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Économie circulaire : partager l’art de valoriser le gypse avec l’Indonésie

Thierry Garnavault,

Responsable Environnement -

Partager nos bonnes pratiques pour convertir notre gypse en une solution de valeur fait partie de notre engagement à contribuer au développement d’une économie circulaire mondiale du phosphore. C’est pourquoi Prayon a accueilli à Engis une délégation indonésienne de Petrokemia Gresik, un fabricant d’engrais indonésien, et des représentants de haut rang du Ministère Indonésien de l’Environnement et des Forêts. Au programme : des échanges fructueux sur l’expertise de Prayon en matière de valorisation du gypse et une visite de notre centre d’enfouissement technique (CET) du gypse.

Prayon est un pionnier de l’économie circulaire puisque nous avons commencé à valoriser le gypse, un co-produit issu de notre production d’acide phosphorique, en 1974 !

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Tibaut

Theys, General Manager de Prayon Technologies -

La gestion du gypse fait désormais partie intégrante de la politique d’économie circulaire qui se développe actuellement en Indonésie. La délégation était dès lors très intéressée de découvrir comment Prayon gère le gypse et surtout comment il peut être réutilisé. Ce qui est sûr, c’est que nos invités étaient à la bonne adresse pour en savoir plus sur l’art de gérer et de valoriser le gypse car Prayon a près de 50 ans d’expertise et propose des technologies innovantes dans ce domaine.

Valoriser notre co-produit

« Prayon est un pionnier de l’économie circulaire puisque nous avons commencé à valoriser le gypse, un co-produit issu de notre production d’acide phosphorique, en 1974 ! Grâce à sa haute qualité, plus de 80% de ce gypse peut être utilisé dans l’industrie du plâtre, du ciment et des engrais », explique Tibaut Theys, General Manager de Prayon Technologies. « Nous vendons une partie impor- tante de ce gypse à notre société voisine Knauf qui le transforme en plâtre. C’est vraiment l’économie locale dans toute sa splendeur ».

Stocker notre gypse et protéger la nature

Il existe une partie résiduelle du gypse qui ne peut être valorisée car elle ne répond pas à la qualité requise (ex : le gypse est trop humide pour être utilisé en plâtre) pour le marché. Ce gypse est donc stocké par couches, dans une zone dédiée, à environ 1 km de notre site de par un auditeur externe et rendu public », commente Thierry Garnavault, Responsable Environnement.

En 2018, les autorités ont effectué une visite du site et lui ont attribué la note maximale (1 sur 4) attestant de son excellente gestion.

Cette visite nous a donné l’occasion d’échanger et de discuter de la manière dont nos technologies Prayon pourraient contribuer à une meilleure valorisation de leur gypse. Cette journée a clairement été un succès.

- Benoit Van Massenhove, Head of Business Development

pour Prayon Technologies -

Nous avons été ravis d’accueillir Petrokemia Gresik, un client de longue date de Prayon, sur notre site d’Engis.

- Paul-Henri Legros, Directeur Général de Profile - la biodiversité. Cela pourrait par exemple inclure la création de mares d’eau qui accueilleront toutes sortes d’animaux », ajoute Thierry Garnavault.

« Le site est divisé en 12 zones que nous gérons étape par étape, et 5 zones ont été utilisées jusqu’à présent. Lorsqu’une zone est utilisée, en fonction des besoins, nous la laissons se régénérer d’elle-même ou nous la recouvrons de 60 cm de terre pour éviter toute perturbation visuelle. C’est un défi car nous ne sommes autorisés à déplacer la terre que du 15 avril à la fin mai de chaque année. Tout doit donc être soigneusement planifié pour toujours tenir le rythme », explique Gaétan De Han, Adjoint Chef de Service de la Production d’Acide Phosphorique, qui est chargé de la gestion du CET.

Favoriser les partenariats et synergies

production à Engis. Notre gypse peut être stocké à l’air libre tel quel, sans couverture étanche ni sous-couche. Il s’agit en effet d’une substance très pure et stable dont l’impact sur l’environnement est limité.

Ce site de 40 ha et son environnement sont gérés de manière très rigoureuse. Le processus est en effet strictement réglementé pour se conformer au Système Européen de Management et d’Audit Environntemental (EMAS).

« Le système EMAS exige un réel niveau d’excellence : il faut être conforme à 100% et un rapport annuel dédié documentant les activités sur la décharge étayé par des données spécifiques doit être validé

« L’empilement du gypse est totalement sûr pour l’homme ainsi que pour la faune et la flore. Le seul problème que nous rencontrons concerne les arbres que nous devons couper pour faire de la place pour empiler le gypse, mais nous compensons cet impact dans la manière dont nous gérons le site. Une fois qu’une parcelle est utilisée, nous laissons les choses repousser naturellement sur le gypse, et cela va très vite car le gypse est un bon engrais. Nous recouvrons également certaines zones de terre pour créer des zones spécifiques dédiées à l’écosystème. Par exemple, nous laissons des petits tas de bois pour les insectes. Et nous travaillons actuellement sur un plan visant à développer davantage

« Nous avons été ravis d’accueillir Petrokemia Gresik, un client de longue date de Prayon, sur notre site d’Engis. Nous avons équipé leur usine #2 de deux de nos célèbres filtres à plateaux basculants Prayon il y a quelques années et nous continuons à fournir des services sur le terrain et des pièces de rechange », commente Paul-Henri Legros, Directeur Général de Profile. « Cette visite nous a donné l’occasion d’échanger et de discuter de la manière dont nos technologies Prayon pourraient contribuer à une meilleure valorisation de leur gypse. Cette journée a clairement été un succès », conclut Benoit Van Massenhove, Head of Business Development pour Prayon Technologies.

C’est un défi

car nous ne sommes autorisés à déplacer la terre que du 15 avril à la fin mai de chaque année. Tout doit donc être soigneusement planifié pour toujours tenir le rythme.

- Gaétan De Han, Adjoint Chef de Service de la Production d’Acide Phosphorique -

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