Bilans de mandat et lancement de projets ont fleuri sur l’île de Ré ces derniers mois, avant la période de réserve électorale qui a débuté ce 1er septembre 2025. Dès lors, un ensemble de règles encadrent sévèrement la communication politique des collectivités et de leurs élus jusqu’aux élections.
Ainsi, leurs actions de communication doivent être neutres et exclusivement informatives. Il est interdit de modifier les supports d’information utilisés traditionnellement. Les inaugurations sont tolérées mais encadrées au regard du calendrier des travaux.
fabriqué à Loix
*Les visites sont à partir de 14h30, toutes les 30 min, jusqu’à 16h30. Sans réservation, selon places disponibles. Ouverture de la billetterie à Loix, le jour même à partir de 13h30. Boutique et atelier climatisés.
Les élus et les collectivités doivent faire preuve d’une particulière vigilance dans leurs discours pour éviter ce qui pourrait être considéré comme de la propagande électorale directe ou indirecte.
Ces restrictions ne s’appliquent pas aux médias (radio, TV, presse) libres de couvrir la campagne électorale comme ils l’entendent, mais à eux de s’assurer qu’ils donnent une visibilité égale à tous les candidats. C’est ce que l’on appelle le pluralisme politique, pilier de la démocratie.
Nathalie Vauchez
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Évènement - Les Portes-en- rÉ
Le festival Fleur de sel s’enrichit d’un « selathlon »
Dimanche 1 4 septembre, le Département de la Charente-Maritime vous donne rendez-vous aux Portesen-Ré, pour la 3 e édition du Festival Fleur de Sel, un événement gratuit et ouvert à tous.
Début septembre 2024, le festival Fleur de sel avait attiré de nombreux Rétais et touristes d’arrière-saison.
Après Nina Métayer l’an passé, la marraine 2025 de l’évènement est Sarah Steyaert, athlète de l’équipe de France olympique de voile et médaillée olympique.
au programme du festivaL un circuit de visites pédestres commentées
À la rencontre des sauniers : départs 10h30, 11h15, 12h, 14h, 14h45, 15h30, 16h15, 17h, 17h45 et 18h30. Parcourez les marais salants avec les sauniers Hervé Rocheteau et Audrey Péan qui vous feront partager leur passion de la saliculture. Inscription le jour J sur place sur le stand du Département.
La biodiversité des marais : départs 11h, 12h, 14h30 et 16h. Présentation par Le Conservatoire du Littoral et la LPO des politiques d’acquisition, de gestion de terrains et de gestion environnementale des marais. Inscription le jour J sur place sur le stand du Département.
un espace “dégustations gastronomiques et astuces du chef“
Dégustations de 12h à 12h30, de 14h à 14h45, de 15h30 à 16h15, de 17h30 à 18h15 (horaires sous réserve).
Avec le chef Florent Chagnolaud, référent de la Cité des Goûts et des Saveurs de Charente-Maritime, apprenez à cuisiner les produits locaux avec des plantes sauvages, en explorant les différentes techniques culinaires autour du sel : cuisson, assaisonnement, conservation… et dégustez ses créations gourmandes. Morgane Deschner sera également présente pour vous faire découvrir le sel à travers un atelier olfactif et organoleptique. La fleur de sel : ses parfums et ses saveurs.
un espace “jeux“ pour s’amuser en famille Jeux géants en bois, manège, maquillage pour les enfants, tour d’escalade et création de cerfs-volants personnalisés sont proposés aux familles.
des conférences sur l’espace “histoire et savoir-faire“
Les conférences : 11h - 12h : « Le sel dans tous ses états » Morgane Daeschner et Louis Merlin, président de l’APSIR, vous invitent à une conférence participative autour du sel, pour comprendre ses multiples applications. Lors d’un atelier organoleptique inédit, le public pourra goûter et comparer différents types de sel pour apprendre à les différencier et à les apprécier. Une expérience sensorielle et conviviale pour redécouvrir cet ingrédient essentiel sous un nouveau jour.
14h30 - 15h30 : « La flore sauvage des marais »
Microbiologiste passionné et explorateur du vivant, George Oxley présentera ses travaux sur la flore sauvage des marais salants. À l’issue de la conférence, il dédicacera ses livres « Saveurs sauvages de Ré » et « La Fleur au fusil ».
Le chef Florent Chagnolaud proposera une déclinaison culinaire de ces plantes, à travers des recettes originales mêlant nature et gastronomie.
16h45 - 17h30 : « Le sel dans le monde » Trois regards croisés - ceux de Louis Merlin, Benoît Poitevin et CharenteMaritime Coopération - présideront à cette conférence qui explore les dimensions culturelles, économiques et solidaires du sel.
un espace rencontre avec les acteurs du sel Retrouvez la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré et ses partenaires : l’APSIR – Association des producteurs de sel de l’île de Ré ; l’AFPS - Association Française des Producteurs de Sel marin récolté manuellement ; les Sauniers de Ré, d’Oléron et de la Seudre , l’Association des Étangs et Marais d’Ars (AEMA) ; la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) ; le Conservatoire du littoral ; le service Environnement de la Communauté de Communes de l’île de Ré ; Charente-Maritime Coopération ; le Brevet professionnel Responsable d’entreprise agricole (BPREA)Orientation « Saliculture ».
un “selathlon“
Dans le cadre du festival, l’Écomusée du marais salant vous invite à relever le défi de ce raid multisports en binôme, sans chrono mais plein de fun, mêlant course à pied et canoë, avec un défi original : transporter 2 kilos de gros sel dans un pochon tout au long du parcours.
Départ : Ars en Ré - parking de la Prée à 9h15 - course à pied
Embarquement canoë : cale du CNAR
Débarquement : chenal des villages, pont de la piste cyclable
Arrivée : festival Fleur de sel aux Portes en Ré
Participation aux frais : 15 € par personne
Inscription et renseignements : ecomusee@marais-salant.fr
Places limitées : 20 binômes, soit 40 personnes
un espace “marché et artisanat“ Faites le plein de produits de CharenteMaritime auprès de 17 producteurs, éleveurs et créateurs : apiculture, spiruline, viticulture, fromages et yaourt, gâteaux, fruits et légumes, pigeonneaux, fleurs comestibles, assaisonnements, gelée, plantes aromatiques, tisanes, chocolats, céramique, sels aromatisés et caramels.
un espace “restauration“ Venez manger, grignoter ou boire une bière locale. Food Trucks et assiettes gourmandes de producteurs : burgers, barbecue et cuisine fumée, recettes à base de produits de la mer, spécialités asiatiques, spécialités de viandes grillées accompagnées de frites belges maison, servies avec sauces maison (poivre, bleu, curry), glaces, bières et huîtres de l’île de Ré (assiette d’huîtres et vin au verre ).
Informations recueillies par NV
Festival Fleur de sel
Dimanche 14 septembre 2025 À la Pointe de Chabot - Les Portesen-Ré - 10h - 19h
Entrée libre et gratuite
Pensez aux navettes gratuites du pont, avec ou sans vélo
Il était une fois…
un Festival de Contes
Dix bibliothèques d’une île aux maisons blanches et volets verts posée sur l’océan atlantique vous embarquent sur… l’Écume des Contes.
Il y eut autrefois la Fête des Bibliothèques puis les Rendez-vous du Livre, dont le format, impacté par la crise sanitaire, peinait depuis à trouver sa voie. Qu’à cela ne tienne ! Dans sa continuité et toujours aussi résolues à faire œuvre commune, voilà nos dix bibliothèques réunies en collectif et leurs fourmis travailleuses s’attèlent à la tâche, trouvant au fil de leurs échanges une idée qui les enchante : créer un festival de contes pour tous les publics, se baladant au gré des villages en une farandole d’animations.
pourquoi le Conte ?
Pour un retour aux origines lointaines où, bien avant le livre, la parole seule délivrait toutes sortes d’histoires
se transmettant de génération en génération. Genre singulier que celui-ci, parfois assimilé à mythes, légendes ou encore fables, ses frontières étant floues et pourtant très codifiées.
Plus tard, le conte prit sa place en littérature, se déclinant principalement en contes de fées, fantastiques ou encore philosophiques. Et qui n’a pas été porté, bercé, nourri, au moins dans son enfance, par leur lecture dans le contexte familial ou scolaire, contes d’ici ou d’ailleurs, ceux de Charles Perrault, des frères Grimm et d’Andersen mais aussi de Voltaire, Diderot et bien sûr Antoine de Saint-Exupéry et son Petit Prince sans oublier les Mille et Une Nuits, pour ne citer que quelques références.
Festival L’ e cume des Contes - Du 30 septembre au 4 octobre
Dans les écoles : Animations du 29 septembre au 3 octobre, dans toutes les écoles de l’Île de Ré. pour tous les publics (réservations indispensables auprès des bibliothèques) :
m ardi 30 septembre
18h30 à s aint-Clément-des- b aleines : Soirée de lancement avec « Dans ma peau », spectacle inspiré de Peau d’Ane par le duo Huile d’Olive & Beurre Salé – Salle de la mairie
Le Festival l’Écume des Contes a sa mascotte, un âne bien sûr, mais sans culotte !
m ercredi 1 er octobre
10h30 à s ainte- m arie : « A la recherche des biquets perdus » par le duo Huile d’Oliver et Beurre Salé – Médiathèque de la Pléiade à Sainte-Marie
15h à La Couarde : « C’est dans ma nature », par le collectif de conteurs et conteuses Les Amuse-Gueules – Bibliothèque municipale
18h30 à Ars : « Une Cendrillon » par la Compagnie Ilôt théâtre –Bibliothèque municipale Jeudi 2 octobre
19h à r ivedoux : « Le Conte : littératures et cultures orales », conférence par Nathalie Dufayet – Maison des Associations
Vendredi 3 octobre
18h30 au b ois- p lage : « La soupe au caillou » par Christine Merville et Jean-François Soul –Bibliothèque municipale s amedi 4 octobre
16h30 à La Couarde : Clôture du Festival avec « En fin de conte » par les conteurs rétais du COREPOR – Bibliothèque municipale
Continuité espace-temps
Marqué par l’universalité, le conte s’est toujours adressé aux adultes aussi bien qu’aux enfants car souvent riche de plusieurs niveaux de lecture et porteur de messages symboliques valant pour toute société humaine à travers temps et espace.
Tombé un peu dans l’oubli au début du XXe siècle, au moins dans les pays industrialisés, le conte a ensuite retrouvé des couleurs. Il est aujourd’hui porté avec passion par conteuses et conteurs, professionnels du spectacle vivant ajoutant souvent leurs touches personnelles. Et voilà bien la magie des contes, à la fois toujours semblables (par le récit) et toujours différents (souvent dans la forme), car enrichis des apports de ceux qui les transmettent.
de lectures en spectacles… Soucieuses d’aller au-devant de tous les publics et avec la complicité et le soutien de la Communauté de
Communes, nos dix bibliothèques se sont réparties leur accueil. Auprès des jeunes élèves de l’île bien sûr, au gré de lectures souvent animées et adaptées aux différentes classes allant des maternelles aux élémentaires, mais également à destination d’un large public et à toutes les générations, par une proposition de spectacles menant les artistes, embarqués avec elles dans l’aventure, à la rencontre de la plupart des villages de l’île.
A noter également, une pensée particulière pour les adultes, avec une conférence s’annonçant passionnante de Nathalie Fayet, enseignante et chercheuse au CRHIA* de La Rochelle et spécialiste des mondes imaginaires.
Travaillant de concert et s’exprimant par la majorité des votes lorsqu’il s’agissait d’arbitrer et de prendre des décisions (sur l’identité graphique du festival par exemple), les dix bibliothèques rétaises sont aujourd’hui heureuses de présenter au public insulaire âgé de 1 à… 120 ans, cette première édition du Festival L’Écume des Contes. Souhaitonslui longue vie et soutenons-le par une participation enthousiaste !
Pauline Leriche Rouard
*CRHIA : Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique.
Ex C lu S ivité : dou C h E E xtéri E ur E
19 av. de Philippsburg17410 Saint-Martin de Ré (face à Picard) 05 86 28 03 91 Aléa Carrelage-Sanitaire
Pas toutes présentes mais toutes mobilisées, le Collectif des Bibliothèques à l’issue de l’une des (nombreuses) réunions de travail.
Rentrée : baisse des effectifs dans les écoles et au collège
Cette rentrée scolaire est marquée par une baisse des effectifs aussi bien dans les écoles maternelles et élémentaires qu’au niveau du collège. Celui-ci perd une classe de 3 ème .
Comme ce fut le cas pour les années précédentes, les chiffres qui apparaissent sur nos tableaux nous ont été communiqués avant la pré-rentrée. Quelques-uns d’entre eux ont certainement connu de légères modifications lors de la rentrée.
maternelles et élémentaires, nord et sud concernés
La lecture du tableau des écoles primaires laisse apparaître une courbe des effectifs qui confirme la tendance à la baisse observée lors de la rentrée dernière. Cette année, la chute se repère aussi bien au niveau des classes maternelles (avec 17 élèves en moins, alors qu’elles étaient en stagnation en 2024), que de celui des classes élémentaires. Ces dernières affichent peu ou prou la même baisse qu’en septembre 2024. Cette chute qui, malgré tout, reste relative, se ressent tant sur le Nord que sur le Sud de l’île. Pour l’ensemble du primaire, la baisse d’une vingtaine d’écoliers observée l’an passé s’accentue, aujourd’hui, en passant la quarantaine…
Comme depuis trois ans, aucune ouverture, aucune fermeture ne sont à signaler. Rappelons que nous sommes toujours sous le coup du gel de la carte scolaire qui a été mis en place en 2022, à la suite de la signature d’une Convention d’Insularité avec le DASEN (Directeur Académique des Services de l’Education Nationale).
Notons quelques changements de directions, à commencer par Les Portes (RPI* Saint-Clément - Les Portes) ; Sylvie Gatabin vient de prendre sa retraite, après quarante et une années de présence dans l’école. Elle sera remplacée par Laureene Lac. Notons, également, des changements à Saint-Clément des Baleines, au Bois-plage, ainsi qu’à La Couarde. Pour ce qui concerne l’école de La Couarde, la classe des petite, moyenne et grande sections, dépendra de la direction de l’école maternelle de Saint-Martin de Ré dans le cadre de la mise en place d’un RPI, prévue pour la rentrée 2026 (lire notre article : www.realahune.fr/rpi-saint-martin-lacouarde-une-reussite-collective/).
Le corps enseignant, sur notre île,
reste toujours très féminisé ; sur les 45 classes, 41 sont occupées par des femmes, contre 4, seulement, par des hommes.
des projets
nombreux et diversifiés
Nombre de projets seront mis en place à partir de la rentrée. Ce sera, notamment, le cas pour les écoles qui changent de direction.
Pour ce qui concerne les projets à caractère sportif, des rencontres
USEP** continueront d’être organisées (pour Rivedoux et La Couarde, entre autres), des sorties à la piscine (Sainte-Marie de Ré, Saint-Clément des Baleines, La Flotte par exemple). Signalons, également, la pratique de la voile, du surf, ou encore du beachvolley (Sainte-Marie de Ré).
Sur le plan culturel, plusieurs classes se rendront à La Maline. Les petits Maritais continueront de fréquenter la médiathèque. A Saint-Martin de Ré, les élèves de cycle II vont travailler sur l’image et sur la vidéo. Ceux de cycle III vont se lancer dans le court métrage. A Rivedoux, il est prévu de se pencher sur l’éducation artistique avec, notamment, l’élaboration d’une fresque. Un projet musical est en cours et un travail sur les films d’animations est, également, au programme.
La réflexion sur le respect de l’environnement occupe une place de premier plan au niveau des classes primaires
Le jardinage restera une activité privilégiée pour les écoles d’Ars, de Loix, ou de Rivedoux. Les jeunes Rivedousais se rendront, régulièrement, nettoyer les plages de leur commune. Les écogardes de la CdC ainsi que la LPO offriront leurs services aux écoliers d’Ars, de La Couarde, de La Flotte et des Portes. Les élèves de l’école René Brunet d’Ars poursuivront leurs déplacements sur un marais salant dont l’accessibilité a été autorisée par le saunier propriétaire qui prend le temps de leur expliquer son métier. Ils travailleront, aussi, sur la faune avicole, ainsi que sur la flore. Signalons que l’école a été dotée, à la fin du mois de juin, du label ATE (Aire Terrestre Éducative), décerné par l’OFB (Office Français de la Biodiversité). Les élèves du groupe scolaire Louis Gaucher de Sainte-Marie de Ré se lanceront dans le tri sélectif, ils participeront au nettoyage des plages. Ils vont, également, procéder à la revégétalisation de leur cour de récréation, afin de créer un espace avec moins de bitume et davantage de zones d’ombre. Cette école vient d’obtenir, le 19 juin, le label E3D (Ecole en démarche de développement durable). Ce qui implique que l’obtention de ce label signifie bien que l’école devienne le premier lieu de l’engagement pour la transition écologique en développant, notamment, un partenariat avec des acteurs locaux, principalement les écogardes de la CdC. Enfin, à La Flotte, après la création dans la cour de l’école élémentaire d’un îlot de verdure - un
espace vert, ludique et pédagogiqueen fin d’année scolaire, la municipalité devrait en créer un second d’ici au printemps 2026, dans la cour de l’école maternelle.
ouverture d’une 4ème classe pour sainte-Catherine L’école privée catholique de La Flotte voit gonfler ses effectifs lors de cette rentrée scolaire. Elle annonce 99 inscrits (soit 17 de plus par rapport à l’année dernière). Une quatrième enseignante vient de prendre ses fonctions.
Plusieurs projets pédagogiques vont s’articuler autour de l’ouverture culturelle. La directrice, Aude Levray, nous fait part de la volonté de l’équipe éducative d’obtenir le label « Ecole UNESCO ». « Cela engendre des échanges avec des écoles à l’étranger et un travail sur la valorisation des langues », nous précise-t-elle.
érosion des effectifs et suppression d’une classe de 3ème pour le collège des salières La tendance à la baisse se confirme encore cette année, avec 22 collégiens en moins. Tout laisse à penser que la chute va se poursuivre : 126 inscrits dans les classes de sixième, nous recensons 115 élèves dans les classes de CM2, lors de cette rentrée. Le collège perd une classe de troisième. On note très peu de mouvements au niveau du corps enseignant. Philippe Villers, le principal, est en place depuis septembre 2023. La principale adjointe, Joëlle Abaléa, est mutée à Jonzac, elle est remplacée par Anaïs Blondel. La secrétaire générale, Carole Audouin, part pour le collège de Missy à La Rochelle, elle cède sa place à Sandrine Boely qui arrive de l’académie Orléans-Tours.
un collège ouvert sur l’europe Dans le cadre du label « Euroscol », obtenu l’année dernière, l’établissement va continuer de travailler sur des projets de voyages à l’étranger. L’année dernière, des collégiens se sont rendus
(Lire la suite page 5)
Effectifs des écoles maternelles et élémentaires de l’île de Ré de la rentrée 2025 (comparés à ceux de 2024)
d’élèves année Les portes - ars - Couarde nord Bois flotte rivedoux marie martin sud
à la rentrée st-Clément Loix île de ré
Maternelle
Elémentaire totaL
Les élèves de l’école René Brunet d’Ars (RPI Ars-Loix), continueront d’aller régulièrement explorer un marais salant.
Les effectifs du collège des Salières de la rentrée 2025 (comparés à ceux de 2024)
à Ténérife, ainsi qu’en Sicile (une vingtaine à chaque fois). Cette année, trois déplacements sont prévus : de nouveau la Sicile, un voyage à Florence, puis un autre en Allemagne (le lieu n’est pas encore choisi). En marge de ce label, signalons qu’un échange entre des classes de troisième avec un lycée professionnel agricole de SaintGervais d’Auvergne est également au programme.
Dans le cadre des projets pédagogiques internes à l’établissement, le partenariat avec La Maline va se poursuivre, ainsi que différentes actions avec les écogardes ou la LPO.
une trentaine d’élèves inscrits à l’internat L’internat créé en 2022, accueille, notamment, des élèves du « pôle espoirs » de beach-volley. Cette structure sportive, dirigée par Maël de Kergret (membre du Ré Beach Club) a été mise en place la même année. Deux collégiennes, neuf lycéennes et treize lycéens venus de La Rochelle seront hébergés à l’internat. Ce sera, également, le cas de six collégiens ne faisant pas partie du « pôle espoirs ».
Enfin, nous nous étions penchés, lors
de la rentrée dernière, sur la question posée par la présence du portable au sein de l’espace scolaire. Philippe Villers nous précise que la direction du collège est toujours dans l’attente de directives ministérielles. Une sensibilisation sur ce sujet a eu lieu, au cours de l’année 2024-2025, au niveau des classes de troisième.
Jacques Buisson
*RPI : Regroupement pédagogique intercommunal.
** USEP : Union sportive de l’enseignement du premier degré.
La Flotte, après l’îlot de verdure créé dans la cour de l’école élémentaire en fin d’année scolaire, un second espace naturel et ludique sera créé dans celle de l’école maternelle d’ici au printemps 2026.
Deux nouvelles venues à la Fête des associations
Ces deux associations nouvellement créées sur l’île de Ré participeront pour la première fois à la Fête qui leur est dédiée, aux côtés des 80 associations participantes.
e vei L musica L des tout- P etits
MusiPas, Un Pas dans la musique
Olena Giacometti, pianiste virtuose est aussi une enseignante passionnée. Son expertise de trente-deux années de pratique pianistique et vingt ans d’enseignement, dont près d’une décennie en France est couronnée par un prestigieux Master 2 de l’Académie de Musique Tchaïkowski de Kiev.
Handica P
Elle fait partie d’un groupe de passionnés convaincus des bienfaits fondamentaux de la musique dès le plus jeune âge. En effet, l’éveil musical favorise le développement psychomoteur, cognitif, émotionnel et social de l’enfant. Il stimule sa créativité, son écoute, son sens du rythme et ouvre une fenêtre précieuse sur le monde de la culture.
L’association SOS Handicapé-e France nouvellement créée est située à Rivedoux-Plage, présidée par Isabelle Loquet.
L’association est née de graves problèmes survenus sur un des marchés de l’île de Ré, ayant conduit à un contentieux.
Les projets de l’association sont de venir en aide aux personnes handicapé - es, les écouter, nombre d’entre eux ayant besoin de parler.
Consciente du manque d’offre musicale pour les tout-petits sur notre territoire, la musicienne a décidé de fonder cette association avec la ferme conviction que chaque enfant mérite de découvrir les joies et les bienfaits de la musique dès le plus jeune âge.
Un Pas dans la musique a ainsi pour objectif d’offrir aux enfants de l’île de Ré un éveil musical adapté aux toutpetits. L’association transforme ce moment essentiel de l’éveil musical en une aventure joyeuse et ludique. Les rébarbatifs cours de solfège sont oubliés, le but n’étant pas de faire de ces enfants des musiciens, mais plutôt de leur permettre d’explorer le rythme en dansant, de manipuler les instruments comme les petits explorateurs qu’ils sont et de chanter pour exprimer leur créativité. Ils développent ainsi leur motricité, leur concentration et leur confiance en eux.
Charte PEFC d'utilisation du logo et du numéro Rochelaise, Imprimerie Planchenault, Imprimerie
Sur quel document puis-je apposer le logo
La Fête des associations est une occasion pour les enfants de découvrir Un Pas dans la musique et, comme l’explique Olena Giacometti : « Notre stand est une bulle musicale où les enfants peuvent toucher, jouer et découvrir. Ils peuvent même participer à notre mini-atelier de 20 minutes, “Le Voyage Sonore“, pour avoir un aperçu de la magie que nous créons ensemble. Nous sommes là pour montrer que faire “Un Pas dans la musique“ est le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à un enfant ! »
Catherine Bréjat
Le logo ne doit être apposé que sur un document certifié PEFC comme réception de commande. La version du logo mise à disposition contenant du papier recyclé ou du papier FSC.
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Le logo peut être utilisé en blanc sur fond coloré, en noir ou en vert,
SOS Handicapé-e France veut également faire tout pour faire évoluer les mentalités, vers le respect et l’inclusion. A l’île de Ré aussi il existe des personnes en situation de handicap. L’association entend aussi se rapprocher de(s) député(s) fin d’envisager des évolutions législatives. CP
r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
SOS Handicapé-e France, pour le respect et l’inclusion
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Trois semaines après la visite du chantier du lotissement communal d’accession à la propriété et la dénomination de la voie le traversant*, bis repetita un peu en amont avec la découverte du programme de logements locatifs à loyers modérés.
une pierre supplémentaire pour la vie permanente
Gérard Juin le rappelle, il s’agit de « croire en demain et de construire un avenir solidaire favorable à la vie permanente », raison d’être de programmes de logements diversifiés allant de l’accession à la propriété au locatif social. Pour cette dernière
initiative, c’est le terrain des anciens ateliers municipaux qui a été choisi, lieu sur lequel avait été envisagée la création du pôle Santé, mais « il était trop petit et la configuration n’était pas bonne », souligne le maire du Bois-Plage. Ce foncier communal de 1 773m² a donc été confié au bailleur social Habitat 17 pour construction de dix maisons individuelles de deux et trois pièces, en réponse aux besoins croissants identifiés par la 1 ère adjointe Dominique Perlade. Elles ont été attribuées par commission réunissant élus et bailleur social le 23 juillet dernier, « des choix ayant été faits pour ce qui était le plus juste », précise le maire.
intégration réussie
« Vous remarquerez que les maisons sont toutes de plain-pied alors que les étages étaient possibles sur ce terrain », poursuit Gérard Juin. Pour la municipalité, il s’agissait de garantir la bonne intégration du programme et d’éviter ainsi les recours, devenus monnaie courante sur le territoire. Et de fait, les dix maisons se fondent sans fausse note dans cet environnement exclusivement résidentiel, le conseiller départemental Patrice Raffarin soulignant un peu plus tard « une architecture belle et respectueuse du site ».
touche patrimoniale
Chère à la municipalité, elle s’exprime dans la dénomination de l’impasse permettant l’accès aux dix logements et rappelle, comme le veut l’usage, l’histoire du village. Trois noms avaient été évoqués : impasse des Cantonniers (en référence à l’ancienne vocation du site), impasse de la Vérité (en référence au nom porté par le village pendant la Révolution française sous la Convention) et impasse des Loups (nom donné aux Boitais à la même période). Si la première a été rapidement rejetée, les deux autres ont fait débat mais le Conseil municipal a tranché : ce sera impasse des Loups.
c onsei L munici P a L de rentr É e - s aint- cLÉ ment-des-Ba L eines
Acquisition du terrain de La Madeleine
des habitants rétais
Ce sera le propos de Peggy Luton, rappelant que pour les communes, chaque projet de logement est « un véritable engagement, difficile et coûteux mais nécessaire ». Après avoir insisté sur le fait que les futurs locataires sont tous des Rétais travaillant sur le territoire, la vice-présidente déléguée au logement en profite pour évoquer le soutien financier qui sera dorénavant apporté à hauteur de 30% par la CdC, aux communes initiant des programmes de un à dix-neuf logements.
Avant la visite de quelques-unes des maisons, la conclusion viendra de Michaël Jungers. Evoquant « une première » que cette visite d’un chantier en cours d’achèvement, le directeur général d’Habitat 17 évoque les grandes exigences dévolues à ce type de programme. « Le logement social n’a pas à rougir face au privé » affirmet-il. A fortiori sur l’Ile de Ré, pourrait-on peut-être ajouter. Les heureux locataires devraient prendre possession des lieux dans la première quinzaine de décembre.
Afin de pouvoir lancer la procédure d’achat du terrain rue de La Madeleine, la maire Lina Besnier avait convoqué le Conseil municipal le 2 5 août au soir, veille de la réunion publique de présentation du projet de logements sociaux.
Après avoir fait adopter le procès-verbal du dernier Conseil municipal, Lina Besnier a abordé le seul et unique point à l’ordre du jour en cette fin août : l’acquisition à l’amiable de la parcelle AL1- rue de La Madeleine pour un montant de 200 K€ afin d’y construire onze logements sociaux. « Nous avons proposé l’acquisition au prix de 73,83 le m2 », a-t-elle expliqué, tout en précisant que « c’est un projet que nous avons depuis deux ans avec les propriétaires. »
L’acquisition de ce terrain ayant été budgétisée dès mars 2025, elle a été votée à l’unanimité sans aucune objection. Les crédits seront inscrits au budget 2026 et « ce projet peut faire l’objet d’un fonds de concours de 30% de la Communauté de Communes », a affirmé la maire de Saint-Clément-des-Baleines.
Quelques autres informations ont été données en deuxième partie de ce Conseil municipal. Côté justice, la
municipalité fait face à deux recours. Suite au refus d’un permis de construire opposé par la commune, un recours a été déposé par le demandeur, et le contentieux qui oppose la Mairie à l’APSSC n’est quant à lui toujours pas terminé, puisque cette dernière a fait appel de la décision de justice du 8 octobre 2024 par lequel le tribunal administratif de Poitiers avait refusé sa demande d’annulation de l’autorisation d’installation de La Java des Baleines sur le terrain du Moulin rouge en 2022. Le 1er adjoint Jean-Pierre Picot a quant à lui annoncé le lancement de travaux
début septembre rue du Réveil pour le remplacement des canalisations d’eau, ainsi que des travaux d’enfouissement des réseaux et de modernisation de l’éclairage public sur le secteur de la rue des Roussières. Laurence Plaire a fait un point sur la rentrée scolaire au RPI Saint Clément - Les Portes, qui accueillera cette année 48 enfants, 15 à Saint-Clément et 33 aux Portes, avec certainement l’intégration de deux nouveaux enfants à l’automne suite à l’installation d’une famille à SaintClément-des-Baleines.
Aurélie Bérard
L’acquisition du terrain rue de La Madeleine a été votée à l’unanimité.
Sur fond de maisons blanches aux toits de tuiles, voilà le programme de logements locatifs détenteur d’une adresse officielle.
Enfin des logements sociaux en vue à Saint-Clément
Lina Besnier a souhaité présenter son projet de onze logements sociaux avant la période de réserve électorale, afin que celui-ci avance dans les six mois à venir. Le 26 août, Villageois et résidents secondaires s’étaient déplacés nombreux pour découvrir les prémices du projet, alors que la veille le Conseil municipal avait voté à l’unanimité l’acquisition du terrain dit de La Madeleine (lire ci-contre).
Saint-Clément des Baleines est la seule commune de l’île de Ré à n’avoir à ce jour aucun logement social. Certes, sous ce mandat 20202026, la municipalité a porté de onze à quinze le nombre de logements communaux, en achetant quatre maisons.
des projets retoqués
Mais depuis des années, les deux grands programmes de logements sociaux se sont heurtés à moult atermoiements. Celui du Moulin rouge aurait pu passer, mais en redimensionnant le projet à la hausse, le maire d’alors Gilles Duval s’était attiré les foudres de l’APSSC*, puis le terrain fut classé au lendemain de Xynthia en zone rouge inondable sur les cartes d’aléas du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) de l’Etat.
Sur la pression du maire de l’époque, le président de la CdC Lionel Quillet, avait obtenu de la préfecture la constructibilité du terrain (inondable) des Ouches, pour un programme de logements sociaux exclusivement. Sauf que depuis le projet se heurte à une double difficulté : l’APSSC est vent debout contre et tous les propriétaires de ces terrains ne veulent pas vendre. La CdC devrait proposer au prochain Conseil communautaire d’octobre une demande de DUP (déclaration d’utilité publique) auprès de la préfecture, ce qui aurait pour effet de mettre la pression aux propriétaires, l’issue de la DUP, si elle allait jusqu’à son terme, étant l’expropriation.
Le logement, une urgence vitale pour saint-Clément En attendant, comme l’a rappelé la maire de Saint-Clément, construire du logement social est une urgence vitale pour la vie permanente de la commune - qui ne compte que 26 % de résidents permanents -, pour le rajeunissement de sa population, la pérennité de son école, de ses commerces & services. Voilà deux ans qu’elle « travaille » ce projet de La Madeleine, en incitant notamment les propriétaires, Mr et Mme Guilloteau, à vendre leur terrain de 2700 m2 (non constructible hors logements sociaux) à la commune. Ce qui est donc désormais acté. Le terrain se situe entre la rue du Phare, la rue de La Madeleine et la rue de Bellevue.
Lors de la réunion publique, Matthieu Barbet, représentant le bailleur social Noalis (groupe Action Logement, opérateur social « à taille humaine et qui mise sur la qualité) et Lionel Coutier architecte à la tête de Ré Team Design (qui a réalisé avec le même opérateur social le programme du hameau de Rochefort au Bois-Plage ainsi que de nombreux projets privés sur l’île de Ré), amenés à travailler main dans la main sur ce projet - sollicité par la maire le bailleur Habitat 17 n’a jamais donné suite - ont présenté l’esquisse du projet à son stade actuel, c’est-à-dire celui de l’étude capacitaire. Comme l’a précisé Lionel Coutier, le document OAP*
d’urbanisme de la CAUE* date d’un an à peine et il ne dispose pas encore du plan de géomètre.
un projet de 11 maisons de plain-pied Si l’OAP sectorielle inscrite dans le PLUi * rue de La Madeleine (entrée Nord du Gillieux, le long de la rue du Phare) prévoyait neuf logements, l’étude capacitaire CAUE avec 50 % d’emprise (730 m2) permet d’envisager onze maisons individuelles : trois T2, sept T3 et un T4. « Des logements semicollectifs ». Que Lionel Coutier entend intégrer le mieux possible dans leur environnement, en continuant le front bâti et en s’alignant sur la rue du Phare. Précision importante - condition sine qua non pour que l’APSSC ne s’oppose pas à ce projet - ces onze logements seront tous de plain-pied, aucun étage n’est prévu. L’accès à la parcelle sera unique, par le Nord-Est de celle-ci, et quinze places de stationnement sont prévues (l’obligation réglementaire étant de onze places, une par logement social).
Une difficulté de taille tient à la côte NGF du terrain, situé à environ 3 m à 3,20 m, alors que la norme de construction PPRL est à 4,20 m NGF. Il va ainsi falloir surélever la partie du terrain qui sera construite et trouver une solution économique pour y accéder. Une rampe d’accès aurait trop d’emprise au sol au détriment du nombre de logements, aussi l’architecte envisage-t-il une sorte de plateforme élévatrice : « C’est la grosse contrainte de ce projet », confirme Lionel Coutier. Rappelons que les projets de logements sociaux doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR). Les maisons seront malgré tout « un peu plus basses que celle jouxtant le projet rue de Bellevue ». Selon Lionel Coutier le faîtage serait à environ 4,50 m, largement en dessous de 5 m, ce qui est de nature à rassurer Marie-Christine Hiva, présidente de l’APSSC.
Certaines maisons auront des petites terrasses, d’autres non et la typologie des logements est un PLAI (loyer le plus bas), six PLS et quatre PLUS (plafond
avant le privé). Un T2 de 45 m2 serait loué 310 € , le T4 de 85 m2 aurait un loyer de 473 € , ces prix s’entendant avant aides sociales.
La demande de petits logements est très forte Les questions et interventions ont fusé dans la salle, alors que le projet n’en est qu’à ses prémices. Parfois un peu « hors sol » mais toutes témoignant du consensus sur la nécessité urgente de créer du logement social sur la commune. Les interventions de deux jeunes femmes, travaillant sur la commune, dont celle de Virginie Wachter, native de Saint-Clément et chef de trois entreprises dont les salariés peinent à se loger, ont permis de remettre le clocher au centre du village : oui le logement est vital pour les jeunes et jeunes couples, oui on a besoin de T2 aussi - la demande est très forte sur l’île et au plan national le parc de logement en manquant cruellement - pour faire venir des actifs sur le village, l’objectif étant de faire vivre Saint-Clément à
l’année et d’y encourager la création d’entreprises, ce qui est très compliqué aujourd’hui.
La demande de permis de construire devrait être déposée au 1er trimestre 2026, pour un démarrage des travaux fin 2026/début 2027 et une livraison en 2028. Livraison fin 2027 dit la maire impatiente, en 2029 dit le bailleur social prudent. La réalité se situera probablement à mi-chemin entre ces deux dates.
un projet au cœur de la campagne électorale Il n’aura échappé à personne que se profilent en mars 2026 des élections municipales. Nul doute que ce projet s’invitera au cœur de la campagne, si l’on en croit l’intervention de l’adjoint « dissident » de la municipalité, Christophe Penot, s’étonnant de cette réunion publique très prématurée à quelques jours de la période de réserve électorale et de n’avoir pas été associé à ce projet qu’il découvre alors que la maire dit y travailler depuis deux ans. La réponse de Lina Besnier ne s’est pas fait attendre : « Ce n’est pas le lieu pour les règlements de comptes, la commission urbanisme s’est réunie, l’acquisition du terrain a été votée à l’unanimité (la veille au soir - NDLR), il faut lancer le projet sans perdre six mois, et il va évoluer, il n’en est qu’à ses prémices. »
Les Villageois - dont certains disent avoir honte qu’aucun logement social n’existe sur la commune - ne comprendraient pas que ce projet soit sacrifié sur l’autel de la politique.
Nathalie Vauchez
*APSSC : Association de protection des sites de Saint-Clément / OAP : Opération d’aménagement programmée / CAUE : Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement /PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal.
« Accompagner les projets communaux de logement social »
Le président de la CdC, Lionel Quillet a rappelé la priorité absolue du logement dans la politique intercommunale de l’île de Ré.
734 demandes de logement social sont à ce jour en attente, « dont 513 émanent de ménages vivant déjà sur l’île de Ré ».
Au-delà des 1000 logements déjà construits par les communes et la CdC, plus de 250 supplémentaires sont en projet, dont près de 200 portés par la CdC à La Couarde, à Ars, au Bois-Plage, à Sainte-Marie, à Rivedoux, à Saint-Clément (Les Ouches) et à Saint-Martin où 25 logements sont en cours de construction, qui seront livrés fin 2026. Depuis 2008, la CdC a investi 25 M € dans le logement et programme 3 M € par an dans les années à venir pour appuyer les communes. « Un village sans école n’est plus un village », on s’est fixé un objectif de 2000 logements sociaux, pour loger 15 % de la population rétaise.
« Les communes doivent continuer à mener des projets comme c’est le cas à Saint-Clément car désormais ceux-ci sont aidés par la CdC. Ainsi sur ce projet de La Madeleine à Saint-Clément la CdC apportera jusqu’à 30 % de fonds de concours à la commune pour l’achat du foncier (acquis pour 200 K€, soit 60 K€ d’aide possible) et des aides à la pierre pour le bailleur social entre 4500 € et 20 000 € par logement. » Lionel Quillet a aussi rappelé deux décisions importantes prises à l’unanimité des élus communautaires : la régulation des meublés de tourisme « visant à stopper leur augmentation exponentielle (+ 282 % entre 2016 et 2022) », et des aides directes aux propriétaires pour la rénovation énergétique d’un bien mis en location à l’année, la garantie de loyer, la rénovation de logements vacants... La maison de l’Habitat a déjà reçu 30 demandes de dossiers de financement de la CdC de la part de propriétaires privés.
La maire, Lina Besnier, au côté de l’architecte, Lionel Coutier, et du représentant du bailleur social Noalis, Matthieu Barbet, répondent aux nombreuses questions ayant fusé du public.
Le
maire des Portes-en-Ré ne lâche rien
Déterminé et combatif, avec son habituel franc-parler, Alain Pochon a présenté - juste avant la période de réserve électorale - son bilan de mandat, auquel il a associé l’ensemble du Conseil municipal et de l’équipe communale. Un numéro spécial du bulletin a aussi été distribué dans toutes les boîtes à lettres.
projets, dont 37 réalisés et 18 en cours, 19 projets ayant fait l’objet d’une réflexion, tel est le bilan quantitatif dressé par Alain Pochon. La tâche était gigantesque à l’arrivée de cette nouvelle équipe municipale, issue de deux listes concurrentes et qui a élu comme maire un ancien chef d’entreprise et résident secondaire qui ne prétendait pas à cette fonction. Plus de DGS, plus de comptable, des locaux de mairie inadaptés... Bref parmi les toutes premières décisions du nouveau maire : recruter et structurer l’équipe administrative et consulter son Conseil municipal afin de d’établir une liste de projets prioritaires. Puis élaborer un plan pluriannuel d’investissement, à l’image de ce que fait tout bon Chef d’entreprise, appelé Business Plan dans le privé.
L’école, objet de la plus grande vigilance
n’est pas venue aux Portes ! J’ai sollicité un entretien avec elle, j’ai défendu dans son bureau notre école, je n’ai pas senti une grande réceptivité. Puis le 11 mars 2025 nous avons eu une réunion à Saint-Clément avec le DASEN, cela ne s’est pas très bien passé, je lui ai parlé de nos projets de logements en cours, il ne m’écoutait pas et avait déjà pris sa décision de fermer l’école des Portes et maintenir celle de Saint-Clément. Le 14 mai 2025, j’ai reçu un courrier de celui-ci m’annonçant la fermeture de l’école des Portes et le maintien de celle de SaintClément pour raison d’ « incohérence géographique » ! Pourtant on a les enfants, aux Portes. Le 6 juin, le président de la CdC, Lionel Quillet, est sorti des bois pour m’apporter son soutien et le 17 juin j’ai eu un nouvel échange de courrier avec le DASEN, dans lequel je lui ai réécrit les arguments plaidant en faveur de notre école et l’ai invité à venir visiter notre école. Il arguait du fait que nous n’avions qu’une classe unique, ce qui est faux. Nous avons trois classes regroupant de la petite section au CE1 et parfois CE2 (le CE2 est une classe d’ajustement avec Saint-Clément), tandis que Saint-Clément a les CM1 et CM2. J’ai toujours défendu le RPI (Regroupement pédagogique intercommunal). Nous avons 51 enfants dans le RPI, 36 aux Portes et 15 à SaintClément (dont 11 des Portes), les petit
Portingalais sont majoritaires. Nous avons donc trois classes, une salle de motricité, un accueil périscolaire (que n’a pas Saint-Clément), des petits lavabos et WC, un dortoir. On m’a Ah, mais vous n’avez pas de ». Un réfectoire est en cours de travaux, dans le local de l’ancienne Poste, il sera opérationnel à partir du 10 janvier 2026. On propose aussi de nombreuses activités sportives aux enfants, une aire de jeux... ont d’ailleurs été investis dans l’école Quant au SIVOS, syndicat
intercommunal à vocation scolaire, j’ai demandé à ce qu’on reprenne aux Portes sa comptabilité, car je n’admets pas l’augmentation de 25 % de son coût a longuement développé
Bref, on l’a compris, le maire n’acceptera jamais la fermeture de l’école des Portes, d’autant plus que rien ne le justifierait à ses yeux. Et il a sur ce sujet le soutien du président de la CdC qui un village sans école n’est plus un village ».
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Alain Pochon a longuement présenté son bilan, auquel il a associé l’ensemble de son équipe municipale, assise au 1er rang.
Le logement, axe principal de la mandature
Les futurs logements sociaux et communaux sont aussi un autre argument de poids en faveur du maintien de l’école. Et la mairie ne lésine pas en la matière, malgré les difficultés réglementaires et financières rencontrées, en faisant l’axe principal de la mandature : onze logements locatifs de l’allée des Peupliers (cinq T3 et six T4 gérés par Habitat 17), livrés en mai 2025 après dix années et un bouclage financier par la commune qui a mis 750 K€ sur la table et mis à disposition le terrain ; Résidence des 2 Moulins au 26 av du Haut des Treilles où la maison achetée par la commune pour 495 K € laissera place à six nouveaux logements (2 T2, 3 T3, 1 T4) en 2027 (budget prévisionnel : 1,35 M € , financé grâce à la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires) ; projet de construction de six à huit logements en accession à la propriété, au Haut des Treilles ; sans oublier la réhabilitation de la maison du 4 rue des Châtaigniers pour y loger du personnel communal (175 K€).
protection des côtes et pLui
Le maire a qualifié le PAPI 2 (Plan d’actions de prévention des inondations) de « serpent de mer » : « On attend, on est passé de 4 M€ à 10 M€. Quand les travaux commenceront ? Je n’en ai aucune idée ».
« Pour moi, tant que le PAPI 2 n’est pas fait, la Levée du Fier fait office de protection historique des Portes, même si elle est en très mauvais état ». Alors que personne ne connaissait le propriétaire, le maire a obtenu grâce à son opiniâtretéet un recours gracieux - que l’Etat fasse
des recherches pour finalement confirmer que cet ouvrage lui appartient et surtout, a été trouvée « une faille » dans le plan de gestion l’autorisant à condition d’en informer au préalable les services de l’Etat d’entreprendre des travaux d’entretien sur les dégâts causés par les tempêtes. Ce fut acté par la préfecture le 24 juillet 2024 et validé par le DREAL. « Nous sommes la seule commune en France à pouvoir travailler sur une digue, ou une levée, même si je considère que c’est une digue. »
Les autres projets
Ce serait fastidieux d’énumérer tous les projets égrenés pendant 1h30 par le maire, et nous avons déjà eu l’occasion de les évoquer au fil des réunions publiques régulières de ce mandat et de nos interviews. Salle des Marais de la Prée, bureau de tourisme, mairie, agence postale, ateliers municipaux côté bâtiments ; optimisation de l’aire de jeu de Gros Jonc et développement des animations côté « vivre ensemble » ainsi que le club de plage des enfants relancé en 2025 grâce à un partenariat avec le Club nautique portingalais ayant permis d’accueillir 1200 enfants cet été ; le stationnement (y compris des vélos), la voirie et l’éclairage font l’objet de travaux importants, avec enfouissement des lignes à haute tension avant réfection des routes (29 km de voies communales à entretenir) ; évidemment le dossier de la ZMEL (zone de mouillage d’équipements légers) avec 450 mouillages autorisés qui sont prévus... « Une réunion est prévue le 8 octobre 2025, puis le dossier ira à la signature du préfet, avant enquête publique, puis signature du Préfet maritime et du Gouvernement, si ministre il y a ! »
et les finances ?
Le maire a mis en évidence « les finances très saines de la commune ».
En 2024, les effets de la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ont permis de retrouver un niveau de fiscalité élevé, les ressources fiscales représentent 82 % des recettes de fonctionnement, tandis que les dotations de l’Etat ne représentaient plus que 6 % des recettes de fonctionnement.
Côté recettes d’investissement, la municipalité n’a pas eu recours à l’emprunt depuis le début du mandat. La commune transfère l’intégralité des recettes issues des droits de mutation et une partie de la fiscalité directe en investissement, soit 1,2 M€ en 2023 et 2024.
Côté dépenses d’investissements, elles ont fortement augmenté, passant de 1,34 M€ en 2023 à 3,17 M€ en 2024 avec la réhabilitation de la mairie et la rénovation de la salle des Marais de la Prée.
Le remboursement annuel d’emprunts est passé de 1,38 M€ en 2020 à 0,79 M€ pour 2025, les emprunts se terminant
Le dispositif DILICO
en 2028 : « La commune est saine », a estimé le maire. Un rapport de la Chambre régionale des comptes, qui a fait un contrôle cet été, viendra confirmer ou non ses dires, a-t-il conclu serein.
Le maire a aussi dit son mécontentement de voir sa commune être ponctionnée de 45 K€ par l’Etat dans le cadre du dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités territoriales dit DILICO (lire encadré). Répondant à une question, le maire a expliqué souhaiter que le prochain PLUi tienne compte des spécificités de chaque village. « On va s’entourer d’architectes pour présenter un dossier qui tienne la route, pour les Portes. »
Qui dit bilan, dit candidature aux prochaines élections municipales. Si le maire avait déjà annoncé se présenter pour un nouveau mandat, il n’a pas évoqué du tout ce sujet lors de la réunion. Tout juste a-t-il confié à Ré à la Hune qu’une bonne partie de son équipe municipale actuelle se représenterait très probablement avec lui.
Nathalie Vauchez
Celui-ci a été créé par la loi de finances 2025 pour prélever un milliard d’euros sur plus de deux mille collectivités selon un indice de ressources.
Sur l’île de Ré certaines communes y échappent, d’autres sont concernées, Les Portes l’est particulièrement. En Charente-Maritime, elle serait la 2è commune la plus ponctionnée après Royan...
Pour cibler les collectivités contributrices, en particulier celles du bloc communal, un indice synthétique de ressources a été créé, composé à 75% du potentiel financier par habitant et à 25% du revenu par habitant. Sont prélevées les collectivités disposant d’un indice supérieur de 10% à la moyenne.
Les collectivités contributrices devraient être compensées par tiers sur les trois années suivantes. On ne sait toutefois si ce dispositif est exceptionnel ou a vocation à être pérennisé.
Alain Moreau veut écrire une nouvelle page pour Le Bois
Le Bois-Plage bruisse de rumeurs depuis des mois, avec les noms de plusieurs têtes de listes potentielles qui circulent. Alain Moreau est le premier à sortir... du bois, en annonçant officiellement sa candidature.
Attaché au Bois-Plage depuis 1952, ce professionnel de haut niveau de la transmission d’entreprises saines dans le cadre d’une démarche solidaire, ayant dirigé l’ONG de micro-crédit PlaNet Finance auprès de Jacques Attali, est venu s’installer à l’année sur l’île de Ré il y a huit ans. Aujourd’hui âgé de 72 ans, il souhaiterait mettre ses compétences et son attachement au service de sa commune
des déceptions et des réussites « J’ai du mal avec les situations qui ne vont pas, je souhaiterais que l’on vive mieux dans ma commune et qu’elle rayonne davantage, c’est la base de ma motivation. Je souhaite allier tradition et modernité, respecter notre âme, notre histoire, notre mode de vie auxquels nous sommes tous attachés, tout en préparant l’avenir. Celui qui oublie ses racines n’atteint jamais sa destination. »
Soulignant certaines de ses déceptions : destruction de l’hôtel des Gollandières, comme celle du bâtiment de l’ancienne école, manque de communication et de transparence de l’actuelle municipalité, défaut de management des agents municipaux, dérive des finances de la commune ; il applaudit aussi ce qu’il qualifie de réussites : la plantation d’un arbre pour chaque naissance, l’aménagement de la plaine des jeux des Gollandières, la création du jardin pédagogique et le développement des activités culturelles et de loisirs proposées par la commune et les associations, en sont quelques exemples.
« La commune a eu les yeux bien plus gros que le ventre » Le candidat, dont la composition de la liste est déjà bien avancée mais pas encore complète, annonce que s’il est
s ervices
élu son action sera guidée selon cinq grands principes. Premier d’entre eux, la parole donnée aux habitants et leur implication dans les grandes décisions.
Ainsi, donne-t-il l’exemple du pôle santé : « Je suis pour, mais très déçu par la disproportion de l’investissement. Un projet moins ambitieux aurait été plus pertinent. Il fallait proposer aux habitants trois projets et les laisser choisir, quitte à amender ensuite le projet retenu, plutôt que d’imposer un projet déjà ficelé. » Donner la parole aux habitants passe selon le candidat par la création de comités de quartier et celle d’un conseil municipal des jeunes.
Autre grand principe, la protection de l’environnement et le cadre de vie, les bois et les plages étant les deux composantes du Bois-Plage. « Protégeons-les et renforçons-les de manière durable. Améliorons aussi la propreté et la sécurité. Les Evières sont devenues une décharge publique, les accès aux plages doivent être revégétalisés. Côté sécurité, Il faut par exemple réaménager les horaires de la police municipale en saison, afin qu’elle soit sur le terrain le soir, quand l’insécurité grandit. Les habitants à l’année ne doivent pas être oubliés. »
Alain Moreau souhaite également développer la mixité, mêler les générations, faire se côtoyer les anciens et les jeunes. Assainir les finances publiques est aussi un enjeu fort aux yeux du candidat. « C’est le plus grand défi, la commune a eu les yeux bien plus gros que le ventre, le niveau de dépenses est disproportionné. De ce fait la commune a emprunté énormément - 6 M € d’emprunts sur 35 ans, pour un budget annuel de 7,5 M€ - et elle a augmenté lourdement les impôts locaux, le taux de la taxe foncière est passé à 20 % en 2024 et la taxe d’habitation des
résidences secondaires a été majorée de 60 %. Les investissements ne sont pas en phase avec les recettes. Il faut revenir à une gestion raisonnable de l’argent des contribuables, en gardant une marge de manœuvre pour l’avenir. Comme les entreprises font un business plan la commune doit établir un plan, pluriannuel d’investissement, indiquant les recettes prévues. Là pour le pôle santé, on ne sait même pas quelles seront les recettes et l’investissement n’est pas dédié. »
une réunion publique pour écouter les Boitais Redonner du sens au service public, « avec des agents municipaux pouvant s’épanouir dans leur travail au service des habitants » et mettre en place une communication transparente, complète et honnête, « afin d’éviter que la mairie soit une tour d’ivoire », constituent les deux autres grands principes devant guider l’action de l’équipe d’Alain Moreau, si elle est élue.
Le candidat va distribuer la lettre d’annonce de sa candidature à tous les Boitais à partir du 8 septembre. Et une réunion publique est prévue jeudi 25 septembre 2025, à 18h30, salle des Oyats. « Après avoir écouté les habitants, nous présenterons les propositions concrètes de notre programme sur l’ensemble des grands sujets. » Juste après avoir rencontré Ré à la Hune, le candidat a informé le maire Gérard Juin, qu’il connaît bien, de sa candidature et a contacté ses différents « concurrents » potentiels, appelant de ses vœux une campagne électorale digne, sans attaques personnelles entre candidats. Une campagne sur les idées et les projets, en somme.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
Ouverture d’une agence postale communale au Bois-Plage
À partir du 8 septembre prochain, La Poste transférera ses services essentiels au sein de la toute nouvelle Agence postale communale du Bois-Plage-en-Ré, dans les locaux de la mairie. Elle sera ouverte du lundi au samedi.
La Poste et la municipalité ont acté ensemble la création d’une Agence communale afin de proposer un nouveau lieu de proximité pour les opérations postales et financières. Elle pérennise ainsi l’implantation de son réseau dans ce secteur, tout en adaptant sa présence.
Les habitants du Bois-Plage-en-Ré et des communes environnantes continueront de pouvoir acheter leurs timbres, enveloppes Prêt-à-Poster et emballages Colissimo. Ils auront également la possibilité de déposer leurs envois postaux y compris les recommandés et de retirer leurs objets en instance et des sommes d’argent sous certaines conditions.
un partenariat équilibré et pérenne
Avec cette Agence communale, la mairie et La Poste s’engagent pour un partenariat équilibré et pérenne en mutualisant leurs moyens. L’offre des services postaux disponibles correspond
à 95% des services couramment demandés (courrier/colis, services financiers).
Principal service public, La Poste joue un rôle social majeur et donne corps à des valeurs auxquelles les Français sont profondément attachés. Ainsi, l’impact sociétal (maintien du commerce et des services publics, attractivité de la commune) est largement plébiscité tant par les habitants, que par les commerçants et les élus. Le distributeur de billets reste accessible 24 h/24. Les services de La Poste et de La Banque Postale sont également accessibles en ligne : www.laposte.fr, www.labanquepostale.fr.
La poste Agence Communale du b ois- p lage-en- r é m airie
37 rue Aristide Briand 17580 Le Bois-Plage-en-Ré Horaires d’ouverture :
• Le lundi : de 13h30 à 15h30
• Du mardi au vendredi : de 9h30 à 12h
• Le samedi : de 9h à 12h Pour tout renseignement sur les services de La Poste : 3631 Pour tout renseignement sur les services de La Banque Postale : 3639 projet2026@lebois-plage.com
Nathalie
Vauchez
Alain Moreau est le premier candidat aux élections municipales de mars 2026 à se déclarer au Bois-Plage.
Le patrimoine architectural mis à l’honneur
Comme chaque année, les communes et les acteurs associatifs, culturels et économiques de l’île de Ré proposent de nombreux rendez-vous à l’occasion des Journées du Patrimoine, les 1 9 , 20 et 21 septembre. Avec cette année de nouvelles médiations qui renouvellent la vision du patrimoine.
L’histoire des phares et la visite du sémaphore Parmi ces nouveautés, la visite commentée sur les phares de l’île assurée le samedi à 10h par Hubert Croizier, du service Patrimoine de la Communauté de Communes, qui racontera l’histoire des phares, leur architecture, leur forme, avec des focus sur quelques phares emblématiques de l’île de Ré. Le public sera installé confortablement aux conches, sur une plage, au sud de Rivedoux.
Incontournable, la visite commentée du sémaphore, au cours de laquelle on découvrira ses missions, ouvert exceptionnellement, samedi et dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 17h (visites toutes les 30 mn, la réservation est obligatoire*). RV est donné au portail d’entrée, route du canot de sauvetage. Se présenter 10 min avant la visite, avec une pièce d’identité en cours de validité. Places très limitées.
Original, un concert sur les chants marins intitulé Les murmures de la mer, proposé par le duo Charlilou dans un endroit magnifique : Les jardins d’Arcadie au Bois-Plage ouvrent leurs portes. Spectacle musical original, né du souffle de l’océan et de l’inspiration du duo rétais Charlilou. Il vous invite à un voyage sensoriel et poétique au cœur de l’imaginaire marin. Avec une séance pour les tout petits, parce que le patrimoine se raconte à tous ! Vendredi à 11h (pour les 0-4 ans et leurs parents) et à 19h (tout public).
Cluedo aux portes Avec « les coulisses de La Maline », samedi à 12h et 15 h (durée 1h) le médiateur cinéma vous fera une visite guidée de La Maline, permettant de découvrir les coulisses des cabines de projection et tout l’envers du décor (réservation sur www.lamaline.net).
Le très attendu cluedo du service Patrimoine de la CdC aura lieu cette année aux Portes-en-Ré, dimanche à 10h et 14h (durée 2 h) sur réservation
obligatoire au 07 86 78 46 72. Nous sommes en 2025, le service patrimoine est sur le point de produire une série de huit épisodes relatant les combats qui se sont produits il y a 400 ans sur l’île entre les troupes royales et les protestants. La grande historienne Stéphanie Berne, chargée d’écrire le scénario est retrouvée morte le matin du tournage. Que s’est-il passé ? Pour le découvrir, venez à la rencontre de nos suspects avec le grand Brad Pied, la merveilleuse Marie Cotillon, l’incontournable Jean Renom et bien d’autres stars de notre île ! Elles seront présentes pour répondre à toutes vos questions… concernant l’enquête !
Les musées sous un autre jour Remarquable aussi cette année, la programmation du musée Ernest Cognacq avec des spectacles hauts en couleurs, comme So Bigger, par les Etablissements La Faille, dimanche à 15h30 (RV au Musée - Durée 1h). Le vol très très secret du très grand « radeau de la méduse » de Géricault par un duo très très discret. Voilà, c’est déjà trop tard. Le jour s’est levé. Ils sont à découvert, vulnérables. Ils rasent les murs, avec le tableau volé de 2 x 1,40 mètres. Les trottoirs leur tendent des pièges, les abris-bus, les poteaux et les bancs sont un incompréhensible dédale labyrinthique. Les regards se tournent inéluctablement vers eux. Ils n’ont plus d’autre choix que de tout faire pour disparaître. C’est précisément ce qui les mène à la catastrophe. Ils sont semblables à deux naufragés qui s’accrochent à l’œuvre volée comme à un radeau.
Autre spectacle au Musée Ernest Cognacq, Ma boite à Couleurs, par la compagnie Dakatchiz, samedi à 11h (durée 35 min), à partir de 18 mois (Réservation obligatoire : 05 46 09 21 22). Une jeune fille aux allures de poupée se réveille dans une boîte toute blanche. Dans cet univers où le blanc s’impose, elle crée un jeu : le jeu des couleurs.
Grâce à son imagination et à sa musique, elle nous fait découvrir le rouge, le jaune et le bleu. À chaque nouvelle couleur, une porte de la boîte s’ouvre et un objet s’anime au rythme d’une chanson. Elle fera ainsi la connaissance du chapeau farceur, de l’arrosoir colérique et de l’oiseau ronchon.
A Saint-Martin, ce sera aussi la visite commentée de l’exposition « Ré occupée, Ré libérée » du Musée (samedi à 15h & dimanche à 11h, durée 45 mn. Sur réservation : 05 46 09 21 22), l’exposition des artistes d’Océ’Art, salle des Colonnes (du 17 au 23 septembre), la visite commentée de l’apothicairerie et de l’hôpital (samedi à 14h30) ou encore la visite insolite costumée de Saint-Martin au cœur des années 20 par Visiter17 (Samedi à 15h. Durée 1h30. RV : Bureau d’accueil au 2 av Victor Bouthillier. Réservation obligatoire au 06 82 65 51 52).
A La Flotte, le Musée du Platin proposera notamment un jeu de piste autour des secrets de l’architecture flottaise, samedi de 10h à 15h. Venez récupérer
« La Couarde-sur-Mer, au cœur de l’île de Ré » vous invite à une visite commentée, tandis que « Laissez-vous conter l’histoire du Kiosque » par la mairie et Destination Île de Ré vous convie samedi à une visite commentée (11h) et un concert (12h).
« Prom’nons-nous dans l’vieux Loix » lors d’une conférence de Jacques Buisson (samedi à 10h en mairie) puis laissons-nous entraîner dans les coulisses de l’Atelier Quillet, entreprise du patrimoine vivant (samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30), avant d’aller flâner dans la librairie ancienne, ouverte samedi et dimanche.
Aux Portes-en-Ré, faisons la visite « Du Fier d’Ars à Lilleau des Niges : l’eau au cœur des marais » avec la LPO (samedi de 9h30 à 12h) avant de découvrir là La Patache le Grand Cazavant Jeannette Roger reconstruit aux Portes par l’association BTLG, puis de faire un tour à la maison-phare de Trousse-Chemise !
le kit à l’accueil du Musée, au 4 cours Félix Faure. Déambulez de venelle en venelle et explorez les recoins du village à la rencontre de l’architecture flottaise. Une approche ludique de l’architecture, à expérimenter seul(e) ou en équipe. Des visites commentées de l’abbaye des Châteliers seront proposées samedi de 10h30 à 11h30 et de 19h30 à 20h30 (RV à l’abbaye).
Les autres incontournables de chaque village
A Ars, vous aurez le choix entre la découverte des marais à vélo par la Coopérative des sauniers, ou du village à pied avec « Ars, le village où architecture et sel s’entremêlent » par Destination Île de Ré.
Au Bois-Plage, une exposition en plein air retrace l’histoire de l’ancienne école, les Amis de l’église vous proposent une visite commentée de « l’église de tous les saints », tandis que la cave coopérative Uniré vous invite à une immersion dans le monde des spiritueux rétais (réservation au 05 46 09 23 09). Avec « Il était une fois Le Bois », par Destination Île de Ré, partez pour un voyage dans le temps au cœur du village.
A Rivedoux-Plage, « Ne redoutez plus les insectes », avec Ré Nature Environnement (exposition et balade commentée), redécouvrez La Redoute avec Le Mousquetaire du Roi (par la mairie) et la cie l’Ilot Théâtre qui propose visite commentée et spectacle.
A Saint-Clément, outre le sémaphore (lire supra), le phare des Baleines et la vieille Tour seront ouverts de 10h à 19h.
A Sainte-Marie de Ré, vous aurez le choix entre la visite de l’alambic et son pressoir à cabestan, l’escape game (vendredi à 18h et samedi à 11h) à la médiathèque ou encore une découverte « A vélo, sur les traces du patrimoine maritais ! » (Durée 3h, samedi & dimanche à 10h, réservation au 05 46 30 22 92).
Un beau week-end du patrimoine en perspective !
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
*Réservation sur https://my.weezevent.com/ journee-du-patrimoine-semaphore-les-baleines
Journées du patrimoine - 19, 20 & 21 septembre - Tout le programme sur www.cdciledere.fr
Le site du sémaphore ouvrira exceptionnellement au public les 20 et 21 septembre 2025.
So Bigger, un spectacle haut en couleurs donné le 21 septembre au musée Ernest Cognacq.
Rénovée, la crèche Les Hippocampes reçoit un don de La Cible
La remise officielle du chèque de 37 00 € par Grégory Kindel (restaurant La Cible) aux élus de la CdC pour financer, au sein des Hippocampes, une structure de jeux favorisant la motricité a permis de faire aussi le point sur la rénovation de la crèche de La Couarde.
L’occasion pour le président de la CdC Lionel Quillet de rappeler le choix politique fort de l’île de Ré d’assurer la gestion en direct de ses crèches, et de ne surtout pas la déléguer, gage pour lui de qualité et de nature à rassurer les familles. « Les retours sur nos crèches sont excellents, les équipes d’animation sont très appréciées et nous
investissons régulièrement, comme ici à La Couarde où la crèche vient d’être rénovée. »
La structure de motricité que le don de La Cible va permettre de financer vient ainsi compléter la réhabilitation de l’intérieur de la crèche, réalisée en régie par l’équipe technique de la CdC entre novembre 2024 et février 2025, pour
s aisons musica L es en rÉ
un montant de 58 K€ (matériaux) : salle de change, nouveaux casiers, douche pour les enfants y ont été aménagés, ainsi qu’une porte vitrée permettant aux animatrices de garder un œil sur la salle de motricité.
L’entrée de la crèche a été sécurisée avec un système vidéo et de contrôle d’accès.
La végétalisation de la cour extérieure va être désormais réalisée, avec la création d’espaces ombragés et des aménagements sensoriels et ludiques, favorisant le bien-être de l’équipe d’animation composée de neuf personnes (six équivalents temps plein) et des enfants.
Ces travaux sont estimés à 90 K € . Cette végétalisation vient après celle réussie de la crèche Les Bigorneaux de Rivedoux. A noter que les trois crèches gérées par la CdC ont été labellisées « Ecolo-crèche » entre mai et septembre 2024.
Résister en musique, un concert aux confins de l’Histoire
L’île de Ré a été libérée voici 80 ans. Le musée
Ernest Cognacq y consacre actuellement une très belle exposition. La musique a contribué alors à fêter ce moment, mais elle a aussi permis d’adoucir les souffrances et la tristesse engendrées par la guerre.
C’est l’exploration de ses rôles possibles qui a conduit l’Association réthaise des 4 saisons (AR4S) à imaginer un concert dont le fil conducteur serait « Résister en musique ».
Cette résistance s’est illustrée lorsque certains musiciens, prisonniers pendant la deuxième guerre mondiale, ont continué de jouer ou composer, comme le firent Olivier Messiaen et René Herbin.
D’autres compositeurs, lors de conflits précédents, avaient exprimé musicalement les sentiments et émotions qu’ils leur inspiraient. Ce fut le cas pour Ravel, Debussy, ou Brahms auparavant.
Leur musique sera au cœur de ce concert, chaque pièce étant précédée d’une rapide présentation des rapports souvent complexes
qu’ils entretinrent avec les différentes guerres auxquelles ils furent confrontés.
Pour les exécuter les Saisons musicales en Ré auront la joie d’accueillir un trio de musiciens connaissant bien notre île. Elizabeth Herbin, à la source de ce projet, est une pianiste à la carrière internationale, basée depuis de nombreuses années à Saint-Martin. Elle sera accompagnée du violoncelliste Jacques Froger et de la violoniste Clara Froger, ancrés à La Rochelle, et se produisant dans de nombreuses tournées en France et à
le monde.
Concert samedi 20 septembre
2025 à 18h30
Eglise de Saint-Martin de Ré
Réservations : wwww.ar4s.fr ou offices de tourisme
Tarifs : 15 €
Adhérents : 10 € - Gratuit : -15 ans
Patrick Rayton, maire de La Couarde, a tenu à rappeler que sa commune a été précurseur en matière de crèche, grâce à la volonté du Conseil municipal et notamment celle de Paul Neveur et Françoise Palito, lui-même ayant aussi engagé des travaux. « Les retours que l’on a des familles sur la crèche Les Hippocampes sont hyper favorables. Et normalement, dans deux ans, nous aurons 25 à 27 logements sociaux construits au Petit Noue, c’est essentiel pour maintenir l’école et la crèche y contribue aussi. »
Anne Mémin, représentant Saint-Martin avec Jean-Pierre Goussard, a remercié chaleureusement Grégory Kindel pour son don à la crèche mais aussi à l’APE de Saint-Martin, ayant permis d’organiser le spectacle de fin d’année de l’école. L’APE et la municipalité martinaises mènent des actions axées sur les enfants, comme l’aménagement de la plage de La Cible ou encore le festival Les Martinelles. Grégory Kindel a dit son attachement au territoire de l’île de Ré, tous les élus ont souligné sa générosité, dans la droite ligne de celle de son père, Serge, qui fut très impliqué sur le territoire.
Nathalie Vauchez
v au B an fortifications
Conférence avec Mounir Bouchenaki
L’ancien directeur du patrimoine mondial de l’Unesco interviendra le 11 septembre, à Saint-Martin de Ré. Invité par l’association Vauban fortifications, cet archéologue et historien algérien, qui a occupé d’importantes fonction au sein de l’Unesco a consacré sa vie à la mémoire du monde, culturelle et naturelle. Il s’exprimera sur l’attractivité que génère le label « patrimoine mondial » pour les sites concernés, sur la catégorie « patrimoine immatériel », ainsi que sur les engagements qui leur incombe. Sa conférence sera illustrée de plusieurs exemples.
Le 11 septembre 2025 à 18h30 s alle Vauban à s aint- m artin de r é
13 € non-adhérents - 8 € adhérents - Cocktail à l’issue de la conférence
L’équipe de la crèche et les élus ont remercié Grégory Kindel pour son don, issu de la soirée de la fête de la musique 2025.
Lisenn s’est envolée vers ses rêves... à Québec
A l’heure où nombre de jeunes Rétais s’apprêtent à faire leur rentrée en France, Lisenn Barré s’est envolée ce dimanche 3 1 août pour la ville de Québec (Canada), où elle a décroché le sésame pour une prépa d’un an dans une prestigieuse école de cirque internationale.
Ce n’est évidemment pas sans une certaine appréhension qu’elle a dit au revoir à ses parents et sa sœur, dimanche matin, à Roissy. Car toute talentueuse et déterminée que soit cette jeune fille de 19 ans, elle s’apprête à vivre une fascinante aventure, très, très loin de son île natale adorée.
Pas facile non plus pour ses parents, Mathieu Barré et Virginie Garandel, bien connus pour leur vie professionnelle et leur implication associative sur le territoire rétais, qui l’ont certes toujours encouragée dans sa passion devenue une vocation.
de l’île de ré... Lisenn a suivi toute sa scolarité sur l’île, dans les écoles du Bois-Plage, de Saint-Martin puis de La Flotte, avant de rejoindre le Collège des Salières. Elle a dévoilé très tôt sa fibre artistique, découvrant dès l’âge de 4-5 ans les différentes disciplines circassiennes avec Pietro Marcucetti qui proposait des stages sur l’île de Ré, durant les vacances, avec le soutien du Foyer du Bois-Plage et des cours toute l’année à cheval entre l’île de Ré et Rochefort pour les disciplines aériennes, avec le soutien de Maryline Poix. Entre arts et sports, elle a participé aux cours de ContempoRé danse d’Anne-Laure Nivet, d’ Île de Ré Danse de Christine Didier, de gymnastique avec Maryline Poix et son association Pour La France, de l’Ecole de Musique de l’île de Ré et la Philharmonie. Durant de nombreuses années elle a ensuite participé aux stages de Marie La Bohème d’Ophidie Circus, puis a intégré l’équipe d’animation : elle encadrait les enfants le matin et
pouvait s’entraîner l’après-midi. Ses numéros lors des spectacles de fin de stage - souvent en duo avec Yolène Boury - ont fait rêver plus d’un enfant et forcé l’admiration des parents. Lisenn a aussi participé à différents spectacles donnés par Ophidie sur l’île de Ré et à La Cavalcade de La Rochelle, dont les déambules sur échasses à La Couarde, La Flotte, ou encore Rivedoux, ainsi qu’aux cabarets de cirque donnés par Ophidie le samedi soir à La Java des Baleines. Toutes ces activités et leurs animateurs ont contribué à façonner sa personnalité artistique, et à renforcer sa motivation pour les arts circassiens. Que ce soit sur les numéros aériens (au tissu, au trapèze…), puis à la bascule et désormais au trampoline, Lisenn est manifestement dans son élément.
a Châtellerault, puis Lausanne...
Ainsi, voilà cinq ans, à tout juste 14 ans, Lisenn a-t-elle rejoint l’Ecole nationale de cirque de Châtellerault, où elle a pu préparer un baccalauréat option arts du cirque (12h de cirque par semaine, ainsi que le mercredi après-midi !), obtenu haut la main à 17 ans. Plus que jamais déterminée, Lisenn souhaitait déjà intégrer une école supérieure cirque et devenir artiste circassienne. Pour cela, elle a eu la chance d’être choisie pour intégrer l’Ecole de Cirque de Lausanne, pour une formation pré-professionnelle, avec de très bons enseignants spécialistes en bascule, trampoline et acrobatie, ainsi qu’en danse et en théâtre. Si les arts du cirque sont, en effet, pluridisciplinaires, Lisenn a d’abord choisi à Lausanne la bascule comme spécialité. Spectaculaire, la pratique de celle-ci demande tout à
la fois d’avoir un mental d’acier et une condition physique athlétique ! Puis elle a opté temporairement pour le trampoline, la bascule exigeant d’être en duo, difficile à pérenniser au fil des pérégrinations de ces artistes en devenir. En parallèle de cette formation, elle dispensait des cours de cirque en loisirs, pour financer partiellement ses études. La tête dans les étoiles, Lisenn n’en garde pas pour autant les deux pieds dans le même sabot et travaille également chaque été sur l’île de Ré pour assumer une partie de ses frais d’études. Cet été, elle a ainsi travaillé avec l’équipe de trampoline de SaintMartin de Ré !
... avant l’envol vers Québec ce 31 août Lausanne n’était toutefois qu’une étape dans le parcours projeté de Lisenn, lui permettant de se préparer au mieux, en une année, pour intégrer l’une des deux Ecole nationales de cirque du Canada (Montréal et Québec), pami les plus prestigieuses dans le monde. Celles-ci forment et développent les nouveaux talents de la relève circassienne internationale. Un rêve pour la jeune fille, adolescente passionnée, douée et dotée d’une volonté de fer.
La joie fut grande à l’annonce de ce résultat, laissant aussi progressivement place à l’approche de l’échéance du départ à une certaine forme d’appréhension - Lisenn n’a que 19 ans - pour elle et ses parents. « J’aurai un mois de vacances en fin d’année, je reviendrai donc dans ma famille à La Flotte et ensuite je passerai l’été prochain à nouveau sur l’île ! » dit-elle tout sourire... tentant de dissimuler tant bien que mal son stress !
Ainsi a-t-elle été admise sur concours (une poignée d’élèves retenus sur plus d’une centaine de candidats de toutes nationalités) en prépa à l’école de cirque de Québec, seule école de cirque professionnelle publique au Canada. Cette année de prépa doit lui permettre d’intégrer ensuite une école supérieure pour un cursus de trois années de formation professionnelle conduisant au diplôme.
Lisenn rêve de devenir interprète circassienne dans des compagnies internationales, de participer à la mise en scène, puis de créer son propre numéro, les deux dimensions sportive et artistique lui plaisant tout autant.
Promis, Ré à la Hune suivra de près ses pérégrinations canadiennes et vous donnera de ses nouvelles !
Nathalie Vauchez
Un service de nettoyage régulier ou ponctuel tout au long de l’année. Des prestations à la carte, rien que pour vous
Lisenn sur le port de La Flotte, deux jours avant son grand départ vers le Canada.
Lisenn dans un numéro de bascule à l’Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault.
Numéro de portés à l’Ecole de Cirque de Lausanne.
Nolwenn Guedeau, une jeune femme talentueuse
A l’initiative de l’association Harp 1 , Nolwenn Guedeau, une enfant du pays, participe pour la première fois à une exposition de ses toiles, à Rivedoux-Plage. Rencontre avec une jeune femme étonnante.
Après des études secondaires dans l’île et à La Rochelle, Nolwenn Guedeau a mené de front une licence d’Histoire de l’Art à Poitiers avec des études d’archéologie à Tübingen, en Allemagne. Elle terminera son doctorat d’archéologie à Bonn, également en Allemagne puisqu’elle bénéficiait d’un financement allemand. L’archéologie l’avait toujours attirée. Il se trouve que le premier cours qu’elle suit, en débutant ses études à Poitiers, traite d’archéologie orientale. Emballée par le potentiel qu’elle découvre à ce cours, elle décide de se consacrer totalement à l’archéologie orientale.
La découverte du moyen orient Lors de sa première mission en Irak, en 2017, elle se rendra dans la région du Kurdistan, au nord du pays, ce qui lui permettra de découvrir à la fois une civilisation héritée de Sumer, qui ne fera que renforcer son intérêt pour le Proche et le Moyen Orient, et les Kurdes, un groupe ethnique iranien dont la langue a des origines et une cuisine persanes. Elle appréciera la musique classique, l’art que la religion n’a pas réussi à totalement museler, une nourriture qu’elle qualifie de « merveilleuse » et une population pour qui l’hospitalité n’est pas un vain mot et avec qui elle réussit à avoir des contacts, même si les femmes
ne sont pas nombreuses dans les rues. Cependant, l’année 2017 est marquée en Irak par la lutte contre l’Etat Islami-
que et de graves troubles interviennent durant le séjour de Nolwenn, qui l’obligent à fuir le pays dans un taxi mini-bus, sans les encadrements sécuritaires habituellement réservés aux chercheurs empruntant l’unique route existante et que des milliers d’autres personnes voulaient également utiliser. Elle accomplit un grand périple, passant par la Turquie jusqu’à l’aéroport international de Diyarbakir à partir duquel elle rejoindra l’Europe. Périple dangereux et formateur : en un seul voyage, elle aura été confrontée à tous les dangers que l’on rencontre dans un pays où règne la guérilla alors que l’on est une fragile jeune femme de 21 ans ! Nolwenn sortira mûrie de cette expérience, toujours aussi enthousiaste à propos des merveilles que renferment ces pays et de l’accueil des populations. Elle continuera d’effectuer chaque année des missions à risques du fait des situations géopolitiques compliquées en Arabie Saoudite, Liban, Oman, Jordanie, Egypte, Azerbaïdjan, Turkménistan, etc. En 2021, elle est nommée associée de recherches à l’université de Bonn et accède enfin à une rémunération décente !
un univers délicat et stylé Face à cette jeune femme parcourant le monde dans des conditions difficiles qui
semblent laisser peu de temps aux loisirs, l’exposition ayant eu lieu à RivedouxPlage dévoile un univers délicat, sensible et très personnel. Ce qu’elle peint, à l’acrylique, ne ressemble à rien d’autre exposé dans l’île actuellement : pas de mer d’huile, pas de bateaux de plaisance et encore moins de soleils couchant, mais un monde raffiné de femmes élégantes, vêtues sobrement, aux bijoux discrets remplissant admirablement leur rôle de contrepoint. L’ambiance est très Bloomsbury2 et on s’attend à voir Virginia Woolf servir le thé. Trois portraits de femmes ressortaient particulièrement en raison de leur regard pénétrant. Un phénomène de moindre envergure mais néanmoins présent dans les autres toiles. Tout passe par les yeux. Cette jeune femme autodidacte, qui pour ses portraits s’en tient aux conseils donnés par son père pour utiliser la lumière, possède une palette personnelle où le noir est important mais toujours accompagné d’ocre, de roux flamboyant virant au terre de sienne ou d’un violet liturgique. C’est au moment où l’on se dit qu’il ne manque plus qu’une musique de fond pour donner vie à cette réunion d’intellectuelles que Nolwenn avoue qu’elle a toujours fait de la musique. Elle écrit des textes qu’elle met en musique sur un petit clavier qui ne la quitte pas puis les chante et fait le mixage ellemême. Depuis maintenant un peu plus d’une année, elle publie ses créations via un diffuseur sur des plateformes de musique telles Deezer, Spotify, Apple Music… A part quelques leçons de piano étant enfant, elle n’a suivi aucune formation, ni de cours d’harmonie ou de composition. Et ça marche ! Cette jeune femme d’une grande sensibilité artistique et à qui tout réussit est à un tournant de sa vie. Elle a envie d’un grand jardin où elle élèvera des enfants. Ce qui est incompatible avec son mode de vie actuel. Elle se donne une année encore pour atteindre l’âge fatidique de 30 ans et décider de son orientation future. Comme elle l’exprime très clairement « J’ai beaucoup de cordes à mon arc, mais je ne sais pas encore comment combiner le tout pour obtenir mon jardin ». D’ici là, elle repart une année en Arabie Saoudite qui « n’est pas son endroit préféré sur cette terre ! »
Catherine Bréjat
1 : Association Les Horizons Artistiques de Rivedoux-Plage
2 : Bloomsbury Group, groupe réunissant des artistes, universitaires et intellectuels en majorité britanniques dont Virginia Woolf et ses proches faisaient partie (premières années du XXe siècle jusqu’au début de la 2e Guerre mondiale).
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Nolwenn Guedeau à la salle des fêtes Robert Vergnaud de Rivedoux-Plage devant une partie des toiles de son exposition qui donnent déjà un aperçu de sa palette.
Gaby, femme pilote chez Dragon 17
En
France, dans la sécurité civile, on ne compte que deux femmes pilotes d’hélicoptère, l’une d’elle vit à
La Flotte.
Depuis 1963, date de la création de la base Dragon 17* sur l’aéroport La Rochelle-île de Ré, l’hélicoptère de la Sécurité Civile se tient prêt à décoller 24h sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an pour partir en mission. À son bord, pour se tenir prêt à décoller, obligatoirement un binôme est formé d’un pilote et d’un MOB (mécanicien opérateur de bord).
Actuellement en France, la Sécurité Civile compte cent hommes et seulement deux femmes pour œuvrer au pilotage de l’hélicoptère EC145**. Depuis plus de 60 ans dans la base rochelaise, plus d’une vingtaine de pilotes se sont succédé aux commandes de ce célèbre hélicoptère rouge et jaune, aucune femme n’avait encore occupé ce poste dans cette base, mais depuis le 7 juillet 2023, Gabrielle Berthe est venue changer la donne. Gabrielle dit Gaby, est pilote d’hélicoptère pour la Sécurité Civile, un métier au service du secours aérien qu’elle exerce avec conviction, engagement, passion, humilité et discrétion.
Pour Ré à La Hune, Gabrielle a accepté de répondre à quelques questions tout en faisant le choix d’une communication portée surtout sur son métier passion et certainement pas sur les missions auxquelles elle a participé qui ont fait les titres de l’actualité récente. Gabrielle insiste, Dragon 17, c’est avant tout une équipe de quatre pilotes dont elle fait partie avec Philippe, Dominique et Thomas et de 4 MOB, Davy, Christophe, Stephane et Loïc qui œuvrent à porter secours sans autre distinction.
ré à la Hune : Comment est née votre vocation de pilote d’hélicoptère ?
gabrielle Berthe : Engagée dans l’Armée de l’air à 19 ans à Salon de Provence, j’ai fait mon premier vol en hélicoptère en passager, ça m’a tout de suite plu. Quand j’ai été acceptée comme pilote dans l’armée de l’air, j’avais le choix entre devenir pilote de chasse, pilote de transport ou pilote d’hélicoptère, j’ai essayé les trois, mais en montant dans un hélicoptère j’ai senti que c’était vraiment cela que je voulais faire. Ce premier vol en hélicoptère a changé ma vie. J’ai eu un sentiment
de liberté immense. Les missions en hélico étaient plus belles, elles étaient tournées vers les autres, elles avaient un sens. Travailler les uns avec les autres, en équipage, chacun avec ses spécificités et avec une forme d’expertise mise en commun pour réaliser des missions de secours, c’est vraiment ça qui m’a plu. J’ai été brevetée pilote d’hélicoptère à 22 ans et commandant de bord à 25 ans.
pourquoi l’hélicoptère ?
La machine permet de faire du vol en stationnaire, de se poser à peu près partout, l’hélicoptère permet de voler dans des conditions parfois très dégradées. En fait c’est une machine très moderne, très technologique avec une avionique performante qui paradoxalement nous lie au rythme de la nature, de la météo, des marées pour exercer notre métier.
Comment devient-on pilote d’hélicoptère dans la sécurité Civile ?
Les pilotes d’hélicoptères de la Sécurité Civile sont des pilotes en seconde partie de carrière, c’est une reconversion. Un gros pourcentage vient de l’armée, ce qui est mon cas, je viens de l’armée de l’air, ensuite j’ai fait une petite partie de ma carrière dans le monde civil à Tahiti Hélicoptère ce qui m’a donné une autre expérience et qui a enrichi mon CV pour pouvoir entrer dans la sécurité civile où je suis arrivée en 2021 après quasiment 20 ans de pilotage. En 2023, un poste de pilote se libérait à La Rochelle.
Quelles sont les qualités pour être pilote dans la sécurité Civile ?
C’est une bonne question, la première c’est d’avoir un bon relationnel. Avoir une capacité à bien s’entendre avec tout le monde, apprendre à communiquer dans les moments qui peuvent être stressants avant et pendant les vols. Avec le MOB et avec les différents partenaires de nos missions, les pompiers, les personnels du SAMU et aussi avec les victimes et leurs familles qui peuvent être sur place quand nous intervenons. Il faut savoir garder de la distance tout en ayant de l’empathie pour la victime, c’est un exercice difficile. Il faut avoir une capacité d’adaptation
en toutes situations, sur terre, en mer et en vol. Savoir prendre rapidement une décision en conscience pour tout l’équipage et tous les personnels au sol pour ne pas les mettre en danger. Quand on est commandant de bord on a des responsabilités. Il faut être passionné par ce que l’on fait et ne pas être une tête brûlée, le seul intérêt de nos missions, c’est la victime. Savoir dire non à une mission pour ne pas mettre les gens en danger plus qu’ils ne le sont. Réfléchir avec le médecin à la meilleure évacuation pour la victime pour veiller à ce que les conditions soient optimum pour elle, les soignants et l’équipage.
il y a sûrement une part d’adrénaline forte dans l’exercice de ce métier ?
Oui effectivement, quand on se lève le matin pour aller tenir une alerte***, c’est plaisant de ne pas savoir ce que l’on va faire, quelles missions nous attendent, ça c’est déjà de l’adrénaline. Mais on ne va pas la chercher, ce n’est pas le but. Plus que l’adrénaline, j’évoquerai surtout ces moments émouvants, lorsque par exemple nous survolons des paysages magnifiés par un lever de soleil ou coucher de soleil que nous offrent les vols.
d’urgence. En dehors du secours à la personne nous avons d’autres missions, comme par exemple la lutte anti-feu et celle de prévention avec les vols marées. Le cœur de notre métier, c’est de porter secours, la devise de la sécurité civile c’est « servir pour secourir ».
votre métier est-il accessible facilement aux femmes ?
J’aimerais souligner que mon métier est accessible, que si les femmes ne sont pas nombreuses à l’exercer ce n’est pas un problème de compétence mais de candidature. Il y a peut-être peu de jeunes filles qui osent franchir le pas. Je l’ai constaté lors des visites scolaires collèges et lycées à la Base, elles me posent toujours cette question sur la crainte de ne pas pouvoir réussir à la fois une vie professionnelle exaltante et une vie de famille. Alors oui, il faut oser, il faut avoir de l’audace ! On peut avoir un métier passion et une vie de famille.
Quels sont vos loisirs préférés ?
En dehors de voler, j’aime naviguer. J’ai la passion de la mer et c’est bien pour cela que j’ai choisi de venir vivre sur l’île de Ré, à La Flotte. J’ai mes petits coins préférés ici, Trousse Chemise, le banc du Bûcheron et quelques autres que je ne dévoilerai pas. J’ai beaucoup navigué sur toutes les îles où j’ai vécu. J’adore aussi la plongée sous-marine qui m’apporte elle aussi ce sentiment de liberté et de communion avec les éléments plus forts que nous.
Qu’est-ce que vous répondez aux détracteurs sur l’impact écologique de l’hélicoptère ?
On parle beaucoup d’écologie et il est nécessaire de répondre à ceux qui sont inquiets sur une utilisation abusive de l’hélicoptère. Je vais prêcher pour ma paroisse mais je répondrai que premièrement, si c’était quelqu’un de leur famille, ne seraient-ils pas contents qu’un hélico vienne chercher cette personne à qui ils tiennent plutôt qu’un autre moyen de transport qui serait plus lent pour les mettre en sécurité et les soigner ? Et soyons conscients que nos donneurs d’ordre utilisent l’hélico de façon très pragmatique, quand nous sommes appelés ce n’est pas pour le plaisir, c’est pour une extraction ou assistance
sauveteur un jour, sauveteur toujours
Pilote sauveteur à la sécurité civile, certainement mue par cet appel profond au secours d’autrui, Gabrielle sait offrir un peu de son temps à la SNSM, comme si le sauvetage était inscrit dans son ADN. Alors, quand son métier lui laisse suffisamment de temps libre, que sa fille est à l’école ou avec son papa, Gabrielle donne de son temps à la SNSM où elle est bénévole. Elle fait partie de la SNSM île de Ré et est ravie d’avoir été acceptée dans le groupe.
et si à notre tour on apportait de l’aide à gabrielle ?
Depuis plus de deux ans elle loue à La Flotte une maison qu’elle doit libérer chaque été pour les locations estivales. Gabrielle aimerait bien trouver un logement avec trois chambres et un petit jardin à l’année sans être obligée de plier bagages en juillet et août… L’appel est lancé !
Valérie Lambert
*Dragon 17 : le numéro correspond au département d’implantation.
**La sécurité civile s’est dotée d’une nouvelle version, le H145, la base rochelaise accueillera son nouvel hélico courant 2026
***On parle d’alerte pour la sécurité civile, chez les médecins on utilise le terme garde.
Gabrielle Berthe, pilote de l’hélico Dragon 17. Elles ne sont que 2 femmes pilotes d’hélicoptère dans la sécurité civile, en France.
Gabrielle en balade devant l’abbaye des Châteliers.
ASSOCIATIONS à l A hu N
Les Portes-en- rÉ
L’ASSIP fait le point sur ses activités
L’assemblée générale de l’Association pour la sauvegarde des sites des Portes en Ré s’est tenue le 20 août dans la Salle des Marais de la Prée, en présence d’une soixantaine de personnes.
Son président Loïc Artru a d’abord procédé au renouvellement du conseil d’administration, qui passe de treize à quatorze membres et se réunit pour la première fois le 25 août. Les activités de l’année 2024 ont ensuite été passées en revue. La question de l’entretien du Fier d’Ars et des rapports de l’ASSIP avec la Réserve de Lilleau des Niges a occupé une grande partie des débats. Loïc Artru a tenu à rappeler que l’ASSIP n’a jamais cautionné le nouveau plan de gestion de la LPO. « Nous sommes co-gestionnaires », a-t-il expliqué. « On est dans le même bateau, donc pour travailler on discute avec les différents intervenants. C’est un site remarquable, un patrimoine important des Portes, donc on ne va pas quitter le navire. »
Loïc Artru a également assuré soutenir la municipalité. « Nous sommes heureux que la mairie ait pris la mesure de l’importance de la levée du Fier. » « Nous soutenons chacune des actions que vous entreprenez pour entretenir la levée et la Réserve », a-t-il dit en s’adressant directement au maire Alain Pochon, présent pour l’occasion. « On veut nous faire dire beaucoup de choses, mais nous n’avons jamais été pour la maritimisation », a t-il complété. « Nous continuerons à travailler avec toutes les administrations en face de nous.
Les Portes-en- rÉ
Et en discutant nous trouverons des solutions. »
Alain Pochon a ensuite pris la parole pour aborder les points qui intéressent les adhérents de l’ASSIP. L’aménagement du carrefour de la pointe à Chabot sera la priorité des années à venir. « Le budget du rond-point, c’est 100 à 120 K€. Le Département n’a plus d’argent donc il va falloir tout payer », a expliqué le maire des Portes. Le réaménagement de l’extérieur de la salle polyvalente et le déménagement de la gare routière devront quant à eux attendre. « Nous avons une autre priorité : le logement. Car si je n’ai pas de nouvelles familles, de nouveaux enfants, je perds l’école. »
tenir ses adhérents informés
Le président de la CdC, Lionel Quillet, était lui aussi invité afin de s’exprimer sur les sujets qui préoccupent l’ASSIP, et notamment la révision du PLUI*. « C’est un sujet complexe qui nécessite un temps long de trois à cinq ans où il faut réunir les visions des dix maires de l’île », a-t-il expliqué. « Il y aura une recherche de spécificité en fonction des communes, mais je ne lâcherai rien sur la constructibilité. Il n’y aura pas de nouvelles zones à construire. » Loïc Artru a également questionné le président de
L’ASSIP est co-gestionnaire de la Réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges.
la CdC sur les avancées du PAPI 2*. « Il n’y a pas de dates », a confirmé ce dernier.
« En 2024 nous avons essayé de vous tenir informés sur tous ces sujets et de toutes les réunions auxquelles nous avons participé », a expliqué Loi Artru à ses adhérents, « et bien sûr nous continuerons ». Le président de l’ASSIP a également annoncé le
L’avenir du Fier d’Ars en question
lancement prochain, en concertation avec la mairie, de l’opération « Adopte ton arbre » visant à planter une douzaine d’arbres afin d’ombrager le parking gratuit des Chaussées.
Aurélie Bérard
*PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal / PAPI : Plan d’actions de prévention des inondations.
L’association « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés » a organisé deux réunions d’information cet été aux Portes-en-Ré, au sein de la Salle des Marais de la Prée. La dernière a eu lieu le 1 9 août.
Ce jour-là, les membres du conseil d’administration de cette jeune association ont pu présenter leurs objectifs devant une quarantaine de personnes. « Notre but », leur a expliqué son président Laurent Bommard, « est de conserver le Fier d’Ars, ce magnifique site classé fait de la main de l’Homme. Nous devons continuer à le faire vivre. » Ont donc été évoquées les différentes conséquences à craindre de la
maritimisation « programmée » du Fier d’Ars et de « l’abandon » de la levée du Fier. « Les répercussions seraient catastrophiques pour notre quotidien : suppression des pistes cyclables avec des conséquences sur le reste de la circulation, disparition des marais qui ne pourraient plus servir de rétention d’eau, et le coût de la dépollution de l’ancienne décharge des Portes serait insupportable. »
Le maire des Portes-en-Ré Alain Pochon était présent en début de réunion pour faire le point sur les actions entreprises cette année, la municipalité portingalaise ayant obtenu l’autorisation de la préfecture d’intervenir sur la levée du Fier. Des travaux avaient donc été réalisés cet hiver pour un coût total de 14 K € . Alain Pochon s’est positionné au côté de cette association. « C’est vous qui êtes devant, » a-t-il conclu, « et moi, derrière, je ferai ce que j’ai à faire. »
L’entretien des marais du Fier d’Ars étant au cœur de leurs préoccupations, les membres de l’association vont organiser à partir du mois de septembre un test de remise en eau d’un marais « afin de voir ce que cela peut apporter à la biodiversité ». Laurent Bommard a également annoncé sa volonté de faire reconnaître son association par la Préfecture et de demander à ce qu’elle soit désignée comme co-gestionnaire de la Réserve de Lilleau des Niges.
Aurélie Bérard
La levée du Fier, qui protège la Réserve et la commune des Portes, est au cœur de nombreux enjeux.
a ssociation de P rotection des sites de s aint- cLÉ ment
ne peut refuser un 3ème programme de logement »
Lors de l’AG de l’APSSC, sa présidente, Marie-Christine Hiva, a annoncé que le Conseil d’administration était favorable au projet de onze logements sociaux prévus sur le terrain de La Madeleine, sous réserve qu’ils soient de plain-pied, ce qu’a confirmé le maire, Lina Besnier.
La présidente a précisé sa volonté de renouer le dialogue avec Lina Besnier, qu’elle a récemment rencontrée. Le collectif des riverains du nord de l’île de Ré - que l’association a épaulé - a été débouté dans son recours contre le projet de caserne des pompiers d’Ars-en-Ré. « Le rapporteur public n’a pas lu notre contre-projet, imaginé par Christophe Ducharme, il n’a pas cherché sur le fond les différents points d’urbanisme. En outre le projet de giratoire n’est pas encore déposé », indispensable à l’accès à la caserne des véhicules de pompiers. « On va avoir là une verrue, regardez la caserne construite à Sainte-Marie, c’est une mocheté, on aura la même chose à Ars-en-Ré. »
L’apssC favorable au projet de 11 logements...
Marie-Christine a ensuite évoqué le projet de logements sociaux au Gillieux, sur le terrain inondable, rue de La Madeleine et de Bellevue. « Il y a des rumeurs qui parlent de R+1, on posera la question à Lina Besnier ». « Par ailleurs, on lui demandera ce qu’il en est du projet des Ouches, s’il est toujours en vigueur, il semblerait qu’elle ait demandé à Lionel Quillet de le remettre à l’ordre du jour du Conseil intercommunal. Les propriétaires ont reçu un ultimatum : s’ils n’acceptent pas de vendre ils seront expropriés. »
« Concernant le nouveau projet de logements sociaux, il nécessitera de créer un remblai car le terrain est sous la cote NGF. Le projet semble acceptable, nous ne pouvons pas pour la troisième fois refuser un projet de logements sociaux. On a gagné pour le Moulin rouge, on refuse Les Ouches, on acceptera ce projet s’il est de plain-pied et en étant très vigilant,
Après un cadre bucolique en 2024 (photo), pour cause de tension entre l’APSSC et le maire, l’AG a pu cette année se tenir à nouveau dans la salle du Godinand, les relations ayant été renouées.
avec le PPRN* tout est inondable, il s’agit là d’une aubaine à accepter. L’association ne veut pas assumer tout le courroux des habitants, il y a un consensus des élus et de la population sur l’île de Ré sur le besoin de logements sociaux. Si ce projet se fait dans de bonnes conditions, nous serons pour. »
Marie-Christine Hiva s’est attiré le courroux de l’ancienne présidente de l’association, Marie-Hélène Gibert, vent debout contre ce nouveau projet. Après lui avoir coupé plusieurs fois la parole, elle a quitté la salle. Un adhérent a rappelé que « dans huit mois il y aura des élections, l’association pourra proposer un projet et demander aux deux listes de donner leur avis sur celui-ci », pour que les votes se fassent en connaissance de cause.
... tout en restant très vigilante
« Nous voulons examiner tout le projet dans le détail », a confirmé la présidente, qui lors de la réunion publique du 28
août, postérieure à l’AG, a confirmé sa position plutôt favorable, préférant toutefois un projet dimensionné à 8 logements (comme prévu sur l’OAP* initiale du PLUi*) plutôt que 11 logements, comme le projet est aujourd’hui envisagé suite à l’OAP DU CAUE*. « On n’a pas peur du logement social. A La Flotte il y a 300 logements sociaux et tout se passe bien. On a très peu de terrains à Saint-Clément, onze logements ce n’est pas beaucoup, on essaiera de faire au mieux. »
Lina Besnier pragmatique
Lina Besnier, arrivée entre temps à l’AG, a dit espérer avoir le soutien de l’APSSC car le village a absolument besoin de logements. Elle a confirmé que le terrain serait rehaussé d’un mètre, et s’est engagée à ne pas faire d’étage. « Dans l’OAP de 2020 le premier projet avait des R+1, on est revenu à du plain-pied car on sait que cela ne passera pas qu’on aura des recours en R+1. La préfecture
nous suit, le dossier sera instruit par la CdC et je signerai le permis de construire, mais avant le projet définitif il y aura concertation. Le coefficient pleine terre sera respecté, les maisons seront à l’alignement, le stationnement sera végétalisé... »
Concernant le projet des Ouches, elle a juste répondu que s’agissant de plus de vingt logements il était de compétence intercommunale, que si quatre propriétaires sont d’accord pour vendre un cinquième pose problème, ce qui va amener la CdC à lancer une demande de DUP*. « Mais ce projet est beaucoup plus lointain, ce qui m’importe aujourd’hui est de faire ce projet de onze logements, pour lequel on aura une aide financière de la CdC. »
La maire a aussi précisé : « Dans la révision du PLUi, j’essaie de faire passer un autre terrain, en zone UB, en OAP, il est situé de l’autre côté du village, il ne touche pas le Gillieux. » « Le PAPI* 2 ne nous donnera aucun nouveau terrain constructible. »
Avant de clore l’AG et de laisser place à la conférence sur l’éolien marin, organisée conjointement avec le collectif NEMO, la présidente a informé les adhérents que l’APSSC a perdu en première instance dans son recours contre La Java des Baleines et qu’elle fait appel devant la Cour d’Appel de Bordeaux, contre l’implantation du chapiteau.
Nathalie Vauchez
**PPRN : Plan de prévention des risques naturels / OAP : Opération d’aménagement programmé / PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal / CAUE : Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement / DUP : Déclaration d’utilité publique / PAPI : plan d’action de prévention des inondations.
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Nuages de Ré, des petits choux généreux pour des instants gourmands
Passionné de pâtisserie, Adrien s’est formé à travers ses voyages en Australie, Suisse et Angleterre.
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Ces petits choux généreux et succulents à la crème légère et onctueuse sont élaborés par Adrien très rigoureux dans ses préparations qu’il garde secrètes.
Les classiques nuages au caramel à la fleur de sel de l’île de Ré, tout comme ceux à la vanille de Madagascar ou aux citrons bio avec de vrais zests de citron vert et jaune, partagent leur espace gourmand avec les petits nouveaux à la maracuja (fruit de la passion), fraise/ framboise, cassis, spéculos ou encore avec les choux vanille glaçage chocolat façon Ferrero.
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les essentielles de la rentrée
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La Pâtisserie Jeanne, le goût du frais et du fait-maison
Àla Pâtisserie Jeanne, chaque création est préparée avec soin, fraîcheur et passion. François Comat, maître des lieux, travaille au rythme des saisons et sublime les fruits frais en mariant tradition et modernité. Les incontournables ? Le fameux Jeanne (dont la recette reste jalousement gardée), la tarte au citron, le Paris-Brest, le macaron au citron, le baba au rhum, ou encore le dôme passion-chocolat sur cookie : un pur délice qui a déjà conquis de nombreux gourmands ! En plus des pâtisseries individuelles et des gâteaux familiaux (sur commande), la maison propose des demi-gâteaux, parfaits à partager… ou à déguster sur place, « Mes
clients adorent : ça leur permet d’en goûter plusieurs ! », sourit François. Les tartes aux fruits, colorées et généreuses, évoluent au fil des saisons, tandis que les viennoiseries maison attirent chaque matin les habitués, heureux de repartir avec une chocolatine ou un croissant encore tiède, ou de les savourer accompagnés d’un café ou d’un thé. En seulement trois semaines, le boucheà-oreille a déjà fait son effet : une clientèle fidèle, qui ne jure plus que par cette adresse gourmande. Un lieu à découvrir sans attendre, pour le plaisir des yeux et surtout des papilles ! Un lieu à découvrir sans attendre, pour le plaisir des yeux et surtout des papilles !
Le Bar du Centre fait le plein de nouveautés pour cette rentrée
Situé près de l’église de Saint-Martin de Ré, le Bar du Centre reste un lieu incontournable de convivialité et de partage. Cet hiver, l’établissement proposera deux grands repas à thème, de belles occasions de se retrouver dans une ambiance chaleureuse et festive. Côté snack, la carte s’enrichit avec l’arrivée de nouvelles pizzas dès le 15 septembre, alliant gourmandise et originalité pour satisfaire toutes les envies.
Une belle nouveauté qui viendra compléter l’offre déjà appréciée des habitués comme des visiteurs.
Le Bar du Centre développe également son rayon presse
et souvenirs, idéal pour repartir avec un petit clin d’œil de l’île ou s’informer autour d’un café.
Autre axe fort, l’espace dédié au I-liquide et aux produits de vape connaît un véritable essor. Cigarettes électroniques, e-liquides de qualité et conseils personnalisés sont désormais au rendez-vous.
Enfin, la gamme CBD s’élargit avec de nouveaux produits soigneusement sélectionnés, pour répondre aux attentes d’une clientèle toujours plus curieuse et exigeante.
Entre modernité et traditions locales, le Bar du Centre confirme son rôle central dans la vie martinaise.
Bières de Ré, de délicieuses bières locales
Installée au cœur de l’Île de Ré depuis 1996, la brasserie artisanale Bières de Ré est une institution sur l’île et dans la région Charente Maritime pour les amateurs de bières.
Depuis 29 ans Bières de Ré s’attache à conserver l’ADN de la Brasserie, c’est-à-dire l’esprit artisanal et les recettes originelles qui ont fait son succès.
Brassées de manière artisanale, sans conservateurs, sans sucres ajoutés, non filtrées, non pasteurisées, les bières sont refermentées en bouteilles pour obtenir une finesse des bulles.
Aujourd’hui la brasserie propose trois bières traditionnelles, la Blanche, la Blonde et l’Ambrée, qui sont également déclinées en bio, et six spéciales qui affichent fièrement leurs différences et leurs palettes aromatiques originales : la Déferlante au caractère bien trempé, l’Agrume et sa fraicheur fruitée, l’IPA (Indian Pale Ale) pour les connaisseurs, la Triple Houblons aussi forte que gourmande, l’Extra qui allie malt et Cognac XO, l’Abeille au miel de l’île, rafraichissante et apéritive… Des bières artisanales multi médaillées lors des prestigieux concours.
fruits frais : citron-gingembre et fruits rouges qui vous séduiront par le fruité gourmand et la fraicheur, une bière légère (3,5°) à la Camomille Verveine et une bière Gose à la Coriandre et à la Fleur de Sel. Des recettes originales qui vous feront découvrir de nouvelles expériences gustatives.
Déjà pionnière dans le brassage de bières bio sur l’île de Ré, la brasserie propose également une bière bio naturellement sans gluten brassée avec du malt de Sorgho grâce à un procédé unique.
Et enfin, quatre bières « Signature du Brasseur », véritables faire valoir du savoirfaire du brasseur : deux bières Sour aux
L’ADN des Bières de Ré, c’est aussi l’esprit novateur engagé en faveur du développement durable en privilégiant les ingrédients locaux dans ses approvisionnements, en recyclant ses drêches ou encore dans son système de production étudié pour minorer sa consommation énergétique.
Rien d’étonnant quand on est autant attaché à la beauté et à la préservation des paysages de l’île de Ré.
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Biscuiterie de Ré : tout simplement irrésistible !
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dégustez l’incontournable brioche rétaise à la crème fraîche qui fait l’unanimité auprès des consommateurs pour son goût et sa légèreté et les cakes sucrés comblant le palais des plus exigeants. Les personnes intolérantes au gluten peuvent apprécier les biscuits à la farine de sarrasin, au petit épeautre et au sucre de canne (7 % de gluten), ainsi que des macarons à l’ancienne pur amande (sans gluten).
Biscuiterie de Ré est un vrai paradis pour les papilles des plus gourmands. Vous pouvez aussi y composer vous-mêmes vos propres paniers garnis !
21e édition pour le « Toyota Open International Île de Ré»
Le « Ré Handi Tennis » et le « Loix Tennis Couardais » s’apprêtent à recevoir l’élite mondiale du 16 au 20 septembre. Une rencontre sportive exceptionnelle.
Cette année, l’évènement, qui est devenu une référence sur le plan sportif et pour les Rétais, ne s’est pas déroulé au mois de juin pour des raisons de respect du calendrier international.
Vingt-quatre hommes, quinze femmes, douze joueurs tétraplégiques évoluant en quads, sont, pour l’instant, attendus sur les courts de tennis de La Couarde.
Comme l’année passée, les cinq continents et près de vingt pays seront représentés. Comme d’habitude, les concurrents seront hébergés à l’hôtel Atalante, situé à Sainte-Marie de Ré.
une préparation toujours aussi rigoureuse
Toyota reste le principal sponsor privé de ce tournoi qui va se dérouler en partenariat avec la mairie de La Couarde, la Communauté de Communes de l’île de Ré, le Département et la Région, ainsi que de la Fédération française de tennis (FFT).
uL timate fris B ee
Yann Maître, le responsable de l’organisation de cette épreuve, sera entouré d’une soixantaine de bénévoles, certains venus de différents clubs de tennis rétais, d’autres à titre personnel. Comme les années
précédentes, ils vont tout donner pour assurer le plein succès de cette vingt-et-unième édition. Ce tournoi a également une vocation pédagogique. Chaque année, des moments sont consacrés pour présenter les problèmes
posés par le handicap. Des joueuses, des joueurs interviendront pour parler de leur situation à des écoliers et des collégiens rétais.
Jacques Buisson
Sacha Poitte, un Rétais en bronze aux World Games
L’athlète, licencié aux Ré Flying Oysters, a décroché une médaille historique avec l’équipe de France d’ultimate frisbee à Chenzu, en Chine. Une première pour l’Europe.
prises avec les Wallabies !
un rétais sur la scène mondiale À 30 ans, Sacha Poitte a vécu l’une des plus grandes émotions de sa carrière sportive. Membre du club des Ré Flying Oysters, il a représenté la France lors des World Games, une compétition internationale qui réunit plus de cinquante disciplines sportives non encore présentes aux Jeux Olympiques, mais qui pourraient le devenir pour les futures olympiades. Organisée à Chenzu, en Chine, la compétition a rassemblé plus de cent dix pays et des milliers d’athlètes.
un parcours de sélection exigeant
Avant de s’envoler pour la Chine, le chemin a été long. La sélection française avait d’abord réuni trente joueurs et joueuses, puis le groupe s’est rétréci au fil des mois, avant d’arriver à vingt, puis finalement à quatorze athlètes, hommes et femmes confondus, pour constituer l’équipe officielle. Une préparation intense, soutenue par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), notamment sur la partie logistique et organisationnelle et la fédération, qui ont mobilisé des moyens conséquents afin de permettre aux tricolores d’arriver dans les meilleures conditions.
une expérience grandeur nature
Sur place, Sacha et ses coéquipiers ont découvert un véritable village olympique, avec des infrastructures modernes et une organisation logistique à la hauteur des plus grands événements sportifs. « Tout était pensé pour le confort des athlètes, on se serait cru aux JO », raconte le Rétais, encore émerveillé par la cérémonie d’ouverture. Un spectacle monumental, à l’image de la ferveur locale : la population chinoise s’est largement mobilisée pour accueillir cette compétition internationale.
Le défi sportif : des poules aux demi-finales
Sur le terrain, la France a d’abord croisé l’Australie, le Canada et la Colombie lors de la phase de poules. Malgré des matchs accrochés, les Bleus se sont qualifiés pour les demi-finales, où ils ont affronté les redoutables Américains. Ces derniers, futurs vainqueurs de la compétition, ont brisé le rêve d’or des Français. Mais la petite finale restait à jouer, face à l’Allemagne. Dans un match décisif et tendu, les Bleus ont su trouver les ressources nécessaires pour s’imposer et décrocher une médaille de bronze. Une performance historique : jamais une équipe européenne n’avait réussi à monter sur le podium de l’ultimate frisbee aux World Games. « C’est une fierté immense, un moment que je n’oublierai jamais », confie Sacha Poitte, heureux de partager cet exploit avec son équipe et son club d’origine, l’Île de Ré. et demain ? Brisbane en ligne de mire
Si la discipline ne sera pas présente aux Jeux
Olympiques de Los Angeles en 2028, elle pourrait intégrer le programme olympique à Brisbane en 2032. Un objectif que les passionnés d’ultimate espèrent voir se concrétiser. En attendant, Sacha se projette déjà sur ses prochaines échéances. Cap sur les championnats du monde sur sable, qui se tiendront à Portimao, au Portugal, en novembre.
Jordan Riché
S.O.S Amitié recherche des écoutants bénévoles Une expérience exceptionnelle redonnant sa place à l’humain.
Le Rétais de 30 ans ici aux
L’élite mondiale de l’« handi-tennis » se donne rendez-vous sur les courts de La Couarde. A gauche : la japonaise Saki Takamuro et à droite : l’espagnol Daniel Caverzaschi, lauréats des 2 finales, en 2024.
Le Ré Swim Run revient pour sa 7e édition sur l’Île de Ré
Porté par le club de triathlon de La Rochelle et piloté par Stéphanie Lelièvre, le Ré Swim Run revient samedi 20 septembre.
une organisation maîtrisée Incontournable pour les amateurs de défis sportifs et pour le club lui-même, qui y voit un enjeu important pour ses finances, cette année, 900 participants sont attendus, faisant de cette édition un rendez-vous sportif majeur du mois de septembre sur l’Ile de Ré. Avec 250 bénévoles mobilisés, dont une partie de “fidèles rétais, qui s’engagent chaque année”, souligne Stéphanie Lelièvre, l’événement combine spectacle e t
logistique ambitieuse, tout en permettant une belle découverte de l’Île de Ré, pour cette discipline exigeante qui mêle natation en eaux vives, voire très vives, et course à pied. “Même si nous faisons attention à la sécurité des participants en choisissant les endroits avec un minimum de courant, les conditions en mer sont très éprouvantes pour les athlètes. Heureusement, ils sont bien préparés”, souligne celle qui pilote pour la première année l’évènement.
w indsurf et wingfoi L
des formats adaptés à tous Le Ré Swim Run propose plusieurs formats de compétition (S/M/L) adaptés aux différents niveaux des concurrents. Le format L constitue la dernière étape du Championnat de France, avec un coefficient de 1.5, qui pourrait s’avérer décisif dans le classement final de la saison dans la discipline. Avec 25 km de course à pied et 5 km de natation, ce format fera office de juge de paix pour décerner la couronne nationale. Autre nouveauté cette année pour le format M, qui accueille le Championnat de France des sapeurspompiers. Avec 13.5 km de course et 3.5 km de natation, il en demeure tout aussi exigeant. Le format S, qui verra s’affronter les athlètes sur 6 km de course et 1 km de course à pied, sera quant à lui plutôt destiné à ceux qui feront leurs premiers pas dans le grand bain de la discipline. La compétition est ouverte à tous, licenciés ou non, avec pour le club la volonté de mettre en avant une pratique qui l’est encore insuffisamment .
un village convivial pour les participants et spectateurs Le village de cette 7e édition sera installé à Rivedoux, sur l’esplanade, avec la présence de food trucks pour passer une agréable soirée. La journée se conclura par une soirée festive dès 19h30, suivie d’un feu d’artifice vers 22h15 (voir informations).
Pour les spectateurs friands de spectacle, les points de transition entre la natation et la course sont particulièrement impressionnants et à ne pas manquer. Sur le format L, les participants passeront notamment autour des pylônes du Pont de Ré, lors de l’épreuve de natation, promettant des souvenirs mémorables.
r é s wim r un s amedi 20 septembre
Toutes les informations sont disponibles sur le site officiel : www.reswimrun.fr
Antoine Albeau Series : la tempête n’a pas gâché la fête
Sur l’Île de Ré, la nouvelle édition des Antoine Albeau Series a offert un beau spectacle malgré une météo capricieuse. Plus de 80 concurrents, des vagues de plusieurs mètres et une ambiance conviviale pour un week-end réussi.
des conditions dantesques
Le décor était planté dès la première journée : chaleur estivale, vent soutenu
et creux de plusieurs mètres. Le parcours, jusqu’au phare de Chanchardon à cinq kilomètres de la côte, a mis les sportifs à rude épreuve. Sur les 80 engagés, seulement cinq ont dû être repêchés. « Pour les concurrents, ce sont des conditions difficiles, mais c’est aussi un vrai défi pour les bateaux qui garantissent notre sécurité », explique Antoine Albeau, organisateur et toujours compétiteur. Le champion a lui-même vécu une petite mésaventure : un départ sans casque, oubli qui aurait pu lui coûter cher. Résultat, quelques minutes perdues et un classement dans le top 10 après la première journée, et une 4 e place au classement final. Mais pour lui, l’essentiel est ailleurs :
« L’ambiance est vraiment positive, sur l’eau comme à terre ».
La jeunesse locale en lumière À seulement 13 ans, le Maritais Nino Larmier participait à sa deuxième édition. Et il a impressionné. « J’ai fait trois bonnes manches qui me donnent un bon classement. J’ai dû être repêché sur une manche, mais ça fait partie du jeu », sourit-il. Avec déjà une belle maturité, Nino affiche ses ambitions : « repousser mes limites et me confronter aux champions ». Une énergie et un enthousiasme qui font plaisir à voir, et qui montrent que la relève est bien là, sur l’île comme dans la région.
une championne du monde séduite par l’évènement Côté féminin, une invitée de marque : Justine Lemeteyer, 23 ans, championne du monde de wind surf. Pour sa première participation, la Caennaise a salué l’accueil et la qualité de l’organisation : « Les conditions étaient compliquées, mais l’évènement est agréable et me permet de me challenger avec les garçons ». En préparation pour
les championnats d’Europe en Italie et les Mondiaux au Japon, la jeune femme reprend aussi ses marques après une pause estivale. Souriante, elle glisse une touche d’humour : « Sur l’Île de Ré, il y a match avec la Normandie ! ».
palmarès
Côté Wing Foil, le local licencié au Goisil, Pierre Schmitz s’impose en patron, s’adjugeant ainsi le titre de Champion de France, survolant l’ensemble des manches et devançant ainsi son partenaire de club Victor Glatre, son dauphin sur trois des quatre manches. Adam Humeau, La Rochelle Nautique, complète au podium. Côté Wing Surf, Alexis Mathis, du cercle nautique de Lancieux, rafle la mise en remportant toutes les manches, suivit par Benoit Merceur, licencié au Pyla et d’Adrien Mestre du cercle nautique La Rochelle, 3e. Le champion Antoine Albeau devra se contenter pour cette fois de la 4e place. Justine Lemeteyer, quant à elle, termine à la 8 e place du classement général, première féminine.
Jordan Riché
Jordan Riché
Les transitions entre sortie d’eau et mise en action vers la course à pied, constitueront l’un des temps forts du spectacle sportif de la journée.
Mathéo Larmier, 13 ans et Justine Lemeteyer 23 ans, incarnent les ambitions de la compétition mêlant jeunesse et performance.
zap’arts
Sortie de réserves : Zao Wou-ki
Une petite exposition à ne pas rater, car elle se fait rare, les dix estampes de Zao Wou-ki que possède le musée Ernest Cognacq à Saint-Martin. Jusqu’à la fin d’octobre.
Dès son ouverture en 1907, le musée Ernest Cognacq a mis en place un fonds Beaux-arts où sont engrangées depuis les œuvres qui ne sont pas exposées. Ce n’est pas un lieu dormant, les collections y sont gérées, préservées et conservées. Les dix estampes de Zao Wou-ki, l’un des peintres chinois les plus connus dans le monde et un fin lettré, exposées depuis le 5 juillet et jusqu’à fin octobre dans la salle des Beaux-arts, sortent de cette réserve. Cinq d’entreelles ont été offertes au musée en 2018 par Mme Françoise Marquet-Zao et les cinq dernières en 2020 dans le but de mieux faire connaître l’œuvre de son époux dans la région. Chacune des estampes faisant partie du don correspond à une période de la vie de l’artiste et constitue un échantillon représentatif de son travail entre 1965 et 1980.
Rassemblées dans la salle des BeauxArts, au rez-de-chaussée, ces estampes déploient des couleurs vives qui lui venaient de sa culture asiatique et en
Évènement musica L
particulier un rouge que l’on retrouve dans la lithographie sans titre, datant de 1965, que nous vous présentons. Richard Texier
écrit d’ailleurs « Wou-ki ne résistait pas à l’influence du rouge (…) Il se défendait de cette irrépressible attraction mais
cette couleur coulait dans son sang. (…) Avec elle, il osait tout. » Un accrochage avait été réalisé en 2018 au moment du premier don qui avait permis à certains visiteurs de découvrir l’abstraction et des ateliers pour enfants ont accompagné cette exposition afin de leur faire mieux connaître le travail de Zao Wou-ki et de se familiariser avec l’abstraction. Zao Wou-ki séjournait régulièrement dans l’île de Ré en raison de la grande amitié qu’il entretenait avec Richard Texier, qui lui-même passait les mois d’été dans sa maison rétaise. Texier a consacré un livre(1) à cet artiste devenu un ami intime à la suite d’un séjour en résidence au Maroc. Le livre est passionnant et indispensable à la compréhension de la démarche de Zao Wou-Ki dont « le but était d’élever son niveau de conscience et de dialoguer avec le monde. »
Catherine Bréjat (1) zao de Richard Texier – Gallimard 158 pages – 17€
Rendez-vous de la rentrée, l’une des plus célèbres pièces de Strinberg sera en lecture au Fort La Prée le 18 septembre par la compagnie Théâtre Amazone.
Écrite en 1888, Mademoiselle Julie, une pièce en un acte de Johan August Strindberg, auteur suédois majeur et l’un des pères du théâtre moderne, est écrite dans un contexte de changements sociaux et culturels en Suède. Controversée à sa parution en raison de son traitement de la sexualité, elle reste l’une des œuvres les plus célèbres de Strindberg. Elle se rattache au courant naturaliste qui avec l’expressionisme se partagent l’œuvre de Strindberg.
Parmi les personnages principaux, Julie appartient à l’aristocratie ; Kristin, la cuisinière, et fiancée de Jean, le valet de son père, sont issus de classe sociale plus modeste. Dans le huis clos d’une
cuisine, la nuit de la Saint-Jean (la Midsommar prenant ses racines dans le Moyen-Âge est considérée comme une période magique que l’on fête encore avec enthousiasme) Julie, fille d’un comte suédois et Jean, le valet, se livrent un corps à corps inattendu. Qui prendra l’ascendant sur l’autre ? L’affrontement entre Julie et Jean n’est pas seulement une manifestation de lutte de classe, mais aussi un duel entre une femme et un homme.
Jugée trop sulfureuse à sa sortie, la pièce sera d’abord jouée au Danemark, puis en Allemagne et enfin en France ; il faudra attendre 1906 pour qu’elle soit donnée au Studentteater de Lund en Suède.
Le 18 septembre, à partir de 19h30, vous pourrez assister au Fort La Prée à un théâtre en lecture adapté par Laurence Andreini Allione et Gabrielle Ordas. La lecture a été mise en jeu par Laurence Andreini Allione, Clémence Bernard et Eric Bergonneau, une équipe qui mettra en évidence la complexité des personnages ainsi que toutes les nuances de cette tragédie naturaliste.
C’est un président d’association heureux qui répond à notre appel pour évoquer le festival qui a irradié le port de Saint-Martin du 22 au 2 4 août dernier.
une 27ème exceptionnelle
« C’est l’une des plus belles éditions, à mettre sur le podium de Jazz en Ré ! », s’exclame Daniel Lagarde encore imprégné de l’incroyable énergie de ces trois soirées dédiées au jazz, qui ont rassemblé toutes les générations. Sans aucun doute, la formule thématique choisie cette année a fait recette (concerts violon et concerts guitare) et dès le vendredi soir, parfois un peu clairsemé, le public était présent et particulièrement enthousiaste.
multigénérationnelle et vibrante
Mention spéciale pour le rockabilly des années 1950 des Cactus Riders (dont nous avons par ailleurs beaucoup
entendu parler) qui a déchaîné la foule.
« C’est simple, personne n’était assis ! », se rappelle Daniel Largarde, s’avouant bluffé par la qualité scénique du groupe, dont il avait apprécié le talent seulement par vidéos interposées. Même écho pour le concert du dimanche soir, porté par le seul Michel Delage Big Band qui a bénéficié de deux rappels. « Là, nous avons vu arriver beaucoup de têtes blanches » se réjouit-il, évoquant les nombreuses chansons des années 1918-1920 interprétées par les douze musiciens.
Daniel Lagarde a reçu beaucoup de félicitations mais refuse ces honneurs, le festival étant pour lui et avant tout le (beau) résultat d’un travail d’équipe. Ajoutons-y une organisation fluide,
renforcée par le soutien important des services techniques de la municipalité de Saint-Martin et les membres de la police municipale qui avaient sécurisé le site.
DR
Sans titre, 1965 - Zao Wou-Ki (1920-2013) - Lithographie en 6 couleurs sur papier de Rives, épreuve d’artiste Ågerup n°157 - Collection Musée Ernest Cognacq / Ville de Saint-Martin-de-Ré.
Bref, que du bonheur et rendez-vous l’année prochaine !
Pauline Leriche Rouard
Dernier soir… final en beauté avec Michel Delage Big Band.
C’est parti pour une nouvelle saison culturelle !
La programmation 202 5 -2026 de La Maline a été dévoilée devant la presse le 28 août. Cette nouvelle saison culturelle alliera humour, diversité artistique et convivialité.
Cette année nous avons senti la nécessité d’un remède anti-sinistrose. On a donc voulu donner à notre programmation une tonalité humoristique majeure ». Le ton de cette nouvelle saison est donné par le chargé de programmation, Alan Molle. Sa deuxième année à la tête de La Maline sera marquée par un peu plus de légèreté que la première. Quatre spectacles purement humoristiques vont se succéder : le 16 octobre « Les Goguettes : 3e quinquennat », un spectacle musical politico-satirique dans lequel, de droite comme de gauche, les partis politique en prennent pour leur grade ; le 19 décembre « Entre le zist et le geste », un spectacle de cirque burlesque qui se jouera Salle Vauban à Saint-Martin ; le 4 mars « Les gros patinent bien », récompensé en 2022 du Molière du meilleur spectacle de théâtre public ; et le 29 mai « Fête des mères », une tragi-comédie complètement déjantée sur fond de réunion de famille. Une tendance qui se ressentira dans toute la programmation, puisque même des spectacles traitant de thématiques moins comiques le feront toujours de manière décalée et non dramatique.
e x P osition
médiation culturelle
La diversité artistique sera de mise, avec autant de théâtre que de danse, mais aussi de la musique, du cirque, ou encore des arts visuels. Hormis « Les Goguettes » et « Les gros patinent bien », d’autres têtes d’affiche rythmeront la saison. Clément Viktorovitch jouera son premier spectacle, « L’art de ne pas dire », le 19 novembre. Et la jeune chorégraphe Leïla Ka présentera sa première pièce de groupe « Maldonne » le 25 avril. Avec trente-et-un spectacles, trois résidences d’artistes et quarante-neuf représentations, La Maline maintiendra un rythme de représentation soutenu. Des spectacles et ateliers hors-les-murs permettront de couvrir tout le territoire rétais et d’attirer tous les publics, des plus jeunes aux plus éloignés de l’offre culturelle. « Il va y avoir plus de temps scolaires et encore plus de médiation culturelle », selon Annabelle Bariteau, la directrice de La Maline. « Nous proposerons une vingtaine de stages et d’ateliers tout au long de l’année à la fois vers les habitants, les associations et les scolaires ». Dans la continuité de l’an passé, des moments conviviaux permettant d’échanger avec les artistes seront organisés, autour d’un verre ou d’un goûter.
Le bleu Olivier Suire Verley
L’ensemble de l’équipe de La Maline était réuni le 28 août pour la présentation de cette nouvelle saison.
une offre pour les jeunes Le cinéma, en légère perte de vitesse l’an passé, va prendre un coup de jeune avec la projection de films à destination des 15-25 ans et un Club Ciné va être créé en collaboration avec Ré Jeunesse. « L’idée est de proposer aux jeunes d’aller davantage au cinéma. Leur faire découvrir des œuvres qu’ils ne seraient pas forcément allés voir si on ne les avait pas aiguillés, et de renforcer leur esprit d‘analyse. À terme, nous leur proposerons une journée dédiée où ils feront euxmêmes la programmation, certainement au mois de juin » a détaillé Alan Molle.
La saison sera officiellement lancée le 13 septembre à 17h. Le public pourra, en introduction du spectacle « French touch made in Germany », découvrir l’intégralité de la saison présentée par Alan Molle. Le 20 septembre, un parcours spectacles « à bicyclette » guidera les participants depuis La Maline jusqu’à Saint-Martin et le Bois-Plage pour deux spectacles d’art de rue, « C’est pas que des salades » et « Offre spéciale ». Autant de spectacles gratuits pour lesquels il convient néanmoins de réserver sa place.
Aurélie
Bérard
Dédiée à la présentation des œuvres d’Olivier Suire Verley, la galerie Carnot à Ars présente depuis le 11 août ses toiles les plus récentes.
« Lumières du soir » (80cm x 120cm) - Olivier Suire Verley.
Le peintre livre le bilan de sa production artistique environ tous les deux ans aux galeries avec lesquelles il travaille à Lyon, Paris, Cape Cod aux USA, Biot et Ars. Cette dernière, la galerie Carnot, située place de l’église à Ars, animée par son fils Renaud, expose le fruit de deux années de travail qui marquent une réelle évolution dans son univers pictural. On découvre un net retour vers la nature, même si les thèmes des personnages et des foules restent présents, car ils sont sa base. Au moment du Covid, Olivier Suire Verley s’était inspiré de ce qui l’entourait et l’on avait vu apparaître la forêt et les
marais. Aujourd’hui, les arbres, nombreux, s’épanouissent sur ses toiles créant un sentiment de sérénité et d’équilibre. Le peintre travaille beaucoup les bleus qu’il accompagne de bruns, entre autre pour les marais, également très présents, avec les reflets de la lumière jouant sur l’eau. De la lumière, du mouvement, de la perspective et une présence très forte pour cette exposition quasi monochrome : un bleu qui lui est propre influencé par l’Asie, un bleu qui donne de l’intensité comme à ces superbes bateaux dans le port de La Rochelle. La force des éléments fait partie de son univers : le tableau que nous vous
présentons : « Lumières du soir », montre bien comment Olivier Suire Verley veut nous faire ressentir l’intensité du vent et de la lumière.
Et toujours l’influence de ses voyages et plus particulièrement pour l’instant de l’Asie. Ses séjours de l’hiver dernier l’ont enchanté et il s’est plongé dans les cultures et les paysages du Nord Vietnam, de la Birmanie, du Laos s’imprégnant des gens, des ambiances, des odeurs et des couleurs avec délice. Trouvant plaisir à aller faire son marché lui-même pour être au contact : « Rencontrer la population fait pout moi partie de l’intégration et
quel meilleur moyen existe-t-il que d’aller au marché pour l’approcher ? » dit-il. Durant ses voyages, Olivier Suire Verley peint peu, il vit pleinement le lieu dans lequel il séjourne et réalise de nombreux croquis qui lui permettent, une fois de retour dans son atelier, riche de toutes ses découvertes, de s’orienter vers ce voyage intérieur propice à la création.
Une très jolie petite exposition, toujours ouverte en ce mois de septembre, qui plaît beaucoup si l’on se fie à la cadence à laquelle les tableaux s’envolent !
Catherine Bréjat
Librairie Quillet
Ouverte tous les Jours : 10h - 12h30 / 14h - 18h30 Livres anciens et d’occasion, Bandes Dessinées. Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux Atelier d’encadrement Café littéraire
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