GéNéRiQ : le guide suprême du festival à Dijon

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GéNéRiQ 7 - 10 février 2019

Le guide suprême du festival à Dijon UN MAGAZINE DÉLICATEMENT CONÇU PAR LA VAPEUR RADIO DIJON CAMPUS ET SPARSE


édito C’est le retour de GéNéRiQ dans la région. C’est le retour de GéNéRiQ en plein Dijon ! Pour la 12ème édition, le festival des tumultes musicaux en ville garnit encore la cité des Ducs de musique à dévorer. De tout, tout le temps, partout : du rock, de la pop, du hip-hop, de l’electro, du groove... 25 concerts, dont la moitié gratuits. Des artistes que vous connaissez déjà, d’autres que vous n’allez pas tarder à connaître, et à ne plus lâcher. Des soirées à La Vapeur, au Consortium, à la Péniche Cancale, des apéros en musique tous les soirs, des rendez-vous pour la famille, un brunch, une conférence, une création toute chaude spécialement concoctée pour le festival. GéNéRiQ, ce sont ces moments de magie où on se fait surprendre par une pépite découverte au hasard des tribulations du festival dans la ville. Parce que GéNéRiQ sort aussi des salles de concert pour vous faire redécouvrir Dijon. En plein milieu de la place de la Libération, sous les Halles, rue de la Chouette, dans une ancienne boîte de nuit, dans une entreprise en pleine zone industrielle... On se réapproprie la ville et on y met un peu le souk. On fond sur la métropole et on y fait un maximum de vacarme. Ce petit bijou de littérature entre vos mains vous donne les clefs du festival. Quoi voir ? Quand ? Où ? Quoi manger, boire ? Comment y aller ? On vous fait rencontrer les artistes, sentir l’ambiance, humer les odeurs... Pour info, la programmation complète est en pages centrales. Donc il faut garder ce petit bouquin, c’est votre bible du festival. Allez hop, dans la poche intérieure, jusqu’au dimanche. - Les équipes de La Vapeur, de Sparse et de Radio Dijon Campus


sommaire 2 Édito 4 Diapo : c’était beau, c’était chouette ! 6 Beat-Man Batkovic, la créa folle de GéNéRiQ 8 Bodega, le post-punk mieux 9 HAAi, techno futuriste 10 We Can Be Heroes : kézako ? 12 Flavien Berger au bureau 13 L’interview croisée des programmateurs 14 Le programme complet 16 Des ateliers participatifs pour tous 17 Un concert dans une zone indus’ 18 Qui ? Quoi ? Où ? Les infos pratiques 20 Genres musicaux, l’infographie 21 Les anecdotes 22 Interview rapido 24 Jeux interdits 26 La carte du festival

Ours

Magazine gratuit proposé par La Vapeur, Radio Dijon Campus et Sparse Siret : 487 929 010 00014 Rédaction : Léa Singe, Martial Ratel, Chablis Winston, Pierre-Olivier Bobo, Franck le Tank, Cyrille Pichenot, Valentine Leboucher, Martin Caye Photos : Louise Vayssié, Édouard Roussel, Vincent Arbelet, Alexis Doré, Raphaël Helle Illustrations : Mr. Choubi, Yannick Grossetête Design graphique : Atelier Poste 4 Maquette : Badneighbour, Valentine Leboucher Claudie Martin, Pierre-Olivier Bobo Oeil de lynx : Angélique Rucklin Impression : Estimprim

Eddy de Pretto, La Vapeur, festival GéNéRiQ 2018


C’était bien, C’était chouette,

GéNéRiQ, ces dernières années... par Louise Vayssié, Vincent Arbelet, Edouard Roussel, Alexis Doré

Junius Meyvant - 2017

Løzninger - 2010

Judah Warsky - 2015 Dear Criminals - 2013

Francobollo - 2018

Atelier pour enfants - 2017

Kite Base - 2015

Super Parquet - 2017 4


Moriarty - 2010

My Brightest Diamond - 2015 Atelier sérigraphie - 2018

Bayonne - 2017

Alex Cameron - 2017

Deuxluxes - 2018

Rone - 2015

Roméo Elvis - 2017

The Bewitched Hands - 2010 5


Š Patrick Principe

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VoilĂ , ne bouge plus, le petit oiseau va... et merde !


PORTRAIT

La création 100% made in GéNéRiQ Mario Batkovic révolutionne la pratique de l’accordéon et invite le Reverend Beat-Man plus quatre contrebassistes pour une créa dingue : Beat-Man Batkovic & Double Bass experiment. proposent directement à Mario une création pour le festival. Banco. Mais Mario a deux petites exigences. D’une part, il veut la monter avec le Reverend Beat-Man, son bon pote, le Suisse fou patron du label Voodoo Rhythm. Le spécialiste du blues cradingue, du son du bayou, du rock qui gratte. Celui-là même qui tourne avec un one man band psycho-blues-trash ? Oui ? Ok, parfait. D’autre part, Mario veut créer avec des contrebassistes du coin. Pas de problème, la région regorge de talents aux doigts affûtés prêts à se frotter aux deux énergumènes. Ils seront quatre : Laurent Sigrist, Vincent Posty, Stéphane Metin et le dijonnais Alexandre Gourlet (qui officie au sein du groupe The Hillbillies), des invités aux styles bien différents : jazz, contemporain, free, rockabilly, etc. Les six gunf ighters passeront dans toutes les villes de GéNéRiQ pendant le festival. Ils seront à Dijon le 9 février au Consortium. Un set entre les créations de Batkovic et du Reverend, et les morceaux travaillés en commun en amont du festival. GéNéRiQ a créé un truc dingo. // Chablis Winston

Commençons par le témoignage de Kem Lalot, programmateur du festival GéNéRiQ et des Eurockéennes : « L’accordéon, ça m’intéresse pas trop à la base. On m’a traîné voir Mario Batkovic dans un festival il y a 2 ans. J’ai pris une claque. C’était incroyable, vraiment beau et fou. » À peu près le même discours que tous ceux qui ont grandi avec Yvette Horner, et André Verchuren... L’accordéon, c’est pas très sexy à la base. Mais Mario, jeune Bosniaque ayant grandi en Suisse, a décidé de prendre l’instrument et tout son décorum, et de le retourner dans tous les sens. Il a développé un jeu à contre-pied de son utilisation habituelle. Il emmène son instrument au bout de ses possibilités, usant mêmes des cliquetis des touches pour la rythmique sur des morceaux puissants, épiques. Des titres cinématographiques qui s’envolent et emportent tout. Un orchestre à lui tout seul. Le gars est tellement surprenant que Geoff Barrow de Portishead himself l’a signé sur son label. Passée la claque prise pendant la rencontre, les programmateurs de GéNéRiQ

samedi 9 février - Le Consortium - 18h 7


INTERVIEW

Aïe Bodega Bodega Bodega est aujourd’hui un des groupes américains de post-punk les plus excitants de la scène underground. Avec leur album sorti en 2018, ils dépeignent une société rongée par la technologie. Entretien avec Ben, un des frontmen de Bodega. Est-ce que vous vous sentez concernés par la surconsommation de la technologie et d’Internet en particulier ? Est-ce que vous arrivez à le gérer, et l’éviter ? En tournée par exemple ? L’album Endless Scroll n’est pas tant contre la surconsommation, c’est juste une façon de documenter ce moment, comme un témoignage de nos tendances de consommation. Personnellement, je ne suis pas inspiré par les réseaux sociaux. Je préfère réaliser des disques et des films plutôt que de tenir un Instagram parfait (c’est d’ailleurs par cette voie que certaines personnes choisissent d’être des artistes). C’est la victoire du postulat de Warhol. La célébrité est considérée comme une finalité. « Pourquoi écrire une nouvelle quand on peut commencer directement par faire une

tournée de promotion d’un bouquin ? » Vous avez joué aux Transmusicales de Rennes, il y a bientôt deux mois. Pendant ce concert, vous avez évoqué le mouvement des gilets jaunes qui est en opposition avec le gouvernement. Vous avez l’air d’être concernés par ce genre de mouvement. Est-ce que le groupe se doit de véhiculer un message politique ? Notre groupe est davantage concerné par l’éthique que par la politique dans le sens où nous ne soutenons aucun parti ni aucun leader dans nos chansons. Je suis, pour ma part, davantage obsédé de voir comment je suis conditionné par l’idéologie capitaliste. La résistance opérée contre le « marché » me fascine et m’inspire. Qu’est-ce que ça fait d’être considéré comme l’un des groupes les plus en vue de 2018/2019 selon les médias ? Est-ce que cela rajoute une pression sur vos épaules ou vous vous y êtes préparés ? C’est super de pouvoir tourner autant que l’on veut, nous nous sentons vraiment reconnaissants. Concernant la pression que nous ressentons maintenant, nous nous l’imposons davantage par nous-même que par le milieu extérieur. Nous voulons que nos prochains disques et nos concerts soient pertinents. // Franck Le Tank Retrouvez l’interview complète sur Sparse.fr.

“Regardez les filles, je fais l’avion”

dimanche 10 février - Le Consortium - 18h 8


HAAi

PORTRAIT

Techno, psychédélisme et sono mondiale résidente du club londonien Phonox jusqu’à l’automne 2018. Ses sets, longs parfois de 6 heures, étaient décrits comme de savants mélanges de techno, de funk thaïlandais et de rythmiques nigérianes. Ses propres productions sur son label Coconuts Beats sont aussi mâtinées de sonorités exotiques : konnakol, sorte de scat indien, cithares, rythmiques tribales et autres échos musicaux qui rappelleront aux plus anciens l’« asian vibe » de la fin des 90’s. Son dernier EP en date, Motorik Voodoo Bush Doof Musik, titre-slogan aussi poétique qu’énigmatique, mélange des atmosphères house, techno, jungle. Elle assemble des rythmes synthétiques et froids (Growing Up With Muscle Cars) au flow d’un toaster ragga japonais (I Never Cared Much For Jungle), du chant choral de femmes asiatiques à une rythmique tech-indus ou associe un drone fait de parasites à des bols tibétains (Your Disk Is Full). Un set qu’on vous conseille de ne pas manquer et qui devrait ouvrir les chakras chez certains participants à cette soirée !

HAAi, alias Teneil Throssell, aurait très bien pu passer dans le festival à l’occasion d’une autre soirée, moins electro. La jeune Australienne jouait et chantait jusqu’en 2014 dans le groupe de pop shoegaze Dark Bells. Arrivée à Londres en 2012 avec son groupe, on imagine facilement que la demoiselle a découvert sur place d’autres horizons musicaux qui l’ont poussée vers un travail plus solitaire : la production et le djing. Pourtant, des constantes marquent son travail pop et electro : les pistes longues et les atmosphères psychédéliques, parfois sombres. La voix est aussi un élément que Teneil utilise dans des titres techno-pop comme son tube Be Good, dans lequel elle chante elle-même (elle aurait vraiment tort de s’en priver). Depuis deux ans, elle écume les clubs et les festivals en Europe. Les labels et autres faiseurs de tendances numériques observent et louent son travail de productrice et de DJ. Récemment, son Essential Mix pour la BBC1 a été élu mix de l’année. Ambianceuse, incitatrice à la transe et au crossover, HAAi était

// Martial Ratel

vendredi 8 février - La Vapeur - 19h30 9


EXCLU

We Can Be Heroes Samedi 9 février à 12h30 et 15h, place de la Libération, venez découvrir le travail de Groupenfonction et d’une trentaine de nouvelles stars dijonnaises.

la place de la Libération, un peu moins d’une dizaine de morceaux seront interprétés avec précision, sans fausse note et avec un aplomb hors du commun, le tout emballé dans une chorégraphie à vous couper le souffle.

Quatre jours de répétition seront suffisants mais nécessaires pour transformer des amateurs volontaires en Björk, Sherley Bassey, Eminem, entre autres. Sur

Quel est le secret du metteur en scène Arnaud Pirault pour réussir ce tour de passe-passe ? Le playback et une place publique

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pour un énorme karaoké sauvage, joyeux et ludique. Une dimension publique essentielle à ses yeux. Poussé par l’envie de travailler avec des « gens », noninterprètes et amateurs, il a eu besoin de planter ses spectacles hors des scènes théâtrales « pour que les autres gens voient ces gens ». Dans cette mise en abyme, point de danger démesuré pour les participants, Arnaud Pirault travaille sur les notions de désir et de communauté. Un désir accompagné forcément de bienveillance pour mener

chacun au lâcher prise comme lorsqu’on chante dans sa salle de bain. Et une communauté, un groupe, pour protéger et mieux faire ressortir les personnalités des participants, « être ensemble pour être absolument soi-même. » Le spectacle que vous verrez, ou auquel vous participez peutêtre, existe depuis 2008 et a été présenté lors de nombreux festivals : Hop Pop Hop à Orléans, Tombées de la Nuit à Rennes, le festival de la Cité Lausanne… // Martial Ratel

samedi 9 février place de la Libération 12h30 & 15h gratuit 11


PORTRAIT

Flavien Berger <3 coeur <3 Découvert en 2015 à La Vapeur lors de son passage à GéNéRiQ pour une soirée spéciale du label Pan European

les formats n’ont rien de conventionnel, leurs singularités tenant autant à leurs longues durées, leur forme, qu’à leur fond. Dans Contre-temps, son dernier album, il explore la perception et l’état du temps : le temps dans lequel on s’inscrit, qui nous dépasse et nous englobe. Son univers musical métahabituel devient alors également métaphysique. Le disque, défini par son auteur comme « de la musique de science-fiction », pourrait tout aussi bien être la bande sonore de voyages en voiture, par son rythme constant, comme galopant à l’avant de quelque chose qui nous emmène, nous donnant l’impression d’aller quelque part, sans vraiment trop savoir où, comme « une quête à reculons, le voyage d’un chevalier en automobile qui écoute du r’n’b psychédélique à la radio » selon Flavien lui-même. Le dimanche 10 février à Dijon, il sera une nouvelle fois invité par GéNéRiQ, façon brunchconcert chez AVS Communication. Un des moments atypiques du festival à ne pas manquer. Sur scène, Flavien Berger est un génie qui arrange ses morceaux selon l’envie pour sans cesse nous les faire redécouvrir. Un esthète insatiable et un chercheur sans repos, souhaitant offrir quelque chose de toujours nouveau et d’unique à son public. Prêt à nous entraîner dans sa quête sonore et quasi spirituelle à contre-temps de notre temps*. // Léa Singe

Recordings, Flavien Berger était alors méconnu. Depuis, petit à petit, il est devenu une référence dans le paysage musical français. Livrée sur trois albums, deux EP et plusieurs remixes, sa pop électronique a séduit par son excentricité et son originalité. Elle est parfois naïve, loufoque, mais toujours intrigante et sensible, souvent entraînante. Si Flavien Berger produit une sorte de « variét’ sous MD », il réussit plus précisément à écrire des chansons pop en français, aux mélodies electro psyché et expérimentales dont

dimanche 10 février - AVS Communication - 12h30 (déjà complet)

*Oui, l’auteure de cet article est fan de Flavien

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INTERVIEW

Les programmateurs Kem Lalot, des Eurockéennes, programme l’ensemble du festival GéNéRiQ. Yann Rivoal, est directeur et co-programmateur de La Vapeur à Dijon. Mais comment on fait pour programmer un festival comme GéNéRiQ ? Entretien croisé. Qui va chercher les groupes pour le festival ? Yann Rivoal : C’est majoritairement Kem. Il se déplace beaucoup, repère des groupes, reçoit des offres mais les programmateurs des différentes salles font également des propositions qui intègrent le pot commun. Kem Lalot : Je fouine. Sur d’autres festivals, sur le net... Les programmateurs de chaque salle font remonter aussi des idées.

artistes qui espèrent évoluer vers de plus grosses scènes et de plus gros festivals dans l’année. K.L. : Justement, on se démarque. On est en mode tournée des clubs. Pas un festival d’été. Y’a des pépites que vous ne connaissiez pas et que vous avez découvertes en préparant GéNéRiQ 2019? Y.R. : Oui, tous les ans il y a majoritairement ça. Bodega, Fontaines D.C., Black Midi, Black Noi$e, Pongo, Brooke Bentham, Ammar 808, Organ Mug… K.L. : Black Midi. Je ne connaissais pas. Je suis allé les voir sur un festival en Angleterre, une claque. J’ai découvert Bodega aussi, je me suis battu pour les avoir.

Vous ciblez des groupes ou des styles particuliers pour GéNéRiQ ? Y.R. : On essaie d’avoir différents styles musicaux représentés mais on n’a pas de cahier des charges spécifique. K.L. : Pas vraiment. Mais vu le format du festival, il y a des choses plus intimistes qu’on ne peut pas faire ailleurs. Comment Dijon tire son épingle du jeu ? Y.R.: Je crois que tout le monde tire bien son épingle du jeu, on n’est pas dans la compèt’. Dans chaque ville, il y a une prog alléchante, des artistes qu’on aurait aussi aimé faire mais on ne peut pas les faire tous. En plein hiver, c’est une bonne période pour programmer ? Y.R. : Pour programmer des découvertes excitantes, c’est plutôt une bonne période. C’est un bon spot d’exposition pour des

Meilleur souvenir sur GéNéRiQ ? Y.R. : Fat White Family en 2015. K.L. : Patty Smith à la chapelle de Romchamp en 2017, et Fat White Family en 2015. Si GéNéRiQ était un gâteau, ce serait... Y.R. : Un mille-feuilles pour la complexité et la méticulosité de la préparation tout en gardant un aspect gourmand. K.L. : Un Jean Bonhomme, qu’on appelle un Mannala en Alsace, ça réunit les régions. // Chablis Winston

Photos : Kem (à gauche), Yann (à droite)

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INFOS

GéNéRiQ 2019 Le programme jour par jour jeudi 07 février 18h30 Organ Mug (CH / Electro) Les Halles

gratuit • Ateliers libres et gratuits pendant la soirée par ChaCha Boudin • Petite restauration sur place

19h30 Alpha Wann (FR / Rap) Dinos (FR / Rap) Joanna (FR / Pop) La Vapeur

5,50€ / 15€ / 18€ / 21€ • Petite restauration sur place • Bus vers le centre-ville et le campus après la soirée

21h00 Johan Papaconstantino (FR / pop

orientale)

Marble Arch (FR / Pop shoegaze) Péniche Cancale 5,50€ (carte culture) / 8€

vendredi 08 février 12h30 Faraj Suleiman (PS / Jazz pop - solo piano)

Foyer du Grand Théâtre gratuit • Petite restauration sur place

18h30 Hubert Lenoir (CA / Pop) Le Melkior

gratuit • Ateliers libres et gratuits pendant la soirée par ChaCha Boudin • Petite restauration sur place

19h30 > 04h00 Arnaud Rebotini - live (FR / Techno) Pongo (AO / PT / Kuduro electro) HAAi (UK / Techno psyché) Black Noi$e (US / Techno) Psycho Weazel (CH / House) La Vapeur

5,50€ / 15€ / 18€ / 21€ et gratuit pour les abonnés • Petite restauration sur place • Bus vers le centre-ville et le campus après la soirée • Stand de prévention par la SEDAP 14


samedi 09 février

19h30 Vaudou Game (FR / TG / Groove afrobeat)

12h30 & 15h00 We Can Be Heroes Place de la Libération

Ann O’aro (FR / RE / Maloya) Delgres (FR / GP / Blues rock groovy) Ammar 808 (TN / Electro targ) La Vapeur

Spectacle participatif • gratuit

5,50€ / 15€ / 18€ / 21€ / 10€ avec la carte avantages jeunes • Petite restauration sur place • Bus vers le centre-ville et le campus après la soirée • Stand prévention par Avenir Santé

15h00 « L’amour est-il pop ? » par Bertrand Dupouy Hôtel Despringles / Salle des Actes Conférence • gratuit sur réservation : lavapeur.com

18h00 Création : ‘Beat-Man Batkovic & Double Bass experiment’ (CH / FR) Le Consortium

16h30 Death Valley Girls (US / Rock) Hôtel de Vogüé

gratuit • Ateliers libres et gratuits pendant la soirée par ChaCha Boudin • Petite restauration sur place

gratuit • Ateliers libres et gratuits pendant la soirée par ChaCha Boudin

dimanche 10 février 12h30 Flavien Berger (FR / Pop electro) AVS Communication

(concert complet) Concert brunch • Chacun apporte un petit encas confectionné par ses soins et à partager avant le concert • Kids friendly • Atelier pendant le concert pour les enfants et prêt de casques

18h00 Bodega (US / Post rock) Black Midi (UK / Post punk) Fontaines D.C. (IE / Rock garage) Le Consortium

16h00 Brooke Bentham (UK / Folk) Hôtel de Vogüé

gratuit Kids friendly : atelier et goûter pendant le concert pour les enfants dès 3 ans, par ChaCha Boudin (tarif unique 5€)

5,50€ / 7€ / 10€ / 13€ • Entrée gratuite à l’exposition en cours, de 14h à 18h, sur présentation de votre billet de concert • Petite restauration sur place 15


À GÉNÉRIQ, Y’A PAS QUE DE LA MUSIQUE

Des ateliers pour tous Elsa Girard, directrice adjointe de La Vapeur, et Stella Tanguy, médiatrice culturelle, ont préparé pour vous tous les rendez-vous familiaux et ateliers du festival. Une constante de GéNéRiQ depuis de nombreuses éditions. En effet, le festival s’attache à proposer des activités pour tous les âges afin de permettre à chacun de vivre une expérience culturelle complète. Comment avez-vous pensé les temps d’ateliers et autres à côtés “participatifs et ludiques” ? Elsa : On envisage le festival comme une occasion de mettre en place des actions que l’on ne programme pas le reste de la saison, ou alors on teste des choses. On part de ce qui a pu marcher les précédentes années, de la programmation ou d’idées de projets qui nous semblent plus évidentes à mettre en place dans ce contexte de festival. Pour rappel, la philosophie de la médiation culturelle à La Vapeur, c’est comment permettre à chacun de vivre une expérience culturelle réussie et que cette expérience soit collective. On propose des ateliers, des conférences, des rencontres avec des artistes, des projets sur mesure pour des écoles...

D’autres choses à nous annoncer ? Stella : Avec le lycée Stephen Liegeard de Brochon. Depuis 3 ans, un groupe d’élèves volontaires relaie auprès de leurs camarades les informations sur le festival. Nous avons d’autres partenariats avec des structures du champ social. C’est le cas avec le C.A.D.A. de la Croix-Rouge (situé dans le quartier de La Vapeur) qui accueille des demandeurs d’asile. Nous collaborons avec certains depuis septembre. Spécifiquement sur GéNéRiQ, ils participeront, auprès d’autres bénévoles de La Vapeur, à la création d’une fresque géante, imaginée par ChaCha Boudin. Elle a carte blanche cette année. On la retrouvera tous les soirs à l’heure de l’apéro pour des ateliers « pour adultes » et sur les concerts du dimanche pour les enfants.

Les enfants font l’objet d’une attention particulière ? Elsa : Les enfants, et plus généralement les familles, ont toujours eu une place dans le festival. Nous avons plutôt cherché, via le brunch, à adapter la programmation « pour adulte » du dimanche pour que les familles puissent venir et se sentent bien. Dimanche, on propose notamment pour la première fois de faire un atelier pour les enfants à partir de 3 ans (sur inscription) pendant que les parents sont au concert de Brooke Bentham.

// Martial Ratel

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INTERVIEW

GéNéRiQ sort des salles de concert et s’invite au bureau Comment est venu le partenariat entre vous et le festival ? On a été mis en relation par un ami commun. Il m’a simplement dit : « Pourquoi ne pas recevoir GéNéRiQ dans tes locaux ? » Ça aurait pu n’être qu’une blague mais au final, on y a réfléchi, on s’est dit pourquoi pas !

Dimanche 10 février, le brunch où se produira Flavien Berger aura lieu dans les grands espaces fraîchement investis d’AVS Communication, un spécialiste de la signalétique basé à Dijon dans la zone Cap Nord. L’occasion pour nous d’en savoir plus avec son dirigeant Arthur Deballon, également président du CercleCom, un réseau de communicants. Est-ce que vous êtes déjà venu au festival GéNéRiQ ? Non jamais. Et pour être franc, j’écoute très peu de musique ! Quelle est l’idée derrière ce brunch ? L’idée de base vient de GéNéRiQ et de La Vapeur : tout simplement de passer un bon moment, convivial, tout en profitant du concert qui est donné. Une idée un peu folle et saugrenue d’accueillir des artistes dans un lieu qui n’est pas prévu pour ça. Pour la partie son, la volonté de base était celle d’un concert accessible et grand public, qui corresponde à notre image et qui convienne à l’esprit tranquille du brunch, notamment pour les enfants. AVS est LE lieu atypique de cette édition de GéNéRiQ... Puisque ce n’est pas un lieu prévu pour ce genre de manifestation à la base, oui. Un brunch dans une zone industrielle, un dimanche, où rien n’est prévu pour un concert... C’est innovant, et une découverte pour nous comme pour le public.

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Flavien Berger, c’est une des références majeures de l’electro pop actuelle. Honoré de le recevoir entre vos murs ? Oui bien sûr ! Je l’ai découvert pour l’occasion. Le concert est complet et ces locaux n’ayant pas été encore inaugurés, ça me paraît être une belle opportunité et cela s’annonce comme un bon moment. // Cyrille Pichenot


LES INFOS SUPER PRATIQUES

Où ? Quand ? Qui ? Petit guide essentiel pour bien préparer votre festival GéNéRiQ 2019.

Comment s’y rendre ?

En plus, tu pourras profiter des nouveaux vestiaires de La Vapeur pour pouvoir pogoter tranquillement sans perdre un gant ou un bonnet. Question esgourdes, même si les normes de dB sont revues à la baisse ces dernières années, on ne saurait que te conseiller des bouchons en mousse ou à filtre pour mieux profiter de la musique dans les prochaines années. Si toutefois tu les oublies, tu pourras toujours t’en procurer gratos, dans chaque lieu du festival.

Fanfan Rebs en parle relativement souvent : Dijon bénéficie d’un des meilleurs réseaux de transports en commun de France. En plus, c’est mieux pour la planète que de prendre ton Hummer ! >> En transport en commun : Divia.fr. Bus exceptionnels entre La Vapeur, le centre-ville et le campus chaque soir du jeudi au samedi. Pour info, une prune pour cause de non-ticket, c’est 50 balles, alors “tu montes, tu valides” stp ! >> En voiture : tu prends quand même ton Hummer ? La Vapeur bénéficie d’un nouveau parking qui te permettra de te garer sans trop de difficulté. Mais on t’invite quand même à covoiturer, à prendre une voiture partagée, ou du moins, si tu as prévu de boire, de faire appel à Sam ou Saint-Bernard. >> À pied : 10 000 pas par jour, 5 fruits et légumes et 2 concerts GéNéRiQ, c’est ce que recommandent les nutritionnistes. Rien de mieux qu’une balade digestive pour découvrir Dijon by night ! >> En vélo : le meilleur moyen pour rallier chaque lieu du festival. En direction de La Vapeur : piste cyclable depuis le centre-ville.

Comment se restaurer ?

Qui dit festival de qualité dit restauration de qualité, avec des chefs de qualité, le tout local et original. >> À La Vapeur : du jeudi au samedi, de 19h30 à 22h, Aurore et Simon, les chefs de la Péniche Cancale et de La Vapeur, te concocteront chaque soir un plat chaud, des petits plaisirs à partager, pour un prix carrément abordable (9€ pour une formule complète). Le tout sera à déguster sur la mezzanine de La Vapeur, aménagée pour l’occasion en petit coin cosy, pour chiller entre deux concerts. >> Dans les autres lieux du festival : Bye Bye Peanuts, trois mots pour te faire découvrir une autre manière de se restaurer en t’en mettant plein les yeux et plein les papilles. En intéraction avec chaque artiste programmé, chaque jour une petite restauration originale, ludique, et surtout pas dégueu ! Un délice pour les sens et pour le porte-monnaie (entre 3 et 7€). Miam !

Comment s’équiper ?

Oublie ton costume de Pikachu habituel. On est en février, alors prévois des habits chauds !

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Comment en savoir plus sur le programme, les artistes ?

Comment réserver ?

Aujourd’hui, Internet est ton ami ! Va donc sur le site de La Vapeur pour prendre tes places ou ton pass ! Parce que, attention bon plan, il existe un pass à seulement 45€ (40€ si tu as la carte Vapeur), sésame pour toutes les soirées payantes du festival, soit une économie potentielle de 39€ si tu décides d’aller partout.

À ton avis, il sert à quoi ce guide ? Retourne en page 3, et balade-toi entre les portraits, les interviews, la programmation complète en pages centrales…

Comment noter, commenter les concerts, les ateliers, le brunch ?

«Tous les mecs qui notent sont de gros enfoirés. » Gandhi, 1947.

En savoir plus ?

Lire, voir et écouter sur lavapeur.com et generiq-festival.com

// Valentine Leboucher et Martin Caye

LE DESSIN DE CHOUBI

GéNéRiQ, une question d’organisation

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INFOGRAPHIE

Hubert Lenoir pop à maquillage

Black Noi$e techno HAAi techno psyché Arnaud Rebotini techno Pongo kuduro electro

Faraj Suleiman jazz tango Vaudou Game groove afrobeat

Ammar 808 electro targ

Psycho Weazel house

Joanna pop

Marble Arch pop shoegaze

Johan Papaconstantino pop déglinguée

Dinos rap cool à texte

Organ Mug electro pop ambient

Alpha Wann rap 90/1995 Black Midi post punk

Flavien Berger pop electro

Bodega post rock

POP RAP

ELECTRO Ann O’aro maloya

JAZZ

Delgres blues rock groovy

POST

Beat-man Batkovic & Double Bass experiment création

Death Valley Girls rock californien

ROCK WORLD

Dijon GéNéRiQ VALLEY PANORAMA DES ARTISTES

Fontaines D.C. rock garage

Brooke Bentham folk

FOLK


ANECDOTES

Relie les artistes du bloc de gauche avec les définitions du bloc de droite qui leur correspondent.

Alpha Wann

°

Mon nom signifie requin ° en Néerlandais.

Flavien Berger

°

J’ai commencé avec le groupe 1.9.9.5.

Fontaines D.C.

°

Je n’ai jamais eu la chance de jouer pour GéNéRiQ.

Hubert Lenoir

°

M a marque de Gomina ? ° La Sweet Georgia Brown.

HAAi

°

Death Valley Girls

°

° Je ne suis pas le fils de Michel. ° Un bar de nuit rue Marceau près de l’An-Fer à Dijon,

Arnaud Rebotini

°

M on blaze vient du nom du crooner dans le film Le Parrain.

Bodega

°

Michel Sardou

°

° Je vous demande de vous arrêter. Si vous pouviez ne pas me ° confondre avec le héros des 101

Édouard Balladur

°

M on album Darlène est sorti en même temps que le livre du même nom, écrit par ma femme.

Pongo

°

Iggy Pop est devenu mon pote après avoir été mon idole.

° °

portait le même nom que moi.

°

Dalmatiens, merci.

° °

solutions Alpha Wann J’ai commencé avec le groupe 1.9.9.5. Flavien Berger Je ne suis pas le fils de Michel Fontaines D.C. Mon blaze vient du nom du crooner dans le film Le Parrain Hubert Lenoir Mon album Darlène est sorti en même temps que le livre du même nom, écrit par ma femme. HAAi Mon nom signifie requin en Néerlandais Death Valley Girls Iggy Pop est devenu mon pote après avoir été mon idole

Arnaud Rebotini Ma marque de Gomina ? La Sweet Georgia Brown Bodega Un bar de nuit portait mon nom, rue Marceau juste à côté de l’An-Fer à Dijon. Michel Sardou Je n’ai jamais eu la chance de jouer pour GéNéRiQ Edouard Balladur Je vous demande de vous arrêter Pongo Si vous pouviez ne pas me confondre avec le héros des 101 Dalmatiens, merci.

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ENTRETIEN

Interview rapido Arnaud Rebotini Intimidés, on a pris notre courage à deux mains et on est allé tailler une bavette avec Arnaud Rebotini. L’homme le plus classe de la techno, et peutêtre même du monde…

C’est quoi ton petit synthé préféré ? Je dis toujours le même, le SH101. Parce que c’est un petit synthé analogique du début des années 80, hyper transportable, hyper versatile et pas trop cher donc tout le monde peut se le payer ! C’est vraiment une super machine.

Casanova de Fellini, pour Nino Rota. C’est quoi ta marque de gomina préférée ? C’est la « Sweet Georgia Brown », une boîte orange !

T’es un spécialiste de la moustache. C’est qui le plus balèze en moustache ? Lemmy ! (Kilmister, feu leader de Motörhead, ndlr) Si tu devais décerner un César de film, à qui tu le filerais ? Je dis toujours un peu la même, c’est le

Ils nous font pas un peu chier à nous interdire de fumer partout ? Ah si si... Moi j’ai arrêté de fumer depuis un petit moment mais… En soirée t’as le droit à toutes les drogues que tu veux, tu trouves tout dans une boîte de nuit, mais « pas de clope monsieur, merci ». // Chablis Winston

vendredi 8 février - La Vapeur - 19h30 22


Marble Arch Marble Arch ou Yann Le Razavet, apporte à GéNéRiQ sa touche de pop shoegaze et planante. Mais, bon sang, pourquoi estce que la moitié des Bretons s’appellent Yann ?

Shoegaze d’hiver ou merguez d’été ? Merguez of course. Le jaune, sur un gilet fluo ou dans un verre avec des glaçons ? Je suis plutôt rouge dans ces deux thèmes. C’est quoi ce retour de hype de l’identité visuelle 90’s ? Y’a un côté nostalgique (pour ceux qui l’on vécu). Comme la doudoune et les Fila quoi. Jean-Jacques Goldman, personnalité préférée des Français 8 fois. Ça t’inspire ? Une faille spatio-temporelle, on est coincé dans le 20 ème siècle ! As-tu entendu parler de cette nouvelle

artiste, Zazie ? « Marble Arch », c’est parce que Londres est ta Mecque comme tout bon popeux qui se respecte ? Oui et non, au départ pas forcément car j’ai entendu pour la première fois ce nom dans une chanson. Les paroles et la musique, le tout était à la fois super beau et déprimant. En me renseignant sur ce lieu, j’y ai trouvé beaucoup de sens, une grosse aura. Après il est vrai qu’en tant que Breton, on a toujours le regard tourné vers l’Angleterre donc finalement j’ai validé ça rapidement ! L’expression la plus pétée que tu connaisses, c’est... ? « Prout ». // Cyrille Pichenot

jeudi 7 février - Péniche Cancale - 21h Retrouvez l’interview complète sur Sparse.fr. 23


solution du rébus : tumultes musicaux en ville

solution : montagne à droite, dragon en haut à droite, caillou à droite, marmotte à droite, chapeau de tyrolien à droite, chaussettes du tyrolien à gauche, lapin à gauche

JEUX INTERDITS

Grâce à ce rébus ultra fastoche, devine le slogan du festival GéNéRiQ.

Retrouve les 7 erreurs dans ces deux images.

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COLORIAGE

Colorie toi-même Flavien Berger servant en personne le brunch du dimanche pour GéNéRiQ.


GPS

La Vapeur

2

GéNéRiQ Paper Situation Dijon

AVS Communication

10

Le Melkior

5

Les Halles

1 Place de la Libération

6

Hôtel de Vogüé

8

Foyer du Grand Théâtre

4

Salle des Actes

7

Péniche Cancale

3 Le Consortium

9

1. Les Halles : endroit pour faire son marché les mardis, vendredis et samedis, belle structure métallique. C’est ici que le festival démarre. Retrouvez : Organ Mug. 2. La Vapeur : endroit pour écouter de la musique, voir des concerts, pour danser, jouer au baby, rencontrer des gens… Retrouvez les soirées : Alpha Wann ; Arnaud Rebotini ; Vaudou Game. 3. Péniche Cancale : établissement culturel et gourmand, flottant et tanguant les soirs de concert. Retrouvez : Marble Arch et Johan Papaconstantino. 4. Foyer du Grand Théâtre : comme au collège, un foyer pour taper la discut’ avec les copains et jouer au tarot, mais pour des comédiens. Retrouvez : Faraj Suleiman. 5. Le Melkior : à ne pas confondre avec Balthazar ou Gaspard, ex-Chat Noir, ex-boîte de nuit pour l’occasion boîte de jour. Retrouvez : Hubert Lenoir.

6. Place de la Libération : ancienne place Royale, place Impériale, place d’Armes, place Pétain (de 1941 à 1944), lieu de rassemblement et de manif, souvent en jaune ces dernières semaines. Retrouvez : We Can Be Heroes 7. Salle des Actes : ancien rectorat de Dijon, paraîtrait que des feuilles d’heures de colle traînent encore ici et là. Retrouvez : L'amour est-il pop ? 8. Hôtel de Vogüé : décoration un poil chargée mais c’est joli, c’est du XVIIème, belle toiture vernie. Retrouvez : Death Valley Girls. 9. Consortium : ancienne usine de chaussures, devenue galerie/musée d’art contemporain où on fait la fête. Retrouvez les soirées : Beat-man Batkovic ; Bodega. 10. AVS : belle zone industrielle, idéal pour découvrir des plaques d’immatriculation poids-lourds d’Europe de l’est. Retrouvez : Flavien Berger.

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QRcode 13 Dec 2016

Contre-Courant

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ACHAT EN LIGNE Avec la participation de Chenôve Chevigny-Saint-Sauveur Fontaine-lès-Dijon • Longvic Marsannay-la-Côte• Quetigny Saint-Apollinaire • Talant

13 Dec 2016 - Contre-Courant - http://www.contre-ourant.com

Contre-Courant 12, rue Georges Bizot - 44300 Nantes - France Tél. : 02 40 40 40 27 - contact@contre-courant.com


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