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Les richesses de l’île L’

île de Ré est connue et appréciée pour son environnement préservé, ainsi que pour la qualité de vie qu’elle offre à ses habitants et visiteurs. Mais en juillet & août, c’est avant tout le cœur artistique et culturel de l’île qui bat, au travers de moult évènements de haute tenue, parmi lesquels l’incontournable festival

L’île aux Livres

L’été marque aussi le point d’orgue de la saison économique, déterminante pour bien des acteurs du territoire. À cet égard, de l’avis (presque) général, juillet fut décevant en matière de fréquentation et de consommation touristiques.

DÉGUSTATION D’HUITRES

À trop vouloir « potentialiser » sur cette manne estivale, ou dit plus crûment à force d’augmenter leurs prix, un certain nombre d’acteurs rétais ne sont-ils pas en train de tuer eux-mêmes la poule aux œufs d’or ?

L’île doit rapidement faire son autocritique (constructive), si elle ne veut pas être durablement délaissée au profit de sites touristiques - français et étrangers - qui savent rester raisonnables.

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Nathalie Vauchez

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PYRO-AQUATIQUE

Ce spectacle pyro-aquatique revient une nouvelle fois ravir le public des estivants, ainsi que des Flottais et Rétais. Une fresque de navires classés monuments historiques ou d’intérêt patrimonial, amarrés dans le port départemental de La Flotte partira naviguer dès 15h au large de la baie, tout en restant à proximité des côtes. Ce sont près d’une quinzaine de vieux gréements, qui selon un parcours adapté aux conditions météo, évolueront sous voile.

Pour la première fois, cette parade sera commentée grâce à une sonorisation installée sur la jetée, proche du phare, et les visiteurs pourront les applaudir

à volonté. A 18h, retour au port où les bateaux seront pavoisés et dès la nuit tombée, des projecteurs permettront de les éclairer pour leur offrir une jolie visibilité. Le public présent pourra à son gré rencontrer les propriétaires et capitaines des bateaux et leurs équipages.

La journée se clôturera à 22h30 par un show pyrotechnique d’environ 30 minutes, tiré intégralement dans la rade de La Flotte par la société Mille feux grâce à six barges installées en mer. Ce dispositif promet une façade de feux de presque 800 mètres garantissant au nombreux public venu y assister un moment fort en émotion

De manière inédite, un drone sera chargé de la captation vue du ciel de cette soirée pour que tous ceux qui n’auront pu y assister puissent revoir ces beaux moments de feu d’artifice en se connectant sur le site web de la mairie de La Flotte.

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2 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ Réparations, accessoires, mobiles reconditionnés, Offres et forfaits sur lemobilerochelais.fr et à la boutique de St Martin de Ré l’été sera connecté ! FORFAIT Tribord FORFAIT Navigateur 9€99
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SPECTACLE
« La Flotte met les voiles » le 12 août
Labellisé Sites en scène par le Département, ce spectacle proposé par la mairie et l’association Flottille en Pertuis mettra à l’honneur le patrimoine maritime flottais selon la volonté de la municipalité.
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Le rassemblement des vieux gréements éclairés et pavoisés, l’un des plus beaux patrimoines maritimes.

Hérissons : l’hécatombe sur les routes de l’île

Habitants et amoureux des animaux s’émeuvent cet

du nombre important d’hérissons écrasés sur les routes.

Dès la sortie d’hibernation, qui commence vers le mois de mars, les hérissons parcourent plusieurs kilomètres par nuit à la recherche de nourriture et d’un partenaire pour se reproduire. Durant leurs pérégrinations ils sont confrontés aux dangers des routes. Bien que leur ouïe et leur odorat soient excellents, leurs capacités visuelles sont limitées. Leur monde est flou, sans détails ni couleurs. Selon une estimation de la Société française pour l’étude et la protection des mammifères, entre un et trois millions de hérissons seraient tués chaque année sur les routes en France, avec une moyenne de 1,8 million. C’est entre mai et août que les chiffres montrent le plus grand taux de mortalité. Il est donc important d’être très vigilants lorsque vous prenez la route la nuit en ce moment.

- si vous voyez un hérisson trop près de la route, écartez-le le plus loin possible de la route, idéalement dans la direction dans laquelle il se dirigeait,

- si vous voyez un hérisson au milieu de la route, n’hésitez pas à vous arrêter (en toute sécurité), prenez-le délicatement (ainsi, il ne vous piquera pas) et éloignez-le de la route, le plus loin possible, dans l’idéal dans la direction dans laquelle il allait,

- si vous trouvez un hérisson blessé sur la route, contactez le Parc animalier Beltrémieux au 06.08.97.61.26, à La Rochelle, il vous indiquera la marche à suivre et prendra le relais. Si c’est la nuit aidez-le en le mettant à l’abri dans une boîte en carton aérée, et, dès le lendemain matin, contactez le Parc animalier Beltrémieux. Un membre de Ré Nature Environnement *Disponible à la vente à l’Ancre maritaise ou sur boutique.lpo.fr

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Garant de la bonne santé de nos campagnes, le hérisson est une espèce protégée en voie de disparition. Aujourd’hui, ce petit mammifère est en grand danger. Sa population a diminué de 60% en cinquante ans. Nous pouvons écarter les prédateurs naturels comme responsables de cette disparition massive. Il faut se rendre à l’évidence, le réchauffement climatique et les activités humaines sont responsables de leur déclin alors essayons de les aider en les comprenant mieux.

Protéger le hérisson simplement

Voici quelques gestes simples à adopter pour protéger le hérisson à votre échelle, limiter sa mortalité, et contribuer à sauvegarder cette espèce : - sur la route, surtout la nuit, ayez l’œil et adaptez votre vitesse, - lorsqu’il se sent en danger, le hérisson se met en boule et ne bouge plus ; il est alors facile à éviter,

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été
La LPO propose une signalétique permettant d’alerter sur les comportements à risque pour les animaux sauvages*.

« Dauphins morts ou vivants ? Ça dépend de l’Etat »

Le 20 juillet, Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, et Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, ont exposé plusieurs centaines de photos de dauphins, morts et vivants, sur la plage des Gollandières. Objectifs : sensibiliser les vacanciers certes, mais aussi maintenir la pression sur l’Etat.

On se souvient qu’en février dernier, la LPO, Allain BougrainDubourg en tête, avait sensibilisé l’opinion publique sur le massacre des dauphins et renforcé son action juridique contre l’Etat. L’association naturaliste avait interpellé le Gouvernement le 22 février en exposant 400 photos de dauphins sur l’Esplanade des Invalides à Paris. En effet, plus de mille cadavres de cétacés ont été retrouvés sur la Côte Atlantique l’hiver dernier, dont près de cent-cinquante sur les côtes de l’île de Ré.

Actions de sensibilisation et en justice

« La moitié des photos représentent des dauphins en pleine santé dans la mer, les autres montrent des cadavres échoués sur la plage. Morts ou vivants, ça dépend du Gouvernement : seule la suspension des pratiques de pêche non sélectives qui chaque hiver déciment les populations de cétacés dans les eaux françaises peut mettre fin à cette odieuse hécatombe. Cette opération « coup de poing » se fera l’écho de notre action en justice », nous avait alors déclaré Allain Bougrain-Dubourg.

Dans une décision rendue le 20 mars 2023, le Conseil d’Etat enjoint à l’État de mettre en place dans un délai de six mois des fermetures spatiales et temporelles des pratiques de pêche responsables des captures de dauphins dans le Golfe de Gascogne, en complément de dispositifs de répulsion acoustique et de caméras embarquées sur les navires concernés.

Ce jugement fait suite à l’examen le 24 février dernier des recours formulés par France Nature Environnement, Sea Shepherd France et l’association de Défense des milieux aquatiques. Le Conseil d’Etat suit ainsi les re -

I NITIATIVE

commandations publiées le 9 février dernier par les scientifiques du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) et répond aux demandes des associations de protection de la nature.

Arrêt spatiotemporel de la pêche

Dans un premier temps, le Ministre de la Mer, Hervé Berville, s’était opposé publiquement à la mise en œuvre de ces mesures, déclenchant l’ire d’Allain Bougrain-Dubourg. « Le Ministre s’oppose ainsi à la plus haute juridiction de notre pays, c’est inacceptable ! L’Etat français a 6 mois pour appliquer ces mesures, qui doivent donc être opérationnelles pour septembre. S’il n’est pas au rendez-vous, la LPO et France Nature Environnement mèneront des recours, certainement en référé », nous avait-il déclaré le 19 mai dernier, à l’occasion d’une exposition de ces photos à la Fête du Port à La Flotte, précisant : « C’est pris par certains pêcheurs comme une sanction, alors qu’au contraire cela devrait l’être comme une richesse potentielle, comme ce type de mesures l’a été pour la coquille Saint-Jacques ou encore le thon rouge en Méditerranée, qui en ont bénéficié. En pleine période de fraie, une suspension spatio-temporelle de la pêche permettrait de préserver le bar ou encore le merlu… ».

Maintenir la pression face au lobbying

Depuis, le président de la LPO a eu confirmation par le Ministre de la Mer que le Gouvernement entendait se conformer à l’Arrêt du conseil d’Etat. Sauf qu’avant d’être appliqué, le contour précis de cet arrêt spatiotemporel de la pêche doit encore être précisé : lieux, dates, modalités de pêche et de contrôle… Il devrait durer quatre à six semaines à définir entre le 15 janvier et le 15 mars, et concerner les zones de pêche les plus pratiquées. La France a négocié et obtenu l’accord de l’Espagne pour agir conjointement, sans quoi cela n’aurait guère de sens. Les pêcheurs seront indemnisés et une partie d’entre eux n’est d’ailleurs pas hostile à cette mesure, contrairement aux mareyeurs, armateurs, industriels, qui ne devraient pas être indemnisés. Un lobbying actif s’exerce auprès de l’Etat...

Sensibiliser le grand public tout en maintenant la pression sur l’Etat, tels étaient ainsi le but de cette journée

d’exposition qui sera suivie par d’autres, cet été, ailleurs sur le littoral atlantique. Les vacanciers sont ainsi venus nombreux poser des questions et manifester leur soutien à cette action. Interrogés par Allain BougrainDubourg sur leur compréhension du sens de cette exposition, les enfants de l’Accueil de loisirs du Bois-Plage ont répondu du tac au tac : « C’est pour dénoncer la mort des dauphins, blessés par les pratiques de pêche, il y a beaucoup de dauphins qui s’échouent sur les plages de l’île de Ré en hiver... »

La définition des modalités pratiques d’application de cet arrêt spatiotemporel sera suivie de près par les associations naturalistes, tant la côte atlantique et l’île de Ré paient chaque année un lourd tribut à la mortalité de ces mammifères marins, qui échouent par centaines sur nos côtes durant les mois d’hiver, présentant dans la très grande majorité des cas des traces de capture de pêche, qui leur est fatale.

A Loix, un concept innovant dans l’esprit « Citta-Slow »

Cet été, chez les Loidais il existe une nouvelle façon de se déplacer : le « vélo taxi ».

Ce moyen de mobilité vient conforter la démarche de qualité de vie impulsée par la Commune depuis plusieurs années.

Adrien est étudiant, il vient tous les étés, en vacances, chez son grandpère. Il a trouvé

un emploi saisonnier, sur le village, proposé par la commune. Il transporte, tous les jours sauf le samedi, de 9h30 à 14 heures, sur son « vélo taxi », aussi bien des personnes qui ont des difficultés pour se déplacer que des touristes désireux de découvrir des endroits typiques.

Au cours du mois de juillet, Adrien a parcouru plus de 500 kilomètres avec son vélo équipé d’une petite remorque, transportant une moyenne de dix « passagers » par jour.

« J’apprécie vraiment, je partage beaucoup avec les gens que je transporte, je viens à Loix, tous les étés depuis un peu plus de vingt ans, j’ai découvert des petites rues que je ne connaissais pas… », nous confie le jeune saisonnier. Il s’apprête à passer le flambeau à Grégory qui va assurer cette mission pour le moins originale, durant le mois d’août.

Les personnes intéressées par cette initiative peuvent s’adresser auprès des services de la mairie 05 46 29 01 06

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Vélo taxi à Loix. © Jacques Buisson
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DR
Parmi les photos de dauphins morts et vivants exposées sur la plage des Gollandières, Allain BougrainDubourg, président de la LPO, entouré par Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, Gérard Juin, maire du Bois-Plage et les enfants et animateurs de l’Accueil de loisirs.

ONFÉRENCE- D ÉBAT

Parc éolien marin d’Oléron, «Cheval de Troie» de l’Etat ?

Elus, ingénieurs et associations ont été invités à exprimer leurs arguments lors de ce point d’étape organisé par NEMO*. Christophe Sueur et Lionel Quillet, forts des motions votées par les îles d’Oléron et de Ré, ainsi que par le Département, n’ont pas mâché leurs mots, dénonçant

L’ensemble des invités de Dominique Chevillon, tête de proue du collectif NEMO*, ont déroulé le 27 juillet dernier, à Saint-Clément, de solides argumentaires scientifiques et techniques, guère favorables au projet de parc éolien marin d’Oléron. Mais incontestablement, les temps forts de cette réunion furent les interventions des deux éminents élus des îles d’Oléron et de Ré.

Christophe Sueur, maire de Saint-Pierre d’Oléron, premier vice-président de la CdC d’Oléron et vice-président au Département de la Charente-Maritime a avoué que sa position d’irréductible Gaulois lui a valu de vrais coups de bâtons. L’élu a rappelé l’importance historique, sociale (700 emplois) et économique du port de pêche de La Côtinière, dans lequel 62 M€ ont été récemment réinvestis... Il a précisé qu’initialement favorable au petit projet expérimental de 60 éoliennes de 100 mètres de hauteur sur 60 km2, situé à 10 km d’Oléron, qui avait été présenté aux élus oléronais il a vite changé de position, d’autant plus au vu du nouveau projet de 743 km2 d’éoliennes de 260 m de hauteur, présenté quelques années plus tard et remontant jusqu’aux Sables d’Olonne, « un rideau de métal clignotant tout au long de nos côtes ». « Ce projet est de nature à remettre en cause notre économie locale, nos traditions, 150

ans d’Histoire. L’Etat bulldozer impose son projet, je ne connais pas à la SNSM de capacité à intervenir au milieu d’éoliennes, que ce soit par remorquage ou hélitreuillage, ces zones ne seront pas protégées pour porter secours aux bateaux en cas de problème. »

« Avec l’éolien on va loin dans le non droit ! »

« Saint-Pierre d’Oléron et l’île d’Oléron, tout comme l’île de Ré et le Département, ont voté une motion, dix réunions publiques sur Oléron ont montré une vive opposition, les 27 recours gracieux de communes de

Charente-Maritime n’ont reçu aucun écho. Le zonage et les méthodes ont changé en cours d’Enquête Publique. Quand je suis allé devant le Parlement Européen, j’ai été très étonné de découvrir qu’en dehors de l’Allemagne tous les autres pays venaient exprimer des tas de situations conflictuelles avec ces parcs. Quelle sera demain notre capacité en ressources, notre souveraineté alimentaire ? A proximité du Phare de Cordouan, en zone Natura 2000, à côté d’un Parc naturel marin, l’Etat impose un parc éolien XXL, dont le raccordement marin et terrestre à lui seul coûtera 1 milliard d’€, un record. Ce projet est le Cheval de Troie de l’Etat.

Tout cela est du foutage de gueule ! » Lionel Quillet a enfoncé le clou. « En 27 ans de mandats, j’en ai vu, mais là je dois dire qu’avec l’éolien on va loin ! » Dénonçant le scandale de l’éolien terrestre qui ne subit aucun contrôle et exaspère les riverains, bloqué par Dominique Bussereau et luimême en Charente-Maritime, il a ainsi présenté l’éolien marin comme nouvelle alternative aux yeux de l’Etat. « Là aussi, la méthode employée n’existe pas en Etat de droit, elle existe juste pour l’éolien. L’Etat donne un blancseing à des consortiums qui privatisent la mer, définissent les zones et feront eux-mêmes les études d’impact ! On peut avoir de l’éolien, mais pas comme cela. Pour l’instant, dans l’absolu, c’est Non ! »

Présent dans la salle, le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, a redit que l’association est « favorable aux énergies renouvelables, mais pas n’importe où et n’importe comment. Attention, l’Etat commence à envisager d’installer des éoliennes en forêt ! J’espère qu’on gagnera tous ensemble. »

Nathalie Vauchez

*NEMO : Non à l’éolien marin d’Oléron et ses environs

**OFB : Office français de la biodiversité

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C
un scandale d’Etat.
Dominique Chevillon, Sylvain Berjon, Pierre Rivaud, Allain Bougrain-Dubourg, Lina Besnier, Lionel Quillet, Marie-Christine Hiva, Christophe Sueur, Pascal Gauduchon, Philippe Favreau, Claude Rieg, à l’issue de la conférence-débat. © Nathalie Vauchez/Valérie le Louer

A MÉNAGEMENT ECONOMIQUE & PRÉ S ERVATION DE

L’ENVIRONNEMENT

« L’Huîtrière de Ré » dans l’attente de la décision du Procureur

Mercredi 1 9 juillet, les élus de l’île de Ré et les Services de l’État sont montés au créneau contre L’Huîtrière de Ré, dont le fonds de commerce a été racheté par Sébastien Henry. Celui-ci a réalisé des aménagements au Martray, en Espace remarquable site classé, en vue d’ouvrir un espace de dégustation. Le maire de La Flotte a de son côté demandé à la Maison Henry des explications au sujet de la terrasse de l’espace de dégustation dans la zone ostréicole de La Flotte, pour laquelle il n’a pas délivré d’autorisation.

La mairie d’Ars-en-Ré, les associations Ré Nature Environnement/ Nature Environnement 17, la Communauté de Communes de l’île de Ré et les Services de l’État ont été extrêmement surpris d’avoir découvert les installations qui ont été faites en ce mois de juillet sur l’exploitation ostréicole située au Martray : palmiers, arbres plantés, buttes de terre, dépôt de sable, baies vitrées sur l’arrière du bâtiment donnant sur les marais, matériel et nombreuses tables et chaises… Après le constat d’huissier fait vendredi 21 juillet par les deux associations comme nous en a informé Dominique Chevillon, président de la 1ère et vice-président de la 2ème, le PV dressé par la Police municipale à la demande de la maire d’Ars-en-Ré, les Services de l’Etat (DDTM, DREAL, ABF) et la mairie d’Ars se sont rendus lundi 24 juillet sur place. Sébastien Henry a refusé de les laisser entrer sur le site, ce qui est son droit, expliquant qu’il n’était pas prêt à les recevoir. Les PV dressés par la mairie et les Services de l’Etat ont été envoyés au Procureur de la République.

Espace remarquable classé

Certes l’établissement se situe en zone ostréicole, mais aussi et avant tout en espace remarquable site classé, dont les contraintes réglementaires priment évidemment sur le règlement de la ZO. Or ni les Services de l’Etat ni la mairie n’auraient reçu la moindre demande de permis d’aménager ni de demande d’autorisation de dégustation. Les infractions à la réglementation concerneraient en l’occurrence à la fois la protection environnementale, le changement de destination et l’urbanisme.

Au plan environnemental, les protagonistes interrogés doutent très sérieusement que la moindre autorisation puisse être délivrée en espace remarquable classé. Même si elle avait été demandée au préalable auprès de la Commission des Sites - ce qui n’est pas le cas – peu de chance donc qu’elle puisse être obtenue. Côté lancement d’une activité de restauration, celle-ci relèverait d’une autorisation de changement de destination, donnée par la Préfecture et signée par la mairie. Là encore, ni la Préfecture ni la mairie n’auraient trace de la moindre demande. Enfin, aucune demande de permis d’aménager n’a été faite en mairie, ni d’ailleurs d’installation d’enseigne.

Autre étonnement émis par la maire d’Ars qui nous a précisé n’avoir vu passer aucune DIA (Déclaration d’intention d’aliéner). Cela aurait pu s’expliquer soit parce que le site est en zone de préemption du Conservatoire ou du Département, soit si le foncier est détenu par une société et que les parts de cette société ont été rachetées,

alors le Tribunal de Commerce en est informé, mais pas les collectivités territoriales. A moins que tout simplement la transaction de vente n’ait pas encore été réalisée. Le propriétaire actuel du site, Tony Berthelot (ex L’Huîtrière de Ré) nous le confirme : « La vente est en cours mais non finalisée, le dossier est en cours de traitement par les Notaires ». Et Sébastien Henry exploite donc en tant que bailleur, avant que la transaction ne soit finalisée. Pour Tony Berthelot, qui dit que Sébastien Henry lui a affirmé avoir reçu l’autorisation de dégustation de la Préfecture, « tout cela me paraît beaucoup de bruit pour pas grand-chose. »

Sébastien Henry se défend Comment justifier de ces infractions ? Par la méconnaissance de la réglementation ? Pour différentes raisons personnelles qui l’ont empêché de se pencher vraiment sur ces questions ? Ou va-tout pour ouvrir rapidement, afin de profiter de la saison pour écouler un important stock d’huîtres ?

Sébastien Henry, jeune Rétais très entreprenant, que nous avons pu joindre au téléphone samedi 22 juillet, donne une toute autre version. « J’ai deux sociétés, indépendantes l’une de l’autre. La Maison Henry à La Flotte et L’Huitrière de Ré à Arsen-Ré, dans laquelle je suis majoritaire à 90 % avec un associé minoritaire. J’ai racheté la SARL l’Huitrière de Ré à Tony Berthelot et son épouse le 24 avril dernier. Je dois racheter les bâtiments dès que la dégustation sera en route, je suis actuellement en bail commercial. J’ai repris la production des parcs ostréicoles, la vente au détail, à emporter, tout cela m’appartient. La promesse de vente des bâtiments devrait intervenir fin août/début septembre 2023. Pour ce qui concerne la dégustation, je suis en règle, j’ai déposé à la mairie mon permis d’exploitation, la démarche HACCP, déposé une demande ERP (Établissement recevant du public) le 5 juillet, j’ai reçu de la mairie la licence petite restauration. Concernant le permis d’aménager, je suis allé voir le service Urbanisme de la mairie, dans la mesure où je rénovais sans rien modifier du bâtiment je n’avais pas à déposer de demande d’aménagement. Le bâtiment ostréicole était délabré, je l’ai simplement rénové, j’ai rénové les quatre ouvertures existantes et j’ai mis une belle enseigne. J’ai trois salles, l’une pour l’accueil, l’autre pour la vente et la troisième pour préparer les huîtres Si les palmiers les gêne, je les enlèverai. Je suis sur le plan cadastral en zone ostréicole, pas en espace remarquable sensible et pour une partie du terrain en zone agricole. J’ai nettoyé le site,

6 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
L’Huîtrière de Ré s’est lancée dans d’importants aménagements sur cette exploitation ostréicole du Martray, a priori sans toutes les autorisations requises. © Nathalie Vauchez (Lire la suite page 7)

ARC Environnement peut en témoigner, j’ai vidé l’équivalent de 14 bennes. J’ai demandé un rendezvous à Madame Le maire afin de travailler en bonne intelligence avec la mairie, je la rencontre début août. Nous souhaitons juste valoriser nos produits, faire découvrir l’huître, son histoire, je suis un jeune de l’île de Ré, je suis monté avec mon grandpère sur mon premier tracteur à l’âge de 4 ans, j’ai 33 ans, j’aime ce métier. » Le jeune entrepreneur, qui prévoit 150 couverts, ne comprend pas cette agitation soudaine autour de son activité, « alors qu’à Ars tout le monde est au courant depuis plusieurs semaines, les tables et chaises étaient déjà sur site et nous avons nettoyé et fait les travaux ces dernières semaines au vu de tous. J’ai même nettoyé le chenal qui appartient à tous les mareyeurs. J’emploie en tout sur mes deux entreprises 22 jeunes Rétais, 10 à la Maison Henry et 12 à l’Huitrière de Ré. Il y a une demande très forte pour de la dégustation, dès que j’ai affiché que nous allions en faire des dizaines de gens se sont arrêtés… Ma production est à 100 % sur l’île de Ré, à 80 % au Martray. »

Des procès-verbaux envoyés au Procureur

Les élus maintiennent pour leur part que le site est en espace remarquable, avec une pastille en zone ostréicole pour la cabane comme cela a été fait partout sur l’île dans le cadre du PLUi, mais que sur un tel site

hyperprotégé on n’a rien le droit de faire sans passer par la Commission des Sites, ne serait que creuser ou faire une butte. Il s’agit du même cas de figure que pour les sauniers, où le moindre creusement de marais demande un an de procédure. Quant à la licence accordée, que des élus peuvent difficilement refuser, il s’agirait bien d’une dégustation, dans le respect de la charte, et non pas d’une restauration. Enfin, ils rétorquent qu’un dossier de demande ERP ne vaut pas acceptation, que la démarche là aussi est longue. Mais à leurs yeux, l’infraction serait avant tout environnementale, s’agissant d’un espace remarquable classé.

Alors qu’il avait programmé une ouverture mercredi 26 juillet, Sébastien Henry n’a pas pu ouvrir en cette fin juillet. Il n’a pas encore obtenu d’autorisation ERP par le SDIS17, du fait d’un dossier incomplet, ni d’autorisation d’ouverture de dégustation pour L’Huîtrière de Ré de la part de la DDPP**.

La suite dépendra aussi des réquisitions du Procureur de la République, qu’il rendra suite aux PV des Services de l’État et de la mairie. Celles-ci pourraient se traduire - au pire - par une interdiction d’ouverture et - a minima - par la demande de remise en état immédiate du site : suppression des buttes de terre, du bateau installé sur une butte, enlèvement du sable emmené sur site, retrait des palmiers et autres plantes exotiques, etc.

A La Flotte, quid de la terrasse de dégustation ? De son côté, le maire de La Flotte aurait envoyé une lettre recommandée au début de cette seconde quinzaine de juillet à la Maison Henry, afin qu’elle justifie de la construction de cette terrasse en début d’été, pour laquelle aucune demande d’autorisation d’aménager n’aurait été reçue en mairie. « Une demande d’autorisation de travaux doit être faite et les règles respectées même en zone ostréicole, on est en site classé, en secteur patrimonial remarquable, sur la bande littorale. L’Architecte doit délivrer un avis conforme***, Céline Triolet (DREAL) est au courant du dossier. J’ai fait dresser un PV de constatation par la Police municipale de La Flotte, on lui laisse le temps de répondre, mais il y a des procédures à respecter. On examinera ensuite si c’est régularisable ou non. Une cabane ostréicole peut avoir la possibilité d’ouvrir une dégustation, mais la surface autorisée est contrainte, un cahier des charges est à respecter… », explique Jean-Paul Héraudeau, le maire de La Flotte.

« Pour mon établissement de la Maison Henry à La Flotte, le cabanon est sur roulettes, la terrasse est démontable, je vais aller prochainement en mairie déposer ma demande, j’entretiens de bonnes relations avec le maire, je vais régulariser. », nous a répondu sur ce point Sébastien Henry.

Les contraintes sont importantespour ne pas dire drastiques - pour les activités économiques de l’île de Ré, a fortiori en site remarquable classé. Là où le bât peut blesser, c’est que certains les respectent à la lettre, tandis que d’autres les contournent plus ou moins… Et élus, associations environnementales et Services de l’État dénoncent des dérives régulières, qui au fil du temps dénaturent l’île de Ré. C’est l’éternel débat autour de la recherche d’un équilibre entre protection environnementale et développement économique… Comme souvent sur l’île de Ré, dans un tel cas il revient aux Services de l’État puis au Procureur de la République de trancher…

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

*DDTM : Direction départementale des territoires et de la mer / DREAL : Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement / ABF : Architecte des Bâtiments de France

**DDPP : Direction départementale de la protection des populations composé de 3 services : le service Vétérinaire de Qualité et Sécurité des Aliments (SV-SQSA), le service de protection du consommateur (CCRF : Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes) et le service Vétérinaire Santé et protection Animale (SV- SPA)

*** Trois communes de l’île de Ré relèvent d’un avis « conforme » de l’ABF : La Flotte, Sainte-Marie, Saint-Martin et rayon de 500 m autour de l’Eglise d’Ars-en-Ré, les autres communes relevant d’un avis « simple »

7 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ V ns de l'Île de Ré SCA Uniré 05.46.09.23.09 Le SCA Uniré Les Vignerons de l'Île de Ré SCA 05.46.09.23.09 Les Vignerons de l'Île de Ré SCA Uniré 05.46.09.23.09

Un inventaire pour les arbres remarquables de notre territoire

Presque 3 0 ans après le premier, Nature Environnement 17 réalise un second inventaire des arbres remarquables de Charente-Maritime. L’occasion pour l’association d’informer le grand public sur l’importance des arbres dans nos villes et villages.

Ce cèdre hybride, rue Mérindot à SaintMartin, est remarquable par sa taille et son âge, ainsi que par la présence d’un « nombril de Vénus » dans ses branches.

Anémomorphose, rareté ou portée historique

Cet inventaire des arbres remarquables de Charente-Maritime permet premièrement de vérifier que les arbres

recensés entre 1995 et 1998 sont toujours présents sur le département. Nature Environnement 17 estime en effet que 30 à 40% des arbres recensés il y a 30 ans ont déjà disparu, principalement de la main de l’homme. Il permet aussi d’ajouter de nouveaux arbres, qui n’avaient pas été répertoriés la fois précédente. Mais qu’est-ce qu’un arbre remarquable ? Cette notion est bien subjective ! Un arbre peut ainsi être jugé remarquable par son âge, sa forme étonnante, sa taille, mais également par une esthétique particulière de son tronc ou de son houppier, ou encore par sa rareté ou son histoire. Ainsi, l’inventaire de 1995 avait permis de mettre en avant plusieurs arbres remarquables sur l’île de Ré. C’est le cas de certains cyprès de Lambert, espèce très présente sur notre territoire, dont l’esthétique repose sur un entremêlement de branches mortes qui participent pleinement à leur cycle de vie, ou encore d’ormes sculptés par le vent sur la falaise des Hertaux. L’association cherche d’ailleurs à

recenser davantage d’arbres frappés par cette anémomorphose, qui arrivent à s’adapter à leur environnement et à se protéger ainsi des embruns par leur forme atypique.

Plusieurs arbres ont déjà été recensés pour s’intégrer à ce nouvel inventaire, à l’instar d’un majestueux cèdre de plus de 200 ans, rue Mérindot à SaintMartin, protégé par le PLUi*, ou encore d’un cormier présent à Sainte-Marie, qui semble être le dernier cormier de l’île de Ré, quand il s’agissait d’une espèce plutôt commune en 1995. Cet arbre était en effet historiquement cultivé pour ses fruits, mangés blettes, mais surtout pour son bois très rigide, servant à fabriquer des poulies de bateau ou des engrenages de moulins par exemple.

Un rappel du rôle extraordinaire des arbres

Ce recensement est aussi l’occasion de rappeler le rôle essentiel des arbres dans nos vies, aussi bien en termes de

PUBLI-RÉDACTIONNEL

production d’oxygène, de fraîcheur que de convivialité et d’esthétisme. Un rôle bien connu des anciens, que les jeunes générations semblent parfois avoir oublié. Trop souvent, les arbres sont en effet considérés comme du vivant négligeable, alors même qu’ils ont un rôle vital face au réchauffement climatique. Impliquer le grand public dans cette défense du vivant est donc essentiel pour Nature Environnement 17, qui espère grâce à cet inventaire créer une vraie conscience collective sur ce sujet d’importance pour tous.

Si vous pensez connaître un arbre remarquable, vous pouvez le soumettre à cet inventaire, en vous rendant sur le site de Nature Environnement 17 : www.ne17.fr

BIÈRES DE RÉ, authentique et audacieuse

Plus qu’une marque, BIÈRES DE RÉ est devenue, au fil de ses vingt-sept années d’existence, une véritable institution, appréciée des connaisseurs pour la qualité de ses bières et la richesse d’une gamme pleine de surprises.

Savoir-faire artisanal et originalité signent l’identité de la brasserie rétaise.

Brasserie pionnière

Pionnière dans le brassage de bières Bio sur l’île de Ré, Bières de Ré l’est aussi dans celui de malt au Sorgho, pour une bière (bio) sans gluten, accompagnant avec bonheur fruits de mer et poissons grillés. Du côté des Spéciales, la brasserie artisanale insulaire cultive une créativité audacieuse. Blanche, blonde ou brune, chacune d’entre elles affirme sa personnalité : caractère bien trempé pour La Déferlante, rondeur exquise pour L’Abeille au miel de Ré, note torréfiée pour La Stout Café et fruitée pour L’Agrume, sans oublier La Triple et ses trois houblons, L’Indian Pale Ale ou encore les aromatisées au Cognac.

Etes-vous plutôt fruits rouges ou citron-gingembre ?

Bières de Ré propose cette saison deux nouvelles bières aux fruits. Quelle que soit les préférences, légères en sucres, leurs arômes séduisent par leur fraîcheur.

Plusieurs médailles

Reconnaissance de la qualité, du savoir-faire et de l’originalité, la brasserie a été plusieurs fois récompensée pour ses bières. Au Concours Saveurs de Nouvelle Aquitaine 2021, elle a été la plus primée, les sept bières spéciales présentées ayant toutes reçu Médaille d’Or ou d’Argent. Consécration

supplémentaire, le prestigieux Concours Général Agricole de Paris 2022 a décerné aux bières bio L’Amb’Ré et La Blanche de Ré deux médailles, respectivement d’Or et d’Argent.

Et sous la marque Amaro Pargo un Spiced Rhum, généreux résultat d’une macération d’un rhum de qualité avec une sélection originale d’épices révélant notes de cardamone, cannelle, anis et vanille. Des nouveautés venant enrichir la gamme Le Pertuis composée d’un pastis traditionnel, (également médaillé Or au Concours Général Agricole 2022), un pastis mentholé, une vodka au maceron, un gin classique, un gin aux houblons, un whisky single cask et un whisky de 5 ans pur malt.

Autant de sources d’inspiration pour cocktails et apéritifs à savourer avec gourmandise et… modération bien sûr !

Rendez-vous à la boutique / brasserie Bières de Ré à Sainte-Marie-de-Ré pour les découvrir…

Bières de Ré

Brasserie artisanale et boutique

Cap sur les spiritueux Escapade au Panama avec un rhum brun rigoureusement sélectionné par le Maître distillateur, vieilli 10 ans avant une finition en fûts de Cognac. Au rendez-vous, douceur des arômes et rondeur subtile, riche de notes de fruits à coques, d’épices et de fruits tropicaux. A déguster seul en cocktails.

Les Hauts du Peux Berthaud à Sainte-Marie-de-Ré (parking de la station Total)

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30

05 46 43 82 63 – www.bieresdere.fr

contact@bieresdere.fr

8 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
N ATURE
*PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal.
© Nature Environnement 17
© Bières de Ré

Le Projet contesté de la Caserne d’Ars est maintenu

nouvelle du Département, alors qu’une négociation était en cours. Ils ont alerté Ré à la Hune.

prend du retard. A qui la faute ? Nous espérons toujours, qu’ensemble, nous arriverons à nous entendre pour que la construction de la caserne ne prenne pas de retard conséquent. »

ses recours, remettant ainsi entre les mains du Tribunal Administratif l’avenir de ce projet…

Un dossier que nous continuons à suivre…

Le 2 février dernier, des habitants d’Ars-en-Ré découvraient l’affichage du permis de construire, accordé le 2 janvier par la mairie d’Ars, pour le projet de caserne de secours du SDIS 17, porté et financé par le Département de la CharenteMaritime. Après différents échanges avec la maire d’Ars et le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, auprès desquels ils ont présenté les fondements de leur opposition à ce projet architectural sur cet emplacement-là, il leur a été expliqué que le projet était validé et lancé, qu’il était vital pour le Nord de l’île de Ré et qu’il était inenvisageable de le revoir, avec le double risque de lui faire prendre beaucoup de retard et que le financement du Département soit fléché vers d’autres projets de casernes en Charente-Maritime.

Le 9 mars, une réunion publique était organisée par Lionel Quillet (président de la CdC) et Danièle Pétiniaud-Gros (maire d’Ars-en-Ré), visant à afficher le soutien massif des habitants et maires de l’île de Ré à ce projet de caserne, à recueillir les doléances des habitants et accessoirement à mettre en évidence l’absence de concertation sur le terrain (sous-entendu de la part des conseillers départementaux). A cette même date, le collectif des habitants* déposait son premiers recours.

Le 23 mars, lors d’une réunion avec Danièle Pétiniaud-Gros, Stéphane Villain, vice-président du Département et président opérationnel du SDIS 17, Véronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin, conseillers départementaux de l’île de Ré, le Colonel Didier Marcaillou et le lieutenant-colonel Pascal Couzinier, du SDIS 17, Stéphane Villain a confirmé sa position et celle de la présidente du Département, Sylvie Marcilly : il n’entendait pas revoir son projet sur le fond, celui-ci pouvant légèrement évoluer à la marge.

« Devant ce blocage de principe sur le fond, nous avons maintenu notre

recours. Stéphane Villain a cependant ouvert une piste en promettant de travailler à une amélioration, qu’il nous présenterait à la fin du mois de mai. Nous avons entendu les arguments des pompiers et accepté cette localisation de la nouvelle caserne, que nous remettions jusqu’alors en cause. », nous explique Nathalie Debray-Hurel, l’une des représentantes du Collectif.

Un second recours, avec l’APSSC, et un nouveau projet proposé Le 2 avril 2023, le Collectif a déposé son second recours, auquel s’est associée l’Association pour la protection des sites de Saint Clément des Baleines (APSSC) et constaté, après avoir visité l’actuelle caserne le 14 avril, « les conditions déplorables dans lesquelles les pompiers exercent. »

« Nous avons eu le 28 avril une demande de négociation par le Département et la mairie, qui nous ont dit attendre nos propositions pour envisager la signature d’un protocole d’accord avant l’été. Nous leur avons présenté nos propositions le 17 juin. Notre projet, simple, élaboré avec des professionnels, est conforme aux objectifs d’opérationnalité et de confort des pompiers ; il répond aux normes architecturales et paysagères de l’île de Ré et s’intègre parfaitement au paysage d’Ars-en-Ré, l’un des plus beaux villages de France. Enfin, il est plus écologique et plus économique que celui auquel a été accordé le permis de construire. », estime le Collectif. Celui-ci s’étonne de ne plus avoir aucune nouvelle du Département. « Il s’était engagé le 23 mars à nous proposer un nouveau projet avant la fin du mois de mai. Rien. Puis à réagir avant l’été à nos propositions, présentées le 17 juin dernier. Toujours rien. Pas de réaction, pas de réponse. Quel dommage… Pendant ce temps, les travaux n’avancent pas et la nouvelle caserne

Le Département maintient son projet en l’état Interrogé par Ré à la Hune, Stéphane Villain, président opérationnel du SDIS 17 et vice-président du Département, confirme la position qu’il avait exprimée publiquement dès le mois de mars, sur la même ligne que celle des élus de l’île de Ré : « Nous avons toujours dit que nous pourrions éventuellement apporter des modifications à la marge, mais en aucun cas modifier le projet en lui-même, ce qui aurait conduit à le retarder et n’est pas acceptable. Nos services départementaux ont travaillé en relation avec la mairie d’Ars-en-Ré sur d’éventuelles modifications, nous avons notamment étudié la possibilité d’éloigner un peu la caserne du restaurant voisin, elles se sont révélées impossibles à intégrer techniquement du fait du PLUi**. Nous restons donc sur notre projet initial, qui n’a pas pris de retard puisque leur recours n’est pas suspensif. Nous avons envoyé il y a un mois un mémoire dans ce sens au Tribunal Administratif. Je suis étonné que l’avocat du Collectif ne l’en ai pas informé. »

Il est donc très probable que le Collectif maintienne

Informations et propos recueillis par Nathalie Vauchez

*Gilles et Sophie Bertran, Roger et Christine Boyer, Jean-Louis et Nathalie Hurel, Thierry et Michèle Pichard, Association pour la protection des sites de Saint Clément des Baleines, requérants et représentants du collectif des habitants d’Ars en Ré et du Nord de l’Île pour la sauvegarde de nos villages.

**PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal.

Lire aussi nos précédents articles : www.realahune.fr/debut-dincendie-maitrise-autour-de-la-futurecaserne-dars/

www.realahune.fr/

caserne-dars-le-departement-precise-sa-position/

www.realahune.fr/caserne-darsreunion-publique-et-rencontres/

Du côté du Bois-Plage-en-Ré

La Guinguette du Bois-Plage-en-Ré est de retour !

Les mardis et jeudis, des artistes prennent possession de la scène et animeront la soirée en musique de 19h30 à 21h30. Rock, Reggae, Soul, Jazz, la programmation se veut variée et pétillante !

Tous les soirs de concert, des foodtrucks s’installent face à la scène et vous proposent des plats gourmands toute la soirée. Cuisine d’ici et d’ailleurs, il y en aura pour tous les goûts.

Forte de son emplacement central, la Guinguette du Bois-Plage-en-Ré, c’est aussi un lieu d’expression et de loisirs. Les jeudis des artistes peintres y exposent leurs œuvres de 10h à 14h. Le club de Twirling propose une initiation et démonstration le vendredi 11 août de 18h à 22h30.

En accès libre, tous les jours et à toute heure, l’espace de la guinguette est équipé de tables pour vos pique-niques et autres poses gourmandes.

Événements gratuits, tout public

La Guinguette, place Raymond Dupeux Rue Charles de Gaulle 17580 Le Bois-Plage-en-Ré

9 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
A MÉNAGEMENT
DU TERRITOIRE
Les requérants* qui s’opposent au projet départemental de la Caserne d’Ars-en-Ré s’étonnent de ne plus avoir aucune
© Nathalie Vauchez
Le 9 mars 2023, le collectif de riverains a exprimé ses craintes devant environ 300 Rétais et la plupart des maires de l’île, venus soutenir la future caserne d’Ars-en-Ré.
Conseillère en immobilier depuis 2004 chrystelle.longeville@iadfrance.fr 06 89 17 72 49
eirL Agent commercial indépendant de la sAs i@d France immatriculé au rsAC de La rochelle sous le numéro 794 915 256, mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société i@d France sAs

La Passe : Manif’ de riverains pour une piste cyclable

Voilà 20 ans que les riverains de La Passe, lieu-dit sur la commune de La Couarde-sur-Mer, réclament une piste cyclable. Aujourd’hui il leur est impossible de se rendre dans les communes voisines sans emprunter la RD. Une vingtaine d’entre eux, parmi lesquels les responsables du centre de vacances, ont manifesté vendredi 28 juillet dès potron-minet.

Il est vrai que le trafic est extrêmement dense et continu sur la RD reliant Ars-en-Ré à La Couarde, les véhicules ralentissant plus ou moins aux abords du rond-point dit de La Passe, sur lequel débouche également le trafic venant de Loix. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si deux radars ont été installés quelques centaines de mètres plus loin, de part et d’autre du rond-point de La Passe, cette longue ligne droite entre Le Martray et Le rond-point d’entrée nord de La Couarde ayant été depuis longtemps identifiée comme accidentogène. Tous les Rétais ont en mémoire le dernier accident mortel d’un cycliste, survenu la nuit, précédé de bien d’autres. Il y a quelques jours, une vacancière cycliste est tombée, touchée par une voiture... Accident heureusement cette fois-ci sans gravité.

« La peur au ventre »

« Nous sommes obligés d’emprunter la route départementale à vélo avec les enfants de notre centre de vacances pour aller vers Loix, notamment, nous nous faisons insulter régulièrement par les conducteurs de véhicules et sortons à chaque fois la peur au ventre », explique cette responsable du centre Vacances Accueil Découvertes situé au rond-point de La Passe, qui accueille du printemps à l’automne des classes découvertes, des groupes et en été des colonies de vacances.

« Voilà vingt-ans qu’on réclame de pouvoir relier Le Feneau (vers Loix) de manière sécurisée. » « Nous ne

Passages souterrains

Patrick Rayton confirme que le projet de passage souterrain de la RD à la hauteur du village de La Couarde est à nouveau d’actualité. « En 2008, j’avais travaillé le dossier avec Didier Henry, le pré-projet avait été réalisé, mais après Xynthia nous avons craint qu’un souterrain soit risqué en cas de nouvelle submersion et le projet a été un temps abandonné. Désormais le Plan Mobilité de la CdC intègre deux passages souterrains de RD, ceux de SaintMartin (à hauteur du cimetière) et de La Couarde (à hauteur de la rue du Parée), le Département et la CdC y travaillent. Celui de La Flotte (à hauteur de La Grainetière) n’a pas été retenu, pour le moment, il n’a pas été jugé prioritaire. Lionel Quillet a envoyé un courrier à Sylvie Marcilly pour une rapide réunion. »

cessons de nous faire interpeller quand nous sommes à vélo sur la RD, même la police municipale nous le reproche, alors que nous n’avons pas le choix », renchérit ce riverain excédé.

« Nous avons demandé l’aménagement d’un sentier existant entre La Passe et Les Prises, sur la RD 735, en direction de la Couarde. Ce sentier est déjà goudronné en partie, un nettoyage du revêtement et une pose de bornes en plastique suffiraient à sécuriser la voie en attendant une réalisation plus complète. La distance pour aller du panneau de La Passe au chemin de La Diligence est de 600 mètres, et de 900 mètres pour aller au carrefour des Prises. De même qu’un aménagement du sentier existant à travers bois La Passe-Le Boutillon permettrait de rattraper la piste menant à Ars. », détaille le Collectif des habitants du Hameau de La Passe, à la manœuvre. « Trois panneaux d’interdiction de stationner ont été posés de façon temporaire de mars à septembre, ils ne représentent aucune sécurisation. »

Soutien de Lina Besnier aux manifestants

Lina Besnier, actuelle vice-présidente de la Communauté de Communes à la mobilité, a tenu à marquer son soutien à la manifestation de ce Collectif (non déclarée et non autorisée), en étant présente à ses côtés. Patrice Raffarin, conseiller departemental tient à rappeler : « Au début des années 2010, en tant que 1er vice-président de la CdC en charge de la mobilité,

j’ai essayé de travailler sur ce dossier, très compliqué, les deux conseillers départementaux étaient alors Lionel Quillet et Gisèle Vergnon, on n’a pas pu trouver de solution. En deux ans, Véronique Richez-Lerouge, en charge de ce dossier mobilité, est en passe de le résoudre. »

Un nouveau tracé de piste cyclable faisant consensus Lina Besnier l’a évoquée sur place lors de cette petite manifestation, interrogé par nos soins, Patrick Rayton, maire de La Couarde le confirme : « Lors de la réunion qui s’est tenue le 5 juillet en mairie tout le monde s’est mis d’accord sur un nouveau tracé, il s’agit pour le moment d’un pré-tracé acté par la CdC, le Département et la Commune, l’étude définitive n’est pas réalisée, mais il y aurait une possibilité de portion de piste cyclable entre La Passe et le camping du Bois Henri IV, à gauche donc de la RD, qui viendrait se greffer sur le Plan Mobilité de la CdC, sachant que les chemins ruraux sont déjà dans ce Plan. La grande difficulté de ce tracé est qu’il n’est plus autorisé de faire de pistes cyclables parallèles à une RD, à proximité immédiate de celle-ci, il faut au moins prévoir 4 mètres entre la RD et la piste cyclable. Cela veut dire que l’emprise sera en tout de 8 à 10 m. On est confrontés à un Espace Boisé Classé (EBC), ce qui complique les choses et il nous faut pour les acquisitions foncières l’accord des propriétaires. Concernant la piste cyclable, elle serait sous maîtrise d’ouvrage de la CdC, qui pourrait être aidée financièrement

par le Département. Le giratoire, qui est situé en agglomération et devra être déporté vers la plage (à la place de l’actuel arrêt de bus) concerne lui la Commune et le Département, puisqu’il est sur une RD, le Département serait le Maître d’Ouvrage. »

Le maire de La Couarde rappelle aussi qu’ « en 2008, on a fait travailler Phytolab sur un projet de piste cyclable reliant la Passe aux Prises, à droite et en parallèle de la RD, on s’est heurté à la difficulté liée à l’Espace Boisé Classé. » Patrick Rayton évoque aussi l’idée de piste cyclable qui avait été prévue dans le PLUi* de l’île de Ré en coordination avec le Département lors de la précédente mandature, qui s’est heurté à la vive opposition de Monsieur Borie, propriétaire de marais sur le tracé de ce projet de piste cyclable, et a dû être abandonné. On se rappelle de la vive polémique entretenue durant la campagne des élections départementales, opposant Véronique Richez-Lerouge à Lionel Quillet.

« Une manifestation pour rien »

Jointe par Ré à la Hune, la conseillère départementale s’interroge sur l’intérêt de cette manifestation, qu’elle juge « contre-productive » alors qu’elle a par sms proposé au Collectif (Josiane Falchi) de « l’informer des derniers éléments suite à la réunion très constructive du 5 juillet en mairie de La Couarde. J’aurais pu la mettre au courant de l’évolution du dossier et lui dire que nous avions prévu une réunion publique avec les riverains à l’automne. Mais elle n’a pas jugé bon de me rappeler et de s’informer. » Véronique Richez-Lerouge poursuit : « J’en profite aussi pour rappeler que cela fait bientôt 20 ans que les habitants réclament légitimement une sécurisation du giratoire de La Passe et une piste cyclable dédiée. Mais chacun peut comprendre qu’on ne peut pas nous demander de faire en 2 ans ce qui n’a pas été fait en 20 ans. Dès mon arrivée au Département, ce fut le premier dossier que j’ai pris en main. C’est même un engagement de campagne ! »

La conseillère départementale explique que l’idée de ce tracé qui a fait consensus lors de la réunion de début juillet vient de Bernard Borie (propriétaire des marais sur lesquels le précédent projet passait, lire supra). Ce tracé permettrait de rejoindre ensuite les pistes cyclables allant vers La Couarde, Loix et Ars-en-Ré.

(Lire la suite page 11)

10 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
M OBILITÉ
DOUCE
Une vingtaine de riverains de La Passe, dont les responsables de la colonie de vacances, sont venus le 28 juillet manifester leur exaspération, banderoles à l’appui. © Nathalie Vauchez

Des aménagements en deux temps

Dans une « note de presse », celle-ci détaille : « Les aménagements se feront en deux temps, cela afin de répondre au plus vite à l’objectif de sécurité ». Dans un premier temps sera réalisée sous maîtrise d’ouvrage du Département « la reconfiguration du giratoire de La Passe avec un scénario de travaux prévus fin 2024/ début 2025, sous réserve des validations budgétaires et de la levée des contraintes environnementales et juridiques. L’objectif est de sécuriser

C ourrier de Lionel Quillet

le parcours des cyclistes aux abords du rond-point grâce à la création d’un cheminement cyclable, sécuriser les piétons par la création d’un cheminement piéton. Il est prévu un léger élargissement du giratoire avec des espaces engazonnés et des accès pour sécuriser les riverains en bordure de route. »

Dans un second temps, sous maîtrise d’ouvrage de la CdC de l’île de Ré, est prévue la « création d’une piste cyclable sur un tracé existant (par le chemin de la Grande Basse), pour éviter que les cyclistes empruntent la

A la suite des trois graves accidents de la circulation, dont un mortel, survenus la première quinzaine de juillet à Sainte-Marie, Loix et La Couarde, sur des RD à proximité ou à leur intersection avec une piste cyclable, le président de la CdC de l’île de Ré a adressé un courrier le 21 juillet à la présidente du Département. I l y rappelle que « le Schéma directeur cyclable, délibéré par les élus communautaires en décembre 2022, a été conçu à l’aune de différents objectifs, au premier rang desquels la sécurisation de l’usage du vélo, en particulier lorsque les pistes cyclables longent les routes départementales et lorsqu’elles les traversent. A ce titre, plus d’une dizaine de traversées de RD ont été identifiées et sont à sécuriser, soit par des aménagements aériens, soit par la création de souterrains. »

I l sollicite l’organisation d’une réunion très rapidement « entre les services de l’Etat compétents, le Département, la Communauté de Communes et les Communes.... indispensable afin d’accélérer les moyens à mettre en œuvre pour minimiser... les risques d’accidents graves. Vous savez pouvoir compter sur la totale mobilisation de la CdC, notamment sur le plan financier. »

RD 102. L’aménagement de ce nouveau parcours permettra aux cyclistes de se rendre à La Couarde en venant de Loix ou de La Passe en toute sécurité sans que cela rallonge beaucoup leur trajet. La colonie de vacances est concernée.

Le projet de piste cyclable associée au réaménagement du giratoire nécessite un délai plus long car il y a des acquisitions de parcelles en bordure de route départementale à faire. Une DUP** devrait être lancée rapidement par la CdC. »

Il reste à convaincre les propriétaires du foncier concerné, l’un deux aurait

déjà donné son accord verbal, mais on sait bien qu’il s’agit toujours d’un enjeu majeur dans tous les dossiers d’aménagement, qu’ils soient de logements sociaux, d’infrastructures publiques, ou encore de mobilité comme dans ce cas... Le refus d’un seul d’entre eux rallongerait considérablement les délais.

*PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal.

**DUP : Déclaration d’utilité publique.

RÉALISATION

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Quelques nuages sont passés sur le Conseil municipal estival du lundi 1 7 juillet.

placée sous la seule autorité du maire » ou des encadrants désignés par lui. Son implication va de la participation aux actions de prévention des risques conduites par la municipalité à l’assistance aux personnes sinistrées en cas de crise, leur évacuation, la surveillance de sites particuliers ou toute autre mission pouvant correspondre à des compétences particulières de ses membres. Elle sera dotée d’un règlement et les volontaires signeront un contrat spécifique avec la commune.

Une réserve communale de sécurité civile

Déjà évoquée lors de la mise en place du PCS*, sa création officielle a été votée à l’unanimité. Rappelons que la RCSC* a pour objet de recruter des personnes civiles, venant en appui aux élus et personnel communal en cas de catastrophe ou de crise majeure. « Bénévole et facultative, la RCBS est

ommencée par le vote de conventions entre la commune et la CdC sur divers sujets et achevée par les ressources humaines, la séance municipale a développé par ailleurs quelques points d’importance.Le Pôle Santé toujours critiqué Grand projet de la mandature de Gérard Juin, le Pôle Santé est en phase de réalisation, commençant par l’attribution d’une « maîtrise d’ouvrage déléguée à la SPL CharenteMaritime Développement » pour suivre par « le lancement d’une procédure de concours restreint » visant à sélectionner le projet architectural. Ces deux points recevront un vote négatif de l’opposition, s’exprimant

par la voix de la Conseillère municipale Claudie Buat, estimant que l’ampleur du projet (et du budget) sont préjudiciables à la santé financière de la commune, alors que les pôles santé fleurissent sur l’ensemble du territoire.

Gérard Juin défend un « projet de proximité » monté en « contexte inversé », par une concertation préalable avec les professionnels de santé. « C’est vrai qu’aujourd’hui ce n’est pas visible mais nous avons des options innovantes qui n’existent pas ailleurs », souligne-t-il. Sans rien dévoiler de plus, M. le maire insiste sur la position stratégique du BoisPlage au centre du territoire et « pouvant apporter une réponse aux besoins du Nord », mais aussi sur la nécessité d’une structure en capacité d’avoir des équipements, pouvant également loger les remplaçants et accueillir les étudiants. En quelques mots, il s’agit pour Gérard Juin « d’avoir une vision sur l’avenir ».

Perte financière inexpliquée

Le sujet pourrait fâcher mais il soulèvera seulement quelques remarques. M. le maire informe le Conseil municipal qu’une perte financière est constatée sur une période courant de 2008 à avril 2022 en raison d’une « absence de facturation des consommations

d’eau de huit locataires des bâtiments communaux au Clos Marin ». Pourquoi ? Y-a-t-il eu un problème comptable ? Mystère. Mais certains usagers s’étaient a priori étonnés par courrier de la situation, sans recevoir de réponse. « La régularisation est faite », annonce Gérard Juin. Reste une perte « estimée à 24 000 € » pour la commune, considérant « l’incapacité de reconstituer le volume réel des consommations d’eau sur une aussi longue période ».

A noter également, un durcissement des conditions d’enlèvement de dépôts sauvages, constatés régulièrement malgré les opérations de prévention et d’information menées. Il en coûtera donc aux contrevenants 750 € pour le premier m 3 et 480 € par m 3 supplémentaires. « Il s’agit d’essayer la dissuasion », précise Gérard Juin. Finissons enfin par une aide majorée aux communes de Charente-Maritime victimes du récent séisme. Un don de 500 € était proposé, il a été porté unanimement à 1000 € . Sauf fait majeur, le prochain Conseil municipal sera celui de la rentrée.

Pauline Leriche Rouard

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Au Bois-Plage, pas d’unanimité sur le Pôle Santé
Rien à faire, le projet Pôle Santé ne parvient pas à convaincre l’opposition boitaise.

Saint-Martin de Ré sous vidéoprotection

L’un des points principaux du Conseil municipal martinais de cette fin juillet concernait la convention de partenariat entre la mairie et l’Etat, relative à l’installation d’un système de vidéoprotection sur la commune. Il y a aussi été question du contrat de concession pour l’exploitation du clocher.

déléguée , le Conseil municipal a approuvé la prolongation de l’actuel contrat de DSP avec Christophe Jaud, arrivant à échéance en fin d’année, jusqu’au 30 avril 2024, laps de temps nécessaire à la Collectivité pour la passation d’un nouveau contrat, tout en assurant la continuité de l’exploitation touristique. Le prochain contrat concernera la période allant du 1er mai 2024 au 30 avril 2029.

Report d’un an des travaux au camping

maîtrise d’ouvrage pour chercher des pistes d’économie avec l’aide de l’architecte, avant de lancer une nouvelle consultation.

Réouverture du marché

L’explosion des incivilités amène nombre de Communes à installer des systèmes de vidéosurveillance. Saint-Martin de Ré en fait désormais partie.

« Un dispositif plus dissuasif que répressif » En effet, la Commune a été autorisée par arrêté préfectoral à mettre en place un tel dispositif, les personnels de la gendarmerie nationale ayant accès aux images et aux enregistrements, dans un cadre strict. Aussi le Conseil municipal devait-il approuver le projet de convention d’une durée de cinq ans définissant les conditions du partenariat entre l’Etat, la Gendarmerie et la Commune pour l’exploitation des informations issues de cette vidéoprotection, et notamment les modalités de transmission et de mise à disposition par le centre de visionnage.

Les lieux d’implantation des onze caméras installées ont été décidés en fonction de l’occurrence de la délinquance de voie publique, ainsi que de l’analyse réalisée par l’Observatoire de la sécurité et de la tranquillité publique. Le centre de visionnage vidéo créé par la Commune centralise et contrôle les écrans du système de vidéosurveillance. C’est uniquement dans ce centre que pourront s’effectuer les enregistrements. Certains militaires de la gendarmerie individuellement désignés et dument habilités disposent d’un accès aux images dans le centre de visionnage et d’un accès au déport d’images installé dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Martin. Cet accès est très encadré et aucun enregistrement d’images ne pourra s’effectuer à la brigade de gendarmerie de SaintMartin. Seul le responsable du centre de visionnage vidéo peut produire ces enregistrements sur réquisition écrite de l’officier de police judiciaire.

Comme l’a expliqué le maire, Patrice Déchelette, ce dispositif se veut plus dissuasif que répressif, par

exemple sur les points d’apport volontaire, les parkings et autres sites jugés stratégiques au plan de la sécurité et des incivilités. Ainsi sept caméras VPI (Visualisation de plaques d’immatriculation) ontelles été installées au rond-point de Leclerc situé rue du Vieux Marais, sur la RD 735 en direction de La Flotte, avenue de Philippsburg, au rondpoint Jean Moulin (+ une direction La Couarde), cours Vauban et cours Pasteur. Quatre caméras de situation viennent compléter ce dispositif de vidéoprotection, installées au rondpoint Jean Moulin, cours Vauban, sur le passage de l’îlot et cours Pasteur, pour sécuriser la sortie du parking du Bastion. « Les images sont conservées trente jours et ne sont utilisées qu’en cas d’infraction caractérisée », a précisé le maire.

Extension de l’épicerie du marché

Le projet d’extension de l’épicerie du marché, visant à la rendre plus compétitive, est l’aboutissement de trois ans de travail avec l’architecte. Suite à la publication fin mai 2023 d’une consultation, sept lots de travaux ont été attribués à sept entreprises, pour un montant total de près de 157 K€ HT.

Mode de gestion du clocher de l’église

Avec un chiffre d’affaires de plus de 74 K€ et un nombre de visiteurs de 36 885, l’activité touristique du clocher est revenue en 2022 sur des niveaux d’avant 2020, ayant pu ouvrir normalement avec reprise des nocturnes. Son exploitation est déléguée depuis 2001 à une entreprise privée par voie de DSP (délégation de service public). La Commune a le choix entre la gestion directe du service, en régie, ou cette gestion déléguée. Le contrat de concession actuel arrivant prochainement à échéance, le Conseil municipal devait choisir le prochain mode de gestion. Ayant opté pour le renouvellement de la gestion

Seule ombre au tableau de ce Conseil municipal, celui-ci a dû acter le report d’une année, en novembre 2024, des travaux de démolition et reconstruction du pôle administratif et technique du camping municipal. En effet, comme l’a expliqué Alain Bednarek, plusieurs lots du marché étant infructueux en l’absence d’offre, plusieurs entreprises ont été consultées. L’analyse des offres a démontré que pour plusieurs lots leur montant était bien au-dessus de l’enveloppe budgétaire dédiée. Le budget total aurait été dépassé de 41 % ! Le premier adjoint a ainsi proposé de désigner un Assistant à

Les questions diverses furent l’occasion pour Patrice Déchelette et Anne Mémin d’informer de la réouverture du marché le matin même de ce Conseil du 24 juillet, après 13 jours de fermeture faisant suite à l’incendie du restaurant La Marine le matin du 11 juillet. La MAM (Maison d’Assistantes Maternelles) est en bonne voie et devrait ouvrir en octobre, elle pourra aussi accueillir des enfants le week-end. En conclusion de ce Conseil rondement mené, le maire a redit qu’il n’était pas décidé à déplacer la sculpture de l’ours tant qu’aucun huissier ne se serait manifesté (lire notre article : www.realahune.fr/sous-les-paves-destensions/).

Le prochain Conseil municipal est prévu le 18 septembre à 19h, salle du Conseil municipal de la mairie.

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C ON S EIL MUNICIPAL DU 24 JUILLET 2023
Nathalie Vauchez Un Conseil municipal rondement mené, dans la bonne humeur. © Nathalie Vauchez

PATRIMOINE NAUTIQUE

Le Cazavant Jeannette Roger bientôt à nouveau à flot

Courbé au-dessus de l’embarcation de 6m50, Didier Wachter installe le rail d’écoute pour l’avant voile. Gérard Renaud, quant à lui, peaufine l’accastillage. « On est sur les finitions », nous explique ce dernier. « Ce sont les derniers petits détails avant d’installer le gréement. On sera prêt pour la grande marée

de début août qui nous permettra de voir ce qu’il donne sur l’eau ! » Didier et Gérard, avec Jérôme Thiberge, sont les trois menuisiers de l’équipe à l’origine de ce projet fou, reconstruire à l’identique le Cazavant Jeannette Roger. Ils ont passé bénévolement tout leur temps libre de ces six derniers mois dans ce hangar au cœur des marais des Portes, le hangar à sel. « Depuis le mois de janvier, j’ai pris deux weekends pour moi » affirme Didier Wachter. « Mais ça n’a été que du bonheur. J’ai une formation de charpentier naval mais ça faisait vingt ans que je n’avais pas construit de bateau, car je travaille dans le bâtiment. » Pour chacun d’entre eux, participer à la construction de A à Z d’un tel bateau est une vraie chance et un profond plaisir. Gérard Renaud, puisqu’il est à la retraite, y a passé tout son temps, du lundi au samedi. « Je suis un ancien menuisier. Mais j’ai construit deux bateaux quand j’étais jeune avec mon père. Tout ça, ça me rappelle de nombreux souvenirs d’enfance ! Et puis c’est mon père qui s’était occupé du Jeannette Roger

pendant des années et j’ai passé beaucoup de temps avec lui à l’entretenir. C’est un vrai plaisir d’être ici, dans ce hangar au cœur des marais, et de pouvoir construire tous ensemble un tel bateau. » Didier, Jérôme et Gérard ne sont pas seuls dans cette aventure. En tout c’est une équipe de huit personnes, constituant la section rétaise de l’association BTLG, qui s’est investie dans ce projet, chacun selon ses compétences.

L’un des derniers des grands

Cazavants encore en vie

L’histoire du Jeannette Roger remonte à 1959, date à laquelle le charpentier de navire Gaston Cazavant le construit pour Roger Lucas. Ce marin de métier souhaitait disposer d’un bon bateau pour poser ses casiers au large du Phare des Baleines et promener sa famille. Le bateau est grand, 6m50. Une dimension faite pour les pêcheurs. Gaston Cazavant n’en aurait construit que quatre ou cinq exemplaires. Une fois à la retraite, Roger Lucas l’utilise pour la pêche traditionnelle. Du GrosJonc jusqu’à La Tranche-sur-Mer, le Jeannette Roger volait quasiment sur l’eau : « Un jour, nous avons mis 55 minutes pour traverser, l’eau sur le plat bord, tout le monde sur le côté opposé au vent », racontait Marcel Moa, le fils de Roger*. Après 23 ans consacrés à la pêche, Roger Lucas cède son navire à l’école de voile du village des Portes où il assurait la sécurité des stagiaires, puis, en 1992, à l’association BTLG (Bateaux traditionnels entre Loire et Gironde) de La Rochelle. Pendant de nombreuses années, la section rétaise de BTLG prend soin du bateau, le bichonne et l’entretient. Mais en 2021, ces passionnés doivent se rendre à l’évidence : Jeannette Roger ne peut plus être rénové.

Les huit membres de la section rétaise de BTLG ont alors une idée folle : reconstruire à l’identique le dernier des grands Cazavants encore en vie, unique sur l’île de Ré par ses dimensions. Avec l’accord de la famille Goumard, héritière des droits

du Cazavant, la décision est prise. Une subventio n de 8.000 € de la Communauté de Communes est obtenue, et Jacques Audoin, charpentier de marine à Guérande, en dessine les plans à l’identique. Au mois de janvier 2023, la construction commence. Tout ce qui peut être récupéré sur le Jeannette Roger l’est. Pour la section rétaise de BTLG, ce sont six mois d’investissement qui débutent ! Selon Maryline Bompard, l’une des membres de la section rétaise BTLG, ces gaillards ont déjà passé plus de 2600 heures dessus ! Néanmoins, il manque encore 1000 euros pour boucler le budget et acheter notamment un moteur, des éléments de flottaison et des gilets de sauvetage. A noter que les dons sont acceptés !** L’inauguration est prévue le 17 septembre, et cette aventure humaine et patrimoniale ne s’arrêtera pas là puisque BTLG, dans le cadre de l’obtention de la subvention de la CdC, s’engage à mettre à disposition le Jeannette Roger aux communes qui le souhaitent, ou à participer à des manifestations nautiques et grands évènements.

Aurélie Bérard

* Propos recueillis par Maryline Bompard, chargée de communication du projet. **Pour faire un don : maryline.bompard@ free.fr

14 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C’est une aventure de six mois qui va bientôt prendre fin aux Portes-en-Ré. La reconstruction du Cazavant Jeannette Roger touche à sa fin. Depuis le mois de janvier, les huit amis au cœur de ce projet patrimonial ont travaillé d’arrache-pied pour reconstruire ce bateau en mémoire de Gaston Cazavant.
Le 18 mars, Gérard, Didier et Jérôme consolident les membrures du bateau. Le 13 mai, jour du retournement de la coque du bateau, qui pèse environ 700 kg. Le 22 juillet, l’équipe procède aux dernières finitions. Le mât et la voile seront bientôt levés. © Maryline Bompard © Maryline Bompard
contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr
© Aurélie Bérard

Une cagnotte pour Lisenn, future artiste de cirque

Lisenn Barré, fille de Mathieu Barré et de Virginie Garandel,

Lisenn Barré se spécialise dans une discipline circasienne spectaculaire, la bascule, elle est aussi très douée au trapèze et au tissu.

Cette jeune et talentueuse Rétaise a fait l’apprentissage des différentes disciplines circassiennes avec Pietro Marcucetti, qui proposait des stages sur l’île de Ré durant les vacances avec le soutien du Foyer du Bois-Plage, et des cours toute l’année à cheval entre l’île de Ré et Rochefort pour les disciplines aériennes, puis avec Marie La Bohème d’Ophidie Circus, avec laquelle elle a longtemps participé aux stages organisés durant les vacances scolaires. Ses numéros lors des spectacles de fin de stage ont fait rêver plus d’un enfant et forcé l’admiration des parents. Que ce soit au tissu, au trapèze... et désormais à la bascule, Lisenn est manifestement dans son élément.

Très bonne élève à l’école, puis au Collège des Salières, Lisenn a dévoilé très tôt sa fibre artistique, participant aussi aux cours de ContempoRé danse d’Anne-Laure Nivet, d’Île de Ré Danse de Christine Didier, de gymnastique avec Maryline Poix et son association Pour La France, de l’Ecole de Musique de l’île de Ré et la Philharmonie. Toutes ces activités et leurs animateurs ont contribué à façonner sa personnalité artistique, et à renforcer sa motivation pour les arts circassiens. Ses parents l’ont toujours encouragée dans sa vocation. Elle est aujourd’hui reconnaissante à tous ceux qui l’ont ainsi accompagnée, sur notre île.

Cagnotte : www.leetchi.com/fr/c/soutenir-lisenn--ecole-de-cirque-de-lausanne-1208060

De l’école de Châtellerault à celle de Montréal en passant par Lausanne ! Ainsi, voilà trois ans, à tout juste 14 ans, Lisenn a-t-elle rejoint l’Ecole nationale de cirque de Châtellerault, où elle a pu préparer un baccalauréat option arts du cirque, qu’elle vient d’obtenir à 17 ans. Plus que jamais déterminée, Lisenn souhaite intégrer une école supérieure de cirque et devenir artiste de cirque. Pour cela, elle a eu la chance d’être choisie pour rejoindre l’Ecole de Cirque de Lausanne, qui a de très bons enseignants spécialistes en bascule, trampoline et acrobatie, ainsi qu’en danse et en théâtre. Si les arts du cirque sont, en effet, pluridisciplinaires, Lisenn a choisi comme spécialité la bascule. Spectaculaire, la pratique de celle-ci demande tout à la fois d’avoir un mental d’acier et une condition physique athlétique ! Intégrer l’Ecole de Cirque de Lausanne permettra à Lisenn de se préparer au mieux, en une année, pour intégrer l’Ecole Nationale de Cirque de Montréal, l’une des plus prestigieuses dans le monde. Celle-ci forme et développe les nouveaux talents de la relève circassienne internationale. Un rêve pour la jeune fille, adolescente passionnée, douée et dotée d’une volonté de fer.

La tête dans les étoiles, Lisenn n’en garde pas pour autant les deux pieds dans le même sabot et travaille tout l’été pour assumer une partie des frais, comme elle l’avait déjà fait l’an passé. La vie en Suisse est toutefois chère et les frais d’inscription à l’école sont élevés. Le soutien de sa famille ne suffira pas à tout financer et elle n’aura pas beaucoup de temps pour travailler en plus de sa formation. Ainsi demande-t-elle à tous ceux qui le veulent bien un petit coup de pouce, via une cagnotte en ligne. En aidant cette jeune Rétaise passionnée, vous lui permettrez de continuer à réaliser son rêve.

En soutien à la cagnotte de Lisenn, Mathieu, son père, organise des cours de Tchi Kung gratuit, cet été. La séance se réalise à partir de cinq inscrits, sur Arsen-Ré et ses environs. Le thème peut être de la préparation, de la récupération, de la détente, du bien-être, des auto-massages, l’imitation des cinq animaux et jeux d’écoute et d’échange avec partenaire. www.facebook.com/ groups/2052566381482382

15 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
SOLIDARITÉ
bien connus et très impliqués dans la vie permanente de l’île de Ré, est tombée dans le chaudron du cirque dès son enfance. Elle souhaite en faire son métier.
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lesnuagesdere.com Les Nuages de Ré les_nuages_de_re Horaires d’ouverture : Saint-Martin de 7h30 à 15h et de 17h à 20h / La Flotte de 7h30 à 13h30
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De L’Usage du monde à L’usure d’un monde…

François Henri Désérable nous propose une traversée de l’Iran sur les pas de Nicolas Bouvier et nous livre le récit poignant d’un peuple en mouvement.

Désérable nous dépeint cette fois la peur : « compagne de chaque instant, la moitié fidèle d’une vie ». Et pourtant…

L’Usure d’un monde est paru en mai 2023 aux éditions Gallimard. Le Prix France Bleu du festival L’île aux livres lui est décerné.

Il s’était promis de passer la moitié de sa vie à découvrir le monde, l’autre à l’écrire… Durant l’hiver 1953, l’écrivain voyageur Nicolas Bouvier et son ami peintre Thierry Vernet entreprennent de sillonner la Perse à bord d’une Fiat Topolino. De ce périple, les deux jeunes Suisses tireront un carnet de voyage illustré, émaillé de rencontres, de descriptions de mœurs et de coutumes. Publié en 1963 à compte d’auteur, L’Usage du monde est devenu un livre mythique. Soixante-dix ans se sont écoulés depuis et c’est en suivant leur exact itinéraire que François-Henri

Quand la peur s’efface au profit du courage : « Jusqu’à présent nous vivions dans l’angoisse, désormais nous vivrons dans l’espoir » Le départ, prévu de longue date, fut d’abord ajourné. En cause : les assignations à résidence qui signent les années « Covid ». C’est donc fin 2022, au cœur de la répression qui a suivi l’assassinat de Mahsa Amini que François-Henri Désérable boucle sa ceinture à bord d’un vol pour Téhéran en dépit des avertissements de la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères qui, en vain, tente de le dissuader d’engager ce road trip. Dans l’avion, il est le seul occidental, et si Bouvier décrivait l’hospitalité et la chaleur d’un peuple : la prudence est de mise. Dès l’arrivée à l’auberge, Saeid qui tient absolument à partager sa platée de spaghettis bolognaises fait montre d’une curiosité insatiable. Serait-il un bassidji ? Ces sbires au service de Khamenei et des gardiens de la révolution qui se noient dans la population pour mieux la surveiller et la réprimer ? Comment savoir qui

Éclairerlapénombre

Nous sommes en l’année 1753. Camille Lemonnier, une jeune femme de vingt ans, propriétaire d’une boulangerie à SaintMartin de Ré et du Café Alexandrine à La Rochelle monte à Paris pour soutenir ses ambitions commerciales et obtenir une patente autorisant son café à servir trois plats raffinés par jour au lieu des deux autorisés par la loi. Elle est également à la recherche de nouvelles saveurs pour son établissement. Inconsciemment, elle cherche aussi à revoir Jan Hendrick Van Lynden, le bel Hollandais avec qui elle a passé une nuit restée sans suite.

Petite-fille de Mme de Tencin, la scandaleuse baronne de l’île de Ré, elle est invitée à dîner dès son arrivée

à Paris par Mme Geoffrin, héritière mondaine de la baronne, un de ces dîners typiques du XVIIIe siècle où se côtoient noblesse et bourgeoisie, écrivains et artistes. Comme il fallait s’y attendre Jan est présent. Entre ses anciennes connaissances et de nouvelles rencontres, Camille vivra dangereusement durant son séjour à Paris, mêlée malgré elle, sur fond d’affaire de l’Hôpital général de Paris, à des disparitions d’enfants et à la maltraitance de miséreux. Le sens de la justice de l’héroïne l’entraînera parfois dans des situations dangereuses, mais elle y gagnera en maturité.

On retrouve là, la notion de parcours initiatique ; de jeune fille, l’héroïne ayant traversé avec succès nombre

est qui ? Mais les Iraniennes, héroïnes de la liberté ne se résignent pas. Niloofar les mains en cornet hurle dans la nuit « Marg bar dictator ! » (Mort au dictateur !) repris en écho dans tout le quartier ici d’une fenêtre, là d’une voiture dans une répétition élastique. Firouzeh, une jeune rebelle de 19 ans rencontrée sur le mont Soffeh à Ispahan lui demande de prendre une vidéo d’elle criant le slogan « Zan, Zendegi, Azadi » (Femmes, vie, liberté). Craignant davantage la prison, ses viols et ses tortures que la mort, elle s’y prépare en apprenant par cœur des centaines de poèmes. Autant de beauté qu’on ne pourra lui dérober.

Le sujet est grave, le ton léger, drôle même comme pour confondre l’ignominie dans sa bêtise

Aluk un mollah croisé à Yazd, pratique le sigheh : un mariage temporaire qui autorise les relations extraconjugales avec date de péremption. Une formalité dont il s’affranchit volontiers aussi souvent que nécessaire en sa qualité de gardien de la morale chiite. Au fil des rencontres se dresse une galerie de portraits aussi pimentés les uns que les autres. L’Allemand Marek, 22 ans, éconduit par sa jeune

épouse qui lui a annoncé en aimer un autre pédale à travers le monde pour estomper sa peine. Dans chaque pays traversé il espère trouver un exemplaire du Petit Prince dans la langue. Habib le bodybuilder Afghan est en attente d’un visa pour l’Australie et apprend l’allemand avec un indien qui rêve de gagner la Grèce. Et puis il y a encore Roman, Ilona, Manuel… Et la question récurrente de savoir si l’auteur connaît personnellement Kylian MBappé. À Saqqez (qui grouille de flics en civil), Désérable aurait aimé se recueillir sur la tombe de Mahsa Amini. Mais c’est sur un agent de la République islamique, un Pasdaran aux allures de conseiller BNP Paribas qu’il tombe ! Après un interrogatoire dans un garage des bas fonds, l’auteur qui s’est fait passer pour un « love novelist » en vadrouille s’en sort bien et se voit sommé de quitter le Kurdistan et le pays dans les vingt-quatre heures. Sur le retour, les montagnes de Téhéran, la beauté de la lumière derrière les dunes du désert de Lout, le bleu des Mosquées d’Ispahan, le bazar de Chiraz, le cyprès d’Abarkouh vieux de quatre mille cinq cent ans défilent. Et l’écho continue de résonner, car « derrière chaque personne qui meurt, battent mille autres cœurs »…

Vergnaud

de pièges et parcourus de dangereux méandres deviendra une femme à la fin du livre. L’ouvrage se lit d’un seul trait, l’intrigue est bien construite et l’on suit avec plaisir le rythme soutenu de l’action à travers ses 445 pages.

Le roman est ancré dans le XVIIIe siècle qui a fait l’objet d’une approche très sérieuse de la part de l’auteur : mode de vie, événements historiques… tout a été étudié de très près. Un certain nombre de problèmes actuels y sont cependant traités comme les violences conjugales. Marie-Béatrice Gauvin signe ici un deuxième roman dont l’intrigue est un peu plus policière que le précédent.

Eclairer la pénombre

Marie-Béatrice Gauvin – Les Moissons 445 p – Prix public 20 €

Ancré dans le XVIIIe siècle, Éclairer la pénombre se lit d’un seul trait. Le Prix Ré à la Hune du festival L’île aux livres lui est décerné.

PRIX FRANCE BLEU DU FESTIVAL L ’ÎLE AUX L IVRES
PRIX R É À LA HUNE DU FESTIVAL L ’ÎLE AUX L IVRES
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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr L’ÎL E AUX LIVR E S 16

L’évènement culturel de l’été rétais

Pour sa 1 5 ème édition, le salon L’île aux Livres se mue en festival, proposant toujours un large panel d’auteurs, des tables rondes diversifiées, mais aussi de belles nouveautés, avec l’espace mangas, les ateliers créatifs et une restauration sur place grâce à deux foodtrucks.

La force de ce festival, porté depuis dix-sept ans par les Rétais Joschi Guitton et Stéphane Guillot, tient dans son indépendance. Ainsi, accueille-t-il aussi bien des écrivains prestigieux, qui ont plaisir à venir au contact de leurs lecteurs dans une ambiance bon-enfant, que des auteurs auto-édités, tous étant mis sur un pied d’égalité. Cerise sur le gâteau, son entrée est libre.

Des têtes d’affiche... mais pas que Invité d’honneur de cette édition 2023 de l’île aux Livres, l’écrivain, dramaturge, scénariste et réalisateur Samuel Benchetrit, qui vient dédicacer ses « Chroniques de l’asphalte », commencées il y a près de vingt ans, et dont le 4ème tome est sorti en librairie au printemps dernier. « Un livre écrit à hauteur de mômes », aime-t-il à préciser, qui parlera à tous et particulièrement aux adolescents des années 1980. L’autrice et actrice Marie-Christine Barrault sera présente avec son dernier roman intitulé « Si tu savais, c’est merveilleux », publié en avril dernier et qui porte en couverture son mantra préféré : « Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants ». L’incontournable Philippe Besson, fidèle chaque année à l’île aux Livres, viendra présenter son dernier ouvrage : « Ceci n’est pas un fait divers », qui explore le sort terrible réservé « aux enfants du féminicide », des enfants brisés qui doivent se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Un livre poignant. Le journaliste de BFM TV Bruce Toussaint, connu des Français pour les nombreuses émissions radio et télé qu’il a présentées, confie dans ce premier livre son expérience du deuil de ses parents, un récit qui fait écho à l’actuel débat sur la fin de vie...

OUVRAGE

Là est la force de ce festival, qui mêle habilement auteurs connus et plus confidentielsmais non moins talentueux - en n’oubliant pas d’y saupoudrer une dose de « people », draînant un public qui ne se serait pas forcément déplacé sur un évènement qui pourrait être jugé à tort quelque peu élitiste.

De belles rencontres

Près d’une centaine d’auteurs seront ainsi présents durant les deux journées et demi du festival, des habitués et des nouveaux invités, que les visiteurs pourront découvrir sur les stands, ainsi que, pour une petite trentaine d’entre eux, lors des conférences et tables rondes organisées toute la journée et modérées par deux belles plumes bien connues de Ré à la Hune : Pauline Leriche-Rouard et Marie-Victoire Vergnaud. La diversité des thèmes abordés, alliée à la richesse de ces moments d’écoute et de rencontre, expliquent leur succès qui ne se dément pas. Impossible, là aussi, de tous les citer, gageons que la rencontre avec Samuel Benchetrit, la conférence de François-Henri Désérable, ou encore la table ronde « Se souvenir des belles choses », regroupant Marie-Christine Barrault, Bruce Toussaint, Colombe Schneck et Patrick Chesnais, attireront nombre d’aficionados du salon, devenu festival.

Espace mangas et ateliers créatifs, nouveautés 2023 Pour un certain nombre de visiteurs, le festival se découvre et se déguste tout au long de sa durée : dédicaces, rencontres, échanges avec les auteurs mais aussi rendez-vous estival entre Rétais ou vacanciers, il est

assurément le point d’orgue d’un été convivial et culturel sur l’île. Les nouveautés de cette année, que nous avons déjà eu l’occasion de présenter lors de nos précédents articles sur l’île aux Livres édition 2023, vont certainement à la fois retenir plus longtemps les habitués mais aussi attirer de nouveaux visiteurs. L’espace mangas accueillera MIG (Ogrest), Kalon (Talento Seven) et Mimo Peyrani (Dome), pour le plus grand bonheur des nombreux adeptes - adolescents et adultes - de ces ouvrages venus tout droit de l’Empire du Soleil Levant. Autre nouveauté de cette édition 2023, la dizaine d’ateliers créatifs proposés par plusieurs auteurs, se dérouleront sous tivoli, devant la salle polyvalente accueillant le festival. Gratuits, ils sont destinés aux enfants, jeunes et moins jeunes, et sont accessibles sur réservation (ileauxlivres@gmail.com).

Prix Île aux Livres /France Bleu et Ré à la Hune

Le festival du livre doit son succès à la pugnacité et à l’inventivité de ses

de vinea, au commencement est la vigne

Autant de talents assemblés ne pouvait produire qu’un nectar…

Il est photographe mais aussi plasticien, sculpteur… Christian Nesler est un artiste à multiples facettes. Philippe Bourguignon peut-il lui aussi être qualifié d’artiste ? Oui sans doute, doublé d’un expert incontesté en son Art, le vin. « de vinea » est donc un livre d’artiste(s).

Amoureux insatiable d’une île de Ré qu’il arpente en tous sens depuis des années ,

Christian Nesler a fait de la vigne l’héroïne de cet ouvrage, révélant une beauté graphique inscrite dans le paysage insulaire aussi sûrement que marais salants et ligne d’horizon. A Philippe Bourguignon est revenu le soin des mots se déroulant au fil des images.

« J’ai accepté car Christian parvient, avec son regard de photographe, à montrer le travail de la vigne », nous confie l’éminent sommelier qui a dû, pour écrire son texte, revenir à une sorte d’état primitif. Car avant le travail exigeant du vin, celui non moins ardu de la vigne, la lutte contre ses échappées sauvages, l’âpreté du vent chargé de sel, la dureté pierreuse des sols.

fondateurs, à la qualité de ses auteurs invités, à la fidélité de ses partenaires privés et publics - à noter que cette année la Communauté de Communes a voté une subvention complémentaire exceptionnelle afin que le festival puisse se pérenniser et prendre de l’ampleur et que la commune du Bois-Plage a renforcé son soutien logistique - mais aussi il ne pourrait pas exister sans l’équipe de bénévoles toujours fidèles depuis quinze ans, « des bénévoles issus de tous les milieux (locaux, parisiens, d’ailleurs) », tiennent à préciser les organisateurs. Une gageure à une époque où le bénévolat se raréfie, mettant en péril nombre d’associations et d’évènements.

Enfin, impossible pour nous de passer sous silence l’honneur que nous font, depuis les débuts du Salon qui coïncident presque avec ceux de notre journal, Joschi et Stéphane, en nous choisissant comme média partenaire et en nous confiant la délicate mission de décerner à un auteur ‘régional’ le « Prix Île aux Livres/Ré à la Hune », au côté du « Prix Île aux Livres/France Bleu La Rochelle » récompensant un auteur ‘national’. Les lauréats (à découvrir ci-contre dans nos chroniques) se verront remettre respectivement leur prix par Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré et Olivier Falorni, député La Rochelle-Île de Ré, samedi 5 août à 14h30, devant la salle polyvalente, lors de l’inauguration officielle du festival.

Nathalie Vauchez

Festival « L’Île aux Livres » Du vendredi 4 août à 14h30 au dimanche 6 août à 19h Salle polyvalente du Bois-Plage en Ré Entrée libre www.ile-aux-livres.fr - ileauxlivres

Nous avons eu le privilège de les rencontrer au Domaine Arica où Marine Houttemone et Simon Pitoizet avaient organisé une rencontre expo éphémère. Mais que les passionnés se rassurent : les deux auteurs seront présents au Festival du Livre du BoisPlage ces 4, 5 et 6 août.

Pauline Leriche Rouard

« de vinea, Arica Insula »

Photographies Christian Nesler Texte Philippe Bourguignon Editions Œil pour Œil

FESTIVAL DU LIVRE DE L’ÎLE DE R É
© PLR
Entre Christian Nesler et Philippe Bourguignon, la complicité est évidente.
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 17 L ’ ÎL E A UX LI VRES

UN CENTRE COMMERCIAL “LES CORSAIRES”

Ce magasin de 600 m2 à taille humaine, avec un étage, traduit la volonté de l’enseigne sportive de s’implanter localement.

Après des points de vente saisonniers testés ces dernières années à La Couarde et sur le port de Saint-Martin, il y a 3 ans, Decathlon a jeté l’ancre à l’année au centre commercial des Corsaires. « Notre offre cible tant les estivants que les habitants de l’île » explique le responsable.

Le magasin martinais, dédié aux univers du vélo, de l’eau et du camping, se transforme et modifie ses produits pour

correspondre aux besoins de ses clientèles rétaises et vacancières. De nombreux vélos et leurs accessoires sont disponibles sur place, d’autres modèles sont livrés et montés en magasin sur commande. Vêtements de pluie, de golf, running et accessoires de fitness, tapis de yoga... l’offre est variée. Quelques paires de chaussures sont également proposées pour le bateau, le running. Vous trouverez une sélection de maillots de bain adultes et enfants, d’accessoires de natation, un petit rayon de pêche,

ainsi que du matériel de glisse : body board, planche de surf, kayak et paddle gonflables. Quelques tentes, sacs à dos, etc, viennent compléter l’offre. Il est possible de commander 100% de l’offre présente sur Décathlon.fr et se faire livrer en magasin gratuitement.

Horaires d’été : Horaires juillet/août du lundi au dimanche de 9h30 à 19h30. Rack à vélos devant le magasin.

Decathlon Saint-Martin

LE COMPTOIR DE LA MER V ÊTEMENT S MARIN S ET PÊCHE BEAUTY SUCCESS PARFUMERIE I N S TITUT DE BEAUTÉ

Filiale de la coopérative des professionnels de la mer, implantée depuis plus de 50 ans à Rivedoux-Plage où elle possède déjà un magasin de textile et d’accastillage, Le Comptoir de la Mer propose sur un bel espace de 100 m2 dans ce magasin martinais des vêtements marins pour homme, femme et enfant, ainsi que des accessoires maritimes. Si l’équipe est commune aux deux magasins, les collections de vêtements ne sont pas les mêmes.

Reconnue pour l’originalité de ses

collections qui puisent leur inspiration dans les couleurs de la mer, Armor Lux est la marque de vêtements phare du magasin, à la qualité irréprochable. Actuellement la gamme automne/hiver de vêtements propose, tee shirt, robe, jupe, parka, polaire, pull, pantalon, tunique, polaire, pull, polo, chemise. Les enfants ne sont pas oubliés avec quelques incontournables tee-shirt rayés et cirés. Les professionnels de la mer trouveront des cuissardes et du matériel pro, les pêcheurs de loisir pourront aussi se faire plaisir avec les outils et accessoires de pêche.

Horaires d’été : du lundi au samedi 9h30-13h et 15h-18h30

Fermé le dimanche Comptoir de la Mer

Saint-Martin

ADDICT PARIS SALON DE COIFFURE

à la fréquence de passage mensuelle souhaitée et d’arrêter cet abonnement à tout moment. Ou bien vous pouvez aussi bénéficier d’une remise de 20% avec la carte privilège, valable dans tous les salons Addict.

La parfumerie et l’institut de beauté Beauty Success sont installés sur deux étages.

Responsable de l’enseigne sur SaintMartin de Ré depuis trois ans, Isabelle est accompagnée en magasin de Manon et Edyta, et en institut de Sophie, Camille, Emilie et Clara.

Spacieux et lumineux, l’espace parfumerie Beauty Success est accrédité par Chanel, ainsi revenue sur l’île de Ré : la gamme complète des produits de la marque est disponible en magasin au rez-de-chaussée.

A l’étage, l’institut de beauté doté d’un bel espace détente et de trois cabines, propose de nouveaux soins. Le HTA Shape Body pour le visage et le corps - un palper-rouler mécanique - permet de raffermir, renouveler et régénérer les tissus et la peau. Le HTA Mag - électrostimulation magnétique - permet de resculpter, remodeler et muscler grâce à sa technologie unique permettant de travailler simultanément sur les masses musculaire et graisseuse localisée.

Beauty Success propose aussi les produits et soins de la marque Arnaud, ainsi que ceux de la marque suisse très haut de gamme, La Colline.

Nouveauté 2023 : la pose de vernis semi-permanent de la marque OPJ.

Horaires d’été : du lundi au samedi de 9h30 à 19h.

Tél : 05 46 68 05 60

Beauty Success Saint-Martin

LES HUÎTRES NEVEU PRODUIT S DE LA MER

Cette franchise de coiffure bordelaise, créée en 2015, propose déjà de nombreux salons en France. Son concept d’abonnement personnalisé et sans engagement séduit une clientèle qui ne s’y trompe pas, adepte de praticité et de souplesse. Il est possible de s’abonner par exemple pour un shampooing-brushing

Marilyne la créatrice de ce salon et son équipe vous accueillent ainsi sur un vaste espace de 100 m2. Le salon reçoit toute la famille en horaires continus : diagnostic gratuit et conseils pour vos soins, coupes ou barbes.

Horaires d’été : du mardi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 9h à 18h.

Coiffure.îlederé

Addict Île de Ré

A l’extérieur du magasin Intermarché, à côté du Drive sous le préau, un distributeur réfrigéré d’huîtres, Éric Neveu, ostréiculteur voisin, permet de se fournir 24h/24 et 7j/7 en huîtres de différents calibrages, plusieurs tailles de

bourriches étant proposées. L’établissement Neveu propose des huîtres de pleine mer, fines et spéciales de claires, élevées dans ses parcs à Saint-Martin et Loix et affinées dans ses marais à La Couarde.

7 jours/7 - 24h/24

15 route du Préau 17630 La Flotte 05 46 09 34 55 HuitresNeveu

18 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
DR DR DR DR
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DECATHLON SPORT
P U BL I- R ÉDACTIONNE L

INCONTOURNABLE !

La pharmacie et les magasins du centre commercial Les Corsaires, créé par Intermarché, réalisent leur troisième saison. Attractivité, complémentarité, proximité expliquent que le site est vite devenu incontournable. Découvrez les activités proposées par chacune des huit enseignes et venez-vite à leur rencontre !

DR BEACH BIKES LOCATION DE VÉ LOS

Déja forte de ses neufs magasins essaimés sur toute l’île de Ré, l’enseigne qui est aussi installée au pied du pont de l’île de Ré (Parking du Belvédère à La Rochelle) propose son grand corner à l’entrée de la galerie d’Intermarché. Facilement reconnaissables, les vélos bleus, dotés de selles confortables et d’équipements premium, ont été conçus en France spécialement pour Beach Bikes. Les vélos électriques sont à l’honneur cette année avec plusieurs modèles (Cargobike, Longtail) procurant tous une autonomie de plus de 100 km. Outre les vélos individuels, sont proposés des tandem, des remorques

et des suiveurs pour enfants. Antivol et casque sont fournis gratuitement et il est possible de réserver ses vélos en allant faire ses courses et de les faire livrer gratuitement à son domicile sur toute l’île de Ré. Bon à savoir : Les vélos de location seront en vente à partir du 25 août avec de belles remises à la clé ! Soyez attentifs ! Horaires d’été : du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et 14h à 18h30. Le dimanche de 9h30 à 12h30. 05 46 68 13 67 contact@beachbikes.fr www.beachbikes.fr

Transférée il y a trois ans sur le site des Corsaires, la pharmacie d’Emmanuelle Vernis y dispose d’un vaste espace, sur deux niveaux.

Ouvert du lundi au samedi de 9h à 20h. 05 46 09 20 23

Le magasin à l’effigie des Mousquetaires, entièrement rénové en 2020 autour d’espaces par familles de produits, façon « place de marché », privilégie la proximité et le service rendu au client.

Il fait la part belle aux produits régionaux et Bios, propose un grand banc de poissonnerie, une boucherie avec viande maturée, ainsi qu’un espace traiteur et fromager avec service traiteur qui, chaque

Votre boutique de référence sur l’île de Ré autour du mobile ! Réparation smartphones & tablettes, vente de mobiles neufs & reconditionnés, large choix d’accessoires et désormais des forfaits mobiles en partenariat avec Le Mobile Rochelais. Notre équipe d’experts vous accompagne toute l’année.

Situé au 1er étage du centre commercial Les Corsaires nous vous proposons un service de réparation toutes marques mobiles et tablettes, réparation écran, vitre arrière, changement de batterie… rendez-nous visite pour obtenir un devis gratuit.

Si votre appareil n’est pas réparable nous avons la solution ! Ecologique et

jour, cuisine plusieurs plats. Un œnologue anime l’espace vins et spiritueux. Au centre du magasin, une large sélection de produits de plein air répond aux besoins des Rétais et vacanciers. D’accès indépendant au magasin, auquel elle est toutefois aussi reliée, ouverte de 7h à 19h30 (7h à 12h30 le dimanche hors saison), la boulangerie fabrique elle-même sur place le pain, la pâtisserie et propose toute une gamme de sandwichs faits maison et autres snacks, sans oublier les boissons chaudes et fraîches.

Outre le vaste parking du centre commercial des Corsaires, Intermarché propose un parking souterrain, dans lequel se trouve une laverie automatique.

économique, nous proposons des mobiles reconditionnés par nos soins, avec plus de 20 points de contrôle ils bénéficient d’une garantie de 12 mois. Nous vendons également des mobiles neufs garantis 24 mois. Découvrez nos forfaits mobiles et data Le Mobile Rochelais, votre opérateur 100% locale pour profiter d’un réseau de qualité Orange Pro. Des offres adaptées à tous les usages avec des services exclusifs : remise sur l’achat d’un mobile, remplacement d’accessoires, prêts mobiles et accessoires, remise sur les réparations… La Clinique du Mobile c’est aussi un service d’accompagnement personnalisé, paramétrage boite e-mail, transfert de

Dans la galerie d’entrée du magasin Intermarché, sont proposés de nombreux services : distributeur d’argent, développement photo (clé USB), photocopieuse, cabine Photomaton, reproduction de clés et point de livraison Mondial Relay. Sans oublier un service de location de véhicules. Par ailleurs, un espace dédié à la location de vélos est animé par Beach Bikes (lire infra).

Enfin, le service Drive du magasin avec retrait sur place ou livraison à domicile,

données, mise à jour…

Deux offres disponibles toute l’année idéales pour votre été :

- Une carte SIM data avec 150Go d’internet valable 1 mois pour 50€ - Location de trottinettes électriques. Demi-journée, journée, semaine ou mois et tarifs groupe à des prix attractifs. Plus d’informations en boutique.

Horaires d’été : toute l’année du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 19h. Le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h.

lcdm.saintmartin@sgba.pro 06 67 78 49 09

répond à une demande croissante des clientèles locales et vacancières. A l’entrée du centre des Corsaires, la station de carburants Intermarché permet de faire le plein 24h/24.

Horaires d’été : ouvert en juillet & août du lundi au dimanche de 8h30 à 20h. 05 46 09 42 02 drive.intermarche.com

Vous voulez intégrer une équipe dynamique, dans une ambiance familiale ? Intermarché recrute pour la saison, en CDD et en CDI, tous niveaux d’expérience. N’hésitez pas à poser votre candidature et CV à l’accueil du magasin.

19 ZAP’ARTS RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
PUBLI-RÉDACTIONNEL
DR
DR LA CLINIQUE DU MOBILE T É L ÉPHONIE
INTERMARCHÉ SAINT-MARTIN S U PE RM A R CH É DR
PHARMACIE RÉ LA BLANCHE S ANTÉ
Saint-Martin de Ré

Un mois d’août sous le signe de la biodiversité à l’Ancre Maritaise

L’Ancre Maritaise propose tous les étés un programme pédagogique riche, à destination de toute la famille. L’occasion de découvrir les richesses de notre territoire, par le biais de visites portées par les quatre associations environnementales de l’établissement, très investies sur l’île de Ré.

Plusieurs sorties à vocation naturaliste

L’Ancre Maritaise propose tout le mois d’août plusieurs sorties et conférences à vocation naturaliste. Ainsi, tous les lundis et mercredis, l’association Ré Nature Environnement, accompagnée de l’association Ré Astronomie, vous invite à contempler les étoiles sur la plage de Montamer, grâce aux conseils d’un ancien astronome. Entre découverte des constellations sur maquettes et observation du ciel grâce aux optiques fournies par l’association, cette balade nocturne est accessible à tous, à partir de 5 ans. Ré Nature Environnement propose également une déambulation sur l’estran, à la rencontre de la faune et de la flore marine, les 18 et 30 août. L’occasion de (re)découvrir des espèces communes ou plus originales, et d’en savoir plus sur leur comportement dans leur milieu naturel. L’association ADEPIR organise, elle, des visites des écluses à poissons, pour en expliquer le fonctionnement et l’histoire. Six séances sont ainsi planifiées sur tout le mois. Enfin, l’antenne rétaise de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) prévoit plusieurs animations. Les mercredis 8 et 16 août, elle propose ainsi une balade à la découverte des différentes espèces d’oiseaux présentes à Sainte-Marie, et le 23 août, une « échappée nature », au Port

Notre Dame. La LPO prévoit également trois soirées de conférence, les 3, 10 et 24 août, autour de trois animaux en danger que sont le poisson lune, le hérisson et le macareux.

Des animations pour les petits et les grands Les familles ne sont pas en reste, avec plusieurs sorties et animations conçues pour les petits et les grands. Ainsi, la compagnie de théâtre Les Tardigrades propose tout le mois une visite de la plage à marée basse. Lors de cette sortie alternant

explications scientifiques et saynètes humoristiques, la plage est présentée comme un immeuble, où chaque étage est riche de tous les trésors du bord de mer qui l’habitent. Cette même compagnie organise également des ateliers destinés aux 8/14 ans sur le changement climatique, autour d’une activité ludique créée par ses soins. Enfin, pour les amateurs de poésie, elle joue tous les vendredis soirs un spectacle inspiré de l’œuvre de Jean-Pierre Siméon, intitulé « Que ça bouge ! ». Entre éloge de l’inconnu et histoires de vie bien réelles, c’est tout

un programme que nous proposent ici Les Tardigrades !

Un vrai lieu de vie

L’Ancre Maritaise est un vrai lieu de vie pour les habitants et vacanciers de Sainte-Marie, comme pour toute l’île de Ré. Ainsi, le bâtiment abrite une exposition permanente sur les écluses à poissons et leur fonctionnement, ainsi qu’une exposition de sculptures et de peintures sur le thème de la nature, en partenariat avec la médiathèque de Sainte-Marie. L’Ancre Maritaise propose également une boutique composée de jolis souvenirs sur le thème de la biodiversité et d’une sélection d’ouvrages naturalistes, et notamment pour les tout-petits et les enfants. L’équipe reste disponible tous les jours (sauf le samedi, jour de fermeture) pour vous informer et échanger sur la biodiversité très riche de l’île de Ré.

E n pratique

Visites et ateliers payants, au bénéfice des 4 associations partenaires de l’ A ncre Maritaise : Ré Nature Environnement, la LPO, les Tardigrades et l’ A DEP I R. I nformations et réservations auprès de l’ A ncre Maritaise, sur place ou au 05 46 55 41 38.

Les activités du CNAR battent leur plein en août

Stages de voiles, régates, courses… les activités proposées et les rendez-vous fixés par le Cercle nautique d’Ars-en-Ré dans les semaines à venir sont nombreux.

De nombreuses manifestations nautiques seront organisées par le Cercle nautique d’Ars-en-Ré (CNAR) ce mois-ci. Les 4 et 5 août tout d’abord, la Coupe Marlette / Tofinou réunira des monocoques habitables pour une régate officielle organisée en partenariat avec le Yacht club de SaintMartin. La Blondeau Marine régate & Djinn’s cup se tiendra quant à elle le 6 août. Il s’agit d’une compétition ouverte à tous les habitables qui se déroulera dans le Pertuis. Le 13 août ensuite, ce sera le tour du Rallye kayak du Fier. À noter : l’école de voile dispose de cinq kayaks et peut les prêter pour l’occasion.

Les Cazavants à l’honneur Le 17 août, le Championnat du monde des Cazavants, vieux gréements et dériveurs devrait réunir comme l’an passé une dizaine de Cazavants dans le Fier d’Ars. Un titre humoristique pour cette compétition bien sûr,

puisqu’on ne trouve des Cazavants que dans le Fier d’Ars. Mais il est vrai que les propriétaires sont de nationalités différentes. Chaque année cet évènement est l’occasion de rassembler tous les passionnés de cet élément fort du patrimoine local, le Cazavant ayant été créé à Ars par le menuisier Gaston Cazavant en 1937. Avec son fond plat et sa dérive que l’on peut retirer, le bateau était

adapté à la navigation dans le Fier peu profond. Et c’est toujours le cas. Cette compétition reste tout de même un véritable défi à relever, et les participants ne cachent pas leur envie d’en découdre lors de cette 5e édition.

En parallèle, l’école de voile du CNAR propose de très nombreux stages sur l’eau. Pour cela, une quinzaine de moniteurs sont embauchés. Les activités commencent à partir de 5 ans

sur Optimist sur le bassin fermé. Les enfants peuvent ensuite progresser et commencer à naviguer dans le Fier sur différentes embarcations, notamment sur dériveurs ou catamarans. Des cours de planche à voile, de wind foil, paddle ou surf sont aussi proposés. En tout, près de 850 enfants prennent des cours au centre de voile chaque été.

Aurélie Bérard

Détail des stages et activités : www.cnar.fr

U n nouveau président pour le CNA R Christian Riedinger, à la présidence du CN A R depuis le 27 avril, a souhaité quitter sa fonction pour raisons personnelles et a officialisé sa décision le 24 juillet. Lui succède Eric Gaget, le petit-fils d’un des fondateurs du cercle, amateur de voile aussi bien locale que hauturière.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 20 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 LOISIRS À LA HUNE
A NIMATION S ET S ORTIE S
© Ancre Maritaise
Ici, des enfants venus demander conseil pour agir concrètement en faveur de la sauvegarde de la biodiversité en péril.
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DR
Le Championnat du monde des Cazavants aura lieu cette année le 17 août.

Un détail contraire s’est glissé dans le dessin Trouver

Trouver les deux bateaux identiques

et le foulard accroché au sac.

La Sellerie de Marie

Vêtements, chap’s, boot’s, bombes, cravaches... Produits de soins équins, longes, tapis...

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 21 JEUX À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 OUVERTS EN JUI LL ET & AOÛT DU L UNDI AU DIMANCHE DE 8H30 À 20H ÎLE DE RÉ LA BONNE ADRESSE POUR MIEUX MANGER P LU S SPACIEU X I P LU S CLAIR I P LU S D E CHOI X I TOUJOUR S D E S P RI X BA S TOUS UNIS CONTRE LA VIE CHÈRE SAINT-MARTIN DE RÉ 05 46 09 42 02 Avenue des Corsaires LA FLOTTE 05 46 09 52 56 ZA La Croix Michaud
« eufN bateaux neufs » : 3 et 7 UTIONLSO SDE JEUX ! « ébusR éléments mêlés » : ( LA - B - HIE - DÉ - CHAT - TE LIÉ ) - Abbaye des Châteliers ( BOIS - 2 - TROUSSE - CHE - MISE ) - Bois de Trousse-Chemise « Cette erreur
sur
cerf-volant
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dimanche.
Fermé samedi et

Sous le lustre du temps : les « Ré-miniscences » de Loulou Gaudin

Dans un livre témoignage, Louis Gaudin, figure d’Ars-en-Ré, déroule un paysage d’anecdotes et de réflexions. Mêlant récit de vie et évocation des transformations ayant marqué l’île de Ré depuis plus de 80 ans, l’ouvrage se distingue, dans la production éditoriale « rétaise », par son ton percutant et sans emphase.

historiens ont appelé depuis longtemps « l’invention de la tradition » (soit le processus par lequel des éléments culturels sont remodelés et cristallisés au service de la constitution d’une appartenance localisée).

Quand ils voient l’escalier [qui jouxte sa maison], les gens qui passent croient qu’on est riches », confie Louis Gaudin, amusé de cette confusion, en raccompagnant l’auteur de ces lignes. De fait, celui que tout le monde appelle « Loulou », et qui habite depuis si longtemps avec son épouse Josette à proximité de l’emblème du village - le magnifique clocher des « trois églises » d’Ars-en-Ré - revendique ses attaches et son passé paysans. Ce Casseron « d’origine » - bien qu’il n’apprécie guère ce type de formulation - est aussi un témoin privilégié des évolutions qui ont traversé l’île de Ré depuis de nombreuses années, et qui scandent le livre de « Ré-miniscences » qu’il vient de publier à compte d’auteur. Ce dernier, kaléidoscopique dans sa forme, constitue une sorte d’écho à la vie tourbillonnante de Loulou, qu’il déplie à travers l’évocation entremêlée de morceaux choisis et d’épisodes-clés de l’histoire récente de l’île. L’ouvrage déborde d’anecdotes, respire le sens du tranchant autant que le souci du vrai, et témoigne d’une verve et d’un goût pour le débat qui tranchent avec le ton policé des plumes « rétaphiles » habituelles. Dans un contexte de prolifération de livres sur l’île de Ré, son histoire, son patrimoine, et jusqu’à même ses « personnalités », Loulou nous livre un récit qui frappe par au moins deux aspects. D’abord, l’humilité de son auteur, qui assume délivrer là « son » point de vue de « paysan » ayant connu une autre île, mais aussi d’acteur majeur du développement agricole local (il est souvent présenté comme le « père » de la labellisation AOP de la pomme de terre de l’île de Ré). Ensuite, son attention chevronnée à sortir des sentiers battus d’une vision trop enchantée et folklorisante du passé, qui fait directement écho à ce que les

Qu’on penche avec ou contre Loulou à propos des querelles parfois savantes dans lesquelles s’immisce son récit, on appréciera toujours la franchise de l’exposé et la droiture du style (« ni en deçà, ni au-delà », comme aime à dire son auteur). Jusqu’à sa façon d’évoquer sa propre personne, ses goûts, ses actions, ses pensées du moment, Loulou, loin des clichés bien commodes qui entourent l’île de Ré, fait droit à la complexité et aux contradictions, à l’exception touchante de certaines convictions que le temps ne semble pas avoir érodées, telle son hostilité à certains ornements de sa chère église… Rencontre avec le fringant auteur de ces « Ré-miniscences ».

Ré à la Hune : Pourquoi ce titre, Les Ré-miniscences de Loulou ?

Louis Gaudin : Parce que ce ne sont pas des « mémoires ». Les mémoires, on en vérifie le contenu. Ce sont vraiment des réminiscences, ce qui fait que ce n’est pas obligatoirement net.

Ce livre, vous y pensiez depuis longtemps ?

Pas du tout ! D’ailleurs, j’ai pris des notes juste comme ça. J’ai eu une vie assez active. Et puis j’ai des petitsenfants, enfin surtout une, qui m’a dit « Ecoute, tu as eu une vie active, faut que t’écrives ! ». Il y a 20 ans de ça. Et je m’y suis donc mis en 2015. Et j’ai fait un bouquin. Et puis en écrivant le livre, deux-trois personnes m’ont dit « On veut le voir ». Alors je leur ai fait voir, et elles m’ont dit « Mais ça, ça intéresse plus large que ta petite-fille ».

Vous commencez le livre en prévenant le lecteur que vous y serez « parfois rugueux » et « parfois avec un petit côté déballage »…

Ce n’est pas un livre fait à l’eau de rose. Ni en deçà, ni au-delà… C’est fait pour faire voir que dans l’île de Ré, la vie n’est pas si facile que certains le croient. Mais il n’y a pas que moi qui ai écrit un bouquin comme ça.

Il y est beaucoup question des Rétais…

Ouais, je les engueule ! Ah non, parce qu’ ils ne se rendent pas compte de l’image qu’ils renvoient parfois… Pendant la querelle sur le pont, je faisais partie de la fédération des pommes de terre primeurs. Et il y avait eu une discussion entre Philippe

Lamour (ex-président de la CGA, ancêtre de la FNSEA), et Brice Lalonde (ancien président des Amis de la terre, association écologiste). Un jour le beau-frère du premier me dit : « Mais qu’est-ce qu’ils ont tes Rétais, ils sont pas bien ? Ils ne s’attendaient pas à un grand spectacle pour ou contre le pont ? ».

Et puisque vous dites que vous engueulez les Rétais, vous avez eu des retours de Rétais qui ont lu votre livre ?

Qu’est-ce que vous appelez Rétais ?

Ah ce n’est pas à moi de répondre à cette question…

Ah les Rétais… Il y a les Rétais on va dire d’origine, un petit peu comme moi si on veut. Et puis il y a les Rétais qui sont là depuis 40-50 ans, qui à mon avis sont autant Rétais que les Rétais. Sinon parfois plus. Ceux qui ne sont pas d’origine sont très contents de ça. Il y a toujours eu du cabotage. Et vous allez au cimetière, vous verrez, il y a des grandes familles qui ont complètement disparu. Il y a toujours eu du cabotage. Les gens qui sont Rétais, Rétais mais pas d’origine, comme on pourrait dire, comme certains disent, ceux-là semblent apprécier.

E t les autres ? E t les R étais « d’origine » ?

Bah pas de retour. J’ai trois ou quatre paysans qui m’ont dit « C’est bien Loulou, c’est bien ce qu’on a vécu. C’est bien ton caractère, c’est bien ». Mais les autres, je n’en ai pas…

Et vous revenez sur vos prises de position parfois contre le vent… Il y a eu des blocages. Par exemple, le sel, dans les années 60, la Fédération des exploitants agricoles m’avait dit « On te met responsable pour mettre en route le marché commun ». Bon, j’ai fait une réflexion sur le sel, qui est encore d’actualité, puisque j’avais dit « attention, quand on regarde le catalogue des produits destinés à entrer dans le marché commun, la pomme de terre n’y est pas, mais le sel est un produit industriel ». Le lendemain, tout le monde m’est tombé dessus. Et puis il y a que le Docteur Moinet qui était membre du CA de la Fédération des producteurs de sel qui a dit « Loulou Gaudin il a raison ». Et tous les gens m’en ont voulu hein. Les Rétais sont durs, ils n’acceptent pas qu’on leur dise quoique ce soit.

Il y est aussi bien sûr question de l’église d’Ars…

Les gens tiennent à leur clocher, et il ne faut surtout pas le changer.

Et l’intérieur, c’est pareil. Alors que l’édifice de l’église n’a pas été fait pour être comme il est actuellement. Il fallait garder la façon dont a été faite l’église à l’origine. Il faudrait remonter à la Mésopotamie… On va vers la lumière. Et alors, on a un lustre entre les deux. Mais qu’est-ce qu’il fout ce lustre-là ? Il n’y a pas longtemps qu’il est là. Vous en êtes où des ventes ? Il y en a 140 qui sont partis actuellement, même plus.

Et ça va continuer ?

Ça va continuer, parce qu’il y a pas mal d’estivants qui vont venir au mois d’août. Mais des gens… Qui sont d’ici. Enfin que je considère comme d’ici.

Pour la préface, vous avez demandé à Jérôme Dumoulin… C’est le même principe que pour celle qui m’a corrigé, je voulais quelqu’un qui ne soit pas trop d’ici, qui n’est pas vraiment d’ici, enfin, qui ait pas pris trop part. Et alors j’ai demandé à Jérôme Dumoulin, qui a tout de suite accepté. Et j’ai été époustouflé quand j’ai lu ça. Il y a raconté plein d’histoires. Le patriarche, mon père, etc. C’est tout à fait drôle. Drôle mais très bien écrit, attention.

Propos recueillis par Rémi Marcos

Le livre est en vente au magasin

A rs-Presse, à A rs-en-Ré (place Carnot), au prix de 15 euros.

Réflexions sur l’ « identité rétaise »

« Aujourd’hui, les passeroses, ou roses trémières et autres végétaux triomphent. Le continuel travail journalier du passé laissait bien peu de temps pour le superflu dont le fleurissement. Déjà pas mal que les sociétés (maintenant on dit « associations ») avaient des adhérents assidus pour une vivante vie locale, mais on avait bien peu de temps pour fleurir » (p. 83).

« S’il y a peut-être un caractère rétais, il n’y a pas un type physique rétais. Ils sont grands, ils sont petits, forts ou non. Mon grand-père Babeuf était élancé et son épouse, comme mon autre grand-mère, bien basses. Les chevelures sont aussi fort différentes, les origines des noms divergent. Le cabotage a sans doute permis un lent mais continuel apport extérieur et cela s’accélère… » (p. 85).

« Mais la vie paysanne, surtout pour les femmes, c’est aussi une vie fort rude, une vie d’esclave. Je me souviens notre voisine de marais, devenue volumineuse, souvrayer tout un après-midi et, le lendemain matin, on apprenait qu’un petit casseron Cailleteau était de notre monde » (p. 97)

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 22 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 LES GENS D’ICI
P ORTRAIT - I NTERVIEW
DR
Figure d’Ars-en-Ré, Louis Gaudin entremêle souvenirs personnels et témoignages sur l’évolution de l’île de Ré.

Madaré ou l’émancipation des femmes par le tissage

Depuis 20 ans sur l’Ile de Ré, Sylvie Vonié, responsable des chapelleries installées à Saint-Martin vit une double histoire d’amour : avec l’homme de sa vie, d’une part et avec une autre île, Madagascar, d’autre part.

Après son divorce, Sylvie arrive seule avec ses enfants sur l’île. Elle décide alors de faire les marchés, celui d’Ars notamment, et teste la vente de plusieurs produits. C’est finalement un lot de chapeaux qui va lui permettre de pérenniser

son activité et de chapeauter toute l’île de Ré ! Petit à petit, la chance lui sourit. Elle aura une première boutique près du Bastion, offrant malheureusement peu de visibilité. Elle ouvrira ensuite « Comme au marché », située rue Kemmerer, qui démarre cette aventure. Puis suivra une seconde boutique, rue de Sully, qui verra véritablement décoller son activité. Et toujours une présence historique sur le marché d’Ars en juillet et août Vingt années déjà que Sylvie protège les têtes. Dans ses boutiques, conçues comme de véritables cavernes d’Ali Baba, cette spécialiste du couvrechef connaît les meilleurs fournisseurs et arpente chaque année les salons spécialisés, à la recherche des dernières tendances et nouveautés. Tout aurait pu continuer ainsi. Mais l’amour a de nouveau frappé à sa porte il y a une dizaine d’années. Son homme, un passionné d’aviation ayant vécu principalement à l’étranger, en Afrique notamment, s’installe aussi sur l’île. Il met ensuite ses compétences au service des chapelleries en créant un site Internet, pensé pour développer

la vente à distance. Après avoir fait le tour de l’Ile de Ré, il rêve d’horizons plus lointains. Direction Madagascar !

Une deuxième vie

Il y a cinq ans, leur projet d’installer une petite compagnie aérienne de transport à Madagascar mène Sylvie et son compagnon à livrer sur ce continent un avion acheté en Europe. Après trente jours de voyage, l’avion touche le sol. En parallèle, Sylvie réfléchit à ce qu’elle pourrait faire sur place pour partager du temps avec son amoureux. Touchée par la misère qu’elle côtoie et par toutes ces femmes qui vivent dans un dénuement extrême, Sylvie constate aussi que bon nombre d’entre elles tissent. Partout, dès qu’elles le peuvent, dans un café, dans les champs, au coin d’une table… L’idée lui vient alors de créer des objets en raphia tissés à la main : sacs, sets de table, ronds de serviette, dessous de verre, abats-jours… L’hiver dernier, elle crée la marque Madaré, se structure et ouvre un grand atelier pour y installer des tisseuses. Elle en attendait une vingtaine et ce sont quatre-vingts femmes qui se sont présentées

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Seules une dizaine savaient tisser. Ne souhaitant pas les laisser pour compte, Sylvie décide de les former. Aujourd’hui, elle a monté une école de tissage, où les cinq meilleures forment celles qui veulent apprendre et transmettent leur savoir-faire. Le but ? Que ces femmes malgaches sortent de leur quotidien, retrouvent un logement décent et de quoi nourrir leurs enfants. L’atelier compte vingt ouvrières qui fabriquent d’ores et déjà les deux mille pièces commandées par Sophie Janière, une entrepreneuse renommée dans la décoration en France. Cette opportunité fait suite à une belle rencontre et un coup de foudre professionnel et c’est une première commande inespérée.

Sylvie croit en sa bonne étoile pour continuer à se développer sur ce territoire, tout en contribuant à améliorer le quotidien et la grande pauvreté des femmes de Madagascar. Une belle leçon de vie et d’amour.

chapellerie de S ully by « C omme au marché » www.chapellerie-commeaumarche.com

Un été tout en saveurs avec Intermarché La Flotte

L’équipe du magasin Intermarché de La Flotte est sur le pont durant tout l’été pour vous proposer les meilleurs produits aux prix les plus justes et vous accompagner pour des vacances conviviales.

Notre Sélection de vins rosés de prestige, à déguster... avec modération !

Le Coin Apéro, l’incontournable de l’été pour des moments festifs, en famille ou entre amis !

Les fameuses glaces d’Ernest Le Glacier ont fait leur entrée à Intermarché La Flotte.

Et aussi : large choix de produits régionaux et locaux, coquillages et crustacés crus et vivants et poissons de l’île de Ré et des criées de Charente-Maritime, gamme de produits à bas d’algues, plats du jour, brochettes, chipolatas et merguez, paniers « fruits et légumes moches », bac anti-gaspi, boissons fraîches, snacking de la boulangerie...

I NTE R MA R CHÉ

Rue Caillotière - LA F LO TT E EN RÉ

T él : 05 46 09 52 56

Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 23 LES GENS D’ICI RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266
P ORTRAIT - I NITIATIVE S OLIDAIRE
DR
Sylvie Vonié entourée des tisseuses malgaches.
LA FLOTTE
A la Fraîche Découp’ fruits et crudités frais, prêts à consommer, en coupelles et barquettes.

L’ AUPLF en pleine dynamique

Avec une augmentation de ses adhérents, le succès de la Fête du Port, un budget excédentaire… l’assemblée générale de l’Association des Usagers du Port de La Flotte s’est déroulée sous de bons auspices.

En présence de Jean-Paul Héraudeau, maire de La Flotte et de la conseillère départementale et présidente du conseil portuaire de La Flotte, Véronique Richez-Lerouge, Christian Bondon, président de l’association a animé l’assemblée générale qui s’est tenue le 22 juillet dernier. Dans une ambiance bucolique, les quarante adhérents présents étaient installés dans les jardins de la mairie. La réunion s’est ouverte avec une bonne nouvelle puisque Jean-Paul Héraudeau a pu confirmer le démarrage des travaux de la capitainerie fin 2023 grâce à la subvention du Département à hauteur de 460 K € Pour l’AUPLF, ces travaux de rénovation et d’agrandissement des locaux du port lui offriront un espace plus grand sous la forme d’un bureau dédié annuellement à l’étage des futurs locaux. L’installation d’un ascenseur permettant l’accès aux personnes handicapées à l’étage est

également prévu.

L’événement annuel qui marque le dynamisme de l’AUPLF concerne la Fête du Port, organisée en mai dernier en collaboration avec la mairie. Grâce au travail de tous les bénévoles, toutes les sommes recueillies lors des jeux, de la loterie ou des balades en mer ont été intégralement reversées à la SNSM. Jean-Paul Héraudeau n’a pas manqué de partager sa satisfaction et a exprimé le souhait que cette fête prenne encore davantage d’ampleur dans les années à venir.

L’activité de l’association avec de nombreuses sorties en mer, l’édition d’un annuaire des marées, l’augmentation régulière des adhérents au nombre de 120 à ce jour avec 15 nouveaux en 2023, un site internet très consulté, révèlent la bonne santé de l’association.

Une augmentation des cotisations portée à 25 €, versus 20 €, a été votée à l’unanimité puisque ce montant

LES S AISO N S MUSICA L ES E N RÉ

n’avait connu aucune variation depuis treize ans. L’exercice 2022 a dégagé un excédent de plus de 2000 euros permettant l’achat de cannes pour pêcher le thon et d’un radeau de survie.

En guise de bonne entente entre l’ensemble des associations portuaires portées par l’AUPLF, Le CNLF et Flotille

en Pertuis, Christian Bondon a informé l’assistance que l’AUPLF est devenue membre officiel de l’association Flotille en Pertuis et a remis à cette occasion sa cotisation avec un chèque de 150 euros à son représentant.

Le verre de l’amitié a clôturé une heure trente plus tard cette réunion.

Concert d’été dans les jardins de Clerjotte

Bernard Dorin et les Saisons musicales en Ré ne cessent de nous gâter avec une année 202 3 sous le signe du vent (et des instruments du même nom).

musicale de jeunes talents âgés de 15 à 25 ans. Au fil du temps, le festival Eurochestries a fait des petits, se développant d’abord en Europe avant de repousser les frontières. Depuis sa création, Eurochestries a ainsi organisé 101 festivals dans 44 pays allant de la France à la Chine en passant par Mexique, Brésil, Canada et divers pays européens, rassemblé plus de 26 000 musiciens dans quelques 530 orchestres et chœurs ayant donné plus de 2 600 concerts. Caractéristique des festivals, les musiciens se produisent avec leur programme personnel mais jouent également en collectif au sein d’un grand orchestre international de clôture. Les festivals Eurochestries sont aujourd’hui coordonnés par Eurochestries International.

Un passage par l’Ile de Ré et Saint-Martin

invitation sur l’Ile de Ré à découvrir le Quintette de trombones EBE Ensemble composé de cinq musiciens européens dont deux français, issus de la classe de trombone de Fabrice Millischer, exerçant en Allemagne à Freiburg mais aussi professeur au CNSM* de Paris. Favorisant la pratique de la musique de chambre, il offre à ses élèves de nombreuses opportunités de jouer en formations allant du duo à l’octor. Au programme des jeunes trombonistes Schubert, de Bussy, Purcell, Bizet mais aussi Hoagy Carmichael et l’inoubliable Georgia on my mind ou encore Bart Howard et Fly me to the moon. Dans le décor des jardins de Clerjotte, ça fait rêver…

Après la venue exceptionnelle du violoniste Frédéric Moreau cet hiver et un précieux moment avec le Quatuor Gaspard au printemps dans l’église du Bois-Plage, voilà conviés dans l’incomparable décor des jardins du Musée Ernest Cognacq à Saint-Martin, le Quintette de trombone allemand EBE Ensemble. Un concert organisé

en partenariat avec l’association « Les Eurochestries ».

Un festival international de jeunes talents

Le saviez-vous ? Le festival Eurochestries est né en Charente en 1989 avant de se déplacer dix ans plus tard en Charente-Maritime. Son objectif ? Promouvoir et favoriser la pratique

Pour cette saison 2023, Les Eurochestries internationales ont invité 360 jeunes musiciens en provenance de onze pays au fil de soixante concerts proposés en Gironde, Charente et Charente-Maritime. D’où cette belle

Si malheureusement la météo s’annonçait capricieuse, le concert ne serait pas annulé mais déplacé en l’église de Saint-Martin, autre lieu de ce patrimoine régional que le festival Les Eurochestries s’attache à valoriser.

*CNSM – Conservatoire National Supérieur de Musique

EBE Ensemble Allemagne - Mardi 8 août – Jardins de l’Hôtel de Clerjotte – Musée Ernest Cognacq à Saint-Martin Concert présenté par Les Saisons musicales en Ré et le festival Les Eurochestries internationales - Informations et réservation sur www.ar4s.fr En savoir plus sur les Eurochestries : www.eurochestries.org/17

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 24 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 LES GENS D’ICI
NAUTISME
DR
Jean-Paul Héraudeau, Véronique Richez-Lerouge et Christian Bondon, à droite, des interlocuteurs très impliqués dans la gestion du port flottais. Le Quintette de trombones EBE Ensemble est composé de cinq musiciens européens dont deux Français.
DR

La réalité économique derrière les élégants accessoires

cependant beaucoup de temps et de travail pour obtenir cette perfection qu’elle considère essentielle et qui est devenue l’une des caractéristiques de sa marque.

Zoon, qui signifie lune en Kashmir, est arrivée sur les marchés rétais il y a environ une quinzaine d’années. Graphiste dans la presse en région parisienne, elle a le goût des belles choses, des belles matières et des lignes et des courbes harmonieuses. Passionnée par les tissus bien avant de se lancer dans l’aventure de « By Zoon », elle chinait déjà, en particulier des tissus de luxe et des cravates Dior, qu’elle transformait en accessoires et vendait à ses amies.

On pourrait dire que c’est ainsi que tout a commencé, mais en fait c’est une situation spécifique qui l’a entraînée à créer « By Zoon ». Il y a environ seize ans, Zoon et son compagnon ont décidé de changer de vie et de s’acheter une maison dans le marais Poitevin, région splendide au caractère unique mais plutôt isolée hors-saison. Transférée depuis Paris dans un calme petit village de 800 habitants, Zoon sait qu’elle ne résistera pas sans rien faire et qu’il n’y a pas beaucoup d’autres solutions que d’inventer sa propre activité.

Les balbutiements de la création d’une entreprise Zoon va reprendre l’idée des babioles qu’elle réalisait pour ses amies. Chinant des tissus luxueux et des wax africains, elle réfléchit à un concept nouveau pour gagner sa vie et tordre le cou à son oisiveté. Elle réalise des petits sacs précieux et des pochettes assorties qu’elle va venir vendre depuis son domicile vendéen sur les petits marchés rétais. Elle n’a jamais pris de cours de couture, mais son perfectionnisme et sa volonté de réussir compensent ! Elle coupe, coud, découd, refait jusqu’à ce que le rendu soit parfait. Il lui faudra

Une rencontre décisive avec les tissus japonais Il y a onze ans, sa sœur, hôtesse de l’air, l’invite à l’accompagner trois jours à Tokyo. Zon va découvrir un univers foisonnant de tissus traditionnels et modernes, les couleurs japonaises, la poésie des motifs et plus prosaïquement la durabilité des teintures qui n’endommagent pas les fibres. Epurés, graphiques, les tissus aux motifs traditionnels la fascinent tant ils sont élégants et leur symbolique forte. Ils donneront naissance aux collections « keiko » de sa marque dont les modèles sont devenus des basiques. Elle reprend l’avion pour Paris avec trois valises remplies de tissus. Aujourd’hui, elle a ses propres fournisseurs et s’envole tous les trois ans vers le Japon pour les rencontrer et passer ses commandes.

Les débuts de « By Zoon »

Le concept est trouvé, ses clientes adorent ces tissus pleins de mystère et d’exotisme. Le moment est venu de créer « By Zoon ». Elle va tout faire complètement seule, travaillant 16 heures par jour pendant cinq ans : la conception des modèles, les achats, la coupe des tissus, l’assemblage, les finitions et la commercialisation. Elle parcourt chaque jour 140 km aller-retour dans son van pour venir monter et démonter son stand sur le marché d’Ars où elle s’est finalement implantée quotidiennement. Elle ne tient financièrement que parce qu’elle est seule. Elle a sous évalué au départ les prix de vente publics de ses produits qui se situent dans la tranche moyen-haut de gamme. Les clientes se les arrachent mais au moment du bilan, il ne reste rien. En 2008, elle réévaluera ses prix, tout en tenant compte du fait qu’elle vend sur un marché aussi couru soit-il et qu’il existe des seuils psychologiques que l’on ne peut transgresser. Un étui à lunettes, son produit phare, d’aussi bonne qualité soit-il, se vend à 29€, mais plus à 32€

Puis un jour, miracle, elle rencontre une couturière retraitée qui a travaillé dans la haute couture pendant quarante ans ! Elle lui confie l’assemblage des accessoires, ce qui lui

dégage du temps qu’elle consacrera à la commercialisation, sa personnalité dynamique et chaleureuse étant un atout indéniable pour la vente. Les prix de ses articles s’échelonnent de 20€ à 250€ pour les très grands sacs. C’est-à-dire une gamme qui permet à tout le monde de se faire un petit plaisir. Un fort noyau de sa clientèle revient chaque année depuis dix ans. Il est donc important de se renouveler et outre les grands classiques qui perdurent, proposer, des nouveautés. Sa force réside dans sa grande souplesse. Elle réalise des pièces uniques et travaille également à la commande, modifiant, si la cliente le souhaite, le tissu d’un modèle ou la couleur des anses.

Sur les marchés à partir de Pâques, les gros week-ends qui suivent et les trois mois de saison estivale jusqu’au 15 septembre, elle réalise 80% de son chiffre d’affaires par cette forme de vente. C’est ainsi qu’elle a été amenée à créer un site marchand qui, de son côté, représente 20% de son activité. Hors-saison, on retrouve également

« By Zoon » dans les grands salons de créateurs tels celui de Toulouse ou de Bordeaux. Elles sont désormais

trois pour faire tourner cette petite entreprise qui marche bien, après une période difficile due à la pandémie, mais repose totalement sur les épaules et le talent de Zoon.

25 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 ÉCO À LA HUNE
P ORTRAIT DE ZOON
DR
« By Zoon » est une entreprise née du talent, du courage et de la débrouillardise d’une femme qui n’a pas hésité à lancer des produits moyen-haut de gamme sur les marchés !
DR
Zoon et l’une de ses créations.
La
2 bis rue Gustave Dechézeau (Face Carrefour express) 05 46 34 68 80 Loix 2 chemin du corps de grade Village artisanal 05 46 41 32 13 vacancesalameriledere
Les accessoires de « By Zoon » dans l’un des flamboyants tissus japonais de cette année.
www.byzoon.fr
Flotte

C ARNET DE VO YAGE ( S ) …

C HACUN DES DIX VILLAGES DE L’ ÎLE DE R É REV Ê T DE MULTIPLES FACETTES , QUI SE DÉVOILENT À QUI VEUT BIEN LES DÉCOUVRIR

Escapade aux Portes-en-Ré

Érigée en commune depuis 1 79 0 Les Portes a vécu jusqu’au XIX ème siècle de la récolte du sel. De nos jours, l’attrait touristique, justifié par un environnement naturel protégé, est devenu son principal générateur d’économie, ce qui fait la part belle au commerce et au locatif en saison et au bâtiment toute l’année.

Promenade périphérique

Dès l’entrée du village, laissons la pharmacie et l’hôtel-restaurant l’Émeraude à droite pour piquer plein Nord vers La Filatte. La route y contourne le village par les bois en suivant le trait de côte. L’itinéraire dessert le Tennis Club Portingalais et mène vers les petites plages secrètes du village, la Saucière, le Marchais, l’Anzin, où les concrétions géologiques de banche argileuse donnent à l’estran un caractère minéral. Autrefois chemin de forêt, La Filatte est aujourd’hui un quartier résidentiel ponctué de portails qui nous laissent imaginer la splendeur des maisons qui se nichent au fond des bois. De l’autre côté du village, on arrive à la plage surveillée du Gros Jonc, c’est un spot dédié aux loisirs

et aux sports qui accueille le Club Nautique des Portes et les terrains de volley, de skate, de boules, de tennis, etc. qui font la joie des jeunes.

Longeons la côte par la Redoute, La Loge, Le Fourneau, avec une succession de plages plus belles les unes que les autres jusqu’à celles de

Trousse-Chemise et de La Patache, où l’on pourra faire une halte désaltérante et bien méritée avec vue sur le Fier d’Ars. Les surfeurs de tout poil et les amateurs d’océan plus sauvage préféreront Le Lizay, où la vague tant attendue forme parfois son tunnel. Suivons encore la côte qui borde maintenant Le Fier d’Ars et le golf neuf trous. Quoi de plus reposant pour les yeux que ce green impeccablement tondu. Encore un petit effort et l’on contourne, par la levée des habitants, la réserve ornithologique de Lilleau des Niges, un enchevêtrement de marais et de bosses propices aux repos oiseaux, pour arriver à l’ancien port des Portes. Aujourd’hui fermé à la navigation, il a connu ses heures de gloire avec le chargement du sel (jusqu’en 1960). Son vieil Hangar à sel abrite la LPO, c’est le point de rendez-vous des observateurs d’oiseaux.

(Lire la suite page 27)

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com

Ile de Ré Collection

@iledere collection

11 rue de Hurlevent (à côté de Carrefour contact) Les Portes en Ré (parking privé)

www.fricoter.fr fricoter 05 46 69 73 59

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE 26
DR
DR
Notre dame des flux et des reflux. La Grande Conche avant les vacances.
05 46 29 52 20
1 place de la Liberté - Les Portes en Ré

qui a ouvert en avril 2022, regroupe un ensemble d’acteurs à l’emplacement de l’ancien magasin Nautic Service, avenue des Salines : Ship&fish, fromagerie, bar créatif, Bricophone et plusieurs artisans, tous décidés à rester ouverts à l’année.

Quittons la place et allons-nous perdre au hasard des ruelles, à la recherche des puits ou encore des inscriptions qui animent les façades : « l’heure attendue, ruelle des saltimbanques, les portes du paradis » qui transforment notre balade en rébus. À l’extrémité du village, deux restaurants qu’il faudra bien chercher ont essaimé en direction du Gros Jonc et au carrefour

Intra-muros

Dans les rues, la blancheur lisse des façades côtoie la rugosité de la pierre. Autour de la place de la Liberté, les terrasses emblématiques, le marché et les commerces concentrent à eux seuls toute l’animation et le cœur du village prend le matin des allures de fourmilière. Implanté au cœur du village au beau milieu des cafés et restaurants très fréquentés, le marché participe largement à l’animation matinale avec près de 30 commerçants présents tous les jours. Côté alimentation, les maraîchers ont la part belle avec trois étals. On y trouve également huîtres, saucissons, fromages, sel, fleurs, produits italiens et rôtisseur. Ils sont rejoints

pour les mois d’été par des étals de confitures, vins, épices, miel, melons, cafés, pâtes, etc.

Côté marché artisanal, on peut y chiner vêtements et bijoux participant ainsi à une animation très prisée des résidents secondaires et des estivants. Hors vacances scolaires, le marché fonctionne quelques jours par semaine.

La volonté des élus successifs est forte pour maintenir une vie permanente dans l’une des communes les moins habitées de l’île de Ré. Ainsi, le contraste est prégnant pour qui connaissait le village hors saison où seuls quelques commerces restaient ouverts. Le nouveau pôle commercial,

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Lucile Dron, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

du Hurlevent, près du supermarché se trouve un véritable petit pôle commercial.

En fin de journée, on se dirigera vers le Fier pour observer les vols d’oiseaux qui s’y posent sur au soleil couchant tout en dégustant, chez l’ostréiculteur, une douzaine d’huîtres revigorantes. Tout l’été, on ne pourra pas se coucher avant minuit, voire bien plus tard, car, même si la police municipale veille à la tranquillité du village toute la nuit, l’ambiance nocturne dans les petits établissements est fort festive.

Véronique Hugerot/ Nathalie Vauchez

Depuis plus de deux ans, Béatrice & Stéphane vous accueillent tout au long de l’année à l’agence des Portes en Ré, pour vous accompagner dans la réalisation de vos projets.

Les Animations de la Municipalité

AOÛT

LES CONCERTS DE L’ÉTÉ

Mardi 1er août

21h, Eglise Saint Eutrope

Orchestre Symphonique (concert payant)

Mercredi 2 août

19h30, Place de la Liberté

Paris Paname - Jazz

Mercredi 9 août

19h30, Place de la Liberté - Musique Cubaine

Mercredi 16 août

19h30, Place de la Liberté

Pépite - Rock / Soul

Mercredi 23 août

19h30, Place de la Liberté

Criollo - Créole / Afro-péruvienne

Lundi 28 août

16/17h, Place de la Liberté

Les Durs à Cuivre - Fanfare

LES FESTIVITÉS DU 14 AOÛT

Dimanche 13 août

22h, Place de la Liberté

Soirée Dj

Lundi 14 août

21h45, Place de la Liberté

22h30, Marais communal

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 27 LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE
DR Les maisons typiques des Portes. Et toujours depuis 20 ans, Le Bois-Plage en Ré - 05 46 68 44 60 les portes - en - ré 11,
Liberté
46 07 27 33 lesportes@abaca-immo.com www.abaca-iledere.com
place de la
05
CARREFOUR CONTACT 1 rue des Bossettes - 17880 Les Portes-en-Ré 05 46 37 79 27 Création impression sur papier issu forêts gérées durablement par
2023
Pépite Orchestre Symphonique

C ARNET DE VO YAGE ( S ) …

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Saint-Clément des Baleines et ses hameaux

Ici, point de maison de maîtres, d’édifices remarquables ou même de port, mais de simples maisons de pêcheurs qui font tout le charme des hameaux.

Naissance de la commune sous l’impulsion et la volonté des habitants

L’extrême pointe ouest de l’île, au XIXème siècle, lassés de dépendre d’Ars pour leurs cérémonies officielles, le millier d’hommes qui constituait les cinq villages de la pointe Ouest de l’île décidèrent, au cours de l’année 1842-1843, de construire leur édifice religieux. Sous la houlette du vicaire d’Ars, l’abée Jean Bobard, et sans le concours de la commune d’Ars, ils bâtirent leur église de leur mains. Trente ans plus tard, leur volonté d’indépendance administrative les conduira à demander la fondation de leur propre commune, et le 11 mars 1874, l’Assemblée Nationale érige Saint-Clément des Baleines en commune.

Le Griveau, le Chabot, la Tricherie, le Gillieux, le Godinand : des hameaux de pêcheurs et d’agriculteurs

À cette époque et jusqu’après guerre, la rue de la forêt, qui longe l’actuel camping municipal, n’est encore qu’un chemin de terre que vient investir, l’été

CHEZ MARIE

venu, la machine à battre. Les familles participent mutuellement au battage et au fanage des céréales, blé, orge ou fèves qu’elles cultivent alentours. À deux pas de là, le père Maxence, cultivateur de son état, « fait le coiffeur » devant chez lui, les samedis. Jusqu’aux années 1950, les cinq hameaux vivent pratiquement en autonomie et l’activité bat son plein, un forgeron façonne les outils et ferre chevaux et bœufs, l’on y trouve des épiciers, une poissonnerie, des menuisiers et même un tonnelier puisque la vigne ici se cultive de longue date. Une fois la semaine, un courtier en vin passait prendre la production des vignerons ainsi que le laitier, qui venait du BoisPlage pour acheter le lait des deux ou trois vaches que chaque famille possédait. Une fois l’an, pour la grande marée de septembre, certains Villageois s’en allaient jusqu’à Sainte-Marie en charrette à bœufs pour faire le plein de moules, qu’ils mettaient au retour, à grossir dans le chenal de la Groie, de l’autre côté du Godinand. Ce n’est qu’après la guerre de 1945 que la dune fut plantée de pins et de cupressus, auparavant, c’étaient le royaume des vignes et des asperges. C’est aussi après-guerre que les paysans ont commencé d’être sollicités pour héberger les premiers vacanciers, bien que, dès 1938, quelques estivants comme on les nommait alors, commençaient déjà à fréquenter le village.

RESTAURANT ACCUEIL

Aujourd’hui, si l’on y prête attention, le passé agricole du village se lit au travers des édifices, souvent réformés en habitations. Trois moulins sont encore debout sur les six que comptait le village, le moulin Robert érigé en 1712, le moulin Daniel (après 1828) sur la route du Gillieux et le moulin Victoire au Griveau.

La maison de la Gabelle balise l’accès de la rue de la Digue, cependant, l’île de Ré était en dehors des pays de gabelle, c’était vraisemblablement un bureau des fermiers généraux du XVIIème siècle qui levaient un droit sur le sel.

Indispensables aux siècles derniers, de nombreux puits perdurent aujourd’hui pour le bonheur des jardiniers, des puits couverts, engagés dans un mur ou communaux, il en existe aussi à l’intérieur des maisons.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE 28 S AINT- CL ÉMENT DES BA L EINES À L A HUNE
À qui veut bien regarder : moulins, puits, octroi
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(Lire la suite page 29) Le phare des Baleines vu de la vieille tour. La petite chapelle du Gillieux.
BALEINES 05 46
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43, place de l’Eglise 17590 SAINT-CLEMENT DES
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BAR - RESTAURANT - CRÊPERIE 25 chemin du Pas de Nord - Saint-Clément des Baleines 05 46 29 21 83 Ouvert de février à novembre
DE GROUPE

Le quartier du Phare

Sur la côte Sud, proche du phare, il y eut de 1878 à 1920, une usine à varech, ce dernier servait à la fois d’engrais et pour son iode. Un autre témoin du passé est le canot de sauvetage, à l’extrême pointe Ouest d’où s’élançait le canot des sauveteurs bénévoles au secours des marins malchanceux.

Si certains vestiges nous laissent de marbre, d’autres sont intemporels et toujours en activité. C’est le cas du phare des Baleines, érigé en 1848-49, qui sert de feu pour les navigateurs et est le premier site de visite de l’île, à son pied, l’écluse à poissons Mouffette reste visible bien qu’elle ait amèrement souffert des assauts de la mer. Entre le Canot de sauvetage et le phare se trouve le sémaphore des Baleines où les officiers de la marine veillent sur la navigation des pertuis d’Antioche et Breton.

La digue vue du ciel.

Gillieux, construite en 1832 au détour de l’impasse Albert.

De bon matin, c’est Place de l’église qu’il faut aller flâner, c’est le centre névralgique du village, on y trouve tous les services nécessaires. D’année en année, le marché, initialement très modeste, a pris une tournure de grand déballage qui attire maintenant les chalands des villages voisins. Sur la place, devant l’unique hôtel du bourg, les commerçants rivalisent d’ingéniosité pour satisfaire la clientèle estivale, boulangerie, épicerie, producteurs, vendeurs alimentaires, coiffeur, loueur de vélos et papeterie- journaux, il ne manque pas grand-chose ici pour démarrer sa journée, la poste est en vue et la mairie aussi. Un magnifique manège d’époque agrémente le tout pour le plaisir des plus petits mais aussi de tous ceux qui aiment l’ancien et les mécanismes. Les jolies terrasses ombragées du café-restaurant la Villa et de la crêperie La table d’Anaïs vous permettront de siroter un bon café tout en profitant de l’ambiance animée du marché.

En faisant le tour de l’église, par le Mail du Clocher, on découvre des créateurs et des commerçants qui s’affairent hiver comme été pour animer le bourg.

Flânerie touristique à bâtons rompus

Avant que l’église ne soit bâtie, les Villageois érigeaient des chapelles pour les besoins de leur culte, il serait dommage de manquer celle du

Côté loisirs et repos

Pour la détente, Saint-Clément est bien loti. La fraîcheur du sous-bois de La Combe à l’eau et ses sentiers de promenades, le terrain de sports et de loisirs du chemin du Casino avec

99,

BALEINES

05 46 29 46 66

Le café du phare

Ouvert à l’année

Horaires été : tous le jours de 10h à 24h

mini-golf, tennis, basket … et de structures de jeux pour enfants. Pour la baignade, on hésite entre plages Nord et Sud, les bons nageurs choisissent la tumultueuse Conche des Baleines aux puissants rouleaux, les moins cassescous cherchent un petit coin de sable, entre les galets de la côte Sud, dite côte Sauvage où la mer est souvent plus chaude et plus calme.

Enfin, à l’heure où le soleil descend, le must est d’aller chiner au pied du phare des Baleines, dans les échoppes de souvenirs et de vêtements, avant de se désaltérer dans l’un des nombreux cafés et restaurants du site, depuis les terrasses on en profite pour compter (et recompter), dans la nuit naissante,

les phases du feu du phare.

Au cœur du bourg, on trouve son bonheur grâce aux restaurants.

Saint-Clément rayonne aussi culturellement avec différentes propositions tout au long de l’été : « La Java des Baleines » qui propose une programmation très éclectique pendant trois mois, des jeux pour enfants et des food-truck (lire en page 30).

Début août et bien connu de tous, le festival « Jazz au phare », et plusieurs jeudis de l’été, la mairie propose des marchés nocturnes avec animation musicale.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 29 LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE 20 rue de la Mairie Saint-Clément-des-Baleine 05 46 09 56 04 La Villa Ile de Ré S AINT- CL ÉMENT DES BA L EINES À L A HUNE
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Jonathan Odet Chemin d’accés pour la plage de la Conche. chemin du Pas du Nord SAINT-CLEMENT DES citronnelle_bb Citronnelle B.B

25 ans de jazz sur le port de Saint-Martin !

En 1 99 8, Daniel Lagarde, son équipe et leur passion commune pour le jazz investissaient le port de Saint-Martin pour la première fois.

Al’époque, on m’a pris pour un dingue, dit et répété que ça ne marcherait jamais ici », se souvient le fondateur du Festival Jazz en Ré avec un sourire. Et effectivement, il y a de quoi sourire quand on voit l’accueil réservé aujourd’hui au jazz sur l’île de Ré.

« Une très belle aventure »

En 1998, le périmètre dévolu au festival est un brin excentré au bout du port, du côté de la capitainerie. Un peu à l’abri du public en somme. Cela ne durera pas : quelques éditions plus tard, le voilà sur le parking de la Courtine où il a désormais ses quartiers chaque troisième week-end d’août. Autre signe distinctif, Jazz en Ré est un festival gratuit. « C’est ce que j’ai toujours voulu même si on me disait que gratuité équivalait à manque de qualité. Nous avons prouvé le contraire », se réjouit Daniel Lagarde évoquant quelques grands noms du jazz passés par le festival. Une belle aventure artistique et humaine, « même si ça devient dur », soulignet-il évoquant normes, complications diverses et des coûts de plus en plus élevés. « Heureusement, j’ai douze sponsors très fidèles sans lesquels rien ne serait possible », insiste-t-il, n’oubliant pas le soutien également indéfectible des pouvoirs publics et une équipe passionnée, dont un « super ingénieur du son, une vieille histoire aussi datant de 20 ans », nous confie Daniel Lagarde.

Ajoutons enfin une signature volontairement éclectique pour ce festival estival accueillant sous les cieux martinais des artistes venus de tous les horizons du jazz. Alors place à cette 25ème édition anniversaire et ses six concerts !

Paris Paname, des habitués de Jazz en Ré

Leur nom dit tout de leurs origines : dans les bars parisiens où ils se produisent depuis les années 2000,

Paris Paname ravit les amateurs de jazz manouche. Mais un jour, l’envie leur prend d’aller voir à l’Ouest s’ils y sont. Du Périgord à la Haute Saintonge en passant par l’île de Ré, les voilà participant à de nombreux festivals. Le trio d’origine se transforme volontiers en quartet, leur jazz gitano-parisien se teinte de swing et ils aiment mêler les grands standards et la chanson française à leurs créations. Simultanément à ce joli parcours sur scène, ils enchaînent les albums. Gilles Cunin (guitare et chant), Jean-Paul Boët (guitare), Patrick Manet (contrebasse) et Inge Andersson (clarinette et saxophone) feront l’ouverture de la 25ème édition et toute l’équipe de Jazz en Ré en est fort contente.

Jazz au féminin

Côté voix du moins. L’une le vendredi en seconde partie de soirée, les autres le samedi en première partie. Voix chaude, non exempte de sensualité féline pour l’Italienne Kicca qui chante ses textes aussi bien dans sa langue d’origine qu’en français et en anglais et nous embarque dans un mélange de styles qui n’appartient qu’à elle, accompagnée de son fidèle pianiste Oscar Marchioni et de Franck Amseli (guitare), Hary Gofin (basse) et Pete Huseyn (batterie).

Autre(s) talent(s) féminin(s), celui du trio vocal Bloom, soit Mélina Tobiana, Léa Castro et Laurence Ilous. Trois voix incroyablement complices d’un répertoire mêlant reprises de référence (Sting, Aretha Franklin ou encore Abbey Lincoln) et compositions originales pleines de gaieté, alternant sans fausse note entre douceur et swing, le tout accompagné de basse (Martin Gumbellot) et percussions (Nils Wekstei). Le jazz au féminin, un atout charme indéniable…

20 ans de par le monde Ils ont en commun d’avoir écumé les scènes d’ici et d’ailleurs. Reconnus

comme constituant l’une des formations soul-funk les plus abouties, Arnaud Fradin et son groupe ont conquis les festivals les plus divers et fréquenté les plus belles scènes soulblues européennes et américaines, après un apprentissage auprès des maîtres de Memphis ou du Mississipi. Arnaud (chant et guitare dobro) et Thomas (harmonica), entourés d’Igor Pichon (contrebasse) et Richard Housset (percussions) se lâchent dans des improvisations riches en émotions nourries de racines blues merveilleusement renouvelées.

De son côté, le Mystère Trio Quartet promène son jazz aux saveurs métissées aux quatre coins du globe depuis deux décennies, nourrissant une inspiration insatiable dans des cultures diverses allant de la musique des Balkans à l’afro-jazz en passant par musiques latines et blues. Pas de frontière donc pour un jazz libéré laissant éclater l’énergie du partage mise en cohérence par le talent de ses quatre musiciens, Cyril Salvagnac (guitare et compositions), Renaud Richermo (guitare), Fabrice Camboulive (contrebasse) et Laurent Meyer (batterie et percussions). Ca swingue fort !

Clôture de légende

L’orgue Hammond, un instrument mythique accueilli pour la première fois sur la scène du festival Jazz en Ré dans les mains de Stéfan Patry, reconnu comme l’un de ses plus grands spécialistes. Créateur de nombreux évènements autour de son instrument de prédilection comme le Tribute to Hammond qui réunit, en 1995, tous les organistes de France, il a également enregistré une quinzaine d’albums à son nom. Entouré de Thomas Derouineau (batterie et

percussions) et Gilles Renne (guitare), l’organiste fait revivre sous ses doigts la star de tubes planétaires traversant les genres (blues, jazz, rock, pop) avec la même magie. Revoilà Deep Purple, Procol Harum, Joe Cocker, Jimmy Smith, Santana, Booker T ou encore The Beatles, pour ne citer que quelques-uns de ces grands artistes qui ont fait les années 60 et 70.

Jolie cerise sur un bien beau gâteau d’anniversaire, le Jazz Band 007 sera présent sur le port le samedi soir et notre duo insulaire Charlilou le dimanche à 18h. Alors cette 25ème édition ? Reconnais-sons sans l’avoir encore vécue qu’elle s’annonce comme autant de moments de pur bonheur musical. Bel anniversaire à Jazz en Ré ! Pauline Leriche-Rouard

Festival Jazz en Ré - Parking de la Courtine à Saint-Martin Accès libre

Vendredi 18 août : Paris Paname (21h15) - Kicca (22h15)

Samedi 19 août : Bloom (21h15) –Arnaud Fradin (22h15)

Dimanche 20 août : Mystère Trio Quartet (21h15) – Hammond Legend (22h15)

VOTRE CONSEILLÈRE EN IMMOBILIER ÎLE DE R É

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Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 30 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 ZAP’ARTS
FESTIVAL
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Paris Paname. Mystère Trio Quartet. Kicca. Hammond Legend. Bloom. Arnaud Fradin. EIRL Yannic Vernaz-Franchy mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), agent commercial indépendant de la SAS iad France immatriculé au RSAC de La Rochelle sous le n° 435364336.Titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société I@D France SAS

Des fleurs, du jazz, du rock et de l’amour à La Java

En ce mois d’août le chapiteau du nord de l’île de Ré voit a f fluer tous les publics, de tous les âges, venus de tous les horizons, dans une ambiance festive, autour d’une belle programmation, éclectique et de qualité. Il faut en profiter, jusqu’à la soirée de clôture !

Cactus Riders

8 août à 21h

Revivez l’âge d’or du rock’n’roll ! Cactus Riders vous propose un show en hommage au rock’n’roll des années 50. La scénographie, les costumes, les instruments, le traitement du son, l’enchaînement des titres... rien n’a été laissé au hasard pour vous faire voyager dans le temps et vous faire danser comme si vous y étiez !

5 € . Demi-tarif 12- 18 ans. Gratuit moins de 12 ans.

Festival Flower power 7 & 8 août - après-midi et soirée

Pour redécouvrir un monde bienveillant en accueillant ce que la planète nous donne, dans l’amour d’être ensemble, l’équipe de La Java a concocté deux après-midi « Chill & bien-être » lundi 7 et mardi 8 août, de 15h à 17h30 avec une sieste musicale « Beach & sounds » à la plage de la côte Sauvage face au camping de Saint-Clément, avant de participer aux ateliers qui sont proposés à la Java à partir de 18h : hypnose, yoga du rire, dans orientale, africaine, olfactive...

Venez également à la Java, découvrir un monde de nature et de bien-être, avec les stands de permaculture, naturopathie, massages, réflexologie, troc de graines, couronnes de fleurs et vos désaltérer avec un cocktail de jus de fruits frais....

A chaque soir, son concert : le 7 août à 20h30, JËCO vous fera voyager de groove en continent, des années 70 à nos jours, de la cumbia tropicale au disco, en passant par l’afrobeat ou le rock psychédélique. Le 8 août à 20h30, le groupe mythique de la scène ethno transe aux couleurs tribales électro et mélodiques : Secret Vibes fera danser et vibrer le chapiteau du Moulin Rouge ! 6€/soir. Demi-tarif 12-18 ans. Gratuit moins de 12 ans.

O phidie C ircus

Cabaret cirque les samedis 5 & 19 août pour toute la famille : numéros aériens, d’équilibre, d’agilité, robe de feu... 6 € (gratuit moins de 3 ans).

Puis à 22h, la piste de danse s’ouvre à tous pour le Grand Bal de la Java avec le DJ resident «Djuk». Entrée libre.

Les spectacles pour les enfants

Les spectacles de Donin à 18h : 2 & 16/08 : Balman & Co - 23/08 : Bal des p’tits gourmands. 6 €

« Gaston & Raymond » : dimanche 6 août de 18h30 à 19h30

« Manon et les secrets de la Forêt » : dimanche 13 août de 18h30 à 20h00

« A la recherche du Basson » : dimanche 20 août de 18h30 à 19h30

Spectacles à 6 € , sauf « Manon et les secrets de la forêt » : 5 € moins de 5 ans, 10 € à partir de 5 ans.

Soirée hommage à Claude Nougaro

12 août à 21h

Point d’orgue du mois d’août, ce spectacle est né lors d’une carte blanche donnée à Lionel Suarez à Toulouse. Accordéoniste hors pair, amoureux de mots, du jazz à la chanson, il a été de toutes les aventures de Mouss & Hakim, depuis Motivés jusqu’à Zebda, en passant par Origines Contrôlées. Ces trois-là se connaissent par cœur, leur hommage en symbiose à l’immense Claude Nougaro sera plein d’énergie et de générosité. Cette soirée est organisée avec Théa, fille du chanteur.

15 € . Demi-tarif pour les 12-18 ans. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Le Bal du 15 Août avec Rhum Runners

Concert à 21h suivi d’un bal jusqu’à 2h du matin

De nulle part et d’ailleurs, arrivent les Rhum Runners ! Ces globe-trotteurs du Rock’n’Roll collectionnent les pépites sonores qu’ils vont chercher aux quatre coins du monde, bande-son technicolor de film de contrebande ou de strip-tease. Le décor : de Saïgon à Caracas, Islamabad ou encore Trinidad... Entre la France et la Belgique, leurs ports d’attache, l’équipage met les voiles pour la Russie, l’Italie, l’Angleterre, puis, le reste du monde. A terre, ils expérimentent de nouveaux cocktails, ou enregistrent leurs aventures. Espoir à bord !

5 € . Demi-tarif pour les 12-18 ans. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Festival Queer

24 & 25 août

Un festival dédié à la culture queer pour mettre sur le devant de la scène la question des genres. Du théâtre, de la comédie, de la musique, des Drag Queen, et un grand BAL ouvert à tous. Libre à vous d’être celui/celle que vous désirez !

Le 24 août à 19h30 : conférence jouée qui questionne le genre, suivie à 21h par : « Dur.e.s à queers », pièce

de théâtre d’Olivier Boudrand et de la Cie prismatique, puis à 22h30 : bal-quiz musical queer

Le 25 août : grand BAL Queer. Dès 18h : atelier maquillage, coiffure et habillage, ouvert à tous pour participer au bal. 19h30 le bingo des drags. 21 h : Bal queer avec la musique live de Matthieu Desbordes et Matthieu Naulleau et la participation d’Alice Psycho.

5 € /soir. Demi-tarif 12-18 ans. Gratuit moins de 12 ans

Soirée de fermeture

26 août à 20h jusqu’à 2h du matin

À chaque saison sa soirée de clôture exceptionnelle. Après le bal du Siècle, le Bal des émotions et le Bal des Dieux grecs, l’équipe de la Java et tous ses

partenaires vont vous concocter une soirée surprise où tous les arts seront sollicités. Préparez-vous à vivre une soirée inoubliable ! 20h. Fermeture à 02h.

Entrée libre

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

31 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 ZAP’ARTS
P ROGRAMMATION AOÛT 2023
DR DR
Mouss & Hakim et Lionel Suarez rendront un hommage plein d’énergie et de générosité à Claude Nougaro, samedi 12 août.
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Plein cadre sur Hubert Bonin

Dans la famille Bonin, la fibre artistique se transmet de génération en génération. Presque Flottais d’origine, Hubert est né à Paris en 1 945 , il s’est ancré sur l’Île de Ré comme son père et son grand-père avant lui, dès 1 97 2. Coup de projecteur sur cet architecte devenu photographe.

Cours Chauffour, pour les vacances et très vite, s’essouffle dans la grisaille et le tohu-bohu de la vie parisienne.

Le couple décide alors de s’installer définitivement sur l’île pour y travailler.

C’est grâce à François Benech, un confrère de l’île, qu’il obtient son premier client de maison secondaire.

au côté de Léon Gendre, en initiant le premier Plan d’Occupation des Sols de l’Ile de Ré et la construction des tous premiers logements sociaux de cette commune.

Bonin, son grand-père, sont exposées au Musée du Platin à La Flotte. Ces images témoignent des traditions de l’époque typiques des habitants de l’île de Ré.

Après des études aux Arts déco, il obtient son diplôme d’architecte d’intérieur et poursuit son cursus jusqu’à une équivalence DPLG et s’inscrit au conseil de l’ordre des architectes, comme son épouse. Depuis tout petit, il rejoint la maison familiale de La Flotte, située sur le

Suivront beaucoup d’autres chantiers tant auprès des particuliers que des collectivités locales. En fin de carrière, en association avec un jeune architecte de La Rochelle il aura en charge la réalisation de la halle des sports du village d’Ars-en-Ré. Il met également son savoir-faire au service de la municipalité de La Flotte, en tant qu’élu

Une aventure rocambolesque Passionné de voile, il participe à plusieurs régates au large des côtes rochelaises et rencontre, parmi ses co-équipiers, André Bronneur dit « Yul » : un aventurier navigateur-baroudeur rochelais qui, suite à la lecture du livre de Jules Verne, est parti vérifier si, à l’autre bout du monde, le Phare du roman existe vraiment. Il suit donc les traces de l’écrivain à la recherche du Phare du Bout du Monde sur l’Île des États en Patagonie, à l’extrême sud de l’Argentine, où se trouverait l’original. En 1994, il passe deux mois sur cette île avec un arc et un filet de pêche et y vit son rêve de liberté. En rentrant, il se promet de reconstruire à l’identique ce phare ! En 1998, il débarque avec neuf amis, hommes de l’art et des arts. Après deux mois de travaux, le 26 février, le phare de l’Île des États recommence à cligner de l’œil. Nouveau rêve : ériger une réplique, Pointe des Minimes, à La Rochelle. Il embarque dans son sillon Hubert Bonin, qui réalisera les plans et suivra la construction de cette réplique avec son design octogonal unique et son bâti en bois, installé 75 mètres au-dessus de la mer. En janvier 2000, le Phare du Bout du Monde répond à son jumeau de l’Île des États. Aujourd’hui, chacun a la possibilité, pendant 24 heures, de devenir le gardien de ce phare. Ce partage d’aventure et de voyage sur l’Ile des Etats, Hubert Bonin en garde un merveilleux souvenir, symbole de nature, de poésie et de liberté, des valeurs essentielles dans sa vie.

A l’âge de la retraite, il rejoint le Club photo de l’île de Ré, peu de temps après sa création. Au contact d’autres photographes, il apprend beaucoup et affirme son style, en privilégiant des clichés en noir et

2 CHAPELLERIES

À S AINT- M ARTIN DE R É

Chapellerie Comme au Marché

6 rue du Docteur Kemmerer (ouvert d’ avrilànovembre)

L’intensité du regard à fleur de pellicule

blanc, notamment. En novembre dernier, une très belle exposition à la Galerie Sénac a pu mettre en valeur les images prises à l’occasion de la construction et de la pose de la porte et du Duc d’Albe dans le port de La Flotte. Il est également co-auteur et éditeur du livre « L’art du marais vu par un béotien » en collaboration avec Michèle Jean-Bart, dans lequel l’artiste photographe a su mettre en valeur de manière originale en sortant des sentiers battus, le travail du saunier à travers les saisons. Actuellement, il prépare une exposition à la bibliothèque de La Flotte, du 2 au 30 août, où une quinzaine de photos couleurs et monochromes prendront place dans le cadre de l’animation « Un mois, un artiste ». Une belle occasion pour tous ceux qui n’ont pu le faire de découvrir ces clichés précédemment exposés, autour des travaux du port.

Chapellerie de Sully

4 rue de Citeaux (ouvertàl’ année) Et tous les jours sur le marché d’Ars

Dans l’exercice de son métier, il lui arrivait régulièrement de photographier ses maquettes avec son boîtier argentique et déjà, la fibre photographique semble se révéler. Son grand-père lui a ouvert la voie. Une large collection de photographies, de plaques, comme on les appelle à l’époque entre le début du XXe siècle et la Première Guerre mondiale, prises par Nemours

Ses projets ? Réaliser un livre de photos noir et blanc de l’île de Ré, sans pour autant faire un énième ouvrage sur ce thème. Il est aussi en pleine réflexion sur la création d’un ouvrage mettant en valeur le travail de son grand-père, un précurseur en matière de photographie.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 32 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 ZAP’ARTS
P ORTRAIT D’ARTI S TE
Florence Sabourin
DR
06 81 07 79 92 WWW.CHAPELLERIE-COMMEAUMARCHE.COM
Hubert Bonin à travers son objectif.

Concerts insolites : «Circuits-courts/Friends Meeting»

Le Big-Band rétais Harmony’s Swing reçoit deux musiciens hors-normes pour deux concerts insolites autour des standards du répertoire de Jazz américain, à Ars-en-Ré et à La Flotte.

fanfare, Les Experts, les Doodle Brothers, G!RAFE, NhoG et WE SHOT, Malo…

Le Big-Band rétais Harmony’s Swing reçoit deux musiciens hors-normes pour deux concerts à Ars-en-Ré et à La Flotte.

Pour le projet d’été «Circuits Courts», le big band Harmony’s Swing invite des musiciens professionnels dont il se sent proche à plus d’un titre. Certains sont des amis : comme Florian Bonnin, qui n’a jamais hésité à rejoindre le pupitre des trompettes de l’Harmonie de La Flotte lors de ses vacances et Nicolas Naudet, ami clarinettiste de longue date de Pascal Rousseau. Par ailleurs, lors du concert de La Flotte, la présence d’un invité «surprise» est espérée : il s’agit de Brian Carter, un batteur américain de New Rochelle convié par le Classic Jazz Club de La Rochelle !

Les différents morceaux du répertoire, ainsi que l’énergie et les rythmes que ces morceaux déploient sont des sources d’inspirations et d’improvisations partagées par les musiciens invités.

F lorian Bonnin est un jeune compositeur et trompettiste. Diplômé du CRR de Trompette, Analyse, Ecriture, il explore les musiques improvisées en intégrant le Centre Musical Didier Lockwood (CMDL). Trompette Lead depuis 2021 de l’ensemble jazz de la Musique de l’Air, il occupe également cette fonction au sein de l’Orchestre National de Jazz (ONJ) des jeunes. En parallèle, il compose et arrange notamment des musiques de films. N icolas N audet compose et joue la clarinette, la clarinette basse, le saxophone baryton, l’harmonica diatonique, le chant et la cigar box guitare. Il met ses diverses compétences au service du théâtre, du spectacle de rue et des musiques actuelles depuis plus de 25 ans : La compagnie du Théâtre du Frêne, Comédien et Compagnie la Bollywood

Sous réserve, Brian Carter a été choisi et invité pour représenter sa ville natale à La Rochelle dans le cadre du jumelage entre les deux villes L’objectif étant de partager l’esprit du Jazz et de construire un lien musical des deux côtés de l’Atlantique lors de vingt représentations depuis 2007. Le Brian Carter Quartet a été formé en 1998 par Brian Carter, un « drummerleader » accompli de la région de New York. Compositeur et pédagogue, il est également directeur du festival de Jazz de New Rochelle.

Pour ces concerts exceptionnels, les musiciens seront dirigés par Pascal

A propos d’ H armony’s S wing

Rousseau. Émanation de l’Harmonie de La Flotte, Harmony’s Swing regroupe une vingtaine de musiciens rétais et rochelais et invite très régulièrement des solistes internationaux pour un travail de fond avec les musiciens du territoire de l’Ile de Ré.

10 août : Parvis de l’église d’ A rs-en-Ré, 21h. Gratuit

11 août : Cour de la Mairie de La Flotte, 21h.

Partenaires : Communauté de Communes de l’île de Ré / Mairie de La Flotte / Mairie d’ A rs-en-Ré / Harmonie municipale La Flotte

En 2008 est née de l’Harmonie municipale de la Flotte, une section jazz nommée Harmony’s Swing afin de s’exprimer dans un autre genre musical : le big-band. Un grand travail a été effectué pour donner une couleur chaude et swing aux standards de jazz américain des années 50 que ces musiciens interprètent. Cette formation est composée d’environ 20 à 25 musiciens rétais et rochelais.

Dirigé de 2008 à 2018 par Bernard Perrain, depuis 2018, la formation est dirigée par Pascal Rousseau, professeur de Tuba au pôle supérieur et au CRR de Bordeaux, soliste et musicien d’orchestre (Orchestre de Chambre Nouvelle A quitaine, I ctus, Big-Band Mik Maak) et titulaire de 2 prix du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris ( Tuba et I mprovisation). Pascal est aussi professeur à l’Ecole de musique de l’île de Ré.

L’Harmonie municipale de la Flotte est une formation musicale créée en 1946 qui anime la vie musicale rétaise tout au long de l’année. L’Harmonie regroupe environ 35 musiciens amateurs qui viennent de toute l’île de Ré.

33 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 ZAP’ARTS Concert Harmony’s Swing et ses invités 11 AOÛT 2023 - 21H dans les jardins de la Mairie Billetterie sur place au profit du CCAS de La Flotte Adulte 7,5€ Enfant 6/17 5€ Pack famille 20€ présentent 3 ème ÉDITION et son Harmonie municipale
C ONCERT S H ARMONY’ S SWING - A R S -EN- R É ET L A F LOTTE
© ADAGP-Pierre Nadler 2022
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2023

ARTE S MARINE S

Un portrait très personnel du littoral rétais

La Librairie Quillet a accueilli Marine Le Breton en résidence d’artiste début juillet et propose durant tout l’été une exposition-vente de ses cartes originales et en particulier de dix cartes de l’île de Ré.

Une interprétation du nord de l’île de Ré par Marine Le Breton.

Formée à l’école nationale des Beaux-Arts de Lyon et à l’E.C.V. de Paris, Marine Le Breton change d’orientation en 2019. Séduite par ces cartes géographiques qui lui donnent le goût de l’aventure, elle quitte le monde du graphisme culturel pour celui des cartes redessinées par ses soins. A partir des cartes officielles du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine) et de l’IGN (Institut géographique national) elle redessine à la pointe fine les écueils et récifs, retrace les courants, hauts fonds et autres dangers et donne sa vision des côtes et des îles françaises et en particulier de celles de l’île de Ré élaborées spécialement pour l’occasion. D’un trait noir, précis

et profond qui se fait nuage de points et de tirets ou de pointillés, émerge une véritable broderie graphique qui insuffle à la carte une dimension illustrative toute personnelle. Un ouvrage de 312 pages rassemblant 122 cartes paraîtra aux Editions Hachette en novembre 2023, traçant un portrait du littoral français. Les cartes seront accompagnées de courts textes de navigateurs chercheurs et écrivains. Un ouvrage à précommander pour les amateurs.

Librairie Quillet

VA du C orps de Garde - Loix

Festival de musique classique à l’église d’Ars

édition aura lieu les 28 et 29 octobre prochains et à Arsen-Ré depuis l’été 2021.

Syrinx en Ré à l’église d’Ars.

Ce festival de musique classique réunissant des jeunes musiciens professionnels issus des plus grands conservatoires européens a trouvé sa genèse en 2019. Il évolue depuis cette année-là au Château d’Artigny à côté de Tours où la prochaine

Après la plage, avant l’apéritif ou lors d’une étape à vélo, venez profiter de programmes divers et de formations éclectiques qui composeront un cocktail réjouissant sur cette île où l’art et la culture sont deux piliers incontournables.

Très attachés au devoir qu’ils ont de transmettre leur passion au plus grand nombre, les artistes du festival donneront une médiation publique en l’église d’Ars-en-Ré le vendredi 18 août à 10h15. Les enfants de l’accueil de loisirs et de

l’école de musique de la commune y seront présents accompagnés de leurs instruments. Ils joueront avec les musiciens professionnels du festival qui auront l’occasion de partager avec eux nombre de leurs

Les musiciens :

Perrine Chapoutot - Hans-Ljuben

Richard - I ris Daverio - Rachel Sintzel -

I rène Jolys - Jean-Baptiste Souchon -

Melvil Chapoutot - Eva-Marie Sassano -

A lec Fukuda - A drien Gey

16 août, 21h

E nsemble D aphnis

Rachmaninov - Ravel - Elgar - Vivaldi

expériences artistiques.

L’équipe du festival tient à remercier tout particulièrement Mme la maire et Mme Laura Silhol pour cette magnifique initiative.

17 août, 21h

Trio Parrhèsia

Chostakovitch - Schubert

18 août, 19h30

E nsemble D aphnis

Prokofiev - Mozart - Bach - Debussy

18 août, 21h

C oncert quintettes

Trio Parrhèsia - E va- M arie S assano –

Jean-Baptiste S ouchon

Dvorak - Schumann

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 34 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N °
ZAP’ARTS
266
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Panorama de l’art contemporain actuel

Nouvelle galerie sur le port de Saint-Martin, la Visus Gallery propose un étonnant choix d’œuvres d’artistes contemporains dans un lieu emblématique sorti de ses cendres.

saluer. Trois semaines de travaux intenses de la part de l’entreprise Concept-Zion ont suffi pour redonner vie à cet extraordinaire volume d’un seul tenant, occupant une surface au sol de 200m 2 et proposant 70m de linéaire pour les accrochages. A l’heure actuelle, avec la toiture et les poutres apparentes, l’endroit a une classe folle teintée de la solennité d’un temple. A y regarder de plus près, les éclairages n’étaient pas tous installés, mais cela ne saurait tarder et des travaux de finition sont prévus après la saison pour donner tout son lustre à ce lieu exceptionnel.

Des toiles spectaculaires

Les portes se sont ouvertes à 18h30 précises, samedi 22 juillet, pour le vernissage de l’exposition inaugurale de la Visus Gallery. Au premier coup d’œil tout était terminé*. C’est un exploit technique qu’il faut

Pour permettre d’exploiter totalement l’endroit sans bloquer les possibilités d’accrochage par des cloisons fixes, des murs mobiles ont été installés et les œuvres de la vingtaine d’artistes présentées ce soir-là figuraient sur tous les espaces disponibles de la galerie sans pour autant se gêner. Chaque œuvre dispose de l’espace nécessaire pour respirer et ne pas entraver le rayonnement de sa voisine.

Antoine Gaussin est connu pour ne présenter que des artistes émergents et il n’a pas failli à sa réputation. Peintres, photographes et sculpteurs se côtoient dans ce vaste espace. Côté peintres, les grands portraits de femmes de Lidia Masllorens peints à l’acrylique noir puis délavés à l’eau de javel attirent l’attention tout comme les tableaux d’Axelle Gosse à base de cordes de différentes épaisseurs tressées et de tissus avec lesquels elle trace un monde imaginaire. Alessandro Casetti évoque métaphoriquement, souvent à travers des portraits hautement colorés de femmes, les peurs et les espoirs qui nous touchent quotidiennement. Michael Scheers dont les étonnants tableaux résultent d’un travail à mi-chemin entre illusion d’optique et mouvement nous intrigue. L’insolite Toni Alfano, réalisant ses peintures sur du carton recouvert d’une fine couche de béton et dessinant ses personnages avec du charbon ! Clément Rosenthal qui cherche à réconcilier la peinture classique et l’abstraite et dont l’œuvre est marquée par les grands maîtres asiatiques, François Betting sans cesse tiraillé entre le figuratif et l’abstraction, et l’extraordinaire Je Shen dont chaque tableau est

une atmosphère florale magique et foisonnante sont aussi présents. Parmi les photographes : Didier Engels dont la passion pour les ports et les containers donne des visuels graphiques et colorés, Jeff Robb, figure de proue de l’art de la photographie lenticulaire, Tigi van gil, Catherine Maria Chapel à la fois peintre et photographe, Cécile Plaisance connue pour ses photos de Barbie comme pour ses tirages lenticulaires et bien sûr Antoine Gaussin, propriétaire des lieux, avec les ambiances feutrées de ses clichés. Les sculpteurs moins nombreux complètent ce panel époustouflant : le sculpteur sur bois Mark Hopkins, frère jumeau du peintre Gordon Hopkins qui fait partie des vedettes de la Galerie Glineur, Gianfranco Maggiato, Sabrina Ferrari.

La galerie mère étant installée à Bruxelles, les tableaux circuleront sans aucun doute faisant venir jusqu’à Saint-Martin des artistes nouveaux à la pointure internationale.

Catherine Bréjat

*Lire notre article paru dans notre précédente édition : www.realahune.fr/ressuscite-atlanticcine-devient-une-galerie-dart/

V isus Gallery

Cour de l’ancien cinéma

16 quai Job Foran - Saint-Martin de Ré

Thierry Diers

35 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 2 AOÛT 2023 | N ° 266 ZAP’ARTS Un été— un artiste LE DÉPARTEMENT PRÉSENTE Maison de la Charente-Maritime 85 bd de la République - 17000 La Rochelle SILENCIEUX VACARMES
lundi au vendredi de 9h à 17h / Gratuit
Du 19 juin au 31 août 2023 Du
V I S U S G ALLERY – SAINT- M ARTIN DE R É
© Catherine Bréjat Antoine Gaussin heureux, posant dans une galerie opérationnelle.

ÉCOTAXE DU PONT DE L’ÎLE DE RÉ

charente-maritime.fr

Lorsque vous empruntez le pont de l’île de Ré, vous réglez l’écotaxe. Grâce à elle, vous participez à la protection de l’environnement de l’île, au financement du réseau public de transports propres RespiRé, à l’acquisition de parcelles naturelles à protéger, à l’entretien des zones humides, des dunes… Et c’est toute la nature qui vous dit merci !

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