ôté météo, cette arrière-saison extraordinaire permet de profiter de tous les charmes de l’île de Ré sans ses inconvénients estivaux. De quoi redonner du baume au cœur à ceux et celles ayant travaillé dur tout l’été pour satisfaire les vacanciers et qui s’apprêtent à faire de même pour les vacances de la Toussaint. L’île n’a rien perdu de son attractivité, professionnels du tourisme et agents immobiliers nous le confirment en chœur.
Côté politique, alors que La France est empêtrée dans une situation que notre pudeur nous empêche de qualifier, les campagnes municipales s’organisent, doucement. Inutile de partir trop tôt est
Visitez GRATUITEMENT notre authentique atelier de fabrication artisanale et découvrez toute notre gamme de savons fabriqués à Loix. Visites le mardi et le jeudi* hors jours fériés
la devise de la plupart des candidats, que partage pleinement notre journal.
Les échelons des communes et des intercommunalités restent heureusement des piliers solides, de proximité, où la culture du compromis est de mise depuis bien longtemps. Les hommes et femmes politiques nationaux seraient avisés de largement s’en inspirer. « La France d’en bas » est pleine de bon sens.
Nathalie Vauchez
au lait d’ânesse frais Savon miel Savon au lait de chèvre frais
Séquence 6 : c’est parti pour le 1er tronçon !
Les travaux de la séquence 6 sur la RD, à hauteur du grand tournant de Rivedoux, avant la grande ligne droite menant à La Flotte, viennent de démarrer. Plus exactement la 1 ère phase du 1 er tronçon, sachant qu’il y aura trois tronçons en tout pour aller jusqu’au niveau du GCU de La Flotte.
Depuis lundi 6 octobre les automobilistes arrivant de Rivedoux et allant vers La Flotte doivent circuler sur la voie de gauche de l’avenue de la Grande Vallée sur quelques centaines de mètres, tandis que dans l’autre sens ils doivent emprunter la déviation par la rue de la Grande Vallée puis la rue des Charbonnières.
Cette 1ère phase concerne la section de RD entre le restaurant Les Viviers et l’intersection avenue Grande Vallée/rue Grande Vallée. Seront d’abord refaits les réseaux par Eau 17 jusqu’en mars 2026. Après une pause au printemps/été, ce sera à partir de septembre/octobre 2026 au tour des travaux de surface (menés par le Département) jusqu’en mars 2027, consistant en la réduction de l’emprise de la RD. Puis seront attaqués les tronçons 2 et 3, travaux de réseaux puis de surface.
Les objectifs du maire de Rivedoux-Plage, Patrice Raffarin, sont d’apaiser la circulation (réduire la vitesse et empêcher les dépassements) et de sécuriser les cyclistes en créant une voie de piste cyclable de part et d’autre de la RD, chacune réservée à un seul sens. L’idée est, à terme, de les connecter à Bel Air, à la future piste cyclable prévue par la Communauté de Communes.
Si un projet global des trois tronçons a dû être présenté, le travail de maîtrise foncière sur le tronçon 3 sera long et mené en temps masqué, pendant la réalisation des deux premiers tronçons, pour lesquels il n’y a pas d’acquisitions foncières à réaliser le long de la RD. Le 3è tronçon sera ainsi le plus long et complexe. L’ensemble ne sera pas achevé avant 2028.
Les travaux de réseaux sont financés
Bonne humeur lors du language-café du 20 septembre au Bar à Quai à La Noue.
TRAVAUX
LANGUE
Depuis lundi 6 octobre 2025 et jusqu’au printemps 2026, la circulation entrante se fera sur une seule voie, les véhicules dans le sens La Flotte-Rivedoux devant emprunter une déviation par les rues de La Grande Vallée et des Charbonnières. Puis rebelote à l’automne 2026.
par Eau 17, ceux de surface à 35 % par le Département et à 65 % par la commune de Rivedoux (la part communale est estimée à 500 K€). Configuration financière différente donc des précédentes séquences, dont le Département
avait assumé tout ou une grande partie du financement, à partir de son budget du Pont. Les temps ont changé et la séquence 6 est la plus éloignée du Pont.
Réouverture des language-cafés
Elle sonne le glas de l’été mais pas celui de la convivialité et aura cette année une saveur particulière.
Avec le retour de l’automne, les language-cafés de Sarah (un sujet britannique professeur d’Anglais) reviennent le samedi
matin dans l’île et offrent la possibilité de pratiquer régulièrement l’Anglais et d’améliorer son oral de manière ludique et à petit prix.
Automatisation complète de la gare de péage du pont
Depuis le début du mois d’octobre, les travaux ont démarré à la gare de péage du pont de l’île de Ré. Ils visent plusieurs objectifs :
- Suppression des 4 dernières cabines manuelles et mise en place de 9 bornes automatiques (dont 3 bornes acceptants les espèces) ;
- Modernisation des équipements sur les 9 voies et renouvellement télébadges, y compris poids-lourds ;
- Sécurisation des traversées du péage (permettant la maintenance) et amélioration de l’éclairage et de la signalétique à l’attention des usagers ;
- Fin du métier de receveurs en cabine (forte pénibilité dû au travail de nuit et de week-end, en horaires décalés, avec du bruit, et des variations de température...) et difficultés de recrutement. Avec l’automatisation des voies, l’équipe d’agents qui pilote la gare de péage depuis le local de surveillance sera renforcée, rendant le métier plus qualifié et plus attractif.
Calendrier :
Octobre 2025 : démarrage des travaux de génie civil dans les voies 7, 8 et 9
Janvier 2026 : ouverture des 3 premières voies modernisées
Ils se tiennent le plus souvent au Bar à Quai à La Noue. Pour ceux qui sont intéressés le mieux est de s’informer auprès de Sarah : contact@sarahspeaks english.com
Sarah Speaks English
Travaux sur les voies suivantes par phasage successif pour impacter le moins possible la circulation des usagers
Juin 2026 : mise en service complète des 9 voies
Fin 2026 : expérimentation de la lecture de plaque pour certains usagers
En juin 2026, exit les cabines de péages, place à 9 bornes automatiques.
CB
Passages du pont et navettes RespiRé en hausse
Les navettes RespiRé ont connu cette année (au 3 1 août 202 5 ) une très forte progression, la fréquentation du pont (au 3 0 septembre 202 5 ) a légèrement progressé.
Les passages du Pont de l’île de Ré en progression
Les chiffres du pont de janvier à septembre 2025 montrent une progression de sa fréquentation de + 1,70 % par rapport à la même période de 2024.
Seuls les mois de mars et août sont en légère régression, tous les autres mois étant en progression, notamment février, puis avril à juillet. Septembre a été soutenu aussi cette année.
Attention, les passages du pont ne sont qu’un indicateur parmi d’autres, et un indicateur partiel de la fréquentation touristique de l’île de Ré, une grande part de ces passages étant assurés par les habitants.
Explosion en été des navettes du pont
La fréquentation des navettes gratuites du pont piétons et vélos de RespiRé a de son côté explosé avec + 93 % en juillet et + 7% en août, ce qui laisse supposer une fréquentation touristique soutenue cet été.
Ainsi en juillet les navettes piétons (30 546) et vélos (1413) ont atteint 31 960 voyages contre 16 567 en juillet
2024. Au mois d’août 2025, celles-ci ont atteint 54 572 voyages, contre 51 227 voyages en août 2024.
Navettes estivales de villages
Parmi les navettes inter-villages ayant le mieux fonctionné en haute saison, sans surprise les navettes « centre » (D1 et D2) faisant des boucles deux fois par heure de 9h15 à 22h15 entre La FlotteSaint-Martin-Le Bois-Sainte-Marie (dans les deux sens) ont explosé en juillet
Trafic mensuel pont de Ré
2025 (25 645 voyages soit + 107 %) et fortement progressé en août 2025 (26 447 voyages, soit + 29 %).
Globalement l’ensemble des navettes estivales (hors pont) ont progressé de + 98 % en juillet (49 506 voyages) et + 26 % en août (58 823 voyages).
En fréquentation annuelle cumulée (navettes du pont + navettes estivales villages + TAD* + vélo-taxi), 258 782 voyages avaient été enregistrés au 31 août 2025 contre 178 782 voyages au 31 août 2024, soit une progression de près de 45 % !
*Transport à la demande.
Nathalie Vauchez
Les navettes RespiRé du pont et inter-villages collent au plus près des attentes des vacanciers.
« Le dossier de l’eau est l’un des plus importants
à gérer »
Beaucoup d’affaires courantes mais importantes pour cet avant-dernier Conseil communautaire de ce mandat 2020-2026. Le dernier est prévu le jeudi 11 décembre, à 1 4 h 3 0.
Isabelle Vétois a fait don à la CdC de la sculpture « Espérance », œuvre d’Etienne, afin qu’elle soit exposée dans le hall de La Maline.
Le sport, l’une des forces de l’île de Ré Trois équipements sportifs ont bénéficié du fonds de concours sportifs de la CdC (qui peut atteindre au maximum 30 % du budget total) : les locaux sportifs mutualisés* qui vont être installés sur le parking du Clos Bel Air de La Flotte (29 834 € pour un budget total de 99 448 €HT), la création du skatepark en béton* au clos Bel Air (77 605 € pour un budget total de 258 682 €HT) et la réhabilitation de la salle polyvalente de Rivedoux-Plage au prorata des activités sportives qu’elle héberge (102 300 € pour un budget total de 1,12 M€).
ENVIRONNEMENT
AquaRé reverse plus de 40 K€ à la CdC
Le délégataire de service public EqualiaRomulus qui gère la piscine AquaRé a dégagé en 2024 un résultat net de 135 222 €, du jamais vu pour cet équipement rétais qui a causé bien du souci dans le passé. La société privée a ainsi reversé, selon la convention qui la lie à la CdC, la somme de 40 880 €. Maîtrise des coûts (notamment de l’énergie) et développement des activités d’AquaRé, sous la houlette de son directeur Guillaume Sellier, arrivé en février 2023, expliquent ce bon résultat.
Dans le cadre du Pacte territorial, les permanences mises en place au sein de la Maison de l’Habitat depuis juin dernier ont permis d’enregistrer à fin septembre 140 demandes d’informations et 95 demandes d’aides à la rénovation de logements. Depuis la mi-septembre, l’équipe est complète.
La REUT, un sujet majeur
« Dans l’objectif du maintien voire du développement de l’agriculture, et plus particulièrement d’un maraîchage diversifié, la ressource en eau pour un usage agricole doit être valorisée, préservée et pérennisée via la Réutilisation des Eaux Usées Traitées (REUT) et les
Assemblée générale de l’association MAT Ré
Samedi 25 octobre à 11 heures, l’association MAT Ré tiendra sa 15 ème assemblée générale, salle Dechézeaux (à l’angle des rues Charles Biret et Gustave Dechézeaux) à La Flotte .
A la veille, du procès Lafarge, nous ferons un point complet sur l’évolution de nos procédures et le suivi technologique du plateau agroindustrialo-portuaire du grand port maritime de La Pallice.
En fin d’assemblée, vers 11 h 40 dans le cadre du suivi de l’environnement des Pertuis, nous vous proposerons un débat informatif et pédagogique sur le sujet complexe du traitement des eaux usées sur l’île de Ré.
Dans l’attente de vous retrouver nombreuses et nombreux, nous vous remercions chers Adhérents et Amis, pour la fidélité de votre engagement environnemental.
MAT Ré
forages. Ainsi, la CdC a lancé une étude de faisabilité de réalimentation locale des nappes phréatiques d’eaux souterraines via des eaux issues de stations de traitement avec le BRGM », a précisé Patrick Rayton.
Lionel Quillet a rappelé que « le dossier eau est l’un des 4 à 5 dossiers les plus importants à gérer dans les années à venir. On ne pourra se passer de la REUT et ne se baser que sur la sobriété, face à la pénurie de la ressource en eau. La REUT sera la pierre angulaire, cette étude est évolutive, les normes sont très encadrées. »
Une ligne aérienne vers Barcelone ? Côté tourisme, Gisèle Vergnon a dit constater une plus grande fréquentation sur l’île des Espagnols et espérer que celle-ci sera soutenue par le comité syndical de l’aéroport avec la volonté de créer une ligne La Rochelle-Barcelone dans les deux sens. Elle a rappelé que la SPL Destination île de Ré concentre ses actions sur les ailes de saison. Lionel Quillet a redit l’impact de la clientèle étrangère qui a du pouvoir d’achat. « Il y a deux discussions à avoir : la politique de prix des professionnels de l’île de Ré et doit-on favoriser la venue d’une clientèle étrangère sur l’île, via le choix de l’aéroport. » Il a au passage souligné le faible niveau en Anglais de
LE MARTRAY
nombre de professionnels de l’île de Ré, qui baragouinent plus qu’ils ne parlent la langue. Enfin, il a évoqué les 700 à 800 saisonniers (sur les 3000 au total) qui n’ont pas de solution de logement, malgré les efforts des professionnels et des communes. « Il faut absolument remettre des linéaires obligatoires dans les cahiers des charges des DSP des campings municipaux, tout en restant raisonnables. »
Si le projet de création de la piste cyclable en forêt du Lizay avance, Patrick Rayton s’est dit nettement moins optimiste sur celle de La Couarde. « Cela me semble reporté à 5 ou 6 ans » pour relier La Passe aux campings. Seules les sorties de camping devraient être réalisées à horizon 2027.
Quant à la faisabilité d’un rond-point hollandais à titre expérimental, malgré quelques déclarations alambiquées, on croit comprendre que le Département n’y est guère enclin. Or, le rond-point de Sainte-Marie étant sur une emprise départementale, sous convention avec la commune, l’engagement du Département est nécessaire.
Nathalie Vauchez
*Lire notre article paru en septembre 2025 : www.realahune.fr/plusieurs-amenagementsen-cours-sur-lespace-bel-air/
Refuge LPO de La Grainetière : un site d’exception
La LPO, en partenariat avec les villes de La Flotte et de Reims, inaugurait samedi 2 7 septembre le refuge de La Grainetière. Celui-ci s’étend sur 8 ha, à cheval entre la colonie de La Grainetière (Ville de Reims) et le boisement géré par La Flotte.
Cette inauguration s’est déroulée en présence d’Allain BougrainDubourg, président de l’association, du préfet Brice Blondel, du maire de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau, et de la 1ère adjointe à la mairie de Reims, Véronique Marchet, ainsi que de représentants de Ré Nature Environnement qui a œuvré avec le maire de La Flotte - via une conventionen faveur de ce nouveau refuge.
Une riche biodiversité
Le site abrite une grande variété d’habitats naturels, des pelouses sableuses aux forêts mêlant conifères et feuillus et accueille une riche biodiversité : 29 espèces d’oiseaux, 177 espèces d’invertébrés (papillons, sauterelles...) et 72 espèces de champignons. De magnifiques cyprès de Lambert y abritent une biodiversité à tous leurs étages, depuis la canopée jusqu’au sol, en passant par son écorce et ses cavités naturelles. On y trouve aussi des chênes verts, cyprès, aubépines, ormes, nerpruns. Ce bois est libre d’accès et il a été aménagé de façon douce, avec ganivelles, petits sentiers, tas de bois, gîtes, nichoirs, clairières, etc. de nature à préserver cette biodiversité. Si des actions ont déjà été menées auprès du grand public et des écoles, l’objectif est désormais d’amplifier cette dynamique de découverte et de sensibilisation.
Un refuge s’inscrivant dans la politique environnementale du maire
Cette démarche de refuge LPO s’inscrit dans la politique environnementale de Jean Paul Héraudeau, qui entend multiplier les points de respiration au cœur du bourg et dans ses alentours proches*. Pour ce site de La Grainetière il a su rétablir des relations de confiance avec la Ville de Reims. Comme l’a rappelé Véronique Marchet « On est des médiateurs, des passeurs, on revient de loin sur cet espace. » Allain BougrainDubourg a souligné le travail remarquable réalisé par la LPO partout en France avec la création de 60 000 refuges - autant d’îlots de nature - visant à favoriser l’épanouissement de la biodiversité et l’éducation à l’environnement. « Ce site a un potentiel pédagogique extraordinaire, Dominique Chevillon se bat avec Ré Nature Environnement. » Il a aussi rappelé « les nombreux combats menés par les associations environnementalesque l’on gagne souvent contre l’Etat. » Brice Blondel s’est dit ravi, d’autant que « l’environnement communal n’est pas un lieu de crispations, il y a suffisamment de raisons de s’engueuler et trop de polarisation des positions. Il faut avoir un vrai débat de société sur les pollutions environnementales et la santé, remettre
PRODUITS DE LA MER / QUALITÉ ET FRAÎCHEUR
un peu de science et ne pas raconter n’importe quoi. »
Les directrices des écoles privée et publique ont apprécié la visite commentée du refuge ensuite proposée par des bénévoles de la LPO, se promettant d’emmener les enfants profiter et découvrir ce site tout proche.
La Grainetière est ainsi un remarquable espace boisé, qui jouxte les habitations en bordure de village, dont profitent déjà les Flottais au quotidien.
La création du refuge de la LPO s’inscrit dans une politique environnementale dynamique du maire de La Flotte.
EROSION DES FALAISES Côtes d’alerte
Longtemps délaissées par la recherche, les falaises de l’île de Ré, fortement soumises à l’érosion, sont désormais scrutées à la loupe par les scientifiques rochelais.
Quand on parle de falaises, on visualise spontanément les paysages spectaculaires d’Etretat en Normandie, de Bonifacio en Corse ou, plus proches de nous, des côtes bretonnes. « Les falaises ne sont pas vraiment identitaires en Charente-Maritime, on pense davantage aux marais littoraux ou aux marais salants », admet Jean-Michel Carozza, professeur en géomorphologie au laboratoire rochelais Littoral, Environnement et sociétés (LIENSs). Un constat qui s’applique également à l’île de Ré, qui évoque plus spontanément les plages de sable fin ou les marais salants. Même du côté de la science, les falaises sont souvent passées sous les radars, alors qu’elles représentent tout de même 20% des côtes charentaises, soit 80 kilomètres sur un linéaire de 400 kilomètres ! « Nous avons commencé à nous y intéresser seulement en 2020, aucun article scientifique n’avait été publié avant sur les falaises », confie JeanMichel Carozza. C’est pour remédier à ce manque de connaissance que l’université LIENSs de La Rochelle, en collaboration avec le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), a lancé un projet d’étude consacré à l’étude de la dynamique des falaises en Charente-Maritime.
des propriétés avec vue sur mer sont régulièrement érodés, tout comme les accès à la mer.
Sur la côte Nord, les falaises de La Flotte, dans le secteur de la Prée, sont les plus significatives de l’île de Ré avec une hauteur de 7 à 10 mètres. Si la partie haute est altérée par l’érosion atmosphérique (pluie, vent, etc.), elle n’est pas fragmentée comme dans le secteur de Rivedoux. Faisant partie des sept sites de Charente-Maritime scrutés à la loupe par l’université de La Rochelle, cette falaise est la plus étudiée sur l’île de Ré. Grâce à une collecte de données depuis les années 1950 (photos aériennes et satellites, etc.), les scientifiques ont pu suivre son évolution : alors qu’elle n’a quasiment pas connu d’érosion entre 1950 et 1963, elle a subi un net recul entre 1963 et 1979. Sur la période contemporaine, elle a peu bougé entre 2021 et 2023 avant de fortement reculer en 2023-24, ce qui correspond à un hiver particulièrement tempétueux.
La « bonne » nouvelle est que les falaises rétaises reculent en moyenne de façon relativement modeste (5 à 10 centimètres par an) par rapport aux autres falaises du département (autour de 20 centimètres par an), même si la
Les micro-falaises de Sainte-Marie sont régulièrement érodées, comme ici suite à la tempête de novembre 2023.
Micro-falaises
Sur l’île de Ré, les falaises représentent un linéaire d’environ 20 kilomètres sur un total d’environ 110 kilomètres de côtes, soit un peu moins de 20% du littoral rétais. Les falaises y sont de taille relativement modeste, avec une hauteur de moins de 15 mètres pour la grande majorité. On distingue quatre grands ensembles : les secteur Rivedoux/SainteMarie, le secteur de La Flotte, celui de Saint-Martin et Loix. Le linéaire entre Rivedoux et les Grenettes (le plus long) est un exemple de falaises basses, de moins de 1,5 mètre de hauteur, souvent recouvertes d’un cordon dunaire. Composées de roches fragmentées par le phénomène de cryoclastie 1, ces micro-falaises calcaires et marno-calcaires représentent des remparts bien fragiles contre les assauts de l’océan. « Cela peut entraîner une fragilisation du cordon dunaire situé au-dessus », explique Jean-Michel Carozza. Lors des tempêtes hivernales, les terrains
notion de recul stratégique n’est pas la même sur une île que sur le continent 2
Gros recul à La Flotte ?
A partir des données récoltées, les scientifiques du LIENSs ont cherché à modéliser l’érosion des falaises de La Flotte à l’horizon 2050 et 2100. Ils se sont appuyés sur les projections de l’Observatoire de la côte de NouvelleAquitaine (OCNA), qui avait déjà émis des hypothèses, mais en les affinant avec des dates intermédiaires 3. Là où l’OCNA envisageait un recul de 7 mètres de la falaise en 2100, les chercheurs rochelais ont modélisé un recul moyen jusqu’à 24 mètres ! « Pour une plage, les projections sont relativement simples, c’est beaucoup plus compliqué pour une falaise », prévient toutefois Jean-Michel Carozza, qui doit affiner les données dans les prochains mois. Par ailleurs, le changement climatique,
et notamment la montée des eaux, n’a été pris en compte que sur la période 1950-2014. Avec la hausse du niveau marin, estimé entre 63 et 72 centimètres à l’horizon 2104, ainsi que la possible augmentation des tempêtes, on peut s’attendre à une érosion encore plus importante. Cela ne signifie pas pour autant une érosion régulière et continue : parfois, une falaise ne bouge pas pendant des décennies, puis s’effondre d’un seul coup, comme le montrent les données historiques à La Flotte. Par ailleurs, les éboulis issus d’un effondrement viennent naturellement « protéger » le pied de falaise, créant un « effet tampon » encore difficile à évaluer. Il faut aussi noter que les matériaux issus de l’érosion des falaises jouent un rôle non négligeable dans la protection côtière. Globalement, les chercheurs ont mesuré un équilibre entre les volumes arrachés et ceux déposés. « Tous ces matériaux ne sont pas perdus, ils sont redistribués par la dérive littorale et vont alimenter les plages », explique le chercheur. Dans la mer des pertuis, qui reçoit peu de sédiments issus des fleuves 5, l’érosion des falaises apporte un volume de sédiments essentiel pour les plages. Toujours est-il qu’on n’échappera pas à une « réflexion globale » sur les conséquences du phénomène d’érosion des
falaises (voir encadré). Sur La Flotte, une réflexion devra être menée rapidement sur l’avenir à long terme de cette bande côtière. « Le chemin littoral, qui a déjà été reculé par le passé, est menacé à court terme avec une marge d’une dizaine de centimètres à certains endroits. Quand on voit la fréquentation des lieux et la valorisation touristique, il faut réfléchir dès maintenant à la gestion à moyen terme de cette bande côtière », prévient le chercheur. Une réflexion qui doit être menée sur l’ensemble des falaises de l’île de Ré, même si le recul devrait être moins important qu’à La Flotte. « Il faut envisager un recul a minima de 2,5 à 5 mètres, ce qui n’est pas négligeable », explique Jean-Michel Carozza.
Mathieu Delagarde
1. Phénomène de gel et dégel de l’époque périglaciaire qui provoque cette fragmentation de la roche.
2. La réalité géographique d’une île fait qu’un recul des activités humaines est beaucoup plus difficile que sur le continent.
3. Là où l’OCNA n’avait pris comme base de calcul que les données de 1950 et de 2014.
4. Scénario « moyen » du GIEC, mais certaines études évoquent jusqu’à 110 centimètres de hausse.
5. Comme c’est le cas pour les secteurs proches des estuaires de la Gironde, de la Charente ou de la Seudre.
Les élus ont déjà amorcé la réflexion
Mis en place en 2013 par la CdC, l’observatoire de l’évolution du trait de côte a été étendu aux falaises en 2021. En 2023, les élus ont lancé l’élaboration de la Stratégie locale de gestion de la bande côtière (SLGBC) de l’île de Ré, permettant de bâtir un Schéma de lutte contre l’érosion à 30 ans. Ce Schéma, qui sera clôturé dans les prochaines semaines, permettra de prioriser cent actions à mettre en place. « Nous mettrons environ 1,5 million d’euros par an, avec des priorités en fonction de l’analyse coût-bénéfice », explique Patrick Rayton, premier
vice-président de la CdC délégué au littoral. Lionel Quillet, président de la CdC, rappelle que « ce projet, extrêmement fort en matière d’érosion, est un des plus intéressants au niveau national ».
Par ailleurs, dans le cadre de la révision du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) en cours jusqu’en 2029, le risque érosion devra être pris en compte, avec des contraintes réglementaires supplémentaires. Des relocalisations (chemins, bâtiments ostréicoles ou commerciaux, parkings, etc.) seront envisageables dans certains cas.
La falaise de La Flotte, située au niveau du fort de la Prée, pourrait reculer de 24 mètres d’ici 2100.
Des Journées de sensibilisation aux risques littoraux
La CdC de l’île de Ré organise du 20 au 2 4 octobre 202 5 une semaine dédiée à une meilleure compréhension des risques littoraux, car « comprendre c’est mieux agir ».
>
20 24 octobre
>
Journées de sensibilisation aux
risques littoraux
Comprendre pour mieux agir
exposition
Jeu immersif
Ateliers pédagogiques
Permanences diagnostics de vulnérabilité du bâti
Communauté de communes
Saint-Martin-de-Ré
Le Gouvernement a instauré depuis 2022 la «Journée nationale de la résilience».
A cette occasion et face aux défis posés par le changement climatique, la Communauté de Communes de l’île de Ré propose une semaine complète de sensibilisation comprenant expositions, ateliers pédagogiques, jeu immersif et rencontres avec des experts, ouverts à tous et gratuits.
Jeu immersif
« Tous à l’abri ! » : alerte submersion
Une alerte submersion vient d’être déclenchée sur l’île… Serez-vous prêts ? En équipes, relevez le défi mêlant énigmes, jeux et astuces pour apprendre les bons réflexes. À partir de 8-10 ans - Equipes de 6 personnes
LIBRAIRIE - LA COUARDE-SUR-MER
La Mouette qui lisait, lieu de culture
Al’origine formatrice dans les nouvelles technologies, Joëlle Tranchant, qui venait régulièrement en vacances à l’île de Ré dans les années 1990 a eu un coup de cœur pour ce territoire. Elle décide de s’y installer et de créer une librairie indépendante, férue qu’elle est de lecture. Ce sera d’abord à Rivedoux, il y a quinze ans, avant d’opter pour un local situé en plein cœur de La Couarde-sur-Mer.
« Je ne me définis pas comme une commerçante, mais comme conseil, je suis une passeuse d’idées et de bien-être, car la lecture procure beaucoup de plaisir aux gens. Les services de presse des maisons d’édition me présentent leurs nouveautés, j’en lis un très grand nombre, je fais des choix coups de cœur mais aussi en fonction de l’intérêt d’un thème. Et puis, je connais bien ma clientèle, je sais quel type d’ouvrage plaira à quels lecteurs, je suis les tendances bien sûr. J’ai deux types de clientèles : les résidents secondaires et les clients réguliers toute l’année. »
« La Mouette qui lisait est assez généraliste, elle couvre un large spectre de goûts, pour les adultes, les adolescents et les enfants, je suis axée davantage sur la littérature, mon rayon essais est moins développé, avec toutefois une place consacrée à l’Histoire et au
max. 4 créneaux par jour : 10h / 11h30 / 14h30 / 16h.
Au siège de la CdC - 3 rue du Père Ignace - 17410 Saint-Martin de Ré
Sur inscription obligatoire : www. cdciledere.fr/agenda
Des ateliers pour apprendre les bons réflexes
Tout au long de la semaine, en continu, des ateliers interactifs ouverts à partir de 8 ans permettront aux participants de mieux comprendre les mécanismes de la submersion marine et les gestes essentiels pour se protéger : • « Mieux comprendre la submersion marine » : grâce à une maquette en LEGO, visualisez la montée des eaux et ses conséquences sur le territoire.
Du lundi au vendredi, de 9h à 17h. Au
siège de la CdC - 3 rue du Père Ignace17410 Saint-Martin de Ré.
Une sortie animée par les écogardes de la CdC à La Couarde-sur-Mer, jeudi 23 octobre de 14h à 16h, est ouverte à tous à partir de 6 ans.
Laissez-vous guider à travers les dunes et découvrez cet environnement naturel aussi riche que fragile, ainsi que sa capacité de résilience face aux évènements climatiques.
Sur inscription : www.cdciledere. fr/agenda CP
La Mouette qui lisait
29 Grande rue - 17670 La Couarde-sur-Mer
05 46 41 87 17 - www.lamouettequilisait.fr
Ouverture : Vacances de la Toussaint : du lundi au dimanche de 10h à 12h30 et de 15h à 18h30
Hors vacances : du mardi au samedi (mêmes horaires) et le dimanche matin
développement personnel, notamment. Pour les enfants, on a surtout les 0-11 ans, après on perd un peu les adolescents. L’espace enfants propose de la littérature jeunesse, mais aussi des BD et mangas bien sûr. » Elle aime bien aussi sortir des sentiers battus. Il est possible de retrouver toutes les références de son magasin sur www.lamouettequilisait.fr
Joëlle milite pour les librairies indépendantes et fait partie du Bureau de l’Association des librairies indépendantes de Nouvelle-Aquitaine depuis une dizaine d’années. « Les gens ignorent que la loi Lang relative au prix du livre du 10 août 1981 a instauré un prix unique du livre, ce n’est pas plus cher d’acheter ses livres en librairie indépendante, et vous y bénéficiez d’une relation humaine privilégiée et du conseil de votre libraire, qui vous oriente parmi un vaste choix ! »
Joëlle reçoit chaque semaine des nouveautés et il est facile de lui commander un livre qu’elle n’aurait pas, elle est livrée en 48h. Se rendre à La Mouette qui lisait, c’est non seulement un moment privilégié, mais aussi une façon de soutenir un lieu de culture que Joëlle tient à bout de bras.
Joëlle Tranchant fait vivre l’âme des livres, au cœur du village de La Couarde.
Loix : une halle transformée pour l’été 2026
Le 2 4 septembre dernier, le conseil municipal de Loix a entériné l’avant-projet de réfection de la halle du marché, pour une enveloppe de 4 02 K€.
Fermée depuis plusieurs mois en raison du mauvais état de sa charpente, la halle du marché de Loix, quoique relativement récente, va connaître une nouvelle vie. Très attendu, le projet mené par la mairie ne prévoit pas seulement sa rénovation. « En son état actuel, c’est une halle d’été qui ne répond plus aux besoins du village », constate le maire Lionel Quillet. Jérémy, le maraîcher, présent tout l’hiver, évoque sans nostalgie le petit courant d’air qui glaçait aussi les clients lorsqu’ils bravaient le froid, les matins de février, pour remplir leur panier. La vision politique de la mairie, au service d’un village animé tout au long de l’année, avait déjà conduit à la cession de baux spécialisés aux commerçants du centre : en cas de revente, ils ne peuvent le céder qu’à des commerces similaires, garantissant ainsi le maintien des activités prioritaires. Ils bénéficient par ailleurs de loyers avantageux contre un engagement à ouvrir toute l’année. Rares sont les semaines dans l’année, au marché de Loix, où toutes les devantures sont closes. Fanny, la fromagère, est l’une des actrices majeures de la convivialité loidaise, depuis qu’avec Sam, son compagnon, ils ont attelé à
la fromagerie une épicerie italienne, et posé sur la place du marché quelques tables hautes où boire un verre. Avec le chantier de la halle, l’histoire loidaise de Fanny, qui a commencé il y a douze ans, franchit un nouveau cap.
Bonne entente
Délibéré le 20 mai, présenté le 19 août, le projet dont le permis de construire devait être déposé début octobre prévoit la démolition d’une partie du bâtiment et la transformation de l’espace restant en commerces durables avec terrasse. Manu, le poissonnier, en occupera un, Fanny et Sam, les deux autres. Cela va permettre à ces derniers de dissocier la fromagerie du bar à vin, qui s’étendra, l’été, en terrasse et l’hiver, profitera de l’espace intérieur pour le brunch du dimanche. Du côté de Manu, on parle de dégustation de coquillages et de vente à emporter de produits de la mer plus élaborés. Les locaux de la fromagerie seront repris par Jérémy, qui ambitionne d’enrichir son offre de fruits et légumes par la vente de jus et de l’épicerie spécialisée, comme il le faisait dans la boutique qu’il tenait à Ars, il y a cinq ans. « Il ne s’agit pas de faire de la concurrence aux
autres commerçants. C’est à voir avec eux, en bonne entente », précise-t-il. Il devrait élargir ses heures d’ouverture au soir, « à la débauche », créant ainsi un CDI supplémentaire à l’année. La végétalisation de la place se fera dans
un second temps. Si tout va bien, les travaux débuteront début janvier 2026, pour un marché rénové à l’été.
Eugénie Rambaud
Sainte-Marie : l’extension du gymnase est terminée
Charte PEFC d'utilisation du logo et du numéro Rochelaise, Imprimerie Planchenault, Imprimerie
Le gymnase municipal de Sainte-Marie a été complété par une extension, dont les travaux se sont terminés fin juillet. Celle-ci, qui va servir à plusieurs associations et aux équipes municipales, est maintenant fonctionnelle.
SLes associations vont prendre possession des lieux dans les prochaines semaines.
’adapter aux besoins des associations, c’est le moins qu’on puisse faire dans une commune », nous explique Gisèle Vergnon, maire de
Sainte-Marie, face à cette nouvelle extension attenante au gymnase municipal. Et il est vrai qu’elle était attendue par certaines des cinquante-six
Sur quel document puis-je apposer le logo
associations de la commune, qui manquaient de place de stockage, et notamment le Football Club Réthais (FCR), dont les effectifs ne cessent d’augmenter.
Le logo ne doit être apposé que sur un document certifié PEFC comme réception de commande. La version du logo mise à disposition contenant du papier recyclé ou du papier FSC.
Ainsi, dans ces nouveaux espaces, un local de 60 mètres carrés est prévu pour le FCR. Celui-ci comprend une loge pour les arbitres (avec WC et douche), obligatoire à partir d’un certain niveau de compétition, et un local de stockage qui reste à aménager par le club. Un grand espace est également prévu pour permettre aux associations utilisant régulièrement le gymnase de stocker leur matériel, comme les clubs de basket, de viet vo dao, de handball ou encore de tennis. Ce dernier est accessible uniquement par l’intérieur du gymnase, et vient en complément du local de rangement existant.
gère le stade de foot. Y seront stockés très prochainement les engrais, outils et autres machines servant à entretenir la pelouse du terrain. Les deux fontaines à eau, accessibles à tous 24h/24, ont été également rénovées pendant ces travaux.
Si rien n'est indiqué sur le devis et l'AR de commande, le logo ne Les différentes variantes du logo PEFC sont à télécharger à l'adresse commande, elles sont exclusivement destinées à cette commande.
Comment utiliser le logo et le numéro de
Le logo peut être utilisé en blanc sur fond coloré, en noir ou en vert,
Enfin, une partie de cette extension a été réservée pour le personnel municipal qui
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Devant les présidents et salarié du Football Club Réthais, et de plusieurs élus, Gisèle Vergnon a profité de l’occasion pour féliciter le FCR pour ses bons résultats sportifs, ainsi que pour le développement de son équipe féminine, aux joueuses de plus en plus nombreuses. « Le sport et l’esprit d’équipe sont essentiels dans nos vies aujourd’hui ! », a-telle affirmé.
Reste à réaliser l’accès PMR allant jusqu’à la buvette du stade, prévu dans les plans initiaux, mais finalement reporté. Au prochain mandat électoral peut-être ?
Lucile Dron
Le texte peut être positionné à droite du logo ou sous le logo.
Nous mettons à disposition 3 versions différentes du logo avec plus Le logo pour la marque « certifié PEFC » minimum est le suivant :
mm
Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur
La version « demande est prévoir, acceptation
Le numéro de chaîne de contrôle de l'imprimerie doit
minimales indiquées sont obligatoires. Pour le logo seul : 11 mm de
Construite en 2002, la halle du marché de Loix, conçue comme une halle d’été, ne correspond plus aux besoins du village ni à la vision de la mairie, d’un centre-ville actif et attractif toute l’année.
La rentrée ? « Très bonne », répondent en chœur la présidente du Conseil d’Administration Lydie Beun et le coordinateur pédagogique Pascal Rousseau, déjà recentrés sur le bon déroulement du programme de l’école.
Planning et logistique
On pourrait penser que tout va de soi mais ce n’est pas toujours le cas, notamment en matière d’organisation. Ainsi le nouvel atelier de préparation au chant choral orchestré par Sophie Laze, s’adressant aux adolescents et aux adultes, a-t-il été planifié le vendredi soir. « En semaine c’est impossible », souligne Pascal Rousseau expliquant que les jeunes lycéens, contraints par les temps de transport, ont des journées déjà bien chargées. « Nous avons des publics extrêmement différents et au contraintes spécifiques et cela demande un gros effort d’adaptation des équipes pédagogiques » soulignet-il, rappelant la nature associative de la structure.
Des évolutions
Sous la houlette du professeur de percussion et de batterie Christophe Simonet, il a été décidé d’intégrer le piano dans l’ensemble claviers. Mais après tout, « le piano est un instrument frappé », sourit Pascal Rousseau. Autre ouverture,
HIPPISME
Avec l’accord de sa maman, Romane Lefèvre accepte de poser le temps d’une photo avec son professeur de clarinette, Cédric Roy. Merci à eux.
celle faite au rock dans le combo jazz, « ce qui est déjà un peu le cas », souligne-t-il, annonçant une ouverture « pensée pour les gens qui travaillent » à l’horizon 2026.
Au Collège
L’atelier Musiques actuelles initié en 2024 est maintenu et un nouveau doit se mettre en place prochainement. Dédié
aux techniques vocales, il offrira aux adolescents l’opportunité de travailler leur voix, explique Lydie Beun. Portées par l’association, ces deux propositions et leurs deux jours de musique, viennent enrichir l’offre existante orchestrée par la professeure de musique du Collège Maude Richez. Et bien sûr, les interventions dans les écoles continuent.
Ile de Ré Galop entre dans sa 10ème année
Un vrai projet de territoire Il a de l’allure, de l’envergure, et sera réalisé avec le soutien du Rotary Club-Ile de Ré. Son nom ? Cuivres en Ré. De quoi s’agit-il ? D’un concert prévu le 25 avril prochain.
Mais avant d’en arriver à cette musicale issue, un travail important est annoncé pour servir ce projet ‘à tiroirs’ aux nombreux participants, dont le Quintette de cuivres Pictobrass, composés de l’Orchestre de Chambre de NouvelleAquitaine, une formation rétaise (non déterminée à ce jour) et le Petit Orchestre de l’Ecole de Musique. Ajoutons qu’il sera le prétexte à dix médiations en matinée dans les dix écoles du territoire, plus deux autres en compagnie du Quintette professionnel, et que Stéphane Béguier, professeur de trompette à l’école boitaise sera de la partie. Voilà qui promet de beaux moments musicaux du sud au nord de l’île et un final en apothéose on ne sait pas où encore.
Et que les impatients se rassurent, quelques rendez-vous plus proches sont à prévoir. Le 13 décembre, le concert de fin d’année réunira tout le monde dans la salle des Paradis à Sainte-Marie, et le 23 janvier, l’ensemble flûtes et cordes prendra le chemin de la bibliothèque municipale de La Couarde.
Pauline Leriche Rouard
Les couleurs rétaises de cette écurie de territoire n’ont pas fini de se distinguer.
Troisième création du peintre rétais pour Ile de Ré Galop.
Des ambassadeurs à la hauteur
Le 24 juillet à Saint-Malo, Jasmin Doré et Albertinelli se challengent, le premier coiffant au poteau le second. Résultat ? Une victoire en doublé, le premier de l’écurie. 1er août, Lady Pink offre une seconde victoire à Mont-de-Marsan après celle de mars à Fontainebleau. Sur le même hippodrome, Albertinelli
et Jasmin Doré, décidément inséparables, arrivent à la quatrième et cinquième place. Albertinelli encore, arrive second à Chantilly le 2 octobre. Autant de satisfactions pour Capucine Nicot et Véronique Vigouroux défendant depuis des années une autre manière de faire courir les chevaux.
Du chemin parcouru
« On ne nous prédisait pas une longue vie », se souvient Véronique Vigouroux. Et pourtant… au-delà des champs de courses, Ile de Ré Galop a tracé son chemin en terre rétaise, passant du statut de simple écurie de partage à celui d’écurie de territoire. Le partage est toujours là, élargi et déployé auprès des anciens à la maison de retraite d’Ars et des plus jeunes dans les écoles sous un volet associatif. Sans oublier la création de produits dérivés, véritable caisse de retraite dédiée aux chevaux pour leur assurer une retraite paisible le moment venu.
Reconnaissances multiples Véronique Vigouroux le dit et le répète,
l’écurie ne serait pas là sans ses soutiens, donateurs et partenaires embarqués dans l’aventure, certains élus aussi qui y ont cru dès le départ. Preuve en image de cette reconnaissance, le peintre Olivier Suire, qui prête son pinceau pour les affiches. « C’est un honneur », souligne Véronique, relevant qu’elles racontent l’histoire de l’écurie. « Sur la première, il y avait seulement deux chevaux sur la plage de la Conche, sur la seconde un cheval très présent et des gens qui arrivaient », raconte-telle. Sur la dernière, née cette année,
les chevaux sont sur le pont, il y a foule et on aperçoit le phare des Baleines et les tours de La Rochelle. Intuitif ?
Côté partenaires, la liste n’a cessé de s’allonger, enrichie cette année d’une jeune marque insulaire, puisque Les Huîtres de l’Ile de Ré ont rejoint la Coopérative Uniré et celle des Sauniers. Voilà donc toutes les activités primaires réunies et c’est bien naturel finalement puisqu’elles aussi portent les couleurs de l’Ile de Ré.
Pauline Leriche Rouard
Du goût, du vin et… des valeurs
Savoureux rendez-vous rassemblant Rétais et vacanciers de la Toussaint, le Salon du Goût et du Vin est prêt pour sa 1 3 ème saison.
Dégustation,
Fondé à des fins caritatives par le Rotary Club-Ile de Ré, son succès ne se dément pas, tant auprès de ses exposants que des visiteurs, plus de deux mille en profitant chaque année pour faire de gourmandes emplettes. Christine Ouvrard, présidente 20252026 du Rotary insulaire depuis l’été nous en livre le menu.
Une saveur particulière
Le Salon du Goût et du Vin, Christine y est particulièrement attachée puisque c’est justement là qu’elle a fait connaissance avec le Rotary, en arpentant les allées de l’édition 2022 en compagnie de sa fille Cécile, exposante et aux commandes de l’entreprise familiale dédiée au chocolat, fondée par sa mère sur le territoire. Bref, côté saveur et gourmandise, Christine est sur son terrain mais c’est bien sûr pour les valeurs portées par le Rotary qu’elle adhère au club de l’Ile de Ré au printemps 2023. « Solidarité, aide aux autres, engagement, amitié et partenariat, des valeurs qui me sont chères », précise-t-elle.
Rayonnement hexagonal
Cette année encore, ils seront plus de soixante à rejoindre la grande salle polyvalente du Bois-Plage. Répartis entre deux thèmes fondateurs (le goût et le vin), célébrant un art de vivre séculaire, les soixante-six exposants viennent d’ici et… des quatre coins de l’hexagone, avec dans leurs bagages de quoi satisfaire les papilles les plus exigeantes. De la Champagne à la Provence, de la Bourgogne au Bordelais en passant par la Bretagne, le Val de Loire et le grand Sud-Ouest, la France entière et ses richesses gustatives est ici invitée le temps d’un week-end, sans oublier bien sûr nos saveurs insulaires, bien plus facilement accessibles reconnaissons-le.
Pour gourmandise décomplexée
Alors oui résolument, le Salon du Goût et du Vin est l’occasion rêvée pour céder au péché de gourmandise sans remords aucun. Avec trois bonnes raisons (au moins) : Noël et ses festivités pointent le bout de leur nez, la réalité du monde nous incite à profiter du moment présent et surtout, nous participons
ainsi au financement des actions du Rotary ClubIle de Ré, qu’elles soient locales ou répondent à des enjeux plus larges comme l’éradication de la poliomyélite dans les pays du monde où cette terrible maladie sévit encore.
Au plan strictement local, Christine Ouvrard évoque pour l’année prochaine un soutien spécifique envers des projets en lien avec la musique, émanant de l’école de musique boitaise mais aussi de l’école de Rivedoux, sans oublier les engagements historiques dont ceux en faveur de l’environnement, notamment en partenariat avec l’association Ré Nature Environnement.
« Pour exemple, nous avons financé l’équipement de leur nouveau bateau avec GPS, gilets de sauvetage et jumelles
stabilisées », souligne Christine Ouvrard. En un mot comme en cent, succombons à la tentation des biscuits, confitures, miels, charcuteries, fromages, vins, spiritueux et autres délices (avec modération quand même pour les derniers).
Pour un an présidente du Rotary ClubIle de Ré, Christine Ouvrard se réjouit par avance de cette 13e édition. Et côté salon, elle en a aussi un autre en tête. Un salon d’un tout autre genre, dédié à la création artistique féminine et dont les bénéfices iront à l’AVIF17, association mobilisée sur les violences intra-familiales en Charente-Maritime. Un beau et salutaire projet qui devrait voir le jour en avril prochain dont nous ne manquerons pas de nous faire l’écho.
Pauline Leriche Rouard
Salon du Goût et du Vin
Du 24 au 26 octobre 2025
Salle polyvalente du Bois-Plage Vendredi de 10h à 19h, samedi de 10h à 20h et dimanche de 10h à 18h
Entrée 5 € avec verre de dégustation offert.
Ré Majeure 2025 : originalité et qualité
Le festival de musique classique revient dans la même formule que les années précédentes, malgré la conjoncture, et propose de nombreux jeunes talents à découvrir du 28 au 3 1 octobre.
Le festival Ré Majeure, l’un des rares événements à préférer la tranquillité de l’automne à l’effervescence de la saison, proposera cette année neuf concerts, dont une avant-première à La Rochelle, le 22 octobre, dans la continuité du partenariat amorcé
l’an passé avec La Sirène et qui réunira chanson folk et répertoire ancien dans l’acoustique propice du temple protestant de La Rochelle.
Les grands standards de la comédie musicale américaine en ouverture
« Broadway Nights », se déroulera à La Maline le 28 octobre à 20h30. Une très belle soirée en perspective avec Naïma Naouri, grande chanteuse de comédie musicale, également chanteuse lyrique, qui revisitera le répertoire de Broadway, de Barbara Streisand à Judith Garland sans oublier Michel Legrand. Elle sera accompagnée d’Yvan Cassar au piano, un arrangeur compositeur qui travaille avec les plus grands.
Le 29 octobre à 16h, verra le récital « Un voyage sans frontière » de Marco Poingt, au Domaine Arica à Loix. La musique est, pour ce jeune pianiste d’une trentaine d’années, un territoire sans frontières dans lequel il se distingue par sa capacité à dialoguer avec musique classique, jazz et sonorités latino-américaines. Il proposera ainsi ce jour-là des compositions originales et des improvisations marquées d’une sonorité très personnelle.
Le 30 octobre à 19h30, Salle Robert Vergnaud à Rivedoux, Thomas Enhco, un grand pianiste de jazz qui a eu la chance de grandir à la fois dans le monde du jazz et celui de la musique classique, rencontrera un autre grand pianiste Tanguy de Williencourt. Les deux artistes ont déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises. Ils joueront ce soir-là face à face, pour plus de complicité « Le sacre du printemps » de Stravinsly et la sonate pour 2 pianos de Mozart. Sans aucun doute un très grand moment musical en perspective.
Le 31 octobre, à 19h30 en l’église du Bois-Plage, Thibaut Garcia et Antoine Morinière, tous deux guitaristes, réaliseront un exploit nécessitant non seulement d’avoir du talent mais aussi d’être en pleine forme : l’interprétation des Variations Goldberg de Bach dure une bonne heure sans interruption ! Cela fait environ cinq ans que les deux guitaristes
travaillent sur ce projet pour lequel ils ont fait réaliser des guitares jumelles, sculptées dans le bois d’un même arbre afin d’être sûrs d’obtenir une sonorité identique !
Du côté des jeunes
Le souci de transmission est permanent chez Marc Minkowski et chaque festival comporte un concert jeune public, proposant des œuvres d’un accès facile et à un tarif très compétitif pour les enfants, comme pour les parents. « Minuit sonne, Flâneries nocturnes » aura lieu le 30 octobre à 14h30 à la base nautique de La Flotte. Pauline Ngolo au violoncelle, et Laura Rony à la guitare, interprèteront en duo des compositions de Piazzolla, Schubert, Tchaïkovski, Basset… un spectacle parfait pour les familles. Les concertôts, qui ont lieu le matin, d’où leur nom, permettront de découvrir de jeunes musiciens. Cette année, le 30 octobre à Sainte-Marie, ce seront la contrebassiste Lorraine Campet, sacrée Révélation instrumentale aux dernières Victoire de la musique classique et Juliette Gauthier, harpiste, le 31 octobre à Saint-Martin.
Catherine Bréjat
www.remajeure.com
Une soirée Rococo et Empire avec les Musiciens du Louvre Marc Minkowski dirigera son orchestre
« Les musiciens du Louvre » le 29 octobre à 19h30 dans l’église de Loix. L’orchestre célèbrera les deux cents ans de la mort du peintre David. Un riche programme musical, fresque en quatre temps de la vie
du peintre David, qui traversera l’Ancien Régime, la Révolution, le Consulat et l’Empire, est programmé où l’on jouera entre autres Mozart, Haydn, Boieldieu et du Grétry. Ce bicentenaire fait l’objet d’une exposition au musée du Louvre à partir de la mi-octobre et les Musiciens du Louvre se produiront également le lendemain au musée du Louvre, à Paris.
Un tiercé gagnant
Les trois soirées suivantes offriront trois concerts exceptionnels portés par de jeunes musiciens pleins de rigueur et de talent, ayant déjà participé à Ré Majeure.
Chapellerie de Sully
4 rue de Citeaux (ouvertàl’année) 17410 Saint-Martin-de-Ré
Marc Minkowski et les membres de son orchestre « Les Musiciens du Louvre » qui animeront la soirée du 29 octobre en l’église de Loix.
Avis négatif pour le projet de cultures marines
Le premier Conseil municipal de cette rentrée 202 5 à Ars-en-Ré a été dominé par des questions d’urbanisme et de patrimoine.
En effet, et ce conformément à une décision prise lors de la précédente mandature, la municipalité poursuit sa politique de rachat des parcelles situées derrière le camping municipal de la pointe de Grignon. Un prix d’achat a été fixé lors de ce conseil municipal, à hauteur de 0,73 € du m2 Ces parcelles nues, situées entre Motronne et Grignon, permettront à la municipalité d’agrandir le camping municipal et de créer, à terme, une
aire de loisir supplémentaire à l’intérieur du camping. Etienne Caillaud, premier adjoint, a également rappelé que la mairie se charge d’entretenir ces parcelles pour prévenir les risques d’incendie. « Quitte à les entretenir, autant qu’elles fassent partie du camping » , a-t-il déclaré. Deux parcelles ont d’ores et déjà été acquises. Des négociations sont engagées pour d’autres, et la procédure de bien sans maître a été entamée pour certaines.
SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES
Un bref Conseil municipal
Les élus villageois se sont réunis le 2 octobre afin de régler quelques affaires courantes. La vente d’un délaissé de voirie de 12 m 2 a été validée pour 4200€. Une bouée cardinale appartenant à la municipalité a été mise à disposition du Phare
des Baleines dans une convention de cinq ans permettant au Phare d’exposer cet objet patrimonial. La convention avec l’association Altea Cabestan autorisant la mise à disposition d’un logement d’urgence au sein de la Maison des saisonniers a
La municipalité a par ailleurs validé le 24 septembre l’acquisition d’un bien sans maître revenant de plein droit à la commune. Il s’agit d’un terrain de 114 m 2 et de son immeuble, situés entre Grignon et Motronne.
Enquête publique
Autre sujet d’envergure abordé ce jour-là : l’enquête publique de la DDTM* relative à l’autorisation de cultures marines dans le Fier d’Ars. Jusqu’au 4 octobre, les municipalités concernées peuvent en effet s’exprimer sur ce projet visant à autoriser des aires d’algoculture à l’entrée du Fier d’Ars et sur le secteur de la Pointe du Grouin. « Nous avons étudié de près cette enquête publique », a expliqué la maire Danièle Pétiniaud-Gros, « et nous considérons qu’il n’est pas opportun de faire cela à l’entrée du Fier. Il y a cinq ans, avec l’État, nous avons arrêté la possibilité de creuser le chenal pendant dix ans à raison de 8000 m3, et nous pensons bien continuer pour que le port reste accessible. » Le manque d’information et l’absence
d’étude d’impact ont également été pointés du doigt par les différents élus. Un avis négatif a donc été voté à l’unanimité, avec une abstention puisque Pierre Bœuf a quant à lui estimé que ce manque d’information ne lui permettait pas de prendre une décision. « Je m’abstiens » a-t-il expliqué. « On discute d’un projet dont on ne connaît rien (...) on ne sait pas s’il y aura des effets négatifs. Il faut des infos qui tiennent la route ».
Quelques affaires courantes ont été réglées en fin de Conseil, comme la réduction du montant de l’occupation du domaine public due par un commerçant n’ayant pu utiliser sa terrasse cet hiver durant les travaux sur le port. L’ouverture d’un poste d’agent administratif à temps non complet pour l’accueil de la mairie a été votée. Enfin, la somme de 2699 € a été ajoutée au budget du port afin d’acquérir des pièces complémentaires pour le batardeau.
Aurélie Bérard
*DDTM : Direction départementale des territoires et de la mer.
été renouvelée pour la période du 15 décembre au 15 mars. L’acquisition foncière à l’amiable d’une parcelle nue a été validée pour la somme symbolique de 1€. Une subvention exceptionnelle de 3000€ a été accordée à l’association Saint-Clément Basket 17 pour l’organisation du match de gala du 30 août dernier entre La Rochelle et Poitiers. Enfin, l’adhésion à l’association Maires pour la planète a été renouvelée.
21 ÈME ÉDITION - TOURNOI TOYOTA OPEN INTERNATIONAL DE L’ÎLE DE RÉ
Beau succès pour le tournoi de tennis en fauteuil
Plus de trois cents spectateurs, dont plusieurs élus, ont assisté aux phases finales, avec des matchs de haute qualité.
Soixante-quatre joueuses et joueurs, venus des cinq continents, appartenant à l’élite mondiale du tennis en fauteuil sont venus « s’expliquer » sur les courts de La Couarde, du 16 au 20 septembre. Respectant la tradition, le tournoi voulait conserver sa vocation pédagogique. Mais, contrairement aux années précédentes, cette vingt et unième édition s’est déroulée tout juste deux semaines après la rentrée scolaire, ce qui a posé un problème pour organiser le déplacement des élèves sur les lieux du tournoi. L’école de La Couarde s’est rendue, à pied, pour assister à un entretien avec deux joueurs, sur la sensibilisation aux problèmes posés par le handicap. Deux joueurs se sont déplacés au collège des Salières de Saint-Martin de Ré et deux autres, au sein du groupe scolaire Louis Gaucher de Sainte-Marie de Ré. Les organisateurs avaient, pour l’occasion, amené des fauteuils afin que les élèves puissent les utiliser en échangeant quelques balles…
Mission accomplie pour les bénévoles
Cette année encore, tous les volontaires ont reconnu le succès remporté par cette épreuve qui est devenue un « classique » pour tous les Rétais amateurs de sport. Une ambiance des plus chaleureuses, le soleil était au rendez-vous, les spectateurs aussi. Yann Maître, le directeur du tournoi, s’est félicité de son bon déroulement.
Chez les hommes, c’est le chinois Zhenxu Ji qui s’est imposé en finale face à l’espagnol Daniel Caverzaschi, vainqueur l’an dernier. La finale, chez les femmes, a été remportée par la chinoise Luoyao Guo face à la néerlandaise Jiske Griffioen.
La finale des quads (concernant les joueurs tétraplégiques) a vu triompher Jin Woodman (Australie) face à Leandro Pena (Brésil). Pour la finale du double masculin, Frédéric Cattaneo (France) et Alvande Sikhosana (Afrique du Sud)
Le projet d’algoculture soumis à une enquête publique par la DDTM se situe dans le Fier d’Ars.
ont triomphé de Zhenu Ji (Chine) et Sergueï Lisov (Israël). Chez les femmes, Manami Tanaka (Japon) et Zhenzhen
Zhu (Chine) ont vaincu Jinte Bos (PaysBas) et Luoyao Guo (Chine). Jacques Buisson
La chinoise Luoyao Guo s’est imposée, en finale, avec beaucoup de détermination.
La Janthine II baptisée dans le port de La Flotte.
Vendredi 3 octobre dernier, Ré Nature Environnement et son équipe de correspondants du réseau national d’échouage des mammifères marins (Pélagis) ont baptisé La Janthine II, hébergée comme le précédent bateau dans le port de La Flotte.
Grâce à un don anonyme versé à l’association naturaliste de l’île de Ré, ce nouveau bateau d’une capacité un peu
supérieure prend le relais de La Janthine I, propriété de l’association depuis sept ans, et qui montrait quelques signes de faiblesses. Du matériel de navigation a été financé par le Rotary Club Île de Ré : un GPS, des gilets de sauvetage et une paire de jumelles stabilisée avec compas. Outre l’observation scientifique des mammifères marins dans les pertuis breton et d’Antioche, La Janthine permet à Ré Nat de remplir l’une des missions
Que signifie La Janthine ?
“La Janthine est un coquillage bleuté vivant à la surface de l’eau, en général au large. C’est un gastéropode marin qui se nourrit par exemple de vélelles ou de physalies. La Janthine a été ainsi baptisée par le biologiste marin et océanographe Pierre Le Gall.”, nous explique Jean-Roch Meslin. Pierre le Gall, qui vivait à La Flotte, fit partie des quatre fondateurs de Ré Nature Environnement.
La Janthine II baptisée à l’eau de mer, le 3
essentielles qu’elle s’est fixées, à savoir l’observation et la préservation de la vie marine, autour de l’île de Ré.
Préservation de la faune et de la flore terrestres et marines, les deux raisons d’être
de Ré Nature Environnement, entourée pour l’occasion par le maire de La Flotte, le directeur adjoint de l’observatoire Pélagis et la présidente du Rotary Club Île de Ré.
NV
Salon du Bien-Être : le chanvre à l’honneur !
Les 8 et 9 novembre prochains, la salle des fêtes de Rivedoux-Plage accueillera la nouvelle édition du Salon du Bien-Être.
Ce rendez-vous est très attendu par tous ceux qui souhaitent découvrir ou approfondir les pratiques douces et naturelles du mieux-vivre.
Pendant deux jours, des praticiens en médecine douceréflexologie, massage, hypnose, naturopathie, reiki, et d’autres - partageront leur savoir-faire
a traditionnelle brocante d’automne de Saint-Martin se tiendra le dimanche 26 octobre 2025 sur la place de la République. Plus de 80 exposants, particuliers et professionnels, seront présents. Une buvette et un espace restauration seront proposés par l’association des Archers de SaintMartin de Ré.
et leurs conseils pour prendre soin du corps et de l’esprit.
Vous retrouverez également des stands de bijoux, de pierres naturelles et d’artisanat, produits d’entretien parfaits pour des idées cadeaux originales et porteuses de sens.
Sur place, une petite restauration et une buvette permettront aux visiteurs de se détendre entre deux découvertes.
Cette année, le chanvre sera mis à l’honneur : une plante aux multiples vertus, à la fois écologique et locale. Vous pourrez en apprendre davantage sur ses usages
dans le bâtiment (fibre et chènevotte), mais aussi découvrir ses déclinaisons dans l’alimentation, riches en goût et en bienfaits.
Un week-end placé sous le signe de la détente, de la découverte et du partage, à ne pas manquer ! Association Mieux Être en Ré
Salon du Bien-Être
Samedi 8 et dimanche 9 novembre 2025
Salle des fêtes de Rivedoux-Plage Entrée libre
octobre, dans le port de La Flotte.
Janthina janthina (avec des bulles de mucus) qui a été rejeté sur la grève.
brocante d’automne de Saint-Martin fait toujours
Le Run des Pertuis fait le plein
Les six Lions Clubs rochelais, châtelaillonnais et rétais organisent, ce dimanche 1 9 octobre 202 5 , la 6 ème édition du Run des Pertuis.
Csportif au service du confort des petits malades pour 700 coureurs, ici sur la plage de Rivedoux.
ette année le nombre d’inscrits est de 700, jauge maximum pour 2025 atteinte fin septembre. Une centaine de bénévoles assurent l’encadrement et le ravitaillement de s
EVÈNEMENT
coureurs sur l’ensemble de l’itinéraire. Comme les éditions précédentes, cette course à pied de 20 km partira de l’Houmeau à 9h, empruntera le chemin des
falaises sur la commune de La Rochelle, traversera le pont de Ré pour rejoindre Rivedoux. Sur cette commune, la course rejoindra la plage nord, passera sous le pont, pour accéder ensuite à la plage sud jusqu’à la limite de Sainte-Marie. Pour le retour, les coureurs parcourront le chemin inverse le long de la mer avant d’emprunter depuis le pont le circuit jusqu’à L’Houmeau où l’arrivée sera jugée.
Les résultats de cette manifestation caritative seront reversés intégralement à l’Association « Colore Mon Hôpital » *.
Celle-ci a été créée en juillet 2017 par des infirmiers, des médecins et chirurgiens, des aides-soignants, des cadres de santé… Elle œuvre au sein au Groupe Hospitalier de La Rochelle-Ré-Aunis, pour améliorer le séjour des patients hospitalisés et tout particulièrement l’entrée des enfants au bloc opératoire.
Le run des Pertuis est soutenu par le Département de Charente-Maritime, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, Léa Nature, les communes de l’Houmeau et de Rivedoux ainsi que par des sponsors privés.
Le Run des Pertuis allie sport et générosité au service du bien-être des enfants, une cause qui fédère et motive indéniablement et heureusement.
CP * https://coloremonhopital.fr
Festival Alimenterre : une soirée à La Maline
Dans le cadre de ce festival désormais bien connu des Rétais, la projection d’un documentaire, suivie d’un débat, est proposée le 1 4 novembre, de 18h à 20h 3 0.
La Maline vous invite à cette soirée spéciale autour du documentaire «On mange quoi ?», un film engagé et éclairant qui explore notre alimentation d’aujourd’hui et ses enjeux pour demain. À travers témoignages, enquêtes et rencontres, ce documentaire nous interroge sur les choix que nous faisons chaque jour dans nos assiettes : quels impacts sur notre santé, notre environnement, notre société ? Comment mieux consommer sans culpabiliser ? Et surtout… que peut-on faire, à notre échelle, pour changer les choses ?
La projection sera suivie d’un petit débat, pour prolonger la réflexion et échanger avec le public ainsi que d’un repas offert par la CdC et préparé par Matahari Boui Boui.
Une soirée pour mieux comprendre, s’informer… et
POLITIQUE
peut-être changer nos habitudes. Sur l’île de Ré, l’évènement est co-porté par Biocoop L’île au Bio, le Collectif Fermes Urbaines, la Communauté de Communes de l’île de Ré et des bénévoles. Il est ouvert à toutes et tous, petits et grands curieux de mieux manger !
« On mange quoi ?
Des idées pour mieux se nourrir demain » Réalisateur(s) : Bertrand Delapierre et Sophie Roland
Année de sortie : 2025 - Durée : 90 mnLa Maline à La Couarde le 14 novembre de 18h à 20h30 - Entrée libre
Didier Guyon jette l’éponge... pour les municipales
Alors qu’il s’y préparait depuis plusieurs années, le candidat, tête de liste d’opposition à la maire sortante de Sainte-Marie, a finalement décidé de se retirer de la campagne des élections municipales.
La soudaineté de cette décision, annoncée sur sa page Facebook, a pu surprendre certains. En réalité, on sentait Didier Guyon hésitant depuis plusieurs mois et l’annonce du « report » de ce qui devait être son lancement de campagne et a finalement consacré l’implosion de sa liste laissait présager la suite. « Trois raisons expliquent ma position », explique-t-il, « d’abord la difficulté à mobiliser l’équipe, qu’elle s’implique pendant la campagne et à la mairie en cas de victoire ; ensuite j’ai des soucis de santé, pas graves mais que je dois gérer ; enfin, je souhaitais ménager ma famille, qui me trouvait peu disponible, ce n’est pas aussi simple d’être engagé. »
« La liste était quasi complète, avec plus de femmes que d’hommes, alors que la parité est de mise, mais nous aurions eu une liste complète. Toutefois, trouver
des personnes prêtes à s’impliquer en cas de victoire s’est avéré compliqué. J’ai posé une exigence, des attentes plus grandes que d’autres candidats ailleurs, sans doute. Notre désaccord porte sur la forme, pas sur le fond. » Ce qui a mis le feu aux poudres est la régulation qu’a voulu faire Didier Guyon sur le fil WhatsApp des échanges du groupe. « Il y avait des commentaires qui n’allaient pas, j’ai voulu réguler, cela a créé une histoire... »
« Oui, je suis désabusé, découragé, mais je reste certain de mes convictions pour le village. Je souhaite continuer à être un élu critique, sur cette fin de mandat, puis un citoyen engagé pour ma commune. Le groupe de réflexion continue, et peut-être un autre candidat souhaitera prendre la tête de liste de Sainte-Marie de Ré Autrement, je suis là pour soutenir
et je ne veux pas laisser tomber ceux qui ont suivi le groupe depuis 2019 (Didier Guyon s’était présenté déjà en tête de liste en 2020 - NDLR). Je continuerai à prendre part à la réflexion du groupe et pourquoi pas le transformer en une association citoyenne, cet engagement je vais le faire vivre différemment. » Didier Guyon s’engagera-t-il dans les municipales en 2032 ? « Non je n’imagine pas être candidat à la mairie, mais pour les prochaines échéances départementales ou régionales rien n’est impossible. » Le principal regret de Didier Guyon sera de ne plus participer au Conseil Communautaire où il jouait à fond son rôle de contradicteur et s’impliquait réellement.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
Une soirée pour prendre conscience et tenter de mieux manger.
Didier Guyon porteur de convictions fortes pour son village et pour l’île de Ré, entend s’engager différemment.
L’effort
Une première Échappée réussie
Le club Run in Ré organisait le samedi 11 octobre sa première Échappée Réthaise, une course à pied qui se courait sur dix ou vingt kilomètres. 75 0 sportifs avaient répondu présent.
C’est la commune du Bois-Plage qui eut l’honneur d’accueillir la première course organisée par Run in Ré , cette jeune association sportive domiciliée à Saint-Martin et d’ores et déjà affiliée à la Fédération française d’athlétisme. Les courses, au départ du centre village, ont suivi une boucle de 10 km serpentant à travers dunes, forêts et plages. « Un parcours exigeant », a décrit l’entraîneur du club, Alexandre Vincent, « car il y avait pas mal de sable. Tous les retours sont positifs, le cadre de l’île de Ré est juste magnifique. Certes on court dans le sable, mais quand on tourne la tête on a l’océan. Ça vaut toutes les difficultés ! » Cette première Échappée Réthaise avait affiché complet dès le lancement des inscriptions cet été, et ce sont pas moins de 750 coureurs qui se sont élancés à
14h15 sur les sentiers du Bois-Plage.
« Tout était au rendez-vous, la météo, les sourires », se réjouit Alexandre Vincent.
« On est tous extrêmement contents. » Seuls quelques membres de Run in Ré ont concouru, puisque tous les autres étaient mobilisés sur l’organisation. Les participants venaient de tout le grand ouest. Le vainqueur du 20 km, le Bordelais Théo Saint-Peyre, a bouclé sa course en 1 heure et 17 minutes. La première féminine, la Niortaise Ariane Ledoux, a quant à elle couru cette distance en 1 heure et 40 minutes. La prochaine Échappée Rhétaise aura lieu en 2026 sur la commune des Portes-en-Ré, cette course étant amenée à changer de commune chaque année afin de faire découvrir tous les recoins de notre territoire aux participants.
Horaires de la boutique pendant les vacances de la Toussaint, du 18 au 31 octobre : du lundi au samedi, de 10h à 18h.
Le départ et l’arrivée de cette première édition de l’Échappée Rhétaise se sont déroulés rue des Barjottes au Bois-Plage.
Fier d’Ars : un projet d’algoculture crée des remous
Porté par la société Algorythme, implantée à Ars-en-Ré depuis 2016, le projet de culture d’algues, à terre et en mer, a été dévoilé à l’occasion d’une enquête publique que personne n’avait vu venir. Explications.
Cinq petits feuillets, une liste des parcelles et des demandeurs, la nature de l’activité et une carte d’implantation, et c’est à peu près tout. L’enquête publique présentée dans quatre communes de l’île 1, portant sur des demandes d’autorisations de cultures marines, est pour le moins sommaire. La polémique qui a suivi (voir ci-dessous), et les nombreuses réactions hostiles, portent autant sur le flou du projet que sur sa localisation, qui touche un joyau de l’île de Ré classé en zone Natura 2000 : le Fier d’Ars. Comme le résume Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, « ce qui caractérise le plus ce projet, c’est sa nébulosité ». Sitôt l’annonce de l’enquête publique, Lionel Quillet avoue avoir reçu une trentaine d’appels en une heure et demie, preuve de l’inquiétude et de l’incompréhension des acteurs locaux. « Personne n’y comprend rien », synthétise le président de la Communauté de Communes (CdC) et maire de Loix.
10 hectares au total En tout, la société Algorythme a fait six demandes d’autorisation de cultures marines (« algues vertes et autres algues ») sur une surface globale de 10 hectares, à terre et en mer, dans le nord de l’île. Sur la pointe du Grouin, il s’agit d’une culture d’algues en surélévation sur deux parcelles de 0,5 et 2,2 hectares déjà artificialisées et qui font partie de « l’enveloppe conchylicole » du domaine maritime. Autrement dit, il s’agit d’ancienne concessions ostréicoles abandonnées et non attribuées, possédant des tables huîtres sur lesquelles Algorythme compte cultiver ses algues. La demande porte également sur la création de trois bassins d’élevage (sur 3,2 hectares), situés sur des parcelles privées dans les marais d’Ars mais soumises elles-aussi à la réglementation des « cultures marines ». « Chaque projet d’aquaculture y est soumis car il peut entraîner une dégradation potentielle
du milieu naturel », rappelle Thibaut de Montbron, chef du service des activités maritimes à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM 17).
Mais c’est surtout le projet d’algoculture à l’entrée du Fier d’Ars qui a déclenché la polémique sur l’île de Ré. Prévu sur une zone de 4,3 hectares en site Natura 2000, le projet a fait bondir associations environnementales, plaisanciers, ostréiculteurs et élus, d’autant qu’il était fait mention dans le document d’une culture « en surélevé », de type tables ostréicoles… La DDTM a finalement admis « une erreur » dans l’enquête publique : la culture d’algues se fera, à cet endroit précis, à même le sol, sur une parcelle cadastrée. « Il n’y aura aucune artificialisation, le porteur de projet demande une cultivation dans le milieu naturel », rassure Thibaut de Montbron,
Pérennité de l’entreprise
Pourquoi avoir choisi ce lieu particulier, alors que l’île possède des dizaines de kilomètres de côtes ? « C’est, d’après ce que le porteur de projet nous explique, le meilleur endroit car il possède trois milieux différents et complémentaires, à savoir des sols sabla-vaseux, rocheux et à trous », confie Thibaut de Montbron. Grâce à leur proximité avec le chenal d’entrée du Fier, on imagine que les algues profiteront des nutriments charriés par le courant pour s’engraisser, tout en étant à l’abri de la houle et des tempêtes, principales causes de destruction des algues. D’ailleurs, Algorythme, première entreprise de Charente-Maritime à avoir obtenu une autorisation pour la cueillette des algues en 2016, « travaille » déjà sur ce secteur depuis dix ans. « C’est même l’endroit où on travaille le plus. Nous faisons de la biostimulation », annonce Tanguy Gauvin, co-fondateur de l’entreprise avec Hélène Jouannet. Il s’agit de tailler un plant arrivé à maturité, ce « stress mécanique » entraînant la libération des spores dans le milieu et l’accélération
La demande d’autorisation de cultures d’algues par Algorythme porte sur six parcelles, dont trois en mer (Fier d’Ars et Pointe du Grouin) et trois dans les marais d’Ars, sur une superficie globale de dix hectares.
de la reproduction. A travers cette méthode, et au bout de dix ans de travail harassant sur « 40 kilomètres de côtes », Tanguy Gauvin, qui travaille avec certains chercheurs du laboratoire rochelais Littoral, Environnement et Sociétés (LIENSs), affirme qu’il a reconstitué avec ses équipes une partie du cheptel en algues qui avait disparu depuis une quarantaine d’années. « Quand nous avons débuté, il ne restait plus que 10 % des algues de la génération de nos grands-parents », explique-t-il. Dans la mesure où Algorythme a déjà une autorisation pour la cueillette des algues sauvages, beaucoup s’interroge sur l’intérêt d’aller plus loin que ce que l’entreprise fait déjà. « Le moment est charnière, la pérennité de l’entreprise passe par la culture des algues », argumente Tanguy Gauvin. Les algues sont particulièrement demandées dans les industries alimentaire, pharmaceutique et cosmétique. Considérée comme une filière d’avenir, l’algoculture est encouragée par les pouvoirs publics, comme en témoigne la « Feuille de route nationale pour le développement de la filière algue française » publiée en février 2025. Avec 120 tonnes2 en 2021, la culture de macroalgues en France (surtout en Bretagne) est infime au regard des 36 millions de tonnes produites dans le monde, essentiellement en Asie. La feuille de route nationale vise à structurer la filière, à la doter d’un cadre réglementaire et à tripler la production d’ici 2027.
Refuge pour les poissons
Du côté de la technique utilisée, aucun support ne serait requis pour cette culture sur le Fier d’Ars. « Il n’y a même pas besoin de
marquage ou de bouées, c’est un travail naturel », insiste Tanguy Gauvin. Il est question d’une technique un peu comparable « au travail de la vigne », avec un travail de « taille » et de « bouturage ». « Il va intensifier son effort sur cette zone », explique Thibaut de Montbron. Concernant la cohabitation avec les autres usagers (ostréiculteurs, plaisanciers, pêcheurs, etc.), Tanguy Gauvin assure qu’il n’y aura « aucun changement des usages » et que la navigation ne sera absolument pas gênée. « Nous exploitons uniquement à marée basse », rappelle-t-il. Par contre, les tracteurs ostréicoles ne pourront plus circuler sur la partie nord-est de l’exploitation, pour ne pas écraser les algues, sachant qu’un chemin sera toujours accessible dans la partie sud-ouest. Surtout, grâce ce cadre légal, seule Algorythme sera autorisée à cueillir les algues sur cette parcelle. « Cela permettra à l’entreprise d’être la seule à bénéficier des fruits de son travail », explique Thierry de Montbron. Autre sujet épineux : les espèces d’algues qui seront cultivées. Le porteur de projet assure qu’il ne s’agira que d’algues endémiques, présentes naturellement dans le milieu : la fucus, la laminaire et la gracilaire. Cette complémentarité entre algues vertes, rouges et noires serait, selon la DDTM, comparable à de la « permaculture en mer » où chaque espèce contribue à l’équilibre de l’ensemble. Cette culture d’algues locales permettrait même de lutter contre les espèces d’algues invasives, importées accidentellement, comme c’est le cas des sargasses dans le Fier d’Ars. Au niveau environnemental, les algues possèdent, en théorie, de nombreux atouts : comparables à des « forêts » sous-marines, elles permettent de capter le carbone présent dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique. Ces « prairies » aquatiques, qui offrent un refuge pour la faune marine, favoriseraient même la lutte contre l’érosion en amortissant l’effet des vaques et de
Concernant le projet d’algoculture à l’entrée du fier d’Ars, sur 4,3 hectares, Tanguy Gauvin, co-fondateur avec Hélène Jouannet d’Algorythme, assure qu’il n’y aura aucune artificialisation du site et que la culture se fera dans le milieu naturel… (Lire la suite page 17)
la houle… Toujours est-il qu’une vérité « globale » (à l’échelle de la planète) n’en n’est pas forcément une au niveau local, surtout dans un microcosme comme celui du Fier d’Ars, où toute activité nouvelle, aussi louable soit-elle, peut remettre en cause les fragiles équilibres.
Le début » du processus Que va-t-il se passer maintenant, alors que l’enquête publique s’est achevée le 4 octobre dernier ? « Nous ne sommes pas du tout sur une enquête publique habituelle qui arriverait en fin de processus. Nous n’avons pas instruit le fond du dossier, ce n’est que le début. Nous portons à la connaissance du public la demande d’un aquaculteur », rassure Thibaut de Montbron. La DDTM va
RÉACTIONS
prendre en compte toutes les remarques et préoccupations exprimées durant l’enquête publique avant de réunir, le 15 octobre, une Commission des cultures marines. Celle-ci décidera, en fonction des éléments recueillis, d’accorder ou de refuser la demande. « Elle peut également être ajournée, dans le cas où nous n’aurions pas assez d’éléments pour nous prononcer ». En cas d’accord, la DDTM explique que « la demande devra faire l’objet d’une évaluation d’incidence » sur l’environnement, comme tous les projets situés en secteur protégé Natura 2000. « Le porteur de projet devra apporter des garanties au niveau environnemental, auxquelles nous donnerons satisfaction ou non après une analyse détaillée », ajoute Thibaut de Montbron. Si le projet passe ce second
écueil, une Commission nautique locale, rassemblant tous les usagers de la mer sous la houlette du préfet maritime, sera par la suite convoquée. « Cette commission se réunit à chaque fois qu’un projet ou un événement peuvent poser un problème en matière de navigation », explique Thibaut de Montbron. Comme dans le cadre de l’autorisation actuelle de cueillette3, la DDTM insiste sur le fait que l’autorisation d’algoculture serait de toute façon « précaire, révocable et soumise au retour d’expérience ». Si le projet est finalement validé, l’exploitation sera accordée pour trois ans. Pratique naissante en France et encore expérimentale en CharenteMaritime, l’algoculture devra faire ses preuves et rassurer sur ses bonnes pratiques. « Nous sommes les créateurs de la
Une levée de boucliers quasi générale
filière « algues » en Charente-Maritime et en Nouvelle-Aquitaine et nous essuyons les plâtres », conclut Tanguy Gauvin.
Mathieu Delagarde
1. Les quatre communes concernées sont Les Portes, Loix, Ars et La Couarde. A noter toutefois que la procédure est « habituelle » selon la DDTM et que « les documents relatifs à ces projets » étaient consultables auprès du service « Cultures marines » de la DDTM (La Rochelle) pendant la durée de l’enquête. Cette enquête publique porte également sur 3 autres demandes d’autorisation de création (élevage d’huitres) et un renouvellement (moules sur cordes) en Charente-Maritime.
2. Avec une production variant de 200 à 250 tonnes par an, la spiruline est la première filière d’algoculture française.
3. Cette demande doit être renouvelée chaque année.
Le manque d’information sur le projet, les craintes pour l’environnement et les risques de conflits d’usages ont entraîné des réactions hostiles des élus locaux, des associations et des usagers du Fier d’Ars.
La moindre des choses, c’est de présenter ce type de projet dans les communes et à l’intercommunalité, surtout quand cela concerne l’environnement du Fier d’Ars », regrette Lionel Quillet, maire de Loix et président de la Communauté de Communes. A La Couarde, également concernée par l’enquête publique, on rejette la méthode et on dénonce le manque d’informations. « Nous avons très peu d’éléments tangibles : quels types d’algues, quelle technique sera utilisée, quelle est la localisation précise ? », questionne Patrick Rayton. Même si le maire concède « qu’on est quand même pas sur un parc éolien », il s’inquiète du positionnement du projet « presque dans le chenal d’accès du Fier d’Ars ». Les quatre municipalités du nord de l’île (Loix, Les Portes, La Couarde, Ars-en-Ré) soumises à l’enquête publique se sont prononcées contre le projet. De son côté, Tanguy Gauvin, co-fondateur d’Algorythme, avoue avoir été surpris par la polémique, à laquelle il ne s’attendait pas vraiment. « Nous ne sommes pas des étrangers, nous ne sortons pas de nulle part. Nous pensions que ça déclencherait plutôt une certaine fierté territoriale, quelque chose considérée comme positive pour notre île ».
« Pas de façon sauvage ! » Ce n’est pas tout à fait exact, car la plupart des élus reconnaissent avoir été séduits, en 2016, par la démarche de cette « start-up » innovante, l’algoculture représentant une filière d’avenir pour le territoire. « J’ai fait preuve de bienveillance avec eux dès le départ, j’ai trouvé leur initiative extrêmement intéressante, même si depuis deux ans, on s’est un peu perdu de vue », confie Lionel Quillet. Du côté de la mairie d’Ars, les élus ont toujours fait en sorte d’accompagner Algorythme, jusqu’à très récemment. « Nous avons eu une réunion le 1er septembre dernier avec les représentants d’Algorythme, de la DDTM et de la Région à propos du terrain que la commune loue à Algorythme. C’est un bail précaire, et il s’agissait de voir sous quelle forme juridique nous pouvions faire évoluer les choses », explique la
L’algoculture, filière naissante en France, reste encore expérimentale en CharenteMaritime. Les pouvoirs publics cherchent depuis quelques années à l’encourager et à la structurer afin de répondre aux besoins croissants de l’industrie.
maire Danièle Pétiniaud-Gros. Alors que la réunion s’est déroulée dans un esprit « positif », l’élue casserone avoue son étonnement total lorsqu’elle a découvert l’enquête publique quelques jours plus tard : « Personne n’a fait mention de ce projet lors de cette réunion ! ». Loin d’être opposée à la culture des algues, elle réclame, comme les autres élus du nord de l’île, des études environnementales. « Quand on implante un projet d’une telle taille dans un environnement comme le Fier d’Ars, il y a forcément des conséquences. On ne peut pas envisager ça de façon sauvage ».
Si la méthode a irrité, le projet n’est pas condamné pour autant. « C’est un projet extrêmement porteur qui peut être intéressant pour le territoire, concède Lionel Quillet. Mais il faut tout reprendre depuis le départ, mettre les différents partenaires autour d’une table, revoir la localisation. Et surtout, il faut savoir ce qu’il se passera en matière de biodiversité, de courantologie, de sédimentation… bref, c’est le principe de l’étude d’impact ». Le président de la CdC estime que l’entreprise a tout à gagner à faire les choses de façon transparente car « en cas de recours, cela peut durer des années… »
Fragilité des écosystèmes
En attendant, les ostréiculteurs travaillant dans le Fier d’Ars sont vent debout. Pascal Constancin, qui possède des parcs juste à côté du projet d’algoculture, est exaspéré par sa taille et son positionnement. « C’est placé en plein courant à l’entrée du chenal, les algues risquent de freiner le courant et l’évacuation de l’eau » , explique le professionnel. Outre les craintes d’une prolifération des algues, comme c’est déjà le cas avec les sargasses 1, il pointe l’absence d’étude environnementale et insiste sur la fragilité de cet écosystème. « Le Fier d’Ars, c’est un bassin d’Arcachon en plus petit, il faut très peu de choses pour le déstabiliser. On est sur un site protégé, je pense qu’il y a de la place ailleurs ». Du côté des plaisanciers, la colère gronde. « On n’est pas d’accord, c’est clair et net. Tout le monde est contre, pas contre la culture des algues, mais pas ici. Il faut arrêter avec le Fier d’Ars ! », s’agace Jean-Luc Bénard, président de l’Association des usagers du port d’Ars (AUPAR). Lequel pointe l’absence d’étude d’impact et la taille du projet à l’entrée du Fier. « Si les algues prolifèrent, ça va saloper tout le Fier », craint Jean-Luc Bénard. Alors qu’il a fallu « des années » afin d’avoir l’accord de
l’administration pour draguer le chenal du Fier d’Ars, en raison des contraintes environnementales et réglementaires, il dénonce la « méthode cavalière de l’administration » sans concertation et sans étude d’impact préalable 2. Surtout, il prédit que les plaisanciers feront les frais, à terme, de ce projet d’algoculture. « La LPO a déjà neutralisé la moitié du Fier d’Ars pour la navigation. A terme, on nous dira que les bateaux gênent à cet endroit ».
« Une très belle histoire… » Outre les conflits d’usage, les craintes pour l’environnement sont partagées par les associations. « On ne sait rien des aménagements prévus. Dans des endroits sensibles comme le Fier d’Ars et la Fosse de Loix, qui sont des zones en cours de comblement sédimentaire, dès que vous ajoutez quelque chose, cela accélère la sédimentation et l’eau ne rentre plus », explique Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement. Il connaît parfaitement l’entrée du Fier d’Ars pour y avoir étudié la faune avec les membres de son association. « C’est un estran avec une très grande biodiversité mais d’une grande fragilité ». Outre l’aspect environnemental, Dominique Chevillon ne cache pas son scepticisme sur ce genre de projet, qui n’aurait selon lui rien de nouveau. « Depuis cinquante ans, on voit des gens qui viennent s’installer sur l’île de Ré pour y faire de l’algoculture. Aucune de ces exploitations n’a réussi ». Dans les marais, l’eau ne serait pas assez profonde et trop chaude, surtout avec le réchauffement climatique, ce qui créerait une « incompatibilité technique » avec la culture d’algues. Dans le milieu naturel, l’île de Ré ne disposerait pas de champs d’algues exploitables comme on en trouve par exemple en mer d’Iroise. Quant à la technique de la biostimulation, mise en avant par Algorythme, Dominique Chevillon est encore plus circonspect. « Que des gens coupent les algues avec des petits ciseaux, c’est une très belle histoire à laquelle j’ai du mal à croire... »
Mathieu Delagarde (1) Espèce invasive vraisemblablement introduite accidentellement par le ballast d’un bateau. (2) Voir explications dans l’article ci-dessus.
HALLOWEEN À LA HUNE
ANIMATIONS POUR ENFANTS
Les
petits monstres à la fête
Dans plusieurs communes d’effrayantes animations sont prévues pour Halloween.
17ème et déjantée fête de la citrouille au Bois-Plage
Organisée par le Foyer des jeunes et d’éducation populaire, la 17 ème fête de la citrouille du vendredi 31 octobre réserve bien des surprises déjantées !
De 10h à 12h30, devant le manège, sous chapiteau, trois ateliers : cuisine, peinture et jeux de légumes.
Puis à 17h, rassemblement devant le marché pour un défilé déguisé.
A 17h30, devant le Q Salé, chocolat chaud offert, atelier dessin avant la chasse aux bonbons dans le village.
Concours de pesée de citrouille au Bois-Plage
Du 22 au 31 octobre, deux citrouilles seront installées à l’accueil de la mairie (ouvert à tous) et à l’ilot Mômes (réservé aux familles inscrites au centre de loisirs). L’objectif ? Deviner le poids du spécimen et donner son estimation via un coupon-réponse sur place. Le gagnant se verra remettre un panier garni de légumes du jardin pédagogique et de produits locaux.
Les jeux de Fort Boyard réservent bien des surprises, résultats annoncés dans la foulée.
A 18h, boum party à La Guinguette.
A partir du 28 et jusqu’au 31 octobre, le jeu des énigmes : toutes les 3 énigmes trouvées, le maître du jeu vous remettra une clé. Au total, 25 énigmes seront à résoudre auprès des commerçants du Bois-Plage dotés d’une affiche. Celui qui obtient le plus de clés aura accès au trésor !
Chasse aux monstres à Ars-en-Ré
L’APE d’Ars-en-Ré organise, le vendredi 31 octobre, une chasse aux monstres de 15h à 18h, un concours de citrouille (la plus effrayante, la plus drôle et la plus originale) avec annonce des résultats du vote et remise des lots à 17h30. Le dépôt des citrouilles se fera entre 15h et 16h30. Une vente de gâteaux et boissons sera proposée tout au long de l’évènement.
A 18h, petits et grands pourront rejoindre le festival l’Arscene (salle de la Prée à Ars) pour poursuivre la fête.
Des aventures monstrueuses aux Portes
Cette année, l’APE et la municipalité se sont unis pour proposer une fête d’Halloween avec un feu d’artifice offert par la municipalité.
Le vendredi 31 octobre, ce n’est plus un goûter proposé l’après-midi mais une fête le soir.
Commerçants et particuliers offriront des tonnes de bonbons, à partir de 18h, aux plus effrayants des petits monstres ! Parcourez les rues et ruelles et perdez-vous dans le village, il y a souvent de très belles Puis à 19h45 direction du marais communal pour un feu d’artifice.
Une frissonnante fête de la citrouille à Rivedoux-Plage
Elle aura lieu le samedi 1er novembre 2025, de 10h à 17h30, salle des fêtes Robert Vergnaud. Venez frissonner dans la forêt enchantée, vous faire maquiller en vampire, participer au concours de la plus belle citrouille et trembler au son de contes effrayants (14h et 15h30) ! Comme chaque année citrouilles et chauve-souris seront au rendez-vous pour divertir les grands et les petits dans une atmosphère festive et champêtre. À vos déguisements !
Journée et soirée d’horreur à Loix
La journée est organisée par l’association des parents d’élèves de Loix et la mairie de Loix. Terreur garantie !
14h30 : L’expédition maudite ! Nouveauté avec un jeu de piste terrifiant, adapté aux enfants et aux adultes. Inscriptions et renseignements à l’office du tourisme de Loix.
16h30 : Boum des monstres ! Ambiance effrayante garantie, goûter, buvette et animations pour les enfants...
18h : Spectacle cracheur de feu ! A la tombée de la nuit, venez découvrir ce tout nouveau spectacle.
18h30 : Zombies Party ! Musique, cocktails de l’horreur et burger Baudo Ile de Ré !
Venez ensuite poursuivre les festivités proposées par l’APE qui organise cette année une soirée avec DJ, salle des Marais de la Prée. Ouverture des portes dès
19h. Buvette et Hot-dogs sur place !! Concours de déguisements avec lots à gagner ; L’APE sera présente le matin sur les marchés pour vous proposer des accessoires d’Halloween lumineux pour se repérer le soir et d’autres activités sur le thème.
Bal d’Halloween et Poudlard ’ Express à Sainte-Marie
’APE de Ste Marie (Drôles de Maritais) organise son bal d’Halloween le 1 er novembre à partir de 15h (horaire à confirmer). Au programme : buvette, atelier créatif de l’association Le Bocal et spectacle de magie. Salle des Paradis. La Médiathèque propose elle tout un programme des vacances scolaires sur le thème de « Harry Potter » !
moins célèbres… !
A partir de 3 ans - Sur réservation
Vendredi 24 10 à 14h : «Bowseramus !»
Tournoi de jeux vidéo Affrontez vos adversaires en binôme pour 2 x plus de chances de remporter des étoiles.
A partir de 6 ans - Sur réservation
Mercredi 22 & 29 de 10 à 10h30 : « Expecto Patronum ! » Histoires de sorcières & de sorciers, plus ou
Mardi 28 10 à 10h30 : Petrificus Kartalus !» Tournoi de jeux vidéo Affrontez-vous sur Mario Kart dans des circuits terrifiants ! À partir de 6 ans - Sur réservation
A La Couarde, concours et boum
Mercredi 29 octobre le concours de découpe de citrouilles proposé par l’APE se déroulera de 10h à 13h dans le centre village.
Puis, vendredi 31 octobre La Couarde en Fête organise à 16h à la salle des associations une boum des enfants et le départ pour la chasse aux bonbons. Venez costumé !
Frissons, films et atelier à la Maline
La Maline, à La Couarde, organise une journée sur le thème d’Halloween le jeudi 31 octobre prochain. Elle invite petits et grands à venir déguisés.
POUR LES PLUS PETITS : 16h15 - Le mystère du lapin garou (Wallace et Gromit)
À partir de 6 ans – Durée 1h25
À quelques jours du Grand Concours de Légumes, un lapin-garou géant s’attaque aux potagers. Lady Tottington charge Wallace et Gromit de l’arrêter.
A noter qu’avant ce film un atelier de décoration Halloween est organisée à 15h : « La fabrique de frissons ». Venez décorer les petites citrouilles pour Halloween. A partir de 6 ans, durée 45 minutes, réservation sur le site de La Maline.
POUR LES PLUS GRANDS
18h45 - Massacre à la tronçonneuse
Interdit - 16 ansDurée : 1h23
Au fin fond du Texas, des habitants découvrent leur cimetière profané, tandis que 5 amis en road-trip prennent en stop un individu inquiétant qu’ils finissent par chasser. À court d’essence, ils explorent une maison abandonnée…
20h30 - Evanouis
Interdit - 12 ans - Durée 2h08
Lorsque tous les enfants d’une même classe, à l’exception d’un, disparaissent mystérieusement la même nuit, à la même heure, la ville entière cherche à découvrir l’origine de ce phénomène inexpliqué.
FORÊT DU LIZAY
Au Musée du Platin, ateliers enfants (5-11 ans) sur le thème de l’Automne / Halloween
Atelier créatures des abysses : plonge dans les profondeurs de ton imagination pour donner vie à la plus curieuse des créatures marines. Tentacules, yeux et écailles ton inventivité sera sans frontières ! > À partir de matières recyclées et de peinture, les participants auront l’occasion de créer leur propre animal marin imaginaire / monstre marin.
Atelier mobile d’Automne : quelques morceaux de bois flottés, des coquillages et couleurs automnales suffiront pour fabriquer ton mobile décoratif. Un moment suspendu à partager, entre terre et mer.
> Fabrication d’une suspension décorative aux couleurs automnales, utilisation de matériaux pluriels.
Atelier matelotage : viens t’initier à l’art du matelotage dans une ambiance spéciale entre brumes d’automne et mystères d’Halloween. Confectionne tes propres porte-clés : pomme de touline en forme de citrouille, épouvantails et bien d’autres nœuds enchantés.
> Confection de nœuds marins sur le thème d’Halloween.
Des cartels relatant le récit de légendes intrigantes (inspirées et fictives) seront dispersés de part et d’autre dans le musée et un carnet de jeux sur le thème d’Halloween sera mis à disposition des visiteurs lors de la semaine du 31 octobre 2025.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Une sortie pour écouter « les voix des dunes »
Clémentine Mallein et Aurélie Simon font parler et chanter les dunes du Lizay. Lors de ces sorties, elles nous parlent de mousse et de vagues, de papillons et de sable, mais aussi de montée des eaux et d’espèces en voie de disparition. Des sorties naturalistes et engagées, mais aussi poétiques et sensibles.
En suivant les sentiers des dunes du Lizay, Clémentine Mallein et Aurélie Simon embarquent leur public dans une balade où s’entremêlent science et poésie. Aurélie Simon, naturaliste et ancienne responsable pédagogique de la Maison du Fier, nous prête ses yeux et nous partage ses connaissances afin de mieux comprendre chaque détail qui nous entoure. Clémentine Mallein, musicienne et auteure, met en musique des textes évoquant la fragilité des dunes, l’interdépendance des espèces et des éléments, ou tout simplement la beauté de la nature. La visite se construit ainsi, alternant temps musicaux et observations naturalistes, toujours sur le fil du sensible.
« Dans le mot sensibiliser, il y a « rendre sensible », explique Aurélie Simon.
« C’est une corde qu’on a envie de jouer pour toucher les gens de multiples manières. Vont donc se succéder plein de surprises originales. L’idée, c’est que ça parle au plus grand nombre afin de rendre plus accessibles ces sujets de protection de la nature. Nous ne voulons pas que ce soit anxiogène, nous voulons que ce soit poétique, et que ce soit de bons moments passer ensemble. Nous essayons de toucher les gens autrement, par la poésie et par le sensible plutôt que par des informations techniques. »
Chansons paysages
Au départ du parking du Petit Bec, la visite nous mène à la Maison de la dune après de nombreuses rencontres surprenantes. Là, une plante se transforme en étoile.
Ici, un tronc, mort en apparence, joue de la musique par le biais d’un captateur qui transforme ses variations électriques en son. Puis, au détour d’un chemin, Clémentine entame une chanson, inspirée de ce que nous avons sous les yeux. « J’écris des chansons paysages », explique celle qui ne joue plus que dans la nature, sans aucun autre soutien technique que la brise du vent. « Mes chansons racontent ce qui nous entoure. Pour ces visites en forêt du Lizay, j’ai écrit des textes en m’inspirant des balades que j’ai faites en amont avec Aurélie, de ce que nous avons vu, entendu, senti. Et Aurélie m’a beaucoup aidée. Elle m’a appris plein de choses, notamment des termes spécifiques à la dune, des mots plus poétiques que techniques d’ailleurs, comme « épiderme » ou « corset ». »
Un écosystème à protéger
L’objectif final, bien entendu, est la sensibilisation à la protection de ce site, mais pas seulement. « Le Lizay est une forêt vraiment merveilleuse », s’enthousiasme Aurélie Simon. « Elle est composée de plusieurs écosystèmes différents, avec des ambiances assez magiques. Il y a un reliquat de forêt ancienne, ou encore le dernier puits d’eau douce de l’île de Ré. Elle héberge des espaces rares, voire quasiment éteintes, comme le petit crapaud à couteau, le Pélobate cultripède. C’est un endroit que nous voulons mettre à l’honneur pour ce qu’il est, mais cela nous permet aussi d’éduquer à la protection de ce type de milieu en général. On espère que les gens
regarderont les dunes différemment, où qu’ils aillent se promener par la suite. » Ces sorties ont débuté cet été. Ses deux créatrices aimeraient les adapter au fil des saisons et les proposer tout au long de l’année, afin de toucher aussi les habitants de l’île. Pour l’instant, seule la forêt du Lizay est concernée, mais dans le futur, ces sorties pourraient être adaptées à d’autres écosystèmes dunaires de l’île de Ré.
Aurélie Bérard
Prochaine sortie « Les voix des dunes » dans la forêt du Lizay
Le mercredi 29 octobre à 15h.
Tarif: 15 €. Places limitées et réservation nécessaire au 06 12 02 49 79
Aurélie Simon et Clémentin Mallein mêlent leurs voix pour donner la parole aux dunes du Lizay.
L’Ile de Ré, terre d’énergie solaire ?
Le développement du solaire sur l’île de Ré n’est pas si simple, même si la volonté politique s’est affirmée ces dernières années.
Si aucune donnée concernant le temps annuel moyen d’ensoleillement de l’Ile de Ré n’existe, il peut néanmoins être rapproché de celui de sa voisine La Rochelle, ville la plus ensoleillée de la façade atlantique avec 2 300h par an de moyenne. Pas de doute, l’énergie solaire a ici sa place. Alors où en est-on ?
Contexte légal général Depuis 2020, la législation n’a fait qu’affirmer l’urgence de développer les énergies renouvelables et parmi elles l’énergie solaire : la loi Climat et Résilience d’août 2021, une circulaire interministérielle en décembre 2022 concernant les panneaux solaires, puis en mars 2023 une loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, et enfin une directive européenne, toujours en 2023, inscrivant 42% de ces énergies vertueuses dans le mix européen à l’horizon 2030.
Et ses effets dans l’île de Ré
A l’île de Ré (qui ne produit que 0,1% de son énergie), ces évolutions législatives et une prise de conscience écologique renforcée ont mobilisé les élus. En 2022, la modification simplifiée du PLUi* a assoupli les conditions d’installation de panneaux photovoltaïques dans
le cadre extrêmement contraint de l’urbanisme insulaire, et plusieurs supports de sensibilisation ont été mis en place, avec pour exemple la création d’un cadastre solaire, le recensement des artisans compétents, l’intégration
objectif : produire 23% de la consommation électrique du territoire grâce au solaire à l’horizon 2035.
Avant-Après
Afin de pouvoir mesurer son évolution sur le territoire, l’association Ré Avenir avait, en 2020, réalisé une enquête aux résultats révélateurs : seulement quinze dossiers de demandes déposés, recueillant un avis négatif de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) dans douze cas. A la suite de la modification du PLUi (entrée en vigueur en juillet 2023), supprimant notamment la contrainte d’encastrement des panneaux dans la toiture, l’association a jugé utile de produire une nouvelle étude sur l’année 2024. Ce qui nous amène en juillet de cette année côté résultats.
Le développement du solaire sur l’île de Ré est lent, un potentiel existe sur des bâtiments publics et parkings.
En progrès mais… Depuis 2020, les demandes ont été multipliées par dix, passant de quinze à cent quarante dossiers et sur ceux-ci, quatre-vingts ont été autorisés conjointement par les communes et l’ABF. La progression est donc notable, à remettre toutefois en perspective avec la population insulaire, proche des 18 000 habitants. Restent près de soixante refus, les maires suivant dans la majorité des cas l’avis de l’ABF.
Une analyse plus fine des motivations de ces refus montre que « dans bien des cas, l’ABF tient peu compte des préconisations du PLUi », souligne Philippe Chatin, en charge de cette enquête au sein de Ré Avenir. A la lecture de certains avis, il relève parfois des contradictions avec ce dernier, ou encore des formulations imprécises pouvant créer une « incertitude chez le porteur du dossier », assorties de prescriptions pouvant mener celui-ci à abandonner son projet. Bref, « ça a du mal à prendre », conclut-il.
Quelles perspectives ?
Les quatre-vingts autorisations données en 2024 permettront une production énergétique d’environ 320 MWH*, soit « la consommation moyenne de vingt-cinq foyers rétais », souligne le rapport d’enquête, précisant qu’à ce
rythme il faudra cent soixante ans pour atteindre l’objectif de 23% fixé par les pouvoirs publics insulaires. Considérant également le nombre important des résidences secondaires (2/3 des habitations), dont les propriétaires peuvent être peu enclins à entreprendre une mutation pour un usage essentiellement estival de leurs biens, il semble clair que le développement de l’énergie solaire ne peut reposer sur les seules initiatives des particuliers.
Mais un réel potentiel existe, semblet-il, du côté des ensembles collectifs, bâtiments publics et parkings. Mieux exploité, il pourrait sans doute améliorer les performances du territoire.
Le chemin est long et nombre de facteurs sont à considérer, parmi lesquels certains relèvent du niveau national, à l’heure de l’instabilité et d’un contexte budgétaire pour le moins épineux. Néanmoins, le sujet demeure un enjeu majeur pour une île de Ré se désirant active et impliquée, et la transition énergétique s’invitera sans doute dans le paysage des échéances municipales à venir.
Pauline Leriche Rouard
*PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal / EnR : Énergies renouvelables / MWH : mégawattheure.
Ré Expériences, pour une solution « clé en main » de location de villas de prestige
Pour tous les propriétaires qui souhaitent louer leur villa de prestige, Ellyn Daude et Majid Hejaj, forts d’une solide expérience dans l’hôtellerie de luxe parisienne, apportent toutes les solutions relatives à la gestion de celle-ci avec un service clé en main. Un vrai service de conciergerie vous est proposé, de la gestion des locations saisonnières jusqu’à l’entretien de votre propriété, de ses espaces verts, piscine… pendant votre absence.
Ils s’occupent de la création, la diffusion des annonces sur les sites internet appropriés, le choix des locataires, leur accueil, la remise des clés, les états des lieux d’entrée et de sortie, les inventaires, le ménage, le changement des draps et du linge de maison, la confirmation des réservations et la transmission du planning de location… Ré Expériences ne travaille qu’avec un nombre limité de biens d’exception pour être disponible à tout moment. La sélection des locataires comme le choix du personnel de maison et des prestataires de service locaux est faite avec rigueur et sérieux.
Ellyn et Majid s’occupent de tout, parlent à eux deux Français, Anglais, Italien, Espagnol et Arabe, ils seront les interlocuteurs privilégiés des propriétaires de villas ainsi que leurs hôtes pour un service sur mesure. Ils connaissent personnellement l’ensemble de leurs propriétaires qui leur confient leur bien en respect total de leur confidentialité et intimité.
Une réelle expertise des matériaux de construction est réalisée pour un entretien approprié. Le nettoyage des maisons est effectué à la vapeur sèche par des machines permettant de dégraisser, nettoyer, dépoussiérer sans utilisation de produits détergeant.
Alors si vous êtes propriétaire d’une maison d’exception que vous souhaitez louer en votre absence ? Confiez-la à Ré Expériences grand soin.
VENTE DE MOBILIER DE JARDIN, LUMINAIRES, SPAS, SPAS DE NAGE, SAUNAS, HAMMAMS, ACCESSOIRES, PRODUITS D’ENTRETIEN, CONSTRUCTION ET RÉNOVATION DE PISCINES
www.reexperiences.fr
Pléthore de biens sur le marché immobilier
Les trois agences immobilières* que nous avons interrogées confirment une saison en demi-teinte, ne ressemblant en rien aux situations passées. Avec toutefois chacune des spécificités.
Un marché dans les mains des acheteurs
Tous s’accordent sur le grand nombre de biens en vente sur le marché - il n’y a pas si longtemps leur principal souci était de rentrer des mandats. NDLRqui a de facto pour conséquence de placer les acheteurs en position de force. « Les gens discutent beaucoup les prix, ils négocient de façon totalement décomplexée, les décisions sont beaucoup plus longues qu’avant. » Du coup les biens restent plus longtemps en portefeuille, contribuant à alimenter une certaine saturation du marché, devenu « ultra-concurrentiel ».
A contrario, un certain nombre de propriétaires restent bloqués sur les prix d’avant-Covid et confient leur bien simultanément à plusieurs agences. Certaines acceptent des biens à des prix manifestement surévalués pour rentrer les mandats. Les agences les plus professionnelles essaient de faire de la pédagogie et expliquent aux propriétaires pourquoi les prix baissent - entre -15% et -30% selon les biens. « On a du mal à leur faire entendre raison, certains sont arcboutés sur le prix. » « Cela alors même que les prix de l’île de Ré restent bien plus élevés qu’ailleurs. »
Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr
Diagnostics immobilier professionnels et particuliers
générale du bâtiment 1 3 rue des Mirambelles LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ 05 46 09 23 61 - sarl.gendre@orange.fr www.sas-gendre.com
Depuis 25 ans, HENAULT IMMOBILIER évolue sur l’île de Ré avec constance, bienveillance et exigence. Fondée en 2000 par Isabelle et Denis HENAULT, cette agence indépendante s’est imposée comme un acteur incontournable du marché local, portée par une vision humaine du métier et un fort ancrage territorial.
Avec trois agences idéalement réparties sur l’île, plus de 1 000 ventes réalisées et une équipe de sept professionnels passionnés, solidement ancrés dans la vie locale, HENAULT IMMOBILIER offre un accompagnement sur mesure à chaque client. Ici, l’immobilier est un métier exercé à temps plein, avec rigueur, proximité et une parfaite connaissance du terrain.
En un quart de siècle, le marché immobilier a profondément évolué. Les attentes des clients, les outils, les méthodes ont changé. HENAULT IMMOBILIER a su traverser ces transformations avec agilité, tout en restant fidèle à ce qui fait sa force depuis le début : l’écoute, la transparence et la relation de confiance.
En 2021, Olivier HENAULT prend la barre de l’entreprise familiale, aux côtés d’Isabelle. Ensemble, ils insufflent une nouvelle dynamique, alliant respect de l’esprit d’origine et vision ambitieuse de l’avenir. Portés par une approche moderne, exigeante et bienveillante, ils ont engagé une évolution continue : modernisation des pratiques, renforcement de la présence locale, engagements durables… Une nouvelle étape, tournée vers l’innovation, sans jamais perdre l’essence du lien humain.
25 ans, c’est un cap. Et c’est surtout une équipe.
Un équipage stable, humain, engagé, tourné vers demain. Merci à toutes celles et ceux qui, année après année, nous confient leurs projets, reviennent nous voir, et nous recommandent.
Votre fidélité est notre plus belle réussite. Et bienvenue à ceux que nous aurons le plaisir d’accompagner pour la suite du voyage.
Contactez-nous !
Trois agences à votre service sur l’île de Ré.
Un projet d’achat, de vente ou simplement une question ? Notre équipe est à votre écoute. agence@henaultimmo.com 05 46 30 24 25
Entre interventionnisme national et local et conjoncture politico-économique, le marché de l’immobilier rétais est entré dans une nouvelle ère.
TROIS AGENCES, PLUS DE 1 000 VENTES, ET UNE ÉQUIPE ENGAGÉE AU CŒUR
CAHIER HABITAT
Un marché de résidences secondaires
La spécificité de l’île de Ré est bien sûr qu’il s’agit avant tout d’un marché de résidences secondaires, avec des propriétaires et des acheteurs pas forcément pressés de vendre et d’acheter. Le contexte politique et économique national et international induit aussi une certaine frilosité.
« Certains acheteurs potentiels sont capables de visiter dix à vingt biens et même quand on leur trouve la maison qui coche toutes les cases de leur « cahier des charges », y compris en termes de prix, ils nous demandent encore si on n’a pas d’autres biens à leur proposer. » « Les acheteurs sont noyés dans les biens et n’y mettent le plus souvent plus du tout d’affect » , explique Olivier Hénault. Autrement dit, exit l’achat coup de cœur.
Inhérente à cette nouvelle situation, l’agence immobilière physique, avec une devanture, a le vent en poupe.
« On a à nouveau énormément de visites en agence, le volume est là, c’est plus la concrétisation qui est longue et demande de déployer une énergie décuplée ! Certains acheteurs nous demandent même de régler des problèmes d’urbanisme à leur place, or on connaît la complexité de l’île de Ré en la matière ! », précise Valérie Franchet, gérante de Cap Ouest Transactions.
Evidemment le déploiement depuis un an sur l’île de Ré d’une politique d e
régulation des meublés de tourisme a un important impact sur les acheteurs. « Les investisseurs qui achetaient pour louer mais aussi tous ceux qui avaient besoin de ces ressources de location saisonnière dans leur plan de financement ne sont plus sur le marché, les quotas de locations saisonnières ayant été atteints partout, sauf à La Couarde et Rivedoux. » Sans oublier les propriétaires qui, craignant de ne plus pouvoir louer, mettent en vente leurs biens, encombrant un peu plus le marché. D’ailleurs dans plusieurs communes le nombre de DIA** progresse, comme à La Couarde et Rivedoux, par exemple. « En 25 ans, on n’a jamais eu autant de mandats », confirme Olivier Hénault, ayant succédé à son père Denis il y a plusieurs années et bénéficiant d’un très bon maillage du territoire.
L’interventionnisme national et local joue les trublions
« C’est l’exemple même de politiques « populaires » mises en place sans réfléchir ni en anticiper les conséquences. Les collectivités ont elles-mêmes scié la branche des droits de mutation sur laquelle leurs finances reposent largement. Moins de transactions entraîne une chute des droits de mutation, dans un contexte financier déjà tendu pour les collectivités », pointe du doigt Morgan Morice, fustigeant des quotas quelque peu aléatoires et trop restrictifs. De
même dénonce-t-il le « taux d’effort » de 35 %, norme imposée par la Banque de France (sur impulsion des politiques) aux banques depuis 2021. « Alors que nombre de clients riches ont des restes à vivre très importants, ce taux s’applique malgré tout, les empêchant d’emprunter. Cela a tué le marché de l’investissement immobilier, du BTP, des promoteurs et des agences immobilières et a un impact fort par ricochet sur les collectivités qui ont vu fondre la manne des droits de mutation. C’est une hérésie, mais personne ne s’en émeut car aux yeux des politiques « c’est un problème de riches ». Ainsi sur l’île de Ré, on a cette double problématique Banque de France et politique de régulation des meublés de tourisme », fulmine l’agent immobilier Orpi. « On a à la fois l’effet psychologique « je n’achète pas car je risque de ne pas pouvoir louer ni faire ce que je veux de mon bien, je m’oriente ainsi vers d’autres types d’investissements ; et l’effet bancaire. Le seul segment qui dynamise un peu le marché sur l’île est celui des résidences principales. »
« Je vois nettement la différence entre le marché immobilier rochelais, qui est un marché à l’année, où nombre d’acheteurs sont des habitantsqui achètent pour leurs besoins et envies - et le marché rétais, qui reste avant tout un marché de résidences secondaires. Cela change tout.» , estime Morgan Morice. Olivier Hénault nuance un peu : « Entre La Couarde et Les Portes, on est sur un marché de
résidences secondaires exclusivement, alors qu’avec nos agences de Rivedoux et Sainte-Marie qui rayonnent sur le sud de l’île, on est aussi sur des résidences principales. » La baisse des prix permettra-t-elle du coup aux habitants d’accéder plus facilement à l’accession à la propriété ? Pas de tendance notable dans ce sens, à ce stade. « Ce qui est certain est qu’il est devenu beaucoup plus onéreux d’acheter un terrain et de construire que d’acheter un bien prêt à habiter. Avec les normes environnementales, la rénovation est aussi devenue beaucoup plus onéreuse. »
Une note optimiste Tous s’accordent pour conclure sur une note d’optimisme : « Même si cela ne débouche pas toujours sur des ventes, on voit beaucoup de monde, l’île de Ré est toujours aussi attractive, auprès des Français mais aussi des étrangers, notamment les Belges et les Britanniques, qui pour le coup empruntent dans leur pays. »
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
*Cap Ouest Transactions à Loix, Hénault Immobilier à Rivedoux, Sainte-Marie et La Couarde, Orpi-Morgan Morice Immobilier à Saint-Martin de Ré et La Rochelle.
**La déclaration d’intention d’aliéner (DIA) est une formalité imposée à tout propriétaire qui souhaite vendre un bien immobilier situé sur une zone de préemption. 19 avenue de Philippsburg - 17410 Saint-Martin de Ré (face à Picard) 05 86 28 03 91 Aléa Carrelage-Sanitaire
Julien et Jean-François vous accueillent du lundi au samedi pour vos projets de rénovation et de construction
Le sémaphore des Baleines, un rôle méconnu
Deux cents personnes ont visité le sémaphore de l’Île de Ré, à Saint-Clément-des-Baleines, lors des journées européennes du patrimoine, samedi 20 et dimanche 21 septembre 2025. L’occasion pour les militaires qui y travaillent d’expliquer leurs missions, qui vont au-delà de la surveillance maritime.
Isabelle est venue de Rochefort pour visiter le sémaphore. « On connaît le phare des Baleines, mais pas le sémaphore. Les JEP sont une belle opportunité pour élargir nos connaissances. Je suis contente de savoir que le littoral est protégé. »
Les panneaux « Terrain militaire, défense de pénétrer » jalonnent le grillage qui clôture le terrain du sémaphore des Baleines, à SaintClément. Pourtant, dimanche 21 septembre, un groupe de dix personnes attend son tour de visite. Tous se sont inscrits dans le cadre des journées européennes du patrimoine, après vérification de la carte d’identité. « Nous avons repris les visites pour les journées européennes du patrimoine l’année dernière. Depuis 2015 et une tentative d’attentat avortée en méditerranée dans un sémaphore, les JEP étaient annulées », entame « monsieur le chef de poste ». Pour des raisons de sécurité, il taira son nom. Cette année, le site militaire de l’Île de Ré a fait carton plein : les dix créneaux ouverts au public étaient complets.
Tour de guet, vue sur mer « Monsieur le chef de poste » démarre la visite dans la cour. Il brosse le portrait du métier : les militaires qui travaillent dans les sémaphores dépendent de la marine nationale. On les appelle guetteurs sémaphoriques ou guetteurs de la flotte. « Bienvenue en passerelle »,
maritime est perchée à une trentaine de mètres au-dessus de la mer. D’emblée, il présente la paire de jumelles longue portée, montée sur roulettes, qui trône au milieu de la pièce, vue sur mer à 270 degrés. « Elles grossissent jusqu’à 25 fois et sont notre principal outil de travail, avec nos yeux et le radar. Nous utilisons aussi des drones mais c’est plus limité car il ne faut ni vent ni pluie. » Les guetteurs se servent aussi du « système AIS (Automatic Identification System) et du logiciel Spationav ».
En clair, les militaires scannent à longueur de journée tout ce qui est sur l’eau. Ils repèrent les bateaux qui entrent et sortent d’une zone qui comprend le pertuis d’Antioche, le large de l’Île d’Oléron et la côte vendéenne. Ils remplissent alors leur fiche d’identité. Sont notamment renseignés le numéro IMO (International maritime organization -, numéro unique à sept chiffres, attribué à chaque navire de commerce ou de grande taille par l’Organisation maritime internationale), la provenance, la destination, ce qui est transporté et le nombre de personnes à bord. La fiche d’identité est transmise aux autres sémaphores et au centre opérationnel de la marine. Si le bateau accoste, par exemple « dans le port des Sables-d’Olonne ou de La Pallice, nous
25 sémaphores, de l’Espagne au Mont-Saint-Michel « Les sémaphores ont été créés sous Napoléon pour retransmettre les messages des navires militaires vers les stations terrestres », présente « monsieur le chef de poste ». A l’origine, la côte Atlantique comptait un « relai de transmission tous les trente kilomètres. Avec le développement technologique, les zones de détection des sémaphores ont augmenté. Et leur nombre a diminué. Il n’y en a plus que vingt-cinq entre la frontière espagnole et la baie du Mont-Saint-Michel ».
poursuit-il quand le groupe arrive en haut de l’édifice. Cette sorte de tour de guet
189 rue Gros Jonc 17580 BOIS-PLAGE EN RÉ maximeroblin@sfr.fr 06 07 35 70 16
Repérer, coordonner
Les guetteurs de la flotte ont aussi pour mission de garder un œil attentif sur les baigneurs, les pêcheurs à pied ou encore les bateaux de plaisance. « Quand la mer descend, les rochers découvrent, de la pointe du phare des Baleines jusqu’au phare des Baleineaux », indique le chef de poste. En cas d’avarie ou d’accident, le sémaphore, aux avants postes géographiques, est bien souvent le premier à le voir. Il transmet alors le message au Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), qui coordonne les opérations de sauvetage sur délégation du préfet maritime.
Au-delà de l’espace maritime, « nous exerçons une surveillance - visuelle seulement - de l’espace aérien. Nous recensons tout aéronef français et étranger. Dans le cas d’un aéronef étranger, nous le signalons à Brest pour savoir s’il a bien une autorisation de vol. »
Préserver l’environnement
Les sémaphores intègrent de nouvelles missions confiées par le Cacem (Centre d’appui au contrôle de l’environnement marin), comme la surveillance des aires protégées Natura 2000. Les guetteurs pistent les comportements à risque, ils assurent une veille antipollution notamment sur les hydrocarbures et les déchets plastiques dans une zone très fréquentée l’été par les touristes.
Sur le plan terrestre, les guetteurs, perchés dans leur passerelle, peuvent être amenés à détecter des feux de forêt, des accidents de la route ou encore des cambriolages. En bref, « tout ce qui est anormal », condense le chef de poste. Il ajoute : « Il faut être curieux et sur le qui-vive pour faire ce métier ».
Julie Pertriaux
Difficultés de recrutement Le sémaphore des Baleines est classé poste de surveillance diurne. « Nous opérons du lever au coucher du soleil. La nuit, ce sont les sémaphores Saint-Sauveur, à l’Île d’Yeu, et de Chassiron, à l’Île d’Oléron, qui prennent le relais. Nous ne sommes que deux à travailler par semaine : le chef de quart et l’opérateur. Le mardi matin, nous avons une relève entre l’équipe prenante et l’équipe quittante ». Une nouvelle semaine démarre. « Il manque une personne, regrette le chef de poste. Une des difficultés qui fait que nous avons du mal à recruter, c’est la mobilité. Les guetteurs peuvent être affectés dans toute la zone Atlantique, de la frontière espagnole au sud de la Manche. »
Le sémaphore abrite des logements de fonction pour les militaires. « C’est nous qui réalisons les travaux d’entretien comme la tonte, la plomberie ou encore la peinture », informe le chef de poste.
CHAUFFAGE, FROID ET CLIMATISATION
DELTA THETA 11 ZAC des Clémorinants 17740 Sainte-Marie de ré delta.theta@orange.fr 05 46 43 91 14
Le musée du Platin, à La Flotte, a fêté ses 3 0 ans, samedi 11 octobre. Géré par l’association Flotille en pertuis, il s’attache à faire vivre le patrimoine culturel et maritime de l’Île de Ré à travers des objets, des témoignages, des expositions et des événements.
Il y a trente ans, le bâtiment situé 4 cours Félix Faure, à La Flotte, entamait une nouvelle vie. L’ancienne distillerie Margotteau, liquidée dans les années 1950, transformée ensuite en caserne de pompiers jusqu’en 1986, devient, en 1995, le musée du Platin. Samedi 11 octobre, près de quatre-vingts personnes s’y sont réunies pour fêter trois
décennies de récolte de témoignages matériels et mémoriels.
« Un lieu pour abriter nos objets »
Si le musée du Platin a 30 ans, il faut regarder un plus loin dans le rétroviseur pour comprendre son histoire : l’association Flotille en pertuis naît au début des années 1980. Elle s’attache dès
Au musée du Platin, on reconstitue la vie de la société rétaise pour transmettre le patrimoine culturel aux jeunes générations, qu’elles soient rétaises ou d’ailleurs.
Bientôt des vestiges viking au musée ?
Des fouilles archéologiques ont révélé des vestiges à La Flotte « La fouille dévoile essentiellement des vestiges médiévaux qui attestent de vastes réseaux d’échanges au haut Moyen Âge entre le monde nordique et la côte atlantique », présente l’Institut national de recherches archéologiques et p réventives (Inrap), sur son site internet. Actuellement, « les vestiges sont au service régional d’archéologie », informe Jean-Marie Chauvet d’Arcizas. « Nous attendons qu’ils lèvent leurs secrets. Est-ce que ces hommes du nord étaient établis ici et ils ont été enterrés sur place ? étaient-ils de passage ? » Et le président de l’association de conclure : « Nous aimerions pouvoir les exposer ».
Lire notre article paru en avril 2025 : www.realahune.fr/des-tombes-de-vikings-sur-lile-de-re/
lors à promouvoir le patrimoine culturel et maritime de l’Île de Ré. Une première puis une seconde exposition - d’abord organisées à la mairie - poussent les membres de l’association à vouloir poser leurs valises chargées d’histoire rétaise. Lorsque les pompiers déménagent dans la zone artisanale, le maire de La Flotte de l’époque, Léon Gendre, leur attribue le local. Local que son successeur, JeanPaul Héraudeau, continue de leur laisser.
« Nous avons un lieu pour abriter nos objets », rapporte Jean-Marie Chauvet d’Arcizas, président de l’association Flotille en pertuis, gestionnaire du musée.
Depuis, les expositions s’enchaînent. Les objets et témoignages familiaux s’engrangent. « Nous voulons vanter l’Île de Ré et sa mutation sans tomber dans le piège du pittoresque », poursuit JeanMarie Chauvet d’Arcizas. Depuis les années 1990, le musée du Platin a varié les thèmes de ses expositions, pour transmettre des pans d’histoires rétaises : les bateaux des pertuis, les trois ports d e La Flotte, l’immigration des Rétais au Québec, les huîtres, les vignes ou encore le petit train de l’Île de Ré.
L’exposition du moment retrace les années 1940 à 2000. Elle s’intitule “Ré, île de loisirs”. Elle raconte l’évolution de la vie rétaise et du tourisme jusqu’à la construction du pont et après. Elle s’appuie sur des extraits de journaux, des cartes postales et des archives privées. « La société rétaise sort de sa vie intemporelle, s’ouvre sur le tourisme, le camping, les baigneux. Nous montrons son évolution, le visiteur se fait son opinion. Nous voulons être le plus objectif possible. » L’exposition est visible jusqu’au début de la saison estivale 2027. Pour la suite, le conseil d’administration réfléchit au prochain sujet. Des pistes sont sur la table, mais rien n’est, à date, encore tranché.
Chauvet d’Arcizas. Et, l’important pour que les objets soient exposés, c’est « surtout documenter ce qu’on nous donne. Un vieux truc sans histoire a moins d’intérêt »
Diversifier les publics pour transmettre « Nous n’avons pas d’objectif de fréquentation du musée mais celui de répondre aux besoins de différents publics. Nous remarquons que beaucoup de gens viennent avec leurs enfants ainsi que des étrangers. » Le musée du Platin travaille ainsi avec des écoles, des centres de loisirs, organise des escape games pour les adolescents et des ateliers familiaux.
du moment
la construction du pont. « Nous voulons être objectifs et laisser le visiteur se faire son opinion sur les évolutions de la
« Ce qui nous intéresse, c’est le travail de mémoire et de transmission. » Le musée du Platin s’inscrit aussi dans un réseau thématique plus large, à l’échelle du territoire rétais, avec le Musée Ernest Cognacq, la Maison du Fier, la Maison du Marais Salant, et l’Ancre Maritaise pour présenter les multiples facettes de l’Île de Ré, aux locaux comme aux touristes.
Julie Pertriaux
Un patrimoine qui ne part pas à la brocante L’appel aux dons d’objets et aux histoires rétaises est toujours d’actualité : l’association récupère des vêtements, des ustensiles du quotidien, des outils de travail… Plutôt que de vendre en brocante les babioles entassées dans des armoires familiales, le musée du Platin récupère « un patrimoine. Parfois, des gens nous apportent des objets qui ont toujours été dans les maisons et qu’ils pensent être d’ici, mais ce n’est pas toujours le cas », souligne Jean-Marie
Flotille en pertuis, en chiffres Une douzaine de membres dans le conseil d’administration 1 salarié
Une quinzaine de bénévoles 80 adhérents 14 bateaux, dont 9 classés au titre des monuments historiques et 2 reconnus d’intérêt patrimonial
Stéphanie Le Lay, Armelle Lacombe et le maire de La Flotte, Jean Paul Héraudeau, aux côtés de Jean-Marie Chauvet d’Arcizas, président de l’association.
“Ré, île de loisirs” balaie les évolutions et les événements des années 1940 à 2000, dont
société rétaise », glisse Jean-Marie Chauvet.
Des visites guidées accessibles à tous
Du 16 octobre au 27 novembre, le service “patrimoine” de la Communauté de Communes organise sept visites guidées pour (re)découvrir des éléments du patrimoine de l’île de Ré. Elles s’adressent à tous les publics, simples curieux comme passionnés d’histoire.
JEUDI 16 OCTOBRE 2025
L’ancien hôpital et son apothicairerie
Remontez le temps et poussez les portes de l’ancien hôpital de Saint-Martin. À travers l’évolution des pratiques médicales, découvrez comment on soignait autrefois les malades, bien avant l’apparition de la médecine moderne. Et dans ce bâtiment chargé d’histoire se cache un véritable trésor : une apothicairerie du XVIIIe siècle, parfaitement conservée, avec sa collection unique de pots à pharmacie.
Rendez-vous au 3 rue du père Ignace, à Saint-Martin-de-Ré.
JEUDI 23 OCTOBRE 2025
Coup de projecteur sur les phares
Symboles de lumière et de sauvetage, les phares ont guidé les marins pendant des siècles. Mais connaissez-vous vraiment leur histoire ? Depuis la pointe de Chauveau, laissez-vous conter la naissance de ces sentinelles de pierre, leur rôle crucial pour la navigation, et les nombreuses anecdotes qui entourent leur construction et leur fonctionnement. Une balade lumineuse pour petits et grands.
Rendez-vous à la pointe de Chauveau, à Rivedoux-Plage.
JEUDI 30 OCTOBRE 2025
Contre vents et marées, la digue du Boutillon !
Longue de 700 mètres, la digue du Boutillon est bien plus qu’un simple ouvrage de protection : c’est un témoin vivant d’une lutte constante et de longue date contre la submersion. Parcourez ce rempart essentiel et plongez dans son histoire, depuis les premières constructions au Moyen Âge jusqu’aux techniques modernes d’entretien et de renforcement. Fonctionnement, rôle écologique, coût… Cette visite offre un éclairage sur un patrimoine souvent méconnu mais vital pour notre île.
Rendez-vous sur le parking de la digue, à La Couarde-sur-Mer.
JEUDI 6 NOVEMBRE 2025
Une visite guidée de La Couarde-sur-Mer
La Couarde-sur-Mer est un village haut en couleur, tourné vers la scène ! Son église, son kiosque, son square accueillant le monument aux morts, son école, ses salles de spectacles et ses cabarets vous invitent à réveiller l’artiste qui sommeille en vous !
Rendez-vous sur le parvis de l’Église.
Biscuits,
Création d’autres spécialités selon les saisons et fêtes PANIERS GARNIS,
NOVEMBRE 2025
L’alambic de Sainte-Marie-de-Ré et son pressoir à cabestan
À l’intérieur d’un ancien chai se cachent deux trésors ! Un alambic ainsi qu’un vieux pressoir sont les témoins vivants d’un savoir-faire d’autrefois. Une visite à déguster sans modération !
Rendez-vous sur la place de la mairie.
JEUDI 20 NOVEMBRE 2025
Un condensé de patrimoine maritime à la pointe des Baleines
Tout un pan du patrimoine maritime de l’île se niche ici-même, à la pointe des Baleines. Cette visite vous fera découvrir ses trois phares, une écluse à poissons,
le rôle d’un amer ainsi que l’histoire du canot de sauvetage et du sémaphore.
Rendez-vous devant les grilles du phare des Baleines.
JEUDI 27 NOVEMBRE 2025
Des remparts à la poudrière Saint-Louis, les folies de Vauban Découvrez l’histoire des fortifications de Saint-Martin-de-Ré et les choix stratégiques de défense militaire imaginés par l’architecte militaire de Louis XIV : le maréchal Vauban !
Rendez-vous devant la poudrière Saint-Louis.
7 visites guidées
Durée : 45 minutes
Tarif unique : 4€
Pas de réservation obligatoire + d’infos : 07 86 78 46 72
Abeille de Ré 15 chemin du Cortps de Garde 17111 Loix 05 46 31 06 63
JEUDI
Jean
Garidou,
un homme de bien
Jean Garidou, un ancien spahi marocain, a été décoré à Rivedoux de le jour de ses 100 ans.
Il faisait beau samedi 27 septembre
lorsque Jean Garidou a été fait Chevalier de la Légion d’honneur, la plus haute distinction honorifique française, par Christian Leyrit, préfet honoraire et commandeur de la légion d’honneur. En pleine forme, superbe dans son costume de spahi marocain et entouré de sa famille, il célébrait également ses 100 ans. Ce sont ses exploits militaires perpétrés durant la 2e Guerre mondiale qui lui valent la reconnaissance de la patrie. Tous ses amis, une bonne centaine de personnes, de nombreux élus et les enfants de l’école, étaient présents pour lui rendre hommage. Cette décoration couronne une longue vie remplie de joies et de moments douloureux.
De Rabat à l’île de Ré Né à Rabat au Maroc dans une famille française qui côtoie l’Afrique du Nord depuis des lustres, Jean considère ce pays comme le sien (il n’a été en France qu’à deux reprises quand il était gamin) et il vivra mal les exactions de l’indépendance. Cela ne l’empêche pas
de se sentir profondément français et de s’engager avec quatre amis ayant à cœur comme lui d’aider la France en 1943. Après l’Algérie, il sera débarqué en Provence, et fera partie des forces qui libèreront Royan, la pointe de Grave et participera à la libération de la poche de La Rochelle. Envoyé en Allemagne avec les forces d’occupation, Jean ne sera démobilisé qu’en avril 1946 et « rentrera chez lui au Maroc ». En tant qu’ancien combattant, il bénéficiait d’un bon pour un tracteur américain, un camion et une jeep qu’il utilisera pour défricher « sa » terre bien que la situation ne s’arrange pas et que les exactions se multiplient. Le 2 mars 1956, la France reconnaissait officiellement l’indépendance du Maroc. Jean envoie alors son épouse Agnès et ses trois enfants chez sa belle-sœur en France où naîtront ses trois autres descendants. Lui, « reste un peu pour voir ce qui va se passer » et décide f inalement de partir en traversant l’Espagne en 2CV afin de rejoindre la métropole. La réception que l’on réserve à ces émigrés n’est pas accueillante. Rien n’est prévu pour eux et ils doivent se
SALON - LA ROCHELLE
débrouiller seuls. Courageux, Jean n’hésitera pas à travailler dans une usine de matériel pour voitures à Paris, puis retrouvera des emplois plus appropriés à ses connaissances dans Les Landes où il occupe un poste de chef de culture dans une exploitation agricole. Il s’installera ensuite dans l’Aisne où il restera conseiller de gestion des Chambres d’agriculture de 1958 à 1985. Prenant pour la première fois des vacances en 1962, il vient à La Rochelle en famille et découvre l’île de Ré. En 1982, Jean fait construire une petite maison à Rivedoux qu’il occupera en permanence dès sa retraite en 1985. Il s’intéressera à la vie locale et mènera une vie active assurant entre autres la présidence de l’association des anciens combattants pendant trente ans et sera vice-président de l’Amicale laïque.
Catherine Bréjat
Des Rétaises aux Agités de la Mode !
La première édition de cette exposition-salon propose deux journées pour se faire plaisir en découvrant le travail et la passion d’artisan(es) créateurs(trices) dans les domaines de la mode et du textile.
Les samedi 8 et dimanche 9 novembre, de 10h à 18h, salle de l’Oratoire à La Rochelle, ces créateurs(trices) membres de l’UNACAC 17* présenteront au public leur savoir-faire et leurs valeurs autour de créations personnalisées, durables et de qualité pour une vision plus responsable de la mode. Ils seront entourés d’autres artisans : robes de mariée, modistes, tisserands, fabricants de bijoux, accessoires et maroquinerie, tous représentatifs de la Nouvelle Aquitaine et sélectionnés de manière rigoureuse. Ils doivent être des créateurs, locaux, proposer des produits de qualité en accord avec l’éthique de l’artisanat et des créations de qualité et raisonnées valorisant une consommation de la mode plus responsable.
Une exposition proposera des créations décalées sur la scène de l’Oratoire, réalisées par les artisan(e)s couturier(e)s de l’UNACAC 17, organisatrice de l’évènement.
Une conférence aura lieu le samedi 8 novembre à 15h sur le thème : « Construire ensemble l’avenir de la Mode » par Guillaume Philippe du Comptoir de la mode responsable. L’objectif de l’évènement est de mettre en avant la diversité et de valoriser les richesses des métiers de la couture. Parmi la vingtaine d’exposants, figurent deux couturièresretoucheuses installées sur l’île de Ré : Karim a
Favreau de l’Atelier de Mélissa, installée à La Flotte (La Croix Michaud) et responsable des formations à l’UNACAC 17 et Isabelle Feillon de l’Atelier Les Filles de Ré, installée à Arsen-Ré et trésorière de l’Union.
Les Agités de la Mode pourraient bien vous étonner !
Nathalie Vauchez
* UNACAC 17 : Union nationale de la couture et des activités annexes - Charente-Maritime.
Les Agités de la Mode
Les 8 & 9 novembre 2025 - De 10h à 18h - Salle de l’Oratoire - 6 rue Albert 1 er à La Rochelle (proche place de Verdun) - Entrée gratuite
Elles se sont déroulées samedi 4 octobre : de nombreux adolescents et enfants (dont plusieurs
AÉROCLUB DE LA ROCHELLE Un franc succès pour les portes ouvertes
Rétais) sont venus dans le hangar de l’aéroclub découvrir un large panel de métiers autour de l’aéronautique :
INFORMATIQUE CONSEIL VENTE MAINTENANCE
INTERFACE IP ZA la Croix Michaud 17630 La Flotte interfaceip@gmail.com www.interfaceip.fr 05 46 66 05 29
armée de l’air et armée de terre, sécurité civile et Dragon 17, Airbus, fédération aéronautique, musée aéronaval de Rochefort, lycée Marcel Dassault, entreprises prestataires de l’aéronautique, simulateur de vol, etc., il y avait de quoi faire ! Plusieurs avions de l’aéroclub étaient exposés à l’extérieur et, appelée sur une intervention, l’équipe Dragon 17 st venue faire un coucou depuis le ciel aux participants. 36 jeunes ont gagné un vol avec les
instructeurs et pilotes de l’aéroclub après avoir répondu à un QCM très complet et avoir été tirés au sort. De quoi susciter de nouvelles vocations !
Nathalie Vauchez
Nathalie
Vauchez
Dans son superbe costume de spahi, Jean Garidou est fait Chevalier de la Légion d’Honneur le jour de ses 100 ans, par Christian Leyrit.
L’aéroclub et les métiers de l’aéronautisme attirent les jeunes.
Fier Tribu ouvre ses portes aux artistes et artisans
La toute nouvelle association Fier Crieurs cherche d’autres créateurs pour participer au lancement de sa boutique associative dans les bâtiments de la Criée remis à neuf.
Fier Tribu », c’est le nom de la future boutique de l’association Fier Crieurs créée il y a peu par quatre jeunes femmes, quatre artistes et artisanes du Nord de l’île, qui s’activent à créer, au sein des bâtiments de la Criée, un lieu de vente et d’exposition ouvert à tous les artistes et artisans. Un espace associatif et collectif où ne seront présentés que des objets et des œuvres de qualité, faits main et respectant au maximum le circuit court. Un espace atelier permettra également à chaque artisan de pouvoir donner des cours.
Une vraie opportunité L’idée est née avec l’appel d’offres lancé
MUSIQUE
il y a un an par la Communauté de Communes, propriétaire des lieux, pour l’attribution des quatre locaux commerciaux situés au rez-de-chaussée du bâtiment de la Criée. Laëtitia Prin, artiste peintre, Maeva Quantin, artiste florale, Alexandra Hemmen, céramiste, et Marina Baudrit, cirière, sont alors toutes installées en zone artisanale de Loix. « Pour nous c’était une vraie opportunité », dit Maeva Quantin. « Tout d’abord parce que deux d’entre nous vivent à Ars-en-Ré, moi compris, et cela faisait longtemps que je rêvais de pouvoir présenter mon travail à Ars. Mais aussi parce que c’est une évolution logique dans nos vies professionnelles. Cela va nous permettre d’étendre notre
clientèle, de vendre plus et donc de vivre mieux. Nous aimons aussi l’idée de pouvoir faire vivre le village tout au long de l’année. » L’idée du collectif lui est venue naturellement. « On travaillait déjà ensemble pour les marchés de Noël Artisan’Ars et ça se passait hyper bien », explique Alexandra Hemmen. « On aime toutes le collectif, et l’idée de partager un local avec d’autres artistes est à la fois rassurant et enthousiasmant. »
Engagement collectif
Maeva, Alexandra, Marine et Laëtitia proposent donc aujourd’hui à d’autres artistes de les rejoindre. Elles lancent un appel à candidature à tout créateur vivant sur l’île ou dans le département. « Il ne faut pas habiter trop loin, car chaque artiste va devoir se rendre disponible pour assurer l’accueil de la boutique. Pour le moment, on estime ces permanences à deux jours par mois par personne. Nous aimerions être quatorze ou quinze, il y a l’espace pour. » Rejoindre Fier Crieurs et sa boutique Fier Tribu est donc un véritable engagement. « Le local va nous être livré nu », détaille Alexandra. « Nous devons financer nous-mêmes toutes les finitions, y compris les luminaires et les radiateurs. Et chaque personne devra agencer son propre espace d’exposition. Il faudra aussi payer ses charges. » À 55€ par mètre linéaire et par mois, l’affaire reste financièrement très intéressante au regard des prix de l’immobilier à Ars-en-Ré.
Donner de la visibilité
Le vannier Grégoire Delebecque a déjà acté sa participation. Cet artisan, qu i
dispose d’un atelier à Ars, souffrait de ne pouvoir exposer ses créations, et donc de les vendre. Grâce aux Fier Crieurs, il pourra même proposer des ateliers tout au long de l’année. « L’idée de cet espace, c’est bien ça », affirme Maeva. « Nous voulons qu’il puisse servir à tous les artistes qui n’ont pas les moyens de posséder une boutique sur l’île et qui souffrent d’un manque de visibilité. Et à vrai dire, nous espérons bien dénicher de nouveaux artistes méconnus de l’île de Ré ! » « C’est très challengeant de travailler avec d’autres artistes, » complète Alexandra. « On va partager nos savoir-faire, et s’enrichir les uns des autres. On a hâte ! »
Le bâtiment, en travaux depuis juin 2024, devrait être livré au début du mois de novembre 2025 et les Fier Crieurs espèrent pouvoir ouvrir leur boutique dès la fin novembre, après avoir réalisé les derniers aménagements intérieurs.
Aurélie Bérard
Contact : Pour postuler, écrire à fiercrieurs@gmail.com
Pour soutenir l’association Fier Crieurs et l’aider financièrement dans le lancement de la boutique Fier Tribu, un crowdfunding est lancé sur la plateforme hello asso. Lien en flashant le QR Code ci-contre.
Enregistrement en public du Big-band Harmony’s Swing
Harmony’s Swing se lance dans un projet d’exception en enregistrant un album en live, le 2 9 novembre à la base nautique de La Flotte. Les réservations pour y assister sont déjà ouvertes.
Des sessions d’enregistrement studio ouvertes au public, c’est une première sur l’île de Ré. Ce projet est d’autant plus exceptionnel que cette possibilité d’enregistrer un album est offerte à des musiciens amateurs. Il est porté par le directeur d’Harmony’s Swing, Pascal Rousseau, pour qui cet enregistrement permet de sauvegarder un patrimoine immatériel rétais. « Cette idée me trottait dans la tête depuis plusieurs années déjà. Le décès soudain de Jean-Pierre Hérault, le chef de la fanfare du Bûcheron, a joué le rôle de déclencheur. Pour moi,
il ne faut plus perdre de temps et faire en sorte que nous puissions garder un témoignage audio de ce que jouent nos formations rétaises amateurs. »
Artistes invités
La Base Nautique de La Flotte va être transformée en studio d’enregistrement pour l’occasion et les opérations vont se
dérouler en deux temps, lors de deux sessions live jouées le 29 novembre, l’une à 18h30 puis l’autre à 20h30. Harmony’s Swing travaille une dizaine de morceaux de son répertoire et seront également invités à y participer des solistes de renommée qui ont collaboré ces dernières années à différents projets d’Harmony’s Swing : Larry Browne, Martine Degioanni, Pierre Durand, Pascal Faidy, Matthieu Metzger, Nicolas Naudet et Emmanuel Pelletier.
Aurélie Bérard
Réservation possible en flashant le QR Code ci-contre.
Harmony’s Swing, la section jazz de l’Harmonie Municipale de La Flotte, est dirigée par Pascal Rousseau.
Les quatre fondatrices de l’association Fier Crieurs devant leur boutique encore en travaux.
Première réussie pour L’Écume des Contes
Autant le dire tout de suite, les pages de la première édition du festival se sont refermées sur de bien jolies images.
Porté par le Collectif des Bibliothèques avec le soutien de la Communauté de Communes, il a eu pour tout le monde le parfum des premières fois, celui de la découverte pimentée de sa petite dose d’inconnu. Volontairement déployé sur tout le territoire avec l’ambition de donner à l’univers du conte sa juste place, allait-il trouver son ou plutôt ses publics ? Réponse en quelques lignes…
Scolaires conquis
Elles sont bien sûr l’une des parties essentielles du même cœur battant. Du sud au nord du territoire, toutes les écoles, y compris celle des Portes et sa nouvelle directrice Lauren Lac pourtant tout juste arrivée, ainsi que l’école privée Sainte-Catherine de La Flotte, ont répondu favorablement à l’invitation et
des maternelles jusqu’au CM2, environ neuf cents élèves ont été accueillis dans les bibliothèques où les attendaient conteurs et conteuses aux multiples talents. Les grands sont attentifs, les petits enthousiastes et tous en redemandent…
Spectacles de qualité
Mardi 30 septembre, ouverture officielle à SaintClément, avec le duo féminin Huile d’Olive & Beurre Salé, vingt ans d’âge cette année. Dans un décor tellement sobre qu’il en est absent mais habité par leur vibrante complicité, Debora di Gilio et Fabienne Morel ont livré une version personnelle et enlevée du conte Peau d’Âne, offrant au public villageois une performance actuelle et pleine d’humour.
Quelques jours plus tard le samedi 4 octobre, c’est à La Couarde que s’est achevé le festival, en compagnie des attachants membres du COREPOR* ayant pour l’occasion revêtu coiffes et vareuses d’antan. Une soixantaine de personnes a pu apprécier textes et chansons interprétés en patois rétais suivis de leurs traductions françaises, l’original restant sans aucun doute bien plus délectable, même si parfois un peu
ardu à comprendre !
Entre ouverture et clôture, d’autres belles performances allant d’une réjouissante version de Cendrillon proposée par la compagnie L’Îlot Théâtre à La Soupe au Caillou de Christine Merville et JeanFrançois Soul, sans oublier les propositions du duo Huile d’Olive & Beurre Salé et du Collectif Les Amuse-Gueules. Une farandole de joyeux moments aura ainsi rythmé la semaine et séduit quelque trois cent cinquante personnes.
Et conférence de haut niveau Plus sérieux certes, le rendez-vous donné à Rivedoux s’est révélé sans surprise d’une incroyable richesse. Il faut dire qu’en la personne de Nathalie Dufayet, Docteures ès-Lettres en Littératures comparées, chercheuse à l’Université de La Rochelle
et Enseignante à l’École du spectacle vivant, l’univers du conte avait trouvé, comme Cendrillon, pantoufle à son pied, l’éminente conférencière ayant levé de manière vivante et accessible quelquesuns des voiles sur un patrimoine universel complexe parce que justement universel et traversant les temps.
Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants… seule la phrase rituelle terminant les contes de fées et ne racontant jamais la suite, n’a pas ici sa place. Car le Collectif des Bibliothèques est déjà prêt, lui, à écrire un nouveau chapitre au Festival L’Écume des Contes…
*COREPOR : Collectif pour le Recueil du Patrimoine Oral
Ad Libitum : la danse à volonté
Dans le cadre de la programmation hors les murs de La Maline, la salle des Paradis de Sainte-Marie de Ré va accueillir la première création de Simon Le Borgne, ancien danseur du Ballet de l’Opéra National de Paris.
Ad Libitum est née de l’envie de faire un petit pas de côté de mon parcours d’interprète à l’Opéra de Paris », explique Simon Le Borgne. « J’avais envie de créer, de chercher comment créer et comment utiliser tout ce qui m’avait nourri pendant toutes ces années d’interprète. C’était aussi l’envie de faire un pas de côté de l’institution de l’Opéra de Paris en elle-même. »
Scolarisé à l’École de Danse de l’Opéra de 8 à 18 ans, puis membre du Corps du Ballet jusqu’à ses 26 ans, Simon avait dédié sa vie à cette institution. « J’ai eu envie de faire d’autres expériences. L’Opéra de Paris, c’est magnifique, c’est un cadre très privilégié. Mais c’est un cadre parmi tant d’autres, et il y a un côté très prestigieux et élitiste, qui, au bout d’un moment, peut empêcher. J’avais envie de quelque chose
de plus humain aussi. » En 2021 il décida donc de prendre un congé sans solde afin de travailler son premier projet chorégraphique, puis mit fin à son contrat en 2024 quand la pièce vit le jour.
Danse et batterie face-à-face
Créée à partir d’improvisation, Ad Libitum interroge notre rapport au corps et à l’acte de création. Dans cette performance où danse et musique live dialoguent, Simon révèle un corps en perpétuelle métamorphose. Face à lui, Ulysse Zangs, son ami d’enfance, compose en direct, tissant un paysage sonore en constante interaction avec la danse, et où la batterie occupe une place centrale. Avec Ad Libitum , c’est-à-dire « à volonté » en latin, Simon Le Borgne et Ulysse Zangs se laissent porter par l’énergie du souffle et les battements du cœur. « La batterie me permet d’aller chercher des structures plus explosives. De faire sortir des choses plus extraverties, plus exubérantes. C’est aussi l’instrument avec lequel nous avons travaillé nos premières improvisations avec Ulysse. Je crois que ça partait du
constat que ce qui me fait bouger de manière instinctive et spontanée, c’est plus le rythme que la mélodie. »
Cette pièce est proposée par La Maline dans le cadre du dispositif Danse en territoire du CCN de La Rochelle, qui accueillera par ailleurs Simon Le Borgne en résidence en septembre 2026 pour son prochain spectacle.
Aurélie Bérard
Ad Libitum , Simon Le Borgne : le mercredi 22 octobre à 19h à la Salle des Paradis de Sainte-Mariede-Ré. Tarif : 5€. Tout public.
Le festival Cinéphilous revient à La Maline pendant les vacances de la Toussaint. Neuf films pour petits et grands vont être diffusés et différents ateliers à partager en famille seront proposés, comme celui sur les secrets de l’animation le 19 octobre, ou celui sur le stop-motion le 27 octobre. Programmation détaillée sur le site www.lamaline.net
Pauline Leriche Rouard
Rétais.
Le conte Peau d’Âne revisité par le duo Huile d’Olive & Beurre Salé.
Ad Libitum, avec Simon le Borgne et Ulysse Zangs au plateau, se joue en circulaire.
Dans les écoles de l’île (ici à Saint-Martin), la magie des contes opère.
L’univers joyeux et décalé de Béatrice Terra
Béatrice Terra, une habituée de la galerie Glineur, exposera ses toiles les plus récentes durant les vacances de la Toussaint.
Artiste peintre à l’humour décapant et la sensibilité à fleur de peau, Béatrice Terra investira la galerie Glineur lors de la rencontre d’artiste du samedi 25 octobre. Elle présentera sa dernière série, une quinzaine de toiles, consacrées aux liens qui nous unissent aux autres, à nos compagnons familiers comme à eux qui peuplent nos imaginaires.
L’homme au sens masculin du terme est son sujet de prédilection et il fait l’objet de tous les portraits présentés : amateur de vin, figure de mode, chef, copain de bringue ou maître de son chien. Il est seul souvent, accompagné d’autres hommes ou d’un animal de compagnie : chien, chat ou perroquet… rarement en couple avec une femme et fréquemment dans une situation cocasse. Autant de personnages attachants par leur sensibilité. Le lien du peintre avec ses créatures est très fort : elle éprouve de la tendresse tout en les contemplant avec lucidité. Béatrice Terra est en totale communication avec ses personnages lorsqu’elle les crée et ils lui permettent en fait d’exprimer ce qu’elle pense ou ce qu’elle expérimente au moment où elle leur donne vie. Ses toiles racontent,
via ses personnages, l’autodérision de sa propre existence. Quelle que soit la situation qu’elle traverse, Béatrice s’arrange toujours pour en voir le côté positif. Elle met le sérieux à distance sans pour autant en exclure la gravité. Il faut pouvoir rire du passé, c’est le moyen de se faire le moins de mal possible.
Des rencontres pérennes grâce à sa peinture
Le vêtement joue lui aussi un rôle important dans le message qu’elle souhaite faire parvenir au spectateur et dans l’impression de décalage qu’il ressent. Ses personnages sont toujours bien habillés, portant costume ou redingote sombre leur conférant une apparence classique que vient casser une paire de chaussettes rouges ou une chemise à pommes rouges, instaurant une rupture salutaire dans le look général ! Ils restent néanmoins élégants avec leurs cravates, éventuellement leurs chapeaux, dépassant la situation et c’est l’image que ce vêtement donne d’eux qui est à l’origine du lien.
Son travail commence par le dessin et le trait est son premier moyen de communication. Sa palette sobre est
VEILLÉE DES CONTEURS
rehaussée de pointes de couleurs vives qui la réveillent et d’où jaillissent la joie et l’émotion. La peinture très expressive de Béatrice, où affleurent la spontanéité et l’humour, nous touche. Le tableau comme son auteur ne peuvent nous laisser indifférents tant ils véhiculent de tendresse, d’authenticité et de lucidité !
Le vernissage de cette exposition aura lieu le 25 octobre, en présence de l’artiste accompagnée des silhouettes grandeur nature et collées sur bois de ses personnages. Nouveauté, elle présentera sa dernière création : une petite série de céramiques.
Catherine Bréjat
d’un air suspicieux alors qu’un autre verre l’attend déjà !
: 18 rue de Sully - 17410 Saint-Martin de Ré - 05 16 19 13 90
Les conteurs vous saluent bien : « O l’est la drère… »
Les membres du COREPOR et du CRICRI* nous convient le 2 4 octobre à la 16 è « Veillée des conteurs » qui, hélas, sera la dernière.
La « Veillée des conteurs » était devenue un rituel au cœur de la vie culturelle des Rétais. La mise en valeur du patrimoine insulaire a toujours été la préoccupation première des
adhérents du COREPOR. La vaillante équipe essentiellement constituée de septuagénaires et d’octogénaires qui n’a jamais hésité à donner de son temps pour préparer des spectacles et monter
L’expo’p, une exposition originale
sur les planches afin de nous faire (re) vivre des moments intenses de la vie rétaise d’autrefois, regrette l’absence de renouvellement de ses membres. Elle a décidé de nous donner rendez-vous vendredi 24 octobre dans la salle des sports de Saint-Martin de Ré, à partir de 18h30, pour présenter un dernier spectacle.
Un spectacle dédié à l’image du « Rétas »
La première partie s’efforcera de présenter le « Rétas » dans son environnement, on va découvrir ce qui le caractérise, son patois. La seconde partie sera consacrée à la description de ce même « Rétas » dans sa vie quotidienne, à l’observation de ses comportements, de ses habitudes…
Comme ce fut le cas lors des repré -
sentations précédentes, le spectacle sera composé de chants, de danses et de saynètes. Il s’agira, avant tout, d’une rétrospective de l’ensemble des thèmes traités lors des veillées passées, relatant les moments les plus marquants.
La traditionnelle bouvette sera partagée durant l’entracte. La soirée se terminera par l’incontournable hymne rétais « Connais-tu l’île de Ré ? » Jacques Buisson
*COREPOR : Collectif pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais / CRICRI : Collectif pour la Recherche et l’Inventaire des Chansons Rétaises Introuvables.
Les réservations se font au musée Ernest Cognacq, au 05 46 09 21 22 , à partir du 16 octobre, pour le prix de 15 €.
Ces deux artistes amateurs sont attirés par la culture cinématographique, et surtout par le côté « Pop art » des films ou des dessins animés des années 1980.
Le « Pop art » a pris sa source dans le refus de se conformer aux normes classiques de l’art contemporain.
Samuel Blaizeau et Sacha Bressand, deux amis de longue date, nous invitent à découvrir et partager leur passion.
travaille en digital. Il dessine sur une tablette puis fait imprimer ses productions sur toiles ou sur papier. Plus d’une vingtaine d’œuvres tapisseront les murs.
L’exposition se déroulera du 24 octobre au 2 novembre, de 11 heures à 18 heures, au 13 rue du Couvent à Loix.
Samuel Blaizeau travaille sur le bois, le papier ou le tissu. Sacha Bressand, de son côté,
Jacques Buisson LOIX
L’un des nombreux portraits de Béatrice Terra, l’amateur de vin, dont le costume est dévoyé par un tissus chamarré, et s’apprêtant à goûter son verre de vin
Galerie Glineur
du 24 octobre au 2 novembre
Galerie L’îlot 13 rue du Couvent, 17111 Loix
La Veillée des conteurs met chaque année en valeur le patrimoine rétais. L’édition 2025 sera la dernière.