Le magazine des saveurs

Les bonnes recettes de la diversité
Restaurant Story
Un travail bien planifié est à moitié terminé
![]()

Les bonnes recettes de la diversité
Restaurant Story
Un travail bien planifié est à moitié terminé
La mise en place d‘un programme complet de soins des mains dans votre environnement de travail peut contribuer à prévenir la propagation des maladies parmi vos employés et vos visiteurs. Ecolab a développé une gamme complète de produits d‘hygiène des mains, comprenant des savons et des désinfectants, pour rendre le nettoyage des mains efficace, sûr et facile.

Silonda Care
Redonne à la peau les lipides essentiels, nourrit grâce à la glycérine et à la vitamine E.
500 ml, Carton de 24 bouteilles Art. 21922

System


Silonda Protect Lotion de soin pour protéger la peau.
500 ml, Carton de 6 bouteilles Art. 22580

System
Moins d‘émissions
Moins de consommation d‘eau
Moins de consommation d‘énergie
Moins de déchets

Epicare DES Désinfectant efficace pour les mains, sans parfum ni colorant.
500 ml, Carton de 6 bouteilles Art. 50833

System

Skinman Soft Protect FF
Désinfectant liquide pour les mains entièrement virucide.
500 ml, Carton de 24 bouteilles Art. 22582

Epicare 5 Foam
Savon liquide pour les mains à large spectre d‘action.
750 ml, Carton de 6 pièces Art. 42720
Soap 2
Lotion lavante douce pour les mains, sans parfum ni colorant.
750 ml, Carton de 6 pièces Art. 44676

Foam 1
Lotion lavante douce, sans parfum, sans colorants artificiels. 750 ml, Carton de 6 pièces Art. 44672
Foam 2
Lotion lavante sans parfum ni colorant pour un lavage fréquent des mains.
750 ml, Carton de 6 pièces Art. 44673
ECOLAB (Schweiz) GmbH Kägenstrasse 10 4153 Reinach
www.ecolab.com

"Jeune, effrontée et toujours prête."
L'humain est au cœur de ce numéro de l'«AROMA», consacré à la durabilité sociale. Quels sont les besoins du personnel, de la clientèle et de la communauté? Comment nous occuper d'autrui et nous engager pour un avenir juste et sans barrières? Le terme durabilité sociale me renvoie de suite à l'époque où j'étais scoute, lorsque je suis allée en Finlande, au «Roverway», avec la délégation suisse ou quand j'ai obtenu mon premier insigne de samaritaine alors que j'étais louvette. C'est sûr, ce voyage en Finlande remonte à plusieurs années, et et le GABI* appris est obsolète depuis des années. Mais je continue d'appliquer les mêmes principes de base: être ouverte d'esprit et honnête, comprendre et faire attention aux autres, m'occuper d'autrui et affronter les difficultés avec confiance. Les histoires de cet «AROMA» présentent des personnes merveilleuses et des concepts de boulangerie et de gastronomie passionnants autour de l'inclusion et de l'égalité des chances. Laissez-vous inspirer par des personnes qui voient les différences comme une force. Je vous souhaite une agréable lecture de ce numéro.

Magdalena «Liun» Schawohl Rédaction de l'«AROMA»

Une équipe soudée
Nous avons rendu visite au Restaurant Story, l'un des cinq établissements de la fondation zuwebe de Zoug. Simon (à gauche) a trouvé sa vocation en y effectuant son apprentissage. Lui et Pascal Ineichen, responsable approvisionnement, gestion des processus et de la qualité Gastronomie, forment une équipe bien rodée. Qui sait aussi s'amuser. Reportage à partir de la page 24.
Photo de couverture: Jonas Weibel
* Note de la rédaction: schéma de premiers secours obsolète
06 Hors-d'œuvre avec une nuée d'étourneaux.
08 À picorer Boulangeries sociales, bar sans nom et pionnier des assurances sociales privées.
10 En visite dans le fournil de la fondation Plankis à Coire, qui nous confie les bonnes recettes de la diversité.
18 À table Trinquer, avec ou sans alcool.
20 Dans le caddie Prêts à l'emploi pour les fêtes.
24 En visite au «Story», l'un des cinq restaurants de la fondation zuwebe de Zoug.
30 Interview avec Daniel Beerli, qui représente l'association de l'hôtellerie auprès de Suisse sans obstacles.
37 Amuse-bouche Le chou de Bruxelles.
40 Vu de l'intérieur Pourquoi la qualité Pistor n'est pas un hasard et modernisation de la logistique.
42 Flambant neuf à Uster, le restaurant Hut.
avec Daniel Beerli, ancien directeur d'hôtel. Chez HotellerieSuisse, il donne des conseils pour rendre les établissements accessibles à tout public.

Édité par: Pistor AG, Hasenmoosstrasse 31, 6023 Rothenburg, tél. +41 41 289 89 89, info@pistor.ch, pistor.ch
Rédaction: Sara Hübscher (responsable), Raphael Dorigo, Magdalena Schawohl / E-mail: aroma@pistor.ch
Conception: Agentur Guido Von Deschwanden / Direction artistique: Mathilde Waser / Annonces: pistor.ch/werbung
Impression: Druckerei Ebikon AG / Crédit photo: p. 3, 20–21, 40–41 Pistor AG; p. 6 Getty Images: Ashley Cooper; p. 18–19 Gräfe und Unzer, Oliver Schwarzwald; p. 30 Getty Images: Halfpoint Images; p. 31 Susanne Keller Tirage total: 10 800 exemplaires / Parution: 6 x par an en allemand et en français / Copyright: Pistor AG






En visite à Baar, où le Restaurant Story écrit des histoires culinaires qui ont du cœur. On y voit qu'un travail bien planifié est à moitié terminé.
En visite à Coire, où la fondation Plankis est bien connue. Elle offre aux personnes avec un handicap des postes de travail protégés, aussi bien au fournil qu'en atelier et dans l'agriculture.


Aarau
Une nuée d'étourneaux prend le chemin du sud de l'Europe, voire du nord de l'Afrique. Dans les airs, les animaux se tiennent toujours à même distance de leurs voisins, une distance équivalant à leur envergure, et suivent le mouvement des oiseaux qui sont les plus proches, sept au maximum. Le mouvement d'un seul de ces oiseaux influence l'ensemble de la nuée. La coordination est donc essentielle. Ce phénomène fascinant s'appelle une murmuration. Il montre que la coordination dans un grand groupe permet d'avancer.

«Inclusion de personnel handicapé dans l'hôtellerie»: la thèse de Lena Pescia explique comment pratiquer l'inclusion, tout en libérant du potentiel économique.
0,6 % seulement des personnes employées dans la restauration souffrent d'un handicap, mais jusqu'à 10,6 % des postes pourraient les accueillir.
Dans un contexte de pénurie de maind'œuvre qualifiée, ces chiffres laissent songeur. L. Pescia a développé un concept d'inclusion pratique destiné à des établissements hôteliers à but lucratif. Elle décrit des mesures concrètes de gestion, travail en équipe et processus RH. L'étude le démontre: le climat social profite de l'approche inclusive qui, à son tour, est saluée par la clientèle.
À télécharger sur e-helvetica.nb.admin.ch

Le «Café & Conditorei 1842» est la plus ancienne pâtisserie gérée par une fondation. Le café-pâtisserie installé à Zurich, Napfgasse 4, dans la vieille ville, a traversé les générations. Depuis 2019, cet ancien établissement est rattaché à la fondation Arbeitskette qui favorise l'intégration et le retour au travail. La fondation St. Jakob est une pionnière elle aussi: c'est l'une des premières à avoir ouvert une boulangerie en 1998. L'organisation, fondée en 1902, proposait à l'origine un travail aux femmes aveugles. Aujourd'hui, elle compte sept magasins, et d'autres vont suivre. L'ouverture du premier établissement hors du canton de Zurich est prévue à Cham ZG en 2026.
cafe1842.ch / st-jakob.ch

En 2012, Sara Longhi et Alfonso Marrazzo fondaient le Bar Senza Nome à Bologne. Sourds tous les deux, ils démontrent que la gastronomie peut être accessible à tous. Le concept? La clientèle passe commande en utilisant des étiquettes illustrées, avec le nom de la boisson et son code en langue des signes italienne. Tous ces signes sont repris sur
un panneau au-dessus du bar qui sert d'aide interactive. Un tableau avec un alphabet permet aussi d'épeler les mots. Les clients peuvent aussi passer commande en écrivant, en signant ou en parlant simplement. Ce bar est la preuve que l'inclusion rend les expériences en gastronomie plus riches.
Bar Senza Nome, Bologne
22 % des fondations étaient dédiées aux services sociaux.
Source: Rapport sur les fondations en Suisse 2024
En 1802, Bernhard Greuter (1745–1822) fondait la première assurance sociale privée de Suisse. Celui qui a donné son nom à l'hôtel Greuterhof à Islikon TG est ainsi entré dans l'histoire de la protection sociale. Il ne s'agissait certes pas d'une assurance publique au sens actuel, mais d'une institution de prévoyance non obligatoire, organisée de façon solidaire. L'initiative de B. Greuter montre que les entrepreneurs
suisses ont eu très tôt la fibre sociale. Même si le chemin entre son initiative et l'introduction de l'AVS en 1948 fut long, l'idée d'une sécurité sociale était déjà bel et bien là. L'amendement à la Constitution de 1874 a donné à la Confédération les compétences pour légiférer dans le domaine social. B. Greuter fut donc un précurseur majeur des assurances sociales publiques.

Bernhard Greuter, qui a donné son nom à l'hôtel Greuterhof à Islikon TG, s'est engagé dès le début du XIXe siècle pour la protection sociale de son personnel.
Le livre «#46PLUSKOCHT – voll lecker» est un ouvrage exceptionnel. Il est la preuve que l'inclusion en cuisine fonctionne. Il réunit 55 recettes, développées par 21 jeunes cuisinières amatrices et cuisiniers amateurs atteints de trisomie 21, en association avec 19 cheffes et chefs de renom. La photographe Conny Wenk a documenté ces rencontres culinaires avec une grande sensibilité, immortalisant aussi bien la préparation des plats que les moments de complicité en cuisine. Cet ouvrage a été nommé «Best in the World» par les «Gourmand World Cookbook Awards» dans la catégorie «Charity Europe». Un exemple inspirant qui montre à quel point cuisiner ensemble crée des liens et abolit les barrières.
46pluskocht.de/buch
#46PLUSKOCHT –voll lecker

46PLUS Down-Syndrom Stuttgart e. V.
Neufeld Verlag, Cuxhaven
ISBN: 978-3-86256-093-6
L'hôtellerie et la gastronomie vivent de la diversité et du service personnalisé. S'exprimer dans une langue inclusive témoigne de l'estime que l'on porte à sa clientèle et à son personnel, indépendamment de leur sexe. Cette pratique favorise un environnement de travail inclusif, renforce le sentiment d'appartenance, reflète l'ouverture d'esprit d'un établissement, combat la discrimination et promeut l'égalité des chances. On affiche ainsi son respect, la modernité de sa culture d'entreprise et sa responsabilité sociale.

«L'écriture inclusive, et si on s'y mettait?»
Le Robert
ISBN 978-2-321-01731-8
La fondation Plankis offre des emplois protégés qui ont du sens à des personnes atteintes d'un handicap. Ici, l'humain compte tout autant que le produit.
Notre visite à Coire l'illustre.
Texte: Sara Hübscher Photos: Jürg Waldmeier

Parmi les nombreux produits préparés au fournil de la fondation Plankis, on retrouve le «Birabrot des Grisons».

7000 Coire plankis.ch
En ce qui concerne les classiques, nous consultons volontiers l'encyclopédie de Paul Imhof, «Le Patrimoine culinaire suisse». On peut y lire que, dans les régions préalpines et alpines, où la culture des céréales était plus l'exception que la règle, on allongeait la farine coûteuse avec des poires séchées et d'autres fruits. C'est sans doute là qu'on y trouve l'origine de ce mélange. On y lit également que le pain aux poires des Grisons a été mentionné pour la première fois comme spécialité régionale dans le livre ‹Die gute Köchin- […] Zusammengestellt von Lehrer C. Patzen in Chur›, paru en 1907.» Tout aussi intéressant: la forme plus ancienne, sans pâte, n'a jamais disparu de la région.
La recette de Plankis reste secrète. Tout juste sait-on que son Birabrot se compose de 22 % de poires séchées. C'est ce que révèle le shop en ligne.

Diana, la cheffe d'équipe Lotti, Carla, Dario, ainsi que la suppléante de la cheffe d'équipe Silvia (à p. de la g.) et toute l'équipe produisent différents pains (quotidiennement), des tresses (le vendredi), des produits pour l'apéro, des tourtes aux noix (5 tonnes par an!), des tourtes de Linz, des biscuits, des pâtisseries et autres tourtes. Pour cela, l'équipe utilise environ 13 000 œufs produits sur place.
«Les
collaborateurs
et
collaboratrices
sont toujours de bonne humeur, ponctuels et ne sont presque jamais malades.»
Lotti Martinelli Cheffe d'équipe boulangerie

La fondation Plankis allie des produits spéciaux à des personnes spéciales. Au sud de la ville de Coire, elle fabrique entre autres des spécialités grisonnes à partir des produits de la ferme. C'est ce que m'apprend aujourd'hui Lotti Martinelli. Elle est cheffe de l'équipe boulangerie et me guide à travers l'institution qui offre des emplois protégés dans de nombreux domaines à des personnes atteintes d'un handicap cognitif, mental ou physique.
Travail d'équipe autour du «Birabrot»
Lotti, qui m'accueille en cette chaude journée, me conduit directement au fournil. Celui-ci se trouve dans le même bâtiment que la boutique, la fleuristerie et le rayon alimentation.
«Comme les ‹Birabrote› n'attendent pas, nous commençons donc notre tour auprès de Diana, Dario et Carla», m'informe Lotti. Je la suis en haut de l'escalier, où tous trois travaillent, concentrés, avec Silvia Tiedemann, la suppléante de Lotti. Diana glisse la pâte dans une machine qui l'abaisse, Carla la badigeonne à la sortie, et Dario la garnit de la préparation aux poires. Pour finir, Silvia enveloppe la farce avec la pâte et soude les bords. Après un temps de repos, le «Birabrot», qui a été badigeonné d'œuf et piqué, est enfourné. Quarante minutes plus tard, il est cuit et mis à refroidir.
De bonne humeur et fiables
Tandis que le quatuor travaille sans relâche, Lotti me raconte comment elle est entrée chez Plankis. Boulangère-pâtissière de formation, elle trouvait le travail de nuit éprouvant. «C'est alors que je suis tombée sur cette offre d'emploi. La boulangerie Plankis recherchait une personne qualifiée en boulangerie-pâtisserie qui souhaitait se spécialiser dans l'accompa-


D'abord couper, puis tremper. Diana prépare les «Calandaspitz».
gnement socioprofessionnel. Cela m'a tout de suite intéressée, ce qui est normal, vu que Plankis est très célèbre dans la région. Je reste ravie, 13 ans plus tard, que cela ait fonctionné.» Elle apprécie toujours autant le travail avec des personnes comme Diana, Dario et Carla. Dario et Carla sont atteints de trisomie 21, et Diana est autiste.

Les horaires de travail sont adaptés aux collaborateurs atteints d'un handicap. «Les collaborateurs et collaboratrices sont toujours de bonne humeur, ponctuels et ne sont presque jamais malades. Si les entreprises privées savaient à quel point ces personnes sont fiables, elles leur donneraient plus souvent leur chance sur le
marché du travail primaire.» Les prochaines semaines, Diana aura la possibilité d'effectuer un essai dans une confiserie. Si elle est jugée compétente, elle pourra commencer un stage sur le marché du travail primaire. Ce serait une victoire non seulement pour elle, mais aussi pour Lotti et Silvia. Les deux cheffes sont formelles: personne ne fait d'aussi bons millefeuilles que Diana.
Diversité sur 30 hectares
Tandis que Carla et Dario terminent la «production du Birabrot» et commencent à remettre de l'ordre, Diana s'occupe déjà des «Calandaspitz». Ces spécialités de Plankis, qui portent le nom de la montagne locale de Coire, associent des noisettes, du blanc d'œuf, du sucre et de la confiture sur une pâte brisée avec une pointe de chocolat. Diana mesure soigneusement les morceaux et coupe chaque triangle avec précision.
Avec Lotti, nous quittons le fournil et nous mettons en route pour notre tour du site. Du fournil, j'aperçois déjà l'océan de fleurs entre la rue principale et l'autre bâtiment. La fleuristerie assemble ces fleurs en bouquets créatifs. Je vois que l'on s'active derrière les vitres. Nous longeons le bâtiment et descendons un court chemin vers les bâtiments agricoles.
Plankis exploite un domaine agricole de plus de 30 hectares. Avec ses 55 vaches et environ 20 petits, la fondation met l'accent sur la production laitière. Elle s'est fait connaître grâce à son propre «lait de Coire». Environ 400 poules pondeuses promettent des instants «Ei-feel-good» (Ei signifiant œuf en allemand), comme l'indiquent les contenants réutilisables dans la boutique. La fromagerie du domaine


Dans la boutique de Plankis, on trouve tout ce que l'établissement produit: pains, gâteaux, légumes, fromages maison, œufs, viande, fleurs, pâtes, objets créatifs, etc.
«Je travaille ici depuis plus de 30 ans, et chaque jour est différent.»
Sandra Just
Cheffe
du département des sites de travail
transforme le lait de plus de 120 chèvres. Tous les produits sont vendus dans la boutique par l'équipe de Regina Pally. «On propose vraiment tout ce qu'il faut pour un mariage. Des cartes nominatives au service de traiteur avec un délicieux buffet de desserts, en passant par les compositions florales», commente Lotti. Partout, les collaborateurs et collaboratrices souffrant d'un handicap mettent la main à la pâte. Sur le site web de l'institution, on peut lire que l'offre en emplois protégés dans le secteur agricole est rare. Ici, il en existe 20.

Presque tout pour le quotidien.
Vers un emploi protégé
Comment les boulangeries peuvent-elles proposer des emplois protégés? «Le mieux est de nous contacter, nous ou une fondation dans les environs, pour en discuter», m'explique Lotti en retournant vers le fournil. «Chaque personne avec un handicap a ses propres ressources. Notre travail consiste à les découvrir et à les mettre en valeur. Les personnes atteintes de trisomie 21 réalisent volontiers des travaux répétitifs et travaillent de manière constante toute la journée. Pour elles, la régularité est importante. Si la cadence s'accélère d'un coup, elles sont en difficulté.» Lotti me propose d'échanger aussi avec Sandra Just qui dirige le département des sites de travail. Nous la retrouvons dans son bureau à côté du fournil. Elle me confirme les propos de Lotti et ajoute: «L'intégration est notre priorité absolue. Il est important qu'un coach accompagne le passage d'un

«Ils font vraiment du bon travail.»
Lotti Martinelli Cheffe d'équipe boulangerie
emploi protégé vers un emploi sur le marché primaire. Bien sûr, nous attendons une certaine autonomie de la part de nos protégés. Mais c'est toujours bien de savoir qu'ils ont quelqu'un à leurs côtés. Leur trouver un emploi est une chose, encore faut-il qu'ils se sentent bien dans leur nouvel environnement.»
Ce qui compte, c'est la production réelle
Le salaire est calculé d'après la production réelle. Si quelqu'un travaille à 40 %, mais ne produit qu'à 20 %, l'entreprise paie juste ces 20 %. L'AI prend en charge une partie de la différence pour veiller au succès de l'intégration. On ne peut pas léser les employeurs, si l'on veut qu'ils donnent leur chance aux personnes handicapées. Chaque cas doit être analysé individuellement, explique Sandra. «Je travaille ici depuis plus de 30 ans, et chaque jour est différent.»
«On propose vraiment tout ce qu'il faut pour un mariage.»
Lotti Martinelli
Cheffe d'équipe boulangerie
Sept tonnes de succès
Je remercie Sandra et retourne vers le fournil en compagnie de Lotti. Il est temps pour les «Birabrote» de sortir du four, et c'est Lotti qui s'en charge personnellement. En 2024, la boulangerie Plankis a produit sept tonnes de «Birabrote». «Il fait partie de nos classiques, même si, traditionnellement, c'est une spécialité hivernale. Mais aujourd'hui, c'est un classique de la cuisine grisonne.» Qu'est-ce qui rend vos produits différents? «La recette est secrète», dit-elle en souriant, «mais est inchangée depuis 25 ans.» Malgré l'interdiction de manger au travail, elle coupe un pain pour me le faire goûter. Tout droit sorti du four, il est délicieux! La bouche encore pleine, je dis au revoir à Lotti et à son équipe. Je garderai en mémoire cet endroit particulier et j'espère revenir bientôt pour remplir mon sac de produits de la boutique. ▪



Découvrir l'assortiment fruits et légumes chez Pistor.


En savoir plus.



Fondation Plankis
Centre de travail, domaine agricole et foyer
7000 Coire
Création: la fondation Plankis, créée en 1845, associe foyer protégé et emplois qui ont du sens.
Secteurs:
➊ Boulangerie
➋ Fleuristerie
➌ Culture maraîchère
➍ Entretien du jardin
➎ Atelier de travail
➏ Groupe de travail
➐ Production alimentaire
➑ Agriculture
Emplois: 130 emplois protégés ainsi qu'environ 65 places à temps plein (réparties entre 105 personnes)
Places au foyer: 55. Plus de la moitié des collaborateurs et collaboratrices atteints d'un handicap vivent à l'extérieur et de manière indépendante.
Répondez aux envies de mocktails gourmands d'une clientèle toujours plus nombreuse – anticipez les apéros de Noël et le «Dry January». Quatre recettes tirées du livre High Level Zero» montrent comment les boissons sans alcool peuvent apporter couleur et diversité à table.

Verser dans un verre rempli de glaçons l'alternative sans alcool au whisky, au limoncello et au vermouth sec, ajouter le sirop simple (faire fondre du sucre dans de l'eau chaude et laisser refroidir) et le jus de citron. Faire refroidir en remuant. Filtrer la boisson et la servir dans un verre avec des glaçons.
Conseils: frottez le bord du verre avec du zeste. Utilisez le zeste comme décoration.

Remplir le verre de glaçons. Verser dans le verre l'alternative sans alcool au mezcal, le jus de pamplemousse, le sirop simple (faire fondre du sucre dans de l'eau chaude et laisser refroidir) et ajouter une pincée de sel. Remplir le verre de soda et mélanger.
Conseils: humidifiez le bord du verre avec une rondelle de citron vert, avant de le plonger dans du sel.

Pour le sirop d'estragon: mixer finement l'estragon dans de l'eau. Faire torréfier les grains de poivre. Mélanger le sirop d'estragon, les grains de poivre, le sel et le sucre et laisser mijoter. Retirer du feu, puis ajouter le zeste et le jus de citron vert. Filtrer le tout et laisser refroidir. Verser ensuite le sirop dans un verre avec des glaçons et remplir le verre de l'alternative au vin mousseux.
Conseils: utilisez l'estragon comme décoration.

Shrub fraisebetterave rouge
Préparer le mélange verjus et sucre de canne et le mettre dans un sac. Couper en cubes les fraises et les betteraves rouges épluchées et les ajouter dans le sac. Faire le vide dans le sac et le cuire sous vide. Puis filtrer le liquide et laisser refroidir. Shaker le shrub avec l'alternative au gin et des glaçons. Filtrer le tout dans un verre rempli de glace pilée et compléter avec de la ginger beer.

High Level Zero
Le monde fascinant des boissons sans alcool Oliver Schwarzwald / Gräfe und Unzer Verlag GmbH
ISBN 978-3-8338-9326-1
Conseils: vous pouvez rectifier le goût du shrub à l'aide de vinaigre doux et de sucre.


Une salade de rampon vert sapin avec des champignons sautés apporte de la couleur au buffet de Noël. Cette salade est prête à l'emploi – il suffit de la déballer et de l'accommoder pour en faire une merveilleuse entrée!
Rampon, lavé, prêt à cuisiner, Eisberg, paquet de 0,5 kg, n° d'art. 51514



Porc de qualité, dés de jambon, pistaches, vin blanc et cognac: ce qui se cache sous la croûte est délicieux. Et comme ce pâté arrive cuit chez vous, vous régalerez vos clients sans aucun stress.
Pâté gourmet, sous vide, Le Patron, env. 1 kg, pièce de 1 kg, n° d'art. 42482

L'hiver, une bonne soupe chaude de potiron est un vrai bonheur. C'est aussi un plat qui complète à merveille les menus de fête. Cette variante vite prête, relevée de curry, plaira à coup sûr.
Soupe de potiron, sous vide (article de précommande), sachet de 1 kg, n° d'art. 38094

Commandez 24h/24
Vous trouverez un aperçu des derniers produits phares dans le shop en ligne: shop.pistor.ch

La noix de jambon est un plat de Noël apprécié. Celle-ci est cuisinée à l'ancienne, délicatement fumée et pasteurisée. Elle est livrée cuite, il ne reste plus qu'à la réchauffer.
Noix de jambon Quick, salée, fumée, Suisse Garantie, Möfag, env. 1 kg/pc. (CH), saison: d'octobre à avril, pièce de 1 kg, n° d'art. 6144

Vous connaissez le tir à l'arc en 3D? On chemine dans un paysage pittoresque et on tire sur des cibles en 3 dimensions. L'exercice exige énergie et concentration. Les boissons énergisantes y pourvoient. Les variantes classiques ne me plaisant pas, j'emporte des canettes de Brite Focus & Energy Drink (n° d'art. 52236–52238) lors des tournois. Les trois parfums sont top. D'autant plus qu'ils contiennent uniquement des ingrédients naturels, aucun sucre et aucun édulcorant artificiel. Ces boissons me désaltèrent aussi lors de longues journées au bureau et m'aident à faire mouche, comme on dit dans le monde de l'archerie.
Christophe Vanfleteren Product Manager


Vin sans alcool
ISH Chardonnay sans alcool, 75 cl, carton de 6 bouteilles, n° d'art. 709300
ISH Merlot sans alcool, 75 cl, carton de 6 bouteilles, n° d'art. 709200

QUIX Wasabi Soja Amandes grillées, épicées, Nectaflor, 15 g, carton de 50 sachets, n° d'art. 50844

Brique blanche
Brique de Brie morceau du centre, Edelweiss, pièce de 0,9 kg, n° d'art. 50859

Sirop Marshmallow Monin, 7 dl, 1 bouteille, n° d'art. 51674

Gaufres de Liège
Suzy, Lotus, 50 g, carton de 30 pièces, n° d'art. 50672


Jalapeños verts, en rondelles, V-Label végane, Hugo Reitzel, 4200 g/2200 g 5/1, carton de 3 canettes, n° d'art. 50710 rouges, en rondelles, V-Label végane, Hugo Reitzel, 2950 g/1600 g 3/1, carton de 3 canettes, n° d'art. 50709

Le Roulé à l'ail et aux fines herbes, Rians, 150 g (fromage frais), carton de 6 pièces, n° d'art. 50569





True fruits pink true fruits, 2,5 dl, carton de 8 bouteilles, n° d'art. 51599 autres variétés: True fruits orange; purple; yellow, green
Depuis plus de 30 ans, frifag märwil ag garantit l’excellence de ses produits de volaille. Leader du marché suisse de la viande de dinde, frifag märwil ag s’engage pour un élevage respectueux des animaux, une alimentation de qualité et des contrôles de qualité très stricts. Résultat: un produit digeste, qui offre une alternative équilibrée aux viandes classiques.
Depuis plus de 30 ans, frifag märwil ag garantit l’excellence de ses produits de volaille. Leader du marché suisse de la viande de dinde, frifag märwil ag s’engage pour un élevage respectueux des animaux, une alimentation de qualité et des contrôles de qualité très stricts. Résultat: un produit digeste, qui offre une alternative équilibrée aux viandes classiques.
L’entreprise, implantée dans le canton de Thurgovie, est le plus grand producteur de dinde et le numéro trois parmi les producteurs de viande de poulet en Suisse. Près de 90 % de la viande de dinde suisse provient du producteur de Märwil dans le canton de Thurgovie. Du fourrage maison à l’élevage respectueux des dindes et des poulets dans des exploitations suisses jusqu’à leur transformation, en passant par la livraison aux points de vente, la totalité de la chaîne de valeur est dans les mains de frifag märwil ag. Un contrôle rigoureux de toute la chaîne de production garantit en permanence une qualité et une fraîcheur irréprochables.
L’entreprise, implantée dans le canton de Thurgovie, est le plus grand producteur de dinde et le numéro trois parmi les producteurs de viande de poulet en Suisse. Près de 90 % de la viande de dinde suisse provient du producteur de Märwil dans le canton de Thurgovie. Du fourrage maison à l’élevage respectueux des dindes et des poulets dans des exploitations suisses jusqu’à leur transformation, en passant par la livraison aux points de vente, la totalité de la chaîne de valeur est dans les mains de frifag märwil ag. Un contrôle rigoureux de toute la chaîne de production garantit en permanence une qualité et une fraîcheur irréprochables.

Toujours un cran au-dessus frifag märwil ag mesure pleinement la responsabilité qui lui incombe en tant que producteur alimentaire. L’élevage respectueux des animaux est au cœur de la production de ces précieux aliments. Chaque jour, les dindes de frifag märwil ag ont accès à l’extérieur et grandissent dans un environnement qui respecte leur bien-être. Lorsqu’elles évoluent librement en plein air, elles picorent l’herbe, grattent le sol, laissant libre cours à leurs instincts naturels. Les prés à l’air libre dont elles disposent correspondent au double de la surface de leurs abris. Chaque soir, elles retrouvent la sécurité de leur bâtiment pour la nuit. Les fermes où vivent les dindes sont gérées conformément aux directives PER. L’élevage et la transformation sont tous deux placés au centre des priorités. Grâce à des contrôles répétés dans les bâtiments, à des formations et à des conseils pour les agricultrices et agriculteurs, ainsi qu’à l’utilisation systématique d’installations ultramodernes, frifag s’efforce de toujours surpasser les standards. Afin de garantir un rendement optimal, les dindes sont découpées à la main par des professionnels.
Toujours un cran au-dessus frifag märwil ag mesure pleinement la responsabilité qui lui incombe en tant que producteur alimentaire. L’élevage respectueux des animaux est au cœur de la production de ces précieux aliments. Chaque jour, les dindes de frifag märwil ag ont accès à l’extérieur et grandissent dans un environnement qui respecte leur bien-être. Lorsqu’elles évoluent librement en plein air, elles picorent l’herbe, grattent le sol, laissant libre cours à leurs instincts naturels. Les prés à l’air libre dont elles disposent correspondent au double de la surface de leurs abris. Chaque soir, elles retrouvent la sécurité de leur bâtiment pour la nuit. Les fermes où vivent les dindes sont gérées conformément aux directives PER. L’élevage et la transformation sont tous deux placés au centre des priorités. Grâce à des contrôles répétés dans les bâtiments, à des formations et à des conseils pour les agricultrices et agriculteurs, ainsi qu’à l’utilisation systématique d’installations ultramodernes, frifag s’efforce de toujours surpasser les standards. Afin de garantir un rendement optimal, les dindes sont découpées à la main par des professionnels.

«Pour moi, rien ne vaut l’escalope de dinde: polyvalente et rapide à préparer, elle séduit par sa tendreté et son goût raffiné de volaille. Rien d’étonnant à ce qu’elle soit notre best-seller parmi les produits à base de dinde.»
«Pour moi, rien ne vaut l’escalope de dinde: polyvalente et rapide à préparer, elle séduit par sa tendreté et son goût raffiné de volaille. Rien d’étonnant à ce qu’elle soit notre best-seller parmi les produits à base de dinde.»
L’objectif n’est pas seulement de produire un aliment, mais de créer un produit respectueux de la nature et de l’environnement, dont tous les acteurs peuvent être fiers.
L’objectif n’est pas seulement de produire un aliment, mais de créer un produit respectueux de la nature et de l’environnement, dont tous les acteurs peuvent être fiers.
L’hygiène et la qualité avant tout La viande de volaille est une denrée alimentaire très sensible. L’hygiène est la priorité numéro un lors de la production. Cela vaut pour l’alimentation des animaux comme pour l’élevage, le traitement, le conditionnement et l’observation des prescriptions de la chaîne du froid. Tous les stades de la production jusqu’à la livraison sont documentés sans exception. Cela garantit que les seuls produits qui quittent nos entreprises sont d’une qualité irréprochable à tous égards et qu’ils arrivent tout frais dans l’assiette de nos clients. Des infrastructures ultramodernes, une gestion de la qualité au plus haut niveau et des formations régulières des collaboratrices et collaborateurs garantissent la qualité optimale des produits alimentaires. Enfin, les produits frais sont acheminés directement à la clientèle de frifag au moyen de véhicules réfrigérés appartenant à l’entreprise. Découvrez dès maintenant la qualité frifag chez Pistor.
L’hygiène et la qualité avant tout La viande de volaille est une denrée alimentaire très sensible. L’hygiène est la priorité numéro un lors de la production. Cela vaut pour l’alimentation des animaux comme pour l’élevage, le traitement, le conditionnement et l’observation des prescriptions de la chaîne du froid. Tous les stades de la production jusqu’à la livraison sont documentés sans exception. Cela garantit que les seuls produits qui quittent nos entreprises sont d’une qualité irréprochable à tous égards et qu’ils arrivent tout frais dans l’assiette de nos clients. Des infrastructures ultramodernes, une gestion de la qualité au plus haut niveau et des formations régulières des collaboratrices et collaborateurs garantissent la qualité optimale des produits alimentaires. Enfin, les produits frais sont acheminés directement à la clientèle de frifag au moyen de véhicules réfrigérés appartenant à l’entreprise. Découvrez dès maintenant la qualité frifag chez Pistor.
La dinde: une alternative saine et savoureuse
La dinde: une alternative saine et savoureuse
Les produits à base de dinde frifag permettent de préparer une grande variété de recettes, classiques ou modernes. Pour vos recettes préférées, il vous suffit de remplacer la viande classique par de la dinde suisse. Elle est idéale pour les piccata, les escalopes panées, les émincés à la crème ou au curry. La dinde convient également pour les plats mijotés, comme les ragoûts ou le goulasch. Les amateurs de cuisine asiatique peuvent facilement intégrer de la dinde tendre dans leurs plats préférés pour une alternative saine. Redécouvrez vos plats classiques avec de la viande de dinde maigre et digeste, pour leur apporter
Les produits à base de dinde frifag permettent de préparer une grande variété de recettes, classiques ou modernes. Pour vos recettes préférées, il vous suffit de remplacer la viande classique par de la dinde suisse. Elle est idéale pour les piccata, les escalopes panées, les émincés à la crème ou au curry. La dinde convient également pour les plats mijotés, comme les ragoûts ou le goulasch. Les amateurs de cuisine asiatique peuvent facilement intégrer de la dinde tendre dans leurs plats préférés pour une alternative saine. Redécouvrez vos plats classiques avec de la viande de dinde maigre et digeste, pour leur apporter


Restaurant Story
6340 Baar restaurant-story.ch

Au Restaurant Story, la fondation zuwebe de Zoug signe un lieu où la qualité culinaire et l'inclusion active vont de pair. Des processus clairs et bien documentés évitent de se tromper, mais laissent la place à l'humour et aux possibilités d'évolution personnelle.

Le planning indique qui est responsable de quoi.

Les deux Sarah servent le dîner.

Le buffet Food Save sauve des aliments pour CHF 2.90 les 100 grammes.

Au «Story», la bonne humeur règne. En témoigne Abduvali, qui est aujourd'hui responsable du bon ordre.
Mon reportage m'amène au Restaurant Story à Baar. C'est l'un des cinq établissements de la fondation zuwebe de Zoug. J'y rencontre Pascal Ineichen, responsable approvisionnement, gestion des processus et qualité Gastronomie, et Cornelia Stocker, qui dirige le département Gastronomie. Ils m'expliquent ce qui est important dans un restaurant où une dizaine de personnes atteintes d'un handicap travaillent chaque jour aux côtés de sept professionnels. Cet établissement lumineux est extrêmement accueillant et est même équipé d'une balançoire. Il est presque 13 heures. La clientèle a fini de manger. Alors que je paie mon espresso à la caisse, un jeune homme, responsable du nettoyage des tables, me demande comment je m'appelle et ce que je fais ici. Il veut ensuite connaître ma date de naissance et me déclare de suite que c'était un mercredi. Et c'est vrai! Ici, au «Story», ce type de rencontre n'a rien d'inhabituel.
Du travail pour tout le monde
Claudia Stocker passe la porte et me rejoint à la longue table. Elle me décrit «l'univers zuwebe» dans ses grandes lignes: «La fondation existe depuis 1967 et offre aux personnes ayant des difficultés d'apprentissage, un handicap mental ou des problèmes psychiques, des formations, des emplois et des logements dans le canton de Zoug. L’accent est mis sur l'accompagnement et l'intégration des personnes atteintes d'un handicap dans le monde du travail, de la formation ou du logement. Ces personnes trouvent des activités qui correspondent à leurs compétences, par exemple dans la menuiserie, la culture maraîchère, la blanchisserie ou la gastronomie.»
En tant que cheffe du département Gastronomie, Cony, comme on surnomme ici Cornelia, connaît chacune des cinq entreprises. Il en va de même pour Pascal Ineichen, qui sort tout juste de la cuisine


et nous informe de l'offre du jour: brochettes de cevapcici avec sauce au yogourt, couscous et légumes à la crème; ragoût de lentilles pour le menu végé; curry jaune au wok avec des lamelles de veau et du riz au jasmin. S'y ajoutent des sandwiches, des piadinas ou une salade du buffet. Le buffet Food Save est particulièrement intéressant. Pascal explique le concept: «ici, nous sauvons les aliments au prix de CHF 2.90 les 100 grammes.»

Pour Cornelia Stocker, la cheffe du département Gastronomie, la qualité de la planification est essentielle.
Restaurant Story 6340 Baar
Organisation: dans les communes de Baar, Zoug et Hünenberg, la fondation zuwebe de Zoug gère cinq établissements gastronomiques, dont le «Story».
Capacité: la cuisine du «Story» est prévue pour 1200 repas par jour. Toutefois, l'équipe prépare actuellement jusqu'à 1500 repas, pour les besoins du personnel, les écoles à journée continue et les autres établissements.
Valeurs de l'entreprise: sens des responsabilités, égalité, liberté, humour, courage, équipe (Corporate) Social Volunteering: ce programme permet aux personnes intéressées de jeter un coup d'œil dans les coulisses. Que ce soit dans la gastronomie, la culture maraîchère, la menuiserie ou autre.
Aujourd'hui, on y trouve des «rippli» (filet de porc fumé) et des garnitures très appétissants. «Lorsque nous n'avons pas de restes, ce buffet offre à l'équipe de cuisine ou aux apprentis l'occasion de laisser libre cours à leurs talents», me dit Pascal.
Idole de la cuisine et équipe bien rodée
Je rencontre Simon dans la cuisine. Depuis cinq ans, ce jeune homme de 23 ans fait partie de l'équipe de Pascal. Un homme enjoué, qui, comme je l'aperçois rapidement, a un petit côté espiègle. Nusr-Et, le cuisinier turc, est devenu l'idole de Simon grâce à sa technique de salage. Simon ne peut pas s'empêcher de saler les carottes «à la Nusr-Et». L'ambiance est joyeuse. Aucun doute, Pascal et Simon sont une équipe bien rodée. Simon s'est spécialisé dans cinq sauces curry: rouge, jaune, verte, aigre-douce et cacahuète. La rouge est sa préférée. Pascal explique que Simon est particulièrement doué avec les chiffres. Peser les ingrédients avec précision fait donc partie de ses tâches favorites.
En parlant de tâches: au mur, le «programme des tâches» est affiché, accompagné de photos. Chaque collaborateur et collaboratrice y voit les tâches à accomplir, en plus des fonctions clés de chef de rang, d'entremétier ou de saucier. Pascal explique: «Les travaux sont confiés selon les points forts, compétences et intérêts de chacun. Mon objectif est de déléguer autant de responsabilités que possible. C'est un bon moyen d'apprendre et une véritable valeur ajoutée pour le développement personnel.»

Cinq établissements bien organisés En plus du «Story», la fondation gère les établissements Incontro, Schlosserei, Intermezzo et Elefant. Chacun s'est spécialisé. Dans certains établissements, où l'accompagnement nécessaire est plus important, on prépare surtout les repas du personnel; dans d'autres, on se concentre sur la clientèle extérieure et on concocte plusieurs centaines de menus par jour. Certains sites livrent même des entreprises, des écoles à journée continue et des crèches. Cette structure mûrement réfléchie permet des placements dans des


Des instructions claires pour les recettes et l'organisation.
établissements adaptés aux besoins individuels, pour progresser ensemble, pas à pas, ou faire marche arrière, s'il le faut. Pour Cony, un principe est essentiel: «ne pas prendre tout cinq fois en main.» Pour cela, l'équipe d' «Incontro» prépare le menu végé pour le «Story» et le «Schlosserei», tandis que le «Schlosserei» élabore les pâtisseries pour les autres établissements. «La qualité de la planification est cruciale», ajoute Pascal, «Nous sommes passés d'une planification trimestrielle à une planification annuelle. Cela nous différencie des autres entreprises et facilite les déroulements pour tous. Les recettes sont formulées avec précision, avec des photos sur la présentation, en plus des étapes de préparation. Le concept global convainc aussi
bien sur le plan culinaire qu'organisationnel et fournit aussi des informations générales. La formation des nouveaux en est facilitée, et la qualité des plats est garantie.» Pascal explique que, malgré un espace de stockage restreint, ils produisent beaucoup à l'avance. «Avec nos collaborateurs, nous cuisinons sur place. En cas d'absences de dernière minute, nous utilisons les produits préparés à l'avance.» Cony aussi souligne l'importance de documenter clairement les processus. «Chez nous, les recettes, mais aussi les processus, sont consignés dans les moindres détails. Cette façon de faire garantit la qualité interne et apporte à nos clients et clientes la fiabilité et la structure nécessaires.»
L'inclusion, un double bénéfice
Je reprends place à la longue table avec Cony, pendant que Pascal et Simon terminent le nettoyage. Ils ont un message pour leurs collègues: «Le travail au sein d'équipes inclusives est très dynamique, chaque jour est différent. Dans la gastronomie, l'inclusion est un double bénéfice: d'un côté, on sert à la clientèle des plats délicieux; de l'autre, on contribue au développement personnel d'un collègue. Il faut bien entendu du courage: le courage de faire changer les choses. Le courage d'essayer de nouvelles choses, mais aussi le courage d'essuyer des échecs. Et comme on le dit si bien: le monde appartient aux audacieux.» Les personnes ou les groupes qui veulent découvrir l'univers zuwebe dans le cadre du «Social Volunteering» peuvent venir aider une journée et expérimenter l'aventure. Car «Il n'y a pas de mode d'emploi qui explique comment travailler avec des personnes atteintes d'un handicap, ni d'ailleurs comment travailler avec des personnes ‹prétendument normales›, conclut Cony, avant d'ajouter: «Réussir à

faire changer les choses, c'est juste génial!» Une belle conclusion, je trouve. En partant, je jette un dernier coup d'œil à la cuisine, où Simon me refait la démonstration de la «technique de salage de NusrEt». Je quitte le restaurant, un large sourire sur le visage. Autant de bonne humeur, ça fait du bien!
▪
L'été 2026, les premiers apprentis obtiendront le précieux «Certificat fédéral de capacité CFC cuisinier/cuisinière». Ces jeunes gens représentent une nouvelle génération, qui prouve que l'inclusion peut être réalité. Pour y parvenir, il faut des entreprises engagées, prêtes à endosser une responsabilité sociale et à créer de nouvelles opportunités. Il ne s'agit pas là de pitié, mais du courage d'inclure et de croire au potentiel de développement.
zuwebe.ch/de/arbeit-ausbildung


20 % des Suisses souffrent d’un handicap ou de limitations dues à l’âge – ces personnes ne peuvent pas aller dans n'importe quel hôtel. Daniel Beerli d'HotellerieSuisse nous explique comment l'hôtellerie peut rendre les établissements accessibles.
Interview: Raphael Dorigo


Daniel Beerli
Cet ancien directeur d'hôtel est responsable de la classification des établissements d'hébergement destinée à mieux orienter la clientèle. Il représente l'Association professionnelle auprès de l'association Suisse sans obstacles.
hotelleriesuisse.ch/accessibilite
• Monsieur Beerli, qu'est-ce qu'un hôtel sans obstacles?
Un tel lieu d’hébergement est conçu de sorte que les personnes à mobilité réduite puissent l’utiliser de façon autonome et sans obstacles grâce à des mesures concrètes et visibles. Souvent, de simples mesures sont déjà très efficaces.
• À quels principaux obstacles se heurtent les personnes atteintes dans leur santé dans les hôtels?
Les principaux obstacles restent les éléments architecturaux, tels que les marches à l'entrée, les portes trop étroites ou les salles de bains sans douche de plain-pied. Souvent, les chambres sont trop étroites pour s'y déplacer librement en fauteuil roulant ou avec un moyen auxiliaire. Pour les personnes malvoyantes, il manque des panneaux, des inscriptions en braille, par exemple dans les ascenseurs, ou l'aménagement n'est pas assez contrasté. Les obstacles à la mobilité, visuels et auditifs concernent surtout les infrastructures et les procédures fixes des établissements.
• Quelles mesures de construction permettent d'éliminer ces obstacles? Il existe plusieurs moyens de les réduire. Par exemple, s'il n'est pas possible de rendre l'entrée principale accessible, une entrée secondaire pourra être aménagée, si cela est fait de manière adéquate. On peut aussi installer des rampes mobiles, des seuils de porte abaissés, des mar-
«Souvent, de simples mesures sont déjà très efficaces.»
Daniel Beerli HotellerieSuisse
quages contrastés sur les nez de marche ou des interrupteurs et des prises facilement accessibles. Par ailleurs, il est souvent assez simple d'adapter la hauteur des tables, de placer des barres d'appui à des emplacements judicieux et d'installer des revêtements de sol antidérapants.
• Quelles sont les autres mesures possibles, en dehors des mesures de construction?
Je pense ici aux ascenseurs avec système sonore et touches tactiles et visuelles contrastées et en relief, aux places de parc pour handicapés, ainsi qu'à la communication de solutions alternatives ou de checklists au personnel pour garantir un accueil sans obstacles. Savoir anticiper les obstacles est indispensable. Il faut trouver des solutions créatives et fonctionnelles pour tous les hôtes et les communiquer en conséquence.
• L'accessibilité concerne aussi les sites web des établissements. Qu'est-ce qui est important ici?
Il faut veiller à ce que la structure du site soit claire, la navigation facile et les textes bien lisibles et très contrastés. Il est important que les images soient décrites par des textes et que les formulaires de réservation puissent être remplis avec le clavier. De cette manière, le site web est accessible à tous. Des sous-titres complets et corrects doivent accompagner les vidéos avec piste audio. On peut effectuer un test de lecture d'écran pour déterminer le degré d'accessibilité du site web. Les «directives WCAG» définissent les normes internationales applicables aux contenus web dans l'UE et les exigences en vigueur.
• Où la Suisse en est-elle dans ce domaine, y compris par rapport à d'autres pays?
Ces dernières années, la Suisse a réalisé des progrès notables en matière d'accessibilité, notamment grâce aux activités de l'Association Suisse sans obstacles et à l'initiative OK:GO de la Fédération suisse du tourisme, qui ont sensibilisé la branche à la question. Je citerais également la norme SIA 500, qui s'applique aux nouvelles constructions et aux rénovations en Suisse et préconise l'architecture sans obstacles. Le centre spécialisé suisse Architecture sans obstacles a «traduit» ces normes pour l'hôtellerie et publié un excellent guide sur le sujet.
• Qui les hôtels désireux de s’améliorer dans ce domaine peuvent-ils consulter?
HotellerieSuisse conseille les établissements membres et travaille avec des experts comme la fondation «Accès pour tous», qui communique des informations claires et accessibles. Ensemble, nous avons créé l'«hôtel du développement durable» sur le site web d'HotellerieSuisse, qui offre un aperçu du développement durable dans l'hôtellerie et montre les endroits où l'accessibilité est particulièrement importante. Nous organisons également des webinaires plus ou moins approfondis.
• Si mon hôtel est sans obstacles, quelle est la meilleure façon de le faire savoir?
HotellerieSuisse a lancé le projet AccommoDataHub en collaboration avec Discover.Swiss, la plateforme pour la numérisation dans le tourisme. Il s'agit d'une plateforme de gestion des données. Les établissements peuvent y saisir leurs mesures d'accessibilité et compléter ou modi-
«L'abolition des obstacles architecturaux et opérationnels profite à tous.»
Daniel Beerli HotellerieSuisse
fier leurs données rapidement et facilement. Les prestataires touristiques qui promeuvent des hébergements en ligne peuvent se procurer ces données sur l'AccommoDataHub. Les établissements, leurs caractéristiques et leurs offres gagnent ainsi en visibilité.
• Pensez-vous que l'accessibilité sera bientôt la norme dans l'hôtellerie?
En Suisse, elle occupe aujourd'hui une place centrale dans les projets de nouvelles constructions et de rénovations et est systématiquement prise en compte, notamment parce que les lois et les règles

de construction l'imposent. De plus en plus d'établissements intègrent les besoins des personnes souffrant d'un handicap dès la phase de conception. C'est plus difficile pour les établissements existants, où les transformations nécessitent des investissements importants. C'est pourquoi les adaptations s'y font souvent progressivement.
• Comment inciter les établissements existants à s'adapter?
Si les considérations sociales sont importantes, il faut aussi garder en tête que l'abolition des obstacles architecturaux et opérationnels profite à tous: les personnes mobiles ou les familles avec des enfants en poussette apprécient une meilleure accessibilité et une plus grande liberté de mouvement. Dans toutes les catégories de clientèle, l'accessibilité entraîne un allongement de l’utilisation des offres et de la durée des séjours ainsi qu'une augmentation de la satisfaction. À long terme, on peut s'attendre à ce qu'elle soit de plus en plus perçue comme un critère de qualité et s'impose comme une norme. ▪

Heuwiese est synonyme d’artisanat traditionnel et d’art du fumage. Avec sens du détail, temps et doigté, poissons, fruits de mer et, nouveauté, produits végétariens sont transformés et fumés dans la fumerie de Wartau am Rhein.
Il y a de cela un peu plus de 100 ans, le site de Heuwiese abritait la pisciculture éponyme. Ce site comptait alors un total de 24 étangs utilisés pour la pisciculture et alimentés par le Mühlebach. La tradition du fumage du poisson se poursuit aujourd’hui encore sur la Heuweise.
Le bois dur approprié est utilisé en fonction de l’espèce du saumon et de la note de fumée souhaitée. Traditionnellement, le fumage est réalisé avec du hickory, du chêne, du hêtre, du bouleau ou du cerisier. S’ensuit un temps de repos au cours duquel le saumon fumé développe pleinement son arôme incomparable.
Dans la fumerie Heuwiese, nous procédons manuellement à la salaison et savons par expérience la quantité de sel à utiliser pour des portions de saumon d’épaisseurs différentes.

La fumerie vend exclusivement du saumon fumé certifié et des produits de la mer ainsi que des spécialités végétariennes fumées:
Pour le saumon sauvage MSC Heuwiese, les saumons sauvages Sockeye des eaux d’Alaska sont pêchés de manière durable selon les critères stricts du label MSC. L’arôme est obtenu par fumage sur du bois de hêtre. Fumé, surgelé, avec feuilles intercalaires, 500 g, en tranches • N° d’article 38484
Le saumon est salé à sec et fumé sur du bois de hêtre. Pour le saumon fumé ASC Heuwiese, nous sélectionnons les meilleurs saumons issus de piscicultures norvégiennes. Fumé, surgelé, avec feuilles intercalaires, 500 g, en tranches • N° d’article 38603



























































FOCUSWATER, c’est l’eau vitaminée suisse des personnes qui veulent vivre intensément. Plus d’énergie. Plus d’équilibre. Plus de goût. Conçue pour une génération active qui choisit de vivre en pleine conscience. Pour celles et ceux qui accordent de l’importance à la qualité et à la saveur.
Une bouteille de FOCUSWATER offre un rafraîchissement et des nutriments, notamment des vitamines et des minéraux. Elle est pauvre en calories, sans édulcorants et sans additifs. Une bouteille suffit à couvrir jusqu’à 75 % des besoins journaliers en vitamines essentielles pour les adultes, tout en restant pauvre en calories.
FOCUSWATER est produite à Rothrist, dans le canton d’Argovie, par le groupe Rivella. Autant que possible, nos matières premières proviennent de Suisse. L’eau de FOCUSWATER est de l’eau souterraine traitée puisée dans le canton d’Argovie. Nous incarnons la qualité suisse et le circuit court.
NOS ENGAGEMENTS
FOCUSWATER symbolise un mode de vie sain et actif. C’est pourquoi il nous tient particulièrement à cœur de sponsoriser diverses manifestations sportives et culturelles. Chaque année, nous soutenons plus de 600 événements dans toute la Suisse, qu’il s’agisse de courses locales ou de manifestations plus importantes – l’occasion de développer de précieux partenariats. En outre, nous apportons notre soutien à un grand nombre d’athlètes tout au long de leur progression vers l’élite mondiale. Ces partenariats s’appuient sur un respect mutuel, des objectifs communs et la conviction que la réussite repose sur la persévérance, la passion et des bases saines.
PINK RIBBON SCHWEIZ
Depuis 2016, FOCUSWATER est partenaire de Pink Ribbon Schweiz – et cela va bien plus loin qu’un simple sponsoring. Tout a commencé lorsque la marque s’est engagée pour la Pink Ribbon Charity Walk, un événement qui rassemble chaque année des centaines de personnes qui représentent la lutte contre le cancer du sein et témoignent de leur solidarité. Pour FOCUSWATER, il a été clair dès le départ que cet engagement n’était pas que fi nancier: c’était une décision mûrement réfl échie destinée à donner de la visibilité à un message important.
Cette collaboration a donné naissance à Pink Ribbon Edition FOCUSWATER CARE, une variété qui marie la mirabelle et la rhubarbe pour un effet rafraîchissant tout en représentant la responsabilité, la prise de conscience et l’esprit de communauté. Nous avons frappé fort: CARE est rapidement devenue l’une des variétés les plus appréciées de la gamme et un symbole incontournable de la sensibilisation au cancer du sein en Suisse.
Chaque bouteille de CARE off re une double promesse: un plaisir rafraîchissant et une contribution à une cause importante. Une partie des recettes est directement reversée à Pink Ribbon Schweiz, qui s’en sert pour fi nancer des projets de recherche, des actions de sensibilisation et des campagnes d’information. Ainsi, chaque boisson apporte sa pierre à l’édifi ce de la sensibilisation dans le domaine de la santé.
Chaque année, cet engagement bénéfi cie d’une visibilité particulière en octobre, le mois international de sensibilisation au cancer du sein. Pendant cette période, le message de Pink Ribbon et FOCUSWATER revêt une forte résonance, que ce soit lors d’événements, dans la restauration ou dans la vie quotidienne des consommateurs et consommatrices. Ainsi, octobre devient un mois où l’on affi che non seulement la couleur, mais aussi ses convictions.

La vie est pleine de rythme et de couleur, mais aussi de défis. C’est pourquoi FOCUSWATER se décline en huit variétés différentes afin de répondre aux différents besoins et moments de la journée:
• ACTIVE (ananas-mangue) : reduce your fatigue. Les vitamines C et B6 ainsi que le magnésium contribuent à réduire la fatigue. Idéale pour l’activité physique et le sport.
• CARE (mirabelle-rhubarbe) : care for your wellbeing. La vitamine B3 et la biotine contribuent au bon fonctionnement psychologique. Idéale pour une activité davantage intellectuelle que physique.
RELOAD (citron-citron vert) : reload your batteries La vitamine B12 contribue à un bon métabolisme énergétique. Le magnésium contribue à un bon équilibre électrolytique. Idéale après un effort physique.
• IMMUNITY (orange-fruit du dragon) : support your immune system. Les vitamines C et D contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire. Idéale pour récupérer d’un quotidien fatigant.
• KICK (pêche-pomme): high caffeine. Forte teneur en caféine. Les vitamines C et B6 ainsi que le magnésium contribuent à réduire la fatigue. Idéale pour bien commencer la journée ou s’atteler à une tâche intellectuelle.









• ANITOX (citron-citron vert) : protect your cells from oxidative stress. Les vitamines C et E ainsi que le zinc contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Idéale pour garder vitalité et équilibre quand on a un style de vie actif.
Tu aimes la légèreté ? Découvre nos deux FOCUSWATER vitaminées sans calories. Ces produits ne contiennent ni sucre ni édulcorants naturels. Pour profiter d’une eau vitaminée rafraîchissante au léger goût fruité. Vive la légèreté!
• CALM (framboise-rhubarbe) : 0 sugar 0 sweeteners. La vitamine B3, la biotine et le magnésium contribuent au bon fonctionnement du système nerveux. Idéale comme boisson rafraîchissante sans sucre au quotidien.
SHINE (citron-fruit de la passion) : 0 sugar 0 sweeteners. La biotine et le zinc contribuent au maintien en bonne santé des cheveux et de la peau. Idéale comme boisson rafraîchissante sans sucre au quotidien.
Chaque variété a été conçue pour t’accompagner dans un moment bien précis, que tu sois en déplacement, en train de faire du sport, en pleine concentration ou que tu aies simplement envie de faire un break.














portionné et prêt à servir

17510 | PL SAUMON FUMÉ prétranché, sans additifs

Boudé par certains depuis l'enfance, mais champion des vitamines et résistant à l'hiver, le chou de Bruxelles polarise. Faisons plus ample connaissance.
Texte: Raphael Dorigo Illustration: Konrad Beck
"Parce que tu crois que le chou de Bruxelles t'aime?"
haefft.de
Le saviez-vous?
Bon pour la santé: le chou de Bruxelles fait partie des variétés de choux les plus riches en protéines, en fibres et en vitamines. 100 g couvrent 100 % des besoins quotidiens en vitamine C, en n'apportant que 36 kilocalories. S'y ajoutent de la vitamine A, de la vitamine K, du fer, du potassium, du calcium et de l'acide folique. Les choux de Bruxelles se composent d'eau à 90 % et sont pauvres en sodium, d'où leur effet diurétique. Leurs composés amers stimulent la digestion, apaisent la muqueuse de l'estomac et renforcent le système immunitaire.

Les choux de Bruxelles sont devenus populaires au XVIe siècle dans l'actuelle Belgique, d'où leur nom.
De nos jours, les choux de Bruxelles sont moins amers: depuis les années 1990, on les cultive pour qu'ils développent un arôme plus doux rappelant les noix.
D'après des études, le fait que l'on apprécie ou non le phénylthiocarbamide amer contenu dans le chou de Bruxelles est une question de gènes
Les gelées blanches adoucissent le chou de Bruxelles: sa teneur en sucre augmente, son amertume diminue.
Les choux non récoltés formeront de jeunes pousses au printemps qui fleuriront en été.
Les choux de Bruxelles peuvent aussi se manger crus, dans une salade d'hiver par exemple.
Convient à tous les convives, SANS déclaration inutile :
Végane Sans lactose Sans cholestérol Sans gluten
Idéale pour tous les plats, AUCUNE adaptation de recette nécessaire :
Peut remplacer le beurre classique en proportion 1 : 1
Goût neutre, adapté aux préparations sucrées et salées
FACILE à utiliser et PRÊTE à l’emploi, directement sortie du réfrigérateur
FABRIQUÉE EN SUISSE






Depuis 1930, Ricola est synonyme de spécialités aux herbes de grande qualité en provenance de Suisse. Chaque année, ce sont 9 milliards de bonbons qui sont produits au siège de Laufon, puis exportés dans plus de 45 pays. La production reste toutefois solidement ancrée dans notre pays: tous les produits Ricola sont fabriqués en Suisse et leur principal ingrédient, le mélange de 13 herbes, provient exclusivement de cultures suisses.
Une centaine de familles d’agriculteurs de montagne, installées dans le Valais, dans l’Emmental, dans le val Poschiavo, en Suisse centrale et au pied sud du Jura, cultivent de la menthe poivrée, de la sauge, du thym et d’autres herbes dans le respect des normes strictes de Bio Suisse. Les contrats à long terme de prise en charge garantissent aux agriculteurs une source de revenus fiable et aident à maintenir l’agriculture traditionnelle dans les régions de montagne.
Préserver le paysage alpin suisse, c’est protéger à la fois les cultures d’herbes et un pan de notre patrimoine culturel.



C’est pourquoi Ricola s’engage, audelà de la protection du climat, dans des projets qui allient nature et culture. Avec la Fondation Ricola, l’entreprise soutient, depuis 2010, des projets de recherche et des initiatives visant à approfondir la compréhension des fondements naturels et culturels de la vie humaine, de l’étude des populations d’abeilles dans le monde entier aux projets artistiques. La collection Ricola, exposée au centre visiteurs de Laufon, retrace également l’histoire de l’entreprise et ses liens étroits avec le paysage culturel suisse.
Les Alpes sont l’écosystème où poussent les herbes, mais aussi un écrin privilégié pour les sports d’hiver – et les deux doivent être préservés. En tant que partenaire officiel de Swiss-Ski, Ricola soutient les jeunes talents dans leur ascension vers les sommets nationaux et internationaux. Cet engagement reflète l’objectif de l’entreprise: préserver et promouvoir la diversité des montagnes suisses, des champs d’herbes aux pistes de ski.





PISTOR 1×1
C'est plus ou moins le nombre de repas que prépare chaque année la «Brioche», le restaurant du personnel Pistor.

Dario Keiser, agent polyvalent du Centre de Transbordement
Dario Keiser est entré chez Pistor par le biais de la fondation Brändi, qui accompagne les personnes avec un handicap dans leur vie professionnelle. Agent polyvalent apprécié, Dario s'implique dans différentes activités dans notre Centre de Transbordement.
• Que faut-il pour travailler avec succès comme agent polyvalent au Centre de Transbordement?
Une bonne équipe, du plaisir à travailler et de l'ouverture d'esprit. Flexibilité et spontanéité sont aussi bien utiles. Et un bon chef!
• Qu'est-ce qui te plaît dans ton travail?
Les travaux qui sont sous ma responsabilité. J'aime la préparation et le chargement des wagons. J'aime aussi conduire le chariot élévateur.
• Quel est ton talent secret? J'aime faire le D.J. lors de petites fêtes.
Les exigences auxquelles doit satisfaire Pistor, en tant que commerçant en alimentation, sont nombreuses. Notre équipe qualité et ses neuf personnes y veillent. Victor Omlin, à sa tête, décrit les mesures prises par son service pour améliorer la fiabilité.
Texte: Raphael Dorigo

Commandes, stockage, livraisons: chez Pistor, on ne transige pas sur la qualité d'exécution. Les denrées alimentaires sont une affaire sensible, et la loi ne plaisante pas. «Mais être dans la norme ne nous suffit pas», explique Victor Omlin. À la tête de la gestion de la qualité, il est responsable de la prévention et de la sensibilisation aux erreurs dans les processus. «Nous allons au-delà des exigences légales.» Un exemple: Pistor surveille en continu et non sporadiquement la température qui règne dans les différentes zones et les camions. La chaîne du froid ne tolère aucun compromis. Les chariots-palettes chargés sont pesés dans le Centre de Transbordement Ouest pour vérifier si leur poids correspond au poids de la commande attendu. Cette mesure permet d'identifier et de corriger facilement les écarts. L'idée vient d'un collaborateur. «Le nombre d'erreurs a fortement baissé», s'en réjouit Victor Omlin.
L'équipe qualité cherche minutieusement la cause des erreurs. «Cela nous aide en matière de prévention», explique Victor. «Nous formons aussi nos collègues du Centre de Transbordement à la chaîne du froid et à l'hygiène, pour avoir des centres toujours propres et rangés. Nous procédons régulièrement à des audits et vérifions si le nettoyage a été effectué correctement.» Grâce à ces mesures, Pistor
passe chaque année haut la main la certification ISO FSSC 22000 relative à la sécurité des denrées alimentaires. Au cours des dix dernières années, les réclamations portant sur la qualité n'ont jamais dépassé les 1,2 %. Un excellent chiffre au sein de la branche. «La santé des consommateurs est notre priorité», souligne Victor Omlin. «Chaque jour, nous nous mobilisons pour la sécurité des denrées alimentaires dans toute l'entreprise. L'ensemble du personnel doit comprendre l'importance de ce thème, y être attentif et signaler les problèmes.»


Ne pas évoluer avec son temps, c'est se condamner à disparaître. En 2025, Pistor a modernisé son infrastructure logistique, pour garantir la fiabilité de ses livraisons sur le long terme. Voici les principales évolutions.
– Dans le Centre de Transbordement Milieu, nous avons modernisé notre dépôt des petits colis, notamment la technique de commande. Dans ce dépôt, nous commissionnons chaque jour près de 1500 commandes clients; nous sommes à présent parés pour les 15 années à venir.
– Le Centre de Transbordement Ouest a procédé à l'entretien de ses transstockeurs qui sortent et rangent la marchandise dans les rayonnages élevés. Près de 6000 palettes ont été déplacées temporairement.
– Notre département Disposition, qui coordonne les trajets de nos camions, a changé de logiciel de disposition Testé de façon intensive avant son adoption, ce logiciel est une solution fiable pour les années à venir. La stabilité sur le long terme fait partie de nos objectifs phares. Nous sommes
ÉVÉNEMENT DIALOGUE À L'HÔPITAL
Pistor est partenaire n° 1 en Suisse de la restauration hospitalière. Cette année, nous avons organisé le premier «Dialogue à l'hôpital» destiné à ce secteur d'activité. Ce premier événement de formation et de réseautage a réuni 50 cheffes et chefs de cuisine et responsables d'établissement à l'hôpital cantonal de Baden. Les interventions d'Alice Rufer Hohl et de Matthis Mölleney, professionnels du secteur, étaient axées sur la pratique. Damian Betschart a animé les échanges. Les personnes sondées ont noté la manifestation «bonne» à «très bonne». Nous remercions tous les participants et leur donnons rendez-vous pour une deuxième édition.





heureux des progrès accomplis dans ce sens cette année et remercions toutes les personnes concernées pour leurs efforts.
...
que vous ayez jamais goûté
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
CHEZ PISTOR

Cet été, dans le cadre de l'opération «Bike to Work», nous avons parcouru 6925 km à vélo et économisé 997 kg de CO2
La réponse à la baisse de la consommation de viande de porc !
La viande des porcs nourris avec des herbes spéciales a non seulement un goût excellent, mais elle perd également moins de jus, est plus tendre et peut être conservée plus longtemps.
En savoir plus sur:
Restaurant Hut
8610 Uster restaurant-hut.ch

Depuis mai 2025, une équipe internationale cuisine ses recettes préférées au Restaurant Hut. Des personnes issues de l'immigration y concoctent un menu à l'image de leurs traditions culinaires: coloré et surprenant.
Texte: Sara Hübscher
L'institution sociale de l'association «DU für alle» s'engage pour la diversité et l'intégration au quotidien. Les cuisines du monde s'y donnent rendez-vous. Tous les midis, les propositions changent et incluent un menu végétarien. Le lundi, la Syrie est dans les assiettes, le mardi, le Sri Lanka. Les autres jours, c'est au tour de l'Érythrée, de l'Iran, de Madagascar, de l'Afghanistan, du Maroc, etc.
Un large choix de pâtisseries maison est proposé tout au long de la journée. En fin de journée, apéros et drinks variés, y compris sans alcool, invitent à la détente. Le soir, la carte propose des plats élaborés
à partir de produits régionaux de saison, ainsi qu'une assiette «MesaGlobal» représentative de huit pays. Du lundi au samedi, ce restaurant invite donc à explorer les traditions culinaires. Le volet culturel n'a pas été oublié puisque des artistes régionaux de différentes nationalités y exposent. Des événements sont aussi organisés régulièrement avec les acteurs culturels: musique, lectures ou autres. Le Restaurant Hut est une belle preuve que l'intégration passe par l'estime, le travail en commun et une bonne dose de tradition culinaire. C'est un exemple inspirant d'engagement social dans la gastronomie.

Le best-seller: une assiette « Congo» avec soso ya muamba, pilipili ono etelà et loso (poulet, sauce cacahuètes, peperonata aux oignons et riz).
L'assiette «MesaGlobal» réunit:
l'Iran (agneau) l'Érythrée (potée à la poule) Madagascar (brochette de bœuf) l'Afghanistan (biryani) le Maroc (potée aux lentilles) le Sri Lanka (curry au poulet) la Syrie (brochette de légumes) le Congo (voir best-seller)


Pratique pour vous – un régal pour vos hôtes

Qu’il s’agisse d’un bu et déjeuner, du service en hôtellerie ou d’un comptoir de libre-service, grâce aux produits portionnés, emballés proprement et parfaitement dosés, vous pouvez proposer aisément de nombreuses options à vos hôtes.


Trois portions sans gluten







































































Des délices qui unissent. Depuis 1886. www.gastro.hero.ch
























































