Ecrire me fait plaisir.
Mes écrits quotidiens prenaient appui sur un mot, une phrase, une chanson entendue ou un événement marquant de la journée. Ces moments de réflexion, véritables figures imposées me permettaient d’appréhender le monde à un instant T, ce point de vue pouvant évoluer et se contredire avec le temps.
Je m’autorisais à tout dire, me plaçant en retrait, m’octroyant le droit d’être critique, gentil, de mauvaise foi, sans pitié...
J’exprimais à travers ces billets mes propres émotions : Tristesse, joie, colère, sympathie, agacement, malaise.
Plus qu’un acte de communication, ces articles avaient valeur de thérapie.