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LE JOURNA L D’INFORMATION GRATUIT DE L’Î L E DE R É

ÉDITION DU 18 SEPTEMBRE 2025

u l’île aux requins comme le titrait un livre au parfum de scandale, les époques changent, les pressions restent toujours aussi fortes sur notre petit territoire. Entre un projet immobilier grandiose aux Evières avec piste d’atterrissage et chenal d’accès à la mer dans les années 1950 jusqu’aux actuels projets de parcs industriels éoliens au large de nos côtes, en passant - ça vient de sortir en ce mois de septembre 2025 via une enquête publique - par des projets d’algoculture à l’entrée du Fier d’Ars et à la Pointe du Grouin à Loix, que les élus de l’île de Ré découvrent là aussi sans avoir été consultés, quel point commun me direz-vous ?

L’attractivité de notre île, bien sûr, qui conduit à ces tentatives de privatisation du domaine maritime et du domaine terrestre, exerçant des pressions économiques très fortes, évidemment au détriment de l’environnement que nos élus s’escriment à préserver depuis des décennies.

A contrario, les opposants au nouveau projet de la caserne d’Ars invoquent notamment « la vocation mémorielle » du site retenu pour faire appel d’une décision de justice qui leur est défavorable, risquant fort de retarder encore la construction d’un équipement vital pour la sécurité des habitants du nord de l’île.

Il n’est décidément pas facile d’être un élu sur l’île de Ré aujourd’hui, avis aux candidats ! Nathalie Vauchez

BILAN DESTINATION ÎLE D E RÉ

Une saison 2025 plus solide, mais des disparités

Des ailes de saison qui attirent davantage de touristes, une présence étrangère soutenue mais moindre qu’en 202 4 , des séjours en hébergements non-marchands qui progressent et une appétence forte pour les animations locales, telles sont les grandes caractéristiques de la saison printemps/été 202 5 , telles que relevées par Destination Île de Ré. Les perspectives d’arrière-saison sont encourageantes*.

L’avant-saison et la haute saison 2025 ont été favorables sur l’île de Ré, avec toutefois des difficultés rencontrées par les secteurs de la restauration et des commerces.

La fréquentation des bureaux d’accueil de tourisme de Destination Île de Ré (accueil physique, téléphone, mails et tchat en ligne) est un indice parmi d’autres, bien que la canicule l’impacte nettement. Ainsi, entre avril et août 2025 a-t-elle baissée de - 7% par rapport à la même période de 2024, mais avec une belle progression en avant-saison. « Depuis plusieurs exercices, la part des visiteurs accueillis en très haute saison (juillet & août) a une tendance à la baisse au profit des autres périodes de l’année (haute saison : avril à juin et hiver). », explique la structure de tourisme intercommunale de l’île de Ré.

Du côté des meublés de tourisme, le nombre de nuitées est resté quasi-stable en juillet & août 2025 versus 2024 (+ 0.39 %), mais en baisse de 7,5% versus 2023. En 2025 versus 2024 il a progressé en juillet (+1,8%) et légèrement régressé en août – 0,75 %). Le taux d’occupation des meublés a pour sa part progressé de +3,8 % en juillet et +2,1 % en août versus 2024, + 7,4 % en juillet et+ 8,7 % en août versus 2023. Ce qui ne peut s’expliquer que par un nombre de meublés de tourisme moindre, au vu de la quasi stabilité du nombre de nuitées.

Tendances générales en France

Au plan national, le prix des vacances est au cœur des préoccupations. En quatre ans, les tarifs dans le secteur du tourisme ont progressé de +27 %, tandis que le pouvoir d’achat des ménages n’a pas suivi la même courbe ! On constate aussi le retour en force des destinations sur le bassin méditerranéen, qui offrent soleil (quasi) garanti et des formules « tout compris ». La canicule a aussi eu un effet non négligeable, au bénéfice de la Bretagne, la Normandie et les zones de haute montagne, qui ont enregistré un regain de réservations de dernière minute.

Tendances locales

La fréquentation des étrangers (RoyaumeUni, Belgique, Allemagne...) est restée

soutenue, légèrement moindre qu’en 2024 sur certaines périodes. On constate une hausse des séjours en hébergement non-marchand (famille, amis...), des mois hors juillet & août qui attirent davantage. A l’instar de l’été 2024, la demande d’emplacements nus (pour caravanes et tentes) a été à nouveau en hausse en juillet & août. Les demandes de dernière minute ont fortement augmenté, pouvant s’expliquer par la météo et un contexte géopolitique incertain. Les animations communales : feux d’artifice, concerts, marchés nocturnes, visites guidées et les animations locales : sorties en mer, sites de visite, marchés, visites de producteurs, etc. ont été plébiscitées.

Tendances pour les socio-professionnels

Pour l’avant-saison (avril, mai et juin) les secteurs des loisirs et activités sont très positifs (83 % satisfaits), tout comme les hébergeurs professionnels (72 %). Côté commerces, si la satisfaction est majoritaire (62% des interrogés), un tiers d’entre eux sont réservés. Les meublés de tourisme enregistrent 40 % d’insatisfaits et la restauration est clairement en difficulté (70 % peu ou pas satisfaits). Ainsi, l’avant-saison a été très contrastée selon les secteurs. En juillet, la satisfaction a été en nette hausse (70 % de satisfaits) avec une forte majorité de professionnels satisfaits, y compris en restauration et commerces. Août a confirmé une saison estivale favorable (80 % de satisfaits), avec une satisfaction élevée et des taux d’occupation importants. Mais si la fréquentation globale est stable, la fragilité du commerce et de la restauration s’est ressentie avec une forte part de professionnels peu satisfaits. Hausses dans les secteurs des hébergements professionnels et des activités & loisirs et baisses dans ceux des commerces & services, meublés et restauration en demi-teinte, la saison est donc globalement favorable, avec des disparités importantes selon les secteurs.

Les professionnels mettent en tête des facteurs influençant leur perception de la saison des conditions météorologiques favorables ainsi que le type de clientèle (profil, habitudes de consommation).

Et l’après-saison sur l’île ? Les tendances sur septembre sont majoritairement positives du côté des hébergements, notamment professionnels, les meublés de tourisme étant légèrement plus réservés. Les secteurs de la restauration, des loisirs et des commerces ne se prononcent pas, ayant une visibilité plus faible et dépendant de la fréquentation immédiate.

« Malgré des disparités sectorielles, la tendance est clairement plus solide et encourageante que 2024 », écrit en

conclusion de son étude Destination Île de Ré.

Au regard du bilan moins favorable tiré par Charentes Tourisme (sur les deux Charentes et plus spécifiquement en Charente-Maritime - Lire ci-dessous), force est de constater que l’île de Ré s’en est à nouveau très bien tirée dans un contexte national et international plus qu’incertain, même si indéniablement les restaurants et les commerces ont globalement souffert. La saison n’est toutefois pas terminée, septembre puis les vacances de la Toussaint pouvant encore modifier le bilan global 2025.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Sources : Étude auprès de 122 partenaires de Destination île de Ré, Bureaux d’accueil, Liwango (meublés).

BILAN D E CHA R ENTES T OU R ISME

En Charentes, une saison en recul

La saison estivale 2025 en Charentes enregistre un recul de la fréquentation touristique de -5 % par rapport à l’an passé, ainsi que sur la moyenne des trois dernières années.

Cette baisse, plus limitée en août qu’en juillet, est liée surtout au repli des clientèles étrangères (-10% versus 2024 et sur la moyenne des trois dernières années), notamment sur les marchés européens historiques, tandis que la fréquentation française diminue plus modérément (-2,5% versus 2024 mais -5% par rapport à la moyenne des trois dernières années).

Cette tendance s’explique entre autres par des contraintes économiques persistantes, avec un pouvoir d’achat limité et des arbitrages défavorables aux dépenses touristiques (restauration, dépenses annexes, recherche d’hébergement chez parents/amis). Elle est d’autant plus marquée pour les destinations familiales. Le prix redevient le critère principal de choix.

On constate aussi une évolution possible des pratiques, avec des séjours plus courts en été, un étalement plus marqué des départs sur l’ensemble de la saison, ou encore une reprise des départs vers l’étranger (Espagne, bassin méditerranéen …).

Dans ce contexte, les premiers retours indiquent des difficultés économiques plus fortes sur le milieu de gamme.

Cette dernière se retrouve fragilisée : certains ménages, contraints financièrement, se tournent davantage vers l’entrée de gamme, tandis que ceux disposant d’une large latitude budgétaire maintiennent leurs choix en faveur du haut de gamme.

Tendances d’après-saison

A début septembre, les tendances de réservation pour l’après saison étaient bonnes. Les conditions météorologiques et le contexte social sont déterminants. Si juillet et août représentent près de 42 % des nuitées annuelles, l’après-saison et la fin d’année pèsent également dans l’activité touristique (23 %).

Les niveaux de réservation pour les mois à venir restent comparables à ceux de l’an passé pour le mois de septembre : ère quinzaine de septembre, près de 60 % des professionnels déclarent des réservations équivalentes ou en hausse (60 % en 2024), et 45 % pour la 2ème quinzaine.

déclarent des réservations équivalentes ou en hausse (41% en 2024).

tions pour les locations saisonnières affichent une dynamique plutôt positive avec en Charentes une hausse de +4% en septembre et +9% en octobre.

Charente-Maritime.

légère hausse de +2% en septembre, et de +15% pour le mois d’octobre. Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Sources : Dispositif de conjoncture en partenariat avec les Offices de Tourisme de la destination | Flux Vision - Orange Business | AirdNA | Gîtes de France Charente | UMIH / étude MKG

Des Grands Dauphins dans les pertuis charentais

Samedi 6 septembre a été une journée remarquable pour les naturalistes de Ré Nature Environnement, placée sous le signe de la mer et de l’observation des mammifères marins.

Deux observations se sont déroulées simultanément dans les pertuis charentais : le pertuis Breton et le pertuis d’Antioche.

Pertuis Breton : deux groupes de Grands Dauphins observés Dans l’après-midi, l’équipe dédiée aux mammifères marins, emmené par Christian Vinais, a repéré deux groupes de Grands Dauphins (Tursiops truncatus) au large du phare des Islattes.

Chaque groupe comptait environ une trentaine d’individus. Le premier était composé majoritairement de jeunes et d’adultes mâles, tandis que le second rassemblait des femelles accompagnées de très jeunes individus, probablement des mères avec leurs petits.

Les deux groupes, séparés d’environ un demi-mille nautique, suivaient une trajectoire parallèle sans se mêler, tout en restant à portée visuelle l’un de l’autre.

Le grand dauphin est une espèce menacée et protégée. Elle est présente dans tous les espaces maritimes de l’hexagone et d’outre-mer.

Les adultes peuvent peser entre 200 et 600 kg et atteindre les 3.80 m. Leur durée de vie peut atteindre les 40 ans. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle entre 6 et 10 ans. Elles peuvent avoir un petit tous les 3 ans avec une gestation de 12 mois.

Ils ont une couleur gris foncé à noire, les flancs gris clair, la face ventrale blanche, voire un peu rosée.

Ils se nourrissent de poissons, de mollusques et de crustacés.

Photo-identification : une technique essentielle Grâce à la photographie des ailerons dorsaux, il a été possible de repérer certaines marques distinctivescicatrices, taches - qui permettront de déterminer si ces dauphins ont déjà été observés par le passé. Cette méthode de photo-identification repose sur le fait que chaque cétacé possède des caractéristiques uniques, notamment la forme et les marques de l’aileron dorsal, utilisées comme une « empreinte digitale » naturelle pour leur suivi dans le temps.

Pertuis d’Antioche : nouvelle observation en fin d’après-midi

de Ré Nature Environnement, de retour d’une sortie ornithologique à bord d’un bateau de la LPO, a photographié un groupe d’une vingtaine de Grands Dauphins dans le pertuis d’Antioche. Parmi les clichés pris, l’un des individus présentait une blessure importante à l’aileron dorsal. La photographie a été transmise à la vétérinaire de l’Observatoire Pelagis, qui a diagnos-

tiqué une infection cutanée sévère, avec des lésions visibles sur les flancs. La partie de la peau régulièrement exposée à l’air et à la lumière semblait plus atteinte que le reste. Le système immunitaire des dauphins est similaire à celui des mammifères terrestres, ce qui suggère qu’ils disposent également de mécanismes de défense antimicrobiens spécifiques pour résister aux infections. Souhaitons qu’il guérisse rapidement.

Appel à une navigation responsable

Ré Nature Environnement invite les plaisanciers et usagers de la mer à adopter quelques gestes simples pour protéger ces espèces sensibles : Si vous croisez des dauphins en mer :

du groupe

05 46 44 99 10.

Ces gestes simples participent à la protection de ces espèces sensibles et au bon Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr

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1 5 ans de Fête… du Coquillage !

Elle sonne le glas de l’été mais pas celui de la convivialité et aura cette année une saveur particulière.

Et oui le temps passe et voilà le traditionnel rendez-vous de fin d’été à l’aube de ses quinze ans… avec un succès toujours renouvelé ! Il faut dire que la Fête du Coquillage n’a pas son pareil pour illustrer l’île de Ré qu’on aime : animée, joyeuse, festive et rassemblée autour de ses saveurs locales et maritimes.

De simple soirée à journée

Il fut un temps où la Fête du Coquillage débutait avec les rayons déclinants d’un soleil toujours généreux à son encontre et faisant rayonner qui plus est le cadre somptueux du port de Saint-Martin. Mais depuis deux ans et après un essai transformé, la voilà lancée dès l’heure du déjeuner. Agrémentées de frites et pour la première fois cette année des bières de Ré, quoi de plus délectable en effet que les huîtres de l’Ile de Ré, et en musique s’il vous plaît !

Après-midi tonique

Après une pause digestive, place à la fête et elle commence à l’heure du goûter avec une déambulation musicale s’égayant dans les rues de Saint-Martin et sur les quais du port. Presque aussi incontournables que les coquillages, les percussions brésiliennes Batala donnent le rythme avec une énergie d’enfer. L’année dernière, le public avait aussi découvert la dynamique fanfare La Cocarde Bandas Blaye, cette année ce seront les Fifres et tambours d’Aunis et de Saintonge, association ajoutant

aux plaisirs d’un répertoire varié une touche originale, puisqu’ils seront… en tenues napoléoniennes. Voilà qui promet de séduire un public toujours enthousiaste jusqu’au début de la soirée.

Déguster et danser

Sur les quais, de longues tables dressées et dans le jour déclinant, il s’agit maintenant de savourer les délices de la mer, huîtres, moules et vanets, bien sûr autour d’un verre et avec modération mais toujours en bonne compagnie et sur un fond de musique, jusqu’au moment attendu du tirage de la tombola, qui promet cette année encore de faire des heureux

grâce à la générosité des partenaires de l’évènement. Et ce n’est pas fini car après s’être restaurés, place à la danse avec DJ Chris, pour digérer, chanter et se trémousser joyeusement. Ben oui, pourquoi se gêner ? C’est tout ça la Fête du Coquillage…

Vice-président récemment élu du Cercle Nautique Martinais, association organisatrice, et plus spécialement en charge de la Fête du Coquillage, Thierry Conroy nous confie se régaler à sa préparation, « même si c’est un travail à l’année ! », précise celui qui avait peur de s’ennuyer à l’âge de la retraite. Profitons-en pour saluer les quatre-vingts bénévoles sans lesquels

Une belle année pour tous les sauniers

cette belle journée n’aurait pas lieu. « L’organisation est bien rôdée », poursuit Thierry Conroy, reconnaissant quand même manquer d’une dizaine de (jeunes) bras pour aider au démontage en fin de soirée. A bon entendeur… Pauline Leriche Rouard

La Fête du Coquillage S amedi 27 septembre sur le port de S aint- M artin

16h-20h30 : déambulations musicales –dégustations de coquillages à partir de 16h30 20h30-23h : animations

La saison 2025 se termine tranquillement en ce mois de septembre, mais le bilan d’une saison productive peut déjà être tiré. Les sauniers de l’île de Ré ont su profiter d’une météo avantageuse et ont refait le plein !

Le mois de septembre sonne, comme à son habitude, la fin de la saison. Même s’il y a toujours quelques grains de sel à cueillir. Denis Dupré, saunier membre de la Coopérative des sauniers de l’île de Ré, a du mal à s’arrêter. « Il y

en a encore, ce serait dommage de le laisser, » explique ce dernier sur son marais situé dans le Fier d’Ars. « Je suis tellement bien sur mon marais : je pourrais très bien repartir pour trois semaines de traite s’il le fallait. » Pourtant la saison a été

intense. « Juin a été un peu mou, et la moindre erreur pouvait coûter très cher », détaille-t-il. « Mais une fois que ça été parti, ça a été très fort. Quelques petites pluies ont calmé le jeu vers le 20 juillet, mais après c’est reparti pour trois semaines de bonne production avec du sel de qualité, des gros grains et en quantité. Il y a eu une autre petite pluie vers le 15 août, puis à nouveau une belle session de deux semaines. »

Reconstituer les stocks

gros sel produites sur cette saison et 150 tonnes de fleur. Des estimations qui ne pourront être confirmées qu’au mois de mars, puisque le grand charroi a dû être repoussé faute de place dans les silos de la Coopérative. « C’est une bonne nouvelle », rassure Denis Dupré, « car cela veut dire qu’on a du stock, et qu’on a encore beaucoup produit cette année. » Et même si on est loin des 3700 tonnes de gros sel de 2022, c’est

un beau millésime. « 2018 et 2002 étaient des saisons exceptionnelles. Là, on est juste dans une bonne saison. On a franchi les 700 kg à l’aire saunante, ce qui est déjà très bien. Comparé à 2024 qui avait été très mauvaise, cette année a été parfaite. »

Même son de cloche du côté des indépendants et des plus petits producteurs. « C’est une saison comme on les aime », confirme Cédric Fortunier, producteur de sel chez Rivesalines. « On n’est pas dans des records, mais on a bien produit, avec 91 tonnes de gros et 12,5 tonnes de fleur. » « Cette saison est d‘autant plus satisfaisante que 2024 avait été peu productive, » explique Cyril Bellin du Sel d’Ernest. « Il me restait un peu de stock sur le gros sel, mais je n’avais plus de fleur. J’ai donc pu reconstituer mes stocks, et j’ai de nouveau de quoi répondre à la demande. Je vais pouvoir passer une année sereine, en espérant que l’année prochaine soit aussi bonne, alors je serai très heureux ! »

Aurélie Bérard

Quand la dégustation rencontre les Batalas, pas facile de circuler sur le port mais quelle ambiance !
© Cercle Nautique Martinais
Denis Dupré a produit entre 140 et 150 tonnes sur son marais cette année, et détient le record de la Coopérative.

Cap sur Le Grand Pavois

Pour cette 53 e édition d’un Salon né en 1 973 et faisant partie du top 5 des salons nautiques internationaux à flot, avec 2 5 0 bateaux exposés à terre et autant à flot, Grand Pavois Organisation navigue entre tendances futures, actualité et héritage. Avec Le Grand Pavois Beach qui, pour sa 2 ème année d’existence, vise à o f frir une porte d’entrée accessible à tous sur la pratique du nautisme.

Si la filière nautique est chahutée par des vents contraires ayant pour noms inflation et incertitudes géopolitiques, comme l’ensemble des secteurs économiques, elle résiste malgré tout sur la durée.

Une filière nautique qui résiste

Les ventes de bateaux neufs - voile et moteur - ont régressé de près de - 15 % l’an passé, les unités de moins de 9 mètres étant à l’origine de ce repli, tandis que le marché des bateaux d’occasion n’a reculé que de - 3 %. L’évolution des ventes de bateaux neufs et d’occasion depuis 2012 traduit toutefois la stabilité du marché sur une longue période. La location maritime a pour sa part connu une activité soutenue en cette saison estivale 2025, avec de belles tendances sur l’arrière-saison.

Un enjeu : accompagner une pratique régulière

Une enquête IFOP menée pour la Fédération des Industries Nautiques montre que le nautisme attire avec 16 millions de pratiquants, dont 4 millions de pratiquants réguliers. Ainsi, un axe prioritaire de développement de la filière est d’accompagner les 12 millions de pratiquants occasionnels (en majorité urbains de moins de 50 ans) vers une pratique régulière. Autre enseignement, émergent de nouveaux usages : la location et l’usage partagé sont plébiscités par les moins de 50 ans, en attente de simplicité, d’innovation et de liberté, mais aussi d’une plaisance plus responsable.

Le Grand Pavois, ce sont 53 pays représentés, 600 marques internationales référencées et 500 bateaux exposés, la découverte des nouveautés en avant-première, des essais en mer, des rencontres, des échanges, des baptêmes et initiations, des visites de bateaux exceptionnels, ainsi que la promotion du nautisme de demain, plus écoresponsable. Cette année, l’invité d’honneur sera le fort Boyard : pour chaque entrée, 1 € sera reversé par Grand

Pavois Organisation à la Fondation du patrimoine dans le cadre du projet de sauvegarde « Sauvons le fort Boyard ! ».

Les nouveautés du salon

Parmi les nouveautés, une nouvelle marina multicoques à flot, qui accueillera 40 unités allant de la croisière côtière au grand voyage, avec des pontons transversaux.

Installé sur la plage des Minimes, avec un accès direct à la mer, Le Grand Pavois Beach prend de l’ampleur pour sa deuxième année, il sera ouvert quatre jours, du 25 au 28 septembre. Il vise à célébrer les activités de glisse et de sports nautiques comme le windfoil, le wingfoil, la voile légère, le paddler et cette année la plongée. Plusieurs espaces seront proposés avec la tente d’animations - « le Spot » - où se succéderont conférences, projections, rencontres et dédicaces, la piscine pour les initiations et les jeux aquatiques, le sable pour les initiations en mer et les animations sur la plage, et le Beach bar pour se désaltérer avec vue sur la mer... De belles projections de films sont prévues : notamment celle du documentaire « inspi’Ré », présenté en avant-première, qui retrace une aventure hors norme : 65 km autour de l’île de Ré à la nage, en douze heures, défiant les marées et les éléments. Huit nageurs en relais, accompagnés d’un paddliste et de trois bateaux d’assistance, ont relevé ce défi de vitesse et d’endurance. Cette expédition solidaire soutient l’association Vaincre la Mucoviscidose (les 26 & 27 septembre à 12h).

Pavois Fishing proposera sa scène d’animations équipée d’un bassin de démonstration, son village pêche avec ses exposants, sa galerie de bateaux de pêche, sa marina permettant des essais en mer tous les jours, et bien sûr le tournoi de pêche aux leurres en « no kill ». Le Grand Pavois est le seul salon au monde à proposer un tel dispositif, ainsi qu’une compétition de pêche en mer.

antifoulings écologiques, en passant par un chantier naval de reconditionnement, sans oublier des associations engagées. La 6è édition des Trophées Innovation Nautisme Nouvelle-Aquitaine est programmée le 25 septembre.

Pêche, tradition et éco-navigation

Créé en 2008, l’espace Pêche et Grand

Les bateaux vintage, tradition, monuments historiques, ou encore inscrits au patrimoine auront pour la deuxième année leur espace baptisé « Héritage & Savoir-faire » avec la revue La ChasseMarée. Des bateaux exposés, une table ronde sur les bateaux du patrimoine, organisée par le Rétais JeanMarie Chauvet d’Arcizas et animée par Gwendal Jaffry du Chasse-Marée. L’espace éco-navigation et innovations durables accueillera 45 entreprises et start up engagées, allant du bateau à motorisation électrique ou hybride aux

Le président de Grand Pavois Organisation, bien connu des Rétais et particulièrement des Portingalais, dont il est le maire depuis 2020, ne boude pas son plaisir d’accueillir les plus de 70 000 visiteurs attendus, scrutant de près la météo !

Nathalie Vauchez

Pour sa 2ème année, le Grand Pavois Beach - que l’on aperçoit au 1er plan - fait un zoom sur la plongée.

La fête des associations en images

Avec près de 80 associations participantes et une météo clémente, l’édition 2025 de la fête des associations qui s’est déroulée au Bois-Plage dimanche 7 septembre a confirmé l’attachement des Rétais à leurs associations et l’implication des nombreux bénévoles qui les animent toute l’année. Nous vous proposons un petit condensé de la vie associative rétaise en photos.

La fête des associations vue de l’intérieur...
Les inscriptions vont bon train à l’École de musique de l’île de Ré.
Le Football Club Réthais aux manettes pour substanter petits et grands !
Ré Jeunesse gère 3 centres de loisirs pour adolescents, ainsi que des voyages.
Inventivité de mise chez Riv’Sourires. Le Twirling La Rochelle Ile de Ré toujours très actif.
L’association Gym volontaire boitaise propose aussi zumba, pilate et badminton.
Sur le parvis et le parking, foodtrucks et animations.
Run in Ré prépare activement sa 1ère course à pied, l’Échapée Rhétaise, prévue le 11 octobre 2025.
Les associations de protection des chats des différents villages réunies sur le même stand.
...et de l’extérieur.

Dans les coulisses d’Intermarché Saint-Martin, avec Frédéric Molle

Responsable du pôle traiteur, charcuterie, fromagerie d’Intermarché Saint-Martin de Ré depuis le lancement en 2020 du nouveau concept de magasin, Frédéric Molle joue un rôle clé, étant sur tous les fronts, sans jamais se départir de son calme et de sa bonne humeur.

Un parcours très riche et les hasards de la vie l’ont mené sur l’île de Ré, où il vit avec sa famille.

Tombé dans la marmite dès son jeune âge « Tombé » dans le métier très tôt, aidant dès son jeune âge ses parents installés à leur compte, Frédéric se lance dans des études dédiées dès l’âge de 15 ans. Titulaire d’un Brevet professionnel et d’un CAP charcutier-traiteur, il a réalisé durant son cursus de formation plusieurs stages auprès des MOF (Meilleurs Ouvriers de France). Il travaille plus de dix ans chez Fauchon à Paris, comme Second puis Chef de cuisine, puis devient responsable des ouvertures des magasins traiteurs Fauchon, qui cuisinent et assemblent sur place, puis responsable recrutement et enfin formation.

De Fauchon Paris au Centre-Ouest de La France... en passant par Sablé-sur-Sarthe et Sao Paulo ! Il est alors sollicité pour accompagner l’ouverture d’un magasin traiteur à Sao Paulo, au Brésil, où il se rend à plusieurs reprises. Puis, en 2005, il décide avec son épouse, rencontrée à Fauchon, de s’installer comme boucher-charcutier-traiteur à Sablé-sur-Sarthe, sa famille étant implantée dans le coin. L’aventure durera près de sept ans, exigeant un important investissement humain pour le couple, qui fournit notamment les repas de nombreux évènements, pouvant rassembler jusqu’à sept cents convives, avant qu’il n’ait une opportunité de revendre son affaire située en centre-ville. Il envisage d’ouvrir un restaurant du midi, se penche sur l’achat d’une supérette à Rivedoux-Plage pour finalement rejoindre un hypermarché à Angoulême, où il assumera la fonction de responsable traiteur-charcutier-fromager, ainsi que du Libre-Service et du frais. « Mais je m’y ennuyais, je n’étais pas assez sur le point de vente, j’aime être au cœur du commerce, en contact avec la clientèle...»

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Environ trois fois par semaine, Frédéric doit aussi passer les commandes auprès de la base mais aussi des producteurs locaux, avec lesquels il affectionne particulièrement de travailler.

Et comme s’ils n’étaient pas déjà bien occupés, Frédéric et son équipe préparent - fabrication maison - les buffets, cocktails, repas de particuliers, entreprises ou associations. Sur commande, effectuée au moins huit jours avant, afin de pouvoir anticiper. Pour cela, et plus globalement pour un fonctionnement optimal du magasin, il échange en permanence avec les responsables des autres rayons - un groupe WhatsApp permet une communication instantanée et permanente entre eux. Bien sûr, le management de l’équipe est un autre volet essentiel de sa fonction. D’ailleurs, celle-ci n’étant actuellement pas au complet, Intermarché Saint-Martin recrute pour son rayon traiteur-charcuterie.

« Je suis un épicurien »
« J’aime être en contact avec la clientèle »

Qu’à cela ne tienne, Frédéric devient formateur pour la centrale Intermarché Région Centre-Ouest. Dès lors, il sillonne les routes de tout le secteur pour former les équipes des magasins de l’enseigne aux différents métiers de charcutier, traiteur, fromager, il assure aussi des formations sur les assortiments, les implantations, le commerce, la gestion de rayon au plan financier, la vente. Après dix ans passés par monts et par vaux, il est recruté par Séverine et Emilie, les dirigeantes d’Intermarché île de Ré, pour lancer le rayon charcutier-traiteur-fromager et notamment la fabrication sur place, dans le tout nouveau concept de magasin Intermarché SaintMartin, lors de son ouverture au printemps 2020.

L’aventure rétaise

L’île de Ré, il la connaît bien, puisque enfant, Frédéric y venait souvent, hors périodes de vacances. Il s’y installe ainsi en 2020, avec son épouse et ses trois enfants. Le nouveau concept d’Intermarché SaintMartin, centré sur l’expérience client, le séduit d’autant plus qu’« épicurien, j’aime le travail du frais, élaborer des recettes, innover, faire des menus », explique-t-il.

Des journées très rythmées !

Ses journées commencent dès 4h30 du matin, puisqu’il assure l’ouverture du magasin, et de la boulangerie. La mise en place avec son équipe du rayon - qui sera rechargé à plusieurs reprises dans la journée - est la première priorité. Puis Frédéric se met aux fourneaux pour cuisiner entre 5h et 7h30. Les entrées et plats sont élaborés avec les produits frais du magasin, Frédéric aime varier ses propositions culinaires, en tenant compte bien sûr de la saison, mais aussi des souhaits émis par les clients : « Récemment on m’a demandé des tomates farcies, du lapin en sauce... Avec l’achat de nos plats cuisinés, le magasin offre l’accompagnement - riz, pâtes, courgettes, semoule, haricots verts... - c’est très apprécié de nos clients. J’aime aussi essayer régulièrement de nouvelles recettes, comme dernièrement un osso bucco de dinde aux Côtes du Roussillon, les lasagnes sont aussi très appréciées, tout comme le saumon et le cabillaud, en sauce. Bien sûr, on propose aussi les plats de la base, référencés par notre Centrale. »

Puis il faut recharger le rayon fromager dans la matinée, assurer la coupe des fromages frais emballés disposés en bac. « La charcuterie sous vide - prête à emporter - a également connu une croissance à trois chiffres cette année, les gens aiment voir directement le prix affiché sur tous les produits sous vide. »

Un homme décidément passionné

Mais y-a-t-il encore une place pour les loisirs dans un tel emploi du temps ? « Quand je rentre en début d’après-midi chez moi, je déjeune, je fais une sieste, puis je vais chercher notre fils cadet à l’école de Rivedoux-Plage... Et puis je suis entraîneur au Ré Handball Club, pour les garçons de moins de 13 ans. J’ai entraîné d’ailleurs mes trois enfants, on pratique tous ce sport dans la famille, et je n’ai forcé personne !

Avant d’aller vaquer à ses nombreuses occupations, Frédéric nous annonce qu’il part ce week-end participer à Tours au jury de dégustation dans le cadre du « Mondial du Fromage 2025 ». « Je vais déguster des fromages AOP français et des fromages de tous les pays ! » Epicurien, vous disiez ?

Recrutement

Pour postuler, vous pouvez déposer votre candidature (CV) à l’accueil des deux magasins Intermarché de SaintMartin et La Flotte ou l’envoyer sur pdv09285@mousquetaires.com

Avenue des Corsaires

SA INT- MA RTIN DE R É

Tél : 05 46 09 42 02

Frédéric Molle est au four…. et au moulin du pôle charcutiertraiteur-fromager-événementiel d’Intermarché Saint-Martin de Ré.

Deux permanences à l’écoute de nos ados

Deux nouvelles permanences dédiées aux adolescents sont proposées au Pôle Service à la Population, à Sainte-Marie de Ré. Ces permanences o f frent aux jeunes et à leurs familles un espace d’écoute et de soutien gratuit et confidentiel.

Le constat mené par la Communauté de Communes, coordonnée avec la CAF dans le cadre de la 2ème convention territoriale globale, est simple : les adolescents rétais ne se rendent pas sur les structures d’écoute qui leur sont dédiées à La Rochelle. Pour pallier cela, la décision a été prise de faire venir les professionnels directement sur l’île de Ré.

Des pros pour nos ados Ainsi tous les premiers mercredis du mois de 14h30 à 17h30, des consultations Jeunes Consommateurs sont main-

tenant proposées par Tremplin 17. Ces consultations permettent aux jeunes de 12 à 25 ans qui le souhaitent et à leurs parents de faire le point sur des consommations à risque comme l’alcool, le tabac, le cannabis, mais également les écrans ou les jeux vidéo par exemple. Le premier après-midi de consultation se tiendra le 1er octobre prochain.

Les deuxièmes mercredis du mois, de 13h à 17h, la Maison des Adolescents de Charente-Maritime propose, elle, un temps d’écoute et de soutien sur des thématiques plus personnelles comme la confiance en soi, le harcèlement,

Vente d’un bien communal à La Flotte

Maison à usage d’habi tation de type 4, d’une surface habitable de 95 m2, construite en 2011, comprenant :

- Au rez-de-chaussée : une pièce de vie avec cheminée, un WC et un débarras.

une salle de bain et un WC.

- Le prix de vente est fixé à 236 845,00 € TTC frais accessoires inclus pour l’ensemble du bien. Le règlement d’attribution et le dossier de candidature, validés par la délibération n° 2025-046 en date du 3 juillet 2025, sont disponibles, à partir du 1er août, uniquement :

A l’accueil de la mairie, sis 25 cours Félix Faure 17630 La Flotte :

de 14h à 16h30

Ou sur le site de la commune www.laflotte.fr à la rubrique Vivre – Logement.

Aucun envoi ne sera fait par mail, ni par courrier.

Les dossiers de candidature devront être adressés complets et obligatoirement par courrier recommandé avec accusé de réception à l’adresse suivante :

Maître Nicolas PIRS, commissaire de justice - 61 av. Denfert-Rochereau 17000 La Rochelle

Dépôt des candidatures entre le 1er août 2025 et jusqu’au 30 novembre 2025 inclus (cachet de la poste faisant foi).

Tout dossier incomplet ou transmis en dehors du délai de candidature susvisé ne sera pas pris en compte.

Communiqué de la mairie de La Flotte

la sexualité, la gestion du stress, l’alimentation, le sommeil, l’estime de soi, etc. Les adolescents de 12 à 25 ans sont accueillis sur rendez-vous par des psychologues, infirmiers ou médecins spécialisés selon leurs besoins.

Les deux permanences sont accessibles sur rendez-vous et gratuitement, pour les adolescents seuls ou accompagnés de leurs parents. L’anonymat et la confidentialité sont, bien entendu, la règle.

Ces deux permanences étaient souhaitées par la Communauté de Communes depuis quelque temps maintenant, mais encore fallait-il trouver un lieu adapté pour les mettre en place. L’ouverture du nouveau Pôle Service à la Population, en mai dernier, a permis au projet de se mettre en place.

Pour prendre rendez-vous

Consultations Jeunes Consommateurs - Association Tremplin 17 : 05 46 68 87 17 Point Accueil Ecoute Jeunes - Maison des adolescents de Charente-Maritime : 05 46 50 01 49 ou contact.nord@maison desadolescents17.fr

Le Pôle Service à la Population est situé place de la Pléiade, à SainteMarie de Ré.

JEUNES

Le club ciné attend ses membres ! Sujet plus léger pour les ados : le cinéma la Maline ouvre un club ciné pour les 12/25 ans. Au programme : une séance de ciné mensuelle suivie d’un débat, mais également l’organisation d’un festival, un stage de réalisation d’un court-métrage ou encore des rencontres avec des professionnels du cinéma. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre. Pour participer, contactez la Maline : www.lamaline.net ou scannez le QR Code.

Journée découverte à l’Aéroclub de La Rochelle

L’Aéroclub de La Rochelle, en partenariat avec le CRA 10 (Comité Régional Nouvelle-Aquitaine de la FFA - Fédération Française Aéronautique), organise le samedi 4 octobre 2025 une journée découverte de l’aéronautique, destinée aux jeunes à partir de 12 ans, dans ses locaux.

Au programme : Rencontres avec des professionnels de l’aéronautique (métiers, formations, opportunités) ; Découverte des activités aéronautiques proposées par l’aéroclub ; Jeu-concours avec vols découverte à gagner.

Cet événement, organisé chaque année dans différents aéroclubs de la région, se tiendra donc en 2025 à La Rochelle. L’objectif est de sensibiliser les jeunes aux nombreuses carrières possibles dans le secteur aéronautique et de leur permettre de rencontrer celles et ceux qui en sont les acteurs.

Une quinzaine de stands seront tenus par différents acteurs professionnels des secteurs aéronautiques : les trois armées, la protection civile, les industriels rochefortais (peinture, sièges d’avions de ligne), pilotes de lignes ayant commencé à voler au

sein de l’aéroclub, pompiers, etc. sans oublier celui de l’aéroclub pour le brevet d’initiation aéronautique et les licences de pilote privé.

Les jeunes qui s’inscrivent sur le site du CRA (https://cra10.fr/les-jeunes ) se verront remettre un QCM pour participer au tirage au sort des vols découverte le matin et l’après-midi. CP

A PPEL À C AN D I D ATU R ES
Frédérique Bodin, infirmière hospitalière, tient les permanences du Point Accueil Ecoute Jeunes.
Lucile Dron

Sören Nguema, champion du monde à 15 ans

Sören Nguema a décroché le titre de Champion du monde U1 7 en Bic 2 93 le 2 3 août aux Pays de Galles. Ce jeune Rochelais a découvert la planche sur l’île de Ré.

a franchi en tête la ligne d’arrivée de la 15e et dernière manche des Championnats du Monde U17 le 23 août dernier.

Du haut de ses 15 ans, Sören a déjà l’étoffe d’un grand champion, comme le prouve l’exploit qu’il a réalisé fin août à Pwllheli en remportant l’ultime course des Championnats du monde U17 qui l’opposaient à une soixantaine de concurrents. Lui qui visait le top 5

s’est imposé avec cinq points d’écart sur le deuxième du classement, au terme de six jours de course. « Je ne réalise pas trop », avoue-t-il, « mais je suis vraiment très content. »

Sören a débuté la planche à voile à l’âge de 9 ans, alors qu’il vivait sur l’île de Ré. « Avec mes parents et ma petite sœur on a vécu deux années sur l’île de Ré, et j’ai fait mon CM1 et mon CM2 à l’école de La Flotte. Quand on est arrivé sur l’île, j’ai commencé par faire de la natation. Mais ça ne m’a pas plu. J’ai alors essayé la planche au CNCG de La Couarde et là, j’ai adoré. Je suis resté deux ans au CNCG. J’aime

Fleur de sel, un festival qui ne craint pas la pluie

Malgré la météo plus que maussade du dimanche 14 septembre, le public a répondu présent à la troisième édition du Festival Fleur de Sel organisé par le Département de Charente-Maritime aux Portes-en-Ré. mille personnes. Fort heureusement, les barnums étaient suffisamment vastes pour que le public puisse se déplacer sans trop de difficultés, et les tablesrondes ont fait le plein tout au long

de la journée, tout comme les stands tenus par les différents sauniers. Même le circuit extérieur de visite pédestre commenté « À la rencontre des sauniers » a accueilli de nombreux participants. Seule ombre au tableau : le Selathlon, un raid multisport organisé par l’écomusée du marais salant, qui a rassemblé seulement huit sportifs et dont l’épreuve de canoë a été annulée à cause du vent.

COLLÉGIENS - S ÉJOU R EN A UST R ALIE

la vitesse, et le contact direct avec la planche et la voile. Contrairement à un bateau par exemple, là, c’est tout mon corps qui dirige. »

Un premier titre de Champion de France Quand la famille déménage à La Rochelle, Sören rejoint le club La Rochelle Nautique. Au moment du passage en 6e, il est admis en sport-études Voile au Collège Fromentin. Une spécialité qu’il poursuit encore aujourd’hui, au Lycée Dautet, où il vient de faire sa rentrée en classe de première. Au fil des compétitions, Sören s’est imposé comme l’un des jeunes Français les plus prometteurs, et en 2023 il obtient le titre de Champion de France Minimes. Depuis, il participe à toutes les régates internationales, comme les Championnats d’Europe d’avril 2025 à Ostia en Italie, où il a terminé 6e en T293 U17.

« Sören a progressé rapidement et a eu très vite de bons résultats, » explique

son père, Yann Nguema. « La voile fait partie de sa vie depuis six ans maintenant. C’est devenu vital pour lui de naviguer, alors nous l’emmenons à toutes ces compétitions. Malgré toutes les difficultés. Car il faut savoir que c’est une discipline qui n’est pas du tout soutenue par la Fédération française de voile, alors que c’est un sport énormément pratiqué. C’est aux parents de se débrouiller, et c’est d’autant plus difficile pour Sören que nous ne venons pas du milieu de la voile. On a dû tout apprendre nous aussi. »

Sören compte cette année se consacrer un peu plus au wingfoil, sans pour autant délaisser sa Bic. De belles compétitions, et de belles victoires, sont à présager. Pour pouvoir continuer à performer au plus haut niveau, Sören est d’ailleurs à la recherche de sponsors ou de mécènes qui pourraient l’aider à financer ses prochains projets sportifs.

Des échanges enrichissants

Traditionnelle soirée australienne organisée par l’association île de Ré-Espérance en l’honneur des derniers élèves à avoir e f fectué un séjour en Australie.

ayant séjourné en Australie cet été : Elisa Picaud Viennet, Naïs Wallerand et Malo Enet.

L’association île de Ré-Espérance recevait le 12 septembre les élèves de 4e (année 2024/2025) du collège Les Salières, ayant effectué cet été un voyage en Australie, en présence de leurs parents, de tous ceux qui participent à l’organisation de ce voyage et d’une délégation australienne conduite par Victoria Brown, déjà venue dans l’île lors du 30e anniversaire du jumelage ile de Ré-Shire of Esperance. Cette possibilité de séjour encadré en Australie attire de plus en plus d’élèves et cette année les candidats étaient au nombre de 17. Le jumelage n’a toujours concerné que deux élèves, la difficulté étant de trouver des familles d’accueil australiennes. Les efforts réunis de l’association rétaise et de

Valérie Fortunel, professeur d’Anglais au collège ont permis que pour la première fois un troisième candidat parte.

C’est ainsi, qu’Elisa Picaud Viennet, Naïs Wallerand et Malo Enet ont pu s’envoler en juillet dernier vers un pays qui les a profondément marqués par sa nouveauté et la beauté de ses paysages. Ils ont projeté les courtes vidéos réalisées durant leur séjour et montrant les endroits visités, les monuments, la nature splendide, les animaux qu’ils n’avaient pas l’habitude de côtoyer. Tous sont revenus enchantés, riches de leurs étonnements, de leur découverte d’une société, de relations familiales et d’une conception différente de l’enseignement.

Catherine Bréjat

Sören
Valérie Fortunel, professeur d’Anglais au collège les Salières, entourée des élèves
L’Association des Producteurs de Sel de l’île de Ré a présenté aux visiteurs les différents types de sel.

La Fête des Vignes en Ré s’enracine !

Cette 3 ème édition de la Fête des Vignes en Ré s’est déroulée le premier week-end de septembre.

Nouveauté cette année, la Cie du Théâtre Amazone, avec Laurence Andreini Allione et son équipe d’acteurs ont su avec talent, sublimer les différents lieux de production d’Uniré, devant un public ravi

et conquis par cette pièce immersive.

L’atelier cocktail des jeunes du Lycée

Hôtelier de La Rochelle a rencontré toujours le même succès, tandis qu’à l’extérieur DJ Nina Ly ambiançait le déjeuner.

Les Sauniers de l’île de Ré représentés par la Coopérative des Sauniers et les Huîtres de l’île de Ré, représentées par l’Association des producteurs APH-Ré et la famille Neveu étaient fidèles au poste. Bien sûr la dégustation du bourru a éveillé papilles et curiosité. Quant aux Vignerons de l’île de Ré, après une matinée de vendanges, ils étaient présents et répondaient aux questions des visiteurs, notamment sur leurs méthodes de production et les engins agricoles exposés. L’exposition du Musée du Platin, installée dans le chai à Cognac permettait aussi d’en savoir un peu plus sur le métier de vigneron.

La cave coopérative Uniré donne rendez-

vous l’année prochaine aux Rétais et visiteurs pour une nouvelle édition, toujours plus belle ! NV

La pièce de théâtre de la Cie

L’exposition de différents engins agricoles, une bonne occasion d’échanger avec les viticulteurs

Qui dit mieux, adjugé… vendu !

13 septembre, à Sainte-Marie, la première soirée d’enchères rétaise a mobilisé près de deux cent participants.

La salle des Paradis a été aménagée pour l’occasion : de petites tables rondes style bistrot et des rangées de chaises attendent les visiteurs sous une lumière tamisée, pour mieux valoriser la cinquantaine d’œuvres d’art mises en scène avec soin sur la scène illuminée. Le ton est donné pour une soirée culturelle peu ordinaire. En ouverture, les remerciements mutuels d’usage à l’adresse de l’association Ile Arts et Culture, représentée par sa présidente Isabelle Chevallier et sa secrétaire Blandine Hulin, mais aussi bien sûr à tous les artistes donateurs par la conseillère municipale maritaise Anne Pawlak, très investie dans ce projet original. Parmi eux, des noms rétais connus, Patrick Plattier, Olivier Tourillon, Lili Dupeux ou encore Françoise Héraudeau et Marina Rinaldi. Au marteau, le comédien crieur des rues Sébastien Blanc pour une mise aux enchères dans les règles de l’art.

Mais nous sommes loin ici de l’atmosphère parfois compassée des salles de vente. Le commissaire-priseur arbore de rutilantes baskets rouges, son assistant Cédric un look singulier et l’ambiance est à l’humour désopilant pour chauffer la salle, tandis que sur la scène, peintures, photographies, sculptures et objets d’art divers attendent sagement de trouver preneur avec des mises à prix allant jusqu’à trois chiffres pour certaines œuvres.

Sur les cinquante-cinq exposées, trentecinq ont été vendues dont vingt-et-une à un montant supérieur à leur mise à prix, nous précise Anne Pawlak, ne pouvant pour l’heure nous donner le montant exact récolté., Peut-être en raison de mises à prix trop élevées, certaines œuvres n’ayant pas été vendues au premier tour ont été remises aux enchères plus tard dans la soirée à un prix inférieur, pas toujours avec le résultat escompté. Mais l’art est par

Avant de jouer du marteau, le comédien Sébastien Blanc, et son acolyte Cédric offrent à l’assistance une introduction musicale.

nature affaire de subjectivité et Anne Pawlak est bien décidée à leur trouver un acquéreur « hors scène ».

Et que ceux qui n’étaient pas présents et souhaitent néanmoins contribuer à la rénovation de l’église de

Sainte-Marie se rassurent : ils peuvent toujours faire un don direct sur www.fondation-patrimoine.org, cette dernière accompagnant la commune dans son objectif.

Pauline Leriche Rouard

Le repas très apprécié du dimanche.
Amazone, une belle nouveauté.
d’Uniré.
Toujours autant de succès pour le stand de mixologie proposé par les étudiants du Lycée Hôtelier de La Rochelle.

Octobre Rose sur l’île de Ré

Comme chaque année, communes et associations ont à cœur de faire vivre Octobre Rose sur l’île de

À LA FLOTTE

Dimanche 6 octobre, une marche et une course solidaires conduiront les participants du port de La Flotte à l’Abbaye des Châteliers, en passant par le quartier des Marais et après un détour par le Fort La Prée. Comme l’an passé, les communes de La Flotte et de Rivedoux s’associent. Le lieu de rencontre des marcheurs et coureurs venus du port flottais ou de l’esplanade de Rivedoux se fera sur le site de l’Abbaye, qui se verra agrémenté d’un chalet. Dès 10h, sur le port, le départ de la marche sera donné, la course démarrant elle à 10h30. Des plans du circuit seront délivrés aux participants. A l’arrivée à l’Abbaye, l’Harmonie municipale accueillera les marcheurs et coureurs en musique, une collation sera offerte aux participants, offerte par les commerçants partenaires. Des produits dérivés seront en vente sur les chalets de départ et d’arrivée, ainsi qu’à l’Atelier fait main, rue du Marché, à La Flotte, dont les bénéfices seront reversés au profit de la Ligue 17 contre le cancer. Ces animations sont proposées en partenariat avec l’association La Flotte en rose. Le minibus de la commune sera mis à disposition des personnes qui ne souhaiteraient pas revenir à pied en centre-bourg.

À RIVE D OUX-PLAGE

Samedi 11 octobre , à 11h à la bibliothèque municipale, atelier « L’alimentation et le cancer », avec un focus particulier sur les idées reçues ainsi que sur la gestion des effets secondaires (modification du goût, perte d’appétit, vomissements, diarrhées…).

Atelier animé par la nutritionniste Claire Fauchères.

Vendredi 17 octobre, une marche nature est proposée à 15h00, au départ du square Roger Bonnin Balade organisée par l’association La Couarde en Fête en partenariat avec le Bois-Plage.

Quelques kilomètres entre vignes et plages entre les deux villages. Puis, retour à la bibliothèque pour un goûter santé offert aux marcheurs.

A 17h30 : RV détente avec Corinne Caspar pour une relaxation sonore et olfactive, à la bibliothèque.

Participation : 10€. Les dons seront entièrement réservés à la ligue17.

A U BOI S - P LAGE

Marche commune Le Bois Plage / La Couarde le vendredi 17 octobre à 15h, départ du square de l’ancienne école, arrivée plage des Gollandières sur inscription avec une participation de 10€ Animations le samedi 18/10 sur la commune (programme définitif à venir).

L’ensemble des recettes et dons seront reversés à la ligue contre le cancer.

Après un café d’accueil dès 9h30, sur l’esplanade de la mer, la marche solidaire du dimanche 6 octobre prendra le départ à 10h30 en direction de l’Abbaye des Châteliers. Participation sur don libre au profit de la Ligue contre le cancer. Tous les marcheurs rivedousais se retrouveront avec les marcheurs flottais autour d’un verre de l’amitié.

À LA COUAR D E

Les évènements qui se dérouleront samedi 11 et vendredi 17 octobre seront valorisés grâce à la participation conjointe entre l’association La Couarde en Fête, la bibliothèque municipale et la commune du Bois Plage.

Organisée par la mairie, une marche rose de 5 km est prévue dimanche 12 octobre , avec un départ à 10h de la place de la République. Un pot de remerciement est prévu à l’arrivée. L’inscription gratuite se fera sur place, avec des dons libres au profit de la lutte contre le cancer. Les portes des Campani et de Toiras s’illumineront de rose tout le mois d’octobre.

À SAINT-CLÉMENT DES BALEINES

La municipalité organise dans le cadre d’Octobre rose, une pièce de théâtre des RéActeurs, le samedi 18 octobre à 20h30, salle municipale. La pièce s’intitule : « Alors là, bravo ! » Mise en scène par Marion Silhol (lire notre article en page xx). La participation est libre et intégralement reversée à La Ligue contre le Cancer. Durée : 1h15.

À S AINTE-MARIE D E RÉ

La mairie organise samedi 25 octobre à 15h une marche de 5km, soit environ 1 heure, avec pause au milieu, au départ de la place d’Antioche et retour au même endroit. Un dress code rose est suggéré. Un pot de l’amitié clôturera cette journée. Participation gratuite. Une boîte à dons sera mise à disposition, dont la récolte sera intégralement reversée à la Ligue.

À LOIX

À AR S -EN-RÉ

Cette année, la traditionnelle marche participative aura lieu samedi 25 octobre, menée comme d’habitude par Matthias Bot. Il sera possible de se renseigner auprès de la mairie quelques temps avant l’événement et sur notre page Facebook Ré à la Hune.

AUX PORTE S -EN-RÉ

Samedi 25 octobre, pour la 4ème année, associations loidaises proposent une marche de 3 à 5 km. Départ de la bibliothèque, à 15h, avec deux parcours possibles de 3 et 5 km. Les membres de la Bibliothèque, du Radeau de La Méduse, de L’APSL, du Cochonnet Loidais, du Club des Copains Rétais, de l’APE vous disent : Venez, prenez votre ruban rose (minimum 5 euros) lors d’une visite pendant nos permanences ou encore auprès de la boulangerie, Place des Délices.

Faisons équipe en participant à la marche rose sous l’égide du Comité de Charente-Maritime de la ligue contre le Cancer. Nous demanderons une participation de 5 € , minimum, par personne. l’intégralité de la recette sera versée au comité de la ligue contre le cancer.

Après l’effort, le réconfort et nous nous retrouverons à la boulangerie afin de partager une boisson rafraîchissante ou chaude, en espérant que la météo sera clémente.

Chaussez vos baskets et venez participer à la marche en faveur du dépistage précoce du cancer du sein, voici le challenge. Pour relever ce défi et vous motiver, venez en famille, avec vos amis, avec vos collègues et marcher à nos côtés pour découvrir les superbes paysages automnaux offerts lors de cette randonnée. Un parcours à travers les ruelles, les vieux puits, l’église, les marais, la plage, la chapelle de la Redoute. L’Association Les Portes en Fête se mobilise pour organiser cette marche samedi 25 octobre au départ de la place de la Liberté à 14h, en partenariat avec le CCAS des Portes en Ré et au profit de la Ligue contre le cancer. A l’arrivée : une buvette au profit de la Ligue contre le cancer du sein. Participation : 5 € ou plus au profit de la Ligue

Vous pouvez aussi marquer votre solidarité en allumant une bougie à votre fenêtre ce même jour, entre 19h et 22 heures. Des parapluies roses pour Octobre Rose, c’est la déco choisie par la municipalité pour marquer l’engagement dans cette campagne destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein. C’est l’occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie. Nous devons tous être unis par une même couleur, le dress code, le rose bien sûr ! La totalité de l’argent récolté à l’occasion de cette marche sera reversée à l’antenne charentaise-maritime de la ligue contre le cancer.

Inscriptions et renseignements auprès de l’Association Les Portes en Fête au 09.67.44.67.73 ou sur lesportesenfete@ gmail.com

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

À S AINT-MARTIN D E RÉ
Dimanche 5 octobre 2025 à 10h sur le port Marche et Course solidaires en partenariat avec l’association
Flotte en rose et Rivedoux-Plage
Octobre

« Il faut un vrai projet de territoire pour l’île de Ré »

La sécurité des Flottais et le projet de PAEN* souhaité par La Flotte et refusé par la Communauté de Communes ont été les deux points essentiels du Conseil municipal de rentrée.

Un PAEN permet de figer les espaces naturels et les espaces agricoles d’une zone étendue, sur plusieurs communes, et d’élaborer un plan de gestion et d’action.

Mais le Conseil s’est ouvert sur une histoire de corbeau. Jean Paul Héraudeau a informé son Conseil porter plainte au sujet d’un tract anonyme, distribué dans certaines boîtes aux lettres de la commune. En effet, ce tract utilise le logo de la mairie, ce qui est une usurpation d’identité, et il estime que ses propos sont diffamatoires à l’encontre d’un habitant de la commune et d’une association flottaise. Déplorant la méthode employée, la municipalité laisse le soin à la justice d’évaluer si les faits reprochés à ce citoyen nécessitent une action : « Toute personne mise en cause a droit au respect de la présomption d’innocence et à un traitement équitable », estime le maire. Renouvelant son soutien à l’ensemble de la vie associative locale, la mairie

estime qu’elle mérite respect et reconnaissance. Elle invite les habitants à faire preuve de discernement. Bien que l’identité du Flottais concerné ait été divulguée via ce tract, Ré à la Hune n’entend pas se faire l’écho de ce genre de procédé.

« La sécurité des Flottais au cœur de nos préoccupations » Il a beaucoup été question de la sécurité des habitants, « qui fait l’objet de toute notre attention » avec la labellisation Résilience nationale qui sera remise lors d’une cérémonie officielle par le Haut Comité français, pour l’ensemble de la démarche de La Flotte, à travers son Plan communal de sauvegarde (PCS), son DICRIM* et son projet de réserve communale de sécurité civile. Pour

une première année de labellisation, La Flotte a trois étoiles sur quatre, les quatre étoiles pouvant être obtenues avec un second questionnaire, par la suite.

A ce sujet, le maire a annoncé la création d’une commission temporaire communale dédiée à la création d’une Réserve Communale de Sécurité Civile. Dans le cadre du déclenchement du PCS, une convention relative à la mise à disposition de matériels/denrées par des partenaires va être signée avec chacun d’entre eux. Ainsi, par exemple, si l’eau n’était plus potable, l’approvisionnement en bouteilles d’eau serait assuré. Ce n’est qu’un exemple.

Le maire a déploré n’avoir pas reçu, un an après l’avoir sollicitée, la subvention attendue du Fonds ministériel de prévention de la délinquance, dans le cadre de l’installation (en début d’été) d’un dispositif de vidéoprotection sur des points stratégiques de La Flotte. « Je n’ai pas dit mon dernier mot. », a-t-il précisé.

L’étude de faisabilité d’un PAEN écartée par la CdC

Jean Paul Héraudeau a informé le Conseil municipal que la présidente du Département a écrit au président de la Communauté de Communesl’intercommunalité, porteuse du PLUi*, étant l’interlocutrice incontournablepour étudier la faisabilité de la mise en place d’un PAEN* dans trois communes du sud de l’île de Ré, intéressées : La Flotte, Rivedoux et Sainte-Marie (lire notre article très complet paru en

Don record pour la SNSM-Ile de Ré

juin 2023 : https://www.realahune.fr/ vers-la-creation-dun-paen/). « Nous voulons éviter le mitage du territoire et souhaitons être site pilote en la matière. » Le maire a lu la réponsenégative - de Lionel Quillet à Sylvie Marcilly, estimant entre autres qu’il y a assez de dispositifs de gestion des espaces naturels et agricoles déjà en place sur l’île de Ré et que cet outil n’est pas adapté à notre territoire.

« Je regrette qu’il ne nous ait même pas consultés, ce sujet aurait pu faire l’objet d’une discussion entre élus communautaires. Les arguments avancés dans son courrier sont à côté du sujet et il faut savoir faire la part des choses entre d’éventuelles inimitiés personnelles et l’intérêt du territoire. Du temps de la présidence de la CdC par Léon Gendre, une demande avait été faite dans ce sens au Département, mais Claude Belot - le président d’alors. NDLR - n’y était pas favorable et n’avait jamais répondu, là on avait la chance que Sylvie Marcilly nous suive sur ce projet. Comme toujours, La Flotte est en avance, il faudra donc patienter... J’espère que les Conseils municipaux vont bouger et qu’on va avoir un renouvellement de la CdC en 2026, pour un vrai projet de territoire. Il ne faut pas être dans la réaction, mais dans l’anticipation. », a estimé le maire de La Flotte.

Nathalie Vauchez

* PAEN : Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains / PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal / DICRIM : Document d’information communal sur les risques majeurs.

Tradition de chaque rentrée, l’URCAN* a réuni les associations nautiques autour de la SNSM-Ile de Ré le jeudi 4 septembre.

La soirée se déroule pour la première fois à Saint-Martin et la salle Vauban est pleine, plus de cent-vingt personnes ayant répondu présentes à ce rituel. Mais il est vrai que « la SNSM* nous tient à cœur », rappelle le président de l’URCAN, Régis Baudonnière. Un soutien indéfectible qui va au-delà des discours.

Solidarité renforcée

L’année dernière, l’URCAN avait recueilli 15 K € auprès des présidents des associations nautiques, eux-mêmes ayant battu le rappel auprès de leurs adhérents et la somme s’entendant toujours hors dons directs et individuels. Cette année, la contribution se monte à plus de 18 K€, une hausse qui n’est pas rien pour la station rétaise, et son président Denis Chatin ne manque pas de remercier l’assistance pour cette « aide très précieuse ». Il faut dire qu’entre coût (élevé) des formations,

Plus élevé qu’en 2024, le don de l’URCAN est un soutien essentiel au fonctionnement de la station de sauvetage rétaise.

incidents de matériel et carburant (50 litres par heure, avec à ce jour 280 h de moteur), la sécurité a indéniablement un coût.

Pour confiance méritée Hiver comme été et de jour comme de nuit, ils appareillent en « 11 minutes et 6 secondes de moyenne », assure Denis

© PLR

Chatin très précis, dénombrant à ce jour soixante-deux sauvetages, dont un mené la veille pour « suspicion d’homme à la mer ». Chavirages, voies d’eau, pannes moteur, engins de plage en détresse ou encore personnes encerclées par les marées… En bateau (ou pas), les situations à risque sont nombreuses et cent onze personnes ont été ramenées à bon port. « Le danger est à la côte », insiste Denis Chatin, rappelant que 100% des personnes portant leur gilet de sauvetage sauvent leur vie quand seulement 10% sans gilet ont des chances de survie. « Quoi qu’il arrive, nous serons là », conclut-il rassurant.

Unanimement reconnue et respectée, l’équipe de la SNSM-Ile de Ré porte définitivement haut les couleurs de la solidarité maritime.

Pauline Leriche Rouard

*URCAN : Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques / SNSM : Société Nationale de Sauvetage en Mer

SOLI D A R ITÉ

Plusieurs aménagements en cours

sur l’espace Bel Air

Nouveau skatepark, installation de bâtiments modulaires pour le RFO et le SCR, réutilisation des eaux usées traitées (REUT) pour l’arrosage du terrain de rugby, la commune investit à Bel Air, autour de 55 0 K € cette année.

Bientôt un vrai skate-park L’ancien skatepark ne répondait plus aux normes de sécurité, ni aux pratiques de ce sport, il a ainsi été démonté en août 2024. La municipalité a souhaité mettre en place un équipement complémentaire des structures déjà existantes sur l’île de Ré et la Rochelle. Ainsi, un diagnostic de tout ce qui existe dans les communes rétaises et à La Rochelle a été élaboré, puis une démarche participative a été initiée, avec plusieurs intervenants du domaine en Charente-Maritime : association, école, usagers. Des matériaux modernes et une structure adaptée à tous les niveaux de pratique (débutant, confirmé, expert), s’intégrant bien dans le paysage et le voisinage, tels ont été les enjeux du projet pris en compte. Ainsi, la mairie a-t-elle opté pour une structure en béton, avec des modules variés pour tous les niveaux : curbs, rails, rampes, bowl, etc. et des zones dédiées. Elle sera installée sur le même terrain communal que l’ancienne rampe, sur 1000 m2, entre le parking, le muret qui longe la route de La Noue et le clos où se situe actuellement Ophidie Circus. Des zones de circulation et de sécurité pour utilisateurs et visiteurs et une accessibilité optimale seront assurées aux abords du site. Un règlement définira les heures d’utilisation et la vidéoprotection permettra d’éviter tags, nuisances et autres incivilités.

Un budget de 260 K€ HT a été voté en 2025, pour les travaux de construction qui démarreront à la mi-octobre pour une réception avant la fin de l’année. La Communauté de Communes a été sollicitée pour une participation financière à hauteur de 30 % (fonds de concours sportif) et le Département pour 15 %.

Des bâtiments modulaires pour le RFO et le SCR

Le Ré Flying Oysters (Ultimate frisbee) ne disposant pas de locaux et le Sporting Club Réthais (Rugby) manquant de place, des containers maritimes, habillés de bardage, vont être installés sur le fond du parking du Clos Bel Air, dans le prolongement des salles associatives. Y seront aménagés des espaces de 15m2 pour accueillir, pour chacune des deux associations, un bureau et un espace de stockage, ainsi qu’un club house pour le RFO. Une salle de musculation mutualisée (30 m2) est également prévue. Le permis de construire « précaire » a été déposé, ces modulaires seront installés d’ici la fin de l’année, pour un coût de 95 K€ HT.

Réutilisation des eaux usées traitées pour arroser le stade Depuis 2013, La Flotte a déployé la REUT de la station de traitement « Clos Martin », permettant ainsi de réduire les

rejets en mer et de soutenir une activité agricole locale.

Plus récemment, elle a souhaité élargir la REUT, par la réalisation d’une extension du réseau existant, afin d’alimenter d’une part le terrain de rugby, et d’autre part, les besoins de son futur centre de services techniques qui sera construit à Bel Air. Les travaux représentent un budget total de 195 K€ HT. Ainsi 560 mètres linéaires de canalisations ont-ils été installés, avant la pleine saison, le long de la RD, de la

route de La Noue et de la voie d’accès au stade. Un écran de protection sur la clôture existante constitué de brande de bruyère, et des potelets bois en bordure du camping ont été installés. Les 84 asperseurs seront activés la nuit. L’ensemble de la pelouse ayant été resemencée, plusieurs tontes seront nécessaires, avant que le stade soit à nouveau opérationnel, vers la fin octobre. D’ici là, les joueurs de rugby s’entraînent au stade du Goisil, à La Couarde. Nathalie Vauchez

Le futur skatepark de la Flotte attirera des pratiquants de tous niveaux et de tous horizons.

autour d’une parcelle en zone des hangars agricoles

Des sujets divers et variés étaient à l’ordre du jour, dont des demandes de subventions et des questions de domanialité, avec en conclusion un retour sur la rentrée scolaire et un premier bilan de la saison couardaise.

Le dossier vidéoprotection suit son cours

Il est inscrit au chapitre demande de subvention. Rappelons que la mise en place d’un système de vidéoprotection à divers points stratégiques de la commune a été mis en délibération au Conseil municipal du 28 octobre 2024 et est aujourd’hui « quasi finalisé sur les volets technique et administratif », précise le 2ème adjoint en charge Denis Giraudeau, rappelant la tenue d’une réunion publique le 14 avril dernier, ayant reçu visiblement peu d’écho

avec seulement quatorze personnes présentes (dont les membres de la municipalité). Désintérêt ? Plutôt absence de clivage à l’heure où la demande de sécurité se fait plus forte. Reste que la question budgétaire n’est pas mineure (222 K € ) et nécessite une subvention demandée à l’Etat à hauteur de 50%. « L’équipe municipale en place s’arrêtera après la finalisation du dossier financier », explique Patrick Rayton, estimant qu’il faut « prendre la subvention et après travailler ». Précisons que le dossier a reçu l’approbation de la Préfecture.

Débat autour de l’attribution d’une parcelle Il s’agit de valider l’attribution (ou pas) d’une parcelle située dans la zone des hangars agricoles, suite à la demande d’un saunier, membre de la Coopérative des sauniers de l’île de Ré et résidant à Rivedoux. Il souhaite construire sur celleci un hangar de stockage pour le matériel de son exploitation située à Loix. Aussitôt évoquée, cette attribution soulève plusieurs questions. Outre la situation géographique à la fois du lieu de résidence et de l’exploitation du candidat, les élus s’interrogent sur la pertinence d’un tel local, Béatrice Turbé rappelant que cette parcelle est la dernière, et Peggy Luton estimant que son attribution pourrait bloquer l’accompagnement de certains jeunes porteurs de projets différents, comme le maraîchage par exemple. Bref, la tendance est clairement défavorable

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Valérie Duvert rejoint le réseau dietplus

et l’attribution refusée. Mais cette discussion fait émerger l’idée d’un projet communal et Patrick Rayton sollicite en ce sens la commission Économie, autour d’une réflexion sur la destination de la parcelle et affirmant vouloir que « la commune garde la main ».

Après quelques réglages approuvés concernant la Maison des Saisonniers, l’heure est à la rentrée scolaire, qui s’est bien déroulée avec trois petits élèves supplémentaires. Dans la perspective du Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) La CouardeSaint-Martin, l’actuelle directrice de l’école maternelle martinaise Florence Goudard, sera d’ores et déjà présente à La Couarde sur une demi-journée hebdomadaire, avant une prise de fonction à la rentrée 2026. Quant à la saison estivale, les retours sont globalement positifs, les commerçants du marché plutôt satisfaits, le camping en bonne voie pour une fréquentation à la hausse et la météo a amplement favorisé le programme d’animations. Prochain conseil municipal prévu le 6 octobre prochain.

Pauline Leriche Rouard

Arrivée il y a vingt-cinq ans sur l’île de Ré, Valérie habite à La Flotte. Après avoir été responsable d’une agence de menuiserie, à son compte, puis salariée, elle vient de se reconvertir, depuis juin dernier, dans un tout autre métier. Un métier avant tout humain, ce dont elle rêvait.

Rééquilibrage alimentaire

« Je me suis moi-même lancée dans une démarche de rééquilibrage alimentaire et je dois dire que j’avais envie de me reconvertir dans un métier permettant d’entretenir des relations privilégiées et de proximité avec les gens, sans intermédiaire », explique cette pétillante femme brune, qui nous accueille tout sourire dans son lumineux espace dietplus d’Aytré.

« Je vais suivre mes clients pendant un an au minimum, cela suppose une implication forte, une relation profonde, on touche à l’intime. Les résultats du concept dietplus sont visibles sur mes premières clientes - pour l’instant je suis essentiellement des femmes - dès les premières semaines. »

Mais en quoi consiste cette méthode ?

« Il s’agit d’un concept unique de rééquilibrage alimentaire sans frustration ni interdit, pour vous permettre de retrouver une alimentation saine, équilibrée et correspondant à vos besoins. Grâce au bilan offert, je vous aide à identifier les raisons de votre surpoids et à prendre conscience des mauvaises habitudes dont vous devez vous éloigner. Et on adapte le protocole

en fonction de votre mode de vie. Après la période d’amincissement, les phases de stabilisation et d’entretien permettent de maintenir vos résultats dans la durée. »

Ecoute et soutien au cœur du concept

L’écoute est au cœur de la démarche de Valérie. Lors d’un premier rendezvous de 45 minutes, elle étudie votre poids grâce à la technologie de l’impédancemétrie, fait le point sur vos habitudes alimentaires, sur votre mode de vie et votre activité physique. Elle vous préconise sur la base de ce bilan les produits et le plan alimentaire qui vous permettront d’atteindre votre objectif. Ce bilan est offert et sans engagement de votre part.

Le soutien est essentiel, il passe par un suivi hebdomadaire personnalisé, vous pouvez aussi contacter Valérie par mail, téléphone ou SMS à tout moment de la journée. Ses encouragements vous aident à passer les moments difficiles et ses conseils personnalisés vous permettent de suivre le protocole de façon efficace, tout en tenant compte de votre rythme de vie.

Une gamme de compléments alimentaires

L’ensemble des compléments alimentaires ont été conçus scientifiquement. Produits en France uniquement, ils sont constitués de plantes, de vitamines et de minéraux et ne

© Incognito

sont disponibles que dans les centres dietplus. La gamme « Active » accompagne votre perte de poids, elle est composée d’extraits naturels puissants, qui modèrent votre appétit. Les compléments alimentaires « Vitality » agissent sur des problématiques spécifiques pouvant être en lien avec le surpoids : sommeil difficile, mauvaise digestion… Quant aux produits « Life », ils constituent de bons plans minceur tout au long de la journée : céréales du petit-déjeuner, biscuits pour collations, thé et tisanes… Le centre dietplus de Valérie est très facile d’accès, sur la route principale d’Aytré, accessible dès la sortie de la rocade, le stationnement est facile, l’anonymat garantit.

Valérie D uvert

Cocah dietplus Aytré

17440 Aytré

Tél : 05 46 29 23 76 / 06 86 41 17 83 aytre@dietplus.fr

Autre sujet évoqué, le projet de vidéoprotection à des points stratégiques de la commune.
Valérie Duvert tout sourire sur le pas de porte de son centre dietplus d’Aytré.

Arthur et Louis, les nouveaux visages de L’écailler

Arthur Da Costa Adao et Louis Grizeau ont repris L’écailler, en avril, à La Flotte. Le cuisinier et le sommelier, 2 7 ans, ont dans leurs bagages des expériences étoilées. Les jeunes chefs d’entreprise misent surtout sur des produits locaux et de qualité pour faire la renommée du restaurant gastronomique.

« Nous nous sentons bien à La Flotte. Les commerçants sont venus manger, il y a de l’entraide et de la bienveillance », apprécient les deux jeunes chefs d’entreprise, désormais habitants de la commune.

Arthur Da Costa Adao et Louis Grizeau ont 27 ans et sont désormais les propriétaires du restaurant gastronomique L’écailler, sur le port de La Flotte. Le premier est chef de cuisine, le second sommelier et chef de salle. Les deux amis réalisent ainsi « un rêve d’enfance » : ouvrir leur propre structure, à l’île de Ré, où ils travaillent « des produits locaux » assortis « d’une jolie carte de vins », glissent-ils. « Notre pierre angulaire, ce sont les produits de qualité. » Leur but : que « les clients prennent du plaisir à passer du temps à table ». Début septembre, ils tirent un bilan positif de leur première saison : une quarantaine de couverts midi et soir, vingt salariés en juillet & août et « de très bons retours. Nous prenons un plaisir monstrueux ».

Rencontre chez Coutanceau

Arthur Da Costa Adao est né et a grandi en région parisienne. Petit, il vient en vacances à Saint-Clément, où ses parents ont une maison familiale. « J’ai fait des études de cuisine à l’école Ferrandi, à Paris. Je suis sorti major de ma promotion. » Il travaille ensuite dans deux établissements multi étoilés, avant d’arriver chez Christopher Coutanceau, à La Rochelle. « J’aime la dynamique de

Tout le week-end Visites libres, Poneys, Expositions d’artistes

Samedi 11 à 11h30

Les Pies qui Chantent Concert Quatuor Jazz

Samedi 11 à 18h00 Duo “Bojas” Apéro Concert 60' et 70'

Samedi et Dimanche à 16h Initiation à l’escrime artistique

Dimanche 12, 8h30 à 18h30 Brocante Vide-grenier

la restauration gastronomique, ancrée dans le territoire et respectueuse des producteurs qui nous entourent. »

Louis Grizeau est Rochelais. Il étudie la sommellerie à l’école Vatel, à Bordeaux. « C’était une évidence pour moi. J’ai découvert un engrenage positif, puis j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment ». Il passe notamment par le Cheval Blanc à Courchevel, puis travaille avec Laurent Richet, master sommelier, au Pays Bas. « Ensuite, j’ai travaillé pour un restaurant relais château étoilé, avant d’être contacté par Christopher Coutançeau pour seconder Nicolas Brossard. » C’est là que les deux futurs chefs d’entreprise se rencontrent. « Nous avons eu l’idée folle de nous lancer ensemble. »

Une vitrine des producteurs locaux

Grâce à leur prospection, assortie d’un réseau de connaissances, ils saisissent l’opportunité de reprendre l’enseigne emblématique de La Flotte qu’est L’écailler. Les deux hommes veulent avant tout que leur restaurant soit « une vitrine des producteurs locaux ». En mars 2024, ils commencent à chercher leurs fournisseurs. « Nous avons mis un an pour développer notre

réseau de producteurs, nous informer, les rencontrer. C’est ce qui nous a pris le plus de temps mais, aujourd’hui, nous travaillons avec des pêcheurs, des maraîchers et des éleveurs locaux, de l’Île-de-Ré, de Charente-Maritime ou au maximum de Nouvelle-Aquitaine », se félicite Arthur Da Costa Adao. La carte - fidèle à l’institution que représente le restaurant - se compose majoritairement de produits de la mer, mais aussi d’une viande. « Chaque semaine, j’appelle mes fournisseurs et je m’adapte en fonction de leurs arrivages et de ce qu’ils me proposent. La cuisine est centrée sur les produits, c’est nous qui nous ajustons. » Ainsi, les menus - minimum en cinq plats - et la carte évoluent. « Parfois, je change juste une herbe, une fleur ou un condiment. Depuis le mois d’avril, nous avons renouvelé la carte entièrement trois fois », sourit Arthur. Car, le chef cuisinier le dit lui-même : « Je ne veux pas m’installer dans une routine, qui est source d’erreur ou de paresse. Je peux répéter 99 fois une recette et, quand la centième fois sera la bonne, j’aurai envie de tester autre chose ». Quand Arthur a une idée de recette, il en fait « le teasing » à Louis, qui planche sur un accord met vin. « Ça fuse entre nous. Mais, si chacun connaît le métier de l’autre, nous nous faisons confiance et nous respectons nos domaines de compétences », s’accordent-ils.

La salle, une extension de la cuisine

En salle, Louis Grizeau prend « toutes les commandes. Je passe voir chaque client et je propose des accords mets et vin. Chez nous, il n’y a pas de serveur mais une organisation hiérarchisée, du chef de rang au commis. La salle est une extension de la cuisine. La provenance et l’histoire des produits sont expliquées. » Si l’ancrage local est pour lui aussi important - Louis Grizeau travaille avec des vignerons de l’île de Ré et vendéens -, il tient à souligner que « toutes les appellations de France, en blanc et en rouge, sont représentées ».

Les prix démarrent « à 30 euros, pour une jolie bouteille » et vont à beaucoup

plus « pour une bouteille de prestige ». Il estime que les clients restent en moyenne « entre trois et cinq heures ».

Des cobayes et des mentors « Nous avons le soutien de nos familles, qui ne sont pas du milieu mais qui ont été nos premiers cobayes », rapporte Arthur. « Le fait qu’elles ne soient pas de la profession nous a évité de partir avec des idées préconçues. En revanche, nous avons des mentors, qui nous ont inspirés. » Et Louis d’ajouter : « Le Chef, Laurent Richet est venu manger. J’étais fier de le voir ici ». Quant à la question de savoir s’ils visent une étoile, comme leurs maîtres, ils répondent : « Nous mettons en pratique ce que nous avons appris, à notre manière, avec la fougue de la jeunesse. Si ça vient c’est bien et ce sera une belle façon de faire rayonner La Flotte. Sinon tant pis. Notre objectif est que le restaurant soit plein. Nous sommes des chefs d’entreprise ».

L’écailler de 12h15 à 14h et de 19h30 à 22h Réservation

BUVETTE - RESTAURATION SUR PLACE TOUT LE WEEK-END

Louis Grizeau et Arthur Da Costa Adoa ont engagé des travaux de rénovation dans la vieille bâtisse, pour « plus de pureté et l’éclaircir ».

R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Lucile Dron, Pauline Leriche Rouard, Julie Pertriaux, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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ZAP’ARTS

BILAN

Une excellente saison pour La Java

Après plusieurs années déficitaires, puis une saison 202 4 encourageante, 202 5 aura été celle de la consécration pour une équipe de La Java des Baleines pleinement investie.

Ré à la Hune : Comment s’est passée cette saison 2025 ?

Jonathan Odet : C’était une saison charnière encore, on passe l’étape du projet viable avec une progression de la fréquentation évaluée à + 6 %, un chiffre d’affaires billetterie spectacles à + 20 % et hors billetterie à + 6 %. En juin, on a été un peu trop ambitieux, avec beaucoup de soirées de spectacles et une belle programmation, la fréquentation a été entre deux. Août est vraiment le mois de fréquentation maximale. On a eu de supers bons retours sur l’ensemble de l’été, avec une fréquentation intergénérationnelle, de toutes classes sociales, résidents permanents, secondaires et vacanciers.

Les festivals ont-ils rencontré le succès escompté ?

Les festivals ont très bien fonctionné, entre autres le cirque, le Queer, les mammifères marins ou encore Flower Power... On a mis trop de festivals en juin, l’an prochain on réduira un peu la voilure et on fera aussi plus de créations en interne. Côté « Cie de spectacle », La Java s’est bien musclée, a gagné en maturité, on souhaite renforcer le côté créa interne, cela coûte moins cher et permet donc de fixer un tarif de billetterie moindre.

Concernant le festival itinérant, grande nouveauté de cette saison, qu’en est-il ?

On était sur un « brouillon » cette année, il y a un très fort potentiel sur ce concept. On va beaucoup plus le travailler cet hiver, sur ce que l’on veut proposer, pour être plus complet et

T HÉÂT R E AMATEU R

notamment lors des soirées de spectacles avec billetterie (+ 20 %) mais aussi hors billetterie (+ 6 %).

impliquer tous les acteurs du nord de l’île de Ré : commerces, lieux, artisans, etc. L’idée est de présenter le nord de l’île sous toutes ses facettes, son identité est très forte du fait notamment de son éloignement du continent, je souhaite que cela se perçoive dans un festival. Comment on y vit...

La Java est très complémentaire de La Maline, en termes de fonctionnement (associatif) et de période, puisque vous êtes particulièrement présents en été, quand La Maline est sur pause côté spectacles ?

Oui tout se passe bien, on anime le nord de l’île à une période plus creuse pour La Maline. La Java des Baleines a accueilli entre 40 et 50 000 visiteurs cet été sur 61 jours d’ouverture, de début juin à fin août, avec 49 spectacles et 28 soirées conceptuelles créée par La Java : Jam

sessions, bingos, Quizz musicaux, toutes ces créations internes à La Java sont non payantes. Le parc de jeux aussi est à un prix libre désormais.

Le soutien des collectivités vous est indispensable ? Oui on peut remercier particulièrement la Communauté de Communes de l’île de Ré, dont le soutien permet de rendre la culture rentable, grâce à elle nous pouvons proposer une programmation éclectique et de qualité et accueillir toujours beaucoup de compagnies. La collectivité rétaise a en outre compensé cette année la baisse de la subvention accordée par le Département. On doit toutefois se structurer davantage, on a vécu sur des organisations très précaires en 2023 et 2024 et cette année encore on termine tous - salariés et bénévoles - la saison totalement

rincés, la saison a été très lourde avec une équipe pas assez nombreuse. Si on a consolidé le bilan financier et dégagé un « fonds de sécurité » qui contribuera à la trésorerie de l’an prochain, on doit embaucher des collaborateurs sur de vraies fonctions. On a fonctionné cette année avec dix salariés et quelques extras, ainsi qu’avec une quinzaine de bénévoles sur des postes qui ne génèrent pas de chiffre d’affaires. On ne peut plus fonctionner sur le même modèle que lors de notre lancement, il y a huit ans, on doit atteindre un fonctionnement plus « normal ».

On souhaite aussi améliorer l’aménagement extérieur dans un souci esthétique et mieux contrôler l’ensemble. Et encore développer nos relations publiques avec les politiques, les villages, les Rétais, les associations du territoire.

L’automne et l’hiver vont permettre de structurer le projet ?

Oui Label Oyat, géré par un conseil de quinze administrateurs, uniquement des habitants de l’île de Ré, va déjà travailler sur le bilan puis réfléchir à l’avenir de La Java, quelle équipe on déploie, quelle programmation on envisage. Tout ce travail sera comme toujours très concertatif, cela fait partie de notre ADN.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Les Ré Acteurs ne s’arrêtent jamais de créer… et de rire !

La troupe des Ré Acteurs dirigée par Marion Silhol revient avec une nouvelle création, « Alors là, bravo ! », une pièce loufoque construite à partir de textes d’auteurs connus.

En vraie passionnée de théâtre qu’elle est depuis son plus jeune âge, Marion Silhol ne peut s’empêcher de créer. Pendant l’hiver 2024, son adaptation de la pièce « Qui est Monsieur Schmitt ? » de Sébastien Thiéry avait connu un fort succès lors des six représentations données sur l’île de Ré. Mais il était temps, déjà, de travailler autre chose. « Moi, je m’ennuyais », rit la metteuse en scène. « Les comédiens s’amusaient toujours beaucoup sur scène, mais moi j’avais déjà besoin de créer autre chose ! Je commençais à trouver le temps long ! Ce qui m’amuse, c’est d’imaginer, d’inventer. »

Sa troupe de fidèles comédiens repart donc dans une nouvelle aventure en cette fin 2025. « Alors là, bravo ! » est une pièce créée par Marion à partir de plusieurs scènes issues du théâtre contemporain et écrites par les auteurs connus et reconnus que sont Jean-Claude Grumberg, Philippe Grimaud, Jean-Michel Ribes et Jean-Pierre Alègre. Toutes ces scènes se trouvent réunies par les Ré Acteurs autour du bar d’un théâtre, et s’entremêlent pour

Marion Silhol et sa petite troupe enchaînent les répétitions de « Alors là, bravo ! » tout au long du mois de septembre.

donner une pièce comique. « Elles sont toutes reliées par deux thèmes, le théâtre et le « bravo ». Les textes s’enchaînent, sans se succéder. C’est une heure de spectacle très enlevée », détaille Marion

Silhol. « Les personnages sont étonnants, les conversations surprenantes… Ce n’est pas de l’absurde comme dans Mr Schmitt, à part peut-être une pièce de Jean-Michel Ribes, mais c’est très loufoque, avec des

© Aurélie Bérard

jeux de mots, des malentendus ou encore des refus devant l’obstacle. »

Sur scène dans « Alors là, bravo ! », la famille Silhol sera réunie puisque la fille de Marion, Laura, son gendre, Yvan, et son mari, Olivier, font partie des comédiens. Autres acteurs fidèles présents au plateau : Martine et François Gourmel, membres des Ré Acteurs depuis le début, mais aussi Sébastien Petit et Manu Mercier qui ont déjà participé à quelques créations de Marion Silhol. Mohand Tigrine, quant à lui, gérera le son et la lumière comme à son habitude.

« Alors là, bravo ! »

Le site de La Java des Baleines a vu cet été sa fréquentation très bien progresser,

Les Goguettes, de l’humour et de la satire en chanson

Le 16 octobre, Les Goguettes ouvriront la saison 202 5 -2026 de La Maline avec leurs célèbres reprises parodiques et leur dernier spectacle, « 3ème Quinquennat ».

Après dix années à parcourir la France de long en large, soit l’équivalent de deux quinquennats de chansons revisitées, Les Goguettes - en trio mais à quatre ! - montrent que l’art du détournement a de beaux jours devant lui. Leur dernier album et spectacle, « 3ème Quinquennat », s’inscrit lui aussi dans la lignée des plus grands chansonniers du 20e siècle, mais aussi des rois de la satire politique que sont les Guignols de l’Info, Le Canard Enchaîné ou encore Charlie Hebdo.

Hommes et femmes politiques de tous bords et personnalités médiatiques ou économiques, tout le monde en prend pour son grade. Mais pas que. Les sujets d’actualité et de société passent également au crible de leur plume acérée et de leur talent à détourner des chansons françaises. Les punaises de lit,

le glyphosate, le chômage et l’Ukraine prennent des airs de fête grâce à Michel Fugain. Cyril Hanouna est croqué sur l’air de la Tribu de Dana de Manau. Alain Bashung ne célèbre plus Gaby mais Rachida Dati. Jacques Brel n’est pas en reste et « Vesoul » est détourné en « T’as voulu voir Bayrou ».

« Le hasard du calendrier politique fait que ce spectacle colle particulièrement bien à l’actualité ! Mais attention, la politique n’en est pas le thème central. C’est avant tout une proposition musicale, humoristique et parodique de qualité, qui traite de multiples sujets de société

Hocquart

En véritables chansonniers des temps modernes, Les Goguettes raillent la société avec beaucoup d’humour. © Carl

qui nous font rire, et nous permettent aussi de rire de nous. Et c’est également une tête d’affiche qui va permettre aux

gens de se mobiliser tout de suite autour de cette saison. Les réservations vont d’ores et déjà bon train, il est conseillé de prendre sa place en amont ! »

Deux projections sont prévues en écho à « 3e Quinquennat », deux parodies sociales et politiques à l’humour grinçant qui seront diffusées la veille et le lendemain du spectacle : Le Grand Retournement de Gérard Mordillat et Oranges Sanguines de Jean-Christophe Meurisse.

Aurélie

Les Goguettes, en trio mais à quatre ! « 3e Quinquennat »

Spectacle placé. € . Tout public.

Sur la route, Barbara… en hommage à Aurélie

Aurélie Lepeltier nous a quittés à l’âge de 43 ans, le 12 juin dernier « des suites d’une longue maladie ». Elle avait eu l’occasion d’assister à deux reprises au concert « Sur la route, Barbara » par le magnifique duo piano et voix Andree 2.0, composé de Lola et Léandro, un soir d’été 2023, dans un jardin privé du Bois-Plage-en-Ré et en septembre 2024 lors des Journées Européennes du

C E R T HOMMAGE ET SOLI D AI R E M USIQUE

Müz Ensemble Vocal en concert à l’église d’Ars

Il se déroulera le dimanche 21 septembre à 16h lors des Journées européennes du patrimoine.

Ne ratez pas ce superbe concert « Au fil de la nuit » dans cette mythique église de l’île : 8 voix en polyphonie sous la direction de Mélanie Boisvert, sur des airs classiques, puis de jazz et de variété française et américaine ! L’occasion de (re)découvrir cet édifice emblématique du village d’Arsen-Ré en vous laissant envoûter par ces chants d’horizons divers. L’entrée est libre (récolte de dons à la sortie).

Patrimoine. De magnifiques soirées. Son époux, Guillaume Cudennec, lui avait promis lors de leur toute dernière conversation, d’organiser un concert hommage.

Une soirée privée… ouverte au plus grand nombre !

Cette soirée est une soirée privée. Mais elle est ouverte à toutes et tous. Bien évidemment la priorité sera donnée dans l’ordre à la famille, les amis, les proches, les collègues ou anciens collègues, les élus, les connaissances… et toute personne fan de Barbara comme l’était Aurélie. Certaines personnes, qui se reconnaîtront, peuvent être dans plusieurs cases à la fois !

Venez seuls ou accompagnés. Venez avec vos enfants, petits ou grands (pour les plus jeunes des activités adaptées pourront être proposées pendant le concert dans une autre pièce).

A l’issue du spectacle un moment convivial et musical avec Enerjizz music sera également offert. Ce trio musical était présent au vin d’honneur du mariage d’Aurélie et Guillaume, dans cette même salle Vauban, en septembre 2015.

Réservation indispensable ! Pour réserver envoyer un mail sur

guillaumecudennec@yahoo.fr, en indiquant le nombre de personnes pour ce concert et en précisant en plus si il y a des enfants en bas âges. Toute réservation sera validée par Guillaume par mail.

Tous les artistes sont bénévoles : Lola et Léandro, Bruno, Richard et Guillaume, Stéphane et Isabelle.

La Mairie de Saint-Martin de Ré met à disposition gracieusement la salle.

Cette soirée est organisée au «chapeau» afin de participer au frais d’organisation : remboursement des frais des artistes, organisation du pot… Les sommes récoltées en sus seront intégralement reversées à la Ligue Contre le Cancer 17.

Ensemble faisons de cette soirée une magnifique soirée ! CP

CON

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