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Boulogne Tourisme
RUECOQUELIN
RUECOQUELIN
BOULOGNE À VÉLO : MODE D’EMPLOI
Un réseau de pistes cyclables qui s’est développé. La possibilité de louer des vélos électriques et mécaniques, des boxes pour déposer les bicyclettes et partir à la découverte de la ville... Suivez-le guide !
17 km de liaisons réservées à la pratique du vélo ont été créées à Boulogne. Des pistes cyclables, aménagées le long des berges de la Liane. Une autre à l’entrée sud du quartier de Capécure. Cette dernière permet de rejoindre le port et la plage d’un côté et les berges de la Liane de l’autre. Côté port, le pont de l’Entente Cordiale et la passerelle du Pont Marguet sont équipés de voies vertes permettant la bonne cohabitation entre les piétons et les cyclistes.
Partout en centre-ville, des bandes cyclables ont été matérialisées, et la municipalité a fait réaliser des pictogrammes pour sensibiliser les automobilistes à la présence des cyclistes. 1000 pictos sont dessinés dans le centre-ville pour rappeler aux automobilistes d’être prudents.
Où ranger ma bicyclette ?
17 sites sont disponibles (parvis Victor Planchon, square Auguste Mariette, place Dalton, place Navarin, jardins de Nausicaà, place Godefroy de Bouillon, gare des Tintelleries, piscine municipale, bois Farjon...) Ils accueillent 55 appuis vélos, ainsi que 14 boxes consignes avec cadenas.
À proximité du parking du pôle Capécure, deux parcs à vélos fermés et sécurisés proposent une centaine de places de stationnement.
En lien avec la CAB, 30 places ont également été créées à la gare SNCF. Organisés sur deux étages, ces racks à vélo sont sécurisés avec un accès par la carte Pass Pass - TER.
Comme dans toutes les villes touristiques, Boulogne-sur-Mer dispose de plusieurs lieux propices à passer un bon moment en famille ou entre amis autour d’un verre.
Le printemps et les beaux jours de plus en plus nombreux nous poussent à profiter autant que possible des terrasses pour boire un verre au grand air.
Comme toutes les villes de sa taille, Boulogne-sur-Mer présente plusieurs secteurs plutôt bien dotés et réputés pour leurs établissements.
À tout seigneur, tout honneur : la place
Dalton et ses environs font battre le cœur de Boulogne tout au long de l’année avec des rendez-vous réguliers comme son marché ou les événements qui rassemblent les foules (Fête de la musique, festivités de Noël, etc.).
Dès que vient le week-end ou quand le soleil pointe son nez, les terrasses fleurissent face à l’église Saint-Nicolas. C’est un point de rencontre pour celles et ceux qui veulent passer un bon moment.
Face au port de plaisance, la place Frédéric Sauvage permet également de s’installer confortablement pour prendre une consommation. Les bars sont nombreux et, si le mythique bar Hamiot n’est plus, une
guinguette occupe sa terrasse à l’approche de l’été.
Les alentours du théâtre Monsigny et surtout la rue qui porte son nom sont un autre lieu prisé par les habitués. Il y a foule pour certains grands rendez-vous, comme la Saint-Patrick qui jouit d’un certain attrait à Boulogne.
Après la ville basse, prenez de la hauteur en partant découvrir l’intérieur de la vieille ville. Les murs des fortifications recèlent plusieurs bonnes adresses dont la réputation a parfois franchi les frontières de la ville.
Entre la cathédrale et l’hôtel de ville, vous trouverez de quoi faire quelques étapes où vous dégusterez par exemple les bières qui font le renom de la région.
Pépite de la Côte d’Opale, Boulogne dispose depuis plusieurs années de son bar de plage : c’est le lieu rêvé pour se prélasser face à la mer et, pourquoi pas, admirer un coucher de soleil sur fond de jetée. L’été, on peut également fréquenter le bar saisonnier de Nausicaa.
Mais vous pouvez-aussi privilégier votre troquet favori, du haut du moulin Wibert en passant par Bréquerecque, ou franchir la porte d’un bistro de quartier pour passer un bon moment avec les Boulonnais.
Toute l’année, les amateurs de produits frais et de spécialités locales et exotiques ont rendez-vous au port pour remplir leurs charriots à roulettes.
Si le marché de la place Dalton s’impose comme l’aîné des marchés boulonnais, son petit frère du quai Gambetta est une innovation beaucoup plus récente : il date quand même de près d’une vingtaine d’années. La requalification des bords de Liane voulue par la municipalité a permis de tester l’idée d’un marché estival, exclusivement de bouche. La formule a immédiatement rencontré le succès, le rendez-vous du quai Gambetta s’est imposé tout au long de l’année. Des stands de produits laitiers, aux charcuteries traditionnelles, en passant aux pains frais et croustillants, les achalandages variés et locaux font la richesse du lieu. Les visiteurs peuvent également s’accorder des moments gourmands autour de diverses dégustations. Si l’exotisme est de mise avec les acras de morue, l’évasion est tout autant au rendez-vous autour d’un plateau d’huîtres.
Le dimanche, les habitants du Chemin Vert n’ont pas besoin de descendre au port pour faire leurs emplettes. Producteurs, primeurs et marchands s’installent véritablement à leurs portes, au marché de la place Vignon, un rendez-vous petit par la taille, mais où l’offre est variée.
Un marché des créateurs l’été
En juillet et en août, la Ville de Boulognesur-Mer organise son marché semi-nocturne dédié aux artisans et aux créateurs.
Ce marché réunit depuis plusieurs années une vingtaine d’exposants avec des spécialités très diverses (scrapbooking, tourneur sur bois, peintre, bougies fait main, relieur artistique, tresses pour enfants, objets de décoration, etc.). Tous sont originaires de la Côte d’Opale.
Les différents stands sont installés sur la promenade qui entoure le Centre national de la Mer.
LE PLAISANCE
CAFÉ - BRASSERIE DE CUISINE TRADITIONNELLE
vous accueille tous les midis, les vendredis et samedis soirs, dans une ambiance familiale
Plusieurs phases de réaménagement du centre-ville ont déjà été effectuées mais ce que les Boulonnais voulaient entendre depuis des années a enfin été annoncé début 2025 : la réouverture de l’espace des Nouvelles-Galeries.
Ce commerce emblématique ouvert en 1905 s’appelait à l’origine la « Galeries des deux Passages », et grande nouveauté pour l’époque, on y vendait de tout. À l’instar de beaucoup de bâtiments historiques à Boulogne-sur-Mer, les bombardements de la Seconde Guerre mondiale ont complètement détruit l’établissement. Il a été transféré provisoirement sur l’esplanade Mariette, jusqu’à sa reconstruction, à cheval entre les rues Adolphe-Thiers et Victor-Hugo, en centre-ville.
Le nouveau magasin a été construit sur trois niveaux, offrant plus de 4 000 m² de surface. Il pouvait accueillir jusqu’à 1 600 personnes en même temps.
Après plusieurs décennies qui ont marqué l’esprit des Boulonnais, l’enseigne a fermé ses portes le 31 janvier 2004, signant ainsi la fin de longues années de présence et fermant, par la même occasion, le passage commerçant qui permettait de relier entre elles les rues Adolphe-Thiers et Victor-Hugo.
Après cette fermeture, les locaux commerciaux des Nouvelles-Galeries ont accueilli successivement trois enseignes : Chapître (devenu par la suite Forum avant sa fermeture) installé dans les sous-sol du bâtiment, Spar, et enfin H&M. Depuis la fermeture de H&M en 2017, le bâtiment est resté inoccupé. La ville souhaitait racheter ce bâtiment pour y développer un projet de développement du centre-ville.
Ce projet s’est enfin concrétisé en 2023. La mairie a pu enfin se porter acquéreuse du bâtiment en s’appuyant sur la SEM (Habitat du Littoral et Urbavilléo). Désormais, les projets sont ouverts et cette grande surface commerciale va pouvoir redevenir le coeur battant de la cité, au cours des prochains mois et pour les prochaines années.
Un club de sport et des commerces C’est le club Fitness Park qui va s’installer le premier, au sous-sol des « NouvellesGaleries », dans un espace de 1 700 m². Fitness Park, est une franchise déjà implantée
dans les Hauts-de-France, notamment à Lille et à Arras. Originaire de Cergy-Pontoise, Bilal Arif, le franchisé qui sera à la tête de la salle, explique que « l’emplacement est idéal, au cœur d’une ville connue et reconnue. »
De son côté, le maire de Boulogne se réjouit de cette arrivée. « C’est une renaissance pour cet espace art déco. Cela permettra à ceux qui ont des souvenirs des Nouvelles galeries de s’en créer de nouveaux. » Le bâtiment, propriété d’Urbaviléo, va connaître un lifting en profondeur durant les prochains mois.
Au dernier trimestre de 2025, l’ensemble devrait avoir un tout autre aspect. Le maire en a profité pour annoncer la suite du programme de réhabilitation du bâtiment, et notamment le projet phare qui consiste à rouvrir le passage couvert qui lui, appartient au domaine public. « C’est une priorité pour nous », détaille Frédéric Cuvillier. L’idée est de créer des cellules commerciales tout le long de ce passage. Des cellules économiquement accessibles, et qui créeront une activité commerciale, ou autre, qui contribueront à redynamiser le centre-ville de Boulogne.
Découvrez l’Océan qui bat en vous.
aquarium | expositions | animations | ateliers
LE CHARME DES AUBETTES À POISSONS
Partez à la rencontre des artisans marins-pêcheurs et poissonniers. Vous les trouverez dans les aubettes à poissons, construites le long du port, sur le quai Gambetta.
Les aubettes à poissons sont le meilleur moyen aujourd’hui de vous fournir en poissons frais, dont une grande partie est pêchée sur nos côtes. Vous êtes directement au contact des producteurs et des professionnels du poisson. Ils vous conseillent, et préparent les poissons à la demande. Chaque matin, hormis le lundi, sur leurs étals ils vous proposent ce que le port de Boulogne à de meilleur à vous offrir. On y trouve tous les poissons, crustacés et coquillages de saison, et arrivés par de plus gros bateaux, des produits plus lointains. Les aubettes sont un lieu de convivialité et d’échanges avec les commerçants. Le marché du dimanche, ses exposants et ses chalands ajoute une aura supplémentaire à ce microcosme portuaire. Ajoutez-y une touche de soleil, et le tableau est parfait. Il y a 25 aubettes reconstruites au début des années 2000. Elles sont situées le long du port, là où les artisans-pêcheurs débarquent la pêche du jour. Ces cabines sont des étals qui permettent aux marins-pêcheurs de vendre une partie de leur pêche du jour. Au départ, il n’y avait que des pêcheurs mais
les bateaux artisanaux disparaissant peu à peu, seuls huit bateaux restent affiliés à ces aubettes. Les autres sont occupées par des artisans-poissonniers. Valérie y représente le bateau le Laurent-Geoffrey, qui appartient à sa famille. Tous les jours, elle vend le produit de leur pêche. Cet un univers où elle évolue depuis plusieurs années et qu’elle connaît très bien. Valérie apprécie cet esprit de convivialité qui règne entre les clients et les pêcheurs. La clientèle touristique est aussi de plus en plus présente et c’est un bonus que ces artisans apprécient. Le marché du dimanche, et son côté convivial très travaillé, apporte une touche de bonne humeur supplémentaire. Ce jour-là, les promeneurs et les acheteurs se font encore plus nombreux. Une grande partie des aubettes sont occupées par des poissonniers, comme Franck et sa fille Marouchka, qui y évoluent aussi depuis plusieurs années. Ces artisans sont dans leur monde, et ils vous invitent à y pénétrer, le temps d’une promenade et guidés par l’envie de manger du poisson frais, préparé avec soin.
Le quartier emblématique de Capécure a vécu plusieurs vies.
Aujourd’hui le centre névralgique de l’activité économique liée à la pêche, il est appelé à devenir aussi, dans sa frange, un quartier touristique.
Rattaché à la commune de Boulogne en 1815, Capécure, était avant la guerre, un secteur à l’allure hétéroclite. À la fois lieu d’habitation et de travail, des habitations, des industries, des ateliers de marée s’y entremêlaient, tous attirés par la proximité de l’infrastructure portuaire et installés au gré de la disponibilité de l’espace. Dès 1942, la destruction partielle du lieu ciblé par les bombardements alliés avait inspiré aux reconstructeurs l’idée de le transformer en quartier industriel. Les usines de salaison et les ateliers de mareyages y ont trouvé leur place et ont transformé peu à peu l’ancien faubourg en véritable zone industrielle, reliée à un faisceau de communications routières et ferroviaires. L’aménagement de Capécure a suivi des règles strictes d’urbanisation de l’agglomération qui imposaient l’uniformisation des parcelles constructives. À l’aube du XXIe siècle, Capécure a bénéficié de nouveaux aménagements.
Les travaux portaient sur la reconstruction et la création d’équipements collectifs modernes et performants. La modernisation
des accès portuaires (bassins et écluses), et l’aménagement des voies de circulation et des espaces de stationnement.
Projet d’extension du centre-ville Au XXIe siècle, la ville s’est à nouveau penchée sur le réaménagement et l’évolution du quartier de Capécure. Nous sommes au début des années 2010. Il s’agit de réhabiliter l’espace de la gare maritime, inutilisée depuis des années, et aussi tout le quartier qui relie le port jusqu’à la cité urbaine de Damrémont.
L’idée est de concevoir un quartier touristique qui regrouperait de nouvelles structures de loisirs et hôtelières dans un même endroit. Un quartier pratique, facile d’accès et directement lié au centre-ville actuel par les deux ponts historiques : le pont Marguet et le pont de l’Entente Cordiale. Ce dernier a d’ailleurs été réaménagé avec une partie couverte, pour rendre la balade plus agréable.
Les deux quartiers sont ainsi totalement accessibles à pied, en garant sa voiture sur les parkings périphériques gratuits prévus à cet effet.
Une résidence d’habitation « Le Mutinot » a également vu le jour, devant le port et à deux pas du cinéma Megarama, elle propose 52 logements. Une seconde résidence « Le Lilas » est en cours de construction. L’offre est complétée par une résidence seniors « La rose des vents » qui offre tous les équipements pour les personnes âgées autonomes.
Le casino Golden Palace
Implanté le premier et depuis plusieurs années sur la place de la République, le casino propose des espaces de jeux de table, roulette et Blackjack électroniques et bien-sûr, les machines à sous et un restaurant. Le casino est aussi impliqué dans la vie culturelle boulonnaise. Il est en effet partenaire de la programmation culturelle de la ville de Boulogne ou encore du Festival de la Côte d’Opale et propose plusieurs spectacles dans son espace événementiel durant l’année.
Ce lieu incontournable plaît autant aux Boulonnais qu’aux touristes de passage.
Les commerces
Côté commerces, Place de la République et au sein de Capécure on trouve la boulangerie Sophie Lebreuilly, la Poissonnerie gourmande, le restaurant Les trois brasseurs, contiguë au Mégarama, et qui a ouvert ses portes en novembre 2024. Vous pouvez aussi vous approvisionner en saumon, haddock et autres produits de la mer transformés chez Bourgain & fils, JC David, la fromagerie Philippe Olivier, etc.
Un parc de loisirs pour 2027
Un projet de complexe de loisirs est sur les rails et devrait voir le jour en 2027. Il comprendra un bowling de 12 pistes, une vague de surf (la première en intérieur dans le Pas-de-Calais), un laser game, un trampoline, un escape game, un kids park… Il se trouvera a proximité de l’Embarcadère, du cinéma Mégarama et du casino Golden Palace.
EN CATAMARAN
La société britannique
SailLink relance les liaisons transmanche entre Boulogne-sur-Mer et Douvres. Les traversées se font à bord d’un catamaran avec une capacité de transport limitée.
Ne parlez plus de serpent de mer : depuis le mois d’avril, il est de nouveau possible de traverser la Manche à partir du port de Boulogne-sur-Mer. Sur le quai Gambetta, on voit désormais régulièrement un catamaran. Sur sa voile, Dover Boulogne-sur-Mer, deux noms de villes reliées par deux flèches.
La société SailLink a relancé le transmanche Boulonnais, à l’arrêt depuis quinze ans. Dès 2019, un entrepreneur britannique qui vit en Suisse, Andrew Simons, a l’idée de proposer des traversées transmanche à bord d’un voilier équipé d’un moteur électrique. Il crée SailLink. Son objectif ? Lancer une offre « conçue pour les piétons et les cyclistes », à raison d’un aller-retour quotidien entre avril et octobre.
SailLink a investi dans Echoes, un catamaran à voile rapide de 17 mètres de long et 9 mètres de large, qui se trouvait à Marseille.
La capacité n’a rien de comparable à celles des ferries au départ de Calais. Et ce n’est
pas la volonté de SailLink, qui s’adresse plutôt à des personnes qui ont le temps, des touristes, notamment. Seuls 12 passagers pourront monter à bord du catamaran, avec 12 vélos.
Le voilier dispose d’un cockpit abrité et d’un espace intérieur pour permettre le transport des bagages et des bicyclettes. Mais mieux vaut prévoir le coupe-vent et une tenue confortable, pour monter à bord. Il faudra également être patient.
Entre quatre et cinq heures sont nécessaires pour relier les deux ports. Le tarif ? Il faut compter 100 euros (85 livres) pour la traversée simple, et 18 euros de plus environ (15 livres) pour emmener un vélo. Un prix élevé, que SailLink justifie en expliquant que ce catamaran est « une attraction à part entière, puisqu’il sera même possible de participer à la navigation ». Les réservations se font sur le site de la société.
Cité portuaire, bordée par la mer, Boulogne n’en est pas moins une ville tournée vers la verdure et la biodiversité. La cité compte une quinzaine de jardins : panoramiques, intimistes, paysagers... Il y en a pour tous les goûts.
Le jardin Auguste Mariette
Aux pieds des remparts 1400m² de jardins s’étendent pour rendre hommage à l’égyptologue né à Boulogne-sur-Mer. Le jardin s’ouvre sur une allée qui débouche sur la pyramide en pierres bleues de Soignies (marbre) qui supporte la statue d’Auguste Mariette érigée en 1882. Une reproduction du Nil se déroule sur la droite, derrière la pyramide. Un bassin de 78m de long végétalisé avec différentes plantes aquatiques. Ce bassin est traversé par deux petits ponts en bois. Sur un plateau de 15 cm de hauteur, s’élève une réplique de la pyramide de Saqqarah, la plus ancienne des pyramides d’Egypte. Le bassin à lotus, fleur d’eau incontournable en Egypte vient compléter le jardin.
Le jardin Valentine Hugo Un endroit charmant, bucolique à souhait et hors du temps ! Il est situé en ville fortifiée, derrière la bibliothèque des Annonciades.
C’est l’ancien jardin du couvent, rebaptisé du joli nom d’une artiste-peintre boulonnaise, Valentine Hugo (née Gross 1867-1968).
Le jardin Bucciali Niché entre deux maisons, il faut le chercher, mais il vaut le détour. Un réaménagement, le passage Suzanne, a permis de le rendre plus visible. Blotti au bas du vallon Notre-Dame et connu sous le nom de Tivoli. Des bals, très fréquentés, y étaient donnés au XIXe siècle. Joseph Bucciali (1859-1943) était le titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Boulogne. (Accès par la rue de Tivoli, le boulevard Auguste Mariette et le chemin du Vallon Notre-Dame par le rond-point du Dernier sou).
La Promenade Charles Dickens C’est le chemin qui court au sommet des remparts et qui offre un lieu de promenade bucolique, en même temps qu’un point de vue apprécié sur la ville. Réaménagée, la promenade s’appelle désormais « Promenade Charles Dickens », référence au lien qui unit la ville et l’écrivain anglais du XIXe siècle qui passa trois étés à Boulogne-sur-Mer entre 1854 et 1856.
La danse, sous toute ses formes, se révèle au printemps sur le territoire boulonnais. Du 29 mai au 1er juin, la danse est dans la rue, pour le plaisir des yeux. Plusieurs Cies et spectacles gratuits sont à découvrir. Profitez !
Cie Pyramid à Neufchâtel-Hardelot, le 29 mai à 17h à la base nautique
Entre danse hip-hop, burlesque et théâtre d’objets, Trajectoires met en scène cinq personnages dans des tableaux saisissants de poésie et d’énergie. Trajectoires nous offre une expérience immersive, une invitation à l’émerveillement et à la contemplation.
Cie Bilbobasso « Amor » ou « A mort » ? le 29 mai à 22h place Dalton, Boulogne-sur-Mer
Un couple dans une arène. Pas mal d’années de mariage au compteur, le temps a fait son oeuvre, et aujourd’hui, les nerfs à vifs ils sont prêts à s’étriper. Chez eux tout est prétexte à s’enflammer !! Faire la cuisine, laver le linge, passer l’aspirateur, toutes ces actions et ces objets du quotidiens se retrouvent au centre d’une grande corrida domestique et fantasque où flammèches, fumées et étincelles colorées rehaussent la banalité de la situation en un réel feu d’artifice.
Cie Diptik, le 30 mai à 21h et le 31 mai à 17h, au parc du Mont Soleil à Outreau
Des pas qui frappent le sol avec force et
élégance, tête haute, vêtements colorés, soigneusement ajustés. L’élan des danses traditionnelles, par leur forme concentrique, façonne la scénographie.
L’énergie des danseurs circule entre la périphérie et le centre. Habités par cette force collective, leurs voix et leurs mouvements deviennent des projectiles qui dénoncent les supplices et les injustices. DJ SET au parc du Mont soleil en amont du spectacle à partir de 19h
Cie G. Bitaki, le 1er juin à Wimereux à 16h - Digue espace Malahieude Vêtus de costumes blancs, armés de pelles à neige, le maïs comme matière à penser, ces quatre hommes nous invitent à traverser les lieux comme des époques dans un étonnant voyage chorégraphique et musical. Satire intemporelle de notre rapport à l’argent et au pouvoir, il donne à voir les évolutions relationnelles de personnages confrontés à une abondante source d’or jaune… qui va tour à tour les mener au plaisir, à l’extase, à la jalousie, et finalement à leur perte.
Bainana
G.Bistaki
AVEC LE PÔLE PLAGE, DES ANIMATIONS
POUR TOUS, TOUT L’ÉTÉ
Chaque été, le Pôle Plage propose une très large gamme d’activités au grand public, en particulier aux familles. Des animateurs et des équipements spécifiques permettent de s’adonner à plusieurs sports.
Impossible de s’ennuyer aux beaux jours sur le front de mer à Boulogne.
Chaque été, l’équipe du Pôle Plage s’installe au pied de Nausicaá pour offrir aux plaisanciers une foule d’activités.
Un groupe d’animateurs diplômés est présent tous les jours et propose des activités diverses sur le terrain de jeu : ateliers de maquillage, de jeux collectifs (type Koh-Lanta), courses au trésor, etc.
Va y avoir du sport
Les animations sont évidemment accessibles aux enfants, mais les parents sont les bienvenus pour partager ces bons moments. Ils peuvent même participer à un babyfoot géant avec leur progéniture et les animateurs.
Un village de châteaux gonflables complète le dispositif avec plusieurs équipements accessibles tout au long de la semaine.
On trouve aussi depuis deux étés un minitrampoline.
Le Pôle Plage est aussi le bon endroit pour pratiquer des activités sportives au grand air. Plusieurs terrains sont installés sur le sable pour se lancer dans des disciplines aussi diverses que le foot, le handball, le volley, le badminton ou le tir à l’arc. Il suffit de s’adresser à la cabane des animateurs pour récupérer ballons, raquettes, volants et autres accessoires avant de jouer.
L’équipe propose par ailleurs des séances de yoga le mercredi matin et des séances de zumba deux fois par semaine.
Chaque été, le Pôle Plage propose une très large gamme d’activités au grand public, en particulier aux familles. Des animateurs et des équipements spécifiques permettent de s’adonner à plusieurs sports.
L’ensemble des animations du Pôle Plage est gratuit. Le Pôle Plage est situé à côté du CAJ. Il est ouvert de 10h à 19h, tous les jours de la semaine.
LE FESTIVAL DE LA CÔTE D’OPALE, VITRINE DE LA SCÈNE MUSICALE FRANÇAISE
Chaque été, le port de Boulogne vibre au rythme de ce que la scène française à des meilleur à offrir. Gims sera la tête d’affiche de cette édition 2025 qui se tiendra du 10 au 13 juillet, sur le site plein air de l’Embarcadère.
Gims, Kyo, Ben Mazué, Tiakola, Barbara Pravi, Adé ou encore, Alain Chamfort... C’est encore un programme éclectique et multigénérationnel qui nous est proposé cette année. Le choix offert à tous de passer une ou plusieurs soirées, avec des artistes français emblématiques d’un univers musical qui nous plaît.
Lors de la dernière édition, les programmateurs ont modifié la structure du festival. Ils proposaient trois artistes par soirée, qui partagaient le même univers musical. Le FCO a également adapté sa configuration à un nouveau lieu : l’esplanade de l’Embarcadère. La scène a changé de sens, elle s’est tournée vers l’esplanade. Et c’est un village, comportant des bars et plusieurs food-trucks qui accueille désormais les visiteurs. Une configuration qui a trouvé son public en 2024. Et cette édition semble bien partie puisqu’au mois de février, cinq mois avant l’ouverture du Festival de la Côte d’Opale, plus de 11 000 places avaient déjà été vendues.
4 soirs, 4 ambiances
Cette année, Gims et ses hits planétaires : Bella, Spider, Sapés comme jamais et J’me tire, débarquent à Boulogne-sur-Mer. L’artiste sera présent le samedi 12 juillet sur la scène du FCO.
Ben Mazué, avec son tube Gaffe aux autres, et Barbara Pravi et sa chanson Voilà, seront présents le 10 juillet, rejoints par Alain Chamfort. Vous vous souvenez sûrement de Manureva, Le temps qui court ou encore Bambou... Le chanteur français de 75 ans qui a commencé dans sa carrière dans les années 70, n’est plus à présenter (sauf peutêtre aux plus jeunes et encore...)
Le jeune rappeur Tiakola, connu notamment pour son titre Mélo, sera la vedette de la soirée du 11 juillet avec Arma Jackson et Asfar Shamsi en première partie.
Kyo, le groupe pop rock qui s’est fait connaître dans le début des années 2000 viendra clôturer le festival, le dimanche 13 juillet. « Avec des hits intemporels comme Le Chemin, Dernière danse ou encore Contact, Kyo a marqué des générations avec son style unique et ses textes puissants.
Une énergie sur scène à couper le souffle pour un live qui s’annonce mémorable », promettent les organisateurs du festival sur le compte Instagram festivaldelacotedopale. En première partie du groupe, c’est Adé, chanteuse du groupe Thérapie taxi qui continue sa carrière en solo, qui est annoncée. Elle « enflammera la scène du FCO avec son nouvel album “INSIDE OUT MVMT” et ses mélodies entêtantes », prédisent les organisateurs.
Festival de la Côte d’Opale, du 10 au 13 juillet 2025. Retrouvez toutes les infos, la programmation et la billetterie sur festival-cotedopale.fr
LE POULPAPHONE VOUS
DONNE RENDEZ-VOUS
À L’EMBARCADÈRE
LES 12 ET 13 SEPTEMBRE
Le festival de musiques actuelles
Poulpaphone est de retour à l’Embarcadère où il avait posé ses valises en 2024. Le concept reste le même : une grande scène et une plus petite, et deux soirs de concerts. Au-dehors, le village du Poulpa, ses foodtrucks et sa music box permet au festival de garder la connexion avec l’environnement portuaire qui lui est cher. Ajoutez à cela une programmation toujours plus diversifiée, qui oscille entre rap, pop, rock, reggae. Comme toujours, la tendance sera festive et le dance floor au centre de toutes les attentions. Côté programmation cette année on attend notamment Naza (rap), Miki (pop), Kompromat (électro), Inspector Cluzo (rock) et Bagarre (électro).
La programmation complète et les tarifs ne nous étaient pas connus au moment du bouclage de ce magazine. Renseignements sur poulpaphone.com. Pass 2 jours et des tarifs préférentiels sur l’appli Pass culture.
LE FCO A BIENTÔT 50 ANS
Créé en 1976, le Festival de la Côte d’Opale fêtera ses 50 ans en 2026. À l’origine, le FCO a été créé pour donner une identité à la Côte d’Opale, favoriser les échanges entre les habitants de Dunkerque à Berck et porter haut les couleurs de la scène musicale française. Depuis quelques années il s’est recentré sur Boulogne-sur-Mer grâce au soutien notamment de la Communauté d’agglomération du Boulonnais et du Conseil Régional des Hauts-de-France. Il continue de mettre à l’honneur la chanson française dans toute sa variété, et pour toutes les générations.
Le palais des spectacles fait les beaux soirs de la vie culturelle boulonnaise et s’impose en offre complémentaire à la programmation artistique du théâtre Monsigny et du Carré Sam.
17 mai - The rabeats
En 1999, les Rabeats ont décidé de reprendre la musique des quatre garçons de Liverpool sur scène par pur plaisir. À cette époque, les quatre amis ne se doutaient pas qu’ils venaient de s’engager dans une extraordinaire aventure qui allait durer des années et passer à une vitesse vertigineuse. Cette tournée événement qui s’annonce comme un bouquet final passe par l’Embarcadère en mai
31 mai - Marcel et son Orchestre
En jouant et mélangeant des milliards d’influences, Marcel et son orchestre aura inventé le Ragga billy, le trash-opérette, la country-sélectif et le Blouck (Black-zouc). Volontiers décadents, raffolant du mauvais goût, les Marcel s’appliquent pour faire mauvais genre. Ils se régalent de nos fautes, appuient là où ça fait mal.
3 octobre - Queen, the unique symphonic celebration !
Des Chanteurs dignes du grand Freddie des choristes endiablés et un public déchainé ! C’est « 2000 voices for Queen symphonic ! » Plus qu’un concert, un véritable spectacle à nul autre pareil, avec bien sûr, tous les grands succès du groupe mythique, mais surtout une interprétation unique, et une ambiance de feu !
15 octobre - Marie s’infiltre/Culot
L’humoriste s’est fait connaître en 2017 sur les réseaux grâce à ses vidéos satiriques, comiques et politiques sur la société française et l’actualité en général. Son créneau est de révéler les contradictions et l’absurdité comique du quotidien. Marie va toujours droit au but et ose ce que personne n’ose.
Les 8 et 9 novembre, l’association Brick Opale organise au palais des sports de Damrémont une superbe exposition de dioramas de LEGO®. Un rendez-vous interactif, avec des défis constructifs.
Amateur de petites briques LEGO® et de constructions monumentales ce rendez-vous est fait pour vous, et cette exposition saura émerveiller tous les visiteurs passionnés par ce jeux. Durant ce week-end, vous pourrez vous plonger dans le « multiver » des LEGO®, avec une exposition qui s’étalera sur près de 2000 m². Plusieurs constructions réalisées par des collectionneurs seront à découvrir. Des défis constructifs seront proposés aux visiteurs, inscrits au préalable, et un concours LEGO® masters en duo parent/enfant. 50 exposants vous inviteront à pénétrer dans les univers de Star Wars, Marvel, City, médiéval, botanic, etc. La participation à la réalisation d’une fresque collaborative en briques LEGO® sera proposée aux visiteurs qui seront accompagnés par l’association Ludibrick. Plusieurs animations différentes vont se dérouler au cours du week-end : Jeux de société, tombolas, blind tests, etc. Des mascottes, une structures gonflables LEGO®, buvette et restauration sur place avec la présence de plusieurs foodtrucks.
« Les LEGO® datent des années 1950,
lance Aurélie Lefebvre, responsable de l’association et leur succès ne s’est jamais démenti. Aujourd’hui, près de trois générations successives s’intéressent à ce jeu, et peuvent partager une passion commune. » Ce rendez-vous est également l’occasion d’accueillir des invités exceptionnels comme Aurélien Ringelheim, acteur de doublage et voix de Kaï dans le film d’animation « Lego Ninjago » et de Sacha dans « Pokémon ». Sébastien, le gagnant de l’émission LegoMasters saison 1, Cédric, participant de la saison 3. Ce rendez-vous sera l’occasion de passer un excellent moment en famille, tout en faisant une bonne action car 1€ du prix d’entrée sera reversé au Téléthon.
EN PRATIQUE
Imagin’En Brick, les 8 et 9 novembre 2025 au palais des sports de Damrémont. Tarif : 5€ l’entrée, dont 1€ sera reversé pour le Téléthon. (une surprise offerte aux 100 premiers enfants/jour). Entrée gratuite pour les moins de 10 ans. Renseignements sur la page facebook Brick Opale.
La musique sous tous ses genres trouve un écrin cet été avec Fantaisies au jardin, une série de concerts en plein air et en vieille ville. Il y en aura pour tous les goûts.
Héritier des concerts organisés dans la cour du château musée, le jardin Valentine Hugo accueille chaque dimanche après-midi la belle programmation concoctée par le service culturel de la Ville de Boulognesur-Mer. Découvrez ici le menu des réjouissances.
13 juillet - Sing Sing, Margaux Liénard et Julien Biget Quartet, Un voyage aux origines du blues ;
20 juillet - Gainsb’art Musique et peinture hommage à Gainsbourg ;
27 juillet - C’est comme ça ! Les Rita Mitousko revisité (création FAJ#2025) ;
3 août - The Mojo Soul Band Quartet blues & soul ;
10 août - The Blues Nuts Quartet jazz, entre compos et standards ;
17 août - Mathieu Teteu Duo autour des musiques brésiliennes.
Les concerts ont lieu de 16h à 17h, ils sont gratuits. Possibilité d’apporter son siège. Les chiens ne sont pas admis même tenus en laisse.
Jardin Valentine Hugo. Rue Guyale en ville fortifiée. Infos : 03 21 87 73 11 ville-boulogne-sur-mer.fr
La tradition de la cavalcade du 15 août est inscrite dans la mémoire des Boulonnais depuis maintenant plus d’une bonne quarantaine d’années.
C’est une grande exploration tout autour du monde que l’on peut faire en restant tranquillement sur le bord de la rue. Depuis des décennies, la municipalité profite de la douceur estivale pour organiser une grande parade dans les rues du centre-ville.
Fanfares musicales, groupes bigarrés, danseuses, acrobates aux costumes extraordinaires ou encore machines et personnages loufoques… C’est le cocktail que propose la ville de Boulogne-sur-Mer pour s’émerveiller en famille ou entre amis.
Chaque année, le thème est différent et l’événement réunit une quinzaine de troupes d’artistes venues de France et du monde entier. Ils étaient près de 350 à éblouir les spectateurs l’an dernier dans un cortège
long d’un kilomètre et demi. La Ville tient à un renouvellement des artistes chaque année pour surprendre les spectateurs.
Comme d’habitude, le départ est programmé à 16h, rue des deux Ponts, pour une grande déambulation dans les rues du centre-ville de Boulogne-sur-Mer, avec plus d’une heure trente de spectacle jusqu’au pont Marguet. Une centaine d’agents de la municipalité sont mobilisés pour que le cortège se déroule dans les meilleures conditions.
La cavalcade est définitivement un événement attendu et plébiscité par les Boulonnais et les touristes : jusqu’à 15 000 personnes y assistent chaque été.
Boulogne perpétue une tradition vieille de 150 ans. Une revue humoristique patoisante qui raconte des épisodes de l’actualité locale boulonnaise. Ce spectacle est composé de sketchs et de chansons écrites en patois.
Créée au XIXe siècle, la revue patoisante locale a connu son apogée dans les années 1920 et 1930. La revue est un pur spectacle de music-hall, avec des comédiens, des musiciens et des danseurs, à cette particularité près que les textes sont interprétés en patois local. On y campe des personnes connues dans Boulogne, avec des situations très locales, et dans un patois compris de tous.
À l’origine, plusieurs revues étaient jouées chaque année. Depuis les années 1960, La revue est donnée tous les deux ans, au théâtre Monsigny.
Plusieurs auteurs se sont succédés à la tête de ce spectacle, Dominique Pourre et Sylvie Danger étant les derniers en date.
La revue de retour cette année
La revue locale suit un rythme bisannuel et sera donc de retour sur la scène du théâtre Monsigny à partir du 20 septembre. «Arrête ed’ braire », un titre éloquent pour cette nouvelle édition qui va brocarder l’actu et les élus avec humour et fantaisie, comme à l’accoutumée.
Les auteurs se sont inspirés de tout ce qui
a fait l’actualité locale de ces derniers mois et ils nous le restituent à leur manière, en appliquant les codes de la revue qui pourraient tenir en trois mots : perspicacité, humour et bienveillance. Le tout présenté dans un équilibre parfait qui oscille entre sketchs humoristiques, chansons, danses et musique. Et en termes d’événements à commenter à Boulogne, l’année 2025 est servie : Étape du Tour de France le 6 juillet, Course des Caps à la voile, les 200 ans du musée. Et puis, il y a les élections municipales qui se profilent…Bref, c’est un vrai show de près de 2h30 qui vous attend, pour vous immerger dans la culture locale et patrimoniale. Arrête ed’braire, du 20 septembre au 19 octobre au théâtre Monsigny à Boulogne-sur-Mer. Plus d’infos sur revueboulonnaise.fr - Billetterie au théâtre Monsigny ou par mail regiespectacles@ville-boulogne-sur-mer.fr
À noter !
Le Service des Archives municipales de Boulogne-sur-Mer propose une exposition documentée sur l’histoire de la revue Boulonnaise, visible du 21/09 au 12/12.
et donc une appétence certaine pour la vitesse. Les spectateurs pourront en profiter le 27juin lors des runs de vitesse qui démarreront à 11 heures et s’annoncent spectaculaires. « On pourra voir les bateaux voler », s’exclame la coorganisatrice de l’événement, Domitille Hauwen.
Tout au long de la course, chaque bateau sera accompagné d’un « média man » chargé de capturer les moments clés de la compétition. La course des Caps se tiendra tous les deux ans et fera partie du prestigieux calendrier du championnat du monde Imoca Globe Series.
Pour accueillir la compétition, la Communauté d’Agglomération du Boulonnais a lancé la création d’un nouveau ponton entre Nausicaá et les quais des pêcheurs. Ce ponton, long de 336 mètres et d’une superficie de 8700m2, sera positionné à 22 mètres du bord du quai. Il accueillera 15 Imoca (« dont le top 10 du dernier Vendée Globe », s’enorgueillit Domitille Hauwen) ainsi qu’un maximum de 1 500 visiteurs qui pourront, la semaine précédant la course, être au plus près des bateaux et des skippers avec le village de la course. Les pontons serviront par la suite à accueillir des d’autres bateaux, ou voiliers, tout au long de l’année.
LE TOUR DE FRANCE À BOULOGNE, UNE VITRINE XXL POUR LA VILLE
13 ans après, le Tour de France posera à nouveau ses valises à Boulogne. La plus grande course cycliste du monde sur la Côte d’Opale, c’est un événement à ne pas louper.
Alors que l’épreuve 2024 n’était pas encore partie, la nouvelle venait confirmer une rumeur qui courait depuis plusieurs semaines: le Tour de France 2025 partira des Hauts-de-France, plus précisément de Lille. Mais c’est une autre annonce qui a retenu l’attention des Boulonnais. La deuxième étape de la Grande Boucle partira de Lauwin-Planque, traversera en largeur la région, pour un grand final à Boulogne-sur-Mer, le dimanche 6 juillet 2025. Il s’agit là de la plus longue étape du Tour 2025, avec 212 kilomètres.
Changement de maillot à Boulogne
Le 29 octobre dernier, lors de la révélation de l’intégralité du parcours, des détails ont été donnés sur cette fameuse arrivée.
Passage par le boulevard Montesquieu, le viaduc Jean-Jacques Rousseau, le boulevard Diderot, la rue de la Lampe, la Grande Rue, et un final au boulevard Mariette, l’arrivée à Boulogne n’aura rien du sprint massif ennuyeux. « À Boulogne, l’arrivée sera en montée, avec un possible, voire probable changement de maillot jaune », ajoutait
même Christian Prudhomme, organisateur de la plus grande course cycliste du monde.
Pas de pavés au menu, mais quelques bosses qui mettront en difficulté les sprinteurs: la côte de Cavron Saint-Martin, la côte du Haut-Pichot, la côte de SaintÉtienne-au-Mont et la côte d’Outreau seront les quatre montées répertoriées au classement du meilleur grimpeur. Sans oublier des routes vallonnées sur la Côte d’Opale, mais aussi de potentiels coups de vent puissants qui peuvent créer des bordures.
Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, l’assure : « À Boulogne, l’arrivée sera en montée, avec un possible, voire probable changement de maillot jaune. »
À Saint-Étienne-au-Mont, la pente avoisinera les 15 % précise le directeur du Tour. Le maire de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier, a précisé sur les réseaux sociaux que le final dans sa ville sera découperait ainsi : passage par le boulevard Montesquieu, le viaduc Jean-Jacques Rousseau, le boulevard Diderot, la rue de
la Lampe, la Grande Rue, et un final au boulevard Mariette. Après quatre étapes dans la région des Hauts-de-France, le Tour prendra la direction de la Normandie avec une étape reliant Amiens à Rouen. Les villes de Caen, Saint-Malo et Laval feront parcourir la Normandie et la Bretagne. Les coureurs prendront ensuite la direction du centre de la France et Châteauroux, avant de se diriger vers Toulouse et d’attaquer les étapes de montagne, un peu plus au sud, dans les Pyrénées. Enfin, direction les Alpes avec deux arrivées au sommet de tous les dangers pour les favoris avant deux étapes de plat, à Pontarlier et à Paris pour le grand final.
Qui succédera à Peter Sagan?
Cette organisation est une satisfaction pour tout un territoire, à commencer pour le maire de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier:
« Après 1994 et 2012 pour les rendez-vous les plus récents, en 2025 ça sera l’occasion de renouer avec cette ferveur populaire, cette fête populaire, cette fête du sport
qu’est le Tour de France », lâchait en 2023 le maire boulonnais. Depuis, la ville s’active en coulisse pour accueillir au mieux les meilleurs coureurs du monde et la célèbre caravane. Frédéric Cuvillier précisait, en novembre dernier, que l’accueil du Tour de France coûterait près de 110 000 euros à la commune. Une somme qui devrait être amortie par les retombées économiques de cette mise en lumière.
Lors du dernier passage du Tour de France, en 2012, c’est le Slovaque et futur triple champion du monde Peter Sagan qui l’avait emporté, en haut de la Porte Gayole, avec une célébration encore iconique 13 ans plus tard. Un vainqueur plein de punch, c’est également ce que devrait connaître l’arrivée 2025, en haut de la Grande rue et du boulevard Mariette. Neufchâtel-Hardelot, Samer, Isques, Saint-Étienne-au-Mont, Outreau puis Boulogne, c’est une large partie du territoire qui sera arpentée par les cyclistes.
LES TRÉSORS DES MONDES ARCTIQUES À DÉCOUVRIR AU MUSÉE
DE BOULOGNE-SUR-MER EN JUILLET
Le musée de Boulogne qui célèbre ses 200 ans cette année devient une référence sur l’art autochtone Inuit du Canada et de l’île Kodiak en Alaska. Son nouveau parcours sur les mondes arctiques sera visible dès le mois de juillet.
Le musée de Boulogne-sur-Mer célèbre le 200e anniversaire de sa création en 2025. Pour l’occasion, les parcours permanents de ses collections ont été redéfinis et la section grand Nord va être agrandie grâce notamment à deux donations d’importance effectuées par Madame Alice Rogoff et Messieurs Claude Baud et Michel Jacot.
Le noyau de la collection boulonnaise était composé de 250 pièces d’art autochtone d’Alaska collectées par l’explorateur Boulonnais Alphonse Pinart, dans l’archipel de Kodiak et offertes au musée de Boulogne en 1875.
Ce fond constitue aujourd’hui l’une des collections les plus importantes et représentatives des communautés de l’île de Kodiak. Il est aussi le noyau fondateur d’une collaboration entre le musée de Boulogne et les communautés d’artistes et de conservateurs de l’art autochtone d’Alaska.
L’exposition « Alaska » montée en 2016 marquait les 10 ans de cette collaboration. À l’époque, l’Américaine Alice Rogoff, grande défenderesse de l’art autochtone, avait déjà fait don au musée de Boulogne d’une cinquantaine d’œuvres. Elle transmet aujourd’hui le reste de sa collection à ce
même musée de Boulogne qui, à ses yeux, en est le digne receveur puisqu’il porte par ses projets les valeurs qu’elle a toujours défendues.
C’est par un heureux hasard du calendrier que Claude Baud et Michel Jacot, des collectionneurs chevronnés en art Inuit contemporain, ont décidé, eux aussi, de faire une importante donation au musée boulonnais. « Ces collectionneurs contribuent depuis les années 1990 à faire connaître l’art Inuit à travers le monde, confie Elikya Kandot, conservatrice du musée de Boulogne-sur-Mer. Il leur tenait à cœur de céder leur collection à un territoire qui porte un projet de développement de l’art Inuit en France. » Mais le contexte Canadien est cependant différent de celui l’Alaska. « Au Canada, les artistes se sont regroupés dans des coopératives d’art Inuit qui ont contribué au processus de diffusion de cette forme d’art », souligne la conservatrice.
Ces deux donations viennent donc rejoindre la collection initiale du musée léguée par Alphonse Pinart et les œuvres cédées par Alice Rogoff en 2016. Ces apports vont faire du musée de Boulogne un haut lieu de présentation, en France et en Europe, de l’histoire et de l’art de l’île de Kodiak, et de la culture Inuit du Canada.
Pour faire de la place à ces collections, les vases antiques vont gagner la réserve, avec le projet d’être redéployés plus tard, lors d’une exposition spéciale. Une partie de ses vases grecques restera tout de même visible dans le parcours permanent.
EN PRATIQUE
Ce nouveau parcours appelé « Mondes arctiques » sera ouvert au public à compter du 5 juillet 2025.
OBJECTIF 100 FRESQUES POUR LES 10 ANS DU FESTIVAL
Depuis 10 ans, Boulogne-sur-Mer invite des artistes du monde entier à réaliser des fresques étonnantes sur les pignons de maison. Pour fêter cette décennie, la Ville vise les 100 œuvres de street-art.
La ville de Boulogne-sur-Mer a profondément ancré le street-art dans ses gènes depuis le lancement du festival « Street Art – Art urbain » en 2016. Chaque année, la municipalité lance un appel à projets à destination d’artistes locaux et internationaux, dont beaucoup ont une réputation mondiale. La sélection est draconienne.
Une idée qui remonte à loin
Bien avant le festival de street-art, la municipalité s’était engagée dans la création de fresques. On doit la plus ancienne à Jacques Salvignol, ancien directeur de l’École d’Art. Si Jacques Salvignol est l’auteur de cette fresque en 1983, il en avait confié « le carton » et la réalisation à René Bence, peintre en lettres à Wimereux et son apprenti
Jean-Pierre Hennuyer qui était un autre de ses anciens élèves de l’école des BeauxArts de Boulogne-sur-Mer. On peut toujours l’admirer rue de la Lampe, sur un pignon situé au côté droit, à l’angle de la rue du Pot d’Etain.
Au fil des années, Boulogne s’est transformée en une sorte de musée à ciel ouvert. On compte aujourd’hui 84 œuvres réalisées avec des styles très différents : dripping, anamorphisme, peinture classique, etc. La thématique de la mer et de la pêche y est forcément très présente, mais certains artistes s’exonèrent de l’ambiance portuaire de Boulogne pour plonger les passants dans d’autres univers.
Un musée à parcourir le nez en l’air Il ne faut pas se contenter de se balader le nez en l’air pour découvrir tous les trésors du street art boulonnais. Les rues dissimulent un grand nombre de coffrets électriques eux aussi métamorphosés en œuvres d’art. Plusieurs parcours de 1h30 à 4h permettent d’admirer ces fresques, à pieds ou à vélo. Une application permet de découvrir tous leurs secrets. On peut préférer une visite guidée (d’une durée de 2h30) pour mieux en percer les mystères.
La 10e édition du festival de street-art de Boulogne se tiendra du 23 juillet au 31 août. « L’objectif du maire, Frédéric Cuvillier,
Avec les neuf éditions du festival street-art, Boulogne se pare chaque année de nouvelles peintures murales aux quatre coins de la ville. Des artistes du monde entier font de Boulogne leur terrain de jeu durant l’été, ce qui attire de plus en plus de touristes français et étrangers sur la Côte d’Opale. Preuve que Boulogne est remarquée, trois fresques de la ville ont été sélectionnées par le site Streetartcities.com, qui met chaque année en avant les plus belles créations du monde.
La première, située rue Laennec au Chemin-Vert, est intitulée «Symbiosis», et est l’œuvre de l’artiste mexicain Bache. Montrant une petite fille cachée par d’immenses feuilles, la fresque met en avant le lien de l’homme avec la nature. Le tableau géant est nommé pour la catégorie «Best mural of the world», la plus belle fresque du monde pour les non-bilingues.
UNE BALADE EN VILLE FORTIFIÉE, C’EST UNE PLONGÉE DANS 2000 ANS D’HISTOIRE
Les remparts de Boulogne abritent une cité fortifiée où se côtoient des bâtiments qui dans leurs fondements, vous racontent fièrement plus de 2000 ans d’histoire.
La cathédrale de Boulogne et son dôme
Construite au 19e siècle par un prêtre architecte amateur sur les ruines de la cathédrale médiévale. Avec son dôme vertigineux de 100 m de haut, la basilique Notre-Dame domine la ville entière. Ce monument emblématique de la cité, par sa taille et son histoire, a bénéficié d’un important programme de réhabilitation de son dôme et de restauration des fresques qu’il abrite en sa base. De quoi lui accorder une longévité supplémentaire durant ces prochaines décennies.
Les fresques de Charles Soulacroix
Dans le dôme, autour de l’autel de la basilique, six fresques de Charles Soulacroix sont à découvrir. Ce sont des peintures vouées à la Vierge. Ces six fresques représentent un cycle de lecture qui se fait dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. À l’œil nu, si certaines restaurations semblent incomplètes, c’est parce que c’est la technique du tratteggio qui a été employée.
Elle consiste à reconstruire un visage peint de façon illusionniste.
La crypte de la cathédrale
Servant d’assise à l’église supérieure, la crypte d’une surface de 1400m² reprend exactement ses dimensions et ses différentes parties que l’on retrouve de façon cloisonnée. C’est un véritable dédale de couloirs et de salles. Sa visite est une plongée dans l’histoire locale qui remonte à l’antiquité romaine, une époque où Boulogne était une importante base militaire fondée par les conquérants romains qui convoitaient l’Angleterre voisine. Une succession de fragments de pierre raconte ensuite l’église détruite, depuis sa fondation jusqu’à sa destruction. Ces ruines échappées de l’oubli témoignent de l’importance de ce premier sanctuaire, visité par la plupart des rois de France et d’Angleterre.
Dans les salles consacrées au trésor de Notre-Dame on trouve le reliquaire du SaintSang, chef-d’œuvre d’orfèvrerie offert par Philippe le Bel à l’occasion du mariage de sa fille avec le roi d’Angleterre dans l’église
de Boulogne. Plusieurs styles d’architecture se côtoient : La crypte orientale se situe à l’emplacement de l’ancienne chapelle de la Vierge du 14e siècle dont est toujours visible, de chaque côté à mi-hauteur, la partie inférieure des murs et colonnettes.
La crypte romane : La salle est divisée en trois vaisseaux par deux rangées de colonnes qui recevaient à l’origine des voûtes d’arêtes, disparues lors de son comblement intervenu probablement dès le 14e siècle.
La salle du dôme : La crypte circulaire a été établie au cours des années 1830 pour servir de fondation à la rotonde de la basilique. La crypte est ouverte tous les jours sauf le lundi de 9h30 à 18h (horaires jusqu’au 30 septembre). Tarifs : 5 € et 3 €. Renseignements et réservations des visites guidées au 03 21 87 81 79 ou sur crypte@ ville-boulogne-sur-mer.fr
Le château comtal et musée de Boulogne-sur-Mer
La meilleure façon de découvrir l’histoire du château de Boulogne est de suivre la visite accompagnée intitulée « Les Clefs du château ». Le château comtal est le « premier objet » de la collection du musée. c’est aussi une porte d’entrée sur l’histoire de la ville. Les fortifications de la cité romaine, sur lesquelles le monument repose, sont encore visibles aujourd’hui dans les souterrains. Par le biais de cette visite guidée, vous accéderez aux salles basses et chemins de ronde et découvrirez le château médiéval et ses évolutions. La visite est incluse dans le billet d’entrée. Réservation conseillée 03 21 10 02 20.
Les clefs du château junior
En compagnie du maître du temps observez les traces de chaque époque pour reconstituer l’histoire du château. Une visite accompagnée à partir de 7 ans. Visites incluses dans le billet d’entrée - Réservation conseillée 03 21 10 02 20.
Le beffroi
Le premier château fort de Boulogne a été construit à la fin du 12e siècle par le comte Renaud de Dammartin. De ce château, il reste les deux premiers niveaux du donjon devenu beffroi par la suite. Le rez-dechaussée comprend une pièce sans ouverture qui sert de cellier. Le premier étage est percé d’une entrée accessible par un escalier droit comme de coutume dans les donjons romans. La pièce est percée de fenêtres aujourd’hui bouchées. Ces deux niveaux sont voûtés en berceau mais la voûte supérieure est orientée dans un sens perpendiculaire afin de répartir les poussées sur les quatre murs de la tour. Le beffroi est partiellement détruit en 1268 sur ordre de Louis IX face au refus des Boulonnais de payer l’impôt pour la 8e croisade. Il est reconstruit rapidement et on date de cette période : le troisième niveau qui abrite les cloches et la tourelle de l’angle nord-est où sont aménagés les cachots. En 1712, la flèche en ardoise qui
le couronne est incendiée. Elle est remplacée par un étage octogonal qui donne sa hauteur actuelle, 35 mètres. Puis en 1734, l’ancienne maison communale, actuel hôtel de ville vient s’accoler sur son flanc sud-est. Un vitrail représentant Godefroy de Bouillon fait partie intégrante du beffroi de Boulogne.
Palais impérial : un bâtiment de style néo-classique
À l’instar du tribunal situé quelques centaine de mètres plus loin, l’imposant bâtiment de l’hôtel Desandrouin et sa façade néoclassique détonne dans le paysage typé plus « médiéval » de la ville fortifiée. L’édifice a été commandé par le vicomte François-Théodore Désandrouin et c’est l’oeuvre de Giraud Sannier. un architecte, particulièrement réputé dans le Boulonnais au XVIIIe siècle.
L’hôtel Desandrouin doit cependant sa renommée à un autre personnage illustre de l’Histoire de France : Napoléon Bonaparte. Venu planifier l’invasion de l’Angleterre, Napoléon, alors Premier Consul, y a séjourné une première fois en juin 1803, puis en 1810 et en 1811. Son aménagement intérieur est alors mis au goût du jour avec un décor de style Empire, aujourd’hui encore visible dans la chambre du premier étage. Inscrit au titre des monuments historiques en 1946, puis classé en 1984, le bâtiment est aujourd’hui plus connu sous le nom de Palais impérial.