Fier d'être belge

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Fier d’être belge

Tournai :

ville d’art entre héritage du passé et modernité.

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Mini-Europe : le divertissement à grande échelle.

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Une success-story belge dans le monde des casinos et des paris sportifs.

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« Je suis très attaché à mes racines et à mon village »

Arnaud de Lie, grand espoir du cyclisme belge, représente notre pays sur la scène nationale et internationale.

TOUJOURS PLUS DE SÉCURITÉ GRÂCE À COYOTE

CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR MEDIAPLANET ET N’EST PAS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS DE LA LIBRE BELGIQUE MARS 2024 FR.PLANET-LIFESTYLE.BE
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DANS CETTE ÉDITION

Nathalie Guirma : une adoption tout en douceur

Franco-rwandaise de naissance, mais aussi belge d’adoption et de cœur, la productrice et animatrice de télévision et radio Nathalie Guirma est bien connue des téléspectateurs de l’émission ‘Les Ambassadeurs’ sur la RTBF. Elle nous confie comment elle s’est laissé séduire par notre Petit Royaume.

Pour Nathalie Guirma, la Belgique n’a jamais été une terre étrangère : « Mon père était originaire des Flandres françaises, près de Steenvorde. J’ai donc vécu une partie de mon enfance à deux pas de la frontière ; la Belgique a toujours fait partie du paysage. Souvent, en fin de semaine, on allait se promener à Tournai pour profiter de l’ambiance de la Grand-Place. À Noël, on allait à Gand presque tous les ans ; c’était une sorte de petit rituel. »

Grâce aux tournages des Ambassadeurs, j’ai pu visiter une multitude d’endroits exceptionnels : à Waulsort, un passeur d’eau aide encore les gens à traverser la Meuse sur un petit bac.

Cette connivence avec le Plat Pays s’étend aussi aux plaisirs de la table. « Beaucoup de plats belges ont leur équivalent dans le Nord de la France… avec de petites variantes. Par exemple, nous mettons du pain d’épices et de la moutarde sur la viande pour faire la carbonnade. Cela dit, c’est bien en Belgique qu’on trouve les meilleures gaufres et les meilleures bières ! Récemment, j’ai fait deux découvertes dont je raffole : les croquettes de crevettes et les moules de Zélande. »

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Lacs de l’Eau d’Heure

Un véritable joyau au coeur de la Wallonie, entre sport et nature.

Aujourd’hui établie dans la capitale, l’animatrice s’y sent comme un coq en pâtes. « Bruxelles offre un véritable confort de vie. Le week-end, en été, on fait de longues balades à vélo dans la ceinture verte, on s’arrête pour manger dans une guinguette et on revient à la nuit tombée. Lorsqu’on a plus de temps, on privilégie l’Ardenne pour son dépaysement incroyable. Cela étant, le pays tout entier regorge de trésors naturels et patrimoniaux. »

Bien sûr, Nathalie Guirma parle en connaissance de cause. « Grâce aux tournages des Ambassadeurs, j’ai pu visiter une multitude d’endroits exceptionnels. Mirwart, près de Saint-Hubert, est par exemple un petit village au charme surprenant, avec son château et la forêt domaniale toute proche. Autre de mes coups de cœur : Waulsort, près de Namur, où un passeur d’eau aide encore les gens à traverser la Meuse sur un petit bac ; on y est hors du temps ! Pour moi, c’est une fierté de contribuer à faire découvrir ce pays. » ■

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Un caviar de qualité 100 % belge.

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Tournai : ville d’art entre héritage du passé et modernité

Tournai, ville d’art et d’histoire, est l’une des plus vieilles cités de Belgique. Elle possède parmi ses trésors deux bâtiments inscrits à l’UNESCO : le plus ancien beffroi du pays et une immense cathédrale aux 5 clochers. Mais Tournai n’est pas seulement une ville forte de 2000 ans d’histoire. Elle surprend aussi par l’incursion d’œuvres modernes et design qui dynamisent son espace public.

À l’aide de l’application web artsetdesign.city, vous partirez à la rencontre d’œuvres d’artistes dispersées aux quatre coins de la ville.

L’art comme témoin de la tradition « Ces œuvres récentes sont les interventions d’artistes de renommée nationale et internationale. On les trouve dans les rues du cœur urbain, le long des quais de l’Escaut, dans les parcs et aux entrées de la ville » nous confie Jean-François Dumoulin, chargé de promotion chez Visit Tournai. Au nombre de douze, ces œuvres constituent le fil rouge où le patrimoine et les traditions locales trouvent une traduction contemporaine.

Des artistes célèbres

2 amis, jamais perdus - C’est au pied de la gare que deux lapins géants et jaunes de Christophe Lorenz ont creusé leur terrier. « Ils évoquent la tradition du Lundi Perdu. Il s’agit en quelque sorte du 3e réveillon des tournaisiens, qui se déroule le lundi qui suit l’Epiphanie. Le Lundi Perdu est appelé ainsi, car au Moyen-Âge, c’était un jour de travail perdu tant les habitants faisaient la fête. On y man-

geait traditionnellement du lapin », explique Jean-François Dumoulin.

ELLEIBA - Cette œuvre de l’artiste Nick Ervinck s’inspire des abeilles de Childéric, roi des Francs qui portait ce symbole en or sur sa cape. Childéric était enterré dans le quartier SaintBrice là où la sculpture est maintenant érigée. « Ici, l’artiste représente une abeille qui s’échappe de son cocon, se débarrasse de son ancienne vie et se dirige vers la liberté. Cette œuvre futuriste est un dialogue entre l’ancien et le nouveau monde ».

The Cube - Cette installation de l’artiste et designer belge Nicolas Destino marque une entrée du centre-ville comme un signal fort du passage extra-muros vers l’intra-muros. « Elle est formée de quatre arches successives articulées par un jeu de profondeur et de relief entre les arches espacées d’un ou de deux mètres. Elles sont une réinterprétation des différentes typologies d’arches qu’on trouve un peu partout dans l’architecture de Tournai et notamment sur le Pont des Trous ».

400 Cloches - Il s’agit d’une succession de cinq structures dont l’alignement laisse deviner les cinq clochers de la Cathédrale. Tournai compte plus d’une centaine d’églises totalisant quelque 400 cloches, d’où le nom de l’œuvre. Ces cloches rouges en transparence créent un reflet semblable à celui des vitraux de la Cathédrale. L’œuvre est d’ailleurs une borne à selfies, où l’on peut se prendre en photo, profitant par la même occasion de la Cathédrale et de l’Escaut pour toile de fond. ■

Application

L’application web artsetdesign.city offre un plan et des explications sur chaque œuvre et son artiste. Signalons que Tournai propose aussi des balades thématiques variées, telles que l’Art nouveau ou encore l’art textile. Tous ces dépliants sont disponibles gratuitement à l’Office de Tourisme ainsi que sur leur site web.

1. ‘2 amis, jamais perdus’ de Christophe Lorenz.

2. L’œuvre ‘400 Cloches’ fait référence aux 100 églises et 400 cloches que compte la ville.

3. Tournai surprend par les œuvres modernes qui habitent son espace public.

Pour plus d’informations : visittournai.be

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Coyote : fier de fêter nos 15 ans et de rendre nos routes plus sures

Leader des assistants d’aide à la conduite, Coyote va fêter ses 15 ans d’existence. Coyote est devenu un véritable outil de sécurité routière dont le succès repose avant tout sur sa communauté.

En pratique, les utilisateurs s’informent les uns avec les autres, en temps réel. Les conducteurs signalent ainsi tous types de dangers présents sur leurs trajets et s’assurent mutuellement un trajet sécurisé grâce à ce partage d’alertes vérifiées, notamment par le biais de la Police fédérale de la route.

Rouler dans les meilleures conditions

Et si bénéficier des services Coyote passe par la souscription d’un abonnement payant, c’est parce que Coyote propose aux automobilistes un éventail de fonctionnalités inédites leur permettant de rouler dans les meilleures conditions. Parmi les alertes les plus singulières, Coyote comprend entre autres, la prévention somnolence, des alertes précises en amont de tous types de perturbations ou bien encore des fonctionnalités uniques telles que l’alerte des véhicules fantômes (véhicules à contresens) et la sécurité prédictive, étudiée à l’approche de tous les virages dangereux en Belgique et d’autres pays en Europe.

Le bilan de la sécurité routière de 2023, a démontré que plus de 20 vies ont été sauvées grâce au dispositif de lutte contre les véhicules à contre-sens (décidé et mis en place par Maxime Prévot dès 2015, alors ministre de la Mobilité de la Région wallonne) et que la vitesse à l’approche des virages dangereux signalés par Coyote a considérablement diminué.

Toutes ces innovations sont destinées à sauver des vies et en intégrant des technologies avancées capable de prévoir et d’alerter au mieux les conducteurs, Coyote franchit un pas significatif vers l’objectif ultime de réduire à néant les accidents de la route.

Et même si les données Coyote demeurent anonymisées (contrairement à ses concurrents !), les partenariats avec les autorités se sont multipliés au cours des dernières années (régions, Police, Gouverneurs, Associations de sécurité routière…) grâce aux datas Coyote qui peuvent aider à mieux décider en matière de mobilité et sécurité routière.

Comme le précise Vincent Hébert, Directeur Général de Coyote Systems Benelux, « la sécurité de nos utilisateurs est notre responsabilité et nous avons vocation à guider les automobilistes, au quotidien, sur une route sans danger en leur garantissant un trajet en toute sérénité, partout et à chaque instant. Nous continuerons à aider les automobilistes à rouler prudemment ! ».

COYOTE SECURE : un service inédit de récupération de véhicules après-vol

Depuis peu et fort de son succès en France (300.000 voitures équipées), Coyote propose en Belgique, une solution unique pour récupérer votre véhicule en cas de vol.

► Unique car ce produit est inbrouillable (technologie brevetée Coyote) et non branché (il possède une batterie et peut donc être installé et camouflé à de nombreux endroits au sein des voitures). Le produit Coyote Secure permet de retrouver votre voiture y compris dans les sous-sols ou containers, là où les voleurs habituels de voitures se rendent invisibles avec des produits classiques de géolocalisation.

► 91 % des voitures volées sont retrouvées dans les 48 h en France et Coyote vous rembourse votre investissement de produit si votre véhicule n’est pas retrouvé dans le mois ! De plus, lorsque vous installez ce produit Coyote Secure, vous bénéficiez en plus des services classiques Coyote Alerting pour smartphone.

Coyote est utilisable sur smartphone via l’application Coyote ou en boîtier physique, et disponible en Belgique dans les « Coyote store », dans les « Coyote center », chez les revendeurs agrées ou sur le site www.coyotesystems.be.

Rendez-vous dans les « Coyote store » ou sur le site www.coyotesystems.be

PUBLIREPORTAGE

« En cette période-ci, nous mettons évidemment l’accent sur la nature dans les thématiques de nos hébergements et dans notre offre de services. Nous organisons par exemple des ‘Nature Trails’. Ces promenades ludiques dans nos parcs permettent, grâce à la présence d’un guide et à une série de jeux, d’avoir une réflexion sur la faune et la flore qui nous entourent. Par ailleurs, des fleurs et des plantes colorées ornent différents endroits de chaque domaine. »

À noter que l’application  Nature Discovery, développée par Center Parcs, permet de découvrir l’ensemble des promenades pouvant être faites dans les domaines, à leurs alentours immédiats et dans régions où ils sont situés. Signalons aussi que certaines activités sont spécifiquement destinées aux enfants, comme des ateliers de dessin et de coloriage d’éléments de la nature.

Fêtez le printemps lors d’un séjour au cœur de la nature

Cette fois, ça y est : les jours s’allongent à nouveau, les températures remontent progressivement, la nature reprend ses droits. Nul doute, le printemps arrive ! Et si vous vous offriez une escapade de quelques jours ou plus dans un univers dédié aux activités de la saison ? Center Parcs vous propose une expérience unique en son genre.

Texte : Philippe Van Lil

La douce saison des renouveaux frappe à nos portes. Symphonie de parfums qui embaument l’air, de couleurs qui égayent les paysages, de bourgeons qui s’éveillent sous les caresses du soleil pour donner de belles fleurs éclatantes, d’oiseaux qui orchestrent leur mélodie joyeuse, de papillons qui dansent gracieusement parmi les pétales délicats… Les journées printanières et les températures clémentes nous invitent à sortir de notre hibernation pour aller à la découverte de la vie qui renaît.

Pour Liesbeth Vandamme, Sales

Director chez Center Parcs, c’est l’occasion de profiter des vacances de printemps pour des séjours dans les plus belles régions naturelles de Belgique, de France, des Pays-Bas ou d’Allemagne : « La nature et l’humain sont au cœur de nos domaines. Cela n’a rien d’artificiel : tous nos centres de loisirs sont implantés dans de véritables écrins de nature, avec un réel souci de découvrir celle-ci, de la respecter et de s’y reconnecter. C’est aussi évidemment aussi l’occasion pour les familles ou les amis de se reconnecter entre eux, en partageant des moments conviviaux et inoubliables. »

Promenades guidées

Chaque domaine offre des hébergements entièrement équipés et confortables au milieu d’une nature florissante - avec votre propre terrasse ou jardin -, des restaurants et cafés, des plaisirs aquatiques, des aires de jeux, de multiples activités en intérieur comme en extérieur pour tous les âges et pour tous les temps.

La nature et l’humain sont au cœur de nos domaines : tous nos centres de loisirs sont implantés dans de véritables écrins de nature.

Marché du printemps, musique live, hôtels à abeilles… Parmi les activités de saison, relevons encore le marché du printemps, avec ses produits artisanaux et ses créations ; de la musique live lors d’ateliers interactifs ; la chasse aux trésors, où il s’agit de résoudre des énigmes dans le domaine. « Une autre activité tout à fait originale est la construction d’hôtels à abeilles. On les bricole, on les peint, on les décore. Chaque domaine a également sa propre mini ferme, où l’on peut notamment décider d’utiliser la laine d’un mouton ou d’un lama de son choix pour se fabriquer se propre fourrure. » À ne pas manquer non plus : le nouveau Cinéma de Printemps, où sont projetés des films en soirée.

Pour plus d’informations : centerparcs.be

Pour profiter pleinement de toute cette offre durant vos vacances de printemps, nous vous recommandons en particulier une série de domaines. À Erperheide, vous pourrez profiter de jolis cottages, dont le cottage Animaux de la Forêt. À Vossemeren, en Campine belge, le cottage Merveilles de la Nature est implanté au beau milieu des bois. Les Ardennes belges, elles, regorgent d’aventures, avec des randonnées à pied ou en VTT à travers ses collines et ses villages pittoresques. Signalons aussi, en France, le domaine Les Trois Forêts, près des Vosges ; le Lac d’Ailette, situé au bord de l’eau en Champagne, près de Reims ; ou encore Port Zélande, en Hollande, pour les amateurs de sports nautiques. ■

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© PHOTOS PRIVÉ
Liesbeth Vandamme Le nouveau Cinéma de Printemps accueillera les vacanciers pour des projections en soirée.

Haute Ardenne : évasion garantie

Les communes de Gouvy, Vielsalm, Lierneux et Trois-Ponts forment la Haute Ardenne. La région regorge d’espaces verts authentiques et d’attractions touristiques, dont de nombreux musées insolites.

Texte : Philippe Van Lil

800 km d’itinéraires pédestres balisés, 400 km de pistes de VTT, parcours du Ravel… La Baraque de Fraiture, le Parc naturel des Deux Ourthes, la forêt domaniale du Grand Bois… La Haute Ardenne offre bien des possibilités de balades et de loisirs au grand air. Signalons que plu-

sieurs promenades sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, dont le Parcours Sensoriel Adapté d’1 km dans les bois de So Bechefa. Les amoureux d’équitation, eux, peuvent aller gambader au Centre européen du cheval à Mont-le-Soie, sur la commune de Vielsalm.

Riche de son histoire et de sa culture, la Haute Ardenne vous ouvre aussi les portes de musées hauts en couleur : le Musée du Coticule, consacré aux pierres à rasoir ; la Maison du Pays de Salm, qui aborde la géologie et le folklore de la région, dont les fameuses Macralles ; le Musée de Wanne, consacré à la vie rurale ;

le Victor’s Museum, qui présente une collection de radios et de Vespa anciennes ; le Petit Monde des Gens Bons d’Ardenne, qui renferme une belle collection de santons en argile. Épinglons aussi le musée Général Jacques, la Brasserie Lupulus, le Moulin Massard, le Musée de la 83e Division d’Infanterie, le Petit musée de Regné, les Alpagas du Maquis et le Bulge Relics Museum. ■

Pour plus d’informations : haute-ardenne.be

Mini-Europe, le divertissement à grande échelle

Avec 400.000 visiteurs par an, Mini-Europe est une destination touristique incontournable à Bruxelles. Comme le souligne Thierry Meeùs, Administrateur délégué, il fit même œuvre de pionnier dans l’industrie de loisirs de la capitale.

Texte : Philippe Van Lil

C’est avec émotion que Thierry Meeùs se souvient des débuts de Mini-Europe : « Le groupe Walibi, que mon père avait fondé, se porta acquéreur du projet et le parc ouvrit ses portes en 1989. Il resta dans le giron du groupe jusqu’en 1996,

date à laquelle les Américains de Premier Parks rachetèrent Walibi, mais ne voulurent pas conserver Mini-Europe. J’ai alors décidé de l’acheter à titre personnel. » Avec aujourd’hui plus de 350 monuments européens miniatures, le parc remplit toujours sa vocation première : divertir et surprendre le visiteur. Une des premières surprises pour le visiteur, c’est de découvrir la taille parfois énorme de l’échelle standard du parc, au 1/25. Il se trouve face à une tour Eiffel de 13 mètres de haut ou à l’Escorial de Madrid de 8x8 mètres. Les monuments sont fidèlement reproduits. Il s’amusera aussi de voir

rouler des trains partout, sera surpris par le tremblement de terre au Vésuve, s’époumonera à effrayer le mini-viking pour déclencher la lutte entre deux vikings.

Ce qui plait aux touristes adultes, c’est aussi la richesse culturelle du parc grâce à un guide enrichi d’informations et d’anecdotes. Celui-ci revisite notamment notre héritage gréco-romain et les valeurs communes de l’Union européenne. Les clins d’œil à l’actualité ne manquent pas non plus, avec des commentaires sur le Brexit ou, depuis cette année, des scénettes consacrées à la présidence belge de l’UE.

Mini-Europe jouit d’une véritable renommée internationale. À tel point, relève notre interlocuteur en guise d’anecdote, que « la Pologne a financé la construction de deux de ses monuments pour le parc. La question de l’absence de la Hongrie a même été évoqué devant le parlement de ce pays ! Tous les pays veulent être représentés ici, car c’est une belle vitrine pour leur culture. » ■

Pour plus d’informations : minieurope.com

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© PHOTOS PRIVÉ © PHOTO BAROUDEURS LIEGEOIS La Haute Ardenne offre bien des possibilités de balades et de loisirs au grand air. Inauguré en 1989, le parc compte plus de 350 monuments européens miniatures à l’échelle 1/25.

Il y a 80 ans se déroulaient à Bastogne des combats d’une ampleur gigantesque. Pour Michel Jaupart, Directeur du War Heritage Institute, les commémorations organisées autour de la Bataille des Ardennes revêtent bien sûr cette année une importance toute particulière.

Texte : Philippe Van Lil

Lancée par Hitler à la mi-décembre 1944, l’offensive des Ardennes représentait pour le Troisième Reich sa dernière chance d’éviter la défaite. Comme l’explique Michel Jaupart, l’épisode du siège de Bastogne joua un rôle crucial lors de cette bataille :

La Bataille des Ardennes mise à l’honneur Triennale de Bruges 2024 : Spaces of Possibility

Pendant près de cinq mois, du samedi 13 avril au dimanche 1er septembre 2024, dans le cadre de Spaces of Possibility, la Triennale de Bruges présentera à nouveau des installations d’architecture et d’art contemporain dans les rues de son centre historique et de Zeebrugge.

En collaboration avec douze artistes et architectes, la quatrième édition de la Triennale de Bruges ambitionne de mettre en lumière le potentiel inexploité d’une ville en perpétuel changement. En effet, par leurs interventions artistiques, ils et elles remettront en question des sites existants, relieront différents quartiers de la ville et iront dénicher la beauté cachée. Par cet événement qui fusionne l’architecture et l’art contemporain dans une ville

« La ville était un nœud de communication vital sur la route d’Anvers, principal objectif de l’armée allemande. Son échec devant Bastogne empêcha les Allemands d’exploiter leur percée initiale, ce qui contribua à la victoire finale des alliés. »

La commémoration organisée par le War Heritage Institute mettra en avant les collections exceptionnelles du musée Bastogne Barracks. « Nous disposons d’une centaine de véhicules de la Seconde guerre mondiale, dont la plupart encore en état de rouler, qui nous permettront de participer à des commémorations partout en Europe, entre autres en Normandie en août pour y évoquer

Le musée Bastogne Barracks abrite une centaine de véhicules de la Seconde guerre mondiale, dont la plupart sont encore en état de rouler.

l’épopée de la Brigade Piron qui s’est illustrée lors de la libération de la côte normande et de la Belgique. »

Bien entendu, le gros des manifestations aura lieu à Bastogne. Ce sera lors du week-end du 13 au 15 décembre. Au programme : rencontres, défilés de véhicules… « Le Musée des blindés de Saumur nous laissera même en dépôt pendant deux mois une pièce exceptionnelle en état de rouler : un Königstiger, le plus gros tank allemand de 40-45. »

Au-delà de son aspect spectaculaire, cet événement historique et mémoriel sert avant tout de relais

entre les derniers témoins de la bataille et les nouvelles générations. « L’histoire est une science qui s’appuie sur des faits précis, tandis que la mémoire désigne le sentiment de la transmission de ce qu’ont pu ressentir les acteurs du conflit et des raisons pour lesquelles ils ont combattu. Nous tenons à ce que cette mémoire ne se perde pas. » ■

Pour plus d’informations : warheritage.be

inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Triennale de Bruges vient occuper une place unique dans le paysage artistique belge.

Parmi les artistes et architectes invités, outre deux noms belges – Adrien Tirtiaux et Traumnovelle – citons notamment Boonserm Premthada du bureau thaïlandais Bangkok Project Studio, surtout connu chez nous pour le Kantana Institute à Nakhon Pathom (TH) ; Mona Hatoum, lauréate en 2019 du mondialement célèbre Praemium Imperiale Award japonais, et Sumayya Vally, instigatrice en 2023 de la première Biennale d’art islamique à Djeddah, en Arabie saoudite, et rencontrée plus récemment à la Biennale de Venise.

« Avec TRIBRU24, nous mettons l’accent sur ce qui nous intéresse

toutes et tous : l’espace. De l’espace d’habitat, de travail, de rencontre et de loisirs. Dans une ville où tout tourne autour de la préservation du patrimoine, comment aborder des concepts tels que la durabilité et la transformation ? Avec Spaces of Possibility, en collaboration avec des artistes et architectes, nous voulons créer de nouvelles possibilités et mettre de la beauté dans ce qu’on a souvent tendance à ne pas voir. Un exercice collectif de réflexion sur la ville (historique) d’aujourd’hui et de demain », explique Shendy Gardin, co-commissaire de la Triennale. Et Franky Demon, président de Brugge Plus, organisateur de l’évènement, de surenchérir : « Les

installations artistiques et architecturales temporaires donnent une nouvelle impulsion à ce que Bruges est ou peut être. Au-delà de notre immutable centre-ville, la cité continue à grandir et nous devons oeuvrer ensemble afin de préparer Bruges pour l’avenir. Spaces of Possibility apporte de l’oxygène à la réflexion. Nous sommes impatients de découvrir les résultats ! »

De par sa nature, l’évènement présente l’avantage d’être toujours ouvert et… toujours gratuit ! ■

Pour plus d’informations : triennalebrugge.be

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PAYS DE CHARLEROI ENJOY DISCOVER HAVE FUN Tentez l’inattendu !

Les Lacs de l’Eau d’Heure, entre sport et nature

Les Lacs de l’Eau d’Heure, le plus grand ensemble lacustre de Belgique, sont un véritable joyau naturel au cœur de la Wallonie. Cette merveille écologique est le résultat d’un ambitieux projet d’aménagement hydroélectrique et de gestion des eaux initié dans les années 1970. Conçu à l’origine pour prévenir les risques d’inondations, assurer l’étiage de la Sambre et produire de l’électricité, le site s’est progressivement transformé en une destination de loisirs très appréciée.

Entourés de forêts verdoyantes et de collines, les cinq lacs offrent aujourd’hui un cadre idyllique pour une multitude d’activités en plein air. Ils sont devenus un lieu de ren-

contre privilégié pour les amateurs de nature, de sports nautiques et terrestres, ainsi qu’une source d’évasion pour ceux qui cherchent à se ressourcer loin de l’agitation urbaine. Les Lacs de l’Eau d’Heure incarnent une harmonie parfaite entre développement durable et tourisme.

À l’approche des vacances de Pâques, focus sur une destination incontournable pour les amoureux de la nature et les passionnés de sport : les Lacs de l’Eau d’Heure. Étendu sur pas moins de 1800 hectares, ce site exceptionnel promet une évasion totale au cœur d’un écrin de verdure, où l’eau et la forêt se rencontrent pour offrir un spectacle naturel époustouflant !

Il est possible de séjourner sur place et de profiter de la nature.

Un paradis de découvertes et de divertissements

Les Lacs de l’Eau d’Heure sont le terrain de jeu idéal pour les familles en quête d’évasion et de moments partagés. Séjournez au Golden Lakes Village ou dans le village de vacances « Landal », où confort et nature se conjuguent à merveille. Les enfants trouveront leur bonheur dans les plaines de jeux couvertes et lors d’une partie de mini-golf en famille. L’aventure continue avec le Crocodile Rouge, une expérience unique à ne pas manquer. Pour les adeptes de sensations, le Laser Game et la visite du plus grand barrage de Belgique offrent des moments de découvertes et de plaisir.

L’adrénaline et l’aventure au rendez-vous

Les Lacs de l’Eau d’Heure se transforment en véritable paradis pour les sportifs avec une multitude d’activités nautiques et terrestres. Testez vos compétences en wakeboard au Spin Cablepark, ou laissez-vous tenter par une session de kayak, paddle ou planche à voile à l’Espace Fun.

Les amateurs de vélo seront ravis de découvrir le Bike Park, avec ses pistes VTT, VTC, free ride, et bien plus encore. Pour les marcheurs, le Ravel offre de magnifiques promenades au bord de l’eau. Et pour une

aventure en hauteur, le Natura Park vous attend avec ses parcours suspendus, ses tyroliennes géantes et sa tour en bois offrant une vue imprenable sur les environs. Initiez-vous au golf en profitant des infrastructures du Pro1Golf Center.

Détente et gastronomie Bien que l’accent soit mis sur les activités familiales et sportives, les Lacs de l’Eau d’Heure n’oublient pas pour autant le bien-être et la gastronomie. Le centre wellness  « À l’Heure du BienÊtre » vous invite à la détente après une journée d’activités, tandis que les gourmets pourront se régaler au restaurant Le Tri-marrants, au Rôtiss’heure, ou à la Brasserie des Lacs, où les saveurs locales enchanteront les palais.

Les Lacs de l’Eau d’Heure : une destination pour chaque visiteur, qu’il soit en couple, en famille ou en groupe. Entre aventure, sport, détente et découverte, préparez-vous à vivre des moments inoubliables au cœur de l’une des plus belles régions de Belgique. Venez respirer, explorer et vous émerveiller aux Lacs de l’Eau d’Heure – votre évasion nature et sportive vous attend ! ■

Pour plus d’informations : lacsdeleaudheure.be

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© PHOTOS : PRIVÉ
Les cinq lacs constituent le plus grand ensemble lacustre de Belgique. Partez en escapade amphibie avec le Crocodile Rouge !
« Je suis très attaché à mes racines belges »

Avec des racines flamandes et wallonnes, notre champion cycliste Arnaud de Lie est fier d’être belge et de représenter notre pays sur la scène sportive nationale et internationale. Nous l’avons rencontré pour évoquer son passé et son actualité.

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Texte : Philippe Van Lil Arnaud de Lie :

D’où vient votre passion pour le cyclisme ?

Arnaud de Lie : « Mon père a toujours été un grand fan de vélo. Malheureusement pour lui, il s’est cassé une jambe à 29 ans. Comme il était fermier et fort occupé par sa profession, il n’a pas spécialement pris le temps de se faire soigner correctement par un kiné. En dépit de cela, il a continué à pratiquer le vélo et même à faire des courses. Très vite, dès l’âge de 7 ans, j’ai enfourché mon premier VTT et j’ai accompagné mon père, pour me lancer sur la route à l’âge de 11 ans. Ma passion est née ainsi grâce à lui. J’avais commencé par pratiquer le foot à 6 ans, mais je me suis très vite rendu compte que les sports collectifs, ce n’était pas fait pour moi. Cela étant, je suis bien conscient que le cyclisme à un niveau professionnel, c’est aussi un sport d’équipe à plus d’un égard. »

Quel bilan tirez-vous de la saison 2023 et quels sont vos objectifs à présent ?

A. de L. : « Le bilan de la saison dernière est bon, avec une belle victoire au Grand Prix de Québec et quelques autres. J’en suis très satisfait. À présent, il y a de nouveaux défis. Dans l’immédiat, mon objectif majeur, ce sont les classiques, avec des courses comme E3 Saxo Bank Classic, Gand-Wevelgem, Dwars door Vlaanderen, Ronde van Vlaanderen et Paris-Roubaix, qui se déroulera le weekend des 6 et 7 avril. Cette période est évidemment très importante pour les cyclistes professionnels. Pour ce qui est des Jeux olympique de juillet et d’août, attendons de voir ce que le sélectionneur national décidera au mois de juin. »

Comment se passent généralement vos semaines ?

A. de L. : « Quand je suis dans ma phase de préparation, j’ai un programme d’entrainement qui tourne aux alentours de 30 heures par semaine. Dans la phase de compétitions, j’effectue 50 à 60 courses par an ; la saison commence fin janvier et se termine en novembre. »

Beaucoup vous considèrent comme un digne représentant de notre pays. Comment le vivez-vous ?

A. de L. : « Même si ce n’est pas vraiment ce que je recherche, je vois bien que ma popularité monte d’année en année. J’aspire surtout à être fier de moi et à rendre fiers tous mes proches. Cela dit, je suis vraiment

Bio

fier d’être belge. Mon grand-père paternel était flamand et mes deux grands-parents maternels sont wallons. Je suis donc un beau mélange des deux régions du pays. Je suis très attaché à mes racines, ainsi qu’à mon village de Lescheret, où je continue à habiter. Mon père étant fermier, je suis également aussi attaché à l’agriculture. » ■

Le Taureau de Lescheret, le grand espoir du cyclisme belge

Arnaud de Lie vient de fêter ses 22 ans ce 16 mars. Lorsqu’il était encore cycliste amateur, il remporta le Championnat de Belgique sur route juniors en 2019, puis le Tour de Bohème du Sud en 2021. Depuis lors, il connaît une ascension fulgurante ; véritable espoir du cyclisme belge, il est passé professionnel en 2022 et enchaîne les victoires. Il a notamment été vainqueur de la Coupe de Belgique cette année-là et du Grand Prix de Valence, du Grand Prix du Morbihan, du Grand Prix cycliste de Québec, du Circuit franco-belge et de la Famenne Ardenne Classic l’an dernier. Sans oublier une magnifique 2e place au Circuit Het Nieuwsblad en 2023. En raison de sa puissance, Arnaud de Lie est surnommé le « Taureau de Lescheret -», en référence à son village d’origine situé dans la commune de Vaux-sur-Sûre en province du Luxembourg. Au moins jusqu’à fin 2026, il est son contrat chez Lotto Dstny, la plus ancienne équipe cycliste du monde. Au classement mondial UCI, il est passé de la 718e place en 2021 à la 14e place en 2023, en passant par une jolie 6e place en 2022. C’est ce qui s’appelle prendre le taureau par les cornes ! ■

Très vite, dès l’âge de 7 ans, j’ai enfourché mon premier VTT et j’ai accompagné mon père, pour me lancer sur la route à l’âge de 11 ans.

Mon grandpère paternel était flamand et mes deux grands-parents maternels sont wallons : je suis donc un beau mélange des deux régions du pays.

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STEENHOUWER / LOTTO DSTNY
© PHOTOS BRECHT
Arnaud de Lie COUREUR CYCLISTE
WWW.ROMBOUTS.COM

Un torréfacteur belge historique et engagé

Xavier Rombouts

Fondée en 1896, Rombouts reste une société familiale à fort ancrage belge. Xavier Rombouts, qui en représente la 4e génération, poursuit un savoirfaire à l’ancienne, tout en s’engageant dans une démarche sociale, de durabilité et de commerce équitable.

Texte : Philippe Van Lil

Pour plus d’informations : rombouts.com/fr

En dépit de son développement à l’international, Rombouts a su préserver sa belgitude et le secret d’une torréfaction artisanale lente. « Notre méthode assure une torréfaction uniforme jusqu’au cœur du grain », assure Xavier Rombouts. « C’est l’inverse de la méthode industrielle dite ‘flash’, où l’on grille les grains à 800° C pendant 90 secondes ; ils sont brûlés en surface mais pas grillés à cœur. »

Une démarche durable

La société s’inscrit dans une vision de commerce équitable. « Nous avons

des relations directes et à long terme avec des coopératives de production au Laos, au Congo et au Mexique. Nous les aidons à améliorer la qualité et la productivité de leur récolte, exigeons que les producteurs bénéficient d’un revenu suffisant et nous engageons à acheter la plus grande partie de leur production. » Les revenus dégagés dans ces pays leur permettent aussi de financer des routes, des écoles, des centres de soins, etc. Ces préoccupations éthiques se manifestent aussi en Belgique. L’entreprise soutient par exemple des artistes belges peu connus du public, tels que Charline Lancel, de même que des initiatives dans l’enseignement au niveau des écoles hôtelières ainsi qu’une association de lutte contre la pauvreté infantile.

CEO DE CAFÉS ROMBOUTS ©

« Cette association aide des enfants de toute origine résidant en Belgique », précise notre interlocuteur. « Chez nous, un enfant sur cinq vit dans une famille avec des revenus en-dessous du seuil de pauvreté. Nous finançons notamment l’achat de fauteuils roulants pour des enfants handicapés. » Xavier Rombouts reste humble : « Nous travaillons bien sûr à l’échelle d’une PME. Toutefois, si chacun mène de telles petites actions, on peut arriver à de grandes choses, à rendre la société un peu meilleure qu’elle ne l’est. » ■

Une brasseriedistillerie au riche passé historique

Implantée à Waterloo, la Ferme de Mont-Saint-Jean est le témoin de bon nombre d’événements historiques depuis le XIe siècle. Elle abrite aujourd’hui la célèbre brasseriedistillerie de Waterloo.

Texte : Philippe Van Lil

La Ferme de Mont-Saint-Jean doit son nom à l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui en fut la détentrice tout au long du XIe siècle. Mais sa célébrité d’hôpital des Anglais ou d’Ambulance Britannique tient sans doute surtout à son rôle durant la fameuse Bataille de Waterloo, qui opposa Napoléon aux troupes coalisées du Duc de Wellington en 1815.

Après avoir connu plusieurs propriétaires, Anthony Martin s’en porta acquéreur en 2014. « Quand mon père l’a reprise, ce haut lieu du patrimoine belge n’était plus guère qu’une ruine à l’époque », se souvient Edward Martin, Brand Manager. « Il l’a sauvé en transformant la ferme en brasserie. Grâce à lui, l’endroit est aussi désormais accessible au grand public, ce qui ne fut jamais le cas auparavant. »

L’installation de la brasserie-distillerie s’inscrit dans une tradition séculaire. On produit en effet de la bière à cet endroit depuis au moins cinq siècles. « Dans notre famille, nous sommes la quatrième génération à travailler dans le respect du

brassage à l’ancienne. On utilise des techniques ancestrales comme la filtration par gravité », précise notre interlocuteur.

Cette approche artisanale s’apprécie dans toute sa mesure lors de la dégustation d’un verre de Waterloo Triple Blonde, véritable figure de proue de la brasserie. « Nous proposons aussi la Waterloo Récolte, une bière de type saison, de soif, avec 30 % de froment, et typique de nos régions, ainsi que la Waterloo Red Cherry, à partir de réelle cerise, plus fruité. »

Cette méthode artisanale lente assure une torréfaction uniforme jusqu’au cœur du grain.

La dernière venue est la Cuvée Impériale, créée à l’occasion du film sur Napoléon sorti dans les salles l’an dernier. « C’est une édition limitée qui a maturé pendant un an dans nos fûts de whisky et qui connaît un véritable engouement auprès des amateurs. Et ceci, sans aucune publicité ! » ■

Pour plus d’informations : fermedemontsaintjean.be Transformée en brasserie il y’a une dizaine d’années, l’historique Ferme de Mont-SaintJean est accessible au public.

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PRIVÉ
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« J’aime la cuisine populaire, souriante et solaire »

Julien Lapraille, Chef cuisinier, est bien connu du grand public pour sa participation aux émissions télé. Rencontre avec ce Marbehanais qui dégage une bonne humeur et un naturel que l’on retrouve dans sa cuisine. Texte : Philippe Van Lil

Julien Lapraille

Comment définissez-vous votre cuisine ?

Julien Lapraille : « Je la veux simple, populaire, souriante et solaire. Même si je prépare aussi des plats parfois un peu plus compliqués, le plus important est d’être dans le partage et de pouvoir les expliquer le plus clairement possible. J’utilise des produits et des recettes belges que je modernise ; en les goûtant, on se souvient du plat base, tout en découvrant une touche inédite. »

Des exemples ?

J. L. : « On peut très bien associer le ris de veau, s’il est bien caramélisé, avec des salsifis glacés et un peu de café. Une autre de mes spécialités

revisitées est le chicon au gratin. J’en suis fan ! Au point qu’en 2015, dans une petite bataille humoristique avec Jean-Philippe Watteyne et Martin Volkaerts, j’ai été élu ‘Chicon d’Or ‘. »

Qu’évoque pour vous la cuisine de terroir ?

J. L. : « C’est une cuisine locale et populaire. Même si je suis attaché aux plats belges, il n’y a cependant pas une région meilleure que les autres. Chaque endroit dispose de recettes traditionnelles originales adaptées aux produits qui y sont cultivés et à des savoir-faire spécifiques. La Wallonie dispose aussi de cultures, d’artisans et de techniques culinaires d’une très grande richesse.

Un caviar made in Belgium de haute qualité

Lorsqu’on pense au caviar, on évoque le plus souvent la Russie ou l’Iran. Lorsqu’on pense au chocolat, aux frites et à la bière, c’est bien sûr la Belgique qui vient sur le devant de la scène. Il existe pourtant un caviar bien de chez nous. Et il est de grande qualité, comme le souligne Cédric Paquet, Commercial Manager chez Royal Belgian Caviar.

Texte : Philippe Van Lil

Quand avez-vous commencé à produire du caviar ?

Cédric Paquet : « En 1990, nous avons importé des esturgeons sauvages de la région de la mer Caspienne. À cette époque, c’était encore légal de les pêcher ; cette espèce est désormais protégée. Il nous a fallu 12 ans pour les élever et récolter le premier caviar produit en Belgique. De 150 kilos en 2002, nous sommes passés à une

production annuelle de 11 tonnes aujourd’hui. Nous fournissons notamment de grands restaurants étoilés. »

Pourquoi s’intéressent-ils en particulier à votre produit ?

C. P. : « Car, en termes de qualité, nous nous différencions radicalement de ce qui se vend sur le marché belge, où tous les caviars ont été manipulés. Ils arrivent en effet tous de l’étranger dans de grosses boîtes qui sont ensuite ouvertes et reconditionnées en petites boîtes de 10, 50 et 125 grammes par exemple, selon les besoins des restaurateurs ou des magasins fournissant les particuliers. Même si elle n’est pas interdite, une telle pratique fait perdre au produit sa qualité en une fraction de seconde, car, d’une part, le caviar est sensible à l’oxydation et, d’autre part, car cette action de transvasement abîme les grains. »

C’est notamment le cas à Marbehan, d’où je suis originaire, et dans toute la province de Luxembourg. »

Quelles y sont les spécialités ?

J. L. : « Il y en a beaucoup, mais il est vrai que la région regorge de grandes forêts et de gibiers. J’aime travailler la viande de chasse, mais toujours en surprenant et en déconstruisant le cliché qu’on a systématiquement affaire à une viande forte, dure et filandreuse. À côté de ça, je garde surtout le souvenir de la cuisine de mon enfance. Par exemple, ma grand-mère nous préparait chaque année à Noël des croquettes de macaroni au fromage avec de la langue de bœuf sauce tomate. » ■

Vos produits à vous ne sont donc pas reconditionnés… C. P. : « Effectivement. Nos boîtes de 10 grammes comme celles de 1 kg contiennent toujours du caviar placé directement dans son contenant. On le laisse maturer dedans de 1 à 3 mois avant la vente, car, comme le vin ou le fromage, ce produit naturel en a besoin. Notre méthode sans reconditionnement permet en outre d’obtenir une date limite de consommation de 10 mois, alors que celle d’autres marques est généralement de 3 mois. » ■

De 150 kilos en 2002, l’entreprise belge est passée à une production annuelle de 11 tonnes aujourd’hui.

© PHOTOS PRIVÉ

Pour plus d’informations : royalbelgiancaviar.be

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CHEF CUISINIER

Fière

de boire du lait qui a du goût

Je m’appelle Camélia. J’ai 7 ans. Je suis fan du lait Fairebel et je suis fière. Fière d’avoir du lait qui donne un bon goût à tous les plats de maman. Fière de boire du lait qui est vraiment bon, pour moi comme pour les agriculteurs !

Vous aussi, soyez fiers du lait que vous achetez.

Découvrez ma vidéo ici

Camélia

Consommatrice Fairebel

BIENVENUE

DANS UN MONDE PLUS ÉQUITABLE

v

Bières :

La créativité à la source du goût

Le secteur brassicole belge se porte bien. Le nombre de ses entreprises n’a cessé de croître ces dernières années. C’est là le signe à la fois de son dynamisme et de sa créativité.

Texte : Philippe Van Lil

La Belgique compte quelque 400 brasseries, artisanales ou industrielles, qui produisent plus de 1.500 marques de bières, dont 70 % sont destinés à l’exportation. Le secteur emploie directement ou indirectement plus de 50.000 personnes, pour un chiffre d’affaires estimé à 4 milliards d’euros, soit 1 % du PIB.

Comme l’explique Philippe Moortgat, Président du label Belgian Family Brewers, « le foisonnement des

microbrasseries s’explique par l’envie de créer des bières authentiques, mais aussi par un accès aujourd’hui facilité à la profession. Il ne faut plus investir dans de grosses machines comme autrefois ; aujourd’hui, on peut acheter une brasserie quasiment ‘clé sur porte’ pour un budget extrêmement bas. »

Savoir-faire et amour du travail bien fait

Évidemment, c’est surtout la qualité de nos bières et de leurs matières premières qui expliquent leur succès.

« Même si elles doivent répondre à des normes strictes d’hygiène, les machines ne sont, pour l’essentiel, qu’une question d’intendance », estime notre interlocuteur. « Ce qui compte, c’est qu’après la base de la

recette - eau, orge, houblon et souvent levure -, il y ait un bon travail de fermentation et de la créativité, avec l’ajout d’ingrédients supplémentaires pour produire des arômes et goûts innovants. »

Les 21 brasseries membres du label Belgian Family Brewers se veulent les dépositaires du savoir-faire qui a mené au succès des bières belges. « Il s’agit d’entreprises restées familiales, en activité depuis plus 50 ans, certaines étant plus que centenaires. Elles brassent et embouteillent leur production exclusivement sur notre territoire et fonctionnent en vertu de certains principes fondamentaux en termes de savoir-faire, mais aussi d’amour du travail bien fait », conclut Philippe Moortgat. ■

Quelques chiffres

■ la Belgique compte quelque 400 brasseries

■ qui produisent plus de 1.500 marques de bières

■ le secteur emploie directement ou indirectement plus de 50.000 personnes

Pour plus d’informations : belgianfamilybrewers.be

« J’aime revisiter les grands classiques »

J’utilise essentiellement des produits locaux car le terroir est l’une des lignes directrices de ma cuisine.

Le chef-cuisinier Jean-Philippe Watteyne est bien connu du grand public pour sa participation aux émissions Top Chef sur M6 et Les Ambassadeurs sur la RTBF. Grand amoureux de la cuisine de terroir belge, il aime revisiter les grands classiques… à sa sauce, bien entendu ! Texte : Philippe Van Lil

Quels types de produits utilisezvous le plus dans votre cuisine ?

Jean-Philippe Watteyne : « Il s’agit essentiellement de produits locaux, car le terroir est précisément l’une des grandes lignes directrices de ma cuisine. Par exemple, pour le bœuf, je n’utilise que du limousin belge qui vient de Ciney. Ce n’est pas très près de Mons, où je me situe, mais j’ai rencontré l’éleveur, dont toutes les bêtes vont justement chez mon boucher, ici à Mons. »

Comment faites-vous au niveau des boissons ?

J.-Ph. W. : « J’essaie aussi de faire local. J’ai pris toutes les versions

belges et locales des apéros classiques qu’on connaît, tels que le Ricard. Par exemple, à la place du Picon, je sers notamment l’Amer Labiau produit depuis 125 ans à Péruwelz par la Distillerie du Centenaire. Je fais même moi-même mon pastis à base de bière, que j’ai appelé le P’tit Djône. »

Votre cuisine est-elle plutôt tournée vers les recettes traditionnelles ou l’innovation ?

J.-Ph. W. : « Je fais un peu des deux. D’un côté, je fais une cuisine assez simple et lisible, sans complications. De l’autre, j’aime sortir des sentiers battus et revisiter les grands classiques, surtout au niveau des

mélanges et des compositions. Dans mon restaurant de Bruxelles, on revisite par exemple le waterzooi de poisson ou la tomate crevette. Finalement, cela reste tout de même des choses simples mais bien faites. »

Si ce n’est pas un secret du chef, comment revisitez-vous le waterzooi ?

J.-Ph. W. : « Normalement, on cuit le poisson dans le bouillon, puis on crème ce bouillon. Afin qu’ils ne soient pas trop cuits, nous préférons cuire les poissons hors bouillon un par un, de manière adaptée à chacun. Ensuite, seulement, on ajoute le bouillon. » ■

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© PHOTO : PRIVÉ

Une success-story 100 % belge

Golden Palace est une entreprise familiale de casinos et de paris sportifs 100 % belge. Daniela Menegalli, CEO, et Diane Magne, Chief of Brand & Communication Officer, pointent l’importance de son approche sociétale engagée. Le bien-être tant des collaborateurs que des joueurs est au cœur des valeurs essentielles du Groupe.

Comment est née votre société ?

Daniela Menegalli : « À l’origine, il y a un entrepreneur passionné par le jeu : mon père, Mario Menegalli. En 1963, il importe d’Italie une machine à sous innovante, qu’il transporte sur le toit de sa voiture, et commence à se faire un nom auprès des cafés bruxellois. De distributeur de machines, il évolue rapidement vers l’ouverture de casinos de classe B en Belgique. Le nom Golden Palace est né. S’ensuivent la création de sites de jeux, le lancement d’une offre de paris sportifs et l’ouverture de deux casinos en France. En parallèle à cette croissance dans le domaine du jeu, l’entreprise a récemment élargi son champ d’action en rachetant le réseau de librairies Press Shop & More. Mon frère et moi avons rejoint l’entreprise il y a une trentaine d’années. Aujourd’hui, nous sommes un groupe avec un actionnariat 100 % belge et employant plus de 600 col-

laborateurs. Cet ancrage local est essentiel pour nous. Italien, mon père fut très bien accueilli par la Belgique ; elle lui a permis de développer son business. Aujourd’hui, la fierté d’être belge signifie honorer cet héritage familial ; mon frère et moi voulons continuer de contribuer au développement du pays et à la promotion de ses valeurs de diversité et d’inclusion. »

Comment cela se traduit-il dans votre politique d’entreprise ?

Diane Magne : « La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et l’employer branding sont des piliers essentiels de notre stratégie. L’an dernier, en plus d’entamer un partenariat avec la start-up belge D-Carbonize (spécialisée dans la réalisation de bilans carbone), nous avons soutenu plusieurs associations et initiatives : une action au profit de Stichting Me To You aux côtés du

Cercle Brugge, une participation sportive et solidaire à l’Oxfam Trail, mais aussi l’action ‘Les Étoiles Radio Contact’ au profit de l’association Pêcheur de Lune. À travers chacune de nos initiatives, nous exprimons avec force nos valeurs fondamentales : la passion, l’audace, le respect et la connexion. »

Que faites-vous pour le bienêtre de vos collaborateurs ?

D. Magne : « Chez Golden Palace, nous nous engageons pleinement pour le bien-être de nos collaborateurs. Par exemple, notre programme ‘Ambassadeurs Sports’ permet à nos collaborateurs de partager leur passion pour le sport lors de séances collectives, favorisant ainsi la cohésion d’équipe et le bien-être. Notre initiative de la boîte à livres et la mise à disposition de fruits en libre-service dans nos bureaux bruxellois témoignent de notre souci constant de créer un environnement agréable. En mai, nous nous investirons tous à l’occasion du ‘Mois du Sport’. Nous multiplions les initiatives en ce sens tout au long de l’année pour offrir à nos collaborateurs un cadre de travail stimulant et équilibré où ils peuvent s’épanouir pleinement. »

En 1963, le fondateur Mario Menegalli importe d’Italie une machine à sous innovante : c’est le début de l’aventure.

D. Menegalli : « Le respect du bienêtre s’étend aussi aux joueurs. Golden Palace est un opérateur légal qui offre un environnement de jeu sécurisé. La Commission des jeux de hasard effectue régulièrement des contrôles pour garantir le respect de la loi. En tant que membre fondateur de la Belgian Association of Gaming Operators (BAGO), nous avons signé la Duty of Care Convention, nous engageant à développer des moyens de prévention basés sur des données scientifiques et l’intelligence artificielle pour identifier et prévenir plus efficacement les comportements de jeu problématiques. De plus, depuis plus de 15 ans, nous collaborons avec la Clinique du Jeu pour traiter les problèmes liés au jeu compulsif. » ■

17 MEDIAPLANET fr.planet-lifestyle.be Pour plus d’informations : corporate.goldenpalace.be
© PHOTO PRIVÉ Daniela Menegalli Diane Magne GOLDEN PALACE L’entreprise belge multiplie les initiatives pour resserer les liens entre ses collaborateurs.

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