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238 édition du

22 mars 2022

Le printemps enfin !

A

près un long hiver, l’île de Ré s’ébroue et prépare sa saison. Pour sa réouverture, la nouvelle Maline invite tous les Rétais à trois jours de célébration, avec moult animations gratuites. En avril, sur l’île, c’est « Champ libre pour la Nature » : un programme très dense d’activités vous attend. Les 1ères Olympiades maritaises remettent à l’honneur les Jeux rétais : une riche idée... L’île revit et on s’en réjouit ! Nathalie Vauchez

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De nouveaux dispositifs en faveur de l’emploi Le Département poursuit sa mise en place d’un accompagnement des personnes éloignées de l’emploi pour les former et leur trouver un travail. De nouveaux dispositifs apparaissent, avec une vigilance accrue sur le sort des 25- 30 ans, toujours plus nombreux à être touchés par le chômage. sur le terrain. Seize personnes ont déjà bénéficié de cet accompagnement sur les cent places à pourvoir », explique la conseillère départementale (Oléron) Dominique Rabelle, en charge du dossier. Un nouvel appel à candidats va être lancé. Objectif à terme : leur faire signer un CDI ou un CDD longue durée. « Il s’agit aussi de répondre à une demande de recrutement forte sur un secteur Pour le directeur territorial de Pôle emploi des d’activité en tension », poursuit deux Charentes, la marge de négociation des l’élue. Pour faciliter l’insertion, salariés des secteurs en tension est devenue plus importante avec la crise sanitaire. la Département développe en parallèle un dispositif de e tiens à ce que le Département prêts de véhicules, via des garages soit exemplaire en matière d’in- solidaires. Une quarantaine de sertion », martèle la présidente de véhicules sont déjà mobilisés pour la Charente-Maritime, Sylvie Marcilly. permettre aux personnes en insertion Elle compte donc « aller plus loin » de se rendre sur leur lieu de travail. que les actions mises en œuvre depuis 2019 par la collectivité pour aider les Satisfaire les filières en tension plus éloignés de l’emploi à renouer Les secteurs en grand besoin de avec une activité professionnelle. Une convention signée entre l’Etat et le main d’œuvre, le Département en a Département pour la période 2019- identifié bien d’autres. « Après l’aide 2022, dans le cadre de la stratégie à la personne, la restauration, l’innationale de prévention et de lutte dustrie - en particulier la filière naucontre la pauvreté (SNPLP), a permis tique, le BTP - et l’agriculture sont, de mettre un certain nombre d’actions dans l’ordre, les filières les plus sous en place. Exemple : l’insertion dans tension », note Daniel Dartignolles, le domaine des métiers de l’aide à directeur territorial de Pôle emploi domicile. « Ça se traduit par un tutorat des deux Charentes, avec lequel la coldes salariés de ce milieu auprès de lectivité a un partenariat. Il y a donc personnes sans emploi, directement aussi un grand besoin de formation,

© Anne-Lise Durif

en particulier sur la filière nautique. Une réflexion est également en cours avec les Maisons Familiales Rurales, pour pallier le manque de bras en agriculture. Il s’agit de permettre aux bénéficiaires de découvrir les métiers agricoles, d’accéder à une formation et d’acquérir les techniques de recherche d’emploi du secteur, accompagné par l’association Atouts et Compétences, du groupe des MSA des Charentes. Depuis peu, des accompagnements psychologiques sont également pris partiellement en charge, revenant à 10 € la séance pour le demandeur d’emploi. « On s’est rendu compte qu’il existait trop de freins à la reprise d’un emploi chez les chômeurs de longue durée : les transports, l’accès au numérique et le psychique », explique Daniel Dartignolles. « Les personnes éloignées de l’emploi depuis longtemps ont tendance à se sentir illégitimes pour reprendre un travail », poursuit Sylvie Marcilly.

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Les jeunes, ces nouveaux chômeurs Le dispositif d’accompagnement vers l’emploi est ouvert notamment aux personnes qui cumulent le RSA et une activité à temps partiel. Depuis 2018, ces bénéficiaires peuvent cumuler ces deux sources de revenus sur

300 heures travaillées. Ils sont 670 à avoir pu en bénéficier depuis sa mise en place. L’an dernier, les dispositifs d’insertion du Département ont permis l’accompagnement de 817 demandeurs d’emploi de longue durée. A l’issue de leur stage, 40 % ont trouvé un CDI ou un CDD de plus de six mois. La Charente-Maritime compte actuellement 27 000 chômeurs de longue durée (depuis au moins un an), où les jeunes de 25-30 représentent chaque mois 26 à 30 % des nouveaux entrants depuis l’an dernier. Le Département compte donc particulièrement accompagner ces derniers. Si le taux de chômage en CharenteMaritime reste élevé (8,1 %), le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité ces douze derniers mois a baissé d’un peu plus de 15 % en un an. Sans pouvoir dire s’il y a un lien de cause à effet, le directeur territorial de Pôle emploi observe depuis peu une capacité nouvelle des salariés à négocier leur emploi. « Dans les secteurs en tension, les employeurs sont en train de revoir leurs conditions de travail et les rémunérations, car de nombreux salariés sont partis à l’occasion des confinements et ne sont pas revenus. Il apparaît clairement que les contraintes et les bas salaires liés à ces métiers ne sont plus acceptés ». Anne-Lise Durif

C h a r e n t e - M a r i t i m e

Démission du 1er vice-président, Loïc Girard Après la démission de Loïc Girard, Catherine Desprez devient 1ère vice-présidente du Département, au côté de Sylvie Marcilly. de l’administration générale, tout en conservant la culture, « domaine qui me passionne ». « Les compétences de chacun permettent de dire quelque chose de différent, de façonner à sa façon » la fonction de 1er VP, a simplement dit Catherine Desprez. Au programme de la session de printemps, étaient notamment inscrits l’aide à l’Ukraine, l’accueil d’Ukrainiens en Charente-Maritime, l’accessibilité, la politique de logement à loyers maîtrisés... (Lire notre article en page 4).

© Nathalie Vauchez

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undi 7 mars matin, lors du traditionnel petit-déjeuner presse d’avant-session (qui a eu lieu du 14 au 18 mars 2022), la Présidente du Département de Charente-Maritime, Sylvie Marcilly, a annoncé officiellement la démission de son 1 er Vice-président, Loïc Girard, effective au 28 février 2022, « pour des raisons personnelles », sans autre commentaire. Il reste toutefois Conseiller départemental. Catherine Desprez le remplace dans l’ensemble de ses fonctions de 1er VP, en charge des finances, de l’évaluation des politiques publiques et

La présidente, Sylvie Marcilly et la 1ère vice-présidente, Catherine Desprez composent le nouveau duo, féminin, à la tête du Département.

Nathalie Vauchez

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actualité C o n s e i l

d é pa r t e m e n t a l

Un moratoire contre le projet éolien Sud Atlantique Lors de l’assemblée du 14 mars, la présidente du Département Sylvie Marcilly a soumis au vote un moratoire pour s’opposer au projet éolien offshore Sud-Atlantique. Une proposition qui n’a pas été du goût de tout le monde.

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ylvie Marcilly a montré une fois de plus qu’elle marchait dans les pas de Dominique Bussereau. En proposant lors du conseil départemental du 14 mars un moratoire contre le projet éolien offshore au large de l’île d’Oléron (1), elle a renouvelé le positionnement de son prédécesseur, qui luttait contre le déploiement massif de ces infrastructures dans un département arrivé à saturation. Dominique Bussereau était notamment à l’origine de la création de l’Observatoire de l’éolien, dont la mission consiste à s’opposer aux projets disparates et non concertés. Si la position de la majorité politique de Conseil départemental (droite et centre droit) était jusqu’alors assez claire concernant le déploiement de l’éolien terrestre en CharenteMaritime, elle l’était moins sur l’éolien en mer, il y a encore quelques mois. Le « Oui, mais » s’est transformé en « Non merci ». Une position tranchée exclusivement représentative des élus de droite qu’a regrettée l’élue rochelaise Brigitte Desveaux, qui « aurait aimé autre

chose qu’un vague échange autour d’un texte peu éclairant suivi d’un non vote ». « Tout ce que vous défendez dans votre motion : paysage, patrimoine culturel, biodiversité, cordon littoral, pêche artisanale, tourisme durable, nous le chérissons autant que vous », a affirmé Brigitte Desveaux. « Alors, vous allez voter notre motion ? », a malicieusement demandé Sylvie Marcilly. Rien n’est moins sûr, pour l’élue rochelaise qui s’est positionnée en faveur de l’arrivée d’éoliennes terrestres aux abords de l’agglomération, lors du dernier conseil communautaire quelques jours plus tôt. « Nous avons étudié toutes les possibilités d’amendement et de consensus [à votre texte] au sein de notre assemblée, mais compte tenu des arguments de cette motion, nous avons souhaité vous transmettre une autre motion qui sera distribuée à nos collègues [pour le vote de fin de session] », a-t-elle expliqué. Elle estime que « la transition énergétique est aujourd’hui reconnue comme un sujet majeur pour le climat et pour notre autonomie économique et

Les phares des deux îles dans le giron du Département Le Département a récemment remporté l’appel d’offres pour la gestion du phare des Baleines et du phare de Chassiron. « C’est une grande satisfaction », s’est félicitée Sylvie Marcilly, qui explique ce succès par « la qualité et la solidité de la candidature portée aux cotés des gestionnaires historiques de ces phares ». Elle y voit une reconnaissance du Département en matière de gestion touristique des sites patrimoniaux. « Cela correspond à notre volonté d’harmoniser notre offre touristique par la mise en réseau des phares », y compris ceux de Cordouan et de l’île d’Aix.

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politique, et l’invasion de la Russie en Ukraine nous le prouve encore plus aujourd’hui ». Une position ambigüe L’argument de la peur se retrouve également dans la bouche de l’élu écologiste rochelais Jean-Marc Soubeste : « On est dans une économie droguée aux énergies fossiles. Il nous faut sortir de cette dépendance « climaticide » qui, on le voit, provoque aussi des guerres. Si Vladimir Poutine n’avait pas cette manne financière [le gaz], il y aurait réfléchi à deux fois avant d’envahir les pays alentours. » Un positionnement ambigu de la part du représentant d’EELV, dont le groupe politique s’était fendu d’un communiqué le 18 février pour dire « Oui aux énergies renouvelables, mais pas n’importe comment ». Le courrier déclarait notamment : « la zone initiale d’étude du projet éolien offshore en face de l’île d’Oléron est inacceptable. Le choix d’une zone Natura 2000, ayant motivé l’émergence d’un Parc Naturel Marin, est une provocation au regard de l’indispensable protection de la biodiversité. Le projet d’éolien offshore devra être largement modifié et amélioré pour ne pas opposer transition énergétique et sauvegarde de nos écosystèmes, dès lors que des alternatives existent. » Il prônait une « approche globale, écologique », « avec et pour les citoyens, les acteurs professionnels », et « dans le respect de la protection des espèces », massivement décimées par l’éolien, de la faune volante aux mammifères marins.

Précarité et mobilité Avec la flambée du prix de l’essence, plusieurs élus du Département se sont inquiétés que les plus précaires des travailleurs ne puissent conserver leur activité. Dominique Rabelle (Oléron) et Lionel Pacaud (Tonnay-Charente) se sont notamment inquiétés du manque de candidats à se présenter au forum de l’emploi saisonnier, cause directe selon eux de la perte de mobilité des travailleurs les moins argentés. En difficulté également, les travailleurs de l’aide à la personne, ainsi que les pêcheurs. Christophe Sueur (Oléron) alerte sur le nombre de bateaux restant à quai ces derniers temps, limités autant par la hausse du prix du pétrole que par des quotas de pêche et des interdictions ponctuelles de prélèvements de certaines espèces. « Tout le monde subit la hausse des prix » , a relativisé le préfet, interpellé lors de la séance pour que l’Etat vienne en aide aux plus précaires. Sylvie Marcilly réfléchit de son côté à un accompagnement des aides à domicile et des moins favorisés. La motion devait être soumise au vote après débat, le jour de clôture de la session, le 18 mars. Anne-Lise Durif 1) Bien que le débat soit clos, les personnes morales ont la possibilité de contribuer au débat.

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© Archives Anne-Lise Durif

Eolien en mer : La Rochelle dans le sens du vent Le Conseil d’Agglomération de La Rochelle s’est positionné en faveur du projet éolien offshore Sud Atlantique, sans faire l’unanimité. majoritaire avait proposé un vote favorable assorti de recommandations : garanties pour l’environnement, les activités humaines, les enjeux économiques, participation citoyenne. Jean-François Fountaine et son adjoint en charge du développement durable, Gérard Aucune éolienne n’est présente sur le territoire de l’Agglo, mais trois projets sont en cours d’instruction pour Blanchard, ont argumenté treize éoliennes, quatre autres sont à l’étude. dans le sens de la nécessaire participation de la collectivité à l’effort de décarbonation ’est une victoire en demie de la société. Sans faire l’unanimité, y teinte obtenue le 10 mars par compris au sein même de sa majorité. la majorité politique de JeanL’adjoint rochelais Pascal Daunit et les François Fountaine, lors du dernier sept élus d’En Marche (LREM) ont tenu Conseil communautaire. Un avis posià se démarquer du discours de la prétif en faveur du projet de parc éolien sidence : « Notre responsabilité est de offshore Sud Atlantique, au large de faire avancer collectivement la transil’île d’Oléron, par 41 voix « pour » sur tion énergétique et ce qu’elle implique 79 votants, et 15 abstentions. Le parti

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Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

pour le territoire […] Néanmoins, nous ne pouvons que déplorer cette situation conflictuelle sur une thématique qui devrait nous réunir et qui aurait sans doute demandé davantage d’écoute mutuelle. » En face, les opposants n’ont pas caché leur scepticisme sur l’effet miroir aux alouettes promisse par cette « énergie verte ». D’Hervé Pineau (maire de Marsilly) à Jean-Luc Algay (maire de L’Houmeau, PRG), les arguments sont essentiellement économiques : quand l’un souligne le non sens de posséder une énergie intermittente et polluante par son fonctionnement autant que par sa construction, l’autre doute fortement des retombées économiques promises en termes d’emplois. « La plupart des entreprises vont venir de Vendée ou d’ailleurs… », prédit JeanLuc Algay, élu en charge des questions économiques du territoire. Quant aux

élus d’Europe Ecologie Les Verts, ils soutiennent la proposition mais souligne qu’ils aimeraient voir deux des quatre scénarios prévus écartés. Sans garantie. Les débats avaient été précédemment aussi vifs pour le vote sur le Plan climat air énergie territorial. Cette feuille de route prévoit l’implantation de 20 à 25 éoliennes terrestres aux abords de l’agglomération à l’horizon 2030, pour une production annuelle de 100 MW, mais également de quatre méthaniseurs dont trois pour déchets agricoles. Le plan a été voté à 41 voix pour, 37 contre et trois blancs, après un report de vote, plusieurs suspensions de séances et de nouvelles demandes de report du vote. Le sujet aura surtout profondément divisé les maires, dont les opposants à l’éolien demandent un moratoire depuis plusieurs mois. Anne-Lise Durif

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publi-rédactionnel

interview

C.C.P.S. 17 Île de Ré recrute !

Climatisation, chauffage, plomberie, sanitaire : l’Entreprise installée depuis 2014 à Aytré propose des solutions adaptées à vos besoins, pour vos projets neufs ou de rénovation. Son dirigeant Clément Posson a ouvert début mars 2022 un magasin-show-room à Rivedoux. Il recrute en CDI dans tous ses métiers.

Ré à la Hune : Quelle est l’étendue de vos prestations et pour quel type de clientèle ? Clément Posson : La cinquantaine de collaborateurs de C.C.P.S. assure la réalisation, l’installation, la pose, la maintenance, le dépannage en matière de climatisation, chauffage, plomberie, sanitaire, y compris des salles de bain clé en main et des pompes à chaleur air/eau pour piscines. Notre clientèle est composée à 60 % de particuliers avec 120 nouvelles maisons par an et à 40 % de professionnels : hôtels, campings, restaurants, collectivités. Nous intervenons partout du nord au sud de la Charente-Maritime et jusqu’aux départements limitrophes. Quels sont les principaux atouts de C.C.P.S. 17 ? Réactivité, rapport qualité/prix, installation puis entretien, tels sont les atouts de C.C.P.S. qui met à disposition de ses clients quatre équipes de dépanneurs qui interviennent dans les 24 à 48 heures et est ouvert toute l’année sans exception. C.C.P.S. propose d’avoir un seul interlocuteur pour votre projet de A à Z, qui vous fait une offre globale, depuis le conseil et l’étude, jusqu’à la réalisation et l’installation avec la mise en service, y compris en matière de domotique et pilotage à distance de vos installations. Avec quelles marques travaillez-vous ? L’entreprise est partenaire de marques mondialement reconnues : Géberit, Grohe, Roca, Sani

Access, Ondyna Christina et Jacob Delafon pour les sanitaires, Daikin et Toshiba pour le chauffage, Bosch pour les chaudières. Pouvez-vous nous donner quelques exemples de vos références professionnelles ? Parmi les références professionnelles, citons le restaurant Les 4 Sergents, les hôtels Le Manoir et l’Accostage à La Rochelle, la thalasso Le Richelieu à La Flotte, Le Bastion à Saint-Martin ou encore les hôtels Kyriad d’Aytré, La Rochelle et Saintes et l’entreprise Metal Chrome à Rochefort... Pourquoi avez-vous décidé de vous installer sur l’île de Ré ? Du fait du potentiel du marché, exponentiel, mais aussi des attentes des professionnels et des particuliers rétais que C.C.P.S. a déjà appris à bien connaître puisque l’entreprise intervient déjà régulièrement sur l’île de Ré.

dédiés aux dix communes rétaises, du lundi au samedi, de 9h à 18h. Vous pouvez dès à présent rencontrer un chargé d’affaires de C.C.P.S. qui vous proposera sous 48 heures un devis personnalisé et qualitatif, avec simulation 3D, vous permettant de bien visualiser votre projet. L’entreprise se charge de tout le suivi de chantier, jusqu’à sa livraison et les explications de fonctionnement des équipements installés. Aujourd’hui, vous recrutez en CDI dans tous vos métiers ? Oui nous recrutons des techniciens, poseurs, plombiers, chauffagistes et frigoristes ! Toutes les personnes intéressées peuvent m’envoyer leur candidature par mail sur cposson@ccps17.fr. CCPS est un très bon employeur !

Nous souhaitons être au plus près du quotidien de nos clients, particuliers et professionnels. C’est aussi pourquoi nous nous y installons dès ce premier trimestre 2022.

Tél : 05 46 31 00 10 - www.ccps17.fr Sous quelle forme serez-vous présent sur l’île de Ré ? A l’image de celui d’Aytré, un très beau showroom a ouvert ses portes sur l’île de Ré, début mars 2022, dans la zone artisanale de RivedouxPlage. Cinq de nos collaborateurs seront a minima

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actualité A r c h i t e c t u r e

La Maline : retour sur une épopée Côté jardin, La Maline est un lieu de vie culturelle à redécouvrir. Côté cour, c’est un véritable défi relevé avec détermination.

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© Yann Werdefroy

ans la Salle des Colonnes à Saint-Martin, le rendez-vous qui réunit avec la presse Denis Fradin, responsable Grands Travaux, Hung Do Cao, directeur général des services de la Communauté de Communes et Stéphane Roux, du Cabinet d’Architecture Blond & Roux, est tout simplement un aboutissement. Celui d’une aventure lancée il y a plus d’une décennie. Parti pris pour spécialistes

© Pauline Leriche Rouard

Hung Do Cao le rappelle, tout a commencé par une volonté forte : celle de préserver un grand lieu culturel sur le territoire couardais, raison du choix de réhabiliter l’ancienne salle. « Il n’y a pas deux projets identiques », explique Stéphane Roux, nous rappelant que son cabinet d’architecture (où il œuvre avec son épouse Marie-Agnès Blond), est spécialiste des salles de spectacles. « La Maline posait des questions stimulantes », sourit l’architecte aujourd’hui en charge de la rénovation du Théâtre de La Ville à Paris.

Contemporaine, la grande salle rassemble toutes les performances.

Les architectes réalisent maquette sur maquette calibrant tout au centimètre près. L’ é v è n e m e n t déterminant viendra du repositionnement de la scène dans l’axe du terrain. Il en ressortira « une vraie scène mais aussi une vraie salle avec une courbe de visiL’architecte Stéphane Roux (à droite) et son collaborateur Richard Pitty, devant La Maline. bilité adaptée », explique Stéphane Roux. « Pour moi, c’est la plus belle Un lieu sous contraintes salle que nous ayons faite » se réjouit « En tous points, ce projet était un l’architecte. challenge », poursuit-il, évoquant le contexte environnemental et « l’impossibilité d’aller au-delà de la volumétrie existante, l’insertion sur un terrain dans l’emprise d’un bâtiment déjà existant » mais aussi une « dualité intéressante », cinéma et spectacle devant cohabiter dans le même lieu et sans oublier la curieuse implantation en biais de la salle et de la scène.

Le souci de l’intégration La relation du bâtiment avec son environnement a été l’une des grandes préoccupations, « quoi qu’on en dise », souligne Hung Do Cao. Mais Stéphane Roux souhaite « répondre aux critiques sur le ‘blockhaus’ ». « Nous sommes dans des volumes

Le Budget Il se monte à 7 200 000 € TTC (études préalables comprises) en co-financement : -

Etat : 13,33% .................................................................................................... 960 CNC : 7,75%.. ................................................................................................... 560 Région Nouvelle Aquitaine : 6,72% ............................................................ 485 Département de Charente-Maritime : 21,66% ................................... 1 560 Communauté de Communes de l’Ile de Ré : 50,54% . . ...................... 3 640

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hors normes et pas à l’échelle domestique », explique l’architecte qui « assume tout à fait les choix architecturaux » et prend pour exemple l’implantation de la salle de cinéma, construite sur le parvis pour préserver une volumétrie assez proche des alentours et mettant le bâtiment principal visuellement à distance. Autre choix architectural fort, celui du béton blanc qui, malgré de grandes difficultés techniques, se révélait bien plus harmonieux que le gris. Enfin côté transition énergétique, Hung Do Cao annonce la pose prochaine de panneaux solaires sur le toit à l’arrière du bâtiment. Il semble que La Maline se soit adaptée au mieux à son environnement singulier. Mais alors qu’elle n’est pas encore rouverte, les critiques vont déjà bon train, a fortiori sur les réseaux sociaux. Et oui, c’est vrai, sa silhouette est imposante. Mais qu’imaginait-on ? Avoir une salle de spectacle à la pointe ayant perdu en hauteur, couverte de tuiles et arborant des volets verts occultant la lumière entrant par de larges baies vitrées ? Si le propos est excessif et l’ironie volontaire, c’est qu’il conviendrait peut-être de regarder La Maline sous un autre angle, celui d’un lieu d’une culture vivante et libre. Alors plutôt que de bouder comme des enfants gâtés, ne pourrions-nous, pour une fois, simplement nous réjouir !

Un projet de près de 12 ans d’âge - 2 3 décembre 2010 : achat du restaurant pour un montant de 504 000 €. Il permettra d’optimiser la surface de la future Maline - 1 4 juin 2012 : validation du programme - J uin 2013 : blocage du projet en raison des cartes Etat du PPRL - Mai 2015 : Choix du Cabinet d’Architecture Blond & Roux - Septembre 2016 : validation du projet par l’Etat -N ovembre 2016 : dépôt du permis de construire - J anvier 2018 : préparation du chantier - Avril 2018 : démarrage des travaux - Septembre 2018 : interruption suite à la rupture du câble précontraint du pont de l’île de Ré - Mars 2019 : reprise des travaux - Septembre 2019 : nouvel arrêt de 5 mois pour problèmes de réseaux enterrés - Mars 2020 : crise sanitaire du Covid -D écembre 2021 : le gros œuvre est achevé et le second oeuvre en cours de finition - Mars 2022 : inauguration

Pauline Leriche Rouard

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Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

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La Maline, enfin ! Depuis le temps qu’on en parle, ça y est ! Après une longue aventure, La Maline s’apprête à rouvrir ses portes. Le printemps 2022 sera culturel !

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© Yann Werdefroy

a dernière grosse étape conditionnant cet évènement s’est bien déroulée : après avoir ausculté l’édifice de fond en comble, la Commission Sécurité a donné son aval le jeudi 10 mars. Dès lors, plus rien ne s’oppose à l’inauguration. En coulisses, une belle fête se prépare !

les journées en beauté tout en affirmant son identité. Que dire encore ? Ah oui, c’est important : du Sud au Nord et d’Est en Ouest, tous les habitants de l’Île de Ré seront ses invités de marque. Spectacles, séances de cinéma et animations seront entièrement gratuits avec une seule contrainte, réserver !

Trois jours de célébration Si pendant toute la durée des travaux, La Maline a néanmoins vécu « hors les murs » en sillonnant le territoire, il n’empêche que retrouver le chemin d’une structure dédiée à la Culture est une bonne nouvelle. D’autant que cette Maline réinventée ne manquera pas de transporter son public dans une autre dimension. Enfin accessible, elle se révèlera pendant trois jours et du matin au soir, au fil de différents rendez-vous. Découverte architecturale Vous avez connu La Maline avant ? Attendez-vous à de belles surprises ! Derrière ses parois lisses de béton blanc, la salle culturelle rétaise est devenue une grande dame, offrant le privilège non pas d’une mais de deux salles de spectacles, l’une étant particulièrement dédiée au cinéma

Pauline Leriche Rouard

La Maline - Inauguration Du 25 au 27 mars 19, avenue du Mail à La Couarde Réservations au 05 46 29 93 53 ou sur www.lamaline.net Seules manquent sur la façade les lettres de son nom : La Maline.

tandis que l’autre, l’ex-grande salle, entièrement conçue, équipée et réaménagée pour donner le meilleur d’elle-même, n’a plus rien à envier à des salles réputées. Les visites architecturales et techniques proposées au public seront une belle occasion d’en découvrir les multiples facettes et les performances. Parcours culturel éclectique Pour ces journées exceptionnelles, il

Musique en Ré sera de la fête En quatuor ou trio avec piano auxquels viendront s’ajouter deux cartes blanches, Mozart, Brahms, Schubert et Piazolla auront la primeur de la nouvelle acoustique de La Maline. Présenté dans le cadre de l’inauguration officielle du 24 mars qui réunira les VIP et tous les acteurs sociaux, culturels et du monde de l’éducation du territoire, un concert exceptionnel réunira sur la scène de la grand salle certains des grands musiciens qui font les beaux jours du Festival Musique en Ré : au violon Sarah Nemtanu, Jasser Haj Youssef et Houcheng Kian, François Salque et Kioumarz Kian au violoncelle, Nicolas Bône à l’Alto, Jérémie Arranger à la contrebasse, Samuel Strouk à la guitare et enfin, Romain Descharmes au piano. PLR

© Florence Sabourin

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s’agissait de montrer un large extrait de tout ce que La Maline peut désormais offrir. Cinéma bien sûr avec la présentation de deux comédies dès le vendredi 25, mais aussi théâtre d’improvisation avec le comédien Igor Potoczny et concert de jazz du Trio Circle, nous proposant une pause musicale autour d’un verre en toute convivialité. A ne pas manquer non plus, les « flâneries artistiques » qui nous embarqueront au fil d’une déambulation pleine de fantaisie dans l’envers du décor. Hommage au 7ème Art Du matin au soir, La Maline n’aura de cesse de nous étonner et de nous séduire. Après d’incessantes allées et venues, le spectacle sera à l’extérieur avec la « Distillerie d’images ». Une fois la nuit tombée, le bâtiment s’habillera de lumières tout en projections et animations pour nous raconter… le 7ème Art, de sa naissance à nos jours. Une très symbolique manière de finir

La Maline enfin révélée -V isites architecturales & techniques : vendredi 25 et samedi 26 mars de 9h30 à 12h30 dimanche 27 de 9h30 à 12h Cinéma : - « A l’ombre des Filles » (comédie d’Etienne Comar) - Vendredi 25 mars à 15h30 et « En corps » (comédie de Cédric Klapisch) Vendredi 25 mars à 17h30 - « Flâneries artistiques » par Igor Potocazny, Directeur artistique d’Alice et Cie - Samedi 26 mars de 14h30 à 16h30 - « Le Trio Circle » - Concert de jazz avec Pascal Rousseau Samedi 26 mars à 18h - « Nos Vies » - Théâtre d’improvisation Igor Potoczny (Alice et Cie) - Samedi 26 mars à 20h30 - « Distillerie d’images » par le Kollectif Alambic - Vendredi 25 et Samedi 26 mars de 19h30 à 22h

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Le « Tabac du Port » change de propriétaire Depuis le 15 mars, Antoine Lescalmel, un jeune trentenaire et son épouse Justine ont repris les rênes de l’institution flottaise le « Tabac du Port » et prennent leurs marques.

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u gbyman au club de Niort

jusqu’à la fin de l’année, ce demi d’ouverture prépare sa reconversion. Aidé par ses parents, qui ont tenu un tabac sur le Port de La Rochelle pendant quatorze ans, cette affaire va donc être gérée de manière familiale.

Antoine Lescalmel et Elodie Bontron, son employée. Un seul credo : sourire et bonne humeur pour accueillir la clientèle.

Ce commerce de proximité offrira une continuité dans les produits et services proposés comme nous l’indique

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le nouveau propriétaire : photocopie, jeux à gratter de la Française des Jeux, cave à cigare pour les amateurs… tout en apportant des nouveautés comme la possibilité d’acheter dès à présent la presse quotidienne nationale et locale (Le Figaro, le Parisien, Libération, L’Equipe, Sud-Ouest…), d’emporter des boissons fraîches, ou encore de découvrir une nouvelle sélection de souvenirs de l’île de Ré et ses villages.

Un réaménagement de l’espace et des horaires est également en cours : une ouverture non-stop de 8h à 20h dès la mi-mai et jusqu’à 23 h en été, voire plus tard si la clientèle en exprime le besoin. Florence Sabourin

Le Tabac du Port, 6 Quai de Sénac 17630 La Flotte

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actualité M o b i l i t é

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La CdC agit pour promouvoir la pratique du vélo L’élaboration d’un schéma directeur cyclable devra permettre de promouvoir la mobilité douce, au quotidien. La réfection de trois pistes est l’occasion d’expérimenter un revêtement Bioklair®, une première en Charente-Maritime.

Nouveau revêtement écologique sur trois pistes cyclables Dans le cadre de ses travaux d’entretien du réseau cyclable, la Communauté de Communes expérimente la mise en œuvre d’un revêtement appelé Bioklair®, c’est une première en Charente-Maritime. Plus solide et durable que l’actuel, il est conçu à partir d’un liant d’origine végétal issu de la sylviculture, ce qui permet de réduire drastiquement la proportion de liant de synthèse utilisé. Perméable, il rend possible l’infiltration des eaux de ruissellement. Sa durée de vie est similaire à celle d’un enrobé classique routier, contrairement au stabilisé calcaire qui commence à se détériorer après quatre ans, ce qui justifie un coût légèrement plus élevé. A noter, la couleur actuelle va changer avec le temps (les passages, le soleil…). Plus globalement, l’analyse de l’évolution dans le temps permettra à la DREAL* mais aussi à la CdC de décider de la généralisation de ce revêtement, notamment sur les pistes cyclables en milieu naturel. Trois pistes cyclables ont donc été rénovées. 580 mètres pour celle de

la route du Fier aux Portes en Ré, 560 mètres pour la piste cyclable desservant la piscine AquaRé et le collège à Saint-Martin et 420 mètres pour celle de la corniche à Rivedoux. Le montant de ces travaux est de 276 950€ TTC.

© Jonathan Odet

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vec ses 138 km de pistes cyclables dont 75 km de pistes communales et 63 km communautaires, l’île de Ré est déjà très appréciée des cyclistes.

Des solutions restent à trouver, notamment en ce qui concerne la portion des Portes au moment des sorties de plage ou il est compliqué pour les véhicules de traverser la piste cyclable mais aussi pour les particuliers de sortir de chez eux.

Comptage des cyclistes Suite à l’installation de quatre compteurs vélos sur l’île début janvier (trois permanents et un mobile), un premier bilan chiffré sera réalisé en avril pour améliorer la connaissance des itinéraires cyclables et anticiper les aménagements futurs nécessaires. Les premiers chiffres peuvent êtres étonnants, en plein hiver, hors vacances, selon la météo, il y a déjà eu des journées à trois cents passages (les deux sens confondus).

Schéma directeur cyclable Un stagiaire est prévu à partir de début avril pour mener à bien la mission d’élaboration d’un schéma directeur cyclable sur dix ans. Ce schéma, pour lequel la volonté est d’associer la population, comprend la réalisation d’un diagnostic du

Visite de fin de chantier pour la piste cyclable des Portes.

réseau cyclable existant et des pratiques associées, l’identification des attentes des usagers, la définition des enjeux autour de la mobilité à vélo et les aménagements à réaliser.

classés ». L’enjeu n’étant pas uniquement le tourisme mais aussi les déplacements du quotidien pour les locaux. De belles perspectives pour la mobilité douce !

Ensuite, pour compléter le réseau après avoir compris ce qu’il manque, il ne s’agira pas seulement d’acheter des terrains mais aussi d’effectuer des révisions du PLUi**, notamment au niveau des « espaces boisés

Jonathan Odet *DREAL : Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement. **PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal.

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Antoine, ostéopathe à Saint-Clément Antoine Auffret s’est déjà constitué une patientèle de résidents permanents composée à 60% de Portingalais et à 4 0% d’habitants des autres communes du nord de l’île.

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© Yohann Labaye

epuis toujours en vacances dans le nord de l’île, ses parents achètent une maison en 2014 à Saint-Clément des Baleines. Antoine est passionné par ce village et envisage déjà de s’y installer pour ses vieux jours. Mais c’est sans compter sur la Covid qui change sa trajectoire de vie. Avec son école, il se retrouve au service réanimation de l’hôpital « Bichat » à Paris en service de cancérologie avec les patients mais aussi pour prodiguer des soins aux soignants, c’est une période assez difficile. Il décide de se reposer quelques temps à Saint-Clément en 2021 : en plus de son amour pour le village il rencontre quelqu’un et c’est l’amour tout court qui bouscule ses projets.

Antoine se déplace aussi à vélo avec sa table pour des consultations à domicile.

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Il décide donc de s’installer et

commence grâce au concours de la famille Massé à l’hôtel du « Chat Botté » jusqu’en novembre puis installe son cabinet chez un ami dans une maison à St Clément. C’est temporaire mais une chose est sûre, son idéal pour le futur est de trouver un cabinet dans son village de cœur. Sa pratique est diversifiée mais basée sur de la physiologie plus que sur de l’anatomie, « Je suis un ostéo très doux car, en école, on apprend les techniques sur soi-même et ce que je n’aime pas je ne le fais pas aux gens ». Jonathan Odet

Antoine Auffret, ostéopathe DO sur RDV ou sur doctolib. 06 62 00 76 38

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’ alri t a cztaup a t sé S p o r t s

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j e u x

1ères Olympiades à Sainte-Marie : tous à vos jeux sportifs ! Dimanche 15 mai, la Commune organise une journée de jeux sportifs en équipes, ouverte à tous les Rétais. Pour engranger le maximum de points il faudra participer à toutes les épreuves-jeux proposées par chacune des associations de basket, volley-ball, tennis, foot, tennis de table, danse-cabaret, pétanque, Viet vo dao, et même spikeball. première », avoue Noëlle Rayneau. Avec son complice, Cédric Valadon, ils publient depuis ce mois de mars, chaque lundi, une courte vidéo rigolote mettant en scène tour à tour petits et grands, pour inciter les Rétais à venir participer le 15 mai prochain. Des équipes mixtes adultes et enfants

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oëlle Rayneau, adjointe déléguée notamment à l’animation, la vie associative et l’évènementiel, et Cédric Valadon, conseiller délégué à la jeunesse et aux sports y travaillent depuis plus de six mois avec les associations participantes. Maritaises ou étant déjà venues sur la commune, celles-ci seront au nombre de dix et couvriront plusieurs disciplines sportives. « Nous sommes très satisfaits de cette participation pour une

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Evidemment, cette belle initiative n’est pas sans rappeler les « Jeux rétais » qui ont fait le bonheur de tous les écoliers de l’île de Ré, pendant de très nombreuses années. « Nous en avions fait une promesse de campagne en 2020, promesse tenue ! » Ainsi, dimanche 15 mai, au complexe sportif de Sainte-Marie, composé d’un gymnase, de terrains de tennis, de basket, de volley, d’un stade de foot, etc. les Rétais, petits et grands, sont invités à venir - déguisés pour ceux qui le souhaitent - en équipes mixtes de quatre personnes - ou seul ou à deux, par exemple, et vous serez alors intégrés à une équipe - participer aux neuf sessions de jeux de 20 minutes chacune. Ces jeux ludiques,

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en rapport avec chacune des disciplines, sont bien sûr accessibles à tous, sportifs ou non. Pas besoin de savoir déjà jouer au foot, basket... ou autre spikeball pour bien s’amuser et marquer un maximum de points, pour gagner le ballon et le tee-shirt signés du Stade rochelais, des paniers garnis, croisières inter îles et de nombreux autres lots. Un lot sera également réservé au participant le mieux déguisé. La fin des épreuves et la remise des lots sont prévues à 16h30.

Neuf ateliers de jeux de 20 mn Les participants, qui auront pris le soin de s’inscrire avant le jour J*, seront accueillis dès 9h30, les équipes constituées et enregistrées, composées de jeunes et d’adultes, avant le top départ qui sera donné à 10 heures. Tout au long de la journée, chaque équipe participera à tour de rôle aux neuf ateliers - un par discipline – suivant le planning qui lui aura été remis en début de matinée. Une structure gonflable permettra d’occuper les enfants, un petit challenge de tir à l’arc sera proposé lors de la pause prévue entre 12h et 14h. Buvette tenue par l’APE et petite restauration sur place proposée par le club de foot, permettront aux participants et aux visiteurs de recharger les batteries !

joue chaque été les « crieurs de rue » à Sainte-Marie, mettra l’ambiance, sur fond musical. « Nous espérons avoir une vingtaine d’équipes participantes, soit 80 personnes, ce serait un beau succès pour une première. L’objectif est avant tout de passer un moment convivial, avec des participants et visiteurs de toute l’île de Ré, et bien sûr de faire découvrir les associations sportives » explique Noëlle Rayneau. Les Olympiades auront lieu tous les deux ans, la prochaine édition de 2024 tombera à pic avec « Génération 2024 » et les Jeux Olympiques de Paris. De quoi imaginer une belle seconde édition des Olympiades maritaises, d’autant que l’école Louis Gaucher - tout comme le collège des Salières - est labellisée Génération 2024... Nathalie Vauchez

*Inscriptions. Elles sont obligatoires et se font : info@saintemariedere.fr ou 05 46 30 21 24 Associations participantes : Sainte-Marie Basket, Sainte-Marie Tennis, Club de foot de Sainte-Marie, Les Baladins danse & cabaret, Viet vo dao, Tennis de table Les Chardons bleus, Club de spikeball, Amicale bouliste maritaise, Association des Parents d’Elèves.

Un animateur, Sébastien Blanc, qui

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Marché aux fleurs et plantes Comme l’an passé à pareille époque, le marché aux fleurs et aux plantes de Sainte-Marie de Ré se déroulera parc de Montamer samedi 21 mai, agrémenté de plusieurs animations.

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es exposants auront tous une activité en relation avec les fleurs et les plantes. Outre les pépinières et professionnels des fleurs, plantes et jardins, seront présents la Roseraie de Barbary, le Jardin des 1000 Fleurs, l’Abeille de Ré ou encore, par exemple, une céramiste proposant ses vases et pots de fleurs. Les exposants intéressés, en lien étroit avec ces activités, peuvent s’inscrire auprès de la mairie*. Des ateliers seront proposés par la Communauté de Communes de l’île de Ré (tri sélectif), l’association des jardins pédagogiques (rempotage et exposition de mini jardins), la LPO

et Ré Nature Environnement. La médiathèque de Sainte-Marie sera présente avec sa grainothèque et l’association des loisirs créatifs sera aussi présente. Des concours permettront d’honorer les auteurs du plus bel épouvantail et du plus original vélo fleuri. Des foodtrucks proposeront boissons et restauration sur place.

De 9h à 18h le parc de Montamer accueillera** les Rétais et visiteurs dans une ambiance bucolique et conviviale. A noter dès à présent dans son agenda rétais, qui se remplit vite, au printemps ! Nathalie Vauchez

*Inscriptions des exposants auprès de la Mairie : info@saintemariedere.fr ou 05 46 30 21 24 **Entrée gratuite

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actualité I n a u g u r a t i o n

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5 maisons en bail réel solidaire, une première en Charente-Maritime Ce dispositif novateur, porté par Maisons Prim’Access*, constructeur engagé en faveur de l’accession sociale, et Terra Noé, organisme de foncier solidaire (OFS) permet à des ménages modestes de devenir propriétaires dans des zones où les prix de l’immobilier sont très élevés. Son principe : accéder à la propriété en achetant les murs de son logement et louer le terrain sur lequel il est bâti. © Nathalie Vauchez

de façon abordable et sécurisée. En moyenne, une accession en BRS se fait à un prix 30 % inférieur au prix du marché, mais vus les prix de l’immobilier rétais le dispositif est encore plus avantageux sur l’île. Ce nouveau projet immobilier en accession est composé de cinq maisons individuelles groupées qui ont été bâties sur une parcelle de 1 000 m², située rue de la Pierrailleuse, à l’entrée gauche de La Maladrerie. Grâce au bail réel Parmi tous les officiels, le plus heureux était sans conteste Léon Gendre, satisfait de voir l’aboutissement solidaire, ces logecomplet du “mini-village” de La Maladrerie, composé de 76 logements, dont 24 en accession sociale à la ments ont pu être propriété et 52 en locatif social. commercialisés à Une offre alternative pour acques Rocher président de 2 500 euros le m² pour les maisons devenir propriétaire La compagnie du logement et 4 pièces, contre un prix moyen de Damien Martineau, directeur 7600 euros* du m² pour une maison Cette première opération en bail réel général de la Compagnie et préà La Flotte, sur le marché libre. solidaire dans le département s’inscrit sident de Terra Noé, Mikaël Jungers, dans le cadre de la dernière tranche Les nouveaux propriétaires ont tout directeur général d’Habitat 17 et de La Maladrerie. Depuis de nomloisir de personnaliser leur logement directeur général de Terra Noé, et breuses années, Léon Gendre a initié qu’ils ont acquis en VEFA (vente en Jean-Paul Héraudeau, maire de La une véritable politique de construcétat futur d’achèvement), puisque Flotte ont inauguré mardi 15 mars tion de logements accessibles. Pour c’est à eux de s’occuper du revêtecinq logements en bail réel solidaire, cela, il s’est appuyé sur la production ment des sols ou encore des aménaune première en Charente-Maritime de logements en locatif social et en gements intérieurs et sur l’île de Ré. Léon Gendre, accession sociale à la propriété en maire honoraire de La Flotte, Olivier Prêt Social Location-Accession (PSLA). Falorni, député et Véronique RichezCette fois-ci, c’est grâce au Bail réel Coopération rapprochée Lerouge, conseillère départementale solidaire que La Flotte a offert l’opentre 3 acteurs engagés étaient présents, ainsi que plusieurs portunité à des ménages de l’Ile pour la mixité sociale d’acquérir leur résidence principale adjoints du Maire de La Flotte.

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La Maladrerie Au total le « mini-village » de La Maladrerie dont la construction s’est faite par tranches entre 2017 et 2022 comprend désormais 76 logements, y compris ceux de la dernière tranche. Sur ces 76 logements, 52 sont en locatif social et 24 sont en accession à la propriété : 19 en Prêt Social Location-Accession (PSLA) et 5 en Bail Réel Solidaire (BRS). La dernière tranche de La Maladrerie qui vient d’être livrée est composée de 5 maisons individuelles groupées en bail réel solidaire : 2 maisons de type 3 de plain-pied, d’une surface habitable de 72 m² + jardin et 3 maisons de type 4 à étage, d’une surface habitable de 83 à 86 m² + jardin. Le programme inclut également 6 logements locatifs sociaux proposés par Habitat 17. Chaque maison dispose d’un espace privatif extérieur avec terrasse et jardin, d’un auvent et d’un abri-vélo. Les logements répondent aux règles d’accessibilité handicapés en vigueur et aux exigences de la RT 2012, gage de consommations énergétiques maîtrisées. La maitrise d’oeuvre de ce projet a été confiée à l’Agence Sébastien Pellereau, architecte DPLG basé à La Rochelle, et à ses sous-traitants issus du tissu économique local.

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La construction des logements a été coordonnée par l’opérateur HLM, Maisons Prim’Access, connu en Charente-Maritime pour ses nombreux programmes proposés en location-accession depuis 2016 (PSLA). Maisons Prim’Access s’est également chargé de la commercialisation de l’ensemble de ces maisons. Près de 200 dossiers de candidature ont été

reçus et étudiés par les équipes du constructeur. Le foncier est détenu par Terra Noé, qui en a fait l’acquisition auprès de la commune pour un montant très avantageux de 200 400€ et le loue en bail réel solidaire aux accédants, sous forme de bail de 99 ans, « rechargeable ». Le soutien de la commune de La Flotte lors de l’acquisition du terrain a permis à Maisons Prim’Access de commercialiser ces cinq logements à des prix attractifs pour l’Ile de Ré, soit à partir de 189 000€ pour les 3 pièces et 213 500€ pour les 4 pièces. Quant à la redevance à verser par les accédants à Terra Noé pour la location du terrain, elle est en moyenne de 127€ par mois.

Une politique communale en faveur de l’accession sociale Ce programme s’inscrit dans une véritable politique communale en faveur de l’accession sociale. Il apporte une réponse à un besoin en logement, tout en favorisant la mixité sociale. Il est également l’assurance pour la Commune de maintenir durablement la vocation sociale des logements concernés puisque le dispositif s’accompagne d’une clause anti-spéculative permettant de réguler l’inflation des prix immobiliers. En effet, en cas de revente, le prix du logement sera encadré par Terra Noé, permettant d’éviter toute spéculation au fil des années et de garantir le caractère abordable de l’habitation sur le très long terme. Le bail de 99 ans redémarre à zéro pour tout nouveau propriétaire. Pour devenir propriétaires de ces maisons, les futurs acquéreurs doivent répondre aux critères d’éligibilité de l’accession sociale en BRS, c’est-àdire ne pas dépasser les plafonds de ressources et occuper le logement à titre de résidence principale. (Lire la suite page 11)

Le programme en quelques chiffres Prix moyen d’une maison avec 3 chambres .............................................. 216 000 € TTC Prix moyen au m² d’une maison avec 3 chambres.... 2 552 € /m² SHAB TVA à 5.5% Redevance moyenne pour l’occupation du terrain .................................................... 127 € Coût global de l’opération .....................................................................................1 027 000 €

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’ alri t a cztaup a t sé Chronologie - Permis de construire : mars 2020 -D émarrage des travaux : janvier 2021 - S ignature des contrats de réservation client : mars/avril 2021 - L ivraison des logements : mi-mars 2022 En cas de difficulté ou d’aléa de la vie, les accédants pourront s’appuyer sur la Garantie Rachat-Relogement proposée par Maisons Prim’Access dans le cadre de la sécurisation HLM avec son partenaire Habitat 17 (rachat du logement et/ou relogement dans un logement locatif social). Les cinq foyers accédants habitent déjà et travaillent sur l’Ile de Ré, ils

étaient à 80 % locataires d’habitations à loyers modérés et 15 % locataires dans le privé, cette accession représente une belle opportunité d’évolution dans leur parcours de vie.

Continuité républicaine Le Maire, Jean-Paul Héraudeau a rappelé qu’il avait simplement poursuivi et achevé le projet préparé et lancé par son prédécesseur, Léon Gendre, à qui revient l’entière paternité du projet : « Les élus se succèdent, les collectivités restent » a-t-il dit, et il s’est félicité de la mixité sociale de l’ensemble de La Maladrerie et des futurs enfants qui rejoindront les écoles de La Flotte. Il a ajouté qu’il travaille pour sa Commune dans la continuité de son prédécesseur qui l’a « bien élevé », et « sans état

d’âme ». La Conseillère départementale, Véronique Richez-Lerouge a, pour sa part, estimé que « La Flotte montre l’exemple. » Le député Olivier Falorni s’est dit satisfait de cette « continuité républicaine » entre le Maire honoraire et le Maire actuel. Il a aussi dit combien il était content que cette première en matière de logement solidaire via le BRS concerne sa circonscription électorale. Il a tenu à féliciter Léon Gendre : « Je ne sais pas si vous avez bien élevé Jean-Paul Héraudeau, mais vous avez bien élevé la Mairie. » Les nouveaux propriétaires de ces cinq logements avaient bien sûr le sourire aux lèvres. Mais le plus heureux des hommes était bien Léon Gendre, satisfait de constater l’aboutissement concret d’une politique de logement menée pendant 43 ans et pour

laquelle il se sera battu jusqu’au bout de son dernier mandat. L’ensemble des locataires et propriétaires de La Maladrerie ne peuvent que lui en être reconnaissants. Nathalie Vauchez *Prim’Access est une marque de La Compagnie du Logement, groupe coopératif.

A propos de Terra Noé -T erra Noé est un Organisme de Foncier Solidaire (OFS), né de la volonté d’Habitat - 1 7 et de La Compagnie du logement, avec pour ambition de participer à la mixité sociale des territoires et d’assurer la maîtrise foncière dans une logique anti-spéculative.

O r i e n t a t i o n

Les collégiens rétais face au monde du travail Après deux ans d’interruption, Le Carrefour des Métiers organisé par le Collège des Salières à Saint-Martin s’est tenu le 12 mars.

Trois entreprises minimum Dont une imposée et deux en choix libre. Telles sont les règles de l’exercice auquel sont conviés les élèves munis de formulaires à remplir et faire signer, brossant en quelques questions le portrait de l’entreprise rencontrée. « Il y a un choix imposé de manière à ce que tous les métiers soient abordés », précise le principal du Collège Pierre Dardillac, ajoutant qu’il s’agit « d’ouvrir le champ des possibles » pour des élèves aux prises avec l’orientation.

Diversité des métiers Devant chacune des trois salles, des feuilles de papier donnent le ton des métiers représentés. Ceux

du commerce, restauration, boulangerie, grande distribution et hôtellerie de plein air, avec également la présence de deux anciens élèves de l’hôtellerie en BAC Pro et STHR, les métiers de la santé avec la présence d’une diététicienne et d’une sage-femme, d’infirmières et d’un médecin urgentiste, mais aussi le secteur tertiaire, allant de la banque à l’huissier de justice en passant par assurance, cabinet d’avocat et immobilier et enfin l’univers de la communication écrite et audiovisuelle sans oublier internet et l’infographie.

© Frédéric Pallot Dubois

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uverture des salles à 9h30. Après avoir laissé aux encadrants et représentants des entreprises le temps d’un café, les quelque cent cinquante collégiens de 3 ème ont pu rejoindre les salles de classe consacrées à l’évènement. Objectif : découverte et échange au fil d’une matinée obligatoire.

Autant de métiers, autant de choix possibles pour des élèves ayant ou non des idées précises sur leur avenir professionnel. Échange autour des métiers de l’information. Et une première pour Ré à la Hune au Carrefour des Métiers du Collège.

Au carrefour du parcours scolaire Pour être passés par là en des temps plus ou moins lointains, nous savons tous que la classe de 3ème a des allures initiatiques. Une année de premières fois : premier ‘vrai’ examen, première rencontre avec le monde de l’entreprise et premiers choix d’orientation, à un âge où l’entrée dans la vie active paraît encore bien lointaine.

« Normalement, Le Carrefour des Métiers est l’évènement du début, pour nourrir l’orientation », explique Pierre Dardillac, rappelant qu’il se déroule habituellement en janvier. Reprogrammé pour raisons sanitaires, il reste « essentiel », poursuit le Principal du Collège martinais car « mettant les élèves directement en contact avec les entreprises de différentes secteurs ». Prolongement en classe

Le Journal d’information GRATUIT de l’île de Ré

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ReALaHune

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Le Carrefour des Métiers ne s’arrête pas à cette seule rencontre. Après récupération en fin de matinée de tous les questionnaires par le professeur principal, la démarche sera ensuite poursuivie en classe par des échanges entre élèves et enseignants. Après un Brevet blanc en janvier et une réunion d’orientation avec les parents, c’est

le temps de la dernière ligne droite. Ajoutons à tout cela, une visite de l’autre côté du pont, au Lycée Antoine de Saint-Exupéry. « C’est la première fois », souligne Pierre Dardillac, expliquant que « les collégiens ont été accueillis par les lycéens en trois fois deux classes sur un après-midi ». « Nous faisons de même avec les élèves du primaire pour leur arrivée en 6ème », rappelle le Principal. Une manière de boucler la boucle en quelque sorte. Pour conclure, annonçons d’ores et déjà qu’après avoir été elles aussi interrompues pour les raisons que l’on sait, les Journées Portes Ouvertes du Collège auront lieu le 7 mai prochain. Pauline Leriche Rouard

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actualité C o n s e i l

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Internat du collège, logements à Rivedoux et phare des Baleines ont animé le Conseil de la CdC Le Bureau de la CdC était remonté comme une pendule à l’approche du Conseil communautaire du 10 mars dernier. Le Président a d’emblée abordé les sujets qui fâchent, plusieurs Maires et Délégués ont abondé dans son sens, d’autres ont eu le sentiment d’être « pris en otage ». Ambiance.

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près avoir évoqué la gravité du contexte international, Lionel Quillet a rappelé que si les dix Maires ont signé une lettre de refus du projet éolien marin, il ne s’agissait pas d’un vote communautaire, certains délégués comme Patrick Salez ayant une position différente. Il a surtout estimé qu’au vu du contexte international et des présidentielles, il était urgent d’attendre : « Des énergies telles le gaz et le charbon, compléments indispensables de l’éolien, peuvent venir à manquer. Il faut que la France redéfinisse sa politique et son mix énergétique. Le projet éolien n’a pas de caractère d’urgence, d’autant que dans quelques mois des investissements phénoménaux seront probablement décidés dans le nucléaire. Un tel sujet mérite une vraie réflexion au plus haut niveau. »

Collège et internat : Une dynamique perdue ? Le président a aussi dit sont inquiétude quant au collège et à l’internat : « Je ne sens plus aujourd’hui cette dynamique que nous avions créée autour du collège et du projet d’internat, qui s’est traduite par une hausse des effectifs depuis trois ans, avec plus de 600 collégiens. L’internat de Saint-Martin est le 3ème du département, or aujourd’hui il n’y a quasiment pas d’inscriptions. Il devait ouvrir à la rentrée 2022/2023 avec une vingtaine de collégiens internes, puis monter à 30 puis 50. Au vu des chiffres officieux, je ne peux plus rester dans la réserve, notre territoire a besoin d’énergie. Si le collège perd des effectifs, cela va se répercuter sur les écoles. Depuis 2008, nous nous sommes battus pour éviter des fermetures de classes. S’il n’y a pas une vraie dynamique impulsée par le Département autour du collège, s’il n’est pas avec nous, nous allons rencontrer une vraie difficulté. La section Beachvolley, sport olympique, ne pourra fonctionner correctement sans le terrain couvert. Ce projet était à la signature du permis de construire en juin 2021, prêt à démarrer, les choses se sont singulièrement compliquées depuis. » (Lire notre interview du président ci-après). « Je partage cette inquiétude sur la situation des effectifs du collège » a répondu Patrice Raffarin, Conseiller départemental, « j’ai rencontré la DASEN et la présidente du

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Département doit aussi la rencontrer, elle est prête à revoir la situation du collège et assurer un suivi tous les mois, y compris en août, le Département sera au côté de la CdC. Le Principal Monsieur Dardillac va très vite communiquer autour de l’internat, afin d’attirer des effectifs dans les meilleurs délais. » Didier Guyon partage aussi cette colère du président quant à la non prise en compte de l’internat dans les estimations d’effectifs de la rentrée par l’Académie et il a lu un communiqué du Groupe d’expression multiple (GEM) qui regrette que les moyens affectés au collège vont baisser de 8 % alors que l’effectif est projeté en baisse de 2 %. A la suite de la démission de JeanPaul Héraudeau de sa vice-présidence, le nombre de vice-présidents a été ramené à sept (au lieu de huit), Lionel Quillet laissant toutefois la porte à la nomination d’un 8 ème vice-président : « Cela n’est pas réservé qu’aux Maires, si un Délégué veut s’investir plus fortement sur certains sujets, on peut en discuter, la condition étant qu’il soit dans la ligne d’action majoritaire du Président. De nouvelles compétences vont apparaître... » Le Conseil a fixé à deux le nombre de membres du Bureau (non vice-présidents) : « Le Maire de La Flotte doit être au courant des décisions prises, c’est l’union rétaise. »

« On subventionne les murs pour le moment » L’internat du collège est revenu à l’ordre du jour : le montant total de l’opération est évalué à 2,5 M€ TTC et la CdC a pour volonté de participer à l’opération d’investissement à hauteur de 15 % d’un montant estimé à 1 121 598 € HT, soit un fonds de concours prévisionnel de 166 633 € pour la construction de l’internat au collège Les Salières. « On subventionne les murs, vu qu’il n’y a pas d’élèves pour le moment, je saurai le rappeler si le bâtiment est vide à la rentrée » a martelé Lionel Quillet. « Je réapporte mon soutien mais ce n’est pas le Département

Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

le Ré Handi Tennis pour 30 K€ (convention) et le Ré Beach Club qui touchera au total 35,5 K€ répartis entre soutien à la pratique de sport national, organisation d’une manifestation et fonctionnement (convention).

qui va remplir l’internat, à charge pour Monsieur Dardillac de communiquer sur les activités scolaires et extra-scolaires » a estimé Patrice Raffarin. « Dont acte », a rétorqué le président. S u r l ’ a d o p t i o n d u Pa c t e d e Gouvernance, qui « formalise ce qu’on a toujours fait, on risque de se heurter très vite à la réalité, les commissions de travail se retrouvent souvent avec trois personnes... » craint le président.

Subventions conséquentes aux associations Pilier de la vie permanente, les associations reçoivent globalement chaque année d’importantes subventions de la Communauté de Communes, y compris pour leurs évènements. Les élus ont délibéré favorablement sur l’ensemble des subventions, qui s’élèvent à près de 666 K€ pour 2022. Les associations culturelles se voient attribuer 314 K€, avec une grosse part des subventions fléchées sur l’Ecole de musique qui recevra 114 K€ après signature d’une convention, Musique en Ré touchant 60 K€ avec convention, Jazz au Phare 20 K€, Ophidie Circus 12 K€ (dont 2 K€ au titre de la création et 10 K€ pour l’achat de matériel, L’Encre et la Pierre 10 K€ pour l’organisation du Salon du livre, RéJouir 9 K€ pour Festibal... Côté associations sportives, la plus grosse part des 80 700 € concerne

Le social représente au total près de 233 K€ de subventions, réparties entre l’éducation, l’enfance et le social. L’Education et l’enfance représentent 116 K€ , la crèche parentale de Sainte-Marie Les Petits Drôles étant subventionnée à hauteur de 70,4 K€ via une convention. La Mission Locale 17 touchera un peu plus de 17 K€ au titre de ses actions d’insertion pour les 16-25 ans, le Collège des Salières 15,5 K€ pour des actions culturelles et sportives et Ré-Clé-Ré 12 K€ au titre de son accompagnement scolaire. Le social hors éducation représente près de 118 K€, la Verdinière (55 K€ ), l’ADMR (21 K€) et Ré-Clé-Ré (19 K€), tous trois sous convention, touchant les plus grosses subventions. Les 19,8 K€ de subventions économiques concernent deux associations de producteurs de sel.

L’opération qui met le feu aux poudres L’opération de 36 logements sociaux du quartier du Château à RivedouxPlage nécessite la cession de parcelles par la commune à la CdC. Le Conseil communautaire devait valider l’acquisition par voie amiable des parcelles concernées, pour une superficie totale de 7067.23 m² et pour un montant de 1 875 315.54 €, augmenté des frais de notaire évalués à la somme prévisionnelle de 150 000 €. S’il n’a jamais été question de ne pas valider cette opération, le Président et le Bureau de la CdC ont tenu à marquer leur forte désapprobation quant à la vente sur le même site, par la Commune de Rivedoux, de dix terrains au prix de 725 €/m2. « C’est scandaleux » a dit en substance Lionel Quillet, « vous avez rompu le pacte moral entre les dix Maires et pendant que le contribuable rétais finance le logement social à Rivedoux, la commune s’en met plein les poches et elle n’a fait que 15 logements sociaux en 15 ans. (Lire la suite page 13)

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’ alri t a cztaup a t sé

Marc Chaigne, 1er Adjoint, et Patrice Raffarin, Maire de Rivedoux, ont souhaité argumenter sur le fait que « tous les terrains achetés en 2008 ont été revendus aux prix de 2008 » et surtout que « dans le cadre de la convention de portage foncier signée avec l’EPF (Etablissement Public Foncier), après étude financière, celui-ci ne s’engageait pas sur ce projet s’il n’était pas à l’équilibre, ce qui passait par la vente de ces dix terrains. Quant à Odalys, c’était nécessaire pour maintenir la ligne touristique de la commune. Et des logements sociaux nous voulions en faire aux Bragauds, zone qui nous a été refusée dans le PLUi ». Ce à quoi Lionel Quillet a répondu que « Le projet des Bragauds était d’abord celui d’une quarantaine de projets immobiliers privés, habillés avec quelques logements sociaux, pour faire passer le projet... »

Plusieurs Maires ont réagi Lina Besnier, Maire de Saint-Clément, a rappelé qu’elle votait tous les projets de logements sociaux sur les autres communes alors même que Saint-Clément n’est pas bien lotie : « Je participe, alors essayez de le faire bien ! » Gisèle Vergnon, Maire de SainteMarie, a de son côté rétorqué que la Commune aurait pu prendre une partie à sa charge et proposer un abondement, comme le font d’autres communes. « Vous avez qualifié de « raisonnable » le prix de 725 €/m2... Quand une commune fait de l’accession sociale à la propriété elle négocie les terrains à 90 € /m2, là vous faites de la promotion immobilière. J’aimerais bien savoir à qui et sur quels critères ont été attribués ces dix terrains. » Gérard Juin, Maire du Bois-Plage, a aussi fait part de son sentiment : « Cela va mettre en très grosse difficulté notre projet de la Poizière avec l’EPF, votre opération brouille toute lisibilité, plus personne ne voudra vendre ses terrains en utilité publique à 200 € /m2, puisqu’il est désormais possible de vendre à 725 €/m2. Cela va être désormais très compliqué, j’ai des gens d’accord pour vendre à 200 € /m 2, d’autres que je dois encore convaincre. Mon interprétation de cette histoire-là est qu’elle va nous mettre en difficulté, sur un projet prioritaire

pour Le Bois, qui date de vingt ans. J’aimerais bien voir votre dossier » a-t-il conclu. Patrick Rayton, Maire de La Couarde, a estimé que « ce coût de terrain au quartier du Château va être compliqué à gérer pour la suite pour les autres communes, pour lesquelles il est hors de question d’acheter les terrains à ces prix. Moralement et économiquement pour la CdC ce n’est plus envisageable de mener ce type de projet, cependant le coup étant parti en 2013, la commission a donc validé le projet de ces 36 logements sociaux. » Alain Pochon, Maire des Portes, a fait part de son inquiétude, alors que sa commune a, elle, donné un terrain pour y construire du logement social.

15 abstentions et un coup d’arrêt aux futurs projets La délibération a finalement été votée avec 15 abstentions, une voix contre et 12 pour. Lina Besnier a voté contre, tandis que Gérard Juin, Sandrine Perchais, Peggy Luton, Didier Leborgne, Anne Pawlak, Didier Guyon, Patrick Boussaton, Patrick Bouraine, Patrick Salez, Alain Pochon, Patrice Déchelette, Gisèle Vergnon, Lionel Quillet, Danièle Pétiniaud-Gros et Jean-Philippe Guillometeau se sont abstenus. Patrick Rayton a bien expliqué que la commission ayant validé le projet, il maintenait son vote fait en commission par souci de cohérence, mais qu’il contestait l’opération faite par Rivedoux.

« immorale », que cela traduisait « une vision de l’île de Ré totalement différente » entre lui et Patrice Raffarin. « Nous ne serons plus en capacité de faire des projets de logements CdC, il faut prendre la responsabilité de ce que l’on fait. Cette compétence logement est la plus difficile, je n’avais pas à la prendre, le logement est d’abord une compétence communale. Nous ne pourrons plus aller chercher des terrains, monter des OAP (Opération d’aménagement programmée), stratégiquement nous ne serons plus à même de mener de nouveaux projets. Autrement dit, on continue les projets en cours, qui feront passer les logements sociaux de l’île de 950 à environ 1200 logements, mais on ne pourra aller au-delà. » Didier Guyon et Patrick Salez, membres du groupe d’opposition « GEM » avec Patrice Raffarin, dont le vote d’abstention a pu surprendre certains, ont souhaité envoyer dans les jours qui ont suivi le Conseil un mail au président et aux délégués communautaires, ainsi qu’à la presse, pour préciser leur vote et leur point de vue. En substance Patrick Salez a regretté la tonalité d’échanges très musclés, tandis que Didier Guyon a expliqué ainsi la raison de son abstention : « Nous ne pouvions pas délibérer dans une ambiance survoltée. » L’un comme l’autre dénoncent « des règlements de comptes politiques. »

Le Phare des Baleines passe sous giron départemental

choisi. » a-t-elle annoncé. Elle a remercié « les Maires qui ont soutenu ma démarche » et la CdC « qui a joué pleinement son rôle d’accompagnatrice, s’agissant d’un projet présenté par l’un de ses membres. Je n’en dirai pas autant du Département qui, malgré notre demande, a préféré présenter son propre projet associé avec une entreprise privée. » « Dans cette affaire, la CdC et SaintClément souhaitaient une gestion basée sur la qualité, la mise en valeur du patrimoine rétais dans un véritable projet du territoire. Le Département, associé à une entreprise privée, jouera sur les flux avec un objectif de rentabilité et donc toujours plus de touristes. Je ne ferai pas plus de commentaire à ce sujet. Pas plus que je n’en ferai sur le rôle du nouveau Conseiller départemental, Mr Raffarin, censé défendre et accompagner les projets rétais, qui a soutenu le Département, allant même jusqu’à participer aux négociations... » Elle a fait part de sa « déception certes, mais surtout un profond sentiment d’injustice car des questions demeurent. L’affaire n’est pas terminée. J’attends que la Présidente du Département me contacte pour fixer un rendez-vous car quelle que soit la décision de l’Etat, il n’est ni acceptable ni possible que la commune de Saint-Clément ne soit pas associée au projet. » Cet échange imminent devrait permettre d’apaiser les choses.

En fin de Conseil communautaire, Lors de l’ouverture de la Session de Lina Besnier, Maire de Saint-Clément, Daniel Tassigny a regretté que ce printemps du Conseil départemental, s’est exprimée sur l’attribution de la sujet n’ait pas été abordé en comlundi 14 mars, Sylvie Marcilly s’est gestion du Phare au Conseil déparmission, se sentant « pris en otage ». dite grandement satisfaite de cette temental associé à Horizon Marine. Patrick Rayton lui a expliqué que la décision « qui correspond à notre commission n’avait pas à gérer les volonté d’harmoniser notre offre « Comme vous le savez, la commune problèmes politiques de la gestion touristique par la mise en réseau des de Saint-Clément avait posé sa candes acquisitions foncières, cela étant phares » (lire en page 4). didature pourET la reprise de gestion PA 5 DEUX VUES COUPES FAISANT APPARAITRE LA le rôle du Président et du Bureau. du Phare des Baleines. C’est, à ce SITUATION DU PROJET DANS LE PROFIL DU TERRAIN NATUREL Nathalie Vauchez Rappelant que personne au Bureau jour, le Département qui aurait été n’avait dit quoi que ce soit, Patrice Raffarin a dénoncé « une instrumentalisation ». Didier Guyon a estimé qu’il aurait « peut-être été bien de faire un travail en amont pour une meilleure compréhension de ce dossier qui remonte à 2008, et de reporter cette délibération. » Lionel Quillet a conclu ce point de l’ordre du jour en 11 disant qu’il était « heureux de créer des logements sur l’île de Ré », mais que l’opération immobilière faite par Rivedoux était

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Vous êtes la commune la plus riche de l’île de Ré (NDLR : sur la base des anciennes impositions ISF), d’autres communes donnent leurs terrains, certaines n’ont aucune possibilité foncière et pendant ce temps, après avoir vendu à Odalys pour 3 M € un terrain d’un hectare sur lequel auraient pu être construits 70 logements sociaux, Rivedoux a vendu ses parcelles du Château à 725 €/m2, vous faites de la promotion immobilière, comment pouvez-vous parler de « social » à ce prix-là ? »

36 logements à loyers maîtrisés (compétence intercommunale) et 10 logements libres composeront le secteur résidentiel du « nouveau » quartier du Château à Rivedoux. Le prix de vente (725 €/m2) par la Commune de Rivedoux de ses 10 terrains destinés à du logement privé a été l’occasion d’un débat houleux au Conseil communautaire.

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#MoisEnvironnement

Un évènement organisé en collaboration avec les communes, Destination Île de Ré, les Bureaux d’Accueil ainsi que les bibliothèques de l’Île de Ré. Le Potager EARL Dorin L'abeille réthaise le champ des Sables

Rondes de Ré


’ alri t a cztaup a t sé I n t e r v i e w

L i o n e l

Q u i l l e t

P r é s i d e n t

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C o m m u n au t é

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C o m m u n e s

Lionel Quillet : les raisons d’une colère assumée A la suite du dernier Conseil communautaire, les commentaires vont bon train sur la colère du président Quillet, allant jusqu’à occulter parfois le fond de son message. Il l’assume pleinement et explique ses fondements. Ré à la Hune : Votre colère au dernier Conseil communautaire était-elle utile, autrement dit la forme ne dessert-elle pas le fond du message ? Lionel Quillet : Ne croyez-vous pas que le fond doit l’emporter ? A un moment donné il faut se faire entendre, j’ai pris beaucoup sur moi, je suis resté très calme. Mais là je suis très en colère, on a porté atteinte à l’un des trois fondements de ce territoire, à l’un des trois enjeux que sont le logement et la vie permanente, les digues depuis 2010 surtout, l’écotaxe au Pont et la mobilité. En 2008, quand je suis arrivé à la présidence de la CdC il y avait environ 550 logements sociaux, faits par les communes avec les bailleurs sociaux, La Flotte et Saint-Martin étant deux acteurs historiques en la matière. Dans la semaine de mon arrivée, j’ai proposé que la Communauté de Communes vienne compléter la compétence de logement social communal, pour les programmes d’au moins 10 puis 20 logements. Cette compétence est facultative pour les intercommunalités. A ce moment-là l’hôpital s’apprêtait à vendre sa Maison de retraite pour 6 M€ à un promoteur immobilier, je ne voulais pas laisser faire cela mais nous n’avions pas la compétence logement, que nous avons acquise en un mois et demi. Ensuite, il aurait fallu préempter au prix du marché, ce qui était impossible. Grâce au Maire de Saint-Martin qui était au Conseil d’Administration de l’hôpital, on a obtenu (à une voix près) que celui-ci accepte de nous vendre le site à 4,5 M€. Cette décision de l’hôpital m’a valu de sévères inimitiés, j’ai fait perdre des recettes à l’hôpital... mais cela a été l’acte fondateur du logement. Dans ce bureau, il y avait notamment cinq Maires, qui sont toujours là : Gisèle Vergnon, Patrice Déchelette, Patrice Raffarin, Patrick Rayton et moi-même. Tous étaient d’accord pour que la CdC aille sur le logement, les communes n’ayant plus les moyens financiers. Ce jour-là on a scellé un pacte, un choix moral, une éthique : tous les moyens de la CdC iraient en priorité sur les grands projets de logement social, ceux des communes sur les plus petits projets. Personne n’y avait dérogé depuis vingt ans, les nouveaux Maires ont adhéré de la même façon. Xynthia et le PPRL ont quelque peu rebattu les cartes ? Nous avons eu plusieurs obstacles dès le départ. Le premier tient au PPRL (Plan de prévention des risques littoraux) qui nous a fait perdre quasiment tout le potentiel de foncier constructible pour le Nord de l’île : Les Portes, Saint-Clément et La Couarde ont vu leur potentiel rayé. On a eu tout ce débat avec l’Etat sur le Moulin Rouge (SaintClément). Seules Ars et Loix ont été moins impactées au Nord et ont gardé un peu de potentiel.

Dès 2011/2012 on sait donc que le gros effort de logement doit porter sur le Sud. Le Maire de Saint-Martin n’a jamais arrêté, Jean-Pierre Gaillard au Bois-Plage s’est lancé avec conviction, avec notamment le très beau projet du Hameau de Rochefort et Gérard Juin continue avec La Poizière, la Maire de Sainte-Marie a mené plusieurs projets, dont certains en cours et à venir, le Maire de La Flotte a continué sur sa lancée. Tout le monde a mis les moyens pour mener ces projets, en termes d’énergie, de gestion des oppositions et financiers. J’ai fixé un cahier des charges complexe, négocié avec les bailleurs sociaux : la CdC achète le terrain, fait un bail emphytéotique à construction (ainsi elle reste propriétaire des terrains, nos successeurs en bénéficieront), et nous avons défini réglementairement des OAP (Opération d’aménagement programmé) pour des zones spécifiques que nous avons dédiées au logement. La règle d’or de tous les Maires : dès qu’on a un terrain, on le dédie au logement social.

Quel est le bilan de cette politique menée depuis 2008 ? En 14 ans la CdC a acheté pour 22 M€ de foncier : le site des Perthuis à Saint-Martin, les Brises Marines à Ars, le site de Rochefort au Bois-Plage, La Cure à Loix, le quartier du Château à Rivedoux et nous avons l’achat en cours des Poizière au Bois-Plage suivant une AOP réalisée par Jean-Pierre Gaillard et suivie par Gérard Juin, les Noues à Ars, Les Ouches à Saint-Clément, les Hirondelles à Sainte-Marie... Et les communes ont aussi leurs propres projets. Pour financer, la CdC a fait appel à l’EPF (Etablissement public foncier), une grosse banque de territoire, qui avance l’argent pendant trois ans et s’occupe des transactions des terrains, avec obligation de travailler dans un esprit social.

Pourquoi estimez-vous que Rivedoux ne joue pas le jeu ?

La zone des Bragauds n’aurait-elle pas pu permettre cette solidarité ?

Une seule commune ne joue pas et n’a pas joué le jeu, celle de Rivedoux, qui a vendu en 2016 un hectare de terrain, sur lequel nous aurions pu faire 70 logements, à Odalys pour 3 M€. Rivedoux a un apport régulier de population, notamment rochelaise, sans avoir besoin de logement à prix modéré, c’est la 1ère commune à l’ISF de Charente-Maritime (devant La Rochelle, Royan, etc.). Ainsi, elle ne joue pas le jeu de la solidarité du territoire.

Absolument pas. Cette zone a été gelée depuis le Schéma Directeur de 2000, avec l’accord des élus de Rivedoux. A la demande des Services de l’Etat beaucoup de zones ont été gelées, au Bois, à La Flotte, à Rivedoux, par exemple. Sauf pour un projet d’intérêt général. Le Maire de Rivedoux a voulu qu’on la réintroduise en zone constructible, pour y créer 40 ou 50 terrains et l’ouvrir à la promotion immobilière, faisant passer la valeur de ces terrains de 0 € à 750 € voire 1000 € le m2. Voyant que cela ne serait pas possible, il a voulu « habiller » le projet de quelques logements sociaux. L’Etat a dit non, les élus rétais ont dit non, 25 délégués communautaires sur 28 ont approuvé le PLUi, seuls les trois élus de Rivedoux ne l’ont pas fait. Et le Juge du Tribunal Administratif a confirmé cette position.

Actuellement voici le nombre de logements sociaux des communes : SaintMartin (275), La Flotte (264), Le Bois (109), Sainte-Marie (84), Ars (76), Les Portes (41), Loix (40), La Couarde (34), Rivedoux (15), Saint-Clément (10). Et nous avons les projets lancés dans le cadre du PLUi, qui représentent 288 logements. La couleuvre est donc déjà difficile à avaler. Arrive l’opération du quartier du Château, sur laquelle le Maire de Rivedoux veut garder la maîtrise absolue et il demande la main mise sur une partie du terrain. Je m’engage à reculons et je rappelle la vocation sociale. La CdC engage 2 M€ pour mener à bien son projet de 36 logements sociaux, tous les contribuables de l’île de Ré participent à l’effort. Pendant ce temps, sans même que le Maire de Rivedoux m’en informe, je l’apprends par la presse, le Conseil municipal de Rivedoux délibère pour vendre dix terrains à 725 € le m2, pour « équilibrer le projet ». Autrement dit l’EPF va être remboursé de 2 M€ payés par la CdC et la part communale sera financée par des activités privées, grâce à la vente de terrains à dix propriétaires au prix de 725 € le m2.

Fin 2022, nous avons 948 logements, dans lesquels habitent près de 2700 habitants (sur une population de 17 600 habitants), des Rétais majoritairement qui occupent ces logements viennent de toute l’île de Ré et on a pu ainsi maintenir le niveau de population permanente. On sait toutefois que ce n’est pas suffisant, il y a encore quatre cents demandes de logements et on continue.

Ainsi dans cette affaire le contribuable rétais supporte les frais des 36 logements sociaux, qui bénéficient à tout le territoire, pendant que Rivedoux s’en met plein les poches, avec la vente de dix terrains, dont on ne connaît d’ailleurs pas les critères de sélection. On n’a pas le nombre de logements sociaux qu’on aurait dû avoir. Et tous les Maires et leurs conseils municipaux sont désormais en difficulté pour mener leurs projets. Comment vont-ils arriver à négocier l’achat de terrains à 90 €, 120 € le m 2, alors qu’à Rivedoux le terrain est vendu 725 € le m 2 ? (Lire les réactions des Maires en pages 12 & 13).

Dans le même temps on a fait le choix politique de la construction des digues avec un plan de 25 M€, dont déjà 10 M€ ont été investis. Tout cela sans augmenter les impôts depuis 2008 et en baissant la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères).

C’est la fin de la solidarité rétaise, on n’a jamais connu cela avant. Le pacte de 2008, qui avait été renouvelé en 2020, a été rompu. On va continuer les projets engagés de 288 logements (204 CdC et 84 communes), on ne pourra plus en lancer de nouveaux.

En plus du prix du foncier, soit 16 à 17 M€, la CdC équilibre les projets des bailleurs sociaux en abondant à hauteur de 10 à 12 % selon le coût de viabilisation, car l’île de Ré est plus chère en matière architecturale. Et enfin, la CdC fait la voirie, qu’elle rétrocède à la commune.

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Quelles sont les perspectives ? Vous envisagez de limiter le logement touristique ? J’attends les conclusions de la Commission spéciale logement, pilotée par Peggy Luton, qui étudie quelles autres mesures on peut mettre en place, notamment pour favoriser le logement permanent versus le logement touristique. Notre territoire va être porteur de propositions, que nous débattrons dans une vraie concertation avec la population rétaise. J’engagerai la réflexion, les élus approuveront ou non, c’est un scoop que je vous annonce, je vais engager le débat. Et si les Rétais en sont d’accord, on mettra en place des solutions pour qu’il y ait moins de logements touristiques, au profit des logements permanents. Le mot de la fin ? Le Conseiller départemental, Patrice Raffarin, vient d’envoyer un courrier aux Maires de l’île de Ré pour « organiser des groupes de travail pour recueillir l’avis des principaux acteurs locaux » sur la question des saisons tarifaires du Pont. Je le dis haut et fort, je demande une concertation la plus large, avec toute la population rétaise. Paul Neveur, Léon Gendre, Gisèle Vergnon et moi n’avons jamais voulu ouvrir la boîte de Pandorre : si l’on commence à baisser les tarifs, cela va se généraliser. Et quel projet de mobilité du Département pour accompagner ? Pour le moment on n’a plus que la passerelle à 1,2 M€ qui ne sert plus à rien sans 3ème voie prioritaire du Pont et sans la voie sud de Rivedoux, telles que nous les avions prévues avec Dominique Bussereau. Concertation avec toute la population et projet de mobilité sont indispensables avant de toucher aux tarifs du Pont de l’île de Ré. Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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actualité CON S EIL

MUNICIPAL

RIVEDOUX

DU

1 0

MAR S

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Les campings municipaux le Platin et la Redoute changent de bailleurs Jeudi 10 mars, le conseil municipal rivedousais a principalement parlé travaux mais aussi changement de bailleur pour les campings municipaux le Platin et la Redoute, avant la date de fin de bail prévue fin 202 4 au profit de la société Alpha Camping.

En février 2021, un diagnostic sur l’ensemble des vitraux de l’église a été effectué par un maître verrier, qui n’a pas révélé de gros problème concernant les vitraux à proprement parler mais que le fort taux d’humidité nuit à l’entourage des vitraux. Après quelques recherches, des fissures et infiltrations ont été découvertes, il faut donc assainir l’ensemble des bâtiments et la commune doit entamer des travaux relativement importants de couverture. Le tout représente un budget de de 49 720,94 € TTC. Des subventions pour un montant de 6215 euros seront demandées. Concernant la Redoute, le fort Vauban de Sablanceaux, une prestation de géomètre va permettre de faire un plan des travaux intérieurs et extérieurs réalisés grâce à un drône qui va photographier l’ensemble du bâtiment en 3D. Il s’agira de la

dernière phase avant celle de l’étude complète de l’architecte, qui pense la présenter à la commune au plus tard fin juin. Patrice Raffarin a donné des nouvelles de l’avancement des travaux de l’école : « Nous allons nous réunir en urgence avec l’architecte car les tarifs des entreprises ne correspondent pas aux estimations qu’elle avait faites ». Pour rappel, un marché public a été lancé afin de désigner des entreprises chargées d’effectuer des travaux d’aménagement d’une classe et de démolition d’une structure béton.Certains lots ayant été déclarés irréguliers ou infructueux, ce qui explique pourquoi ces travaux traînent en longueur.

Changement de bailleurs pour trois entreprises rivedousais Les campings municipaux Le Platin et La Redoute vont donc transférer leur bail qui va expirer fin 2024. La société campéole a été rachetée par la société MS Vacances, cette dernière ne souhaitant avoir que des “grands” campings dans son offre et

© Campéole

L

es travaux de la rue de la Côte sauvage, traités en deux chantiers distincts, devraient être terminés fin juin selon la conductrice de travaux, plutôt fin septembre selon le Maire.

La société campéole, reprise par MS Vacances qui ne gère que des “grands” campings, va céder dans l’année le bail des campings municipaux du Platin et de la Redoute à un nouveau groupe.

n’étant pas intéressée par la reprise de ces campings municipaux, elle a mis en relation la mairie avec plusieurs potentiels repreneurs. C’est donc la société Alpha Camping, qui possède les marques “Camping Bel Air” et “Camping paradis”, qui va reprendre leur gérance avant la fin du bail, dès que possible, à condition que tous les travaux d’entretien prévus dans le bail avec Campéole

soient bien respectés. Enfin, le salon de coiffure Bio 2 Sens change également de bailleur au profit de l’ancienne apprentie. De même, la SARL Ré-Monde a été cédée à une nouvelle SARL début février dernier avec le bail qui, là aussi, doit être renouvelé car il arrive bientôt à échéance. Stessy Bourreau

S o l i d a r i t é

Le Rotary club soutient une classe de neige La classe de CM1-CM2 de Rivedoux de Morgane Guillon est actuellement en classe transplantée à Lamoura dans les Alpes grâce notamment au geste généreux du Rotary club île de Ré, qui a financé à hauteur de mille euros le projet.

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© Stessy Bourreau

n février dernier, les élèves de l’école rivedousaise, en plus de leur investissement dans des actions telles que la vente de préparations pour biscuits, avaient lancé un financement participatif sur internet afin de trouver de généreux donateurs pour les aider à partir dix jours à la montagne. Des dons généreux et appréciés Une classe de la Couarde-sur-Mer avait déjà reçu mille euros de la part du Rotary, en 2020 pour le même projet. Les élèves n’avaient pas pu partir en raison du confinement, ce sont donc ceux qui sont là cette année qui en profitent et qui sont partis en même temps que ceux de la classe de Rivedoux. Et c’est donc tout naturellement que le Rotary club a fait le même geste envers eux, en leur offrant mille euros, afin qu’ils puissent découvrir le milieu montagnard. “Nous sommes contents de participer au financement de ce beau

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Catherine Bouyer, la présidente du Rotary club Île de Ré, a remis le chèque de 1000 euros à l’institutrice de la classe de CM1-CM2 de l’école de Rivedoux, Morgane Guillon.

projet, cela rentre complètement dans les engagements de notre club, nous espérons que vous passerez un beau séjour”, a dit Catherine Bouyer, la présidente du Rotary club île de Ré, aux élèves de la classe le jour de la remise du chèque. Des entreprises et des particuliers ont également œuvré

Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

à compléter la cagnotte. Pour rappel, le budget total pour le groupe de vingt-cinq élèves s’élève à 18 144 euros pour dix jours comprenant le transport en car partagé avec l’autre classe, l’hébergement, la restauration, le prêt du matériel et l’ensemble des activités prévues.

La cinquantaine d’élèves de CM1-CM2 est donc partie en bus dimanche 13 mars au soir jusqu’au 24, pour dix jours de classe transplantée où l’accent sera mis sur le “vivre ensemble”. Les objectifs pédagogiques principaux du projet interviennent autant pendant le séjour avec notamment des cours de ski alpin, la découverte du métier de musher, une séance d’initiation au biathlon, plusieurs sorties à raquettes ou encore une séance de patin à glaces, qu’avant et après le séjour avec par exemple l’étude de la région où se déroulera le séjour, des cours de savoir-vivre et savoir-être en communauté, l’étude de la faune et de flore de la montagne ou encore la découverte de l’artisanat local. Et surtout les enfants vont faire une boum, comme l’a dit un des élèves le jour de la remise du chèque, et c’est peut-être là le plus important finalement, pouvoir se retrouver sans les masques et s’amuser avec l’insouciance qui doit être la leur…Bon séjour à eux ! Stessy Bourreau

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’ alri t a cztaup a t sé S o l i d a r i t é

s o c i a l e

Rivedoux se met à l’Heure Civique C’est en présence de Sylvie Marcilly, présidente du Département et d’Atanase Périfan, président de la Fédération européenne des solidarités de proximité et créateur de l’association « Voisins Solidaires », que Patrice Raffarin, maire de Rivedoux, a donné le coup d’envoi du dispositif de « L’Heure civique » dans sa commune. © Nathalie Vauchez

et de la Citoyenneté, qui fait le tour de la Charente-Maritime avec Atanase Périfan pour promouvoir ce dispositif a dit combien celui-ci relève du simple « bon sens paysan. Je suis agriculteur, avant la solidarité était naturelle, elle l’est de moins en moins. Il faut relancer la dynamique de générosité que la crise a créée. Souvent les volontaires de « L’Heure Civique » sont des habitants qu’on ne voit pas trop, vous serez étonnés de voir que ce sont des personnes discrètes. »

Rien de tel qu’une photo de famille pour immortaliser le lancement du dispositif « L’Heure Civique » à Rivedoux-Plage.

I

mmensément heureux » d’accueillir la présidente du Conseil départemental, Patrice Raffarin a souhaité rappeler que la commune de Rivedoux « cultive une tradition de solidarité », mais qu’avec les contraintes de la crise sanitaire, la vie associative s’est quelque peu essoufflée, même si elle a permis de redécouvrir une solidarité de proximité. D’où le souhait des élus rivedousais d’entrer dans « L’Heure Civique », qui sera coordonnée sur la commune par Marie-Françoise Bernard, élue rivedousaise déléguée au lien social et à la qualité de vie. Une solidarité de proximité... Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans nos colonnes ce dispositif (lire sur realahune.fr) initié par l’Association « Voisins Solidaires » et lancé en octobre 2021 par le Département de la Charente-Maritime en partenariat avec l’Association des Maires du département. Celle-ci vise à encourager les habitants à offrir une heure par mois de leur temps pour une action

de solidarité en faveur d’un voisin ou d’un habitant de leur commune. La crise sanitaire a généré un important élan de solidarité de la part des citoyens. Pour que la solidarité soit efficace et perdure, elle doit reposer à la fois sur la solidarité naturelle (famille, amis), la solidarité organisée (institutions, associations, etc.) et la solidarité spontanée, informée (voisinage). La proximité constitue un facteur de réussite important. ... encouragée et organisée Le dispositif imaginé et proposé par Atanase Périfan est simple et de bon sens, il vise à favoriser et accompagner toutes les bonnes volontés, à créer une dynamique et organiser le bénévolat grâce à l’outil numérique. Acteur de premier plan des solidarités sociales sur le territoire, le Département de la Charente-Maritime, sous la présidence de Sylvie Marcilly, a été le premier à se lancer dans ce dispositif en association avec « Voisins Solidaires » et l’Association

des Maires du 17, comme l’a souligné Atanase Périfan. A ce jour, 72 villes en France ont adhéré au dispositif, dont 53 en Charente-Maritime, rassemblant 1880 volontaires inscrits dans notre département. La Vendée, la Mayenne, la Somme, le Loiret... « Sylvie Marcilly sera notre future ambassadrice de l’Heure Civique » a annoncé l’initiateur du projet.

« Je suis convaincue de l’effet bienfaiteur du dispositif. Il est aussi important que nos jeunes s’ouvrent sur leur environnement, y compris immédiat, et ne se renferment pas dans leur monde d’écrans. Je suis fière des derniers chiffres de la Charente-Maritime et de cet élan de générosité. », a estimé Sylvie Marcilly. D’autres communes de l’île de Ré envisagent d’adhérer au dispositif de « L’Heure Civique », parmi lesquelles La Flotte, dont le Maire, Jean-Paul Héraudeau, sa 2 e Adjointe Annie Bergeron en charge notamment du social et l’élue en charge de la communication, Véronique Bichon, étaient présents à Rivedoux. Nathalie Vauchez

La Charente-Maritime, figure de proue Alexandre Grenot, vice-président du Département en charge de la Jeunesse

Pour s’inscrire : rivedoux.lheurecivique.fr

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 17000 La Rochelle Toute l’actualité Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par05 46 41 40 01 monnaies.medailles.17@wanadoo.fr tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

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de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : www.monnaiesmedailles17.com Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Anne-Lise Durif, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île ! Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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actualité C o n s e i l

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Le Bois-Plage : gérer, c’est aussi prévoir Elles sont le lot attendu des mois de mars. Sans surprise, les finances ont occupé le terrain du Conseil municipal boitais du jeudi 10. DR

bonnes choses à dire ». « 7 M€ c’est considérable au vu de la taille de la commune », reconnaît-il avant d’approuver l’initiative « d’emprunter tout de suite au regard du risque d’une hausse des taux en 2023 ou 2024 ».

Pas d’approbation de l’opposition

Rassembler médical et paramédical, c’est l’ambition de Gérard Juin sur un Pôle Santé en centre-village.

C

omptes 2021, budgets 2022… L’heure est aux chiffres tous azimuts, aux explications et à quelques échanges un peu vifs, mais aussi aux projets et à une certaine vision de l’avenir boitais. Pour mener l’exercice, M. le Maire est bien sûr entouré de son équipe municipale mais aussi du Directeur Général des Services et de la comptable. La présentation est claire et accessible à tous via les écrans de la salle des Mariages. Ajoutons à cela la présence d’une Conseillère aux décideurs locaux, rattachée à la Direction départementale et régionale des Finances Publiques et une initiative inédite de Gérard Juin, élu assumant pleinement le ton de son mandat.

pour 2022, servant à couvrir le déficit d’investissement et les dépenses engagées mais non réalisées en 2021 (478 375, 90 €), et enfin report de l’excédent de Fonctionnement de 2 403 446, 73 € (soit l’excédent global de 3 598 123, 13 € - 1 196 678, 40 €), en report de fonctionnement non affecté sur 2022. Sur le budget annexe de l’Ecotaxe, report des excédents de fonctionnement et d’investissement (voir tableaux) sont inscrits en reports respectifs non affectés sur 2022. « L’année 2021 a été une année de transition, une année de prudence et de gestion de très bon père de famille. On n’a rien risqué bien au contraire », commente Gérard Juin.

2022, année ambitieuse Absence de discordance Entre les comptes administratifs 2021 et les comptes de gestion « présentés par le Trésorier Principal ». L’heure est donc à la clôture par le Conseil municipal, validant à l’unanimité les comptes de gestion 2021 du budget principal et du budget annexe de l’Ecotaxe. Sur les comptes administratifs et « s’il ne remet pas en cause les écritures comptables », l’opposant Jean-Pierre Gaillard relève néanmoins que « sur les 3 411 871, 46 € prévus en dépenses à la section Investissement, seuls 1 567 292,23 € ont été réalisés ». Le vote se soldera par une abstention.

Affectation des résultats 2021 Après présentation détaillée des comptes 2021 (voir tableaux ci-dessous), le Conseil municipal est invité à valider l’affectation des résultats comme suit : au budget principal de la commune, report du déficit d’investissement (- 716 300, 50 €) en report d’investissement non affecté sur 2022, affectation du résultat capitalisé de 1 196 678, 40 € en réserve

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« Aujourd’hui la commune est tout à fait saine et sans prise de risque financier », poursuit l’élu, introduisant la présentation du budget primitif 2022 (voir tableau ci-dessous). « C’est un budget d’une sincérité extrême avec beaucoup de choses inscrites mais nous avons été élus pour faire des projets », précise M. le Maire, abordant d’ores et déjà un point ultérieur de l’ordre du jour : la souscription d’un emprunt de 1 M€, venant notamment abonder le projet du Pôle Santé. « Le seul emprunt de la commune date de 2017 », rappelle Gérard Juin, estimant la situation financière du Bois-Plage très enviable. « Il ne s’agit pas de dilapider mais nous savons que par rapport aux projets, nous aurons besoin de cet emprunt », souligne l’édile, en référence par exemple à l’inflation sur les coûts du bâtiment. Ce budget primitif 2022 « sincère » a été calculé « un peu différemment de l’année dernière, c’est-à-dire au plus juste tout en préservant une certaine prudence », conclut le Maire. Et de fait, Jean-Pierre Gaillard trouve en ce budget 2022 « de

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Points forts, points faibles, Jean-Pierre Gaillard tempère néanmoins ses propos par « des points à remettre dans leur contexte ». Le Conseiller municipal regrette « une augmentation des dépenses de fonctionnement, l’arrêt du programme d’acquisition des terrains du côté de la zone réservée de La Graine ou encore des investissements non fléchés clairement sur la transition énergétique », rappelant l’existence d’un projet « clés en mains » sur la salle polyvalente. Sur chacun de ces points, Gérard Juin répondra de manière argumentée sur un ton parfois ferme. C’est donc sans grande surprise que le vote du budget 2022 se fera avec trois voix contre et une abstention, cela n’empêchant par le Maire de remercier le Conseil « pour la confiance accordée ». « Vous ne le regretterez pas » affirme-t-il. Quant à l’emprunt, sa validation sera effective à deux abstentions près, ne venant pas cette fois des Conseillers opposants. Inédite, « la création des autorisations de programmes »

Un exemple ? Les travaux de remise aux normes énergétiques du groupe scolaire. « Un gouffre », souligne Gérard Juin jugeant que « si on ne prévoit pas on ne fait pas ». « C’est plutôt quelque chose de positif pour la sérénité d’un budget », estime l’élu. Originale car non obligatoire pour une commune, l’initiative se solde par un vote abstentionniste des Conseillers opposants. L’assemblée se séparera après quelques échanges côté ressources humaines mais aussi sur le soutien à hauteur de 1 000 € en faveur de l’Ukraine, somme équivalent à la quote-part de chaque commune sur une aide globale de 10 000 € proposée par la CdC. Jean-Pierre Gaillard juge la somme insuffisante. « Cette aide pourra être suivie d’autres, plus ciblées », répond Gérard Juin, rappelant par ailleurs que, sans déconsidérer la situation des Ukrainiens, d’autres personnes, sur l’Ile de Ré mais aussi au Bois-Plage doivent aussi être soutenues. Les Boitais, parlons-en, se réjouiront sans doute de savoir que les taxes foncières (sur le bâti et le non bâti) ne seront pas augmentées cette année. Le mot de la fin viendra d’un administré, interrogeant Gérard Juin sur « le respect de la destination de la Résidence Séniors». « Depuis le début, nous avons dit que nous serions vigilants et nous le sommes », affirme Gérard Juin, reconnaissant par ailleurs « un doute sur la partie médicalisée ». Du côté des Gollandières, le dossier n’est pas clos.

Gérard Juin rappelle la possibilité donnée aux Collectivités territoriales, Pauline Leriche Rouard selon certains articles du Code les concernant, d’intégrer à la section 2021 - Résultats Investissement Budget Général Fonctionnement Investissement du budget des « Autorisations Dépenses 3 830 046, 31 € 1 567 292, 23 € de Programmes ». Recettes 4 946 346, 35 € 1 495 867,33 € De quoi s’agit-il ? D’une sorte de Résultats 1 116 300, 04 € - 644 885,10 € plan inscrivant Antériorité 2020 2 481 823, 09 € - 644 885,10 € « des dépenses Résultats cumulés 3 598 123, 13 € - 716 300, 50 € à caractère pluriannuel se rapportant à une Budget Annexe Fonctionnement Investissement Ecotaxe immobilisation ou à un ensemble Dépenses 91 748, 48 € 0€ d’immobilisations Recettes 71 671, 12 € 0€ déterminées, acquises ou réaRésultats - 20 087, 36 € 0€ lisées par une Antériorité 2020 83 019, 51 € 1 109, 28 € Commune ». « C’est un document d’anticipation », résume la 1 ère Adjointe Dominique Perlade. Avec un objectif : « savoir où on va », poursuit Gérard Juin.

Résultats cumulés

62 922, 15 €

1 109, 28 €

2022 - Budget Primitif Sections Fonctionnement Investissement

Budget Principal Budget annexe EcoTaxe

7 093 635 €

5 360 316 €

159 296 €

24 031 €

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p h o t o s à l a h une p h o t o R e p o r t a g e

n a t u r a l i s t e

Deux phoques gris sur l’Île de Ré d’Océanopolis. Ils devraient bientôt repartir d’eux-mêmes vers la Bretagne où ils retrouveront leurs congénères et des plages absentes de touristes. Si vous les croisez, gardez une distance d’au moins 100 mètres et surtout tenez vos chiens en laisse pour éviter un accident grave. Si vous observez des phoques, signalez-le à l’observatoire Pelagis au 05 46 44 99 10.

Mathieu Latour Photographe animalier Administrateur Ré Nature Environnement mathieu.latour98@gmail.com @ Mathieu Latour

allongé en forme de poire et celui du veau-marin est plus retroussé et rond. Se nourrissant surtout de poissons, ils donnent naissance à des jeunes nommés « blanchons » en raison de leur fourrure blanche. Sur les sites de reproduction, chaque mâle dominant contrôle un harem de trois à dix femelles. L’animal est capable de dormir pendant 20 min sous l’eau pour se reposer, mais privilégie le confort des plages, où il adopte la position dite de la « banane » : allongé sur le côté avec les nageoires postérieures relevées. Nos deux phoques égarés sont en bonne santé et n’ont donc pas besoin d’être emmenés au centre de soin @ Mathieu Latour

que d’habitude, la période d’observation se situe entre décembre et janvier. Ces deux individus sont des jeunes âgés d’environ 2 ou 3 mois. Ils mesurent un peu plus d’1m50 et pèsent environ 30 kilos. Une fois adulte, le phoque gris mesure entre 2m50 et 3m30 pour un poids compris entre 150 et 310 kilos. Il s’agit de l’une des deux espèces de phoques présentes en France. La seconde est le phoque veau-marin dont la plus grande colonie est en Baie de Somme. Malgré quelques observations passées, il est beaucoup plus rare que son cousin en Charente-Maritime. Pour les différencier, il faut regarder le museau. Celui du phoque gris est

@ Mathieu Latour

Position dite de la banane.

@ Mathieu Latour

Le 1er phoque peu farouche sur la plage.

@ Mathieu Latour

Phoque veau-marin.

Tête en forme de poire du phoque gris. @ Mathieu Latour

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epuis le mois de février, l’Île de Ré accueille de curieux visiteurs. En effet, ce sont deux Phoques Gris (Halichoerus Grypus) qui séjournent actuellement sur les plages de Saint-Clément des Baleines. Ce n’est pourtant pas la première fois que des jeunes de cette espèce atterrissent sur l’Île de Ré. En effet, il est très fréquent que des jeunes, nés en Bretagne, se retrouvent pris dans des courants forts durant leur première année en mer. Ils finissent par dériver et peuvent atterrir sur nos côtes. Cependant, c’est la première fois que nous avons deux phoques en même temps sur l’Île de Ré. D’autant plus

Le 2nd phoque est plus timide et reste en mer.

Il arrivait à l’un des phoques de dormir sous les rochers.


environnement LITTORAL

L’effet Xynthia, 12 ans après

Une fois ses clichés réalisés, le photographe est allé chercher Thierry Sauzeau, professeur de l’histoire maritime de la côte atlantique à l’université de Poitiers. « Mon propre propos est artistique, je m’interroge sur les relations renouvelées entre l’océan et les hommes du rivage. Pour prolonger cette expérience, je voulais une expertise de l’histoire du littoral, qui s’inscrit dans un temps long. Je ne voulais pas d’un propos qui illustre les images et inversement. Chacun à son regard sur la thématique, sa puissance d’évocation », explique l’artiste. La proposition a immédiatement convaincu l’enseignant-chercheur. « Ce qui m’intéressait dans son projet, c’est qu’il voulait sortir de la rhétorique et de l’esthétique de la catastrophe, pour replacer l’événement dans l’ordinaire, le quotidien, loin de l’image médiatique anxiogène habituelle. Notre parti pris, c’est de les présenter comme des choses banales et

pa r c

é o l i e n

DR

A

u lendemain de la tempête Xynthia, en mars 2010, le photographe local Benjamin Caillaud avait entamé « un travail photographique sur la transformation plastique des paysages », qui a par la suite donné lieu à de nombreuses publications et expositions. Il a repris ce travail dix ans plus tard, en faisant le tour de l’île d’Oléron à pied. « J’ai commencé en février 2020 pour le 10e anniversaire de la tempête, puis le confinement est arrivé dans la foulée », raconte le photographe. Son travail survient à une période où la Communauté de Communes d’Oléron s’interroge sur la pertinence de ses aménagements. Doit-on ériger des digues ou laisser faire la nature ?, se demande la collectivité. Benjamin Caillaud fait le choix de photographier tour à tour ces aménagements destinés à lutter contre les submersions et les endroits où la nature a repris ses droits, laissant parfois des stigmates dans le paysage comme à la pointe de Gatseau sur Oléron.

Photographe et docteur en histoire, Benjamin Caillaud interroge notre rapport au littoral depuis dix ans. Thierry Sauzeau est professeur d’histoire maritime à l’université de Poitiers, directeur du laboratoire Criham et président du conseil scientifique du groupement d’intérêt scientifique histoire et sciences de la mer (CNRS/InSHS).

normales. Car, si sur les dix dernières années, le phénomène de submersion paraît incroyable, c’est la réalité du littoral de manière générale, depuis des siècles », analyse-t-il. Pour le livre, le chercheur a rédigé un texte synthétisant une grande partie de ses publications de ces dix dernières années concernant l’évolution du littoral. « Mon propos n’est pas tellement les évolutions en dix ans, mais plutôt de replacer ce qu’on vit depuis ces dix dernières années dans une trajectoire historique plus longue. C’est une histoire qui se continue depuis le moment où on a commencé à la documenter, c’est-à-dire depuis le début du XVIIIe siècle », explique le chercheur, pour qui le passage de Xynthia n’est qu’une petite séquence à l’échelle de l’histoire, d’un phénomène au long cours. « Le littoral bouge en permanence

DR

Douze ans après la tempête Xynthia, le photographe rochelais Benjamin Caillaud et l’historien pictavien Thierry Sauzeau sortent un livre, Xynthia + 10, qui interroge notre rapport au littoral.

A la fin du livre, Benjamin Caillaud a intégré trois photos des conséquences de la tempête Xynthia, exposées après la catastrophe. « Dans mon traitement des images, je ne montre pas le drame mais l’ordinaire. C’est très doux, très calme. Ça renforce l’effet de sidération. Visuellement, on est sur un beau paysage mais quand on regarde de près, c’est l’envahissement, la submersion, la destruction », dit-il.

depuis des siècles. A l’échelle des derniers, cette mobilité ne se mesure pas en dizaine ou en centaine de mètres, mais en kilomètres ! », explique Thierry Sauzeau. « C’est un phénomène et vivant et éternel. Nous ne sommes pas les premiers à être confrontés aux submersions. Vivre sur le littoral, c’est ça : avoir les pieds dans l’eau régulièrement. » Le texte est là pour rappeler que « si on se hasarde à construire dans un endroit historiquement inconstant et mobile, c’est s’exposer à voir disparaître ce qu’on a bâti. C’est la leçon tragique de la Faute-sur-Mer (85), notamment », précise le chercheur. Lui se désespère de voir certaines collectivités continuer à artificialiser la côte sans tirer les leçons du passé. « Autant nous, les historiens, avons été très consultés il y a dix ans, juste après Xynthia, autant

aujourd’hui, en dehors d’Oléron, nos sociétés sont globalement reparties dans des modes de développement du littoral qui ne tiennent pas compte de ces mises en garde. Il y a une sorte de déni généralisé. » Benjamin Caillaud, de son côté, n’entend « ni juger, ni expliquer ». « Pour moi, cet ouvrage est une invitation à la pensée, à la réflexion, un cheminement intérieur au temps long, en sortant des schémas habituels » de notre représentation du littoral. Anne-Lise Durif Infos pratiques Xynthia + 10 : Benjamin Caillaud et Thierry Sauzeau, Local Editions, 2022, Saint-Pierre d’Oléron, 55 pages. Tarif : 18 euros.

m a r i n

Droit de réponse du CRPMEM NA à l’article de Patrick Salez du 4/03* © R. Auge

d’une acceptabilité par les Comités des pêches d’un scénario d’un parc éolien offshore d’une puissance d’1 GW, à la limite des 20 milles nautiques.

Johnny Wahl a fait part depuis des mois du rejet par le Comité Régional des Pêches du projet de développement de parcs éoliens en mer, sur la façade sud-atlantique.

P 20

ublié le 4 mars dans le journal « Ré à la Hune », Monsieur Salez fait mention, dans sa position,

pour son

Le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Nouvelle-Aquitaine (CRPMEM NA), par la présente, souhaite apporter une réponse à cette interpellation (Le CRPMEM NA ne se prononcera que comité).

Dans sa note de position, publiée en

Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

août 2021, le CRPMEM NA a rejeté fermement le développement de parcs éoliens en mer sur la façade sud-atlantique tel que programmé et mis en œuvre actuellement. Cette position a été maintenue tout au long du débat public et également dans son cahier d’acteur (disponible sur le site de la CPDP). Mr Salez, qui se fait le porte-parole de la pêche sans être pêcheur et sans mandat pour le faire, n’est pas sans savoir que le

CRPMEM NA ne s’est jamais prononcé sur l’acceptabilité d’un scénario visant à l’implantation d’un ou plusieurs parcs éoliens offshore. Le CRPMEM NA ne préconise aucun scénario et invite Mr Salez à cesser de s’exprimer sur des présupposées positions du CRPMEM NA. Johnny Wahl, Vice-Président du CRPMEM Nouvelle-Aquitaine * « Patrick Salez propose un scénario pour le pars éolien ».

Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Nouvelle-Aquitaine Tél : 05 59 47 04 00 - Mail : crpmem@peche-nouvelleaquitaine.com

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En avril, sur l’île, c’est « Champ libre pour la Nature » La 5ème édition du Mois de l’Environnement sur l’île de Ré met à l’honneur l’agriculture et ses interactions avec la biodiversité. Pollinisateurs sauvages, plantes messicoles, circuits courts, permaculture, biodiversité des sols seront autant de sujets abordés au travers des activités proposées du 1 er avril au 1er mai, dans toutes les communes.

Plus d'infos : www.cdciledere.fr

#MoisEnvironnement

Un évènement organisé en collaboration avec les communes, Destination Île de Ré, les Bureaux d’Accueil ainsi que les bibliothèques de l’Île de Ré. Le Potager EARL Dorin L'abeille réthaise le champ des Sables

Rondes de Ré

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rganisé tous les trois ans sur l’île de Ré, le Mois de l’Environnement a pour objectif de sensibiliser le grand public au respect et à la préservation des espaces naturels. Il s’inscrit dans le cadre d’une politique environnementale active de la Communauté de Communes, financée par l’écotaxe prélevée au pont. » explique en préambule du programme le président, Lionel Quillet. Ainsi durant un mois la CdC et l’ensemble de ses partenaires (voir en encadré) proposeront des sorties nature, visites, spectacles, projections, conférences, expositions, ateliers... Impossible bien sûr de citer toutes les activités proposées et qui sont recensées dans le programme de l’Evènement, qui sera bientôt diffusé sur l’île et peut aussi être consulté sur www.cdciledere.fr Une journée événementielle Un temps fort sera organisé samedi 16 avril de 10h à 18h au Bois-Plage en Ré, sur le terrain intercommunal situé devant le magasin des Producteurs RéUnis, où un village festif accueillera le grand public avec une multitude d’activités qui rythmeront cette journée. Un spectacle : « L’île de Ré : Terre de slip ? » par la Cie Brasseurs d’idées ; des ateliers participatifs : Disco-soupe (cuisine participative anti-gaspillage), Escape-game « De l’équilibre à table ! » par l’association Avenir en héritage, tressage de nichoirs en osier par Oseré ; des activités découverte…

A La Couarde, le Domaine Arica vous proposera une visite commentée d’une parcelle de vignes, une présentation du terroir de l’île et le travail de la vigne en interaction avec la flore et la faune sauvage. Des serres froides au circuit court, Les Rondes de Ré présentera ses méthodes de culture. Vendredi 22 avril à 20h, sera projeté à La Maline le film-documentaire « L’Eveil de la permaculture » de Clément Fleith, suivi d’un débat avec une formatrice en permaculture. Vendredi 29 avril, à 20h, salle des associations, la Cie Le Roi de Sable proposera un « Théâtre-forum » interactif au cours duquel il évoquera les agriculteurs locaux, les circuits courts, la permaculture et bien d’autres thèmes... A La Flotte, le spectacle « Danse, biodiversité et agriculture » joué, chanté et dansé par Contempo’Ré danse aux Serres EARL Dorin, jeud 21 avril à 17h. On retrouvera l’Observatoire agricole de la biodiversité au Potager de Julien Dorin. Le Musée du Platin propose du 4 avril au 1er mai l’exposition « Ré, l’île aux vignes, histoire d’un vignoble ». Deux ateliers différents, autour de la vigne, sont aussi organisés pour les enfants les 6, 14, 22 et 28 avril au Musée du Platin. A Loix, Le Champ des Sables, un verger en permaculture, vous ouvrira ses portes pour partir à la découverte de 5000 m2, sur lesquels Xavier et Thibaud ont planté 1000 arbres. Ils vous expliqueront leur concept de « jardins partagés tremplins » et de permaculture.

Des activités tout le mois, dans toutes les communes

Aux Portes-en-Ré, venez découvrir des plantes sauvages comestibles autour des zones agricoles lors d’une balade d’une heure avec l’association Méristème (samedi 23 avril). L’expo XXL signée de l’Île de Ré Photo club vous fera découvrir, dans les rues, une vingtaine de photos des portraits et productions d’agriculteurs rétais, durant tout le mois d’avril.

On découvre, au fil du programme, parmi moult animations un « Observatoire agricole de la biodiversité » proposé par les Jardins de Mouillebarbe associés aux écogardes de la CdC, à Arsen-Ré. Dans cette même commune, se jouera aussi le 25 avril à 14h le spectacle tout public « A table » par la Cie Le Soleil dans la Nuit.

A Rivedoux-Plage, Anthony Cordon et les écogardes vous présenteront l’Observatoire agricole de la biodiversité. La Cie Du Tout Vivant de Thomas Visonneau proposera ses spectacles au Défend : « Un travail de fourmi ! » (lundi 18 avril à 15h) et « Voler prend deux L » (mardi 19 avril à 15h). le Marché aux Fleurs se tiendra les 16 et 17 avril, sur l’Esplanade

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Au Bois-Plage, également un « Observatoire agricole de la biodiversité » proposé par Rémi Carré, agriculteur engagé, avec les écogardes. Une conférence « Des raisins et des hommes » animée par la coopérative Uniré (jeudi 14 avril à 18h30) relatera l’Histoire de la vigne sur Ré. Lundi 25 avril, la Cie Les Brasseurs d’idées vous emmènera (re)découvrir l’île de Ré, sa biodiversité et son environnement, dans un univers décalé et humoristique. Toujours au Bois, Jean-Baptiste Lacombe vous fera entrer dans son Potager Roi et vous expliquera les interactions entre l’agriculture et l’écologie.

A Loix, Le Champ des Sables, “avant et après” sur la photo, vous ouvrira ses portes et vous présentera son concept de verger en permaculture et de « jardins partagés tremplins ».

de la mer. L’exposition d’Aude Chupin vous emmènera à la découverte de l’apiculture du 5 au 9 avril à la bibliothèque. A Saint-Clément des Baleines, au Petit clos de la mairie, un atelier « Patati, Patata », pièce de théâtre proposée par Les Ré Acteurs, sera proposé le 23 avril à 16h. A Sainte-Marie, beaucoup d’ateliers : jardinage intergénérationnel, fabrication de peinture végétale, la visite du P’tit Clos, jardin pédagogique, un Café papote « La culture au jardin » organisé le 9 avril à 11 h par la médiathèque... La balade-spectacle « Le Jardin aux oiseaux » par la Cie Les Chanteurs d’Oiseaux, vous donnera le sentiment d’être en communion avec la nature : ce spectacle tout public est organisé par •Ré Domaine culturel les 9 et 10 avril à 16h. Un Escape-game « Le secret de Bacchus » (tout public dès 8 ans), organisé par le Service Patrimoine de la CdC sera proposé le 19 avril à 10h, 14h et 16h. Enfin Ré Nature Environnement organisera une promenade botanique pour aller à la découverte des fleurs sauvages dans les champs cultivés, les 26 et 30 avril à 16h.

A Saint-Martin, vendredi 1er avril à 18h la Cie Les Attracteurs Etranges proposera le spectacle de théâtre « Droit dans mes bottes », organisé par •Ré Domaine culturel. Le Musée Ernest Cognacq vous propose tout le mois d’avril de partir à la rencontre des agriculteurs, cultivateurs, viticulteurs d’antan au travers d’une exposition présentée dans la cour du musée et qui vous permettra de mieux connaître l’histoire agricole de l’île sous quatre thématiques : battage du blé, transports, viticulture et portraits. Cette 5ème édition du Mois de l’Environnement s’annonce particulièrement riche et diversifiée. Elle vous permettra d’aller à la rencontre de la Nature et de nombreux professionnels et acteurs rétais qui la respectent et la préservent. Une plongée au cœur de notre terroir rétais, une exploration de l’île profonde, celle que l’on aime avant tout et qui fait que nous sommes tous heureux d’y vivre... ou d’y venir en vacances. Nathalie Vauchez Retrouvez le programme complet sur www.cdciledere.fr

Les partenaires de l’évènement Evènement organisé par la CdC en collaboration avec les Mairies, Destination Île de Ré, les bureaux d’accueil touristique, les bibliothèques de l’île, le Conservatoire du Littoral, le Conseil départemental de la Charente-Maritime, et de nombreux partenaires : Île de Ré Photo club, la LPO, Ré Nature Environnement, l’ADEME, Biocoop l’île au bio, La Ferme des producteurs RéUnis, Uniré -Les Vignerons de l’île de Ré, la SCEA Carré, Le Potager Roi, Rondes de Ré, Les Jardins de Mouillebarbe, Le P’tit clos, Le Potager EARL Dorin, Domaine Arica, Le Champ des Sables, Les Vergers de SainteMarie, l’ANCRE maritaise, La Maison du Platin, le Musée Ernest Cognacq.

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e F é d é r a t i o n

d e s

a c t e u r s

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t e r r i t o i r e

Une nouvelle association, La Manuf’, est née ! Le 3 mars dernier, les fondateurs de l’association La Manuf’ se sont réunis en assemblée générale constitutive au Village Océanique du Bois-Plage. Le conseil d’administration s’est réuni dans la foulée pour élire son bureau : Jonathan Odet et Anne-Laure Nivet assureront une coprésidence paritaire, Benoit Vinceneux la vice-présidence, Félix de Guilhem occupe les fonctions de Secrétaire. Le Bureau assure la fonction de trésorier.

© Tom Sauvage

L

e co-président et secrétaire de séance, Jonathan Odet, a exposé les motifs du projet de création de l’association*, puis une discussion s’est engagée pour souligner deux des principes fondateurs de l’association : Le souci de neutralité politique et surtout l’importance de conserver la diversité des points de vue, la fédération se positionnant clairement comme un outil pour la construction et non contre quoi que ce soit ; L’ouverture à tous les secteurs d’activités œuvrant dans le sens du dynamisme local. Mutualisation, Tiers-Lieu, évènement Parmi les prochains chantiers de l’association figurent la construction des outils de mutualisation et d’échange entre les acteurs locaux, au travers de vecteurs numériques mais aussi de rendez-vous réguliers, la finalisation de l’écriture du projet « Tiers Lieu » à partir des attentes et des besoins de chacun et la réflexion sur la mise en place d’un évènement commun (festival, week-end

Anne-Laure Nivet (debout à gauche) et Jonathan Odet (debout au fond à droite), ici lors de la dernière réunion préparatoire de décembre 2021, assureront la coprésidence paritaire de l’association.

thématique, rencontre…). Parmi plusieurs noms, sur une proposition de Donin, c’est « Les manuf’acteurs de territoire » qui a été choisi à l’unanimité dans son abréviation « La Manuf’». La délibération portant sur les statuts a été adoptée à

l’unanimité et l’assemblée générale constitutive a désigné en qualité de premiers membres du conseil pour une année tous ceux qui le souhaitent parmi la trentaine de participants aux précédentes réunions organisées en 2021, soient 22 personnes.

La formalisation, sous forme d’association, de la fédération des acteurs culturels rétais est une bonne nouvelle, elle devrait contribuer à une diversification et un renforcement des offres culturelles du territoire. Ses objectifs de partage, de mutualisation et de valorisation de l’ensemble des ressources vives des domaines de la culture et de la création, et le rôle qu’elle jouera d’interface avec la CdC et de plateforme d’échange et de mutualisation ne peuvent qu’être bénéfiques à la vie permanente rétaise. Informations recueillies par Nathalie Vauchez *Lire notre article paru en décembre 2021: www.realahune.fr/creation-dun-tiers-lieuculturel-et-dune-federation-des-acteurs-retais/

s o ci a l à l a h une B i l a n

é v è n e m e n t

Forum des Séniors : retour sur une première Initié par la Commune du Bois-Plage, l’évènement dédié au « Bien Vieillir à Domicile sur l’Ile de Ré » a-t-il tenu ses promesses ? Réponses en quelques lignes.

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© Commune du Bois-Plage

orter la création d’un nouvel évènement est toujours un moment important et chronophage. Aussi la 1ère Adjointe de la municipalité boitaise le reconnaît-elle en toute simplicité : les trois nuits précédant la tenue du Forum, Dominique Perlade n’a pas fermé l’œil. Un travail salué de tous A commencer par M. Le Maire du Bois qui, le 3 mars au matin, ne manque pas de remercier chaleureusement « Dominique Perlade mais aussi tous les services de la commune », ceux-ci ayant bien sûr mis la main à la pâte pour assurer l’organisation du Forum. « C’est le premier, pas le dernier », conclura ensuite Gérard Juin. « Chère Dominique vous abordez un sujet majeur à travers ce Forum », affirme ensuite Olivier Falorni rappelant que l’espérance de vie a été multipliée par quatre depuis 1968. « Je préfère parler de 3ème vie plutôt que de 3ème âge », souligne le Député, estimant que « ces années de plus ne doivent pas être des années de trop et qu’une société digne de ce nom prend soin de ces aînés ». De son côté Véronique Richez-Lerouge mettra l’accent sur l’implication du Département de Charente-Maritime fort d’un budget de plus de 200

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A l’honneur la journée du 3 mars, le Bien Vieillir mais aussi la rencontre et l’échange.

millions d’euros dédié à cet « axe fort ». Enfin, le Président de la CdC, salue « une initiative conviviale réunissant les acteurs ». « Il n’y a jamais assez d’humain », souligne Lionel Quillet. Quant à Dominique Perlade, ses remerciements iront tout particulièrement aux Services départementaux et aux caisses Agirc-Arrco pour leur aide précieuse.

Du monde toute la journée Environ trois cent cinquante personnes sont venues au rendez-vous du Forum qui leur était dédié. Pas mal pour une première, considérant les

Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

conditions sanitaires qui sévissaient encore, avec notamment l’obligation de présenter un Pass vaccinal. Tout au long de la journée les exposants allant entre autres des Caisses de Retraite au Cabinet notarial en passant par des prestataires spécialisés en aménagement de la maison ou en services à domicile, ont ainsi pu apporter informations et conseils personnalisés à des Séniors d’âge plus ou moins avancé, parfois accompagnés de leurs enfants. Autre point d’intérêt, les conférences, riches en contenu intéressant et instructif. « Elles ont été très appréciées », se réjouit Dominique Perlade avec deux semaines de recul.

Certes, considérant la moyenne d’âge du territoire, le Forum des Séniors boitais peut espérer plus de monde. Mais cette première édition a reçu « un très bon accueil », souligne Dominique Perlade se déclarant « prête à repartir ». D’ailleurs, la seconde édition occupe déjà son esprit. Car sans pour autant écarter les intervenants de cette première édition « qui sont essentiels », soulignet-elle, la 1 ère Adjointe boitaise souhaiterait enrichir le Forum avec une autre thématique, « pourquoi pas le voyage et les loisirs… c’est à voir », réfléchit-elle tout haut. Pauline Leriche Rouard

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les gens d’ici P o r t r a i t

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m é t i e r

Sophie Perrain ose la fleur dans l’assiette Exploitante agricole atypique, Sophie Perrain a misé sur les fleurs comestibles. Un choix audacieux qui plaît aux restaurateurs… Reportage en plein champ.

Avec Anne Richard, une botaniste locale, Sophie retravaille sérieusement l’aspect botanique lié à la comestibilité des plantes, et échange également beaucoup avec un ethno botaniste Eric Gardette. Sachant qu’il n’existe aucun modèle agricole à ce jour concernant cette filière, LA rencontre, il y a plus d’un an, qui sera décisive c’est celle avec Pauline Dominici. Cette dernière a fait le pari fou de dire « on peut vivre de la fleur comestible » et a Sophie Perrain, créatrice de « Violette et capucine » créé le « Jardin de propose un circuit ultra court de la terre à l’assiette. Pauline ». Très solli’est accroupie au milieu de ses citée et très médiatique, elle prend plantations, en plein travail, le temps de connaître Sophie puis elles se rendent compte qu’elles ont que Sophie nous accueille. des parcours de vie un peu similaires Elle nous raconte son parcours et et quelques points communs. Ainsi, comment lui est venue l’idée de proassez naturellement Pauline accepte poser ses fleurs aux chefs cuisiniers de lui ouvrir sa porte et de l’accompalocaux, non pas pour les mettre sur gner. « Grâce à Pauline, nous construileurs tables, mais au cœur de leurs sons ensemble une belle aventure : assiettes. une association regroupant dix proIl faut remonter un peu le temps pour ducteurs qui s’appelle l’Association comprendre son choix professionnel. des producteurs de fleurs comestibles Après un cursus qui l’a conduite à de l’Ouest. De manière plus officielle, devenir ingénieur agronome, elle se il s’agit d’un Groupement d’Intérêt dirige vers la musique, une passion Economique et Ecologique. Le point familiale - son frère Bernard Perrain commun de tous ces producteurs, n’est autre que le Directeur de c’est d’être majoritairement en plein l’Harmonie Municipale de La Flotte champ ce qui constitue un véritable et devient saxophoniste. Elle exerce pari climatique, de travailler en ultra son métier de musicienne pendant local un produit de grande qualité vingt ans mais à la suite de proavec la spécificité de cette filière qui n’en est pas encore une, où tout n’est blèmes physiques elle doit arrêter que balbutiement. » nous raconte la pratique totale de son instrument Sophie Perrain. « Nous développons et mettre un point final à sa carrière ensemble une filière exigeante, tant de saxophoniste qu’elle adore et qui au niveau qualitatif que de la diverl’épanouit totalement. sité. Nous mutualisons beaucoup Comment continuer à travailler de choses comme nos graines et tout en développant ce goût pour semences et nous mettons aussi en l’harmonie des choses, le vivant, commun nos expériences sur le plan la beauté ou encore la précision ? législatif, la formation ou encore la Allait-elle pouvoir trouver dans cette validation de la comestibilité de nos future reconversion professionnelle plantes. » tout ce qui l’a enchantée dans cette belle première vie ? « Oui j’ai Du champ à l’assiette trouvé ! » nous confiait Sophie. Les confinements lui ont donné le temps Aujourd’hui elle est à la tête d’une de réfléchir et de s’adonner à nouexploitation agricole nommée veau à un autre de ses hobbys : la « Violette & capucine », qui produit botanique. Au point zéro, mais forte des aromates et des fleurs comesde ses convictions et de sa passion, tibles, certifiée en agriculture biologique et s’étend sur 6 000 m2 sur quelques belles rencontres plus tard : la commune de La Flotte, sa terre elle se réinvente.

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Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

natale. L’aventure est lancée depuis 2021. Elle est en passe de réussir son pari. Elle privilégie avant tout l’excellence du goût. C’est avec des techniques écologiques adaptées au terroir et un esprit permaculture qu’elle cultive son « jardin ». Quelque 150 variétés sont actuellement commercialisées non seulement en plein champ mais aussi en cueillette sauvage. Qu’entend-on par cela ? « Il s’agit de quatre emplacements en-dehors de ce terrain clos correspondant à des environnements tous différents comme le marais salant, le sous-bois, l’arrière-dune, etc. » nous explique Sophie.

« qu’est-ce que je vais commander à mon producteur », mais « comment vais-je pouvoir travailler ce qu’elle a à me proposer ? ». L’inspiration est alors totalement différente. Une production au service des saveurs Sa production s’étoffera et se diversifiera dans les mois à venir avec une gamme d’aromates, de tisanes à base de fleurs séchées, de fleurs apéro, de poivre à base de masseron… distribuée sur l’île mais aussi à La Rochelle. « L’apprentissage de ce nouveau métier s’opère chaque jour. Il n’existe pas de fiche technique de culture ni d’antériorité et chaque terroir est différent. C’est un produit

Son principal débouché commercial, à ce jour, est constitué de restaurateurs, belles et grandes tables locales, gastronomiques et étoilées. « Les fleurs proposées doivent être belles mais pas seulement… » nous indique Sophie. « C’est tout le travail que je mène avec les chefs qui sont de fins connaisseurs ». Les fleurs constituent un bon complément alimentaire et elles Les fleurs comestibles aussi belles que délicieuses… peuvent apporter une touche originale fragile. Il faut mettre en place un aux plats et de nouvelles saveurs en process ultra précis et technique cuisine. C’est Sophie en personne, qui rend ce métier à part entière. une fois la cueillette achevée, qui C’est le travail avec le vivant qui est gère les livraisons de ses fleurs très si passionnant. » nous confie cette délicates à transporter et à conserférue de fleurs et plantes. Voilà pour ver. Sa démarche auprès des chefs la réalité de son quotidien. s’inscrit dans une dynamique et un relationnel bien au-delà d’une simple Florence Sabourin relation commerciale. Sophie apporte quelque chose de local avec un vrai intérêt gustatif comme la pensée, la Contact : violette, le calendula, les roses ou violettecapucine.fr encore les œillets d’inde… qui constiviolettecapoucine8 tuent quelques-unes de ses principales variétés. Le chef ne se dit plus

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Des rencontres fondatrices

rs tte ook b e e l r b s pie ite w ew ace N F Pa S

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éco à la hune C r é at i o n

Ouverture d’un nouveau pôle commercial aux Portes C’est imminent, un ensemble d’acteurs locaux sont en pleine préparation pour ouvrir différents commerces à l’emplacement de l’ancien magasin Nautic Service, avenue des Salines. Il est prévu un magasin par l’équipe de Ship&fish, une fromagerie, un bar créatif, le local de Bricophone et plusieurs artisans.

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MArine + AUrore = MAAU. Ou une autre manière de faire le Mao

etit focus sur les trois projets avec accueil de clientèle, tous montés par des jeunes locaux !

Le MAAU, bar créatif

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Un nouveau lieu « convivial et créatif » pour se restaurer et partager un moment.

Avec 50m² en intérieur et 40m² de terrasse, il y aura donc un café/bar à tapas ouvert de 10h à 22h. Du petit café du matin à l’apéro de sortie de plage, on y trouvera une restauration simple au couleur des tendances actuelles de consommation bio, « healthy » et locale. Mais aussi des évènements ponctuels, concerts, expositions, ateliers, présentoir pour l’artisanat local… Pour la décoration, les filles répondent « Comme à la maison, cocooning, bric à broc, sobre pour pouvoir s’amuser avec la déco en changeant de temps en temps ».

Aurore Mavier est Portingalaise, elle aime son village. Après un BTS tourisme en alternance au golf des portes et une formation de graphiste à Bordeaux, elle n’était plus bien sûre de ce qu’elle voulait faire. Marine Ligouzat était résidente secondaire à Loix, elle fait des études à Paris en « master management stratégique international » puis se forme et travaille dans l’audiovisuel pendant sept ans à Paris. En 2019, elle veut changer de secteur pour ne plus vivre à Paris : « Mon plan était de m’installer à l’île de Ré avant mes 30 ans. Pour ce faire, il fallait bien que j’ai un projet et là j’ai rencontré Aurore en 2019, on s’est dit que si on voulait un travail sur l’île il fallait le créer ».

Un financement participatif est en cours pour la décoration et le mobilier, l’objectif est fixé à 8000€. A ce jour déjà 5000€ et 54 personnes ont participé avec de très bons commentaires, un bel encouragement pour Aurore et Marine : www.kisskissbankbank.com/fr/projects/maau

Une deuxième boutique pour Ship&fish Tout en conservant le magasin d’Arsen-Ré, Jocelyn et Thomas ouvrent une seconde enseigne. © Yohann Labaye

L’envie de dépasser le stade de l’intention

Et enfin, elles relèvent le challenge d’être ouvertes à l’année « entre les surfeurs, notre réseau local, les artisans et la dynamique de ce nouveau pôle sur lequel nous serons 30/40 personnes à travailler à l’année, nous y croyons ! ».

Un projet qui évolue Elles commencent par se lancer dans un projet d’auberge de jeunesse aux Portes mais cela s’avère trop coûteux sur le lieu envisagé. Le duo décide alors d’adapter l’idée selon le lieu qu’elles trouveraient et en octobre 2021 une petite annonce retient particulièrement leur attention. « On a trouvé l’annonce sur Le Bon Coin, on connaissait les propriétaires, on a retiré la partie hébergement et on a remanié le projet. En décembre, on avait la réponse et c’était parti ! ».

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Histoire de pêche Thomas Jung s’installe il y a six ans après avoir été optométriste à Montréal et tailleur de pierre en France. Il est d’abord aide-saunier pendant troismois puis rencontre Jocelyn Frigiere, Portingalais professeur à l’école de voile. « Avec Jocelyn on se connaissait par la mer, il a suffi d’une sortie de pêche ensemble et c’était parti ! » nous explique Thomas. Voilà comment commence l’aventure Ship&Fish, avec le rachat de la société Abysse Atlantique sur le port d’Ars en 2018. Ils ouvrent en avril 2019 avec un magasin de pêche et accastillage, sortie d’eau et carénage antifouling. La deuxième année, ils passent leur formation « examinateur formateur » pour les permis bateau puis le diplôme BACPN (brevet d’aptitude à la conduite de petits navires) qui permet d’avoir un statut de marin et de faire des sorties en mer. Un troisième partenaire les rejoint cette année, Daniel Pena qui nous raconte : « Thomas est passé sur mes lignes le jour où on s’est rencontrés ». Après avoir fait le lycée maritime en CAP marin pêcheur et un BEP machines marines, il est d’abord marin pêcheur puis quatre ans en cuisine à la Patache. Le nouveau projet Aux Portes le magasin proposera : pêche, accastillage et vêtements techniques mais aussi l’entretien et le stockage de bateaux (thermo bâchage en extérieur). La nouveauté proposée par Daniel, c’est l’atelier mécanique complet en intérieur dans le hangar d’à côté. Un beau projet de développement pour ces trois compères de pêche !

Fromagerie Gaudin Petit commerce ouvert à l’année : Katia et Pierre préparent leur projet avec passion. Une histoire locale Katia a habité un peu tous les villages de l’île depuis l’âge de 3 ans ou elle est arrivée sur l’île. Elle commence

son parcours professionnel à La Flotte à l’Escale en 2004 puis dans différents restaurants. Elle passe notamment un an en fromagerie chez Mr Murat à La Flotte : « J’ai adoré ça, je voulais une fromagerie plus tard… j’adore le fromage je ne mange que du fromage ! ». Pierre est de Saint-Martin, après sa scolarité sur l’île, il fait un CAP chez Fred en boulangerie à Rivedoux puis devient boulanger à La Rochelle. Sa carrière s’arrête net quand il se découvre une allergie à la farine. Il devient donc cuisinier/pâtissier dans différents restaurants de l’île. Pacsés ce mois-ci, ils sont ensemble depuis leur adolescence. Il y a trois ans, ils décident de se lancer dans un projet de fromagerie. Il était question de La Couarde mais c’est finalement ce local aux Portes qui les séduit. Un commerce « proche des gens » « L’hiver, il n’y a quasiment rien d’ouvert, il y a des gens qui vivent à l’année ici, on va faire des bons produits, cela ne sera pas trop cher, nous croyons que c’est possible d’être ouvert à l’année » nous explique Pierre. On trouvera donc dans la fromagerie Gaudin des fromages de partout, même d’Italie et d’Angleterre mais surtout des produits sélectionnés avec amour dans des fermes de la région. Il sera possible aussi de profiter de l’épicerie avec essentiellement du local « Poitou-Charentes ». Par la suite Katia envisage de suivre une formation d’affineuse pour proposer des fromages bien à eux ! Ouverture en juin donc pour la nouvelle fromagerie du nord ! Jonathan Odet

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s av e u r s à l a h u n e C o nc o u r s

g é n é r a l

a g r i c o l e

Le savoir-faire rétais récompensé au Salon de l’Agriculture Du 26 février au 6 mars avait lieu le Salon de l’Agriculture à Paris, l’occasion pour nos producteurs rétais de recevoir l’une des plus belles récompenses pour le travail qu’ils fournissent tout au long de l’année.

L’Azuré rosé, accompagné d’une assiette réalisée par le chef de l’Atalante, primé médaille d’Argent à Paris.

Coopérative Uniré Route de Sainte-Marie 17 580 Le Bois-Plage-en-Ré

Les Bières de Ré font un carton plein Si l’entreprise rétaise a déjà reçu de nombreuses récompenses au Concours général agricole pour ces produits, cette année ce n’est pas une, ni deux, mais trois médailles qui lui ont été décernées. La première d’or pour sa bière ambrée bio, la deuxième d’argent pour sa bière blanche bio et la troisième d’or pour son pastis Le Pertuis. “Nous sommes très contents et fiers de nos médailles, cela récompense un travail dans le temps et c’est gratifiant de voir que cela plaît. Ça nous encourage à continuer dans le même sens pour faire de bons produits”, nous confie Fleur Gaspard-Huit, responsable commerciale des Bières de Ré.

Les huîtres fines de chez Huîtres et Ma Ré ont décroché l’or pour la deuxième fois .

Pourquoi changer une équipe qui gagne… Karine et David, les patrons de Huîtres et Ma Ré à Rivedoux ont décroché pour la deuxième fois - la première était en 2020 - la médaille d’or pour leurs huîtres fines de l’île de Ré dans la catégorie huîtres fines de Charente-Maritime. David et son équipe sont ravis de ce prix accompagné d’un élogieux commentaire du jury : “Très équilibré, aspect extérieur très satisfaisant, correspond à ce que l’on attend d’une fine, tous les critères de qualité”. Il n’y a rien à ajouter, juste à foncer les goûter chez Huîtres et Ma Ré.

Huîtres et Ma Ré 601 avenue de la Corniche 17 940 Rivedoux

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Les confitures du Clocher ont reçu la médaille d’argent pour sa recette gourmande de confiture à la mirabelle.

La bière blanche bio a reçu la médaille d’argent, une des trois médailles décernées aux Bières de Ré pendant le concours général agricole 2022.

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Les confitures du Clocher, une médaille chaque année depuis 2013

© Bières de Ré

© Uniré

Pour son grand retour après deux ans d’absence à cause du contexte sanitaire, le concours général agricole a plébiscité les vins rétais. Deux médailles sont venues compléter la collection de la coopérative dans la catégorie vins charentais, la première d’or pour le rosé Soif d’évasion, la seconde d’argent pour l’Azuré rosé. Un très bon début d’année donc pour les vignerons d’Uniré qui participent à des concours toute l’année, le prochain aura lieu à la foire exposition de Lyon. “C’est le début des moissons, il y en aura d’autres”, nous assure, tout sourire, Stéphane Thomas, responsable du cellier et chargé du développement oenotouristique d’Uniré.

© Huîtres et Ma Ré

Deux médailles pour les vins de la coopérative Uniré

Les huîtres fines de Huîtres et Ma Ré médaillées d’or pour la deuxième fois

© Les Confitures du Clocher

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ans les catégories huîtres, vins, confitures, ou encore bières, cinq artisans rétais habitués à régaler nos papilles ont reçu les médailles tant convoitées du Concours général agricole qu’elles soient d’or ou d’argent…

Pour les gourmands, une des recettes du bonheur se trouve à Ars-en-Ré. Les confitures du Clocher ont remporté la médaille d’argent pour la recette à la mirabelle. L’entreprise est la seule à avoir remporté une médaille dans sa catégorie. “Nous avons eu des gros soucis d’approvisionnement pour la mirabelle avec le gel et la grêle qui ont pénalisé les producteurs, mais le peu que nous avons réussi à avoir nous a permis de faire un travail de qualité”, nous confie fièrement Bertrand Heraudeau, maître confiturier. Depuis 2013, les confitures rétaises obtiennent une médaille chaque année au Concours général agricole, autant dire qu’il est impossible de passer au nord de l’île sans aller y goûter… Stessy Bourreau

Les confitures du Clocher 1 chemin des Palissiats 17 590 Ars-en-Ré

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zap’arts S p e c ta c l e

m u s i c a l

Le groupe Charlilou devient « bêtes de scène » Avec son tout nouveau spectacle musical « Sacrés zèbres » , le duo atypique Charlilou, vous embarque à bord d’un répertoire original de chansons françaises sur fond de bossa nova, reggae, jazz et flamenco. Une invitation à rêver et à regonfler le stock d’énergie positive ! DR

Ce duo d’artistes, créé en 2018, constitué de l’extravagante diva rockeuse Karoline Eberwein, alias Lilou et de Charles Coustenoble, a largement sillonné la Nouvelle Aquitaine et la Vendée avec plus de 150 dates de concert à son actif depuis 2020. L’année 2021 marque un tournant avec la professionnalisation du groupe et notamment la sortie de l’EP* LOVERDOSE. La création de leur nouveau spectacle « Sacrés Zèbres » se différencie de leurs précédentes propositions artistiques. Les concerts étaient alors composés essentiellement de reprises « Sacrés zèbres » c’est le talent de Charlilou, auteurs, de chansons comme interprètes, musiciens, acteurs le tout dans un univers celles du répertoire visuel fort et haut en couleur. d’Henri Salvador, Amy Winehouse… pour plaire au plus grand nombre a première représentation aura et quelques-unes de leurs composilieu dans la salle des fêtes de tions s’intégraient à ce tour de chant. Marans le vendredi 15 avril à Dans ce spectacle inédit, c’est la valo20h30. D’autres dates suivront : le risation des créations musicales de 17 juin à la Java des Baleines, l’un Charlilou, textes écrits par Lilou et des partenaires de la première heure, musiques composées par Charles, puis à Ars en septembre, place de qui devient leur nouvelle marque de la mairie.

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C o n c o u r s

S a i n t- C l é m e n t

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fabrique. A cette occasion, l’équipe artistique s’est renforcée d’une metteure en scène, Claire Petrouchine apportant du dialogue et accentuant le jeu de leur duo, et d’une costumière, Zina Rochdi pour offrir un écrin visuel pertinent. Le point de départ… Dans ce nouvel opus, le premier répertoire musical de ce tandem atypique est très éclectique en termes de styles musicaux et de langues étrangères. Il s’agit de chansons à texte mêlant la langue française au portugais du Brésil, à l’anglais et à l’allemand, la langue d’origine de Karoline. Le tout sur des airs de Bossa Nova alternant avec du rap, du folk, du flamenco… D’un côté, une ambiance feutrée se distingue grâce à la voix suave de Lilou et aux accords satinés de Charles, de l’autre côté, les dialogues rythmant leurs chansons sont évocateurs d’une douce folie. Les différences de caractère et de personnalité des deux protagonistes représentent autant leur antagonisme que leur complémentarité. « A l’image du zèbre, cet animal, ni âne, ni cheval, je ne rentre pas dans les cases » nous confie Lilou. « C’est un sentiment de « décalage » qui me pousse à écrire. Je suis une Allemande qui n’aime pas la choucroute et qui vit en France sans apprécier le foie gras… Lorsque j’écris par exemple, des mots en anglais jaillissent dans ma tête alors que je cherche une rime en français, quelle galère mais quelle aubaine ! »

« Sacrés zèbres » est le fruit d’une observation critique de la société. Lilou se sert des textes de ses chansons pour sensibiliser subtilement à la discrimination, au manque de tolérance, à l’injustice, aux incohérences du monde, aux harcèlements de tous genres, à la maltraitance mais toujours en douceur et par l’amour. La basse et la guitare de Charles et son système de looper, s’accordent alors parfaitement aux mots. Pourquoi ce titre « Sacrés zèbres » ? « Parce qu’on s’enivre de la folie douce de notre musique, parce que le zèbre est un animal différent, sauvage, le seul « équidé » indomptable par l’homme. Le zèbre est sans limite et unique. Se sentir rayé comme un zèbre, c’est se sentir en décalage ! » nous avoue Charlilou. Leur intention : inviter le public à continuer à vivre ses rêves d’enfants. Il s’agit d’un spectacle musical et participatif qui plaira à toute la famille. Venez prendre une bonne dose d’énergie et retrouvez votre côté sauvage avec « Sacrés zèbres ». Florence Sabourin *Extended Play (mini album)

Billetterie solidaire pour la première du spectacle le 15/04 à 20h30. Durée 1h15. Renseignements et réservations : www.charlilou.com/ spectacle-sacrés-zèbres

B a l e i n e s

Champs Libres ! A vos appareils photo

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n appel à la liberté, à la découverte, au vagabondage artistique sur le territoire de la commune. « À vous de saisir cette clé des champs afin d’observer les richesses naturelles, le patrimoine villageois, les curiosités locales ou encore diverses bizarreries qui pourraient attirer votre regard. C’est une aventure artistique collective qui vous est proposée, à saisir sur le champ ! ». C’est ainsi que la mairie appelle les photographes à participer à ce concours amateur.

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Jean-Christophe Brard, élu à SaintClément, nous explique : « Après ces quelques mois passés en semi-liberté, confinés, et à l’annonce de la fin du pass sanitaire, l’expression «champs libres !» prend tout son sens et on espère que l’appel sera entendu ! On ne peut pas s’empêcher de penser à l’Ukraine aussi et de se dire que justement, l’appel à la liberté, aux vastes espaces, sont réellement des éléments vitaux pour nos sociétés contemporaines, et nous avons la chance en France de pouvoir aller et venir, en vagabondage artistique : C’est précieux. »

concoursphoto.scdb@gmail.com Vous indiquerez dans votre message, votre nom et prénom, vos coordonnées, un titre éventuellement et le lieu de la prise de vue. Les photographies doivent être libres de droit et vous devez en autoriser la diffusion sur tous supports : exposition et publication en ligne. Cette mention doit apparaître dans votre courriel.

Le mois de l’environnement

Comment participer ?

Un jury sera constitué afin d’élire plusieurs photographies. Un prix du public sera également décerné puisqu’il vous sera possible de désigner la meilleure photographie lors de l’exposition prévue fin avril.

Le thème du concours est lié au mois de l’environnement organisé par la Communauté de Communes en avril, l’idée est de laisser à la nature le plus de place possible dans les travaux des photographes.

Il vous suffit d’envoyer une photographie numérique, format libre, couleur ou noir et blanc, d’au moins 2000 px de large, avec une bonne résolution, format jpeg (maximum 5 Mo), à cette adresse, avant le 1er avril :

Cette exposition sera organisée du 26 avril au 1er mai dans la salle municipale ainsi qu’une exposition virtuelle sur internet. Quatre prix seront décernés : photo insolite - meilleure technique - prix du jury-prix du public.

Ré à la hune | édition du 22 mars 2022 | N° 238

Champs Libres!

DR

En ce mois de mars, se déroule la seconde édition du Concours de photographie organisée par la mairie de Saint-Clément des baleines. Concours de Photographies Amateur*

C J.

à Saint -Clément -des-Baleines *Envoi des photos jusqu’au 1er Avril

d ar Br

Expo du 26 avril au 1er mai Salle Municipale / www.saintclementdesbaleines.fr ou

« Dans les champs, hors-champ ou en contre-champ, c’est à vous de décider ». Jonathan Odet

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zap’arts P r o j e t

a r t i s t i q u e

Grand appel à candidatures pour la comédie musicale Astarys Yvan Coriat démarre les castings pour assembler la troupe d’enfants de 8 à 12 ans qui participera à ce beau projet musical. © Thomas Sauvage

quête, il devra surmonter différentes épreuves, véritables allégories des problèmes de notre monde (notamment climatiques). Chacun de ces défis lui permettra de grandir et s’épanouir, en faisant à chaque fois preuve de courage et de persévérance.

Yvan Coriat souhaite constituer une large troupe d’enfants de 8 à 12 ans, grâce à un casting 100% rétais.

L

e spectacle chanté raconte l’histoire d’Alexys, un jeune garçon qui ne voit pas les couleurs. Sa vie est triste et morose, enfermé qu’il est dans la solitude de son handicap. Astarys ou l’histoire d’une quête personnelle du bonheur Encouragé par son père, Alexys va alors embarquer dans une extraordinaire aventure à la recherche d’Astarys, le pays des couleurs. Au fil de sa

Pour candidater, envoyez un courriel à castarys17@gmail.com. Vous recevrez un dossier avec le synopsis d’Astarys ainsi que la chanson sur laquelle votre enfant pourra démontrer l’étendue de son talent.

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En comptant le rôle-titre joué par plusieurs enfants, ainsi que les nombreux chœurs, c’est une large troupe d’enfants de 8 à 12 ans qui doit être assemblée dans les mois à venir. Qu’ils ou elles aient une expérience de la scène ou non importe peu. Le seul prérequis est de chanter juste. Les

répétitions démarreront au printemps 2022, avec en ligne de mire une tournée sur l’ensemble de l’île de Ré. C’est donc un projet ambitieux avec, il faut le souligner, un casting qui se veut 100% rétais ! Thomas Sauvage

Une comédie musicale qui se veut diverse et inclusive

Astarys n’est pas seulement un projet artistique de grande ampleur se déployant sur 1h30 de spectacle et au travers de quinze titres. Ce qui rend cette aventure si excitante, nous dit Yvan, c’est que la comédie musicale est un projet choral, avec un rôle-titre non pas joué par un seul enfant, mais par cinq ou six. Garçons ou filles, caucasiens ou non, peu importe ! Les créateurs ont à cœur de placer ce spectacle sous le signe de l’égalité et de de la diversité.

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