiement de la compétence Adolescence relevant désormais de la CdC. Le conseil municipal s’achèvera sur quelques nouvelles des Ukrainiens accueillis sur la commune. Dix-sept vélos leur ont été trouvés et les réfugiés suivent des leçons de « découverte du français » avec l’association Ré-Clé-Ré. Il est également prévu de les emmener visiter le Phare des Baleines avec l’aide des familles protestantes du Bois. Une occasion pour Gérard Juin de faire valoir à l’opposition qu’il tient parole. Alors que celle-ci avait protesté sur la somme de 1000 € (considérée comme trop faible), allouée comme aide d’urgence lors d’un Conseil municipal antérieur, le Maire du Bois-Plage avait alors précisé que la commune se mobiliserait sous d’autres formes en fonction des besoins. Pauline Leriche Rouard

F l o t t e

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uand vient le moment de voter les subventions aux associations, la Conseillère Amandine Bouhier a fort à faire. Car soucieuse de transparence et de précision, l’équipe municipale choisit de valider les dites subventions à titre individuel. Et elles sont nombreuses ! Deux heures plus tard, le reste des sujets à traiter sera entériné sans grande difficulté.

La seconde Convention engage la commune et la LPO aux fins de créer un refuge dédié à « une évaluation de la biodiversité effective et potentielle » sur trois sites sélectionnés dont le futur jardin pédagogique mais aussi « la zone des Clairais et la Plaine de jeux des Gollandières ». Outre les inventaires naturalistes, la LPO assurera trois demi-journées d’animation.

une augmentation du budget dédié passant de 47 000 à 58 000 €. Mais M. le Maire ne plaisante pas avec la sécurité, préférant une situation « de confort » à un fonctionnement en mode « dégradé », selon le diagnostic effectué par le SDIS.

Cocorico ! « Le Français » s’est refait une beauté

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epuis le 15 avril, l’hôtel, bar, restaurant, « Le Français » situé sur les quais du port de La Flotte a écrit une nouvelle page de son existence. Après cinq mois de travaux, Yann le gérant et Sophie la directrice, sont heureux d’accueillir, de 8h à 2h du matin, des clients venus découvrir ce lieu de vie complètement revisité. A l’image d’un bistrot à l’ancienne mêlant bois, métal et pierre dans une ambiance

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décontractée. Les tables peuvent se moduler en petit format ou tablées XXL pour le plus grand plaisir des convives. Le tout avec une vue du premier étage à 360 degrés vraiment à couper le souffle. Côté cuisine, tout est fait maison à base de produits locaux par un chef qui a fréquenté « l’Atalante » et « les Flots » et la carte est renouvelée tous les mois. Côté hôtel, les 22 chambres ont été entièrement rénovées au goût du jour

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et l’obtention d’une troisième étoile est en cours. Picoler, picorer et roupiller… un vaste programme que vous propose « Le Français » nouvelle version ! Florence Sabourin

A toute heure, dégustation de planches de fromages et charcuterie, crêpes dans l’après-midi et une carte de 30 cocktails pour finir la soirée.

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’ alri t a cztaup a t sé P o l i t i q u e

CdC : l’opposition revient sur les ordures ménagères Le Groupe d’expression multiple (GEM) a souhaité lors d’un point presse repréciser les raisons de ses votes contre le montant de la TEOM*, le budget primitif 2022 et le budget annexe des ordures ménagères.

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u-delà des questions de forme - une lettre de l’ACNIR** reçue par les délégués communautaires certes accompagnée d’un courrier d’avocat, mais en courrier simple et non recommandé comme il avait été dit par Lionel Quillet, soit une « pression moindre », c’est la gestion « insincère » à leurs yeux que Patrice Raffarin, Jean-Pierre Gaillard, Patrick Salez et Didier Guyon souhaitent pointer du doigt. « Pas illégal certes » - contrairement à ce qui a été dit durant la campagne des élections départementales - mais « malhonnête intellectuellement » que de faire financer les actions communautaires en partie avec une taxe censée couvrir le fonctionnement et l’investissement autour de la gestion des OM. En 2015, Léon Gendre alerte On se souvient qu’au printemps 2015 les délégués communautaires du précédent mandat avaient entériné l’intégration du budget des ordures ménagères excédentaire - dans le budget général. A l’époque seul Léon Gendre avait expliqué publiquement son désaccord, ne souhaitant pas que les excédents du budget annexe viennent abonder le budget général et dénonçant le manque de transparence que cela engendrerait. Il avait voté contre. Jean-Paul Héraudeau, pourtant dans la minorité municipale du Maire de La Flotte, avait la même position. Si Patrick Rayton avait exprimé son désaccord au sein d’une

le contribuable (impôt). Le budget doit être sincère. Ce n’est pas la politique que j’aime » a longuement expliqué Patrice Raffarin.

réunion du Bureau de la CdC, il n’en avait pas fait état publiquement et avait voté favorablement à l’intégration du budget annexe OM dans le budget général. Devant le manque de lisibilité des comptes, les élus communautaires de l’actuel mandat ont finalement décidé de créer un nouveau budget annexe OM en 2021, avec des compteurs à zéro.

« Nous n’avons pas à faire de réserves. Il aurait fallu baisser davantage la TEOM – moins 1% au lieu de moins 0,4 % cette année - et nous aurions soutenu son relèvement quand les besoins d’investissement le nécessitaient. » renchérit Didier Guyon. Patrick Salez informe de son côté que depuis 2014 le Conseil d’Etat a reçu onze mille contentieux en France sur le sujet des montants des TEOM et a rappelé que le montant de la taxe devait être équivalent au coût du service rendu, établissant qu’une taxe est « manifestement disproportionnée » quand les recettes générées excèdent de 15 % le coût du service rendu. Ainsi, en mars dernier, l’Etat a-t-il demandé à tous les préfets de porter une attention particulière aux taux de TEOM de toutes les collectivités territoriales. Une nouvelle procédure d’action en reconnaissance de droits va dans ce sens. D’ailleurs, d’après les élus du groupe GEM, des actions individuelles et collectives ont été lancées sur l’île de Ré, sans qu’ils ne souhaitent préciser de qui elles émanent.

« Un budget doit être sincère » « Quand les OM ont été intégrées en 2015, les excédents sont venus abonder le budget général. Ensuite entre 2015 et 2020 le montant élevé de la TEOM a généré un excédent annuel d’1,7 M€ ; Ce sont en tout 15,1M€ qui ont été consommés par le budget général. Ce n’est pas de l’argent volé, mais détourné de la vocation de ce prélèvement initial, puisqu’il a servi à financer les investissements et actions communautaires n’ayant pas de rapport avec les OM. Ma position est en cohérence avec celle des élections départementales. Quand le budget annexe a été recréé par la CdC en 2021, j’ai demandé que les excédents soient réintégrés au budget annexe, ce qui n’a pas été fait » explique Patrice Raffarin. « Un élu qui constate qu’une taxe est trop élevée doit la remettre à un niveau plus bas, c’est la règle de l’équilibre budgétaire. C’est malhonnête intellectuellement de masquer le besoin en autofinancement de la CdC, il ne faut pas confondre l’usager (taxe) avec

Interrogé par Ré à la Hune, le président de la CdC rappelle que le 1er vice-président Patrice Raffarin a voté tous les budgets et le taux de TEOM pendant les deux mandats entre 2008 et 2019. « Un 1er VP est au courant de tout, il a accès à tous les dossiers et à la comptabilité analytique, dans le cadre du

contrôle de gestion. Patrice Raffarin a tout voté, il a approuvé ces choix. Aujourd’hui dans l’opposition il revient dessus. Cela relève de la polémique politique. » Il s’étonne que les élus d’opposition puissent encore revenir sur ce sujet alors qu’un vote démocratique (18 délégués communautaires ont voté favorablement - 9 contre) est venu entériner ce choix et que la Chambre régionale des comptes n’y a détecté aucune illégalité. Il rappelle que les impôts n’ont jamais été augmentés depuis 2008, alors qu’en parallèle 80 M€ d’investissements ont été réalisés depuis 2008 par la CdC de l’île de Ré et que le taux de TEOM est passé de 16,68 % en 2011 à 13,9 % en 2022. « Le budget des OM est élaboré pour faire face aux défis et investissements en matière de gestion des OM, il ne sera pas excédentaire cette année. » Il conclue : « Les projets sont faits, j’ai prouvé à la Mairie de Loix, en tant que Chef d’Entreprise et à la CdC que je suis un très bon gestionnaire, dynamique, la CdC de Ré aura durant mes trois mandats investis 90 M€ sans augmentation d’impôt, ce qui est rare aujourd’hui. Il est donc difficile pour l’opposition de venir contrer une collectivité qui fonctionne bien, elle manque d’argument. » Nathalie Vauchez *Taxe d’enlèvement des ordures ménagères. **ACNIR : Association des contribuables du nord de l’île de Ré.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La vente en viager y avez-vous pensé ?

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2ème édition du marché paysan à La Flotte

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C i r c u i t

Dimanche 22 mai, des producteurs locaux retenus pour la qualité de leurs produits investiront le Cours Félix Faure de 9h à 18h pour un marché paysan en plein air. A emporter ou déguster sur place

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ette seconde édition printanière réunira une vingtaine d’exposants, producteurs et artisans locaux et de proximité. Du sucré, salé, des légumes de saison, des fleurs comestibles, des moules, du Redchup, fabriqué à base de tomates du producteur bio Médéric… Un choix varié et pointu. Même si les produits proposés sont transformés, ils le sont avec des ingrédients ajoutés et récoltés sur l’île.

Des mange debout, disséminés ici et là devant les stands, permettront aux flâneurs de faire une halte gourmande en dégustant du miel, des fruits et légumes bio, des confitures, des vins et spiritueux, des saucissons, des terrines, des sardines, des huîtres, du sel et fleur de sel, de la salicorne, des babas au rhum… Les clients n’auront plus qu’à faire leur choix et acheter ces produits pour soutenir l’économie locale. Chaque article déposé dans son panier développe les circuits courts et diminue l’impact environnemental. La buvette tenue par l’UCAF (Union des Commerçants et Artisans de La Flotte) proposera des boissons fraîches ou chaudes. Une animation musicale assurera une ambiance festive tout au long de la journée. Lieu d’échange et de convivialité, ce marché ravira les amateurs de beaux et bons produits !

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ujourd’hui bien vieillir chez soi est possible, en optant pour un viager adapté à ses besoins et à ses souhaits

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éco à la hune T e r r o i r

Domaine Arica : le temps de la confirmation Millésime 2021, plantations, nouveautés, projets… Au Domaine Arica, l’année 2022 est pleine de promesses. Rencontre ensoleillée… DR

sont en bois français, fabriquées à la main et pyrogravées. Et n’oublions pas ces petits objets indispensables marqués au nom du domaine. Avec tire-bouchon, drop stop et verres, Marine et Simon cultivent résolument l’esprit de marque. Un bar à vin éphémère

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Le Bar à vin du Domaine Arica, un nouveau lieu où savourer la belle saison.

ous les avions suivis dans les rangées de vignes à l’orée de l’automne, lors des vendanges manuelles de l’une de leurs parcelles, nous les retrouvons au domaine au printemps. Pendant l’hiver, Marie et Simon ont, comme à leur habitude, travaillé. « Nous avons quand même pris une semaine de vacances », sourit Simon, « la première depuis 2017 ! ». 2021, des vendanges importantes 2021 était la troisième année de production, une étape de confirmation qui signe également le premier millésime certifié Bio. « Cela représente la concrétisation de la démarche et de tous nos efforts » se réjouit Marine. « Même si cela ne change rien à notre méthode de travail, qui est la même depuis l’origine », enchaîne Simon reconnaissant toutefois que le petit tampon discrètement apposé sur leurs bouteilles apporte « une meilleure lisibilité au consommateur ». Pour un millésime de « patience »

La météo capricieuse de l’été 2021 a entraîné un millésime tardif. « Il fallait maintenir les raisins. Heureusement le beau mois de septembre nous a permis de les récolter à maturité », explique Simon. Trois nouvelles cuves et treize nouveaux fûts ont permis aux deux jeunes vignerons de travailler selon leurs exigences. « Nous voulons être de plus en plus précis », résume Marine pour évoquer une vinification qui s’est bien déroulée.

Mise en bouteille et plantations avec la lune Venant d’eux, cela ne nous étonne pas. Attachés à la tradition et au « bon sens paysan », Marine et Simon travaillent avec le calendrier lunaire. « Lune croissante et jours Fruits au plus haut pour la mise en bouteille, lune décroissante et descendante pour la plantation des vignes. Et pour semer, c’est le contraire » m’expliquent-ils en souriant. Et si rien n’est scientifiquement prouvé, peu importe, ce folklore des cuvées a pour eux du sens. Aussi ces règles ont-elles présidé à la mise en bouteille comme aux nouvelles plantations, situées dans le secteur de la cuvée « Les Salines ». Deux nouvelles parcelles y sont consacrées au Merlot pour le rosé. « Le rosé est un vin plaisir et l’année dernière nous en avons tellement manqué », rappelle Simon.

De leurs clients fidèles aux estivants de passage, tous apprécieront le Domaine Arica côté terrasse, sur laquelle Marine et Simon ont posé tables basses et fauteuils dans un esprit salon de jardin. Dans le calme d’un environnement ayant le ciel pour horizon, le lieu s’avère idéal pour savourer les vins Arica in situ, à quelques mètres des cuves et jusqu’au « derniers rayons du soleil », précise Marine. Pour accompagner la dégustation des vins, des planches apéritives en bois sur lesquelles se mêlent subtilement saveurs rétaises et bourguignonnes : saucisse sèche de Loix, rillettes de maquereau couardaises, comté boitais et fromage de chèvre d’Aigrefeuille d’Aunis, mais aussi jambon persillé de Nuits-Saint-Georges et Epoisse de Brochon… voilà, nous vous avons (presque) cité toute la carte ! Des sources de satisfaction, Marine et Simon en ont d’autres. Au présent,

ils sont heureux d’avoir pu recruter deux salariés en CDI, « deux Rétais », précisent-ils en chœur, investis aujourd’hui dans le travail de la vigne à leurs côtés. Au futur, c’est un beau projet qui leur sourit. Après moult obstacles et péripéties, Marine et Simon peuvent enfin regarder du côté de Loix, village d’origine de Marine, où ils avaient initialement prévu de s’installer. La cession d’une parcelle de 3 039 m² aux deux jeunes vignerons a été validée au dernier conseil municipal. Comment vont-ils s’organiser entre Loix et La Couarde ? S’il est un peu tôt encore pour eux d’en parler, nul doute que cette évolution occupera leur prochain hiver. Et nous donnera une belle occasion de les revoir pour tout savoir ! Pauline Leriche Rouard

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Le résultat du Millésime 2021 ? 75 000 bouteilles. Une belle progression par rapport à 2020, première année de production, qui en comptait 54 000. Et pour Simon, le signe d’une « croissance homogène ». De belles nouveautés Si Marine et Simon proposent toujours six cuvées, les vins Arica Blanc, rouge et rosé mais aussi « Four à chaux », « Les Salines » et « Moulin neuf », trois blancs issus de parcelles spécifiques, les nouveautés sont du côté des contenants. Après le magnum, c’est au tour du Jéroboam de faire son apparition au domaine. Proposé en blanc et rosé, sa magnifique bouteille sera idéale aux soirées festives. Nouveautés aussi du côté de caisses en bois, venant de la caisserie bourguignonne qui fournit Romanée-Conti. Quant à celles pour Magnum, elles

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éco à la hune C r é a t i o n

« Le vingt de la place » : cave et boutique de créateurs La commune de Saint-Clément des Baleines ne finit pas de nous surprendre avec son dynamisme local ! Depuis le 31 mars, c’est une cave à vin qui s’ajoute à la liste déjà bien étayée de petits commerces locaux. Spritz ou Moscow mule ! La boutique est aussi une base pour des références vendues aux restaurateurs. A noter « Le jeudi des vignerons », de fin avril à fin juin et en septembre/octobre de 17h30 à 19h30, un moment partagé de vente direct et d’échange entre le consommateur et le producteur.

© Jonathan Odet

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ntoine Bandrier arrive en 1999 sur l’île. Après le collège des Salières, il part faire ses études sur le continent et prend le chemin du vin avec des formations et différentes expériences à travers le monde pour finir marchand de vin avec son enseigne « In Vino ».

Côté créateurs, il est question de local avec des bougies, de la décoration, des tableaux, des fleurs séchées, des vêtements… et les sacs d’Eva brodés à la main sous sa marque « Citronnelle »… Tout dans la boutique est à vendre !

D’île en île « J’ai fait toute ma carrière en fonction du vin sans en avoir fait les études, je suis un autodidacte » nous confie-t-il. Eva Bandrier passe son enfance aux Antilles puis ses parents viennent s’installer sur l’île de Ré dans les années 80 en reprenant « La Baleine bleue » sur le port de SaintMartin. Elle se baladera ensuite entre sa mère à Paris et son père sur l’île. Revenus un été, Eva et Antoine se rencontrent à la « Pergola » puis au « Bastion » et après quelques belles discussions sur le vin, ils se mettent en couple. Ils s’installent quelques années plus tard à Saint- Barthélemy et pendant l’ouragan de 2017, ils perdent tout ce qu’ils ont, sauf leur chat. Ils décident de s’installer sur l’île de Ré où Antoine continue son travail de grossiste en vins. Cela fonctionne bien, ils sont aujourd’hui quatre dans

Eva et Antoine vous acceuillent dans leur petit univers sur mesure.

la société et il souhaite toucher le marché des particuliers. En discutant avec l’équipe de La Villa, ils décident ensemble de libérer un espace pour une cave à vins avec boutique de créateurs. Vins et artisanat, le bon goût au cœur du projet « On ne savait pas sur qui on allait tomber mais on a vraiment une super clientèle, il y a déjà des habitués »,

nous explique Eva. En ce qui concerne la cave, on y trouve du vin de toutes régions, y compris en bio à des prix avantageux dus au statut de grossiste. Mais aussi une dimension novatrice avec une gamme sans alcool, par exemple du gin et le French Bloom, pétillant bio et végan sans alcool. Une gamme plus large de soft est proposée avec des marques 100% Française. Original aussi ces cocktails pré-mix de qualité en bouteille type

Eva conclue « C’est petit donc intimiste, ça rapproche, il y a une vraie proximité, cette boutique est un rêve qui devient réalité ! » Jonathan Odet

« Le vingt de la place » 20 rue de la Mairie 17590 Saint-Clément des Baleines Le 20 de la place, le_20_de_la_place levindelaplace@gmail.com 06 51 74 51 75 Ouverture tous les jours de 10h à 15h et le jeudi, vendredi, samedi de 17h30 à 19h30. Jour de fermeture : le mercredi

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Pleine saison pour la pomme de terre AOP de l’île de Ré !

Cagettes Malulo : quantités et durée limitées !

Après les premières récoltes début avril, qui n’étaient pas en AOP (Appellation d’Origine Protégée) car issues de cultures sous serres, la pomme de terre AOP a fait son apparition pour Pâques avec Alcmaria, la plus précoce, une variété développée uniquement pour l’île de Ré. Suivra La Charlotte un peu plus tard dans le printemps. Pouvant être commercialisée jusqu’à fin juillet, la pomme de terre AOP n’est généralement disponible que jusqu’à fin juin. Pour la seconde année, grâce au partenariat avec l’artiste Malulo, 25 000 Cagettes illustrées d’un kg sont commercialisées partout en France, pour 15 jours seulement. Deux AOP en France Pour être AOP la pomme de terre ne doit pas excéder 15,5 % d’humidité sur matière sèche. Christelle Couty, responsable Qualité d’Uniré et Jérôme Poulard, responsable technique & cultures, chargé des contrôles, des dégustations et de la gestion de l’appellation AOP,

veillent au grain. Un protocole strict doit être respecté et toute nouvelle variété - qui ne peut obtenir son appellation qu’au terme de deux années de suivi - doit répondre à des critères techniques et de goût très précis. Conçue exclusivement pour l’île de Ré, AOP depuis 1998, l’Alcmaria est commercialisée dans toute la France. Vendues sur l’île de Ré au cellier de la coopérative (route de Sainte-Marie au Bois-Plage en Ré), sur les marchés et dans les grandes surfaces locales, les pommes de terre de l’île de Ré (Alcmaria et Charlotte) constituent avec la Béa du Roussillon, les seules pommes de terre AOP de France, celle de Noirmoutier étant en IGP. Une pomme de terre aux saveurs printanières Fine et fondante avec son petit goût de noisette, l’Alcmaria développe des saveurs de légumes printaniers (asperge, artichaut, petit pois) suivant les conditions météorologiques. Légèrement sucrée, parfois un peu salée, elle est très équilibrée en bouche. De forme oblongue allongée, à la peau plutôt jaune et la chair jaune clair, elle est facilement reconnaissable. Après l’avoir passée sous l’eau, elle se mange rissolée à la poêle ou à la vapeur.

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A partir de fin mai, la Charlotte prend le relais d’Alcmaria. Plus tardive, à la forme plus allongée et à la chair ferme, elle se déguste de la même façon.

« Les Petits Bonheurs » , trois cuvées étiquetées Malulo Côté Vignerons de l’île de Ré, parmi les nouveautés de cette année, figure le lancement d’une gamme de trois cuvées exclusivement développées pour les restaurateurs. Les trois étiquettes différentes, dessinées et déclinées par Malulo autour des joies de la vie rétaise, illustrent le Chardonnay blanc, le Rosé d’assemblage, ainsi que le Rouge élevé en fût. Cette sélection répond ainsi à la demande des professionnels de la restauration, soucieux de proposer à leur clientèle une offre spécifique.

© Yoshi - Outdoo - Uniré

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rès de 90 hectares d’Alcmaria ont été plantés au mois de mars, ainsi que 23 hectares de Charlotte.

© Yoshi - Outdoo - Uniré

Si les maraîchers de l’île de Ré proposent leur pomme de terre primeur fétiche Alcmaria depuis le mois d’avril, les jolies cagettes illustrées par Malulo ne sont en vente que ces jours-ci. Les trois cuvées de vin lancées pour les restaurateurs sous la marque « les Petits Bonheurs » bénéficient aussi des talents de l’artiste !

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loisirs à la hune A n i m a t i o n s

Une belle saison culturelle à venir aux Portes Qui dit nouvelle équipe municipale dit nouvelles dynamiques. La commission « animation », sous la houlette de la déléguée à la vie locale Elisabeth Regreny, nous a concocté un vrai programme en plein air pour cette année. Enfin pour finir l’été en beauté, la fête du Village aura lieu le samedi 3 septembre organisée par « Les Portes en Fête ». Jonathan Odet

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’an passé, il y avait déjà le concept des petits concerts d’été sur la place de la Liberté, centrale au village des Portes-en-Ré. Une formule à tester sans « contraintes »

Programme des Concerts sur la Place de la Liberté 19h30 – 21h30

En fait, les conditions n’étaient pas optimales : il y eut moins d’événements que prévu, peu de publicité et une jauge limitée en raison de la crise sanitaire. La formule avait séduit l’an passé et les restaurateurs étaient pleinement satisfaits, non seulement ils nourrissaient les artistes mais en plus ils faisaient terrasse comble. La volonté est de lier les générations, dynamiser le village, avec une programmation pour tous les goûts. Cette année, la mairie a acheté une petite scène couverte et installera des tables et des chaises pour le confort des spectateurs. Des temps forts avec des partenariats En plus du planning des concerts (lire l’encadré), il y a aussi des évènements thématiques plus conséquents avec des partenariats.

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Samedi 30 Avril : Quiétamo, guitaristes d’inspiration latine Samedi 7 mai : le Coin’Tet Yann Werdefroy - Jazz funk latin Vendredi 27 mai : Verdine Trio, Jazz Manouche En 2021, les petits concerts sur la place avec une jauge limitée ont bien fonctionné.

Citons d’abord en avant saison : - Le Feu de la Saint-Jean, samedi 4 juin sur le parking du Grand Marchais avec la participation de l’Amicale des Pompiers ; au programme l’orchestre Tapis Rouge et des jongleurs de feu. - La Fête de la Musique le mardi 21 juin avec le groupe musical des Mighty Brother, Place de la Liberté avec l’association des Parents d’élèves. - Le Bal Jacquin le samedi 25 juin sur le village du T24, Ce qui permettra

R o c h e l l e

de rassembler les Portingalais et les participants au T24 Xtrem triathlon. Ensuite se dérouleront sur la place de la liberté : - Le jeudi 14 juillet, les festivités estivales avec la retraite aux flambeaux, le feu d’artifice et un bal avec DJ. - Le samedi 23 juillet de 21h à 23h, un concert philarmonique de Musique en Ré sur la place de la Liberté. - Le lundi 15 août, une retraite aux flambeaux, un feu d’artifice, et un bal avec DJ.

Mercredi 6 juillet : Roue Libre – Pop, rock, chansons françaises Mercredi 20 juillet : Thomas Séga - Pop electro Mercredi 27 juillet, tête d’affiche : Naomi Greene - harpiste, chant, pop, lounge français-anglais Mercredi 3 aout : Charlilou Loverdose Duo Mercredi 10 aout : Yann Quétard chanson française Mercredi 17 août : Duo classique violoncelle/guitare classique Mercredi 24 aout : Space Tea groupe Reggae

A t l a n t i q u e

Une Fête des plantes écoresponsable Le week-end du 14 et 15 mai aura lieu la première édition de la Fête des plantes, parc Franck Delmas, à La Rochelle.

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a Fête des Plantes est un événement imaginé par Christophe Gaillard, jardinier amateur passionné qui rêvait depuis longtemps

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de rassembler d’autres passionnés. Des jardiniers du dimanche et surtout des professionnels, des pépiniéristes, des horticulteurs et des créateurs d’art dans l’équipement et l’aménagement des jardins. « L’idée c’est de proposer quelque chose de plus écologique que ce que l’on peut trouver sur les marchés avec ces plantes déjà poussées comme les plans de tomates qui ont été achetés en gros et proposés à la vente délotés ou ces objets fabriqués à la chaîne. Je n’hésite pas à faire des kilomètres pour découvrir des manifestations ornementales et végétales comme celle organisée à Nantes avec Les Floralies. J’avais envie de voir ça ici à La Rochelle avec des producteurs et artisans éco-responsables avec qui on peut échanger sur le jardin, sa mise en valeur, son entretien… », explique-t-il.

Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

Le Rotary organisateur et acteur solidaire Son projet validé et porté par le Club Rotary La Rochelle Atlantique dont il est membre et par le Rotaract La Rochelle-île de Ré a créé l’enthousiasme du Service des Espaces verts de la municipalité rochelaise à qui ils l’ont présenté. C’est ainsi que le week-end du 14 et 15 mai, le parc Franck Delmas avenue de Fort Louis à La Rochelle accueillera plus de soixante exposants prêts à partager leur passion. On notera entre autres, la présence de la pépinière La Criste Marine d’Ars en Ré. Une manifestation publique, l’entrée sera gratuite pour tous, enfants et adultes. Des animations seront également prévues avec des ateliers jardinage et permaculture. Le Parc Franck Delmas, illustre par son histoire, l’est aussi avec sa large gamme de plantes diverses et variées ; le botaniste André Guillot proposera des visites commentées pour faire découvrir aux visiteurs les différentes espèces qui font sa renommée.

Le Club Rotary a l’habitude de mener des actions humanistes, la Fête des plantes sera l’occasion de mener une action écologique. En parallèle de la manifestation, un groupe de membres bénévoles va récolter des fonds pour mener une action de reforestation à La Rochelle. Le Service des Espaces Verts rochelais choisira la zone à reboiser. Christophe Gaillard conclue : « La Fête des Plantes a pour objectif de rassembler des professionnels et un large public dans un esprit d’émulation amical et champêtre. » Valérie Lambert

Rotary La Rochelle Atlantique : https://larochelleatlantique. rotary-1690.org.fr Rotaract La Rochelle île de Ré : https://www.facebook.com/ rotaractlarochelle/ Contact : 07 82 08 14 01 Entrée gratuite

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loisirs à la hune V i s i t e s

g u i d é e s

Patrimoine : Les « Incontournables » du mois de mai DR

Le service Patrimoine de la Communauté de Communes vous propose de vous laisser guider par le Pays d’art et d’histoire, chaque vendredi soir du mois de mai à 19 heures. Vendredi 6 mai

Vendredi 20 mai

La batterie Herta

Les remparts de Vauban

Parking Odalys, Route de La Couarde

Porte de Campani, Saint-Martin-de-Ré

Nous sommes en 1942, les Allemands occupent une partie de la France. Pour protéger leur nouveau territoire ils font construire le Mur de l’Atlantique. Sur l’île de Ré, 300 constructions en béton sont érigées, découvrez l’une de ces batteries de côtes.

Édifiés sous Louis XIV, les remparts de Vauban protègent Saint-Martin-deRé qui devient aussitôt une place forte. Découvrez tous les secrets de cette architecture hors-norme et le personnage de Vauban, incroyablement en avance sur son temps !

Vendredi 13 mai

Vendredi 27 mai

L’abbaye des Châteliers

L’église Saint-Etienne

Route de La Prée, La Flotte

Place Carnot, Ars-en-Ré

Qui n’a jamais été intrigué par ces murs fantomatiques se détachant sur l’horizon… Monument emblématique du patrimoine religieux de l’île, suivez le guide du Musée du Platin pour revivre l’espace d’un instant la vie au temps des moines cisterciens.

Cet ancien prieuré, rattaché à l’abbaye de Saint-Michel-en-l’Herm, conserve des parties datant du XIIe siècle. Au-delà de son fameux clocher noir et blanc, venez percer les mystères de cet édifice exceptionnel. CP

Réservation au 05 17 83 20 57 - Tarifs : 3,5€ / 2,5€ - Visites d’une heure

Le 20 mai à 19h, découvrez tous les secrets de l’architecture des remparts Vauban.

En juin, croquez le patrimoine ! Que vous soyez expert ou débutant, venez dessiner le patrimoine ! Tout en vous dévoilant l’histoire de l’île, la guide-conférencière et illustratrice vous guidera dans vos coups de crayons... La perspective n’aura plus de secrets pour vous ! Tous les mercredis du mois de juin à 15h et/ou 17h. Les lieux de rdv sont communiqués lors de votre inscription Réservation au 05 17 83 20 57 - Tarifs : 4€ / 2,5€

M a n i f e s t a t i o n

Embarquez pour la Fête du Port et de la Sardine ! La 11 ème édition se déroulera les 1 7 et 18 juin 2022, l’association Les P’tits Vers du Fier recherche des bénévoles.

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ue vous soyez visiteurs, bénévoles ou artistes, Les P’tits Vers du Fier souhaitent embarquer à bord, le maximum de participants en tous genres. L’association recherche pour le déroulement de l’événement, des bénévoles dès que possible. Des

bricoleurs, des cuisiniers, des nounous, des techniciens, des barmans, des polyvalents, etc… Aussi, dans le cadre de la manifestation, Les P’tits Vers organisent un atelier d’artistes à partir du mercredi 15 au dimanche 19 juin. Les artistes de l’Île inspirés par le monde de la

mer souhaitant exposer à la maison Caillaud sont invités à contacter l’association. CP

Contact lesptitsversdufier@gmail.com

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Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

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les gens d’ici P o r t r a i t

Equipassion participe aux Championnats de France d’Equitation Emmanuelle Chaussat, monitrice d’équitation à Equipassion, club équestre situé sur la commune de La Flotte, emmène en juillet prochain quinze de ses élèves pour participer aux Championnats de France d’Equitation à Lamotte-Beuvron. Rencontre avec cette cavalière passionnée.

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DR

riginaire de la Creuse, Emmanuelle a découvert l’île quand, plus jeune, elle y venait en vacances. Définitivement installée depuis onze années, elle y exerce son activité professionnelle. Mordue de cheval depuis toute petite, c’est à l’âge de dix ans, à l’occasion d’une balade en main, qu’elle découvre l’équitation. Une passion qui ne faiblit pas Son papa l’inscrit alors dans un club Emmanuelle Chaussat avec Hugo, l’un des vingt poneys qui pour deux cours feront partie de l’aventure aux Championnats de France. par semaine. Puis cette passion de côté pour priviléle rythme s’accélère, en même temps gier un métier plus « alimentaire ». que grandit son goût pour la comElle s’exécute tout en continuant de pétition. Sa vie sera rythmée par monter à cheval. des séances, trois à quatre fois par semaine et, rapidement, les concours En accord avec son mari et ses s’enchaînent : Concours de saut d’obsenfants qui partagent son virus, il tacles, Concours Complet…, tout y a quelques mois, elle décide de comme les titres. Elle participera deux s’inscrire pendant ses congés à la fois aux Championnats de France. formation au monitorat en parallèle de son métier au Trésor Public. Elle Elle découvre l’adrénaline que procure la compétition mais de manière obtient son diplôme en juillet 2021 et bienveillante et avec un bon état d’esintègre les rangs d’Equipassion pour prit. Cependant ses parents restent ouvrir une école d’équitation réservée fermes et lui demandent de garder aux enfants.

P o r t r a i t

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Un projet sportif Elle assure des cours à poneys, accessibles dès l’âge de 3 ans, pour permettre aux enfants d’acquérir grâce à ce sport, motricité et sociabilisation. Ils vont apprendre à respecter l’animal, les autres et eux-mêmes. Pour les plus âgés, à partir de 8 ans et jusqu’à 16 ans, elle les initie tout au long de l’année à la compétition pour les préparer à l’étape ultime : la qualification au Générali Open de France 2022, les Championnats de France d’équitation qui se déroulent, pour les jeunes, sur une semaine chaque année en juillet. Dès lors que les parents inscrivent leurs enfants - près d’une trentaine montent au club - ils savent qu’ils vont devoir se préparer à découvrir la compétition tant au niveau des entraînements, que de la participation à un concours a minima une fois par mois. Sans oublier les Championnats nationaux en fin d’année. Comme nous l’explique Emmanuelle Chaussat qui a été Championne de France amateur Major en 2019 dans la catégorie Concours complet : « Je souhaitais faire découvrir aux enfants ce que j’avais vécu à leur âge en ayant la chance de participer à cette formidable expérience que sont les Championnats de France. Je pars avec quinze enfants de 6 à 16 ans. Il y aura plusieurs épreuves auxquelles ils vont participer et pour lesquelles je les entraîne pendant les cours deux fois par semaine comme l’Equifun (un parcours ludique), les Pony Games (jeux à poney), le CSO (concours

saut d’obstacles), le Complet (trois disciplines : dressage, saut d’obstacles et cross) et une coupe CSO par équipe comprenant une épreuve de carrousel et deux de CSO. Enfin, pour préparer un carrousel, sorte de ballet à poney, je leur demande d’être présents quelques après-midis supplémentaires prises sur mon temps libre. Le travail demandé dans le cadre d’une préparation à la compétition y est ici plus poussé et je vais plus en profondeur dans les explications et applications des différents exercices. Le but étant de préparer au mieux les élèves pour qu’ils soient performants. Ils apprennent ainsi le goût de l’effort, l’entraide aussi. » Cette aventure peut se réaliser grâce à la collaboration financière des familles et au bénévolat d’une dizaine de parents accompagnants, ainsi qu’au soutien financier de la Mairie de La Flotte, à hauteur de cent cinquante euros par enfant, sans oublier le temps consacré qui, lui, n’a pas de prix. Le départ est prévu le 8 juillet prochain pour débuter les épreuves dès le lendemain. Retour le 16 juillet, juste après la fin des compétitions, avec des étoiles plein les yeux pour les jeunes cavaliers. Quant à Emmanuelle, leur coach, elle aura subi de la pression et du stress mais elle compte surtout en profiter autant qu’eux et espère, dans un avenir proche, pouvoir se consacrer entièrement à sa passion. Florence Sabourin

M é t i e r

David Guibert, chargé de mission et homme de terrain DR

Nouvel arrivant au sein des équipes communales, son visage est cependant connu de moult Boitais. Rencontre avec David Guibert, chargé de mission développement culturel & sportif au Bois-Plage.

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Avant tout homme de terrain, David Guibert se plaît en extérieur.

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avid Guibert a pris ses fonctions au sein de la Commune du BoisPlage début janvier. Une nouvelle aventure professionnelle qui n’est pas si éloignée de ses fonctions précédentes de responsable de la structure Ré Bois Jeunesse. Conversation informelle allant de ses premières impressions à ses (nombreux) projets, en passant par les premières réalisations d’un

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chargé de mission respirant l’énergie souriante et la volonté positive. Une vocation sociale Et pourtant… le Vendéen David Guibert fut « dans une autre vie » pâtissier. Mais l’art des douceurs n’est-il pas déjà révélateur d’une personnalité généreuse aimant à partager ? Lorsqu’il arrête la pâtisserie (il y a déjà longtemps), David entreprend un voyage humanitaire et rejoint son frère qui a créé une école en Afrique. Une découverte qui marque un tournant. De retour, c’est décidé, il change de vie. Après

une formation ad hoc, c’est en animateur qu’il franchit le pont de Ré avec comme objectif le secteur adolescence, et intègre Ré Bois Jeunesse où il restera plus de dix ans. Alors que la prise de la compétence Adolescence par la CdC rétaise change la donne, David Guibert a lui-même des envies de changement « par peur de finir par tourner en rond », reconnaît-il. Aussi n’hésite-t-il pas lorsque se présente l’opportunité du poste de Chargé de Mission initié par le Maire du Bois-Plage Gérard Juin et l’équipe municipale. (Lire la suite page 19)

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les gens d’ici

Créer du lien avant tout Quelle que soit la taille du projet à conduire, David Guibert tient avant tout à préserver, nourrir et cultiver un lien social essentiel et transgénérationnel. « Je veux un lien vivant » affirmet-il résolument. Alors qu’il s’agisse de l’organisation d’une journée dédiée à la prévention routière, des opérations de nettoyage environnemental ou de l’organisation de la sortie des Anciens au parc ornithologique de Saint-Hilaire La Palud le 16 juin ou encore du Thé dansant du 10 mai, tous deux initiés par le CCAS boitais, David Guibert met le même cœur à l’ouvrage, se réjouissant de cultiver la relation particulière qu’il a créée au fil de temps avec de nombreuses familles dont il connaît plusieurs générations.

Dans tous les projets

DR

Rattaché au Pôle Vie Citoyenne, il s’agit de « développer et piloter des actions en vue de promouvoir le sport, la culture mais aussi la sensibilisation à l’environnement », précise David, qui explique avoir plusieurs projets conjoints avec le chargé de mission du développement durable boitais Quentin Hejda, lui aussi récemment arrivé.

Sur le mini tournoi de foot organisé il y a peu au City Stade, David ne regrette « que la météo maussade ». « C’était un chouette moment réunissant une trentaine de jeunes et moins jeunes ainsi que quelques touristes passant par-là », poursuit-il, précisant que les jeunes ont reçu des lots (ballons, médailles) et que l’esprit était résolument « collégial ». Autre projet lui tenant à cœur, celui du jardin pédagogique pour lequel un terrain a été trouvé « grâce à la générosité d’une particulière » et qui représente pour David « à la fois l’intégration et la transmission » dans un retour à la nature réunissant jeunes et aînés. Et des idées intergénérationnelles, David n’en manque pas, évoquant pourquoi pas de mêler jeunes et anciens à l’accueil de loisirs ou encore des séances sportives en famille, la création d’un collectif citoyen « nettoyage » fondé sur le bénévolat pour intervenir en cas de besoin, ou encore une course d’orientation intergénérationnelle menant à la découverte du village.

Sourires et récompenses à l’issue du mini tournoi de football.

Pour l’heure, et tout en étant déjà très investi dans plusieurs actions à venir, David Guibert en est encore à prendre ses marques. « Je dois m’adapter au travail en mairie, plus structuré » sourit-il alors qu’il reconnaît franchement préférer « être sur le terrain que derrière un bureau ». Se réjouissant

par ailleurs de la confiance reçue de l’équipe municipale, David Guibert semble un chargé de mission heureux, et sans doute un nouvel atout dans la dynamique voulue par la commune pour enrichir la qualité de vie boitaise. Pauline Leriche Rouard

O u v e r t u r e

Kâla Chuva, une autre approche du tatouage Au Léon dit (anciennement le 120), ce vendredi 29 avril avait lieu l’inauguration du salon de tatouage d’Arno Raposo. Beaucoup de monde s’était déplacé pour ce jeune artiste local bien connu grâce à ses nombreuses facettes. DR

Azulé, tableau mixte gravure et peinture… Organisation et participation à de nombreuses expositions dans tous les villages de l’île, ateliers d’arts plastiques dans les écoles et pour la Communauté de Communes, très actif dans l’association d’arts actuels M’L’Arts à SaintMartin au musée Ernest Cognacq… mais aussi fondateur du collectif « La Tentacule » qui organise en 2021 la première Love parade Arno Raposo devant sa boutique à l’étage du Leon Dit. dans les marais (nouvelle édition en près son coup de cœur pour réflexion pour 2023). Enfin il n’aura Loix, c’est au milieu des coquepas échappé à quelques saisons dans licots au fond de la zone artile sel ou les huîtres pour mieux vivre sanale qu’Arno ouvre son premier son territoire. atelier officiel d’artiste en 2013.

petits tatouages à ses connaissances. Avec ses copains Gilles et Sophie du 120, en pleine réflexion l’an passé sur le devenir du 120, lui vient l’idée de proposer une boutique de tatouages dans le nouveau bar à concept « Léon Dit ». Tatouage guérisseur Kâla Chuva, la pluie en Portugais, mais aussi Kali la tueuse d’ego et Shiva lié à la création/destruction. Arno nous explique sa démarche « Me tatouer moi-même a été un processus de guérison, des douleurs de la vie, de l’enfance, que je voulais soigner. Je ne suis pas partisan du catalogue mais plutôt

d’imaginer le tatouage sur mesure qui fera du bien, le dessiner en fonction de cela. Mettre le dessin au service des gens avec la personne au centre pour qu’elle prenne soin d’elle. » Jonathan Odet

La boutique de tatouage est ouverte sur RV. Kâla Chuva Art, 06 25 90 35 56 20 route Nationale, Ars-en-Ré. Pour rappel, Le « Léon dit » est ouvert de 10h30 à 13h et de 16h à 23h sauf le mercredi. La boutique de créateurs vient d’ouvrir aussi avec de la brocante, de la déco et surtout un ensemble de curiosités et d’objets insolites.

A

Deux jambes pour apprendre Champ de coquelicots De formation classique, il a un CAP de sculpteur ornemaniste qui inclut la dorure à la feuille et un diplôme des Métiers d’Art obtenu à l’École Boulle de Paris. Pendant dix ans nous avons pu le voir un peu partout présenter ses œuvres en sculpture, peinture sur

Il y a trois ans, Arno se fait faire son premier tatouage par une amie et sa curiosité naturelle le pousse instantanément à essayer l’outil. Une fois le démographe emprunté, c’est sur ses jambes qu’il se lance dans une phase d’apprentissage de plusieurs mois avant de commencer à proposer des

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Boutique sur le port : 05 46 09 56 89 20 quai de Sénac - 17630 La Flotte en Ré Dégustation « Les Copains Bâbords » : 05 46 01 35 51 - 4 route du Praud 17630 La Flotte en Ré Établissement & bureau : 05 46 09 90 87 3 route du Praud - 17630 La Flotte en Ré contact@famillelecorre.com

@ www.famillelecorre.com

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sports à la hune R u g b y

Des All Blacks viennent coacher des « graines de champion » Ils étaient 47 Rétais de 6 à 14 ans à avoir participé au stage de rugby Elite Haka organisé par le Sporting Club Rétais de La Flotte, encadrés par trois ex-joueurs néo-zélandais. Une expérience que ces jeunes joueurs ne sont pas près d’oublier !

Immersion, transmission et partage Troy Nathan, Sam Tuitupou et Massey Tuhakaraina ont joué parmi

DR

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u 18 au 20 avril dernier, les jeunes rugbymen licenciés du SCR ont pu bénéficier d’un stage exceptionnel : pratiquer le rugby comme en Nouvelle-Zélande avec les dieux de la balle ovale, les All Blacks. Une véritable immersion dans la culture maorie. Comme nous l’expliquait Manu Aouach, le président du SCR « c’est à l’occasion d’une rencontre avec Arthur Rio, un jeune espoir qui joue à Paris et dont les parents possèdent une maison à Loix, que l’idée de ce stage a germé. Proposé par l’agence d’événementiel sportif « Up & Under » dont il fait partie, Arthur a programmé cette halte rétaise alors que seulement deux étapes en France éteint prévues lors de l’escale française de ces anciens joueurs professionnels. Grâce à nos fidèles partenaires nous avons pu trouver les financements pour mettre en place ce stage et quand je vois l’enthousiasme et les étoiles dans les yeux de nos jeunes, c’est une belle récompense ! »

Le graal : l’initiation au Haka Bien plus qu’un sport, le rugby fait partie intégrante de la culture maorie. Les joueurs du monde de l’ovalie appartiennent à des cultures et des modèles différents, mais la pratique du rugby les rassemble comme une tribu avec ses rites. Le Haka en est l’un des symboles forts dont les joueurs rétais ont appris le sens et la cérémonie. Les valeurs véhiculées, tant dans les gestes que dans les chants, s’associent à la rigueur, le respect de son adversaire, la fraternité, un bon esprit.

Entraînement au Haka sur la pelouse du stade de La Flotte dirigé par Troy Nathan, l’un des All Black fondateurs de ce stage Haka Elite Global

la fameuse équipe des All Blacks aux quatre coins du monde et partagent désormais leur amour du rugby et leur culture maorie. Ces joueurs, devenus coachs, développent, à travers leurs expériences professionnelles et leur connaissance du rugby, des compétences auprès de rugbymen amateurs pour les faire progresser, leur transmettre et inculquer la fraternité et les valeurs maori. Dans un environnement idéal, ils offrent, à chaque joueur, la possibilité d’apprendre,

de grandir et de se développer grâce au sport. Pendant ces trois jours de stage, les joueurs flottais ont été initiés aux bons comportements, ont appris à aller au contact avec le moins de collisions possibles pour éviter tous types de blessures. L’objectif de ces ambassadeurs est d’enseigner la pratique du rugby et leur science du jeu de la même manière qu’ils l’ont apprise à l’école de rugby en Nouvelle-Zélande et de partager le meilleur.

Le dernier jour du stage, les parents étaient invités à venir assister et participer à une « cérémonie » mettant en scène plusieurs Hakas pour se rendre compte du sens de ce chant dansé qui s’assimile davantage à un chant d’accueil et de salutations bienveillantes plutôt qu’un chant de guerre. A l’unanimité les enfants, petits ou plus grands, étaient conquis et fiers de porter leur tenue, tee shirt et short d’entraînement Haka offerts par leur club et dédicacés par les All Blacks, pour être à l’image de leurs idoles. Florence Sabourin

A S S OCIA T ION S à l a h u n e Pa t r i m o i n e

o r a l

r é t a i s

Le COREPOR se réveille au son du tambour Les membres de l’association culturelle rétaise ont la ferme intention de reprendre leurs activités.

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prochain, aura pour thème : « Ré, à l’heure du tambour municipal ». Un spectacle pour voyager dans le passé Le groupe du COREPOR, sous l’initiative de Jean-Claude Bonnin, s’est mis d’accord sur le choix des chants et des textes, tous, bien évidemment, rédigés en patois. Les textes peuvent être extraits de « l’Almanach de l’île de Ré », d’autres de journaux de l’époque, certains ont été trouvés au fond d’un tiroir. Ils sont déjà répartis auprès des intervenants sur la scène. Ils seront distribués aux spectateurs, avec leurs traductions en français. Comme pour les précédentes représentations, c’est le couardais Michel Pelletier qui jouera le rôle de « Monsieur Loyal » et assurera la présentation. A l’entracte, le public partagera la

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traditionnelle bouvette et le groupe de musiciens « Les Rétas » et les danseurs « Les Casserons » feront partie de la fête.

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e jeudi 20 avril, au cœur de l’ancienne bibliothèque d’Ars, Michel Fruchard, président du Collectif pour le recueil du patrimoine oral rétais, s’est félicité de retrouver tous ceux qui participent à la vie de l’association. Il s’était déjà exprimé à ce propos au début de l’année, lors d’une séance des « Causeries rétaises », organisée sur le patois rétais. « Nous sortons de notre sommeil covidien », avait-il déclaré, avec enthousiasme. L’objectif de la réunion était de renouer avec ce qui, aujourd’hui, est devenu un rituel culturel sur notre île : « La veillée des conteurs ». Celle-ci s’était endormie depuis la dernière représentation qui avait eu lieu au cours de l’automne 2019. Ce long moment de léthargie va être interrompu au rythme des battements du tambour... En effet, la prochaine veillée, prévue pour le 21 octobre

D’ores et déjà, un calendrier est établi pour les différentes répétitions. Tous les membres de l’association affichent une fervente jovialité, même si ce sont, pour la plupart, des grisonnants… Le rendez-vous est donc donné. Nous reviendrons, le moment venu, pour l’annonce du lieu qui n’est, à ce jour, pas définitivement fixé. Jacques Buisson

La prochaine « Veillée des conteurs » aura pour thème « Ré, à l’heure du tambour municipal ».

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e N a u t i s m e

Cercle nautique martinais : le plein de projets pour 2022 Première AG en présentiel depuis deux ans pour le Cercle nautique martinais. A l’ordre du jour, la bonne humeur !

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© Cercle Nautique Martinais

i ce rendez-vous règlementaire avait été respecté en 2021, c’était par visio-conférence, une méthode réduisant de facto le nombre de participants. Alors en ce vendredi 22 avril, l’assistance rassemblée dans la salle de La Poudrière à Saint-Martin fait plaisir à voir. Cinquante-cinq adhérents, présents ou représentés participent, soit la moitié des membres de l’association réunissant aujourd’hui cent-dix membres. Absent pour raisons personnelles, Patrice Déchelette, maire de SaintMartin, était représident de l’URCAN*, Régis Baudonnière. Rapports d’usage Déroulés par le Président du CNM, Philippe Carruel, ils seront brefs et efficaces. Concernant les activités 2021 et malgré l’annulation de grands évènements comme La Fête de la Mer et La Fête du Coquillage, le programme est toujours aussi riche, mêlant plaisance et sorties pêche, randonnées à vélo, pique-niques et dîners au restaurant, toujours en extérieur, les réunions prévues dans les lieux clos ayant toutes été supprimées de l’agenda. A noter de bien agréables petites croisières menant les plaisanciers de l’Ile d’Oléron à l’Ile d’Yeu en passant par la Pointe d’Arçay, Bourgenay et SaintGilles Croix de Vie, le traditionnel piquenique au Banc du Bûcheron ou encore une sortie chère au cœur de l’association avec le CDAIR**, ayant réuni en 2021 quarante résidents et six bateaux. En bref, malgré la pression du contexte sanitaire, les membres du CNM ont trouvé le moyen de prendre du bon temps et c’est heureux. Sur

C r é a t i o n

Temps fort chaque année à l’agenda du CNM, la sortie bateau avec les résidents du CDAIR.

l’aspect financier rien à redire : si le CNM clôture l’année 2021 avec un léger déficit (320 €), sa trésorerie reste excédentaire. Forte implication sur les travaux du port Naturellement concerné par le port de Saint-Martin, le Cercle nautique martinais a participé les 25 mai et 17 décembre 2021 aux séances du Conseil portuaire présidé par la conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge, et a fortiori à la « grande commission portuaire du 10 novembre dernier », concernant les travaux prévus en remplacement du brise-lames. Dotée de cinq représentants auxquels il faut ajouter deux adhérents « désignés à titre individuel », l’association a pu s’exprimer sur le projet. « Nous sommes intervenus sur le chenal de sortie initial

qui était trop étroit », explique Philippe Carruel, rappelant les grandes lignes de travaux prêts à débuter. Deux digues vont ainsi voir le jour, la première, fixe de soixante-dix mètres de long tandis que la seconde, de cinquante-quatre mètres, sera composée de deux plateformes mobiles, le tout pour un budget de cinq millions d’euros. Sur cette somme importante, Philippe Carruel « signale l’opposition de la Mairie martinaise, Patrice Déchelette s’étant étonné d’un tel investissement alors que par ailleurs seulement 900 000 € avaient été alloués dans le cadre du PAPI ». Le chantier devrait se terminer en novembre avec la destruction des restes de l’ancien brise-lames et après plusieurs phases de travaux pouvant entraîner des « possibilités de complications pour la navigation » (Lire notre article en page xx de cette édition).

Belle année en perspective Même si une certaine prudence est encore de mise, le retour à la vie normale laisse toute latitude à nombre d’activités, lancées depuis le 18 mars avec la traditionnelle sortie de ramassage d’huîtres à Chauveau et une croisière à Marans, préambules de beaucoup d’autres festivités plaisancières à venir. Fête des Fleurs en juin et du Thon en septembre sur l’Ile d’Yeu, sortie bateaux direction l’Ile d’Aix et Boyardville, Coupe Charlotte, piqueniques… à pied ou en bateau, le programme s’annonce chargé jusqu’à une soirée Beaujolais en novembre, avec au menu cette fameuse croisière sur la Charente par deux fois annulée et que le CNM entend bien savourer cette année. Autant d’occasions de bons moments que l’association espère bien partager avec de nouveaux adhérents, plaisanciers ou non. Et n’omettons pas bien sûr le retour d’une Fête du Coquillage appréciée bien au-delà des fortifications Vauban et planifiée pour le 24 septembre. Comme le veut la coutume, l’assemblée générale du CNM s’achève par un « pot de l’amitié », sans avoir oublié d’élire deux nouveaux administrateurs (Bernard Boquis et Thierry Conroy), ni d’avoir une pensée particulière pour deux disparus regrettés, Bernard Verez et Catherine Métais. Pauline Leriche Rouard * URCAN : Union rétaise des clubs et associations nautiques. ** Centre départemental d’accueil de l’île de Ré.

d ’ a s s o c i a t i o n

« Les Copains Réthais », vient de voir le jour à Loix Un événement qui vient confirmer le dynamisme qui règne au sein de la presqu’île de l’île.

Une association ouverte Les responsables n’ont pas l’intention de ne s’adresser qu’aux jeunes. Ils ont pour objectif de toucher toutes

les générations. « On pense à tout le monde, il faut que le village soit vivant l’été comme l’hiver. Nous voulons remettre au goût du jour des soirées à thèmes, des repas, des concours de belote, des lotos. On voudrait, aussi, faire revivre ce que l’on a connu pendant notre enfance, comme par exemple, la fête du Mardi Gras », nous confie Théo. Il ne s’agit pas, non plus, pour l’association naissante, de se contenter d’offrir des animations au cœur des seules limites du village. Dans un premier temps, le petit groupe avait décidé de choisir le nom des « Copains Loidais », mais dans la mesure où il avait l’intention d’étendre son rayonnement sur d’autres communes, c’est bien l’adjectif « Réthais » qui a été retenu, et des jeunes, des quatre coins de l’île, seront les bienvenus.

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Dans l’immédiat, les responsables envisagent de se présenter aux deux autres associations de la commune : « Le Cochonnet loidais » et « Le Club » (qui regroupe les aînés et les amis des anciens combattants), afin de proposer d’éventuelles collaborations pour les animations prévues cet été.

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’association « Bougez les jeunes », très active jusqu’au début des années 2000 a perdu, peu à peu, ses adhérents, et a fini par disparaître. Quatre jeunes viennent de prendre la décision de s’impliquer dans la vie du village. Le groupe des « Copains Réthais » vient de constituer un bureau. Théo Coilier (président), Teddy Loizeau (secrétaire), Yoann Baty (responsable de la communication), tous les trois fils et petits-fils de Loidais, sont accompagnés de Christophe Peyron (trésorier), installé dans le village depuis plus d’une dizaine d’années.

Une réunion aura lieu en septembre pour préparer le premier rendez-vous, vraisemblablement un concours de belote qui devrait se dérouler en fin d’année, dans la salle des fêtes de Loix. Souhaitant longue vie aux « Copains Réthais ». Jacques Buisson

Contact : lcr17111@gmail.com 06 61 31 17 52

Christophe, Théo et Teddy (de gauche à droite) ne cachent pas leur enthousiasme.

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histoire M o i s

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l’ E n v i r o n n e m e n t

La vigne, un patrimoine rétais

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u’on se le dise, l’île de Ré, contrairement à ses voisines vendéennes ou bretonnes, n’a jamais été une vraie terre de marins. Sa situation géographique, associée à un fort ensoleillement et une faible pluviométrie, ont très vite convaincu les locaux que leur avenir passerait plus par la viticulture que par l’appel du grand large. Pour retrouver les premières preuves historiques d’une viticulture rétaise, il faut remonter à l’époque médiévale, au début du 12ème siècle. L’abbaye vendéenne de Saint-Michel-en-l’Herm possède les terres du nord de l’île, données par le Duc d’Aquitaine, tandis que le sud de l’île est une seigneurie laïque appartenant aux Mauléon. Lorsqu’Eble de Mauléon devient seigneur de l’île de Ré en 1145, il hérite d’un territoire peu développé économiquement et qu’il compte faire fructifier. « D’autant que cette partie de l’île se trouve directement face à l’Aunis où il y a déjà à cette époque pas mal de vignes et de commerce », explique Stéphanie Le Lay, responsable du service Patrimoine à la CdC de l’île de Ré*.

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Afin de développer sa seigneurie, il va donc s’inspirer de ce qui se fait sur le continent en misant sur la vigne. Pour procéder au défrichement de cette île alors très boisée, il favorise l’installation de religieux réputés pour leur savoir-faire en matière de vignes et de vin : les Cisterciens. Eble de Mauléon encourage ainsi, entre 1152 et 1156, l’implantation d’une abbaye cistercienne, dénommée Notre-Dame de Sainte-Marie, plus connue par la suite sous le nom Cette gravure de Saint-Martin (1787) montre un port en de l’Abbaye des pleine ébullition qui exporte vin, eaux-de-vie et vinaigre dans Châteliers. toute l’Europe.

Paysages modifiés

Pour déboiser, mettre les terres en culture puis récolter, cela nécessite une main d’œuvre nombreuse, qui permet à l’île de Ré d’accroitre sa démographie. « Visuellement, les paysages de l’île de Ré vont beaucoup changer dès cette époque suite au défrichage des cisterciens », ajoute Stéphanie Le Lay. Surtout, il en résulte, à partir du 12ème siècle, un développement différencié de l’île, avec sa partie sud plus dynamique. De cette époque, l’île de Ré conserve les vestiges de la grange dîmière de Sur ce détail de la carte de Claude Masse, on distingue les Sainte-Marie : c’est vignes ainsi que les grands domaines, ces fermes viticoles là que le seigneur construites en-dehors des centre-bourgs historiques. stockait la part

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Saint-Martin, port international

on voit apparaitre des maisons isolées en dehors des bourgs, de type fermes fortifiées, à l’image de la ferme des Tourettes à Loix ou de la Davière. Ces nouveaux domaines abritent les chais, celliers et pressoirs des riches propriétaires terriens. Aux 17ème et 18ème siècles, l’île de Ré conserve plus que jamais sa vocation viticole : la carte de 1702 du célèbre géographe Claude Masse présente une île entièrement couverte de vignes (jusqu’aux pieds des dunes !), en dehors de quelques marais salants. Le défrichage est tel que toutes les forêts ont été arrachées et que les Rétais n’ont plus de bois pour se chauffer ! Victime de sa monoculture, l’île est même contrainte d’importer du continent certaines matières premières comme le blé et plus généralement les céréales, qu’elle ne cultive quasiment plus. Dans un manuscrit, Claude Masse évoque alors une production de 50 000 tonneaux, « quelque chose d’incroyable pour une si petite île ! » De grands propriétaires et négociants construisent des domaines en dehors des bourgs, comme les Marattes ou Mouille-Pied, achetant le raisin aux petits exploitants ne disposant pas des outils de production couteux comme les pressoirs. « Au-delà de ces petits exploitants qui n’ont pas les moyens de presser leur raisin, il y a aussi des vignerons pauvres qui ne possèdent que quelques ceps de vigne, souvent sur des terres pauvres, et qui sont obligés de louer leur force de travail auprès des grands domaines », explique Stéphanie Le Lay. Corollaire de cette production massive, le commerce du vin, porté par les protestants, se développe fortement en direction des pays du nord de l’Europe. Saint-Martin devient une plaque tournante de cette activité économique et son port rayonne à l’international : au 17 ème siècle, il n’est pas rare que 400 à 500 bateaux mouillent au large de son havre1, au point qu’une « forêt de mâts » entrave l’horizon !

Au 14 ème siècle, malgré la guerre de Cent Ans, l’île de Ré maintient son vignoble qui occupe alors 2000 hectares, ce qui représente 60% des terres cultivables du territoire ! Conséquence de cette frénésie viticole, les échanges commerciaux, initiés par Eble de Mauléon, se développent (Lire la suite page 23) de plus en plus avec l’export de vin vers la Bretagne ou la Vendée depuis les ports de Saint-Martin, La Flotte ou Rivedoux (port du Manoir). Si cette quasi monoculture façonne les paysages de l’île, elle modifie aussi sensiblement son urbanisme. D’un habitat traditionnellement groupé L’alambic de Sainte-Marie, qui date de l’Empire (début 19ème dans les villages, siècle), est le plus vieux répertorié en Charente-Maritime.

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La carte particulière de l’Isle de Ré de Claude Masse (1702) présente un territoire couvert de vignes (points verts), jusqu’aux pieds des dunes.

de récolte prélevée aux exploitants de ses terres au titre de la dîme… D’ailleurs, l’impôt ne touchait pas que les récoltes mais également les pressoirs, moulins et autres outils de « production » comme les fours. Suite à la famille Mauléon, qui règne jusqu’en 1268, les Thouars héritent de la seigneurie et poursuivent la tâche entamée par leurs prédécesseurs, accélérant même au 13ème siècle les plantations de vignes. « Ils déclarent que toutes les parcelles non cultivées doivent être plantées », explique Stéphanie Le Lay. Pour y parvenir, les Thouars mettent en place le cens, un impôt qui ne porte plus sur le volume des récoltes, mais directement sur la taille des terrains. Cet impôt fixe incite donc à cultiver la moindre parcelle disponible tout en assurant au seigneur des revenus fixes, que les vendanges soient bonnes ou mauvaises. La culture de la vigne est tellement prédominante que, d’après les textes de l’époque, l’unité de mesure des terrains de l’île de Ré est le « cep » !

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© BnF

Plutôt que de se tourner vers la mer, l’île de Ré a misé dès l’époque médiévale sur le travail de la terre, et en particulier sur la culture de la vigne. Dans le cadre du mois de l’Environnement, la conférence « Des raisins et des hommes » a permis de retracer le fil de cette histoire.


histoire DR

cela, l’île de Ré reste une terre agricole : la plus grande collection de cartes postales3 de l’île de Ré, de 1890 à 1910, présente presque exclusivement des paysages et des travailleurs agricoles, les représentations de l’univers maritime étant quasiment absentes.

indispensable à la mécanisation et à l’amélioration des rendements, fait son chemin5. En 1951, la Coopérative des vignerons, basée sur la tradition rétaise des sociétés de secours mutuel, voit le jour grâce à l’association d’une soixantaine de viticulteurs. En à peine huit mois, le bâtiment de la coopérative, qui reprend les codes de l’architecture moderne des années 50, sort de terre avec son emblématique tour « silo », sa distillerie et ses chais. La viticulture rétaise entre enfin dans la modernité, et vingt ans plus tard, la coopérative regroupe 580 professionnels. Aujourd’hui, le vignoble s’étend sur environ 600 hectares (contre 5000 hectares au 19ème siècle) cultivé par 60 adhérents à la coopérative ainsi que deux vignerons indépendants. La qualité du vin s’est grandement améliorée, notamment grâce à des études de sols et des équipements dernier cri, et la distillation (cognac) reste une activité majeure.

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© Uniré

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Le patrimoine viticole du 19ème siècle a quasiment disparu, exception faite du pressoir à cabestan récemment sauvé ainsi que l’alambic de Sainte-Marie, le plus ancien de l’île et probablement du département. Certains lieux reconvertis, comme la maison du Platin à La Flotte, étaient d’anciennes distilleries. Il est pourtant un patrimoine « viticole » encore particulièrement visible sur l’île : les maisons bourgeoises de la fin du 19ème siècle. Au moment où Les anciennes cartes postales de l’île de Ré, autour de 1900, valorisent presque exclusivement le travail de la terre, et en particulier celui de la vigne. le phylloxera4 ravage le vignoble continental dès les années 1870, l’île est épargnée par ce petit insecte, qui ne Maisons du phylloxera Les commerçants étrangers viennent traversera qu’en 1883 le bras de mer y acheter le sel et surtout les proA la fin du 18ème siècle, la viticulture qui la sépare du continent. Pendant ductions issues de la « vinâterie ». rétaise connait un coup d’arrêt : au la dizaine d’années où le phylloxera Sur les quais de ce port cosmopolite, départ de nombreux commerçants épargne l’île, les Rétais vendent leur De ce glorieux passé viticole, seule la on entend parler anglais, flamand, protestants pendant les guerres de vin à prix d’or, entrainant des forproduction de vinaigre n’a jamais été hollandais. Des familles flamandes religion, s’ajoute la saisie des biens de tunes expresses et la construction relancée. De quoi donner des idées s’installent même sur l’île, rachetant l’Eglise pendant la Révolution (prode superbes demeures, surnommées à certains ? des vignobles et des marais salants priétaire de grands domaines vitiles « maisons du phylloxera ». « On pour les exploiter directement. coles) puis les campagnes militaires dit qu’en seulement trois années de Mathieu Delagarde napoléoniennes. Avec le départ des récoltes, ils avaient suffisamment hommes sur les champs de bataille, d’argent pour se construire une mai*Conférence « Des raisins et des Le vinaigre, la main d’œuvre manque, tandis son », témoigne Stéphanie Le Lay. Ces Hommes », présentée dans le cadre du Mois de l’Environnement le 14 avril dernier maisons en pierre de taille « boisson » à succès à la coopérative Uniré du Bois-Plage. équipées de perrons (l’enLe port voisin de La Flotte, le deutrée ne se fait plus, comme (1) Les grands voiliers mouillaient au large, xième port marchand de l’île, se tandis que de petites embarcations plus pour les maisons du comlégères faisaient la navette depuis les quais consacre davantage au commerce mun des mortels, au niveau pour charger et décharger la marchandise. national, exportant vers la Vendée ou de la rue) sont souvent sur(2) On compte notamment une rue de la Bretagne. C’est également à cette montées de toits à quatre la Vinaigrerie à Ars, la rue Vinaigrerie de pentes couverts d’ardoises, la Motte au Bois-Plage, et la maison dite époque qu’on commence à distiller « vinaigrerie » à La Couarde. réservés la bourgeoisie aisée. le vin sur place, notamment pour (3) Collection Héraudeau. Les exemples de maisons du faciliter son transport en réduisant phylloxera sont nombreux (4) Minuscule puceron se présentant les volumes : arrivé à destination, successivement sous forme aptère puis sur l’île (comme la maison ce vin « brûlé » est mélangé avec ailée au cours de son cycle de vie et dont de Victor Cognacq-Roy au une espèce attaque la vigne. de l’eau. Avec ce procédé, inutile de Bois-Plage ou la Rafale à (5) Le premier remembrement sur l’île préciser que la priorité est donnée La Couarde) mais les plus a lieu à Sainte-Marie en 1947 et mettra aux rendements et que la qualité emblématiques se situent une dizaine d’années à aboutir. En 1974, reste secondaire. Comme les cépages le remembrement est effectif sur six rue de la République à La Rafale, maison de Louis Bonnin Filloleau à la communes de l’île et il est encore en cours de « rouges » produisent moins, les Couarde (1875), est un des nombreux exemples de Sainte-Marie, complètement à Loix. A La Couarde, il n’aboutira qu’en blancs s’imposent largement. Pour 1988 ! maisons du phylloxera. reconstruite à cette époque. accroitre encore la productivité des que le blocus continental ordonné vignes, les sols sont amendés avec le par Napoléon contre l’Angleterre Le renouveau des varech (une ressource naturelle préaffecte directement le commerce années 50 sente sur toutes les plages de l’île) rétais. « Pour des ports internatioqui donne un goût particulièrement Si le phylloxera finit par naux comme Saint-Martin, c’est un prononcé au vin mais « atténué » par gros coup dur, détaille Stéphanie atteindre Ré, l’île s’accrola distillation. Cette dernière permet Le Lay. Ce blocus de quinze ans chera coûte que coûte à également la production d’eaux de va entrainer la ruine de nombreux sa vigne, contrairement vie et surtout de vinaigre ! Grâce commerçants ». à l’Aunis qui ne se relèaux recherches récentes de l’histovera jamais de cette crise. L’île de Ré est aussi confrontée à un rien Jacques Boucard, on a découvert Certes, en 1930, la proproblème structurel qui empêchera, que la production de vinaigre rétais duction est inférieure jusqu’en 1945, toute modernisafut considérable sur l’île de Ré. « Les de 65% à ce qu’elle tion de ses pratiques agricoles : la ventes étaient extrêmement imporétait en 1870 : outre le micro-propriété. Lors des successions, tantes car c’était une boisson très en phylloxera, la Grande la coutume locale veut que l’héritage vogue dans les pays baltes, où on le Guerre est passée par soit partagé à parts égales entre là, vidant les campagnes mélangeait avec de l’eau et des glachaque enfant. Il en résulte, au fil françaises, et l’île de Ré, çons », évoque Stéphanie Le Lay. De des générations, un « puzzle » de de sa main d’œuvre même, le célèbre vinaigre d’Orléans parcelles de plus en plus étroites, masculine. était en grande partie constitué, au peu rentables et donc impossible à 18ème siècle, de vinaigre de l’île de moderniser. Ces grandes bandes de Tant bien que mal, Ré…Si les traces de ce commerce terres, appartenant à une multitude la viticulture connait florissant ont quasiment disparu, de propriétaires, se retrouvent d’ailpourtant un renouveau on sait que quasiment chaque comleurs encore aujourd’hui dans la phyaprès la Seconde Guerre mune de l’île possédait sa vinaigresionomie des terrains bâtis (long et mondiale : la question La Coopérative des vignerons, avec sa célèbre tour rie, comme le rappelle la toponymie étroit) ayant remplacé les anciennes du remembrement « silo », symbolise l’entrée de la viticulture rétaise dans micro-propriétés viticoles. Malgré locale2. la modernité. des micro-parcelles,

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histoire C o n f é r e n c e

La pêche a toujours fait partie du quotidien des Rétais Christelle Rivalland, directrice du musée Ernest Cognacq, a tenu une conférence sur ce thème qui est un témoin vivant du patrimoine insulaire.

Le public a pu apprendre plusieurs détails sur la pêche de nuit, ou pêche au feu et sur le matériel employé. Il s’agit d’une pratique ancestrale qui remonte à l’époque des Grecs et des Romains. Il existait, aussi, la pêche de « pièges » : le filet, la bourgne, le casier pour récupérer certains crustacés comme l’un des plus prisés, le homard. Mais de tous ces pièges, le plus important, celui qui « fournissait » le plus de poissons, était bien l’écluse.

Des murs de pierres en forme de fer à cheval Construites par l’homme, les écluses sont présentes, sur l’île, depuis le XIII ème siècle. On en a compté jusqu’à 140 à la fin du XIXème siècle. Il en existe, de nos jours, encore 14 en activité* regroupées au sein de l’Adépir**. Chacun des membres des équipes de bâtisseurs qui se chargeaient de leur entretien, venaient pêcher, à tour de rôle. Elles ont longtemps été considérées comme un véritable garde-manger pour la population et font partie, aujourd’hui, du paysage de l’estran. L’intervenante n’a pas manqué de faire, de manière régulière, référence à la brillante thèse de doctorat, soutenue par Jacques Boucard qui était présent dans la salle.

Un lien entre la mer et la terre Les Rétais, ces paysans de la mer et marins de la terre, ont su, habilement, exploiter toutes les richesses de l’océan. La pêche au sart (immortalisée par le célèbre tableau de

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l a, tout d’abord, été question de la pêche de ramassage ou de « cueillette ». Une pêche pratiquée par tous, hommes, femmes, enfants. En arpentant le platin, on pêchait toutes sortes de coquillages : coques, moules, palourdes, pétoncles, praires, ainsi que des bigorneaux. Les techniques étaient transmises de génération en génération. L’intervenante a, ensuite, parlé de la pêche de « chasse », où l’on va débusquer, traquer et saisir la proie, généralement des poissons. Les instruments utilisés ont été présentés : le haveneau, une sorte de grande épuisette, le treillas, un filet placé entre deux manches en bois, l’épée d’écluse ou encore la pigouille (ou pigougne) où des pointes munies de petits ardillons sont placées à l’extrémité d’un long manche de bois. Les pêcheurs étaient munis de gourbeuilles, des paniers en osier qu’ils portaient en bandoulière ou de manoques.

un port thonier. Un peu plus tard, on repère au bout de l’île, à Ars, l’existence d’une usine à sardines qui a fonctionné de 1911 à 1930. Celle-ci était approvisionnée, essentiellement, par des bateaux des Sables d’Olonne et d’Arcachon.

De son côté, le développement de l’ostréiculture, depuis Napoléon III, est un fait marquant qui perdure de nos La pêche de nuit. Huile de Raphaël Drouard. jours. La culture de l’huître fait vivre, William Barbotin, exposé au cœur aujourd’hui, plusieurs familles de la mairie d’Ars) était une activité rétaises. La production locale repréimportante pour assurer la qualité et sente 4% de la production nationale. la quantité des récoltes. Ces herbes Lors de sa conclusion, Christelle marines servaient d’engrais. Sur l’enRivalland a bien fait remarquer qu’ semble de l’île, le ramassage du sart à ce jour, chacun peut constater ème était réglementé. De la fin du XIX que les ressources s’amenuisent. au début du XXème siècle, une usine à Sur notre île, la pêche est surtout engrais fonctionnait à Saint-Clément une pêche de loisir, elle doit se prades Baleines. tiquer en combattant les pratiques sauvages ou inconscientes, sous l’œil vigilant des écogardes... La pêche avait aussi une vocation professionnelle La pêche en mer s’est développée au XIXème siècle. Il s’agissait d’une pêche de drague. Même si Ré n’a jamais été une île de marins, contrairement aux îles bretonnes ou à Oléron, La Flotte est devenue, à cette époque,

Jacques Buisson *Une quinzième est en construction sur Sainte-Marie, à l’initiative des « Bâtisseurs de l’estran ». **L’Association de Défense des Écluses à Poissons de l’Ile de Ré.

C o n f é r e n c e

Rencontre avec Guillaume IX, Duc d’Aquitaine et… troubadour Si l’AAMEC nous a habitués à des conférences plus intéressantes les unes que les autres, celle-ci s’annonce particulièrement savoureuse. © AAMEC

immense incluant, excusez du peu, le Port de La Rochelle. Héros de roman

Guillaume IX d’Aquitaine, derrière l’étendard, une personnalité hors normes.

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lors qu’il est tout juste âgé de quinze ans, Guillaume hérite d’un morceau de territoire

Le voilà Duc d’Aquitaine et de fait, plus riche que le Roi de France luimême. Sa vie ? Elle ressemble à celle de tous les Princes de son époque. Des armes aux femmes, Guillaume IX d’Aquitaine la mène entre guerre et plaisirs, pimenté d’un brin de sacrilèges puisqu’il sera excommunié par le Pape. Mais sous ses apparences sans doute un peu rustres, le Duc d’Aquitaine cache une âme de… poète et se révèle être le premier troubadour de la Littérature française !

Ré à la hune | édition du 4 mai 2022 | N° 241

Pour conteuse de talent Les adhérents de l’AAMEC la connaissent bien et ce sera un plaisir pour tous les autres de la rencontrer : de son ancienne vie d’avocate, Sabine Roy a gardé la parfaite élocution et le sens du ton juste. De sa vie d’auteure férue d’Art, de Culture et d’Histoire, elle a l’élégance des mots et la passion du partage. Conteuse réjouissante, l’écouter est un vrai plaisir et l’assurance de passer un moment délectable auprès d’illustres figures qui ont marqué leur temps. Amoureux de l’époque médiévale et de l’Histoire de notre belle région, vous trouverez dans cette conférence

annoncée de quoi satisfaire votre appétit. Et petit détail, n’oublions pas que Guillaume IX, Duc d’Aquitaine et troubadour, fut également le grandpère de la célèbre Aliénor qui fera à elle seule l’objet de conférences ultérieures. Pauline Leriche Rouard

Guillaume IX d’Aquitaine Le Duc Troubadour (1071 - 1126) Mercredi 18 mai à 18h Salle Vauban à Saint-Martin de Ré Billetterie sur place à partir de 17h30 Tarifs : Adhérents AAMEC : 5 € Non adhérents : 7 €

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Les Cycles N, une nouvelle vitrine pour un souffle nouveau

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nauguré en 2017, le showroom d’exposition des Vélos à Assistance Électrique Neuf (VAE) avait besoin d’un souffle nouveau. C ’est chose faite grâce à la création d’une jolie vitrine à l’aspect vintage, décorée à la main par un artiste peintre en lettres. Cette boutique, située en face du magasin de location, propose un choix de VAE de qualité avec de nombreux modèles en stock.

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z a p ’ a rts

Partez à la rencontre des artistes flottais Le week-end de la Pentecôte, dix-neuf artistes flottais ouvriront leurs ateliers et autres lieux d’exposition au public, à l’initiative de la Commune. Une belle façon de découvrir les talents d’artistes du terroir ! plus importante début juin, alors que leur stock est réduit en fin de saison. Enfin, le week-end de la Pentecôte est plus propice à la déambulation artistique qu’un week-end classique. Ainsi cette année dix-neuf artistes pourront exposer leurs peintures, illustrations, sculptures, photographies, gravures sur plaque de cuivre à l’eau forte ou encore art textile dans leur atelier, dans l’une des quatre galeries flottaises participantes ou encore dans la salle de la base nautique, mise à leur disposition.

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près une première édition début septembre 2021 des « Ateliers d’artistes ouvert », mairie et participants ont choisi ce premier weekend de juin pour réitérer l’initiative très réussie. D’une part, à cette période, les tarifs du pont sont encore ceux du « hors saison », permettant plus facilement à des Rochelais de venir passer la journée sur l’île. D’autre part les artistes disposent d’une production artistique

Les galeries participantes : Sénac de Meilhan, L’Avant-Port, Sophie Le Mée et Humble exposeront certains de ces artistes flottais, soit dans le cadre de leur programmation artistique annuelle, soit plus spécifiquement pour cette manifestation. « Les vingt-trois lieux d’exposition certains artistes seront à la fois dans leur atelier et en galerie - seront identifiés sur leur façade, positionnés sur un plan, guidant la pérégrination des visiteurs, qui sera également facilitée par un marquage de parcours au sol, en forme de pétales de marguerite. Le point de départ sera le port,

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d’où partiront trois rubans de couleurs différentes correspondant à trois pétales. Ces parcours reprendront les principaux points d’exposition » nous explique Armelle Lacombe, Adjointe au Maire en charge de la culture, du patrimoine et de la communication, initiatrice de l’évènement. Ainsi, les 4 et 5 juin (certains artistes prolongeront le 6 juin), de 11h à 19h, Flottais, Rétais et visiteurs pourront (re)découvrir le très beau et typique village de La Flotte sous un prisme artistique mais aussi relationnel et convivial, ce type d’évènement privilégiant découvertes artistiques et humaines. Une large communication sera assurée par la Commune avec des plans, flyers, affiches distribués par les commerçants, en mairie, etc., dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nathalie Vauchez

Artistes exposants BERTAUX Eric .................................................. Peinture DEHÉE Jacques ............................................... Peinture DELEMONTEY Roger ................................ Peinture DUCLOUX-OLIVIER Marie ...................... Illustration EDET Chantal ................................................... Peinture FOUACHE Anne-Marie & Michel .......... Peinture GUEDRA-DEGEORGES Annick.............. S culpture papier mâché HOLMES Val ...................................................... Art textile J’M Jean Moncharmont ................................ Peinture Lo Laurence DORÉ ...................................... Peinture LOMBARD Marie-Paule............................... Peinture LUCCIONI Chantal ....................................... Photographie NADLER Pierre ................................................ Photographie NISKE Denise OTTEVAERE-KAMP........ Peinture PARC Marie-Claire & Michel .................. Peinture PICH Michel THEVENOT ........................ Peinture SOULET Nathalie ........................................... Sculpture UYTTENHOVE Jean-Pierre ...................... Sculpture VALLIN Claude................................................. E stampe et gravure sur plaque de cuivre à l’eau forte

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zap’arts C r é a t i o n

a r t i s t i q u e

Le pari d’un spectacle champêtre réussi ! Cela a été une belle aventure humaine et un franc succès pour la création « in situ » de Contempo’Ré Danse dans le cadre du Mois de l’Environnement.

Un spectacle pour expliquer et faire ressentir par des mouvements dansés et des textes la relation indispensable de la nature et la biodiversité pour travailler en agriculture raisonnée. Récit en images et témoignages à la fin du spectacle

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Anne-Laure Nivet, chorégraphe : « Quand nous avons interrogé les agriculteurs au

Harald des Vergers de Sainte-Marie au violoncelle.

P e i n t u r e

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début du processus de création, il y a eu des questions d’enfants très touchantes et quand j’ai vu le groupe se former les premiers jours, j’ai compris que le projet serait intéressant. Le bilan est positif, J’ai trouvé que les danseurs étaient vraiment dedans, j’ai eu l’impression que le public appréciait et ne s’ennuyait pas et en plus les agriculteurs viennent de me dire qu’ils sont très contents du travail. » Céleste, danseuse de 9 ans : « On est allé voir des agriculteurs et on a répété le spectacle, j’ai aimé danser avec Anne-Laure. » Camille, danseuse de 9 ans : « J’ai tout aimé, surtout la danse chez Adèle et Julien Doré, car c’est la première fois que je danse avec la nature ». Mali, danseuse de 10 ans : « Trop bonne semaine, c’était cool de découvrir comment travaillent les agriculteurs. J’ai adoré le spectacle, c’est agréable de danser en groupe dans la nature. » Alix, écogarde au pôle environnement et développement durable de la Communauté de Communes : « J’ai découvert le spectacle aujourd’hui, je suis émue, j’ai trouvé ça tellement beau, tellement juste. Ça m’a pris en plein cœur, ces mouvements, ces enfants, la joie, l’amour de la nature… J’avais l’impression que les enfants s’étaient transformés en petites abeilles, en hérissons, en rayons de soleil… C’était sublime. » Manuella, danseuse adulte : « Ce qui m’a

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près avoir passé plusieurs jours en résidence de création artistique « in situ » sur les terres agricoles de l’EARL Dorin et des Vergers de SainteMarie, l’association Contempo’Ré Danse, accompagnée de Marine de Missolz, comédienne professionnelle, nous a proposé un spectacle fort en émotion, touchant et drôle, sincère et enjoué.

Chut... écoutez la terre !

le plus marqué, c’est la rencontre il y a dix jours, j’ai été particulièrement touchée par le témoignage d’Harald, ça m’émeut encore d’ailleurs, qui parlait de manière très touchante du fait qu’il a perdu toute sa récolte en une heure de gel. Ce récit a été repris par Marine mot à mot , il a touché beaucoup de gens aujourd’hui. C’était très émouvant de danser autour de ses arbres, de faire attention aux fleurs, à ses terres qui sont précieuses pour lui et pour nous tous. Je trouve ça intéressant de lier l’art et la nature. » Tanguy, danseur adulte : « Ce qui va me marquer le plus, c’est le collectif mais c’est aussi la première fois que je fais de la danse, c’est une révélation très récente. C’est plus facile de danser dans une salle qu’à l’extérieur ou il faut donner beaucoup plus avec d’autre type de repères. Le spectacle s’est modifié tout au long de la semaine, on s’est adaptée en permanence aux idées des uns des autres. »

Marine, comédienne : « Le travail d’équipe était parfait dans un groupe super hétérogène au niveau des âges et des sexes. On a vécu une aventure humaine très riche. Je trouve que pour cinq jours de boulot, notre création tient la route, le défi est relevé. J’étais invitée comme comédienne par Anne-Laure pour ajouter des mots et du texte à la chorégraphie à partir du témoignage des agriculteurs qui nous raconté leur quotidien. J’ai écrit les textes de manière très différentes. Pour Harald, j’ai utilisé la première personne car il y avait une approche très poétique de la nature dans son métier. Pour Julien Dorin, c’est sa passion pour la pomme de terre qui m’a guidée. Après il y a aussi les enfants qui ont écrit des poèmes à partir de ce qu’ils avaient retenu des témoignages. » Propos recueillis par Jonathan Odet

S c u l p t u r e

Galerie Sénac de Meilhan, poumon artistique flottais Devenue au fil des ans un incontournable de La Flotte, la Galerie Sénac de Meilhan installée face au port, est associative. Cette saison artistique s’annonce ponctuée de nouveautés.

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a galerie participe largement au développement culturel de la commune et à son rayonnement. De Pâques à fin octobre, ce sont quinze expositions qui s’enchaînent tous les quinze jours. Un rythme soutenu qui favorise la promotion de peintres et sculpteurs majoritairement locaux. Pour la troisième exposition de la saison qui se tiendra du 30 avril au 13 mai, ce sont quatre peintres et un sculpteur de renom qui se partageront l’espace. Laurence Girault-Reux, Madalina Dina, Jacques Dehée, Patrice Simon et Chantal Delmas. Il s’agit de juxtaposer différents univers, comme des œuvres abstraites aux aplats de couleur monochrome, des techniques de mélange de matières, le travail des émaux, de la céramique ou encore des toiles lumineuses et colorées plutôt figuratives. Les genres se mélangent pour donner du relief au travail individuel de chacun des artistes. Le public qui franchit la porte est accueilli par les artistes qui assurent les permanences lors de l’ouverture. Cette spécificité permet un échange direct et constructif entre le public et le créateur de l’œuvre.

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Des événements spéciaux jalonnent la saison « Chaque année nous offrons une carte blanche à un artiste afin de mettre en avant des savoir-faire et talents artistiques peu connus », nous explique Catherine Le Bouill, présidente de l’association « Les Peintres et Sculpteurs de l’île de Ré ». « Cette année, ce sera l’art textile avec Val Holmes qui sera notre invitée du 28 mai au 10 juin et qui réalise un travail extrêmement original. Cette artiste féminine a mis au point une technique de broderie à la machine à coudre en utilisant des photos numériques grand format comme support. Diplômée des Beaux-Arts, son travail reste plutôt figuratif et on retrouve dans ses œuvres les motifs de paysages, de mer, d’architecture, de jardins, des femmes… baignés de lumière et de couleur. Cette technique artistique est très connue dans les pays anglo-saxons mais encore peu en France et ce sera une belle occasion de la découvrir. Une autre femme flottaise, Nathalie Soulet, sculptrice de portraits humains et animaliers réalisés en terre cuite patinée, exprimera à ses côtés, sa passion pour le vivant et

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l’émotion d’une pose, le tout empreint d’une grande sensibilité. » Réservé aux élèves flottais : l’Art, un jeu d’enfant Initiée en 2021, cette idée d’ouvrir la galerie aux élèves de CM1 et CM2 des écoles privée et publique de La Flotte voit enfin le jour du 11 au 24 juin. Ces artistes en herbe ont réalisé des tableaux en relation avec le thème des Aires Marines Éducatives*. Ce projet sur lequel ces écoliers travaillent depuis deux ans, s’inscrit dans la lignée pédagogique de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Cela permet aux enfants de réfléchir sur la protection des océans et de les faire s’exprimer sur un plan émotionnel, artistique et sensitif. Gourmandises d’Art du 15 octobre au 1er novembre L’événement de fin de saison aura pour thème la gourmandise, déclinée dans l’art et sur chaque tableau exposé. Libre à chaque artiste d’exprimer la surprise gourmande qu’il voudra évoquer.

Galerie Sénac de Meilhan 18 Ter quai de Sénac à La Flotte Ouvert tous les jours d’avril à fin octobre de 10h à 13h et de 15h à 19h @galerie-senac Florence Sabourin *AME : bande de littoral maritime gérée de manière participative par les élèves d’une école.

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zap’arts G a l e r i e

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a t e l i e r s

« Chevalier Gambette », une galerie vivante La galerie associative de Loix évolue et présente son nouveau programme d’expositions et de résidences. © Jonathan Odet

Une galerie ouverte et accessible

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A gauche, l’exposition du moment, à droite le travail de Laetitia et au-dessus les toiles de Gilles.

aetitia Prin arrive en 2016 sur l’île sans savoir qu’elle va changer sa vie.

lui permet de faire les marchés et d’exposer son travail aussi sur place. A la fin de son contrat de location, elle part à la recherche d’un nouvel atelier et le seul local disponible dans le village artisanal est beaucoup trop grand pour ses besoins. « J’ai eu un coup de cœur pour ce local. Avec Julie on s’est tout de suite projetées, on le trouvait beau, clair et lumineux » nous explique Laetitia. Heureusement, Julie Rey s’associe avec elle, alors les deux copines décident d’ouvrir une galerie associative. Laetitia ajoute : « On aime beaucoup les oiseaux et c’est en visitant la réserve de Lilleau des Niges qu’on est séduites par cet oiseau et son nom « Chevalier Gambette », c’est vraiment fun. Les gambettes c’est nous et le chevalier c’est notre binarité, on est un peu des bonhommes aussi !! ».

« Quand j’étais petite je rêvais d’être dessinatrice » Laetitia Prin Lors d’une visite chez sa tante, elle apprend qu’un apiculteur cherche quelqu’un et c’est ainsi qu’elle se retrouve à la miellerie de Loix dans le village artisanal chez Aldo François pour qui elle va travailler trois ans et demi. Elle fait un peu de tout et se plaît beaucoup dans ce travail. Cependant, elle continue d’exercer sa passion pour le dessin et sa rencontre avec Arno Raposo, jeune artiste local, lui donne envie de s’épanouir davantage dans l’artistique. C’est ainsi qu’elle se lance en louant un espace avec Charlotte à « l ’Atelier du chat », une base qui

S a i n t e - M a r i e

d e

En 2020 s’ouvre la galerie avec une troisième partenaire, Marie, tapissière d’ameublement, pour la partie ateliers à l’étage. Le rez-de-chaussée est consacré à leurs expositions et à celles des artistes invités. En 2021, elles changent la formule, ce sont désormais des résidences d’artistes, ils viennent travailler sur place et présenter leur travail. L’autre moitié de l’espace est réservée à Laetitia, Julie et Gilles « Sun eyes » de son nom d’artiste qui a son atelier à côté et qui expose aussi au « Léon dit ». En 2022, Julie prend un autre chemin professionnel tout en continuant d’aider un petit peu. C’est Gaëlle de « Mother break dance » qui les rejoint avec des bijoux et des sculptures métal. En hors saison, c’est plus calme mais le lieu reste ouvert toute l’année. À propos du lieu, Laetitia apprécie son cadre de travail : « On est bien dans la zone artisanale, j’aime ce côté cocon avec nos voisins mais on a encore à améliorer sur la signalétique notamment. Cela fait longtemps que je travaille ici et j’adore. J’ai vu l’évolution ces dernières années, au début, il n’y avait que l’axe principal et maintenant il y a plein de petites annexes qui se développent, c’est une zone très intéressante. On est juste déçues qu’il n’y ait plus la chèvrerie ». Pour résumer, les Gambettes ce sont des expositions, des résidences d’artistes, des interventions jeunes publics et des stages d’initiation gravure, taille douce, linogravue, à la demi-journée pour adultes et enfants. Que vous soyez artiste ou visiteur, n’hésitez plus à passer les portes de Chevalier Gambette ! Jonathan Odet

Du 18/04 au 24/04 et du 23/05 au 29/05 Isabelle Vivier, de Maison Laurenza, représentera les artistes : Jérôme Rapin, Yann Argentin, Yacouba Touré, Art-Now, Jean-Jacques Piezanowski, Joana Prats, ART2Frères Du 25/04 au 22/05 et du 30/05 au 30/06 Laëticia Prin, aquarelle, linogravure, dessin Du 04/07 au 10/07 Jean-Claude Caillaud, scupture Du 11/07 au 17/07 Coralie Roncin, dessin Du 18/07 au 31/07 Sébastien Bé, plasticien Du 01/08 au 07/08 Gwenaëlle Le Mée, photographe plasticienne

Du 08/08 au 14/08 Catherine Gouvernal, photographie Du 15/08 au 21/08 Michel Gravayat, photographie Du 22/08 au 28/08 Jean-Marc Joblot et Frédéric Panier, sculpture et peinture

Du 29/08 au 03/09 Michelle Armeni, sculpture Chevalier Gambette, atelier - galerie 18 chemin du Corps de Garde Village Artisanal – 17111 Loix Horaires d’ouverture : du lundi au dimanche, en avant saison de 15h à 19h puis en juillet-août de 10h30 à 13h et de 15h à 19h. www.facebook.com/ChevalierGambette-ateliergalerieVous aimeriez exposer à Chevalier Gambette ? Envoyez un mail à chevaliergambette17@gmail.com Infos & réservation pour les ateliers d’initiation : 06 66 85 21 20

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«Nocturnes» : un concert de jazz d’exception © ean-Marc Rama

© Guillaume MagreGuilberteau

Le big bang Harmony’s Swing reçoit deux musiciens d’envergure internationale pour un concert exceptionnel, autours des standards du répertoire de Jazz américain pour entrer dans l’imaginaire de la nuit.

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Rémi Toulon

utour de l’idée de la Nuit, le Big Band Harmony’s swing va jouer, lors de ce nouveau

d’Higelin, de Bolling, de Allison, Bojan Z, Jeff Boudreau à Michel Leeb. Son dernier disque Goldmann et a participé en quintet vient de sortir : à des enregistrements The Crave. de musiques de films de Pour ce concert exceptionnel, les Bertrand Tavernier, Claude musiciens joueront sous la direction Sautet ou Jean Rochefort. de Pascal Rousseau. Rémi Toulon s’est produit Émanation de l’Harmonie Municipale dans les festivals du monde de La Flotte, Harmony’s Swing entier : Jazz in Marciac, regroupe une vingtaine de musiciens Tanjazz (Maroc), Jazz Festival rétais et rochelais. ! Guy Bodet. Brasil, Uppsala Winterswing M.V. festival (Suède), concert, avec le pianiste Rémi Toulon Bourbon Street et le trompettiste Guy Bodet. Samedi 7 mai à 21h. Salle des paradis à Sainte Marie. Guy Bodet, titulaire de l’orchestre (San Paulo), Jazz Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. de Claude Bolling pendant trente à Vienne aux côté Partenaires : Communauté de Communes Ile de Ré / ans, grand ami de Michel Delage, a des plus grands : Mairie La Flotte / Piano Rémy Babiaud / Mairie Sainte-Marie joué aux côtés de Jacques Martin, de Laurence

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zap’arts P o r t r a i t

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Un chœur féminin qui crée du lien, ici et ailleurs Concert de « Iavnana » en prévision, voilà l’occasion de nous plonger dans l’histoire de ce chœur féminin. DR

Prochains concerts : Un voyage par le chant A titre personnel, elle participe à beaucoup de stages, notamment chaque année avec un chef argentin, de la musique écrite, assez savante et traditionnelle d’Amérique du sud. Elle ne propose pas de chant renaissance ou religieux, surtout du traditionnel de différents pays du monde.

Concert à la Chapelle d’Ars en 2018 (Arlette à gauche).

« Le Chant, une manière d’exprimer son cœur autrement. » Anne Ajalbert, auteur écrivain, consultante en art musical. « Iavnana », c’est deux groupes d’une dizaine de personnes, l’un au BoisPlage et l’autre à Ars, qui tout au long de l’année se retrouvent autour de Arlette Sarthou pour explorer les chants du monde traditionnels. « Iavnana » porte bien son nom car c’est aussi un genre de chanson folklorique géorgienne, traditionnellement conçu comme des berceuses, mais historiquement chanté comme des chansons de guérison pour les enfants malades. Arlette, la passion de la musique avant tout Arlette Sarthou est arrivée de La Rochelle sur l’île comme institutrice aux Portes en Ré en 2001. Elle a toujours chanté dans différents chœurs avec une formation musicale assez poussée, elle aime partager ce qu’elle apprend, c’est dans sa nature. Elle apprend la musique avec des chanteurs et compositeurs prestigieux comme Giovanna Marie, la grande amie de Pasolini, Anne Kop, chef au grand chœur… Nelly donne des cours de danse à l’école des Porte-en-Ré, et en échange, Arlette lui propose des cours de chant. Et voilà les premières pierres posées lorsque des copines entendent parler de ce cours et se joignent à elles. En 2006, Iavnana voit progressivement le jour et des femmes rejoignent le groupe avec tout de même certaines exigences de la part d’Arlette sur la qualité et des petites auditions. En 2008, elle prend sa retraite « Je m’étais dit que j’aimerais bien ne faire que de la musique et c’est ainsi aujourd’hui ». Arlette nous explique le premier concert en 2013 à la chapelle des Filles de la Sagesse à Ars : « A un moment j’ai dit « Cela serait bien que l’on chante en public ! » Et là il y a eu un déclic, le concert était quinze jours après et tout d’un coup

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cela commençait à sonner comme je le voulais depuis longtemps avec une harmonie impressionnante ». Ensuite l’association se crée, beaucoup de concerts sont donnés, dans les crèches pour les bébés, à la fête du Sel, à la bibliothèque de la Couarde… Des stages sont proposés régulièrement, avec des intervenants spécialistes de percussion corporelle, de chant harmonique… Comme ce jour où suite à un stage de chants géorgiens, un repas chanté à la mode traditionnelle avait séduit le public et les chanteuses.

A 17h le 15 mai à la chapelle des Filles de la Sagesse à Ars, les deux groupes de chants nous emmènent en voyage. D’abord un passage en Biélorussie, avant d’explorer la Géorgie, d’être surpris par les sonorités tziganes, de découvrir le vieil Espagnol et enfin finir en Afrique. Arlette nous raconte : « J’ai demandé à une copine biélorusse de me traduire l’un des chants et elle m’a dit « Mais pourquoi tu fais chanter un chant du XIIe siècle avec du Biélorusse ancien, il y a pourtant des chansons actuelles très jolies. » Mais c’est celle-là que j’aime !! ».

pourront apprécier de retrouver certaines de leurs racines. Le voyage continu Les inscriptions se font au fil des rencontres depuis toujours. L’aventure continue avec peut-être prochainement un travail autour du répertoire de chants Séfarades, Arlette a repris les cours de violon avec Lison à Ars et continue de s’épanouir pleinement dans cette aventure musicale et humaine.

« Dans une grande chorale, on peut se cacher, ici, dans nos petits groupes ce n’est pas possible » Arlette Sarthou. Jonathan Odet

Il y a bien sûr d’autres concerts prévus comme par exemple la participation à la fête du village de Saint-Clément le 21 mai « Le printemps des Baleines » sous une forme beaucoup plus courte. Aussi une fête de la solidarité avec les migrants à La Rochelle en Automne où dans le public, des Georgiens

« La musique a un effet calmant qui aiderait les toutpetits à gérer leurs émotions. » Nicole Malenfant, enseignante en techniques d’éducation à l’enfance et auteure. Comme elles chantent souvent dans les crèches, beaucoup de mamans ou de personnel des crèches ont rejoint l’aventure humaine, les bébés en ont même profité dans le ventre de leurs mères. Arlette raconte : « Les bébés rampent dans le public. Avec les petits, on a une écoute extraordinaire, les pavillons grands ouverts et sans filtre ». Elle rêve de faire un autre chœur uniquement composé de personnel de crèche « j’adore les berceuses et les chants pour enfants ».

« Ce n’est pas tant le chant qui est sacré, c’est le lien qu’il crée entre les êtres. » Philippe Barraqué, Musicothérapeute docteur en musicologie Un jour en 2010, Arlette dépose des affiches à l’office du tourisme et c’est ainsi qu’elle rencontre Laura Silhol qui se joint tout de suite au chœur. Laura nous explique : « Ce que j’aime dans ce chœur c’est l’originalité des chants que nous apporte Arlette. A chaque fois c’est une très belle surprise. A la première écoute, on est sceptique et très vite cela nous emballe. Il y a une vraie exigence, Arlette est très confiante, ambitieuse pour nous, c’est plusieurs voix, c’est compliqué mais au final on en fait quelque chose de très beau ».

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S c u l p t u r e

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M o d e l a g e

Première exposition de printemps pour Ile, Arts & Culture L’association Ile, Arts & Culture (IAC) ouvre la saison avec un premier événement, exposant les œuvres de ses adhérents du 3 au 23 mai, dans les locaux de la Petite Ecole de Sainte-Marie.

LES EXPOS DE SAINTE-MARIE

LA PETITE ÉCOLE > 3 – 23 MAI

A

nimée par des bénévoles, l’association propose des activités culturelles permettant de s’initier ou de se perfectionner en peinture, dessin et pastel ainsi qu’en sculpture et modelage. Les cours ont lieu hebdomadairement, l’après-midi, dans le cadre très agréable des Ateliers Dazelle : lundi pour le modelage avec le président de l’association Philippe Gouble, mardi en atelier libre pour la peinture, mercredi atelier pour enfants sous la houlette de

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pouvoir mettre les œuvres exposées en valeur, tout ce qui est du domaine de la peinture et du pastel sera présenté du 3 au 11 mai et les sculptures, modelages et dessins du 12 au 23 mai. Le vernissage prendra place le 7 mai à 17h et, le 21 mai, un moment de convivialité aura lieu à 17h lors du « décrochage ». Un hommage sera rendu à Françoise Comandré, décédée récemment, véritable pilier de l’association et ses tableaux et sculptures réalisés avec beaucoup de sensibilité seront exposés dans l’entrée de la Petite École. Catherine Bréjat

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Cette première exposition de l’année, qui a généralement lieu au printemps, est collective, reflétant la variété des talents de l’IAC. A la différence des années précédentes, aucun thème n’a été prévu, les créations sont libres au gré de l’inspiration des artistes. Amateur chevronné ou débutant, le but est que tout le monde participe et s’exprime.

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