Journal du festival GéNéRiQ 2017 #4

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O SIFFREDI « 29,7 cm de bonheur entre les mains »

DIMANCHE 19 FÉVRIER + UN MAX D’INFOS SUR WWW.GENERIQCAMPUS.COM

LE JOURNAL AU COEUR DE TON FESTIVAL À DIJON

L’abbé Pierlé.

PROGRAMME DU JOUR 16h Bayonne (Salle des Actes, gratuit) -18h Paradis, Andy Shauf, Alex Cameron (Le Consortium) -23h rediff Le Mans - Niort (Beinsport 3)


DIMANCHE 19 FÉVRIER 2017 - N°4

C’EST AUJOURD’HUI

ÉDITO Mon Génériquou, tu permets que je t’appelle Géneriquou ? Il est déjà presque temps de se quitter, et je sais qu’au moment de se dire au revoir comme sur un quai de gare au Consortium ce soir après cette magnifique soirée qui nous attend encore, je n’oserais pas te le dire... J’ai beaucoup de sentiments pour toi... Je ne ressens pas la même chose pour les autres festivals. C’est nouveau pour moi. Bon, depuis 10 ans quand même mais c’est toujours aussi intense. J’ai encore passé avec toi de purs moments d’émotions poignantes. Et je me languis déjà de te retrouver en 2018, coquin. À l’année prochaine GéNéRiQ, envoie-moi une carte... bisous. PS : J’ai vu que t’avais un profil Tinder, donc si tu peux me matcher, c’est cool. // C.W.

PARADIS ? L’EDEN ÉLECTRO Les très attendus Paradis répondent à nos questions. Est-ce que c’est simple de travailler la langue française avec votre musique électro ? Écrire en français est une évidence car c’est notre langue maternelle, celle dont on maîtrise les subtilités. Et on n’a pas de difficultés avec ça. L’écriture, c’est la seconde étape en fait, on trouve une mélodie de chant et ensuite on pose les mots dessus. Pour nous, le français, c’est super musical ! Quelles sont vos influences revendiquées ? Quand on s’est rencontrés, Simon écoutait de la techno et Pierre, de la disco. Notre point de rencontre a été la house. Mais on a une vraie passion pour le songwriting : nos influences principales sont des artistes qui arrivent à raconter une histoire, de Paul Simon à Ryuichi Sakamoto. Comment se passe la transposition live de vos morceaux produits en studio ? Au début, on cherchait à se rapprocher du disque. On s’est rendu compte que le live est un moment éphémère et qu’il vaut mieux privilégier le plaisir instantané de la scène. Si on vit ça de façon immédiate et sincère, ça devient un vrai moment de partage. Pourquoi ce nom ? C’est un peu osé de prétendre être le Paradis. Ce nom nous est surtout apparu comme un idéal présent, une supposition que le Paradis est dans l’instant, pas dans l’après ou même le passé... // F.D. / Photo : A.M. / entretien à retrouver en intégralité sur generiqcampus.com

ON Y ÉTAIT

DE TEMPLE EN TEMPLE

Rendez-vous est pris au Temple Protestant ce samedi après-midi où l’on se presse pour la messe d’An Pierlé. Le temple connaît une forte affluence et semble totalement envoûté pour le

charisme et la prestation de cette artiste atypique. L’orgue résonne encore de ces mélodies habitées. Le temps de traverser trois passages piétons et nous voilà dans un autre temple, celui de l’art contemporain made in Dijon. Octave Noire ouvre les hostilités de bien belle manière et prouve à tous que le mini buzz entourant son premier album n’est pas usurpé. Mesparrow fait le taf et s’amuse des lumières. Une mise en scène théâtrale très précise, peut-être un peu trop. La caution jeune Ropoporose bien que fatiguée, surtout Po (Pauline), termine le travail façon pop énervée. Une bien belle soirée offerte au label Yotanka. Le Consortium peut se coucher tranquille, il est minuit. Officiellement. // M.B. / Photo : A.D.

JE TESTE LES ATELIERS Cette après-midi, du côté de la Minoterie, il n’y en avait que pour les kids : des ateliers et un concert. Je suis aller voir l’atelier « Appliqu’ons nous », animé par la Gaîté Lyrique. Il était question de tablettes et d’applications. Mais attention, pas n’importe quoi ! Des applications de créations musicales : Patatap, Node Beat ou encore Bloom (développée par Brian Eno, rien que ça). Et franchement, c’est ultra intéressant. En trois coups de doigts sur la surface tactile, on créé de la musique, c’est ludique et la dizaine d’adultes présente était aussi intriguée que leurs enfants. Mais il n’y avait pas que ça ! Chacha Boudin proposait un atelier DIY fabrication de labyrinthe à billes qui a aussi permis aux kids de développer leur créativité. // F.D. / Photo : A.D.


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C’ÉTAIT HIER

OCTAVE NOIRE : « J’AI VOULU FAIRE DE LA MUSIQUE DE FILM »

Comment as-tu vécu le concert ? C’était génial ! Être le premier groupe de la soirée, ouvrir pour le public, ça peut-être délicat. J’ai adoré le moment de l’intro. Jouer ce long moment instrumental de 8 minutes pendant lequel on plante le décor, c’était très bien. Le public a été à l’écoute, on a passé une bonne soirée. Comment l’album s’est-il construit ? J’ai tout fait tout seul dans ma chambre. J’ai eu le déclic le jour où mon amie m’a invité à un concert de musique de film. J’ai alors voulu faire de la musique orchestrale comme de la musique de film. C’est vraiment arrivé par hasard. Avant, je faisais des maquettes et j’écrivais pour les autres. Finalement, j’ai pris confiance et j’ai fait cet album. Comment écris-tu tes textes ? Les textes viennent toujours de mes musiques. Suite à cette prise de confiance, j’ai écrit en français. Avant, j’écrivais en yaourt ou en anglais, la confiance venant, j’ai écrit ce que la musique m’inspirait. Et comme je suis plutôt un contemplatif, un mélancolique, ça a donné cette musique. L’électro est très présente dans ta musique. En effet, je viens de la musique électronique. J’ai fait quelques projets électro sous d’autres noms. Je viens de l’électro « légère », influencée par Kraftwerk ou Depeche Mode.

Juste après son concert au Consortium, Octave Noire s’est prêté au jeu des questions-réponses.

POTINS • Hacking. Mesparrow s’arrête au milieu de son set. En cause ? Un câble du synthé oublié à la session Faits Divers tournée dans l’aprem. Mesparrow hacké par Campus ! • -18 ans. La chanteuse de Ropoporose est jeune, très jeune. À tel point que le responsable de loge a hésité à lui demander sa carte d’identité avant de la laisser se servir dans le frigo à bières . • Santé. Fracture alimentaire au sein de King Mud qui comprend un viandard et un vegan hardcore. Le cuistot tente de détendre l’ambiance : « In France, we love vegetables. We eat a vegan a day ». Le ricain a pas eu l’air d’apprécier. • Business. L’orgue du Temple Protestant est mis à dispo et se loue en fonction du temps d’utilisation. À partir du moment où tu le branches, jusqu’au moment où tu le débranches. // M.C.

La critique de ton disque Néon est très bonne. Je ne m’attendais pas à ça, mais je kiffe ! Être playlisté sur France Inter, par exemple, je ne l’aurais jamais imaginé. // M.B., M.R. / Photo : E.R.

LE DESSIN DE MR CHOUBI

DÉJÀ LE DERNIER JOUR

TÉLÉGRAMME DE RONCHAMP Salut -stop- Bon ben...stop- Ici à Ronchamp -stop- ma foi, ça va -stop- depuis que la Patti Smith est partie ça roule, comme d’hab’ -stop- tranquille au bord du Rahin -stopY’a un peu de neige sur les Ballons des Vosges -stop- voilà voilà... Y’a un Loto dimanche dans la salle polyvalente -stop- si vous voulez vous incrire, c’est au 06.71.49.17.78 -stop- c’est sympa, c’est l’association des jeunes du village qui fait ça -stop- ça fait bouger le coin -stop- autrement rien de particulier -stop- ah si, y’a le Dédé Moucheau qu’a eu une gastro... une petite, hein. Rien de plus -stop- allez à l’année prochaine -stop- // C.W.


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LE JEU DU CARRÉ

Chaque lettre GENERIQ doit être présente une et une seule fois, sur les lignes, les colonnes et les carrés.

L’OEIL DE FRANCK LE TANK Retrouve les réponses sur generiqcampus.com

SPOTTED GÉNÉRIQ • Salut à toi, ô mon frère qui traînait devant le Cellier de Clairvaux, tu avais une belle monodread, tu devrais pas trop t’en faire. La blonde en sarouel qui t’a prêté une 8-6. • Spotted infoline. Suis la RN7 jusqu’à Morey-Saint-Denis, direction la carrière, sixième chemin à droite, suivre les infrabasses et les tazons. • Toi le beau gosse en doudoune Rivaldi qui courrait après des Pokemon dans le Consortium. J’ai un Pikachu et un Bulbizar à t’échanger. Appelle-moi. MP.

LE POINT LEATHERMAN

Jour 3 ou jour 4… Je ne sais plus, les premières étapes m’ont mis à bas. Le contre-la-montre anglais de Shame et HMLDT de vendredi m’a un peu rincé, il faut dire que c’était pas ma spécialité. Tout le monde le sait, je suis un grimpeur, pas un rouleur. Les étapes de moyenne montagne de samedi m’ont pris en traître. Le gruppeto m’a lâché, malgré le pot belge que Richard Virenque m’a payé, mais hors de question d’envisager la voiture balai. Poussé dans mes derniers retranchements, je feins la crevaison pour demander un remontant à l’équipe Festina. C’est bon, ça va mieux, je m’accroche. Demain c’est la dernière étape. C’est Bayonne, du faux-plat montant. Je me méfie de l’australien Alex Cameron. Pour finir, je vais griller Andy Shauf à la photo finish, et finir au Paradis. C’est mon étape. Mon Alpe d’Huez. Il y a pas moyen, demain soir, je monte sur le podium avec le maillot jaune. // F.L.T.

QUIZZ INTIME Chaque jour, l’actu des techniciens, par des techniciens

Le saviez-tu ? : Les sweats à capuche que portent les teckos sont en fait leur CV : Michel Sardou Connemara Tour, Francky Vincent Le Restaurant Tour, Jean-Luc Lahaie School Tour... Vibration : Entendu au Consortium pendant les balances : - « Y’a pas un truc qui vibre dans le son, là ? » - « Bienvenue au Consortium, ça serait surprenant d’entendre que ça vibre pas ». Relou : Le métier de technicien envahissant... ? - « Il me faudrait 3 XLR, un module de link, 3 wedges et un multipaires 30m steuplait » - « Monsieur, c’est une boulangerie ici ». // M.C.

Hier soir, à la manière de Père Castor, les Ropoporose ont pris quelques minutes pour nous narrer une délicieuse histoire. La scène se déroule en septembre 2016, à Montréal. Ils en profitent pour s’octroyer une soirée plaisir… 1. Ils s’incrustent dans une soirée de type « VIP » et terminent en beauté autour d’une chicha avec Isabelle Boulay. 2. Ils vont voir un match de basket « All-Star People » et finissent en beauté par un instant intime avec Win Butler d’Arcade Fire. 3. Ils se font arrêter pour avoir dit en public que dans les pays francophones : « Franchement, la Suisse c’est mieux que le Canada ». Retrouvez les réponses sur generiqcampus.com dans la rubrique ‘journal papier’

OURS Ce journal est édité par Radio Dijon Campus, Sparse et La Vapeur. Rédaction : Franck Le Tank, Martial Ratel, Martin Caye, Chablis Winston, Fabrice Dedieu, Lucas Auroy-Lopez, Mr. Choubi, Mister B, Louise Vayssié, Valentine Leboucher Photographes : Andrea Montano, Alexis Doré, Édouard Roussel, Louise Vayssié (couverture) Mise en page : Pierre-Olivier Bobo Impression : Graphisystem (Dijon) Ne pas jeter sur la voie publique. Ne pas shazamer. Pour toute réclamation : v.poutine@caramail.ru

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